Nov.-Déc. 2010 W - Contact Entreprises · 2018. 1. 8. · Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises Gérald Collin a repris les rênes de Protec Industrie en 1990,

WBimestriel n°86Nov.-Déc. 2010

4,60 € - Réf. C. 109Entreprise du mois :

Sisley

L’homme du mois :

Erik Vautrin

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déco

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n

contact109:CONTACT ENTREPRISES 22/11/10 18:29 Page 1


Edito

SOMMAIRE

Annonceurs

DOSSIERDécoration et aménagementintérieurs .................................p.5 à 8

ACE ...................................... p. 12-13

AMETIF - BMW HORIZON - BNP PARIBAS -

CCI VAL D'OISE/YVELINES - CEEVO -

COMMUNAUTÉ D'AGGLOMERATION DE

CERGY-PONTOISE - CONSEIL GENERAL -

CHATEAU D'AUVERS - CLUB ACE -

CRÉDIT DU NORD - HEXATECH -

ICI ET AILLEURS -

IRIS IMPRESSION - LA BONNE ENTENTE -

LA POSTE - LE GRAND CERCLE -

MONTI - PARTNET - PROCARIST -

Édition : MF PROMOTIONAgence Conseil en CommunicationB.P. 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedexTéléphone : 01 34 25 97 08Fax : 01 34 24 84 83Web : www.mfpromotion.frE-mail : [email protected]@mfpromotion.frSARL au capital de 7622,45 euros RCS Pontoise B 352 519 292 Code APE 744BTirage : 8 000 exemplaires

Rédaction & PublicitéRédacteur en chef :................Virginie PAVIOTRédaction : .......................... Audrey LE MEUR....................................................... MF. PAVIOT, Resp. Publicité :.............................. M. PAVIOTRéalisation & FabricationMaquette : ......................................Yann PENNFlashage et Impression : ......IRIS ImpressionAbonnementsTarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 40 €Réglement à l’ordre de MF PROMOTIONDirectrice de la publication : MF. PAVIOT

Créativité à la française

La première banque chinoise ICBC, par lataille de ses actifs est aussi la premièrebanque au monde par sa capitalisationboursière (source les Echos). Un nouveau

mastodonte dans un paysage économique déjà dominé par l’Empiredu Levant.

Pour pouvoir s’installer en Chine, bien des entreprises ont dûpartager leur savoir-faire. Alors que l’Allemagne a mis en placedepuis 20 ans des réformes pour retenir la production industrielle etdevenir ainsi la première puissance économique européenne, malgrél’absorption de l’Allemagne de l’est, nos dirigeants de l’époquen’ont pas réagi assez vite pour endiguer l’hémorragie. Après letextile, les machines outils, l’automobile, nous ne produisons plusgrand chose en biens d’équipements. L’agro-alimentaire et le luxesauvent notre balance commerciale. Il faudra encore attendrequelques années avant de faire revenir nos industries sur le territoirenational, mouvement qui s’amorce, à l’exemple des skis Rossignol.Les revendications des ouvriers chinois réclamant de meilleurssalaires et des protections sociales nous y aideront.

En attendant, de nombreuses entreprises familiales, proches deleurs salariés ont fait le choix de ne pas délocaliser, de garder savoir-faire et personnel, car le marché le permettait (voir pages 14-15).De nouveaux entrepreneurs dans le domaine de l’informatique ontémergé notamment dans les technologies de l’Internet et des ventesen ligne, un marché en constante évolution et à fort potentiel. Maisd’autres niches se développent grâce à l’ingéniosité de leurscréateurs qui ont su innover, inventer ou simplement s’adapter (voirpage 16-17). L’économie est en perpétuel mouvement et il nous fautgarder une longueur d’avance pour rester dans le peloton de tête .

C’est ce que je souhaite à tous en cette veille de fêtes et surtout unbon mental pour 2011.

Sincèrement vôtre

Marie-France Paviot

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DÉTENTE .................................... p. 23

INFOS ENTREPRISES ............p. 14 à 22Entreprises de père en fils, Lauréats de la création 2010

www.contact-entreprises.net

Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises

ENTREPRISE DU MOISASWO France, Sisley ..............................................p.10

L’HOMME DU MOISErik Vautrin, Président du Grand Cercle ........p. 11




5Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises

La décoration d’intérieur est de-venue un phénomène de sociétéqui touche aussi bien les particu-liers que les professionnels. Lesecteur fait recette et la part dubudget qui lui est consacréeaugmente au sein du foyer. Lamaison est de plus en plus vécuecomme un nid protecteur, por-

teur de bien-être face au monde extérieur. Ainsi, 55 % des Français pensentqu’aménager et décorer sa maison est la meilleure façon de dépenser son argentet 68 %, que la maison est le meilleur refuge face au stress professionnel. Côté professionnels, les secteurs de la vente, de l’hôtellerie ou de la restaurationn’échappent pas au phénomène. Le design, le look, la décoration des points devente, des centres commerciaux, des hôtels, sont de plus en plus soignés et revêtentune importance croissante, car de plus en plus décisifs pour l'image de l'enseigneet son chiffre d'affaires. Zoom sur ces professionnels qui contribuent, dansleur domaine respectif, à embellir et à personnalisernos maisons.

DOSSIERDécoration et AménagementIntérieurs : une tendance de fond

Emissions télévisées, magazines, les medias ca-pitalisent sur l’engouement croissant autour dela déco pour mettre en avant les dernières ten-dances de la maison. Une mode qui a aussidonné naissance à de nouvelles pratiques tellesque le home staging (mise en valeur d’un biendestiné à la vente), le home organizing (réorga-nisation et mise en place de rangements pourrendre la maison plus fonctionnelle) ou encorele coaching déco. Amoureux de décoration, Mar-jorie Lafayette, ancienne commerciale et CyrilleVuillier, banquier, ont senti le vent tourner et dé-cidé de quitter leurs univers professionnelsrespectifs pour se lancer sur ce créneau porteur.Après avoir suivi une formation en home sta-ging et en décoration d’intérieur, le couple créeen mai 2009, société domiciliée à Parmain.“Nous essayons en premier lieu de comprendrela problématique des gens qui nous contactent,

leur façon de vivre, d’établir un rela-tionnel avec eux pour proposer uneoffre et des conseils adaptés, sanschercher à imposer notre patte mais plutôt enmélangeant les styles, explique Marjorie. L’idéeest d’offrir un résultat qui soit personnalisé etnon artificiel. Nous pouvons intervenir à plu-sieurs niveaux : de simples visites conseils jusqu’àla création d’un book, c’est à dire un cahier detendances très détaillé qui constitue une base detravail. Si le client est séduit, nous procédons à lamise en œuvre de ces propositions.” Les particu-liers qui font appel aux services de la sociétésont des gens généralement occupés profes-sionnellement, ou qui ne sont pas satisfaits desaménagements réalisés et manquent d’idéespour apporter ce petit “plus” qui fait la diffé-rence. Afin de mieux cerner les attentes de leursclients, les deux coachs ont constitué une di-

zaine de boîtes d’ambiances contenant des ma-tières, échantillons de revêtements ou tissus.Pour mettre en œuvre leurs projets, Marjorie etCyrille s’appuient sur un réseau de profession-nels de proximité et de commerces partenairestout en apportant leur sensibilité, leur bon goûtet leur fibre créative. Côté “home staging”, lesrésultats sont eux aussi probants. “Nous sommesintervenus au sein d’un duplex situé à Montmo-rency, qui était en vente depuis six mois. Cinqsemaines plus tard, l’appartement avait trouvéun acquéreur. Le principe est assez redoutable etpermet d’arranger un bien en dépensant le moinspossible grâce à des espaces mieux aménagés” Tél. : 06 63 87 04 41 www.augoutdesautres.com

Au Goût des Autres : “home” relookeur



Gérald Collin a repris lesrênes de Protec Industrieen 1990, acteur dans lestraitements de surfacesspécifiques. Trois ans plustard, en 1993, il crée ProtecDécors à Paris. Le groupe Pro-

tec, compte actuellement 130 collaborateurs, qui travaillent en synergie surdeux sites de production : Bezons, où est basée Protec Industrie et Saint-Brice-sous-Forêt où est implantée Protec Décors, depuis septembre 2009.Protec Décors est spécialisée dans le traitement de surface décoratif desmétaux, c’est à dire la décoration de pièces métalliques (de petite ou grandedimension) par le dépôt électrolytique de chrome, d’argent, de laiton oud’or par exemple. Une niche qui se développe significativement, malgré laconjoncture. Préalablement au dépôt métallique, un polissage des pièces

est réalisé, étape essentielle pour obtenir l’aspect final souhaité. Grâce à sonsavoir-faire, la société peut donner une finition patinée, vieillie, antique, auxpièces traitées. Equipée d’une cabine de vernis et peinture qui permet d’ap-porter la touche finale, toutes les étapes de traitement sont ainsi réaliséesen interne. Protec Décors travaille dans le secteur de la décoration d’avionsVIP, l’aménagement de boutiques de luxe, d’hôtels particuliers, le luminairehaut de gamme, les objets de décoration, la bijouterie, la maroquinerie ouencore la robinetterie… Equipé d’une station d’épuration rejet zéro, le siteentièrement rénové après un grave incendie, dispose d’ateliers de 2500 m2.Depuis sa création, l’entreprise n’a cessé de se développer (26 collabora-teurs à ce jour) et prévoit encore des recrutements pour accompagner ledéveloppement de son chiffre d’affaires. Une dynamique de croissance com-mune à l’ensemble du groupe qui s’est porté acquéreur en 2008, via ProtecIndustrie, des sociétés Seproja, SSTA et Sapoflor.www.protec-decors.com

Né à Gava près de Barcelone en 1917, Rocaest le leader mondial dans la définition de l’es-pace de la salle de bains et une référence dansle domaine du design, avec des collectionstoujours plus contemporaines. Le groupe estprésent dans plus de 135 pays dans le mondeet occupe la position de leader du marché enEurope, en Amérique latine et en Inde, pourun chiffre d’affaires 2009 de 1402 millionsd’euros. Roca emploie plus de 18 700 collabo-rateurs et possède 68 unités de productionsréparties sur quatre continents. Dans l’hexagone, Roca France, installée àSaint-Ouen l’Aumône depuis 1976, est res-ponsable de la commercialisation des produitsde la marque (spas, colonnes et cabines, bai-gnoires et balnéo, receveurs de douches,parois, lavabos et vasques, robinetterie…),mais également des marques Zoom et Laufen.Elle y emploie 74 personnes pour un chiffred’affaires de 57 millions d’euros. La filiale estdotée de son propre service après-vente et

d’une plate-forme logistique de 11 200 m².

Une sensibilité environnementale Conscient que l’eau est une ressource uniqueet limitée, le groupe s’investit de façon per-manente dans la création et le développementde nouvelles technologies pour la préserva-tion de l’environnement. Cet engagement setraduit par une consommation responsableavec, par exemple, la conception de réservoirsde WC d’une capacité moindre : 3 et 4,5 l, unlimiteur d’eau intégré sur la plupart des mo-dèles de mitigeurs, capable de réduire leurconsommation de moitié. C’est dans cet espritque la société a lancé en septembre la Fonda-tion internationale “We Are Water”, dont leprincipal objectif est de lutter contre les ef-fets néfastes liés à l’inégale répartition desressources en eau, de sensibiliser l’opinion pu-blique et de motiver les dons d’argent quipourraient être utilisés pour développer desprojets de coopération. Son lancement officiel

s'est tenu simultanément le 28 septembredernier dans 20 villes (dont Barcelone, Paris,Londres, Berlin, Milan, Mumbai, Moscou, Bue-nos Aires...). La Fondation “We Are Water”agira soit seule, soit en collaboration sur desprojets initiés par des institutions ou des ONG,s’ils sont en ligne avec les objectifs de Roca.

www.wearewater.org - www.fr.roca.com

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Roca : une goutte d’eau pour la planète

tigeProtec Décors, finitions de prestige

DOSSIER


7Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises

DOSSIER

La société Plâtre.com (Soisy-sous-Montmo-rency) a été créée en 1996 par Marc Potin,ingénieur de formation. Le dirigeant souhaiteà travers cette entité développer la fabricationet la commercialisation de plâtres colorés. Ilnégocie avec la Plâtrière Vieujot, dernier fabri-cant indépendant de plâtre, la reprise de cetteactivité de niche, initiée à la fin du 19e sièclepar l’entreprise familiale. “Vieujot souhaitaitcesser ce type de fabrications qui représentaientà peine 2% de son chiffre d’affaires, expliqueMarc Potin. De mon côté, j’avais le sentimentqu’il y avait là une valeur ajoutée à exploiter.Nous avons racheté l’usine, le savoir-faire et lamarque. L’entreprise historique a quant à ellecontinué la production de plâtre en poudre etde carreaux de plâtre, mais a fini par disparaîtreen 2001, concurrencée par des entreprisescomme Lafarge ou Saint-Gobain.” En 1996, ledirigeant s’attaque donc à un marché difficile,presque “en décrépitude”. Le stuc n’est plusvraiment en vogue, le ciment est davantageplébiscité. Pourtant, avec ses plâtres techniques(mortiers pour la décoration et plâtres de rava-lement), Déco Système parvient à se démarqueret à se faire un nom. En conservant la traditionet l’esthétisme des plâtres de qualité extérieureet des stucs, elle est l’une des rares entreprisesà encore travailler les matériaux oubliés et pré-pare des contretypes de mortiers anciens pour

reproduire à l’identique ou créer des ouvragessur mesure. Pour compléter son offre,Plâtre.com a même développé depuis 2009 uneactivité de sous-traitance (mélange de poudreet ensachage). Dans son usine de Soisy, le plâtre, qui lui est li-vré sous forme de roche, est broyé, cuit dansdes fours, puis mélangé à des pigments afind’obtenir une teinte et une texture à façon(près de 6600 références à ce jour). La société,qui travaille en direct avec les professionnels,compte plus de 3500 clients parmi lesquels leMinistère de la Culture, le groupe LVMH, laBanque de France, la SNCF, des architectes, desPME et des particuliers, avec des réalisationsdes plus prestigieuses telles que le Louvre, leMusée du Quai Branly et la Place des Vosges. Ace jour, l’entreprise emploie huit personnes etréalise près d’un tiers de son chiffre d’affaires(1,5 million d’euros) à l’export. Plâtres d'exté-rieur parisiens, stucs à la chaux, enduits à laterre normands, pierre de taille, tant en déco-ration qu'en restauration, cette activité connaîtdepuis ses débuts une croissance moyenne de30 % par an (15 % en 2009), confirmant l'inté-rêt de cette approche exigeante, entrerestauration et décoration, qui s’exporte mêmejusqu’à Dubaï et New York.

Tél. : 01 39 89 20 48 - www.platre.com

Plâtre.com, dans la pure tradition



DOSSIER

Fabienne Simon est la dirigeante et créatricede LDDM (le Décor du Marbre), basée à En-nery. Dans ce métier où les femmes se fontplutôt rares, Fabienne Simon a su imposerson savoir-faire depuis plus de 15 ans. Ausein de l’atelier de conception et de réalisa-tion (huit compagnons), le marbre, le quartz,la pierre et le granit prennent forme : cui-sines, plan de travail, crédences, escaliers,dallages, cheminées, salles de bains, vases…Ces matériaux naturels aux rendus somp-tueux sont issus de carrières italiennes,portugaises, espagnoles ou françaises. C’estpar blocs d’épaisseurs variables qu’ils arri-vent dans les ateliers de la ChapelleSainte-Antoine, pour y être découpés àl’aide de débiteuses (selon les cotes des ga-barits réalisés), puis polis à la meule. Unefois les dernières finitions apportées (anglesarrondis, biseautés…), le marbre est traitépar cristallisation. Un travail difficile et mi-nutieux à la fois, qui demande forcephysique et précision. Plébiscité pour sa no-blesse et son élégance, le marbre l’est aussipour sa solidité, sa résistance à l’humidité et

sa facilité d’entre-tien. Aujourd’hui, denouveaux quartzcomposites (produitsmanufacturés com-posés à 95 % dequartz et à 5 % derésine) ont fait leurapparition, permet-tant d’innombrablesdéc l ina i sons decouleurs très ten-dance. La société de Fabienne Simon qui réalise1,2 million d’euros de chiffre d’affaires, tra-vaille avec des cuisinistes, en direct avec desparticuliers, mais aussi en collaboration avecde nombreux décorateurs et architectes. Ceschantiers généralement haut de gamme luipermettent de laisser s’exprimer tout son sa-voir-faire. “En 15 ans de métier, j’ai réussi àréunir une équipe soudée, consciencieuse etprofessionnelle, qui donne tout son talent,précise la gérante. C’est aussi la raison pourlaquelle les clients nous font confiance. Ré-cemment, nous avons travaillé pour un

particulier qui souhaitait entièrement re-faire à neuf son appartement parisien. Nousavons eu carte blanche pour utiliser des ma-tériaux de grande qualité : cheminée enonyx, salles de bains complètes avec marbreEmpérador, Palissandre et Silver Wave.” Desrésultats assez époustouflants qui se décli-nent aussi sur des chantiers plus modesteset continuent de faire rêver les amoureuxdu marbre.

Tél. : 01 34 22 03 03www.ledecordumarbre.com

LDDM, marbrier dans la décoration

C’est dans son atelier de fabri-cation de 200 m2, situé à

Argenteuil, que PascalGourbel transforme lemétal. Ici, loin de toutprocédé industriel, ontravaille encore le fer àla forge, à l’enclume etau marteau… Chauffé,martelé, traité, le fer

plie et se tort pourdonner forme à des

rampes débillardées (qui épousent la courbe de l’escalier), des portesd’entrée, des séparations en fer forgé aux volutes travaillées, desmarquises ou des portails sur-mesure. Il reste peu d’entreprisestelles que celle-ci dans la région. Pascal Gourbel, métallier de mé-tier, a appris la ferronnerie aux côtés de son ancien patron. Au décèsde celui-ci, il y a 12 ans, il rachète le matériel et crée une nouvelleentité juridique afin de reprendre la suite, aidé par son épouse et uncompagnon. Aujourd’hui, 80 % de la clientèle de l’entreprise setrouve dans le Val d’Oise, à proximité d’Argenteuil, où la société dis-pose également d’un showroom ouvert à sa clientèle.

Tél. : 01 39 81 42 38 - www.fcm-ferronnerie.fr

Fidèle aux caprices des métaux :la ferronnerie à façon

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Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises10

Malgré un nom à consonance anglo-saxonne, Sisley est bel et bien uneentreprise française, créée par Hubert d’Ornano en 1976. Face à desmarques souvent propriété de grands groupes dans le domaine du luxe,Sisley reste une société familiale indépendante et non cotée en bourse.Précurseur, Hubert d’Ornano s’intéresse très tôt à la phytocosmétologie.L’utilisation d’actifs issus des plantes et d’huiles essentielles dans les pro-duits de beauté est une démarche alors novatrice. Positionnée très haut degamme, la marque propose aujourd’hui des soins, crèmes, masques, maisaussi toute une gamme de maquillage et des parfums, que l’on retrouvedans les grands magasins, les belles parfumeries et les instituts. Toujoursà la tête de l’entreprise, Hubert d’Ornano travaille aux côtés de son épouse,Isabelle d’Ornano (vice-présidente), de son fils, Philippe d’Ornano, direc-teur général qui dirige le développement international et de sa fille,Christine d’Ornano, directrice générale adjointe et à la tête d’une des filialesdu groupe. Leader mondial de la cosmétique sélective, Sisley affiche unedes plus fortes croissances du secteur mais reste discret sur ses résultatset son chiffre d’affaires.

Assurer la croissance du groupeAprès avoir lancé un programme de recherche pour trouver un nouveausite proche de Gennevilliers, c’est un terrain de 13 hectares à Saint-Ouenl’Aumône qui a finalement été retenu. Les équipes de Sisley, actuellementbasées à Gennevilliers, sont réparties sur un site morcelé comprenant cinqbâtiments distincts. Cette nouvelle unité qui a nécessité 11 mois de travauxva permettre d’améliorer les conditions de travail des collaborateurs etd’avoir un outil plus performant. Le site va accueillir 150 personnes dé-diées aux activités logistiques, qui seront déployées sur près de 33 000 m2,permettant le stockage de quelque 40 000 palettes. Comptant 150 colla-borateurs, le laboratoire de recherche et les services administratifs(direction industrielle, financière, informatique, achats…) seront installéssur les 12 000 m2 restants. L’unité de recherche y développera l’intégralitédes nouveaux produits de la marque : crèmes, soins, masques, phyto-ma-quillage… La production, qui reste française, est assurée par l’usine de Blois.La nouvelle plate-forme logistique de Saint-Ouen l’Aumône centralise en-suite l’ensemble des fabrications, échantillons et matériel publicitaire afinde les réexpédier en France et à travers le monde. Pour faire face au déve-

loppement de ses activités, le groupe aura, à terme, des possibilités d’ex-tension importante grâce à l’acquisition d’un terrain voisin, permettant, sinécessaire, d’augmenter les surfaces de stockage, mais aussi de doublercelles des laboratoires et des services administratifs. Les effectifs pourrontraisonnablement monter jusqu’à 500 personnes.

Un engagement environnemental fortRéalisé par le groupe Panhard Développement, l’ensemble est de très bellefacture, de grande qualité et répond à des critères environnementauxpoussés. Sisley a obtenu la certification HQE, tant pour les bureaux quepour le centre logistique. De nombreuses solutions ont été mises en placesur le site concernant la gestion de l’eau et de l’énergie, le confort hygro-thermique et visuel, les systèmes et procédés de constructions. Surtout,l’ensemble intègre la plus importante centrale photovoltaïque d’Ile-de-France sur 36 000 m2, dont 18 000 m2 de panneaux et 6556 modulesphotovoltaïques. Avec une puissance installée de 850 kWc, l’énergie pro-duite est estimée à 726 MWh/an, permettant de réaliser 44 t d’émission deCO2 par an soit 880 t sur 20 ans. Le coût de ce projet est estimé à 4 mil-lions d’euros. Le bâtiment, dans son ensemble, représente uninvestissement total de quelque 30 millions d’euros.

Les capacités d’accueil du site offriront la possibilité à Sisley,dont les effectifs ont continué à croître en 2009 de 3%, de monteren puissance et d’assurer sa croissance. Le groupe promet aussi des’impliquer sur le territoire : relations avec des écoles commel’EBI ou l’Essec dont les formations peuvent répondre à certainsbesoins en interne, contacts avec les institutionnels et utilisationdes services des sous-traitants locaux pour privilégier, dès quepossible, des solutions de proximité.

D’ici la fin de l’année, le groupe Sisley sera installé à Saint-Ouen l’Aumône. Les équipes arriveront même avec trois petitsmois d’avance sur le site. Ce grand nom français de la cosmétique, créateur et distributeur de produits de soin, demaquillage et de parfum de très haute qualité, vient d’y faireconstruire un bâtiment de 45 000 m2. Destinée à accueillir son centre de distribution mondial et ses laboratoires de rechercheet développement, cette belle réalisation accueillera 300 salariés en provenance de Gennevilliers et se distingue parune installation d’envergure : un centre photovoltaïque de 36 000 m2, unique en Ile-de-France.

80% du chiffre d’affaires réalisé à l’export4000 salariés dans le monde dont 850 en France26 filiales, une présence dans 85 pays (Europe, Asie, Amérique, Procheet Moyen-Orient)Siège français : Paris 8e, 16 avenue George VLogistique et R&D : ZAC des Béthunes II à Saint-Ouen l’Aumônewww.sisley-cosmetics.com

Sisley :réussite familiale dans la cosmétique

Entreprise du mois


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Quel a été votre parcours avantde diriger Le Grand Cercle ?J’ai choisi de faire mes études à Toulouse, la villerose, très agréable pour y étudier, où j’ai obtenuune maîtrise en sciences économiques suivie d’un3e cycle en administration des entreprises à l’IAE.Ensuite, départ pour l’armée, direction la Nou-velle Calédonie, un territoire d’outre-mer quim’a charmé et où j’ai eu envie de rester. Aprèsmes obligations militaires, j’ai vécu une expé-rience extraordinaire : immersion dans despopulations exotiques et tribales, pour les-quelles j’ai exercé la fonction d’enseignant engestion dans un lycée professionnel. J’ai com-pris que pour m’intégrer et être accepté, il fallaitque je vive comme mes élèves, dans le mêmeenvironnement. Pour bien enseigner je me suisimprégné de coutumes différentes, de la vie entribu qui est axée sur les échanges et la com-munication. Une expérience unique de quatreans qui m’a ouvert aux relations avec leshommes et m’a appris le véritable sens de la vie.

Pourquoi revenir de ce mondequi vous convenait si bien ?Fin 1995, je suis rentré en France pour prendredes fonctions au sein du magasin Le GrandCercle à Eragny mais aussi et surtout de l’en-semble du centre commercial Art de Vivre.Le Grand Cercle-Majuscule, à l’époque, était lepremier magasin à proposer ce concept de vente :librairie, papeterie, musique – vidéo, galerie d’en-cadrement qui s’est rapidement enrichi desparties presse et surtout beaux-arts - loisirs créa-tifs. En effet, non seulement la région regorged’artistes peintres entre Conflans-Sainte-Hono-rine et Auvers-sur-Oise, qui marchent sur lestraces des impressionnistes, mais aussi une écoled’art venait de s’installer sur Cergy-Pontoise avecses nombreux étudiants. Tous se fournissaient sur

Paris en peintures, pinceaux, toiles, crayons… il yavait une demande forte sans offre locale, nousnous sommes lancés sur ce créneau.

Pouvez-vous nous présenter votre magasin ?Situé à l’étage du centre Art de Vivre quicompte une cinquantaine de commerces, LeGrand Cercle occupe une place prépondéranteavec ses 3400 m² de surface au sol. Il repré-sente le plus important établissement de larégion en nombre de références. C’est ainsiqu’on recense plus d’un million d’articles repré-sentant plus de 160 000 références différentesdont la moitié uniquement en librairie. Nous proposons 3 grands thèmes : la Culture, l’Artet les Loisirs, répartis en 7 secteurs : librairie; pa-peterie; presse; beaux arts - loisirs créatifs; galeried’encadrement; musique - vidéo; multimédia.Nous sommes ouverts tous les jours, dimanchecompris, ce qui nous a valu bien des soucisavant que la nouvelle loi d’août 2009 nousdonne raison et avalise notre ouverture domini-cale à la grande satisfaction de la population etde nos salariés.Nous assurons également l’approvisionnementde nombreuses collectivités et entreprises ettravaillons actuellement sur le développementdes services spécifiques à l’attention de cetteclientèle particulière.

Quelle organisation avez-vous misen place pour être ouvert 7j/7 ?Une importante amplitude horaire d’ouverturepermet de satisfaire pleinement la population,mais favorise aussi l’emploi.Nous sommes 130 salariés.Les horaires sont parfois aménagés, notammentpour les étudiants, souvent en CDI, et pour laquinzaine d’apprentis intégrés à l’équipe.

Concernant ces derniers, nous soutenons lemode d’étude en alternance, qui offre à l’étudiantun excellent moyen pour acquérir une formationcomplète lui permettant d’accéder à l’emploi.Je demande à mes collaborateurs d’appliquermes valeurs : travailler en équipe, être pas-sionné, apporter le meilleur service à la clientèle,être constamment à l’écoute de la populationpour mieux répondre à ses demandes.Nous recevons 45 000 clients par semaine, avecune pointe le week-end, et chaque personne ar-rive avec sa propre question à laquelle il fautapporter une réponse.Une entreprise est à la base une équipe où cha-cun, peu importe son rôle, doit partager lemême état d’esprit et avoir le feu sacré. Il estdonc primordial que nos conseillers soient mo-tivés, informés, enthousiastes.

Présent sur son lieu de travail tôt le matinet tard le soir, à l’écoute de ses salariés etconfrères, Erik Vautrin se consacre à pleintemps à son activité professionnelle. Cou-rageux et responsable devant l’adversité,ouverture le dimanche, toujours soutenupar ses collaborateurs, confrères et clients,il donne l’image d’un commerçant du nou-veau millénaire, sensible à l’art, la beauté,offrant du rêve et des valeurs vraies, pourtoujours satisfaire son public.En cette période de fêtes, si vous neconnaissez pas Le Grand Cercle, faites-vous plaisir.

Effectif : 130 salariésChiffre d’Affaires : 20 M€Activité : Commerce lié à la culture, l'art etles loisirs.Adresse : CC Art de Vivre - 1, rue du BasNoyer à EragnyTél. : 01 34 30 48 00 - www.legrandcercle.fr

Homme du mois

Erik Vautrin, Président du Grand CercleBien connu des commerçants des grands centres commerciaux de Cergy-Pontoise, pour avoir pendant unedizaine d’années exercé la responsabilité de la gestion duCentre Art de Vivre à Eragny, Erik Vautrin, 44 ans, (marié, 3 enfants) est avant tout Président du Grand Cercle, lieu deculture, d’art et de loisirs le plus important de la région. Focus sur une personnalité atypique.



InfosACE

Vie du club …

Trophée de golf à MontgriffonTout d’abord un grand merci à tous les spon-sors qui ont permis à 70 participants de cetrophée de passer une très agréable journéemalgré un temps plutôt maussade le vendredi1er octobre dernier.

Les sportifs se sont distingués et nous donnonsci-dessous les résultats.Brut Général Homme : Thierry FREYCHE Brut Général Dame : Nadine LE BAIL

Net Série Dame : Maud MORIN, Patricia GUILLEMOT, Anne-Lise COURAULT

1re Série Homme net : Gérard GARCIA, Bernard BOULDOUYRE, Thierry FREYCHE

2e Série Homme net: Michel LE BAIL, Luc MARCHE, Christian BARBIER

La soirée s’est poursuivie autour d’un dînerconvivial, préparé par l’équipe d’AurélienDidier, directeur sportif du golf de MontGrif-fon qui a organisé de main de maître cettecompétition, remise des prix et dîner.

Retenez dès à présent la prochaine compé-tition au golf de Cergy-Pontoise le vendredi29 avril suivi d’un dîner.

Club ACE : 01 34 25 97 08

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Jeudi 18 novembre, le club ACE a reçu Chris-tian Garnier, d’Action Coach, qui est intervenuau cours d’un déjeuner sur “Comment réussir ledéveloppement de votre entreprise en 6 étapes”.L’adhérent a présenté son profil, sa démarcheet son approche du coaching pour “faire del’entreprise une activité commerciale profita-ble qui peut fonctionner sans le dirigeant”. Lechef d’entreprise doit ainsi se fixer des objec-tifs à moyen terme, développer ses activitéscommerciales de façon pérenne, avoir uneéquipe gagnante et retrouver du temps poursoi. Le coach permet d’apporter un regard ex-térieur sur son entreprise pour faire évoluerson organisation et son fonctionnement, ac-célérer la croissance de son activité.Au cours de ce déjeuner qui s’est déroulé augolf de Cergy, Magali Pailloux, gérante de GaïaGestion (3 personnes), a apporté un éclairagecomplémentaire, étant accompagnée depuisprès de trois mois par Christian Garnier.”C’était une façon pour moi de me remettre en

cause, de voir les choses différemment, d’êtreboostée, de casser les habitudes. Dès le départ,nous avons mis à plat un certain nombre depoints : l’organisation, la politique commer-ciale, la délégation de postes, la méthodologiede travail, les aspects financiers… Le coach ap-porte ainsi un œil extérieur, un soutien précieuxqui permet d’aller de l’avant, de gagner en per-formance et de se fixer de nouveaux objectifs.”Très adaptée aux petites entreprises,l’intervention de Christian Garniers’étale en moyenne sur une année, àraison d’un rendez-vous par semaine.Si le coaching reste une décision trèspersonnelle, que les PME – PMI n’en-visagent pas toujours, la démarchesemble pourtant porter ses fruits etapporter aux coachés un véritable bé-néfice dans la gestion quotidienne deleur entreprise.Contacts : 01 34 32 06 [email protected]

Le club ACE, vecteur de collaborations croiséesDans le cadre de leur activité d’accompagnement des PME françaisesdans leur recherche de partenariats et de veille technologique, Béné-dicte Fontugne (Edera Export) et Barbara Zurawska (Add Europe), se

sont renduesen septembred e r n i e r àKielce, régionSaint Croix ducentre-sud dePologne, unhaut lieu de laméta l lu rg ie .Cette missions’est dérouléeà l’occasion de

la 9e édition de Metal, Aluminium & Nonfermet, des salons leader parmitous les pays d’Europe Centrale et Orientale dans le domaine de la fon-derie et du travail du métal en général, avec 500 exposants et 10 700visiteurs professionnels. Si les deux femmes ont mis en commun leursavoir-faire et initié une collaboration grâce à ACE, le club leur a aussipermis d’accompagner des entreprises de Rhône-Alpes et du Val d’Oise,dont une entreprise du club, Flowtech Metal, représentée par Michel etGuillaume Delsaux. Le souhait de cette PME spécialisée en réalisationd'ouvrages chaudronnés et tuyauterie était d’ouvrir son champ de vi-sion, de trouver des fournisseurs et débouchés éventuels. Un voyagefacilité par l’organisation et la prestation d’Edera Export qui a favoriséles rapprochements avec les entreprises locales.

B. Zurawska: 06 63 09 37 77, B. Fontugne : 06 86 86 24 [email protected]

Christian Garnier-Action Coach : les clefs pour développer son activité

De gauche à droite : MM. P. Kolbuc (Chef d'atelier), K. Kolbuc (dir.Commercial), K. Manko (resp. technique), Michel Delsaux, Guillaume Delsaux, Bénédicte Fontugne


14 Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises

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C'est une spécificité bien française. Cheznous plus qu'ailleurs, le capital des entre-prises familiales reste durablement entreles mains des fondateurs. On pourraitainsi citer dans le Val d’Oise Clarins ouSisley, deux leaders de la cosmétologie.Les entreprises familiales seraient aussideux fois plus rentables que les autres.D’après les études réalisées, on observefréquemment que trois générations –c’est une moyenne - se succèdent auxcommandes d'une même entreprise : lecréateur, le développeur, et le financierqui la vend. Néanmoins, il arrive aussi queles développeurs se succèdent. Certaines

entreprises grandissent et quittent ainsile champ de la TPE, d'autres restent depetite taille. Ces évolutions dépendent dupotentiel de la localité, de la volonté desdirigeants. On observe en tous cas que cesont les entreprises gérées les plus pru-demment qui ont la meilleure durabilité.Si les entreprises familiales s’appuient surleur antériorité, un facteur plutôt rassu-rant pour les clients, gage de solidité,elles doivent aussi faire preuve d’adapta-bilité, prendre garde à évoluer, proposerdes produits et services adaptés. Rencon-tre avec ces dirigeants qui ont su faireperdurer l’héritage patrimonial.

Les entreprises de père en fils

Le portrait noir et blanc de Paul Régnier trônetoujours dans le bureau familial. Cet ingénieurcentralien est le créateur, en 1919, de la Fonde-rie de Roubaix-Wattrelos (FRW), spécialiséedans le bronze et la fonte, alors située dans leNord. Ses usines travaillent à l’époque pour l’in-dustrie textile (fabrication notamment de piècespour les construc-teurs de métiers àtisser).Peu avant l aguerre, GeorgeRégnier prend lasuite de son père.En 1969, c’est autour de PatriceRégnier de re-joindre la société,après son servicemilitaire. Tou-jours en activitéaujourd’hui, il estlu i-même en phase de transmission avec sonfils Anthony, arrivé il y a 4 ans. A chaque géné-ration son lot de difficultés, mais aussi lavolonté de s’adapter aux évolutions du marchéet d’apporter sa pierre à l’édifice. “A partir desannées 70, nous avons dû fermer les usines duNord et amorcer une reconversion, précise Pa-trice Régnier. Je me suis tourné vers le négoce debronze et d’alliages cuivreux haut de gamme, li-vrés à nos clients en produits semi-finis, prêts àusiner.” Installé à Bezons en 1988, Patrice Ré-gnier conclut un an plus tard le rachat de lasociété Carobronze, importateur exclusif pourla France de bronze étiré. Les deux entités fu-sionnent pour devenir FRW Carobronze,fournisseur d’alliages très spécifiques, destinésà produire des pièces à haute valeur ajoutée.Positionnée sur un marché de niche, la sociétéqui compte aujourd’hui 12 personnes, travailleessentiellement sur de petits volumes. Sesclients (près de 7000) sont issus de nombreux

secteurs de l’industrie : mécanique générale, au-tomobile, aéronautique, construction navale,industrie militaire, armement, nucléaire. “Etpuis, j’ai commencé à m’interroger il y aquelques années sur le devenir de l’entreprise.Je me suis rapproché de mes trois fils pour sa-voir si l’un d’entre eux était intéressé ou s’il

fallait trouverun repreneurextérieur.”C’est finale-ment Anthony,le plus “com-mercial” destrois enfants,qui reprendrale flambeau.“J’ai fait mesarmes pen-dant dix ans àla direction dep l u s i e u r s

grands hypermarchés, raconte-t-il, je suis “com-merçant” à la base. Avec mon père, qui a plutôtun profil technique, nous formons un binômecomplémentaire.” Depuis l’arrivée d’Anthony, lasociété s’est positionnée à l’export (Roumanie,Espagne, Maghreb, Europe, Asie) pour mieux ac-compagner ses clients. Une ouverture salutairequi a permis à l’entreprise de surmonter la crisepuisqu’elle réalise aujourd’hui près de 25 % deson chiffre à l’export. Malgré une année 2009très difficile, FRW Carobronze a connu enquelques années une forte croissance (le CA estpassé de 2,5 millions d’euros il y a 4 ans à3,5 millions d’euros actuellement). Cette évolu-tion s’explique aussi par l’influence des cours ducuivre, qui connaissent actuellement une trèsforte hausse. Une stratégie payante impulséepar le nouveau directeur général, qui s’apprêteprogressivement à reprendre la main. Tél. : 01 39 47 60 00www.frwcarobronze.fr

FRW Carobronze, de Wattrelos à l’international

Folioplast, du scoubidou à l’industrieMaurice Bassan et Marijan Talan sont despionniers de l’extrusion des plastiques. Ilsdéveloppent leur activité à l’époque duscoubidou, ces fameuses tresses de tubesmulticolores en créant Folioplast en 1955.Dans les années 60, Folioplast a consolidésa réputation dans l’extrusion des plas-tiques grâce à la réalisation de chevillesmurales, puis l’extrusion de semi-produitsen résine acetal et de tubes réservoirsd’encre pour stylos à bille. Ces cinquanteannées d’expérience dans le domaine desplastiques permettent aujourd’hui à l’ac-tuel dirigeant de la société, Marc Talan,d’extruder tous types de matériaux dontles applications intéressent de très nom-breux secteurs de l’industrie, plusparticulièrement l’automobile, le médical,l’agroalimentaire, la construction méca-nique : tubes pour le conditionnement deproduits alimentaires, profilés pour jointsde planchers de camions, gainage de filset câbles métalliques, tubes et cathétersde précision à usage médical… L’entre-prise de 15 personnes est installée àSarcelles sur un site de 3000 m2. Ses ate-liers comptent une quinzaine de lignesd’extrusion qui assurent la transforma-tion de 150 tonnes de matières plastiqueset l’extrusion de quelque 10 millions demètres de tubes et profilés chaque année.Tél. : 01 39 90 01 25www.folioplast.com



La Maison Alric est sans doute une des plus an-ciennes du département. Distributeur et grossistede boissons alcoolisées et non alcoolisées, sacréation remonte à 1865. Cinq générations plustôt, c’est à Gonesse que Louis “l’aïeul” de PierreAlric, aujourd’hui à la tête de cette PME de 4 per-sonnes – démarre son activité de négoce en vin.Son fils, Eugène, déménage à Chars, puis Louiset Maurice, ses deux successeurs, s’installent àCourcelles-sur-Viosne. François (père de Pierre,l’actuel gérant) décide quant à lui d’investir dansles années 80 et fait construire un bâtiment dotéd’un entrepôt de stockage de 1000 m2, basé àBoissy l’Aillerie, où la société est toujours instal-lée. Progressivement, les activités s’élargissent.“Mon grand-père était tonnelier de métier, ex-plique Pierre Alric, qui a pour sa part suivi desétudes de commerce. Le vin était livré en fûts debois et ensuite reconditionné. Aujourd’hui, notreclientèle s’est élargie, nous travaillons avec les ca-fés, les hôtels, les restaurants, des associations etcollectivités, des entreprises, dans un rayon de25 km autour de Boissy. Outre le vin, nous propo-

sons également une gamme de spiritueux, desbières, des softs... Pour mon grand-père, qui nevendait en son temps que du vin, le démarrage del’activité “brasserie” a été vécu comme une trahi-son !” Une diversification pourtant nécessairealors que le métier se voit désormais concurrencépar la grande distribution. Face à une consom-mation de vin en forte baisse, accentuée par la loianti-tabac de 2007, l’entreprise a dû trouverd’autres débouchés et suivre les tendances dumarché. Moins alcoolisée et “revenue en grâce”,la bière représente aujourd’hui près d’un tiers duchiffre d’affaires de la société. “Tous les 20 ans,nous changeons de métier ! Certes, la maison aconservé son nom d’origine, mais nous ne tra-vaillons plus de la même façon qu’autrefois.Néanmoins, l’esprit, lui, est toujours intact : nousrestons une maison de qualité, capable de propo-ser un panel de vins ou de spiritueux très haut degamme, à des prix attractifs. Notre carnet defournisseurs (producteurs et viticulteurs avec les-quels nous tavaillons en direct, ou négociantslocaux) est très large. Pour l’anecdote, j’ai d’ail-

leurs rencontré un fournisseur dont le grand-pèretravaillait à l’époque avec le mien.” Avec un totalde près de 5 millions de bouteilles écouléeschaque année, l’entreprise réalise actuellementun chiffre d’affaires de près de 800 000 euros etreste toujours à l’écoute de ses clients pourmieux coller aux attentes du marché.

Tél. : 01 34 42 11 20 - www.alric.fr

Alric, cinq générations dans l’entreprise

La société Garnier et Fils est née en 1907 àGarges-les Gonesse. Voici plus d’un siècle quecette PME, pionnière dans son domaine, est spé-cialisée dans le recyclage des déchets métalliqueset leur transformation en matières premières se-condaires. Les générations successivement à ladirection de l’entreprise ont su répondre aux exi-gences d’un monde en pleine mutation. Depuis le1er septembre, l’entreprise, tournée à ses débutsvers la pelleterie et le recyclage d’équipementsen fin de vie, a quitté son site historique et vientde s’installer à Sarcelles. Patrice Garnier, 42 ans,est aujourd’hui à la tête de cette belle affaire. “J’aibaigné dans l’entreprise dès le plus jeune âge.Nous y venions pendant les vacances. A la mai-son aussi, les affaires étaient souvent au cœurdes discussions.” Arrière-petit-fils du fondateur,cet homme pressé et très impliqué dans son en-treprise, a piloté et orchestré ce vastedéménagement, véritable tournant dans l’his-toire de la société. “Ce projet complexe a été trèsenrichissant personnellement, même s’il n’a pas

été facile de quitter le site où l’entreprise a dé-marré et auquel nous étions attachés.Néanmoins, il ne nous était plus possible de nousétendre à Garges. Au début du siècle dernier,l’entreprise était seule située au milieu deschamps. Mais au fil des décennies, l’urbanisa-tion nous a rattrapés, avec toutes lesproblématiques que cela peut générer. Au-jourd’hui, nous disposons d’un outil de travailbien mieux adapté au cœur de la zone indus-trielle, conforme à toutes les exigences en termed’émissions sonores, de rejets polluants et depoussières. Cette implantation nous permettrade faire face à nos besoins de développementfuturs.” Malgré une conjoncture défavorable etdes cours fluctuants, le déménagement a étémaintenu. Un investissement de quelque 6 mil-lions d’euros, qui a pu se concrétiser grâce à lasolide assise financière de l’entreprise.Aujourd’hui, c’est à l’arrière du bâtiment et bienmasqué de l’extérieur que les engins de manu-tention s’activent pour organiser le tri des

déchets métalliques collectés (devant à minimacontenir 5 % de métal). Un processus de prépa-ration et de transformation mécanisé méticuleuxqui s’articule selon un mode opérationnel bienrodé afin de fournir aux sidérurgistes une ma-tière première secondaire prête à “consommer”et répondant à un cahier des charges draconien.Ces matières premières secondaires issues durecyclage représentent une source d’approvi-sionnement majeure puisque près de 60 % de laproduction d’acier en est issue. Garnier et filsemploie actuellement une trentaine de per-sonnes avec un objectif de croissance deseffectifs significatif d’ici à trois ans. Par ailleurs,la société vient d’y créer un atelier de démantè-lement D3E (Déchets d’Équipement Electriqueset Electroniques). Elle y emploie du personnel issud’une entreprise sociale d’insertion par le travail,volonté du dirigeant de remettre le pied à l’étrierd’un public plus fragile. Tél. : 01 39 86 33 09http://garnieretfils-recyclage.com

Garnier & fils : PME centenaire


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Comme chaque année, dans le cadre de la semaine de création et de la reprised’entreprise en Val d’Oise, une quinzaine de prix ont été remis à de jeunes créa-teurs méritants, issus de divers domaines d’activités sélectionnés par le Conseilgénéral, le CEEVO, les communautés d’agglomération, la CCIV, la Chambre deMétiers, le MEVO ou encore la Société Générale. A l’honneur notamment cetteannée, trois lauréats dans le domaine du médical, tous aidés par l’ARSI*, et undouble lauréat, Partening 3.0 (prix du CEEVO et de la Société Générale).*L'ARSI, association pour la réalisation et le soutien à l’initiative en Val d’Oise, étudie toutes demandes de prêt à taux zéro NACRE, pour un montant jusqu'à 10 000 euros

Lauréats de la création 2010,des activités prometteuses

Eyework ouvre la voiede la micro-dentisterieLa pratique des soins dentaires est en phase deconnaître une petite révolution. Avec l’utilisa-tion d’un endoscope en lieu et place dutraditionnel miroir, les dentistes disposent àprésent d’un système permettant une p lusgrande exactitude des interventions et la réa-lisation de diagnostics plus précis. A l’origine de

ce principe, Albert Guenier, ancien ingénieurtravaux publics à la retraite. Il y a une dizained’années, suite à un rendez-vous chez le den-tiste, il imagine un endoscope équipé d’unmiroir. Il dépose le brevet en 2000. Après troisans de conception, un premier prototype estmis au point. Des essais cliniques et diversesaméliorations permettent d’aboutir l’an der-nier à la création de la société Eyework, encharge de sa commercialisation. La structureest confiée à Xavier Athmani, beau-fils d’Al-bert Guenier, lui-même issu du secteurpharmaceutique. Installé sur un bras articulé,relié à un écran, l’endoscope Inside reproduitla vision intra buccale simultanément surl’écran et grossit jusqu’à 40 fois l’image.Toutes les zones de la bouche deviennent vi-suellement accessibles. Grâce à desfonctionnalités associées (rotation, inversion,captures d’images ou de films), les praticiensjouissent d’un plus grand confort, peuventtravailler le dos droit et regarder la zone à soi-

gner sur le moniteur placé devant eux.“Notre système a été développé en partenariatavec la société italienne Faro, spécialisée enondologie, qui a investi près d’un million d’eu-ros dans ce projet. Nous avons poursuivi nosrecherches grâce aux financements d’Oséo età un prêt d’honneur de l’Arsi, précise XavierAthmani. Faro assure la fabrication des brasarticulés. Celle de la partie endoscopique, cha-potée par Eyework, est confiée à dessous-traitants français. Notre équipe de 6 per-sonnes assure l’ensemble de lacommercialisation et du marketing.”Eyework propose aux professionnels de testerl’endoscope dans son cabinet de démonstra-tion basé au Plessis Bouchard et de participerà des séances de formation pratique. Des par-tenariats avec des centres universitaires sonten passe d’être signés et l’endoscope devraitse retrouver d’ici 2012 en salles de travauxpratiques comme cela est déjà le cas à la Co-atbridge University en Ecosse.Récompensée par le Conseil général et prixd’excellence de la création, l’entreprise a reçuun prix de 4570 euros qu’elle utilisera pourparticiper au salon dentaire ADF, qui se tien-dra fin novembre au Palais des Congrès.www.eyework.fr

LNEA, un laboratoirespécialisé dansl’embout auriculaireDirigée par Gazil Sulejmani, LNEA a démarré sonactivité il y a tout juste deux mois à Eaubonne.Prix du Mouvement des Entreprises du Vald’Oise, la toute jeune entreprise est spécialiséedans la fabrication de micro-embouts auricu-laires, une nouvelle génération de prothèses,destinées à appareiller les patients ayant despertes auditives. Prothésiste auditif chez Audikapendant de nombreuses années, Gazil Sulejmania profité du déménagement du groupe pourconcrétiser son projet de création d’entreprise.“Je me suis positionné pour racheter le matérieldu laboratoire et reprendre l’équipe au complet,soit 6 collaborateurs et une personne en forma-

tion. Aujourd’hui, nous travaillons en partena-riat avec Audika et nous souhaitons bienentendu toucher rapidement d’autres clients.”Les prothésistes de LNEA assurent la réalisationde pièces moulées sur mesure, à l’oreille du pa-tient, en résine acrylique ou en silicone. Cesembouts contribuent au maintien du contourd’oreille et permettent d’acheminer les sonscaptés vers le tympan. D’autres embouts spéci-fiques sont également réalisés par le laboratoire.Dotés de filtres pour atténuer certains sons, ilssont par exemple destinés à des personnes tra-vaillant sur des chantiers très bruyants. Lesmédias utilisent également ce type d’oreillettes,plébiscitées pour leur discrétion par les journa-listes et animateurs officiant à la télévision.Tél. : 09 62 30 12 28

Micro-Précis : la mécaniqueau service de lasantéVoici un autre parcours intéressant, celui de Ka-rim Loughsala et de Michel Paquier, fondateursde la société Micro Précis, installée à Saint-Gra-tien et prix de la CAVAM (Communautéd’agglomération de la Vallée de Montmorency).Cette jeune société a été créée en début d’année.La PME développe, réalise et commercialise dessystèmes d'implants dentaires en titane, des pro-duits chirurgicaux et prothétiques (vis,moignons, analogues, calcinables, connectique,instrumentations) destinés aux chirurgiens den-tistes. “Avec Michel Paquier, nous avons travailléensemble au sein de la même entreprise pendantune dizaine d’années, moi en tant que chef d’ate-lier, lui comme directeur commercial, précise


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n 2010,s

Karim Loughsala. La société a connu des difficul-tés, j’ai été licencié économique et Michel Paquierest lui parti à la retraite. Mais, rapidement, d’an-ciens clients ont repris contact avec moi. Cettedémarche m’a conduit à envisager la création deMicro Précis. Mon associé a accepté de me rejoin-dre pour une durée de trois ans afin de m’épauleret de m’aider à lancer l’activité.” La TPE, qui a in-vesti dans un centre de tournage, travaille, pourl’heure, essentiellement avec des grossistes. Mi-cro Précis sera très prochainement auditée afind’être certifiée ISO 13 485 (spécifique à l'industriedes dispositifs médicaux et obligatoire à partird’avril 2011). La société serait, en Val d’Oise, lapremière dans son domaine à obtenir cette cer-tification, ce qui devrait lui donner la possibilitéde travailler en direct avec les praticiens. Une lon-gueur d’avance sur laquelle espère capitaliserKarim Loughsala, et qui permettrait de concréti-ser d’autres projets, notamment l’investissementde deux nouvelles machines et peut-être des re-crutements pour l’année prochaine.Tél. : 01 34 17 41 87

Partnering 3.0,l’innovation selon RameshCaussyJeune entreprise innovante, agréée au crédit d’im-pôt recherche, Partnering 3.0 est une start-upcréée en 2007, aujourd’hui basée à Neuvitec. La so-ciété, forte d’une équipe de 12 collaborateurs,essentiellement des ingénieurs, développe des ser-vices numériques innovants, notamment sur lesmarchés de l’impression numérique, qui lui ontvalu de recevoir le prix du CEEVO et celui de la So-ciété générale. Partnering propose une technologiepermettant aux entreprises d’analyser l’ensemblede leurs flux d’impression et de diminuer leurscoûts de près de 30 %. Le principe : l’entreprise nepaye que ce qu’elle consomme. Affichant unecroissance de + 500 % cette année, la société seconcentre aussi sur des projets en R&D et vise des“marchés en situation de reconfiguration commela mécatronique ou la robotique”. Impliquée sur leterritoire, elle travaille en association avec desécoles comme l’ENSEA à Cergy. Fondateur de Part-nering, Ramesh Caussy en est aussi la têtepensante. Docteur de l’école polytechnique, cher-cheur en économie numérique, diplômé d’un MBAde l’ESCP Europe, à 42 ans, cet entrepreneur a, enplus d’un cursus hors norme, un riche parcoursprofessionnel derrière lui : 3acom, Alcatel, Intel oùil s’est investi pendant près de 16 ans. “Il me sem-blait que ces grandes structures ne répondaient pasaux exigences du 21e siècle. Il faut être très réactif

pour développer de nouveaux services numériques.En tant qu’entrepreneur, je bénéficie aujourd’huid’une plus grande liberté de réflexion et d’action.”Une manière de prendre son destin en main, selonRamesh Caussy, qui vit aujourd’hui “à fond sa qua-lité d’entrepreneur.” Partnering 3.0 a égalementparticipé fin octobre à une mission économique,universitaire et technologique française à Osaka,organisée par le CEEVO. Cette rencontre a permisd’établir des discussions autour de possibilités decontrats de R&D et de développement d’activitésur les secteurs de la robotique mais aussi descontacts et protocoles d’accords avec des start-upet firmes multinationales.www.partnering.fr

Depuis 2009, les chiffres de la création ont explosé : environ

75 000 créations en Ile-de-France en2007 ainsi qu’en 2008, mais près de

120 000 en 2009. Selon les estimations, il se créerait en 2010

près de 127 000 entreprises. En 2009,le Val d’Oise enregistrait ainsi plus de8000 créations, avec une dynamique

importante sur les bassins de Cergy-Pontoise, d’Argenteuil-Bezons

et Sarcelles. Cette forte évolutions’explique par une situation de

l’emploi dégradée, mais aussi par lamise en place du statut d’auto-

entrepreneur début 2009, régimesous lequel plus d’une entreprise sur

deux se crée aujourd’hui.




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Le Midest, N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle, fêtait cette année (du 2 au 5 novembre) son 40e anniversaire en rassemblant près de 1 750 sous-traitants, spécialisés dans la transformation des métaux, des plastiques, caoutchouc et composites,l’électronique et l’électricité, les microtechniques, les traitements de surfaces et finitions, les fixations industrielles et les services à l’industrie.La sous-traitance française constitue toujours l’offre principale du salonavec 60 % des exposants. Les PME valdoisiennes étaient elles d’une vingtaine cette année.

Midest : une présencerenforcée des mécaniciensfranciliens

Inauguré mardi par Christian Estrosi, ex-ministre chargé de l’industrie,accompagné de Jean-Claude Volot, mé-diateur des relations inter-entreprisesindustrielles et de la sous-traitance, lesalon regroupe comme chaque annéeles grands leaders du secteur comme detrès nombreuses PME et TPE innovantes.Initié en 1971, le Midest, qui a fait sespremiers pas à Nancy, témoigne desévolutions et révolutions industriellesqui ont rythmé ces 40 dernières années.Preuve aussi que les enjeux se sont lar-gement internationalisés, l’édition 2010a regroupé pas moins de 37 pays.Lors de sa venue, Gilbert Tchivitdji a ac-cueilli le Ministre sur le stand du Comitémécanique Ile-de-France, aux côtés deBruno Didier, vice-président de laChambre de Commerce Val d’Oise etrappelé l’importance de la mécaniquedans l’économie française en insistantsur “les réflexions issues des Etats géné-raux de l’industrie qui ont mis en exergueles filières marchés aux logiques trans-versales, en oubliant la grande majoritédes PME qui sont multi filières et qui ontdes besoins d’accompagnement trans-versaux. Les mécaniciens sont lessherpas de l’industrie, a-t-il ajouté, sanseux, impossible de gravir l’Annapurna”Le 4 novembre, c’était au tour de Jean-Paul Planchou, vice-président en chargedu développement économique de visiteret inaugurer le pavillon régional Ile-de-France. Le président du Comité mécaniquea tenu à remercier le Conseil régional pourson soutien indéfectible depuis près de10 ans. “En 2001, nous avions prisconscience de la nécessité de mettre enplace les outils de valorisation et de déve-loppement des métiers de la mécanique, etdès le début, la région a répondu présente.Lorsque le Comité mécanique a décidéd’accompagner des PME au MIDEST il y atrois ans, 40 PME s’étaient mobilisées.Chaque année, nous progressons et nouspoursuivons la valorisation des métiers etdes savoir-faire franciliens. Avec le soutiende la Chambre de Commerce et d’industriede Seine et Marne, elles sont 64 cette an-née à nous accompagner.”

Une vingtaine de PMI du Val d’Oise Parmi les entreprises du Val d’Oise représentées,des habitués comme les Ateliers Laumonier àNesles la Vallée (bureau d'étude et industrialisa-tion de produit, Promofiltres à Sarcelles (filtrespour l’industrie) ou encore HFR (Houel foragerodage). Créée il y a 35 ans et dirigée par YvesHouel, fils du fondateur historique, cette der-nière société est prestataire de service en forageet rodage (réalisation de trous dans des piècesmécaniques, amélioration de surface de cestrous et tenue des cotes précises). La PMI de25 personnes travaille pour de nombreux sec-teurs (aéronautique,nucléaire, médical), degrands donneurs d’or-dre et des sous-traitants. Elle participedepuis plusieurs an-nées déjà au Midest.Pour Pierre Maline, di-recteur commercial,2010 est loin d’êtreune bonne année enterme de fréquenta-tion. “Nous avons eudeux fois moins de vi-siteurs que l’an passé,du fait du pont et desvacances scolaires. Lapériode était vraimenttrès mal choisie. Fata-lement, moins decontacts commer-ciaux, ce sont aussimoins de clients po-tentiels.” Un crumédiocre côté salon, qui s’inscrit toutefois dansune conjoncture plutôt à la reprise, après deuxannées difficiles pour l’entreprise, qui a dû met-tre en place des périodes de chômage partiel eta perdu des collaborateurs (l’effectif est passéde 32 à 25 collaborateurs), à la suite de départsvolontaires.

A ses côtés, la société ID Tube, après quelquesannées “off” a, elle aussi, décidé de revenir “pourmontrer qu’elle était toujours vivante”. Spéciali-sée dans le négoce de tubes en acier de précision(soudé et sans soudure) depuis 15 ans, ID Tube(3,5 millions d’euros de chiffre d’affaires) est lefournisseur de grands groupes industriels dansles domaines de l’automobile, la mécanique gé-nérale, l’agriculture, le BTP, le ferroviaire, ledécolletage. “Nous avons pu rencontrer nosclients, pris une dizaine de contacts intéressants,précise Patrick Verrier, son dirigeant. Cependant,

il faudra attendrequelques mois pour vé-ritablement mesurerles retombées du sa-lon.” Pour l’avoir connudans les années 80,Patrick Verrier constatenéanmoins une largediminution du nombred ’exposants , uneéros ion p rogres-s ive accentuée parla récente c r i se .“Heureusement, le pre-mier semestre 2010 aété bon, malgré un se-cond semestre qui lui,ne s’annonce pas aussiprometteur, mais restelargement au dessusde ce que nous avonsconnu en 2009.”

A noter aussi la pré-sence de la société IMP2 CAO (Beauchamp),nominée aux Trophées MIDEST, une reconnais-sance pour ce bureau d’études et d’innovationen conception mécanique qui, depuis sa créa-tion il y a trois ans, a déposé cinq brevets,portant notamment sur des systèmes de sécuritédans des portes ou encore des absorbeurs de

De gauche à droite : Christian Estrosi, ex-ministre chargé del’industrie serrant la main de Gilbert Tchivitdji, président du Comité Mécanique Ile de France, au côté de Bruno Didier, VP dela Chambre de Commerce Val d’Oise.

Christian Estrosi, envisite sur le stand deIMP2 CAO


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Une convention de partenariat avec AStechAutre temps fort du salon, la signature d’une convention de partenariat sur le pavillon régional Ile-de-France du Midest entre Gilbert Tchivitdji et Gérard Laruelle, du pôle de compétitivité ASTech ParisRégion. Avec comme priorités le développement économique et les jeunes, cette coopération viseà soutenir conjointement les entreprises communes aux deux filières, en particulier sur le plan dudéveloppement économique. Le Comité mécanique Ile-de-France et ASTech Paris Région s’enga-gent à proposer des actions communes visant à promouvoir et valoriser leurs entreprises et lesmétiers associés auprès des jeunes notamment. “Nous devons préparer l’avenir et ouvrir les portesde nos filières aux jeunes, garçons et filles. Nous avons besoin de monde pour construire nos fu-sées. Il faut valoriser nos métiers. La mécanique, ce n’est plus celle des romans de Zola”, ont indiquéles deux hommes.

Mec@fair, le 5 avril 2011Deuxième région mécanicienne del’hexagone avec un peu plus de5 000 établissements et près de87 000 emplois, l’Ile-de-France secaractérise par son dynamisme etsa compétitivité. Pour mettre en re-lation l’ensemble des acteurs dusecteur, le Comité mécanique Ile-de-France consacre pour la 3e

année une journée de rendez-vousd’affaires dédiée à l’ensemble desentreprises du secteur baptiséeMec@fair. Le 5 avril 2011, les in-dustriels mécaniciens se donnentrendez-vous au Paxton résidencehôtel & spa à Ferrières-en-Briedans le département de la Seine-et- Marne. Cette année et pour lapremière fois, des partenaires clés,notamment le pôle de compétiti-vité aérospatial ASTech ParisRegion, générateur de nouveauxcontacts commerciaux, rejoignentcet événement. L’objectif est d’of-frir aux entreprises mécaniciennesde nouvelles opportunités commer-ciales, de nouveaux marchés et denouvelles commandes.

chocs. Yannick Boudier, son créateur, a démarréavec un CAP en poche, avant de sortir ingénieur,diplômé des Mines de Nancy. Employant au-jourd’hui quatre personnes, la société s’estlancée en 2010 dans une démarche collabora-tive aux côtés d’un “collectif” d’entreprisesvaldoisiennes. “IMP2 CAO a porté un projet decréation de lampe de bureau à faible consomma-tion énergétique, design et ergonomique, avec lacollaboration des sociétés Créa’R.T Design Stu-dio, MCS Scanning, SMGP-AB Erosion et PI3C. Cepartenariat a porté sur la conception, la numéri-sation, l’étude mécanique, l’implantationélectronique et la fabrication complète. Nous tra-

vaillons actuellement au développement com-mercial du produit, il est clair que nous voulonsaller jusqu’au bout de ce projet.” L’entreprise estégalement la première à avoir présenté des pro-duits au Midest en utilisant la réalité augmentée,une technologie qui consiste à insérer, dans uneprise de vue réelle, des éléments virtuels. PourYannick Boudier, cette première participations’avère très concluante avec 105 prospects to-talisés. Après seulement quelques jours,plusieurs entreprises ont déjà repris spontané-ment contact avec le bureau d’études,fournissant un cahier des charges précis, en vued’une future collaboration.



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Showroomprive.com : une plateforme logistique ultramoderne à Marly la ville

Elynes : recette d’un succès entrepreneurial

Le nombre de colis traités quotidiennement pas-sera ainsi de 4 000 à 12 000 avec des pointesd’activité de 20 000 colis/jour. Le but est d'at-teindre un rendement de 200 000 colis traitéspar mois contre 120 000 précédemment grâce àl’automatisation de la production et à l’exten-sion de la chaine de production (convoyeurs,trieur pop-up, formeuses de cartons, fer-meuses…). Le groupe dispose ainsi de 25 000 m²d’entrepôts répartis sur 2 sites.Lancé en 2006, Showroomprive.com est l’asso-ciation de deux expertises reconnues dans lesmétiers du déstockage et du e-commerce.Thierry Petit, ingénieur, 12 années d’expériencedans la sphère Internet (Planète Interactive,Brainsoft), crée en 2000 un des premiers compa-rateurs de prix, toobo.com, cédé au groupeTiscali. En 2006, il rencontre David Dayan, entre-preneur reconnu dans le déstockage et la vente

privée offline, qui souhaite décliner son activitésur Internet. L’équipe de Showroomprive.com estaujourd’hui constituée de plus de 200 personnesdont 20 acheteurs. Cette année, plus de 100nouveaux collaborateurs ont été recrutés. A l’ori-gine essentiellement concentrées sur le textile(qui représente encore 30% du CA), les ventesdu site se sont progressivement élargies à diversdomaines (décoration, électroménager, vins, li-vres...). Le site propose des ventes exclusives,limitées dans le temps sur des produits degrandes marques (plus de 1000 marques) et né-gocie pour cela l’achat de lots de marchandisesde 100 000 pièces en moyenne. Le site proposedes remises de -66 % en moyenne toute l’annéeet jusqu’à - 90 %.

Objectif croissanceEn septembre 2010 : la prise de participation mi-

noritaire du fonds d’investissement Accel Part-ners dans Showroomprive.com est l’une des plusimportantes opérations de l’année en Europedans le secteur du e-business. L’objectif deShowroomprive.com est de poursuivre son dé-veloppement à l’international et ainsi consolidersa position de second acteur de ventes privéesen ligne en Europe. Cette nouvelle étape va éga-lement lui permettre de réaliser de nouveauxinvestissements et d’étudier des potentiels decroissance externe par d’éventuelles acquisitionsd’entreprises complémentaires. Avec l’ouverturede son site en Espagne en juillet 2010, Show-roomprive.com entame son développementinternational. Showroomprive.com souhaite dé-cliner rapidement son modèle au Royaume-Unien 2011 et asseoir sa place de n°2 européen enatteignant un CA de 250 à 300 M€ dans les3 prochaines années.

Le groupe Elynes est né il y a seulement deuxans. La société affiche déjà un développementexemplaire, qui s’appuie sur l’expertise de deuxassociés aux profils complémentaires, l’un com-mercial, l’autre financier. Jean-ChristopheCochard a été notamment directeur commer-cial et mandataire social chez Deville. MarcFoskett a pour sa part présidé une filiale dugroupe American Express. Aujourd’hui, l’entre-prise, qui a fait rentrer au capital desinvestisseurs de poids comme le Crédit MutuelCIC, mise sur sa croissance organique ainsi quedes acquisitions et rachats pour grandir. Elynesa recruté en un an par moins de 12 personnes etprévoit de continuer sur sa lancée. La société sepositionne comme le plus gros revendeurs defourneaux en France, en distribuant des nomsaussi prestigieux que la Cornue. Le groupe déve-loppe aussi ses propres marques, dédiées auxarts culinaires : Lastapas depuis fin 2009 (plan-chas) et Labrieyre (pianos de cuisson etustensiles associés). Le design et toute laconception sont réalisés par le groupe, la fabri-cation est elle confiée à des sous-traitants

français, allemands ou italiens, retenus pour leursavoir-faire. Elynes possède également un trèsbeau show-room à Eragny, où sont exposés ungrand nombre de modèles, et développe en pa-rallèle la vente sur Internet d’ustensiles decuisine haut de gamme, arts de la table… sousle nom www.laboutiquedines.com. L’expéditiondes produits est assurée au départ de sa plate-forme logistique de 11 000 m2 toute proche(gérée par SDV), basée aux Bellevues. Une entre-prise à suivre, qui ne cache pas ses ambitions etla volonté d’une expansion rapide et soutenue.

Lancé en 2006, Showroomprive.com est le 2e site de ventes privées en Europe, le 7e site marchand français, avec 1,2 million de commandes en 2009 et un CA prévisionnel de 150 millions d’euros fin 2010 (soit + 900 % en 3 ans). Le site vient de s’équiper d’une nouvelle plateforme logistique, dotée d'une chaîne de production ultra-automatisée. Cet investissement a pour objectifs de tripler le nombre de colis traités, d’améliorer la qualité des commandes et de diminuer les coûts. Marly-La-Ville est également la plateformeinternationale de Showroomprive.com qui a ouvert en juin dernier son site en Espagne.

Une soirée ambitieusePour marquer le lancement de la nouvelle collection 2011 de la marque Labrieyre, l’entre-prise a organisé le 4 novembre dernier un événement majeur au profit des Restos du cœur.Une journée à la fois promotionnelle et caritative, pour faire découvrir la gamme, en pré-sence du chef Eric Léautey et de quelque 500 invités. L’entreprise a remis un chèque de20 000 euros aux Enfoirés. Par ailleurs, les associés ont tenu à mettre en avant les talentslocaux, en privilégiant des prestataires valdoisiens comme le traiteur Ambiance et Récep-tions, la maison Valadon pour ses chocolats, la Cave des Remparts pour les vins et lafromagerie Leroch à Pontoise.Tél. : 01 34 40 18 40 - www.elynes.fr - www.labrieyre.com - www.laboutiquedines.com

CES ENTREPRISES AU DÉVELOPPEMENT FULGURANT




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Air Control : bientôt certifié NadcapEtre, devenir ou rester sous-traitant industrielpeut relever du parcours du combattant, commeen témoigne Boubaker Rajhi, qui a créé la la so-ciété Air Control à Herblay, spécialisée dans lescontrôles non destructifs (magnétoscopie et res-suage*). Après deux ans d’attente, la société a reçuau mois d’août dernier, de ladirection générale de l’avia-tion civile (DGAC), un papiertrès attendu, l’agrémentl’autorisant à exercer sonactivité dans le secteur aé-ronautique. De quoi s'agit-ilexactement ? Après un cer-tain nombre d’heures devol, chaque pièce d’unavion doit impérativementêtre contrôlée afin d’assu-rer une sécurité optimaleaux passagers. Cescontrôles cruciaux sont ef-fectués avec la plus grande attention par desentreprises qualifiées, qui doivent avoir obtenu unagrément les y autorisant. C’est le métier de AirControl. Ce type de contrôles très spécifiques per-met de vérifier les défauts en surface et lesdéfauts sous-jacents des pièces. Dirigée par AmeleChagma, l’entreprise bénéficie par ailleurs de l’ex-pertise de Boubaker Rajhi, qui a créé l’activité en2008 et a mené toute sa carrière dans la sous-traitance mécanique et l’aéronautique.Evoluant dans une niche et un secteur extrême-ment sensible, la société a réalisé de très lourdsinvestissements pour décrocher l’agrément na-tional obligatoire (PART 145), imposé par leséquipementiers et les constructeurs, que AirControl est la 2e société d’Ile-de-France à avoirobtenu. “Nous avons été épaulés depuis le débutpar un client équipementier, qui nous a soutenusdans nos démarches. En plus du coût élevé desmachines, ce projet nous a valu deux ans de tra-

vail et l’embauche d’un agent de contrôle expéri-menté (Cosac niveau 2), un profil difficile àtrouver sur le marché, car peu de gens sont qua-lifiés dans ce domaine extrêmement pointu. Noustravaillons également avec un intervenant exté-rieur de niveau Cosac 3. ”

Pourtant, le document duMinistère en poche, la sa-tisfaction s’avère de courtedurée pour l'entreprise…Informés par certainsclients, les dirigeants doi-vent dès la rentrée faireface à de nouvelles de-mandes de la part desdonneurs d’ordre. Lesconstructeurs exigentdésormais l’obtention del’accréditation américaineNADCAP (programme coo-pératif pour le management

et l'amélioration continue), devenue la norme in-contournable et sans laquelle aucun avion n’estplus autorisé à voler sur le sol américain. “Cer-tains de nos concurrents l’ayant déjà obtenue,nous sommes dans l’obligation de suivre, aurisque de perdre des contrats. La société s’est of-ficiellement inscrite dans cette démarche, encoreplus exigeante que la précédente.” Dans cecontexte, Amele Chagma ne se décourage pas,malgré les difficultés successives rencontrées etles lourdeurs administratives d’un secteur quin’épargnent pas, loin s'en faut, les petits sous-traitants. La jeune femme s’est donné une annéepour mettre en place cette accréditation et pas-ser l’audit avec succès.

*Le ressuage consiste à appliquer sur une surface un produit coloré oufluorescent qui va pénétrer par capillarité dans les défauts débouchants.Le contrôle par magnéscopie consiste, lui, à créer un flux d'inductionmagnétique intense dans des structures ferromagnétiques, mis en évi-dence par des traceurs magnétiques finement micronisés et déposés àla surface des matériaux.

Procarist : un concours au profit du MaillonVendredi 5 novembre, Procarist, centre spécialisé dans la formation sécu-rité et prévention des risques à Saint-Ouen l'Aumône, organisait la 3e

édition de son concours de caristes, dont les bénéfices ont été en intégra-lité reversés au Maillon, association cergyssoise d’aide aux personnes endifficulté. Les dirigeants, Btissam et Jalil Tati, ont choisi de soutenir le pro-jet d'insertion professionnelle de cette association, qui repose surl’exploitation d’un “jardin d'insertion” de 3200 m2 (Cergy). Après avoir dé-cerné les prix aux lauréats, la société a remis un chèque de 3100 euros àl’association, grâce au soutien de plusieurs partenaires comme Leader In-térim, le Rotary de Cergy, la société informatique ICMT, Manulec, MFPromotion, Toyota, ainsi que le CEEVO et le GIE. Côté concours, cette manifestation a permis aux entreprises de valoriser lescompétences techniques de leur personnel, l'habileté des caristes engagésdans des épreuves de manipulation de chariots.

Premiers : Gilles Goncalves, Caces 5 (en recherche d’emploi) et René Hil-deral, Caces 3 (MGF Logistique)Seconds : Oumar Camara, Caces 5 (RM Palettes) et Fabrice Vilaca, Caces 3(Spie IDF)Troisièmes : Amadou Sow, Caces 5 (Louis Vuitton) et Markens Genelus,Caces 3 (les Grands Moulins de Paris).Tél. : 01 30 37 02 52http://www.procarist.com/concours/emailing.htm

Monti ouvre sesportes aux artistesPour la 6e année, le groupe Monti, spé-cialisé en peinture et décorationd’intérieur et revêtement de façade or-ganise une exposition vente depeintures et sculptures dans ses locauxbasés à Ennery. L’occasion de faire dé-couvrir des artistes locaux talentueux,Elisabeth Lunel et Edith Monti (pein-tures) ainsi que Suzane Lopez(sculptures), du 9 au 17 décembre pro-chain, de 9h à 12h et de 14h à 17h.Cet événement sera aussi l’occasion de

découvrir le savoir-faire et les presta-tions du groupe Monti au travers de sestrois entités : Monti Groupe 95 (décora-tion, peinture, revêtements, façades),Omni Décors (revêtement de sol danstoutes ses applications) et Kovibat Dif-fusion (fournitures pour le bâtiment et nettoyage industriel).ZA 82 – 84 chemin de la Chapelle Saint-Antoine 95 300 Ennerywww.montigroupe95.fr


Resto Du MoiS


DétenteLi

vre

Le Musée nationalde la Renaissance à Ecouen présente, du 6 novembre au 28 février, “la France des fon-deurs” qui dévoile l’emploi du bronze aux 16e et 17e siècles, en particulierdans les objets d’usage. Avec 130 œuvres des plus prestigieuses (étriersde François 1er en bronze doré, pied de fontaine du cercle de Hugues Sam-bin), aux plus usuelles (mortiers pharmaceutiques et chandeliers),l’exposition dessine une approche inédite de l’art très original des fon-deurs français à la Renaissance. www.muse-renaissance.fr

Voici des restaurateurs qui ont su s’adapter à la demande etaux besoins de leur clientèle. André Médici, son épouse et leurfille Anaïs tiennent le Rohan depuis près de 20 ans. Avant de re-prendre la direction du restaurant de Vigny, situé en face duChâteau, le chef a officié chez de nombreux étoilés : le GrandVefour, le Ritz, le Duc d’Enghien… un joli palmarès. Sa cuisineest simple, traditionnelle et dequalité, composée de produitsvenus directement de Rungis,avec un large choix de poissons(homard du vivier pêché sousvos yeux). Le cadre est rustique,avec poutres apparentes, co-quet. Autres points forts del’établissement, l’accueil sou-riant, le souci permanent de lasatisfaction client et le service,non seulement chaleureux,mais aussi très efficace. La ra-pidité du service est trèsappréciée des chefs d’entreprise de la région qui peuvent, enune heure voire même moins, profiter de la formule du midi à15 euros (entrée, plat, dessert), sur laquelle s’est porté notrechoix et qui présente un excellent rapport qualité prix. En en-trée, nous avons dégusté une généreuse salade de gésiersconfits tièdes, accompagnés de feta. Pour continuer, des noix de

Saint Jacques, purée de carottes, pois gourmands, gratin depommes de terre façon grand-mère et hachis de champignons.Pour conclure un café gourmand joliment présenté. Si Vignyvous paraît loin, il ne faut pourtant pas plus de 10 minutes audépart de Cergy Saint-Christophe (nous avons testé montre enmain) pour se rendre jusqu’au village par l’autoroute A15, avec

la certitude de pouvoir se garer facile-ment et de tenir le timing serré dudéjeuner du midi. Le soir, l’ambiance estplus détendue, avec des menus gastro-nomiques à 40 euros (proposés moitiéprix par l’établissement lors de l’opéra-tion resto-Kdo de la Chambre decommerce du 16 au 18 novembre der-nier). La maison dispose également dedeux grandes salles à l’étage avec vuesur jardin pour les événements priva-tifs, et à l’extérieur, d’une piscine avecterrasse, qui était, lors de notre venue,en cours de réfection, et va être agré-

mentée de murs végétaux. Un cadre très agréable pour déjeunerou dîner aux beaux jours. Sachez enfin que le Rohan est ouvertsept jours sur sept (sauf certains lundi). En conclusion, une va-leur sûre et une addition très douce grâce à la formule du midi.

1, PLACE D’AMBROISE 95450 VIGNY - TÉL. : 01 30 39 25 80

Spec

tacle

Le Cabaret de l'AventureVendredi 17 et samedi 18 décembre,le Cabaret de l’Aventure vous propose de passer un agréable moment de détente en musique, àpartir de 20h30. Il rassemble depuismaintenant 15 ans des chanteurs,des musiciens, comédiens, poètes, …Ces artistes amateurs, encadrés pardes professionnels, mettent enscène, le temps d’une soirée, despersonnages visitant au gré de l'ambiance choisie, les répertoires deBarbara à Sansévérino, de Desprogesà Devos, de Gainsbourg à Benabar,de Brel à Juliette...Lors des deux soirées consécutives,c’est la formule spectacle, sans repas, qui est proposée. Tarif : 16 €Rés. au 01 34 44 03 80Théâtre de l’Aventure1 Rue Gambetta 95120 ERMONThttp://cabaretdelaventure.centerblog.net/

Monet, ouvrage événementAlors que l’exposition du Grand Palais bat son plein, la ville d’Argenteuil et les éditionsdu Valhermeil rééditent une version enrichie et embelliedu livre de Paul Hayes Tucker, spécialiste américain deClaude Monet, paru en 1982 : « Monet à Argenteuil. »Ce dernier a passé un long moment à Argenteuil pourcomprendre le lien privilégié qui unit le peintre à laville. Claude Monet a séjourné six années à Argen-teuil (de 1871 à 1878), qui seront parmi les plusbrillantes et les plus productives de sa vie de pein-tre. Il y a peint quelques-unes des pluséblouissantes et des plus importantes de ses toiles,symboles mêmes de l’éclosion et du rayonnementde l’impressionnisme notamment paysages ur-bains, rues, maisons, ponts, vues du fleuve,promeneurs, canotiers, dames à ombrelles, voi-liers et canots, mais aussi champs, jardins fleuriset scènes familiales. Prix de vente : 20 eurosContact : 01 34 48 96 60

Le Rohan, au Royaume de Vigny

Exposition



Documents

Nov.-Déc. 2010 W - Contact Entreprises · 2018. 1. 8. · Novembre-Décembre 2010 – n°109 – Contact Entreprises Gérald Collin a repris les rênes de Protec Industrie en 1990,