Novembre 2013_Flagrant Délit (Unicode Encoding Conflict)

7/27/2019 Novembre 2013_Flagrant Dlit (Unicode Encoding Conflict)

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F L A G R A N T D L I TJournal produit par les tudiants pour les tudiants | Volume 7, numro 2 | Novembre 2013

V I E C A M P U S

UNE COURSE LA VIE p. 6

PHOTO Laurence Champigny

De votre horairede cours dautresfuseaux horaires.1RUWRQ5RVH)XOEULJKW&DQDGDRUHXQmonde de possibilits aux tudiants en

droit. En plus de faire partie dun cabinetvritablement international, vous acquerrezune exprience de travail concrte et vous

vous familiariserez avec divers domainesde pratique.

Le droit lchelle mondiale

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Genevive Mnard

Directrice principale

programmes des tudiants et recr utement

514.847.4695

[email protected]

Novembre 2013_Flagrant Dlit 10/30/2013 9:38 AM Page 1


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L E F L A G R A N T D L I T

PARTICIPEZ AU JOURNAL TUDIANT!

Le Flagrant Dlit est le journal tudiant de la Section de droit civil. Il est produit par lestudiants, pour les tudiants; nous tenons donc ce quil reflte la diversit de nos intrts :de la vie tudiante lactualit internationale, du droit des affaires au droit de lenvironnement,

en passant par les chroniques littraires ou sportives. Nous publions des articles de fond, desentrevues avec des professionnels du milieu juridique, des chroniques humoristiques ouditoriales

Nous invitons tous les tudiants de la Section participer au journal, titre de journaliste, decorrecteur, de photographe, dillustrateur et mme de lecteur! Saisissez lopportunit,impliquez-vous!

Vous tes tents par lexprience? crivez-nous : [email protected]

Les journalistes, vous pouvez ds maintenant rserver votre sujet darticle pour lditiondoctobre! Les textes doivent compter entre 300 et 500 mots avec ou sans photo. Notez quilest important de mentionner la source de cette dernire.

Au plaisir de vous rencontrer et de collaborer avec vous!

Cynthia MalouinAnnabelle Gagnon-BischoffAmy HtuFlagrant Dlit

2 F L A G R A N T D L I T | Novembre 2013

Cynthia [email protected]

Les enjeux sont nombreux, que

ce soit de rendre plus attrayant le

centre-ville de Gatineau, rduire la

dette de la ville de Qubec ou en-

core damliorer les transports dans

la mtropole. Pendant plus de 44

jou rs, les candidats la mai rie des

diffrentes municipalits au

Qubec auront dfendu leur point

de vue. Certains avec diplomatie,

parfois sur un ton plus offensif et on

pourrait mme ajouter pour cer-

tains, avec une touche dhumour.

Quoi quil en soit, lintgrit descandidats a t soulev maintes

reprises. Tout au long de leur cam-

pagne, plusieurs dentre eux ont

mentionn limportance de ramenerla confiance des citoyens envers les

gens qui grent les ressources de

leur ville. Je me souviens davoir

entendu un discours plutt sem-

blable de lex-maire par intrim,

Michael Applebaum...

Certes, avec un nombre record

de candidatures aux lections cette

anne, il ne laisse aucun doute que

les gens veulent des changements

au niveau de la politique munici-

pale. Soyons optimiste, ce nest pas

parce que certains snateurs d-

montrent des conduites financires

hors normes, ou parce que certains

partis politiques ont recours des

mthodes de financement illgales,

ou encore parce que lancien maire

de Laval et de Montral et mme lemaire par intrim taient corrom-

pus, que dimanche prochain nous

naurons pas droit de nouveaux

lus blancs comme neige, honntes

et transparents

Il ne tient qu nous maintenant

de faire notre devoir de citoyen vig-

ilant et daller voter pour le candi-

dat qui a non seulement sa ville

cur, mais aussi, le bien-tre de

ces citoyens. Bien sr, nous ne pou-

vons ngliger de prendre en con-

sidration celui qui nous semble

tre le plus intgre. Intgre... oui,

mais pour combien de temps?

INTGRIT : LE SUJET DE PRDILECTION DES LECTIONSMUNICIPALES 2013 D I T O R I A L

TABLE DES MATIRES

DITORIALINTGRIT : LE SUJET DE PRDILECTION

DES LECTIONS MUNICIPALES 2013 p. 2

ENTREVUE130 JOURS EN ENFER -ENTREVUE AVEC

ROBERT R. FOWLER p. 3

DOSSIER SPCIALMODIFICATION DE LA LOI SUR LES LEC-TIONS ET LES RFRENDUMS DANS LES

MUNICIPALITS EN MATIRE DE FINANCE-

MENT: UN PAS DANS LA BONNE DIREC-TION? p. 4

SAVIEZ-VOUS QUE? p. 4

LES CITOYENS BOUDENT LES LECTIONSMUNICIPALES p. 5

VIE CAMPUSUNE COURSE LA VIE p. 6

UN CHOIX DE CARRIRE POUR LES PAS-SIONNS DE LINTRT PUBLIC p. 6

CONFRENCE : LA POURSUITE DUN

EX-DICTATEUR p. 7

SANTRUBRIQUE CULINAIRE p. 8

LA MALADIE MENTALE : PAS JUSTE DANS

VOTRE TTE ! p. 8

OPINIONET LES FRAIS DE SCOLARIT, M. LE

DOYEN? p. 7

CHRONIQUESDUCATION LAMRICAINE p. 9PENSES CROCHES p. 9

SPORTS p. 11

CALENDRIER p. 12

PHOTO:

http://www.renartleveille.com/je-vote-

meme-si-cest-a-reculons/



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Rdaction : Annabelle Gagnon-Bischoff

Entrevue : Laura Nagy etAnnabelle Gagnon-Bischoff

Le 23 octobre dernier, le Flagrant

Dlit a assist la confrence

donne par Robert R. Fowler dans

le cadre du cours Droit des organisations

internationales du professeur Patrick

Dumberry. Aprs la confrence, nous

avons eu la chance dinterviewer cet

homme fort sympathique. Rsultat? Des

changes intressants sur son enlvement

par Al-Qada, son livre et la situation

gopolitique au Sahel.

Robert R. Fowler a t dpch au

Niger en dcembre 2008 en tant quen-

voy spcial du Secrtaire gnral des Na-

tions Unies dans le but damener le

gouvernement et les rebelles touaregs la

table des ngociations. Louis Guay, un

autre diplomate canadien, lassistait dans

sa mission. Le 14 dcembre 2008, tous les

deux ont t kidnapps avec leur chauf-

feur Soumana par lAQMI (Al-Qada au

Maghreb islamique), dans la zone sup-

pose scuritaire du Niger (8% du terri-

toire). Sensuivirent des heures

interminables de route dans le Sahara

bord dun pick-up , priple que Fowler

dcrit comme une descente aux enfers. Ils

seront ainsi dtenus captifs pendant 130

jours dans le nord du Mali. Ce nest que le

21 avril 2009 que Fowler et Guay sont fi-

nalement librs.Alors quil tait dtenu dans le dsert,

Fowler a pris la dcision dcrire un livre

ce sujet sil sen sortait vivant. Tout en lui

donnant une raison desprer, cette dci-

sion lui a permis de mettre de lordre dans

ses penses. En crivant ce livre, il dsirait

surtout consigner par crit sa propre ver-

sion des vnements. Il a voulu partager

ses connaissances en souhaitant quelles

soient utiles, puisque peu de gens peuvent

tmoigner dune telle exprience. Fowler

souligne que la lutte contre le terrorisme

est prsente en Occident sous une forme

trs simpliste : nous sommes les bons ,

ils sont les mchants . Or, dans la ralit,

rien nest plus complexe que cette prob-lmatique. Nous nous faisons une

reprsentation des terroristes, mais sans

chercher les comprendre, eux et leurs

objectifs. Grce son livre, Fowler pense

pouvoir amener des informations suscep-

tibles de dmystifier lun des plus impor-

tants enjeux du monde contemporain.

Survivre dans le dsertPendant leur dtention, les deux diplo-

mates nont t ni battus ni torturs.

Toutefois, plusieurs ravisseurs de Fowler lui

ont dclar que ce ntait pas lenvie qui

leur manquait! Cela na pas empch

Fowler et Guay de subir certaines vio-

lences psychologiques. La peur de la mort

tait prsente tout moment. Fowler ne

dsirait surtout pas subir le mme sort que

Daniel Pearl, dont la vido de lexcution

a fait le tour de linternet. Les deux diplo-

mates ont pens senfuir, mais pour aller

o? Au beau milieu du Sahara, ils navaient

pas dendroits o aller. Se sauver ntait

donc pas une option. Quant la possibilit

dune tentative de sauvetage, ils es-

praient la plupart du temps quil ny en

aurait pas, sachant que cela aurait mis leur

vie en danger.

Malgr tout, sauf lors des dplace-

ments entre les diffrents camps, Louis et

Robert ont toujours t laisss ensemble.

Cela a toujours tracass Fowler. En effet,

pourquoi leurs ravisseurs gardaient-ils

leurs deux otages au mme endroit alors

quune opration de sauvetage tait pos-

sible? Fowler met comme hypothse que

lAQMI avait compris quen les gardant

tous les deux ensemble, leurs prisonniers

saidaient mutuellement rester sains de-

sprit. De cette faon, Al-Qaida sassurait

une meilleure monnaie dchange.

tonnement et humour ?Dans un certain passage de son livre,

Fowler nous raconte un vnement parti-

culier. Cet pisode illustre le fait quune

exprience comme celle quont vcu

Fowler et Guay, dramatique nen pas

douter, nempche pas quune situation

cocasse puisse survenir. Au jour 82, en rai-son des ngociations qui taient en cours,

les deux diplomates se voient apporter

des botes en carton charges de trucs

utiles. Ce geste, cadeau du prsident

Compaor du Burkina Faso, tait totale-

ment inattendu et bienvenu pour Fowler

et Guay. Aprs tout, cela faisait 82 jours

quils taient dtenus dans le dsert et ils

taient affams. cette occasion, lun de

leurs ravisseurs leur annonce quil a

quelque chose dimportant leur dire :

surprise et apprhension Puis, il leur ex-

plique que dans le transport des botes

travers le Sahara, lune dentre elles a t

chappe. Deux contenants de biscuits

ont de cette faon t rduites en miettes.

Quelques jeunes moudjahidines ont donc

pens quils pouvaient les manger. On leur

affirma que ces jeunes avaient t punis et

quun tel comportement ne se reproduirait

plus. Tous les moudjahidines prsents ce

moment-l semblaient mal laise et hon-

teux de ce comportement inacceptable

. Fowler se rappelle avoir t mdus de

les voir si srieux pour une simple histoire

de biscuits. Il a eu un peu le fou rire et a

d, bien videmment, se retenir.

Soulignant cette histoire, Fowler se

souvient davoir discut avec Guay savoir

sils pouvaient rire ou non en prsence de

leurs ravisseurs. Quelle tait la bonne atti-

tude adopter avec les moudjahidines?

Tous les deux ne sentendaient pas sur

cette question. Fowler prnait davantage

une attitude ferme sans tre agressif, tan-

dis que Guay pensait quil valait mieux

pour eux davoir lair vulnrable, abattu.

Aucune de ces deux attitudes na relle-

ment fonctionn. Ces propos ont amen

Fowler faire ressortir que lenseignement

donn aux soldats sur la rsistance aux in-

terrogatoires et la torture nest peut-tre

pas appropri. tout le moins, se montrer

fort et agressif naurait pas aid la situation

de Fowler et Guay.

Al-Qaida au Maghreb islamiqueFowler rapporte avoir dit Louis que

sils pouvaient savoir que cette histoire se

terminerait bien, a serait une fabuleuse

opportunit dobserver Al-Qaida. Vivre au

quotidien avec ses ravisseurs a inspir

Fowler plusieurs remarques dont il nous

fait part. Dans la vie de leurs ravisseurs,combattants de lAQMI, la religion occupe

la place centrale. En fait, selon Fowler, elle

reprsente tout pour eux. Ils nont pas

dautres penses ou espoir. Ils sont en-

gags accomplir la volont de Dieu qui

est absolue. Ils adhrent une pense

mdivale, directement relie au VIIe si-

cle et aux fondements de lIslam. Ainsi,

Fowler indique que leur but est simple : r-

pandre lapplication de la Charia sur tout

territoire. Ils ne dsirent pas un gouverne-

ment, ils veulent plutt tendre, par leur

djihad, le chaos somalien dun bout

lautre du Sahel. Les Moudjahidines dtes-

tent tout ce que reprsente lOccident. Ils

ne se joignent pas la cause pour desgains personnels, mais parce que Dieu les

a appels. Ces convictions comportent

pour nous, Occidentaux, un problme im-

portant; la diffrence dans la comprhen-

sion du facteur temps. Monsieur Fowler

nous a ainsi expliqu, de mme quil le fait

dans son livre, que pour ces combattants

le temps nimporte pas puisque Dieu finira

par gagner, que ce soit maintenant ou

dans des centaines dannes. Cette faon

de voir les choses se trouve donc lop-

pos de la pense occidentale o le temps

dfinit le quotidien et la politique. Le

temps qui passe est un facteur trs impor-

tant dans notre quotidien et dans nos d-

cisions politiques. Cette diffrence de

conception a des impacts trs grands sur

la lutte contre le terrorisme. Fowler fait val-

oir quil est plus que temps de prendre

cette diffrence en compte dans la lutte

contre le terrorisme et de sy adapter.

Rvlations dinformationsFowler nous explique que oui leurs

ravisseurs taient inquiets que lui ou Guay

rvlent de linformation leur sujet sils

taient librs. Cest pourquoi ils

naimaient pas que Guay les regarde

frquemment. Or, comme Fowler a

soulign, il ny avait rien faire dans le

dsert. Ils taient assis attendre que le

temps passe. Ils pouvaient regarder les ar-

bres, les roches ou les gars de lAQMI!

Ils taient ce quil y avait de plus intres-

sant regarder. Fowler a fait un parallle,

non sans rire, entre les regarder et re-

garder la tlvision. Donc, Guay les regar-

dait pour passer le temps, ce quil a d

arrter de faire.

En savoir le moins possible sur leurs

ravisseurs tait trs important pour Fowler

et Guay. Ils ne demandaient rien aux

moudjahidines qui pourraient avoir pour

rsultat de leur faire dire quelque chose

quils pourraient regretter par la suite. Ils

avaient peur que sils en apprenaient trop,

leurs ravisseurs ne puissent plus les librer.

Donc, sil y avait quelque chose que les

combattants ne voulaient pas leur montrer,

Fowler ne voulait rien voir ou, du moins, il

ne souhaitait pas que ses ravisseurs

ralisent quil voyait quelque chose.

Jack, alias Mokhtar BelmokhtarDans son livre, Fowler explique que lui

et Guay avaient donn des surnoms leurs

ravisseurs. Ainsi, il y avait Omar un, Omar

deux, Omar trois et bien dautres sans

oublier Jack, alias Mokhtar Belmokhtar. Ils

voulaient viter de cette faon que ces

derniers sachent quils parlaient deux.

Cette histoire de surnoms nous a inspir la

question suivante : vos ravisseurs

avaient-ils conscience des surnoms que

vous leur donniez ? . Fowler nous a alors

expliqu que bien sr ces noms ntaient

utiliss que dans les conversations entre

Guay et lui. Il a cependant rvl stre

chapp une fois. En parlant avec

Belmokhtar, le commandant et clbre dji-

hadiste, Fowler sest exclam Jack quandmme! Il faut . Heureusement, il dit

stre rattrap temps sans causer de

dgt. Cest sur ce rcit, ponctu de mim-

iques amusantes, et les clats de rire quil

a suscit entre nous, qua pris fin notre en-

trevue avec cet homme remarquable.

Pour ceux qui voudraient lire le livre :

A Season in Hell - Robert R. Fowler

(HarperCollins)

Ma saison en enfer (version f ranaise)

Robert R. Fowler (Qubec-Amrique)

Tout au long de la priode lectorale

prcdant les lections du 3 novembre,

E N T R E V U E

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130 JOURS EN ENFER-ENTREVUE AVEC ROBERT R. FOWLER

PHOTO CHRISTOPHER BERNARD

F L A G R A N T D L I T | Novembre 2013



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Cynthia MalouinRdactrice en chef

[email protected]

Tout au long de la priode

lectorale prcdant les

lections du 3 novembre, le

Directeur gnral des lections du

Qubec a rappel limportance du re-

spect des rgles concernant le con-

trle des dpenses lectorales. En

vertu de la Loi sur les lections et les

rfrendums dans les municipalits en

matire de financement, les dpenses

lectorales se dfinissent comme suit

: cot de tout bien ou service utilis

pendant la priode lectorale pour,

notamment, favoriser ou dfavoriserllection dun candidat ou celle des

candidats dun parti.

Le 16 avril dernier, lAssemble na-

tionale a cru bon de resserrer les r-

gles quant au financement politique

municipal en vue des lections du 3

novembre. Il sagit en effet dun projet

de loi transitoire, en attente dune r-

forme complte du rgime de finance-

ment en politique municipale prvu

pour 2014.

Plus particulirement, les modifica-

tions portaient sur les montants al-

lous pour les contributions

lectorales. Cette loi distingue les 184

municipalits comptant plus de 5000

habitants de celles ayant une popula-

tion moins nombreuse. Ces 184 munic-

ipalits reprsentent plus de 88 % de

la population qubcoise. La lgisla-

tion prvue rduit le montant total de

contribution pouvant tre vers par un

lecteur de 1000 $ 300 $. La loi

abaisse galement de 30 % le montant

des dpenses lectorales maximum

pour un candidat indpendant ou pourun parti politique.

De plus, la rforme vient tablir des

sanctions pour les lecteurs dsirant

contribuer pour un montant de 100 $

ou plus en argent comptant. Un reu

doit galement tre remis pour toutes

contributions et ce dernier doit indi-

quer le nom du donateur. Sans

changement, le tout doit tre autoris

par un agent officiel.

Les petites municipalits se sont

aussi vues imposer certains rgle-

ments plutt identiques.

Plusieurs on critiqu le manque de

rigueur dans ce projet de loi : pour

certains, il y un manque de svrit,

dautres ne voient aucun changement

vritable.

Il sagit certainement dun pas en

avant dans la lutte la corruption. Il

nen est pas moins que ceux qui veu-

lent agir dans lillgalit et contourner

la loi continueront de le faire, et ce

nest pas une rforme lgislative qui

les empchera.

D O S S I E R S P C I A LMODIFICATION DE LA LOI SUR LES LECTIONS ET LES RFRENDUMS DANS LES MUNICIPALITS EN

MATIRE DE FINANCEMENT : UN PAS DANS LA BONNE DIRECTION?

Depuis 2005, le nombre de candi-

datures fminines augmente

chaque lection. En 2013, on

dnombre 91 candidates la

mairie contre 75 en 2009. Ce taux

avait dj augment de 2 % en

2009 par rapport aux lections

prcdentes. Malgr cette aug-

mentation, ces dernires ne

reprsentent que 30 % des candi-

datures pour les lections de

2013.

Le pourcentage a grimp aussi

pour les postes de conseillres.

Nanmoins, sur les 1100 conseils

municipaux travers la province,

plus de 98 ne comptent pas de

femmes parmi leur quipe.

En 2009, le groupe dge con-

tenant le plus de femmes prsen-

tant leur candidature la mairie

tait celui des 18-34 ans.

Le salaire des maires est tabli

dans la Loi sur le traitement des

lus municipaux. Le maire de Mon-

tral est en tte de liste avec un

salaire annuel de 156 128 $ suivi

par le maire de la ville de Qubec

avec 148 141 $. Bien entendu, il

sagit des villes les plus pop-

uleuses avec un budget oscillant

entre 1 300 000 000 et 4 900 000

000 $. lautre extrmit se

trouve le maire de Sainte-Marie

avec un salaire de 18 724 $. Lapopulation nest que de 12 377

habitants et un budget plus re-

streint atteignant 21 000 000 $

Le taux de participation des

lecteurs lors des lections munic-

ipales de 2009 tait aussi faible

que 45 %. La tendance tente de se

renverser en 2013; dj, les votes

par anticipation laissaient prdire

une participation plus leve.

Pour Montral, le nombre de can-

didatures soumises en 2013 a

battu des records avec plus de 432

candidats, 103 de plus quen 2009.

Le DGE confirme que par rapport

aux dernires lections munici-

pales, il y a un nombre accru de

candidats indpendants cherchant obtenir le vote des lecteurs et

moins de partis politiques.

En 2012, 28.7 % des revenus des

partis politiques municipaux

provenaient de contributions alors

que 66.2% provenaient de la mu-

nicipalit.

Jusquen 1834 les femmes avaient

le droit de vote tant quelles

rpondaient certains critres de

proprit. En 1895, le critre de

proprit a chang pour un critre

de possession : ceux qui poss-

daient 300 $ et plus avaient le

droit daller voter. Il passa 10 $

par mois en 1912. Ce dernier fut

aboli par le droit de suffrage mas-

culin en 1936 pour finalement

passer au suffrage universel en

1940.

Ce nest quen 1969 que les au-

tochtones ont obtenu le droit de

vote alors que 10 ans plus tard, ce

fut au tour des dtenus.

LES LECTIONS MUNICIPALES 2013SAVIEZ-VOUS QUE?

http://ville.montreal.qc.ca

4 F L A G R A N T D L I T | Novembre 2013



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5

D O S S I E R S P C I A L

Chantal [email protected]

Aux dernires lectionsmunicipales de 2009,seulement 38% descitoyens de Gatineau sont allsaux urnes pour lire le maire etses conseillers comparativement 48% en 2005. Comment se fait-il que la population boude mas-sivement ce processusdmocratique?

Nous pourrions avancer lhy-

pothse que la majorit de la

population voit les villes comme

ntant quun service adminis-tratif. Une entit qui collecte des

taxes, qui ramasse nos dchets

ou qui soccupe de lurbanisme.

Pourtant, la municipalit or-

chestre une panoplie de projets

qui touchent directement la vie

des citoyens dans loptique

damliorer la qualit de vie. Il

suffit de penser au Rapibus qui a

t labor en collaboration avec

la Ville. Le complexe Sportif de

Gatineau constitue galement un

exemple.

Le faible taux de participation

aux lections municipales nest

pas un fait attribu Gatineau

seulement. En effet, plusieurs

villes du Qubec telles que Mon-

tral, Trois-Rivires et Lvis ont

connu une baisse du taux de par-

ticipation en 2009. Il faut par

consquent sinterroger sur lim-

popularit gnrale de cet

vnement. En terme de dmoc-

ratie, si une des raisons avances

sinscrit dans la perte de confi-ance envers nos conseillers, il

faudrait peut-tre envisager une

restructuration complte des mu-

nicipalits.

Au moment de mettre sous

presse, ldition 2013 des lec-

tions municipales navait pas en-

core lieu. Toutefois, daprs les

sondages, il ne devrait pas y

avoir de surprise quant aux rsul-

tats. De plus, on ne sentend pas

une augmentation importante

du taux de participation. Les

citoyens semblent encore consid-

rer les affaires municipales

comme tant de la politique de

troisime ordre.

Gatineau, Marc Bureau a r-

colt 68% des votes en faveur de

son adversaire Yves Ducharme

lors de sa premire lection en

2005. La victoire du maire a

toutefois t plus modeste en

2009 alors quil a reu lappui de

seulement 44% des lecteurs.

Journal des tudiants de la facutl dedroit civil de lUniverist dOttawa57, rue Louis-Pasteur,

Bureau 503

Pavillon Fauteux

Ottawa, Ontario, Canada

K1N 6N5

@: [email protected]: Flagrant Dlit

L E F L A G R A N T D L I TCynthia M alouinRdactrice en chef

Amy HtuRdactrice en chef adjointe

Annabelle Gagnon-BischoffRdactrice en chef adjointe

Laura NagyChef de pupitre de la vie campus

Catherine ThibaultChroniqueuse sportive

Chantal OuelletJournaliste actualit

Laurence BeauchampJournaliste actualit

Audrey-Anne TrudelChroniqueuse sant

Thodora NiculaeValrie ThibodeauLaura NagyCorrectrices

http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://aesruqam.files.word-

press.com/2012/04/boite_scrutin-300x2861.png&imgrefurl=


LES CITOYENS BOUDENT LES LECTIONS MUNICIPALES



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V I E C A M P U S

6

Laura [email protected]

peine remis des festivits

dOktoberfest, une quin-

zaine de braves coureurs se

sont arrachs de leur lit un di-

manche matin pour se joindre

lquipe de Fauteux lors de la

Course CIBC de la Fondation cana-

dienne du cancer du sein le 6 octo-

bre dernier. Droit civil et Common

Law se sont unis en rose pour la

troisime anne conscutive afin

de prendre part une bonne

cause. Que ce soit pour courir en

lhonorer dune proche atteinte du

cancer, pour supporter la cause,

pour une comptition de machos,

ou pour relever un dfi, chacunsest donn fond pour terminer

les 5km de la course avant quil ne

se mette pleuvoir. Les coureurs

se sont ensuite runis au Father

and Sons pour un djeuner de

champions. Un gros merci

Alexandra Nunes qui a amass

210$ pour la cause! Merci tous

les participants et lanne

prochaine!

C'tait la premire fois que je

participais un vnement suppor-

tant la fondation du cancer du sein.

Pour moi cette course avait une

signification toute spciale, celle

de souligner les 5 ans de rmissionde ma mre qui tait atteinte de

cette maladie. C'est dans des

preuves comme celle-ci qu'on

ralise l'importance d'tre bien en-

tour.

- Laurence Champigny

Cet vnement me touche pour

2 raisons : la cause importante

pour laquelle nous courrions et

Alexandre Mnard qui a termin sa

course derrire moi.

-Thomas Prescott

Je suis all courir contre le can-

cer, finalement j'ai aussi couru pour

rattraper mes amis. -Yann-Julien Chouinard

Mme cause pour la 3e anne

conscutive, de nouveaux visages,

toujours aussi fier!

- Marek Morawski

YO WE RAN AND HAD FUN

PLAYING OUTSIDE IN HONOUR

OF EVERYONE FIGHTING BREAST

CANCER! CAN ONLY BE THE

PROUDEST FOR THAT

-Philippe Guiton

PHOTO Laurence Champigny

Laura [email protected]

Pour ceux qui lont manque lors

du midi-kiosk du CDP en es-

sayant dsesprment de se

frayer un chemin dans lentre de Fau-

teux bonde dtudiants, Danielle Bou-

vet tait prsente pour partager sa

passion au sein de la fonction publique

du Gouvernement du Canada.Diplme de la classe de 1981 de

Droit Civil lUniversit dOttawa et

membre du Barreau du Qubec depuis

1982, Mme Bouvet travaille dans la

fonction publique depuis maintenant

25 ans.

Elle a pris part dans la ngociation

de multiples traits internationaux sous

la gouverne de lOMPI et de conven-

tions internationales dont lALENA et

lOMC pour ngocier les dispositions et

les amendements des chapitres sur la

proprit intellectuelle. Elle a gale-

ment travaill sur la mise en uvre des

politiques de la Loi C-32 sur le droit

dauteur(1997) et la modification de la

Loi sur les brevets (1992). Passionne

de lhistoire et du droit autochtone, elle

est maintenant directrice des affaires

autochtones depuis quatre ans Patri-

moine Canada.

Pourquoi la fonction publique?Mme Bouvet a dbut sa carrire au

sein dun petit cabinet davocat pen-

dant 5 ans mais les circonstances et

limportance quelle accorde lintrt

de la population canadienne en gnrallont fait bifurquer vers la gestion au

sein de la fonction publique. Selon elle,

ce choix de carrire est une excellente

faon dlargir sa polyvalence et dtre

implique dans plusieurs secteurs tels

la politique, lconomie, le droit, et la

gestion. Elle a particulirement t at-

tire par le domaine de la proprit in-

tellectuelle dans lequel elle a ainsi pu

se spcialiser sur les plans national et

international.

Cabinet davocats vs fonctionpublique

Le travail au sein de la fonction

publique se distingue de la pratique

des avocats dans un cabinet par les

dossiers qui ne sont pas plaids seul et

les tches administratives davantage r-

parties. Le travail est orient vers une

approche de collaboration de plusieurs

acteurs et vise lintrt du public en

gnral. Il est important de dvelopper

plusieurs stratgies et moyens dap-

proche en ayant toujours en tte un

plan B en cas de difficult.

Les dfis du mtierMme Bouvet nous fait galement

part de la difficult en tant que femme

de ngocier avec certains pays, vu le

clash culturel. Il lui arrive parfois, mme

en tant que chef des ngociations, de

faire appel un collgue de sexe mas-

culin afin quils tablissent le lien initial.

Peu peu, elle prend la place de celui-

ci puisque ces interlocuteurs finissent

par laccepter comme personne cl

un terrain dentente.

En ce qui a trait aux ngociations

avec les autochtones, la tche se rvle

trs dlicate vu limputabilit impor-

tante de ltat lie latteinte de rsul-

tats. Il leur est parfois difficile

daccepter certaines ralits et les r-

gles rigides de leur culture ne concor-

dent pas avec cette mme rigidit du

gouvernement fdral. Il faut dmon-

trer une excellente connaissance de

lhistoire et de la gographie. De plus,

le budget restreint cause un handicap.

Puisque les ngociations efficaces se

droulent idalement en personne, la

situation gographique des peuples au-

tochtones oblige des dplacements

dispendieux, malgr les bureaux r-gionaux situs un peu partout au

Canada.

Comment y rechercher un emploi?Mme Bouvet nous apprend quil

peut tre difficile dentrer dans la fonc-

tion publique vu les rcentes rductions

du personnel mais une personne d-

montrant un intrt pour la dimension

holistique des diffrents enjeux peut

certainement y trouver place. Que ce

soit en rdigeant des articles, en pub-

liant une recherche ou en simpliquant

dans les niveaux communautaires, il est

possible de sy frayer un chemin

comme vous le faites dans lentre de

Fauteux.

UN CHOIX DE CARRIRE POUR LES PASSIONNS DE LINTRT PUBLIC

UNE COURSE LA VIE




7/12

V I E C A M P U S

7

Annabelle Gagnon-BischoffRdactrice adjointe

[email protected]

Le Guatemala a t victime

dun long conflit arm interne

(non dclar) qui a dur au

total 36 ans, mais ponctu de crises

plus profondes. Le procs sur lequel

portait la confrence couvre les

vnements du 23 mars 1982 au 8

aot 1983, dates o le gnral Jos

Efran Ros Montt tait chef de ltat

guatmaltque. Comme MatrePrez Archila la dmontr pendant

la confrence, cette courte priode

est caractrise par des massacres

du peuple maya Ixil dune impor-

tance gnocidaire. Le gnral, vis

par les poursuites, a eu une implica-

tion directe dans ces tueries o au

moins 1771 Ixils auraient trouv la

mort.

Pendant cette priode, larme a

dsign les Mayas Ixil comme des

ennemis internes dtruire, et ce

pour plusieurs raisons. Historique-

ment, ce peuple sest toujours op-

pos un mode de vie occidental et

avait sa propre identit. Il est allgu

que ce peuple tait lpoque

proche des rebelles combattant lar-

me. De plus, dans cette dsigna-

tion il y avait un important intrt

conomique, puisque le territoire Ixil

tait riche en ressources que le gou-

vernement souhaitait exploiter.

Dans la rgion o vivaient les Ixils,

se sont drouls plusieurs massacres

et 90% de la population a t d-place. Les Ixils ont fui vers les mon-

tagnes o ils ont continu dtre

harcels par larme. Lorsque lar-

me les capturait, elle amenait les

Ixils dans des villages modles ,

que lavocat a compar des camps

de concentration.

Depuis la premire plainte d-

pose le 6 juin 2001 jusqu louver-

ture du procs, une dizaine dannes

se sont coules. Cette lutte a t

complique, mais Matre Prez

Archila explique que ce procs sest

droul grce la dtermination des

victimes obtenir justice. La pour-

suite a tabli que les Ixils ont t

identifis comme ennemis internes

par larme. Jos Efran Ros Montt

et le haut commandement de lar-

me ont aussi planifi ce gnocide.

Lors du procs, 98 tmoins, 55 ex-

perts et plus de 700 documents ont

t prsents par Matre Perez

Archila et son quipe, dont Avocats

sans frontires Canada. De son ct,

la dfense a tabli sa stratgie en re-courant la mdiatisation, des in-

fluences politiques et un abus des

recours constitutionnels. Le travail

acharn de la poursuite a t rcom-

pens par un verdict de culpabilit

pour Jos Efran Ros Montt, le 10

mai 2013.

La Cour constitutionnelle, qui est

une justice parallle, a annul cette

dcision historique le 21 mai 2013.

Malgr tout, il faut retenir de cette

dcision le message despoir quelle

suscite. Aprs 30 ans dattente, les

Mayas Ixil ont russi tre entendus.

Ce procs inspire galement

dautres victimes de violations des

droits de lhomme ailleurs dans lemonde.

Le 10 mai 2013, un vnement historique a eu lieu au Guatemala. Pour la premire fois, un tribunal national condamnait un ex-chef dtat, 80 ans de prison pour

gnocide et crimes de guerre. Malgr un revirement de la justice, le 21 mai 2013, ce procs est entr dans lHistoire et cr un prcdent. Lavocat des victimes, Matre

Edgar Prez Archila, est venu tmoigner du droulement du procs Fauteux le 9 octobre dernier. Une confrence mmorable. Compte-rendu du Flagrant Dlit.

CONFRENCE : LA POURSUITE DUN EX-DICTATEUR

O P I N I O N

Gabriel [email protected]

M. le doyen,

la mi-octobre, des professeurs de

droit civil et vous avez publi une lettre

dopinion dans La Presse au sujet de la

Charte. Le fait que quelques dizaines

de femmes voiles puissent perdre leuremploi vous interpellait prendre posi-

tion dans ce dbat, et cela est tout

votre honneur.

Permettez-moi de vous interpeller

sur un sujet qui me tient cur, soit la

hausse des frais de scolarit en droit

civil. En effet, il cote prs de 9000$

pour tudier un an en droit Ottawa

alors quil en cote moins de 3000$

dans les facults du Qubec. Je sais

que laccessibilit aux tudes post-sec-

ondaires nest pas un droit protg par

la Charte canadienne, mais comment

pouvez-vous justifier un tel cart? ce

prix-l, ne pensez-vous pas quil y a au

minimum autant de jeunes provenant

de la classe moyenne de lOutaouais

qui ne peuvent pas se permettre d-

tudier le droit quil y a possiblement de

femmes voiles la grandeur de la

province qui seraient brimes par la

Charte? Cette situation est mal, M. le

doyen, car elle est source de discrimi-

nation base sur les moyens matriels,

et perptue des ingalits sociales, enimposant un cot dopportunit trop

lev aux tudiants issus de la classe

moyenne.

Peut-tre pensez-vous que la section

de droit civil est un business? La vache

lait de lUniversit dOttawa? Dans ce

cas, M. le doyen, je suis un client insat-

isfait. Tout dabord, si on sait en en-

trant la facult combien la premire

anne va coter, on na aucun moyen

de savoir combien les annes suivantes

vont coter. Vous en connaissez beau-

coup, des contrats dont on ne connat

pas ltendue des obligations, part le

mariage? Si une compagnie de tl-

phone cellulaire faisait a, je serais

scandalis; mais ici, les montants en jeu

sont tellement imposants que a passe

dans du beurre.

Et si au moins on avait accs de la

nourriture prix abordable. Mais M. le

doyen, comment pouvez-vous mexpli-

quer que a cote 10$ pour un caf, un

jus dorange et un muffin au caf de lA-

trium? Vous tes un bon pre defamille, vous devez savoir que largent

ne pousse pas dans les arbres!

Et puis a cote aussi cher de for-

mer un tudiant en droit quun tudiant

en sciences politiques (un amphithtre

surcharg, des powerpoints, des pho-

tocopies). O vont les surplus budg-

taires engrangs? Magasinez-vous un

gros centre de premier trio? Parce que

sans viser la Coupe Stanley, on sentend

quOttawa est bon dernier pour les r-

sultats aux examens du Barreau.

Quest-ce qui justifie de payer aussi

cher pour un produit aussi moyen?

Pourquoi les jeunes de lOutaouais ni-

raient pas faire leur droit Montral et

payer 3000$ de frais de scolarit et

4000$ de logement, plutt que

dhabiter chez leurs parents Hull et

payer 9000$ de frais de scolarit?

Pourquoi un tel cot dopportunit

pour rester dans la rgion?

En conclusion, M. le doyen, vous qui

avez les intrts de vos tudiants

cur et qui concluez votre mandat dedoyen, je crois que vous avez la possi-

bilit et le devoir de faire des reprsen-

tations auprs du recteur Allan Rock en

faveur dun gel des frais de scolarit

la section de droit civil. Cest la posi-

tion que dfend lAEEDCO, et cest

une position juste, car elle favorise une

dmocratisation des tudes en droit, la

rtention dans la rgion des tudiants

de la classe moyenne de lOutaouais et

la valorisation du mrite sur le pouvoir

de largent. Le prix actuel pour un

diplme en droit est excessif, et ne se

justifie ni par lurgence, ni par la nces-

sit.

ET LES FRAIS DE SCOLARIT, M. LE DOYEN?




8/12

Justine [email protected]

Quand on tudie en droit, entre les

cours, les confrences, les partys et

ltude, cest facile de ne pas prendre

le temps de cuisiner et de considrer

que le dpanneur et le Shawarma sont

lpicerie. Dans cette rubrique, je

vous proposerai des alternatives

cela, en vous prsentant des recettes

simples et rapides, qui ne requirent

aucun outil de cuisine fancy, et surtout,

qui sont tellement plus saines et bien

sr dlicieuses. Bon apptit Fauteux!

Le lunch de la semaine

Dans cette section, je vous prsenterai

une recette facile prparer engrande quantit et conservable sur

plusieurs jours, qui peut vous servir de

lunch pour les moments de la semaine

o vous devez manger lcole.

Salade de trois lentilles & canneberges( la Fontainesant)

JADORE la salade de trois lentilles et

canneberges de Fontainesant. Mais,

5$ le plat, je laime moins. Voici une

version maison qui permet d-

conomiser. Pour les portions, allez-y lil, selon la quantit que vous voulez

cuisiner.

Ingrdients :Lentilles (prcuites en canne ou crues)

Canneberges sches

Persil frais

Huile dolive

Vinaigre de vin rouge

Jus de citron

Sel & Poivre

tapes :1. Si les lentilles sont crues, les faire

cuire selon les instructions de lembal-

lage. Si vous utilisez des lentilles en

canne, vider la canne dans une pas-

soire et rincer les lentilles.

2. Hacher le persil frais.

3. Dans un grand bol ou tupperware,

mlanger les lentilles, les canneberges

sches, le persil, et les graines detournesol.

4. Pour la vinaigrette, mlanger 1/3

de vinaigre de vin rouge 2/3 dhuile

dolive (ou ajuster selon vos

prfrences). Rajouter quelques

gouttes de jus de citron, puis le sel &

poivre.

Conseils :Pour une conservation optimale, il est

toujours prfrable de conserver la

salade et la vinaigrette sparment, et

de les mlanger quand on prpare

notre lunch la journe mme. Vous

pouvez aussi prparez la vinaigrette

que lorsque vous prparez votre lunch

la journe mme, cest--dire prparer

une mini vinaigrette chaque fois que

lon se sert (personnellement, je la fais

au pif, directement dans mon tupper-

ware de lunch : je prpare la portion

de salade, jajoute les ingrdients dela vinaigrette, je ferme le plat, je shake

tout a, et hop, lcole!)

RUBRIQUE CULINAIRES A N T

8

Audrey-Anne TrudelChroniqueuse sant

[email protected]

La mi-session peine passe, la

broue encore dans le toupet,

nous voil dj aux prises avec la

fin de session qui arrive toute allure.Les regards nerveux changs dans les

couloirs et les jambes qui shake

frntiquement sous les tables de la

bibliothque mamnent souligner

limportance de porter attention

notre sant mentale. Saviez-vous que

les jeunes entre 15 et 24 ans sont plus

risque que les autres groupes dge

de souffrir de problmes de sant men-

tale ?* En effet, les dernires statis-

tiques canadiennes rvlent quune

proportion alarmante de 24% des

dcs de ce groupe dge est at-

tribuable au suicide.*

Les maladies mentales les plus

courantes sont la dpression et lanx-

it. Comme vous pouvez vous limag-

iner, le stress caus par les tudes ainsi

que la difficult de jongler entre la vie

sociale, personnelle, professionnelle,

familiale et acadmique est un facteur

important dans le dveloppement de

ces maladies chez les tudiants univer-

sitaires.Sant Canada estime que 80% des

Canadiens sont touchs par la maladie

mentale, directement ou par le biais

dun proche. * La maladie mentale est

souvent mal comprise et fait lobjet de

nombreux prjugs. Il importe pour-

tant, afin de diminuer la stigmatisation

qui y est associe, de la considrer pour

ce quelle est : une maladie, aussi relle

et traitable quune maladie physique.

Cest pourquoi il est important de

porter attention aux signes et symp-

tmes, afin de la dceler et de la con-

trler le plus rapidement possible.

Changements dans lapptit ou les

habitudes de sommeil, angoisse, baisse

dnergie, baisse de libido, sentiment

de solitude, difficult passer au tra-

vers de ses journes, sautes dhumeur :

tous des signes ne pas ngliger. Bien

sr, je ne parle pas ici de sentiments

passagers qui sont tout faits normaux

surtout en priode dexamens. Cest

lorsque ces comportements stirentsur une longue priode sans prsenter

damlioration quil faut penser con-

sulter.

Comme la dpression ou les trou-

bles anxieux peuvent mener la per-

sonne qui en souffre sisoler, il est trs

important de rester attentif aux signes

envoys par nos proches. Le sujet peut

sembler dlicat et il lest ! mais il ne

faut pas hsiter aller vers un proche

qui prsente les symptmes numrs

prcdemment. Un simple geste dou-

verture suffira parfois faire prendre

conscience cette personne quelle a

besoin daide, ou lui donner le

courage daller en chercher.

Voici diffrentes ressources mises

la disposition des tudiants de lUniver-

sit dOttawa qui sont aux prises avec

le stress, lanxit, la dpression ou

dautres difficults personnelles.

Le Service de sant de lU-

niversit dOttawa met votre disposi-

tion une quipe de mdecins

gnralistes et de spcialistes de la

sant mentale.

http://www.uottawa.ca/sante/ser-

vices/santementale

Le Service dappui au suc-

cs scolaire (SASS) offre un service de

counseling et de coaching pour vous

aider surmonter les difficults person-

nelles rencontres durant votre par-

cours universitaire

http://www.sass.uottawa.ca/person-

nel/ Le Centre dentraide de la

FUO est compos dtudiants tuteurs

qui sont l pour couter et conseiller

ceux qui en ont besoin, que ce soit

dans la gestion des travaux scolaires, la

conciliation entre les tudes ou la vie

personnelle ou toute autre difficult.

Ces pairs sont outills pour vous aider

ou vous diriger vers un professionnel en

cas de besoin.

http://sfuo.ca/peerhelp/fr/

*Donnes tires de : Rapport sur les

maladies mentales au Canada (2002)

h t t p : / / w w w . p h a c -

a s p c . g c . c a / p u b l i c a t / m i i c -

LA MALADIE MENTALE : PAS JUSTE DANS VOTRE TTE !

PHOTO http://www.vbpsychology.com/are-canadian-stu-dents-really-going-through-a-mental-health-crisis/




9/12

C H R O N I Q U E S

DUCATION LAMRICAINE

9

Derek [email protected]

Le 9 aot dernier, jai dbut

mon change tudiant lU-

niversit de lArizona au

cur du dsert Tucson.

Je tenterai dexprimer mes im-

pressions jusqu maintenant de l-

ducation lamricaine.

Pour commencer, lambiance sur

le campus est incomparable. La

principale cause qui explique cette

appartenance que tous les tudi-

ants ont pour leur universit est

trs simple : le sport ici, cest un

Real Big deal! Vous dbarquez

dabord dans cette ville o le cam-

pus lui seul est plus imposant que

le centre-ville, o vous ne pouvez

pas marcher trois mtres sans voir

un logo des Wildcats sur les com-

merces, les plaques dimmatricula-

tion, les vtements et mme au

loin, trnant firement au sommet

dune montagne tel un panorama

californien un peu clich. Mais ceci

nest rien parce que lorsque cest

jour de match le quot idi en un i-

versitaire sarrte pour laisser place

ce gigantesque tailgate party

dans les bars, les rues, les station-

nements, les maisons de fraternit,

etc.

Maintenant, passons aux choses

dun brin plus srieuse. Dabord,

oui lducation cote la peau des

fesses; une session en droit U of

A cote environ 28, 000$ (beau-

coup plus cher quen Ontario et

stratosphriquement plus cher

quau Qubec).

Le standard typique de classeauquel jai droit ici est dcrit

comme tant des classes de type

socratique. Ce que je qualifie per-

sonnellement dintimidant, stres-

sant, mais tellement f ormateur. Une

premire diffrence avec Fauteux,

cest quici on nentre pas dans un

amphithtre de 70 lves, on

entre dans une classe! H oui, une

vraie classe comme dans le temps

avec des chaises et des bureaux,

mais jamais assez de camarades

pour te cacher dans un coin et es-

prer ne pas se faire dranger par

la dame qui parle en avant (en

moyenne entre 10 15 lves par

classe). Oh oui, parce que la dame

qui tente de vous expliquer com-

ment a marche le droit aux tats-

Unis, elle va vous dranger elle va

vous dranger souvent!

Voil ce quest la deuxime plu s

grande diffrence de lducation

lamricaine : les enseignants ne

vous disent pas ce quils pensent,

ils vous demandent ce que vous,

vous pensez. La participation des

lves prend une trs grande place

ici et cest pourquoi je qualifie l-

ducation ici de formatrice. Je

plaide coupable : il mest souvent

arriv de ne pas faire mes lectures

U of O (et vous aussi), mais ici

Tucson cest une obligation dar-river prpar ses cours.

Pour terminer, je recommande

tous ceux qui en ont la chance, de

tenter lexprience. Si vous

prfrez partir pour lEurope ou

lAustralie, a va tre trs beau

mais utile? Pour ma part jai choisi

Tucson, pour parfa ire mon anglais

et acqurir un bilinguisme juridique

utile la pratique du droit au

Qubec, pour ajouter des notions

de common law complmentaires

ma formation civiliste et tout de

mme apprcier la beaut de lAri-

zona (Recherchez sur Google

image: Grand Canyon, Sedona,

Havasupai, Saguaro National Park,

etc.).

Guillaume [email protected]

N

ous avons tous un ami qui

pratique la mditation tran-

scendantale, qui se tire au

tarot et qui travaille sur son chi .

Personnellement, jai toujours t

tordu de rire devant ces extrava-

gances sotriques jusqu lanne

dernire. Cest l que jai bascul du

ct lumineux de la force. Je te re-

late mes dcouvertes, en top 3.

3. L'anti-gymnastiqueL'anti-gymnastique est une humili-

ation qui fait du bien. Ton entraneur

te fait te coucher par terre, te refile

une balle de tennis et te montre des

mouvements faciles et douloureux. Ton corps est une maison, dit-il, il faut

lhabiter . Pendant ce temps tu

penses : la maison a toujours lair plus

sale quand on commence faire le

mnage (proverbe Zen). Tu ressaies

le mme mouvement, doucement,

jusqu' ce que a ne fasse plus mal,

et quand tu te lves pour sentir la dif-

frence Wow. Alors ? Je me

sens comme une boule de papier

qu'on vient de dfroisser, ou un bol

de petits fruits surgels qui vient de

passer une minute au micro-ondes

Pour les dtails, lire Thrse

Bertherat, Le corps a ses raisons.

2. La mdecine traditionnelle chi-noise

Le mdecin chinois nest pas

comme le mdecin nord-amricain.

Son but est surtout de te gurir (yin),et il ne te mnage pas pour y arriver

(yang). Il dilate tes pores avec des

ampoules succion, suce ton sang

avec une pompe, tcrase les points

sensibles avec ses doigts, te perce la

peau avec des aiguilles. Plus tu

gmis, plus il rit de bon cur, et plus

tu ris de bon cur en gmissant.

Aprs il te dit va-t-en, je ne veux pas

te revoir, et dans ton cur tu es triste

parce que tu sais que tu nauras plus

besoin de le revoir.

1. La psychanalyse jungienneEn Occident, tout le monde est un

peu nvros, donc a te profite que

tu le sois ou non officiellement.

Selon la psychanalyse, toutes les per-

sonnes sont faites d'une combinaison

de plusieurs personnes dans la mme

personne, mais il n'y a qu'une per-sonne qui est la vraie personne; le

reste des personnes sont des person-

nages. Le psychanalyste va te faire

faire des dessins qui reprsentent tes

personnages. Comme a tu peux les

regarder, leur parler, faire un pacte

avec eux, ou leur dire d'aller se faire

foutre - tout ce que tu veux. Chaque

personnage que tu enlves est

comme une couche en-dessous de

laquelle tu dcouvres une personne

plus proche de toi, et tout au centre

de cet oignon psychique se cache ton

vrai toi authentique. On nen sait pas

beaucoup sur lui; on sait seulement

quil fait ce quil aime et que les gens

droits le trouvent franchement

croche.

Cest a, je crois, quil faut te rap-

peler en cette anne de droit : que tuas tout fait le droit dtre croche.

PENSES CROCHES




10/12


11/12

Catherine ThibaultChroniqueuse sportive

[email protected]

La saison rgulire de footballsest termine le 19 octobre

dernier avec une victoire de 45

15 contre Windsor. Lquipe,

grce cette victoire, sest

hisse au 5e rang du classe-

ment de la SUO. Leur fiche

pour la saison fut de 5 victoires

et 3 dfaites. Les joueurs du

coach Jamie Barresi ont jou

les quarts de finale contre les

Maraudeurs de McMaster le 26

octobre dernier. Lquipe de

football a connu quelques mo-ments de gloire tels que les 523

verges par la passe que le quart

arrire Aaron Colbon a cumul

le 7 septembre dernier ou en-

core les 177 verges en retour

de botts de Vincent Campbell

le 28 septembre dernier.

La saison rgulire de soccerfminin sest galement ter-

mine le 20 octobre dernier

avec une victoire de 3 0 con-

tre Ryerson. Lquipe occupait

donc la premire place pour

une deuxime anne conscu-

tive du classement de la SUO et

elle a donc t admise en quart

de finale le 27 octobre dernier.

Leur fiche de match fut de 12

victoires, 1 match nul et 3 d-

faites en saison rgulire. Les

jo ue us es Kh ou ry et Dr ay co tt

ont su se dmarquer tout au

long de la saison en se glissant

au deuxime et troisime rang

dans le classement pour le

nombre de buts dans la SUO.

Lquipe de rugby fmininquant elle, a termin sa saison

rgulire le 11 octobre dernier

en subissant une dfaite de 13

21 contre McGill. Elle a quand

mme pu accder aux demi-fi-nales notamment grce sa

fiche de 5 victoires et 2 d-

faites. Lquipe sest classe 3e

dans le classement de la RSEQ.

La demi-finale avait l ieu le 19

octobre dernier contre McGill.

Les joueuses se sont inclines

17 27. I l faut toutefois noter

les efforts de la capitaine

Natasha Watcham-Roy qui sest

dmarque tout au long de la

saison. La recrue Afton Maison-

neuve, tudiante en droit civil ,

quant elle, a jou un rle cl

dans le gain de lquipe.

Lquipe de hockey masculindbutait sa saison rgulire le

11 octobre dernier contre

Toronto qui sest termine par

une premire dfaite. Leur pre-

mier match domicile le 19 oc-

tobre dernier, quant lui, fut

une victoire de 8 1 contre

Nipissing. Lquipe cette anne

espre se rendre plus loin que

la demi-finale de la division Est

de lOUA. Les Ravens de lUni-

versit de Carleton leur avaient

vol la victoire lan dernier. Le

gardien de but de premire

anne Warren Shymko ainsi que

les avants Rock Regimbald et

Charles Power ont su se dmar-

quer durant les premires par-

ties de la saison. Les prochaines

jo ut es do mi ci le s se ro nt le 8

novembre contre Western, le 9

novembre contre Guelph et le

22 novembre contre Waterloo.

S P O R T S

ACTUALIT SPORTIVE

11

PHOTO: https://www.google.ca/search?q=football+gee+gees&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Ct1lU-vCpCMWdyQHvs4FA&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=1366&bih=643#q=rugby+gee+gees+2013&tbm=isch&facrc=_&imgdii=_&imgrc=bwNK2wEJHhQ7xM%3A%3BQBXTJqsemPOh3M%3Bhttp%253A%252F%2

52Fwww.geegees.ca%252Fsites%252Fdefault%252Ffiles%252FNewsImages%252F1380947741340d1b5af515.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.geegees.ca%252Fsports%252F18%3B500%3B333

PHOTO:https://www.google.ca/search?q=football+gee+gees&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Ct1lUvCpCMWdyQHvs4FA&ved=0CAcQ_AUoAQ&biw=1366&bih=643#facrc=_&imgdii=_&imgrc=3zEAWjNh8vUf_M%3A%3BymLVcTq6ln2y1M%3Bhttp%253A%252F%252Ffarm7.staticflickr.com%252F6053%252F6227735521_66f476362c_z.jpg%3Bhttp%253A%252F%252Fwww.flickr.com%252Fphotos%252Fwhittakerrichard%252F6227735521%252F%3B640%3B427




12/12

Lundi 4 CDP : Confrence sur la Cour canadienne de limpt Programme des auxiliaires juridiques (stages)11h30 13h (FTX 202)

Mardi 5 CDP : Visite au Ministre de la Justice du Qubec13h 16h (Bureaux dOttawa, Kent St. et Sparks St.)

PIRPC : Cocktail de lancement de projets (pour les 1ere et 2e anne)16h30 (FTX Atrium 3

etage)

Mercredi 6 AEEDCO/ADAUO : Confrence/Cocktail Stikeman ElliottConfrence : 16h 17h (FTX 202)

Cocktail : 17h (FTX Atrium 3e tage)

Jeudi 7 AEDC : Soire QUIZ au Hilltop (ancien Urban Well)Grand prix : diner avec lhonorable juge Paciocco!

19h (ancien Urban Well, 244 rue Laurier E.)

Vendredi 8 ADAUO : Visite interuniversitaire chez Heenan Blaikie(1250 blv. Ren-Lvesque O, suite 2500, Montral/Qc)

HRREC : Confrence internationaleJustice environnementale et droits humains : examiner les possibilits et les tensions 8 au 10 Novembre 2013 (DMS 12102, 55 ave Laurier E)

Mercredi 13 CDP : Le processus de la course aux stages (Osler)11h30-13h (FTX 147B)

Jeudi 14 ADAUO: Confrence/Cocktail BLG Montral(1000 de la Gauchetire, suite 900, Montral/Qc)

Vendredi 15 Club de droit de lenfance : Prom Night 2013-10-2219h 24h (Facult de Droit, McGill, 3644 Peel St, Montral/Qc)

Club de dbat : Tournoi HEC Montral15 et 16 Novembre

Samedi 16 MedLaw Games

Lundi 18 ADAUO : Confrence eDiscovery par Me Dominic Jaar11h30 13h (FTX 202)

Mercredi 20 CDP: Prsentation du Programme National (J.D.)11h30 13h (FTX 147B)

Club de droit de lenfance : Journe internationale du droit de lenfance

Jeudi 21 CDP: Prsentation + cocktail chez McCarthy TtraultDpart 14h30 pour un 5 7 (2500-1000 rue de la Gauchetire Montral/Qc)

Vendredi 22 Club de dbat : Coupe Ren-Lvesque22 et 23 Novembre (Montral)Enregistrement de lmission Riposte

13h 14h (Agora du Centre Universitaire Jock-Turcot)

Lundi 25 CDP : Confrence sur la Cour dappel du Qubec Programme des auxiliaires juridiques (stages)11h30 13h (FTX 147

Mardi 26 ADAUO : Confrence Norton Rose UOttawa(lieu et heure dterminer)

Mercredi 27 CDP: Confrence cole du Barreau 11h30 13h (FTX 147B)

Jeudi 28 CDP : Djeuner/causerie Chambres des notaires11h30 13h (FTX 202)

C A L E N D R I E R

N O V E M B R E 2013


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Novembre 2013_Flagrant Délit (Unicode Encoding Conflict)