Sommaire

Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII

Chapitre 1 – Comprendre le métier de consultant . . . . . . . . . 1

Chapitre 2 – L’entretien d’embauche, un exercice subtil . . . 27

Chapitre 3 – Réussir ses entretiens d’embauche . . . . . . . . . . . 37

Chapitre 4 – L’évaluation des compétences en bases dedonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

Chapitre 5 – L’évaluation des compétences endéveloppement et codage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Chapitre 6 – L’évaluation des compétences en logique etalgorithmique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117

Chapitre 7 – Maintien des compétences, veilletechnologique et connaissance des outils . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

Chapitre 8 – Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177

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Avant­propos

Pourquoi ce livre ?

Classes préparatoires scientifiques, intégration aux grandesécoles, cursus universitaires, prestigieux diplômes à la clé...Puis l’arrivée sur le marché de l’informatique en arborantles galons que délivre le modèle français de l’enseignementsupérieur. C’est le résumé d’un chemin parfaitement tracé quenous connaissons bien pour l’avoir emprunté nous-mêmes, etcomme le suivent tous les ans plusieurs dizaines de milliers dejeunes diplômés.

Commence alors le parcours du recrutement, oscillant entrefausses certitudes et vagues inquiétudes. Création de CV surles sites d’emploi, mise à jour de profils sur les réseaux sociaux,appétit à se vendre, appréhension des entretiens. Crainte d’êtremis en défaut, bachotage nourri d’algorithmes, de codes, decommandes, de mots-clés et de concepts pas toujours maîtrisés.

Vient alors l’heure des entretiens d’embauche. En règlegénérale, un entretien de type RH, puis un voire plusieursentretiens techniques.

Ces entretiens techniques cristallisent toutes les attentions,toutes les préoccupations des candidats qui ressassent, simulent,enregistrent des connaissances, s’y préparent au mieux... dumoins le pensent-ils.

Le temps a passé, et de recrutés nous sommes devenusrecruteurs.

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VIII Décrocher un job en informatique

Respectivement manager de projet et responsable techniquedans une société française de services informatiques de premierplan, nous sommes désormais régulièrement amenés à recruterdes collaborateurs pour les besoins de nos projets. Nous rece-vons des profils de formations, d’expériences, d’âges et d’ori-gines très divers. Pour autant nous rencontrons des candidatsqui, avec une étonnante constance, endossent des postures, etfont (trop) souvent un étalage gratuit de compétences qui neleur est pas demandé.

Le message est brouillé, et le recruteur ne parvient pasà identifier un profil cohérent, celui du consultant en infor-matique qu’il recherche. Le décalage entre la manière dontle candidat aborde l’entretien et en particulier l’entretientechnique et l’attente du recruteur est manifeste.

Bien rares sont malheureusement les candidats réellement préparésà affronter les entretiens d’embauche, et singulièrement les entre-tiens techniques.

Quelques ouvrages en anglais sont parus autour de lapréparation des entretiens techniques. Mais la plupart sontdes recueils de questions réponses, plus en adéquation avecles examens techniques de recrutement souvent proposésdans les pays anglo-saxons. Ils sont tout à fait inadaptésaux entretiens techniques en France et dans les pays latins,davantage pratiqués comme un moyen complémentaired’évaluer le profil du candidat et son adéquation au métierde consultant.

Face à cette situation persistante et constatant la pauvretéde la littérature en la matière pour le marché français, nousavons entrepris un travail de synthèse pour proposer dans cetouvrage un éclairage, un état d’esprit, les bons leviers pourpréparer, aborder et réussir ses entretiens en société de serviceinformatique.

Comment ce livre est­il organisé ?

Le recrutement dans l’informatique répond à des enjeux précissouvent mal appréhendés par les candidats. Le recruteur attend

Avant­propos IX

un consultant capable de « performer » dans un environne-ment particulièrement changeant. À travers les entretiens,il cherche ainsi à identifier un profil complet, une attitude,au-delà de sa stricte compétence technique.

La capacité à concevoir, les méthodes de pilotage, l’inter-nationalisation grandissante, les modèles de delivery offshoreet nearshore, sont autant de dimensions à maîtriser. La clédu succès pour le candidat postulant est par conséquent depréparer ces entretiens en position de consultant dans toutesles acceptions du métier.

Pour répondre à cette problématique, nous avons construitce livre en deux temps.

Les premiers chapitres (du chapitre 2 au chapitre 4) sontdédiés au métier de consultant, à la bonne attitude que le recru-teur attend des candidats. Ils vous donneront un maximum deleviers pour aborder les entretiens avec efficacité.

Les chapitres suivants traitent en détail des questionnairestechniques auxquels sont confrontés les candidats en entretientechnique. Pour autant le sujet n’est surtout pas de rassemblerun panel exhaustif de questions techniques, ni de se perdreen explications complexes. L’entretien technique est un ins-trument pour identifier le consultant dont le profil présenteles qualités requises, et non un examen de passage destiné àvalider des connaissances.

Nous avons pris le parti de couvrir à travers des questionstypes une panoplie de sujets divers :

• Les bases de données,• Les compétences en développement et le codage :

– Langage objet (le langage utilisé dans nos exemplesest le C#. Pour autant la plupart des thèmes abordéss’appliquent également à d’autres langages, en parti-culier au Java),

– Codage web (le livre s’appuie sur le développementASP.Net),

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X Décrocher un job en informatique

– Codage lié à un outil du marché (SharePoint enl’occurrence),

• Les tests de logique et d’algorithmique,• La veille technologique et le maintien des compétences,• L’outillage technique.

Au-delà des réponses en tant que telles, l’accent sera mis surce que le recruteur recherche à travers ces questions, en termesde connaissances et de compétences du candidat.

Enfin, un dernier chapitre propose une synthèse des mes-sages à retenir, et apporte quelques éclairages sur des témoi-gnages, ou des expériences vécues en entretien.

À qui s’adresse ce livre ?

Ce livre se veut avant tout un ouvrage pragmatique qui vise àlivrer un maximum de clés pour aider les candidats à aborder(et réussir !) les entretiens de recrutement, en particulier lesentretiens techniques, avec une attitude de consultant.

À cet égard, il s’adresse à tous les candidats qui postulentaujourd’hui pour un poste de consultant technique en sociétéde service informatique ou dans une DSI (direction des servicesinformatiques). À commencer bien sûr par les jeunes diplômésdes écoles d’ingénieurs et des universités, les candidats enréorientation, ou les profils plus expérimentés pour lesquelsnous détaillerons quelques spécificités.

Cet ouvrage est donc à lire comme un kit de préparationaux entretiens (essentiellement techniques). Il adopte uneapproche résolument synthétique et n’est pas un ouvrage d’an-nales des différents questionnaires techniques potentiellementrencontrés.

Remerciements

Nous tenons à remercier les personnes qui ont apporté leursconcours à cet ouvrage et ont su l’enrichir de leurs expériencesdans le recrutement de consultants en informatique.

Avant­propos XI

Leur contribution donne à cet ouvrage un éclairage pluscomplet pour vous permettre d’appréhender avec justesse vosfuturs entretiens.

Un remerciement tout particulier à Alexandrine, Moniqueet Sabrina, ainsi qu’aux contributeurs de Capgemini, Fanny etNicolas, pour leur temps et leur patience.

Comprendre le métierde consultant

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ObjectifCe premier chapitre introductif vous précisera les contours actuelsdu métier de consultant, les mutations profondes qu’il affronte etles enjeux particuliers qui sont désormais à prendre en compte.

Avant d’aborder plus en détail la préparation des entretiens d’em-bauche, il nous semble essentiel de remettre en perspective lesgrands enjeux et les évolutions majeures du métier de consultanten informatique.

C’est un métier profondément changeant, sur le plan des tech-nologies bien sûr, mais aussi sur l’environnement dans lequel laprofession s’exerce : l’internationalisation très forte du marché etles évolutions dans les méthodes de delivery.

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2 Chapitre 1. Comprendre le métier de consultant

1.1 UN MÉTIER EN MUTATION PERMANENTE

Annoncer que le métier de consultant est un métier « dyna-mique » soumis aux évolutions technologiques permanentesest un poncif.

Toutefois, un petit coup d’œil dans le rétroviseur, unemise en perspective de l’histoire récente des métiers de l’in-formatique, permet de saisir l’amplitude de ces changementset de considérer à quel point cette évolution est vraimentphénoménale.

Les années 1980 sont déjà reléguées dans la préhistoire del’informatique, le temps d’avant l’avènement des réseaux. LeWeb ne commence à tisser sa toile qu’au début des années1990.

Les chiffres donnent le tournis.

Le million d’ordinateurs connectés est atteint en 1992. Àla fin des années 1990, plus de 200 millions d’ordinateurs sontconnectés au Web. Consacrant l’arrivée des smartphones etautres tablettes, les années 2010 verront des milliards, probable-ment même des dizaines de milliards de machines se connecterau Web.

« Un million d’ordinateurs connectés au Web en 1992, des dizainesde milliards d’appareils connectés d’ici 2020. »

Côté développement logiciel, les langages objet, apparusdans les années 1980, deviennent le quotidien des développeursdans les années 1990. C++ est alors le roi des langages, mais dès1995 arrivent en force le concept de machine virtuelle, le codeprécompilé en langage intermédiaire, la dé-corrélation entrelangage et système d’exploitation : le langage Java s’impose.

Microsoft n’est pas en reste et propose aux « consultantsinformatiques », comme on les appelle désormais le framework.Net 1.0 et son langage phare C#... en 2002 ! C’était hier.

Les applications web (dites client léger) prennent le passur les applications client / serveur traditionnelles. Avant quen’émergent, à la fin des années 2000, les approches Web 2.0,

1.1 Un métier en mutation permanente 3

l’Ajax... Les clients ne sont déjà plus légers mais deviennentriches grâce à des frameworks, des techniques de rendu vecto-riel...

À cet égard, l’exemple de Silverlight, le framework Micro-soft de développement d’applications riches dans les naviga-teurs web, avec rendu vectoriel, est particulièrement significatif.Il faut attendre 2009 et la sortie de la version 3 pour queSilverlight pénètre de façon conséquente le marché. Silver-light devient la technologie Microsoft de référence pour laconception d’interfaces. Deux ans plus tard, en 2011, Microsoftpublie la version 5 de Silverlight, qui entame une descenteen désuétude alors même que pointe l’HTML 5.0, nouveleldorado du développement d’interfaces Web.

Comment ne pas évoquer encore les réseaux sociaux et ce4 février 2004, an zéro de Facebook, créé dans les murs del’université Harvard. Le cap des 300 millions d’utilisateurs estdépassé avant la fin de l’année 2012. En décembre 2013, ilssont 1,2 milliard dans le monde.

Et que dire de ce nuage plutôt confidentiel apparu en 2008et qui est en train de recouvrir de façon tout à fait significative(parts de marché à deux chiffres désormais) le marché del’informatique d’entreprise : Cloud, PaaS (platform as a service),SaaS (software as a service)...

En 2012 et 2013, le marché découvre un nouveau stimula-teur : le big data. Analyse des volumes considérables de don-nées (en pleine expansion dans les entreprises), manipulationdes données recueillies, outils et algorithmes de recoupementpour permettre l’exploitation fiable et dans des délais raison-nables de ces masses d’informations invraisemblables et trèsdiverses, amenant à la prise de décision.

« IBM estime ainsi en 2014 que pas moins de 90 % des donnéesstockées dans le monde ont été créées lors des deux dernièresannées ! »

Les exemples sont nombreux pour illustrer cette valse effré-née de l’évolution technologique. Et de nouvelles référencestechnologiques porteuses ne tarderont pas à révolutionner à

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