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Presses Universitaires du Mirail García Márquez o el arte de contar by Ricardo GULLÓN Review by: Jacques Gilard Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 15, Numéro consacré au Brésil (1970), pp. 193-194 Published by: Presses Universitaires du Mirail Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40849950 . Accessed: 15/06/2014 02:41 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.2.32.121 on Sun, 15 Jun 2014 02:41:48 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Numéro consacré au Brésil || García Márquez o el arte de contarby Ricardo GULLÓN

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García Márquez o el arte de contar by Ricardo GULLÓNReview by: Jacques GilardCahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 15, Numéro consacré au Brésil (1970), pp.193-194Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40849950 .

Accessed: 15/06/2014 02:41

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NOTES DE LECTURE 193

brève préface, W. M. a eu accès aux archives familiales de l'auteur. Il en a entrepris le dépouillement et il nous donne aujourd'hui la primeur de ses recherches. Il y a là toute sorte de documents, écrits de jeunesse pour la plupart : une ébauche de roman (El pan de los angeles), des poèmes, des témoignages sur l'époque (Yo lo ui...)9 des lettres d'amis, des textes critiques (un éreintement féroce de Calixto Oyuela et un surprenant éloge d'Almafuerte), des notes pour un essai ambitieux qui ne sera jamais terminé : Ubicacîon del cosmos, etc. Le tout est accompagné de notes claires et pertinentes de W. M. qui nous aide ainsi à mieux comprendre et situer les textes qu'il nous offre. Parfois, en vérité très rarement, ces notes peuvent prêter à discussion. Ainsi, p. 87, à propos de ces vers que Falconetti écrivait vers 17 ans :

« La pátria se muere y la bandera / Asoma sus alas a los balcones Y frente al nenúfar del ave tier na / Se y erguen los cisnes de los cânones ».

Vers de la prime jeunesse que W. M., et nous le comprenons, n'apprécie que très modérément : il leur reproche leur sonorité exagérée (cânones ?) et les disgracieuses allitérations du deuxième vers (s, a, /,). Mais pourquoi, dans un noble souci de sauver ces vers, W. M. s'acharne-t-il à y trouver le modernisme militant du jeune Falconetti. Si une hirondelle ne fait pas le printemps, il ne suffit pas d'un nénuphar et d'un cygne pour faire du modernisme. Par contre, pourquoi se refuser d'y voir (pátria, bandera, cânones) l'annonce du futur engagement politique de l'auteur ? L'apport de W. M. n'en reste pas moins considérable et nous attendons avec grand intérêt la publication du prochain recueil de textes inédits et l'étude bio-bibliographique qu'il nous promet. Il entreprend une tâche difficile : espérons que ses généreux efforts parviendront enfin à tirer de l'ombre un écrivain qui, avec vertu, vaillance et honneur fut l'un des plus fidèles témoins de son temps.

Jean L. Andreu.

Ricardo GULLÕN, Garcia Marquez o el arte de contar. Madrid, Ed. Taurus, Cuadernos Taurus, n° 93, 1970. 72 p.

Le titre annonce plus que ne contient ce petit ouvrage. Celui-ci est en effet consacré entièrement à une lecture du dernier roman de Garcia Marquez, c'est-à-dire de Cien anos de soledad, qui a per- mis à son auteur de cesser d'être un écrivain pour « happy few ». Le livre de Ricardo Gullón suit en cela une mode lancée en 1967.

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194 C. de CARAVELLE

Le premier chapitre est une analyse de la structure du roman, qui est comparée à une roue - ainsi que le suggère une remarque d'un des personnages de Garcia Marquez - , et la mention de quelques- uns des éléments qui viennent confirmer cette comparaison. Le second chapitre, plus long, analyse quelques archétypes ou allu- sions mythiques, bibliques surtout, qui sont une des clés possibles du roman. Il s'agit là d'une lecture pénétrante et claire, qui pourra aisément servir de référence utile. De toute évidence, Gullón est plus à l'aise dans la recherche des signes et dans l'allusion aux Ecritures, que dans les autres rapprochements qu'il ébauche (en particulier dans les paragraphes qu'il consacre au thème de la Forêt) ; ce manque semble dû à une connaissance précaire des autres livres de Garcia Marquez : quatre allusions au cours de l'essai proprement dit, et une présentation confuse et incomplète de ces livres dans le prologue. L'art de conteur de Garcia Marquez peut encore inspirer beaucoup de réflexions; le livre de Ricardo Gullón est un apport partiel mais solide.

Jacques Gilard.

Claire PAILLER-STAUB, El castrismo. Paris, Ed. Masson et Gie, 1970. 120 p. (Col. « Regards sur le monde hispanique », n° 1).

Comme l'indique son directeur, M. Jean Coste, dans un bref avant-propos, cette nouvelle collection s'adresse aux élèves du second cycle, aux étudiants des facultés et, plus généralement, à tous ceux qui s'intéressent à « tel ou tel aspect, problème ou événement primordial et notoire du monde hispanique contempo- rain ». Chacun des volumes constitue un dossier où sont recueillis des textes, documents et illustrations sur la question.

C'est à M|me Claire Pailler-Staub que revient le redoutable honneur d'ouvrir la collection en traitant d'un sujet d'actualité s'il en est : le castrisme. Après un panorama historique et une courte chrono- logie, les pièces du dossier sont réunies en quatre parties : El pre- cursor José Marti, La guerra revolucionaria, sus heroes, Los prin- cípios del nuevo regimen : los grandes problemas, teoria y práctica, Los artistas y la revolution. Ces titres parlent d'eux-mêmes. Le choix des textes est honnête et pertinent, qui nous donne un aperçu fidèle des origines du castrisme et de ses spectaculaires réalisations, sans oublier les difficultés politiques, économiques et culturelles inhérentes au dynamisme de la révolution cubaine. Que dire de plus ? Peut-être aurait-il fallu insister sur le voisinage des Etats-

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