Nouvelles Publications n° 9786 vendredi 11 avril 201412

APRÈS LA SINISTROSE QUI A TOUCHÉ LES CHANTIERS NAVALS, LA CIOTAT A RÉUSSI SA MUTATION EN ATTIRANT LES ENTREPRISES. UN CADRE DE VIE ASSEZ EXCEPTIONNEL, DES ANIMATIONS, UNE PROXIMITÉ DES AXESROUTIERS ET AUTOROUTIERS… LA ZONED’ATHÉLIA POURSUIT SON DÉVELOPPEMENT ET S’AGRANDIT RÉGULIÈREMENT. NOUS VOUSEMMENONS DANS LES COULISSES D’UNE ZONE OÙ,SEMBLE-T-IL, IL N’Y AURAIT QUE DES AVANTAGES.

Dossier réalisé par Martine Debette

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Dossier réalisé en partenariat avec

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C’est en 1987, à la suite du décret

Madelin, que la zone d’Athélia a vule jour. Le but était d’apporter unesolution de reconversion aux sitestouchés par la fermeture des chan-tiers navals Normed qui comptaient

alors entre 4000 et 6000 salariés. « Ce fut une décisionpolitique », explique Thierry Chaumont, président del’association Athélia Entreprendre, pour qui il est obli-gatoire que politiques et entrepreneurs s’entendent pourdémarrer et développer une telle zone. Le temps a passé.Qui se souvient qu’à l’époque, sur cette zone quiaujourd’hui pèse lourd économiquement, il y avait unedécharge à ciel ouvert et des bidons-villes ?

Et un, et deux, et trois, et quatre…Tout commence en 1987 avec Athélia I. Sur une surfacede 5,7 hectares, le site est occupé par des bâtimentsindustriels, des activités de production, notamment high-tech -, et des bureaux (services, ingénierie, R&D). Il consti-tue la vitrine technologique de la ville de La Ciotat. Unsite qui a su conserver l’image technopolitaine initiée.En 1988, c’est Athélia II qui voit le jour et s’étend sur15,7 hectares sur la partie Ouest et sur 3 hectares, en1990, pour la partie Est. Ce territoire regroupe les activitésartisanales et de petites industries sur une cinquantaine

de lots. En 1988, Athelia III et ses 9 hectares proposent20 lots industriels de taille moyenne. En 1990, AthéliaIV (39 hectares) s’ouvre à la diversification des activitéséconomiques, ce qui n’empêche pas l’implantation dequelques grosses unités. C'est la seconde vitrine de laville grâce à la qualité architecturale des bâtiments édifiéset à la préservation de l’environnement naturel.Aujourd’hui, les quatre zones d’Athélia accueillent environ285 entreprises qui génèrent quelque 4000 emplois. Detoutes tailles, une centaine de ces entreprises emploientmoins de cinq salariés. Seule une dizaine d’entre ellessont de grosses structures ayant plus de 100 employés.Les secteurs les plus représentés sont : la santé (matérielmédical et pharmaceutique), la mécanique générale, leBâtiment et les activités connexes, l’informatique etl’électronique. Cela a donné naissance à deux pôlesimportants, l’un dans le médical et le paramédical, l’autredans l’électronique et l’automation. Les nouvelles tech-nologies et l’ingénierie sont également très présentes,sans oublier le Centre de vie Athélia Entreprendre qui aouvert ses portes en 2004. Bientôt, une cinquième zonesera commercialisée, Athélia V.

Que signifieAthélia ?Ce n’est pas un hasard si lenom d' « Athélia » a étéchoisi. Car il fait référenceà la fois à Athéna, déesse del’intelligence, et à Hélios,dieu du soleil.

ATHÉLIATOUTE UNE HISTOIRE !

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En cinq ans, Athélia Entreprendre est passéede 40 à près de 200 adhérents. De quoiravir Thierry Chaumont, son président, quisouligne : « Notre mission n’est pas faciletous les jours car nos statuts font de l’adhé-sion un acte volontaire. Nous devons donc

nous battre sur le plan financier et mener des projets.C’est une dynamique de tous les instants ». Pour lesbénévoles, aidés par les permanents, le défi est deconvaincre, par de (bonnes) actions, les 130 TPE d’adhérer,ce qui suppose d'être proches d’elles. « Les chefs d’en-treprise sont seuls ou presque, et la tête dans le guidon.Ils ne sont pas forcément disponibles. A nous de trouverdes idées novatrices pour qu’ils se sentent intégrés etconcernés, même si tout le monde profite de nos actions,adhérents ou non », ajoute Thierry Chaumont. Pourcela, une soixantaine d’adhérents bénévoles se retrouverégulièrement au sein de huit commissions : animation,finances, gestion collective des déchets, sécurité, PDIE,énergie, RH-emploi-formation, communication.

Deux axes principauxLes actions de l'association comportent deux axes prin-cipaux. D’une part la « RSE » et l’animation, « pourpermettre à tous d’être dans le bien-être » : tournois depétanque, stages de loisirs, etc. L’objectif est que les genssoient heureux de venir à Athélia. D’autre part, des projetsstructurants comme le PDIE qui compte quelque 600inscrits sur le site de covoiturage de l’association, « soit22 % de la zone, sachant que ce site est uniquement

ouvert aux adhérents. Nous avons déjà dépassé lemillion de kilomètres covoiturés », poursuit fière-ment le président. Le challenge s’oriente désormaisvers Athélia V, afin qu’un maximum des entreprisesqui vont s’y installer adhérent à Athélia Entreprendreet que l’association puisse porter toute la dynamiquede ce territoire en fédérant de manière cohérentela totalité des entreprises de la zone.

Un véhicule électriqueQuand on lui demande quels sont les projets à venir,Thierry Chaumont soupire : « On en a tellement !Il y en a un qui avance bien, mais qui est compliquéà mettre en œuvre. C’est un véhicule électrique,

pas une voiturette de golf, une vraie voiture qui sera miseà disposition des permanents (des partenariats sont encours). Il y aura aussi un point de recharge des batteriesdes véhicules électriques des visiteurs ». Ce projet pourraitbien voir le jour en 2015. En parallèle, un travail est menésur la sécurité routière. Une enquête réalisée auprès desentreprises de la zone a permis d’identifier « les pointschauds » et les actions qui seront plus ou moins priori-taires. « On commence déjà à régler les premiers points.Nous avons créé des abribus, des passages protégés,modifié la desserte des cars. Ce sont des actions concrètesselon un schéma que d'autres zones proches ont décidéde dupliquer », indique le président.Enfin, il est bon de noter que tout en affichant sa volontéde conserver son identité apolitique, Athélia Entreprendreentretient des liens étroits avec diverses institutions commel’Ademe, la Carsat, la Région, le Département, etc.

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Thierry Chaumont, à droite, en compagnie de Jennifer Orlando et Lilian Launay, permanents.

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CRÉÉE EN NOVEMBRE 2002, L’OBJECTIF DEL’ASSOCIATION ATHÉLIA ENTREPRENDRE ESTD’ASSURER LA PROMOTION ET L’ANIMATION DE LA ZONE.

« Nous devonsnous battre sur le plan financier et mener des pro-jets. C’est une dyna-mique de tous les instants »

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Depuis quand et pourquoi ThierryChaumont est-il président d’AthéliaEntreprendre ? « Depuis deux ans.Que le temps passe ! », répond l’in-téressé qui reconnaît que, si cettefonction lui prend beaucoup de

temps, elle est tout aussi passionnante et riche encontacts. De plus, elle permet à celui « qui a toujoursété un homme engagé », de sortir la tête du guidon.Succéder à Matthieu Laudet était pour lui quelquechose de normal. Depuis déjà 6 ou 7 ans en effet, ilétait impliqué dans l’association et présidait la com-mission sécurité. Pour lui, « un chef d’entreprise doits’impliquer dans les actions menées sur son territoireet il fallait poursuivre celles de Matthieu Laudet ». Sonengagement va d'ailleurs au-delà d’Athélia Entreprendre,à l’UIMM, Euromed, dans le monde patronal, etc. Bref,dans la vie sociétale et civile.

Une homme de (tous les) réseaux Thierry Chaumont est président de Trees Telecom.Trees signifie arbres et symbolise plus précisément lebanian, un arbre dont les branches génèrent des racineslorsqu’elles touchent le sol. L’entreprise spécialisée enintégrateurs en télécommunications, réseaux informa-tiques et courants faibles compte quelque 2000 clients.La vingtaine de collaborateurs de ce groupe de troisPME réalise un chiffre d’affaires de trois millions d’eurosavec une clientèle principalement constituée de PMEet PMI, et à 40% de donneurs d’ordre publics ou para-publics, l’entreprise étant agréée « Confidentieldéfense ». « Nous nous sommes naturellement orientésvers le secteur médical, qui représente une grosse clien-tèle », précise le dirigeant. Ses produits sont les stan-dards téléphoniques, les appels infirmières (la poireau pied du lit des patients), la vidéo-surveillance, lecontrôle d’accès, le réseau informatique (interconnexiondes outils informatiques dans l’entreprise, réseauxlocaux informatiques). « Quand nous entrons dans uneentreprise, nous pouvons gérer tous ses besoins entermes de communication et de sécurité », termineThierry Chaumont.

QUI EST LE PRÉSIDENT D’ATHÉLIAENTREPRENDRE ? POURQUOI S’ENGAGE-T-IL ? QUELLE EST SON ACTIVITÉPROFESSIONNELLE ? RÉPONSES...

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LE PORTRAIT DU PRÉSIDENT

Thierry Chaumont

THIERRY BERGER,AU PLUS PRÈS DES ENTREPRISES

Les Nouvelles Publications : Pourquoi avez-vous choisi de vous implanter sur Athélia ?Thierry Berger : Nous avons acheté un localsur Athélia I il y a plus de cinq ans, pourêtre au cœur des entreprises. Dans nosmétiers de service en effet, la proximité estimportante. Nous avons également un cabi-net sur la zone des Paluds à Aubagne, orles déplacements sont faciles entre Aubagneet La Ciotat.

N.P. : Quels sont selon vous les avantageset/ou inconvénients d’Athélia ?T.B. : Il y a bien sûr au rang des avantagesle parking, qui permet de recevoir la clien-tèle, et la possibilité de participer aux diffé-rentes animations où se retrouvent les entre-preneurs avec lesquels on peut travailler.Parmi les inconvénients, il y a une moinsbonne visibilité au niveau de l’affichage de

nos plaques et enseignes, parfois des diffi-cultés de déplacement pour nos collabora-teurs qui sont obligés de prendre leur véhi-cule. Si nous sommes près des entreprises,nous sommes en revanche plus loin descommerçants.

N.P. : Comment percevez-vous l’activité éco-nomique sur ce territoire ?T.B. : Pas terrible. 2013 a été une année assezcompliquée. Nous avions la chance d’avoirdes clients dans des niches, mais même cessecteurs privilégiés ont été touchés par lacrise structurelle. Nous avions l’habitude deconnaître la croissance, elle est devenue trèslimitée. Il y a beaucoup de défaillances d’en-treprises, moins de créations, ce qui donneune activité économique ralentie.

Propos recueillis par Martine Debette

EXPERT-COMPTABLE, PRÉSIDENT DU GROUPEMOZAIK QUI COMPTE CINQ SITES À LA CIOTAT,AUBAGNE, SALON-DE-PROVENCE, AIX-EN-PROVENCE ET MARSEILLE, THIERRY BERGER EST

AUSSI PRÉSIDENT DE L’UPE 13 AUBAGNE-GÉMENOS-LA CIOTAT. TÉMOIGNAGE…

Pourquoi avoir choisi Athélia ?J’ai quitté la zone de Marseille Nord quand l’opportunitéet les conditions générales m'ont permis de revenir surLa Ciotat. C’est facile d’accès et il y a des centres de vie,hôtel et restaurants. Il est important d’avoir ces lieux deconvivialité à proximité des bureaux. Et il est plus aiséde venir travailler à La Ciotat qu’à Marseille :moins debouchons, on peut se garer facilement, de plus le cadreest agréable, admirez la vue depuis mon bureau ! Jesuis né à La Ciotat, j’y habite, mon père y était entre-preneur et j'y connais du monde. Je ne vois donc quedes avantages à être installé ici.

Ressentez-vous la crise sur la zone ?La ville a muté économiquement et dilué le risque. Noussommes dans un secteur où l'on ressent la crise, bien sûr,mais pas plus que cela. Le développement d’Athélia a per-mis d’attirer une population hors site. Des gens s’y sontinstallés, ce qui a créé des activités annexes comme larestauration, par exemple. Indirectement, je pense qu’Athé-lia a participé au développement du commerce et de l’ar-tisanat. Nous ne sommes pas sur une zone à fiscalitéréduite, mais pourtant Athélia attire des entreprises.

Qu’est-ce qui pourrait encore améliorer le cadre de vie ?Je souhaiterais plus de développement, et pour cela plusd’outils mis au service des entreprises, car nombreusessont celles qui recherchent des terrains y pour développerleur activité. D'autre part, s’il y a beaucoup de bureaux,il faut aussi faire de la place pour les entreprises de pro-duction. Je regrette qu’aucun espace de vie commun nesoit dédié aux artisans, avec bureaux-ateliers. Un espacequi pourrait accueillir l’association Athélia Entreprendre,trait d'union entre les différents acteurs de la zone. Jepense que les anciens locaux de Giordano auraient ététrès centraux pour cela.

EXPERT-COMPTABLE ET COMMISSAIRE AUX COMPTES ORIGINAIRE DE LA CIOTAT, ERICRUNFOLA SOCIÉTÉ D’EXPERTISE COMPTABLE(SEC) S’EST D’ABORD INSTALLÉ SUR MARSEILLE-NORD AVANT DE CHOISIR LA CIOTAT EN 2006. UN CHOIX QU’IL NE REGRETTE ABSOLUMENT PAS.

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Deux crèches poursimplifier la vie des parentsDeux crèches accueillent les chérubins. L’une, Les Pit-chouns d’Athélia, est privée mais à but non lucratif,et est ouverte à tous les Ciotadins ainsi qu'aux habi-tants de Ceyreste. L’autre, L’Atelier des Petits Pas (Babi-lou), est une crèche inter-entreprises qui accueille lesenfants des personnes travaillant sur la zone. Ce projet,initié et porté par l’association Athélia Entreprendre,a été inauguré le 11 février dernier.

Les permanents au service des adhérentsIl y a deux permanents au sein d'Athélia Entreprendre :Jennifer Orlando, assistante, et Lilian Launay, chargéde mission et animation. Ce sont eux qui mettent enœuvre et suivent les directives de l’équipe de bénévoles.

ATHÉLIA V, c’est parti !Cette future zone de quelque 23 hectares commercia-lisables est destinée à accueillir des entreprises spé-cialisées, 60% dans le tertiaire et 40% dans l’industriede pointe. Porté par Marseille Provence Métropole(MPM), l’objectif est également de favoriser l’aména-gement d’un poumon vert de 9000 m2. Cela favoriseral’intégration du site dans le paysage, tout en tenantcompte des enjeux écologiques et en préservant lesespaces naturels. Pour desservir le site et proposerdu stationnement, 30.000 m2 de voirie et de chemi-nements sont au programme, dont des pistes cyclableset voies vertes (cycles + piétons). Les travaux d’amé-nagement et la commercialisation ont commencé audébut de cette année. Voilà qui satisfait Thierry Chau-mont, président d’Athélia Entreprendre, car l’associa-tion est très associée à ce projet : « Le plus gros dutravail est derrière nous. On en voit le bout avec laconsultation des entreprises, l'appel d’offres... Onentrera dans la phase opérationnelle avec l’arrivéedes premières installations, en 2015 ». D’ores-et-déjà,l’association est très sollicitée par des entreprises quisouhaitent être en contact avec le commercialisateur,afin de s’implanter sur Athélia V. Les lots de terrainseront cédés sur la base d'une divisibilité de 2000 à10.000 m2.

DU CENTRE-VILLE DE MARSEILLE À ATHÉLIA

ERIC RUNFOLA,

Le développementd’Athélia a permisd’attirer unepopulation horssite. Des gens’ysont installés, cequi a créé desactivités annexescomme larestauration, par exemple

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comptables sur la zone, nous sommes aujourd’hui unequinzaine, ce qui prouve qu’il existe une activité post-chantiers, et qu'elle se développe. Il y a largement dequoi occuper tout le monde. Je siège aux commissionsdu Pays d’Aubagne La Ciotat Initiatives (PACI) pourstatuer sur les aides aux créateurs d’entreprise, notam-ment ciotadens. C'est un baromètre très intéressantde la santé économique.

Quels sont les avantages et inconvénients d’Athélia ?Des inconvénients, je n’en vois pas vraiment demajeurs. Nous n’avons pas la proximité avec le cen-tre-ville, mais cela peut constituer aussi un avantageen termes de facilités de parking. Parmi les avantages,il y a le cadre, la dynamique de la zone qui évoluedepuis près de dix ans, sans oublier la facilité d’accèsdepuis l’autoroute à proximité, ni le tissu économique,important.

Pourquoi avoir choisi Athélia ?J’étais un des premiers occupants de l’immeuble. Nousavons un cabinet à Marseille et nous cherchions desbureaux à Aubagne où je réside. Cela ne s’est pas fait.Une autre opportunité s’est présentée avec le départen retraite d'un expert-comptable local à qui nousavons racheté la clientèle. Voilà donc pour moi presquedix ans de vie ciotadenne, puisque je suis arrivé à Athé-lia en juillet 2005. Je regrette de ne pouvoir y passerplus du tiers de mon temps. Mes clients ne sont pasforcément dans la zone.

Comment ressentez-vous l’activité sur place ?Les choses n'y sont pas plus faciles qu’ailleurs. Maisalors qu’au départ, en 2005, nous étions 7 ou 8 experts

PHILIPPE CORTOT, PRÉSENT À ATHÉLIA DEPUIS BIENTÔT DIX ANSDIRECTEUR ASSOCIÉ DU CABINET MOSSELMANSATHÉLIA, PHILIPPE CORTOT, EXPERT-COMPTABLE ET COMMISSAIRE AUX COMPTES, APPRÉCIE LA VIEPROFESSIONNELLE SUR LE TERRITOIRE D’ATHÉLIA.UNE OPPORTUNITÉ QU’IL NE REGRETTE PAS.

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Parmi les avantages, il y a le cadre, la dynamique de la zone quiévolue depuisprès de dix ans.

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