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Avant La Vernie, il y avait L’Escale. Un petit EMS de 24 lits à Grandvaux accueillant déjà des personnes âgées souffrant de troubles psychiatriques, mais guère adapté. Depuis l’été 2010, résidents et collaborateurs ont déménagé à Crissier dans un bâtiment neuf, conçu à 100% pour une prise en charge moderne en psychiatrie de l’âge avancé (PAA). Retour sur cette expérience après quatre ans d’activités. vec des difficultés d’exploitation que seules des transformations coûteuses auraient pu résoudre, l’EMS L’Escale a dû se faire à l’idée de quitter Grandvaux dès le début des années 2000. « Pour relier les trois maisons composant L’Escale, il y avait par exem- ple un petit funiculaire compte tenu de la forte pente», se souvient Michel Vincent, directeur de la Fondation La Primerose possédant l’EMS. «Cela avait bien sûr un certain charme mais, pour les résidents comme les collaborateurs, c’était compliqué.» Après de longues recherches, la Fondation La Primerose optera finalement pour un déménagement de Lavaux à Crissier, dans un grand bâtiment neuf déjà destiné à abriter la bibliothèque communale, une APEMS (Accueil pour enfants en milieu scolaire) pour les enfants de 6 à 11 ans et un centre de jeunesse pour les 12 à 18 ans. « Nous avons perdu un peu de vue, Edito es dernières décennies, l’EMS et sa population ont beaucoup évolué. Avec l’allongement de la vie d’une part, le développement des soins à domicile et des structures intermédiaires d’autre part, les per- sonnes âgées entrent de plus en plus tard en EMS. Les professionnels du médico-social doi- vent ainsi s’occuper de résidents qui souffrent plus qu’avant de troubles psychiatriques inhé- rents au grand âge. L’accompagnement de personnes souffrant de troubles de psychiatrie de l’âge avancé nécessite plus de temps et un personnel aux compétences spécifiques. Il faut aussi savoir faire preuve de souplesse, pour éviter toute maltraitance. Continuant à se former, le per- sonnel des EMS a aujourd’hui les compétences requises pour offrir aux résidents une fin de vie digne et de qualité, avec beaucoup de bons moments, quel que soit leur état de santé. Quel chemin parcouru depuis le milieu du siè- cle dernier ! Pourtant, pour une prise en charge opti- male, il reste encore un obstacle à lever au niveau du financement des prestations. Certains n’ont en effet pas encore pris la mesure de la difficulté, voire de l’absurdité, d’établir des canevas rigides dans l’accompa- gnement de personnes, par nature, plutôt imprévisibles. En somme, comme le montre une étude récente, une prise en charge spécifi- que nécessite des ressources à la hauteur. Ce n’est pas plus compliqué. Tristan Gratier Secrétaire général de l’AVDEMS PAA de problème, mais… C Numéro 22 • Juin 2014 A De l’EMS psychogériatrique à l’EMS de psychiatrie de l’âge avancé Le terme d’EMS de «psychogériatrie» a longtemps été utilisé dans le canton de Vaud pour définir un établissement accueillant des personnes souffrant de démences liées à l’âge comme la maladie d’Alzheimer, par opposition aux EMS de «gériatrie» destinés aux personnes souffrant de troubles physiques. Il tend aujourd’hui à s’effacer devant le concept plus vaste d’EMS «de psychiatrie de l’âge avancé» (PAA). Un EMS PAA accueille des personnes rele- vant de la «démentologie» ou d’autres maladies psychiatriques liées à l’âge (troubles de l’humeur, anxiété, psychoses de l’âge avancé ou toxicoma- nies), mais aussi des patients âgées atteints de maladies psychiatri- ques chroniques qui ont vieilli avec leur maladie. La Vernie, un EMS conçu « 100% PAA » Page 4 : nouveau secrétaire général pour l’AVDEMS en octobre L’EMS La Vernie a été aménagé pour répondre aux besoins des résidents atteints de troubles de PAA, notamment en termes de bien-être et de sécurité. Psychiatrie de l’âge avancé - paa

Numéro 22 • Juin 2014...Nicole Piguet-Weishaupt. «Nous avions par exem-ple remarqué que les résidents de psychiatrie âgée avaient tendance à perdre de leur autonomie au contact

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Page 1: Numéro 22 • Juin 2014...Nicole Piguet-Weishaupt. «Nous avions par exem-ple remarqué que les résidents de psychiatrie âgée avaient tendance à perdre de leur autonomie au contact

Avant La Vernie, il y avait L’Escale. Un petitEMS de 24 lits à Grandvaux accueillant déjàdes personnes âgées souffrant de troublespsychiatriques, mais guère adapté. Depuisl’été 2010, résidents et collaborateurs ontdéménagé à Crissier dans un bâtimentneuf, conçu à 100% pour une prise encharge moderne en psychiatrie de l’âgeavancé (PAA). Retour sur cette expérienceaprès quatre ans d’activités.

vec des difficultés d’exploitation queseules des transformations coûteusesauraient pu résoudre, l’EMS L’Escale a

dû se faire à l’idée de quitter Grandvaux dès le

début des années 2000. « Pour relier les troismaisons composant L’Escale, il y avait par exem-ple un petit funiculaire compte tenu de la fortepente», se souvient Michel Vincent, directeur dela Fondation La Primerose possédant l’EMS.«Cela avait bien sûr un certain charme mais, pourles résidents comme les collaborateurs, c’étaitcompliqué.» Après de longues recherches, laFondation La Primerose optera finalement pourun déménagement de Lavaux à Crissier, dans ungrand bâtiment neuf déjà destiné à abriter labibliothèque communale, une APEMS (Accueilpour enfants en milieu scolaire) pour les enfantsde 6 à 11 ans et un centre de jeunesse pour les 12à 18 ans. « Nous avons perdu un peu de vue,

Edito

es dernières décennies, l’EMS et sapopulation ont beaucoup évolué. Avecl’allongement de la vie d’une part, le

développement des soins à domicile et desstructures intermédiaires d’autre part, les per-sonnes âgées entrent de plus en plus tard enEMS. Les professionnels du médico-social doi-vent ainsi s’occuper de résidents qui souffrentplus qu’avant de troubles psychiatriques inhé-rents au grand âge.

L’accompagnement de personnes souffrantde troubles de psychiatrie de l’âge avancénécessite plus de temps et un personnel auxcompétences spécifiques. Il faut aussi savoirfaire preuve de souplesse, pour éviter toutemaltraitance. Continuant à se former, le per-sonnel des EMS a aujourd’hui les compétencesrequises pour offrir aux résidents une fin de viedigne et de qualité, avec beaucoup de bonsmoments, quel que soit leur état de santé.Quel chemin parcouru depuis le milieu du siè-cle dernier !

Pourtant, pour une prise en charge opti-male, il reste encore un obstacle à lever auniveau du financement des prestations.Certains n’ont en effet pas encore pris lamesure de la difficulté, voire de l’absurdité,d’établir des canevas rigides dans l’accompa-gnement de personnes, par nature, plutôtimprévisibles. En somme, comme le montreune étude récente, une prise en charge spécifi-que nécessite des ressources à la hauteur. Cen’est pas plus compliqué.

Tristan GratierSecrétaire général

de l’AVDEMS

PAA deproblème, mais…

C

Numéro 22 • Juin 2014

ADe l’EMS psychogériatrique à l’EMS de psychiatrie de l’âge avancéLe terme d’EMS de «psychogériatrie» a longtemps été utilisé dans le canton de Vaud pour définir unétablissement accueillant des personnes souffrant de démences liées à l’âge comme la maladied’Alzheimer, par opposition aux EMS de «gériatrie» destinés aux personnes souffrant detroubles physiques. Il tend aujourd’hui à s’effacer devant le concept plus vaste d’EMS«de psychiatrie de l’âge avancé» (PAA). Un EMS PAA accueille des personnes rele-vant de la «démentologie» ou d’autres maladies psychiatriques liées à l’âge(troubles de l’humeur, anxiété, psychoses de l’âge avancé ou toxicoma-nies), mais aussi des patients âgées atteints de maladies psychiatri-ques chroniques qui ont vieilli avec leur maladie.

La Vernie, un EMS conçu « 100% PAA »

Page 4 : nouveau secréta

ire

général pour l’A

VDEMS

en octobre

t

L’EMS La Vernie a été aménagé pour répondre aux besoins des résidents atteints de troubles de PAA, notamment en termes de bien-être et de sécurité.

Psychiatrie de l’âge avancé - paa

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mais nous avons gagné beaucoup de vie enouvrant La Vernie», résume Michel Vincent.Beaucoup d’activités intergénérationnelles sontaujourd’hui mises sur pied, et le centre commercialsitué à quelques centaines de mètres est devenuun lieu de ballade très apprécié des résidents...

A La Vernie, les obstacles architecturaux fontaussi partie du passé, l’EMS ayant été aménagéselon de nouvelles directives architecturales(DAEMS) entrées en vigueur en 2003. Les couloirssont larges, les chambres spacieuses et les espacescommuns très généreux, à l’intérieur comme à l’ex-térieur, avec même une terrasse aux dimensionsimpressionnantes. Pourtant, avec ses 4 unités devie autonomes accueillant chacune 15 résidents,toutes nanties de leur propre salon et salle à man-

ger, l’EMS offre une atmosphère plutôt privative.«C’était déjà le cas à Grandvaux et nous voulionsconserver cet atout à La Vernie» explique la direc-trice des soins Nicole Piguet-Weishaupt. Un impor-tant de travail de conception a donc été effectuédans ce sens avec l’architecte.Avant le déménagement opéré en 2010, l’EMSaccueillait déjà des résidents de plus de 65 anssouffrant de tous types de troubles psychiatriques.« Notre sentiment sur la mixité complète entre desrésidents assez âgés souffrant de démences detype Alzheimer et d’autres plus jeunes atteintsd’autres pathologies psychiatriques était néan-moins mitigé», explique la directrice des soinsNicole Piguet-Weishaupt. «Nous avions par exem-ple remarqué que les résidents de psychiatrie âgée

avaient tendance à perdre de leur autonomie aucontact de leurs aînés souffrant de problèmes cog-nitifs et nécessitant un soutien continu.»

Ainsi, à l’EMS La Vernie, on a en quelque sortevoulu passer d’une cohabitation subie à une cohabi-tation choisie, chaque étage étant dédié à une seulecatégorie de résidents. Et après quatre ans, le bilanest très positif : «les 30 résidents de psychiatrie fré-quentent régulièrement les 30 résidents atteints dedémences séniles, notamment lorsque des anima-tions ou des repas en commun sont organisés, maispas de manière permanente, ce qui limite aussi cer-taines tensions» se réjouit Nicole Piguet-Weishaupt.

La séparation permet aussi de mettre enplace un accompagnement adapté mobilisantdes moyens thérapeutiques différents, maistoujours avec la même finalité : «chaque rési-dent doit trouver sa place au sein de la commu-nauté, ce qui permet d’améliorer le sentimentd’utilité et d’estime de soi.» l

Psychiatrie de l’âge avancé 2

L’accompagnement en PAA intègre aussi des technologies thérapeutiques modernes, comme le chariot sensoriel diffusant sons et couleurs.

De nombreuses activités intergénérationnelles sont organisées avec l’APEMS (accueil pour enfants en milieu scolaire) aussi situé dans le bâtiment.

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Jacqueline Theisen a travaillé plus dequarante ans dans le secteur médical,dont une vingtaine d’années en tantqu’infirmière-cheffe d’EMS. A la retraitedepuis 2012, cette grand-maman dyna-mique œuvre encore comme bénévoledans l’EMS où elle est restée 17 ans.

«Salut Jacqueline!» Entre deux bon-jours de résidents, elle témoigne d’uneévolution vue «de l’intérieur».

Quelle différence entre l’EMS d’aujourd’huiet d’hier ?Avant, les résidents accueillis en EMS étaientmoins âgés et la durée de séjour était pluslongue. Outre les soins d'accompagnement,ils pouvaient mieux profiter des offres d'ani-mation, des sorties et des vacances. Il y aencore une vingtaine d'années, rares étaientpar exemple les personnes qui restaient dansleur unité ou leur chambre pour prendre leurrepas. En quelques décennies, de grands pro-grès techniques et architecturaux furent aussiréalisés pour améliorer le confort des rési-dents.

Quelle évolution avez-vous pu constaterdans l’accompagnement des résidents ?D’une certaine façon, les EMS exclusivementgériatriques n’existent plus ; ils sont peu à peudevenus de grands services de médecine.Aujourd’hui, les résidents sont très âgés lorsde leur admission et les troubles psychiquess’ajoutent aux problèmes physiques, ce qui

complexifie l’accompagnement. Ils nécessi-tent donc des soins plus continus et beaucoupplus exigeants qui requièrent plus de person-nel formé.

Jusqu’à quel point un EMS de gériatrie oucompatible peut-il accueillir des résidentssouffrant de troubles psychiques ?C’est une question liée à l'état de la personne età son potentiel d'intégration dans le groupe. Sile résident ne perturbe pas la bonne marche del'unité par un comportement pathologique,agressif, perturbateur, fugueur et qu'il est capa-ble d'accepter notre offre de soins et d’anima-tions en individuel ou en groupe, un établisse-ment de gériatrie ou compatible convient trèsbien.

Par contre, si la personne se caractérise parune certaine agitation, par une violence contreelle-même ou contre les autres, par une propen-sion à fuguer, à ne plus reconnaître sa chambre,à un refus de soins médicaux, de prises de médi-caments, de s'alimenter ou parfois à des tendan-ces suicidaires, une structure classique ne serapas en capacité d’assurer son bien-être et sasécurité, ainsi que ceux des autres résidents et dupersonnel.

Dans ce cas, il faudra un EMS à mission dePAA avec une configuration architecturaleempêchant les fugues et les blessures, et sur-tout où le personnel possède des compéten-ces spécifiques pour les soins, l’animation,l’ergothérapie et l’évaluation des résultatsthérapeutiques. l

« Les EMS gériatriques n’existent plus »

Publiée en mars 2014, une enquête menéedans une trentaine d’EMS vaudois met enlumière les spécificités de la psychiatrie del’âge avancé (PAA).

ntitulée Questionnement sur les missions des EMS –Spécificités de la population de psychiatrie de l’âgeavancé hébergée, l’étude apporte de précieuses

données sur les résidents atteints de problèmes de PAAdans le canton de Vaud. Il ressort notamment que letemps et les ressources à accorder aux personnes âgéessont beaucoup plus variables en PAA qu’en gériatrie.Par exemple, de simples actions comme l’aide à la toi-lette peuvent parfois nécessiter de longues négocia-tions. Comme le relève ce rapport, en raison des trou-bles cognitifs et des difficultés du résident à exprimerses désirs, l’équipe de soins est obligée de réaliser untravail de décodage et d’anticipation. D’autre part, l’ac-compagnement en PAA devrait profiter d’une certaineflexibilité, afin de pouvoir s’adapter à l’évolution despathologies, d’où l’importance d’une reconnaissance desa spécificité.

Le rapport souligne également la nécessité d’uneapproche interdisciplinaire : un regard croisé de tous lespartenaires (résident, famille et proches, clinicien,médecin, physio, animation, etc.) est nécessaire pourétablir un accompagnement conforme aux volontés,habitudes, ressources et besoins du résident.L’importance de la famille et des proches dans le pro-cessus est aussi relevée, notamment dans le cas de rési-dents n’étant plus à même d’expliquer leur parcours,leurs habitudes et leurs goûts, en raison de problèmescognitifs.

En fin de compte, cette recherche démontre que lesrésidents souffrant de troubles de PAA ne peuvent pasêtre pris en charge comme les autres, légitimant ainsiune remise en question des ressources nécessaires à unaccompagnement adapté. l

Le rapport est consultable sur www.avdems.ch.

La psychiatrie de l’âgeavancé auscultée

I3 QUESTIONS À JACQUELINE THEISEN, INFIRMIÈRE-CHEFFE RETRAITÉE

«le temps et les ressourcesà accorder aux personnes âgées

sont beaucoup plus variablesen PAA qu’en gériatrie»

Page 4: Numéro 22 • Juin 2014...Nicole Piguet-Weishaupt. «Nous avions par exem-ple remarqué que les résidents de psychiatrie âgée avaient tendance à perdre de leur autonomie au contact

François Sénéchaud va succéder àTristan Gratier au poste de secrétairegénéral de l’AVDEMS (Association vau-doise d’établissements médico-sociaux) à partir du 1er octobre 2014.Titulaire d’une licence en droit del’Université de Lausanne, FrançoisSénéchaud (48 ans) travaille actuelle-ment comme cadre supérieur au seindu Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

uite à un processus de recrutement exigeant, le Comité exécutif del’Association vaudoise d’établissements médico-sociaux (AVDEMS) achoisi à l'unanimité de nommer François Sénéchaud pour succéder à

Tristan Gratier au poste de secrétaire général de l’AVDEMS. Juriste de formation (UNIL, 1989), originaire de Sainte-Croix (VD), marié

et père de trois enfants, François Sénéchaud (48 ans) travaille actuellementcomme cadre supérieur au sein du Comité international de la Croix-Rouge(CICR). Il a acquis dans cette organisation, ainsi que préalablement au ser-vice de la Confédération, une expérience de plus de 20 ans dans l’encadre-ment d’équipes et la gestion de projets. Il possède également une grandeexpertise en négociation ainsi que dans la défense des intérêts d’une orga-nisation. «La motivation et les qualités personnelles de François Sénéchaud,ainsi que son intérêt pour les relations humaines, doivent permettre ausecrétariat général d’assurer la continuité de son action», explique Pierre-Yves Remy, président du Comité exécutif de l’AVDEMS.

François Sénéchaud débutera son activité comme secrétaire général del’AVDEMS le 1er octobre 2014. Le secrétaire général actuel, Tristan Gratier,l’accompagnera pendant un mois lors de son entrée en fonction.

Le Comité exécutif remercie particulièrement Tristan Gratier pour la qua-lité de la contribution qu’il a apportée à l’AVDEMS pendant plus d'unedécennie. Il relève également son important engagement au niveau natio-nal auprès de l’association faîtière CURAVIVA, en tant que Président des EMSsuisses (2008-2014).

Le Comité exécutif de l’AVDEMS lui souhaite le plus grand succès dans sesnouvelles fonctions au poste de directeur de Pro Senectute Vaud, dès le 1er

octobre 2014. l

Brèves 4

François Sénéchaud sera le nouveau secrétaire général de l’AVDEMS à partir du 1er octobre 2014

S

e 3 juin s’est déroulé à Lausanne le 1er Forum de la filière de psy-chiatrie adulte organisé par l’AVDEMS (Association vaudoised’établissements médico-sociaux) et l’AVOP (Association vaudoise

des organisations privées pour personnes en difficulté) en collaborationavec le Département de la santé, l’AVASAD, le Département de psychiatriedu CHUV, la Fondation de Nant, et le GRAAP. Près de 240 personnes prove-nant de tous ces milieux ont pris part à cet évènement, qui a marqué uneétape importante dans le processus de constitution d’une filière de psy-chiatre adulte dans le canton de Vaud.

Aujourd'hui, 45 établissements médico-sociaux ou socio-éducatifsaccueillent près de 1'000 adultes qui souffrent de troubles psychiques.L’un des objectifs de la filière en construction est de réunir ces établisse-ments sous une même appellation et dans un même cadre.

Informations concernant cette journée sur www.avdems.ch

1er Forum vaudois de la filière de psychiatrie adulte

L

éclairAges Bulletin d’information gratuit (13’ 000 exemplaires)Editeur AVDEMS – Pré-de-la-Tour 7, case postale 607, 1009 Pully

Tél. 021 721 01 60, fax 021 721 01 79, www.avdems.chRédaction ftc communication, LausannePhotos Rainer SohlbankGraphisme Dizaïn, Eric Sommer, LausanneImpression Graph Style, LausanneIm

pressum