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nouveautés printemps 2014

nouveautés printemps 2014...n o u v e a u t é s p r i n t e m p s partis politiques, le rôle des médias sociaux, de la 2014 Au printemps 2012, le Québec a été le théâtre d’un

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Les Éditions ÉcosociétéC.P. 32 052, comptoir Saint-AndréMontréal (Québec) H2L 4Y5Téléphone : (514) 521-0913Télécopieur : (514) [email protected]

Diffusion Amérique : Diffusion Dimedia Inc.France et Belgique : DG DiffusionSuisse : Servidis S.A.

http://www.ecosociete.org

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Au printemps 2012, le Québec a été le théâtre d’un conflit social d’une ampleur inédite. « La grève est étudiante, la

lutte est populaire ! » clamait alors la rue bondée de gens de tous les horizons. Comment rendre compte d’un tel événement ? Quels ont été les ressorts et les effets de la mobilisation ? Cet ouvrage collectif, dans lequel chaque texte est le fruit d’une collaboration entre des étudiant-e-s et des enseignant-e-s, analyse de façon rigoureuse divers aspects du Printemps érable.

Un Printemps rouge et noirRegards croisés sur la grève étudiante de 2012

Marcos ancelovici est professeur au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est spécialiste des mouvements sociaux et travaille actuellement sur les mobilisations contre l’austérité.Francis Dupuis-Déri est professeur de science politique à l’UQAM. Il est l’auteur de À qui la rue ? Répression policière et mouvements sociaux (Écosociété, 2013) et de Démocratie : histoire politique d’un mot (Lux, 2013).

Tous deux participent au Groupe de recherche sur l’action collective (GRAC).

Les auteur-e-s abordent de nombreux sujets : des origines du syndicalisme étudiant aux mani-festations de casseroles et aux Assemblées populaires autonomes de quartier (APAQ), en passant par les modes de fonctionnement de la démocratie étudiante, les enjeux féministes, les réactions des partis politiques, le rôle des médias sociaux, de la littérature et de l’art ainsi que la répression judiciaire et policière.

Alliant analyse de discours, entretiens semi-dirigés et observation participante, ce livre offre de multiples clés pour comprendre la dynamique du Printemps érable. Sans prétendre pouvoir parler de victoire ou d’échec, il souligne l’incroyable éveil politique qu’aura représenté ce conflit social pour toute une génération.

Tel un rhizome, la lutte ne peut ressurgir que là où l’on ne l’attend pas. Comme nous le rappelle un vers publié dans Fermaille, revue de poésie créée par et pour la grève, « chaque saison [a] sa propre forme de résistance ».

12 février 2014376 p. – 29 $ 21 €

Numérique : 21,99 $ 15,99 €

ISBN 978-2-89719-110-8

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Avec des textes de Andrée Bourbeau, Geneviève Côté, Marc-André Cyr, Philippe de Grosbois, Martine Delvaux, Gabrielle Desrosiers, Marie-Lise Drapeau-Bisson, Véronique Fortin, Marie-Claude G. Olivier, Alain-G. Gagnon, Elsa Galerand, Émilie Joly, Benoît Lacoursière, Michel Lacroix, Ève Lamoureux, Vanessa L’écuyer, David L’Écuyer, Alexandre Leduc, Lucie Lemonde, Rachel Nadon, Olivier Parenteau, Jacinthe Poisson, Maxime Roy-Allard, David Sanschagrin, Alain Savard et Arnaud Theurillat-Cloutier.

Collectif sous la direction deMarcos ancelovici et Francis Dupuis-Déri

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nYakov rabkin

Comprendre l’État d’IsraëlIdéologie, religion et société

19 février 2014272 p. – 25 $ 19 €

Numérique : 18,99 $ 13,99 €

Comment comprendre l’État d’Israël ? Faut-il se plonger dans la Bible ? Dans l’histoire de l’Empire russe ? Dans celle de

l’antisémitisme européen ? Comment la sécurité est-elle devenue un enjeu fondamental dans un État fondé au sortir du génocide nazi précisément afin d’offrir un refuge aux juifs ? Israël n’en est pas à un paradoxe près. Sa puissance manifeste contraste avec sa légitimité toujours contestée, y compris par d’ardents défenseurs de la tradition juive.

Au-delà des clichés, l’historien Yakov Rabkin nous invite à revisiter les origines et la nature de l’État sioniste. Mettant en relief des aspects de l’histoire juive souvent occultés et oubliés, l’auteur montre comment le sionisme qu’incarne Israël marque une rupture profonde dans la tradition judaïque.

L’auteur dresse le portrait d’un État sans frontières dont les pères fondateurs et les dirigeants se sont toujours gardés de définir le territoire national et dont les forces armées agissent dans toute la région sans se sentir contraintes par le droit international. Un État dont la naissance a provoqué l’exil de centaines de milliers de Palestiniens et qui prétend appartenir aux juifs du monde entier, même à ceux qui n’y habitent pas et ne manifestent aucune envie de s’y installer.

Véritable leçon de critique historique, ce livre est une lecture essentielle pour qui s’intéresse aux relations internationales, au conflit israélo-palestinien, aux rapports entre politique et religion ainsi qu’aux enjeux identitaires.

Il faut lire votre livre, c’est fascinant, et c’est très très bien écrit.

— Marie-Louise Arsenault, Plus on est de fous plus on lit, Radio-Canada

Souvent appelé à commenter l’actualité internationale dans les médias, Yakov Rabkin est professeur au département d’histoire de l’Université de Montréal et auteur de l’ouvrage Au nom de la Torah. Une histoire de l’oppostion juive au sionisme (Presses de l’Université Laval), traduit en une douzaine de langues.

ISBN 978-2-89719-117-7

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alain Deneault

Paradis fiscaux : la filière canadienneBarbades, Caïmans, Bahamas, Nouvelle-Écosse, Ontario...

26 février 2014392 p. – 34 $ 25 €

Numérique : 24,99 $ 18,99 €

Le Canada est un acteur central dans le processus d’offshorisation du monde. Dans cet essai choc, Alain Deneault

démontre avec brio comment le pays a largement contribué à créer les paradis fiscaux des Caraïbes à partir des années 1950 et favorise aujourd’hui de mille manières les détenteurs de fortune et les entreprises cherchant à contourner son système fiscal et ses lois. Sous l’impulsion de personnalités politiques, de banquiers et de juristes canadiens, ces États se sont convertis en « législations de complaisance » qui comptent aujourd’hui parmi les plus redoutables du monde.

Un ancien ministre des Finances du Canada a déve-loppé le modèle offshore des Bahamas. Un avocat de Calgary, ancien bonze du Parti conservateur, a structuré aux Îles Caïmans les lois consacrant le secret bancaire. Le gouvernement fédéral a fait de la Barbade le havre fiscal de prédilection des entreprises canadiennes et a signé un accord de libre-échange avec le Panama, repaire mondial des narco-trafiquants. Aujourd’hui, le Canada partage même son siège dans les instances de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international avec un collectif de paradis fiscaux de la Caraïbe britannique.

Mais le Canada, prisonnier de la logique qu’il a contribué à mettre en place, en est venu à adapter sa propre législation au jeu de la concurrence offshore, du Québec à Toronto en passant par la Nouvelle-Écosse, le tout au détriment du bien public... Ce livre porte sur ces dérives qui, de la fin du XIXe siècle à aujourd’hui, font structurellement du Canada un paradis fiscal.

La découverte que Deneault a faite de paradis suspects, où les érables croissent au milieu des palmiers, est d’une portée vertigineuse.

— Michel Lapierre, Le Devoir

alain Deneault est l’auteur de Noir Canada, Offshore, Paradis sous terre et Gouvernance. Il enseigne la théorie critique à l’Université de Montréal et tient une chronique dans la revue Liberté. Il est chercheur au Réseau pour la justice fiscale.

ISBN 978-2-89719-120-7

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Françoise DaviD

De colère et d’espoirCarnet

Quarante ans d’engagement social et politique n’ont pas altéré les idéaux de Françoise David, qui continue de défendre ses convictions

avec une passion contagieuse.

Dans ce carnet de colère et d’espoir, l’auteure raconte son parcours personnel, ses rencontres, ses luttes, mais aussi son amour profond pour ce « pays rêvé qui existe déjà au fond de moi ». Elle nous parle de sa vision d’un Québec du bien commun et de l’égalité, un pays vert, démocratique, où l’on vit en français.

Cet ouvrage révèle une femme curieuse et optimiste, qui formule des propositions audacieuses sans craindre les sondages. C’est ce qui s’appelle du courage et de l’intégrité, et il en faut en ce début de siècle. La démocratie est malade. La majorité des gens s’appauvrit. Le système de santé est gangrené par les privatisations. Nos ressources naturelles et énergétiques sont cédées à des prix dérisoires. « Ça suffit », écrit Françoise David, en nous appelant à la mobilisation citoyenne et politique.

Dans cette nouvelle édition, l’auteure raconte en postface son élection en 2012 et décrit le quotidien d’une députée de Québec solidaire, en plus de se prononcer sur les problèmes de l’heure. La colère continue d’être bien présente, que ce soit à propos de la « charte des valeurs québécoises », des coupes dans l’aide sociale ou de l’exploitation du pétrole québécois. Malgré tout, elle conserve un espoir inébranlable et travaille sans relâche « avec des femmes et des hommes généreux, intelligents, créatifs, pour retricoter, maille à maille, un monde bien amoché ».

C’est un livre essentiel. Un livre-référence.

— Pierre Foglia, La Presse

FRançoise DaviD est députée et porte-parole parlemen-taire de Québec solidaire, parti progressiste, féministe, écologiste et souverainiste qu’elle a contribué à fonder en 2006. Elle est aussi l’auteure de Bien commun recherché (Écosociété, 2004).

5 mars 2014 – 252 p. – 19 $ Numérique : 13,99 $ISBN 978-2-89719-132-0

Préface de Dan Bigras Postface inédite de l’auteure

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Un projet de décroissanceManifeste pour une Dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA)

vincent liegeY et al.

15 janvier 2014148 p. – 17 $ Numérique : 11,99 $

ISBN 978-2-89719-107-8

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19 mars 201492 p. – 10 $ 8 € Numérique : 6,99 $ 5,99 €

ISBN 978-2-89719-123-8

S’indigner, oui, mais agir

serge Mongeau

La décroissance nous invite à nous libérer du dogme de la croissance économique infinie

dans un monde aux ressources finies, et à sortir du productivisme, du capitalisme, du pétrole et de l’économie de la dette. Or, les moyens d’opérer cette transition semblent souvent faire défaut.

S’inspirant de la réflexion alternative sur les monnaies locales, l’extension des sphères de la gratuité ou le renchérissement du mésusage, des membres du Parti pour la décroissance en France proposent ici l’adoption d’une Dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA) couplée à un Revenu maximum acceptable (RMA). Il s’agit d’un train de mesures économiques et sociales susceptibles de réduire les inégalités et d’enclencher des cercles vertueux devant nous conduire vers une décroissance soutenable, sereine et conviviale.

Fidèle à ses idéaux, Serge Mongeau poursuit sa défense du bien commun dans ce nouvel opus

qui peut être lu comme son « testament politique ». Fustigeant toujours les inégalités sociales, l’absence de véritable démocratie et l’indifférence face à la crise écologique, ce militant de longue date pose une question toute simple : pourquoi ne pas commencer dès maintenant à vivre en adéquation avec les valeurs que nous défendons ?

Reprenant à son compte la sagesse populaire québécoise selon laquelle « les bottines doivent suivre les babines », Serge Mongeau nous invite à nous indigner, certes, mais aussi à agir. Devant l’urgence de la situation, il cible huit champs où nos actions peuvent faire la différence : reprendre le contrôle de notre alimentation, dire adieu à l’automobile, faire un usage modéré de l’avion, nous affranchir de la télévision, éviter le piège du crédit, nous libérer du salariat, sortir de l’individualisme et, enfin, nous engager politiquement.

collectionRésil ience

collectionActuels

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Grains raconte le célèbre procès intenté par la multinationale Monsanto contre un cultivateur de la Saskatchewan. En 1998,

le géant des produits chimiques et des biotechnologies accuse Percy Schmeiser d’avoir violé son brevet sur une semence de colza génétique-ment modifié: le canola Roundup Ready. Schmeiser prétendait que les graines étaient arrivées dans son champ par contamination aérienne. L’histoire de sa longue résistance – et de sa défaite en Cour suprême du Canada – a fait le tour du monde.

GrainsMonsanto contre Schmeiser

annabel soutar

annabel soutaR est dramaturge et directrice artistique de la compagnie Porte Parole, qui se donne pour mission de susciter le dialogue sur des enjeux politiques par l’entremise du théâtre. Grains est la première de ses œuvres à être traduite en français. Elle vit à Montréal.

Poussant plus loin l’investigation, Annabel Soutar entraîne le lecteur dans les coulisses de l’agrobusiness en lui faisant vivre « de l’intérieur » les méthodes qu’emploie Monsanto pour introduire ses semences OGM dans les communautés agricoles du Canada et du monde entier. Intimidation, délation, pots-de-vin, campagnes de dénigrement et, bien sûr, poursuites judiciaires sont au menu, pendant que l’État canadien abdique son rôle de surveillance de l’industrie et d’information du public.

Dans cette pièce de théâtre documentaire, genre dont elle s’est fait une spécialité, l’auteure entremêle la transcription du procès et ses propres entretiens avec Schmeiser, des avocats, des cultivateurs, des industriels, des chercheurs, des fonctionnaires et des militants. Loin de tout manichéisme, elle met en scène son enquête, ses doutes ainsi que son ques-tionnement sur la possibilité de breveter et de priva-tiser le vivant.

2 avril 2014176 p. – 19 $ 13 €

Numérique : 13,99 $ 9,99 €

ISBN 978-2-89719-135-1

Traduit de l’anglais par Fanny Britt

La version originale de Grains a reçu le Prix de l’Asso-ciation québécoise des critiques de théâtre en 2005.

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roMéo boucharD

9 avril 2014132 p. – 19 $ 12 € Numérique : 13,99 $ 8,99 €

ISBN 978-2-89719-129-0

Préface de Jean-Martin Fortier

22 avril 2014nb de pages et prix ind.

ISBN 978-2-89719-138-2

La tyrannie des droits

brewster kneen

Rendant hommage au travail des pionniers québécois d’une agriculture biologique de

proximité, l’auteur retrace l’évolution de la fil-ière biologique de la Belle province et expose les défis auxquels doivent faire face les agriculteurs alternatifs d’aujourd’hui. Absence de volonté politique et de moyens financiers adéquats pour soutenir leurs activités, prix inabordable des terres et contraintes rigides de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, imposition de normes sanitaires industrielles et harcèlement des inspecteurs du gouverne-ment, absence d’organisation corporative pour défendre leurs intérêts, remise en question de l’utilité et de la crédibilité de la certification bio: les agriculteurs artisans, abandonnés à leur sort, ne peuvent décidément compter que sur eux-mêmes.

Pour l’ancien président de l’Union paysanne, il est urgent de faire un choix politique en faveur de la petite agriculture bio et de redonner au paysan la place qu’il n’aurait jamais dû perdre.

Le paradigme des droits humains est devenu si hégémonique dans le débat social

et politique occidental qu’il pourrait s’apparenter à une tyrannie. On connaît bien les arguments en ce sens d’une certaine droite libertarienne (gouvernement des juges, morcellement national, mentalité d’assistés), mais les attaques en provenance de la gauche sont plus rares. Pourtant, Brewster Kneen n’hésite pas à affirmer que l’hégémonie du discours des droits menace jusqu’à la capacité de nos sociétés à concevoir des interventions publiques efficaces en faveur de la justice sociale et du bien commun.

Dénonçant au passage le prétendu universalisme des droits humains, Kneen cite également plusieurs exemples de sociétés « non occidentales » où la notion même de droit individuel est absente, mais où s’y substitue le langage de la responsabilité à l’égard d’autrui. Là s’élaborent des solutions collectives locales qui ont des chances d’apporter des remèdes concrets aux maux sociaux, ce qu’une société d’individus retranchés derrière leurs droits individuels et de propriété se révèle de plus en plus impuissante à accomplir.

Les champs de batailleHistoire et défis de l’agriculture biologique au Québec

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13 novembre 2013112 p. – 19 $ 12 € Numérique : 13,99 $ 8,99 €

ISBN 978-2-89719-103-0

20 novembre 2013100 p. – 10 $ 8 € Numérique : 6,99 $ 5,99 €

ISBN 978-2-89719- 094-1

Le trésor perdu de la politiqueEspace public et engagement citoyen

Diane laMoureux

Bâtiment 7Victoire populaire à Pointe-Saint-Charles

la pointe libertaire avec Judith Cayer

Qu’est-ce qu’être une intellectuelle critique aujourd’hui ? Comment se situer

par rapport aux luttes sociales ? Que signifie l’engagement citoyen à l’ère du néolibéralisme ? En prenant appui sur la pensée d’Hannah Arendt, Diane Lamoureux tente de répondre à ces questions dans six textes – dont un sur le Printemps érable – qui reflètent son parcours d’universitaire, de militante et de féministe.

Pour elle, le rôle des philosophes politiques dans les démocraties occidentales contemporaines est d’entretenir le processus de réflexivité des sociétés sur elles-mêmes. Avec un souci constant de solidarité et d’inclusion, Diane Lamoureux insiste sur la diversité des luttes contemporaines pour l’émancipation, sur l’importance de la référence aux droits et sur l’aspiration à une autre forme de démocratie. Elle nous invite, du même souffle, à retrouver ce « trésor perdu » de la politique.

Après avoir barré la route au projet de déménagement du Casino de Montréal à

Pointe-Saint-Charles, en 2006, le mouvement populaire du quartier le plus militant de Montréal poursuit son combat et obtient la cession gratuite, en 2012, d’un des anciens entrepôts du chemin de fer Canadien National, un immeuble de plus de 8 000 m2 voué à la démolition par les « promoteurs » : le Bâtiment 7. L’édifice rescapé abritera un pôle d’activités sociales, artistiques et politiques compatibles avec une économie solidaire et écologique.

Ce livre fait le récit de cette appropriation populaire, une victoire obtenue de haute lutte contre un puissant groupe immobilier, les édiles municipaux, et l’urbanisme du tout-condo. Contre la résignation aussi.

collectionRésil ience

Préface de Lorraine Guay

collectionThéorie

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Doit-on revendiquer l’égalité des revenus pour tous les citoyens ? La mondialisation est-elle inéluctable ? Les termes gauche et droite

ont-ils encore un sens? Les médias sont-ils progressistes ? Devons-nous avoir une idée claire de nos objectifs à long terme pour élaborer une stratégie politique ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles tente de répondre Le bien commun.

Le bien commun

noaM choMskY

noam ChomskY est linguiste, analyste des médias et professeur émérite au Massachusetts Institute of Technology. Il est célèbre dans le monde entier pour ses écrits, notamment les livres suivants aux Éditions Écosociété : L’an 501, Le pouvoir mis à nu, Les dessous de la politique de l’Oncle Sam, Le nouvel humanisme militaire, Propagandes, médias et démocratie, La poudrière du Moyen-Orient et Quel rôle pour l’État ?

Construit à partir d’entretiens réalisés par le jour-naliste indépendant David Barsamian, cet ouvrage constitue un véritable condensé de la pensée politique de Noam Chomsky. De la philosophie d’Aristote à la montée en puissance des multinationales, en passant par la rectitude politique de la gauche américaine ou la logique des relations internationales, il couvre un large spectre de sujets ayant fait la renommée de cet intellectuel engagé.

Fidèle à sa posture rationaliste, Chomsky ne voit pas dans les phénomènes qu’il analyse les résultats d’un complot, mais plutôt ceux « d’un capitalisme d’État ordinaire » contre lequel il appelle à résister. Le bien commun, publié en anglais pour la première fois au tournant du millénaire, tient un propos encore criant d’actualité.

23 octobre 2013192 p. – 20 $ 14 €

Numérique : 14,99 $9,99 €

ISBN 978-2-89719-100-9

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« Quand des organisations privées tout aussi gigantesques que tyranniques se voient octroyer les mêmes droits (ou plus de droits) que les êtres humains, la liberté devient une sinistre farce. La solution ne passe pas par une limitation de celle-ci, mais par un combat contre les tyrannies privées. »

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Septembre 2008. La banque d’investissement Lehman Brothers, dont la valeur s’élevait 635 milliards de dollars, déclare faillite,

donnant le coup d’envoi à la pire crise économique depuis celle des années 1930. Puis, la grande panique cède la place au grand déni. Après avoir furtivement interrogé l’avenir du capitalisme, l’élite économique et politique a préféré procéder au grand sauvetage et repartir la machine.

DaviD McnallY

David McNally est professeur de science politique à l’Université York de Toronto. Auteur de nombreux ouvrages portant sur l’économie politique, la théorie sociale et culturelle, le marxisme et l’anticapitalisme, il est également impliqué activement dans divers mouvements anticapitalistes, antipauvreté et de justice envers les personnes migrantes.

Or, pour David McNally, la crise économique et financière de 2008 n’est pas le résultat d’une quelconque défaillance du système ; ses causes profondes résident dans la nature même du capitalisme. Et loin d’être derrière nous, cette crise a inauguré une période marquée par l’adoption de mesures d’austérité dont les classes laborieuses et marginalisées sont les principales victimes. Elle nous a plongés dans une véritable « panne globale ».

Construit tel un casse-tête pour appréhender la crise dans toute sa complexité et son ampleur, Panne globale s’attache à en examiner la signification historique, analysant au passage cet aspect dis-tinctif du capitalisme néolibéral : la financiarisation de l’économie. S’éloignant des discours opaques et mystificateurs des économistes orthodoxes, McNally s’applique à mettre en lumière les dynamiques à l’œuvre dans ce qui doit être perçu comme la crise sonnant le glas de la période d’expansion néolibérale.

En cette nouvelle ère d’austérité, l’auteur plaide pour une résistance à la panne globale. « Les luttes portant sur la manière de sortir de cette crise vont certainement influencer la politique et l’économie pour au moins une génération. En un sens émi-nemment profond, donc, le présent est histoire. »

23 octobre 2013304 p. – 25 $ 19 €

Numérique : 18,99 $13.99 €

ISBN 978-2-89719-097-2

Panne globaleCrise, austérité et résistance

Préface de Jonathan Martineau

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Ampoules fluocompactes, voitures hybrides, trains rapides, frigos Energy Star : la réduction de notre empreinte

écologique passe, dit-on, par l’utilisation de technologies moins énergivores. Est-ce bien sûr ? Selon David Owen, cette consommation que l’on souhaiterait « responsable » aggrave en réalité la crise environnementale planétaire.

DaviD owen est un collaborateur régulier du New Yorker. Il est l’auteur de nombreux livres, dont Green Metropolis (2009), à propos de la supériorité écologique des mégapoles comme New York.

Tel est le paradoxe des effets rebond : chaque gain d’efficacité apporté par la science et l’industrie se traduit, en bout de ligne, par une consommation énergétique globale surmultipliée. Ainsi le transport aérien, moins énergivore qu’autrefois, est devenu accessible à tout un chacun et a décuplé. Idem pour la climatisation, ce luxe devenu omniprésent. Et l’éclairage de plus en plus économique transforme peu à peu l’obscurité en une denrée rare.

Au fil d’un voyage captivant aux avant-postes du « développement durable », là où s’activent ingénieurs, inventeurs, urbanistes et économistes, l’auteur montre avec humour comment la recherche effrénée d’efficacité trompe nos meilleures inten-tions, et pourquoi le fait de modifier nos habitudes de consommation ne rendra pas la croissance capi-taliste plus viable… à moins peut-être de modifier la plus mauvaise de ces habitudes, qui est la soif de consommation elle-même.

25 septembre 2013216 p. – 26 $ 19 €

Numérique : 18,99 $13,99 €

ISBN 978-2-89719-085-9

Vert paradoxeLe piège des solutions écoénergétiques

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Préface de Serge Latouche

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David Owen met le doigt sur la plaie. [...] Le vrai paradoxe, c’est que les solutions les plus efficaces et les moins traumatisantes ne nous plaisent pas.

— Serge Latouche, extrait de la préface

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Pourquoi les Étatsuniens sont-ils en moins bonne santé que les Scandinaves ? Pourquoi les Britanniques se font-ils moins

confiance entre eux que les Japonais ? Pourquoi les taux de maternité précoce sont-ils plus élevés dans les pays anglo-saxons ? Pour Richard Wilkinson et Kate Pickett, le verdict est sans appel : l’inégalité. À tel point que les écarts de richesse qui se creusent au sein même des pays riches sont en train de ruiner ces sociétés.

L’égalité, c’est mieuxPourquoi les écarts de richesse ruinent nos sociétés

richarD wilkinsonet kate pickett

Richard Wilkinson est professeur émérite à l’École de médecine de l’Université de Nottingham, professeur honoraire du University College de Londres et professeur invité de l’Université de York.

Kate Pickett est professeure d’épidémiologie à l’Université de York et membre du personnel scientifique du National Institute for Health Research.

Mais comment en vient-on à constater l’échec des sociétés inégalitaires ? Les deux auteur.e.s, épidémiologistes de formation, ont retenu une série d’indicateurs pour mesurer et comparer la santé de différentes sociétés : niveau de confiance entre les individus, maladie mentale (y compris la dépendance à la drogue et à l’alcool), espérance de vie et mortalité infantile, obésité, réussite scolaire des enfants, maternité précoce, homicides, taux d’incarcération, égalité des chances et mobilité sociale. Au terme de leur recherche, ils font la démonstration implacable qu’au-delà d’un certain seuil c’est la répartition de la richesse, et non sa création, qui est le déterminant majeur de la bonne santé des populations.

« Les pays riches sont parvenus au terme de ce que la croissance économique peut faire pour améliorer notre qualité de vie », écrivent les auteur.e.s dans ce best-seller traduit en 23 langues. Ils montrent également que la lutte contre les inégalités éco-nomiques et sociales est bénéfique non seulement pour les plus déshérités, mais pour l’ensemble de la société. Car riche ou pauvre, tout le monde pâtit des inégalités.

11 septembre 2013384 p. – 27 $

Numérique : 19,99 $

Préface de Claude Cossette

ISBN 978-2-89719-082-8

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Cet essai, un des plus importants des dernières années, est une véritable bombe, qui terrasse, preuves à l’appui, toutes les théories de la droite économique, pour proposer une relance déterminée des politiques sociales-démocrates. — Louis Cornellier, Le Devoir

* publié en France aux Éditions Les petits matins

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«Mais qui vous a dit que ces populations avaient besoin de vous ? » Cette question, posée par un homme du nord du

Burkina Faso, révèle toute la complexité que peuvent revêtir les projets d’aide internationale pilotés par les grandes institutions internationales et les ONG. Car qui sommes-nous pour penser intervenir dans les pays du Sud ? Tenons-nous vraiment compte de la réalité des populations locales ? Comment s’assurer de leur coopération pour réaliser des projets qui soient durables?

« Qui a dit que nous avions besoin de vous ? »Récits de coopération internationale

Jacques claessens

Après avoir travaillé en Afrique, Jacques Claessens s’est établi au Canada, où il a œuvré dans le domaine social et international. Ayant fondé son propre bureau-conseil, il a réalisé des missions pour le compte d’organisations d’aide au développement pendant une vingtaine d’années. L’auteur, décédé subitement en 2012, a passé les dernières années de sa vie à écrire sur ses expériences en Afrique.

Avec un sens hors pair du récit, Jacques Claessens, qui a parcouru l’Afrique pendant une trentaine d’années, relate les aventures entourant des missions d’évaluation qu’il a menées au Burkina Faso entre les années 1980 et 2010 pour le compte du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). De la gestion des troupeaux des Touaregs du Sahel à l’aménagement des forêts du Sud, en passant par l’exploitation d’une mine d’or par une compagnie canadienne se présentant comme « socialement responsable », le consultant en coopération inter-nationale confronte une à une les prétentions de ces « développeurs ».

Dans une chronique qui mêle habilement analyse du système de l’aide internationale et récit de vie des coopérants en Afrique, Jacques Claessens raconte les espoirs et les déceptions, les réussites et les erreurs des gens qu’il a croisés sur sa route, mais aussi les jeux de coulisses dans les institutions, le racisme ordinaire, la violence politicienne… En refermant cet ouvrage, une question s’impose : le développement n’est-il qu’un miroir aux alouettes ?

4 septembre 2013264 p. – 26 $ 19 €

Numérique : 18,99 $

13,99 €ISBN 978-2-89719-079-8

Préface de Normand Baillargeon

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Derrière le coopérant, on devine chez l’auteur des qualités de romancier, particulièrement dans la caractérisation de ses personnages, les intervenants de l’aide internationale. Malheureusement, tout ce qu’il raconte est vrai.

— Éric Dupont (auteur de La fiancée américaine), L’actualité

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À qui la rue ?Répression policière et mouvements sociaux

Collectif sous la direction deFrancis Dupuis-Déri

Des policiers « forcés » d’intervenir pour arrêter des « casseurs » qui s’infiltrent dans des manifestations « radicales ».

Ce type de récit est largement véhiculé par les médias de masse, mais correspond-il à la réalité des faits ? Ne sert-il pas davantage à justifier la répression policière qui s’abat depuis une quinzaine d’années sur les mouvements sociaux un peu partout en Occident ? Au Québec seulement, il y a eu plus de 4 500 arrestations liées aux événements du

Professeur de science politique à l’UQAM, Francis Dupuis-Déri est membre de l’Observatoire sur les profilages racial, social et politique dans l’espace public. Il a collaboré avec le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP) et la Ligue des droits et libertés.

Printemps érable, sans compter les nombreux cas de blessures graves.

À qui la rue ? offre les outils théoriques, politiques et historiques pour comprendre que ces arrestations de masse ne sont pas le résultat de contestations turbulentes, mais bien le fruit d’un profilage poli-tique. Les policiers opèrent ainsi une distinction entre les « bons » et les « mauvais » manifestants : ceux qui, du point de vue des autorités, ont des revendications légitimes (les salariés, les « pères de familles »...) et ceux qui contestent l’ordre social (les jeunes, les anarchistes...). Or, ce profilage politique brime la liberté d’expression et la liberté d’asso-ciation reconnues dans les chartes de droits.

Cet ouvrage examine la dynamique entre les mouve-ments sociaux et les forces policières en Europe et en Amérique du Nord depuis l’émergence du mouvement altermondialiste. Il analyse les cas du Sommet du G20 à Toronto (2010) et du Printemps de la matraque au Québec (2012-2013) et traite de l’infiltration policière et des mobilisations contre la brutalité de la police.

Et si la répression à caractère politique n’était pas l’apanage des régimes autoritaires ?

Avec des textes de Nathalie Bayon, Marc-André Cyr, Olivier Fillieule, Jean-Pierre Masse et Alexandre Popovic.

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mai 2013280 p. – 25 $ 19 €

Numérique : 18,99 $ 13,99 €

ISBN 978-2-89719-057-6

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Le Printemps québécoisUne anthologie

MauDe bonnenFant

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Martine-eMManuelle lapointe

Préface de Georges Leroux Postface des Zapartistes

Du déclenchement de la grève étudiante aux élections générales de septembre 2012, en passant par l’adoption de la loi spéciale et

les manifestations de casseroles, que s’est-il passé durant le Printemps québécois ? Que nous reste-t-il de cette grève étudiante et du mouvement social qui ont tant polarisé les débats publics ? Quels événements, quels mots, quelles images ont marqué notre mémoire collective ?Le Printemps québécois. Une anthologie propose un retour sur ce moment particulièrement dense et animé de l’histoire contemporaine du Québec.

mars 2013360 p. – 34 $ 29 €

Numérique : 24,99 $21,99 €

ISBN 978-2-89719- 052-1

Le livre présente une chronologie exhaustive des événements (jour par jour, de février 2012 jusqu’au Sommet sur l’enseignement supérieur, en février 2013) et documente l’ensemble des productions culturelles auxquelles ils ont donné lieu. Textes littéraires de la revue Fermaille, manifeste de Profs contre la hausse, affiches de l’École de la Montagne Rouge, dessins de L’oie spéciale, interventions d’Anarchopanda : plus de 200 protagonistes du Printemps ont collaboré à ce livre en forme de carré rouge qui ne prétend pas à la neutralité, mais vise à constituer une archive de la grève étudiante.

Il s’agit d’un travail documentaire unique qui illustre toute la richesse, la créativité et la diversité du Printemps québécois. Comme l’écrivent les trois auteur.e.s de l’ouvrage, « c’est pour maintenir vive la mémoire d’un printemps où l’art, l’acte et la pensée ont repris leurs droits que nous avons fait le pari de laisser la parole à ceux qui, étudiant.e.s engagé.e.s, professeur.e.s indigné.e.s, citoyen.ne.s solidaires, s’en sont saisie. Cette histoire que l’Histoire risque d’oublier, nous la racontons par la voix de celles et ceux qui l’ont faite ».

© Jimmy Beaulieu, Sam Cantin, Aurélie Grand et la manif de Bonhommes

© Nicholas Dawson © Jérémie Battaglia © Thien V. École de la Montagne Rouge

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mars 2013224 p. – 28 $ 13 €

Numérique : 12,99 $ 9,99 €

ISBN 978-2-89719-048-4

De l’école à la rueDans les coulisses de la grève étudiante

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Préface de Simon Tremblay-Pepin

Printemps 2012. Ce qui n’était à l’origine qu’une nouvelle grève étudiante s’est rapidement transformé en une crise sociale comme

le Québec n’en avait pas connu depuis longtemps. Six mois de grève et des dizaines de milliers de personnes dans les rues plus tard, une question reste sur toutes les lèvres : comment ont-ils fait ?

collectionActuels

Mêlant l’anecdote et l’analyse, les auteurs tentent d’y répondre, dans ce premier récit militant de la grève étudiante de 2012, en nous plongeant au cœur du mouvement. Rapports entre la CLASSE et l’État, planification depuis 2010, organisation et mobilisation, démocratie directe, discours, stratégie médiatique et offensive 2.0, voilà autant de facettes abordées qui nous transportent dans les coulisses de la plus importante grève étudiante du Québec.

Mais c’est au bénéfice des mouvements sociaux en général que les auteurs nous invitent à tirer des leçons. Car comme ils le soulignent avec justesse, « puisque nous savons maintenant nous soulever, il ne nous reste plus qu’à recommencer ».

Renaud Poirier St-Pierre a été attaché de presse pour la CLASSE durant la majeure partie de la grève.

Philippe Ethier a été deux ans membre du conseil exécutif de l’ASSÉ, puis de celui de la CLASSE au printemps 2012. Tous deux sont militants de longue date au sein du mouvement étudiant.

« Si très peu de gens ont réussi à comprendre notre fonctionnement, c’est en partie par méfiance envers la force de notre mouvement, mais aussi parce que la vie politique québécoise nous a trop longtemps habitués aux structures hiérarchiques, à la politique spectacle et aux prises de décision sans consultation. »

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Dans [cet] ouvrage remarquable, Renaud Poirier St-Pierre et Philippe Éthier nous font pénétrer dans les coulisses de la grève étudiante. On y apprécie la minutie dans la préparation de la grève générale, mais également le brio avec laquelle elle a été menée.

— Pierre Dubuc, L’aut’journal

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mai 2013144 p. – 10 $ 8 € Numérique : 6,99 $ 5,99 €

ISBN 978-2-89719-060-6

mai 201380 p. – 9 $ 7 € Numérique : 6,99 $ 5,99 €

ISBN 978-2-89719-063-7

La permacultureUne brève introduction

grahaM burnett

Un écologisme apolitique ?Débat autour de la Transition

paul chatterton alice cuttler

Cultiver un jardin de ville ou une terre agricole sans perturber les écosystèmes ni trop

se fatiguer. Habiter une maison qui consomme moins et qui produise même un peu. Mettre sur pied des réseaux d’échanges dont les bénéfices resteront dans la communauté. La permaculture permet à chacun de concevoir et de réaliser ces projets – et bien d’autres – simplement en imitant les modèles déjà présents dans la nature.

Dans ce micromanuel abondamment illustré, Graham Burnett montre en effet que la permaculture consiste d’abord à travailler avec la nature et non contre elle, en minimisant l’effort requis. Le niveau d’intervention optimal, selon l’auteur : « ne rien faire » ! Car la nature est économe, pour ne pas dire paresseuse. Son principe est de multiplier les interactions fertiles, d’employer des éléments qui remplissent plusieurs fonctions, de tendre vers l’autosuffisance et de ne rien jeter.

Depuis son lancement en Angleterre au milieu des années 2000, le mouvement des

Villes en Transition fait tache d’huile (en France, notamment). Son ambition est de développer la résilience et la viabilité des communautés locales en prévision des énormes défis que poseront inévitablement le pic pétrolier et les changements climatiques. Sa force tient entre autres à son approche inclusive et participative.

collectionRésil ience

Dans ce court pamphlet, deux militants anglais sympathisants du mouvement, Paul Chatterton et Alice Cutler, proposent une critique constructive de la Transition. Ils soutiennent que la Transition aurait avantage à identifier clairement ses « ennemis » politiques et ainsi renouer avec une approche de confrontation qui caractérise d’ordinaire les mouvements sociaux. Pour les auteur.e.s, il ne faut pas perdre de vue qu’il faut lutter pour qu’adviennent les changements souhaités.

Postface de Rob Hobkins

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Quoi qu’en disent les adeptes du développement durable, les substituts aux énergies fossiles abondantes et bon marché

n’existent pas. Aucune source d’énergie alternative ne pourra offrir un rendement aussi élevé que celui des énergies fossiles. Puisqu’ils refusent d’intégrer cette réalité, les modèles économiques dominants ne peuvent rendre compte de l’après-pétrole, et les habitants des sociétés industrielles sont incapables de se préparer aux profondes mutations qui les attendent.

La fin de l’abondanceL’économie dans un monde post-pétrole

John Michael greer

John Michael Greer est l’auteur de The Long Descent : A User’s Guide to the End of the Industrial Age (2008) et de Ecotechnic Future (2009). Il s’est imposé comme une figure incontournable dans le débat sur le pic pétrolier et ses conséquences pour notre civilisation. La fin de l’abondance est son premier livre politique traduit en français.

Plongeant aux fondements de la pensée économique depuis Adam Smith, La fin de l’abondance montre que l’actuelle orthodoxie néoclassique fait fausse route en traitant la Terre et ses ressources comme des facteurs de production inépuisables, ce qu’elles ne sont pas.

Avec les énergies alternatives diffuses, l’humain pourra peut-être réchauffer l’eau du bain, mais il ne pourra faire tourner les gigantesques turbines électrogènes qu’exige notre société de transformation industrielle, de consommation, de déplacements gigantesques et d’information électronique. Au fond, écrit Greer, l’ère industrielle tout entière, fondée sur les sources d’énergies concentrées et accessibles, aura peut-être représenté la plus grande bulle spéculative de l’histoire.

Traçant du monde de demain un portrait qui évoque explicitement le tiers-monde, John Michael Greer plaide en faveur des technologies intermédiaires chères à E. F. Schumacher (Small is Beautiful), de changements politiques propres à adoucir la transition… et d’une bonne dose de stoïcisme.

mars 2013236 p. – 25 $ 19 €

Numérique : 18,99 $13,99 €

ISBN 978-2-89719-054-5

Préface d’Hervé Philippe

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Tous fous ?L’influence de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie

J.-clauDe st-onge

Une personne en deuil souffrirait de « dépression majeure » si elle n’arrive pas à surmonter son chagrin après deux semaines.

Une personne très timide serait atteinte de « phobie sociale », et un enfant qui conteste les adultes et les règles serait taxé de « trouble oppositionnel avec provocation ».

Sommes-nous tous devenus fous ?

J.-Claude St-Onge est professeur de philosophie à la retraite et docteur en socio-économie. Il a publié, chez Écosociété, L’imposture néolibérale (2000), Les dérives de l’industrie de la santé (2006) et L’envers de la pilule (2008). Ce dernier ouvrage a obtenu le prix Orange de l’Association des groupes d’intervention en défense des droits en santé mentale du Québec.

février 2013278 p. – 25 $ 19 €

Numérique : 18,99 $ 13,99 €

ISBN 978-2-89719-042-2

En 60 ans, le nombre de troubles mentaux répertoriés dans le DSM, la « bible » des psychiatres, est passé de 60 à plus de 400 alors que la consommation de psychotropes a augmenté de 4 800 % aux États-Unis au cours des 26 dernières années. Or, cette épidémie de « maladies mentales » est très largement fabriquée, nous explique J.-Claude St-Onge dans cet essai sur l’influence démesurée de l’industrie pharmaceutique sur la psychiatrie.

Tous fous ? cible les thèses de la biopsychiatrie, selon lesquelles la détresse psychologique résult-erait d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, sans égard au contexte social et personnel des pa-tients. L’auteur remet en question la prescription massive d’antidépresseurs et d’antipsychotiques aux effets sous-estimés et souvent dévastateurs : anxié-té, pensées suicidaires, diabète, AVC, atrophie du cerveau…

Mais l’exploitation du mal-être est extrêmement lucrative et les compagnies pharmaceutiques sont prêtes à tout pour satisfaire l’appétit insatiable de leurs actionnaires : médicalisation des événements courants de la vie, essais cliniques biaisés, corruption des médecins, intimidation des chercheurs… Même les amendes salées contre ces agissements ne les font pas reculer.

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