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NALD . i COMMERCIAL. JUDICIAIRE ». AGRICOLE ET LITTERAIRE. Le Prix I Vl>. \ aU c F mille p uralt te îktnauche. Le Prix de l'Abonnement est de 6 f r . par an. On n’abonne pas pour moins d'une année, des Annonces et Insertions est d e <2$ c. la ligne. Les personnes qui auront des Annonces afaire insérer sont priées de les déposer le Vendredi. On s ’abonne et on reçoit les Annonces pour notre Journal chez MM Auguste de Vigny et directeurs de TOffice-Correspondance, à Paris, o , rue des J Mrs S* Thomas {plat* de la Bourse) ; et chez MM. Ikstrilhes àinéet compagnie, rue St'.Marc, 2t. ___________ ' ______________________________________________ i m— rnmmim i - ' 1.'. '.■"afflgTT l'.S'g".* B BM BBW B • f t gæ- u : mi mu a j m J lj t.-., 'I >» 1 f 1 DES PF. 1 NBS ET AMENDES POUR LES "CÎOINTRA VENTIONS DE (ÎIUNDE VOIRIE. . . ! . . ... --- ------ A nticipations . D égradations et E ncomRre - IIENS DES ROUTES. / Il est défendu à tous gravatiers , labou- reurs , viguerons , jardiniers et autres , de combler les fossés , ou d'abattre les berges qui bornent la largeur des grands chemins , A d'anticiper sur cette largeur par leur la- bour ou autrement, on quelque manière que ce soit ; de planter aucuns arbres à uuc moindre distance que celle de deux mètres du bord extérieur desdits fossés et berges, et de décharger aucuns gravois , fumiers , immon- dices ou autres empêchements au passage pu- blic , tant sur les chaussées de pavés et de terre» que sur les ponts et dans les rues des P lantations . initv/ y juoiju u au aviuiuv vtv *v ii uiivo v% uw « ^ vimv ww wv a» • * -- -------------------» I J ---------- defsous ) pour lesditofc entreprises par eux champ , et applicables un tiers aux pauvres du faites. ( Edit du mois de décembre 1607 ). lieu de rétablissement de poste, et les deux 1tiers au profit des gendarmes qui auraient été employés à constater les contraventions et à arrêter les contrevenants , même de punition Les délits commis sur les arbres plantés le corporelle, si le cas y êchct. long des grandes routes royales et dôpartemen- Pour ne laisser aux charretiers et voilu- tales sont punis dans certains cas d’unir riers aucun prétexte qui puisse les mettre amende triple de la valeur de l’arbre. ( Dé- dans le cas de causer le moindre accident, il cret du IC décembre 1811, art. 101 ), et quel- leur est défendu sons les mêmes peines, de quefois de 50 francs d’amende , conformément quitter leurs chevaux et de marcher derrière à l'ordonnance des trésoriers de France du leurs voitures; si plusieurs voitures se sui- 2 août 1774., art. 2 ). vaient, il devra toujours s’en trouver un pour marcher à la tête de la première voiture. Il A lignements» 1 est défendu également à tous postillons d user, en cas de résistance de la part des voituriers , Il est fait défense à tous particuliers, pro- d’aucunes voies de' fait, ni de les frapper priôtaircs ou autres, de construire, recons- pour faire ranger les voitures qui soppose- truire ou réparer aucuns édifices, poser è- raient à leur passage; ils doivent se borner à chonpes ou choses saillantes le long desdites porter leurs plaintes à la gendarmerie contre __ „„„„ nui auraient refusé ( If» , leur faire Dlaco bourgs et villages , d abattre aucune borne , I rou|^s sans cn avojr j0s alignemeus ou per- I ceux qui auraient refusé de leur faire place mise pour empêcher le passage des Toitures I mjssion de8 pr6fol8> à pein0 dc démolition après en avoir été avertis, et les conseils de pur les accotteiinents < ‘s chauss es , cel es 0UVrages, confiscation des matériaux, préfecture connaissent sommairement de toutes qui défendent es murs, tonnements et les pa- et do 300 francs d’atnendc contre ceux qui ces contestations; la connaissance des crimes, rapets des pouls , noii plus que lesaits para-1 innvAnnfA la ini d»n« rnitn rirrnns- délits. est dévolue aux tribunaux. ( Ordon- pt*ts , à peine do confiscation des chevaux, et de 500 francs de dommagcs-inWrms con^e I • J g y g E T e T ^ ^ r ie r ë ~êl ehtciin des contrevenants , et eu outre, de p|jjf- grandes en cas de récidivé. ntre ceux nns sur le . . \ F P . , «nr v CL ViU LA U U V tJ VA UUIVUUW W U bA V VV U A I wvl » -------------------------- J ---------- § auront iucxéeuté la loi dans cette circons- délits, est dévolue aux tribunaux. ( Ordon tance . et de pareille amende contre les ma- nance du roi du 4 février 1786 ). Les rouliers, voituriers, charretiers , sont l'ordonnance, de prison contre ceux pris sur le fait. Les maîtres des voitures demeurent civi- lement responsables desdites condamnations , do mêmo'quc les maires des communes, si la contravention est commise dans le bourg ou village de leur doniieilo , et qu’ils n’aieut dûment ayerti le contrevenant. ( Arrêt du conseil du 27 février 1765. ) OUVRIERS. tenus de céder la moitié du pavé aux voitures des voyageurs , sous les peines portées par l’ar- ticle 475, N° 3 du code pénal. (Ordonnance du 16 juillet 1828 , art. 34. ) Les conducteurs de voitures publiques ou Il est défendu à tous ouvriers , compagnons les postillons , doivent faire, en cas de con- paveurs et carriers employés à la fabrication et travention , leurs déclarations à loflicier de à la réparation du pavé pour les routes , de police du lieu' le plus voisin, eu faisant re- désemparer les ateliers, et de quitter leurs I connaître le nom du roulicr ou voiturier, La gendarmerie est requise de prêter main- I 0CCUpa{j0ns saus un congé par écrit de rentre- 1d’après la plaque, et les procureurs du r o i, forte , même d arrêter les contrevenais , pron* à pciûe de 50 fr. d’amende. ( Or- sur lenvoi des procès-verbaux, sont tenus de essor procès- *, .......—„ <in ümiu- h a., o nnnrciiivn> ln* HélinnuariLs. I Art. OD. ordon- voilurcs et chevaux ,jet d'en dresse .......... preneur, a peine ae ou ir. a amende. ( ur- sur i envoi nus» «au* , «vu. ..... ....... , » xe . Proücs" don nance des trésoriers de France du 2 août poursuivre les délinquants. ( Art. oo , ordon- vcrh iMx quelle enverra au sous-préfet de 1 or- \ nance de 1828. ) ». . .. ^ I uouLiERS-ciiARRETi ers - voituriers . Les préfets , sous-préfets , les procureurs 1721. ) (Les mots maire et sous-préfet ne se sénéraux et ordinaires, les maires et adjoints, trouvent pas, bien entendu, dans le texte de Tous rou.iers , charretiers, voiluners et gendarmerieet tous les officiers de police , cette ordonnance ). ™lrc9v. s«nt tcnu? dü céder le pavé et faire . spécialemcntde veiller à l’exôcu- Lorsque b'S rues et chemins seront cncom- plaçeà tous courriers et voyageurs allant cn .jondeja j0j dans ces circonstances , de cons- biês ou incommodés, il est enjoint aux parti- poste. Expresses inhibitions et dücnses leur jeg coajravCùtions , et d’exercer les pour- r ulivra de faire Oter lesdits empêchements , e t , sont laites de troubler en quelque sorte et nécessaires à leur répression . ( Même sur l’opposition des différents qui pourraient manière que ce puisse être, les maîtres de | ordonnance , art. 39. ) IM DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, AMS El CELLES- LETTRES ÜE CAEN. analyse rhythmiqugdu vers alexandrin ; PAn M. F. VAULT1ER , PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES LETTRES DE L’ACADÉMIE ROYALE DE CAEN. Il n’est point de tentatives qu’on n’ait faites pour doter notre poésie française d’uno nou- velle prosodie . et pour révolutionner ou sim- plement modifier sa construction syllabique. A l’époque de Honsard, si hardie on réformes et en essais de tous genres , il se trouva loul- ô-coup que l’ennui de la rime s’étant emparé dc quelqües esprits inquiets et devenus novateurs par besoin ou par manie d'imitation, m crut reconnaître que notre langue était susceptible d'une certaine quantité prosodique , et pou- vait se résoudre en brèves et en longues, en dactyles et cn spondées, comme les langues de Rome et d’Athènes. Frappé dc cette idée , Dubclloy , le premier que nous sachions, la proposa alors en 1549, dans son livre de l’Il- lustration, où l’on lit : « Quant aux pieds et aux nombres qui nous manquent , de telles choses ne se font par la nature des langues. Qui eût empêché nos ancêtres d’allonger une syllabe , et accourcir l’autre , et en faire des pieds et des mains 1 Et qui empêchera nos suc- cesseurs d’observer telles choses, si quelques savants et non moins ingénieux do cet âge en- treprennent de les réduire en art. » C’en était assez pour que les mécontents se jetassent dans cette voie nouvelle. Baïf, Jodelle, Pasquicr , Rapiu , Passerat y donnèrent tête baissée; et l’on eut dçs distiques français voire même un embryon d’academie française, où l’on apprit uniquement à mesurer les sons élémentaires de la langue et à leur donner uuc valeur prosodique. On devine cependant pourquoi l’alexandrin prévalut, et que ce fui plutôt au patronage des grands poètes qui l’adoptèrent, qu’au système défectueux do la nouvelle versification qu’il dut son triomphe incontestable , quoique de- puis contesté. Turgot, le grand ministre au génie encyclopédique, no tenta-t-il pas en effet, deux siècles plus tard , de pratiquer la mé- tromanie de Raïf ; et Marmonlel, dont la dé- cision a quelque poids eu celte matière, n’ôcri- vit-il pas qu’une prosodie française , et no- tamment sous le rapport de la quantité , était fort praticable dans notre idiômc ? Adopter après coup ce système, c’eût été rompre avec tout notre passé littéraire , et en quelque sorte dénationaliser les grandes re- nommées qu’il nous a transmises. La prosodie, rêvée par des hommes non pas sans mérite, mais dépourvus de cette autorité qui peut changer les lois poétiques d une nation , est donc restée à l’état d’utopie ou de simple amu- sement philologique. Il eu a été de même do celle autre tentative de vcrl blancs , sans rime, mais non pas sans mesure , d’importation an- glaise et italienne, que Bonaventure des Per- riers , au XVIe siècle, et M. de Sorsum , au uôtre , u out pu réussir à mettre cn faveur, et t

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C O M M E R C IA L . J U D IC IA IR E » . A G R IC O LE E T L I T T E R A I R E .Le PrixI Vl>. — \aUc F mille p uralt te îktnauche. — Le Prix de l'Abonnement est de 6 fr . par an. On n’abonne pas pour moins d'une année,

des Annonces et Insertions est d e<2$ c. la ligne. — Les personnes qui auront des Annonces a faire insérer sont priées de les déposer le Vendredi.On s ’abonne et on reçoit les Annonces pour notre Journal chez MM Auguste de Vigny et directeurs de T Office-Correspondance, à Paris, o , rue des

J Mrs S* Thomas {plat* de la Bourse) ; et chez MM. Ikstrilhes àinéet compagnie, rue St'.Marc, 2 t . ___________' ______________________________________________ — ■ i m— rnmmim i - ' 1.'. '.■"afflgTT l'.S'g".* B B M B B W B

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DES PF.1NBS ET AMENDESPOUR LES "CÎOINTRA VENTIONS

DE (ÎIUNDE VOIRIE.

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Anticipations . D é grad ations e t E ncomRr e -IIENS DES ROUTES.

/Il est défendu à tous gravatiers , labou­

reurs , viguerons , jardiniers et autres , de combler les fossés , ou d'abattre les berges qui bornent la largeur des grands chemins , A d'anticiper sur cette largeur par leur la­bour ou autrement, on quelque manière que ce soit ; de planter aucuns arbres à uuc moindre distance que celle de deux mètres du bord extérieur desdits fossés et berges, et de décharger aucuns gravois , fumiers , immon­dices ou autres empêchements au passage pu­blic , tant sur les chaussées de pavés et de terre» que sur les ponts et dans les rues des

P lantations .

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defsous ) pour lesditofc entreprises par eux champ , et applicables un tiers aux pauvres du faites. ( Edit du mois de décembre 1607 ). lieu de rétablissement de poste, et les deux

1 tiers au profit des gendarmes qui auraient été employés à constater les contraventions et à arrêter les contrevenants , même de punition

Les délits commis sur les arbres plantés le corporelle, si le cas y êchct. long des grandes routes royales et dôpartemen- Pour ne laisser aux charretiers et voilu- tales sont punis dans certains cas d’unir riers aucun prétexte qui puisse les mettre amende triple de la valeur de l’arbre. ( Dé- dans le cas de causer le moindre accident, il cret du IC décembre 1811, art. 101 ), et quel- leur est défendu sons les mêmes peines, de quefois de 50 francs d’amende , conformément quitter leurs chevaux et de marcher derrière à l'ordonnance des trésoriers de France du leurs voitures; si plusieurs voitures se sui- 2 août 1774., art. 2 ). vaient, il devra toujours s’en trouver un pour

marcher à la tête de la première voiture. Il Alignements» 1 est défendu également à tous postillons d user,

en cas de résistance de la part des voituriers , Il est fait défense à tous particuliers, pro- d’aucunes voies de' fait, ni de les frapper

priôtaircs ou autres, de construire, recons- pour faire ranger les voitures qui soppose- truire ou réparer aucuns édifices, poser è- raient à leur passage; ils doivent se borner àchonpes ou choses saillantes le long desdites porter leurs plaintes à la gendarmerie contre __ „„„„ nui auraient refusé (If», leur faire Dlacobourgs et villages , d abattre aucune borne , I rou|^s sans cn avojr j0s alignemeus ou per- I ceux qui auraient refusé de leur faire place

mise pour empêcher le passage des Toitures I mjssion de8 pr6fol8> à pein0 dc démolition après en avoir été avertis, et les conseils de pur les accotteiinents < ‘s chauss es , cel es 0UVrages, confiscation des matériaux, préfecture connaissent sommairement de toutesqui défendent es murs, tonnements et les pa- et do 300 francs d’atnendc contre ceux qui ces contestations; la connaissance des crimes, rapets des pouls , noii plus que lesaits para-1 innvAnnfA la ini d»n« rnitn rirrnns- délits. est dévolue aux tribunaux. ( Ordon-pt*ts , à peine do confiscation des chevaux,et de 500 francs de dommagcs-inWrms con^e I — • J g y g E T e T ^ ^ r i e r ë ~ ê lehtciin des contrevenants , et eu outre, de p|jjf- grandes en cas de récidivé.

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auront iucxéeuté la loi dans cette circons- délits, est dévolue aux tribunaux. ( Ordon tance . et de pareille amende contre les ma- nance du roi du 4 février 1786 ).

Les rouliers, voituriers, charretiers , sont

l'ordonnance, de prison contre ceux pris sur le fait.

Les maîtres des voitures demeurent civi­lement responsables desdites condamnations , do mêmo'quc les maires des communes, si la contravention est commise dans le bourg ou village de leur doniieilo , et qu’ils n’aieut dûment ayerti le contrevenant.

( Arrêt du conseil du 27 février 1765. )

OUVRIERS.

tenus de céder la moitié du pavé aux voitures des voyageurs , sous les peines portées par l’ar­ticle 475, N° 3 du code pénal. (Ordonnance du 16 juillet 1828 , art. 34. )

Les conducteurs de voitures publiques ou Il est défendu à tous ouvriers , compagnons les postillons , doivent faire, en cas de con-

paveurs et carriers employés à la fabrication et travention , leurs déclarations à loflicier de à la réparation du pavé pour les routes , de police du lieu' le plus voisin, eu faisant re- désemparer les ateliers, et de quitter leurs I connaître le nom du roulicr ou voiturier,

La gendarmerie est requise de prêter main- I 0CCUpa{j0ns saus un congé par écrit de rentre-1 d’après la plaque, et les procureurs du r o i , forte , même d arrêter les contrevenais , pron* à pciûe de 50 fr. d’amende. ( Or- sur lenvoi des procès-verbaux, sont tenus de

essor procès- *,.......—„ <in ümiu-h a., o nnnrciiivn> ln* HélinnuariLs. I Art. OD. ordon-voilurcs et chevaux ,jet d'en dresse.......... ’ preneur, a peine ae ou ir. a amende. ( ur- sur i envoi nus» «au* , «vu.

..... ....... , » xe . Proücs" don nance des trésoriers de France du 2 août poursuivre les délinquants. ( Art. oo , ordon-vcrh iMx quelle enverra au sous-préfet de 1 or- \ nance de 1828. )». . .. ^ I uouLiERS-ciiARRETi ers-v o itu riers . Les préfets , sous-préfets , les procureurs1721. ) (Les mots maire et sous-préfet ne se sénéraux et ordinaires, les maires et adjoints,trouvent pas, bien entendu, dans le texte de Tous rou.iers , charretiers, voiluners et gendarmerieet tous les officiers de police , cette ordonnance ). ™lrc9v. s«nt tcnu? dü céder le pavé et faire . spécialemcntde veiller à l’exôcu-

Lorsque b'S rues et chemins seront cncom- plaçeà tous courriers et voyageurs allant cn .jondeja j0j dans ces circonstances , de cons- biês ou incommodés, il est enjoint aux parti- poste. Expresses inhibitions et dücnses leur jeg coajravCùtions , et d’exercer les pour- r u livra de faire Oter lesdits empêchements , e t , sont laites de troubler en quelque sorte et nécessaires à leur répression . ( Mêmesur l’opposition des différents qui pourraient manière que ce puisse être, les maîtres de | ordonnance , art. 39. )

IM

DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, AMS El CELLES- LETTRES ÜE CAEN.

an alyse rhythmiqugdu vers a l e x a n d r in ; PAn M. F. VAULT1ER , PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES LETTRES DE L’ACADÉMIE ROYALE DE CAEN.

Il n’est point de tentatives qu’on n’ait faites pour doter notre poésie française d’uno nou­velle prosodie . et pour révolutionner ou sim­plement modifier sa construction syllabique. A l’époque de Honsard, si hardie on réformes et en essais de tous genres , il se trouva loul- ô-coup que l’ennui de la rime s’étant emparé dc quelqües esprits inquiets et devenus novateurs par besoin ou par manie d'imitation, m crut

reconnaître que notre langue était susceptible d'une certaine quantité prosodique , et pou­vait se résoudre en brèves et en longues, en dactyles et cn spondées, comme les langues de Rome et d’Athènes. Frappé dc cette idée , Dubclloy , le premier que nous sachions, la proposa alors en 1549, dans son livre de l’Il­lustration, où l ’on lit : « Quant aux pieds et aux nombres qui nous manquent , de telles choses ne se font par la nature des langues. Qui eût empêché nos ancêtres d’allonger une syllabe , et accourcir l’autre , et en faire des pieds et des mains 1 Et qui empêchera nos suc­cesseurs d’observer telles choses, si quelques savants et non moins ingénieux do cet âge en­treprennent de les réduire en art. »

C’en était assez pour que les mécontents se jetassent dans cette voie nouvelle. Baïf, Jodelle, Pasquicr , Rapiu , Passerat y donnèrent tête baissée; et l’on eut dçs distiques français voire même un embryon d’academie française, où l’on apprit uniquement à mesurer les sons élémentaires de la langue et à leur donner uuc valeur prosodique.

On devine cependant pourquoi l’alexandrin prévalut, et que ce fui plutôt au patronage des

grands poètes qui l’adoptèrent, qu’au système défectueux do la nouvelle versification qu’il dut son triomphe incontestable , quoique de­puis contesté. Turgot, le grand ministre au génie encyclopédique, no tenta-t-il pas en effet, deux siècles plus tard , de pratiquer la mé­tromanie de Raïf ; et Marmonlel, dont la dé­cision a quelque poids eu celte matière, n’ôcri- vit-il pas qu’une prosodie française , et no­tamment sous le rapport de la quantité, était fort praticable dans notre idiômc ?

Adopter après coup ce système, c’eût été rompre avec tout notre passé littéraire , et en quelque sorte dénationaliser les grandes re­nommées qu’il nous a transmises. La prosodie, rêvée par des hommes non pas sans mérite, mais dépourvus de cette autorité qui peut changer les lois poétiques d une nation , est donc restée à l’état d’utopie ou de simple amu­sement philologique. Il eu a été de même do celle autre tentative de vcrl blancs , sans rime, mais non pas sans mesure , d’importation an­glaise et italienne, que Bonaventure des Per- riers , au XVIe siècle, et M. de Sorsum , au uôtre , u out pu réussir à mettre cn faveur, et

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y ( ̂ } .C A T i c r n i n T m i V I V — L'évêché de. Rennes , dont vient de se

» l i î l v dêmpttrc Mgr. dcLcsquen , titulaire depuis(buté' te au Bureau du Journal de Vahinés I 1825, est, dit-on, destiné' fi Mgr Rubiou ,

en faveur des veuves et des vingt-cinq enfans évêque de Coûtantes.des cinq malheureux journaliers qui ont péri — Un prédicateur étranger, M. l>e a croix, à Sainte-Marie-du-Mont. prêche le Carême a Valogues. Nous nous abs-

MM. le baron Danueville. 12 f. tiendrons de toute analyse et nous borneronsMariette,percepV à Sauxemesnil. 5 à constater qu'il a un tr< s-nomoreux auditoire.DupreUe. . . T ........................ 3 I € — M. l'abbé Potier, vicaire de Quetlchou ,les Employés do la recette parti- est nommé desservant do Surville , canton de

culièrc des finances. . . . . 5 la Haye-du-Puits, . . .Reçu précédemment. . 9 0 — Mardi dernier, un sieur Amiot, meu-

* ____________nier à Octeville-la-Venelle , a été écrasé sousTotal.................... U 5 sa voiture , eu revenant du matché de Qnet-

-t—.'______ Ujhou. . , „Y — m . l'abbé Hébert, vicaire deCametours,est nommé curé de Rouxcville.

M.d’abbé Dcstouclies passe de la cure de Rouxeville à celle de Moon.

M. l’abbé Lahuppe, vicaire de Sl-Pierre- Lcngers , est nommé curé de la Besliére.

M. l’abbé Autia est nommé vicaire de St- Pierre. Langers.

M. l’abbé Ingôuf passe du vicariat de St- Sauveur-le-Viconte à celui de (ialleville.

M. l’abbé Diesnis, curé de Sum lle , est décédé à l’âge de 55 ans.

— Le militaire asscr gravement blessé le 21 février dernier, en tombant pendant la nuit d‘un premier sur le pavé, et dont nous avons parlé dans notre dernier numéro , fut opéré et pansé dans la .soirée même au quartier. Ce n’est que le lendemain qu’il fut porté h l hos­pice , où il est maintenant en pleine con­valescence.Y’— Des ouvertures sont en ce moment faites à la. ville de Valogues par l'intendant mi­litaire, afin de recevoir line plus nombreuse garni sou , sous la condition toutefois quelle supportera les frais de casernement, l! est à espérer que cette proposition ayant été accueillie aVëc toute la faneur possible, notre ville aura désormais une garnison per­manente. et sur le i appel de laquelle il ne sera plus permis de concevoir des inquié­tudes.

— M. Hamel (Edmond-Jean-Fraoçois), clerc d’avoué à Valogncs, est nommé huissier à Bric- quebec, et a prêté serment le 6 mars.

— La chasse est fermée à partir du 1er mars.— Notre houofable député, M. deTocque-

Ç ville, se présentait à l’académie française' pour occuper le fauteuil de M. de Bonald.

M. Ancelot, son concurrent, ne l’a emporté ^ur lui quo de trois voix. Tout porte à croire que son élection est assurée à la prochaine vacance.

— Un proces-verbal du 24 février a été ré­digé contre le nommé Pierre Fleury , de St- Vaast, pour menaces, outrages et injures

1 publics envers ia gendarmerie et le garde- champêtre de celte commune.

— La ville de Valogues compte 14G jeunes inscrits pour son contingent de la classe de 1840. L’examen des tableaux et le tirage au­ront lieu le 29 mars, A neuf heures, à l’hô tel-dc-villo.' ' — Un inconnu dont les dehors annonçaient la plus profonde misère , reçut l'hospitalité le 26 du mois dernier dans la ferme de la dame Papillon-Duperré, do St-Floxcl. Cet in­fortuné a été trouvé le lendemain matin privé do vio et les entrailles ouvertes. Daus son dés­espoir il s’était pendant la nuit frappé le côté gauche d’un coup de couteau.

— Au marché d avant-hier, M. lo commis­saire de poliee, dont le zèle ne se rnliculit pas, a cncoro confisqué un pain de beurre sur une fille Valognes , de Colomhy, pour déficit de 50 grammes sur un seul kilo. Il a ensuite rédigé procès-verbal contre un sîeur Bourdet, de St-Pierre-Eglise , pour s’être tenu aux avenues du marché et y avoir ainsi «cca paréia volaille. Efinn des marchands de pom mes do terre , pris en contravention , ont été seulement imposés au paiement du mesurage, en considération du léger déficit de leur denrée, et dans l ’ospéranco quo cet avertissement leur servira à l’avenir.

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mmhe la u ce la r a i l ,Un des jours les plus nébuleux et les plus

tristes du mois de novembre 1790, unefemm vêtue du costume*dcs paysannes de Bourgogne

qu’elle portait d’un air gauche et emprunté , arriva vers trois heures de I après-midi, à pied,, un bâton à la main , un pciit paquet sous le bras et excédée de fatigue, à la porte du presbytère de Havre , village du départe­ment d’ilc-el-Vilaine , situé non loin de Pa- vonay , sur la route communale de Blain A Ciuiteaubriant, et demanda à parler au curé.

Conduite en sa présence, apres l’avoir sa­lué , elle lui dit :

— M. le curé, il y a 60 ans passés , que je suis née et que j’ai reçu les saintes eaux du baptême dans la paroisse dont vous êtes ie Pasteur aujourd’hui . je l’ai quittée à l’âge de 15 ans , après la mort de mon père et de ma mère , pour aller , sous la conduite d une pieuse dame qui prit en pitié la pauvre orphe­line , faire profession religieuse aux Ursulincsde Dijon, et ma consacrer au service de Dieu, en la personne de ses créatures de prédilection, les enfans, Ses pauvres et les malades. Après 45 ans de résidence dans la sainte maison qui m’avait accueillie et où je complais finir mes jours en faisant le bien tant que le Tout-Puis­sant m’en conserverait la force et le courage , voilà qu’en vertu d’une ordonnance do jo ne sais qu’une assemblée plus puissante sans doute que sa Majesté le Roi de France et notre Saiut- Pere le Pape , on est venu nous signifier à mes sœurs et à moi, que nous étions relevées des vœux que nous avions prouoncés , que nous devions rentrer sur-le-champ dans nos familles , et on nous a chassées de l’asile dç paix et de charité, où tous nos instants étaient employés à louer le Seigneur, à instruire les enfants, à soulager les pauvres et à secourir les malades. Mes sœurs ,. vêtues comme je le suis moi-même, des habillements que Ion porte dans le monde , sc sont retirées à la garde de Dibu , je ne sais où. Moi , après en avoir reçu la permission de madame la supérieure, jesuis revenue, pour obéir aux ordres que j’ai reçus , dans le lieu de ma naissance ; dans le village où j’ai laissé à mon départ, un frère aîné qui doit avoir des enfants bien grands et mariés aujourd hui. Mais je ne rencontre plus ici que des figures étrangères et u y connais personne. Je ne retrouve pas même la maison où’ma more est morte en me donnant la vie , où mon père , jeune encore, a , pour ne plus les rouviir, fermé les yenx , et au, foyer do laquelle je comptais m’asseoir entre mon frère, ma belle-sœur et les personnes de leur famille qui est aussi la mienne. Je viens donc à vous, M. le curé, pour vous prier de me dire s’il me reste encore des parents à r Havre, ou bien en quel pays je dois les cher­cher , puisque c’est à eux qu ou me renvoie.

Le curé ému de compassion, écoute avec la plus grande bienveillance la pauvre femme qui ! ni exposait avec tant de simplicité et si peu le fie!, la position déplorable dans laquelle

qui a été définitivement condamnée comme contraire à la nature même de notre versifi­cation. L’alexandrin est resté maître du champ de bataillo , et c’est encore dans son moule que sp jettent les nobles pensées du cœur et de l’imagination.

Quoiqu’il en soit, il a eu , et il aura d’ici à long temps de] rudes assauts à soutenir. La monotomio qu’on lui reproche encouragera les novateurs do tous les temps à briser son or­donnance symétrique, que l'habitude, plus que les décrets de Boileau , semble avoir invaria blcmcut consacrée. Résistera-t-il au choc ? C’est ce quo nous ignorons. Toujours est-il que les défenseurs ne lui feront pas faute, et s’ar nieront pour son inviolabilité.

M. Vaultier, l’auteur du mémoire sur les lyriques des XIV9 et XV° siècles, que nous avons analysé, répond aujourd’hui , par des moyens nouvoaux, à ce reproche principal de monotonie , tant de fois cité coDtrc le ma­jestueux alexandrin , et il développe une théo­rie nouvelle qui nous semble plutôt emprun­tée de la méthode musicale du Méloplaste de Gallin, qu’a do celle do l’abbé Scoppa, dont sa modestie lui défend de cacher la source. Suivant lui , l’alexandrin serait susceptibledb combinaisons rhythmiques à l’infini. Dans l'ali­gnement des mots qui le composent on peut remarquer en effet des pieds d'un, de deux, de trois , de quatre , de cinq et de six syl­labes. L’oreille apprécio que ces syllabes sont ou faibles ou fortes , et la voix se pose sur elles avec plus ou moins d’éclat.

Partant de là , M. Vaultier découvre un< espèce de nouvelle prosodie d’accentuation -, qu’il explique avec une parfaite connaissance du rhythnic musical, mais qui, suivant nous , a le malheur d’être un peu trop arbitraire. Nous allons lâcher , en adoptant d’autres signes on d’autres dénominations que collcsque M. Vaultier a créés pour exprimer la valeur soit unique , soit double, soit quintuple des mots qui entrent dans la composition de nos vers , de rendre sensible nolreobservation. Et puisqu’il est question du rhy thme musical appli­qué aux mots, nous emprunterons nos compa­raisons ou nos termes à la langue musicale même, à la partie notée dclatimballe ou du tambour. Ainsi qu’un mot se présente , et que l’oreille avertisse que ce mot se compose de trois dqrées de temps consécutives et sans re­pos , il représentera pour nous trois batlemens. Ainsi de deux, aiusi des autres nombres. Un exemple pris parmi ceux qu'offre M. Vaultier, et sur lequel nous sommes d’accord avec lui, servira eucore mieux ici à la démonstration de uotre avancé. Dans ce vers : •

Tout le ciel retentit des éclats de la foudre,

M. Vaultier perçoit comme nous un fraction­nement de la mesure de trois en trois, et il appelle triphânos toutes les syllabes qui pro cèdent uniformément dans cet ordre. Nous n’y voyons , nous , que trois battements rhyth­miques , espacés par un soupir, ou si l’on veut par uu repos.

Ceci posé , et en attendant que nous re­prenions en sous-œuvre cette citation même, qui nous fournira matière à de nouvelles ob­jections sur 1 s quantités ou valeurs rhythiui- ques que l’on peut découvrir dans les douze syllabes du vers alexandrin. voyous si notre oreille aura toujours la même perception que celle de M. Vaultier.

Ainsi daus le premier hémistiche de ce vers :

Les mÉTPiES ne p o u v a ie n t suffire aux sacrifices

M. Vaultier trouve un rhythme de deux syl­labes d’abord, et un de quatre consécutives ; c ’est-à-dire , d’après son langage , un diphône , et un lètraphône, espacés par un repos qui a le malheur de couper eu deux le mot préires , et de reporter ainsi sa dernière syllabe sur les mots ne pouvaient, dont elle devient partie intégrante. Nous ne voyons au contraire da s cet hémistiche que six battements consécu­tifs, inséparables, autrement dit un hexaphô que nous articulons également l’un ajavs l’autre, et auxquels nous donnons la même valeur métrique. .

I! en est de même dn second hémistiche de ce vers.

Traçât à pas tardifg un p é n ib l e sillon . s’il y a deux triphones pour M. Vaultier, il n’y a encore pour nous que six battements, sans intervalle , et même sans modification (le rhythme.

Maintenant que l’on prenne un métronome, et que l’on imprime à sou balancier telle oscil-

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elle so trouvait, et dont la ligure honnête lui garait tissait la sincérité , puis lui dit :

— Ma sœur , comment vous nommez-vous?— En religion , (j’ai reçu le nom de sœur

Agnès, et quand j’appartenais au inonde ou m'appelait Joséphine l.hapron.

— Etes-vous de la famille de Jean-Pierre Chapron , qui habitait à l ’autre bout du village et était fermier de .M. Gavrc , seigneur de la paroisse ?

■—' Je suis sa sœur.v — Vous ne Tôles plus. Jean-Pierre Chapron

est mort.— Mort ! ô moi) Dieu!— dominent? l’ignoricz-vous, vous no re­

ceviez donc point de nouvelles de votre fa­mille?

— J’en recevais dans les premiers temps ,et c'est ainsi que j’ai su que mon frère était devenu le fermier de M. de Gavrc , mais, â mesure que les années se sont écoulées , les lettres sont devenues plus rares, puis ont cessé tout-A-fait. 11 y a si loin d’ici «A Dijon I Et les enfants démon frère, que sont-ils deve­nus ? ( La suite au prochain IS'0. )

■un ■85

A CEDER.Jf

Pré» le Tribunal civil de Valognes, vacante par le décès do M° CHAUFARD, successeur de Me MARGUEÏUE.S’adresser A M. CHAUFARD, propriétaire à

Cherbourg , rue do la Marine.

MLLE PIÈCE EN. HERBAGE,A AFFERMER PAR ADJUDICATION.

Te Dimanche vingt-un Mars mil huit cent quarantc-un , deux heures après-midi , à Ste- Mère-Eglise , en l’élude et par’devant maître Ui’rou , notaire , il sera, requête de monsieur De lis le , procureur du roi, procédé à 1 adju­dication du bail â ferme ,

D’un bel herbage , nommé lesRoutinières , contenant treize hectares vingt-cinq ares vingt-quatre centiar'es , divisé en quatre mor­ceaux , situé à Saintc-Marie-du-Mont , quar­tier de la Madeleine , bordant la chasse du Verdier ;

Cet herbage sera affermé ensemble ou divi- sèment, comme ou le désirera.

Pour le voir , s’adresser à Langlois , ter­rassier , village Pouppeville , ou a Girard , près la maison Hays.

Les conditions seront annoncées au mo­ment de l’adjudication.

...

ÀVENDRE DE GRÉ A GRÉ.Lue jolie Terre, située à Bricqucbec au

terroir de TOraille , nommée Lalmandcrie , composée d’une très-jolie maison d’habitation , avec divers bâtiments servant A l’exploitation tels que granges, écuries, pressoir, boulangerie, loges à pores , une belle cour , un jardin potager et plusieurs pièces de terre en labour bien planté, prairies* le tout d’une étendue d’environ huit hectares , appàrtenant au sieur Jacques Baudry, cultivateur à Négreville , qui donnera toute sûreté pour le paiement.

S’adresser audit sieur Baudry, possesseur des titres de propriété, demeurant route de Cherbourg , proche la Bpche Sanson.

Etude de M° SANSON , notaire A Valognes.

PURGE L E G A L ENotification requête du sieur Louis CAU-

BRIÈRE, maçon , demeurant à Orglandes, a été faite aux termes de l’article deux mille cent quatre-vingt-quatorze du code civil, par exploit du vingt-cinq février dernier , du ministère de Aubert , huissier à Valognes :

i°. A. monsieur le Procureur du Roi près le tribunal civil de Valognes *

üo. Et à la dame Virginie SEIIIER , épouse du sieur Jean-François FLAUX, fils feu Jean, laboureur , ensemble demeurant à Orglandes ,

Du dépôt fait par le requérant au greffe du tribunal civil de Vaiognes, le vingt-cinq février dernier, d’une expédition d’un contrat de vente conseuti à son profit par ledit sieur FLAUX , devant Me SANSON , notaire à Valognes , le dix-huit dudit mois de février ,

D’une pièce de terre en labour , plantée de pommiers , nommée le Fourcheïnin , mesurant soixante-dix arcs h-peu-près , sise à Orglandes ,

triage du Culais , au prix de deux mille centfrancs ;

Avec déclaration à monsieur le Procureur du Roi ;

1°. Que les anciens possesseurs connus ont été : 1°. Pierre Malassis, cultivateur à Fier- ville * 2 1’. la darne Anne Malassis, veuve de Nicolas Guioret , vivant de son bien à Appe- ville ; 3°. Anne Lescigneur , épouse de Victor Jacquette , batelier à Etienville ; 4°. Marie Lcseigneor , épouse*dc Jean Travcrt, potier à. Vindefontaine ; 6°. Charles Cousin, cantonnier h Montebourg ; G°. le sieur Pierre Cousin , do­mestique à Montebonrg ; 7°. Bonne Cousin s épouse de Louis Valognes , tisserand à Etien­ville, tous héritiers de feu Jean Malassis, leur père et grand-père ; 0°. et ledit feu Jean Ma- lassis , décédé laboureur à Orglandes *

2°. Et que le requérant ne connaissant pas les personnes autres que la dame FLAUX , du chef desquelles il pourrait être formé des inscriptions pour cause d’hypothèques légales , ferait faire la présente publication conformément A la loi.

Adressé pour être inséré au Joi/rnal de Valû- gnes , par le notaire soussigné.

Yalognes f le quatre mars mil huit cent qua- rante-un.

Signé SANSON.Reçu et enregistré an bureau de cette Feuille

le même jour.

Etude de Mc. RODERGE , Avoué A Valognes.

V E N T E

P A R Ï .S C lT A T S O P i ,LES ETRANGERS ADMIS,

DEVAIT MAITRE TAIQUEREV. NOTAIRE A BARMILLE,"<Ne divezô Jiimteu.fi tcd attues à <2fhazuevi(te

L’adjudication préparatoire aura lieu devant ledit TANq L E R E Y , notaire , en son élude , à liarneville , le jeudi huit avril mil huit ecîil quarante-un , à midi.

Et i adjudication définitive , le samedi vingt- quatre du même mois , au même lieu et à la même heure.

«5?

Int ion que Ton voudra , pourvu qu’elle ait une durée de raison , nous .disons qu’il n’est point d'alexandrin qui ne puisse Cire articulé dans l’intervalle do trois mesures qui seront frappées par ce balancier. Il ne faut pas croire pour cela que le mouvement en frappant tombe toujours sur la même syllabe , deuxième , troi­sième et quatrième de chaque hémistiche. Mais le mouvement en levant s’opérera inva­riablement sur la dprnièresyllabe de cet hémis­tiche. Pourquoi cette différence ? C’est que chaque moitié de mesure musicale renfermaut toujours des combinaisons diversesde rhythino, ti utôt lent . tantôt précipité , le mouvement eu frappant ne s’exécute guères que sur uue note ferme où la voix puisse sc poser avec un certain éclat. Il en ost de même, à quelque chose près, en poésie. Et pour poursuivre le rapprochement , s’il existe en musique des signes multiples A l’infini pour rhaquo variété de rhythme, des blanches et dès noires , par exemple, on a aussi dans notre poésie , pour équivalant, des longues et des brèves qui ré­sultent do l'accentuation , comme les Grecs et les Romains avaient des dactyles et des spon­dées. Or , si nous avions A noter le vers que nous avous cité plus haut :

Tout le ciel retentit dos éclats de la foudre. il nous semblerait impossible de le faire au­trement que par deux noires et une blanche alternatives, et espacées par des soupirs. Les deux mouvements en frappant se feraient sur les syllabes ciel et Bats , et ceux en levant sur les. syllabes qui terminent chaque hémis­tiche. L’oreille seule , que nous ne croyons pointant pas infaillible , pourra guider, si l ’on veut faire l'application facile de cette théorie à tout au re vvrs alexandrin.

La prosodie de M. Vaultier so réduit donc, suivant nous, sauf 1 inaltération de cet alexan­

drin ponr laquelle il combat, a quèlqucchoso d’approchant de l'ancienne prosodie de Baïf. Ce n’est pas tout-à-fait la prosodie latine avec ses deux longues ou sa longuo suivie de deux brèves alternativement. Ce n’est pas non plus le rhythme musical proprement dit avec scs complications si variées. C’est quelque chose qui participe des doux, et qui peutavoir quatre brèves ou quatre noires consécutives par exemple , tout aussi bien que six blanches on six longues dan9 un hémistiche de l'alexan­drin.

Au surplus, on tombe ici dans l’embarras des novateurs du XVI9 siècle qui cherchaient une quantité dans chaque mot do la langue. Cette langue ne renferme qu’une prosodie dou­teuse , et livrée en quelque sorte au caprice de chacun. Tel entendra un hémistiche par six battements égaux ; tel autre, au risque de briser un m ot, le partagera on moins de temps , et remplacera par conséquent, dans sa manière de scander , l’absence d’un de ces temps souteîÎNjfe, par une ou plusieurs brèves, uu ou plusieurs soupirs , un où plusieurs repos.

Et voilà l’arbitraire que nous avons signalé dans la façon d’arpenter un vers de M. Vapl- tier. ‘

Quoiqu’il en soit , si sa théorie , qui est ingénieuse , pèche parfois , comme nous l’avons démontré, elle n’est pas moins ap­plicable au plus grand nombre d’alexandrins ; et elle relève souvent avec bonheur le mérite de leur arrangement. Après cela , nos grands poètes y ont-ils jamais songé?nous ne craignons pas de répondre négativement. Il y a sans doute de ces vers appelés imitatifs, qui sont travaillés avec intention , quelquefois même qui arrivent tout d’un jet et par une sorte d’ins­piration ; mais jamais nous ne croirons que le genre, eu travail, sit méticuleusement calculé,

des combinaisons de mots , qu’il est réservé aux rhéteurs de faire admirer plus tard.

En admettant eufin pour vraie la théorie de M. Vaultier , la monotonie reprochée à l'A­cadémie aura-t-elle disparu ? Nous ne le cro­yons pas encore; et nous sommes de ceux qui professent qu’il y a quelque chose à faire en versification.

Ce n’est pas que nous approuvions entière- rcment les récentes tentatives qui ont eu lieu pour y remédier. Dans la poésie dramatique toutefois nous ne sommes pas tellement en­nemis de M. Hugo, que nous n’applaudission§ souvent, et même dans plus d’un vers blâmé par M. Vaultier, à l’enjambement et au* rejets qu’il a introduits dans levers alexandrin. Renfermé dans des limites raisonnables, son système est destiné à opérer une heureuse ré­forme sur notre scène tragique. Que d’entêtés classiques le tiennent en cela pour un mauvais poète; nous le concevons, par ce qu’ils ne veulent pas se placer à son point de vue , et admettre la nécessité d’une réforme. Toutefois le mauvais poète sera grand pour eux comme pour nous qua,nd il s’élancera dans les hautes espèces de la poésie lyrique , où la plénitude sonore et redondante est eu quelque sorte une vertu.

Il n’y a dans cette tentative qu’un vice d’exa­gération nécessaire. Plus libre en ses allures que celle qui Ta précédée, la génération actuelle reportera sur le novateur un peu de cette gloire qu’on s’acharne inutilement à lui enlever.

ERRATUM. — Une transposition a eu lieu dans le dernier feuilleton de ce journal, 2me. page l re colonne.Les mots: suivant l’expression de Béranger , doivent immédiament suivre la phrase , qu’on en trouve de plus provocateurs que ceux-ci, à laquelle ils se rapportent.

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t

On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra, Qu’en vertu d ’un jugement rendu par le

ribunal civil de Valognes , le treize février courant ,

Et k' la requête .*I®. Du sieur Jean-François-Bernard LE-

BREDONCIIEL, bourrelier, demeurant a Bar- neville ;

2". Du sieur Nicolas GAUVAIN , cultiva­teur , demeurant au même lieu , agissant au nom et comme tuteur spécial de 1°. Léon-Hy- larion-Bienaitné , 2°. Marcelin-Achille-Ede-.lestin , 5°. Théodore-Amand-Donatien , 4°. Valentine , Augustine , 6°. et Marie-Auré- lie-Virginie LEBREDONCHEL , tous six en- fans mineurs de Pierre-François-Bienaimé LE BREDONCIIEL et de Marie SAINT-LEGER;

5®. Du sieur Bon-Jean-François LEBRE- DONCHEL, sacristain ;

4°. Et de la dame Bonne-Louise LEBRE- DONCIIEL , épouse du sieur Augustin-Joseph OIJRIER , tisserand « de lui duement assistée et autorisée demeurant ces derniers en la com­mune de Portbail ; ayant tous constitué pour leur avoué près le tribunal civil de Valognes , M° ROBERGE , y occupant ;

En présence du sieur Louis Gauvain , culti­vateur, demeurant à Barnevillc , subrogé tuteur des mineurs Lebredonchel ;

ïl sera , eu l ’étude et par-devant maître TANQUEREY, notaire à Barnevillc, commis I cet effet par le jugement sus daté , et aux jours et heures ci-dessus fixés, procédé à la vente des Immeubles ci-après , dépendant des suc­cessions des sieurs Jean et Louis DESPREZ.

DÉSIGNATIONDES MEUBLES A VENDRE.

1 vPremier Lot.

Une maison à usage de salle , chambre et grenier dessus, bâtie en pierre , couverte en paiile , un jardin potager y tenant, de la con­tenance d’environ deux ares cinquante cen­tiares , avec toutes les dépendances, estimé par les experts à sept cents francs , ci. 7(30 fr.

Deuxième Lot.Une maison è usage de grange , avec sa cour

autant qn’il en appartient, et un jardin pota­ger du contien d ’environ trois ares, le tout contigu , estimé par les experts à quatre cent cinquante francs « ci......................... 4 5 0 fr .(

Troisième Lot.Seize ares trente centiares de terre h prendre

dans une pièce de plus grand conlien , nom­mée la Pièce Bourdon , il diviser sur le tra­vers , à charge de se clore ; conformément aut dispositions de l ’acte de liquidation inter­venu entre les héritiers Desprez devant ledit notaire, le premier décembre dernier , estimés par les experts à trois cent vingt-cinq francs , ci..............................................325 fr.

Quatrième Lot.Un champ “de terre , nature labourable, con­

tenant environ cinq ares quatre-vingt-dix cen­tiares , nommé le Champ des Figuiers , situé au hameau Cannellicr , estimé par les experts à cent cinquante francs, ci. . . . . . . 150 fr.

Cinquième Lot.Le tiers à prendre dans le milieu de la pièce

nommée le Clos de la Barrière , contenant ce tiers environ vingt-trois ares , à charge de se clore , conformément audit acte de liquida­tion , estimé par les experts à cinq cent seize francs soixante-six centimes , ci. . 5IG f. GG c.

Les immeubles désignés aux cinq lots ci- dessnssont situés en la commune de Barneville, canton de Barneville t arrondissement de Va- logm S.

Sixième Lot.La moitié d’une pièce de terre çn labour

nommée le grand Val Bologue , le côté du Nord , contenant cette portion environ trente- quatre ares quatre-vingt-cinq centiares, estimée nar les experts à trois cent cinquante francs , * u . . . . . , ......................... ; . . 550 fr.

Septième et dernier Lot.Le tiers , moins quatre ares de terre , à

prendre au Couchant dans deux pièces de terre labourables , nommées les Clos Daval , dont une est plantée en pommiers , contenant en-

( 4 . )semble environ deux hectares quarantc-un ares, estimé par les experts à quinze cents francs , ci......................... .............................. 4500 fr.

Les immeubles composant ces deux derniers lots sont situés en la commune de la Hayc- d’E cto l, canton de Barneville , arrondissement de Valognes.

Rédigé par l’avoué soussigné.Valognes, ce vingt-cinq février mil huit cent

quaraute-un,

S i g n é M o b e r g e .S'adresser pour avoir des renseigne'

mens :A M° ROBERGE , Avoué à Valognes ;Et à M° TANQUEREY, Notaire à Rarnevillo.Adressé pour être inséré au journal de

Valognes.Valognes, le cinq mars Jmil huit cent qua-

rante-uu. •Signé RORERGE.

Reçu, et enregistré au bureau de ladite feuille le même jour.

Etudo de Mc Aubert, avoué â Valognes.

VENTEP A R U C IT A T IO N ,AUTORISÉE PAR JUSTICE,

De deux Maisons et d ’un Jardin situes au Bourg de Sainte - Mère- Eglise.Dépendant dos Successions du feu sieur Simôon GISLES dit LECLOS, en sou

vivant bouclier , et de la feue dameFrançoise GISLES, jjsa veuvo , l’un

et l’autre décédés dite commune de Sainte-Mère-Eglisc.

Le SAMEDI BIX-SEPT AVRIL MIL HUIT CENT QUARANTE-UN, à l’issue de l’audience civile du tribunal de première instance de l'arrondissement de Valognes, séant audit Valognes , nouveau Palais de Jus­tice , devant monsieur REVEL , juge audit tribunal , commissaire nommé à cette fin , il sera procédé à l’ADJUBICATION PREPA­RATOIRE des Immeubles ci-après désignés , dépendant des susdites successions ; »

Et le SAMEDI HUIT MAI suivant, mêmes lieu et heure , il sera procédé à l’ADJUDiCA- TïON DEFINITIVE de ces mêmes Biens.

D É S IG N A T IO N 'SES IMMEUBLES A VENDUE.

LOT UNIQUE.1°. Une maison bâtie en pierres , couverte

en paille , ayant sa façade sur la grande rue du bourg de Sainte-Mère-Eglise ; ladite maison composée de cuisine , salle , chambres et gre­niers , avec la cour en dépendant, qui n’est divisée que par un petit mur d’une autre cour appartenant aux vendeurs ,

2®. Un autre petit bâtiment nommé la Mai­son Lcnnot, également bâti en pierre , couvert en paille; avec la cour è l’emportant autant qu’il peut lui en appartenir ;

5®. Quatre arcs de jardin à juste mesure , è prendre à l’entrée du Jardin de bas , du côté de la route allant de Sainte-Mère-Eglisè Çhef-du-Font. »

Ces trois objets ne forment qu’un lot et se- ronHfiortés de première enchère à la somme de trois mille cent francs , estimation qui leur a été donnée par les experts ; ci. . , 5100 fr.

Cette vente est poursuivie en exécution d’un jugement rendu par ie tribunal civil dudit arrondissement, en daté du vingt février der­nier , enregistré, sur la requête collective des ci-après dénommés ;

S avoir :1°. De la demoiselle Virginie-Françoise

GISLES dit LECLOS , fille majeure , tra­vaillant dans le ménage ;

2°. Du sieur Charles GISLES dit LECLOS, cultivateur, tant pour lui personnellement, que comme tuteur d’Aglaé-Justine GISLES ,

sa sœur mineure , tous demeurant & Ste-Mère- Eglisc , lesquels ont constitué pour leur avoué près le tribunal susdit , RI® Gustavc-Adolphe- Âinédëe AUBERT , y postulant et demeurant à Valognes , rue Binguet, n° 12.

Le cahier des charges, qui est déposé du greffe du tribunal de Valognes , fera connaître les conditions de la vente. On pourra aussi en prendre communication en l’élude dudit M®. AUBERT,

Rédigé par l’avoué soussigné, poursuivant la­dite vente.

Valognes, le deux mars mil huit cent qua-rante-un.

Signé Â. A ubert.Adressé pour être inséré au journal de Va­

lognes , par l’avoué soussigné.Valognes, lo cinq mars mil huit cent

quarante-un.Signé A. AUBERT.

Reçu et enregistré au bureau dc-ladilc feuille le même jour.

--------------— —«O O ,q»

Etude dcM® LANGLOIS, notaire à Valognes.

VENTEP4E LICITATION,

LES ETRANGERS ADMIS A ENCHERIR. LE MARDI TRENTE MARS MIL HUIT

CENT QUARANTE-UN, à midi précis, il sera procède, en l’étude et par-devant maître LANGLOIS , notaire à Valognes , à la veute aux enchères et â l’extinction des feux, des Immeubles ci-après désignés dépendant de la succession de la feue dame Madeleine-Fran- çoise-IIenrielte II ERIC , décédée veuve Louis- Jacques-Hervé VASSE ;

Premier Lot.Une maison , située à Valognes, rue

Saint-Malo , ayant été occupée par monsieur Couiliard , huissier, composée dune cuisine, salle , cabinet , laverie , chambres et greniers dessus, un cellier, petites cours devant et derrière ,

Et un jardin potager, planté d’arbres à fruit, fermé de murs , dans lequel un puits, et deux appentis à usage d’écurie , cellier et de bâcher, des latrines; 1

Le sol du tout est d’environDeuxième et deknier Lot.

Une autre maison également située à Va­lognes , rue Saint-Malo, noméro quatre , composée de cuisine , salle , laverie , chambres,

■ greniers Sous le comble, cour et grenierCette vente a été ordonnée par jugement

du vingt février mil huit cent quarante-un , après trois aificlies seulement, et elle aura lieu requête des demoiselles Louise-Henriette, Lucile-Mat ie-Jacqueline , Victor - Antonin VASSE , et de la dame Marie-Madeleine VASSE, veine INGOUF , épouse assistée et autorisée dn sieur Bernardin LELOUEY , tous vivant de leur bien , demeurant et do­miciliés à Valognes.

Maître MÂLÉ, avoué près ledit tribunal, est constitué pour les requérants la veute, en l’étude duquel, comme en celle de maître LANGLOIS , on peut prendre communication des conditions de cette vente et des titres de propriété.

Valognes, le trois mars mil huit cent qua­rante-un.

Signé MACE,Adressé pour ctre inséré au journal do

Valognes, par l’avoué soussigné.Valognes, le ciuq mars mil huit cent qua­

rantc-un.Signé MACE. '

Reçu et enregistré au bureau do ladito feuille le même jour.

/ ___________ ____ — 1 1C

L’Editeur, HENRI GOMONT.

Valognes, lmp. Henri Gomout et Maillard,