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L’océan : potentiel de richesses et d’activités nouvelles © ALSEAMAR-ALCEN Plus d’informations sur www.corican.fr LA LETTRE D’INFO NOVEMBRE 2015 - N°6 Éric Banel, délégué général d’Armateurs de France Françoise Gaill, directeur de recherche émérite au CNRS L’INVITÉ MATINALE DU CORICAN LE 17 FÉVRIER 2016 de 10h à 12h30 “Le renouveau de la propulsion vélique” Au MEDDE Auditorium Tour Séquoïa (place des Carpeaux) Paris La Défense PAROLE D’EXPERT p.2 p.3 « Les applications satellitaires dans le domaine maritime » FOCUS p.6 AGENDA > PNSAP > NEMO > Optiroute PROJETS À LA UNE p.5 « Initiative PME Véhicules et transports 2015 » ACTU p.3 Lancement d’un « groupe Europe » au sein du CORICAN p.7 ACTU DU CORICAN } SEA EXPLORER

NOVEMBRE 2015 - N°6 LETTRE D’INFO - De Medicis · 2016-11-14 · > PNSAP > NEMO > Optiroute PROJETS À LA UNE p.5 « Initiative PME Véhicules et transports 2015 » ACTU p.3 Lancement

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L’océan : potentiel de richesseset d’activités nouvelles

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Plus d’informations sur www.corican.fr

LA LETTRE D’INFONOVEMBRE 2015 - N°6

Éric Banel, délégué général d’Armateurs de France

Françoise Gaill, directeur de recherche émérite au CNRSL’INVITÉ

MATINALE DU CORICANLE 17 FÉVRIER 2016

de 10h à 12h30

“Le renouveau dela propulsion vélique”

Au MEDDEAuditorium Tour Séquoïa

(place des Carpeaux)Paris La Défense

PAROLE D’EXPERT

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« Les applicationssatellitaires dansle domaine maritime »

FOCUS

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AGENDA

> PNSAP > NEMO

> Optiroute

PROJETS À LA UNE

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« Initiative PMEVéhicules et transports 2015 »

ACTU

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Lancement d’un« groupe Europe »au sein du CORICAN � p.7

ACTU DU CORICAN

} SEA EXPLORER

C H A R T E D ’ U T I L I S AT I O N D U L O G O T Y P E

COP21 Paris 2015 • Charte d’utilisation du logotype 1

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L’INVITÉ

L ’océan doit avoir une place centrale dans la COP 21 qui aura lieu en décembre 2015 à Paris. Nous nous y employons avec la plateforme Océan et Climat, née initialement d’une alliance

entre des organisations non gouvernementales et des institutions de recherche, avec l’appui de l’UNESCO, car la prise en compte de ce thème “océan” a été initialement négligée. Cette plateforme Océan Climat s’est élargie ensuite à une grande diversité d’acteurs de la mer incluant notamment des associations d’entreprises et d’élus. Notre démarche est d’intégrer l’océan dans le champ des négociations climatiques et de contribuer au succès de la négociation pour un accord ambitieux à la COP21. L’accord de Paris devra prendre en compte l’océan et son rôle dans la machine climatique.

On oublie en effet trop souvent l’importance de l’océan dans les dimensions de la planète, et son rôle décisif dans le système climatique. L’océan couvre ainsi 70 % de la surface du globe, il absorbe 25 % des émissions du CO2 émis chaque année par l’homme dans l’atmosphère, produit 50 % de l’oxygène que nous respirons, et stocke 90 % du surplus de chaleur dû à l’effet de serre.

Mais, jusqu’à quand l’océan, véritable pompe à carbone jouera-t-il son rôle ? Il est encore trop tôt pour le dire mais les résultats scientifiques montrent que l’océan aussi est en train de changer. Le réchauffement de l’atmosphère entraine mécaniquement celui des eaux salées. L’océan se dilate et la mer monte et ce d’autant plus vite que la fonte des glaces s’accélère. Les modèles envisagent une hausse d’un quart de mètre dès la fin du siècle, avec un maximum de plus de 80 centimètres et des conséquences nombreuses pour l’homme et son environne-ment : érosion, submersion, affaissement voire disparition des îles. Et 50 % des espèces marines abritées dans les récifs coralliens pourraient disparaitre à l’horizon 2050.

Ce cri d’alarme doit nous pousser à agir ! Dès 2009, avec le Grenelle de la mer, l’État a souhaité remettre l’océan et les thématiques maritimes au

cœur des politiques publiques. Le conseil national de la mer et du littoral (CNML) véritable « parlement de la mer » a ainsi été installé, mais il devra démontrer demain sa capacité à être entendu des pouvoirs publics, comme le Comité spécialisé pour la recherche marine, maritime et littorale (COMER). D’autres initiatives ont également vu le jour comme l’installation en 2011 du Conseil d’orientation de la recherche et de l’innovation pour la construction et les activités navales (CORICAN). Dans un « écosystème marin menacé », la promotion de « navires du futur » éco-efficients est absolument incontournable, surtout quand on sait que 90 % du commerce mondial passe par la mer. On peut saluer les efforts de la filière navale française qui œuvre dans ce sens.

L’océan, ce sont également de gigantesques potentialités de richesses et de nouvelles activités économiques notamment pour la France, deuxième territoire maritime mondial. A titre d’exemple, la France dispose ainsi d’un permis de sulfures polymétalliques dans les grands fonds marins à 3400 mètres, le long de la dorsale médio-atlantique. Ces sulfures s’avèrent riches en cuivre, zinc, plomb, cobalt, argent et or, alors que les gisements terrestres sont en voie d’épuisement. Mais ces profondeurs abyssales abritent des écosystèmes singuliers composé d’espèces rares et souvent inconnues pour la science qui peuvent être impactées par les exploitations minières et les risques de modification des caractéristiques physiques et chimiques du milieu par ces actions humaines sont évidents.

L’industrie navale française est à la pointe de l’innovation pour envisager de nouveaux procédés d’extraction de ces richesses marines et l’enjeu de l’exploration des grand fonds va de pair avec celui d’une exploitation industrielle responsable, à la mesure de la préservation des écosystèmes qu’ils soient ou non qualifiés de vulnérables. Comme l’a montré une récente expertise collective menée par le CNRS et l’Ifremer, la préservation des habitats et des espèces qui en dépendent sont à mettre parmi les priorités des actions à mener dans ces environnements. C’est aussi ce type de message d’une « exploitation raisonnée de l’océan », dans le cadre d’un développement durable et d’une protection de la biodiversité, que nous soutiendrons durant la COP 21. Former et sensibiliser les décideurs publics et privés aux enjeux de l’océan et du climat est une mission passionnante quand on s’intéresse à la connaissance comme acteur de l’évolution des questions internationales. Pour que la COP 21 soit réussie, il faut que ces aspects soient non seulement abordés mais aussi pris en compte.

www.ocean-climate.org / www.developpement-durable.gouv.fr

c’est également un choix politique car en misant sur la qualité et la modernisation de la flotte, nous entendons nous différencier de nos principaux concurrents. Cette double équation se résout dans un mot clé : l’innovation. Quel bilan font les armateurs de l’entrée en vigueur depuis janvier 2015 de la directive soufre dans la zone SECA ?

Nous avions demandé du temps, et ce temps nous a été donné non par le politique mais par la baisse du prix du pétrole. C’est la situation du marché qui permet aujourd’hui à nos entreprises d’engager sereinement leur transition énergétique.

Ma conviction est que nous devons utiliser au mieux ce répit pour nous tourner vers le Gaz naturel liquéfié (GNL) et engager les investissements nécessaires, tant sur les navires que dans les ports. Dans ce contexte, notre principal sujet est celui du financement des navires car les banques françaises se sont largement retirées de nos investissements. C’est pourquoi nous nous sommes battus pour obtenir, lors du dernier comité interministériel de la mer, l’extension de la garantie d’emprunt pour les navires construits en France par les armateurs français. C’est évidemment du « gagnant-gagnant » pour les armateurs et les chantiers français.

PAROLE D’EXPERT

L’extension de l’appel à projets « ferries propres » devrait quant à lui bénéficier aux armateurs méditerranéens, qui seront soumis à la réglementation sur le soufre en 2020.

Quelles sont les grandes évolutions technologiques actuellement en cours dans le transport maritime ?

L’innovation est la clé. Elle est partout présente à bord des navires : nouveaux modes de propulsion, systèmes innovants de traitement des eaux de ballast, nouveaux bulbes d’étrave, systèmes de récupération d’hydrocarbures en cas de naufrage (« Fast Oil Recovery Systems »), prévention de la collision de nuit avec les cétacés, traitement des eaux usées et des déchets permettant le zéro rejet, etc. Les nouveaux navires mis en flotte par CMA-CGM, à l’image du Bougainville, ou par Louis-Dreyfus Armateurs, comme le Léopold LD en sont les meilleurs exemples. Prenons l’exemple des seuls bulbes d’étrave, développés par un savoir-faire français : ils permettent de réduire significativement la consommation de carburant et donc les émissions de CO2.Parmi toutes ces innovations, grandes et petites, le Gaz Naturel Liquéfié (GNL) constitue une évolution majeure. Ce nouveau carburant permet de supprimer les émissions de soufre, et de réduire les émissions d’oxydes d’azote, de particules et de CO2. Il nous permet non seulement de respecter les réglementations en vigueur mais également de préparer celles qui viendront dans les années à venir. Pour la communauté portuaire, il représente également un défi de taille car l’exploitation à plein de ses atouts est en effet conditionnée par une adaptation de toute la chaîne logistique. Derrière ces évolutions, c’est le cœur de l’économie maritime qui bat, à l’unisson avec l’ensemble de la filière navale. Elles concentrent des compétences et des savoir-faire précieux pour notre rayonnement à l’international. Elles sont résolument tournées vers l’avenir, à l’image des armateurs et de l’économie maritime français.

ÉRIC BANEL, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL D’ARMATEURS DE FRANCE

www.armateursdefrance.org

FRANÇOISE GAILL, DIRECTEUR ÉMÉRITE DE RECHERCHE AU CNRS

Plus d’informations sur www.corican.fr

Comment le transport maritime s’adapte-t-il aux problématiques environnementales ?

La voie maritime est le principal vecteur de la mondialisation des échanges. Elle assure 40 % des échanges intracommunautaires et 90 % des échanges mondiaux. Pourtant, grâce aux efforts engagés depuis une dizaine d’années, le shipping ne représente qu’une faible part des émissions de CO2 globales. De 2007 à 2012, cette part est d’ailleurs passée de 2.6 % à 2.1 %, alors que le trafic mondial a augmenté de 14 % sur la même période. Plus que jamais, le navire est le mode de transport le plus propre à la tonne transportée, avec par exemple cinq fois moins d’émissions de CO2. Dans la perspective de la COP21, ce constat n’est pas prétexte à l’immobilisme. Bien au contraire. Il nous incite à aller plus loin, à poursuivre notre transition énergétique. Améliorer l’efficacité énergétique des navires, c’est d’abord une nécessité économique pour maîtriser les coûts et rester compétitif dans un contexte où les taux de fret sont globalement très bas. Mais pour nous armateurs français,

Suite au succès de l’Initiative PME 2015 qui a permis le financement de 40 projets dont cinq projets de la filière navale, une deuxième édition de l’action Initiative PME a été ouverte le 28 septembre 2015 pour accompagner et renforcer la capacité d’innovation des PME dans les secteurs des transports routiers, ferroviaires, maritimes et fluviaux.Cette initiative permet de cofinancer des projets de recherche et développement ciblés,

contribuant à accélérer le développement et le déploiement de technologies et usages de mobilité innovants. Le champ thématique de l’Initiative couvre les technologies et services en matière de déplacements maritimes ou fluviaux de personnes et/ou de marchandises (bateaux et navires à fonction commerciale de transport, de travail, de surveillance ou de loisir).Les projets sélectionnés, d’un minimum de 400.000 €, reçoivent une aide financière sous

forme de subvention, pouvant aller jusqu’à 200 000 euros maximum par projet à laquelle peut s’ajouter une aide à la valorisation des résultats dans la limite de 5 000 euros.

Calendrier :Clôture le 3 décembre 2015Annonce des Lauréats début février 2016

Contact : [email protected] : ADEME

Éric Banel, Délégué Général Armateurs de France

Françoise Gaill,Directeur émérite de recherche au CNRS

NOTRE DÉMARCHE EST D’INTÉGRER L’OCÉAN DANS LE CHAMP DES NÉGOCIATIONSCLIMATIQUES

LE SHIPPINGNE REPRÉSENTE QU’UNE FAIBLE PART DES ÉMISSIONSDE CO2 GLOBALES

INITIATIVE PME VÉHICULES ET TRANSPORTS ÉDITION SEPTEMBRE 2015

ACTU

LA LETTRE D’INFO N°6

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LA LETTRE D’INFO N°6

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LE CONSEIL NATIONAL DE LA MER ET DU LITTORAL

> Installé en janvier 2013, Le CNML a été conçu dès l’origine comme un véritable « parlement de la mer » devant, à ce titre, conseiller, orienter et contribuer à mettre en œuvre les décisions du gouvernement dans le domaine maritime et littoral. Il est présidé par le premier ministre.

> Reprenant les missions de l’ancien Conseil national du littoral, ses compétences ont été étendues à la mer et à l’outremer. Sa composition reflète les différentes composantes du monde maritime (établissements publics, syndicats, employeurs et ONG) en donnant toutefois une prééminence aux élus qui constituent, de par la loi, la moitié des membres (70 jusqu’à présent).

> Son bureau est composé de 17 membres et fournit un travail régulier et constructif pour l’élaboration de la stratégie nationale Mer et littoral.

INTERVIEW

Quel premier bilan tirez-vous de vos fonctions de présidente du bureau du CNML ?

J’ai été élue en novembre 2014 et mes premiers mois ont été marqués par la préparation de la réinstallation du CNML qui va se faire dans un cadre juridique rénové. En effet, le nouveau décret qui régit le fonctionnement du conseil va renforcer son caractère opérationnel afin de mieux répondre à sa mission de proposition et de conseil au Gouvernement. Le CNML voit également son rôle d’animation des instances consultatives dans le secteur de la mer et du littoral renforcé. La réinstallation du Conseil va aussi être l’occasion d’engager une nouvelle phase de concertation sur la stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML) qui est très attendue par la communauté maritime française. Nous aurons également à nous emparer du sujet stratégique de la mise en œuvre de la planification de l’espace maritime qui fait l’objet d’une récente directive communautaire.

Comment les thématiques d’innovation navale portées par le CORICAN sont-elles prises en compte par le CNML ?

Ces thématiques sont prises en compte à travers le COMER, comité spécialisé du CNML pour la recherche et l’innovation. Le COMER, présidé par Françoise Gaill, s’est réuni à de nombreuses reprises depuis sa création et ses travaux seront largement repris dans la stratégie nationale pour la mer et le littoral en cours d’élaboration. L’innovation navale est un thème particulièrement important pour la communauté maritime nationale. Alors que la France vient de voir son espace maritime étendu de plus de 500.000 km2, d’énormes perspectives s’ouvrent en effet : les fonds marins regorgent

d’énormes richesses à exploiter (nodules polymétalliques, sulfures hydrothermaux…) et nécessiteront le développement de solutions techniques ambitieuses et adaptées à ce milieu

En tant qu’élue d’outre-mer, considérez-vous les nouvelles activités en mer (énergies en mer, exploitation des fonds marins...) comme un défi ou une menace pour l’environnement ?

C’est un défi et surtout une responsabilité immense. Avec l’accroissement de notre domaine maritime, la France a en effet une responsabilité environnementale immense et devra concilier exploitation économique des fonds marins et respect de l’environnement. Les trois piliers du développement durable (économie, environnement et social) devront être la ligne de conduite dans cette mise en valeur des fonds marins.

Alors que s’ouvre la COP 21, toutes ces nouvelles énergies en mer sont une véritable opportunité notamment dans l’objectif de

réduction des émissions de CO2. La recherche et l’innovation de la filière maritime française sont des atouts indéniables et nous savons que les industriels français travaillent activement en liaison avec l’État sur ces thèmes. Le concours mondial d’innovation a ainsi identifié la valorisation des ressources marines comme l’une des huit ambitions stratégiques de la France. Ce concours, dans ses différentes phases, doit permettre l’émergence de solutions innovantes pour la valorisation des minerais métalliques sous-marins mais aussi les projets favorisant des solutions de dessalement de l’eau de mer plus efficaces, et aux impacts environnementaux et énergétiques réduits.

Pourriez-vous évoquer un projet maritime innovant en cours de développement à Saint Pierre et Miquelon?

Il y a eu un projet éolien déployé sur l’archipel avec huit mâts d’ancienne génération, mais il n’était pas adapté et il a du être démantelé. Pourtant, les deux iles principales se prêtent au développement des énergies marines compte tenu de la force et de la constance des vents et des courants. La proximité du Canada (à 25km), permet d’envisager des échanges d’énergie ; il faut que le projet soit modulaire pour éviter les difficultés rencontrées dans le cadre de la première expérience malheureuse. Les élus et les habitants de l’archipel attendent un tel projet et le soutiendront. Les espoirs dans ces énergies vertes sont énormes pour les territoires d’outre-mer notamment pour résoudre les questions essentielles d’autonomie énergétique.

KARINE CLAIREAUX, SÉNATEUR-MAIRE DE SAINT-PIERRE-ET-MIQUELONPRÉSIDENTE DU BUREAU DU CNML

PROJETS À LA UNE

> Montant total du projet :423 K d’eurosAide PIA (initiative PME 2015) :200 K d’euros

> Début de projet :2015

> Résultats attendus :2016

> Territoire :Loire-Atlantique

> Porteur du projet :Advanced Aerodyn -amic Vessels (A2V)

> Labéllisé par :

PNSAPPropulsion à sustentation aérodynamique partielledes navires

Pour une nouvelle génération de navires de transport rapide de moins de 100 passagers : nouvelle phase d’études de R&D de nouveaux ensembles carène-système propulsif. Ces navires à sustentation s’appuient à la fois sur l’eau et sur l’air pour atteindre des vitesses très élevées avec des économies de carburant significatives.

Contact : [email protected]@ademe.frEn savoir plus : www.aavessels.com/

Répondre à deux enjeux essentiels du transport maritime : la consommation énergétique et la sécurité des navires. Faire évoluer les logiciels de routage pour qu’ils intègrent : les états de mer et le comportement des navires pour optimiser leur navigation. Définir la route optimale d’un navire en minimisant sa consommation, avec la contrainte d’arriver au point d’arrivée à une heure précise, en tirant partie des effets du vent, tout en évitant des zones pour lesquelles la sécurité peut être critique.

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OPTIROUTE Mieux circuler en mer

> Montant total du projet :3 114 K d’eurosAide : 574 K d’euros du 20ème appel du fonds unique interministériel (FUI 20) pour un total d’aides de 1180 K d’euros

> Début du projet :2015

> Résultats attendus :2018

> Territoire :Loire-Atlantique

> Porteur du projet :HydrOcean

> Labéllisé par :

Contact : [email protected]@hydrocean.frEn savoir plus : www.hydrocean.fr/

NEMO New Energy forMartinique and Overseas

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} Centrale ETM

Projet de développement d’une centrale énergie thermique des mers offshore de 16 mégawatt qui a pour objet d’exploiter la différence de température entre l’eau chaude de surface et l’eau froide des profondeurs pour produire une électricité non intermittente, et de carbonée sans aucune incertitude sur la ressource (accès, disponibilité,coût).

> Montant total du projet :300 millions d’euros(estimation)dont programme NER 300de la Commission Européenne :72 millions d’euros

> Résultats attendus : 2018,à 7 kms au large de Belle-fontaine, l’énergie produite devrait alimenter environ 35.000 foyers.

> Territoire : Martinique

> Consortium :DCNS, Akuo Energy

Contact : [email protected] [email protected]

Pour voir l’ensemble des projets flashez le code ou rendez-vous

sur www.corican.fr

Karine Claireaux, Sénateur-Mairede Saint-Pierre-et-Miquelon

Contact : [email protected] (secrétariat CNML)En savoir plus : www.developpement-durable.gouv.fr

LE CNML EST LE PARLEMENT DE LA MER

LA LETTRE D’INFO N°6

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LA LETTRE D’INFO N°6

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Dans le cadre de la dynamique Safer Seas, rendez-vous international quadriennal de la communauté maritime à Brest, l’atelier dédié « Les applications satellitaires : potentiels d’usages et d’innovation

pour le domaine maritime » s’est tenu le 28 octobre 2015.Organisé par la sous-direction de l’innovation du CGDD et par la direction technique « eau, mer et fleuves » du CEREMA, il a permis de présenter plusieurs projets.

S’adressant aux acteurs de la R&I navales, aux porteurs de projets, tant de grands groupes ou de PME/TPE et ETI, l’atelier a suscité de riches débats et mobilisé les acteurs.

� Contact : [email protected]

« LES APPLICATIONS SATELLITAIRES POUR LE DOMAINE MARITIME »

FOCUS TECHNOLOGIQUE

LANCEMENT D’UN « GROUPE EUROPE » AU SEIN DU CORICAN

L e CORICAN, en charge de la définition et de l’orientation de la R&D navale et des technologies maritimes, a décidé de créer un groupe « Europe » qui lui permette de fédérer et porter au

niveau communautaire les attentes de la filière maritime française.

Il doit être un lieu de débat relatif aux positions françaises portées au niveau européen, notamment auprès de la plateforme technologique Waterborne, mais aussi auprès des autres instances communautaires en charge de transport ou de R&D. Son pilotage est confié à STX (Pierre Berseneff et Stéphane Klein) et son animation sera assurée par le CEREMA.

Alors que la France ne parvient pas toujours à être présente au niveau européen dans les instances mais aussi dans les projets, la mise en œuvre de ce groupe est devenue une nécessité. Les objectifs et thématiques ne manquent pas : « blue growth », « Partenariat public-privé Vessels for the future »….

PRÉPARATION DE LA STRATÉGIE 2016-2017 DU CORICAN

Le dernier comité de pilotage a permis de valider la stratégie du CORICAN pour les deux années à venir. Celle-ci doit être présentée aux ministres en charge des transports et de l’industrie lors du prochain conseil qui devrait se tenir début 2016.Cette stratégie comprendra les trois axes suivants :

1) OUVERTURE À L’EUROPE ET À L’INTERNATIONAL> Création d’un groupe Europe du CORICAN> Mise en œuvre de MEET avec possibilité de rayonnement au niveau

européen> Établissement d’une stratégie européenne

2) RENFORCEMENT DES LIENS AVEC LES AUTRES SECTEURS NAUTISME, FLUVIAL ET PÊCHE> Organisation d’événements en commun : matinale propulsion

vélique ou sur une thématique fluviale ou pêche> validation par le CORICAN de la feuille de route « navire de pêche

du futur » élaborée par le CNPMEM

> Encouragement de projets de R&D dans ces secteurs : échanged’information sur les projets

> Faciliter l’accès au financement de ces secteurs et montage deprojets

> Renforcement des liens avec les autres filières (aéronautique,terrestre….)

3) PRIORITÉS DE R&D DE LA FILIÈRE : POURSUITE DE TRAVAUX ET NOUVELLES THÉMATIQUES> Poursuite des feuilles de route déjà engagées > Nouveaux thèmes de feuilles de route (marétique - application du

numérique au maritime, navire de pêche, valorisation de la ZEE via les nouvelles activités, exploitation des fonds marins, matériaux …)

> liens avec le plan industriel « navire écologique » pour la mise en œuvre des feuilles de route.

COMITÉ DE PILOTAGE - 17 SEPTEMBRE 2015

DEUX NOUVELLES FEUILLES DE ROUTE AU CORICAN

E n fonction des évolutions des technologies et d’ouverture de marchés, de nouvelles feuilles de route peuvent être proposées. Ainsi, lors du dernier COPIL CORICAN, les thèmes de la

« marétique » et du « navire de pêche » ont été validés.

Feuille de route « navire de pêche du futur » Le secteur pêche sera amené à évoluer dans les prochaines années en terme d’équipements (stocks en reconstitution, passage d’un modèle patrimonial et familial à un modèle industriel). Près de 900 navires arrivent en fin de course. Seulement 35 % d’entre eux seront renouvelés, il s’agit alors d’un marché de 400 nouveaux navires de 16/24m. La feuille de route a été rédigée sous l’égide du CNPMEM. Elle vise à travailler sur différentes briques technologiques comme le navire multicoque, la gestion des rejets, l’hydrodynamique.

Feuille de route « Marétique » La marétique désigne l’ensemble des systèmes informatiques et électroniques utilisés dans la gestion et l’automatisation des opérations relatives aux activités maritimes, fluviales

ACTU DU CORICAN

et portuaires. Cette feuille de route, pilotée par Bertin Technologies, appréhendera les impacts du numérique sur le monde maritime et ses contraintes particulières. Elle se justifie parce que le monde maritime n’échappe pas à la numérisation profonde de tous les secteurs d’activité.

Désormais, c’est aux membres du CORICAN de faire vivre cette initiative qui débutera ses travaux au cours d’une réunion le 16 décembre 2015 au Ministère en charge du développement durable.

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GNSS (Global Navigation Satellite System) :

Les systèmes GNSS sont générateurs de valeur à hauteur estimée en 2015 à 6 % du PIB européen, et à 30 % à l’horizon 2030. Le potentiel d’activités dépendant d’informations issues de GNSS est en effet en croissance constante.

Les principaux systèmes existants sont :> GPS (U.S.A.), WAAS (U.S.A.)> EGNOS adossé au GPS (UE)> GLONASS (Russie)> BEIDOU (Chine)

L’enjeu pour l’UE à l’horizon 2020 est le développement des GNSS européens (EGNOS, GALILEO) interopérables avec le système GPS, sous pilotage civil. Ce programme piloté par la commission européenne représente un coût de 7 milliards d’euros sur la période 2014-2020. L’agence spatiale européenne (ESA) qui regroupe 22 États membres est en charge de l’architecture du système.

Les enjeux pour le domaine maritime sont les suivants :> Reconnaissance des systèmes GNSS européens par l’OMI ;> Définition par les acteurs des exigences de sécurité et de sûreté des

navires (intégrité du positionnement) ;> Travaux de standardisation puis de certification des systèmes

embarqués sur les navires.

� Contact : Galiléo - [email protected],coordonnateur interministériel délégué

VDES :

Dans le cadre de l’agence spatiale européenne, une étude d’opportunité a été engagée par Thalès Alénia Space sur le VHF Data Exchange Système (VDES) modernisant l’AIS (Automatic Information System) et présentant trois approches et trois usages :> Institutionnel > Militaire > Commercial

Le système répond à un besoin de l’union européenne pour la surveillance de son domaine maritime européen. Les fréquences associées au standard VDES sont en cours d’adoption (novembre 2015), et le système sera opérationnel en 2018.Sa mise en œuvre doit permettre de bénéficier de coûts réduits par rapport aux systèmes actuels.Le VDES autorise des communications terrestres et satellitaires.

� Contact : [email protected], Observation et surveillance maritime, Thalès Alénia Space

TRIMARAN :

Le contrôle du trafic maritime, les missions de souveraineté nationale et de sûreté maritime sont un enjeu majeur pour la France qui dispose du deuxième domaine maritime mondial avec 11 millions de km2 de ZEE (Zone Economique Exclusive), dans un contexte d’augmentation du transport maritime et de navires « non coopératifs ».

> Avantages : Surveiller les espaces hauturiers, côtiers et fluviaux, de la ZEE avec des moyens satellitaires (14 satellites, 7 optiques et 7 radars) représente une alternative intéressante complémentaire en termes de coûts par rapport aux moyens traditionnels limités (action de l’État en mer) conduits à l’aveugle ».

> Territoires concernés : Métropole, Guyane, Antilles, La Réunion, Polynésie française, Océan Indien (Kerguelen, …), Nouvelle Calédonie.

> Consortium : Marine Nationale, avec CLS, Telespazio et Airbus Defence and Space.

Le projet a débuté en 2013 et les premiers résultats ont été obtenus en 2015 (développement de l’interopérabilité des systèmes (radar, optique, AIS).

� Contact : [email protected], État Major de la Marine

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� Contact : [email protected]

LA LETTRE D’INFO N°6 LA LETTRE D’INFO N°6

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Plus d’informations sur www.corican.fr

Directeur de la publication : Jean-Baptiste de Francqueville (co-secrétaire du Corican - MEDDE/CGDD) / Coordination : Anne de Villoutreys (GICAN) - Céline Fourdrilis (MEDDE/CGDD) - Participation rédaction : Boris Fedorovsky, Anne de Villoutreys (GICAN), Jean-Baptiste de Francqueville, Céline Fourdrilis, Charly Vignal (MEDDE/DRI) Christophe Chéron - Conception, maquette et webmastering : Agence Cimaya - Papier couché mat 100 % PEFC Certified 150 g/m² - Tirage papier : 500 exemplaires - Tirage de 400 exemplaires en anglais, spécial COP 21 - Nombre de destinataires de la version flipbook : 2 200 - Pour toutes suggestions : [email protected] - Image à la Une : projet SEA EXPLORER, par ALSEAMAR, MIO, LOV, IFREMER, ACRI IN, ACRI ST - Crédits Photo © ALSEAMAR-ALCEN, labellisé par le pôle Mer Méditerranée

MINISTÈRE EN CHARGE DU DÉVELOPPEMENTDURABLE, DE L’ÉCOLOGIE ET DE L’ÉNERGIE COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Direction de la Recherche et de l’Innovation / Bureau des Grands Programmes Tour Séquoia 92055 La Défense Cedex

> Tél : +33 (0)1 40 81 14 17> Fax : +33 (0)1 40 81 15 22> Mail : [email protected]

GICAN - GROUPEMENT DES INDUSTRIES DE CONSTRUCTION ET ACTIVITÉS NAVALES

60, rue Monceau, 75008 Paris

> Tél : +33 (0)1 56 59 15 15> Fax : +33 (0)1 45 63 59 37> Mail : [email protected]

APPELS À PROJETS

LES FINANCEMENTS NATIONAUX

LES FINANCEMENTS TRANSNATIONAUX ET EUROPÉENS

HORIZON 2020

> Appels du pilier « Défis sociétaux »

> Instrument PME, phases 1 et 2, appels 2016

Pour plus d’informations sur les appels à projet et conseils :Contactez les pôles Mer Méditerranée et Mer Bretagne Atlantique

> Dispositif RAPID : Régime d’appui à l’innovation duale de la direction générale de l’armement (DGA)

� Contact : [email protected]. Appel ouvert toute l’année

INVESTISSEMENTS D’AVENIR

> AAPFERRIES – Appel à projets – Aide aux investissements pour des ferries propresDate de clôture : 31 décembre 2015

> IPME VdF – Initiative PME Véhicules et transportsDate de clôture : 3 décembre 2015

> AAP_EolFlo – Appel à projets - Fermes pilotes éoliennes flottantes (Édition 2015)Date de clôture : 4 avril 2016

> AAP_EMR – Appel à projets - Énergies renouvelables en meret fermes pilotes hydroliennes fluviales (Édition 2015)3 dates de relevés de projets : 25 janvier 2016, 19 septembre 2016, 20 mars 2017

> AAPIANAV15 – Appel à projets Navires du futur (Édition 2015) Date de clôture : 1er octobre 2016

> 4e appel à projets de R&D structurants pour la compétitivitéDate de clôture : 14 janvier 2016

> PIAVE « Projets industriels d’avenir (PIAVE) »Date de clôture : 30 décembre 2015

AGENDA DES PROCHAINS RDV

LES ÉVÈNEMENTS MER DE LA COP21DU 30 NOVEMBRE AU 11 DÉCEMBRE 2015

� En savoir plus : http://www.cop21.gouv.frwww.corican.fr

C H A R T E D ’ U T I L I S AT I O N D U L O G O T Y P E

COP21 Paris 2015 • Charte d’utilisation du logotype 1

MATINALE DU CORICANLE 17 FÉVRIER 2016 - 10H00 À 12H30

“Le renouveau de la propulsion vélique”

� http://www.corican.fr/matinale-du-corican/Au MEDDE - Auditorium Tour Séquoïa - Paris La Défense

SOLUTIONS21 - PAVILLON EAU-MER-FLEUVE(GRAND PALAIS)

� Planning des conférences, en savoir plus : http://www.solutionscop21.org/fr/programme/