Notre projet pour la Nouvelle-Calédonie€¦ · de la réussite et du mérite. p.40 Donner des opportunités à notre jeunesse. p.42 Valoriser la famille et garantir les mêmes droits

Notre projet de société pour la Nouvelle-Calédonie

Notre projet pour la Nouvelle-CalédonieÉLECTIONS PROVINCIALES DU 12 MAI 2019

L’avenir en confiance

Une société en confianceUn nouveau contrat social calédonien. p.10Retrouver nos libertés et simplifier la vie des Calédoniens. p.12Libérer notre esprit d’entreprendre pour retrouver la confiance. P.14Une démocratie rénovée, transparente et exemplaire. P.16Tous les calédoniens au centre du dispositifP.18

Une société moderne, innovante et durableDes atouts à protéger et à valoriser. p.22Une nouvelle économie calédonienne : verte, bleue et connectée. p.24Une politique touristique à transformer. p.26Une politique minière refondée et durable. p.28

Une société qui protègeProtéger les Calédoniens. p.32Un système de santé moderne, solidaire et responsable. p.34Agir pour les plus fragiles. p.36

Une société juste et solidaireAgir pour une école de la réussite et du mérite. p.40Donner des opportunités à notre jeunesse. p.42Valoriser la famille et garantir les mêmes droits pour tous. p.44Faire du sport et de la culture, des moteurs d’insertion et de cohésion sociale. p.46

Une société qui se construitFaciliter l’accès au logement et au transport. p.50Une vraie politique pour la brousse et le grand Sud. p.52Construire une société solidaire et responsable. p.54

Sommaire

LE RÉFÉRENDUM DU 4 NOVEMBRE 2018 A MARQUÉ LA FIN D’UN CYCLE : trente ans après l’accord de Matignon et vingt ans après celui

de Nouméa, les résultats du scrutin ont confirmé que la majorité des Calédoniens plébiscite encore et toujours le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France. C’est un fait indiscutable, unanimement reconnu. Mais les résultats du référendum ont aussi démontré que les clivages ethniques, géographiques et communautaires sont restés identiques, et ce malgré les 30 années de paix et de rééquilibrage que nous devons aux signataires des Accords, notamment à Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou.

Nous souhaitons dire la vérité sans langue de bois : la quasi-totalité des électeurs non-kanak a opté pour la France quand, dans le même temps, une très grande majorité des électeurs kanak a fait un choix identitaire en optant pour le « OUI » à l’indépendance, sans qu’il s’agisse pour autant d’une volonté unanime de leur part de rupture avec la France.

Cette réalité doit être dorénavant considérée et admise et nous devons collectivement en tirer les enseignements. La première des leçons a été d’unir la famille loyaliste pour construire un Avenir en Confiance .

Nous souhaitons également porter un projet neuf face à l’échec de la politique nationaliste menée ces dernières années. Un projet qui aura pour objectifs :

Un retour des libertés : ces dernières ont reculé lors des cinq dernières années, nous souhaitons que les Calédoniens retrouvent leur liberté de choisir, de circuler et d’entreprendre.

Une protection des Calédoniens à la fois en termes de lutte contre l’insécurité qui vient détériorer chaque jour notre quotidien, mais aussi une protection sociale notamment pour les plus fragiles, en pérennisant nos régimes sociaux et en sécurisant les retraites.

Une politique du progrès social à travers un contrat entre les Calédoniens afin de leur permettre de vivre mieux et d’évoluer dans la société. Cela passera par une politique de relance économique et une volonté forte de hausse des salaires ainsi qu’un effort inédit de formation.

En remplissant ces trois objectifs, nous souhaitons promouvoir une société forte et conquérante, où chacun doit pouvoir construire son avenir !

Écrire une nouvelle page pour la Nouvelle-Calédonie

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Notre Projet sur : www.avenirenconfiance.nc

Sonia Backes

Notre projet s’appuie donc sur les principes fondamentaux de la République : la liberté,

l’égalité, la fraternité. C’est la liberté d’expression et de conscience, la liberté

de circuler et d’être en sécurité qui sont des droits

constitutionnels. C’est aussi l’égalité de traitement

devant la loi et l’égalité des droits et des devoirs. C’est la fraternité enfin, celle qui doit

accompagner nos concitoyens les plus fragiles. Mais d’autres

valeurs sont centrales pour nous : des valeurs d’Océanie qui nous rassemblent telles

que le respect, et notamment celui des anciens, l’humilité, le

partage ou encore la considération de nos

différences tant notre société est pluriculturelle.

Notre projet s’appuie sur les valeurs et la force d’une civilisation millénaire : la civilisation française qui a rencontré la civilisation kanak et d’autres civilisations océaniennes. De cette rencontre, au fil du temps et du peuplement de la Nouvelle-Calédonie par des hommes et des femmes de différentes origines, s’est forgée une identité particulière au sein de la République française : l’identité calédonienne, chère à nos cœurs.

Le rééquilibrage se fait désormais au détriment des habitants de la province Sud mais aussi des populations kanak venues, depuis des années, du Nord et des Îles y rechercher emplois, soins, logements ou une meilleure éducation pour leurs enfants. Car, si aujourd’hui trois Calédoniens sur quatre habitent et travaillent dans cette province, ils ne bénéficient que de la moitié des ressources, alors qu’ils contribuent à hauteur de 80% des recettes fiscales.

De la même manière, le poids électoral des provinces est une source d’injustice. Au Congrès, 1 élu de la province Sud représente 6249 habitants alors qu’un élu de la province Nord en représente 3366 et enfin 1 élu des Îles 2614. Cette situation entraîne de facto une inégalité de traitement entre nos habitants qui fragilise notre démocratie.

Enfin, l’exclusion du corps électoral d’un très grand nombre de nos compatriotes constitue une anomalie qui n’est plus acceptable ni justifiable non seulement au regard de toutes les conventions internationales mais aussi au regard de notre volonté commune de se projeter vers un avenir dans l’unité.

Forts de ces constats et tenant compte de cette réalité calédonienne, il nous appartient de construire un projet viable où chacun trouve sa place et se projette vers un avenir en confiance. Un projet fondé sur la volonté de la majorité des Calédoniens de rester au sein de la France, une majorité qui doit être respectée.

UN NOUVEAU PROJET

Après les années 80, marquées par la violence des évènements, la période des accords de Matignon/Oudinot et de Nouméa a laissé la place à l’apaisement, au développement économique, à la politique de rééquilibrage et à la construction d’une communauté de destin au sein de la France. Cependant, ces avancées ont montré leurs limites :

Porter notre identité avec fierté et réaffirmer le choix pour la FranceDans le cas où les indépendantistes continuent à affirmer élections après élections qu’ils ne souhaitent pas d’une solution visant à maintenir la Nouvelle-Calédonie au sein de la République française et que la seule voie possible pour eux est l’indépendance, et puisqu’un tiers seulement des membres du Congrès peuvent le demander, nous déclencherons nous-mêmes et le plus vite possible le second référendum. Notre objectif est de réduire le délai d’incertitude qui pèse sur la Calédonie et d’amplifier le choix des Calédoniens en faveur de la France avec fierté et enthousiasme.

Ouvrir notre citoyenneté, la plus fermée du mondeLe bon sens, le désir de paix, la cohésion de nos populations, commandent à toutes les bonnes volontés de s’unir pour ouvrir la citoyenneté calédonienne à celles et ceux qui ont fait de la Nouvelle-Calédonie leur terre. Car aucun avenir serein n’est

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UNE NOUVELLE GÉNÉRATIONArrivés au terme de l’Accord de Nouméa, il appartient désormais à une nouvelle génération de femmes et d’hommes de porter la voix et l’espoir des partisans d’une Nouvelle-Calédonie dans la France qui saura s’adapter aux défis de notre époque. Nous souhaitons le faire dans un dialogue ferme et honnête avec les indépendantistes.

Notre identité, notre modèle républicain et notre mode de vie en Océanie ne sont pas figés. Heureux et fiers d’être Calédoniens, Français du Paci-fique, nous avons la volonté de saisir cette chance afin de garantir à tous les habitants de ce territoire, sans distinction, les conditions de leur épanouissement.

possible – ici comme ailleurs - dans une so-ciété fermée et transformée en terre d’exclu-sion qui rejette de sa citoyenneté des jeunes nés sur son sol, devenus citoyens de nulle part. C’est pourquoi dans les discussions sur l’avenir qui s’ouvriront au lendemain des élections, nous défendrons l’ouverture de la citoyenneté comme élément fondamental des négociations. Nous devons revenir à un corps électoral glissant qui intègre tous les natifs de la Nouvelle-Calédonie ainsi que les conjoints des citoyens calédoniens.

Placer tous les Calédoniens au centre du dispositifL’Accord de Nouméa, sans jamais l’écrire, a voulu placer « le peuple kanak au centre du dispositif ». Le temps est venu de placer tous les Calédoniens, quelles que soient leurs origines et leurs croyances et qu’ils soient Calédoniens de cœur ou de naissance, sur un pied d’égalité. Nous considérons que la colonisation est derrière nous et que les Calédoniens d’aujourd’hui n’en portant pas la res-ponsabilité, il convient de se projeter vers l’avenir au lieu d’instrumentaliser les souffrances du passé.

Inscrire durablement la Nouvelle-Calédonie dans la FranceNous n’accepterons aucune forme d’indépendance ; qu’elle soit totale, avec partenariat, d’association ou partagée. Les Calédoniens ont fait le choix de maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France, ce choix doit être respecté. Quel que soit le statut en devenir et l’organisation de nos institutions, nous nous engageons à le faire inscrire dans la Constitution française. Ainsi, si la Nouvelle-Calédonie dispose d’une autonomie sans équivalent au sein de la République pour gérer ses compétences propres, ses lois resteront soumises au contrôle de l’État et de ses instances.

Stopper les transferts de compétences de complaisanceDepuis plus de vingt ans, des compétences ont été transférées à la Nouvelle-Calédonie sans qu’on se pose la question de leur utilité pour la popula-tion ni de leur adaptation au contexte calédonien.Parce que notre petit territoire ne peut gérer seul les compétences d’une grande nation et qu’il n’y a pas d’intérêt à transférer pour transférer, nous

refuserons donc tout nouveau transfert de compétence qui viserait à nous éloigner de la France. Nous nous opposerons ainsi aux transferts de l’article 27, notamment celui du contrôle de légalité, véritable porte ouverte à toutes les dérives.

Maintenir la séparation des pouvoirs Les partis pro-indépendantistes souhaitent « calédoniser » la justice. Nous voulons au contraire en préserver l’indépendance afin qu’elle demeure libre et non accaparée ou instrumentalisée par quiconque. De même, nous nous opposerons à toute tentative de transférer au pouvoir local l’ordre public, qui doit rester une compétence de l’État, responsable de notre protection.

Rendre notre système institutionnel plus démocratiqueNous proposons de revoir le poids électoral de chaque province au Congrès de la Nouvelle-Calédonie afin d’améliorer la représenta-tivité des citoyens au sein des institutions. De plus, après 25 ans de rééquilibrage, nous plaiderons pour une révision de la clé de répartition, en tenant compte de l’évolution démographique des pro-vinces et des besoins des différentes collectivités.

Nous souhaitons aussi mettre fin à une dérive dictatoriale du pouvoir en place par un mode de gouvernance concertée et plus à l’écoute des attentes de nos concitoyens.

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Un projet construit avec vous, pour vous !L’un des principaux objectifs de l’Avenir en Confiance est de renouer un lien social entre la société civile et les représentants politiques. Lien qui a été distendu au fil du temps, faute d’écoute, de projet correspon-dant aux réelles attentes et à des mesures imposées et non annoncées.

Nous avons donc écouté, partagé, échangé pour construire un projet qui n’est pas déconnecté de votre réalité et qui cor-respond à une volonté forte de porter un progrès social au service de l’intérêt de tous.

Nous avons engagé une cam-pagne de porte-à-porte inédite en

Nouvelle-Calédonie où nos militants ont pu dialoguer avec des Calédoniens de tous milieux sociaux, de tous âges, partout en Nouvelle-Calédonie.

Cette écoute a également été numérique à travers une démocratie participative et moderne.

Ce projet a été enrichi par des conventions thématiques avec des acteurs de la société civile et des experts.

Notre objectif est de mettre en place des actions qui nous permettront de mieux vivre en Nouvelle-Calédonie et de nous projeter dans un « avenir en confiance ».

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Un projet sérieux et responsable !La politique menée ces cinq dernières années a LOURDEMENT ENDETTÉ la Nouvelle-Calédonie.Nous considérons qu’il n’y a pas de politique crédible sans responsabilité budgétaire, c’est un devoir vis-à-vis des générations futures.

L’AVENIR EN CONFIANCE PORTE UN PROJET SÉRIEUX ET RESPONSABLE FINANCÉ PAR TROIS MOYENS PRINCIPAUX :

Un plan d’économies réinvesties dansle pouvoir d’achat et la compétitivité1 Une relance de l’activité pour créer des emplois

Tout surplus fiscal sera redistribué aux Calédoniens32

Les 12 mesures prioritaires

Créer un contrat social «gagnant-gagnant» pour augmenter les salaires et/ou créer des emplois grâce à une baisse des charges sociales.

Engager un plan de relance de l’économie et mettre en place des actions pour sauver les emplois de la SLN.

Permettre aux Calédoniens de voyager à moindre coût.

Revoir les interdictions d’importation (mesures STOP) et réformer les protections de marché en suivant les préconisations de l’Autorité de la Concurrence.

Moraliser la vie publique calédonienne et mieux associer les Calédoniens.

Développer une stratégie globale autour d’une politique environnementale calédonienne concertée (PEC2).

Faire de la Nouvelle-Calédonie un exemple dans le Pacifique en matière de développement des énergies renouvelables.

Créer des espaces dédiés de vente d’alcool (« bottle-shop »).

Améliorer la réactivité d’intervention des forces de l’ordre, en renforçant les aides de la province Sud aux communes et engager un plan anti-cambriolage.

Permettre aux jeunes Calédoniens de s’ouvrir sur le monde en finançant un billet d’avion par an pour des études en Métropole ou à l’étranger.

Protéger les terres en mettant fin à la revendication foncière sur terres privées.

Faire appliquer la loi et renforcer les sanctions contre la maltraitance animale.

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L’AVENIR EN CONFIANCE

Une société en confiance

Un nouveau contrat social calédonien

Retrouver nos libertés et simplifier la vie des Calédoniens

Libérer notre esprit d’entreprendre pour retrouver la confiance

Une démocratie rénovée, transparente et exemplaire

Tous les Calédoniens au centre du dispositif

NOTRE PROJET DE SOCIÉTÉ POUR LA NOUVELLE-CALÉDONIE

Un nouveau contrat social calédonien




Tous les Calédoniens au centre du dispositif

Un nouveaucontrat socialcalédonien

La société calédonienne est aujourd’hui profondément fracturée.

Il nous faut être en mesure de restaurer la confiance perdue entre la société civile et le monde politique.

Nous devons construire un nouveau modèle de croissance qui libère les initiatives et rassure les entrepreneurs.

Un modèle où les Calédoniens pourront retrouver du pouvoir d’achat, progresser socialement et avoir confiance en l’avenir.

Pour y arriver nous proposons un nouveau contrat social entre les forces vives calédoniennes.

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Augmenter les salaires et/ou créer des emplois grâce à une baisse des charges sociales.

Baisser les charges sociales en contrepartie de hausses de salaire et/ou de créations d’emplois dans les deux prochaines années,

éxonérer de cotisations sociales les heures supplémentaires pour permettre à ceux qui veulent travailler plus de gagner plus,

augmenter le SMG avec une part fixe sans coût pour l’employeur (baisse de charges sociales) et une part variable liée à la productivité dont les conditions seront négociées par les partenaires sociaux,

consacrer une partie de la TGC pour financer la hausse des salaires et la baisse des charges sociales, sans augmentation de la pression fiscale.

Encourager les créateurs d’emplois.Nous affecterons 50% des efforts de maîtrise des dépenses publiques à l’amélioration de la compétitivité des entreprises par une baisse des charges sociales.

Baisser les prix des produits en réduisant les droits de douane avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande à travers des accords commerciaux.

Engager un plan de lutte contre la pauvreté. Nous présenterons au Congrès un plan volontariste permettant notamment de faciliter le retour à l’emploi et d’accompagner les familles monoparentales.

Rétablir la confiance avec les partenaires sociaux en organisant des états généraux du dialogue social. Depuis cinq ans, le dialogue social a été mis à mal en Nouvelle-Calédonie, ce qui a conduit à une rupture de confiance entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux.

Faire de l’alternance et de l’apprentissage un axe prioritaire d’insertion. Nous mettrons notamment en place une exonération totale des charges sociales pour l’embauche d’un jeune en alternance et nous lancerons une grande campagne de promotion de l’alternance et de l’apprentissage.

Mener un effort inédit de formation des salariés et des demandeurs d’emplois. Nous proposons notamment un système de formation pour tous les Calédoniens et d’accompagnement pour arriver à 1000 cadres ou chefs d’entreprise.

Ces cinq dernières années ont affaibli notre société, il est temps de retrouver l’esprit pionnier calédonien en favorisant la hausse du pouvoir d’achat, la création d’emplois et le retour de la confiance.

Thierry Santa

Des monopoles publics ou privés, un manque de choix, des prix trop élevés ; les Calédoniens ont ces dernières années perdu en liberté et en pouvoir d’achat.

Tout en préservant les acteurs locaux, nous devons être en mesure d’offrir davantage de concurrence dans les secteurs public et privé afin que les consommateurs retrouvent leur liberté de choix.

Retrouver nos libertés c’est aussi simplifier la vie des Calédoniens : l’accumulation des normes et des réglementations ont rendu notre vie quotidienne compliquée.

Cette complexité, ce temps perdu en démarches administratives a un coût pour chacun d’entre nous.

À l’heure du numérique, c’est une révolution culturelle que nous souhaitons mener.


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Permettre aux Calédoniens de voyager à moindre coût.

Identifier une destination à moindre coût («Hub») pour permettre aux Calédoniens d’accèder à plusieurs pays,

garantir un tarif annuel inférieur à 50 000 F.CFP TTC pour les vols vers Brisbane, Sydney et Auckland en faisant évoluer la stratégie commerciale d’Aircalin avec une part low cost,

faciliter l’installation de nouvelles compagnies aériennes pour favoriser la concurrence et la baisse des prix,

instaurer une aide à la continuité territoriale entre Nouméa et Wallis.

Revoir les interdictions d’importation (mesures STOP) et réformer les protections de marché en suivant les préconisations de l’Autorité de la Concurrence. Nous souhaitons instaurer une politique qui préserve à la fois l’industrie locale mais également le consommateur.

Augmenter la concurrence entre les grandes surfaces en favorisant l’installation d’une nouvelle enseigne telle que «Leclerc» ou «Woolworths».

Baisser les tarifs des télécommunications et d’internet en organisant une ouverture raisonnée du monopole sur la téléphonie et internet en s’inspirant de ce qui a été réalisé en Polynésie française.

PLUS DE CONCURRENCE POUR FAIRE BAISSER LES PRIX

SIMPLIFIER NOTRE QUOTIDIEN

Simplifier la TGC en réduisant le nombre de taux.La mise en place de la TGC a fortement pénalisé l’économie par sa complexité. Nous définirons avec les partenaires sociaux un calendrier de rationalisation des taux.

Réformer les relations entre l’usager et l’administration en créant un droit à l’erreur.

Créer un coffre fort numérique afin d’y regrouper toutes les informations du quotidien.

Voter avant la fin de l’année 2019 une loi de simplification qui viendra supprimer les réglementations inutiles et facilitera les démarches administratives.

Il faut redonner de la liberté et du choix aux consommateurs et faciliter la vie des Calédoniens en se libérant du carcan des règlementations devenues au fil du temps trop nombreuses et trop complexes.

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Gil Brial

Libérer nos forces économiques est une urgence si nous souhaitons retrouver le chemin de la croissance et recréer des emplois.

Les mesures qui ont été prises ces dernières années ont eu des conséquences dramatiques sur la confiance des entrepreneurs et donc sur l’économie en général.

Nous souhaitons que les Calédoniens retrouvent l’esprit pionnier qui a permis de bâtir la Nouvelle-Calédonie.

Nous voulons soutenir les initiatives, que les Calédoniens se lancent, prennent des risques et réussissent.

C’est cette réussite qui permettra de favoriser l’investissement et de créer des emplois.

Pour ces raisons nous souhaitons libérer notre esprit d’entreprendre pour retrouver la confiance.


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Engager un plan de relance de l’économie dès le début de la mandature afin de redynamiser l’emploi privé, notamment pour le secteur du BTP.Ce plan sera fondé sur l’investissement, la baisse du coût du travail et l’amélioration du pouvoir d’achat. Notre objectif est de créer à minima 1000 emplois privés en deux ans. Par ailleurs, nous augmenterons à 2 millions F.CFP les travaux déductibles pour les Calédoniens.

Garantir une visibilité aux entrepreneurs ainsi qu’une stabilité réglementaire et fiscale en votant une loi de programmation pour la mandature, à l’image de ce qu’a su faire la Polynésie française.

Baisser le coût du travail et mettre fin à la peur d’embaucher. Le niveau des charges sociales et la complexité du Code du Travail sont aujourd’hui devenus des freins à l’embauche. Notre démarche est simple « baisse du coût du travail et simplification » pour embaucher plus. Nous proposerons une annualisation du temps de travail.

Mettre en œuvre un plan de développement et de soutien pour les artisans et les petits commerces. Nous créerons notamment un statut d’autoentrepreneur facilitant les démarches des plus petites entreprises ainsi qu’un fonds de soutien à l’activité des petites structures.

Simplifier la vie des entrepreneurs pour qu’ils gagnent en compétitivité, généraliser la dématérialisation et simplifier le cadre juridique lié à l’emploi.

Replacer l’entreprise au cœur du développement. Ces cinq dernières années, les entrepreneurs ont été stigmatisés, nous souhaitons les valoriser à travers notamment des campagnes d’information sur les valeurs de l’entreprenariat.

Réduire les délais de paiements des collectivités et augmenter les indemnités dues aux entreprises, en appliquant strictement la réglementation. Les collectivités ayant du retard dans leurs paiements ne pourront plus appliquer de pénalités.

Développer de nouveaux moyens de financement pour les PME. En défiscalisant notamment les investissements des particuliers dans une PME et en accordant un avantage fiscal au financement participatif.

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Ce sont les entreprises qui créent la richesse et l’emploi. Il est vital de leur redonner confiance et visibilité. Nous engagerons un plan de relance de l’économie et nous leur offrirons un cadre réglementaire et fiscal stable favorisant leur développement. Guy-Olivier

Cuenot


Les Calédoniens, comme d’autres avant eux, ont perdu confiance dans la politique et dans leurs représentants.

Nous ne tomberons pas dans la facilité du « tous pourris » car cela n’aide pas la démocratie, mais il est important de reconnaître que des erreurs ont été commises et d’en tirer des enseignements.

Des pratiques telles que l’embauche de ses conjoints comme collabora-teurs, l’absentéisme des élus ou les promesses électorales non tenues, ont contribué à cette perte de confiance.

Pour retisser ce lien, nous devons à la fois être plus transparents et plus exigeants sur l’exemplarité des élus.

Les récents évènements en Métropole montrent que nous devons aussi mieux associer la population aux décisions afin que celles-ci soient mieux acceptées et comprises.

C’est notre démocratie que nous devons rénover !

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Naïa Wateou

Plus d’éthique, plus de transparence et plus d’exemplarité, c’est ce que nous souhaitons pour moraliser la vie politique calédonienne. Nous serons à la hauteur de la confiance que vous nous accorderez.

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Moraliser la vie publique calédonienne Interdire les emplois familiaux dans les cabinets politiques,

interdire tout mandat public à des personnes coupables de violences,

sanctionner l’absentéisme des élus au sein des différentes

assemblées en réduisant leurs indemnités et en rendant publics

les jours de présence,

établir un bilan annuel du travail des élus au sein des collectivités.

Permettre au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et aux provinces de consulter les Calédoniens sur des sujets qui concernent leurs compétences.

Organiser des assises de la dépense publique en collaboration avec l’ensemble des collectivités, les partenaires sociaux et les représentants de la société civile. Un plan de réduction de la dépense publique sur cinq ans sera validé. Cette baisse sera notamment réinvestie dans le pouvoir d’achat des Calédoniens et dans la compétitivité des entreprises.

Rendre systématique l’évaluation des politiques publiques et instaurer des contrats d’objectifs. Les mesures votées doivent être systématiquement évaluées afin de vérifier leur impact.

Réaliser en début et en fin de mandature des audits indépendants de l’ensemble des collectivités dont nous assurerons la gestion.

Garantir la liberté d’expression des radios libres en préservant leurs financements sur l’ensemble d’une mandature.

La diversité de la population calédonienne est exceptionnelle. Notre société se nourrit de ses origines, de ses cultures et de ses croyances diverses. Cette multiculturalité, garantie par la République française, constitue aussi

un équilibre fragile auquel nous devons être attentifs. Il convient de l’encourager et de le valoriser avec l’impérieuse nécessité de considérer toutes les composantes de notre société sur un pied d’égalité.

Tous les Calédoniensau centre du dispositif

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Considérer l’ensemble des communautés de Nouvelle-Calédonie comme autant de maillons essentiels d’une chaîne humaine riche de sa diversité, est la condition nécessaire pour bâtir un société fraternelle, solidaire et unie.

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Ouvrir notre citoyenneté.Une société calédonienne unie doit émerger. Il convient pour cela d’ouvrir la citoyenneté et donc le droit de vote aux élections provinciales aux personnes établies depuis une certaine durée sur le territoire, à celles qui y sont nées ainsi qu’aux conjoints de citoyens calédoniens. Ce n’est que dans ces conditions que la citoyenneté peut être la base de certaines politiques publiques.

Permettre à tous les jeunes Calédoniens de pouvoir financer et accéder à la formation de leur choix.

Transformer l’heure d’enseignement de la culture kanak, actuellement obligatoire, en une heure de découverte des cultures de toutes les communautés qui composent le kaléidoscope calédonien.

Créer un village des cultures calédoniennes permettant de valoriser l’ensemble des communautés et notre patrimoine commun.

Mettre en place 4 semaines de service civique obligatoire pour toute une classe d’âge à l’issue du collège. À cette occasion, des centres de service civique implantés sur tout le territoire accueilleront les jeunes encadrés par des membres associatifs et différents acteurs de la société civile (historiens, SMA, chefs d’entreprises, acteurs institutionnels...). Il s’agira de partager et d’agir ensemble autour de nos biens communs : histoire, culture, environnement, sport ... Il s’agit aussi de permettre aux jeunes de mieux s’approprier leurs droits et leurs devoirs envers la société, en donnant du sens à leur parcours de vie.

Célébrer notre patrimoine commun, notre histoire et nos cultures. Nous encouragerons et soutiendrons toutes les grandes manifestations territoriales qui célèbrent l’une des formes de la culture et de l’identité calédoniennes.

Protéger tout le patrimoine culturel calédonien (matériel et immatériel). Nous ferons adopter une loi qui protégera l’ensemble du patrimoine de l’histoire commune de la Nouvelle-Calédonie.

Soutenir la mise en place d’aires environnementales de gestion partagée afin de favoriser le « vivre ensemble » Lors de l’entretien de tels espaces, des hommes et des femmes bénévoles et de toutes origines se retrouvent dans un lien fraternel autour du bien commun que constitue notre environnement qui nous fédère, au-delà de tout clivage.

Virginie Ruffenach

Une société moderne innovante et durable

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Des atouts à protéger et à valoriser

Une nouvelle économie calédonienne : verte, bleue et connectée

Une politique touristique à transformer

Une politique minière refondée et durable

Notre patrimoine naturel est unique au monde et constitue l’une de nos principales richesses.

Nous proposons de construire un modèle durable qui permettra de réduire notre consommation énergétique, améliorer la qualité de l’air, recycler nos déchets et également préserver notre environnement.

Un modèle où nous saurons concilier préservation de l’environnement et croissance économique à travers une réelle politique environnementale calédonienne (PEC2) concertée qui donnera du sens au terme de développement durable.

Des atouts à protéger et à valoriser

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Nous souhaitons faire de l’atout environnemental et de sa préservation un axe central de développement et de progrès. Cette nouvelle approche doit guider nos politiques publiques à venir et orienter les choix d’investissements structurants qui nous permettront demain des économies en retour sur investissement.

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Développer une stratégie globale autour d’une politique environnementale calédonienne concertée (PEC2).

Valoriser et protéger notre biodiversité́ exceptionnelle.

Mettre en place un plan territorial anti-feu, première menace sur notre biodiversité,

dédier des espaces environnementaux à chaque établissement scolaire pour participer à la restauration écologique et à la préservation de la nature,

soutenir les porteurs de projets locaux et la recherche visant à valoriser des substances actives issues de notre biodiversité.

Baisser notre consommation et nos dépenses énergétiques

Baisser le coût de l’énergie et réduire notre dépendance énergétique en équipant 80% des logements des Calédoniens et 100% des administrations publiques en panneaux photovoltaïques d’ici à 2022,

rétablir les primes à l’achat pour les chauffe-eau solaires, les panneaux photovoltaïques pour particuliers et pour les matériels électroménagers faiblement énergivores,

instaurer un crédit d’impôt « vert » pour toute dépense d’un foyer ou d’une entreprise effectuant un investissement dans le secteur du développement durable,

imposer qu’un volet « énergies renouvelables » soit prévu dans le cadre du renouvellement de la centrale SLN, sans revenir sur le choix du gaz.

Gérer les déchets que nous produisons

Installer une véritable filière de recyclage en Nouvelle-Calédonie avec des réseaux et partenariats extérieurs,

soutenir la recherche et le développement local pour créer de véritables alternatives au plastique. Ces matériaux doivent être 100% compostables,

faire du tri sélectif une vraie filière de développement afin que les actions responsables des Calédoniens soient valorisées notamment grâce à des aides provinciales redéployées,

mettre en place un système de consigne afin d’inciter le retour des déchets pour être recyclés,

renforcer les sanctions contre les jets de déchets sur la voie publique.

Mettre en place un plan « eau » intégrant plusieurs axes dont la restauration forestière des têtes de bassins versants afin de préserver l’eau qui est générée par un cycle dont la forêt est un élément majeur.

Inscrire la Nouvelle-Calédonie dans une dynamique régionale et internationale.

Françoise Suvé

Le monde change, l’économie avec et nous ne pouvons pas rester figés sur d’anciens modèles. Nous devons avoir l’audace de nous réinventer.

Notre économie est restée trop longtemps dépendante du nickel. Nous souhaitons proposer un nouveau modèle de développement et de production. Par la montée en puissance de la valorisation des autres richesses dont est doté le territoire.

Cette valorisation devra être durable et écologique et se reposer sur la

biodiversité exceptionnelle de notre environnement.

Nous sommes convaincus que la Nouvelle-Calédonie dispose des ressources humaines et naturelles pour construire une nouvelle économie porteuse d’espoir et d’opportunités.

Une économie verte, bleue et connectée qui créera les emplois de demain.

Une nouvelle économie caledonienne : verte, bleue et connectée

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La diversification de l’économie est une nécessité. Nous souhaitons promouvoir de nouvelles technologies, le développement durable et valoriser nos extraordinaires potentiels naturels, terrestres et marins.

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Yoann Lecourieux

Créer des zones franches pour l’installation de nouvelles entreprises dans les domaines de l’économie verte, bleue et des start-up numériques.Des zones seront identifiées pour permettre l’installation d’entreprises dans ces secteurs afin de diversifier l’économie calédonienne.

Faire du Très Haut Débit une priorité́ d’infrastructure de la mandature en lançant un plan « Nouvelle-Calédonie très haut débit ».Le développement de nouvelles activités économiques passe par un renforcement des infrastructures numériques. Pour cette raison, nous engagerons ce plan dès le début de la mandature !

Faire de la Nouvelle-Calédonie un exemple dans le Pacifique en matière de développement des énergies renouvelables. Nous souhaitons en faire une vraie filière de développement en créant une formation dans ce secteur, en augmentant les appels à projets de production ENR et en soutenant les activités de recherche.

Développer l’économie de la mer pour en faire un nouveau moteur de la croissance. Saisir les opportunités que nous donne la mer et notre ZEE à travers un programme regroupant des activités liées à l’environnement, au transport, à la recherche et à la pêche.

Lancer un plan « investissements d’avenir ». Ce plan participera au financement et au soutien de projets prioritaires, notamment dans les secteurs du renouvelable et du numérique, il sera matérialisé par une loi cadre relative à la diversification de l’économie calédonienne.

Instaurer une politique d’innovation et de recherche ambitieuse autour de notre biodiversité afin d’en faire un véritable relais de croissance.

Développer la compétitivité de la Nouvelle-Calédonie. Nous instaurerons notamment un cadre fiscal adapté pour stimuler l’émergence d’activités d’ave-nir en créant le statut local de jeune entreprise innovante ainsi que le crédit impôt recherche.

Favoriser l’installation d’une école des métiers du numérique en Nouvelle-Calédonie. Cette école fera de la Nouvelle-Calédonie une référence dans le Pacifique Sud ; elle aura vocation à établir des partenariats avec les pays de la zone (Australie, Nouvelle-Zélande, Japon,…)

Le tourisme constitue un formidable levier de croissance et de diversification de l’économie calédonienne.

Nous avons la chance de bénéficier d’atouts environnementaux exceptionnels qui ne sont pas assez valorisés dans l’optique du dévelop-pement d’un tourisme durable.

Malgré les effets d’annonce, les chiffres du tourisme ne font que

stagner, du fait d’une politique aérienne internationale et domestique inadaptée ainsi que l’absence de cohérence entre les politiques touristiques provinciales.

Grâce à une meilleure desserte aérienne, à une gouvernance adaptée et à l’investissement privé, nous mènerons une véritable transformation de la politique touristique.

Une politique touristique à transformer

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Créer une image spécifique de la Nouvelle-Calédonie partagée par toute la population.Mettre en valeur la biodiversité exceptionnelle calédonienne et le patrimoine culturel local. Viser un accroissement de la fréquentation compatible avec la préservation de notre environnement.

Réformer le modèle économique touristique, par l’investissement privé doté d’une stabilité fiscale de 15 ans et d’incitations nouvelles,

par un accompagnement notamment social et fiscal des établissements touristiques pour en améliorer la compétitivité et la rentabilité,

par une amélioration des revenus des personnels sans aggravation des charges employeurs.

Réformer la stratégie du transport aérien et maritime pour favoriser le développement touristique.

Mieux coordonner la gouvernance du secteur touristique. En mettant en place une coordination du développement entre les provinces, la Nouvelle-Calédonie et les communes sans porter atteinte aux compétences des collectivités.

Sensibiliser les populations aux avantages du tourisme. Notamment les jeunes en valorisant une approche axée sur la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel ainsi que de la protection de l’environnement.

Évaluer, structurer et accompagner la politique de gestion des croisiéristes.

Favoriser le retour en Nouvelle-Calédonie des croisiéristes en tourisme longue durée par des offres promotionnelles dans les domaines de la desserte aérienne (Aircalin) de l’hébergement, de la restauration et d’activités touristiques.

Favoriser le développement du tourisme en Brousse à travers un programme de diversification de l’économie.

Favoriser l’aménagement du domaine de Deva en relation avec les habitants de Bourail et les coutumiers concernés,

développer l’installation de gîtes et d’activités sur l’ensemble de la province Sud.

Nous devons redonner du souffle à la politique touristique, en favorisant les investissements structurants, en réformant la desserte aérienne et en mettant en avant la richesse de nos espaces naturels préservés.

Brieuc Frogier

Une politique minière refondée et durable

La Nouvelle-Calédonie est riche de son nickel.

Mais le nickel est aujourd’hui en crise et nous devons y apporter une triple réponse.

Il faut sauver les outils actuels et préserver l’emploi, assurer une gouvernance à l’abri des conflits d’intérêts et instaurer une politique de diversification.

L’enjeu de la politique minière est vital car le nickel a toujours

constitué le socle économique mais également politique de la Nouvelle-Calédonie.

Nous devons mettre un terme à la politique idéologique et clientéliste menée depuis cinq ans qui nous a fait tant de mal, afin que ce secteur essentiel permette d’offrir de nouvelles perspectives à la Nouvelle-Calédonie et aux Calédoniens de manière transparente et durable.

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Il faut sauver la SLN et tourner le dos à la doctrine nickel portée par les indépendantistes et leurs alliés qui crée des emplois en Corée et ne rapporte pas les bénéfices attendus en Nouvelle-Calédonie. Nous porterons une politique minière pragmatique et durable dans l’intérêt général des Calédoniens.

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Engager un plan d’action pour sauver la SLN et les milliers d’emplois qui en dépendent.Les décisions de la majorité précédente consistant à valoriser la doctrine nickel du Nord ont mis en danger la survie de l’usine. L’urgence est de permettre à cette société de retrouver de la trésorerie et d’ouvrir de nouvelles perspectives. Pour cela il faut :

autoriser pour une longue durée des exportations de minerai,

baisser le coût de l’énergie,

améliorer la compétitivité de la société.

Construire un modèle qui profite aux Calédoniens et qui ne mette pas en danger les finances publiques. Limiter les prises de participations majoritaires par les collectivités dans les usines afin de limiter les risques budgétaires. Si la Nouvelle-Calédonie était devenue majoritaire au capital de la SLN, comme le souhaitent les partisans de la doctrine nickel du Nord, nous serions aujourd’hui en faillite.

Privilégier les usines de production locale et ne plus délocaliser l’activité métallurgique.

Réformer la gouvernance du secteur nickel afin d’éviter les conflits d’intérêts. Une structure unique de gouvernance territoriale sera créée avec l’objectif d’instaurer une politique minière calédonienne et d’assurer la gestion des participations en toute indépendance.

Transformer les ressources périssables en ressources durables en créant un fonds pour les générations futures alimenté par une redevance d’extraction.

Réviser les dispositions relatives aux exportations afin d’assurer à la Nouvelle-Calédonie les plus hauts revenus possibles.

Améliorer les dispositions permettant aux communes minières ( ex. : Thio, Yaté et Mont-Dore) de profiter des retombées de l’activité minière et accentuer les programmes de revégétalisation des sites miniers.

Christopher Gygès

Une société qui protège

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Protéger les Calédoniens

Un système de santé moderne, solidaire et responsable

Agir pour les plus fragiles




Rétablir la sécurité en Nouvelle-Calédonie et protéger les Calédoniens sera pour nous une des priorités fortes de cette mandature.

Il est temps de mettre un terme à la politique de laxisme menée ces dernières années, déconnectée de la réalité du quotidien.

Cette politique a conduit à ce que les

Calédoniens ne se sentent plus en sécurité, car victimes, de près ou de loin, d’un cambriolage, d’une incivilité ou d’une agression.

Rétablir l’ordre, c’est permettre aux Calédoniens de retrouver leurs libertés.

Rétablir la sécurité, ce n’est pas qu’une question de moyens, c’est surtout de la volonté et du courage.


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Améliorer la réactivité d’intervention des forces de l’ordre, en renforçant les aides de la province Sud aux communes.

Changer radicalement la politique en matière de lutte contre l’insécurité.Les sanctions doivent être enfin appliquées et dans des délais raisonnables pour mettre fin à toute forme d’impunité et au sentiment d’abandon pour les victimes.

Engager un plan anti-cambriolage. Nous accompagnerons l’État dans l’installation des zones de contrôle spécifiques à la sortie de Tontouta et à l’entrée de la route du Sud pour lutter contre le vol de voitures.

Soutenir et amplifier le dispositif « voisins vigilants ».

Engager un vrai plan de lutte contre la délinquance en s’inspirant notamment du modèle islandais.

Réglementer la vente d’alcool. Créer des espaces dédiés de vente d’alcool (« bottle-shops ») et supprimer l’interdiction de vente les mercredis et week-ends qui n’ont aucun effet.

interdire la vente d’alcool aux personnes condamnées pour violence ou tout délit sous l’emprise d’alcool.

interdire la consommation sur des zones ciblées,

Sortir l’alcool de la rue en donnant aux forces de l’ordre les moyens de faire appliquer l’interdiction de consommer de l’alcool sur la voie publique.

Créer dans les plus brefs délais un centre éducatif surveillé et d’insertion par le travail.

Instaurer un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans dans certaines zones spécifiques, de 21h à 4h.

Responsabiliser les parents des mineurs délinquants en suspendant les allocations familiales et rendre obligatoire la présence des parents lors des jugements.

RENFORCER LES MOYENS D’AGIR

LUTTER EFFICACEMENT CONTRE L’ABUS D’ALCOOL

DÉLINQUANCE DES MINEURS

Face à l’échec de la politique menée ces cinq dernières années, nous met-trons en œuvre les moyens adaptés pour que chaque Calédonien puisse retrouver la confiance pour se sentir à nouveau en sécurité partout en Nouvelle-Calédonie.

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Philippe Blaise


Quand nous interrogeons les Calédoniens sur notre système de santé, ces derniers éprouvent un sentiment paradoxal à la fois de confiance et de craintes.

De confiance, puisque nous bénéficions d’un dispositif de soins d’excellence, parmi les meilleurs de la zone Pacifique, avec du personnel compétent et formé ainsi que des infrastructures modernes.

Des craintes, du fait que les Calédoniens s’interrogent sur la pérennité de ce système.

Nous devons être en mesure de les rassurer en proposant un plan concerté visant à préserver notre offre de santé qui passera par une optimisation des moyens, une lutte contre les abus et une meilleure responsabilisation du citoyen.

Notre politique de prévention n’est aujourd’hui pas à la hauteur des enjeux.

Nous ne devons pas nous cacher cette réalité et engager une véritable révolution de la prévention en Nouvelle-Calédonie.

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Nadine Jalabert

Engager dès le début de la mandature de vraies discussions avec les partenaires sociaux et les professionnels sur la pérennisation de notre système de santé et de protection sociale.Nous évoquerons notamment la question du meilleur mode de financement pour le RUAMM, la gouvernance et le pilotage de la protection sociale ainsi que la mise en œuvre concertée des préconisations du rapport IGAS.

Créer une carte numérique de santé calédonienne où figureront toutes les informations du patient.Cette numérisation de l’information simplifiera la vie de l’usager et permettra de réaliser d’importantes économies.

Instaurer la gratuité des frais dentaires et d’optique d’ici à 2021 en sollicitant notamment un accompagnement plus important des mutuelles.

Lutter de manière active contre tous les abus. En lançant un audit des dépenses de santé ; en augmentant les contrôles des arrêts de travail ; en responsabilisant les patients.

Révolutionner la politique de prévention. Nous définirons un programme territorial de prévention basé sur l’information, l’accompagnement et la responsabilisation. Nous rendrons notamment obligatoire une visite par an de prévention chez un médecin généraliste et nous renforcerons la médecine scolaire.

Préserver le système de remboursement des soins effectués en Métropole. Le plan DOKAMO prévoit de supprimer cette possibilité, nous la maintiendrons !

Renforcer le droit à l’oubli pour les personnes ayant été gravement malades. Nous souhaitons faciliter l’accès au crédit des personnes ayant été touchées par la maladie.

Engager un plan de lutte contre la consommation abusive de sucre et de sel véritable fléau sanitaire en Nouvelle-Calédonie.

Créer un «service sanitaire». Les étudiants dans les métiers de la santé consacreront 3 mois à des actions de prévention dans les écoles et les entreprises.

La santé est un droit fondamental, nous souhaitons préserver et moderniser notre système de santé pour que tous les Calédoniens puissent bénéficier d’un service de soin de grande qualité.

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Nous tenons au principe d’égalité dans la politique sociale que nous souhaitons mener. Mais l’égalité ce n’est pas faire la même chose pour tout le monde.

L’égalité réelle c’est faire plus pour ceux qui ont moins.

Faire plus pour ceux qui n’ont pas été épargnés par les circonstances de la vie.

C’est aussi une politique de reconnaissance de la société

envers nos seniors qui ont contribué à construire la Nouvelle-Calédonie. Les accompagner dans un sentiment de bien vieillir en donnant de la vie aux années.

Enfin, nous proposerons un véritable plan de soutien des collectivités pour les associations sociales et leurs bénévoles qui contribuent chaque jour à aider la population.

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Suzanne Maiau Sefa

Augmenter les retraites en les revalorisant sur 5 ans.

Lancer un plan dépendance afin que la Nouvelle-Calédonie soit en capacité d’appréhender le vieillissement de la population.

Favoriser la politique du «bien vieillir» en Nouvelle-Calédonie et développer «la silver économie».

Poursuivre l’opération « carte seniors » en augmentant le nombre de partenaires et en faisant évoluer la carte vers d’autres services.

Améliorer l’accompagnement des familles ayant une personne dépendante à domicile et favoriser la création de maisons de retraite.

Permettre la déduction du revenu imposable des dépenses contraintes liées à l’hébergement en maisons de retraite.

Augmenter le «reste-à-vivre» pour les personnes en situation de handicap.

Améliorer les diagnostics au cours de la scolarité et mieux accompagner les enfants en situation de handicap.

Poursuivre l’action volontariste en matière d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.

Réformer la gouvernance du secteur handicap en créant un guichet unique qui regroupera l’ensemble des instances dans une agence du handicap.

Soutenir les associations du secteur social en créant une maison des associations et en exonérant de charges sociales les personnels des structures d’intérêt général.

Donner de la visibilité aux associations en votant des subventions sur plusieurs années.

AGIR POUR LES SENIORS

AGIR POUR LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

SOUTENIR LES ASSOCIATIONS

Nous avons le devoir d’accompagner les plus fragiles de notre société ; pour cela nous souhaitons mener une politique sociale ambitieuse, pour que chacun puisse vivre dignement en Nouvelle-Calédonie.

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Une société juste et solidaire

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Agir pour une école de la réussite et du mérite

Donner des opportunités à notre jeunesse

Valoriser la famille et garantir les mêmes droits pour tous

Faire du sport et de la culture, des moteurs d’insertion et de cohésion sociale.





L’éducation est le moteur qui permettra à la Nouvelle-Calédonie de grandir socialement, humainement et économiquement.

Or, avec un taux de 22% d’illettrisme, ce moteur est en panne. En ayant privilégié l’idéologie politique à la réussite de l’élève, la politique éducative menée ces dernières années a accentué les inégalités sociales.

Nous souhaitons retrouver une école de l’excellence.

Une école qui permettra aux enfants de Nouvelle-Calédonie d’assimiler les

savoirs fondamentaux, de s’ouvrir sur le monde et de s’insérer dans cette société du numérique qui évolue si rapidement.

Une école qui leur donnera les armes pour affronter les défis qui s’offriront à eux. Pour relever ce défi éducatif, nous avons besoin des enseignants. Il nous faut restaurer leur autorité et reconnaître davantage l’importance de leur mission.

C’est à ces conditions que nous agirons pour une école de la réussite.


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Isabelle Champmoreau

Recentrer les enseignements sur l’acquisition des fondamentaux : lire, écrire et compter.

Mettre fin au collège unique en permettant l’orientation des jeunes à l’issue de la cinquième vers une voie pré-professionnelle qui développe leurs aptitudes.

Développer les internats d’excellence et un système de soutien scolaire afin d’accompagner les élèves en dehors du temps scolaire (devoirs, préparation des examens…).

Lutter contre l’absentéisme et la déscolarisation en nommant un éducateur spécialisé dédié dans tous les établissements du secondaire.

Faire de l’enseignement professionnel une voie d’excellence. La filière professionnelle est insuffisamment valorisée alors qu’elle constitue une voie de débouchés importante.

UNE ÉCOLE CITOYENNE ET OUVERTE SUR LE MONDE

Développer les parcours bilingue français/anglais dès le primaire et améliorer l’équipement informatique des établissements du secondaire.

Lutter contre les violences scolaires et les incivilités en associant tous les partenaires et en restaurant une autorité ferme.

Ouvrir l’école sur la société en favorisant les partenariats avec les entreprises et les associations.

Améliorer l’accueil et la prise en compte des élèves à besoins particuliers et en situation de handicap.

DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL

Adopter des rythmes scolaires adaptés aux besoins physiologiques des enfants. (Horaires aménagés, après-midi dédiés au sport et aux activités artistiques et citoyennes, privilégier le bien-être à l’école avec des pratiques comme la relaxation…).

Financer un plan d’installation de climatiseurs, pour les écoles et les collèges, alimentés par des panneaux photovoltaïques.

Valoriser le métier d’enseignant.Faire confiance aux équipes éducatives en leur donnant plus de liberté et d’autonomie, instaurer un réel système de reconversion, permettre les échanges de postes avec des établisse-ments d’autres académies et mieux adapter le contenu de la formation continue aux besoins.

Il est temps de revenir aux fondamentaux dans le primaire pour assurer solidement les bases minimales que sont le savoir lire, écrire et compter. Nous souhaitons une école calédonienne de la réussite et du mérite préservée de l’idéologie politique.

UNE ÉCOLE CALÉDONIENNE DE LA RÉUSSITE ET DU MÉRITE

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Notre jeunesse est certainement la plus grande richesse de la Nouvelle-Calédonie.

Le plus souvent en réussite, elle doit être accompagnée dans ses projets de formation et d’insertion.

Fragilisée, elle doit faire l’objet d’une attention toute particulière dans la construction de son parcours personnel et professionnel.

Dynamique et soucieuse de l’avenir, notre jeunesse doit être soutenue dans sa volonté de trouver sa place

dans la société, de préserver l’environnement, de voyager et de se former.

Période de tous les questionnements et défis, l’entrée dans l’âge adulte est synonyme de recherche d’emploi, de logement mais aussi de curiosité et d’épanouissement dans le domaine des loisirs, du sport et de la culture.

Transport, permis de conduire, logement, insertion... des propositions concrètes au service de notre jeunesse.

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La force de la Nouvelle-Calédonie, c’est sa jeunesse, nous nous devons de lui offrir les conditions nécessaires à son épanouissement et sa réussite.

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Permettre aux jeunes Calédoniens de s’ouvrir sur le monde. Nous financerons un billet d’avion par an pour des études en Métropole ou à l’étranger.

Créer une « carte PASS SPORT/CULTURE » via une application mobile pour tous les jeunes de la province Sud.

Permettre aux jeunes de devenir des acteurs de la préservation de l’environnement,(classes pilote environnement, création d’une grande cause territoriale sur l’environnement portée par les jeunes, actions ciblées..).

Favoriser l’emploi des jeunes au sein de l’entreprise en allégeant les charges sociales en contrepartie d’une embauche.

Favoriser le retour en Nouvelle-Calédonie des étudiants par une baisse des charges sociales pour leur premier emploi.

Baisser le coût d’accès au permis de conduire en instaurant une prime de 50% en contrepartie d’une action au sein d’une association ou d’une activité d’intérêt général.

Permettre aux jeunes des classes moyennes de bénéficier des bourses pour l’enseignement supérieur et ouvrir celles-ci pour des études dans différents pays.

Faciliter l’accès au logement grâce à une garantie de la province Sud lors de la première location.

Créer un fonds pour la jeunesse.L’objet sera de faciliter l’accès au crédit pour les jeunes souhaitant : poursuivre leurs études, créer une activité ou accéder à la propriété.

Instaurer une gratuité des transports publics pour les moins de 25 ans.

Améliorer la représentation des jeunes dans les instances consultatives afin de mieux prendre en considération leurs problématiques.

Créer un guichet unique jeunes afin de faciliter les démarches administratives.

Laura Vendegou


La famille, c’est le socle de notre société. La collectivité doit être en mesure d’accompagner les parents dans l’éducation de leurs enfants sans se substituer à eux, tout en les responsabilisant sur leur rôle dans la société.

Instaurer une réelle politique familiale sera un enjeu majeur de la prochaine mandature.

Respecter la famille, c’est aussi respecter l’égalité entre les hommes et les femmes.

Or, en Nouvelle-Calédonie ce principe fondamental de notre société est bafoué.

Les femmes sont trop souvent victimes de violences, leurs salaires sont généralement plus bas que ceux des hommes à travail égal.

Où est donc l’égalité ?

Nous agirons pour que la société calédonienne devienne plus juste, pour que les droits soient les mêmes pour tous.

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Christiane Saridjan-Verger

L’équilibre des relations au sein de la famille constitue les fondements de la liberté, de la sécurité et de la fraternité. Nous devons soutenir les familles et veiller en particulier au bien-être des femmes et des enfants.

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Allouer une aide pour frais de garde aux familles.Cette aide sera financée sur le régime des prestations familiales sans hausse de la pression fiscale.

Permettre aux parents de déduire de leur impôt sur le revenu les dépenses liées aux centres d’activités pendant les vacances scolaires.

Soutenir les familles avec enfants en revenant sur le plafonnement du quotient familial qui a pénalisé leur pouvoir d’achat.

Renforcer la solidarité intergénérationnelle en réduisant fortement les frais de succession.

Développer en collaboration avec les professionnels des modes de gardes adaptés (gardes à domicile, télétravail, crèches publiques et d’entreprises).

Indemniser un congé pour adoption. Défendre l’égalité de droit de tous les enfants afin que ceux-ci puissent avoir la chance de s’épanouir.

Faire de la lutte contre la violence et le harcèlement faits aux femmes une grande cause territoriale, avec un renforcement des sanctions et une protection plus importante des victimes.

Renforcer les dispositifs d’accueil et d’accompagne-ment pour les victimes de violences conjugales.Nous créerons notamment un application mobile de signalement « Femmes en danger».

Soutenir les associations d’aide aux victimes.

Imposer l’égalité salariale entre les hommes et les femmes et valoriser les entreprises exemplaires.

Donner priorité aux femmes seules avec enfant pour l’accès aux crèches et aux logements sociaux.

Créer un congé de maternité unique peu importe le statut de la mère qu’elle soit salariée ou travailleur indépendant.

Faire voter un schéma de protection de l’enfance en danger, mettre en œuvre les préconisations du conseil calédonien de la famille.

SOUTENIR LES FAMILLES

LES MÊMES DROITS POUR TOUS


On ne fera pas la Calédonie de demain sans réserver une place importante à la culture et au sport !

Les cultures sont multiples en Nouvelle-Calédonie et chacune d’entre elles mérite d’être valorisée. Le monde de la culture a fortement subi la baisse des soutiens publics ces dernières années. C’était une erreur.

Nous donnerons une nouvelle impulsion à la politique culturelle et nous valoriserons toutes les cultures.

Le sport est un enjeu pour la cohésion de notre société et notre santé publique.

Notre objectif sera de donner un meilleur accès aux pratiques physiques et sportives, notamment à ceux qui en sont aujourd’hui les plus éloignés.

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Nicolas Brignone

Nous soutiendrons le monde sportif et culturel : les valeurs véhiculées par le sport, telles que le respect des règles, le dépassement de soi, le goût de la réussite, l’esprit d’équipe sont des facteurs de cohésion sociale. C’est également le cas de la culture qui permet les échanges, des découvertes et un épanouissement.

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Soutenir les associations sportives et culturelles en améliorant le dispositif du mécénat, en votant des subventions sur plusieurs années et en baissant les charges sociales.

Définir des critères objectifs d’attribution des aides publiques.

Encourager le développement d’événements sportifs et culturels internationaux.

Faire de l’accès à la culture et aux pratiques artistiques dès le plus jeune âge une priorité de la mandature.

Soutenir financièrement des projets culturels au sein des établissements scolaires afin que chaque enfant ait accès à la culture.

Favoriser le développement du secteur de l’artisanat d’art et financer un local à la maison des artisants pour «Ardici».

Soutenir la valorisation du site du bagne de l’Île Nou en collaboration avec le monde associatif.

Accompagner le développement des médiathèques, véritables portes d’entrée vers la lecture, la culture et les activités du numérique.

Augmenter les heures de sport à l’école.

Améliorer la gouvernance du secteur sportif, mieux associer les acteurs et établir un cadre réglementaire facilitateur. Mieux valoriser le travail des bénévoles.

Rembourser la pratique sportive en cas de prescription médicale.

Ouvrir les infrastructures provinciales sportives le week-end pour faciliter l’accès des familles

SOUTENIR LE MONDE SPORTIF ET CULTUREL

UNE POLITIQUE POUR TOUTES LES CULTURES

DÉVELOPPER LA PRATIQUE SPORTIVE

Une société qui se construit

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Faciliter l’accès au logement et au transport

Une vraie politique pour la brousse et le grand Sud

Construire une société solidaire et responsable.

Le logement et la mobilité sont partie intégrante du quotidien des Calédoniens ; ils y consacrent près de 50% de leur budget. Ils constituent des éléments importants de notre qualité de vie. Pour cette raison nous devons être exigeants et ambitieux.

C’est une politique du logement volontariste en faveur de l’accession à la propriété que nous souhaitons mener. Peu importe sa classe sociale,

posséder son logement constitue une forme d’aboutissement personnel.

Enfin, nous mènerons une politique de mobilité moderne, juste et durable afin que les offres de transports deviennent un réel outil d’intégration et de progrès.

Faciliter l’accès au logement et au transport

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Parce que la mobilité et le logement sont des facteurs essentiels d’intégration et de cohésion sociale, nous en ferons une priorité de notre action. Muriel Malfar

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Permettre l’accession à la propriété pour tous en créant un parcours logement. Par la mise en œuvre d’un dispositif de financement innovant, en favorisant notamment « la location-accession » pour tous.

Baisser les droits d’enregistrement et baisser les droits de successions (faire passer le plafond de transmission de 18 MF.CFP à 35 MF.CFP).

Faciliter l’accession à la propriété des classes moyennes. Notamment des jeunes ménages, en réinstaurant les aides provinciales supprimées par la précédente mandature et en leur donnant davantage accès au prêt à taux zéro.

Mener une politique de construction de logements sociaux adaptés aux modes de vie océaniens, en lien avec les communes.

Lancer un plan de résorption des squats et mener une politique de «tolérance zéro» pour toute nouvelle installation (évacuation immédiate).

MIEUX SE LOGER

MIEUX SE DÉPLACER

Fluidifier la circulation en améliorant le réseau routier.

Prolonger la 4 voies jusqu’à Tontouta,

prolonger la voie rapide vers le Mont-Dore Sud,

construire l’axe routier Médipôle/Ducos.

Rendre gratuits les transports urbains pour les moins de 25 ans et les personnes en situation de handicap.

Créer un ticket unique pour tous les transports collectifs de Nouvelle-Calédonie.

Soutenir un plan de déplacement interentreprises.

Instaurer une politique de «tolérance zéro» pour les délinquants de la route.

Favoriser le développement de transports propres et innovants. (vélos, voitures électriques ou au bioéthanol).

La Brousse, c’est le cœur battant de la Nouvelle-Calédonie. Elle est dépositaire d’une part de notre identité. Jusqu’à présent dans les différents programmes électoraux, chacun se limitait à parler d’agriculture pour évoquer la Brousse.

Bien entendu, nous devons porter une politique agricole volontariste qui permette aux agriculteurs de mieux vivre de leur travail et d’être en mesure de léguer cet héritage à leurs enfants.

Mais la Brousse, ce n’est pas que ça.

Ce sont aussi des femmes et des hommes qui aspirent comme tous les autres Calédoniens à bénéficier d’une diversification économique, de logements, de services publics adaptés, d’accès au numérique, d’une rénovation de leur cadre de vie.

C’est cette véritable politique pour la Brousse que nous souhaitons mener avec vous.

Le grand Sud calédonien est aussi insuffisamment valorisé et accompagné ; nous engagerons une politique inédite de développement.

Une vraie politique pour la Brousse et le grand Sud

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PROTÉGER ET VALORISER LA TERRE

La Brousse est au cœur de l’identité calédonienne. Nous devons soutenir nos agriculteurs dont le nombre ne cesse de diminuer. Nous devons aussi porter une vraie politique pour la Brousse d’accès au logement, au numérique et au développement économique.

Lionnel Brinon

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Protéger les terres en mettant fin à la revendication foncière sur terres privées.

Instaurer une véritable politique agricole calédonienne pour permettre aux agriculteurs de vivre dignement du produit de leurs terres. Nous développerons notamment la contractualisation directe entre producteurs et revendeurs mais également de nouveaux débouchés par une politique de conquête de l’exportation.

Simplifier les dispositifs d’accès ou de transmission des terres et adapter le statut du foncier coutumier au développement et à la valorisation agricole avec des garanties.

Favoriser les regroupements de petits producteurs (coopératives agricoles) et accompagner les actions de l’interprofession fruits et légumes.

Instaurer une véritable politique de gestion de la ressource en eau à usage agricole.

Développer une filière de production de biocarburant.

Rénover les centres des communes de Brousse et du grand Sud. Des appels à projets seront lancés par la province Sud chaque année pendant 5 ans pour financer les rénovations des centres communaux et ainsi en faire une vitrine de la Brousse calédonienne.

Améliorer l’accès au numérique des populations.

Accompagner la diversification économique. La province Sud instaurera un plan de diversification économique des communes de Brousse et du grand Sud.

Améliorer l’offre de logements en Brousse. La politique du logement depuis de nombreuses années s’arrête à la frontière du grand Nouméa, ce qui n’est plus acceptable.

UNE POLITIQUE D’AMÉNAGEMENT

Construire une société responsable.

Notre société doit évoluer vers un modèle plus solidaire et durable, notamment en matière d’alimentation.

Nos priorités s’articulent autour de quatre axes : la justice sociale, l’éducation alimentaire de la jeunesse, la lutte contre le gaspillage alimentaire, le renforcement de l’ancrage territorial de notre alimentation.

Notre société doit également prendre en compte l’animal dans sa dimension d’être sensible. Pour cela nous mènerons une politique volontariste dans le domaine du « bien-être animal ».

Notre volonté est de construire ensemble une société solidaire et responsable.

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UNE ALIMENTATION SÛRE, ACCESSIBLE À TOUS ET NUTRITIVE

Nous souhaitons engager une véritable stratégie alimentaire afin de permettre aux Calédoniens de se nourrir plus sainement à un prix abordable. L’amélioration du bien-être animal sera pour nous une réelle priorité.

Valérie Laroque-Daly

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Donner la possibilité aux Calédoniens de trouver toute l’année des fruits et légumes à des prix abordables.

Réglementer la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Favoriser l’utilisation de produits locaux dans la restauration collective (de saison, en circuits courts, sous signes de qualité...). Nous soutiendrons les communes, les associations et les entreprises dans cette démarche.

Favoriser les ateliers de jardinage et de cuisine dans les établissements scolaires. L’objectif est de développer des pratiques alimentaires favorables pour la santé et respectueuses de l’environnement. Mettre en place des jardins partagés et solidaires.

Renforcer la création et l’utilisation de labels bios et responsables pour différents types de produits.

Baisser les prix de l’alimentation bio et responsable en développant la production locale et en créant des positions douanières distinctes.

Engager sur 4 ans une campagne d’ampleur de stérilisation qui permettra de lutter contre la surpopulation animale et les nuisances liées aux chiens errants.

Faire appliquer la loi et renforcer les sanctions contre la maltraitance animale.

Développer le soutien aux associations qui œuvrent dans le domaine du bien-être animal.

Baisser la TGC de 22% à 11% pour les produits d’alimentation animale, ces derniers ne doivent pas être considérés comme des produits de luxe.

Redéfinir les missions de la fourrière intercommunale.

Mettre un terme au trafic du commerce animal.

LUTTER CONTRE LA MALTRAITANCE ANIMALE

(+687) 23 39 68

ÉLECTIONS PROVINCIALES DU 12 MAI 2019 EN PROVINCE SUD

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UN SEUL TOUR !

Vous avez donné votre avis sur :

94 %

89 % 97 %

95 %pour un nouveau contrat social

pour la création de “bottle-shop”

pour renforcer les aides aux communes afin d’assurer la sécurité des Calédoniens

pour faire de l’environnement une grande cause territoriale

LE 12 MAI,

Documents

Notre projet pour la Nouvelle-Calédonie€¦ · de la réussite et du mérite. p.40 Donner des opportunités à notre jeunesse. p.42 Valoriser la famille et garantir les mêmes droits