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Numéro 'CENTIMES Soixante-deuxième Année VVLOliX iTIQ U E NT1FIQUE, LITTERAIRE ET D’ANNONCES S X Les Annonces et Abonnements sont reçus à l’imprime E. MARTIN, Vaiognes, £rix de l'Abonnement, C fr. par an Légalise 25 centimes. On peut traiter à forfait pour les Annonces souvent répétés-' M. Ribot président du Conseil et son compère Trarieux se croyaient bien tranquilles pendant les vacances lorsque tout-à-coup leur quiétude vient d’êtro troublée par le réveil de la scandaleuse affaire des Chemins de fer du Sud. Il se trouve que deux gros personnages, M. Martin, ex- ingénieur en chef desdits chemins de fer, et M. Edmond Magnïer, sénateur du Var, que le ministre a laissé pour- suivre par le magistrat instructeur et qui sont inculpés devant la Cham- bre des mises en accusation, il se trouve, dis-je, que ces,deux messieurs menacent de manger le morceau si on ne les laisse pas en paix. D’autre part, le juge d’instruction veut poursuivre quand môme, le rapport de l’expert Flory, contenant les accusations les plus graves contre d’importants séna- teurs et députés qui auraient tripoté dans cette affaire comme Jadis au Panama. On en est là. Le ministère est inquiet « ^.opposition menace d’interpeller si i affaire ne suitpaSson cours régulier: d autre côté, dans le camp de la ma- jorité, beaucoup redoutent des révé- lations et menacent aussi de renver- ser le ministère s’il cède à ceux qui réclament des poursuites. Il s’ensuit que M. Ribot est bien ennuyé. y y ** également l’opinion publique qui flaire un scandale, et qui serait très heureuse de savoir si, comme certains Vaffirment, lestripoteurs des Chemins de fer du Sud sont iea mô- mes que les compromis du Panama. Une première fois, tous salis qu’ils sont, ils ont échappé à M azas ..... une seconde fois, ce serait de trop .... il faudra peut-être qu’iis y passent. Sainte Opportune, veillez sur eux. Rolf. MADAGASCAR Prise d’Andriba Le ministre de la guerre a reçu du colonel Bailloud, directeur des étapes AMajunga, le télégramme suivant en date du 26 août, sept heures quinze matin. .Le général en chef télégraphie d’Andriba, le 22 août : « L’attaque d’Andriba, commencée hier 21 par la brigade Voyron, s’est terminée ce matin sans combat. L’en- nemi, démoralisé par les effets de l’artillerie, a évacué six postes armés et de nombreux camps. Nous avons enlevé sept canons. Nous avons eu un tirailleur malgache tué; un artil- leur a été blessé, deux artilleurs ont été contusionnés. » Je suis â Andriba maître de toute la plaine. Je fais activer l’achèvement de la route pour accélérer la réunion » La brigade de la marine montre beaucoup d’entrain à supporter la grande fatigue. ATTENTAT Contre MM. de Rothschild Une lettre chargée Samedi matin, arrivait par ;la dis- tribution de neuf heures, au domicile particulier de M, Alphonse de Roihs- chid, 2, rue Saint-Florentin, mie let - tre affranchie de trois timbres de quinze centimes, et portant la sus- cription : personnelle, faire suivre en cas d’absence * M. Alphonse de Rothschid ôtant en ce moment en villégiature à Trou- ville, un garçon de bureau est chargé tous les matins d’aller chercher le courrier rue Saint-Florentin et de l’apporter, rue de Laffitte, 21. M. Jokowitz, chef du contentieux à la maison de banque, est chargé, en l’absence du secrétaire particulier, de dépouiller le courrier. L’explosion Quand il eh fut arrivé à cette lettre, M. Jakowitz sentit, avec le coupe-pa- pier en métal dont U se servait, une certaine résistance. Il donna un coup sec pour la vaincre, et c’est alors qu’une violente détonation se produi- sit. Il était deux heures et demie en- viron de l’après-midi. Voici ce qui s’était passé : L’enveloppe contenait deux feuilles de carton et, entre ces deux feuilles, "auteur de l’attentat avait placé une poudre,que l’on croitêire dufulminate de mercure ; le frottement du coupe- papier en métal blanc contre l'explo- sif avait déterminé i’explosion. La victime On s’empressa autour de M. Jako- witz qui,aprês un premierpansement, a pu regagner son domicile ; l’œil droit a été assez fortement atteint et deux doigts de la main droite sont sé- rieusement endommagés ; en outre, il a quelques brûlures à la figure. Sou état est assez grave, mais n’inspire cependant pas d’inquiéiude. L’enquêta Dès que l’attentat fut connu, M. Guénin, commissaire de police du quartier, se rendit sur les lieux et té- léphona â la préfecture de police, ainsi qu’au laboratoire municipal. M. Girard arriva aussitôt, put recueillir en partir les débris de l’enveloppe, et commença son enquête. Vers quatre heures, arrivaient MM. Rempler, juge d’instruction ; André, chef de la 3’ brigade des recherches • Chenest, procureur de la République ; Puybaraud, Laurent, sêrôtaire géné- ral de la préfecture de police, rem- plaçant M. Lêpine, actuellement en congé. Ces messieurs procéderont-mx pre - mières ■ constatations. L’enquête ar- rivera sans aucun douta à déterminer où a é(ô mise la lettre et fera connaî- tre son expéditeur. Cet attentat rappelle les bottes mys- térieuses de fulminate de mercure envoyées â MM. Etienne et Cqnstans. Arrestations d’anarobistes Dans la soirée de lundi une trentai- ne d'anarchiste 3 ont été arrêtés et sommairement interrogés par M. Rempler,juge d’instruction. La plu- part ont été relâchés. Ceux qui ont été gardés ont dû don- ner des spécimens de leur écriture. On recherche encore une femme, qui, s’étaut présentée jeudi dernier, rue Laffitte, pour demander un se- cours, a ôté éconduite et s’est retirée en proférant des menaces. M.Alphonse de Rohtsehild estarrfvô hier soir de Trouville. Il « été enten- du ce matin par M. Rem hier qui lui a demandé les lettres de menaces re- çues par lui ou par ses frères. La concierge de la rue Saint Flo- rentin a été interrogée hier. M. Girard, chef du laboratoire mu- nicipal, a transmis hier soir son rap- port au parquet. L’enquête a été poursuivie simulta- nément ft Paris et en provlnceéü tous les receveurs et receveuses dés pos- tes ont reçu des renseignements. A la suite d’une déposition faite par la receveuse des postes de Vio-sur- Cère (Cantal), qui a déclaré avoir re- çu une enveloppe adressée au baron de Rothschild et d’une dimension cor- respondant à celle de la lettre- explo- sible, une arrestation a ôté opérée; C’est celle d’un repris de justice qui a déjà subi 13 condamnations, et qui est considéré comme un anarchiste dangereux. INFORMATIONS L a R ussie aux grandes manœuvres françaises. — Le Figaro dit que le générai Dragomirow, l’un des chefs les plus en vue de l’armée russe, l’un des plus chauds amis de la France, représentera l’armée sœur à nos grandes manœuvres de l’Est, dans des conditions tout à fait spéciales. Dragomirow marchera. non pas aveclepeloton des officiers étrangers, mais avec le grand quartier générai du commandant en chef, en compagnie de sou ami le major-général de Bois- delfre, qui l’a connu autrefois alors que le chef du grand commandement militaire de lüetv dirigeait l’académio impériale d’otat major. "C hemin de fer du S ud. — M. le sé- natenr Magnler déclare que si on veut le sacrifier pour en sauver d’autres en le poursuivant dans l’affaire des che- mins de fer du Sud U ne se laissera pas faire et indiquera tons !e3 cou- pables. La Chambre des mises en accusa- tion a rendu un arrêt en vertu duquel 11 n’y a pas lieu de statuer sur la pro- cédure relative à M. Magnler, qui a été commencée avant la fin de la ses- sion et serait nulle. Le procureur général s’est pourvu en cassation. Le Tzar. — La Tzar vient de refuser "autorisation de célébrer à Odessa l’anniversaire de la bataille de Sedan. -Allemagne. — L’empereur d’Alle- magne se propose d’aller en Alsace- Lorraine vers le 18 octobre. Incendie. — Un incendie s’est dé- clare à Lyon dans une construction que les Pères Jésuites font édifier rue Boileau et rue Bossuet pour y installer un collège. Trombe. — On télégraphie d’Alger qu’une trombe a détruit un village arabe dans la région de Sidi-Aich. On compte 11 morts et 14 blessés. Le P ape volé. — La faillite d’une banque génoise, la banque Bingen, a coûté au Pape la sommé de soixante- quinze mille dollars. LOCALE & RÉGIONALE Conseil municipal M. Blaisot nous demande de vouloir bien publier l’article ci-dessous : Echos de la Séance du S août. Répondant aux .lamentations de ■M. Hamel ail sujet des finances de là Ville, j’ai dit sans insinuation ni artl- fice(et j’ajouterai sans aucune malice) que la perforation inutile du puits artésien qui a coûté une somme énorme, et la construction beaucoup trop onéreuse de la Poissonnerie, sont la cause directe de la situation gênée dans laquelle nous nous débattons actuellement, par suite de la néces- site absolue de donner à tout prix de l’eau potable à tous les habitants logés dans le périmètre de l’Octroi. il est exact que M. Hamel m’a fait, d’une voix éteinte, la réponse indi- quée dans la lettre à M. le Maire, insé- rés la semaine dernière daas les jour- naux de Cherbourg et de Vaiognes, et pour mon compte, je regretterais que cette réponse ne figurât pas au pro- cès-verbal de la séance : — 1° Parce que je voudrais (ce qui malheureuse- ment est impossible) aue tout ce qui se dit eu séance fût sténographié et transcrit sur le registre des délibéra- tions (à moins de conventions con- traires, dans certains cas seulement). 2e Parce que, par sa lettre, M. Ha- mel annonce à tous les Valognais qu’il a fait creuser le puits artésien et placer les conduites d'eau sans le se- cours de centimes additionnels. Al- lons doucement. — Notre réponse sera facile à faire quand le moment en sera venu. En attendant, que : ;s contribuables se rassurent, U n’a pas puisé dans le tiroir fie son bdmptôir pour payer le mémoire du chef-d’œu - vre heureusement inachevé de la place de la Poissonnerie.— Puisque M. Ha- mel connaît une petite machine pou- vant (d tout hasard) faire monter l’eau en quantité suffisante à l'alimentation de toute la Villa, ce qui (toujours H'a- près lui) éviterait une dépense aussi considérable que celle que va occa - sionnér l’adduction des eaux du Cas- telet qu’il me permette de lui dire, qull a eu grand tort de voter les ?oi- xantedix-mille francs demandés au Conseil, par M. le Maire, voilà moins- d'un moi», pour l'adduction desditos eaux, Louis B laisot . CoHseiller Municipal.' Subvention aux Bcolos de l'Arrondissement en 1894. — Sur le crédit de 1000 ft*, inscrit au budget départemental de 1894 pour subventions aux bi- bliothèques scolaires les secours suivants ont été . attribues au* communes de notre arrondissement ci-après dénommées : Saint-Vaast-la-Houguo . * 40 =-fr. Saint-Marcouf . . • • . . » . « . 30 Besneville 30 Sur le crédit de 2000 fr. inscrit au budget prti- mitif de 1894, sous-chanitrcXIV, art.^ 7, pour achat d'objets mobiliers scolaires destines à ren- seignement dars les écoles primaires, une somme de 384 fr. 50 a été attribuée à diverses écoles do l'arrondissement. La somme la plus forte ('15 fr.) à été attribuée sus écoles laïques de Vaiognes et la- moins élevée. 8 fr. 50, à l’école do fllies do Sainta-Mari&^da-Mont. Sm* le crédit inscrit au sous-chapitro VI, art. 5. du budget de 1884, un deusjèmo quart de bottreo ou 150 fr. a ôté accordé à compter du 15 octobre 1895, au jeune F ît on Henri-Q$c*rd do Valcan- ville, déjà titulaire d’un quart do bourse départe- mentale l’école d'arts et métiers d’Angers. Les jeunes Maurice Bérot, des Pcrques élève do 2* année ei pioa-Aitïié Viel, eïs FrcsrlUo, éiève dr - , l rc nnuëo, ont été gratifiés d’une bourse de 4QU fr. à l’école d’agriculture de Coigny. Vjot a en outre touché sur le crédit au inscrit sous chap .Xlî,arl.o du budget départemental de 1894 un dégrèvement de trousseau 6t fournitures classiques s’élevant û 90 ffc Stti'.e crédit de 8000 fr. alloué â l’art ÏX du ch. XVI du même budget, relatif aux cours da- dulles, ont roçu : MM, Lolcng, du Vrotut, J05ù\; Lamenicier do Lestro 12 fr. ; Fosscy, do Rauviile- Ia-Bigot, 25 fr. ; Le Tourneur, de Monlsb&urg, 06 fr. Le chap. XIV, art. 10, ouvrait un crédit an 2000 fr. en faveur des caisses scolaires. Une som- me do 245 fr. a été répartie entre diverses écoles de l'arrondissement. Enfin, pour augmenter le traitement des direc- trices d’éooiea do filles,dans 1 û 3 communes de moins de.401 habitants, un crédit do 1500fr. est inscrit au chap. XIV, art. 8. Sur cette somme uno indem- nité de 125 fr.aélé allouée anx institutrices de Si- Georges-la-Rivière, Beuzeville-la-Basliilc, St-Mor- tin-de-Varreville,La Bonneville, Golievilie, rjaiiilü- Colombe. Subventions aux œuvrets et sociétés de Parsuu dissement en 1S94. — Oiumiklinats, — Le cré- dit de 4300 fr. ouvert au budget départemental de 4894, chap, VIII, art, 6, pour subventions aux orphelinats du Département a permis d'opérer, va 1804, une répartition absolument identique à celle des années précédentes. lin ce qui concerne notre arrondissomeni, nous y lisons : Orphelinat do Tamervillo » « . * 450 fr. do Vaiognes . . . . . 100 de Montfarvillo . . . . 803 Sallès d'asilo,— Un crédit de 1000. fr, figure :n chap. VIII, arL 7. du même budget. Sur eeUo somme un secours do 33 Fr. a clé attribué aux salles d’asile de Barfieur et de Sl-Vaas: et une somme de 89 fr. à l’asile de Bricqucbec. Secours mutuels. — La société do secours mu- iuels de Vaiognes a reçu, en 1895, une subvi vention de 200 fr. ainsi que la société doBr.cquo bec. VIEUX VAL0GNES M® JU L L IE N de LAILLIER ... 1677-1725 ... (suite) M. de Laiilier, enfin débarrassé des ennuis que lui avait donnés sa collégiale pendant quelques années, fut appelé, le 12 septembre 1702 , « à la supériorité > du séminaire de Vaiognes avec pouvoir de choisir ses collaborateurs. Dans le début il n’accepta cette charge qu’à regret, par obéissance et à titre provisoire, effrayé qu’il était des obstacles qu’il entre- voyait sur son chemin. — il avait alors 61 ans. Les malheurs qui avaient accablé M. de la Luthumière, décédé le 15 septembre 1699, pro- venaient, en partie, il le savait, du choix fait souvent sans discernement des directeurs de son séminaire. Son premier soin fut de s’en- tourer de maîtres sur le dévouement et l’ortho- doxie desquels il pût compter. La chaire de la théologie fut donnée à M. Noi ret, élève de Saini-Nicoias du Chardonneret, qui eut pour successeurs. MM. Pile, de Paris, Anquetil, de Vaiognes, et Jean-François Dallet. de Cherbourg. I df pfciJcsophiçtut i f o j w à M. Jacques-Antoine Hecquart, mort depuis curé d’Yvetot, après avoir desservi la paroisse de Clitourps, ensuite à M. Anquetil et à M. Michel. M ---- A .U. VJ.ügo iueuviu tu. vltaigg uo • v.uuuiüav. Sous la direction de ces différents maîtres, les études s’élèvent à un niveau qu’on n’avait pas atteint sous le gouvernement de M. de la Luthumière et auquel, même à notre époque si éprise de la pédagogie, on n’oserait prétendre. On vit des élèves soutenir en public, sur les matières ingrates de la philosophie et de la théologie, des thèses, dont plusieurs iiîustres personnages ne dédaignèrent pas d’accepter la dédicace. Ce fut l’âge d’or du séminaire de Vaiognes. L’abbé de Laiilier possédait depuis neuf ans l’archidiaconé du Bauptois, lorsqu’il fut appelé a i’archidiaconé du Cotentin, comprennant six do 3 *enné3, Vaiognes, le Plain,Orglandes,Saire, la Hague et les Pieux, en tout 171 paroisses C’était le meilleur et le plus avantageux des bé- néfices de la Cathédrale : L’archidiacre ne pou- vant, d’après les règlements, exercer dans la- juridiction où il possédait une cure, îa cour de Rome dur intervenir pour accorder une dis- pense à M. de Laiilier. On va voir par l’emploi qu’il sut faire de ses revenus si jamais dispense fut mieux justifiée. Prêtre charitable et zélé, administrateur de premier ordre,soucieux de ses droits et de sa digni- té.M.de Laiilier était encore un ami passionné des sciences et des belles lettres. Il en donna ma- gnifiquement la preuve par le don d'une bibho- ................... mé- bons livres aux personnes qui désirent se per- fectionner dans la science. Il est certains préjugés tellement contraire à la vérité, qu’on ne saurait s’expliquer comment .3 ont pu se répandre et se maintenir. Xel est surtout celui qui accuse le clergé d’être, comme on dit, l’ennemi des lumières,ci pourtant,il n’en est pas un contre lequel toute notre histoire littéraire proteste d’une manière aussi formelle. Ce serait m’écarter trop de mon sujet, que d’exposer ici les faits nombreux qui prouvent de la façon la plus péremptoire que cette accu- sation n’a rien de fondé : il n’est pas une seule époque de notre histoire qui ne nous montre le clergé, tantôt comme le principal et quelque- fois l’unique conservateur de la science et de l’érudition, tantôt comme le plus ardent pro- moteur de toutes les institutions propres à les ré- pandre. Les preuves de cette assertion sont si multipliées et si connues de quiconque à la moindre teinture de l’histoire de la littérature, qu’il me semble difficile de songer aojourd’hui de les produire, sans craindre de tomber dans une de ces banalités indignes d’arrêter un seul moment l’esprit le moins sérieux. Notre ville possède depuis longtemps une belle réponse contre ces injustes imputations Je ne parle pas de ces grandes eipetites e&coiles tenues par des prêtres, sous la direction du grand Ecolàire de Cou tac ces, et dont l’origine se perd dans un passé très-éloigné de nous ; je ne parle pas de la riche donation faite en 1644 c au vénérable collège du Harcourt à Paris des ; >je passe de même sous silence la magni- fique fondation du séminaire, destiné p^t M. I’abbé de La Luthumière à procurer à la jeunesse du pays, non-seulement les moyens d’une facile instruction, mais souvent encore les secours nécessaires pour traverser la longue période des études classiques : ces institut; ns n’existent plus ou ont subi des modifications qui leur donnent un aspect tout différents, je les laisse donc, pour m’attacher à une autre fondation, qui subsiste encore de nos jours, et qui prouve avec quel zèle et qu’elle gënérosiré le clergé s’employait à la grande œuvre de la diffusion des lumières dans toutes le^ classes de la population. A cette époque le charmant Petit joi.r; .1 d’un sou n’était pas inventé ; les livres étaicar rares et chers, et pourtant on voulait lire, et or. lisait autant qu’on le pouvait, non pas de futi- les romans, dont le moindre inconvénient est d’inspirer le dégoût de tome lecture sérieuse, mais de solides in-folio, plu3 riche d’hébreu, de grec et de latin que de français : les ouvrages écrits dans la langue nationale étaient alors plu- tôt l’accident, que le fond d’une bonne biblio- thèque. Ce fut pour répondre aux besoins ei au g . t de son entourage, que Jtülien de Laiilier ? '- ç-ut et réalisa le projet de créer une bibh: > que publique,où ceux qui voudraient .Ac- tionner dans la science.» trouveraient tou.^ .os facilités désirables^ t par Robert Pèllerin, prêtre, en faveur de boar thèque publique, voulant comme il le dit lui-mé- siers < pris dans la paroisse de Tamerrille et _ aêjfaviùtçï fiaa^la yüiç dgVaiegaçâjAlecture \fig Yalo'yqs», jusqu’à la pqfwûon df l§ai| éta-i

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Numéro 'CENTIMES Soixante-deuxième Année

VVLOliXi T I Q U ENT1FIQUE, LITTERAIRE ET D’ANNONCES

S XLes Annonces et Abonnements sont reçus à l’imprime

E. MARTIN, Vaiognes, £ rix de l'Abonnement, C fr. par an

Légalise 25 centimes.On peut traiter à forfait pour les Annonces souvent répétés-'

M. Ribot président du Conseil et son compère Trarieux se croyaient bien tranquilles pendant les vacances lorsque tout-à-coup leur quiétude vient d’êtro troublée par le réveil de la scandaleuse affaire des Chemins de fer du Sud. I l se trouve que deux gros personnages, M. Martin, ex- ingénieur en chef desdits chem ins de fer, et M. Edm ond Magnïer, sénateur du Var, que le m inistre a laissé pour­suivre p ar le m agistrat instructeur et qui son t inculpés devant la Cham­bre des m ises en accusation, il se trouve, d is-je, que ces,deux m essieurs m enacent de m anger le morceau si on ne les la isse pas en paix. D’au tre part, le juge d ’instruction veut poursuivre quand môme, le rapport de l’expert Flory, contenant les accusations les p lus graves contre d ’im portants séna­teurs et députés qui auraient tripoté dans cette affaire comme Jadis au P anam a.

On en est là.Le m inistère est inqu ie t

« ^.opposition m enace d’interpeller si i affaire ne su itpaSson cours régulier: d autre côté, dans le camp de la m a­jorité, beaucoup redoutent des révé­lations et m enacent aussi de renver- se r le m inistère s’il cède à ceux qui réclam ent des poursuites. Il s’ensuit que M. Ribot est bien ennuyé.

y y ** égalem ent l’opinion publique qui flaire un scandale, et qui serait très heureuse de savoir si, comme certains Vaffirment, lestripoteurs des Chemins de fer du Sud sont iea mô­m es que les com prom is du Panam a.

Une prem ière fois, tous salis qu’ils sont, ils ont échappé à M a z a s .. . . . une seconde fois, ce serait de trop .... il faudra peut-être qu’iis y passent. Sainte Opportune, veillez su r eux.

Rolf.

MADAGASCARP rise d’Andriba

Le m inistre de la guerre a reçu du colonel Bailloud, directeur des étapes AMajunga, le télégram m e suivant en date du 26 août, sept heures quinze matin.

.Le général en chef télégraphie d’Andriba, le 22 août :

« L’attaque d’Andriba, commencée hier 21 p a r la brigade Voyron, s ’est term inée ce matin san s combat. L’en ­nemi, dém oralisé p ar les effets de l’artillerie, a évacué six postes arm és et de nom breux cam ps. Nous avons enlevé sept canons. Nous avons eu un tirailleur m algache tué; un artil­leur a été blessé, deux artilleurs ont été contusionnés.

» Je su is â Andriba m aître de toute la plaine. Je fais activer l’achèvement de la route pour accélérer la réunion

» La brigade de la m arine m ontre beaucoup d’entrain à supporter la g rande fatigue.

A TTEN TA TContre MM. de Rothschild

Une lettre chargéeSamedi m atin, arrivait par ;la dis­

tribution de neuf heures, au domicile particulier de M, Alphonse de Roihs- chid, 2, rue Saint-Florentin, m ie let­tre affranchie de trois tim bres de quinze centimes, et portant la sus- cription : personnelle, faire su iv re en cas d’absence *

M. Alphonse de Rothschid ôtant en ce m om ent en villégiature à Trou- ville, un garçon de bureau est chargé tous les m atins d’aller chercher le courrier rue Saint-Florentin et de l’apporter, rue de Laffitte, 21.

M. Jokowitz, chef du contentieux à la m aison de banque, est chargé, en l’absence du secrétaire particulier, de dépouiller le courrier.

L’explosionQuand il eh fut arrivé à cette lettre,

M. Jakow itz sentit, avec le coupe-pa­pier en m étal dont U se servait, une certaine résistance. Il donna un coup sec pour la vaincre, et c’est alors qu’une violente détonation se produi­sit. Il était deux heures et demie en­viron de l’après-midi.

Voici ce qui s ’était passé :L’enveloppe contenait deux feuilles

de carton et, entre ces deux feuilles, "au teu r de l’attentat avait placé une poudre,que l’on croitêire dufulm inate de m ercure ; le frottem ent du coupe- papier en métal blanc contre l'explo­sif avait déterminé i’explosion.

La victimeOn s ’em pressa autour de M. Jako­

witz qui,aprês un prem ierpansem ent, a pu regagner son domicile ; l’œil droit a été assez fortement atteint et deux doigts de la m ain droite sont sé­rieusem ent endommagés ; en outre, il a quelques brûlures à la figure. Sou état est assez grave, m ais n ’inspire cependant pas d’inquiéiude.

L ’enquêtaDès que l’attentat fut connu, M.

Guénin, com m issaire de police du quartier, se rendit su r les lieux et té­léphona â la préfecture de police, ainsi qu’au laboratoire municipal. M. Girard arriva aussitôt, put recueillir en partir les débris de l’enveloppe, et com m ença son enquête.

Vers quatre heures, arrivaient MM. Rempler, juge d ’instruction ; André, chef de la 3’ brigade des recherches • Chenest, procureur de la République ; Puybaraud, Laurent, sêrô taire géné­ral de la préfecture de police, rem ­plaçant M. Lêpine, actuellem ent en congé.

Ces m essieurs procéderont-mx pre­m ières ■ constatations. L’enquête a r­rivera san s aucun douta à déterm iner où a é(ô m ise la lettre et fera connaî­tre son expéditeur.

Cet a ttentat rappelle les bottes m ys­térieuses de fulminate de m ercure envoyées â MM. Etienne et Cqnstans.

A rrestations d’anarobistesDans la soirée de lundi une trentai­

ne d 'anarchiste3 ont été arrêtés et som m airem ent interrogés p ar M. R em pler,juge d’instruction. La plu­part ont été relâchés.

Ceux qui ont été gardés ont dû don­ner des spécim ens de leur écriture.

On recherche encore une femme, qui, s’étaut présentée jeudi dernier, rue Laffitte, pour dem ander un se­cours, a ôté éconduite e t s’est retirée en proférant des m enaces.

M.Alphonse de Rohtsehild estarrfvô hier so ir de Trouville. Il « été enten­du ce m atin par M. Rem hier qui lui a demandé les lettres de menaces re­çues par lui ou par ses frères.

La concierge de la ru e Saint Flo­rentin a été interrogée hier.

M. Girard, chef du laboratoire m u­nicipal, a transm is h ier so ir son rap­port au parquet.

L’enquête a été poursuivie sim ulta­ném ent ft Paris e t en provlnceéü tous les receveurs et receveuses dés pos­tes ont reçu des renseignem ents.

A la suite d’une déposition faite par la receveuse des postes de Vio-sur- Cère (Cantal), qui a déclaré avoir re ­çu une enveloppe adressée au baron de Rothschild et d’une dimension cor­respondant à celle de la lettre- explo­sible, une arrestation a ôté opérée;

C’est celle d’un repris de justice qui a déjà subi 13 condam nations, et qui est considéré comme un anarchiste dangereux.

INFORMATIONS

L a Russie aux grandes manœuvres françaises. — Le Figaro dit que le générai Dragomirow, l ’un des chefs les plus en vue de l’arm ée russe, l’un des plus chauds am is de la France, représentera l’arm ée sœ ur à nos grandes m anœ uvres de l’Est, dans des conditions tout à fait spéciales.

Dragomirow m a rc h e ra . non pas aveclepeloton des officiers étrangers, m ais avec le g rand quartier générai du com m andant en chef, en compagnie de sou ami le m ajor-général de Bois- delfre, qui l’a connu autrefois alors que le chef du grand commandement m ilitaire de lüetv dirigeait l’académio im périale d’otat m ajor.

"Chemin de fe r du S ud. — M. le sé- natenr Magnler déclare que si on veut le sacrifier pour en sauver d’au tres en le poursuivant dans l’affaire des che­m ins de fer du Sud U ne se laissera pas faire et indiquera tons !e3 cou­pables.

La Chambre des m ises en accusa­tion a rendu un arrê t en vertu duquel 11 n’y a pas lieu de sta tuer su r la pro­cédure relative à M. Magnler, qui a été commencée avant la fin de la s e s ­sion et serait nulle. Le procureur général s’est pourvu en cassation.

Le Tzar. — La Tzar vient de refuser "autorisation de célébrer à Odessa l’anniversaire de la bataille de Sedan.

-Allemagne. — L’em pereur d’Alle­m agne se propose d’aller en Alsace- Lorraine vers le 18 octobre.

Incendie. — Un incendie s’est dé­clare à Lyon dans une construction que les Pères Jésuites font édifier rue Boileau et rue Bossuet pour y installer un collège.

Trombe. — On télégraphie d ’Alger qu’une trom be a détruit un village arabe dans la région de Sidi-Aich. On compte 1 1 m orts et 14 blessés.

Le Pape volé. — La faillite d’une banque génoise, la banque Bingen, a coûté au Pape la sommé de soixante- quinze mille dollars.

LOCALE & RÉGIONALEConseil municipal

M. Blaisot nous demande de vouloir bien publier l’article ci-dessous :

Echos de la Séance du S août.

Répondant aux .lamentations de ■M. H am el ail su jet des finances de là Ville, j ’ai dit sans insinuation ni artl- fice(et j ’ajouterai san s aucune malice) que la perforation inutile du puits artésien qui a coûté une som m e énorme, e t la construction beaucoup trop onéreuse de la Poissonnerie, sont la cause directe de la situation gênée dans laquelle nous nous débattons actuellem ent, par suite de la néces­site absolue de donner à tout prix de l’eau potable à tous les habitants logés dans le périm ètre de l’Octroi.

il est exact que M. Hamel m ’a fait, d’une voix éteinte, la réponse indi­quée dans la lettre à M. le Maire, insé­rés la sem aine dernière daas les jour­naux de Cherbourg et de Vaiognes, et pour mon compte, je regretterais que cette réponse ne figurât pas au pro­cès-verbal de la séance : — 1° Parce que je voudrais (ce qui m alheureuse­m ent est impossible) aue tout ce qui se dit eu séance fût sténographié et transcrit su r le registre des délibéra­tions (à moins de conventions con­traires, dans certains cas seulem ent).

2e Parce que, par sa lettre, M. Ha­mel annonce à tous les Valognais qu’il a fait creuser le puits artésien et placer les conduites d'eau sans le se­cours de centimes additionnels. A l­lons doucem ent. — Notre réponse se ra facile à faire quand le m om ent

en sera venu. En attendant, que : ;s contribuables se rassuren t, U n’a pas puisé dans le tiro ir fie son bdmptôir pour payer le m ém oire du chef-d’œ u­vre heureusement inachevé de la place de la Poissonnerie .— Puisque M. Ha­mel connaît une petite m achine pou­vant (d tout hasard) faire m onter l’eau en quantité suffisante à l'alim entation de toute la Villa, ce qui (toujours H'a- p rès lui) éviterait une dépense aussi considérable que celle que va occa - sionnér l’adduction des eaux du Cas- telet qu’il m e perm ette de lui dire, qu ll a eu g rand to rt de voter les ?oi- xantedix-m ille francs dem andés au Conseil, par M. le Maire, voilà moins- d 'un moi», pour l'adduction desditos eaux,

Louis B l a is o t .CoHseiller Municipal.'

Subvention aux Bcolos de l'A rrondissem ent en1894. — Sur le crédit de 1000 ft*, inscrit au budget départemental de 1894 pour subventions aux bi­bliothèques scolaires les secours suivants ont été . attribues au* communes de notre arrondissement ci-après dénommées :Saint-Vaast-la-Houguo . „ * • • • 40 =-fr.Saint-Marcouf . . • • . . » . « . 30Besneville 30

Sur le crédit de 2000 fr. inscrit au budget prti- mitif de 1894, sous-chanitrcXIV, art.^ 7, pour achat d'objets mobiliers scolaires destines à ren­seignement d a rs les écoles primaires, une somme de 384 fr. 50 a été attribuée à diverses écoles do l'arrondissement. La somme la plus forte ('15 fr.) à été attribuée su s écoles laïques de Vaiognes et la- moins élevée. 8 fr. 50, à l’école do fllies do Sainta-Mari&^da-Mont.

Sm* le crédit inscrit au sous-chapitro VI, art. 5. du budget de 1884, un deusjèmo quart de bottreo ou 150 fr. a ôté accordé à compter du 15 octobre1895, au jeune F ît on Henri-Q$c*rd do Valcan- ville, déjà titulaire d’un quart do bourse départe­mentale l’école d 'arts et métiers d’Angers.

Les jeunes Maurice Bérot, des Pcrques élève do 2* année ei pioa-Aitïié V iel, eïs FrcsrlUo, éiève d r -, l rc nnuëo, ont été gratifiés d’une bourse de 4QU fr. à l’école d’agriculture de Coigny. Vjot a en outre touché sur le crédit au inscrit sous chap .Xlî,arl.o du budget départemental de 1894 un dégrèvement de trousseau 6t fournitures classiques s’élevant û 90 ffc

Stti'.e crédit de 8000 fr. alloué â l’art ÏX du ch. XVI du même budget, relatif aux cours da- dulles, ont roçu : MM, Lolcng, du Vrotut, J05ù\; Lamenicier do Lestro 12 fr. ; Fosscy, do Rauviile- Ia-Bigot, 25 fr. ; Le Tourneur, de Monlsb&urg,06 fr .

Le chap. XIV, a rt. 10, ouvrait un crédit an 2000 fr. en faveur des caisses scolaires. Une som­me do 245 fr. a été répartie entre diverses écoles de l'arrondissement.

Enfin, pour augmenter le traitement des direc­trices d’éooiea do filles,dans 1û3 communes de moins de.401 habitants, un crédit do 1500fr. est inscrit au chap. XIV, art. 8. Sur cette somme uno indem­nité de 125 fr.aélé allouée anx institutrices de Si- Georges-la-Rivière, Beuzeville-la-Basliilc, St-Mor- tin-de-Varreville,La Bonneville, Golievilie, rjaiiilü- Colombe.

Subventions aux œuvrets et sociétés de Parsuu dissement en 1S94. — Oiumiklinats, — Le cré­dit de 4300 fr. ouvert au budget départemental de 4894, chap, VIII, art, 6, pour subventions aux orphelinats du Département a permis d'opérer, va 1804, une répartition absolument identique à celle des années précédentes. l in ce qui concerne notre arrondissomeni, nous y lisons :Orphelinat do Tamervillo » « . * 450 fr.

do Vaiognes . . . . . 100 de Montfarvillo . . . . 803

Sallès d'asilo, — Un crédit de 1000. fr, figure :n chap. VIII, arL 7. du même budget. Sur eeUo somme un secours do 33 Fr. a clé attribué aux salles d’asile de Barfieur et de Sl-Vaas: et une somme de 89 fr. à l’asile de Bricqucbec.

Secours mutuels. — La société do secours mu- iuels de Vaiognes a reçu, en 1895, une subvi vention de 200 fr. ainsi que la société doBr.cquo bec.

VIEUX VAL0GNESM® JU L L IE N de LAILLIER ... 16 77 -17 2 5 ...

(suite)

M. de Laiilier, enfin débarrassé des ennuis que lui avait donnés sa collégiale pendan t quelques années, fut appelé , le 12 septem bre 170 2 , « à la supériorité > du séminaire de Vaiognes avec pouvoir de choisir ses collaborateurs.

Dans le débu t il n ’accepta ce tte charge qu’à regre t, par obéissance et à titre provisoire, effrayé qu’il é ta it des obstacles qu’il en tre­voyait sur son chem in. — il avait alors 61 ans.

Les malheurs qui avaient accablé M. de la L uthum ière, décédé le 15 septem bre 1699, p ro ­venaient, en partie , il le savait, du choix fait souvent sans discernem ent des d irecteurs de son sém inaire. Son prem ier soin fut de s’en­tourer de m aîtres sur le dévouem ent e t l’o rtho­doxie desquels il p û t compter.

La chaire de la théologie fut donnée à M. Noi re t, élève de Saini-N icoias du C hardonneret, qui eut pour successeurs. MM. Pile, de Paris, Anquetil, de V aiognes, e t Jean-François D allet. de Cherbourg.I df pfciJcsophiçtut i f o jw à

M. Jacques-A ntoine H ecquart, m ort depuis curé d ’Y vetot, après avoir desservi la paroisse de C litourps, ensuite à M. A nquetil e t à M. M ichel.

M ---- A.U . VJ.ügo i u e u v i u t u . v l t a i g g u o • v .u u u iü a v .Sous la d irection de ces différents m aîtres,

les études s’élèvent à un niveau qu’on n’avait pas atte in t sous le gouvernem ent de M. de la Luthum ière et auquel, même à no tre époque si éprise de la pédagogie, on n ’oserait p ré tendre .

O n vit des élèves soutenir en public, sur les m atières ingrates de la philosophie e t de la théologie, des thèses, dont plusieurs iiîustres personnages ne dédaignèrent pas d ’accep ter la dédicace.

Ce fut l’âge d ’or du sém inaire de Vaiognes. L’abbé de L aiilier possédait depuis neuf ans

l’archidiaconé du B auptois, lorsqu’il fut appelé a i’archidiaconé du C otentin , com prennant six do3*enné3, Vaiognes, le P lain ,O rg landes,Saire , la H ague et les P ieux, en tout 17 1 paroisses C’était le m eilleur e t le plus avantageux des bé­néfices de la C athédrale : L ’archidiacre ne pou­vant, d’après les règlem ents, exercer dans la- juridiction où il possédait une cure, îa cour de Rome dur intervenir pour accorder une dis­pense à M. de L aiilier. O n va voir par l’emploi qu’il sut faire de ses revenus si jamais dispense fut mieux justifiée.

P rê tre charitable e t zélé, adm inistrateur de prem ier o rd re ,soucieux de ses droits et de sa digni­té.M .de Laiilier é tait encore un ami passionné des sciences et des belles lettres. Il en donna ma­gnifiquem ent la preuve par le don d 'une bibho-

................... mé-

bons livres aux personnes qui désirent se per­fectionner dans la sc ience.

Il est certains préjugés tellem ent contraire à la vérité, qu’on ne saurait s’expliquer comment

.3 on t pu se répandre e t se m aintenir. Xel est su rtou t celui qui accuse le clergé d’ê tre , comme on dit, l ’ennemi des lum ières,ci pourtant,il n ’en est pas un contre lequel tou te notre histoire littéraire p ro teste d’une m anière aussi formelle.

Ce serait m’écarter trop de mon sujet, que d’exposer ici les faits nom breux qui prouvent de la façon la plus pérem ptoire que cette accu­sation n ’a rien de fondé : il n ’est pas une seule époque de notre histoire qui ne nous m ontre le clergé, tan tô t comme le principal e t quelque­fois l’unique conservateur de la science et de l’érudition, tan tô t comme le plus ardent pro­m oteur de toutes les institutions propres à les ré­pandre. L es preuves de cette assertion sont si multipliées et si connues d e quiconque à la m oindre te in ture de l’h isto ire de la littérature , qu’il me semble difficile de songer aojourd’hui de les produire, sans craindre de tom ber dans une de ces banalités indignes d’arrê te r un seul m om ent l’esprit le moins sérieux.

N otre ville possède depuis longtem ps une belle réponse contre ces injustes im putations Je ne parle pas de ces grandes eipetites e&coiles tenues par des prêtres, sous la direction du grand Ecolàire de Cou tac ces, e t don t l’origine se perd dans un passé très-éloigné de nous ; je ne parle pas de la riche donation faite en 1644 c au vénérable collège du H arcourt à P aris

des ; > je passe de même sous silence la magni­fique fondation du sém inaire , destiné p^t M . I’abbé de La L uthum ière à p rocurer à la jeunesse du pays, non-seulem ent les moyens d ’une facile instruction , mais souvent encore les secours nécessaires p our traverser la longue période des études classiques : ces institut; ns n ’existent plus ou ont subi des modifications qui leur donnent un aspect tou t différents, je les laisse donc, pour m’attacher à une autre fondation , qui subsiste encore de nos jours, et qui prouve avec quel zèle et qu’elle gënérosiré le clergé s’em ployait à la grande œ uvre de la diffusion des lumières dans toutes le^ classes de la population .

A ce tte époque le charm ant P e tit jo i.r; .1 d ’un sou n ’était pas inventé ; les livres étaicar rares e t chers, e t pou rtan t on voulait lire, e t or. lisait au tan t qu’on le pouvait, non pas de fu ti­les rom ans, dont le m oindre inconvénient est d ’insp irer le dégoût de tom e lecture sérieuse, mais de solides in-folio, plu3 riche d ’hébreu, de g rec e t de latin que de français : les ouvrages écrits dans la langue nationale éta ien t alors p lu­tô t l’accident, que le fond d’une bonne biblio­thèque.

Ce fu t pour répondre aux besoins ei au g . t de son entourage, que Jtü lien de Laiilier ? ' - ç-ut e t réalisa le projet de créer une b ibh : > que publique,où ceux qui voudraient .Ac­tionner dans la science.» trouveraient to u .^ .os facilités désirables^

t

p ar R obert Pèllerin , p rê tre , en faveur de b o a r thèque publique, voulant comme il le dit lui-mé- siers < pris dans la paroisse de Tam errille e t _aêjfaviùtçï fiaa la yüiç dgVaiegaçâjA lecture \fig Yalo'yqs», jusqu’à la pqfwûon df l§ai| éta-i

Page 2: Numéro 'CENTIMES Année VVLOliXSoixante-deuxièmemediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Numéro 'CENTIMESVVLOliXSoixante-deuxième Année iTIQ U E NT1FIQUE, LITTERAIRE

J0U11NAL Blî VALOGNES

Sociétés d'agriculture. — Une somme de SO fr. a ete attribuée à la société d’agriculture do Valo­gnes, su r les subventions réparties entre les Co- j0106® agricoles. Pour 1895, la même société a ob­tenu bOO fr. pour les génisses; 225 fr, pour la race ovine; lüOfr. pour la race porcine ; 1200fr, pour les taureaux et 1155 fr.6ans affectation spé­ciale;

Société d’horticulture. — Comme les semblables sociétés du reste du Département,1» société de Ya- lognes a obtenu une subvention de 400 fr.

Concours do pouliches. — Pour 18*0 l'arrondis­sement de Valognes figure au budget départemen­tale pour une somme de280û fr.allouée enfaveurde ses concours do pouliches. Pour les courses de Cherbourg, un 1 " prix do 800 fr. et un 2e prix de MO fr. sont réservés aux pouliches âgées de S 3ns, primées ou mentionnées honorablement au Concours de Valognes en 1S95*

Les Syndicats de Défense de l'A rrondis­sement. — 1 Syndicat de Raveuoviile-Fon- teuay. — La troisième annuité de la sub­vention accordée au Syndicat de défense a été, conformément à la délibération du Conseil gé­néral du 22 août 1894. versée au Syndicat de Ra- venoville-Fontenay. Elle s'élève à 1,004 fr. 26 é.

Ce Syndicat poursuit avec une ténacité digne d'éloges, et nous sommes heureux de le cousaler, les travaux de consolidation et d’extension de ses digues de défense. Après le projet de 2,400 fr., approuvé les 10 février et 24 novembre 1890, le Syndicat a fait approuver plusieurs autres amé­liorations, décisions ministérielles du 28 octobre 1892 ; du 19 janvier 1893: du 12 août 1893; du 30 novembre 1893. Une somme de 1,004 fr. 26 ligure également au budget primitif de 1895.

Il- — Syndicats de Foucarvlllo. — Ce Syndi­cat a fait, iui aussi, bonne besogne en ces der­rières années. I,e projet de 22,000 fr„ approuvé Par décision du 5 août 1891 , a ele exé­cuté, à concurrence de 19,845 fr. 46 c. Un nouveau projet montant à 7,600 fr, a été approuvé par dé­cision ministérielle du 22 janvier 1893. 11 est éga­lement exécuté, 8,153 fr. S2 c.’

I II . — Syndicat de Saint-Va as i. — Il en va malheureusement autrement de ce Syndicat ap­pelé « Syndicat du Loup do Saint-Vaast » Malgré la vive alerte causée dans la région par la tem­pête du 29 janvier 1890, la constitution dudit

Syndicat a été provisoirement abandonnée.IV . Syndicat du Pont de-Saire. — Ce Syndicat

fonctionnera-t-il jamais? Voilà la question e t voici à quel propos M. du Mesnildot en a demandé la création au Conseil général.

« L 'installation de portes à flot au Pont-Satre en 1852, disait l'honorable Conseiller général^ — a produit d’excellents résultats. Des terrains à l’é­tat de marais et même de vases molles sont deve­nus de bons herbages et toutes les terres avoisi­nant le bassin inférieur de la Saire ont été amé­liorées d'une façon notable. La dépense du pre­m ier établissement a été supportée par deux propriétaires seulement et l'entretien, nul pendant un certain nombre d’années, mais qui devient onéreux, leur incomberait. De nombreux proprié­taires bénéficient de ce>, travail qui ne leur a rieu coûté et il serait de toute justice de les faire con­courir à sa conservation. .» . .

La Commission d’administration générale a ap­prouvé le fond de la demande qui lui était sou­m ise ; estimant toutefois qu’il ne serait pas juste de faire supporter cette dépense par le départe­ment su r les communes, mais bien par les pro­priétaires qui profilent de ce travail, elle a de­mandé le renvoi du vœu en question à M le Préfet afin do faire procéder aux étuae3 néces­saires. Les conclusions mises aux voix furent adoptées le 23 avril dernier, et Dieu sait ce qu'il en adviendra du projet déposé.

Chemin de fe r de Bar fl su r à Cherbourg. —Nos lecteurs n’ont pas oublié que dans sa séance du 23 août 18S4, le Conseil général de la Manche émettait un vœu en faveur de l’établissement d’un chemin do fer d’intérêt général allant de Barfleur A Cherbourg par Saint-Pierre-Egliso.

Co vœu fut transmis à qui do droit. Le 14 no­vembre 1894 le Ministre des Travaux publics ré­pondait au Préfet do la Manche.

« Cette ligne, non seulement n'a pas été concé­dée, mais n’a même pas été classée dans le réseau complémentaire des chemins de fer d’intérêt géné­ral par la loi du 17 juillet 1879.

« Or, il existe un grand nombre do lignes con­cédées. classées ou même déjà déclarées d’utilité publique, dont les nécessités budgétaires obligent d’ajourner pour quelque temps encore la cons­truction.

x Dans celte situation, ii ne m’est pas possible do mettre à l’étude des lignes nouvelles, et je vous prie d’en informer le Conseil général de la Manche. »

Voilà une réponse un peu leste. En effet, la li­gne dont il est ici question, outre son utilité com­merciale, aurait une grande importance stratégl- quo à laquelle le ministre no semble pas avoir songé en envoyant la 11 tire que nous venons de citer, Il est incontestable que la ligne da Valo- gnes-Montebourg à Barfleur, qui est à simple voie, serait insuffisante pour porter rapidement les troupes destinées à repousser un débarque­ment à l’Est de la presqu’île du Cotentin.

Nos lecteurs estimeront donc, sans doute comme nous, que le Conseil général a bien fait de voter, dans sa séance du 23 avril dernier, le vœu que lui suggérait le Préret : « Le Conseil général prie M. lo Ministre des travaux publics, dans le cas oû il présenterait des projets de classement supplé­mentaires, de vouloir bien comprendre dans cos projets la ligne de Cherbourg à Barfleur. »

C'est là un vœu aussi modéré que légitime.

C our d ’assises de la Manche. — Lasession des assises de la Manche, p o u r le 3e trim estre de 4895, s'ouvrira â Coutances, le lundi 23 septem bre.

Feuilleton du Journal de Valognes

20 L A

NIÈCE DE L’ORGANISTEPar Ch. CANIVET

PREMIÈRE PARTIE

X iDepuis quelque temps, m algré la

p résence de quelques com m ères hos­tiles, Taubels y faisait de fréquentes sta tions, ne voyant pas qu’on lui fai­sa it des avances pour loi tirer, com­me on dit, les vers du nez, et pour prendre ' â la source même, les nou­velles les plus fraîches que l’on a rra n ­geait ensuite chacun à sa guise.

n y faisait, à mon endroit principa­lem ent, depuis le fameux dimanche, p a s 'm a l de gorges chaudes, disant que l’ambition et l’orgueil m ’aveu­glaient, que mon oncle, trom pé par son affection, s’im aginait lui-même voir nn artiste dans la peau d’un enfant de chœ ur, bon tout au p lus â accom pagner le chant, et encore pas tou jours en m esure, et que la plus g rande des désillusions, heureuse­m ent, se préparait pour ce jeune fat qui, dans peu de temps, recevrait une leçon méritée.

One fois lancé sur ce chapitre, Tau­les, parait-il, ne tarissait pas. Poussé

1 sous la présidence de M. Lenoë1, con­seiller à la Cour d’appel do Caen.

Voici la liste de MM. les jurés de l’arrondissem ent de Valognes appelés à siéger pendant cette session .

J urés titulaires : MM .Thin, Marc, cultivateur à Saint-Vaast; — Auvray, Adolphe , rentier à Saint-Vaast : — Avoine, Suvlgny, cullivateur à Sur- tainvillej — Bidault, Jules,cultivateur â Gourbasvijle; — Cauvin, Pierre, pro­priétaire & Carquebut ; — Mauger, Paul, rég lsseu rà Le Vicel; — Lemaire, Paul, propriétaire à Audouville-la-Hu- bert; — Caen, Stanislas, propriétaire à Morsalines ; — B oscaje, Alphonse, propriétaire â Portbail ; — Coron, Gaston, architecte à Barneville.

AVISVILLE DE VALOGNES

Marché aux veaux, porcs et m ou­tons.

Le m ardi dé chaque semaine, place du Château, A 9 heures et demie.

11 com m encera le 24 septem bre 1895.Plusieurs prim es seront distribuées

à toutes les espèces d’anim aux ven­dus, outre la franchise de tous droits, tous les m ardis, sa u f les jo u rs de foire.

Le m arché au beurre se ra ouvert rue de l’Officlalitè, tous les mardis, à 9 heures 1[2.

Le Maire,__________ OURY.

— La Saint-F iacre. — Hier ven­dredi, comme les années précédentes, les jard in ters de notre ville ont célé­bré leur fête traditionnelle de la Saint- Fiacre, Après la m esse, les m em bres de la Corporation ont parcouru 16s principales rues de la ville, au son des clairons et tam bours ; le soir un ban­quet avait lieu. La salle, magnifique­m ent ornée de drapeaux, de verdure parsem ée de f le u rs , présentait un coup d’œil féerique.

Attractions, P lace d a Château. —On nous prie d’annoncer pour aojonrd’hni les débuts des deux théâtres installés sur la Place du Château ; d’abord, le Théâtre de l’Univers, dont le programme est fort at­trayant, et les Sommes de Bronze qui viennent de remporter un succès sans précé­dent â St-Vaast, Qainéville et Montebourg; nous donnons ci-dessous nn aperçu du spectacle offert par chacun de ces établisse­ments.

Théâtre do l ’U nivers. — Anjourd’hni samedi, représentation des Fantoches, avecle concours de M. Sémil, prestidigitateur des Salons parisiens.

LE PALAIS DU ROI ET DE LA REINE DES ENFERS entourés de tous Iss ministres et diablotins, pièces à grand spec­tacle, comique et diabolique en 2 actes et 1 tableau. — Génies et Apothéoses. — Dan­ses de caractère p a r les Fantoches.

La représentation sera embellie par le travail du P rofesseur Semil.

Jolies projections électriques, les F ou­taises L umineuses. — Pour terminer cetto jolie soirée, la Salle pleine de fleurs par les Caméléons électriques, le plus beau coup d’œil qu’il soit possible de voir.

Le piano sera tenu par M. Neuvellou. — Salle bien éclairée.

Prix des places : Chaises, 1 fr. ; Premiè­res 60 cent.; Secondes 40 cent.

Mardi, changement de spectacle : R oger c h e f dea B r ig a n d s o n l ’E n fa n t dela F o râ t, Mélodrame en deux actes.

Théâtre de la Patrie . — Direction E. Ardagh. — Les HOMMES DE RRONZE, grande revue militaire et patriotique, en 10 tableaux, retraçant avec exac­titude les principaux évènements de l’année terrible 1870-1871. — La guerre Franco-Allemande. — Patriotes 1 au Théâtre des Hommes de Bronze.

Rota. — Toos les 2 jours, changement de tous les tableaux.

Prix des places : Premières 0 Ir. 50; Se­condes 0 fr. 25, Places réservées pour les personnes qui en désirent.

par l’une et par l’autre , 1 1 6n arrivait à perdre toute m esure, et générale­m ent finissait p a r dire que le neveu de M. le curé W arner bd reviendrait à ses prem ières am ours, c’est-â-dire à la soutane.

Parfois cependant on îui répliquait qu’un certain dimanche, le neveu de M. W arner avait eu un grand succès dans l’église, et que des gens connus pour leur compétence artistique, com­me M. de la Jonchère, par exemple, dont nul ne pouvait récuser le témoi­gnage, déclaraient hautem ent que Daniel W arner était appelé à faire beaucoup d’honneur à ia ville da Val- serres, et même dans un avenir pro-

hain-Taubels, que l’on cherchait à exci­

ter et à piquer par ces paroles, secouait ia tète, et a force de répéter à qui voulait l’entendre que je courais à m a perte, ii finissait p a r se donner à lui-même la certitude de mon échec et par me prendre en com passion.

Ce sentim ent nouveau apportait dans sa m anière d’être une modifica­tion complète, et pendant les mo­m ents de la journée qu’il passait en com pagnie de sa nièce — c’est Doro- hêe qui m 'apprenait cela — ii ne ces­sait pas de déplorer ce qu’il appelait l’imprévoyance de m on oncle et la présomption de M. Daniel W arner.

En réalité, mon éloignement l'en­chantait, et, au fond, il faisait peut- être des vœ ux pour m a réussiîe, tout en n’étant point homme à maîtriser sa rancune, lorsque M arguerite lui répondait qu’elle ne pensait pas com­me lui « qu’elle avait dans mon ave;

On traite de gré à gré pour Pensions Collèges et Ecoles.

MONTEBOURG'—O—

Coup de pied de cheval. — U a acci­dent qui aurait pu avoir des conséquencesfrave8f est arrivé lundi dernier au nommé

«terrier, ouvrier maréchal chez M. Leva* vasseur, à Montebourg, au moment où Leterrier approchait d’un cheval qu’il avait à ferrer, il reçut de cet animal un violent coup de pied dans l’aine gauche. Leterrier en sera quitte fort heureusement pour quel­ques jours de repos.

Victime d u pur ju 3 I — Vendredi dernier, nn disciple de llacchus, nommé X..M de Montebourg, qui ne veut pas faire meDtir le charmant refrain : Vwe le Cidre de N orm andie . en avait absorbé une quantité telle, qo’il se trouvait, comme du rest9 il en a l’habitude, dans un état d’é- brièté absolu. Lorsqu’en voulant descendre de sa voiture, sans doute il avait oublié d’arrêter son cheval. Mais, mal lui en prit, car ii fit un fenx-pas et tomba, dans sa chute, notre pochaid s’abîma fortement ia figure, ce oui le forcera sans nul doute à garder la chambre quelques jours.

Nous donnerons à ce pauvre X..., un pe­tit conseil dont certes, nous espérons, il nous sera reconnaissant : boire un peu moins de pur ju s à l’avenir, car sa bourse et lui. ne s en trouveront que mieux.

Nouveau m arié pas veinard I — Vendredi de la semaine dernière, nn acci­dent est arrivé à un nouveau marié habitant Moniebourg. qui, voulant atteler son cheval, reçut de çe dernier on coup de pied à la. jambe gauche, la blessure ne présente pas de gravité, mais nécessitera néanmoins quel* quelques jours de repos, ce qui n’est pas très agréable ponr une entrée en ménage*.

Toujours les voleurs. — Jeudi de la semaine dernière, deux poulets ont été volés au préjudice de M. Emile Amiot, dépositai­re de journaux à Montebourg, nul doute que si ies voleurs avaient par hasard un re­mords de conscience, ils s’empresseraient de remetlre les poulets à leur propriétaire qui serait très hsureux de leur donner une bonne récompense.

Eoolo Norm ale. — Nous sommes heu­reux d’apprendre que le jeume Louis Depi- rou, de Montebourg, vient do remporter avec succès, snr 37 concurrents, son admis­sion à l’Ecole Normale.

Saint Cyr. — Gamins im pruden ts . — Jeudi dernier, plusieurs gamins des en­virons de Saim-Cyr, s’étaient mis en tête d’aller faire une promenade champêtre, lorsqu’arrivés à l’endroit dit le Mont-Bûnon, ils eurent la fantaisie de vouloir glaner des épis, et avec l’insouciance de leur âge, îîs De se contentèrent pas de piller ln propriété d’autrui, ils allumèrent du feu et sans* plus s’occuper des conséquences qne leur farce pouvait causer, ils s’en retournèrent gaie­ment. Quelques instants après, un commen­cement d’incendie se déclarait dans une jeannière située près de là. Sans le dévoue­ment de M. Yiliard, qui, avec l’aide d’un de ses amis, ne tardèrent pas à circonscri­re ce commencement d’incendie : nous au­rions eu à déplorer des pertes plus grandes.

Espérons que les petits imprudents dont nous regrettons de ne pouvoir citer les noms à qui de droit, seront vertement répri­mandés par lenrs parents, à seule fin de leur apprendre une autre fois à ne plus commet­tre de semblables imprudences.

A djud ica tion des travaux de cons­truction d une école de garçans. — Le Maire de la commune de Montebourg in­forme le public qce le mardi 3 septembre 1893, à deux heures de l’après-midi, il sera procédé à l’adjudication, au rabais et sur soumissions cachetées, des travaux de cons­truction d’une école de garçons, en un seul lot. Montant du devis, rédigé par M, Duval, architecte à Valognes, 13,230 fr. 55 c., non compris imprévus.

Les pians, devis descriptif et estimatif* ainsi que le cahier des charges, sont déposés à la Mairie de Montebourg, où chacun peut en prendïa connaissance.

— Dans la nuit de mercredi à jendi, on a fracturé ia fenêtre d’un appartement à usage

n ir la confiance la plus entière et la plus absolue#

— Et quand cela serait, disalt-ii, quand il obtiendrait les plus grands succès d’école, où le mènera, Je te prie, la voie dans laquelle on le pous-cû * VanT.in itia rlirA nft i’çn cillaarrivé moi-m êm e, dans la" carrère m usicale î et pourtant, sans m e van­ter, H ans Taubels yaut bien ce Que vaudra jam ais Daniel W arner. Qui lui a enseigné le peu qu’il sait t Est- ce ton serviteur ou le diable f Et si je n ’avais pas eu le m alheur de venir me cloîtrer et m e perdre à Valserres, crois-tu qu’il y aurait aujourd'hui dans le neveu du curé l ’étoffe d’un musicien 7 Et comment m’a-t-ii témoi­gné sa reconnaissance ? En cher­chant à m e rendre ridicule et en s ’im aginant effacer la réputation de son m aître , sous un talent naissant que j ’ai form é mai-même. Tiens, l ’ab­bé Bonissent me le disait encore l’au­tre jo u r : Taubels, me disait-il, le curé W arner est le meilleur homme du monde, m ais il a une plaie dans la personne de son neveu. Vous verrez, Taubels, que cela finira m al. Voilà ce que m’a dit l’abbé Bonissent, et il n 'avait pas tort. CTest l’à qu’on en arrive, quand l’affection n ’est pas tem pérée p ar ia raison ; on se trom ­pe, comme l’abbé Warner, su r sa va­leur d’un jeune fat qui, dès m ainte­nant, m éprise son m aître et qni, je !e gagerais, ne viendra même pas le sa luer avan t son départ.

Ainsi. toujours écrasant les autres sous sa personnalité indomptable, Taubels en arrivait, m algré lui, â se dégager 4e toute responsabilité et a

d étable, avec grenier au-dessus, rempli da foin, dépendant d’ane ferme nommée Les Fosses, sise à Krouderiile, appartenant à M. Lecontç, propriétaire.

Environ 50 bottes de foin ont été sous- traites. La porte fermant à ciel, il a fallu, de l’intérieur, ouvrir les deux vantaux pour sortir le fourrage dérobé.

Cinq roulottes habitées par des nomades, étaient venus dans ia soirée s'installer sur la route tout près de la ferme, et sont reparties le leudemam matin dès la piemière heure.

On suppose que ces nomades ne sont pas étrangers i ce vol. A quand donc la dispari- bon da nos bourgades de ces dangereux maraudeurs?

Manœuvre*. — Lors des prochaines m anœ uvres d’autom ne de la 39* bri­gade d’infanterie. 11 y au ra A Monte­bourg, en cantonnement: le 8 septem ­bre, i bataillon du 136* d’infanterie avec 15 officiers ; les 10 et 11 septem ­bre, 3 bataillons du 25* de ligne avec 63 officiers, 1.750 hommes, 54 chevaux, 14 voitures. L’Etat-M ajor de la 39* brigade d’infantorie avec le général Gillet, 4 officiers, 17 hom m es, 14 chevaux, 1 voiture. Un escadron du 24" dragons, 7 officiers, 122 hom ­mes, 127 chevaux, 2 vo itu res. Une batterie d ’ariillerie avec 5 officiers, 100 hom m es, 80 chevaux, 10 voitures.

— Il a été perdu, le 25 août, su r la route de Montebourg à Quinéviilo. 1“ Une m ontre en argent, dans le boitier de laquelle figure le nom du fabricant Larsonneur, A St-Lo. 2° Une chaîne médaillon en argent, avec l’inscription ci-après: « Italia libéra, Dio le vuole.» Prière de rapporter ces objets à la m airie de Montebourg, il y au ra r é ­compense.

— Cheval emballé. — Mardi dernier, le sieur Pierre Fleury, demeurant à Quiné- ville, venait vers 3 heures de l’après-midi à Montebourg chercher des matériaux, pour l’exécution de travaux de maçonnerie. Lorsqu’arrivé rue de l’Abbaye, et que la voiture fut chargée, la jument qui est jenne, lut prise de peur et s’emballa à la suite d’un léger coup qu’elle avait reçu à la 1 4te. Heu­reusement qu'à ce moment la rue était déserte. Dans sa course folle, l'animal alla heurter la pompe qu’il brisa, puis, s’arrêta sur un las de tanée. Le sieur Fleury, eu voulant l’arrêter a reçu des blessures assez graves, notamment à la figure. Il a uéamoius pu regagner son domicile; espérons qu’il en sera quitte pour quelques jours de repos.

Hémesvez. — Quê qu’a ceu m an eh’oa ?. — Un oubli, comme on en voit peu heureusem ent, est arrivé la sem aine dernière au nom m é Hartel, domicilié à Hémesvez ; notre hom m e ayant une commission à faire au Ham, avait pris son cheval, et, de deux , s’était mis en selle, à seule fin d ’aller plus vite ; m ais, une fois arrivé et la com m ission faite, 11 sentit le besoin de se rafraîchir. Peut-être en absor­ba-t-il une trop grande quantité, ce qui ne fait guère de doute, e s , dans sa précipitation à être de retour au logis, il se recom m anda à un conduc­teur de voiture qui passait par là, le suppliant de l'em porter. A Hémesvez, il voulut descendre ; m ais, dans sa précipitation, trouvant sans doute que l’on arrêtait pas assez vite, il tomba et s’écorcha le nez, ce qui tout-à-coup lui fit dire : « Eh bi, boun’gins, j’y ou- blii m an ch’va au Ham : j’m en va lé r ’trachi. •

Voilà, certes, une histoire qui fera rire plus d’un de bos lecteurs, car, l’on peut oublier une pipe ou tout a u ­tre chose, m ais un cheval, c’est plus fort, et cela porterait à croire que le pauvre Hartel, un beau jour, pourrait bien finir par se perdre lu i-m èm e.

— A propos d'une petite leçon, — Nous avons dans notre dernier numéro, rela­té, sons le titre une petite leçon, la mésa­venture arrivée à M arie, mais ii paraîtrait qne cela n’a pas été de sou goût, et depuis ce moment, elle cherche querelle an bourre- lierqui cependant n’est pas cause qu’elle ait eu l’honneur de figurer dans nos colonnes et, nous prévenons Marie d’être pins calme,

m ettre de la façon la plus naturelle tous les to rts du côté de son élève.

Cependant, je ne gagnais rien à cette m anière de voir, et la compas­sion succédant à l’Irritation faisait de Taubels un au tre homme pouvant bien ne plus carier de m ’écraser, m ais me traitant du haut d’une snpé- rioritô m agnanim e, presque indul­gente, qui, dans son esprit étroit, ne m anquerait pas, croiyait-il, d’ag ir su r le cœ ur de sa nièce, en lui faisant voir à quel être insignifiant elle avait donné son affection.

Malheureusement pour lui, les ré ­sultats ne répondaient guère A ses intentions, et, Dorothée qui m ’instrui­sait de tous ces incidents, m ’appre­nait, en m êm e temps, toute leur vani­té.

Cependant, le jo u r du départ, de la séparation, hélas 1 approchait.

J’en avais appris à‘Dorothée le jour probable, et le lendemain, eUe me re­m it un mot de sa m aîtresse.

Ce n’était pas long, mon Dieu I quelques lignes seulem ent ; m ais comme elles étalent faites pour me donner de la résolution et du coura­ge l

t Monsieur Daniel, m ’écrivait-elle vous partez, et je vais rester seule, en butte à des persécutions que voos de­vinez et dont on a déjà tenté les pre­m iers essais. Tout ce qua l’on pourra faire pour me séparer de vous, on le ie ra ; m ais je ne veux pas que vous quittiez V alserres sa c s avoir que rien ne m e séparera de vous, rien, quoi qu’on fasse et quoi qu’il arrive, i

sans quoi, elle pourrait bien se faire don­ner une autre leçon.

Lestre. — Trop brutal. — Samedi de la semaine dernière, les nommés François Legambier et Victor Lefrançois, ouvrier* maçons, travaillaient dans un çhamp appar­tenant à M. Ghaulieu, propriétaire à Lestre, lorsque tout à coup une discussion s’éleva entre ces deux hommes, et ils se proposèrent une partie de boxe 4 la mode anglaise et dans les règles de l’art, quand le sieur Bles- tei, m aître chantre à Lustre, voulut cou­per court à la discussion, mal lui en prit, car la colère de l’nn des deux compères se tourna contre lui et reçut de ce dernier une distribution de coups de poings qui le fit promptement abandonner la partie. Mais le plus triste de l’histoire, c’est que Blestel n’a pu, à la suite de cette affaire, aller chanter la messe le lendemain, et tout penaud, il mur­murait : c que... que ... que ... j e . . . j e . . . j e . . . vais m’r’poser. »

Nous donnerons à ce pauvre Blestel un avertissement : C'est de ne plus s’occuper à l’avenir des affaires des autres, vu que main­tenant il sait ce qu'il en coûte.

Quinéviilo. — Dimanche dernier, M. Lstourneur, de Valognes a ôté grièvem ent blessé aux courses de chevaux en voulant protéger un en­fant qui allait ê tre écrasé par un cheval, dans une course au galop.M. Letourneur a été culbuté lui-mème et sérieusem ent contusionné â la jam be gauche et à la poitrine. Espé­rons que ces contusions n’auront pas de suites graves.

Les Gouglns. — La paroisse deN. -D. de Bon-Secours célébrera; le dimanche 8 septem bre, sa fête patro­nale.

Le matin, à 7 h. 30, Messe de pèle­rinage; à 10 heures.M esse solenneHe. La chorale N.-D . de Bon-Secours, avec le concours d’artistes am ateurs, exécutera, à la Messe ; un G loria, de Bettmann; un Sanctus, de Cabonnier; un A gnus Dei, de Franck ; et au Sa­lut : O Salutaris, de De Lescazes; un Ace M aria, d’Auger ; un Tantum Ergo, de Beethoven ; un A dorem us, de X... il se ra égalem ent donné d’en­tend re pendant les offices p lusieurs m orceaux de m usique religieuse.

Le soir, illu mination, feu d’artifice, em brasem ent de l ’église.

BRICQUEBECConseil m unicipal. — Session ordi­

naire du 25 août 1895. — Absents : MM. G arnier, Hairon et Doynel. Secré­taire, M. Levéel.

Prem ier Objet. — Refonte des m a ­trices cadastra les. Le Conseil m ain­tient sa décision à ce sujet. En consé­quence, la nouvelle commune de Bric- quebec conservera les anciennes m a­trices cadastra les.

Deuxième Objet. — Le Conseil vote une im position extraordinaire de 4 centim es ly3 pendant 30 ans, pour payer les frais résu ltan t pour Bricque- bec de la sépara tion du territoire en trois com m unes. Ces frais s’élèvent à environ 22,000 fr. que la com m uns em prunte auprès du Crédit foncier, par délibération en date de ce jour. Ils se répartissen t de la m anière su i­vante : 10,000 fr. au Grand-Hameau, 10,800 fr. à T E tang-B ertrand et 1200 pour frais des m atrices et de p lans ca­dastraux.

Troisième Objet. — Le Conseil p rend acte d’une pétition prêséntée p a r M . Blondel concernant le classem ent du chemin du Vaulot.

Quatrième Objet. — Le Conseil dé­cide l’achat d’une pompe a vidange.

Cinquième Objet. — Avis favorable du Conseil su r une demande de rem ­boursem ent d 'une rente due par Mme Le Goupillot à la fabrique de l’église de Bricquebec.

Sixième Objet. — Le Conseil décide que les trois barrières des Halles se­ront remplacées p a r des barrières en fer le plus tôt possible.

E t au bas son nom : s M arguerite Taubels, votre Gredel. »

Je lus et relus ces lignes chéries, sous les arbres de la place, je ne sa is combien de fois, au point ne n ’ètre plus m aître de moi-même et de suc­er, m her sous !a joie. Je m ’élançai comme une insensé, U m ’en souvient à trav ers les rues de Valserres, pour gagner ia cam pagne, c’est involontai­rem ent que j ’arrivai au som m et du coteau d’K ubem lie , A l’endroit môme où, pour la prem ière fois, m a voca­tion ecclésiastique s’était fondue sous l’influence de cette enfant, et où, enfant m oi-m êm e, j’avais ressenti les prem ières atteintes d 'une passion qui me ram enait au monde avec une force contre laquelle- il n ’y avait pas de ré­sistance possible. Aussi n’avais-je pas même tenté de résister.

A partir de ce moment, H ans Tau­bels, n’exista p lus pour moi. Il dispa­ru t de l’horizon de mon avenir et da bonheur, comme un com parse inuti­le. Ce fut au point qu’une décision hardie s’em para de moi aussitô t, et que je résolus, avant ae partir, de de­m ander A Marguerite une entrevue dans laqueUe je m e prom ettais, en lui faisant m es adieux, ‘de lai dire le plus longuem ent possible tout ce que J’a ­vais pour elle d’am our e t de dévoue­m ent.

Je ne songeais pas alors à notre prem ier têts-à-tète, dans le jard in du presbytère, et je croyais naïvement qu'approchant de l’âge d’homme, j ’au­ra is pius de hardiesse dans les ter­m es et p ius de décision dans la pen­sée. {A Suivre)

Page 3: Numéro 'CENTIMES Année VVLOliXSoixante-deuxièmemediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Numéro 'CENTIMESVVLOliXSoixante-deuxième Année iTIQ U E NT1FIQUE, LITTERAIRE

JOURNAL DE VALOGNES

— Dans le courant de la semaine dernière, un cheval attelé a un tombe­reau, à la carrière de la Roquette, a rom pu son licol et est parti à fond de train , sans conducteur. Au tournant des rues de Bailly et de Carteret, il se je ta su r une m aison et se blessa for­tement à la tête. Un brancard du tom­bereau est cassé. Point d’accident de personne.

Le Vrôtot. — M. A lphonse Jeanne, cultivateur au Vretot, a été victime, la sem aine dernière, un vol im portant. Une jum ent qu’il estim e 800 fr., a dis­paru et toutes les recherches faites pour la retrouver n’ont pas abouti. La gendarm erie, aussitôt prévenue, s’oc­cupe activement de cette disparition.

St-Sauveur-le-V icomteMonsieur le rédacteur,

On construit ailleurs qu’à Saint-Vaast des caniveaux pavés avec bordures en granit. La preuve, c’est qu'il y eu aura aussi dans da traverse deSamt-Sauveur-le-Vicomte (route nfl S).t Le 1* octobre 1894, le Serviee Vicinal de

l’arrondissement de Valognes a dressé un projet dont le plan a été soumis au Conseil municipal, le 25 novembre 1894. L’Assem­blée donna son adhésion au projet, sous U réserve que les bordures en pavé seraient remplacées par des bordures en granit et que la commune ne contribuerait que dans le surcroît de dépense entraîné par cette modi­fication.

Par une antre modification, en date du 30 décembre 1894, la Municipalité demande en outre que sur toute la place de l'Hôtel-de- Viile, l’un des revers du caniveau fut rem­placé par une bordure en granit.

La dépense prévue s’élevait s’élevait dès lors de 1796 fr. 30 à 2447 fr. 28, soit une augmentation de 650 fr. 98 dont le Conseil municipal offrait Iss deux tiers, c’est-à-dire 433 fr. 98. La délibération du 25 novem­bre 1894 votait, à cet effet, m e somme de 306 fr., et celle du 30 décembre 134 fr., en tout 440 fr. La dépense incombant au Dépar­tement sera donc de 2007 fr. 28 et a été votée par le Conseil Général, après avis con­forme du Préfet de la Manche et sur rap­port favorable de M. du Mesnildot.

Barneville. — Dimanche, vers huit heures du soir, le sieur Aimable Le­m aître , âgé de 58 ans, propriétaire à Barneville, regagnait son domicile en conduisant une voiture lourdement chargée de fourrage, su r la route de la Haye-d’Ectot à Barneviile. Par suite d ’une avarie de la voiture, le cheval, réputé déjà comme ayant des instincts vicieux et n’ayant pas travaillé depuis longtemps, s’est emballé. Le malheu­reux conducteur a eu la jam be prise so u s l’une des roues et il en est ré ­sulté une fracture complète compli­quée d’une plaie très grave.

Carteret. — M. le Préfet a nom m é facteur-receveur à C arteret, M. Simon, Victor, actuellem ent facteur-rural à Sainte-Croix-Hague.

Portbail. — Le Journal de Valognes entretenait la semaine dernière ses lecteurs dn vœu exprimé, à maintes reprises, par M. Denis, conseiller général de Barneville, relativement à ia construction d’un fort sur un point de notre littoral.

La question est revenue sur le lapis et a été à nouveau examinée par le Conseil géné­ral de la Manche, dans sa récente session.

Le 22 août dernier, le Conseil a émis on vœu demandant que la défense de Cher­bourg soit organisée dans le plus bref délai, et que le fort de Portbail, destiné à garder la communication entre l’intérieur de la France, et la presqu’île du Cotentin, comme Fa signalé le générai Mercier, quand il était ministre de la guerre, soit egalement cons­truit avec le pins de célérité possible ; enfin, que la garnison de Cherbourg soit augmen­tée de façon à mettre le Cotentin à l’abri de tonte surprise._________ ___Police Correctionnelle de Valognes

Audience du 23 Août 1895. Portbail. — Mesnage, Eugène-Ca­

mille-François, 27 ans, cordonnier, né et dem eurant à Portbail, abus de con­fiance. 1 mois de prison. Dêf., Me du Parc.

— Lemoigne. Victor-Paulin-Jean, 40 ans, m archand de charbon de terre, né et dem eurant à Portbail, détention, dans son domiciie, d’une m esure fausse ou inexacte servant au mesu­rage, m esure non vérifiée ni poinçon­née, 24 heures de prison et 2o fr.. d 'a­m ende, avec bénéfice de la loi Béren­ger en ce qui concerne la peine d’em­prisonnem ent seulem ent.

Saint-Maurice. — Jouaux, Louis- Aimable-Auguste, 50 ans, journalier, né et dem eurant à St-M aurice, outra­ge public à la pudeur, a été acquitté. Les débats de cette affaire ont eu lieu à huis-clos.

Carquebut. — Elie, Eugène, 45 ans, né à Ste-Marie-du-Moht, journalier, dem eurant à Carquebut, pêche à l’ai­de d’une fouine, engin prohibé, 16 fr. d’amende.

Colomby. — Laisney, Henri-Paul- Louis, 28 ans. couvreur en paille, né e t dem eurant à Colomby ; Legouey, Virginie-Pauline, femme Laisney, 31 ans, née à Turqueville, journalière, dem eurant à Colomby ; Jeanne, Jean- Louis-Pierre, 45 ans, journalier, né et dem eurant à Colomby ; Hébert, Ca­mille-Marie, femme Jeanne, 29 ans, née à St-Lo, m énagère, dem eurant à Colomby : vol e t complicité de vol par recel de différents objets au pré­judice des héritiers Jourdan, ont été condam nés chacun et solidairement à 16 francs d’am ende. Défenseurs des époux Jeanne, Me du Parc.

Tamerville. — Louise, Edouard- Michel, dit Couppey, 29 ans, né à Urviiie, domestique à Tamervile, vol dliins certaine som m e ù’argçu; au

r ' - .......... ~ ' • 'A

préjudice du sieur Osmont, 3 semai) nés de prison. Dôf., M° du Parc.

Réunion des Anoiens Elèvesdu PeasioDûat de l’abbaye de Hontebiurg

C’était grande fête, mardi dernier, dansmurs de la vieille Abbaye. Les Anciens

Elèves, au nombre de 170, y sont venus re­vivre quelques heures de leur bonne et fran­che vie d’an tan — leçons et devoirs en moins, cela va sans dire.

Oh ! les cordiales poignées de mains, les joyeux propos, les doux échanges de souve­nirs, l’aimable mise en commun des peines et des joies !... Vrai, nous nous sentions en famille et dans une M aison-Mère, et la note saillante du Banquet qui terminait la Réunion, c’est qu'il fut fra te rn e l . t Les défunts de l’Association eurent, —

c’était justice — la primeur de nos souve­nirs affectueux, aù cours d’une Messe par M. l’abbé Renouf, curé de Fermanville.

Au cours de la séance, ouverte par l’in­telligent et actif directeur du Pensionnat, M. l’abbé Estard, voici le nom des orateurs que nous entendîmes successivement et avec un intérêt toujours croissant.

M. l’abbé Leccnte, curé de Kairon, an­cien professeur de l’Abbaye, nous parla avec hum our des fêtes et grandes promenades de son temps. — M. Coupard ensuite, le sympathique directeur de l’Institution Jeanne d’Arc, à Cherbourg, nous lut une étude re­marquable sur M. l’abbé Vasselin, ancien Directeur du Pensionnat. — Puis, le R. P. Maillard, de l’Oratoire, nous raconta en ter­mes délicats et parlois émouvants les Deuils et les Joies de l’année.

Pour terminer, nous eûmes une causerie spirituelle et charmante de Mgr Le Nordez, protonotaire-apostolique, l’éminent président de notre Association ; aux uns, il adressa des félicitations poar leurs succès, notam­ment à M. Paul Le Cacheux sorti le second de l’Ecole des Chartes et à M. Jean Lefèvre, de Périers, lauréat de Rhétorique au Collège de Saint-Lo; aux autres, il offrit encou­ragements et consolations dans leurs épreu­ves. Dieu, Jeanne d’Arc et la France lui inspirent tour à tour de magnifiques accents. U nous fut doux d’entendre notre distingué président relever fièrement les racontars de certains journaux contre lui et les traiter de calomnies. Nous n’avons pas promis le secret sur cette confidence et nous serons heureux qu’on le sache 1...

Nous nous séparâmes en nous disant: A l’année prochaine 1...

En attendant, chers frères, comptez sur nous toujours ! — sur fions, pour peupler d’Elèves une Maison si chrétienne et si bonne — et où chaque Elève trouve en en­trant ce que nous y trouvâmes naguère nous- mêmes : une vraie vie de famille... Comptez sur nous pour vous aider à relever de ses ruines votre vieille Eglise abbatiale... Comp­tez sur nous, oui, Chers Frères, pour le jour de l’épreuve et du danger 1

A. L. P.Ancien élèoe

BARFLEURRégates de Bar-fleur. — La petite

m ais riante bourgade de Barfieur a voulu, com m e les années précédentes, offrir il ses habitants et à ses nom ­breux visiteurs, de superbes fêtes, â l’occasion des régates du dimanche 25 août.

La m usique de Moutebourg, tou­jours si dévouée à ces tètes, y prêtait son concours : concerts, retraite aux flambeaux, e tc .. — Dès midi, on avait peine à se frayer un chemin à travers ie nom bre incalculable d’étrangers que le vent de la fête portait bruyam ­m ent dans les rues et vers les quais.

Un tem ps splendide, quoiqu’un peu lourd présidait aux diverses courses et au lancem ent du bateau de sauve­tage, attraction très intéressante. Les baraques, jeux, loteries, m archands forains, regorgeaient de monde.

Un magnifique feu d'artifice et une retraite aux flambeaux ont clôturé ces fêtes inoubliables.

Résultat des Courses Prem ière course à la voile

1" prix, M arie-Julia, patron Eugène R enet; 2"prix, Ernest, patron Valo­gnes.

D euxièm e course à la voile l" p r ix , Saint-Pierre, patron Hippo-

lyte Boisard; 2- prix, Saint-P ierre, patron Eugène ‘Lescroël ; 3* prix, Jeune-Pierre, patron Louis Lescroël.

Quatrième course à la voile 1“ prix , Espérance, patron Leroy ; 2-

prix, Eugène, patron Delacour; 8" prix, Aimée-M arie, patron Letrécher.

Course â l’aviron.1" prix , Roger, patron Louis Boi­

sa rd ; 2= prix, Céline, patron Hippolyte Boisard.

Course à la nage1" prix , Placide Bonaventure, de

Barfieur; 2’ prix, Gustave Troude, de Gatteville ; 3* prix, Cèlestin Mesnil, de Montfarvlile.

Course de vélocipèdes P arcours 19 kilomètres (de Barfieur

à Quettehou aller et retour)1“ prix, J ules-Pierre Obé, de Cher­

bourg; 2- Arthur Magnier, de Barfieur; 3 'prix, Henri Barbe, de Cherbourg.

CHERBOURGAccident mortel. — Lundi dernier,

le nom m é Troffert, charretier, âgé de 24 ans, conduisant une voiture char­gée de barils de ciment destinés à être expédiés par la gare, s’était assis à l’avant de sa voiture su r l'un de ces barils.

En arrivant su r le quai Carnot, l’unedes roues de la voiture heurta un rail de ia vole ferree desservant le quai, et im prim a une secousse si violente â la voiture, que Troffert tomba avec plusieurs barils par suite du cbbCj

m alheureusem ent l’une des roues lui passa su r le '■entre, et m algré la prom ptitude des secours, cet infortune est m ort en arrivant à l’Hôtel-Dieu, où il avait été im m édiatem ent tian s- porté.

— Cherbourg sans député. —M. Ca- bart attendra la validation de son élection au Sénat avant de donner sa dém ission de député. Les élections lé­gislatives ne pourront donc avoir lieu que vers le mois d’octobre.

— La Croix annonce comme proba­ble la candidature à la députation de M. l’abbé Garnier, dans l'arrond isse ment de Cherbourg.

— F utur maire. — 11 paraîtrait qu'en présence de la déterm ination de M. Liais de renoncer à la Mairie à la fin de son mandat, un certain nom bre de personnes songeraient à décider M, Renault à se porter candidat aux pro­chaines élections. (Sous réserve).

Etat oivil de Valognes

NaissancesMarthe-Augustine-Eugéaie Dalmoat, nie

de rUôlel-Dieu.Marie-Renée Hardy, rue de l’Hôtel-Dieu.

MariageGustave Phiiippe-Charles Gaud Couraye

du Parc, et Marie-Laure-Eunsa GiUemand.Décès

Néant.E tat civil de Bricquebee. — Nais­

sances. — Renard, Pierre-Jean-Joseph, au Roullet ; Ecolivet, Célestine-Pau- line-Louise, à Sainte-Anne.

Décès.— Letullier, Auguste-Charles. 36 ans, rue de Bailly.

FAITS DIVERSL’aim iv8rsaire de Caserlo. — Il y a

eu sam edi uu an que Caserlo, l’assas­sin de M. Carnot, fut exécuté à Lyon.

Les Italiens ont fêté cet anniversaire à leur m anière : une bombe avait ôté placée, dans la m atinée, datant le consulat de France â Ancône. Ella a éclaté, vers 10 heures, causant une véritable panique dans les rues avoi­sinantes. Le consul et sa famille étaient absents et l’expiosion n’a cau­sé que des dégâts m atériels. Les vi­tres du consulat et des m aisons si­tuées en face ont ôté brisées et une porte a été projetée violemment hors de ses gonds avec un épouvantable craquem ent.

Au même instant, la police opérait l’arrestation d’un nom m é Umbertot Bernadelli qui placardait des manifes­tations anarchistes dans lesquelles était fait l’éloge de Caserio.

On présum e que eet individu con­naît les auteurs de l’attentat.

Au moment de son arrestation, Ber­nadelli a crié ; « Vive l’anarchie ! »

Les autorités ont ouvert immédiate­m ent une enquête, et d’actives recher­ches ont ôté faites pour découvrir les coupables.' Dans la soirée, la police a arrêté

deux nouveaux individus qui avaient été vus ie m atin prés du consulat de France et que l'on croit être les au­teurs de l’attentat.

P rem ière nuit de nooee. — Antoi­nette J . . . convolait lundi en justes noces avec un tourneur, Louis D ... La cérémonie fut célébrée à la mairie du vingtième arrondissem ent de Pari3 et le repas eut lieu dans uu restau­ran t du quartier.

Dans ia soirée, a lors que les invi­tés continuaient à danser, D .. . et sa femme regagnèrent leur domicile, rue Ramponneau. Il faut croire que Ie3 nouveaux époux ne furent pas long­tem ps d’accord, car, vers minuit, Antoinette J . .. venait dem ander au poste de la rue Etienne-Doiet, qu’on la gardât pendant la nuit, son mari voulant la tuer.

Il fut fait droit à sa demande, et, depuis une heure, elle reposait sur un m atelas quand D... vint réclamer son épouse. Le m arié ayant prom is de ne pas battre sa femme celle-ci a consenti à retourner avec lui.

En voilà une qui peut se promettre une existence heureuse !

r a p i è c e est fausse dit le marchand. Ltiaiajioireati reprend sa pièce la tourne ni la

retourne, et, voyant qu’elle porte le millésime £

l ia i ' a, “ “ r i”00 laussef Allons donc I Uenuis 18S7 on s'en serait aperçu I uepuis

Le perru q u ie r des zouavesN°lrf am i Cache, l’illustre perru-

û ^ h i des zouaves, ne fait pas trop de ~ > s ni6S Pour ra se r sa clientèle de

ai **t V9US installe le t chacail » su r le P',oo bout du banc, lui barbouille les joues avec du savon de Marseille, et s ? “s„vn11' les grim aces et les eontor- sions du patient, sans entendre ses soupirs m ses cris, il le barbifle en deux tem ps tro is mouvements

C est que le figaro algérien n 'a pas de tem ps â perdre avec ses dix-huit96!)1? .zouz° u s> tous c barbouchas kifrüf des Chadôs ».

qu i. p ro u v e le besoin d’avoirI m i ï J ' 618 n ‘a se nouer son mouchoir sous le menton.

Ce qui égaye la situation, — car le perruquier des zouaves n ’a pas la main tendre, — c'est sa verve in taris­sable. — Ou lui eu a tant conté, â ce brave Daehe, on lui en a si bien dit de toutes les couleurs, qu’il connaît un tas d histoires toutes plus rigolottes ies unes que les autres.

Ça fait p asser le tem ps et ça adoucit môme le supplice. vox.Hîîi0i lr un j.eunô engagé volontaire, arrive depuis la veille au corps, tout de neuf équipé, se présente à la barbi- ncation du célébré perruquier.

Il prend place su r le banc, tend le cou, puis recule tout à coup, saisi d horreur, faisant une grimace épou- vantable en voyant Dachequi crache tout tranquillem ent su r son m orceau de savon et qui s'apprête à lui bar- bouilier ainsi le visage.

~~ Den, de quoi ? s’écrie le perru­quier des zouaves, tu ne vas pas faire le dégoûté peu t-être T

— Dame !... il m e semble...As-tu fini î,.. Estime-toi bien heu­

reux encore que J aie des égards pour toi, parce que tu es un bleu.

— Des égards l... ça ?...Bien sû r 1 Tu crois que pour les

vieux ch^cafis que je rase je me donne la peine de cracher su r le savon T... AhI plus souvent, alors ! — Je leur crache à la figure, barca !

Marc Mario.

MOTS POUR RIREChez le bottier :Je ne vous félicite pas de ycsdernières bottines.

A peine 15 jours, et les voila déformées.— Monsieur va sans doute à pied ? . . .— litLe bottier 3e rengorgeant : — Rien d’étonnant,

alors ; nous ne chaussons cjue les gens qui veut en voiture.

— A quel groupe appartient votre députe ?— An groupe de ceux qui représente plus eoc-

veni la Chambre dans leur département, que leur département à la Chambre.

En soirée :Un monsieur peu poli .invite à danser une de­

moiselle grinchue.Le monsieur n'a pas de gante : le demoiselle le

lui fait remarquer d’un ton aigre-doux.Le monsieur plus aigre-doux encore.— Ça ne fait rien mademoiselle, je compte ms

laver les mains après

Du Figaro :Un inutile fort inconnu, très dési reax de mettre

queique chose sur les caries, au dessous de son nom, a imaginé d’y faire graver :

X..,IJrznbrt du suffrage sniverael.

Pour payer use petite acquisition qu'il vienl de faire. Cbatnpoircaû jtalle sur 1q cemP'Oir UEô

i ü r u e a* éQi

L’abondance des m atières nous oblige â re­m ettre , a un prochain numéro, la suite de notre Intéressante varié té «VALERE>.

U en ss t ainsi d 'nn article , reçu an dern ier moment concernant la Hénnion des in d ien s Llôves dn Collège de Valognes.

L’Homme RégénéréSous ce titre, le D 'J. Mercier vient a .

publier un volume qui intéresse vivement toute personne affaiblie par l'âge, ia maladie e travail ou les excès. L’auteur y a décret son Traitem ent spècial qui, depuis quin­ze ans, lui fait constamment obtenir de rapi- des guérisons dans l'im puissance les pertes sém inales, m aladies secrétes e& de peau. Prix ; ua franc, franco sous enveJoppe. — Docteur Mercier, 4, rue de Sèze, Pari5. Consultations par correspon­dance.

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B reveté S . G, D. G.Membre du jury ei hors concours a Rosine La dernière et la p lus importante d é ­

couverte scientifique Que de boniments la réclame n'a-t-elle

pas suscités pour faire croire à l’excellence de tels ou tels produits, à ia supériorité de telle ou telle méthode concurrrente ? Aossi le public, devenu sceptique avec raison de­mande-t-il des actes bu plutôt des œuvre, au lieu de vaines paroles. C’est pour cela que nous engageons les personnes à venir voir de leurs yeux le nouveau bandage bre­veté s. g. d. g. dû aux patientes recherchess aux laborieuses études scientifiques et à la longue eipérience pratique de i’émineni spécialiste-herniaire M. J . GLASER, du Raincy-Paris, qui seul a su résoudre ce pro­blème, insoluble jusqu’à lui : la guérison de ia Hernie, la plus dangereuse de toutes les infirmités qui atteignent l'humanité.

La nouvelle invention de M. J. GLASER consiste en une ceinture sans ressort d’acier élastique, ni poche de suspensoir et sou­vent sans pelote, qui dépasse tout ce qui s’est fait jusqu’à ce jour, elle se porte nuit et jour sans gêne et ne peut se déplace quels que soient les mouvements du corps La hernie étant maintenue amsi les muscle de l’anneau se resserrent et le mal est appe­lé à disparaître surtout chez les sujets vigou­reux. Tels sont les avantages de ia ceintu­re de GLASER. Nous dirons simplement à nos lecteurs de De pas confondre nn homme de science, qui a sacrifié la moité de son ôxi*tence pour étu.dier cette spécialité, avec

les prétendus guérisseurs n’ayant aucune connaissance scientifique.

M. GLASER a déjà rendu d’immenses services à l’humanité, il en rendra encore de plus grands à l’avenir et il vient de le prou ■ ver ryec éclat. Aussi engageons-nous vive­ment nos lecteurs intéressés à profiter de son passage en allant le consulter à Saint-Lô le 10 septembre, hôtel de Normandie ; à Va­lognes le 11, hôtel du Louvre ; à Cherbourg ie 12, hôtel du Louvre.

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num éro 3.S’adresser à M. A. La Mullois, rua

du Vieux-Château.

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VENTE

de l’Ile d e . Collecteurs m esurent 6 hectares 40 a res environ

à E t i e n v i l l eLe Vendredi 6 S E P T E M B R E 1893,

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Etude de M* Ju le s BRAFIN, avoué â Valognes

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Situés à Houesvilla Et d’une Pièce en Herbe

Sise à Angovilie- au-Plain Saisis su r Monsieur Pierre-Auguste

CHARDINE, journalier-m açon, de­m eurant à Houesville.i

Adjudication le Vendredi 4 Octobre 1895, à 11 heures du m atin, en l’au­dience des criées du Tribunal civil de Valognes.

DÉSIGNATIONDES IMMEUBLES

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Ces immeubles occupés p ar le saisi.

Mise à prix 25 fr.Commune d’Angoville-au-Plain

D e u x iè m e L o t

Une pièce en herbage, contenant environ 14 ares 58 centiares, nommée T Ancienne Route , cadastrée num é­ros 20 et 21, section A, bornés par Mlle Lelandais, M. Lhonoré et la rou te nationale.

Mise à prix 25 fr.Les immeubles dont ia désignation

précède ont été sa isis suivant procès- verbal du 12 ju in 1895, transcrit au bureau des hypothèques de Valognes, le 24 du même m ois, volume 92, nu­m éro 21.

Sur : M. Pierre-A uguste Chardine, journalier et m açon, dem eurant i Houesville.

Requête de : M. Louis Diorey, pro­priétaire dem eurant à Cherbourg.

Poursuivant ayant pour avoué M* Brafin.

U est déclaré que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris inscrip­tion pour raison d’hypothèques léga­les su r les immeubles expropriés de­vront requérir cette inscription avant la transcription du jugement d’adjudication.

} ’aiognus, le 31 A oût 1395,

J, BRAFIN.

il

r ?i " j r j - r s ! f -, - ssp*

1 5 10 A

Page 4: Numéro 'CENTIMES Année VVLOliXSoixante-deuxièmemediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Numéro 'CENTIMESVVLOliXSoixante-deuxième Année iTIQ U E NT1FIQUE, LITTERAIRE

SUPPLEMENT AU JOURNAL DE VALOGNESO U V E R T U R E D E L A C H A SSE

LA BICYCLISTE — Ne tirez pas m onsieur.. . . ce

lapin est sous ma protection—

LE CHASSEUR — Ciel ! .... ma fiancée!.... voilà qu’elle me pose un lapin avant mon mariage !

Ici Médor.... cela donne à réfléchir.

Le G érant : E. Ma r tin .

Page 5: Numéro 'CENTIMES Année VVLOliXSoixante-deuxièmemediatheque.mairie-valognes.fr/wp-content/uploads/...Numéro 'CENTIMESVVLOliXSoixante-deuxième Année iTIQ U E NT1FIQUE, LITTERAIRE

JOURNAL DE VAI.OG.NES

L'tude de M- o d r y , notaire à Valognes

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A V A L O G N E S En l’Etude de M* OURY, notaire

Le Vendredi 13 Septembre 1S9S, à ± heure

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'y .? " H a res -M centiares, N“ 732,733,vfei„°?û4 ’ r.S1.S s ? r io bord du chemin S, Colomby à Orglandes •c l a i r U " ™ PIei :0 ^ «erre en labour n a n t i h=îï!m é6 ooa Cooinerie, conte-

rg*jbecta,le a res 40 centiares, rL n ' secllon a , bornée par MmeP i e r ^ î 11! ? ’Mme VaJ°gnes,MM. Saint- P terre et Ptcquenot et Mme Scelles :DlantCc°aI,IeCe de . terre en herbage, do pornnuers, nom m ée Le

de la M are, contenant 25 ares 30 contjares, N»748, section A, bornée f , ï l r“ e d® Coiomby à Orglandes, ci-après Doublet et Bon et la pièce

de lerre en herbage, r / n f a , d£ P °m m 'e rs , nom m ée Le nerir ou de La Coulan-N" 730 “ n î?nant environ 1 hectare,N 7 3 J . section A , bornée par la pièce rh‘de*sus-’ M- Charles Doublet et le chemin vicinal ;

Due Pièce de terre en herbe, non L 'an‘ée’ nom m ée L e Clos Curé Su de n ar m u ' eontenant 47 ares, bornée

r i s Aufe’usle Picquenot, Gallot, EruraDuhommet et le chemin vicinal. E ntrée en jouissance le 29 Septembre

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