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VIlles eXIl médIterranéennes au tournant du XXI e sIècle Rencontres universitaires et littéraires 19 et 20 octobre 2012 maIson de la régIon 61 la canebIère marseIlle et Toutes les rencontres se déroulent dans l’auditorium de la Maison de la Région, 61 La Canebière, Marseille Entrée libre et gratuite Renseignements : 06 84 45 71 72 Ces Rencontres internationales sont conçues et organisées par Virginie Ruiz et Michel Gironde, en partenariat avec Pascal Jourdana et La Marelle, villa des auteurs. Elles bénéficient du soutien de La Région PACA et de La Maison de la Région. les intervenants (suite) Yamina Sehli, comparatiste, est maître de conférences au département de français à l’université Djilali Liabès (Sidi Bel Abbès) et docteur en sciences des textes littéraires. Elle est auteure d’une thèse, “Mythes et mythologie à travers la littérature maghrébine”, à partir de trois romans (La Nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun, Habel de Mohammed Dib et Poussière d’or d’Ibrahim Al Koni. Ses champs de recherche actuels sont l’interculturalité et la multiculturalité du texte maghrébin, et l’expression du sacré dans les littératures du Maghreb. Maria Fernanda Troya, est professeur à l’Université San Francisco de Quito, Équateur. Actuellement doctorante en Anthropologie à l’EHESS où elle fait partie des laboratoires CERMA-Mascipo, son sujet de thèse est “Pour une mémoire et économie visuelle sur les Kichwas et Shuar de l’amazonie équatorienne”. Son champ de recherche tourne autour d’une analyse transdisciplinaire (anthropologie visuelle, esthétique, histoire de l’art et de la photographie, philosophie politique) des images. Bernard Urbani, maître de conférences HDR, enseigne la littérature française, comparée et francophone du Maghreb à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (France). Il est membre entre autres de l’Équipe d’Accueil Identités Culturelles, Textes et Théâtralité (Université d’Avignon) et de la Société Française de Littérature Générale et Comparée. Il s’intéresse à l’influence du roman proustien en Italie, et aux liens entre la littérature maghrébine et la culture italienne (Assia Djebar, Amara Lakhous, Tahar Ben Jelloun, Abdelwahab Meddeb). les intervenants Mahdia Benguesmia est docteur en littérature française et comparée et enseigne à l’Université de Batna- Algérie. Auteure de deux thèses (“Nedjma de Kateb Yacine ou l’Antigone algérienne” et “Entre le royaume en exil chez Malek Haddad et L’Exil et le Royaume d’Albert Camus. Convergences et divergences autour de deux concepts : la langue et la patrie”). Ses champs de recherche sont : Albert Camus, le texte littéraire maghrébin d’expression française d’hier et d’aujourd’hui, la littérature francophone. Ferdaous Bouaine, assistante à l’institut supérieur des langues de Tunis, université de Carthage et doctorante à Lumière Lyon 2 (Arts et littérature, option littérature maghrébine), prépare une thèse sous la direction de Charles Bonn intitulée “Le soufisme dans la littérature francophone du Maghreb, Dib et Meddeb comme exemples”. Ses axes de recherches sont la littérature maghrébine d’expression française, et imaginaire, religions et spiritualité au Maghreb. Tatsiana Challier est docteur en Lettres et Arts, membre associé de l’équipe de recherche TRAVERSES 19-21, Université Stendhal Grenoble 3. Elle a écrit la thèse “S’il étaient de retour, ces étranges familiers… La passion/répulsion de la famille dans l’œuvre d’Arthur Adamov”, une lecture psychanalytique de Si l’été revenait. À la croisée de la littérature et de la psychanalyse, sa recherche s’inscrit dans l’époque de la “crise de représentation” du théâtre français et francophone et vise entre autres l’étude du processus créateur et de son résultat. Salim Gasti est certifié d’arabe, docteur en littérature et civilisation arabes classiques, membre de l’équipe de recherche GEO Université de Strasbourg. Auteur d’une thèse intitulée “Le Moi et l’Autre dans la poésie antéislamique” à Paris IV La Sorbonne, ses domaines de recherche sont la traduction de la poésie d’Aragon en arabe, la littérature maghrébine et l’utilisation des approches sociologiques, psychologiques et symboliques dans l’analyse des textes littéraires, surtout la poésie arabe classique. Salim Hatubou est écrivain. Né aux Comores, il quitte son archipel très tôt pour rejoindre son père dans les quartiers Nord de Marseille. C’est la nostalgie de sa terre natale qui l’amènera, plus tard, à l’écriture. Considéré comme l’un des pionniers de la littérature comorienne d’expression française, il axe son œuvre autour de la Mémoire et de l’Exil. Il reste attaché à ses deux enfances, comorienne et méditerranéenne. Parmi ses ouvrages, Comores Zanzibar (Françoise Truffaut, 2007, Prix Gros Sel Diamant), Métro Bougainville (photos Jean-Pierre Vallorani, Via Valeriano, 2000), des romans et des contes. Claudia Mansueto, est doctorante de l’université de Bologne et sa thèse analyse le rapport mère-fille dans les littératures maghrébines féminines. Elle collabore surtout avec les revues Studi Francesi et Voix Plurielles. Elle a publié des nouvelles, entre autres dans Nouvelles romancières francophones du Maghreb, dirigée par Marta Segarra, Éditions Karthala, 2010, et dans la revue Studi Francesi, revue italienne de Turin qui publie des articles relatifs à la littérature et à la civilation française. Ramiro Noriega, Ministre chargée des Affaires Culturelles à l’Ambassade de l’Équateur à Paris, ex-Ministre de Culture de l’Équateur à Quito où il a fait carrière dans l’enseignement universitaire. Il est doctorant en Littérature Générale et Comparée à Université de Paris 3. Son travail de thèse porte sur les rapports entre Littérature, mémoire et Histoire chez Roberto Bolaño, Javier Cercas et Ricardo Piglia. Sa réflexion s’étend, par ailleurs, sur l’étude, la conception et la mise en œuvre de politiques culturelles, notamment autour de la notion d’interculturalité. VIlles eXIl médIterranéennes au tournant du XXI e sIècle et www.zen-studio.com • Photo : Sergio Myriapod

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    eXIl

    médIterranéennes

    au tournantdu XXIe sIècle

    Rencontres universitaires et littéraires

    19 et 20 octobre 2012

    maIson de la régIon

    61 la canebIèremarseIlle

    et

    Toutes les rencontresse déroulent dans l’auditorium de la Maison de la Région,61 La Canebière, MarseilleEntrée libre et gratuiteRenseignements : 06 84 45 71 72

    Ces Rencontres internationales sont conçues et organisées par Virginie Ruiz et Michel Gironde, en partenariat avec Pascal Jourdanaet La Marelle, villa des auteurs.

    Elles bénéficient du soutien de La Région PACA et de La Maison de la Région.

    les intervenants (suite)

    Yamina Sehli, comparatiste, est maître de conférences au département defrançais à l’université Djilali Liabès (Sidi Bel Abbès) et docteur en sciences destextes littéraires. Elle est auteure d’une thèse, “Mythes et mythologie à traversla littérature maghrébine”, à partir de trois romans (La Nuit sacrée de Tahar BenJelloun, Habel de Mohammed Dib et Poussière d’or d’Ibrahim Al Koni. Seschamps de recherche actuels sont l’interculturalité et la multiculturalité dutexte maghrébin, et l’expression du sacré dans les littératures du Maghreb.

    Maria Fernanda Troya, est professeur à l’Université San Francisco de Quito,Équateur. Actuellement doctorante en Anthropologie à l’EHESS où elle faitpartie des laboratoires CERMA-Mascipo, son sujet de thèse est “Pour unemémoire et économie visuelle sur les Kichwas et Shuar de l’amazonieéquatorienne”. Son champ de recherche tourne autour d’une analysetransdisciplinaire (anthropologie visuelle, esthétique, histoire de l’art et de laphotographie, philosophie politique) des images.

    Bernard Urbani, maître de conférences HDR, enseigne la littératurefrançaise, comparée et francophone du Maghreb à l’Université d’Avignon etdes Pays de Vaucluse (France). Il est membre entre autres de l’Équiped’Accueil Identités Culturelles, Textes et Théâtralité (Université d’Avignon) etde la Société Française de Littérature Générale et Comparée. Il s’intéresse à

    l’influence du roman proustien enItalie, et aux liens entre la littératuremaghrébine et la culture italienne(Assia Djebar, Amara Lakhous,Tahar Ben Jelloun, AbdelwahabMeddeb).

    les intervenants

    Mahdia Benguesmia est docteur en littérature française et comparée etenseigne à l’Université de Batna- Algérie. Auteure de deux thèses (“Nedjma deKateb Yacine ou l’Antigone algérienne” et “Entre le royaume en exil chez MalekHaddad et L’Exil et le Royaume d’Albert Camus. Convergences et divergencesautour de deux concepts : la langue et la patrie”). Ses champs de recherchesont : Albert Camus, le texte littéraire maghrébin d’expression française d’hieret d’aujourd’hui, la littérature francophone.

    Ferdaous Bouaine, assistante à l’institut supérieur des langues de Tunis,université de Carthage et doctorante à Lumière Lyon 2 (Arts et littérature,option littérature maghrébine), prépare une thèse sous la direction de CharlesBonn intitulée “Le soufisme dans la littérature francophone du Maghreb, Dib etMeddeb comme exemples”. Ses axes de recherches sont la littératuremaghrébine d’expression française, et imaginaire, religions et spiritualité auMaghreb.

    Tatsiana Challier est docteur en Lettres et Arts, membre associé de l’équipede recherche TRAVERSES 19-21, Université Stendhal Grenoble 3. Elle a écritla thèse “S’il étaient de retour, ces étranges familiers… La passion/répulsionde la famille dans l’œuvre d’Arthur Adamov”, une lecture psychanalytique de Sil’été revenait. À la croisée de la littérature et de la psychanalyse, sa recherches’inscrit dans l’époque de la “crise de représentation” du théâtre français etfrancophone et vise entre autres l’étude du processus créateur et de sonrésultat.

    Salim Gasti est certifié d’arabe, docteur en littérature et civilisation arabesclassiques, membre de l’équipe de recherche GEO Université de Strasbourg.Auteur d’une thèse intitulée “Le Moi et l’Autre dans la poésie antéislamique” àParis IV La Sorbonne, ses domaines de recherche sont la traduction de lapoésie d’Aragon en arabe, la littérature maghrébine et l’utilisation desapproches sociologiques, psychologiques et symboliques dans l’analyse destextes littéraires, surtout la poésie arabe classique.

    Salim Hatubou est écrivain. Né aux Comores, il quitte son archipel très tôtpour rejoindre son père dans les quartiers Nord de Marseille. C’est la nostalgiede sa terre natale qui l’amènera, plus tard, à l’écriture. Considéré comme l’undes pionniers de la littérature comorienne d’expression française, il axe sonœuvre autour de la Mémoire et de l’Exil. Il reste attaché à ses deux enfances,comorienne et méditerranéenne. Parmi ses ouvrages, Comores Zanzibar(Françoise Truffaut, 2007, Prix Gros Sel Diamant), Métro Bougainville (photosJean-Pierre Vallorani, Via Valeriano, 2000), des romans et des contes.

    Claudia Mansueto, est doctorante de l’université de Bologne et sa thèseanalyse le rapport mère-fille dans les littératures maghrébines féminines. Ellecollabore surtout avec les revues Studi Francesi et Voix Plurielles. Elle a publiédes nouvelles, entre autres dans Nouvelles romancières francophones duMaghreb, dirigée par Marta Segarra, Éditions Karthala, 2010, et dans la revueStudi Francesi, revue italienne de Turin qui publie des articles relatifs à lalittérature et à la civilation française.

    Ramiro Noriega, Ministre chargée des Affaires Culturelles à l’Ambassade del’Équateur à Paris, ex-Ministre de Culture de l’Équateur à Quito où il a faitcarrière dans l’enseignement universitaire. Il est doctorant en LittératureGénérale et Comparée à Université de Paris 3. Son travail de thèse porte sur lesrapports entre Littérature, mémoire et Histoire chez Roberto Bolaño, JavierCercas et Ricardo Piglia. Sa réflexion s’étend, par ailleurs, sur l’étude, laconception et la mise en œuvre de politiques culturelles, notamment autour dela notion d’interculturalité.

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    au tournant du XXIe sIècle

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  • La Maison de la Région accueille ces rencontres sur le thème des villesméditerranéennes et de l’exil au tournant du XXIe siècle en prolongement deréflexions sur l’art, la mémoire et la violence, récemment tenues à l’UniversitéSan Francisco de Quito (Équateur) et à la Sorbonne, Paris III, et en avant-goûtde Marseille, capitale européenne de la culture en 2013.La Méditerranée est un espace complexe d’échanges d’hommes et demarchandises entre les côtes qui la bordent, un espace composé, pourreprendre Fernand Braudel, de deux « scènes » : les péninsules et les mers.Sur ces scènes, en fonction des périodes, se jouent des exils, partant aussibien des pays méditerranéens eux-mêmes que d’autres pays dans le monde,que les villes de cet espace géographique accueillent avec une caisse derésonances spécifique. Il y a l’exil de celui qui est expulsé de sa patrie, l’exilintérieur propre à toute dictature, en particulier celui des colonisés, ou encorel’exil économique de celui qui part chercher fortune ailleurs. L’écrivain exilé,quant à lui, peut souffrir l’exil intérieur par rapport au discours officiel, à l’instard’un Milan Kundera en Tchécoslovaquie, subir l’exil politique, comme Ovidesur les bords de la Mer Noire, ou encore n’avoir jamais la possibilité de revenirsur les lieux de son enfance, tel JMG Le Clézio. Dans tous ces cas, commedans celui des communautés, victimes de la guerre ou d’exactions ciblées,une violence s’exerce sur l’exilé, plus ou moins brutale. La violence est-elle alors toujours associée à l’exil, au moins une violenced’arrachement et de transplantation ? Quelle est sa nature et ses modalités ?La ville d’exil peut être un lieu de refuge et/ou d’hostilité, un lieu de mémoirepar substitution dans lequel on cultive les comparaisons pour le rendrehabitable, ou encore devenir un lieu imaginaire dont on fictionnalise l’espace,une « Inde de l’esprit » selon l’expression de Salman Rushdie.

    Dans le cadre particulier des villes méditerranéennes, comment s’exerce laviolence de l’exil et se transporte-t-elle dans l’écriture ? Y a-t-il une esthétiquede la violence propre à ce type d’exil lorsque la rencontre des langues favorisel’invention langagière ? Les cultures méditerranéennes urbaines neprocurent-elles pas une saveur particulière à l’exil, une texture unique àl’écriture du poète hors la cité ?La ville méditerranéenne est enfin un lieu de culture, d’un point de vuepatrimonial (architecture, musées) et anthropologique (modes de vie). Laculture peut-elle alors être un refuge ou une médiation permettant des’approprier le lieu ? Vecteur de rencontres, elle engendre des heurts et desmélanges. Les termes de diaspora, de nomadisme et de déterritorialisationn’induisent-elles pas une approche transnationale des cultures ? Ces rencontres seront l’occasion de creuser ces pistes de réflexion autour del’articulation entre ville, exil, violence et culture à partir de l’espaceméditerranéen au tournant du XXIe siècle, en faisant se croiser recherchesuniversitaires et visions propres à des écrivains de la sphère méditerranéennedans un cadre dynamique d’échanges multiples (conférences, contributions,dialogues, tables rondes, lectures…). Ces échanges nous transporteront versle Maroc, l’Algérie, la Tunisie, mais aussi vers le Liban, les Comores et mêmeen Amérique Latine au-delà des frontières et des mers. Sans oublier Marseille !

    Virginie Ruiz et Michel Gironde

    9h

    9h30-10h30

    10h30-12h

    12h-12h30

    Pause déjeuner

    14h15-16h15

    16h15-16h45

    16h45-17h15

    17h15-18h

    Accueil - Café

    Conférence magistrale de Michel Gironde“Exil” de Cervantès à Lépante et Alger : points de vuecroisés de Carlos Fuentes et de Milan Kundera sur lanaissance de la modernité littéraire occidentale.

    Des villes et des exils, l’AlgérieAvec Bernard Urbani (“Exil et mort à Oran : AssiaDjebar, Oran langue morte, 1997”), Salim Gasti(“Alger dans l’œuvre de la romancière Assia Djebar :espace, exil et langue”) et Claudia Mansueto (“LaMer/Mère Méditerranée : le cas emblématique deMalika Mokeddem”).

    Échange avec le public

    Regards croisésAvec Yamina Sehli (“Villes et exil sur les deux rives dela Méditerranée dans Habel de Mohammed Dib et LaNuit sacrée de Tahar Ben Jelloun”), MahdiaBenguesmia (“Le Labyrinthe des sentiments de TaharBen Jelloun : pour une lecture passionnelle de l’exil àNaples”), Tatsiana Kuchyts Challier (“De la terred’exil à la mer d’asile : la Méditerranée, ultime refugedans Littoral de Wajdi Mouawad) et Ferdaous Bouaine(“Sur les pas du grand maître : les chemins de l’exil.Abdelwahab Meddeb”).

    Échange avec le public - Café

    Istanbul/Marseille/Bruxelles, un exil fémininAvec Michel Bellier, l’un des auteurs d’une trilogiedramatique en cours (Va jusqu’où tu pourras, avecSedef Ecer et Stanislas Cotton). Présentation du projet,suivie d’une lecture.

    Lecture d’œuvre : “Va jusqu’où tu pourras”Lecture en avant-première d’extraits de la trilogiedramatique, par Fabien-Aïssa Busetta, Blanche VanHyfte, Joëlle Cattino et Michel Bellier.

    9h

    9h30-10h30

    10h30-12h00

    12h-12h30

    12h30-13h

    Accueil - Café

    Entre Comores et Marseille : vivre deux enfancesAvec Salim Hatubou, à propos de son travail sur lamémoire et l’exil, et de son regard sur Marseille.

    Détour par l’Amérique LatineAvec Virginie Ruiz (“M comme Mogador dansl’œuvre de l’écrivain mexicain Alberto Ruy-Sánchez”), María Fernando Troya (“La parole et lavue : récits et photographies des missionnairesitaliens en Amazonie équatorienne”) et RamiroNoriega (“Un camping avec vue sur la mer” : RobertoBolaño et Javier Cercas).

    Échange avec le public

    Brèves lectures d’exilUne sélection choisie parmi les textes évoqués parles intervenants, par Jean-Noël PomarèdeRemerciements et clôture

    VIlles médIterranéennes et eXIlau tournant du XXIe sIècle

    r e n c o n t r e s I n t e r n a t I o n a l e s Programme Vendredi 19 octobreAuditorium de la Maison de la Région

    Samedi 20 octobreAuditorium de la Maison de la Région

    A partir de 18h30, toujours à l'auditorium de la Maison de la Région,l'association Horizontes del Sur propose une rencontre “Documentaire etlitteŕature ” avec Eduardo Manet (Cuba). Projection de son documentaire“El Negro”, suivie d'un échange avec l'auteur.

    Présentations et modérations : Virginie Ruiz, Michel Gironde etPascal Jourdana (La Marelle)

    les organisateurs

    Michel Gironde est docteur en littérature générale et comparée del’Université Paris III Sorbonne Nouvelle. Il est membre du groupe derecherche RETINA International - Recherches Esthétiques &Théorétiques sur les Images Nouvelles & Anciennes. L’axedirecteur de ses recherches est le dialogue et la rencontre descultures dans les littératures hispano-américaines. Il a publié LesMémoires de la violence, L’Harmattan, coll. “Eidos”, série“RETINA”, 2009 ; Carlos Fuentes entre hispanité et américanité,L’Harmattan, coll. “Palinure”, 2011.

    Virginie Ruiz est agrégée d’espagnol, docteur en Étudeshispaniques et latino-américaines, membre du laboratoire derecherche du CAER, Université d’Aix-Marseille. Auteure de la thèse“Rosario Castellanos et l’altérité indienne dans la Trilogie duChiapas : une vision ethnocentrique de l’Indien mexicain”, seschamps de recherche actuels sont les enjeux de la littératuremexicaine moderne et contemporaine, la représentation de l’Indienen Amérique Latine (littératures et politiques indigénistes).