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Presses Universitaires du Mirail Relato de un náufrago by G. GARCÍA MÁRQUEZ Review by: Jacques Gilard Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 15, Numéro consacré au Brésil (1970), pp. 161-166 Published by: Presses Universitaires du Mirail Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40849937 . Accessed: 14/06/2014 14:27 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires du Mirail is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Cahiers du monde hispanique et luso-brésilien. http://www.jstor.org This content downloaded from 62.122.79.31 on Sat, 14 Jun 2014 14:27:39 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Numéro consacré au Brésil || Relato de un náufragoby G. GARCÍA MÁRQUEZ

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Relato de un náufrago by G. GARCÍA MÁRQUEZReview by: Jacques GilardCahiers du monde hispanique et luso-brésilien, No. 15, Numéro consacré au Brésil (1970), pp.161-166Published by: Presses Universitaires du MirailStable URL: http://www.jstor.org/stable/40849937 .

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COMPTES RENDUS 161

à convaincre que Cortázar n'est pas un auteur ludique, mystifica- teur, gratuit; que sa joie d'écrire n'exclut pas de sérieuses préoccu- pations ontologiques. D'autre part, M. Garcia Canclini, et c'est peut-être là son apport essentiel, démontre que par-delà les com- modes distinctions de la critique traditionnelle (chronologie, gen- res, style, influences, etc.), l'œuvre de Cortázar est d'un bout à l'autre un ensemble cohérent qui, sous des formes multiples et avec une ambiguïté toujours voulue, obéit à une tension constante et infinie : la connaissance et la recherche de l'homme qui est « une avidité obstinée, une énigme qui jamais ne se résout, la poursuite d'un horizon toujours fuyant ».

Cet essai d'anthropologie poétique ne prétend pas forger la clef unique qui nous permettrait de piéger Cortázar-Protée et de l'enfermer à double tour dans le sanctuaire des idées connues ou reçues. Il est plutôt une tentative heureuse d'humaniser la littérature à partir d'un auteur qui, à premier abord, s'y prêtait difficilement. Nous regrettons (abusivement) que cette étude ait paru trop tôt pour que M. Garcia Canclini ait pu y inclure une analyse de Ultimo Round et surtout de 62. Modelo para armar, les derniers livres de Cortázar. Espérons que ce n'est que partie remise et que M. Garcia Canclini trouvera là l'occasion d'exercer à nouveau son talent qui est grand.

Jean L. Andreu.

G. GARCIA MARQUEZ, Relato de un náufrago. Barcelona, Ed. Tusquets, Cuadernos marginales, 1970. 88 p.

Après le succès de Cien anos de soledad, la parution d'un livre de Gabriel Garcia Marquez devait, pensait-on, constituer un événe- ment littéraire. Ce n'est pas le cas avec Relato de un náufrago pour parler plus exactement, il ne s'agit que d'une surprise, et cela pour bien des raisons. Ce livre est publié à Barcelone chez un éditeur peu connu, et dans une collection qui se veut marginale. Alors que l'on attend El otono dei patriarca, suite de l'œuvre ro- manesque de l'écrivain colombien, c'est un retour en arrière qu'il impose à ses lecteurs. Relato de un náufrago n'est qu'un texte jour- nalistique, écrit en 1955, alors que Garcia Marquez n'était pas encore connu comme romancier. L'auteur en vient même à regretter dans le prologue que le texte soit signé d'un nom « que muy a mi pesar es el mismo de un escritor de moda ». L'humour n'est pas absent de cette situation.

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La même remarque pourrait se faire sur le titre retenu par Garcia Marquez. Le titre exact du livre est le suivant : RELATO DE UN NÁUFRAGO que estuvo diez dias a la deriva en una balsa sin comer ni beber, que fue proclamado héroe de la pátria, besado por las reinas de la belleza y hecho rico por la publicidad, y luego aborrecido por el gobierno y olvidado para siempre. Cette exubé- rante minutie est bien dans le ton des écrits les plus récents de Garcia Marquez. L'accumulation est un des traits de style qui carac- térisent den anos de soledad. On peut ainsi se rappeler les épreuves du messager chargé de porter aux gouvernants du pays le manuel de la guerre solaire conçu par José Arcadio Buendia : « Lo envio a las autoridades... al cuidado de un mensajero que atravesó la sierra, se extravio en pântanos desmesurados, remonto rios tormentosos y estuvo a punto de perecer bajo el azote de las fieras, la desespe- ración y la peste, antes de conseguir una ruta de enlace con las mulas del correo ». On peut encore penser au résumé insolite des tribulations du colonel Aureliano Buendia : « El coronel Aure- liano Buendia promovió treinta y dos levantamientos armados y los perdió todos. Tuvo diecisiete hijos varones de diecisiete muje- res distintas, que fueron exterminados uno trás otro en una sola noche, antes de que el mayor cumpliera treinta y cinco anos. Escapo a catorce atendados, a setenta y très emboscadas y a ra^ peloton de fusilamiento. Sobrevivió a una carga de estricnina en el café que habría bastado para matar un caballo. Rechazó Ia Orden del Mérito que le otorgó el presidente de Ia república. Llegó a ser comandante general de Ias fuerzas revolucionarias, con jurisdicción y mando de una frontera a la otra, y el hombre más temido por el gobierno, pêro nunca permitió que le tomaran una fotografia, etc. ». Cette libération du style de Garcia Marquez, cette mutation apparaît ici dès le titre, qui semble contemporain du titre d'un scénario de cinéma conçu par l'auteur à partir d'un paragraphe de Cien anos de soledad. Il s'agit de La increible y triste historia de la cândida Erendira y de su tobuela desalmada. Ce seul titre révèle bien, aussi, la malice du conteur qui sait dé- sormais pouvoir réussir tout ce qu'il entreprend. On peut encore se rappeler le conte El último viaje del buque fantasma (paru dans la revue paraguayenne Alcor n° 47), somptueux monologue inté- rieur constitué d'une seule phrase de trois pages, probable ébauche du prochain roman de Garcia Marquez. Nous ne prétendons pas limiter l'humour de l'auteur à l'effet recherché dans le titre complet de Relato de un náufrago; il nous semble plutôt se situer dans le contraste qui s'établit entre ce titre et le contenu du livre. Le décalage est en effet très net entre ce que suggérait cette enumeration

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invraisemblable et le reportage que Garcia Marquez, alors journa- liste à El Espectador de Bogota, avait réalisé en interrogeant longuement le seul rescapé d'un accident de la mer, pour le ré- écrire ensuite à la première personne. « Esta es, en realidad, la primera vez que mi nombre aparece vinculado a este texto », précise-t-il dans le prologue. Ainsi nous retrouvons-nous entraînés fort loin, semble-t-il, de ce qui doit en principe faire l'intérêt d'un livre signé par Garcia Marquez. Ce décalage peut décevoir et faire considérer ce livre, certes mineur comme dépourvu de tout intérêt. Pourtant, si l'auteur ne tenait pas à publier ce reportage ancien (« ... dije si sin pensarlo muy bien... » ), il reconnaît aussi qu'il le trouve « bastante digno para ser publicado ». Et il est vrai que le romancier d'aujourd'hui peut revoir avec un certain intérêt ce travail du journaliste qu'il était il y a quinze ans. Relato de un náufrago mérite d'être lu et rapproché des premiers romans de Garcia Marquez.

Remarquons d'abord le lien le plus évident avec La hojarasca, son premier roman écrit cinq ans auparavant : Garcia Marquez a choisi de faire parler le naufragé à la première personne, utilisant ainsi le procédé du monologue sur lequel reposait entièrement le roman cité. Le résultat n'avait pas toujours été très heureux; on a sou- vent parlé, à propos de ce roman d'une influence faulknérienne mal assimilée. Le monologue intérieur qui devait à la fois restituer une réalité, un individu et la relation de l'une à l'autre, n'avait pas pleinement atteint son but; les solutions arbitraires ne man- quent pas dans La hojarasca. Pour son reportage au contraire, Garcia Marquez disposait d'un personnage bien vivant, d'une situa- tion toute faite, d'une matière vécue. Avec tous ces éléments, il pouvait s'appliquer à traquer la vérité (« soltando preguntas tram- posas » ), faisant subir à cette réalité paradoxalement trop roma- nesque l'épreuve de la vraisemblance; rendre acceptable ce qui avait déjà été, c'était aussi faire œuvre de romancier, avec le sti- mulant d'un public prêt à soupçonner la falsification ou la mala- dresse sur des faits plus ou moins connus de tous. Tout est fait pour ne pas tomber dans le genre frelaté du reportage dit « romancé ». Le recours au monologue, instrument dont Garcia Marquez con- naissait bien les possibilités et les risques, n'a donc ici rien d'étonnant.

Cette recherche du vrai et du vraisemblable fait en outre de Relato de un náufrago l'expression d'un moment décisif dans la formation de Garcia Marquez en tant que narrateur. On allait bientôt la retrouver, remarquablement conduite, dans les œuvres de fiction. La densité du récit annonce les romans postérieurs : les

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réflexions du naufragé, ses moments alternés d'angoisse et d'espoir, ses sensations physiques surtout font de la narration une trame qui enferme et fixe très efficacement la réalité environnante, pour- tant très fugitive et monotone à la fois dans ce cas. On est déjà loin des rêveries et des retours en arrière de La hojarasca. Un pas de plus (l'abandon du monologue intérieur), et ce sera dans El coronel no tiene quien le escriba et La mala hora, la révélation de l'existence remarquablement évidente de personnages fictifs, tels que le vieux colonel, l'alcade ou le père Angel, autour desquels et à partir desquels Garcia Marquez recréera un monde sans failles, d'une cohérence absolue. Technique extrêmement difficile, tant elle requiert de discrétion et de mesure, mais qui, une fois dominée, permet de voir au fond des êtres et des faits mieux qu'en ayant recours au monologue intérieur. C'était ce qui allait intéresser Garcia Marquez dans El coronel... et La mala hora; et c'est ce qui, à notre avis, constitue l'aspect le plus remarquable de ces deux romans. Tout n'est pas de ce niveau, bien sûr, dans Relato de un náufrago, il s'en faut même de beaucoup, mais il est évident que c'est à une telle démarche que s'essayait alors Garcia Marquez. Pour s'en convaincre, il suffît de noter à quel point la grandiloquence est bannie de cette évocation d'un homme solitaire en lutte avec les éléments : ce travail journalistique a des visées littéraires précises, la sobriété étant plus difficile que l'emphase (la preuve inversée se trouve dans le style parodique du conte Los funerales de la Marna Grande). La date à laquelle Garcia Marquez termina El coronel... (janvier 1957) est assez proche de la rédaction de ce reportage pour écarter les doutes à ce sujet. L'auteur de Cien anos de soledad pouvait bien accepter de signer enfin, et de publier en volume ce travail oublié.

Il faut aussi, pour diverses raisons, considérer de près le prologue, écrit spécialement pour cette réédition, en février 1970. Les thèmes qu'y aborde Garcia Marquez ne sont pas tous vraiment neufs, pour qui connaît la bibliographie déjà très ample qui lui est consacrée; nous pensons notamment aux multiples interviews qu'il a accordées depuis la publication de Cien anos de soledad. Mais le respect de Garcia Marquez pour la chose écrite doit nous convaincre de l'intérêt plus grand qu'il faut attacher aux assertions de ce bref prologue; en outre, il est assez rare que le romancier colombien signe des textes qui ne soient pas de fiction. On peut ainsi noter l'attention ni complaisante ni sévère que l'écrivain consacré accorde à cette œuvre marginale d'une période depuis longtemps dépassée. Il y a aussi, quinze ans après, la condamnation du régime colombien de l'époque. Le fait mérite d'être analysé, car il éclaire un aspect

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important et encore peu étudié de El coronel... et de La mala hora. La misère morale que dépeignent ces deux romans est celle de la Colombie en 1955 et 1956. Il est très utile d'apprendre, grâce à ce prologue, que c'est pour avoir indirectement mis en cause, dans ce reportage, l'honnêteté du régime que Garcia Marquez dut s'exiler de Colombie; le ton plaisant de ce passage ne doit pas tromper : « a mi me pudo costar el pelle j o », avoue le romancier, et l'évoca- tion de cet exil volontairement prolongé exprime une nostalgie évidemment sincère. Voilà qui, α posteriori, révèle comme tension angoissée un trait qui, dans El coronel... et La mala hora, aurait pu passer pour objectivité du narrateur. Les deux romans sont aux antipodes de la polémique; à aucun moment on ne risque d'y tomber dans le pamphlet. Cette constatation est d'importance : jointe à celle de la curiosité de Garcia Marquez pour l'intime vérité des êtres qu'il crée alors, elle permet de conclure, pour ces deux livres, à l'honnêteté romanesque de l'écrivain, et de penser que cette période de sa carrière se caractérise par un respect méticuleux de tous les aspects de la réalité. El coronel... et La mala hora, œuvres de fiction, seraient donc à l'opposé de toute invention ar- bitraire.

Politique, toujours, mais sans lien précis avec l'œuvre - du moins pour l'instant - est la dénonciation du régime colombien postérieur à 1957. « Antes de dos anos cayó la dictadura y Colombia quedo a merced de otros regímenes mejor vestidos (i.e. civils et non militaires) pêro no mucho más justos ». C'est un détail, mais il est sévère; il mérite d'être souligné, ne serait-ce que pour sa valeur biographique : dans les premiers mois de l'année 1970, Garcia Marquez s'est vu obligé à une polémique, plus propre à l'homme public qu'à l'écrivain, à la suite de son refus d'une charge de consul de Colombie à Barcelone. Le romancier est allé jusqu'à publier dans El Espectador de Bogotá une lettre ouverte d'une extrême sévérité : « ... estoy en desacuerdo con el sistema entero a todo lo largo y a todo Io ancho y a todo Io profundo de su estruc- tura anacrónica ». Cette lettre est, comme le prologue, datée à Barcelone, février 1970. Il devait s'y ajouter une interview accordée le 18 mars à une agence de presse internationale où Garcia Marquez reprenait les mêmes idées : « ... no cometo la tonteria de confundir a mi pais con el pensamiento decrépito de sus gobernantes ». Tirer de cette coïncidence des conclusions précises serait risqué; la publication de Relato de un náufrago a obéi à des motifs autres que polémiques. Retenons cependant la date de février 1970 comme importante pour la biographie de l'auteur, et la sécheresse inaccou- tumée avec laquelle il a exprimé ses opinions.

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II s'agit donc, au total, d'une publication intéressante, pour ce qu'implique Relato de un náufrago dans l'ensemble de l'œuvre de Garcia Marquez. Avons-nous pour autant pleinement justifié cette parution ? Si elle est bien liée à une recherche esthétique, à la trajectoire de l'écrivain, comme nous pensons l'avoir montré, il resterait à trouver une raison plus profonde, qui aurait en quelque sorte imposé à Garcia Marquez de laisser diffuser ce travail de jeunesse. Le prologue nous la suggère; parlant du naufragé de février 1955, le romancier dit : « He visto esa foto : ha aumentado (el personaje) de peso y de edad, y se nota que la vida le ha pasado por dentro, pêro le ha dejado el aura serena dei héroe que tuvo el valor de dinamitar su propia estatua ». En révélant la vérité sur les causes de son aventure (des marchandises de contrebande étaient à l'origine de l'accident), le matelot avait renoncé à tous les avantages qu'aurait pu lui valoir son odyssée dans la Mer des Caraïbes. Ce refus d'un prestige mensonger n'a-t-il pas quelque ressemblance avec une renonciation au pouvoir, quel qu'il soit, ne serait-ce que celui que donnent parfois la grande presse et la publicité ? Cette renonciation ne pouvait qu'attirer et retenir lon- guement l'attention de Garcia Marquez qu'obsèdent les capacités corruptrices du pouvoir politique. Ce geste accompli en toute liberté par un modeste marin colombien en fait l'antithèse de l'alcade cor- rompu de La mala hora et du colonel Aureliano Buendia de den anos de soledad. Cette histoire vécue pourrait ainsi occuper une place à tous égards singulière dans la thématique de fiction de Garcia Marquez.

Jacques Gilard.

Miguel BARNET, Cancion de Rachel La Habana, Instituto del Libro, Colección Cocuyo, 1969. 170 p.

La première impression, devant le nouveau livre de Miguel Barnet, devrait être celle de la continuité et de la cohérence d'une thématique. La chronologie est respectée et suivie d'un livre à l'autre; celui-ci se fonde sur des bases précédemment établies par l'auteur lui-même. Barnet semble ainsi développer une enquête dont un livre, déjà, avait révélé les premiers résultats. L'œuvre progresse, et ainsi se précisent les traits de la personnalité cubaine dont la connaissance semble être le souci de cet écrivain multiple.

Dès le titre, Miguel Barnet nous en avertit : son nouveau livre ne peut ressembler à sa célèbre Biografia de un cimarrôn. Le récit

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