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Agri -Nouvelles VOLUME 24 NUMÉRO 4 OCTOBRE 2015 agri-marche.com Numéro de la convention Poste-publication 41127559 Le marché chinois, une possibilité pour l’exportation? Chronique grains : Des résultats intéressants malgré le temps gris NOTRE SERVICE À LA CLIENTÈLE PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE

Numéro de la convention Poste-publication 41127559

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Page 1: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

Agri-Nouvelles

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Le marché chinois, une possibilité pour

l’exportation?

Chroniquegrains :Des résultats intéressants malgré le temps gris

NOTRE SERVICE À LA CLIENTÈLE

PRÉSENTATION DE L’ÉQUIPE

Page 2: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

Une solution sur mesure pour votre ferme

Intervet Canada Corp., filiale de Merck & Co., Inc., Kenilworth Station, NJ, États-Unis, division exploitée au Canada sous le nom de Merck Santé animale. ® Marque déposée d’Intervet International B.V., utilisée sous licence. © 2015 Intervet Canada Corp., filiale de Merck & Co., Inc. Tous droits réservés.

CA/C

RD/0

415/

0001

-F

Bubble: Le vaccin combiné contre CVP2 et Mycoplasma le plus vendu au Canada !1

Le vaccin combiné Circumvent® PCV-M G2 contre le circovirus porcin de type 2 (CVP2) et la pneumonie à mycoplasme causée par Mycoplasma hyopneumoniae vous offre plus d’options pour répondre aux besoins particuliers de votre ferme.

• L’option de vacciner avec une seule dose ou deux doses

• L’option de vacciner les porcelets dès l’âge de 3 jours*

• La plus longue durée d’immunité contre le CVP2 de l’industrie, soit 5 mois

* La vaccination à l’âge de 3 jours n’est pas recommandée pour les porcelets qui présentent un niveau élevé d’anticorps maternels.

1 Sur la base des volumes de vente 2014 communiqués par Impact Vet.

Le vaccin combiné CVP2 et M. hyo procurant 5 mois d’immunité contre le CVP2 le plus vendu au Canada!1

PRÊT À UTILISER.RIEN À MÉLANGER.

Pour plus d’information sur la nouvelle génération de vaccins Circumvent G2, visitez www.circumvent-g2.ca

PCVM-G2 AgriNouvelles.indd 1 2015-04-27 11:42

Page 3: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

Agri-Nouvelles

Sommaire

COORDONNÉES AGRI-MARCHÉ

236, Sainte-GenevièveSaint-Isidore (Québec) G0S 2S0418 882-5656 • 1 800 463-3410

870, Alfred-ViauSaint-Jérôme (Québec) J7Y 4N81 800 465-1214

COORDONNÉES LACTECH

114, boul. Léon-VachonSaint-Lambert (Québec) G0S 2W0418 889-8160

1900, 2e RueSaint-Romuald (Québec) G6W 5M6418 839-9442

SUGGESTIONS D’ARTICLES

Yasmine ZakemCoordonnatrice au marketing

[email protected] 800 463-3410 poste 2238

RESPONSABLE DE LA PUBLICITÉ

Ginette VachonAdjointe ventes et marketing

[email protected] 800 463-3410 poste 2222

Réservation d’espace publicitaire 30 octobre 2015

Réception du matériel publicitaire 13 novembre 2015

COUVERT AGRI-MARCHÉ Ferme Rayjo inc. Saint-HenriCrédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto

COUVERT LACTECH Ferme Larigyber inc. Saint-NarcisseCrédit photo : Rémi Bergeron, Vimetri Productions

Prochaine parution Janvier 2016

20 4 Remise de bourse 5 Éditorial 6 Chronique des grains 8 REPORTAGE FERME RAYJO INC. 10 Chronique ressources humaines 11 Service à la clientèle 14 Golf annuel 15 Expo-Champs 16 De la belle visite à nos bureaux 17 Concours des Jeunes Agriculteurs d’Élite du Canada 2015, section Québec 18 La page des jeux PORC 20 Le marché chinois, une possibilité pour l’exportation? 24 La consommation après sevrage... pour préserver l’intégrité intestinale 26 Créer et diffuser la génétique porcine de demain 30 Pourquoi devrait-on envisager l’élimination de Mycoplasma hyopneumoniae? 34 REPORTAGE LA COLLINE DU PORCELET INC. VOLAILLE 37 L’importance du lavage et de la désinfection pour les pondeuses 40 La transformation des ingrédients en moulée… un processus demandant connaissances et contrôle! 42 Ça bouge à la Ferme Bococo

SECTION LACTECH 45 La transition sur bed pack, y avez-vous pensé? 47 La variabilité des rations cause-t-elle des problèmes? 49 Ça bouge à la Ferme Lait Porc M.C. 50 REPORTAGE FERME LARIGYBER INC. 52 REPORTAGE FERME LOUISON ENR. 54 REPORTAGE FERME VALRICK 56 REPORTAGE FERME SPRINGMEADOW 58 Gagnante du concours de l’infolettre Mini Club Lactech - juin 2015 59 Gagnante du concours Dessine-moi ta ferme! Mini Club Lactech 60 Invitation au Rouge et Or Résultats de clubs 61 Concours Lait’Xcellent 2014 62 Classifications 74 Le Courrier à Ti-Mé

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4 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

REMISE DE BOURSE

Gala Méritas

Centre de formation agricole de Mirabel5 juin 2015

Félicitations !Des efforts récompensés

Johanie Morrissette Juteau, élève en production animale reçoit la bourse Perle rare de Guillaume Rainville, conseiller en production avicole chez Agri-Marché.

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5Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

« Dans mon temps… »

Vous avez certainement déjà entendu cette expression populaire « Dans mon temps, ça se faisait comme ci ou comme ça… ». Cette dernière était utilisée négativement ou positivement en comparaison avec l’historique de tout un chacun. C’est encore le cas aujourd’hui  : chaque génération a quelque chose à dire sur les méthodes qui étaient utilisées à son époque. Était-ce pire ou meilleur? Ça dépend… Cela résulte principalement de nos valeurs, de notre enseignement, de notre personnalité et de nos objectifs.

Je ne vous apprendrai rien en vous disant que l’agriculture, comme tout autre secteur d’activité, évolue à un rythme effréné et vit des bouleversements. Si nous comparons d’une famille d’agriculteurs à une autre, j’imagine que l’on pourrait entendre cette fameuse phrase  : « Dans mon temps… ». Effectivement, plusieurs choses ont évolué avec les générations, telle la profession. Autrefois, le producteur vivait dans un objectif d’autosuffisance alors qu’aujourd’hui, c’est un entrepreneur aguerri qui a choisi ce métier par intérêt. Les technologies dont les logiciels de gestion, la machinerie, la génétique, les nouveaux intrants dans l’alimentation animale et les procédés d’élevage ont drôlement évolué, et ce, toujours dans le but d’accroître la performance. Les moyens de communication et la rapidité de l’information ajoutent un défi supplémentaire.

Cependant, les producteurs ont dû également s’ajuster à des situations hors de leur contrôle comme, entre autres, la hausse des valeurs des terres agricoles, les fluctuations du soutien financier offert par l’État, la recherche de relève pour soutenir la pérennité de leur entreprise agricole et l’entrée en vigueur d’accords de libre-échange à la grandeur de la planète ou de barrières protectionnistes telles que l’étiquetage obligatoire du pays d’origine aux États-Unis (COOL).

La réalité n’est plus la même, ni les enjeux. À la veille des élections fédérales, plusieurs de ces enjeux sont mis sur table dont celui de la gestion de l’offre. De nombreux candidats dans la course électorale se permettent de prendre position et d’appuyer la cause. Le développement des fermes est essentiel pour la croissance économique, la protection de l’environnement et l’approvisionnement alimentaire de notre région. Plusieurs milliers d’emplois à la grandeur du pays sont en jeu dans ce débat. Agri-Marché et Lactech sont solidaires avec les producteurs, car nous sommes persuadés qu’une stabilité dans l’offre et la demande continuerait d’offrir plus de bénéfices aux producteurs, mais également aux consommateurs. Une adaptation du secteur et des principaux acteurs sera nécessaire si la situation se concrétise avec l’ouverture des marchés.

Nous travaillons sans cesse sur des solutions adaptées à votre réalité. Des outils technologiques sont présentement en développement afin d’améliorer nos communications avec vous. De plus, notre présence sur les réseaux sociaux est prévue dans les prochaines semaines. Nos conseillers partout à travers le Québec sont à l’écoute de vos besoins et veillent à vous proposer des idées pour vous aider à relever vos défis.

Bon automne et bonne récolte!

Patrice Brochu, président

ÉDITORIAL

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6 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

Des résultats intéressants malgré le temps grisDes fluctuations enflammées en juillet

Localement, après la déprime des prix du maïs en mai et juin, les vendeurs ont liquidé avant les grandes chaleurs. Par la suite, en juillet, on a connu une explosion des bases de prix du maïs. Des inventaires surévalués, encouragés par le taux de change et une hausse des futurs à Chicago, ont provoqué une augmentation rapide et surprenante des prix du maïs à la ferme. Heureux vous êtes s’il vous en restait à vendre! On a dû importer du maïs pour terminer la saison. On a alors assisté aux plus hautes bases de l’année.

Évaluation de la récolte au Québec

Dans les régions de Québec et de la Beauce, la récolte des céréales s’est effectuée avec deux semaines de retard. L’orge est de bonne qualité, mais les volumes sont faibles. C’est une tendance qui se poursuit. L’orge est en moyenne à 2,2 parties par million (ppm) de vomitoxine. On a connu pire! Le blé, avec des volumes de plus en plus importants, est à un taux de vomitoxine plus élevé que l’an dernier. En effet, 37 % du tonnage de blé dépasse les 2 ppm de vomitoxine. La protéine est bonne : 10,8 à 11,9 % pour 14 % d’humidité et un poids spécifique moyen de 79,5 kg/hl. Pour l’avoine, nous avons une très belle qualité, un bon poids spécifique et une belle couleur.

Par ailleurs, j’assistais le 28 août dernier au dévoilement des résultats préliminaires de la Tournée des Grandes Cultures à Saint-Hyacinthe. Organisé par Brima et Grainwiz, cet événement inspiré du Pro Farm Crop aux États-Unis en est à sa 2e édition. Il consiste à recueillir des échantillons de maïs et de fève de soya en Montérégie et au Centre-du-Québec et à évaluer la récolte à venir tant en ce qui concerne le rendement que la qualité. Au moment d’écrire ces lignes, nous n’avons que des résultats préliminaires. L’analyse complète et le rapport final demeurent à venir, mais j’aimerais quand même vous faire part des observations au lendemain de la tournée des champs.

Maïs

Montérégie

• 10,4 T.M./ha (rendement optimal) mêmerésultat que la tournée 2014 avec ses semis difficiles

Centre-du-Québec

• 9,1 T.M./ha (rendement optimal) premièreannée de collecte de données

Soya

Un décompte des gousses pour une parcelle donnée a permis la conclusion suivante :

• 867goussesparparcellecetteannée(donnéespréliminaires)

• 911gousseslorsdelatournée2014

De bonnes plaques de sclérotinia et de la moisissure blanche ont été observées en plus grande quantité que lors de la collecte de données de 2014.

CHRONIQUE DES GRAINS

France ArsenaultNÉGOCIANTE EN GRAINSAGRI-MARCHÉ INC.

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7Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

CHRONIQUE DES GRAINS

Ce sont bien sûr des résultats préliminaires, mais comme Statistique Canada avançait 10,3 T.M./ha pour le maïs la semaine précédant la cueillette des données, les chiffres obtenus sont plutôt intéressants. Si nous prenons en compte les ensemencements de maïs au Québec, initialement prévus à385000haetrevusàlabaisseenjuinà365000ha,avecunbon rendement, mais pas exceptionnel, on se retrouve avec une production de 3 300 000 T.M., soit notre consommation provinciale. Avec un dollar à 75 cents, sans surplus, les producteurs pourront espérer de bonnes bases de prix pour 2015-2016.

Prévisions pour nos voisins du sud

Rapport sur l’offre et la demandeMaïs

USDA septembre 2015 (en millions de boisseaux)

2013-2014 2014-2015 2015-2016(prévisions)

Superficies ensemencées (millions d’acres)

95,4 90,6 88,9

Rendement 158,1 171 167,5Production 13 829 14216 13 585Stock de fin 1 232 1 732 1 592

Rapport sur l’offre et la demandeFève soya

USDA septembre 2015 (en millions de boisseaux)

2013-2014 2014-2015 2015-2016(prévisions)

Superficies ensemencées (millions d’acres)

76,8 83,7 84,3

Rendement 44 47,8 47,1Production 3 358 3969 3 935Stock de fin 92 210 450

Après un mois de juin froid et humide dans les régions productrices aux États-Unis, difficile d’évaluer le rendement du maïs et du soya à la récolte 2015 avant l’entrée aux champs. Le USDA a publié le 11 septembre dernier ses perspectives de production et de rendement. Après le très optimiste 168,8  boisseaux à l’acre du rapport d’août, on prévoitmain-tenant167,5boisseauxà l’acredans lerapportdeseptembre. La production anticipée recule donc de 100  millions de boisseaux en maïs. Pas de record en vue cette année! Pour le soya, on revoit le rendement à la hausse, mais les stocks de fin de campagne demeureront élevés avec 450  millions de boisseaux.

Le rapport du 9 octobre prochain est donc attendu avec impatience. Nous pourrons ainsi avoir l’heure juste.

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8 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

France ArsenaultNÉGOCIANTE EN GRAINSAGRI-MARCHÉ INC.

Audace et avenirLa Ferme Rayjo est située dans la région de la Chaudière-Appalaches, plus précisément à Saint-Henri-de-Lévis. La compagnie a vu le jour en 1981, moment où Raymond-Marie Buteau a fait l’acquisition de l’entreprise familiale. En plus d’être axée sur la production porcine, l’entreprise est impliquée en production végétale.

C’est en 2014 que Jean-Philippe Buteau, le fils de Raymond-Marie, joint l’entreprise de façon officielle et devient actionnaire. Travaillant sur la ferme depuis son tout jeune âge, mais à temps plein depuis trois ans, il apporte d’excellents atouts à la compagnie, notamment avec son expérience sur le terrain et son cheminement académique :

• Diplôme d’études collégiales en Gestion etexploitation d’entreprise agricole du Cégep de Lévis-Lauzon;

• Opérateurdemachinerielourde;

• Détenteurd’unpermisdeconduirecamionneur– classe 1.

Du côté de la production porcine, la Ferme Rayjo opère deux maternités sur deux sites distincts. Les producteurs s’occupent de 740 truies. Ils peuvent compter sur l’aide d’une équipe à temps plein : 2  employés et une excellente gérante de ferme, Hélène Turgeon, qui les accompagne depuis maintenant 13 ans.

Après l’achat de la ferme familiale en 1981, bon nombre d’investissements ont été réalisés :

• en2012,l’achatd’unematernité-engraissementqu’ils ont transféré en l’actuelle gestation ainsi que 80 acres de terrain;

• en2013, l’achatde40acresdeterrainsituésàPintendre et voués à la culture de grains;

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Alexandre Cloutier, agr.CONSEILLER TECHNIQUE EN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Jean-Philippe et Raymond-Marie Buteau

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9 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

• en2015,l’achatd’unefermecomprenant140acresdeterre,une étable qu’ils mettront en location ainsi que 2 grands hangars pour remiser la machinerie et la paille destinée à la vente.

À la Ferme Rayjo, les porcelets sont en sevrage en bandes aux quatre semaines. Cette façon de faire permet, entre autres, de répartir les sorties des porcelets en 13 bandes par année, ce qui correspond à environ 1 500 porcelets par sortie. Cette méthode réduit les coûts de transport d’animaux et diminue le risque de contamination du troupeau tout en augmentant le nombre de porcelets lors du sevrage. Les animaux de remplacement sont aussi introduits aux quatre semaines. Les cochettes sont achetées gestantes, ce qui permet de remplir les bandes et de maximiser chaque cage de mise-bas. Les porcelets sont ensuite vendus à Agri-Marché à plus ou moins 7 kg.

Le site naisseur-finisseur acheté en 2012 est présentement en rénovation. Les producteurs font l’installation, dans les salles d’engraisse ment, d’un système d’alimentation automatisé pour les truies gestantes. L’objectif final est la réalisation de cinq  chambres de 50 truies comprenant trois robots par

chambre pour loger les truies en groupes. Il est plus aisé de trouver 50 truies gestantes du même gabarit dans un système en bandes. La nouvelle ferme, très automatisée, sera transformée en gestation uniquement. La plus grosse maternité regroupera les mise-bas et les saillies. La spécialisation des sites permettra de réduire la main-d’œuvre à long terme et de se conformer dès maintenant, du moins en partie, aux nouvelles normes de bien-être animal avant la date butoir de 2024. L’introduction de nouvelles technologies est un défi qui permet de performer toujours un peu plus. La ferme vend 27,9 porcelets par truie en inventaire par année et les producteurs demeurent toujours à l’affût afin de s’améliorer.

Du côté de la production végétale, on cultive au total 1  200  acres, soit 500 acres en soya, 300 acres de blé, 300 acres de maïs-grain et 100 acres en canola, blé d’automne ou seigle pour permettre une période d’amélioration du sol chaque année. Ainsi, les propriétaires sont heureux de pouvoir compter sur le soutien de 2 employés à temps partiel ainsi que sur la précieuse aide de Carole, la sœur de monsieur Buteau qui, depuis de nombreuses années, prête main forte durant les périodes de grands travaux aux champs.

En 2014, les producteurs ont aussi fait l’acquisition d’un tout nouveau silo-séchoir d’une capacité de 175 tonnes métriques. En 2015, un nouveau silo de 400 tonnes est installée portant ainsi leur capacité d’entreposage totale à 700 T.M. Ils détiennent leur propre moissonneuse-batteuse qui sert également à faire des battages à forfait et sont complètement autonomes pour ce qui est du transport, tant pour le grain que pour les animaux.

C’est avec fierté que nous comptons Monsieur Raymond-Marie Buteau et son fils, Jean-Philippe, parmi nos clients depuis de nombreuses années. Ce sont des gens dynamiques et audacieux qui regardent vers l’avenir. Bon succès à vous deux dans le développement de votre entreprise. Vous faites une belle équipe!

GRAINSGRAINS

Crédit photo : Brigitte Faucher, AnimOphoto

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10 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

L’évaluation du personnel : perte de temps ou investissement? Communément appelée évaluation du rendement, cette pratique de gestion gagne en popularité. Elle permet de prendre un temps d’arrêt afin de regarder l’évolution de chaque employé. L’évaluation du rendement se réalise habituellement une fois par année, généralement à la date anniversaire de l’embauche. On préconise une rencontre dans un lieu tranquille, loin des distractions : dans le bureau, à la maison ou tout autre lieu. Généralement, on vise une rencontre de 30 minutes, pour un maximum de 45 minutes.

Les avantages de procéder à l’évaluation du personnel

• Prendre le temps de se poser la question :avons-nous atteint les objectifs?

• Convenir des objectifs pour l’année suivante.Rappelez-vous qu’un bon objectif est mesurable et réalisable.

• Mesurerlesrésultatsobtenus:laproduction,lerendement, la qualité, l’efficacité, etc.

• Mettre à jour les conditions de travail et larémunération.

• Améliorerdescompétencesprécises.

• Identifierlesbesoinsdeformationdel’employé.

• Renforcerleliend’emploi(l’évaluationpermetde souligner les éléments positifs qui amènent de la reconnaissance).

• Êtreperçucommeungestionnairequis’occupede son personnel.

La préparation

Prenez le temps de lister les points que vous désirez aborder lors de la rencontre. Révisez vos notes personnelles en lien avec chacun des travailleurs et, s’il y a lieu, consultez son dossier d’employé. Si vous n’avez pas de dossier pour chacun de vos employés, je vous incite à en créer puisqu’il s’agit d’un bon support pour conserver l’historique d’emploi. Parlez avec vos contremaîtres ou gérants de ferme, si vous possédez ces ressources, avant de procéder à l’évaluation du personnel. Dans certaines entreprises, l’évaluation du personnel est réalisée par le gérant de la ferme. À vous de bien définir votre approche!

Petits conseils

• L’évaluation doit être une conversation entredeux personnes. Évitez la discussion à sens unique.

• N’hésitez pas à prendre les commentairesde l’employé sur vos pratiques de gestion et d’employeur. On a tous des choses à améliorer!

• Soyezhonnêtedansvosproposetconséquentavec vos prises de décisions.

• Concluezl’évaluationsurunenotepositive.

Et puis, est-ce que l’évaluation du personnel est une perte de temps ou un investissement?

J’espère que cette chronique vous aidera à entreprendre l’évaluation de votre personnel ou qu’elle contribuera à la bonifier.

CHRONIQUE RESSOURCES HUMAINES

Martin MéthotCONSULTANT EN GRH ET SST MOMENTUM AGRICOLE INC.

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11 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

SERVICE À LA CLIENTÈLE

Les voix d’Agri-Marché et de LactechLe service à la clientèle d’Agri-Marché et de Lactech collabore à la réussite de notre entreprise en assurant un service de grande qualité à notre précieuse clientèle. Son objectif : créer un moment d’échange personnalisé et professionnel avec chacun des clients.

L’équipe, formée de cinq préposées au service client, d’une super-utilisatrice du système d’exploi-tation des commandes et d’une réceptionniste, assure la satisfaction de la clientèle sur une base quotidienne.

En plus de la prise de commandes, notre département s’occupe des nouvelles ouvertures de lots des secteurs avicole et porcin, des suivis de renouvellements d’ordonnances pour les secteurs laitier, avicole et porcin, du suivi des opportunités d’amélioration pour l’ensemble de l’entreprise ainsi que du service de suivi pour les commandes de sacs et de vrac. L’ensemble de ces services est offert dans le but de simplifier la gestion et de maximiser les journées de travail de nos clients.

Afin de toujours répondre à la demande rapidement et efficacement, notre département travaille en étroite collaboration avec les départements des ventes, de la logistique et de la nutrition ainsi qu’avec différents intervenants tels que les vétérinaires et les représentants.

Pour nous, chaque contact avec nos clients représente une occasion de développer une relation de partenariat dans la réussite de leurs entreprises. Nous nous engageons à offrir jour après jour des produits performants et de qualité supérieure avec un service d’accompagnement personnalisé.

Rôle : Personne-ressource pour le suivi des commandes de sacs et de vrac et les opportunités d’amélioration LactechAnnée(s) de service : 12 ans Passion : Scrapbooking, photo et lecture Ce qu’elle aime le plus de son travail : Avoir la possibilité de donner un service supérieur et avoir l’impression de faire partie du quotidien des clients.

Rôle : Personne-ressource pour le secteur du porcAnnée(s) de service : 7 ans Passion : La motoneige Ce qu’elle aime le plus de son travail : Les défis quotidiens, le dynamisme du département et le contact privilégié avec nos clients.

Rôle : Responsable de l’accueil des clients, de la prise des appels et du soutien administratifAnnée(s) de service : 9 mois Passion : La musique et tout ce qui touche les arts. Ce qu’elle aime le plus de son travail : Avoir la chance de collaborer avec une équipe extraordinaire et pouvoir offrir mon expertise dans une entreprise florissante.

Rôle : Personne-ressource pour le secteur de la volaille et du changement de recettesAnnée(s) de service : 9 ans Passion : Passer du bon temps avec ceux que j’aime et profiter de chaque petit moment. Ce qu’elle aime le plus de son travail : Avoir la chance de parler au quotidien avec nos clients et bien comprendre leurs besoins et leur réalité afin de leur apporter des solutions et un service personnalisés.

Sylvie BoutinPRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Andréanne LacroixPRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Kathleen LaflammeRÉCEPTIONNISTE

Marie-Hélène CôtéPRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

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12 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

SERVICE À LA CLIENTÈLE

Rôle : Personne-ressource opportunités d’amélioration Agri-MarchéAnnée(s) de service : 1 an Passion : La musique, le chant et la balle-molle Ce qu’elle aime le plus de son travail : La proximité avec nos clients et pouvoir me surpasser tous les jours pour offrir le meilleur service qui soit.

Rôle : Responsable de la gestion du personnel et des opérations du départementAnnée(s) de service : 1 an Passion : La lectureCe qu’elle aime le plus de son travail : Les défis quotidiens avec chacun des départements de l’entreprise, pouvoir utiliser mon expertise et mon expérience antérieure pour faire évoluer notre service à la clientèle et l’amener au-delà de vos attentes.

Rôle : Personne-ressource pour le secteur laitierAnnée(s) de service : 4 ansPassion : Passer de beaux moments avec ma famille et mes amis.Ce qu’elle aime le plus de son travail : Avoir l’occasion de vous parler et de travailler en étroite collaboration avec chacun de vous.

Rôle : Responsable des projets d’amélioration du département et de l’assistance technique aux usagersAnnée(s) de service : 19 ans Passion : La moto Ce qu’elle aime le plus de son travail : Le côté social qu’il m’apporte. J’ai le plaisir de parler avec vous tous les jours. Mon rôle de super-utilisatrice m’amène à travailler en équipe.

Annie GosselinPRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Cindie LafortuneCOORDONNATRICE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Kristel MorinPRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Lucille LacasseSUPER-UTILISATRICE DU SYSTÈME DES COMMANDES

Le saviez-vous?

En moyenne, une commande est saisie en 1 minute 6secondes!

Le temps moyen d’attente est de 8 secondes!

Nous offrons un service de rappel pour vos commandes de sacs et de vrac!

NOUVEAUTÉ !Nous offrons un service de communication par texto.

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13 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

SERVICE À LA CLIENTÈLE

Rôle : Personne-ressource pour les commandes du secteur végétal Année(s) de service : 7 ans Passion : Mon rôle de marraine. C’est fou comment cela m’a fait voir la vie d’une autre façon. J’aime beaucoup m’occuper du bien-être des autres.Ce qu’elle aime le plus de son travail : L’esprit d’équipe, le contact avec les gens et être là pour répondre à leurs questions.

Rôle : Responsable de l’accueil et des commandes du secteur laitierAnnée(s) de service : 3 ans et 10 mois Passion : Les expositions agricoles et la danse hip hop Ce qu’elle aime le plus de son travail : Travailler dans le domaine agricole et pouvoir côtoyer des clients extraordinaires. Audrey Taillon

PRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Virginie FortinPRÉPOSÉE SERVICE À LA CLIENTÈLE

Bureau Ali-Sem/Lactech de Saint-Bruno, Lac-Saint-Jean :

Auparavant distributeur Shur-Gain, Ali-Sem 2000 fait désormais partie de la grande famille d’Agri-Marché et de Lactech. En plus de la prise de commandes et des suivis de renouvellements d’ordonnances dans le secteur laitier, nos employés de Saint-Bruno offrent une expertise dans le secteur végétal, soit la prise de commandes de semences, de pesticides et d’engrais.

Crédit photo : Steve Roy, Centre d’Image St-Jean

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14 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

MERCI AUX PARTICIPANTS ET AUX COMMANDITAIRES DE L’ÉVÉNEMENT

COMMANDITAIRES OR COMMANDITAIRES ARGENT COMMANDITAIRES BRONZE

C’estsousuncielnuageuxqu’aeulieula16eéditiondugolfannueld’Agri-Marché/Lactech.Plusde180personnesontparticipé à cet événement sportif qui s’est déroulé au Club de golf de Lotbinière le 12 août dernier. Cette année, une toute nouvelle façon de procéder, la formule « shot gun », nous a permis de tous nous réunir à la fin du tournoi pour souper et échanger.

Cette activité fortement appréciée par nos producteurs leur permet de discuter entre eux et de décrocher du quotidien.

LES GAGNANTS – ÉDITION 2015

Le trophée est remis au quatuor ayant terminé avec une fiche de -7.

Gaston Champagne, Gaston Carpentier, Steve Houley et Robert Fortier

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15 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

Essayez-la dans un pain baguette, accompagnée de choucroute ou d’une bière, pour découvrir les saveurs de l’Allemagne !

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Encore un succès!Les 1er, 2 et 3 septembre derniers, nous avons assisté à la 17e édition d’Expo-Champs. Agri-Marché est fière de participer à cet événement pour une 5e année consécutive. Cette occasion permet aux producteurs et aux productrices ainsi qu’aux gens du secteur agricole d’échanger, de se faire conseiller et d’avoir la chance de découvrir les nouveaux arrivages en ce qui concerne les équipements. De plus, les participants ont l’occasion d’en apprendre davantage sur les innovations et technologies dans le milieu.

Plusieurs nouveautés étaient au rendez-vous cette année :- La présence de l’équipe Lactech avec le soutien des conseillers de

Labonté-Belhumeur;- Le transport offert en autocar pour nos clients.

Nous désirons remercier notre commanditaire, Olymel, d’avoir été des nôtres pour une deuxième année. Nos visiteurs ont d’ailleurs eu la chance de déguster les produits Amore.

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16 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

De la belle visite à nos bureauxEn juillet dernier a eu lieu la 20e édition du Congrès international de gestion agricole, une première au Québec. Provenant d’une trentaine de pays, plus de 300 congressistes (producteurs agricoles, gestionnaires d’entreprise, chercheurs, professeurs, étudiants, conseillers et professionnels du secteur agroalimentaire) étaient présents à l’événement.

Le congrès se voulait une occasion pour les participants d’échanger sur les défis que représente la santé pour le secteur agricole. Plusieurs conférences ont été présentées sur différents sujets, et deux jours ont été consacrés à des visites professionnelles, dont celle d’Agri-Marché dans la région de Beauce. Les participants avaient le choix entre sept circuits qui s’étendaient à la grandeur du Québec. Sur deux jours, nous avons eu le bonheur d’accueillir tout près de 50 participants de plusieurs pays  : l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Danemark et l’Afrique du Sud. Les gens ont eu la chance d’en savoir plus sur notre entreprise et de faire une visite de nos aménagements tels la meunerie de Saint-Isidore, le laboratoire ainsi que le centre de transbordement de grains.

Fondée au début des années 70, l’Association internationale de gestion agricole s’est donnée comme mission d’approfondir les questions relatives à la gestion agricole et de favoriser le partage de connaissances théoriques et pratiques dans ce domaine partout dans le monde. Une rencontre est organisée tous les deux ans. Le prochain rendez-vous aura lieu en Écosse en 2017.

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17 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

Concours des Jeunes Agriculteurs d’Élite du Canada 2015, section QuébecC’est le 2 septembre dernier au Best Western Plus Hôtel Universel de Drummondville que se tenait la 34e édition du Gala visant à faire connaître les lauréats du Concours des Jeunes Agriculteurs d’Élite du Canada, section Québec.

Cette soirée avait pour but d’honorer tout particulièrement le succès d’agriculteurs et d’agricultrices pour leurs performances exception nelles. Ces jeunes producteurs agricoles (de moins de 40 ans) ont su par leur gestion, assurer à leur entreprise un départ sain, un développement progressif et une vitesse de croisière enviable.

Le concours vise également à faire connaître les Jeunes Agriculteurs et Agricultrices d’Élite et à promouvoir de meilleures relations urbaines-rurales par la compréhension de situations vécues des agriculteurs et des agricultrices; ainsi que par la reconnaissance de leurs réalisations.

Agri-Marché et Lactech tiennent à féliciter particulièrement ses clients pour leur nomination.

M. Aurèle Lapointe et Mme Nathalie PoulinFerme Donold Lapointe et Fils inc.

de Lambton (production laitière)

M. Pascal Rioux et Mme Mireille LapierreLes Porcs Chic-Chocs inc.

et Ferme Avibest inc. de Saint-Tharcisius (production porcine et avicole)

Source et crédit photo : Promotions Roger inc.

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18 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

LA PAGE DES JEUX

ÉNIGME MOT CACHÉ12 lettres cachéesL’EAU DANS TOUS SES ÉTATS

SOLUTIONS DES JEUX À LA PAGE 74T

RO

UV

EZ

LE

S

7 E

RR

EU

RS

!Parfois blanche, ou bleue, souvent noire,

on est discret lorsqu’on y rit…

Les enfants en raffolent,

pas sûr qu’elle aime les rasoirs.

Qui est-elle?

SUDOKURègles du jeu : vous devez remplir toutes les cases vides en plaçant les chiffres de 1 à 9 une seule fois par ligne, une seule fois par colonne et une seule fois par boîte de 9 cases.

Chaque boîte de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par boîte pour vous aider. Ne pas oublier : vous ne devez jamais répéter plus d’une seule fois les chiffres de 1 à 9 dans la même ligne, la même colonne et la même boîte de 9 cases.

2 7 1 8 9

4 1

6 4 9 8

3 4 1 9 2 8

5 3

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9 3 5 6

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7 6 9 1 4

2 5 3 7 1 8 6 4 9

8 9 7 2 6 4 1 3 5

1 6 4 9 3 5 8 7 2

3 4 6 1 7 9 2 5 8

5 2 1 4 8 6 7 9 3

9 7 8 3 5 2 4 1 6

4 1 9 8 2 3 5 6 7

6 3 2 5 4 7 9 8 1

7 8 5 6 9 1 3 2 4

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1 2 7 4 5 8 6 9 3

8 5 4 6 3 9 7 1 2

6 9 3 2 1 7 8 4 5

3 8 9 5 2 6 1 7 4

2 7 6 9 4 1 5 3 8

5 4 1 7 8 3 2 6 9

7 6 5 8 9 4 3 2 1

9 1 2 3 7 5 4 8 6

4 3 8 1 6 2 9 5 7

9 1 3 6 7

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8 9 1 3 4 6 2 5 7

5 3 4 8 7 2 1 6 9

6 2 7 1 5 9 4 3 8

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7 6 5 9 2 4 3 8 1

3 4 9 6 1 8 7 2 5

2 5 6 4 8 1 9 7 3

9 1 3 7 6 5 8 4 2

4 7 8 2 9 3 5 1 6

5 2 4

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6 3

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4 7 2

9 5 6 2 1 3 8 4 7

1 2 4 7 8 9 5 3 6

3 8 7 6 5 4 9 1 2

4 6 3 1 7 5 2 8 9

8 1 5 9 4 2 7 6 3

2 7 9 8 3 6 1 5 4

7 3 1 4 2 8 6 9 5

5 9 2 3 6 1 4 7 8

6 4 8 5 9 7 3 2 1

AAMPLEAQUAGYMAQUATIQUEATOLLBBAINSBARQUEBASSINBLEUBOIREBORDBRASSE

BULLECCALANQUECASCADECORNECRAWLCRIQUEDDIGUEDOUCHEEÉTANGEURÉKA

FFLOTTERGGROGHHAMMAMJJACUZZIJETSKIKKAYAK

LLAGONLAGUNEMMARÉMOULENNATATIONOOCÉANORAGE

PPÊCHEPÉDALOPISCINEPLONGÉERRAFTINGRIVIÈRESSAUNASOURCESPA

TTHERMESTITRETRIMARANVVAGUEVALSERVOILEYYACHTYUCCA

L'eau dans tous ses états (L’EAU EST BONNE)

L M K E T A N G P R E S L A V

N O G A L E S E R U V N A E A

E U N U Y L D E R O A I G U M

E L I O V A O E M Y G A U Q A

G E T N L J K T A R U B N R M

N C F O C A S C A D E E E A M

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L L R T T U B O I R E U T S H

P A S A Y Z B C V K A M P L E

Y N O T M Z S N I S S A B H S

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C U R N P I R C R I Q U E B A

H E C F L O T T E R O C L J R

T O E N L W A R C D H N E L B

N A E C O R A G E E U G I D E

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12 lettres cachéesL’EAU DANS TOUS SES ÉTATS

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20 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

PORC

Le marché chinois, une possibilité pour l’exportation?Depuis plusieurs mois, voire quelques années, la production porcine chinoise subit de grands bouleversements se matérialisant par une diminution marquante du troupeau reproducteur. Serait-ce une occasion en or pour les pays exportateurs dans les mois ou les années à venir? Certainement! Après avoir effectué une petite revue de la littérature à ce sujet, je vous propose un résumé de l’état actuel de la production porcine chinoise ainsi que quelques constats sur la production et la consommation de maïs et de tourteau de soya en sol chinois.

D’entrée de jeu, selon le ministère de l’Agriculture de la Chine, en date du mois de juin 2015, le trou-peauporcinchinoisreprésente386,35 millionsdeporceletsetdeporcset39,26 millionsdefemellesreproductrices. Ceci en fait inévitablement le cheptel le plus imposant de la planète, accaparant environ 51  % de la production mondiale[1]. À titre comparatif, le cheptel reproducteur américain, deuxième en importance, dénombre moins de 6 millions de truies[2]. Chaque année, approximativement 500 millions de porcs sont consommés à l’intérieur du pays. Le Chinois moyen mange environ 39 kg de viande de porc sur une base annuelle. Le porc est LA viande essentielle du pays. Fait cocasse, en mandarin le mot « viande » et le mot «  porc  » sont identiques. Les Chinois mangent tellement de porc que la fluctuation de son prix à l’épicerie affecte le prix d’autres produits n’étant pas nécessairement en lien direct avec ce dernier[3].

En 2007, 45 millions de bêtes ont été décimées après le passage du virus du syndrôme repro duc-teur et respiratoire porcin (SRRP), augmentant ainsi considérablement l’indice de prix à la consommation du pays (parfois même nommé l’indice de porc à la consommation). Pour pallier à de futurs désastres possibles comme celui-ci, le gouvernement créa la première réserve de viande de porc au monde. Le but premier était d’offrir des produits abordables aux consommateurs lors d’une flambée des prix et de procurer un prix raisonnable aux producteurs par temps plus difficile. Parmi les interventions de l’État, on dénote l’achat de porcs dans un marché baissier, des subventions, des incitations fiscales, des prêts

à faible taux et une vaccination gratuite pour les animaux. En 2012, le gouvernement chinois a subventionné la production porcine pour environ 22 milliards de dollars américains, ce qui représente environ 47 $ par porc[3].

Par contre, depuis quelques années, la production porcine chinoise fait face à une forte tempête, et on assiste à une baisse considérable du nombre de truies sur le territoire. Le tableau suivant donne une idée de l’ampleur du phénomène.

Nombre de truies envoyées à l’abattoir Mois Nombre Première moitié de 2015 3 900 000 Décembre 2014 787 000 Novembre 2014 531 000 Octobre 2014 583 000 Septembre 2014 225 000 Août2014 360000 Juillet 2014 550 000 Juin2014 464000 Mai 2014 470 000 Avril 2014 1 050 000 Depuisfévrier2013 12160000 [1 et 4]

En se souvenant de la grosseur du troupeau reproducteur américain (moins de 6 millions detêtes), on réalise que depuis deux ans et demi, les Chinois ont liquidé plus de deux fois la taille du troupeau de nos voisins du sud! Pourquoi? L’explication est multifactorielle.

Premièrement, la Chine fait face à diverses maladies, dont la fièvre aphteuse qui risque même de s’aggraver avec les futures conditions

Mathieu Couture, agr.CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

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PORC

21 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

météorologiques hivernales. Malheureusement, certains producteurs, afin de sauver sur les dépenses vétérinaires, négligent la vaccination contre la maladie, dégradant ainsi davantage la situation[4].

Deuxièmement, le pays subit un changement structurel majeur sur le plan sociétal. En effet, chaque année, 20 millions de Chinois quittent les zones rurales afin de se diriger vers les zones urbaines. Cette migration s’avère la plus importante de l’histoire de l’humanité. Plusieurs des familles quittant vers la ville possèdent une production porcine de type « cours arrière ». Avec le déménagement et le nouveau mode de vie, ces familles cessent leur production.

Troisièmement, la sécurité alimentaire devient un enjeu préoccupant pour plusieurs individus. À un point tel que de plus en plus de gros joueurs dans le secteur de la distribution alimentaire en font un cheval de bataille dans le but, entre autres, de protéger leur marque de commerce. Pensons à Walmart, par exemple. La production de « cours arrière » est également remise en question avec le renforcement des mesures de sécurité.

Finalement, les prix élevés du maïs, environ 10 $ le boisseau, augmentent considérablement les coûts de production des éleveurs. Certains, n’étant plus capables de les supporter,

ferment boutique[5]. Par exemple, un porc prêt pour l’abattoir coûte environ 211 $ à produire, mais rapporte seulement 195  $. Les producteurs perdent de l’argent depuis 2013 et un benchmark de 39 fermes monitorées par le gouvernement fait état d’une perte de 0,07 $ US la livre[6]. La question se pose  : pourquoi un prix de maïs à 10 $ US le boisseau, soit environ 393 $ US la tonne?

Pour avoir une idée de la réponse, il faut remonter à la fin des années 1950. Dans ces années, la Chine a connu une grave famine. Des dizaines de millions de Chinois ont péri. Défiant les pronostics, le pays caressa le désir de nourrir l’ensemble de sa population de l’intérieur. Nourrir un cinquième de la planète en ne possédant que le dixième des terres arables, voilà le défi à relever! Avec l’accroissement de la classe moyenne, le plan ambitieux connut des ratés. C’est donc ainsi qu’en 2011, le pays est devenu le plus gros importateur de produits agricoles au monde. Par contre, pour prévenir une future famine, le gouvernement croit toujours que le meilleur moyen d’y arriver réside dans l’augmentation de la production interne. Conséquemment, les agriculteurs sont massivement subventionnés pour des produits qui seraient moins dispendieux à acheter sur les marchés mondiaux[7].

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22 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

PORC

En 2012, dernière année pour laquelle les comparatifs existent, laChineauraitdéboursé165milliardsdedollarsaméricainsensubventions directes et indirectes aux agriculteurs. La part de 22 milliards de dollars américains pour la production porcine énoncée précédemment fait partie de ce montant. Suivent le Japonà65 milliardsdedollarsetlesÉtats-Unisà30 milliardsde dollars. Les subventions représentent maintenant 17  % du revenu des producteurs chinois. Selon l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), 70  % des subventions aux producteurs amènent de la distorsion vis-à-vis le marché. Par exemple, le gouvernement garantit un prix minimum considérablement plus élevé aux producteurs de grains que celui des marchés mondiaux, et ce, peu importe leurs rendements et sans égard à la qualité de leurs champs ou de leurs suivis agronomiques[8].

Selon certaines estimations de médias locaux, en avril  2014, le gouvernement chinois était assis sur 150 millions de tonnes de grains incluant le riz, le blé et le maïs (40  % de la réserve mondiale de maïs). Cette situation démontre énormément la précarité du système de subvention de l’État. Celui-ci rencontre des difficultés à vendre ses commodités, achetées à fort prix et amplifiées par son modèle de subventions, sur le marché local et ne trouve pas preneurs sur les marchés mondiaux. À titre d’exemple, il organisa une vente à l’enchère de maïs au début de 2014. Malheureusement pour l’État, le gouvernement trouva des acheteurs pour seulement 20 % du volume qu’il voulait vendre.Leprixpayé:460$CAlatonne,soitplusdedeuxfoisleprix des meuniers nord-américains à ce moment. Cette situation incite les acheteurs à se tourner vers les importations de maïs

ou vers d’autres avenues afin de substituer le maïs chinois par des solutions moins dispendieuses pour les meuniers et, ultimement, pour les producteurs de porcs[9]. Mentionnons, par exemple, le maïs ukrainien, l’orge australienne, le sorgho américain et le manioc thaïlandais[10]. L’État reste donc avec l’ensemble du problème entre les mains. Devant la périssabilité des grains, le gouvernement envisage en 2015 d’accroître sa capacité d’entreposage de 50 millions de tonnes métriques afin de répondre au surplus d’inventaire de grains et d’assurer un meilleur environnement de conservation.

Concernant le tourteau de soya chinois, les prévisions d’importationdupayspour2015-2016sesituentà77,5millionsdetonnes,cequireprésente64 %deséchangescommerciauxmondiaux. Le Brésil, l’Argentine et les États-Unis continueront de se battre afin de desservir ce marché fort désiré pour la fève de soya[11]. Durant l’année de commercialisation 2014-2015, près d’un boisseau de soya américain sur quatre (13 boisseaux par acre) était destiné au marché chinois. Les exportations américaines de soya pour cette année ont représenté 1 604 milliarddeboisseauxet1 049 milliarddeceux-ciontétéacheminés vers la Chine, soit 65  % des exportations totalesaméricaines[12].

Pour conclure, la Chine s’est tournée vers un plan quinquennal afin de compenser la diminution du troupeau porcin. Parmi les points soulevés, mentionnons l’efficacité, la sécurité alimentaire, la protection de l’environnement et l’accroissement des larges unités de production[13]. D’ici là, et qui sait peut-être davantage, la porte de la Chine est ouverte pour les pays exportateurs. À nous d’en profiter!

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PORC

23 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

Références :

[1] Ron Lane, Senior Consultant for Genesus China, China Hog Markets, http://www.genesus.com/global-markets-3/china, page consultée le 3 août 2015

[2] The Pig Site, Falling Chinese Pig Herd Presents Export Opportunities, 29 mai 2015, http://www.thepigsite.com/swinenews/39717/falling-chinese-pig-herd-presents-export-opportunities, page consultée le 3 août 2015

[3] TheEconomist,Empireofthepig,20décembre2014,http://www.economist.com/news/christmas-specials/21636507-chinas-insatiable-appetite-pork-symbol-countrys-rise-it-also, page consultée le 3 août 2015

[4] The Pig Site, Chinese Pig Herd Numbers Falling, 11 février 2015, http://www.thepigsite.com/processing/news/26807/chinese-pig-herd-numbers-falling, page consultée le3 août 2015

[5] Jim Long, president de Genesus, China’s Huge Sow Liquidation Will Support EU, N. American Markets, 4 juin 2015, http://www.thepigsite.com/swinenews/39772/world-pork-expo-genesus-jim-long-says-chinas-massive-sow-liquidation-will-support-eu-n-american-markets, page consultée le 3 août 2015

[6] Ron Lane, BusinessDirector Asia Pacific, Genesus, China SowHerds Continue to Liquidate, 18mars 2015, http://www.ellinghuysen.com/news/articles/168659.shtml, pageconsultée le 3 août 2015

[7] The Economist, China’s inefficient agricultural system, 21 mai 2015, http://www.economist.com/blogs/economist-explains/2015/05/economist-explains-27, page consultée le 3 août 2015

[8] The Economist, The wrong direction, 16 mai 2015, http://www.economist.com/news/china/21651272-others-cut-farm-support-china-spends-more-wrong-direction, pageconsultée le 3 août 2015

[9] IsabellaSteger,TheWallStreetJournal,26août2014,ChinaIsAwashinGrainCrops,http://www.wsj.com/articles/china-is-awash-in-grain-crops-1409071034,pageconsultéele3 août 2015

[10] Chris Lyddon, World-grain.com, Focus on China, http://www.world-grain.com/Departments/Country%20Focus/Country%20Focus%20Home/Focus%20on%20China%202015.aspx?cck=1, page consultée le 3 août 2015

[11] World Grain Staff, World-Grain.com, China soybean imports to continue to grow, http://www.world-grain.com/articles/news_home/World_Grain_News/2015/03/China_soybean_imports_to_conti.aspx?ID=%7B713B31ED-C95F-4199-856A-6E644DBB613E%7D,pageconsultéele3août2015

[12] John Newton et Todd Kuethe, Department of Agricultural and Consumer Economics, University of Illinois, The Footprint of Chinese Demand for U.S. Soybeans, 27 mars 2015, http://farmdocdaily.illinois.edu/2015/03/footprint-of-chinese-demand-for-us-soybeans.html, page consultée le 3 août 2015

[13] Liquidation of the Chinese pig herd continues, http://smartstore.bpex.org.uk/articles/dodownload.asp?a=smartstore.bpex.org.uk.25.8.2014.11.38.17.pdf&i=303797, page consultée le 3 août 2015

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24 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

PORC

La consommation après sevrage... pour préserver l’intégrité intestinaleIl y a plus d’un an et demi, le plasma porcin était retiré des formulations pour porcelets par mesure préventive contre la diarrhée épidémique porcine (DEP). Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, et les aliments pour porcelets ont été reformulés et retravaillés dans un seul but : favoriser une consommation optimale et rapide après le sevrage. Toutefois, avant de choisir les meilleurs additifs et ingrédients à incorporer, d’établir les quantités de protéine de lait à y mettre, de bâtir la séquence d’aliments et de déterminer le programme alimentaire, il faut bien comprendre comment ça se passe dans le système digestif. Voici donc un coup d’œil intérieur du fonctionnement de cet environnement complexe et fragile!

Les porcelets qui mangent plus ont un intestin en santé

Le sevrage est une période critique chez les animaux d’élevage, et le porc n’y fait pas exception. Rapidement, il doit remplacer une alimentation liquide ultradigestible où la mère dicte l’heure des repas par une alimentation solide et moins digestible distribuée dans un nouvel environnement. Les chercheurs l’ont compris depuis longtemps; le sevrage est dur sur la santé du système digestif, mais il n’en demeure pas moins que les porcelets qui consomment plus ont un intestin en santé et plus efficace (digestion et absorption). Ils assurent ainsi de meilleures performances.

La paroi intestinale se compose de nombreuses villosités intestinales qui permettent l’absorption des nutriments, puis leur passage dans la circulation sanguine. L’espace entre deux villosités se nomme « crypte » (figure 1). Un intestin en santé se caractérise par de hautes villosités (la surface d’absorption est maximisée) et une profondeur des cryptes maintenue. Ces structures intestinales sont fragiles; des pathogènes, des irritants et des jeûnes nuisent à leur santé. Les villosités s’abîment, se désintègrent et ne remplissent plus bien leur fonction.

Figure 1 : Illustration des structures de l’intestin

En effet, une période temporaire de jeûne après le sevrage compromet la fonction de la barrière intestinale. Une trop faible prise alimentaire nuit également en diminuant la résistance du tissu intestinal. Celui-ci plus perméable laisse passer plus facilement les molécules, les bonnes comme les moins bonnes! Fragile, la barrière intestinale doit être préservée afin de bien faire son travail. Outre la consommation, le stress du sevrage, l’âge au sevrage et la composition de l’aliment auront aussi un impact sur la fonction intestinale. Dans les dernières années, l’âge au sevrage a augmenté passant d’un sevrage hâtif à 15 jours vers un âge tournant autour de 21 jours. Ce changement a permis d’améliorer les performances des porcelets qui, avec un système digestif plus mature, consomment mieux et sont moins prédisposés aux diarrhées. L’étude de Pluske montre bien l’importance d’une bonne consommation de matière sèche sur la santé des villosités intestinales (graphique 1).

Emmanuelle Lewis, M. Sc., agr.SUPERVISEURE NUTRITION, R&DAGRI-MARCHÉ INC.

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25Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

PORC

Graphique 1 – Hauteur des villosités intestinales en fonction de la consommation de matière sèche des porcelets (adapté de Pluske et al., 1997)

Finalement, une meilleure consommation favorise de meilleures performances de gain, mais aussi une meilleure immunité et une meilleure digestibilité chez le porcelet, comme le montre l’impact sur les villosités. Ces avantages seront perceptibles jusqu’à la fin de l’engraissement. En fait, plusieurs auteurs ont quantifié l’impact d’un kilo supplémentaire au sevrage sur le nombre de jours en engraissement (tableau 1). Globalement, 1 kg de plus au sevrage permet de sauver 4,3 jours en fin d’engraissement.

Référence 1 kg de poids supplémentaire au sevrage réduit le nombre de jours en

engraissement de :Tokach et al. 1992 3,0 joursMahan et al. 1998 8,3 joursPluske et al. 1999 3,6joursKim et al. 2001 2,3 joursIlsley et al. 2003 4,3 jours

Adapté de Pluske et Parthridge, Webinar 2015

Encourager la prise alimentaire

Lors d’une entrée de porcelets en pouponnière, il y aura toujours un groupe de porcelets qui aura plus de difficulté à s’adapter à l’alimentation solide. Généralement, plus le sevrage survient en bas âge, plus ce groupe sera gros. Un producteur qui travaille pour aider ses porcelets à manger sauvera environ 1 à 2 % de porcelets généralement perdus à cause d’une absence de consommation. Outre la présence d’une alimentation adaptée (complexe et très digestible) présente dès l’entrée en pouponnière, de l’eau en quantité et en qualité, des conditions ambiantes adéquates sont essentielles. Voici quelques stratégies qui peuvent aider les plus « difficiles » à mieux consommer.

• Ajout de trémies temporaires et supplémentaires (ex.  :petites trémies rouges). Plus il y a de points d’alimentation, plus le porcelet est susceptible de les trouver. Normalement, après sept jours, il faut les retirer. Mettre directement de la moulée sur un tapis ou sur la section du plancher plein entraîne des résultats similaires, mais il ne faut pas perdre de vue que le premier aliment est très dispendieux et se détériore rapidement. En choisissant ces pratiques, mieux vaut alimenter fréquemment, mais en petite quantité chaque fois.

• Fabrication d’un gruau : en mélangeant un peu d’eau avecl’aliment, la consommation est généralement encouragée. Toutefois, il faut s’assurer que ce gruau reste frais (fabrication au minimum deux fois par jour) et qu’il n’est donné que les trois ou quatre premiers jours pour forcer la transition vers l’aliment 100 % solide.

• Suppléments liquides fournis par l’eau d’abreuvementou dans de petites trémies. Un peu comme le gruau, les suppléments liquides aident généralement la consommation, mais il faut limiter la période où les porcelets y ont accès afin qu’ils finissent par s’habituer à l’aliment sec. Donnés trop longtemps, les suppléments forceront le porcelet à affronter un second sevrage, et le coût d’alimentation par porcelet bondira! Moins populaires à cause de la manipulation et du coût, les suppléments liquides peuvent quand même être une solution dans certaines situations.

En somme, les porcelets qui entrent en pouponnière ont besoin de temps pour s’habituer à l’environnement, mais normalement, 30 heures après le sevrage, 90 % des porcelets auront trouvé et consommé l’aliment solide. Facilement identifiables, ces porcelets ont le ventre rond. Les autres pourront être identifiés après 48 heures, et le producteur sera en mesure d’intervenir spécifiquement. Vingt à trente grammes d’aliment humidifié et directement mis dans la bouche du porcelet sont généralement suffisants pour éviter sa mort, mais cette méthode requiert de la patience et de la dextérité!

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26 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

PORC

Créer et diffuserla génétique porcine de demainLa génétique a un impact considérable sur le revenu des producteurs. Avec le resserrement récent des normes de compensation de l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), le choix d’une génétique adaptée à cette nouvelle réalité économique québécoise devient de plus en plus critique pour le producteur afin de contrôler ses coûts de production et sa rentabilité. Pour y arriver, le producteur doit augmenter la productivité numérique des truies (augmenter le nombre de porcelets sevrés par truie par année) et réduire le coût de production par kilogramme de porc abattu. Pour ce faire, les porcs charcutiers doivent montrer une forte croissance, une conversion alimentaire plus basse, une faible mortalité et une prévalence faible en anomalies (hernie, cryptorchidie, etc.). De plus, les porcs doivent aussi rencontrer les critères de poids et de carcasse (gras dorsal, épaisseur de longe, etc.) demandés par les abatteurs afin d’optimiser le revenu par porc produit.

Une sélection génétique basée sur une approche économique

Chez PIC, le programme de sélection met l’emphase sur des critères destinés à améliorer l’économie globale des producteurs de porcs, qu’ils soient naisseurs, naisseurs-engraisseurs ou finisseurs. Pour y arriver, PIC sélectionne les meilleurs 2 % de la population (élite) pour le remplacement des verrats dans le nucléus (figure 1). Dans le cas des femelles, les meilleures 10 % sont gardées. Dans les nucléus PIC, le taux de remplacement chez les femelles est de plus de 125 % par an, soit plus du double de celui rencontré dans un élevage commercial conventionnel.

Figure 1 : Principe de la sélection génétique : identifier les reproducteurs élites

La sélection génétique est faite par le biais de lignées mâles et femelles spécialisées, comme le montre la figure  2. Chez les lignées mâles terminales comme le Piétrain, le Duroc et le Hampshire, les critères de sélection sont en lien avec le porc charcutier : l’augmentation de la croissance, l’amélioration de l’efficacité alimentaire, la réduction de la mortalité, la faible prévalence d’anomalies héréditaires (hernie, cryptorchidie, etc.) et les caractéristiques de carcasse. Chez les lignées femelles comme le Landrace et le Large White, les critères sélec-tionnés dans les lignées mâles sont inclus dans l’indice de sélection et représentent environ 40 % de l’indice. À cela, on ajoute les caractéristiques liées à la reproduction comme la taille des portées, le poids à la naissance et au sevrage, les taux de survie et le rythme de reproduction, le tout comptant pour 60 % de l’indice, mais leslignées maternelles montrent également un fort potentiel génétique pour les caractères de production, comme la conversion alimentaire et la rusticité (avec 90 % des porcelets nés vifs qui sont abattus). Il ne faut jamais oublier que la femelle commerciale transmet 50 % des gènes de croissance, d’efficacité alimentaire, de rusticité et de carcasse à sa descendance. Donc pour produire un porc à coût moindre, non seulement il faut considérer la prolificité et la productivité de la

Daniel Godbout, M. Sc., agr.GÉNÉTICIEN ET DIRECTEUR DES SERVICES GÉNÉTIQUES CANADIENSPIC

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27Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

PORC

femelle, mais aussi la performance commerciale des porcs charcutiers qu’elle produit.

Figure 2 : Objectifs de sélection à l’intérieur des lignées mâles terminales et femelles

En ce qui a trait aux lignées mâles, les caractéristiques intrinsèques de chacune d’entre elles sont très différentes. Certaines descendances comme celles du Hampshire et du Piétrain sont très maigres, alors que d’autres, comme celle du Duroc, sont plus grasses et plus persillées. Le choix spécifique du verrat à utiliser selon le producteur dépend donc des besoins spécifiques des filières porcines québécoises. Certains abattoirs souhaitent avoir des carcasses maigres, alors que d’autres préfèrent des carcasses plus couvertes et plus persillées. Cela conduit à la création de grilles de paiement totalement différentes. Il en résulte des choix de verrats terminaux qui peuvent varier beaucoup. Par l’entremise d’une gamme variée de verrats terminaux, PIC peut mieux rencontrer les besoins spécifiques de chaque filière pour la partie concernant la carcasse. Une autre composante importante est l’amélioration du coût de production par porc. C’est pourquoi PIC met une emphase importante sur l’amélioration à caractère économique comme la croissance, la conversion alimentaire et la mortalité en engraissement. Aussi, PIC revoit chaque année le poids relatif de chacun des critères contenus dans l’indice en fonction du coût réel des intrants. Par exemple, si le coût de l’aliment augmente, le poids de la conversion alimentaire dans l’indice augmente. Il en résulte que la sélection des reproducteurs destinés aux éleveurs commerciaux et aux centres d’insémination artificielle (C.I.A.) est optimisée, car elle rencontre les réalités économiques spécifiques des producteurs québécois en termes de coût de production.

Des outils de sélection à la fine pointe de la technologie

Au-delà de l’application rigoureuse des bases de sélection en génétique porcine, PIC a développé en parallèle des approches novatrices et performantes. À titre d’exemple, toutes les lignées génétiques présentes dans les nucléus sont sélectionnées à partir de renseignements recueillis à la fois dans les élevages de tête et dans les élevages commerciaux. C’est ce qu’on appelle le programme GNX. Ce programme est en place depuis plus de dix ans. Ainsi, chaque verrat utilisé en nucléus produit un certain nombre de descendants dans des fermes commerciales lorsqu’il est accouplé en homospermie à des femelles hybrides. Dans ces fermes, nous mesurons entre autres la croissance, la conversion alimentaire et la mortalité des sujets dans des conditions sanitaires et de régie représentatives du producteur commercial moyen au Québec. Nous procédons également à des mesures de carcasse de même qu’à des mesures précises de découpe de carcasse et de qualité de viande. Toutes ces mesures sont ajoutées à celles prises traditionnellement dans les nucléus afin de permettre la sélection de la prochaine génération de reproducteurs. Cette approche unique à PIC améliore le taux de progrès génétique annuel de 25 % par rapport à des programmes génétiques basés sur des données recueillies en nucléus seulement. Ainsi, les animaux qui performent bien en nucléus, mais pas très bien en milieu commercial, sont simplement éliminés, ce qui est impossible à faire chez des schémas génétiques qui n’utilisent pas l’approche GNX. En d’autres mots, les verrats PIC qui montrent un indice élevé performeront bien sur le plan commercial, tant pour ce qui est de la croissance, de la conversion alimentaire et de la carcasse que pour des caractéristiques comme la mortalité et la morbidité en engraissement commercial. Ces performances maximiseront du coup le bénéfice économique de son utilisation chez le producteur.

Outre le programme GNX, PIC a développé ces dernières années un programme génomique unique qu’il a progressivement intégré à son processus standard de sélection et d’amélioration génétique, incluant le programme GNX décrit précédemment. Ce programme s’appelle le RBGS ou Relationship Based Genomic Selection (sélection génomique basée sur l’apparentement entre individus). La génomique représente l’étude plus fine des animaux, plus précisément de leurs gènes, par une analyse poussée de leur ADN. Ainsi, pour les porcelets nés dans les nucléus, des échantillons de tissus sont prélevés à la naissance et acheminés vers les laboratoires, là où l’ADN est extrait. Ces échantillons sont par la suite analysés grâce à des puces à SNP (single-nucleotide polymorphism)1 de faible et de forte densité. L’objectif est de recueillir de l’information sur plus de 80 000 marqueurs génétiques répartis à travers le génome. Par la suite, cela sert

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28 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

à déterminer le degré d’apparentement réel entre différents individus. Ce renseignement est rendu disponible au moment de la sélection finale des sujets vers 150 jours d’âge de manière à pouvoir mieux sélectionner les reproducteurs à fort potentiel. Traditionnellement, on fait la présomption que les frères et sœurs partagent 50 % de matériel génétique. En réalité, le degré d’apparentement véritable varie de 30 à 70 % en moyenne. En bref, une meilleure connaissance de la proximité génétique des individus entre eux permet à terme d’augmenter la précision de l’indice de sélection de 35  %, donc de mieux identifier les groupes d’individus porteurs d’améliorations génétiques et de bénéfices économiques pour le producteur. Les critères de faible héritabilité comme les qualités maternelles et la mortalité sont davantage affectés par l’utilisation de la génomique. Depuis 2014, PIC a pu augmenter le taux de progrès génétique annuel. Cela équivaut à un bénéfice additionnel de 0,71 $ par an et par porc, passant de 2,02 $ à 2,73 $ par porc. Ce progrès de 0,71 $ est cumulatif année après année. En 2020, c’est donc plus de 5 $ de bénéfice économique supplémentaire par porc commercial abattu qui seront créés grâce à l’utilisation de la génomique (figure 3).

Figure 3 : Comparaison de la progression génétique annuelle d’un programme génétique avec ou sans utilisation de la génomique

Des solutions adaptées et personnalisées

Outre des programmes génétiques performants, PIC offre une gamme élargie de produits en fonction de besoins particuliers de certaines filières porcines. Pour les verrats terminaux, pas moins de neuf types sont disponibles. Chacun d’eux corres-pond à des besoins spécifiques du marché rencontrés dans les Amériques. Pour faciliter le choix de la lignée terminale à utiliser, PIC a développé un programme de validation de produits. Il permet de référencer les performances de charcutiers issus des différents mâles terminaux PIC et/ou

ceux de la compétition. Les données de performance sont recueillies dans des contextes commerciaux variés et dans plusieurs pays. Les porcs sont acheminés dans différents abattoirs, et les données de carcasse et de qualité de viande sont également recueillies et validées. Des analyses statis tiques sont effectuées par la suite pour valider si les écarts mesurés sont statistiquement valides ou, si vous préférez, s’ils peuvent se répéter dans un contexte commercial donné. Il devient alors possible de faire des choix génétiques plus avisés en fonction des besoins spécifiques d’une filière porcine en tenant compte des besoins du producteur et de l’abattoir (tableau  1). Par l’analyse des écarts, on peut également documenter les impacts de changement de lignée sur les performances techniques et économiques pour une structure commerciale donnée en se basant sur ses propres critères économiques. Les choix qui en découlent sont donc porteurs de succès, car ils sont basés sur des références techniques réelles et sur une assise économique rigoureuse.

Tableau 1 – Analyse économique d’un changement de génétique (exemple américain)

Coûts de production et revenus 1 000 porcs entrés

Lignée A Lignée B

Revenu de carcasse par porc ($ US/porc)

191,65$ 193,46$

Revenu total ($ US)

174 593,15 $ 171018,64$

Revenu des porcs légers ($ US)

697,00$ 250,79 $

Coût de logement (0,11 $ US/jour)

18 480 $ 18 480 $

Coût d’aliment (264$US/T)

78036,13$ 78764,38$

Coût de production d’un porc sevré (34 $ US/porc)

34 000 $ 34 000 $

Marge brute sur coût d’aliment et de logement (total en $ US)

44 774,02 $ 40 025,05 $

Marge brute sur coût d’aliment et de logement/porc entré ($ US)

44,77 $ 40,03 $

Lignée A, (avantage en $ US/porc entré)

4,74 $

1 Le polymorphisme d’un seul nucléotide (SNP, single-nucleotide polymorphism) est, en génétique, la variation (polymorphisme) d’une seule paire de bases du génome entre individus d’une même espèce. Ces variations sont très fréquentes.

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Lignées maternelles(Landrace, Large White, lignées composites)

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Approche PIC

Programme sans génomique

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Reproduction

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30 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

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Pourquoi devrait-on envisager l’éliminationde Mycoplasma hyopneumoniae?La pneumonie enzootique associée à Mycoplasma hyopneumoniae (MH) est une maladie qui cause principalement de la toux et des retards de croissance, en particulier en engraissement. Parfois des difficultés respiratoires et des mortalités y sont aussi associées, selon la virulence de la souche et les autres pathogènes présents dans l’élevage.

Pertes associées à MH

Les pertes en lien avec MH sont souvent moins spectaculaires que celles causées par le virus du syndrôme reproducteur et respiratoire porcin (SRRP), mais elles peuvent tout de même être très importantes. Ainsi, à l’intérieur d’une même compagnie américaine, la différence entre les élevages infectés et ceux qui ne l’étaient pas était de 7,30 $ US par porc.1 Une autre grosse organisation des États-Unis a chiffré les différences monétaires selon que les lots d’engraissement étaient positifs ou non à MH, au virus SRRP, au virus de l’influenza porcin (VIP) ou à des combinaisons de ces organismes.2 Le tableau 1 montre les résultats obtenus.

Tableau 1 – Pertes en $ US selon la présence ou non de certains pathogènes en engraissement

Perte par porc introduit ($ US)

MH 0,63SRRP 5,57VIP 3,23SRRP & MH 9,69SRRP & VIP 10,41MH & VIP 10,12

On peut être étonné de la différence entre les 7,30 $ perdus à cause de MH pour une compagnie alorsquelaperteestévaluéeà0,63$pourl’autre.En fait, l’explication réside probablement dans le fait que pour la première entreprise, les lots

pouvaient être infectés non seulement de MH, mais aussi d’autres pathogènes comme le SRRP ou le VIP sans toutefois être pris en considération dans la comparaison. Autrement dit, une partie des pertes dans les lots infectés de MH pouvait en fait être associée à la combinaison de MH et du virus SRRP ou de MH et du VIP.

Il existe bien sûr plusieurs vaccins pour réduire les pertes reliées à la pneumonie enzootique, mais ces vaccins ont une efficacité limitée. De même, il est possible de limiter les dommages causés par cette condition en utilisant des antibiotiques que l’on ajoute le plus souvent aux moulées. Il est à noter que des efforts importants sont maintenant faits par les différents intervenants pour limiter le plus possible l’utilisation de ces antibiotiques en productions animales, que ce soit en Amérique du Nord ou ailleurs.

Élimination de MH de l’élevage

Il y a donc lieu de se demander s’il est possible de produire du porc sans avoir à subir les effets négatifs de cet organisme qu’est MH. La réponse à cette question est oui. De fait, il y a déjà un pourcentage significatif des élevages nord-américains qui en sont exempts. De plus, comme il est possible de se débarrasser de cette maladie dans les maternités sans vider complètement l’élevage, un nombre croissant d’entreprises choisissent cette option. Plusieurs programmes différents ont été utilisés pour y arriver, et chacun comporte ses avantages et ses inconvénients. Dans un article récent, un vétérinaire américain a décrit deux de ces techniques : l’une consiste

Robert DesrosiersDMV, Dipl. ABVPBOEHRINGER INGELHEIM CANADA LTÉE

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PORC

31 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

à fermer le troupeau pour plusieurs mois et à médicamenter l’élevage à la fin de la période de fermeture et l’autre, à injecter à tous les sujets, deux fois à 14 jours d’intervalle, un anti bio tique à longue action auquel MH est sensible.3 Le tableau 2 montre les résultats qui ont été obtenus avec ces deux techniques.

Tableau 2 – Taux de succès de deux méthodes d’élimination de MH

Fermeture de l’élevage & médication

Médication seulement

Nombre de truies 93 250 22 950Nombre d’élevages 33 13Pourcentage négatif à 1 an 97 % 67%Pourcentage négatif à date 81 % 58 %

Ces deux façons de faire comportent d’autres détails, et les éleveurs intéressés par ces techniques ou par d’autres possibilités devraient consulter leur vétérinaire pour obtenir plus de précision.

Contraintes du programme

Évidemment, les stratégies d’élimination de MH ne comportent pas que des côtés positifs. Tout d’abord, il y a un coût associé qui est non négligeable, mais si le programme réussit, il se paie parfois en termes de mois et non d’années. Ensuite, comme MH est un microbe qui peut se transmettre par l’air, il faut être assez bien situé, donc pas trop près des élevages infectés, pour envisager ces techniques d’éradication. Un auteur anglais a suggéré que la distance à respecter pour espérer demeurer exempt de MH était de 3,2 km, mais il est possible que selon la direction des vents, la taille et le nombre d’élevages impliqués, cette distance puisse diminuer ou augmenter.4 Ainsi, dans une évaluation faite au Québec il y a plusieurs années avec la collaboration du Dr Jacques Miclette, il avait été démontré que sur 37 maternités peuplées de sujets négatifs à MH, toutes celles situées à 2 km ou plus d’élevages infectés étaient demeurées négatives au fil des ans.5 Il est également possible, si un groupe est situé dans une région à risque, d’impliquer d’autres producteurs dans le projet de façon à ce qu’à la fin des démarches, plusieurs élevages soient négatifs et ne comportent plus de risques pour les voisins.

De tels programmes régionaux ont été utilisés dans différents pays avec succès. Pour les naisseurs-finisseurs, le programme est possible, mais cela impliquera le vide de la pouponnière et de l’engraissement à un moment donné. C’est une contrainte supplémentaire, mais si les sujets demeurent négatifs à long terme, l’impact financier positif n’en sera que plus intéressant.

Comme il est fréquent qu’on cherche à éliminer le virus SRRP et que cela comporte inévitablement une fermeture de troupeau, l’élimination simultanée de MH devrait toujours être au moins considérée dans les cas d’éradication du SRRP. En effet, dans ces situations, non seulement les chances de se débarrasser de MH sont augmentées par la fermeture du troupeau, mais comme celle-ci est nécessaire pour le SRRP de toute façon, le coût du programme d’élimination de MH peut s’en trouver largement diminué.

Enfin, dans les cas où, pour différentes raisons, l’éradication de MH n’est pas une option, on devrait logiquement viser à réduire les pertes associées à ce germe le plus possible en utilisant les moyens de prévention qui sont disponibles. En plus des différents programmes de vaccination envisageables, on peut considérer, entre autres, l’acclimatation précoce des cochettes au MH de l’élevage, l’injection des porcelets au sevrage avec un antibiotique comme la tulathromycine, les programmes de médication ciblés du troupeau de truies et/ou des porcelets et bien sûr, les améliorations du point de vue régie et environnement.

Conclusions

Les pertes associées à Mycoplasma hyopneumoniae sont souvent importantes, mais il est possible de se débarrasser de ce microbe sans vider l’élevage pour autant. L’important est de discuter avec votre vétérinaire pour connaître toutes les options qui s’offrent à vous.

Références :1. Yeske PE. Economic impact of M. hyopneumoniae eliminations. Proc IPVS, 2014, Vol

1,336.2. Dykuis Haden C, Painter D, Fangman T, Holtkamp D. Assessing production

parameters and economic impact of swine influenza, PRRS and Mycoplasma hyopneumoniae on finishing pigs in a large production system. Proc AASV, 2012, 75-76.

3. Yeske P. Mycoplasma hyopneumoniae elimination: Swine Vet Center experience. Proc AASV, 2015, 505-508.

4. Goodwin RFW. Apparent reinfection of enzootic pneumonia-free pig herds: Search forpossiblecauses.VetRec,1985,116:690-694.

5. Desrosiers R. Aerosol transmission of Mycoplasma hyopneumoniae in North America.IntPigletter,2002,21:68-70.

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Mélanie Lapointe, T.P.CONSEILLÈRE TECHNIQUEEN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Quand une mauvaise nouvelle se transforme en occasion d’affaires!Les gens les plus positifs de notre société disent à qui veut l’entendre qu’il y a toujours une solution à un problème. En novembre 2013, durant quelques jours, la famille Caron-Mercier de la ferme La Colline du Porcelet s’est bien demandé qu’est-ce qu’il pouvait bien y avoir de positif dans le fait que leur acheteur de porcelets ne veuille plus s’approvisionner chez eux...

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La ferme La Colline du Porcelet

Tout d’abord, décrivons un peu l’entreprise. En 1994, M. Nicolas Mercier est diplômé de l’Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe en zootechnie. Il est alors engagé par Agri-Marché pour travailler à la ferme porcine Olympique de Saint-Pierre-de-Broughton. Il y travaille pendant deux ans et demi dans le secteur de la maternité. Par la suite, M. Mercier poursuit sa carrière dans la maternité de la Ferme Arion de Lyster.

Ayant toujours eu en tête d’avoir sa propre maternité, en 1999, M. Mercier achète quatre acres de terrain sur la ferme familiale d’Inverness et y bâtit une maternité de 225 truies en sevrage hâtif. Il vend alors ses porcelets au sevrage à un meunier. En 2003, c’est la première expansion de l’entreprise. Il achète 80 acres de terre cultivable. En 2012, M. Mercier intègre sa conjointe, Érika,

dans l’organisation. Mme Caron possède une formation en cuisine et travaille au CHSLD de Black Lake. En même temps, elle s’occupe de l’administration de la ferme et des tests de gestation (échographies).

Revirement de situation

Tout va très bien, et l’entreprise rencontre bien les objectifs de la famille. Mais voilà qu’apparaît une ombre au tableau en novembre 2013. L’entreprise naisseur de 225 truies en sevrage hâtif ne cadre plus dans le besoin du marché. L’acheteur de leurs porcelets ne leur laisse pas beaucoup de choix pour la suite des choses. Deux options s’offrent aux producteurs : investir dans leurs infrastructures pourmonterlatailledutroupeauà600truiesoufermer leurs portes. Compte tenu du jeune âge des enfants (Myriam, 13 ans, Edward, 10 ans, Charles-Antoine, 8 ans et Justin, 7 ans) et de l’incertitude du marché, aucune de ces deux options ne cadre

Martin Savoie, T.P.CONSEILLER EN PRODUCTION PORCINEAGRI-MARCHÉ INC.

Érika Caron et Nicolas Mercier

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35 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

PORCPORC

avec le besoin des propriétaires. Souvenons-nous que nous sommes à la fin de la crise de 2008-2013...

C’est alors que Peter Fuchs, le beau-frère de Nicolas et d’Erika, qui est déjà client chez Agri-Marché, m’explique la situation et me demande de rencontrer M. Mercier. Je dois vous dire en toute sincérité que j’ai communiqué avec M. Mercier pour prendre rendez-vous en ne sachant vraiment pas ce que je pourrais faire pour lui. Il y avait déjà plusieurs années que nous n’achetionsplusdeporceletsde6kgdematernitéd’aussipetitetaille. Le marché était très morose, nous étions encore dans cette crise porcine qui durait depuis 2008 et qui avait forcé la fermeture de près d’une ferme sur trois au Québec. Mais bon, il y a toujours une solution…

Lors de ma première rencontre, seul M. Mercier est présent. Je m’efforce de bien comprendre les objectifs de celui-ci. Il en ressort quelques grands constats. D’abord, M. Mercier veut continuer d’être producteur de porcs. Il souhaite aussi garder la terre familiale et désire y travailler à temps plein. Puis, force est d’admettre que les enfants sont trop jeunes pour connaître leurs intérêts à prendre la relève et qu’il n’est pas question d’investirdans laconstructiond’unematernitéde600truiespour l’instant.

Lorsque je suis parti de chez M. Mercier, je n’avais pas la solution, mais je connaissais bien ses objectifs et j’allais faire travailler mes contacts et ceux de toute l’équipe d’Agri-Marché pour tenter de répondre à ses désirs.

La solution

Quelques jours plus tard, la solution était toute trouvée. Les astres s’étaient alignés pour espérer une solution à long terme qui répondait aux objectifs. La Ferme SLAN, une ferme naisseur-finisseur de 225 truies ayant liquidé son troupeau de truies quelques années auparavant, a communiqué avec moi

pour garder des porcs à contrat avec Agri-Marché. Wow! La ferme parfaite : chambres de pouponnière pour les porcelets au sevrage, chambres en engraissement de la bonne grandeur pour pouvoir les vider, les laver et les désinfecter avant l’entrée des porcelets toutes les deux semaines (rotation de la maternité) et un site exempt d’autres fermes porcines à proximité afin de favoriser la gestion de la biosécurité.

Le mixte parfait. D’un côté, l’engraissement valorise ses chambres de pouponnière en plus des chambres d’engraisse-ment et de l’autre, le bâtiment idéal pour le type de conduite de sevrage et surtout, pour la taille de la maternité.

Bien sûr, la ferme La Colline du Porcelet prend un risque financier supplémentaire dans le dossier. Les propriétaires ont à assumer la marge de crédit nécessaire pour rendre les porcelets du sevrage à l’abattoir. Toutefois, une fois les budgets faits, le risque en vaut quand même la peine. Cette façon de faire permet un investissement beaucoup moins grand que laconstructiond’unematernitéde600truies.Cettesolutionferme la boucle de production et fait en sorte que M. Mercier et sa conjointe peuvent continuer à exploiter la maternité de 225  truies en sevrage 6 kg. Finalement, les souhaits desproducteurs sont comblés! L’histoire est encore plus belle lorsqu’on réalise que les premiers porcs vendus à l’abattoir l’ont été en 2014 et que nous connaissons maintenant les marges bénéficiaires exceptionnelles que nous ont apportées 2014. En 2015, la ferme La Colline du Porcelet a continué son expansion avec l’achat d’une terre de 200 acres et d’une érablière de 3 500 entailles.

Voilà finalement le positif qui se trouvait derrière cette mauvaise nouvelle qui s’est abattue sur ces producteurs d’Inverness en novembre 2013.

Bravo, Érika et Nicolas, pour avoir osé faire les choses différemment. L’équipe d’Agri-Marché est fière d’être complice de votre réussite.

Charles-Antoine, Myriam, Edward, Justin et leurs parents

Page 36: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

olymel.ca

C’est grâce à des partenaires passionnés comme vous qu’Olymel est devenu le chef de fi le canadien dans le domaine de l’abattage, de la transformation et de la mise en marché de la viande de porc. Et c’est en ayant la passion pour les plus hauts standards de fabrication, de qualité, de salubrité, de traçabilité et de service, que nous renforçons notre avantage compétitif.

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Parution�: Journal Agri-Nouvelles, Décembre 2014OLY14-336_PubMagazineAgri-Nouvelles_F5.indd 1 14-11-20 12:45

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37 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

olymel.ca

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L’importance du lavage et de la désinfection pour les pondeuses Étant donné que l’on vide une seule fois par année les poulaillers de ponte et qu’il est essentiel de bien répondre aux normes du Contrôle optimal de la salubrité dans la production d’œufs de consommation (COSPOC) et au programme Propreté d’abord – Propreté toujours, on se doit de mettre en place un programme complet de lavage et de désinfection avant l’entrée de nouvelles pondeuses.

De plus, la présence potentielle de la salmonelle est devenue un défi permanent pour l’industrie des œufs.

Ce document a comme objectif de clarifier chaque étape d’un programme efficace de lavage et de désinfection de vos poulaillers de ponte et de vous démontrer son importance.

Quel est le but du programme sanitaire?Un bon programme sanitaire diminuera la quantité de microbes présents dans la bâtisse (tableau 1). Le but est donc de ramener la quantité de germes dans votre poulailler à un niveau suffisamment bas pour qu’ils ne puissent pas nuire aux jeunes poules qui entrent en production.

Un simple nettoyage et un dépoussiérage auront un faible impact. Il est donc essentiel de procéder à un bon lavage avant de désinfecter afin de réduire au maximum la pression d’infection qui pourrait être exercée sur vos poules par les

bactéries et les virus pathogènes présents dans leur environnement.

En diminuant le plus possible le microbisme, vous diminuerez de façon importante le stress d’élevage. Vous retirerez donc de nombreux avantages du fait que vos poules n’auront pas à combattre ces microbes :

• Lesperformanceszootechniquesdevosoiseauxseront supérieures;

• Lerisquedecontaminationparlessalmonellessera diminué;

• Vosprofitsaugmenteront.

Une démarche rigoureuseLes principales étapes d’un bon programme sanitaire sont les suivantes :

1o Le nettoyage

Les microbes survivent très bien dans la matière organique. Certains peuvent même survivre plusieurs semaines dans une mince couche de fumier ou de poussière. C’est le cas de la bactérie E. coli qui peut être présente jusqu’à 11 semaines et de la salmonelle qui, elle, peut subsister pendant des années. Plus vous éliminez de matière organique (fumier, poussière, moulée, etc.) lors de la préparation de votre poulailler, plus vous augmentez l’efficacité de votre programme sanitaire (tableau 1).

2o Le lavage

Il s’agit de l’étape la plus importante, car elle permet de réduire la charge microbienne

Jean-Noël Côté, agr.BIO AGRI MIX LP

VOLAILLE

Tableau 1 – Réduction du nombre de micro-organismes selon le niveau sanitaire du poulailler

Niveau sanitaire Micro-organismes/po2 % réductionBâtisse à la fin d’un lot 3 000 000 _Après un dépoussiérage 2 900 000 3,4Sortie d’air à l’extérieur 2 000 000 31Lavage avec un savon 100 000 80Après désinfection < 1 000 99

Source : International Hatchery Practice, volume 19, no 3

Page 38: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

38 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

de près de 85 %. De plus, le lavage est essentiel avant l’application d’un désinfectant. Il est à noter que la plupart des désinfectants sont peu ou pas efficaces en présence de matière organique.

Lorsque votre poulailler a été bien nettoyé, il est possible de réduire la quantité d’eau de lavage et de poursuivre en profondeur en utilisant un bon savon dégraissant. Pour être efficace, celui-ci doit posséder les caractéristiques suivantes :

• Efficacitéreconnueenmilieuagricole;

• Dégraissant(biofilm);

• Bonpouvoirmouillantetpénétrant;

• Désincrustant;

• Productiond’unemoussedurableetdequalité.

Il est recommandé d’avoir un temps de contact d’environ 20 minutes, et ce, tant sur les murs, que sur les cages et les équipements. La seule façon de faire pour que le temps de contact soit suffisant est d’appliquer le savon sous forme de mousse.

Pourquoi sous forme de mousse (canon à mousse)?

• Aucunesurfaceoubliéegrâceàlavisibilitéduproduit;

• Meilleur temps de contact, surtout pour les surfaces lisses;

• Efficacitésurlessurfacesrugueuses(boisetciment);

• Sécuritéaccruepourl’opérateur;

• Facilitéd’utilisation.

Lorsque vous appliquez votre mousse, commencez par le bas du mur et le bas des cages en remontant, sans oublier les planchers, les plafonds, les équipements et le tapis d’évacuation du fumier. Après les 20 minutes de contact (possiblement un peu moins en été), il faut bien laver à haute pression afin de déloger toutes les saletés. Il est très important de ne pas laisser sécher le savon, car il formera une couche collante qui sera très difficile à enlever et qui emprisonnera les micro-organismes au lieu de les éliminer. Après le moussage, il est suggéré de commencer le lavage par le haut et de bien rincer les planchers lorsque tout est propre.

ATTENTION : Certains équipements comme les collecteurs d’œufs et les systèmes électroniques ne doivent pas être lavés à haute pression. Vous risqueriez de les abîmer. Optez plutôt pour un linge et du savon.

3° Le séchage

Il est conseillé de bien faire sécher toutes les surfaces avant d’appliquer un désinfectant pour assurer un meilleur temps de contact et pour ne pas réduire l’efficacité de celui-ci.

4o La désinfection

Lorsqu’il n’y a plus de matière organique et que toutes les surfaces sont propres, il est temps d’appliquer votre désinfectant.

Le choix du désinfectant doit être fait en fonction des problèmes sanitaires rencontrés dans l’élevage précédent. Plus le produit a une composition complexe avec plusieurs ingrédients actifs, plus son efficacité et son spectre seront grands. Le désinfectant choisi devra présenter les caractéristiques suivantes :

• Noncorrosif;

• Nontoxique;

• Sécuritairepourl’utilisateur;

• Largespectred’actionselonl’étiquettedufabricant;

• Activitérésiduelleprolongée(sipossible);

• Homologuépourusageagricole.

L’application sous forme de mousse, tout comme le savon est préférable, car la plupart des désinfectants ont été testés avec un temps de contact de dix minutes. Plus le temps de contact du désinfectant est long, plus il sera efficace. Vous n’avez qu’à laisser sécher le tout, pas besoin de rincer.

Il faut aussi prendre en considération que si le désinfectant utilisé possède un large spectre et qu’il est appliqué selon le dosage recommandé (non sous-dosé) sur des surfaces propres, une rotation de produits est bien souvent superflue. Il faut aussi savoir qu’on ne peut pas mélanger deux désinfectants, et encore moins un désinfectant et un pesticide dans le but de les appliquer en même temps. Il est prouvé que ces deux produits nuiront l’un à l’autre et perdront de leur pouvoir actif.

5o Le vide sanitaire et le séchage final

Il s’agit d’une période de temps entre la désinfection et l’entrée des nouvelles poules. Le vide sanitaire permettra au désinfectant d’appliquer son action résiduelle. De plus, n’étant plus protégés par la matière organique, la poussière et l’humidité, les microbes seront plus sensibles et détruits par l’environnement.

VOLAILLE

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39Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

Selon différentes études, un vide sanitaire d’au moins dix jours est recommandé pour le poulet. Une étude d’Agri Stats sur plus de 1 400 millions de poulets a démontré une améliorationde0,60%sur laviabilitéetde0,44%sur lacondamnation lorsqu’on passait de neuf à quinze jours de vide sanitaire entre les lots.

On suppose donc le même effet pour nos poulaillers de pondeuses.

Et ce n’est pas tout…En instaurant un programme d’hygiène et de désinfection, vous diminuerez grandement la fréquence des lots à problèmes qui peuvent vous coûter si cher.

Dans le cadre d’une telle démarche, il faut aussi tenir compte des mouches, de la vermine et de tout autre parasite qui transporte tous les germes pathogènes. Il importe aussi de ne pas oublier la gestion de vos lignes à eau et le contrôle de la qualité de cette dernière. Peu importe le type d’abreuvoir, vous

devez nettoyer et désinfecter vos lignes d’eau entre chaque lot. La meilleure façon de bien évaluer celles-ci est d’effectuer une analyse bactériologique à l’entrée et à la fin de la ligne. Notons par ailleurs que le chlore est intéressant pendant l’élevage, mais pas efficace pour le nettoyage. Des produits contre les algues comme l’acide citrique ou le peroxyde d’hydrogène demeurent de meilleurs choix.

En conclusion, il faut avoir un programme sanitaire clair, de bons produits homologués, des équipements adéquats et surtout, maintenir une grande rigueur dans chacune des étapes d’application de notre programme.

Un travail bien fait diminuera de façon significative les coûts reliés à la santé de vos élevages et optimisera vos profits.

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40 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

La transformation des ingrédients en moulée…un processus demandant connaissances et contrôle!La conception d’un aliment pour animaux semble simple, mais c’est en fait le résultat de plusieurs décisions importantes jumelées à de nombreux points de contrôle. Une fois que l’aliment est créé par l’agronome spécialisé en nutrition animale, le travail est loin d’être terminé; la qualité du produit fini doit être contrôlée et les résultats escomptés chez les animaux doivent être validés.

Les ingrédients : la base!La première étape dans la formulation d’aliment est le choix des ingrédients. Différents éléments sont évalués afin de faire un choix judicieux. Les éléments les plus importants sont le prix, la valeur nutritive et la disponibilité. Le prix et la disponibilité sont des renseignements faciles à obtenir, mais la valeur nutritive demande un peu plus d’efforts. Pour chaque nutriment (protéine, calcium, énergie, etc.), le spécialiste en nutrition doit établir la valeur de l’ingrédient. Il doit donc se référer à des analyses de laboratoire et à des livres de référence pour faire ses choix.

Ensuite, la valeur nutritionnelle et le prix sont mis en relation pour établir si l’ingrédient est intéressant à utiliser. Par exemple, le fin gluten de maïsquicontient65%deprotéinepeutsemblertrès intéressant, mais à un prix de 900 $/tonne, chaque pourcentage de protéine coûte 14  $, alors qu’avec le tourteau de soya, un pourcent de protéine nous coûte 12,50 $. Cette évaluation doit donc être faite pour chaque ingrédient en tenant compte de son apport en protéine, en acides aminés, en énergie et autres nutriments importants. Un logiciel de formulation est nécessaire pour faire ces évaluations.

Le choix des ingrédients implique également la sélection des fournisseurs. C’est le cas particulièrement pour les coproduits où la stabilité et la qualité varient. Un bon contrôle de la qualité des matières premières devient nécessaire et doit prévoir l’analyse des ingrédients les plus

utilisés. Il faut aussi planifier plus d’analyses pour les intrants plus variables. Il est ainsi possible d’intercepter les ingrédients non conformes et de refuser l’entrée de ceux-ci à l’usine.

La formulation : le cœur!La formulation d’un aliment se fait en deux parties. Au départ, la liste des ingrédients qui peuvent être utilisés dans l’aliment est définie. Des minimums et des maximums d’utilisation selon l’animal et la phase alimentaire sont attribués à chacun des ingrédients. Ces limites d’incorporation peuvent être en place pour des raisons d’appétence ou pour des raisons mécaniques associées à la texture de l’aliment. Par exemple, les aliments cubés ont généralement un minimum de blé afin d’obtenir un cube de qualité, alors que les aliments en farine n’ont pas d’exigence pour cet ingrédient.

L’étape suivante est l’établissement des spécifications des nutriments. Cette partie de la formulation est la plus complexe. Elle demande temps et connaissances. Pour chaque phase alimentaire, les besoins nutritionnels de l’animal sont établis. Les minimums et les maximums de plusieurs nutriments sont également fixés pour chaque aliment. Le logiciel de formulation équilibre ensuite les ingrédients afin de respecter ces spécifications tout en cherchant à le faire au moindre coût.

Karine Valiquette, M. Sc., agr.EXPERTE EN NUTRITION AVICOLEAGRI-MARCHÉ INC.

VOLAILLE

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41 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

VOLAILLE

Une fois la moulée conçue, elle est prête pour la fabrication en usine. Après cette étape, la qualité du produit fini est contrôlée en laboratoire. Pour ce faire, on compare les résultats obtenus avec les valeurs prévues estimées par le logiciel de formulation. Un bon programme de contrôle de la qualité des produits finis devrait prévoir des analyses régulières de quelques produits cibles. Une bonne fréquence d’analyse des produits finis permet de percevoir rapidement les lacunes dans le processus de fabrication ou d’approvisionnement des ingrédients.

Pourquoi modifier la moulée?Le changement des prix, des valeurs nutritives des ingrédients ou des spécifications sont les trois éléments pouvant déclencher une modification de formulation. Par exemple, une hausse du prix du tourteau de soya a un impact sur le prix de la moulée, mais grâce à la formulation à moindre coût, il est possible d’atténuer cet effet en utilisant d’autres sources de protéine. De plus, si le maïs devient très dispendieux et que le marché des autres céréales et coproduits change peu, il est possible de remplacer une partie du maïs et d’ainsi atténuer l’effet de la hausse de prix.

Un changement de la valeur nutritive d’un ingrédient peut, quand à lui, avoir deux effets sur une recette de moulée : une baisse ou une augmentation du coût. Si, par exemple, la protéine (les acides aminés) du tourteau de soya augmente, la recette peut être modifiée afin de conserver les mêmes spécifications protéiques dans la moulée en réduisant l’utilisation de tourteau de soya, réduisant ainsi le coût d’alimentation tout en maintenant les performances. L’inverse est aussi vrai. Si la protéine du tourteau de soya diminue, on doit alors modifier la recette afin de conserver le taux de protéine de la moulée et maintenir les performances. Le contrôle de l’analyse des ingrédients est donc essentiel et devrait être fait de façon régulière.

Un changement des spécifications en nutriments est chose courante en nutrition. Une nouvelle étude scientifique, des résultats zootechniques ou des problématiques d’élevage sont toutes de bonnes raisons d’apporter une modification aux requis de formulation. La modification d’une spécification peut entraîner autant une hausse qu’une baisse de prix selon le changement, mais modifiera la recette.

Les performances : le résultat!Le dernier point de contrôle dans la conception des moulées est bien entendu l’analyse des performances des oiseaux. Toutes les décisions prises par l’agronome spécialisé en nutrition pour concevoir le programme alimentaire sont fondées sur la connaissance et l’expérience, mais seuls les animaux peuvent confirmer que les décisions prises sont les bonnes. C’est donc primordial d’avoir un suivi des performances en place qui permettra l’analyse régulière de celles-ci par l’agronome. Pour être représentative, l’évaluation des performances doit être faite minutieusement et globalement afin de tenir compte des effets de régie et de l’état de santé des troupeaux.

Chez Agri-Marché, différents programmes de contrôle de la qualité et de suivi de performances sont en place depuis de nombreuses années. Le personnel hautement qualifié du département de nutrition conçoit et élabore des programmes alimentaires à partir de l’information obtenue par ces différents points de contrôle. Grâce à tous ces efforts, nous nous assurons de continuer à fournir à nos clients un produit de grande qualité répondant aux besoins des animaux.

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42 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

Ça bouge à la Ferme BococoPartir du bon pied

Depuis maintenant dix ans, la Fédération des producteurs d’œufs du Québec a mis en place un concours dont l’enjeu est un prêt de quota. Au départ, on parlait de 5 000 pondeuses, mais depuis2014,lenombredepondeusesoctroyéesestpasséà6000.Bienquecequotanesoitpasmonnayable, il est transférable à la relève des gagnants.

L’histoire de Marie-ChristineÀ la fin de février dernier, Marie-Christine Coulombe a vu son rêve prendre forme avec l’arrivée de ses 11 300 pondeuses prêtes à pondre. De ce nombre, 6 000 provenaient du prêt dequota alors que le reste provenait du Programme de gestion de pondoir en commun. Inutile de dire que ce rêve ne s’est pas réalisé sans efforts! En effet, en juin 2013, Marie-Christine monte et dépose son dossier de candidature ainsi que son plan d’affaires dans le but d’obtenir l’aide de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec. Seulement quelques mois plus tard, soit en octobre de la même année, elle apprend qu’elle est la neuvième gagnante du concours. C’est ainsi que la Ferme Bococo est née.

Agronome de formation, Marie-Christine a enseigné au Cégep de Matane en Gestion et

exploitation d’entreprise agricole (Programme GEAA) en plus d’appuyer sa famille sur la ferme de son père et de son oncle située à Amqui, dans la Vallée de la Matapédia. Depuis octobre 2013, elle n’a pas chômé en faisant elle-même la planification et la supervision du projet de construction du poulailler et de l’entrepôt à fumier, tout en veillant à l’installation des équipements.

Le bâtiment de 42 pi par 250 pi compte quatre rangées de trois sections de cages de hauteur. Chaque cage peut loger 60 pondeuses. Marie-Christine a opté pour des cages aménagées de la compagnie Farmer Automatic, qui répondent aux nouvelles normes en matière de bien-être animal. Toutes les cages sont dotées de perchoirs et de nids,etlespoulesdisposentde116,25po2 pour leur permettre d’exprimer leur comportement naturel.

Les parents et les amis de Marie-Christine ont mis la main à la pâte afin de l’aider à réaliser son projet. Elle tient d’ailleurs à les remercier. Elle est également reconnaissante envers tous les producteurs d’œufs du Québec qui ont accepté de rendre disponible une partie de leur croissance afin de permettre la naissance de nouvelles fermes avicoles.

On dit souvent que le succès est la somme de nos efforts. Il ne fait aucun doute : Marie-Christine est sur le chemin de la réussite. Agri-Marché est très fière d’être associée à la Ferme Bococo!

VOLAILLE

Daniel Blais, T.P.CONSEILLER EN PRODUCTION AVICOLEAGRI-MARCHÉ INC.

Marie-Christine Coulombe

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43Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

VOLAILLE

Sur cette nouvelle plateforme de communication, la Dre Elise A. Myers,

vétérinaire en médecine avicole pour Merck Santé animale Canada,

publiera des articles et des conseils

pour vous aider à gérer la santé de votre élevage

et à améliorer votre rentabilité.

Lisez les premiers articles de la Dre Myers

en vous rendant sur le blogue à

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Intervet Canada Corp., filiale de Merck & Co., Inc., Kenilworth, NJ, États-Unis, division exploitée au Canada sous le nom de Merck Santé animale. © 2015 Intervet Canada Corp., filiale de Merck & Co., Inc. Tous droits réservés.

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Visitez notre nouveau blogue volaille animé par la Dre Elise A. Myers

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Section Lactech

La variabilité des rations

cause-t-elle des problèmes?

LA TRANSITIONSUR BED PACK

Y AVEZ-VOUS PENSÉ?

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45Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

SECTION LACTECH

Une société de et

La transition sur bed pack, y avez-vous pensé?La transition est l’étape la plus importante dans la gestion d’une ferme laitière. Nous connaissons déjà les points importants à vérifier dans la ration des vaches en transition, mais celle-ci ne fait pas tout. Le confort joue aussi un rôle non négligeable, et le bed pack peut être un moyen de procurer aux vaches le summum du bien-être.

Les avantages

L’avantage principal du bed pack est évidemment d’augmenter le confort des vaches. Pour les transitions, cela permet aussi une plus grande facilité au vêlage. Celui-ci permet de réduire la présence de maladies métaboliques, mais aide aussi les vaches à perdre moins rapidement de cote de chair dans les premières semaines après le vêlage.

Le tableau suivant montre l’évolution d’un troupeau américain dont les installations ont été modifiées pour mettre les vaches en transition sur des bed packs. Il est facile de constater que le lait par vache a augmenté pour toutes les vaches. D’un autre côté, on remarque que le taux de remplacement a considérablement diminué.

En fait, l’augmentation de la production de lait des vaches s’explique très facilement par le fait que les vaches vêlent mieux. Ainsi, les vaches ont une meilleure production dès le départ, et cela se répercute tout au long de la période de lactation. Puisque les vaches ont plus de facilité au vêlage

et qu’il y a moins de maladies métaboliques, la longévité des vaches est augmentée, ce qui permet de réduire le taux de réforme de manière significative.

Les règles à suivre

Avant de vous lancer dans la conception d’un bed pack, il y a plusieurs choses à savoir pour s’assurer que le confort est optimal. Premièrement, il faut calculer un 100 pi2 d’espace par vache, un minimum de 24 à 30 po à la mangeoire par vache et au moins 3 pi par 15 à 20 vaches d’abreuvoirs qui sont idéalement dans l’allée pour ne pas humidifier le bed pack. De plus, la ventilation doit être adéquate. Les ventilateurs doivent être dirigés pour rafraîchir les vaches et garder le bed pack sec. Aussi, idéalement, les murs doivent avoir au moins 12 pi, et il faut un mur de ciment pour garder la litière dans le bed pack.

Comme c’est le cas dans toutes les installations pour les vaches en transition, la surpopulation est inacceptable. Le taux d’occupation maximal est de 80 %. Pour ce qui est de la litière, il faut compter 11 à 12 kg de paille par vache par jour, et

Réjean Leclerc, agr.CONSULTANT

En collaboration avec

Annick Gagnon, agr.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.C.

Production des fermes de Mowrer avant et après la modification du logement des vaches en transition sur bed packs

Moyenne du troupeau (lb)

Taux de remplacement (%)

Production par jour en lb(41 à 100 jours)1re lactation

2e lactation

3e lactation

Avril 2001

22 372 43 % 60 84,8 91,4

Mars 2005

26388 24 % 97 115 125

Source : Hoard’s Dairyman, 2005

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SECTION LACTECH

46 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

il faut en mettre régulièrement. Comme c’est dispendieux, il faut y penser avant de se lancer dans le projet.

La propreté de l’allée d’alimentation est primordiale pour maintenir un bon bed pack. Elle doit donc être nettoyée régulièrement et avoir une bonne dimension pour qu’une vache puisse circuler derrière une autre qui mange. De plus, elle ne doit pas être glissante et procurer une bonne traction aux vaches. C’est à partir de cette allée que les vaches doivent avoir accès aux abreuvoirs, et non par le bed pack.

Il y a aussi les mêmes règles de base dans la gestion des vaches en transition. Il faut penser que les vaches sont grégaires et qu’elles ne veulent pas rester seules. De plus, il faut toujours penser à réduire les déplacements inutiles. Encore une fois, la surpopulation est intolérable pour les vaches taries. Pensez donc à avoir un emplacement de bonnes dimensions.

Le compost pack

Les règles de base du bed pack restent les mêmes lorsque la litière de compost est utilisée. Par contre, il y a d’autres choses importantes à faire pour bien utiliser ce matériel. En fait, pour composter, les micro-organismes vont utiliser les déjections des vaches comme nutriments. Ils ont besoin d’oxygène et vont produire de la chaleur en grande quantité. Il faut donc fournir aux micro-organismes ce dont ils ont besoin.

Pour permettre le compostage, il faut qu’il y ait un apport d’air dans la litière. Le passage quotidien d’un rotoculteur ou d’une herse à ressort peut faire l’affaire. Certains prévoient même une aération par le sol avec des tuyaux qui poussent de l’air dans la litière. Par contre, une très bonne ventilation est quand même indispensable pour garder le compost et les vaches au sec. Il faut aussi une bonne couche de litière sur le

compost afin de protéger les vaches de la chaleur de celui-ci et d’avoir un compostage efficace. La plupart des études parlent d’un bon 20-25 cm. Le choix de litière est important, mais il faut surtout s’assurer que le rapport carbone sur azote (C/N) de celle-ci est entre 25:1 et 30:1, comme c’est le cas pour les copeauxdebois,etquelepHestentre6,5et8.Lalitièredoitaussi être très absorbante.

Certaines études américaines démontrent que le compost pack diminue les blessures aux pattes et les boiteries. De plus, les cellules somatiques se trouvent aussi réduites, et la production de lait est augmentée d’environ 1,4 lb. Le confort des vaches est à son meilleur, et le coût d’épandage est à la baisse. Ainsi, il y a une économie de litière d’approximativement 50 %, et l’espace d’entreposage du fumier n’a plus besoin d’être aussi grand.

Pensez à offrir plus de confort à vos vaches, surtout lors de la transition, mais n’oubliez pas que le compost pack se fait seulement lorsque la température est au-dessus de 0 ⁰C. Il est donc impossible de pratiquer cette technique en condition hivernale.

18, Albert-Deblois, Saint-Anselme (Québec) G0R 2N0 | Tél. : 418 885-4254

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SECTION LACTECH

47Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

La variabilité des rations cause-t-elle des problèmes?Vous avez sûrement déjà lu ou entendu quelque part que les vaches préfèrent une ration constante d’une journée à l’autre, et même, qu’elles performent mieux. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?

Est-ce que les rations sont constantes?

Les ingrédients présents à la ferme voient leurs niveaux de nutriments varier de jour en jour et de mois en mois. Les variations de nutriments peuvent être aussi petites que 4 %, mais peuvent aller jusqu’à 27 %, et cela, sur une courte période de temps (semaines). Que penser des variations vues tous les mois?

Voyez, au graphique suivant, la variation d’une année sur la NDF.

Si la ration présentée aux vaches est faite de manière correcte, c’est-à-dire sans erreur de quantité, alors la variation de sa composition nutritive sera moindre que celle des ingrédients pris séparément. Si la ration contient de l’ensilage de luzerne et de maïs, à une journée donnée, l’ensilage de luzerne peut avoir un niveau de fibre plus élevé que prévu, mais l’ensilage de maïs peut aussi être plus bas que ce qui était anticipé. Cette combinaison des deux ensilages sera donc plus près du niveau de fibre attendu que le sont les ensilages pris individuellement. En limitant les taux d’inclusion et en augmentant le nombre d’ingrédients, on abaissera le niveau de variabilité d’une ration. En analysant les données de plusieurs fermes, on se rend compte que la variation de la ration totale fluctue beaucoup moins que chacun des ingrédients qui compose cette ration. Certaines fermes ont des rations très constantes de mois en mois alors que pour d’autres fermes, les écarts sont très grands.

Les deux tableaux suivants montrent les coefficients de variation (C.V.) de la ration totale mélangée (RTM) observés pour 50 fermes.

Daniel Fournier, agr.DIRECTEUR SERVICES TECHNIQUES –POLYGASTRIQUESSHUR-GAIN RÉGION DE QUÉBEC

Nombre d’échantillons dans l’année

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Matière sèche %

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Moyenne des 50 fermes

Moyenne 48,1 17 33,1 7,72 0,42C.V. % 4,8 4,5 4,9 6,4 15,5Écart (max.-min.) 5,3 1,7 3,7 1,1 0,15

Matière sèche %

Protéine brute %

NDF %

Cen dres %

So dium %

Minimum et maximum dans le groupe des 50 fermes

C.V. (min.) % 0,30 0,22 0,72 1,4 4,2C.V. (max.) % 17,2 10,7 10,1 16,5 46,9Écart (min.) 0,2 0,1 0,5 0,2 0,02Écart (max.) 16,7 3,9 7,8 3,3 0,7

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48 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

Pourquoi les rations varient-elles?

La composition des ingrédients peut varier pour beaucoup de raisons telles que les conditions de croissance, la variété, les différences dans le sol, les dates des semis et des récoltes, l’entreposage et la reprise ainsi que les procédés manufacturiers. Ces variations sont dites normales et nous avons peu d’influence sur leur mouvement. La ration servie aux vaches reflètera ces changements dans les ingrédients, mais parce que ces ingrédients sont tous mélangés devant la vache, l’effet de chacun d’eux sera réduit. La composition de la ration va aussi fluctuer à cause des erreurs de mélange (balances imprécises, erreur de l’opérateur) et ne pas corriger l’inclusion pour le niveau de M.S. des ensilages. Il est possible de contrôler le tout par de la formation, un entretien des équipements et des analyses des ingrédients.

Une autre source de variation à court terme est l’effet nutritionniste. Celle-ci est apportée par une reformulation fréquente de la ration qui est faite en raison des changements de valeurs nutritives des ingrédients ou des possibles modifications reliées à l’analyse. Si l’ingrédient a vraiment changé (plusieurs échantillons à l’appui) et que la nouvelle composition reflète cette transformation (moyenne de plusieurs échantillons), alors cette reformulation ne devrait pas augmenter la variation, mais plutôt la réduire. Cependant, si la nouvelle composition de l’ingrédient n’est pas représentative, alors la reformulation sur des données de moins bonne qualité augmentera la variation parce que les taux d’inclusion des différents éléments changeront pour compenser la modification de la valeur nutritive qui n’a pas eu lieu.

Les variations discutées ici concernent les apports de nutriments à la vache et non la consommation de nutriments à la vache. Les vaches trient leurs aliments, et c’est un comportement naturel. Sur une journée ou sur plusieurs jours, une vache peut décider de manger une ration variable. Même si elle ne mange pas la ration formulée, la vache mange tout de même une ration constante. Pensez aux vaches au pâturage... Elles choisissent ce qu’elles aiment manger et le font à répétition, jour après jour. Elles ne sont pas en acidose pour autant puisque leur ration est constante.

Est-ce que la variation de la ration affecte la vache?

Beaucoup d’études ont été effectuées pour mesurer l’impact de servir une ration plus riche en protéine brute (PB) ou en fibre. Ces résultats sont connus et montrent que les vaches performent assez bien, même avec une variabilité de la ration. L’étude menée par St-Pierre et Gerstner en 2005 a bien montré cette réalité. Des vaches en milieu de lactation ont reçu des rations avec des niveaux de PB différents. La ration contrôle contenait 15,5 % de PB, et les chercheurs ont modifié les rations pour y apporter des variations. Ils ont fait varier le pourcentage de PB pour simuler une variation modérée (13,5 % PB et 17,5 % PB) et une autre ration avec une variation plus grande (11,5 % PB et 19,5 % PB). Les vaches ont produit la même quantité de lait, ont consommé la même quantité de matière sèche et ont obtenu les mêmes composantes pour ce qui est du lait. Les animaux peuvent tolérer une certaine variation. Des variations de courte durée n’auront aucun effet sur leurs performances. Si ces variations deviennent plus sévères et qu’elles durent longtemps, alors il y aura un effet sur le rendement. C’est donc une question de durée. Les mêmes conclusions peuvent être tirées pour les autres nutriments de la ration. Une vache est capable de bien s’ajuster à la M.S. en autant qu’il y ait assez de nourriture devant elle. Si la M.S. des ensilages change, par exemple, et qu’on ne sert pas plus de ration, alors les performances vont chuter. Ça peut aller jusqu’à 3 kg de lait de moins (Boyd et Mertens, 2010).

Conclusion

La composition des rations n’est pas constante. Les vaches sont cependant capables de gérer les variations journalières sans effets négatifs. Un facteur de régie important pour réduire les effets des fluctuations est de s’assurer qu’il y a assez d’aliments accessibles pour combler l’appétit des bêtes. Si la ration change, les vaches doivent pouvoir consommer plus. Si cette compensation n’est pas possible, alors les effets de la variation de la ration seront amplifiés.

Il est donc important d’échantillonner les ingrédients régulièrement. Il faut par contre travailler avec les moyennes des résultats de ces échantillons pour s’assurer d’une performance optimale. Un résultat d’analyse ne devrait pas modifier votre façon d’alimenter vos vaches. La matière sèche des ensilages devrait être mesurée à la ferme. Ce point de régie vous permettra de servir les bonnes quantités d’aliments tout en minimisant les pertes économiques associées à de trop grandes quantités de refus.

Référence :

Effects of variation in nutrient composition of diets in lactating dairy cows (Weiss et al.), avril 2013

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49Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

Ça bouge à la Ferme Lait Porc M.C.La Ferme Lait Porc M.C. de Saint-Elzéar est la propriété de Marco et Mario Berthiaume, Solange Boulet, Yan et Alex Berthiaume, ces deux derniers s’étant joints à l’équipe il y a quelques mois.

Il y a trois ans, les producteurs ont acheté la terre voisine sur laquelle se trouvaient une gestation et une maternité de 38 x 190 pieds. Ils ont transformé ce bâtiment en étable à taures munie d’un système de raclette et pouvant loger 48 taures sur logette. L’étable dispose aussi d’un parc sans logette pour l’adaptation des jeunes veaux sevrés. Les génisses de 2 à 14 mois sont sur des tapis, tandis que celles de 14 mois et plus sont sur des matelas. De plus, la ferme est équipée d’un système de ventilation de type tunnel. Plusieurs autres modifications ont été apportées au bâtiment : l’ajout de nombreuses fenêtres, le revêtement des murs en planches de pin et le changement d’éclairage.

Par ailleurs, l’alimentation des bêtes est très simple. Elle est constituée de balles rondes données à l’aide d’une dérouleuse, de moulée et de minéraux selon les recommandations.

Félicitations à toute l’équipe pour cette belle réalisation.

Claudia Chabot, T.P.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.C

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50 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

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Prendre des décisions éclairées pour un futur assuréLa Ferme Larigyber, située à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, est la propriété de Richard Lachance et Christiane Fortin. Ensemble, ils partagent leurs réflexions dans le but d’assurer un avenir prometteur à leur relève qui se met tranquillement en place. Coup d’œil sur une famille de producteurs réfléchis pour qui une vision à long terme est essentielle afin de faire prospérer l’entreprise.

Des décisions muries, des performances accrues

C’est en 1984 que Richard commence à s’impliquer activement sur la ferme laitière familiale. Avec un diplôme d’études professionnelles en agriculture en main, il forme officiellement la Ferme Larigyber en 1987. De 40 vaches en lactation, l’entreprisepasseà60aveclaconstructiond’uneétable à stabulation entravée de 40 pi par 150 pi. En 2004, le nombre de vaches en lactation a grimpé à 105 grâce à une nouvelle rallonge de 106 pipar104pienstabulationlibrequipermetde loger les vaches taries et les taures libérant de la place pour les vaches en lactation.

L’année 2007 en est une importante pour les producteurs puisqu’elle marque l’installation de deux robots de traite à même la rallonge érigée en 2004. Pourquoi ce passage à l’automatisation? « Les robots nous ont permis de réduire la main-d’œuvre souvent difficile à trouver et d’avoir une plus grande flexibilité dans notre travail », explique Richard. L’arrivée des robots implique alors le réaménagement d’une vieille bâtisse pour les taures, faute d’espace. Toujours en 2007, les producteurs font également l’achat d’une louve à veaux. Ils installent celle-ci dans l’étable construite en 1987 et font des modifications au bâtiment pour que les animaux soient en stabulation libre. Tous ces changements entraînent une hausse de la production. Entre 2007 et aujourd’hui, la ferme passe de 125 à 173 kilos de quota incluant les marges.

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Richard, Christiane, Frédéric, Antoine, Émilie et Rosalie

Marcel Lévesque, T.P.COORDONNATEUR DES VENTESLACTECH S.E.C.

Claudia Chabot, T.P.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.C

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51 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

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En 2010, un nouveau silo de 20 pi par 90 pi est érigé. Il sert à l’ensilage de maïs. Puis, trois ans plus tard, l’étable dans laquelle sont situés les robots est agrandie. Une rallonge de 96pipar 123pi est construitepouroptimiser le confortdesanimaux en leur offrant plus d’espace. De plus, l’éclairage et la ventilation du bâtiment sont améliorés.

Aujourd’hui, les performances sont à l’image des attentes des producteurs. Les vaches passent en moyenne trois fois par jour au robot. La moyenne de lait par vache est de 11 300 kilos par année, avec 4,1 % de gras et 3,38 % de protéine. Cette production permet de vendre 1,45 kg de gras produit par vache par jour annuellement. Selon les périodes de l’année et les journées additionnelles, la ferme compte maintenant entre 110 et 140 vaches en lactation. Pour Richard et Christiane, ces améliorations permettent aussi l’atteinte d’un autre objectif, soit celui de prolonger la longévité du troupeau.

Un avenir bien rempli

L’un des gros projets des producteurs en 2015 est de construire un bâtiment pour accueillir un nouveau mélangeur à ration totale mélangée (RTM) L’objectif du nouveau mélangeur est de moderniser l’équipement afin d’obtenir plus de flexibilité dans le mélange servi aux différents groupes de vaches. Ces derniers, étant plus constants, vont favoriser la santé du rumen et par le fait même la longévité des vaches. À ce sujet, leurs conseillers Lactech ont été une précieuse source de

renseignements. En effet, Richard et Christiane aiment bien dresser un portrait d’ensemble des bénéfices potentiels avant d’effectuer un investissement majeur. Présentement, les bêtes sont alimentées à la RTM avec de l’ensilage de maïs, de l’ensilage de foin, paille de blé, supplément et minéral. À cela, les producteurs ajoutent de la moulée et un supplément au robot.

En plus de l’acquisition du mélangeur, Richard et Christiane continueront à acheter du quota. Côté production, ils aimeraient atteindre 12 000 kilos par année et augmenter la quantité de gras produit par vache par jour à 1,6 kg. Ilssouhaitent aussi demeurer à l’affût des possibilités en lien avec l’achat de terres et, éventuellement, construire un nouveau silo pourrait faire partie de leurs plans.

Une relève qui suit de près

Présentement, Richard s’occupe de la gestion générale de la ferme, incluant les jeunes veaux et les champs. Christiane, pour sa part, se charge de distribuer l’ensilage aux bêtes, effectue les travaux aux champs en plus de s’occuper de la comptabilité. Si Richard est le représentant de la cinquième génération à exploiter l’entreprise agricole, la sixième génération se prépare à reprendre le flambeau. Antoine, 19 ans, travaille à temps plein sur la ferme depuis 2014. Il est diplômé du Centre de formation agricole de Saint-Anselme en production laitière. Il se charge principalement de tout ce qui touche l’automatisation de l’équipement : robots et soigneur à veaux. Frédéric, 17 ans, débute cette année son cours en mécanique à Saint-Anselme. Il participe déjà aux travaux de la ferme et s’intéresse particulièrement à la machinerie.

Richard et Christiane sont fiers du travail accompli au cours des dernières années et sont satisfaits de voir que leur façon d’aborder les défis et les prises de décision contribue au développement de l’entreprise familiale.

Lactech est fière de participer à la réussite de la Ferme Larigyber et vous souhaite bon succès dans tous vos projets d’avenir.

Crédit photo : Rémi Bergeron, Vimetri Productions

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52 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

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Steven BrillantCONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRELACTECH S.E.C

Des résultats à l’image d’une passion

Depuis l’arrivée de Mme Gingras, la ferme n’a pas cessé d’évoluer. Possédant un quota de près de 60 kg/jour avec une production annuelled’environ 10 000 kg par vache et des composantes qui se situent à 4,2 % en gras et 3,4 % en protéine, l’agricultrice et son conjoint, Rémi Garneau, entrevoient l’avenir d’un bon oeil.

Ces producteurs cultivent aussi 365 acres deterre  : luzerne, trèfle et mil pour nourrir les vaches, puis avoine et blé pour la vente, ce qui permet l’achat de maïs-grain pour l’alimentation.

Avec le temps et les efforts soutenus, Mme Gingras a eu l’occasion d’être récompensée. En effet, en 2014, elle a été nommée «  Agricultrice de l’année  » au Saguenay–Lac-Saint-Jean et «  Agricultrice  entrepreneuriale  » à l’échelle provinciale, deux accomplissements dont elle est très fière!

L’heure des récompenses

La vie agricole est, selon Mme Gingras, merveilleuse! Malgré les obstacles, elle a toujours aimé l’agriculture et les valeurs qui y sont rattachées. Elle est aussi heureuse de voir l’ensemble de ses enfants s’impliquer dans l’organisation : Philippe, 19 ans, Julien, 17 ans, Hélène, 14 ans et Annick, 12 ans.

Être bien entourée : une chance qui n’a pas de prix

L’apport des autres membres de la famille a été primordial durant le cheminement de l’entreprise. Maintenant, c’est avec optimisme qu’elle voit ses enfants, à leur tour, réaliser différents projets qui font évoluer la ferme familiale. L’objectif est de pouvoir vivre de l’agriculture et d’être en mesure de transférer l’entreprise à la prochaine génération qui se pointe maintenant.

Travailler pour le progrès

La relève implique évidemment de grands changements au niveau de l’entreprise. L’aîné de la famille, Philippe, (étudiant en 3e année à l’Institut de technologie agroalimentaire de La  Pocatière en Gestion et exploitation d’entreprise agricole (GEEA) et les trois autres enfants s’impliquent tous, à leur façon sur la ferme. La traite et les différents soins des animaux font partie de leurs activités quotidiennes. Bien souvent, Mme  Gingras constate l’amour du travail des enfants et elle est heureuse de pouvoir en profiter.

L’évolution de la production et les jeunes font en sorte que différents projets ont pu prendre forme. Compte tenu de la difficulté à trouver de l’aide à la récolte des fourrages, la productrice a pris la décision d’utiliser plutôt un système de foin sec en grosses balles carrées. Ceci a permis de libérer l’entrepôt à foin. Par le fait même, elle décida de faire une étable froide pour les animaux, obtenant ainsi 14 nouvelles stalles pour la traite. L’étable

Représentant la deuxième génération active sur la ferme, Mme Louise Gingras a dû, au fil des ans, travailler fort. Depuis 1991, celle-ci est très impliquée dans l’entreprise 100 % familiale.

Un seul mot : passionnée!

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Louise lors de la remise de son prix

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froide peut contenir environs 20 têtes, et des agrandissements sont envisagés.

Depuis quelques années, beaucoup de changements ont été réalisés afin d’accroître le bien-être des animaux et la rentabilité : introduction d’un nouveau robot à moulée, installation d’un nouveau système d’éclairage et modification des lignes à eau. Juste avec l’amélioration de la ligne à eau (passer d’un tuyau ¾ po en fer à 1 ¼ po en PVC), le débit d’eau semble avoir augmenté de quatre litres par minute pour les mêmes abreuvoirs. Par conséquent, sans changement sur le plan alimentaire, une augmentation de la production (environ 1,3 litre/vache/jour) a été observée. Les pics sont plus élevés, et la persistance est meilleure depuis ces changements.

Pour ce qui est de l’alimentation du troupeau, elle se compose de foin sec, d’ensilage de légumineuses, de maïs-grain sec, de

tourteau de soya et d’un supplément qui est fabriqué à partir du programme Newton. Des modifiants rumen tels que le RM-104 et le Vivalto® sont aussi utilisés selon les recommandations du PAI par le conseiller Lactech.

Le travail d’équipe sur la ferme, avec la famille et les inter-venants, est la clé de la réussite selon Mme Gingras. « Ensemble, nous sommes beaucoup plus forts qu’individuel-lement. L’ambiance est par le fait même plus conviviale, et nous pouvons alors travailler sur nos forces et améliorer nos points faibles afin de réussir à faire évoluer l’entreprise », affirme l’agricultrice.

Félicitations à toute l’équipe de la Ferme Louison et plus particulièrement à Mme Louise Gingras. Lactech est fière de contribuer au succès de votre entreprise.

Louise entourée des membres de sa famille

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Quand distinction et production font bon ménageEn bordure de la rivière Yamaska, à Saint-Louis-sur-le-Richelieu plus précisément, Stéphane Lavallée exploite la Ferme Valrick. Il est entouré de sa conjointe, Sonia Fulham, et de leurs trois enfants :Laura-Élyse, 18ans,Jean-Samuel, 16ans, etJulien, 14ans.Labonté-BelhumeuretLactech, partenaires d’affaires avec la ferme, sont heureux de vous présenter cette entreprise.

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Émilie-Sophie Parenteau, T.P.CONSEILLÈRE EN PRODUCTION LAITIÈRELABONTÉ-BELHUMEUR INC. (LACTECH S.E.C)

La Ferme Valrick a vu le jour en 1970, grâce au père et au grand-père de Gérald, le père de Stéphane : Jean-Paul Lavallée et Augustin Beaucage. Les deux hommes aidèrent Gérald Lavallée et sa conjointe, Lorraine Lessard, à débuter dans la production laitière. Le couple avait tout juste vingt ans. Lorraine était enceinte de Stéphane et ne se doutait pas, à ce moment, que les 15 vaches croisées qui composaient alors le troupeau deviendraient la passion de son fils aîné. Stéphane termina ses études en production laitière à l’École professionnelle de Saint-Hyacintheen1986etpritalorsenchargelagestion complète du troupeau.

Structure et alimentationAujourd’hui, 30 ans plus tard, Gérald s’occupe toujours des terres et de la sucrerie tandis que Stéphane se charge principalement des animaux, des classements et des expositions. Il passe en moyenne 80 heures par semaine dans l’étable à dorloter ses précieuses Holstein. Les vaches sont en stabulation entravée. Les génisses non sevrées sont logées dans une pouponnière alors que les

génisses sevrées sont dans une étable froide sur accumulation de paille. Après la saillie, les taures sont logées avec les vaches taries dans une étable froide à l’extérieur, et ce, tout au long de l’année.

Le troupeau d’Holstein pur sang compte aujourd’hui 42 vaches en lactation, pour un quota avoisinant 50 kg, ainsi que 60 sujets deremplacement. Stéphane et son père cultivent un total de 185 arpents de foin, de maïs-grain et de maïs ensilage.

Les vaches en lactation sont nourries à la ration totale mélangée (RTM 1 Groupe qui comprend : ensilage de maïs, ensilage de foin, maïs humide, supplément et minéraux) ainsi qu’avec une bonne quantité de foin sec. Les génisses non sevrées reçoivent du lait en poudre Optivia acidifié, du foin sec et de la moulée Optivia Rumensin. Les génisses sevrées sont au foin sec avec une transition de la moulée Optivia vers le supplément Génisses. Les taures et les vaches taries sont nourries aux balles rondes ainsi qu’au mix d’ensilage de maïs, d’ensilage de foin, de

Valrick Charlie Mélodie Valrick Durham Analecta

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supplément et de minéraux. Le mélange est ajusté lorsque la température l’exige, car les bêtes sont à l’extérieur, sur le bord de la rivière, en tout temps. Les vaches en préparation sont attachées près des vaches laitières pour surveiller leur consommation et leur comportement avant le vêlage. Lors des périodes d’exposition, les vaches visées sont alimentées au foin sec, au foin humide, à la moulée complète et au Top Dress 44 %.

Les expositions : une fierté à partagerStéphane est un passionné de l’élevage, des classifications et des expositions. Il participe à l’exposition locale à Sorel-Tracy, à l’exposition régionale à Saint-Hyacinthe et parfois, à l’expo de printemps ou d’automne. En 2009, Valrick Sid Mironde termina en 4e position, première propriété élevée et meilleur pis de la classe trois ans sénior au Spring Show. Au fil des ans, l’éleveur a su bien s’entourer dans le but de se perfectionner et de toujours maximiser ses résultats. M. Serge Lampron fait partie de ceux qui aident Stéphane afin qu’il puisse bien préparer les animaux pour mieux performer la journée du jugement. Stéphane passe énormément de temps à préparer les shows avec l’aide de ses enfants qui, sans aucun doute, suivront les traces de leur père.

Dans ses premières années d’exposition, l’éleveur présentait surtout des génisses, mais rapidement, le désir de relever de nouveaux défis lui fit exposer presque exclusivement des vaches. « La vraie game! », comme dirait Stéphane. D’où lui vient sa passion pour les vaches et les expositions? Son amour des vaches lui vient de son parrain, Denis Brunel, et de sa marraine, Pauline Lavallée. Mais la piqure pour le show s’est manifestée lors d’un stage avec M. Godin et ses deux fils, Normand et Patrick, de la ferme Godin et Frères.

Après plusieurs années d’apprentissage, les efforts de Stéphane furent récompensés lorsqu’il remporta la bannière

d’éleveur durant quatre années consécutives à l’exposition de Sorel-Tracy (2010 à 2013). Pour terminer 2013 en force, il récolta aussi la bannière premier éleveur à l’exposition de Saint-Hyacinthe.

Cumulant au fil des ans les titres de propriété élevée et de meilleur pis, Stéphane a eu la chance de voir l’un de ses rêves se concrétiser cette année, à Sorel. La journée se déroulait très bien pour la ferme qui se méritait les titres de premier éleveur et de premier exposant, groupe sénior, en plus du titre de championne et d’une mention honorable propriété élevée. Lors du championnat, Valrick Charlie Mélodie, trois ans junior, remporta premièrement le titre de championne propriété élevée, pour ensuite ravir le titre de Grande championne 2015 lors du championnat des vaches, suivie de près par Valrick Durham Analecta, cinq ans (meilleur pis et propriété élevée) qui fut nommée Grande championne de réserve. Il s’agit d’un exploit jamais réalisé à l’exposition de Sorel-Tracy jusqu’à ce jour.

Dans le même ordre d’idée, à la récente exposition de Saint-Hyacinthe, Valrick Charlie Mélodie a, malgré son jeune âge, été nommée première trois ans junior, championne intermédiaire et championne propriété élevée, pour finalement être couronnée Grande championne de Saint-Hyacinthe 2015.

Un troupeau qui se distingueSi vous passez par Saint-Louis, venez visiter l’élevage des Lavallée. Vous constaterez que le troupeau se démarque par une grande uniformité, d’excellents pis ainsi qu’une conformation générale d’une très grande qualité, résultat d’une récolte de 30 ans de minutieuses décisions prises afin de choisir toujours les meilleurs taureaux pour améliorer la génétique du troupeau. De plus, les éleveurs vous diront que leur troupeau, possédant des générations profondes, se compose exclusivement de vaches de leur préfixe. En date d’aujourd’hui, il est composé de6EXmultiples, 5EX, 39T.B. et 9B.P. pourunemoyenneauclassementde86,7%.Pour cequi estde laproduction, lamoyenne est de 10 500 kg à 4,2 % de gras et 3,55 % de protéine.

Vous voulez un scoop? Stéphane aspire à devenir un jour maître-éleveur. Pour terminer, j’ai un grand plaisir à suivre un troupeau comme Valrick et à conseiller des gens passionnés et des travailleurs acharnés qui carburent aux bons résultats. Ils nous prouvent que des vaches bien gardées est le meilleur facteur de rentabilité d’une entreprise. Nombreux sont ceux qui souhaiteraient avoir une relève aussi passionnée et prometteuse que Stéphane Lavallée. Si vous cherchez Stéphane, il est dans son étable à clipper, à tailler les sabots ou bien à laver ses vaches en pensant à la prochaine expo!

À l’avant : Sonia Fulham et Stéphane LavalléeÀ l’arrière : Julien, Laura-Élyse et Jean-Samuel

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De la Suisse au QuébecÀ 27 ans, Laurent quitte la ferme familiale et sa Suisse natale pour fonder sa propre entreprise laitière au Manitoba, près de Winnipeg. À ce moment, il nourrissait son troupeau avec Landmark Feeds qui est la division Nutreco (Shur-Gain) dans l’Ouest canadien.

Huit ans plus tard, en 2011, Laurent vient s’installer au Québec, plus précisément à Saint-Cyrille-de-Wendover. Il amène avec lui 23 vaches Holstein et 3 Jersey qui sont ajoutées au troupeau existant de 45 bêtes en lactation. Dès son arrivée, il inscrit le troupeau au contrôle supervisé Valacta comme il l’avait fait au Manitoba avec CanWest DHI.

Au Québec comme au Manitoba, le producteur obtient des résultats hautement satisfaisants. Au Manitoba, il obtenait 38 kg de lait à 3,48 % de gras et 3,13 % de protéine pour 50 vaches en lactation. La moyenne mobile était alors de 11 422 kg. En terre québécoise, les données recueillies sont les suivantes : 38 kg de lait à 3,8 % de gras et 3,3 % de protéine avec 48 vaches en lactation, dont 45  % de celles-ci en étaient à leur première lactation. Pour ce qui est de la moyenne mobile, elle se situe à 11  572 kg. Présentement, 1,45 kg de gras est produit par vache par jour. La classification du troupeau est 1 EX, 12 T.B., 30 B.P. et 8 B.

Ces performances démontrent la force d’adap-tation des animaux et les bonnes aptitudes en gestion de Laurent. À cela, ajoutons que des

Le parcours de Laurent Failletaz en est un particulier. Originaire de la Suisse, il part à la poursuite de son rêve au Manitoba, pour finalement se poser à Sant-Cyrille-de-Wendover, ici, au Québec.

Une adaptation plus que réussie

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Paul-Émile Viens, T.P.CONSEILLER EN PRODUCTION LAITIÈRELABONTÉ-BELHUMEUR INC. (LACTECH S.E.C)

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57 Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

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améliorations ont été apportées à la ferme de Saint-Cyrille-de-Wendover, ce qui contribue au succès du producteur et de son troupeau. Parmi les modifications effectuées, on note le remplacement des tapis par des matelas, l’ajout de trois hélices au plafond pour une meilleure circulation de l’air en été, le passage de la stabulation entravée vers la stabulation libre pour les vaches taries et les taures gestantes dans la vieille étable et le changement du mélangeur de ration totale mélangée (RTM) à vis pour un appareil vertical afin d’améliorer la coupe des particules et pour automatiser le processus. Il ne faudrait pas oublier la construction d’un dôme à parois isolantes pour un meilleur confort des veaux et la transformation d’une étable à veaux de grains en étable à stabulation libre avec stalles pour loger la relève.

Et l’alimentation dans tout ça?Les vaches en lactation reçoivent une seule ration totale mélangée composée de 18 kg d’ensilage de maïs, 15 kg d’ensilage de foin, 0,6 kg de paille et 1 kg de foin ainsi qu’une mouléecomplète ou du maïs sec et du supplément. À cette RTM s’ajoute en couverture pour les fraîches vêlées et les plus hautes productrices du Super Top et un peu de maïs. Les taures sont nourries avec de l’ensilage en balle ronde, un peu de maïs sec et du supplément 39 % Extra Taure. Les génisses sont nourries

au foin sec, avec une moulée 20 % Optivia Rumensin cubée. Les vaches taries ont un peu d’ensilage de maïs et du foin en balle ronde enveloppée, du minéral vache tarie 125 en poudre et du tourteau de soya, au besoin. Finalement, en préparation au vêlage, le producteur donne 10 kg de la RTM des vaches en lactation, 2,8 kg de transition T.C.V. et du foin sec.

De beaux projets à venir Laurent a toujours des projets! Par exemple, il aimerait transférer toutes ses installations en stabulation libre et sortir les vaches dehors de deux à trois heures par jour avec facilité. Il pense aussi à un robot de traite ou à une petite salle de traite à faible coût. Cela dépendra de la politique laitière à venir...

Laurent Failletaz a vraiment une passion pour son travail, et ses vaches sont très à l’aise à la ferme. Il permet même à certaines de finir leur vie avec lui si l’exploit de 100 000 kg à vie est accompli. Il n’y a pas longtemps, il a gardé une Jersey jusqu’à l’âge de 14 ans après qu’elle ait produit 85 000 kg de lait.

C’est une grande fierté pour Labonté-Belhumeur et Lactech de contribuer au succès de la Ferme Springmeadow et c’est pour moi un grand plaisir de rencontrer Laurent pour la nutrition et de constater ses succès au quotidien.

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58 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

SECTION LACTECH

Une société de et

Suite au concours annoncé dans l’infolettre du Mini Club Lactech où on te demandait de nous faire parvenir une photo de toi en pleine action, en train de t’occuper d’une ou des génisses qui sont chez-toi, lagagnanteest:MagalieLeclerc,6ans,deFermeParkhurstinc.deSaint-Patrice.

Magalie s’est mérité un ensemble-cadeau d’une valeur de 125 $

Inscris-toi au Mini Club Lactech et tu pourras recevoir l’Infolettre en plus de pouvoir participer aux concours et tirages du Mini Club Lactech.

Gagnante du concours de l’infolettre Mini Club Lactech - juin 2015

« Je clippe ma génisse car j’aime beaucoup ça. J’aime beaucoup m’occuper de ma génisse Lasty. »

infolettre

Vag Rounded black

les nouveau-nésÀ la base, une vache doit donner naissance à un veau pour donner du lait! Ça, tu dois déjà le savoir, mais sais-tu comment on doit s’occuper d’un veau lorsqu’il vient de naître? Quels soins doit-on lui donner pour qu’il soit en santé? Savais-tu qu’une génisse en santé a par le fait même une meilleure croissance? De plus, une fois qu’elle a vêlé pour la première fois (2 ans d’âge), sa production laitière sera plus élevée!

Voici quelques points à faire bien attention lorsqu’il y a un nouveau-né à la ferme :

Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser à tes parents ou bien à ton conseiller Lactech qui vient chez toi. Ils se feront un plaisir de te répondre!

les 10 CoMManDeMenTs

1 S’assurer que la vache vêle dans un endroit propre et sec.

29

Une fois le veau né, il faut lui donner au moins 4 litres de

colostrum1 dans les 2 premières heures

de vie.

Désinfecter le nombril du veau pour s’assurer qu’il n’y ait pas de microbes qui entrent par le nombril et aider à la cicatrisation.

Placer le veau dans un endroit au sec, avec beaucoup de paille. À l’hiver, on peut même ajouter une lumière chauffante au-dessus du veau pour augmenter le confort! Je t’invite aussi à faire le test du genou2!

3

4

Donner accès à de l’eau fraîche et propre en tout temps.

Donner de 6 à 12 litres de lait au veau par jour, jusqu’au sevrage (environ 2 mois).

Au sevrage, le veau devrait avoir doublé son

poids par rapport à celui à la naissance (tu peux le

peser avec une balance et le mesurer avec un ruban à mesurer3).

Pour éviter le stress au sevrage, fais un changement à la fois. C’est-à-dire que lorsqu’on arrête de donner du lait à la génisse, idéalement, on doit attendre quelques jours avant de la changer de place.

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10

Observer les veaux pour détecter toutes anomalies. Comme les humains, lorsqu’ils sont malades, ils mangent moins qu’à l’habitude et sont moins actifs.

8

Commencer à donner de la moulée aux génisses à partir d’une semaine d’âge. Lorsqu’elles mangent l’équivalent de 1 kg de moulée, tu peux commencer à leur donner un bon foin sec de graminées.

7

1 Colostrum : Premier lait de la vache après qu’elle ait vêlé. Il contient beaucoup de nutriments essentiels au veau, dont beaucoup d’anticorps, pour aider le nouveau-né à combattre les microbes et à rester en santé. 2 Test du genou : Pour vérifier si le parc du veau est assez confortable et sec, mets-toi à genoux dans le parc. Si tu te relèves et que ton genou est humide, l’ajout de paille est recommandé. S’il est sec, c’est que tout est correct.3 Ruban à mesurer : Sert à estimer le poids d’un veau ou d’une vache. On fait le tour de l’animal vis-à-vis le garrot (derrière l’épaule).

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59Octobre 2015 AGRI-NOUVELLES

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Une société de et

CONCOURS

Vag Rounded blac k

La gagnante :

Katarina Bégin, 12 ans Ferme Sergeanne et Fils inc. de Saint-Honoré-de-Shenley

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60 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015

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Une société de et

Résultats de clubsdes clients Lactech

(1re position de chaque catégorie)

CLUB HOLSTEIN SAGUENAY LAC-SAINT-JEAN-CHARLEVOIX

Kg Lait M.C.R. Meilleure M.C.R. 1 an1. Tresy Lauthority Suzanne 15 021 kg 409-442-386Ferme Trésy inc., Shipshaw

Meilleure M.C.R. 3 ans1. Tresy Knowledge Leonne 15 232 kg 346-398-347Ferme Trésy inc., Shipshaw

Meilleure M.C.R. 4 ans1. Tresy Jayz Melinda 16 167 kg 341-420-309Ferme Trésy inc., Shipshaw

Meilleure M.C.R. 5 ans1. Tresy Baxter Lapis 17 585 kg 327-452-326Ferme Trésy inc., Shipshaw

Meilleure M.C.R. 6-9 ans1. Manic Theo Aline 15 425 311-442-301La Ferme Manic enr., Jonquière

Meilleure augmentation M.C.R.1. Ferme Trésy inc., Shipshaw + 94

Meilleure M.C.R. de troupeau1. Ferme Trésy inc., Shipshaw 12 868 kg 285-323-291

invitationDIMANCHE 25 OCTOBRE 2015

10 h 30 TAIL GATE EN AVANT-MATCH

13 h 00 DÉBUT DE LA PARTIE Vert et Or de l’Université de Sherbrooke contre Rouge et Or de l’Université Laval

COÛT PAR PERSONNE : 30 $ (siège réservé)

PLACES LIMITÉES, FAITES VITE ! Confirmez votre présence auprès de Kathleen Laflamme avant le 10 octobre 2015 au 418 882-5372 ou 1 866 247-4627 ou par courriel à [email protected]

La qualité au sens propre

Avec la participation de

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61Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

ConcoursLait’Xcellent2014Liste des récipiendaires d’un certificatTRÈS GRANDE DISTINCTIONCes fermes ont obtenu, en 2014 : une moyenne en bactéries totales inférieure à 10 000/ml et aucun résultat supérieur à 30 000/ml; une moyenne en cellules somatiques inférieure à 150 000/ml et aucun résultat supérieur à 250 000/ml.

BEAUCE

Éric Giroux et Fils inc. Sainte-Marie

Ferme Alain Drouin inc. Frampton

Ferme Claude Maheux SENC Saint-Odilon

Ferme Geryane SENC Courcelles

Ferme Jolu SENC Saint-Joseph

Ferme V. & A. Rhéaume inc. Saint-Bernard

Gagnonval inc. Sainte-Hénédine

Riloup Holstein inc. Saint-Côme-Linière

CENTRE-DU-QUÉBEC

Ferme Alaben inc. Saint-Elphège

Ferme Bourgeois et Frères inc. Sainte-Brigitte-des-Saults

Ferme Denis Desfossés TROPHÉE LAIT’XCELLENT Sainte-Brigitte-des-Saults

Ferme Gerola inc. Saint-Germain-de-Grantham

Ferme Lacblo inc. Saint-Gérard-Majella

Ferme Louis Yves 2006 inc. Notre-Dame-du-Bon-Conseil

Ferme Lupien SENC Saint-Joachim-de-Courval

Ferme Mario Joyal inc. Yamaska

Ferme Natsy SENC Notre-Dame-du-Bon-Conseil

CÔTE-DU-SUD

Ferme Almarella enr. Saint-Pascal

Ferme Bard inc. Sainte-Anne-de-la-Pocatière

Ferme Bernard Thériault inc. L’Islet

Ferme Cendrée inc. L’Islet

Ferme Jean-Mimi enr. Kamouraska

Ferme Marnipel Sainte-Louise

Ferme Persil inc. Rivière-du-Loup

Ferme Vert D’Or inc. Sainte-Hélène

ESTRIEFerme Dubro SENC Sainte-Cécile-de-WhittonFerme Remavie enr. Sainte-Praxède

QUÉBEC

Ferme Arolène inc. Saint-Isidore

Ferme G.J. Morency SENC Saint-Damien

Ferme Jolichutes SENC Saint-Jean-Chrysostôme

Ferme L’Estran SENC Deschambeault-Grondines

Ferme Philmon inc. Saint-Philémon

Ferme Prédor SENC Saint-Charles

Michel Corriveau Saint-Vallier

Robert Lehoux Sainte-Agathe

SAGUENAY/ LAC-SAINT-JEAN

Ferme Munger C.J.R.D. inc. Laterrière

Marc Larouche Saint-Henri-de-Taillon

Source : Le producteur de lait québécois, juin 2015

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Classification

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62 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

CLUBBAS SAINT-LAURENT

CACOUNAFerme Fermière inc. HOFERMIERE ARBU ALADDIN T.B.

Ferme les Arpents Verts inc. HOVIAT LHEROS JAMAIQUE EX 3EVIAT JORDAN COVER GIRL T.B. 86VIAT SANCHEZ COLOMBE T.B. 88

Ferme Réal Bérubé et Fils inc. HOBAR JORDAN ODILE T.B.BAR SAILING MUNUELLE T.B.BAR SID SIMONE T.B.

LEJEUNELejeune Holsteins inc. HOJACOBS SHOTTLE BAMBI EX 92LEJEUNE FEVER CHILI T.B. 86 1er veauLEJEUNE WINDBROOK BRITAIN T.B. 1er veauCLEAR-ECHO MEGA-MAN 1924 T.B. 87KINGS-RANSOM COLT ELIXR T.B.

L’ISLE-VERTEFerme de la Plaine Holstein inc. HODELAPLAINE DEMPSY CORAIL T.B. 1er veauDELAPLAINE DAMION LAURE T.B. 88DELAPLAINE GUTHRIE AGATHA T.B.

POHÉNÉGAMOOKFerme Prés et Monts inc. HOPREETMONT FALOU T.B.PREETMONT FROSTY ELEGANTE T.B.PREETMONT FUSION GABY T.B. 86PREETMONT JORDAN CAROMA T.B.

RIVIÈRE-DU-LOUPFerme Persil 2011 inc. HOPERSIL AMY WINDB T.B.PERSIL DIANNA DEMPSEY T.B.

SAINT-MODESTEFerme Jocy inc. HOJOCY SID JENNY T.B. 86

CLUB BEAUCE

ADSTOCKFerme Dubreuil (1998) inc. HODUBREUIL LAD T.B.

AUDETFerme Lison inc. HOLISON NAOMY KELLER EX 2ELISON PICK MORTY EX 4ELISON NAO REGINALD T.B. 86 1er veauLISON RAPH WINDBROOK T.B. 1er veauLISON TARTE WINDBROOK T.B. 1er veauLISON JOLIAN SAMUELO T.B.LISON MARIMAI SAMUELO T.B. 87LISON MERICK FEVER T.B. 86LISON RABOU SAMUELO T.B. 87LISON RORY WINDBROOK T.B. 87

BEAUCEVILLEFerme Adrien Poulin et Fils inc. HODU RAPIDE RADIUS AMITO T.B.

Ferme Mariluc (2008) inc. HOMARILUC LEVIS T.B. 86

COURCELLESFerme Goutel inc. HOGOUTEL MARTHE JORDAN T.B. 86

EAST-BROUGHTONFerme Laitière des Appalaches inc. HOMATHIEU JORDAN MARILYE T.B.

LAC-DROLETFerme Dalac inc. HOFLEVOHILL RISKY DAPHNE T.B. 87

SAINTS-ANGESFerme Jatal inc. HOJATAL LAKOTA AERO T.B.

SAINT-BENOIT-LÂBREFerme DHL SENC HODHL ALGERIA BONNY T.B.DHL BRACKLEY PETRO T.B.DHL SPIRTE DEBY T.B. 87

SAINT-CÔME-LINIÈREFerme Roquet inc. HOJETSET JACK DANIEL T.B. 88ROQUET CHANEL JORDAN T.B. 88ROQUET SASS FRONTRUNNER T.B. 87

Ferme Roquet inc., Jessica Rodrigueet Jean-Philippe Montplaisir HOMASSICO SANCHEZ CORIDA T.B. 86 1er veau

Ferme Transit 87 inc. HOCLEMARQUET GITANE FEVER T.B.

SAINT-ELZÉARB. Lehoux et Fils inc. HOLEHOUX MANOMAN RICKI EX 91LEHOUX AEROCERF FRANCINE EX 5ELEHOUX BAXTER FATIMA EX 2ELEHOUX FEVER JUDE T.B. 1er veauLEHOUX SNOWMAN RESINE T.B. 89LEHOUX WNDBROOK SUZY T.B. 86

B. Lehoux et Fils inc. et Ferme R. Therrien et Fils inc. HOLEWISDALE EASTSIDE FEVER AUBRI T.B. 1er veau

B. Lehoux et Fils inc. et Ferme Brindherbe enr. HOLEHOUX WINDBROOK EMERAUDE T.B. 89

Ferme Belétoile inc. HOBELETOILE LINEAR APICA T.B.BELETOILE REGINALD CAPRICE T.B.BELETOILE SEAVER CAROLAN T.B.

Ferme H. Marcoux et Fils inc. HOJACOBS ALEXANDER LIFETIME T.B.MARCON HAWK GOLILIA T.B. 86MARCON SOLOIST SAMIA T.B. 86

Ferme Jean-René L’Heureux HOGEORGIQUE FACEBOOK SNUG T.B. 1er veau

Ferme Marcon SENC HODELIS ROYCE DIABLESSE T.B.

Lait Porc M.C. inc. HOLOREDUC BUCKEYE LUNE EX 3EEDITORIAL DANE STOVIA T.B.WINTERBAY HEATWAVE LOTTO T.B.

Valérien Gagné inc. HOPLAISIR MAGNETISM JENNIA T.B.PLAISIR SHOTTLE FINESSE T.B. 87PLAISIR SHOTTLE PYE T.B.PLAISIR SHOTTLE RUBYE T.B. 86

SAINT-ÉVARISTEFerme Fernand Lachance et Fils inc. HOFERLAC MR SAM EDDY T.B. 86

SAINT-FRÉDÉRICFerme Milane et Fils inc. HOMIELLO KIM T.B. 86

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Classification

63Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

SAINT-GEORGESAntony Boutin, Ferme Maryclerc inc. et Marie-Christine Leclerc HOGILLETTE SGO MOGUL MELANCHOLY T.B. 86 1er veau

Ferme Bertrand Boutin et Fils inc. HOBERGITTE BOLIVIA COQUET EX 91BERGITTE SHOTTLE HOSTA EX 92BERGITTE ATWOOD RIVALE T.B. 86 1er veauBERGITTE DUDE LAVANDE T.B. 1er veauBERGITTE WINDBROOK BAMBI T.B. 1er veauBERGITTE JORDAN HANTISE T.B. 88

Ferme M.C.P. SENC HOGEN-I-BEQ MILLION SAGANA T.B.

SAINT-HONORÉ-DE-SHENLEYFerme Sergeanne et Fils inc. HOSERGEANNE FRONTRUNNER SON T.B.

Jacky Champagne HONOBLESSE PANDORA PROMAR T.B.

SAINT-JOSEPHFerme J.M. Jacques inc. HOJMJACQUES CLEVELAND KATOU T.B.JMJACQUES SOLERO POLLIE T.B.

Ferme Lesgiguère inc. HOBERTHELY JORDAN NANY T.B.LESGIGUERES WELLAN MARTY T.B.

Ferme Patroy et Fils inc. HOPATROY BIGRAIN BIANKA T.B. 87PATROY WINDBROOK FLUENZA T.B.

Ferme Royala inc. HOROYALA LAUTHORITY CARRIE T.B. 1er veauROYALA CLEVELAND MYLANIE T.B.ROYALA FBI NAILLY T.B. 86ROYALA SAMUELO JASMINE T.B.

Ferme Va-Ber inc. HOVA-BER BLISTER ELIANNE T.B.VA-BER JORDAN JOLY T.B. 88

SAINT-JULESFerme Magico inc. HOMAGICO ROCKWOOD ZORIE T.B.MAGICO STALLION FRISETTE T.B.

SAINT-LUDGERFerme Decel inc. HODECEBE SPIKE KATTY EX 4EDECEBE DEMPSEY KATTYSEY T.B. 86DECEBE DEMPSEY MARY T.B.

SAINTE-MARIEFerme L. Bisson et Fils inc. HODUBOISE HALAK LUZERNE T.B.DUBOISE MANIFOLD CARAMILK T.B.

Ferme Mariguy inc. HOTRACHY KILOBYTE LUPILE T.B. 1er veauTRACHY SAMUELO RITALIE T.B. 87TRACHY STINKYPETE BECKI T.B.

Ferme Noël Maheux et Fils inc. HONOELIDASE HONEY DENISON T.B.NOELIDASE IVOIRE CONTRAST T.B.NOELIDASE NEMMA LIGHTNING T.B.NOELIDASE PADERA LOTO T.B.NOELIDASE SHELSY COGNAC T.B.

Les Fermes Turmel inc. HOBEAUCOISE FIRST CLASS KATAR EX 4EBEAUCOISE BRAWLER PAULA T.B. 1er veauBEAUCOISE ASHLAR DIDI T.B. 87BEAUCOISE BEACON PLONE T.B. 88BEAUCOISE BRAXTON QUEEN T.B.BEAUCOISE CLARITY ISOLE T.B.BEAUCOISE DEMPSEY DAISY T.B. 86BEAUCOISE FEVER KIWI T.B. 88BEAUCOISE GERARD RUXO T.B.BEAUCOISE GRATIS CHARMEUSE T.B.BEAUCOISE IOTA PTOLOME T.B.BEAUCOISE KILOBYTE KAKI T.B.BEAUCOISE LAKOTA ADMIRALE T.B.BEAUCOISE LAKOTA KATIE T.B.BEAUCOISE MILLION ROXARE T.B. BEAUCOISE SPIRTE NOLETA T.B.BEAUCOISE SUDAN CENTOR T.B. 86

SAINTE-PRAXÈDEFerme Bolavie inc. HOBOLAVIE STRABIE T.B.

SAINT-PROSPERFerme Henriette inc. HOHENRIETTE RONE CHAUFFEUR T.B.

Ferme L’Épervière HOLEPERVIERE BIKINY T.B. 86

SAINTE-ROSEFerme Veillot SENC HOVEILLOT MEGA MILLION REDNOSE T.B.

SAINT-THÉOPHILEFerme S.S. Kennebec HOKENNEBEC MR BURNS GUETTY T.B. 1er veauFILIALE SAVANA T.B. 87KENNEBEC CHARLOTTE T.B.

SAINT-VICTORFerme M.M.S. Cloutier inc. HOCLOUTINETTE SEAVER SIANA T.B.

CLUB CENTRE DU QUÉBEC

L’AVENIRFerme Jean Parenteau et Fils inc. HOVAROUCHE BUCKEYE CLAUDIA T.B. 86

NICOLETFerme Kaven Grandmont inc. HOBLONDIN GOLDWYN COLOMBIA EXVENMONT BEAUTY DUPLEX EX 3EVENMONT VESTIGE GOLDWYN EX 5EGEN-COM GOLDCHIP RHOSKA T.B. 1er veauKAROLSTEIN VALPOLICELLA STEADY T.B. 1er veauANTELIMARCK DALIDAW REGINALD T.B. 86DESLACS GOLDCHIP BIANCA T.B. 87

NOTRE-DAME- DU-BON-CONSEILFerme Geneva Friola inc. HOMITCHEL EASTER SAM T.B. 87MITCHEL FAME FEVER T.B.

Gen-Com Holstein Ltée HOCOMESTAR LILASA SHOTTLE EXGEN-COM ALEXANDER CAMERA T.B. 86 1er veauGEN-COM FEVER BRETHANY T.B. 87 1er veauGEN-COM LAUTHORITY MARLEY T.B. 1er veauGEN-COM LUMI LAUTAWISE T.B. 1er veauGEN-COM NUMERO UNO LAURIA T.B. 1er veauGEN-COM SID BRABAN T.B. 86 1er veauCOMBHAVEN SID MONICA T.B. 88COMESTAR LAUTASMART SNOWMAN T.B. 87GEN-COM BRAXTON LAURIE T.B.GEN-COM GOLDWYN JADY T.B. 86GEN-COM SID LYNLAY T.B. 86GEN-COM WINDBROOK ALIE T.B. 88GEN-COM WINDBROOK ANABEL T.B. 86GEN-COM WINDBROOK LOLY T.B.GEN-COM WINDBROOK LYNCIA T.B. 86ZIMMER KRUSADER ALLY T.B.

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Classification

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64 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

SAINT-BONAVENTUREFerme Tunnel inc. HOMASCOTTE DORA ALADDIN T.B.MASCOTTE ERABA GIVENCHY T.B. 86TUNNEL AMAZING UGANDA T.B.TUNNEL BAXTER AMARANT T.B. 86TUNNEL FEVER LARME T.B. 86TUNNEL GOLDWYN BELLA T.B. 88TUNNEL OUTSIDE BARB T.B. 87TUNNEL STEADY BAGATELLE T.B.

SAINTE-BRIGITTE- DES-SAULTSFerme Brigittoise SENC HOGILSON LAURIN LOUCIA T.B. 86

Ferme Intense inc. HORICAGRI INTENSE JORDAN FROSTY T.B. 87

Ferme Intense inc. et Yvon Chabot HOBEAUCOISE SUDAN ELYAS T.B. 86 1er veau

Ferme Intense inc. et Nelson Eduardo Ziehlsdorff HOTODDSDALE AFTER RHONDA-ET T.B. 87

Martin Benoit HODAVIDOISE CORNEMUSE RISINGSUN T.B.DAVIDOISE FLOLALA CLEVELAND T.B.DAVIDOISE GUYDOUNNE SAPHIRE T.B.DAVIDOISE LOLO SUNBURN T.B. 86DAVIDOISE REMOVE SHARPSHOT T.B.

SAINTE-BRIGITTE-DES-SAULTS/SAINT-RAYMONDFerme Intense inc., Ferme Olistein inc. et Nelson Eduardo Ziehlsdorff HOJACOBS SID BRITA T.B. 88

SAINTE-CÉCILE-DE-LEVRARDFerme Lember (1998) inc. HOLEMBER FEVER OULA T.B. 1er veauLEMBER SEAVER SEVENUP T.B.LEMBER SHOTTLE JEANA T.B. 88LEMBER SHOTTLE JEANY T.B. 88

SAINT-CYRILLEDorothea Beier et Horst Schulz HODONAR PALLY JO GOLDWYN EX 3EDONAR PRINGLES BLISTER T.B.DONAR ROSE ROSA LIGHTNING T.B. 86DONAR TROPICANA BONAIR T.B.

SAINT-DAVIDFerme Beldavid inc. HOBELDAVID W J INTEGRA EX 2EBOCHATAY ALEXANNE GOLDWYN EX 3EBELDAVID SANCHEZ INDIA T.B. 86BELDAVID SHOTTLE ISA T.B. 86CRASDALE CARISMA LANE T.B. 87EASTSIDE SUDVIEW ASHLYN T.B.BELDAVID SANCHEZ ANGELITA T.B. 88BOCHATAY ROXELLA SHOTTLE T.B. 87

SAINT-ELPHÈGEFerme Maxi enr. HOMAXILE DEMPSEY AMIE T.B. 1er veauJILUE CELLA SANCHEZ T.B. 86MAXILE ARMSTEAD DAVIDSON T.B. 87MAXILE ATWOOD MISERE T.B. 87MAXILE BIGRAIN CHICKANE T.B. 86MAXILE BOXER ABAQUE T.B. 87MAXILE PLATO LYNE RED T.B. 87

Ferme Pier-Fran HODOMICOLE C V F SHERYL T.B.FLEURANDRE POMME KINGLY T.B.MTELGIN FLORIST AMANDA T.B.

Ferme Pier-Fran et Ferme P.B. HOMIBELSON VOLKA ABSOLUTE T.B. 86

Ferme R. & R. Boisvert HORR BOISVERT SPEEDOLE GIVENCHY EX 2ERR BOISVERT DRYMIKO ARMY T.B.RR BOISVERT LABELLI FRAME T.B.RR BOISVERT MADORI STALLION T.B. 88RR BOISVERT TURBO FABIANO T.B.

Sylvain Lemire HOLEMIRET BERTHINE SEAVER T.B.LEMIRET GIGI SEAVER T.B. 86LEMIRET LORETTANA DUPLEX T.B.

SAINT-FÉLIX-DE-KINGSEYFerme Swigli inc. HOTUNNEL TALENT AMAZONE T.B. 1er veauMASCOTTE BERNY ASHLAR T.B. 87MASCOTTE DINO SAPHIRE T.B. 87SYLTES MANIFOLD JULIETTE T.B. 87TUNNEL BRAXTON BABYLON T.B. 86TUNNEL DAZZLER LINDSAY T.B. 86TUNNEL DAZZLER ORDINATA T.B.TUNNEL DESING OLIVIA T.B.TUNNEL SEAVER ORPHELINA T.B.

SAINT-FRANÇOIS-DU-LACFerme Des-Rosiers HOROSIERS FENDI IOTA T.B. 1er veauROSIERS BOLERA DAMION T.B.ROSIERS BROCADE ATWOOD T.B.ROSIERS BULLE BRONCO T.B. ROSIERS MIMOSA BAXTER T.B. 86

SAINT-GERMAIN- DE-GRANTHAMFerme Gilpero inc. HOGILPERRO NIKEL SHOTTLE EXGILPERRO CHELLILA FEVER T.B. 86 1er veauGILPERRO CHENYKA OBSERVER T.B. 86GILPERRO LAURIE LOU T.B.GILPERRO SEAVER MARIA T.B.

Ferme Lecduff inc. HOLECDUFF GOLDWYN MARJO EX 2ELECDUFF SHADOW MICARI T.B. 1er veauLECDUFF BALTIMOR KALIE T.B. 86LECDUFF LAVAMAN MARJOSY T.B.LECDUFF TIPTOP MAJIDA T.B.

Ferme Melicska enr. HOMELICSKA FRONTRUNNER COURAGE T.B. 86

Gilles Perreault HOGILPERRO DUPLEX 15 T.B. 87

SAINT-GUILLAUMEFerme Rufer enr. HOLEPACHA LOVERTOP PIE T.B.RUFER BABEL LILLY RED T.B. 86RUFER CADET SHANY T.B. 87RUFER PROMAR MARICA T.B.RUFER SHOT BALSY T.B.

SAINT-PIE-DE-GUIREFERME GCK Martel SENC HOTOURTEREL LADNER COPUL T.B.TOURTEREL SEAVER AMELIA T.B.TOURTEREL SOLSTICE France T.B.

WICKHAMFerme Belle du Jour inc. HOBELLE DU JOUR DENZEL HANIZEL T.B. 87BELLE DU JOUR REGINALD HEGIE T.B. 86

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SECTION LACTECH

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65Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

Guylaine et Mario Sarrazin HOSARRA COQUETTE SHOTTLE EXSARRA CRIKETTE DEMPSEY T.B. 1er veauSARRA BELINDA INSTIGATE T.B. 87SARRA COLINDA BURNS T.B. 87SARRA DORIS WINDBROOK T.B.

CLUB CHAMPLAIN-LAVIOLETTE

BATISCANFerme Labissonnière HOBINIERE LAKOTA MARLENE T.B.BINIERE SHOCKER JOSIE T.B. 86BINIERE SID ROSE T.B. 86

CHAMPLAINFerme Gagnon et Fils inc. HOGAGEO WINDOWS NOLLIE EXGAGEO ALLEN EULALIE EX 6EGAGEO ASHLAR T.B. 86GAGEO WINDBROOK NADIE T.B.

HÉROULXVILLEFerme Gadou inc. HOGADOU CASSETTE WINDHAMMER T.B.

SAINTE-GENEVIÈVE- DE-BATISCANFerme Genevoise inc. HOGENEVOISE BEAT MAYA T.B. 1er veauGENEVOISE TRIGGER KILLY T.B. 1er veauFBENICO JOYSTICK CHANOU T.B. 87GENEVOISE BOLTON KILLY T.B.GENEVOISE GOLDWYN NELLIA T.B. 86

SAINT-LUC-DE-VINCENNESAndré Hamelin HORIRO LOLA SPIRTE EXHAMA LHEROS SYLVIE EX 3EHAMA WINFIELD ROSALIE EX 3EHAMA BLADE DALY T.B.HAMA PROMOTION SYLVIA T.B. 86HAMA SAPHIRE STAR T.B.MONRILAC BRAWLER ROSEDELIMA T.B. 86MONRILAC SAMUELO GUENIEVRE T.B. 86SAMIDO SANCHEZ MILA T.B.

SAINT-MAURICEFerme Lainson 2002 inc. HOLAINSON PIERRETTE LAUTHORITY T.B. 1er veauLAINSON CAPRI SHOTTLE T.B. 87LAINSON LILIANNE IOTA T.B. 86LAINSON PARIS DAZZLER T.B. 86LAINSON SAMUELO AVATAR T.B. 88LAINSON SANTA BAXTER T.B.LAINSON SHOTTLE AVEO T.B. 87LAINSON VENISSE SHOTTLE T.B.

Ferme M. Harnois inc. HOHARNOIS BURMLEY JULIE T.B. 86HARNOIS GLENROCK SOLI T.B.HARNOIS KRUSADER ALEX T.B. 86HARNOIS SID BELLA T.B.HARNOIS WINDBROOK LIZON T.B. 87

SAINT-STANISLASFerme Déry et Fils inc. HODERY ATLAS LOLIA EXDERY WINDBROOK MELODIE T.B. 1er veauDERY WINDBROOK MIA T.B. 1er veauDERY ALTA DAZZLER DINO T.B. 86DERY BEAMER LUNA T.B. 86DERY BOLTON ZELLIE T.B.DERY CARISMA CLARIBEL T.B. 87DERY DEMPSEY DESTINATION T.B.DERY DEMPSEY KARMA T.B.DERY DUNDEE LUCIOLE T.B. 86DERY FEVER DESTI T.B. 86DERY FLOYD ALLOA T.B.DERY SHOTTLE MISKA T.B. 87DERY SHOTTLE MISSILE T.B.DERY STEADY ROSA T.B. 88

Ferme Véréna SENC HOVERENA TOPNOTCH LILA T.B. 87

TROIS-RIVESFerme Juneau et Fils SENC HOJUNEAU MADDY GOLDWYN EX 4EJUNEAU MACHA WINDHAMMER T.B. 86 1er veauJUNEAU LULU FREMONT T.B. 86JUNEAU NADE SANCHEZ T.B. 87

CLUB DORCHESTER

SAINT-ANSELMEFerme Marygold inc. HOMARYGOLD BURNISH SIRENE T.B. 87MARYGOLD M LEADER YELLOW T.B. 88MARYGOLD PLYMOUTH PIC NIC T.B.MARYGOLD ROSTER DIXIROSE T.B.MARYGOLD SHOTTLE SPECIALE T.B.MARYGOLD SHOUT TAMYKE T.B.MARYGOLD SPEARMINT SYRISSE T.B.

SAINT-BERNARDFerme D.N. Vallières (2005) inc. HOKABOO TOYSTORY TONI EXVALLIERES STALLION BONBON T.B. 86

Ferme Léo Breton inc. HOLEOCEL FEVER MANDA T.B. 86 1er veauABF GOLDWYN JENNIFER T.B. 88LEOCEL LAUTHORITY MADAME T.B.

Ferme Marcel Labrecque inc. HOLABREC MR BURNS CHARLOTTE T.B.

Ferme Moremilk inc. HOLEHOUX ZULU ICE CREAM EX 2E

Ferme Pier-Jules inc. HOVALPAU LAVANGUARD GANDY T.B. 86

Ferme V. et A. Rhéaume inc. HOALZAN ZENON LEANNE T.B. 86

SAINTE-CLAIREFerme Duquelait inc. HODUQUELAIT DENZEL FANCY T.B.DUQUELAIT REGINALD PAPLINA T.B.

Ferme G.M.R. SENC HOG M R DRAKE LIANA EXBOURGIVAL GOLDWYN MESLIE T.B.G M R WILDMAN DELL T.B. 88

Ferme Robil 2007 inc. HOGARAY BALTIMOR LULU T.B.

Page 66: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

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SECTION LACTECH

66 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

SAINTE-HÉNÉDINEFerme Bourgival inc. HOBOURGIVAL BOLTON WALLACE EXBOURGIVAL GOLDSUN NOUANE T.B. 86 1er veauBOURGIVAL GOLDWYN ALLIE T.B. 86 1er veauBOURGIVAL GOLDWYN BETSIE T.B. 1er veauBOURGIVAL HERO MALYE T.B. 1er veauDELEPINETTE GOLDWYN CHAPIE T.B. 1er veauBOURGIVAL DELETE LOVY T.B. 87BOURGIVAL GOLDWYN SHAYNIA T.B.BOURGIVAL LAUTHORITY BONNA T.B. 87BOURGIVAL WINDBROOK OREA T.B. 89BUDJON GOLDWYN WINE-ET T.B. 88

Ferme Bourgival inc. et Ferme Assomption enr. HOFRADON ABSOLUTE JULIETTE T.B. 1er veau

Ferme Carrier inc. HOCARRER MIMI REGINALD T.B. 86

Ferme Gidro inc. HOGIDRO GERMAIN MINETTE EXGIDRO ASHLAR SHANON T.B. 86

Ferme J.R. Beaudoin et Fils inc. HOBEAUVERT ARMSTEAD MARIAS T.B.BEAUVERT CUTLER SONIALA T.B. 88BEAUVERT DIPLOMAT ROSIA T.B.BEAUVERT TREASURER DANIA T.B. 86

Gagnonval inc. HOGAGNONVAL MANIFOLD INTERLUDE T.B.GAGNONVAL TOKEN IDEALE T.B.

SAINT-ISIDOREFerme Arolène inc. HOBEAUCOISE MILLION EARL EXEXTONDALE GOLDBURST HARRIETTE EX 2EGOLDENFLO GOLDWYN GIGGLE EX 2ELEXIS SPIRTE MYA EX 3EMYSTIQUE CHACAL ZALICIA T.B. 86 1er veauCHERRY CREST GOLDWYN AMBROSIA T.B. 88PINERIVER SID DEE T.B. 87WEEKS ANNA BOLTON AWESOME T.B. 88JACOBS SEAVER REALITY T.B. 87

Ferme François Turgeon et Fils inc. HODELEVY LAUTHORITY JODY T.B. 86

Ferme Hululu inc. HOLEHOUX FEVER AMELIA T.B. 1er veauBERTHELY BRAXTON PRADA T.B.

Ferme Irlande inc. et Mélanie Boucher HOAURIZON SUPREME JANUARY EX

Ferme L. Bouffard inc. HOBOUFFARD 2NDCUP ESTHER T.B.BOUFFARD GOLDWIN ESTELLE T.B. 87KIRKLEA GOLDWYN RILLA T.B. 86MARBRI B A GINGER T.B. 87

Ferme Lignette inc. HOLIGNETTE BIGSTONE TSUNAMI T.B. 88LIGNETTE GERARD JOJO T.B. 87LIGNETTE JORDAN JIPSY T.B.

Ferme Luck Privé inc. HOPRIVE LOU ALICIA EXBERNAIS GOLDWYN MELODIE EX 4EPRIVE RUDOLPH BERTE T.B.PRIVE SHOTTLE SARRA T.B. 88Ferme Miray inc. HOBELLE CHASSE COMPASS TOURNESOL T.B. 87

Ferme Pieriane et Fils inc. HOSOVIC STALLION SUNNY T.B.SOVIC WINDBROOK URSULA T.B. 87

Ferme Quecy inc. HOQUECY SEPTEMBER ABI EX 4EQUECY FEVER PELIKA T.B. 1er veauQUECY SAMUELO ATHELYA T.B. 86QUECY SEPTEMBER MIREILLE T.B. 87

Ferme Rosaire Blais et Fils inc. HOVALERSTAR CAMDEN PETALE EXROSBLAIS JORDAN RACKY T.B. 1er veauROSBLAIS FEVER KATA T.B. 87ROSBLAIS LAUTHORITY MARIE MAY T.B.ROSBLAIS SANCHEZ JESS T.B. 88ROSBLAIS WINDBROOK CORNEILLE T.B.

SAINTE-MARGUERITEFerme Audesse inc. HOAUDESSE MORGAN FANNY T.B.AUDESSE MURDOCK CYNTHY T.B.AUDESSE ROCKER MAINY T.B.AUDESSE TSUNAMI JOSIANNE T.B. 87AUDESSE WILLY NESCA T.B.

Ferme Bofran inc. HOBOFRAN BREWMASTER FABY T.B. 86 1er veauBOFRAN BREWMASTER JOYCE T.B. 1er veau

SCOTTFerme Adélard Poulin et Fils inc. HODELEPINETTE ALICIA DAMION EX 91DELEPINETTE TALIE SANCHEZ EXDELEPINETTE JYNA SHOTGUN EX 2EDELEPINETTE RIANY GOLDWYN T.B. 1er veauDELEPINETTE LIZA FEVER T.B.DELEPINETTE LUNIE SECURE T.B.DELEPINETTE RIAVA MANIFOLD T.B. 87DELEPINETTE RYZA LEGEND T.B. 87DELEPINETTE SALTY WINDBROOK T.B. 86DELEPINETTE ZAPPY SHOTTLE T.B. 88

Ferme Cléoli inc. HOCLEOLI WINDBROOK TILOUA T.B. 1er veauCLEOLI STALLION ROSKA T.B. 88CLEOLI WINDBROOK AVIDANE T.B.

CLUB LÉVIS-BELLECHASSE

ARMAGHFerme de mon Rêve inc. HODEMONREVE LHEROS VONDETTA T.B.DEMONREVE WINDBROOK TOURNY T.B. 87

BOISCHATELFerme Chatel SENC HO CHATEL GOUGOUNE FRONTRUNNE T.B. 87COTE SANFORD BANANE T.B.PIERRICHE RUBIS GOLDWYN T.B. 88

BOISCHATEL/SAINT-PIERRE, ILE D’ORLÉANSFerme Chatel SENC et Ferme Troiscôtes SENC HO LORKA BURN NIME T.B. 87

BUCKLANDCaroline Gosselin HOCHATOUIL MILKSTAR DOWNY T.B. 87

Ferme Kemneur inc. HOKEMNEUR S LAUTHORITY NITRATE T.B.

Ferme Normand Corriveau 2011 inc. HONORLAB STALLION IRNY T.B. 86

HONFLEURFerme Beau Site SENC HOBEAUSIT ASHLAR BRITNE T.B.BEAUSIT CARDINAL NAOMI T.B. 88BEAUSIT LADNER NOEMI T.B. 86

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SECTION LACTECH

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67Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

Ferme Berthely inc. HOBERTHELY LAURIN JOLLY EXBERTHELY LAUTHORITY PERRY T.B. 86 1er veauBERTHELY JORDAN QUALITY TWO T.B. 86BERTHELY LAUTHORITY LANCER T.B.BERTHELY WINDBROOK KRYSTELLE T.B. 87

Ferme Berthely inc. et Ferme Verjatin Holstein inc. HOVERJATIN B BAXTER LYNDE EX 3EVERJATIN MILLION LYNDARANNE T.B. 87

Ferme Dokyane SENC HODOKYANE BONJOVI MELODY EXDOKYANE DEFENSE MEGANE EX 2EDOKYANE TALENT CHANTERESSE EX 94 4EDOKYANE BRENT MANDALA T.B. 86

Ferme Jarobel enr. HOMARRONNIERS SHOTTLE LIZZY ANN T.B.

Ferme L. Dion et Fils inc. HOHONFLEUR LADNER KRISTI T.B. 87HONFLEUR LAUTHORITY MILISSA T.B.

Ferme L. Pouliot et Fils inc. HOPOULETIERE CAMILLE YEN T.B. 87POULETIERE KATE SAMUELO T.B. 87POULETIERE MISTY GOLDWYN T.B. 88

Ferme M.B. Marronniers inc. HOMARRONNIERS ARMY COPIE T.B.MARRONNIERS BRAWLER ANGIE T.B. 86MARRONNIERS KRUSADER MISS T.B.

Simon Paré et Fils SENC HOSIMPAR ACHIEVER QUABAL T.B. 87SIMPAR ASHLAR EFYDA T.B.

LA DURANTAYEFerme Pierre Lamontagne HODES SAPINS JERRICK DENISE T.B.DES SAPINS STALLION BRITA T.B.

Ferme Régal 2003 inc. HOBELLE CHASSE BOLTON TSUNAMI T.B. 87

L’ANGE-GARDIENLa Ferme Jean Mathieu SENC HOAMASA ASH MARIE ALEX T.B. 86AMASA LUXURY HYLARY T.B. 86

LÉVISFerme Malic SENC HOMALIC SPECTRUM STELLA T.B. 1er veau

Ferme Malic SENC et Ponderosa Holsteins HOMALIC PONDE ELSA T.B. 1er veauCOMESTAR LAUHEY DAMION T.B. 87PONDE FREDDIE EMIE T.B.

LÉVIS/SAINT-ANDRÉ, KAMOURASKAFerme Malic SENC et Ferme Missipi (2000) inc. HOMS DONALYNN DONALUNA-ET T.B. 1er veau

SAINT-CHARLESFerme J.S. Beaupré HOJEANSOPHY TARMAC DELPHIE T.B. 87

Ferme Maguila inc. HOMAGUILA MAILING CLARA EX 2E

Ferme Pinilin SENC HOPINILIN BASTIE T.B.PINILIN GANDA T.B. 86RAYON D’OR TOYSTORY MARIE T.B.

Ferme Prédor SENC HOCLEANNE MILLAY LUNETTE T.B.

Ferme R. & M. Mercier inc. HOMARICHAL SAMUELO TUNE T.B.MARICHAL STEADY MOMO T.B.

SAINT-ÉTIENNEFerme G.P.S. Routhier inc. HODUSOLEIL SHOTTLE TALINDA EXDUSOLEIL SHOCKWAVE MADDY T.B. 1er veauDUSOLEIL STANLEYCUP CLAUDIE T.B. 1er veauDUSOLEIL AUDINI ELYANE T.B.DUSOLEIL BONAIR CLARA T.B.DUSOLEIL BUCKEYE CLARA T.B. 87DUSOLEIL REGINALD GLORIA T.B. 86DUSOLEIL SHOTTLE TROPIQUE T.B.DUSOLEIL SOUND AMANDA T.B.DUSOLEIL STALLION SMOOTIES T.B. 86

SAINT-GERVAISFerme Brasselin inc. HOASSEL BRAXTON LYSETTE T.B.BRASSELIN BRAWLER JANE T.B. 86BRASSELIN STEADY DELIANE T.B.BRASSELIN TEMPTRA EMMA T.B.

Ferme Guimo inc. HOGUIMO GOLDENBOY NINA T.B. 87

Ferme J.M.G. Goulet SENC HOJMG LIDYA BLUEPRINT T.B. 87JMG LILY WINDOWS T.B. 87JMG MONUMENT CITROUILLE RED T.B.JMG SPICY RAYONNE T.B.JMG STING ASHLEY T.B. 86LUBOU DIABLO MATTY T.B. 88

Ferme Lubil SENC HOLUBIL BAXTER NADELLE T.B.LUBIL BLITZ MELODIE T.B. 86LUBIL BRAXTON CHARLIE T.B.LUBIL SHOT ALANNIS T.B.

Ferme Poliquin inc. HOPOLIQUIN SOLDIER BELINDA T.B.POLIQUIN WINDBROOK LYS T.B. 86POLIQUIN WINDBROOK NATASHA T.B.

Ferme Roni Dion SENC HORONIDION BRAXTON OCEANE T.B.

Ferme Ruel et Fils inc. HODESRUEL PROMO MAROIS T.B. 87DESRUEL RIOT BOBINETTE T.B.

SAINT-HENRIFerme Bruneau et Fils inc. HOBRUNAL DOLMAN MAEVA T.B.BRUNAL LITTORAL BERTHA T.B. 87BRUNAL MONTANA FANTASY T.B.

Ferme Bujolait inc. HOBUJOLAIT BOLTON JOYCIE T.B. 87BUJOLAIT COGNAC LISONE T.B. 87BUJOLAIT STANCH LYSANE T.B.BUJOLAIT VOLTAIRE RONA TWO T.B. 87

Ferme Cléanne inc. HOCLEANNE JASPER KAPILLE EX 4ECLEANNE DUPLEX LOUISE T.B. 87CLEANNE JACKRAY BLANCHETTE T.B.CLEANNE LEADER ESTINETTINE T.B. 87

Ferme Fortina inc. HOFORTINA SHOTTLE LOE T.B.

Ferme G.P.L. inc. HOFERMEGPL FRONTRUNNER DOUCE T.B. 1er veauOUTAOUAIS GOLDWYN HABBY T.B. 88

Ferme Laitclerc inc. HOLAITCLERC BALTIMOR PAS T.B.LAITCLERC MANIFOLD CALE T.B.

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SECTION LACTECH

68 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

Ferme Morrisson inc. HOLOASIS REGINALD BRITTANY T.B.MORRISSON DEMPSEY FLORE T.B.

Ferme Vermond et Fils inc. HOVERMOND MANDEL MAKI T.B.VERMOND MANUEL KALENA T.B.

Gilles Drouin et Martine Maheu SENC HOHENRICOIS FEVER ANAIS T.B. 86HENRICOIS LAVANGUARD SALSA T.B.HENRICOIS REDESIGN HARISSA T.B.HENRICOIS SHOTTLE CAMOMILLE T.B. 87HENRICOIS SHOTTLE MISS HOPE T.B. 86

SAINT-JEAN-CHRYSOSTÔMEFerme Jolichutes SENC HO JOLICHUTES PANDORA BELLIE T.B. 86

SAINT-JEAN, ILE D’ORLÉANSFerme Belhorizon inc. HO BELHORIZON PERLE TALENT EXBELHORIZON JETSET GOLDWYN T.B. 86BELHORIZON KAMIKAZE T.B.

Ferme du Mitan HOELKSON SF ROY MR SAM T.B.MITAN GABY GOLDWIN T.B.

Michel Delisle HOMILISLE ASHLAR ELLY T.B.MILISLE FEVER ABBY T.B. 86

SAINT-LAMBERTFerme Duhibou inc. HODUHIBOU SHOTTLE FEERIE EX 91DUHIBOU FORTUNE COQUELUCHE EX 91 3EDUHIBOU SAMUELO PORTEFOLIO EX 95 3EDUHIBOU SHOTTLE FANTASTIQUE EX 2EDUHIBOU DUDE MERVEILLE T.B. 1er veauDUHIBOU FEVER MAGNIFIQUE T.B. 86 1er veauDUHIBOU FEVER MERVEILLEUSE T.B. 1er veauDUHIBOU BRAXTON SUPRA T.B. 86DUHIBOU DEMPSEY SOLEIL T.B. 88DUHIBOU LAUTHORITY MARISE T.B. 88DUHIBOU LAUTHORITY PREMIERE T.B. 87DUHIBOU MILLION MENTALE T.B.DUHIBOU MR SAM FLORY T.B. 87DUHIBOU REGINALD REGLISSE T.B. 86KOUWENBERG SHOTTLE 1747 T.B. 88

SAINT-LAURENT, ILE D’ORLÉANSFerme du Patelin inc. HODUPATELIN DEMOCRACY AUTEUR T.B.DUPATELIN SEAGUAL DOME T.B.

SAINT-LAZAREFerme Dali enr. HODELAROCHE ARTIE RED JANE T.B.

Ferme G.M.S. Larochelle inc. HOLAROCHELLE DURHAM SAPHIR T.B. 87

René Goupil HOORION DOLMAN BETH T.B.

SAINT-MICHELFerme A.F. Dumas inc. HOREMHOLS SAM FLOWER T.B.

Ferme Ythèbe inc. HOYTHEBE COACH LAUSANA T.B. 1er veauYTHEBE LONGTIME JUICY T.B.YTHEBE SHOTLASER JUSTICE T.B.

SAINT-ODILONFerme Bilowic S.L.J. inc. HOBILOWIC GRANDVIEW BATTA T.B.

SAINT-PIERRE, ILE D’ORLÉANSFerme Troiscôtes SENC HOCOTE LIGHTNING LAURE T.B. 87GREF JORDAN JUNIOR T.B.

Roger Maranda HOROEMAX WINDBROOK ROYCE T.B.

SAINTE-SABINEFerme Sabinière 1999 inc. HOSABINIERE ALLOY JADEON T.B.

SAINT-TITE-DES-CAPSFerme Fernand Boivin inc. HOGOELAND KRUSADER GAMINE T.B. 87GOELAND SEAVER RAMONA T.B.

SAINT-VALLIERFerme du Petit Canton SENC HODU PETIT CANTON GRACIA T.B.DU PETIT CANTON MORGAN JULIE T.B.

Ferme Fleuviale 2000 inc. HOFLEUVIAL AMAZING LAURE T.B.FLEUVIAL ARMSTEAD ARACHIDE T.B. 86FLEUVIAL GARRETT LEXQUISE T.B. 86MISSIPI MELINDA CARISMA T.B. 88

Ferme Loustef HOLOUSTEF ASHLAR MARYQUE T.B.

Michel Corriveau HOHEMICO FEVER MEGANE T.B. 1er veauJOLIBOIS BARBIE ATWOOD T.B. 87

CLUB LOTBINIÈRE

SAINT-AGAPITFerme Gaimo inc. HOPARKHURST BOLIVIA FORRY EX 2EEUROCO DENZEL STEPH T.B. 86GAIMO PICOLO PISTOLET T.B. 88LOASIS TERRAZA MIREILLE T.B.

SAINTE-AGATHEFerme de la Route inc. HOBEAUCOISE BEACON LANLA T.B.STEPIDO SHOTTBOLT SUE T.B.

SAINT-FLAVIENFerme Hosteve SENC HOHOSTEVE SID MYSTERE T.B. 86 1er veau

SAINT-GILLESFerme G.F. Jolicoeur et Fils inc. HOG F F DELICIA STANLEYCUP T.B.

SAINT-NARCISSEFerme M.R. Larochelle inc. HOLACFRASER BRADNICK MARINA T.B. 88 1er veauLACFRASER BRAWLER KALYNET T.B.

SAINT-PATRICEFerme BR Dynamique inc. HOSYLVINIERE LUCIAN SONIA T.B.

Ferme Parkhurst inc. HOPARKHURST SHOTTLE SPLENDY EX 91PARKHURST GOLDWYN CANY EX 3EGEN-I-BEQ WINDHAMMER MALIKA T.B. 87 1er veauCLEROLI DPR JORDAN DAPHY T.B. 87CLEROLI P DOTSON LOTTY T.B. 87PARKHURST SHAMROCK LOKIA T.B. 88PARKHURST SID NICKY T.B. 87

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69Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

SAINT-SYLVESTREFerme Joselito inc. HOJOSELITO FINAL CUT ROULYNE EX 2EJOSELITO BACHELOR NETTY T.B.ROSENHILL DETOX GINA T.B. 86

Ferme Sylvestivale inc. HOSYLVESTIVALE BOLTON SPENZA T.B. 87

Ferme Sylvestivale inc. et Ferme Agriforma inc. HOMORNINGVIEW GD LOGAN-ET T.B. 88

CLUB MONTMAGNY-L’ISLET-KAMOURASKA

BERTHIER-SUR-MERFerme Laflamme et Fils (2007) inc. HOPATLAF JOGGER JULIA EXPATLAF JUSTICIER GITANE T.B.PATLAF PAGEWIRE AMANDE T.B.

CAP-SAINT-IGNACEFerme Eggy inc. HOEGGY STEADY JUDITH T.B.

KAMOURASKAFerme Denis Dionne HODIONNE LOTOCAR MENTHE T.B.

L’ISLETFerme Bernard Thériault inc. HOTHERRE ARBOR NEON T.B. 87THERRE LUXIOUS REGLISSE T.B.

Ferme Cendree inc. HOCENDREE FROSTY SARCELLE T.B.CENDREE LOTO RODE T.B.

MONTMAGNYFerme Denault HODENAULT PATSY APPLAUSE T.B.DENAULT TIRELI SAMUELO T.B. 87

Ferme Jobriel inc. HOJOBRIEL FRONTRUNNER LOULOU T.B. 86JOBRIEL SID CLAUDE T.B.

RIVIÈRE-OUELLEFerme Belfau inc. HOBELFAU FEVER VANILLE T.B.

Ferme Gilles Landry inc. HOSEJOUR LOVELYMAN SUNSHINE T.B. 1er veauLARIKA CIRCUIT VIOLETTE T.B.LARIKA JAYZ VOLAGE T.B.LELLAVAN SID EMILIA T.B.

Ferme Martinoise inc. HOBOULET HURRICANE BERTHE T.B.

SAINT-ALEXANDREFerme Claudie 2006 inc. HOCLAUDIE DEMPSEY ROSINEO T.B. 87CLAUDIE LADNER URSULIA T.B. 87

Ferme du Petit 5 inc. HOBELANGER CLEVALAND MIMI 263 T.B.LEJEUNE OUTBOUND ELOISE T.B.

SAINT-ANDRÉFerme la Brumeuse inc. HOGUIROLA JORDAN NANO T.B.TOBIQUE CARTER VICKY T.B.

Ferme Missipi (2000) inc. HOMISSIPI GALETTE PIRATE T.B.

SAINTE-ANNE- DE-LA-POCATIÈREFerme Alain Pelletier HODALUKA ARTIE SUZANA T.B. 86DALUKA CHARLIE LAURA T.B.DALUKA SAMUELO OMBRELLA T.B. 87

Ferme Bard inc. HOCOTOPIERRE JAYDE FLEUVE EX 4EBARD JORDAN JOELA T.B. 1er veauBARD BOLIVIA CLOWN T.B. 87BARD DEMPSEY JOELLY T.B. 87VAL D ESPOIR SAMUELO LEMI T.B. 88

Ferme Dubenoit HOCOBEQUID CARISMA BEACH EXDUBENOIT GINETTE T.B. 1er veauDUBENOIT DEMPSEY SPECIAL T.B.DULET CIMARRON GIGI T.B.SCIENTIFIC-I SHOTTLE RAELLE T.B.SILKY NORCA SNOWMAN SPOTTY T.B.

Ferme Jaslyn SENC HOBOULET GOLD SHIP MANIE T.B. 86 1er veauMYSTIQUE STANLEYCUP ANICK T.B. 86 1er veauJASLYN SUPERMAN NUAGE T.B. 87PIERSTEIN ALEXANDER ISALA T.B. 88PIERSTEIN SPEARMINT SHANE T.B. 88

SAINT-DENISFerme Garau inc. HOBOULET EXACTER SEGA EXBOULET BRADNICK CALLY T.B. 86 1er veauBOULET CHARLES CAYLANE T.B. 87BOULET GULF CHRISTIANNE T.B. 87RELAIT ALGERIA LYDIA T.B. 86

SAINT-FRANÇOIS- DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Boulet inc. HOHENDERCROFT SHOTTLE EURO EX 91BOULET AFTERSHOCK CHANCYROSE T.B. 1er veauBOULET CONTRAST COSMOPOLITAIN T.B. 1er veauBOULET LAUTHORITY BROCADE T.B. 1er veauVIEUXSAULE MAYFIELD DABRIA T.B. 1er veauARCROIX DAMION CHALYROSA T.B.BOULET CASHMAN RED CALAMITY T.B.BOULET DAMION CHALY T.B. 87BOULET JASPER FAMOUS T.B.BOULET SHOTTBOLT CASSIDY T.B. 87DROLIE SID HAPPENING T.B. 87WILLSONA GOLDBURST GENE T.B. 87BOULET ROLLS ROYCE CARYNA T.B.

Ferme Boulet inc. et A. & R. Boulet inc. HOPIERSTEIN DEMSPEY RUBIETTE T.B. 87 1er veauBONACCUEIL FRANCE GOLDWYN T.B. 86

Ferme Boulet inc. et Carl Dubois HOFERRE MR BURNS SUPRA T.B. 86

Ferme Laitière Dozie inc. HODOZIE GLORIA WILLROCK T.B.PORCBEC BALTIMOR DESIREE T.B. 88

Ferme Laitmonde inc. HOCLEDITH FEVER ANADA T.B. 86CLEDITH LITTORAL ALINE T.B. 87CLEDITH SALTO ANADOU T.B. 86

Ferme Magi 2000 inc. HOMAGI ASHLAR SALUT T.B.MAGI BRAD ALENA T.B.

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SECTION LACTECH

70 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

Ferme René Fiset et Fils inc. HOFISET GARRETT MARNIE T.B. 86FISET MARINE MADIE T.B. 86

Ferme Vilmer inc. HOVILMER CARDINAL CREANCE T.B.VILMER GOLDWIN EXTRA T.B. 87VILMER ROLLS ROYCE CHIMIE T.B. 86VILMER SID ELEGANCE T.B.VILMER WINDBROOK CIBLE T.B. 86VILMER WINDBROOK CIEL T.B. 86

Richard Buteau HOBUTOISE DUPLEX MARYSE EXBLAF ASHLAR LAURA T.B. 86BLAF BLISTER LOREN T.B. 86BLAF SPICY LONI T.B.GENAR MISTIC GERARD T.B. 86GENAR WINDBROOK CALLY T.B. 86JOLICAP CABRYLY SHOTTLE T.B.

SAINT-FRANÇOIS- DE-LA-RIVIÈRE-DU-SUD/SAINT-DENISFerme Boulet inc., Ferme Garau inc. et Ferme Garona inc. HOBOULET MCCUTCHEN CATINA T.B. 1er veau

SAINTE-HÉLÈNEFerme J.P. Laplante et Fils inc. HOVENNE POTTERS COMBINE T.B. 88

Ferme Vert d’Or inc. HOVERTDOR DRAKE CARO EX 5EVERTDOR MORTY ARINA EX 4EVERTDOR ROY DANNA EX 3EVERTDOR SHOTTLE MACHA EX 91 2EVERTDOR BRAWLER ELIE T.B. 1er veauVERTDOR DEMPSEY ALLEGRIA T.B. 86 1er veauVERTDOR DEMPSEY MINOU T.B. 1er veauVERTDOR SID WHISKY T.B. 1er veauVERTDOR WINDHAMMER COLIBRI T.B. 86 1er veauJACOBS GOLDWYN BRIDGET T.B. 87VERTDOR DEMPSEY CHANIA T.B. 88VERTDOR LAUTHORITY DANIKA T.B. 87VERTDOR LAUTHORITY FANCY T.B. 86VERTDOR SID CORALYN T.B.VERTDOR SUDAN ASIE T.B.VERTDOR SUDAN MAXIMA T.B. 86

SAINTE-LOUISEFerme Caron et Frères enr. HOLACABINE STANLEYCUP DANSEUSE T.B. 1er veau

SAINT-MARCELFerme Bon Plaisir HOBONPLAISIR WINDBROOK PLEASUR T.B. 1er veauBONPLAISIR STEADY PRESTANCE T.B.

SAINT-ONÉSIMEFerme Saumonière enr. HOSAUMONIERE MANOLO VIVIANNE T.B. 87

SAINT-PASCALFerme Almarella enr. HOEDITAL JASPER ROSINA EX 4EEDITAL DUDE NADIA T.B. 1er veauEDITAL LAUTHORITY MARIKADO T.B.EDITAL WINDBROOK ROSELLE T.B. 86VAL D ESPOIR ED SEAVER TWIGGY T.B. 87

Ferme Dulet inc. HODULET MASTER DARYNA EX 91DULET BOLTON LEONIE EX 2EDULET BONANZA LYDIA T.B. 1er veauDULET DEMPSEY BAMBIE T.B. 87 1er veauDULET DEMPSEY IP T.B. 86 1er veauDULET DEMPSEY LOLYBLACK T.B. 1er veauDULET SARGEANT PATTY T.B. 1er veauMS DULET ANGELINA JOLIE RED T.B. 1er veauDULET ALEXANDER BLOODIE T.B. 87DULET HILL KRISTY T.B. 87DULET IOTA SHADOW T.B. 87

Ferme Marc Richard inc. HOM R MURAL FRONTY T.B.

SAINT-PHILIPPE-DE-NÉRIFerme Val Brillant HOVAL BRILLANT SANCHEZ SUNDAY EXVAL BRILLANT DUDE PRISKI T.B. 1er veauVAL BRILLANT GOLDWYN LUNE T.B. 1er veauVAL BRILLANT ALFREDO RAIN T.B. 88VAL BRILLANT ARROW IROQUOIS T.B.

SAINT-PIERRE-DE- LA-RIVIÈRE-DU-SUDFerme Fiscolait inc. HOFISCOLAIT GOLDWYN DALEN T.B. 86FISCOLAIT TOYSTORY MERRY T.B. 86

Ferme Fiscolait inc. et Ferme Mustang inc. HOFISCOLAIT ALTAIOTA ETOILE T.B.

Ferme Fiscolait inc., Ferme Mustang inc. et Ferme Seigneuriale Gagné inc. HOLA SEIGNEURIE DEMSPEY MAGY T.B.

Ferme Martinale inc. HOMYSTIQUE GOLDWYN MARIA EX 3EWILLSONA BLITZEN LILLA EX 7EKAWARTHA BOLTON TWINKLE T.B. 88MARTINALE DEMPSEY INES T.B.MARTINALE SEAVER ALMAK T.B. 86MARTINALE SHOTTLE SEISME T.B.

Ferme Robrimont SENC HOROBRIMON TEAMSTER KOLZA T.B.

SAINT-ROCH-DES-AULNAIESFerme Elmoral inc. HOELMORAL SUPERSONICANNE T.B. 1er veauELMORAL BADGER JOANNA T.B. 88ELMORAL CHAVEZ KARA T.B.R-E-W DORCY CANDY-ET T.B. 86

Ferme J.B.J. Duval inc. HODUVALJO MANAGER BETTY EX 2EDUVALJO LIONHEART ROSE T.B. 86

CLUB PORTNEUF

CAP-SANTÉFerme Jacobs inc. HOJACOBS ALEX DEVORA EXJACOBS ATWOOD VEDETTE EX 95JACOBS GOLDWYN LISAMAREE EX 92JACOBS JASPER ABLA EXMARTIN-PLACE DUNDEE TRU EXBLONDIN GOLDWYN GOLDEN EX 93 2EJACOBS GOLDWYN BADIA EX 2EJACOBS ALEXANDER ELIZA T.B. 1er veauJACOBS CHARLIE EURO T.B. 1er veauJACOBS DAY BRAD T.B. 87 1er veauJACOBS FEVER LOONY T.B. 1er veauJACOBS GOLD LIANN T.B. 1er veauJACOBS GOLDWYN BRIATTA T.B. 87 1er veauJACOBS GOLDWYN DESIRE T.B. 86 1er veauJACOBS JORDAN AMAZE T.B. 1er veauJACOBS JORDAN HELOIS T.B. 1er veauEASTSIDE STELLA ARTOIS T.B. 87JACOBS ATWOOD BLAKE T.B. 87JACOBS FREMONT MIUKI T.B.

Page 71: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

SECTION LACTECH

Classification

71Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

des vaches très bonnes et mieux chez nos clients(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

JACOBS FREMONT MYRA T.B.JACOBS GOLDWYN ADELE T.B.JACOBS GOLDWYN ALLY T.B.JACOBS GOLDWYN AMELIE T.B. 86JACOBS JORDAN LINA T.B. 88JACOBS LAURIN VISA T.B. 87JACOBS LAUTHORITY LOANA T.B. 88JACOBS SID ILESE T.B. 87JACOBS SID JITA T.B.

Ferme Jacobs inc. et Ty-D Holstein inc. HOJACOBS SANCHEZ MISS T.B. 86EASTRIVER GOLDWYN BACARA T.B.

Ferme Jacobs inc., Ty-D Holstein inc., A. & R. Boulet inc. et Ferme Drolet et Fils inc. HOBONACCUEIL MAYA GOLDWYN EX 3E

Ferme Jacobs inc., Nelson Eduardo Ziehlsdorff et Claudia Aragon HOEASTRIVER A SHOCK NETTIE EX 94

Ty-D Holstein inc. HOPOPOL REGINALD ONLINE T.B. 87 1er veauSILVERMAPLE GOLDCHIP JAN T.B. 86 1er veauBLONDIN GOLDWYN DARLING T.B. 1er veauCARMARK DEMPSEY TIDDLES T.B. 1er veauSUNCOUNTRY FAITH DEMPSEY T.B. 1er veauRHEIN SID LONESTAR T.B. 87ROBDOT WINNERS TISHA T.B. 87TOLAMIKA SID SLIPPER T.B. 87WESTAR SECURE WILMA T.B. 87BIRKENTREE DH GOLDWYN ESSIE T.B. 87BLONDIN JASPER BELLISSIMA T.B. 88BRADNER ALEXANDER G STRING T.B. 87BVK ATWOOD ADELLA-ET T.B. 86COWTOWN GOLD WISHED-ET T.B.

CAP-SANTÉ/SAINT-RAYMONDTy-D Holstein inc., Ferme Olistein inc. et Ferme Intense inc HODUCKETT-SA WNDBRK FUJITA-ET T.B. 86 1er veauMS APPLES UNO APRIL-ET T.B. 1er veau

NEUVILLEFerme Jurica SENC HO JURICA ASHLAR ROMANE T.B. 87JURICA BRAWLER BONNIE T.B. 86JURICA REGINALD BLOOM T.B. 87

PONT-ROUGEFerme Gillo HOGILLO BOLIVIA JESICA T.B.GILLO DLOMAN LILI T.B. 87GILLO JERRICK NIKY T.B.

Ferme Rivière Portneuf SENC HORIVIERE PORTNEUF DENZEL LOBITZ T.B. 88RIVIERE PORTNEUF SEAGUAL DERBY T.B. 86RIVIERE PORTNEUF SHOTGUN ASTRO T.B. 86RIVIERE PORTNEUF SHOTTLE MAGMA T.B.RIVIERE PORTNEUF SID DRAGUNOV T.B.RIVIERE PORTNEUF SID LITUANIE T.B. 87RIVIERE PORTNEUF STEADY LIBANI T.B.

SAINT-AUGUSTIN- DE-DESMAURESFerme Majestin inc. HOPETITCOU LAVANGUARD CYAN T.B.

SAINT-BASILEFerme Roger Bédard et Fils inc. HOGERRO APPLAUSE FALLY T.B.GERRO BONAIR FLORE T.B.GERRO TEE OFF CAPULE T.B.

SAINTE-CHRISTINEFerme Marny SENC HOMARNY ABBY DUPLEX EXMORINNAL CIRCUIT SOPHIE EXMARNY GOLDWYN MYSTYTY EX 2EDESLACS JOSSLYN LAKOTA T.B.JACOBS GOLDWYN LAVARY T.B. 86JACOBS LITTORAL LICKY T.B. 88

SAINT-MARC- DES-CARRIÈRESFerme Géno inc. HOGENO ALEXANDER MARYLINE EX 91GENO SHOTTLE LILI ANN EX 91GENO BAM BAM DELIA EX 91 2EBOURGIVAL DEMPSEY SASSY T.B. 1er veauGENO DEMPSEY MAUDE T.B. 1er veauTY-D GOLDWYN CHARLEE T.B. 1er veauERNEST-ANTHONY TESTIFY-ET T.B. 88GENO DEMPSEY NIRVANA T.B. 88GENO HILL KITTY T.B. 86GENO LAURIN EDITHE T.B. 87GENO ROSS AVRIL T.B. 86GENO SNOWMAN MISSTEEN T.B. 87GENO TRIGGER NOELLA T.B. 88

Ferme Gilles Naud inc. HONAUD FEVER GYSA T.B.NAUD LAUTHORITY GISMY T.B.NAUD TEE OFF LEONIA T.B. 87NAUD TOPNOTCH OLIVIA T.B. 87

SAINT-RAYMONDFerme Olistein inc. HOGILLETTE F B I CABRIELLE EX 3EOLISTEIN BRADNICK CARLA T.B. 1er veauOLISTEIN LAVANGUARD CORALY T.B. 1er veauOLISTEIN SANCHEZ AMANDA T.B. 1er veauOLISTEIN DEREK JUICE T.B.

Ferme Olistein inc., Ferme Intense inc. et Nelson Eduardo Ziehlsdorff HOINTENSE WINDBROOK BRITANY T.B. 1er veau

SAINT-UBALDEFerme Lukange inc. AYLUKANGE MAGALIE EXLUKANGE AMAZONE EX 3ELUKANGE SYLVIE EX 3ELUKANGE AMAZONIE T.B.LIZE REALITY RUELLE EXpropriété de Ferme Lizé enr., Sainte-Anne-de-la-Pérade

Ferme Nelson Rochon et Fils inc. HOGAYLSON SANCHEZ SISSI EXGAYLSON LINDSTAR HAIDI EX 2EGAYLSON SID DATIE T.B. 1er veau

CLUB RICHMOND

DURHAM SUDJames E. W. Duffy HODUFFLAND ASHLAR TENNILLE T.B. 86DUFFLAND CARNIVAL BOBERETTA T.B. 87

CLUB SAGUENAYLAC-SAINT-JEAN

ALMAClaude Boivin HOCHAILOW BRAXTON TARA T.B.

Ferme Celisan inc. HOCELISAN NATTY INFRAROUGE T.B. 1er veauCELISAN CARA JERRICK T.B.CELISAN LOYAL GRATIS T.B.CELISAN NYSAN OMANNY T.B.CELISAN PICOLO RED PISSENLIT T.B.

Page 72: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

SECTION LACTECH

72 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

Ferme du Harfang AYHARFANG DREAMER WHISKY T.B. 1er veauCENDRILLON GAMMA GINO T.B. 88HARFANG OBLIQUE BAMBIE T.B.HARFANG WILLIAM POUTINER T.B.HARFANG PRIME BOLLO T.B.

Ferme Harvey et Frères inc. HOHARVEY GOLDWYN NENUPHARE T.B. 1er veauHARVEY NUMERO UNO TORIDE T.B. 1er veauHARVEY ALEXANDER JOLIE T.B.HARVEY BIGSTONE NOELLE T.B. 88

Ferme Vare enr. HOVARE WINDBROOK EMMELY T.B. 1er veauGENERATION V DUNDEE ROLANDE T.B. 86

BAIE-SAINT-PAULFerme Dugouffre SENC HOBRIGEEN BACCARDI STARSKY EX 91 2EDUGOUFFRE FERNARD TAFIA T.B. 1er veauDUGOUFFRE HERO PICOTINE T.B. 1er veauDUGOUFFRE CONTRAST LAURA T.B. 87DUGOUFFRE DUPLEX YILDIZ T.B.DUGOUFFRE ESQUIER YOUPA T.B.DUGOUFFRE IOTA GELSY T.B. 86DUGOUFFRE SHOTTLE REBEKA T.B. 88PIERSTEIN SANCHEZ MARION 2 T.B.TRI-VAL ALFREDO GLOW T.B. 88

Ferme Dugouffre SENC et Ferme FamilialeDonald Béland HOSAMIDO GOLDWYN BETTY T.B. 1er veau

CHICOUTIMIFerme Lavoie inc. HOIFO CHELIOS A CURANE T.B. 87

HÉBERTVILLEFerme Y.M.S. HOEPINA BALDWIND CASSIE EXEPINA ASHLAR CLOE T.B. 87EPINA ATWOOD CAROLINA T.B.EPINA DEMPSEY MARSOVY T.B. 88MINUSCULE MAUD MISERE T.B.SELBYVALE DENZEL KARMITA T.B. 87

JONQUIÈREFerme Diane et Robin Gilbert HOCOMESTAR HORIZA JORDAN T.B. 1er veauGILARO DEMPSEY LOVE T.B. 1er veauCARLAIN STEADY GALA T.B.GILARO SHOTTLE LOUMA T.B. 88GILARO SID CIBLE T.B.LOASIS ELDORADO MYZTY 2 T.B. 86PELRICK CHERRY EXTREME T.B. 87

La Ferme Manic enr. HOMASONRISE ROSEPLEX SWEET T.B.

LA BAIEFerme du Fjord inc. HODUFJORD BOXER PUFFA T.B. 86DUFJORD TOREADOR BENNY T.B.

Ferme Eolienne HOEPINA SANCHEZ SUNCHINE T.B.

LATERRIÈREFerme C.J.R.D. Munger inc. HOMUNGER SAMUELO PRECILLA EXMUNGER BACHELOR DELICATESSE T.B.

LES ÉBOULEMENTSFerme Déliska HODELISKA KIMY LHEROS EX 5EDELISKA KELONA MODEST T.B. 87RAYON D’OR SELINA EVOLVE ET T.B.

Ferme Hulu enr. HOHULU MINATA EIGHT EXHULU BELINDA LADNER T.B.HULU BETTY BREAKER T.B. 88HULU DALY HANDYMAN T.B. 88

Ferme Seva inc. HODELISKA SEPTEMBER FRANCESCA EXSEVA JORDAN KATHIANA T.B.

NORMANDIN

Ferme Ruisseau Clair inc. HORUISSEAUCLAIR LADNER FEE T.B. 1er veauRUISSEAUCLAIR MANIFOLD SAMMY T.B. 86

Ferme Ruisseau Clair inc. AYDUO STAR BURDETTE AMARA T.B. 87 1er veauRUISSEAU CLAIR GENTLEMAN T.B. 1er veauDUO STAR ATHENA T.B. 88RUISSEAU CLAIR KARILE T.B. 87

RUISSEAU CLAIR IDEALE T.B. 87RUISSEAU CLAIR OBLIQUE POUDING T.B. 87RUISSEAU CLAIR SARCELLE T.B. 86RUISSEAU CLAIR CANELLE T.B.RUISSEAU CLAIR ELIANNE T.B.RUISSEAU CLAIR PRIME TAIGA T.B.

SAINT-BRUNOFerme Lacnor inc. HOJEANRI DEXTERMAN PAVOT T.B. 86 1er veauHICKLEE GOLDWYN JORDAN T.B. 88JEANRI ATWOOD DOVANA T.B.JEANRI BRENT TARIN T.B. 86JEANRI GOLDWYN KIWI T.B. 86JEANRI PETRUS DOLORES T.B.LOLISEE R DUNDEE VIOMY T.B. 86

SAINT-PRIMELaroche et Frères HOBEAUCOISE SID ENYA T.B.G M R AFTERSHOCK ELYKIA T.B. 87LAROCHE ALLOU CALINE T.B.LAROCHE FEBRILLE T.B.LAROCHE JF CRISTAL T.B.LAROCHE WINDBROOK FELICIA T.B.

Laroche et Frères AYLAROCHE AFRICA T.B. 87LAROCHE CORDIAL T.B.LAROCHE SALINE T.B.

SAINT-PRIME/NORMANDINLaroche et Frères et Ferme Ruisseau Clair inc. AYDUO STAR PENNIA EX 92 4EDUO STAR VALLEE T.B. 87DUO STAR SALADA T.B. 86

SHIPSHAWFerme Tresy inc. HOMINUSCULE GOLWYN MAUDELE EX 91PELLERAT MON DALIDA EXTRESY BOLTON LUCIE T.B. 1er veauLEOTHE SID BERTHA T.B. 87PIERSTEIN GOLDWYN CASHEW T.B. 87TRESY WINDBROOK LEXUS T.B.

Ferme Tresy inc. et Ferme Nomade Holstein HOBURN WINDBROOK SHADY T.B. 89

Page 73: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

SECTION LACTECH

Classificationdes vaches très bonnes et mieux chez nos clients

(compilation des classifications pour la période du 1er mai au 31 juillet 2015)

73Octobre 2015 AGRI-NOUVELLESUne société de et

CLUB SAINT-HYACINTHE

LA PRÉSENTATIONFerme Richard Blanchette et Fils inc. HOLA PRESENTATION BONNIE P EXLA PRESENTATION KACIA EXLA PRESENTATION ANDORA T.B. 1er veauLA PRESENTATION HAGLAEH T.B. 1er veauLA PRESENTATION MADISON T.B. 86 1er veauLA PRESENTATION MAE T.B. 1er veauLA PRESENTATION MARY P T.B. 1er veauLA PRESENTATION ABELIE T.B. 86LA PRESENTATION BELINDA T.B. 88LA PRESENTATION BETTY T.B. 86LA PRESENTATION CELESTE P T.B.LA PRESENTATION FABIE T.B. 86LA PRESENTATION FADELA T.B. 87LA PRESENTATION FANIA T.B. 86LA PRESENTATION JESABELLE T.B. 86LA PRESENTATION JOANA T.B.LA PRESENTATION MADELEINE T.B.LA PRESENTATION MALISSA T.B. 86LA PRESENTATION MARAKY T.B.LA PRESENTATION NADIA T.B. 86LA PRESENTATION VENDA T.B. 88

SAINT-AIMÉFerme Cerpolait SENC CERPOLAIT LOYAL MALKIN EXCERPOLAIT ZENITH LAURE EXPINACLE HEADWAY DAISYA EX 93CERPOLAIT DENZEL ANYCIA EX 91 2EVALLEYENNE MORTY LYNE EX 5ECERPOLAIT DUDE JUDITH T.B. 87 1er veauCERPOLAIT MERIDIAN JAGUAR T.B. 1er veauCERPOLAIT REVOLVER SOPHIE T.B. 1er veauCERPOLAIT SID JETTA T.B. 1er veauKOUWENBERG DEMPSEY 1859 T.B. 1er veauBELGO STEADY KITKAT T.B. 86CERPOLAIT BOULDER RAMADA T.B.CERPOLAIT SANCHEZ ALY T.B.D-RAY DEMPSEY SUMMIT T.B. 88D-RAY LAUTHORITY GIGI T.B. 87D-RAY SID FLORALIE T.B. 86JANOT FEVER WINTER T.B.VIC031 SANCHEZ VANITY T.B. 87

Ferme Godin enr. HOGODIN MORILIA BAXTER EX 93CHARPENTIER DUPLEX LOLITHA EX 93 4EGODIN FINETTE LAURIN EX 2EGODIN MAREY LAUTHORITY T.B. 86 1er veauGODIN EPICE SID T.B. 87GODIN SONIE STEADY T.B. 87GODIN SPICE DUPLEX T.B. 87

SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEUEntreprises Gérard Bousquet inc. HODENISQUETTE GARRETT JENNA T.B.DENISQUETTE STALLION LUCY T.B.

SAINT-DOMINIQUERobert Houle HOBUJOULE CYNTHIA HALAK T.B.BUJOULE HALAK SARA T.B.BUJOULE ROXANCE LEGO T.B. 86

SAINT-HUGUESLes Entreprises Cardin et Fils enr. HOLOUJADA ALEXANDER EVELYNA T.B. 1er veauBERNERHOF SOPHOMORE 6144 T.B. 86LOUJADA BOXER GLACIALE T.B. 88

SAINT-JUDECharles Graveline HOGRAVELIN ALTARAZOR 2339 T.B. 1er veauGRAVELIN ARMSTEAD 9447 T.B. 86GRAVELIN CALIBER 5874 T.B.GRAVELIN DAZZLER 5885 T.B.GRAVELIN MCQUEEN 5882 T.B.GRAVELIN NATO 5857 T.B. 86

SAINT-LOUIS-SUR- LE-RICHELIEUFerme Valrick HOVALRICK DOLMAN SARAH EXVALRICK LHEROS ELECTRIC EX 91VALRICK TALENT DELICE EX 92 4EVALRICK ALTITUDE LAVANDE T.B. 87 1er veauVALRICK CHARLIE GUINESS T.B. 86 1er veauVALRICK PELIK QUEEN T.B. 1er veauVALRICK REGINALS SPRING T.B. 86 1er veauVALRICK WINDHAMMER PARIS T.B. 1er veauVALRICK BALTIMOR FIDGI T.B. 87VALRICK BOWMAN BARBARA T.B. 86VALRICK CHARLIE MELODIE T.B. 88

VALRICK DENZEL MERCEDES T.B. 88VALRICK FINAL CUT NICE T.B. 87VALRICK LADNER LIBERIA T.B. 86VALRICK SID CHATELAINE T.B.

SAINT-ROBERTBerlo Holstein HOKARONA BAXTER ELEGANCE EX 2E

Ferme Milaitroy SENC HOMILAITROY GOLDROY VIGIE T.B. 1er veauMILAITROY EMBASSY ARIETTE T.B. 87MILAITROY EMBASSY GENEVE T.B. 86MILAITROY LITTORAL LEA T.B. 87

SAINT-SIMON-DE-BAGOTFerme Giard enr. HOGIARD SHIRAZ CHANCEL ROUGE EXGIARD SOLUTION CALIBRE T.B. 1er veauGIARD SUDDAN AMADEUS T.B. 87 1er veauGIARD SUDDAN AMIGO T.B. 1er veauGIARD UNO AMOUR T.B. 1er veauGIARD WINDBROOK OURA T.B. 1er veauGIARD AMIR T.B.GIARD FREMONT ORGUEIL T.B. 87SEJOUR IOTA SEVEN T.B. 87

SAINTE-VICTOIRE-DE-SORELFerme des Trèfles inc. HODREAMCREST JASPER DENALI EX 91KNONAUDALE ATWOOD KNOT EXTREFLE ALEXANDRINE ALEXANDER T.B. 1er veauTREFLE DEBBY BOLTON T.B. 1er veauTREFLE LOUISIANE DAMION T.B. 1er veauTREFLE ANANDITA SANCHEZ T.B. 86TREFLE SHELLEY REGINALD T.B. 87

CLUB SAINT-MAURICE-MASKINONGÉ

SAINT-LÉON-LE-GRANDDanastar Holstein SENC HOMARBRI LEXOR FLASH T.B. 1er veauCHANTAL PHIVOTITE JORDAN T.B.DANASTAR REGINALD SARABI T.B. 87

Page 74: Numéro de la convention Poste-publication 41127559

SECTION LACTECH

74 AGRI-NOUVELLES Octobre 2015 Une société de et

SOLUTIONS DES JEUXSolution de l’énigme : La barbe

Solution du mot caché : L’eau est bonne

Solution du sudoku :

2 7 1 8 9

4 1

6 4 9 8

3 4 1 9 2 8

5 3

9 8 3 2 1 6

9 3 5 6

2 5

7 6 9 1 4

2 5 3 7 1 8 6 4 9

8 9 7 2 6 4 1 3 5

1 6 4 9 3 5 8 7 2

3 4 6 1 7 9 2 5 8

5 2 1 4 8 6 7 9 3

9 7 8 3 5 2 4 1 6

4 1 9 8 2 3 5 6 7

6 3 2 5 4 7 9 8 1

7 8 5 6 9 1 3 2 4

1 4 8 3

6 9 3 8 4 5

9 5 6 1

2 8

1 7 3 2

7 6 5 3 2 1

4 1 2 7

1 2 7 4 5 8 6 9 3

8 5 4 6 3 9 7 1 2

6 9 3 2 1 7 8 4 5

3 8 9 5 2 6 1 7 4

2 7 6 9 4 1 5 3 8

5 4 1 7 8 3 2 6 9

7 6 5 8 9 4 3 2 1

9 1 2 3 7 5 4 8 6

4 3 8 1 6 2 9 5 7

9 1 3 6 7

3 4 9

6 1

1 8 7

6 5 3 8

6 2 5

1 3

9 8 4

4 2 3 5 1

8 9 1 3 4 6 2 5 7

5 3 4 8 7 2 1 6 9

6 2 7 1 5 9 4 3 8

1 8 2 5 3 7 6 9 4

7 6 5 9 2 4 3 8 1

3 4 9 6 1 8 7 2 5

2 5 6 4 8 1 9 7 3

9 1 3 7 6 5 8 4 2

4 7 8 2 9 3 5 1 6

5 2 4

7 3 6

7 6 4 9 1

6 3

8 3

1 5

3 1 4 8 6

5 9 1

4 7 2

9 5 6 2 1 3 8 4 7

1 2 4 7 8 9 5 3 6

3 8 7 6 5 4 9 1 2

4 6 3 1 7 5 2 8 9

8 1 5 9 4 2 7 6 3

2 7 9 8 3 6 1 5 4

7 3 1 4 2 8 6 9 5

5 9 2 3 6 1 4 7 8

6 4 8 5 9 7 3 2 1

Solution des 7 erreurs :

Le courrier à Ti-Mé

Bonjour Ti-Mé,Q : Comme tu le sais, on parle beaucoup de gestion de l’offre et du Partenariat transpacifique (PTP). Beaucoup de producteurs sont inquiets. Toi, Ti-Mé, comment tu vois ça ?!R : À première vue, une personne de peu d’éducation comme moi peut venir mêlée. Par exemple, PTP, PKP, NPD, ITS, PLQ, MTS, USA, y’a pas de doute, je suis mêlé dans mon jeu de scrabble! Bon maintenant, on fait quoi? À partir du moment où j’ai décidé d’être et de demeurer producteur laitier, je crois que peu importe ce qui se passera, il y aura des opportunités à saisir, soit pour s’améliorer et être meilleur, soit pour se démarquer. Depuis les 30 à 40 dernières années, moi comme bien d’autres, avons réussi à traverser plusieurs tempêtes et faire en sorte que nous demeurions en production. Je suis producteur laitier, je veux le demeurer et je vais tout faire pour y arriver, m’adapter et bien en vivre.Une chose est certaine : que ce soit PTP, PKP, NPD, ITS, PLQ, MTS, USA, si on mélange toutes ces lettres, vous obtiendrez :

« FORTS ET UNIS POUR LA GESTION DE L’OFFRE »

On doit démontrer et manifester notre appui indéfectible au système de gestion de l’offre, que l’on soit producteur, intervenant ou politicien!

TI-MéN.B. Ma belle brune me supporte là-dedans, elle me fait plusieurs massages de détente par jour, ça fait vraiment du bien!

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