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Histoire d’un entrepreneur créateur qui “rebondit”après une expérience malheureuse.

N°37NOVEMBRE 2010

MENSUELGRATUIT

«Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV

ACTU P.02

GRAND PARISLe projet du métro attire toute l’attention des Versaillais lors des réunions publiques.

CULTURE P.10

VENISE ÀVERSAILLESLaurent Brunner dévoile la nouvelle programmation de l’Opéra Royal. Musique !

Où sont les riches à Versailles, malgré eux ou de leur plein gré ?Versailles + a enquêté...

Où sont les riches à Versailles, malgré eux ou de leur plein gré ?Versailles + a enquêté...

OÙ SONT LES RICHES ?

OÙ SONT LES RICHES ?

BUSINESS P.13

CITÉ P.07

QUAND JULIENDEVIENT GUINONAujourd’hui, la fameuse boulangerie versaillaise reprend son nom de jadis.

CITÉ P.04, P.05 ET P.06 CITÉ P.04, P.05 ET P.06

© Office du Tourisme de Versailles

V+37_Couverture_OK.qxp 2/11/10 15:17 Page 1

Bien souvent, mes pas meconduisent dans un relais dePoste ou une auberge, pour y

souper, y dîner ou dormir. Quelledure vie que celle d'homme d'affaires,toujours sur les routes, sautant decalèche en malle, soucieux que lecocher trouve bien les chevaux et lefourrage espérés au prochain arrêtpour pouvoir repartir. Or donc, lorsde mes pauses volontaires ou forcées,je me trouve bien souvent en compa-gnie d'autres voyageurs. Vous lesavez, quand je ne commerce pas avecles colons d'Amérique dont la causem'est chère et que je plaide bien sou-vent auprès de notre souverain, je sil-lonne l'Europe, organisant les échan-ges de biens et de marchandises quenos voisins nous envient ou, aucontraire, dont ils disposent et dontnous manquons."Die sind wirklich Französisch !" Voilà

ce que j'entendis en entrant dans l'of-fice d'un relais, un soir, en Bavière, àl'affût d'une pinte de bière pouraccompagner la potée qui m'avait étéservie. Il faut dire que je n'étais passeul ce soir-là dans la salle basse quiservait de salle à manger à la magnifi-que auberge, située en pleinWettersteingebirge, à la porte duZugspitze. M'avaient précédés descompatriotes, qui, depuis leur arri-vée, n'avaient pas arrêté de se plain-dre, gémissant et geignant contretout : les routes, les chevaux, lescochers, la cherté du gîte et du cou-vert, dont ils avaient pourtant déjàbien commencé à profiter, à en voir lavitesse à laquelle plats et gobelets sevidaient. Bien sûr, à mille lieues deVersailles, ils ne se privaient pas nonplus de critiquer les décisions desministres et d'appeler à une révolteprochaine. Dieu nous en garde ! Dansquel chaos cela plongerait notrepays ! À coup sûr, deux cents ans nesuffiraient pas à nous en relever.

Oui, "ce sont bien là des Français",voilà ce que pensent de nous nos voi-sins. Car cette phrase lancée par lasoubrette de service ce soir-là, érein-tée par les jérémiades de mes compa-triotes, qui pour autant serraientautant qu'ils le pouvaient l'Allemandedans leurs bras à son passage. Cettephrase, je l'ai entendue plus d'une foisdepuis.Notre réputation, outre celle d'un réelsavoir-vivre et de l'excellence de notregastronomie, à laquelle notre bon roiLouis XIV n'est pas étranger, est aussid'abord et avant tout celle d'être unpeuple de râleurs, apte à faire desmontagnes d'un rien.Tenez, prenez par exemple la mésa-venture de Monsieur de Guerlain. Fit-il un brin d'ironie en se demandant siles nègres travaillent autant que lalégende veut bien le laisser croire ?J'admets les avoir vus durs à la tâche,en Amérique, dans les plantations decoton. Sa plaisanterie ayant fait longfeu, il s'en excusa. D'un vieil hommede soixante-dix ans passés qui n'aplus rien à prouver à quiconque, desexcuses, ce n'est pas neutre.Pourtant, voilà que je reçois deMontpellier un pli direct de l'Hôtel deVille m'informant que la place de la

Comédie n'accueillerait pas la mani-festation Guerlain, en représailles.Ridicule.

Mais, bien entendu, ce sont d'abordces milliers - ou millions, allez savoir-de Français qui défilent dans les ave-nues de Paris et d'ailleurs qui m'at-tristent. N'ont-ils pas encore comprisque nous sommes en guerre ? Mêmesi cela fait des années que nousn'avons pas eu à prendre les armespour défendre nos frontières physi-ques, il y a bien longtemps que nosfrontières économiques ont étédébordées, avec notre complicitétacite qui plus est. La France, notrebelle France que nous aimons tous,normalement, plus que tout, est àl'agonie, mais ne le sait pas encore.L'Allemande dont tout à l'heure mesvoisins serraient le sein, faisait jevous assure une mine dégoûtée, peuconvaincue de l'intérêt de fricoteravec un Français, encore moins de s'yunir.

Finalement, j'ai bien peur que larévolte appelée par certains de leursvoeux devienne réalité, nous réexpé-diant dans un Moyen-Âge modernefait de féodalités régionales, où quel-ques contrées sortiront leur épingledu jeu en commerçant leur soleil,comme la Provence, ou en imitantleurs voisins et alliés naturels commel'Alsace, laissant les autres provincestomber dans le marasme le plus com-plet. À quoi bon observer de loin lesmisères de nos amis Belges aux prisesavec les Flamands ? L'explosionannoncée de leur royaume préfigurebien ce qui menace notre belle uniténationale, dont trente rois successifsnous ont transmis l'héritage.Il n'est plus temps d'entretenir que-relles et intrigues de château, mesamis. Soit nous redressons les diguestant qu'il est encore temps - l'est-il ? -soit embarquons tous pour la BelleProvince. Ce n'est pas la place qui ymanque, mais nos cousins seront,soyez en sûrs, sélectifs à l'entrée, reje-tant sans hésitation paresseux etfaquins à la mer !

V E R S A I L L E S + N ° 3 7 O C T O B R E 2 0 1 0Versailles

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Versailles + est édité par la SARL depresse Versailles + au capital de5 000 euros, 2, rue Henri Bergson92600 Asnières, Tél : 01 46 52 23 23,Fax : 01 46 52 23 24, ayant pour asso-ciés Editeo, Jean-Baptiste Giraud.SIRET 498 062 041 00013. Numérode commission paritaire en cours.Dépôt Légal à parution. Imprimeur :Rotimpress. Directeur de la publica-tion : Guillaume Salabert. Directeurde la rédaction : Jean-BaptisteGiraud. Secrétaire de rédaction : LéaCharron.

Pour écrire à la rédaction :[email protected]

Diffusion : Cibleo / Editeo. Pour diffuser Versailles + :[email protected]

Fondateurs : Versailles Press Club etVersailles Club d'Affaires. Tous droits

de reproduction réservés.Abonnement : 15 euros / an.

[email protected] au numéro 1,5 euro.

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Régie Publicitaire :Florence Martinole

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É D I T O R I A L P A R P I E R R E A U G U S T I N D E R O N A C

du 1er novembre au

31 décembre2010

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Palais des Congrès de Versailles, le 5 octobre. Salle aux trois-quartspleine : jusqu’à fin janvier, les réu-nions publiques sur le Grand Parisattireront manifestement beaucoupde monde. Chacun veut peser surles développements à venir dansnotre région.Au micro se trouvent les dirigeantsde la Société du Grand Paris et troisanimateurs désignés par l’Etat.Valérie Pécresse, François deMazières, ainsi que les maires denombreuses communes de l'Essoneet des Yvelines sont dans le public.De fait, l’ambition politique du« Grand Paris » est motivante : pro-pulser l'Ile-de-France à une crois-sance de 4 % l’an, comparable àLondres ! Inverser les flux migratoi-res, aujourd’hui négatifs. Si la popu-lation fuit vers la province, c’estpour la qualité de vie. Le GrandParis veut y remédier, en réduisanten premier lieu la « galère des trans-ports ».

Si le projet améliorera la qualité devie, quelles seront ses conséquen-ces sur les paysages et le bruit enville ? Pas d'inquiétude : l'essentieldu parcours sera souterrain (125 kmsur 130). On remarquera là unenuance par rapport aux lignesdirectrices initiales. Ce choix limiterales impacts environnementaux,mais aussi les expropriations –accroissant ainsi les chances detenir les délais très courts assignéspar l'Etat.Le métro automatique a aussi l’am-bition de limiter l’usage de la voi-ture, et le penchant des Francilienspour les divins embouteillages. Ilpromet aux Versaillais un temps deparcours vers Roissy ou Orly réduitde 20 minutes. Faisons sauter les

bouchons ! Les Versaillais qui travail-lent à l'autre bout du Val de Marnepourraient ainsi rêver de rentrerplus vite le soir ...

Très présents dans chaque réunionpublique, les élus y portent les aspi-rations de leurs administrés : uneligne entre Saint-Germain etVersailles, une gare aux Matelots,une autre à Chantiers, une troi-sième à La Minière, pas de tunnelsous Le Chesnay… Comme l’a faitremarquer un orateur, seul Louis XIV ne s’est pas exprimé ! Celane signifie pas qu’un tunnel pour-rait facilement passer sous le parc…Les étudiants et enseignants pren-nent aussi la parole dans le débat

public. Et oui, ils vont à Cergy, àPalaiseau, à Paris... mais leursparents logent à Bièvres ou Buc. Le 5 octobre, un Science-Po deGuyancourt a fort bien exprimé sesattentes. Compte-tenu des délaisdu projet, qu'il se rassure : quand lepremier métro traversera le plateaude Satory, le jeune homme auradepuis longtemps terminé l'ENA.

JEAN DE SIGY

Pour en savoir plus et participer

aux débats : www.debatpublic-

reseau-grandparis.org

LE GRAND PARIS DESSERT VERSAILLES

“Comme l’a faitremarquer un orateur,

seul Louis XIV ne s’est pasexprimé !”

P-A. de Ronac

"Ce sont bien là des Français !"

De retour des Amériques où ses affaires l'ont retenu quelques mois, les coffrespleins de Thalers dont la valeur fluctue au rythme des marées, avec les mêmes

amplitudes, notre ami Pierre Augustin de Ronac s'étonne de retrouver la France à feu et à sang. Il tenait à partager son émotion avec ses amis versaillais.

Nous lui cédons bien volontiers la place dévolue à l'éditorial. La rédaction.

© Société du Grand Paris

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DÉBUT DES TRAVAUX À RICHAUDL’ancien Hôpital Royal de Versailless’apprête à retrouver une secondevie. Sa réhabilitation, « qui s’étalerasur quatre ans, va permettre derequalifier et de redynamiser unezone urbaine majeure de Versailles,située entre la gare Versailles Rivedroite et le quartier Notre-Dame », asouligné le groupe Ogic. Sur un terrain de 27 700 m2, plus de15 000 m2 de logements vont êtredéveloppés, soit 330 appartements.Le projet prévoit la restauration de72 appartements haut de gammedans la partie classée MonumentsHistoriques (prix moyen de 8 500 €/m2 hors parking), ainsi que109 logements neufs (prix moyende 6 500 €/m2 hors parking) rueRichaud et 82 logements sociaux.Encore 67 appartements prévusdans la 2ème tranche, serontconstruits le long de la rue duMaréchal Foch. Des jardins à la fran-çaise ouverts au public, 1 200 m2 de

commerces et une crèche serontégalement construits autour dubâtiment.La chapelle désaffectée de l’hôpitalsera transformée en un espace cul-turel dédié à la musique et à l’archi-tecture, géré par la ville de Versailleset les espaces verts seront ouvertsau public en journée.

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OPÉRATION KDODeux plats pour le prix d’un. L’offreest valable les 16, 17 et 18 Novembre 2010, dans les restau-rants participants de l’opération Kdodu Val-d'Oise et des Yvelines. Sousréserve des places disponibles etdes horaires de services. Durant cestrois jours, les restaurants partenai-res à Versailles, à l’instar de PullmanVersailles Château « LM Caffé », leChapeau gris, la Crêperie Belle-Ile etla Rose blanche, offriront un repas(hors boissons) pour chaque repasacheté (hors boissons) sur unemême table de huit couverts maxi-

mum, au cours du même repas,hors séminaires et banquets, selonla formule proposée par le restaura-teur. Bon appétit !

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VENTE HUMANITAIREPour un euro donné, un enfant estnourri une journée. Pour vingt cinqeuros, il est habillé toute l’année etpeut aller à l’école en uniforme.L’association “ANAK - un pont pourles enfants”, dévouée à 100% auxenfants les plus défavorisés deManille aux Philippines, organise savente annuelle les jeudi et vendredi18 et 19 novembre, dans la salle desfêtes du chesnay (52, rue deVersailles). Différents stands sontproposés, avec des objets de déco-rations, des petits meubles, desbijoux fantaisie, des déguisements,serviettes brodées, cartonnage,peinture sur porcelaine et un coingourmand, ainsi qu’une braderie devêtements pour enfants et adultes.

www.associationanak.org

[email protected]

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I N F O + A V E C L E V E R S A I L L A I S . F R

du 1er novembre au

31 décembre2010

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Pullman expert en multimédia

Quoi de plus banal, toutjuste arrivé à Versailles,que de se rendre à l’hôtel

Pullman, se faire installer à unetable pour un déjeuner puis, aprèsle café, se faire conduire dans unesalle de... visioconférence ? Ce ser-vice, proposé depuis un mois, per-met de réaliser des réunions à dis-tance grâce à une projection audioet vidéo sur grand écran, avec lapossibilité de connecter cinq sitesdifférents simultanément. Unepremière dans l’hôtellerie. « Certains clients viennent uni-quement pour ce service », expli-que Patrick Langlois, directeurgénéral. « D’autres sont là pour lajournée, et vont en avoir besoin àun moment donné. » Pour répon-dre à ces deux situations, deuxpacks sont proposés. Le PackVisio 4 heures tout compris, à599 euros ht*, qui comprend lalocation de la salle de réunion(jusqu’à huit personnes), WIFI enlibre accès, un café d’accueil et laconnexion pour une visioconfé-

rence IP de quatre heures consé-cutives (matin ou après-midi). Lavisioconférence à la carte (à 250 euros la demi-journée et 450 euros la journée), qui per-met d’intégrer une session devisioconférence à une journée deséminaire classique, dans unesalle de réunion accueillantjusqu’à douze personnes. Et pourrentrer en visioconférence aussifacilement qu’en réunion, lesnuméros sont testés et enregis-trés la veille par des interlocu-teurs dédiés, et l’installation dureen tout et pour tout, un quartd’heure.

*offre valable jusqu’au 31/12/2010

Réservations : 0 810 00 86 64 ou [email protected]

© P

ullm

an


Qui n'a jamais remarquécette grande verrière, celoft moderne en bas de la

rue de la Paroisse, au dessus d'unpetit garage automobile semblantvenir d'un autre temps ? Cetteancienne galerie d'art transforméeen appartement a été vendue unmillion d'euros il y a trois ans. Cebien haut de gamme n'est qu'unexemple parmi tant d'autres.Versailles est la septième ville laplus riche de France, avec un patri-moine moyen de 1,7 million d'eurospar foyer soumis à l'impôt de solida-rité sur la fortune (ISF), et une impo-

sition exceptionnelle moyenne de 5 637 euros*.

Dans la cité royale, 4 283 Versaillais(soit 9,2 % des foyers fiscaux) ontpayé l'ISF en 2009, dont le plancheratteint 790 000 euros. « Mais tout lemonde ne déclare pas à Versailles »,nous avoue discrètement un patrond'agence immobilière, qui tient àrester anonyme. « A voir les prix del'immobilier, c'est une évidence. »Etant donné le prix au mètre carrémoyen à Versailles (environ4 500 euros), tous les apparte-

ments et maisons de grandes surfa-

ces sont à une valeur telle qu'ilsatteignent aisément l'ISF. « Autantdire que presque tous les loge-ments familiaux sont susceptiblesd'y être soumis. »

Certains profiteraient peut-être del'abattement de 25 % accordé auxrésidences principales. Par exemple,avec un bien évalué à 1,2 milliond'euros, sur lequel le fisc autorise unabattement de 25 %, on arrive à800 000 euros, soit à peine plus quele plancher de l'ISF. Facile de plaiderla bonne foi. Mais souvent, qui ditappartement ou maison d'une

valeur d'un million d'euros, sousentend éventuellement la posses-sion d'autres biens, comme unerésidence secondaire ou des place-ments.

Beaucoup de Versaillais possèdentde grandes propriétés familiales,dont ils héritent et se transmettentde génération en génération, tantque cela reste possible, eu égardaux droits de succession, élevés s'ilen est à Versailles, par la force deschoses, et surtout des prix au mètrecarré. « Il n'y a pas de nouveauxriches à Versailles », explique un

autre agent immobilier, JohnKavrakoff, patron de Monte Cristo.« Les familles qui se retrouvent avecun tel patrimoine n'ont pas systé-matiquement les liquidités à l'ave-nant. » Principalement parce que lavaleur des biens à Versailles a dou-blé, rien que sur la dernière décen-nie.

Hôtels particuliersà Notre-Dame

« Beaucoup de personnes nous sol-licitent pour des estimations ISF

V E R S A I L L E S + N ° 3 7 N O V E M B R E 2 0 1 0versailles

cité

OÙ SONT LES RICHESÀ VERSAILLES ?

Bon an mal an, avec la hausse des prix de l'immobilier à peine enrayée par la crise, le patrimoine des Versaillais gonfle chaque année, qu'ils le veuillent ou non. Résultat, au dernier pointage,

sur les 559 727 déclarations d'impôt sur la fortune reçues par le Trésor public en 2009, 4 283 venaient de Versailles, soit 9,2 % des foyers fiscaux versaillais*, quand même... Où sont les riches, malgré eux

ou de leur plein gré ? Versailles + a mené l'enquête dans nos avenues comme dans nos ruelles.

4

© Office du Tourisme de Versailles


6, rue de la Paroisse 78000 Versailles 01 30 83 00 4452, rue de Glatigny 78150 Le Chesnay 01 39 55 26 26www.montecristo-immobilier.com Estimations Gratuites

L’éditorial immobilier

18 VENTES CONCLUES EN OCTOBRE Versailles + : Dans un monde de communi-cations et de publicités envahissantes,quelle est la réalité sur les résultats desagences immobilières ? Quel impactINTERNET a-t-il sur votre portefeuilleclients par rapport à vos emplacementsphysiques ?

John KAVRAKOFF (directeur de MONTECRISTO Immobilier) : Vous me permettrez derépondre uniquement pour le marché danslequel nous officions et pour notre entreprise. SiInternet a bouleversé l'échange d'informationsavec la clientèle, et nous sommes présents sur laplupart des plus grands sites Internet d'an-nonces immobilières de France, il n'endemeure pas moins que nos agences immobi-lières avec « pignon sur rue » restent un atoutconsidérable pour accueillir et recevoir celles etceux qui souhaitent exprimer leur projet immo-bilier ! Allier l'audience des sites internet avecnos solides implantations commerciales consti-tue dynamisme et efficacité sur le marchéconcurrentiel.

Il y a un grand nombre d’agences immobilièreset « le soleil brille pour tout le monde » selon ledicton. Néanmoins, les investissements et lesmoyens mis en oeuvre pour parvenir aux résul-tats qu'exige la clientèle sont bien différents. Onnote une réelle disparité entre les structures etles organisations des professionnels. En octo-bre dernier, nous avons conclu 18 VENTES etaurions même pu améliorer le score si nousavions davantage d’affaires… l’EFFICACITE n’estpas un simple terme marketing pour nous.

Versailles + : existe-t-il d’autres supportspublicitaires à part les sites internet,magazines et vitrines d’agences immobiliè-res pour un professionnel qui souhaitedévelopper ses parts de marché ?

John K : le travail ! Du lundi au samedi de 9 hà 20 h, et parfois bien plus tard, nous tissonsnotre toile relationnelle avec tous les acteurs dece marché. Les principaux étant bien entendu lesclients. Des centaines d’appels téléphoniquessont souvent effectués parfois en une seule

journée par nos commerciaux. Rapprocher despropriétaires et des acquéreurs potentiels oudes locataires exige des notions qui ne peuventse réduire à des investissements publicitaires,aussi importants soient-ils. Il s’agit du temps etde la disponibilité. Sur une année, ces milliersd’heures dépensées en échanges, discussions,déplacements et conseils nous apportent énor-mément de contacts et participent à créer ceque l’on appelle un « fonds de commerce ». Celuide MONTE CRISTO Immobilier se développechaque jour grâce, notamment à cette organisa-tion, qui met au cœur de sa politique, la pré-sence de nos collaborateurs.

Versailles + : Au fil des éditoriaux que voussignez tous les mois dans ce journal, onconstate que vous croyez toujours en votremétier et que votre passion est intacte ?Qu’est ce qui vous anime ?

John K : la ferme conviction qu’un propriétaireet un acquéreur (ou un locataire) ne sont pasidéalement ou fatalement destinés à se rencon-trer autour d’une table pour signer un contrat.Comme je le répète souvent « si notre métierd’intermédiaire était inutile, ça se saurait, et l’onn’existerait pas… ». Nous avons tous les jours lapreuve que réussir une transaction immobilièren’est pas facile. Pourtant des particuliers, dontce n’est pas le métier de vendre ou d’acheter,tentent tout de même de se débrouiller toutseuls. Je les comprends. Pourtant, après quel-ques semaines de tentative, en vain, une partied’entre eux réalisent qu’on peut les aider. Neserait-ce que pour assembler les pièges juridi-ques des situations avec les négociations com-merciales qui sont notre spécialité. Les notairesseuls ne peuvent souvent qu’assister leursclients dans la partie contractuelle de l’acte. Jepense que les agents immobiliers, lorsqu’ils nefont pas preuve de professionnalisme, poussentcertains à essayer la transaction « en direct ». Ilest par conséquent de notre responsabilité dedémontrer nos méthodes et prouver nos résul-tats… comme devraient le faire ceux et celles quinous gouvernent !

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mais refusent de croire à la valeur que nousdonnons à leur bien », raconte un agentimmobilier, qui souhaite garder l'anonymat.« En revanche, lorsqu'elles vont vouloir ven-dre, leur prix sera bien au delà de l'estimationdonnée. » Cela fait partie du jeu. Mais cela neveut pas dire non plus que le bien sera venduau prix souhaité par le vendeur... Cachéesentre deux ruelles ou à la vue de tous, les bel-les demeures ou les nids discrets abondentdans les quartiers de Notre-Dame, de Glatignyet des Prés. Contrairement à ce que l'ontpourrait croire, les appartements situés placedu Marché, par exemple, sont « moins fabu-leux que ceux situés dans les rues àproximité », explique Théo Lopez, de l'agenceLondon Immobilier. Les rues de la Paroisse etNeuve-Notre-Dame sont beaucoup plus chè-res, car plus éloignées de l'agitation et desnuisances sonores. Au 41, rue de la Paroissepar exemple, une impasse privée mène verstrois belles maisons sans vis à vis, avec des jar-dins de 800m2 environ, dont le prix dépassefacilement les 1,5 million d'euros.

Mais les plus grandes propriétés, situées surde vastes terrains, se trouvent aux abords duParc de Versailles, dans les quartiers deClagny, de Glatigny ou au Chesnay, sur le pla-teau Saint-Antoine. Les grandes maisons enpierre meulière datent de la deuxième moitiédu XIXème ou du début du XXéme siècle et leurssurfaces vont de 200m2 à 800m2 habitables,pour certaines.

« Ce qui fait le luxe d'un bien, c'est sa qualité,d'abord, mais aussi son environnement, sasituation exceptionnelle », ajoute PatrickBéranger de Beco, de l'agence PrimmoImmobilier. « Si on trouve beaucoup de gran-des maisons de charme à proximité du parcdu château, avec des terrains de 600 m2 pour un prix de plus d’1,2 millioneuros, on peut trouver des biens au mêmeprix dans le centre-ville de Versailles.Dernièrement, nous avons vendu un belappartement avec près de 100 m2 de récep-tion avec des volumes exceptionnels, dansun hôtel particulier au pied du chateau, à plusd’un million d'euros. »Dans le quartier Notre-Dame, toujours àproximité du château, se trouve, par exemple,un hôtel particulier à la façade élégante etdiscrète. « Pourtant, une fois à l'intérieur, onconstate immédiatement le niveau de stan-ding du bien immobilier, qui estexceptionnel », confie John Kavrakoff.Parquet, lustres, moulures, rampe d'escalier enfer forgé, cheminées du XVIIème... Dix piècesréparties sur 350m2, un jardin à la française de200m2. Le bien est estimé à près de trois mil-lions d'euros. « On trouve à Versailles deshôtels particuliers allant de huit à quinze piè-ces, pour une surface moyenne de 200m2 etun prix en moyenne supérieur à deux millionsd'euros. »

« Lorsque ces hôtels particuliers sont mis envente - ce qui est rare - ne vous attendez pasobligatoirement à les voir en vitrine d'agencesimmobilières ou sur les sites Internet prévus àcet effet », nous apprend John Kavrakoff. A

Versailles, la discrétion est la règle. Les richespropriétaires n'aiment pas particulièrementdévoiler leur intérieur (par exemple, avec desphotos), révélant intimité : mobilier, tables,chaises, commodes et tableaux entre autres.« Cela va au delà de la peur du cambriolage ;ces gens ne souhaitent pas être reconnus parleurs amis, leurs voisins, leurs collègues ouleurs employés (éventuellement). Ils restenttrès méfiants face à la jalousie humaine, et jepense qu'ils ont parfaitement raison. »

Vue sur le parc rue Gallieni

Rue Gallieni, sur le trottoir côté impair, cer-tains appartements ont une vue sur le parc duchâteau ; le prix du mètre carré peu presqueatteindre les 8 000 euros, lorsque ces apparte-ments sont uniques, extraordinaires. Dans sonprolongement, rue de l'Ermitage, un apparte-ment ancien de 100 m2, avec parquet, chemi-née, vue sur le parc et grande hauteur sousplafond vaut presque le million d'euros. « Le »produit phare à Versailles : un appartementancien, avec une hauteur de plafond de 2,80 à3 mètres (parfois même jusqu'à 4,50 mètres), du parquet, une cheminée etune vue sur le parc si possible. En ce quiconcerne la surface des appartements, elledépasse rarement les 300m2 à Versailles.Excusez du peu ! Dans un quartier commeNotre-Dame, à 6 000 euros le mètre carré, unbien d'une telle taille atteindrait les deux mil-lions d'euros, selon les estimations de sonpropriétaire.

Mais John Kavrakoff, spécialiste du quartierNotre-Dame, met en garde : « pour le mêmeprix, les acheteurs peuvent acquérir une mai-son avec jardin, ce qui n'est pas comparable.Voilà pourquoi un appartement à Versaillespeut difficilement être estimé à ce niveau devaleur. » Et certains appartements grandioses,aux portes du château, avec splendides salonsde réception, sont ainsi restés des mois, voiredes années en vente, au grand dam de leurspropriétaires. Il arrive que des héritiers de suc-cessions, incapables de s'entendre sur le prixacceptable par le marché, se retrouvent sur-pris de ne pas vendre leur bien aussi vite qu'ilsl'espéraient. Des biens d'un autre temps, celuidu paraître.

Le responsable de l'agence Monte CristoImmobilier rappelant que « l'estimation d'unbien immobilier ne s'arrête pas à la multiplica-tion d'un prix au mètre carré moyen constaté,par une surface habitable... D'autres critères etparamètres sont à prendre en compte. Ceséléments n'apparaissent pas dans les estima-tions faites sur Internet. Les logiciels des ordi-nateurs ne sont pas encore capables d'évaluerle charme ou le coup de cœur qu'on peut res-sentir dans un appartement ou une maison. »

Par exemple, « les appartements situés ave-nue de Saint-Cloud valent plus chers queceux de même surface situés avenue deParis », poursuit Théo Lopez. Et avenue deSaint-Cloud, ceux qui sont mitoyens du lycée


6 Versaillescité

Versailles Rive droiteDans un très bel hôtel parti-culier 19e, au dernier étage,un appartement de 125m2

se composant d'une entrée,un double séjour de 44m2

avec parquet et cheminée, 3 chambres (4e possible),une cuisine, une salle debains avec fenêtre et des toilettes séparées. Cellier,cave et parking. Au calme.Vue sur jardin. Situationremarquable. Proximité dela Gare Rive Droite et desécoles.

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470 000€

Chesneau_1_2P_VPlus37_10_10:Chesneau_1_2P_VPlus37_11_10 29/10/10 14:51 Page 1

Hoche et ceux situés dans l'immeu-ble juste en face sont bien pluschers que les autres, « car ce sontde beaux bâtiments, anciens etauthentiques. »L'exemple très récent du projetimmobilier réhabilitant le malheu-reux hôpital Richaud le démontre.Une grande partie des apparte-ments commercialisés par le pro-moteur OGIC - dont 72 dans la par-tie classée monument historique - a été vendue en un week-end etpour la plupart, à des... Versaillais. Ahuit heures du matin, il y avait déjàla queue et plus de trois cent per-sonnes à attendre sur le trottoir. Lesplus beaux appartements se sontvendus à un prix compris entre 8 500 euros et 10 000 euros lemètre carré.

Les Prés, le « carré d'or »

Mais la qualité du bien ne fait pastout. Ce qui fait sa valeur, au moinspour moitié, c'est sa situation géo-graphique. « Il existe des biens enmauvais état, mais très chers, car

bien placés », explique Théo Lopez.Ce qui est le cas à Saint-Louis, oùl'on trouve les plus belles demeuresdu XVIIIème siècle, selon lui. « Le quar-tier dit « bourgeois » de Versailles,c'est Notre-Dame, tandis que Saint-Louis est plus authentique, plusdans son jus », continue Catherinede Nanteuil, de l'agence CPHImmobilier.

« Mais le quartier le plus prisé, leplus recherché, le plus cher, c'estbien celui des Prés. » Il est délimitépar le boulevard du Roi, la rue duMaréchal Foch, le boulevard de laReine et la rue du Colonel deBange. Un petit périmètre queCatherine de Nanteuil surnomme« le carré d'or ». Maisons de ville desXVIIIème et XIXème siècles, proximité dela gare Rive-Droite, du parc, de laplace du marché et des écoles,quartier résidentiel, sélect et exces-sivement silencieux : un emplace-ment exceptionnel. « La maison laplus chère que nous ayons venduec'est ici, pour un prix supérieur àtrois millions d'euros », poursuitThéo Lopez. Pour une maison de200 m2, il faut compter un investis-

sement de 1,5 à 2 millions d'euros.« Et c'est même parfois difficile detrouver à ce prix », ajoute Catherinede Nanteuil. « Ceux qui ont lachance d'habiter déjà ce quartier,viennent me voir et cherchent àdéménager dans le même périmè-tre, toujours dans ce carré d'or. »Comme des Parisiens pourraientdire, nous voulons uniquement êtredans le 16ème arrondissement...« Versailles fait toujours rêver. Envingt ans d'activité, nos clients ontoujours rêvé d'habiter sur le Bassinde Neptune, la pièce d'eau desSuisses, ou a proximité du château.Et c'est cela qui n'a pas de prix. »

En définitive, les 9,2 % de foyersversaillais assujettis à l'ISF sontassez faciles à trouver : un plan deville à la main, ou depuis le ciel,grâce à Google Maps, il suffit departir à la recherche de grandesfenêtres laissant entrevoir demagnifiques plafonds aux mouluresdorées, ou encore d'un grand jar-din, voire d'une piscine, pour... trou-ver les « riches ». Au sens du fisc,bien entendu !

LÉA CHARRON* Sources : www.impots.gouv.fr

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4 910 €

4 910 €

4 850 €

5 090 €

3 780 €

LES PRIX AU M2 DES QUARTIERS

PRISÉSCes chiffres, fournis par la base BIEN, indiquent le prix au m2 médian des appartements à Versailles au 1er semestre2010. C’est à dire que pour chaque quartier, 50 % des transactions sont supérieures au prix indiqué, et 50 % des transactions sont inférieures.


7Versaillescité

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« La boulangerie de Jean-Nöel Julien,rue Saint-Honoré, dans le 1er arrondisse-ment de Paris, ne désemplit pas, et pourcause : ce pain lui a valu le Grand Prix dela baguette de la ville de Paris en 1995. »Voilà ce que l'on pouvait lire dans lapresse parisienne il y a quinze ans.

En 1998, le boulanger et FrédéricCharpentier, son chef pâtissier décidentde s'associer et d'acheter ensemble lesalon de thé Guinon, appartenant à Mr Andoerouard, au 60, rue de laParoisse à Versailles, à deux pas du mar-ché Notre-Dame. Ce salon de thédevient une boulangerie-pâtisserie, avec

un produit fétiche - devinez quoi - labaguette « tradition ». Jean-Noël Julienet les époux Charpentier préfèrent alorsconserver administrativement le nomde l'enseigne Guinon, connue commefournisseur attitré du Château et pré-sente ici depuis 1862. La boulangerie Guinon continue d'exis-ter même si à Versailles Notre-Dame, onva chercher son pain « chez Julien ».

La baguette tradition fait désormais lesuccès de la maison Guinon, avec710 500 unités vendues dans l'année…A cela, il faut ajouter la pâtisserie, avecdes tartes, des gâteaux très prisés, et

une spécialité, le macaron à l'ancienne,quelques plats à emporter, sans oublierla confiserie et les chocolats.

Pour fabriquer quotidiennement tout cesucré salé, il a fallu réaménager 600 m2 -boutique comprise - embaucher pro-gressivement six pâtissiers, sept bou-langers, un traiteur, trois apprentis ethuit vendeuses. Aux commandes, le cou-ple Charpentier, Céline en boutique etFrédéric qui supervise la fabrication etinnove, car il faut toujours avoir de nou-veaux produits… En 2007, Jean-NoëlJulien reprend ses parts comme il étaitprévu au début de l'association. Le cou-

ple Charpentier peut voler de ses pro-pres ailes. La boulangerie Julien estredevenue Guinon, les Charpentierssont toujours là et la fameuse baguettetradition aussi !

Pour conclure, un petit mot sur lesenfants Charpentier car la vie defamille est importante. Louis et Hugone sont jamais très loin… dans l'appar-tement au dessus de la boulangerie.Bien pratique quand on exerce unmétier où il faut se lever tôt, très tôt.

JACQUES GOURIER

Depuis plus de dix ans, la boulangerie Julien fait le bonheur des adeptes de la « tradition » à Versailles. Aujourd’hui, la boutique reprend

son nom de jadis, Guinon, après que Jean-NoëlJulien ait repris ses parts.

« UNE TRADITION S'IL VOUS PLAÎT ! »

Renovab_1_4P_VPlus37_11_10:Renovab_1_4P_VPlus37_11_10 29/10/10 15:09 Page

© P

hoto

DR


8 Versaillesstory

Saviez-vous que le monu-ment aux morts deVersailles, situé au croise-

ment de l’avenue de Paris et del’avenue du général De Gaulle, futconstruit entre 1922 et 1923, parl'architecte qui a conçu l'égliseJeanne d'Arc ?Architecte en chef des bâtimentscivils et des palais nationaux,Albert-Désiré Guilbert (1866-1949) a commencé sa carrièreavec la construction d'églises et demonuments académiques, avantde poursuivre avec des immeublesde rapport, des villas, des équipe-ments scolaires et des logementssociaux. Pour réaliser ce monu-ment, il collabora avec le statuaireErnest Dubois (1863-1930) .

Le monument aux morts estinauguré le 11 novembre 1924,deux ans après l'institution

du 11 novembre comme jour defête nationale. C'est le généralHenri Gouraud, auréolé de gloirepour avoir contribué pleinementà la grande contre-offensive dejuillet 1918 et gouverneur mili-taire de Paris, qui préside à soninauguration. Placé tout à côté dela mairie, il est composé d'ungrand rectangle de pierre décoréde plusieurs plaques, portant côtémairie, les noms de ceux qui ontparticipé à sa réalisation, et flan-qué à gauche d'un message gravédu conseil municipal daté du 11 novembre 1918 : « pour lesVersaillais aux armées » et à« ceux qui ne reviendront pasparce que leur vie a payé le salutde la patrie et des générationsfutures ». Côté Saint-Louis, sontgravés les noms de 1931 soldatsversaillais classés par ordre alpha-bétique, surmontés de l'inscrip-


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Rosa CandidaAudur Ava Olafsdottir, traduit de l’islandais, Aux Editions Zulma,

20€ prix éditeur

Le jeune Arnljotur, une vingtaine d’années, part de chez lui pour aller travailler à la restauration du jardin d’un monastèrequi abritait autrefois la plus belle roseraie du monde. Il emporte avec lui quelques plans de Rosa Candida, espèce rarissime de rose cultivée dans la serre familiale par sa mère, décédée depuis peu. Un livre frais, tendre,touchant et poétique. Un vrai coup de cœur !

IndignationPhilip Roth, traduit de l’anglais,Aux Editions Gallimard,

17,90€ prix éditeur

Philip Roth plonge le lecteur dans l’Amériquepuritaine des années 50 à travers l’itinéraired’un jeune étudiant qui refuse de jouer le jeud’une société universitaire sectaire où seuls les

hypocrites s’en sortent. Philip Roth continue sa critique de la société américaine où l’individu doit porter un masque social pourêtre accepté : il doit paraître et non être. Cet étouffement de l’individu finira par exploser et sera le ferment des mouvements révolutionnaires de la jeunesse dans les années 70.

La solitude du docteur March

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Plus jeunes, à la lecture du roman de Louisa MayAlcott, nous avions frémis avec les filles et lafemme du docteur March, attendant son retour,craignant pour sa vie. Geraldine Brooks a imaginéce que fut l’odyssée de cet abolitionnisteconvaincu, n’épargnant pas pour autant ce père defamille idéaliste. Elle donne ainsi la parole à sonépouse, une voix de femme puissante et déterminéed’une très grande modernité. Une réinvention passionnante d’un classique de la littérature jeunesse, à lire absolument !

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Lila est très jeune lorsqu’on la sépare brutalement de sa mère. Emmenée dans un Centre, elle est soignée, rééduquée et instruite. Engrandissant Lila n’aura qu’un désir : retrouver samère dont le souvenir s’estompe et découvrir enfin la vérité sur leur séparation. Fascinante,cette histoire se déroule au sein d’une société futuriste, contrôlée et hygiéniste. Un roman étonnant, attachant, qui ne laissera pas son lectorat indifférent.

Gibert_1_4P_VPlus37_11_10:Gibert_1_4P_VPlus37_11_10 29/10/10 14:52 Page 1

tion « Aux Versaillais morts pour laPatrie », qui est la formule consacrée desdocuments militaires informant les famillesdu décès de l’un des leurs ; au dessus del'inscription, une frise porte les noms desprincipales batailles (Marne, Yser, Artois,Champagne, Somme, Verdun, Orient). Letout est flanqué de deux victoires ailées etcasquées, portant les palmes et une épée, etde deux bas reliefs décorés de fusils, cas-ques, drapeaux, sacoches et cartouchières.

La construction de monuments aux mortsdans les communes est une particularité dela Première Guerre mondiale : il en existepeu avant. Les pertes massives (il y eut 1,4 million de morts français et trois mil-lions de blessés sur huit millions de mobili-sés, pour une population de quarante mil-lions d'habitants) amènent, le plus souvent,non à glorifier la victoire, mais à honorerceux qui ont perdu la vie. Et la très grandemajorité des monuments élevés à cetteoccasion le sont à l’initiative, ou au moinsavec la participation financière des ancienscombattants, qui formaient 90 % des hom-mes de 20 à 50 ans en France. En vertu dela loi du 25 octobre 1919, prévoyant la« commémoration et la glorification desmorts pour la France au cours de la GrandeGuerre », et de la loi de Finances du 31 juil-let 1920, qui accorde une subvention auxcommunes pour la construction de cesmonuments, la plupart sont inaugurésavant 1922 : 30 000 de 1918 à 1925 enFrance, soit quinze inaugurations par jourles trois premières années d’après-guerre.

Ces monuments sont indissociables de lacérémonie du 11 novembre qui, à partir de1922, n'est plus la fête de la Victoire, maiscommémore l'armistice, le souvenir desmorts ; elle est très codifiée dans l'entre-deux-guerres : la cérémonie commence parun cortège, ouvert par les enfants et fermépar les anciens combattants, qui conduit aumonument où l'on dépose une ou plusieursgerbes ; face à celui-ci, la foule écoute les dis-cours puis l'appel des morts (à l'appel dechaque nom de défunt, un enfant ou unancien combattant répond « mort pour laFrance ») avant que ne retentissent laMarseillaise et la sonnerie aux morts. Uneminute de silence est observée.Les monuments aux morts permettentdonc aux Français de se retrouver chaqueannée, dans une cérémonie civique desti-née, non pas à valoriser la guerre, mais àmanifester l'hommage de la Patrie auxcitoyens et ces quasi-funérailles nationalesconstituent la nouveauté commémorativeamenée par la Grande Guerre ; elles perpé-tuent l'idée de transmission du sacrifice,pour que ces hommes ne soient pas morts« pour rien ».

BÉNÉDICTE DESCHARD

Sources : Annette Becker, Les Monuments aux Morts -

Mémoire de la Grande Guerre, éd. Errance,1991.

Antoine Prost, Les monuments aux morts. Culte républicain ? Culte civique ? Culte patrioti-que ? dans Les lieux de mémoire. T.I, Paris, 1984 .

© Photo DR


Le quartier des Antiquaires de laGeôle vient de fêter ses 30 ans.Regroupant une cinquantained'experts du marché de l'art, ceslieux sont devenus le plus impor-tant centre d'antiquités de l'ouestparisien. Installés près de la placedu Marché, les bâtiments abri-taient au XVIIIème siècle la prison,la geôle (et non pas le « geôl »comme disent les touristes), ainsique le tribunal de Versailles,avant de servir d’habitation aumilieu du XIXème siècle, puis d'êtreaffecté à la Cour d’assisesjusqu’en 1938. Le bâtiment principal, l’hôtel duBailliage, fut dessiné en 1724 parGabriel (père de Jacques-Ange),premier architecte du RoiLouis XV, sur ordre duGouverneur de Versailles, Blouin,pour remplacer l'ancien bâtimenttrop exigu situé au même endroit

place du Marché, à l'angle de larue Ducis et de la Pourvoierie.C'est l'entrepreneur Tannevois quifut chargé de l'exécution. « L'entrée principale, sur le pancoupé, ouvrait sur une avant-cour ; dans celle-ci donnaient lesbâtiments du greffe, du corps degarde, un magasin, un bûcher oùles pompiers déposaient leurmatériel (...) de l'autre côté ducorps de garde. Le préau des pri-sonniers occupait une placesymétrique à l'avant-cour. Cettepremière cour donnait accès aupassage de la geôle et à la portede la cour du bailliage. Le bâti-ment principal abritait à la fois letribunal et les prisons (...). » * Aurez-de-chaussée, un vestibuleconduisant à une petite chapelledestinée aux prisonniers, séparaitdeux grandes salles d'audience. Les fonctions judiciaires assez

concurrentes du bailli (juge civilet criminel chargé de la police dela ville) et du prévôt (chargé de lapolice de la Cour) s'exerçaientdans « l'Hôtel du Bailliage et de laPrévosté ». Le bailli tenaitaudience le mardi et le vendredi,

le prévôt le samedi. Les cachots trouvaient place ausous-sol et aux étages supérieurs.C'est dans cette prison, que pen-dant la Terreur révolutionnaire,les 9 et 10 septembre 1792, tousles détenus, une dizaine, furentmassacrés par les égorgeurs de laRépublique… vous avez dit« droits de l’homme » ? C'est làque ces mêmes assassins furent

jugés en 1795 pour leurs crimes.C'est là également que fut exa-miné le cas de Mme du Barry, l'an-cienne maîtresse de Louis XV,dénoncée par d'anciens domesti-ques qui en voulaient à sesrichesses, avant d'être transférée

dans les prisons parisiennes pourêtre guillotinée.Face à la prison, une petite courfermée par une grille, accueillaitdes logements aujourd’hui trans-formés en boutiques.Au bas du Passage de la Geôle, aucentre d’une petite place, se trou-vait la Halle aux vins édifiée en1677, sous Louis XIV, où avait lieutoutes les transactions viticoles.

N’oublions pas qu’au Môyen-Age,la France était le premier exporta-teur de vin et que Paris et l’Ile-de-France étaient le plus grandvignoble du royaume jusqu’à lafin de la guerre de Cent ans et lerattachement du Bordelais et de

la Bourgogne au XVème siècle.Ainsi, ce lieu très disparate à l’ori-gine, a finalement trouvé uneunité aujourd’hui : le commercedu Beau.

BÉNÉDICTE DESCHARD

* Sources : E. et M. HOUTH, Versaillesaux 3 visages , ed. Lefebvre 1980J. LEVRON , Versailles ville royale,

ed. Horvath

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Les 30 ans des Antiquaires de la Geôle

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VersaillesSTORY

C'est là également que fut examiné le cas de Mme du Barry, l'ancienne maîtresse de Louis XV


10 VersaillesCULture V E R S A I L L E S + N ° 3 7 N O V E M B R E 2 0 1 0

Versailles à l’heure vénitienne

Versailles + : Après le grand succèsde la programmation de la pre-mière saison, qu’avez-vous préparépour cette deuxième année ?Laurent Brunner : Cette annéesera très riche et très diversifiée :opéra classique et moderne,

concert prestigieux et ballet russe.Avec des représentations qui sor-tent de l’ordinaire, le public sauratrouver son bonheur dans cetteprogrammation de qualité quicompte pas moins de huit specta-cles d’opéras ! Nous proposons dans un registremoderne le « King Arthur »d’Henry Purcell, dont la mise enscène est signée Shirley et Dino.Cela promet d’être très déjanté !Dans un répertoire plus classique,nous présentons « Jules César » et« Rinaldo » d’Haendel ; ce dernierest mis en scène à l’ancienne avecun éclairage à la bougie. Nous aurons aussi du théâtre avecl’étonnant « Médecin Malgré lui »de Gounod et aussi de grandsartistes internationaux qui vien-dront sur scène comme NatalieDessay, Stéphanie d’Oustrac etJulia Migenes qui chanteraSchubert. Le violoniste JordiSavall jouera également pour lapremière fois à Versailles desmusiques de Rameau. Dans le même genre, un peuétonnant mais qui a sa place, le« Requiem à la Mémoire de LouisXVI » de Chérubini sera joué à la

Chapelle Royale, le jour anniver-saire de sa mort.

V+ : Parlez-nous de l’événement« Venise, Vivaldi, Versailles » quevous avez organisé et que vousnous proposerez à partir de fin juin2011 ?LB : Ces trois « V » regroupent enquelque sorte les trois images lesplus fortes de l’époque baroque,c'est à dire, Venise, Versailles etVivaldi. Pour nous, c’est le même« monde » : un monde de beauté,d’exubérance et de fêtes ! Et puisdans la réalité, Venise a énormé-ment inspiré Versailles, comme ledécor peint du Salon d’Hercule,les miroirs de la Galerie des Glaceset bien sûr, la « Petite Venise » pro-che du « Grand Canal », où l’onpouvait y admirer les gondoliersvénitiens ! Venise a exercé jusqu’àla fin du XVIIIème siècle une trèsgrande influence dans notre cul-ture. Et Vivaldi est à cette époquele compositeur le plus connu dansle monde entier. Ce projet préparé en collaborationavec le label Naïve, éditeur de lamusique de Vivaldi, cadre ces troisforces de l’époque baroque.Durant trois semaines, le publicpourra assister à des concerts et

des opéras prestigieux. CeciliaBartoli, marraine de l’événement,chantera Vivaldi accompagnée deJean-Christophe Spinosi. Il ya auraaussi une présentation du« Casanova » de Mozart etLorenzo da Ponte avec JohnMalkovitch dans le rôle principal.Pour le grand public, des FêtesVénitiennes seront célébrées surle Grand Canal, un lieu où l’onn’en a pas fait depuis très long-temps, avec des gondoles déco-rées, des effets d’eaux et des feuxd’artifices dignes des plus fas-tueuses fêtes de Louis XIV ! Etpour finir, un grand Carnaval cos-tumé investira l’Orangerie du châ-teau à partir de minuit et celadans la grande tradition des plusbeaux carnavals de Venise.

V+ : Quels seront les incontourna-bles de cet événement ?LB : Les deux « must » de l’annéesont vraisemblablement : la venuede Cecilia Bartoli, la plus grandestar vivaldienne de notre époque,pour un récital inédit qui fera l’ob-jet d’une captation ; et la présen-tation du mythique opéra « Atys »de Lully, qui est sans doute la par-tie la plus « Versailles » de l’événe-ment. C’est extraordinaire de pou-

voir présenter ces deux spectaclesque l’on n’aurait jamais pu réalisersans un événement d’une telleenvergure.

V+ : A quand un concert pluscontemporain à l’Opéra Royal avecdes artistes comme Sting par exem-ple ?LB : Pour Sting, on a essayé ! Satournée a débuté en octobrecette année mais les datesn’étaient pas propices. Par contre,je ne le vois pas du tout à l’OpéraRoyal, mais plutôt dans un grandprojet au Bassin de Neptune avecun orchestre symphonique.Malheureusement, ce projet arri-vait trop tard dans la saison. Sinonpour parler de voix contemporai-nes à l’Opéra, au printemps nousavons reçu Vanessa Paradis pourdeux concerts acoustiques. Lecadre se prêtait à merveille et lerésultat était absolument somp-tueux ! Un DVD du spectacle sor-tira d’ailleurs à Noël.

PROPOS RECUEILLIS PAR LISENDA DELLI

Renseignements et réservationswww.chateauversailles-spectacles.fr

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Pour la deuxième saison de l’Opéra Royal, Laurent Brunner,directeur de Château de Versailles Spectacles, nous propose

un nouveau choix d’excellence et nous fait part en avant première de l’événement « Venise, Vivaldi, Versailles ».

“ Un grand carnaval costumé investiral’Orangerie du château à partir de minuit et cela dans la grande tradition desplus beaux carnavals de Venise. ”

© Faustine Cornette de Saint Cyr

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Dans son dernier ouvrage,« C’est une chose étrangeà la fin que le monde »,

Jean d'Ormesson s'interroge surl'existence de Dieu dans lemonde. Pour ce faire, il remonteaux sources de l'univers, il y a5 000 ans, car selon lui, « com-prendre c'est remonter aux origi-nes ». Le roman du mondereprend l'histoire des hommes,du début de leur existence à nosjours en évoquant presque tous

les grands penseurset scientifiques quiont traversé letemps : Homère,Pythagore, Platon,Darwin...Ce livre, il le porte enlui depuis très long-temps ; finalement,avec ses précédentsouvrages, il tournait

autour, explique-t-il. Pour termi-ner cette œuvre, il lui a fallutpresque cinq ans. D'ailleurs, à sasortie il était un peu inquiet desavoir si « toutes ces interroga-tions allaient intéresser lesgens. » Apparemment oui, le livreest un succès.Lorsqu'on lui demande sil'homme est condamné à ne riencomprendre à l'existence de Dieu,il nous répond que « Dieu est uneénigme faite pour rester incom-

prise. Dieu est caché et si l'ontrouvait la preuve de son exis-tence ce pourrait même êtreembêtant pour certainscroyants ».Jean d'Ormesson qualifie sonlivre de « roman métaphysique »et non d'essai scientifique. Unesorte de « rêverie sur l'existence »dans laquelle il s'étonne de lacréation de l'univers. L'auteurnous dit être entouré de gens quisavent que Dieu existe commePéguy et Claudel et par d'autresqui savent qu'Il n'existe pas,comme Sartre. Lui, ne sait pas. Ilécrit : « Dieu vit à jamais parceque les hommes doutent de lui etle cherchent sans cesse ». Lesréactions de ses lecteurs l'ontétonné, certains l'ont trouvé par-tial en faveur de Dieu et JeanMarie Rouart l'a pensé athée !Selon Jean d’Ormesson, « Dieu

existe dans l'esprit des gens, dansleur cœur, à travers leurs croyan-ces ». On ne peut prouver nil'existence de Dieu, ni sa non-existence, nous explique-t-il mais« l’absence de Dieu semble invrai-semblable, encore plus invrai-semblable que sa non existence. »Le philosophe, qui éprouve qua-tre sentiments à l’égard dumonde (l'admiration, la gaieté, lagratitude et un « mélange de cha-grin, de pitié et d'espérance »),s'émerveille du soleil qui se lèveet de la nuit qui tombe. Un simplebain de mer en Méditerranée suf-fit à faire son bonheur. « Il fauts'efforcer d'être heureux et d'ai-mer la vie dans ce monde cruel etdifficile » nous dit-il. « Il fautcontinuer à espérer trouver unjour la vérité et la justice. La vieest simple et claire. Et elle n'estque mystère. »

VÉRONIQUE ITHURBIDE« C'est

une chose étrange à la fin que

le monde »,chez Robert Laffont,

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JEAN D’ORMESSON À VERSAILLESA l'occasion du salon Histoire de Lire, le célèbre

académicien présentera son dernier livre « C’est unechose étrange à la fin que le monde ». Rencontre.

Salon Hisoire de Lire

Pour sa troisième édition, la mairiede Versailles organise le salonHistoire de Lire les 21 et 22 novem-bre Avec plus d’une centained’écrivains présents et une pro-grammation enrichie, l’événement,qui a pour vocation de rendre l’his-toire plus accessible au grandpublic, s’annonce comme le ren-dez-vous de référence de tous lesamateurs d’histoire. Des débatsabordant différents thèmes serontprogrammés en compagnie degrands historiens, de plumes histo-rico-politiques de renom et dejournalistes férus d’histoire. Pointfort de la cuvée 2010 : un espacejeunesse agrandi, où enfants etadolescents pourront rencontreret poser leurs questions auxauteurs de livres pour la jeunesse,et participer aux ateliers proposés.

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Récidiviste : la sociétéPrimadiag, créée en 2008,est la troisième start-up à

laquelle participe GuillaumeLhermite. Et pourtant, tout l’en-courageait à chercher un emploiaprès une expérience malheu-reuse.Optimiste, il fallait l’être pourredémarrer seul en 2008, aprèscet échec dû à une associationtrop confiante. Caution des diffé-rents emprunts engagés par lasociété, il a remboursé sa part etse libère tout juste de ce fardeau.Il a fallu surmonter le doubletraumatisme que représentent lafin d’une aventure qui avait devrais atouts et la certitude dés-agréable d’avoir été trompé parun associé peu scrupuleux.

Déterminé, tenace, des qualitésindispensables pour rebondir.Une idée, une bonne connais-sance du marché, il ne manquaitque les fonds pour démarrer.Sa famille lui a fait confiance. Ilest reparti assumant toutes lestâches, seul.Créatif, il a commencé par « brico-ler », pour les petits laboratoiresbiologiques des moyens techni-ques réservés aux grands.Aujourd’hui, l’entreprise déve-loppe des plateformes robotiquessimples, modulaires et aborda-bles permettant l’automatisationrapide d’une grande variété deprotocoles dans les domaines dela biologie, la pharmacie et la chi-mie. « Nos outils sont des sortesde mécanos à tout faire, expliqueGuillaume. Sur une base simpledisponible en trois formats, onpeut monter toute une série d’ac-cessoires. » Les robots se sontcomplétés, au fil du temps, depipettes, pompes, caméra, spec-

tromètre, détecteur de niveau deliquides, autant d’équipementsqui répondent aux besoins de sesclients dont la palette s’estélargie. Aujourd’hui, ses équipe-ments intéressent les entreprisespharmaceutiques, les laboratoi-res, les universités et aussil’INSERM, le CEA, le CNRS.Guillaume a su faire appel auxaides disponibles pour embau-cher, pour accompagner larecherche (CFI, OSEO). Il aouvert son capital aux investis-seurs privés et participe à un pro-gramme de recherche européenqui lui apporte 500 KE.Homme de réseau, apprécié,Guillaume partage volontiers sonexpérience et ses tuyaux avec lesmembres du Club des créateurs.Il est très fier d’avoir créé onzeemplois, ici, en Ile-de-France etne pense pas délocaliser !

JANINE MEURINwww.primadiag.com

Guillaume Lhermitte, entrepreneur optimiste

“CRÉEZ, RECRÉEZ”QU’ILS DISENT ! OUI MAIS...Un entrepreneur prend des risques,c’est connu. S’il fait appel aux ban-ques, ses risques augmententencore. Il n’obtiendra aucunemprunt s’il ne donne pas sa cau-tion. Et ça vaut aussi pour les asso-ciés, même si, dans la société, ilss’occupent exclusivement derecherche ou de commercial et pasdu tout de gestion. Caution soli-daire ! Pour avoir commis une seulefaute, avoir fait confiance, on seretrouve, comme Guillaume (voirarticle à gauche), à devoir embour-ser les sommes restant dues et sur-tout, marqué au fer rouge pourlongtemps par la Banque de France.Impossible de rebondir.Des bons de commande en poche,aucune banque ne souhaitait luiouvrir un compte : « faites vouspayer d’abord ». Sa famille l’a tou-jours soutenu, Scientipole, Oseo,ont su lui faire confiance.Heureusement, il y a aussi lesBusiness angels qui ont apporté lesfonds nécessaires au développe-

ment. Investir dans une PME, c’estavant tout une affaire humaine. Onanalyse le produit, le marché et sur-tout, on dialogueavec l’entrepreneur. Investir dansune entreprise locale, c’est lui per-mettre de créer des emplois, ici.Alors, pourquoi les Versaillais, sigénéreux, se sentent-ils si peuconcernés par les PME à fort poten-tiel ? La fiscalité attractive asuscité quelques vocations, maisvraiment trop peu au regard des4000 redevables ISF annoncés parles statistiques. Pourtant, accompa-gner des PME est enthousiasmant :ça permet de rester informé desinnovations, de participer réelle-ment au développement de l’éco-nomie locale, de partager avec ungroupe de personnes aux compé-tences diverses ; vous y consacrerezle temps que vous voulez ; osez,profitez de l’expérience du réseauInvest-Y qui sélectionne depuis dixans des entreprises prometteuses.

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o Angélique Lombard-Latune > Exposition de peintures.Jusqu'au jeudi 11 novembre - Esprit d'Atelier. o Anne-Marie de Rémur > Exposition de pastels à l'huile.Jusqu'au samedi 20 novembre - Galerie Jamault. o Fête foraine > 25ème Fête d'Automne (auto-tamponeuse,trampoline, ...) Jusqu'au samedi 20 novembre - Place del'Europe. o Travail à la chaîne > Exposition contemporaine de VincentGanivet. Jusqu'au samedi 11 décembre - La Maréchalerie. o La salle et le serment du Jeu de paume > Visite-confé-rence organisée par l'Office de Tourisme de Versailles. Jusqu'ausamedi 18 décembre - Musée de la Salle du Jeu de Paume. o La Voie de l'écuyer opus 2010 > Spectacle équestre choré-graphié par Bartabas. Jusqu'au 23 décembre - GrandesEcuries. o Les Matinales des écuyers > Séances de dressage sur desmusiques baroques. Jusqu'au 23 décembre - Grandes Ecuries. o L'Osmothèque de Versailles, conservatoire internationaldes parfums > Visite-conférence organisée par l'Office deTourisme de Versailles. Samedi 6 novembre - Osmothèque. o Les rois de France et l'Amérique du Nord > Goûter-confé-rence organisé par l'Office de Tourisme de Versailles. Mardi 9novembre - Esprit d'Atelier. o Campra, un provençal à Paris > Conférence de JeanDuron. Mardi 9 novembre - Hôtel des Menus-Plaisirs (CMBV). o Sciences et curiosités à la cour de Versailles (visite-confé-rence) > Organisée par l'Office de Tourisme de Versailles. Jeudi11 novembre - Château de Versailles. o Tidivalli Circus > Spectacle d'improvisation théâtrale deLaurent Ournac (Mon incroyable fiancé, Camping Paradis, ...) .Samedi 13 novembre - Théâtre Montansier. o Le musée Lambinet fait peau neuve > Visite-conférenceorganisée par l'Office de Tourisme de Versailles. Lundi 15novembre - Musée Lambinet.o Campra et la musique italienne > Conférence de BarbaraNestola. Mardi 16 novembre - Hôtel des Menus-Plaisirs(CMBV).

o Dom Juan > Tragi-comédie en cinq actes de Molière. Mardi16 novembre - Théâtre Montansier. o L'hôtel de ville de Versailles, de la princesse de Conti ànos jours > Visite-conférence sur le thème "Grandes heuresde Versailles". Jeudi 18 novembre - Office de tourisme deVersailles. o Prague et la Bohème > Ciné-conférence d'Eric Fontaneilles.Jeudi 18 novembre et Dimanche 21 novembre - CinémaRoxane. o Un pastiche de Monsieur Campra > Au fil de ses airs ita-liens. Vendredi 19 novembre - Opéra Royal. o Anne Roumanoff > One woman show. Samedi 20 novem-bre - Théâtre Montansier. o Les splendeurs de la cathédrale Saint-Louis > Visite-conférence sur le thème "Le patrimoine religieux". Mardi 23novembre - Cathédrale Saint-Louis. o Jean-Joseph Mouret : un contemporain de Campra ... > ...à la Cour de Sceaux. Conférence de Catherine Cessac. Mardi 23novembre - Hôtel des Menus-Plaisirs (CMBV). o La Chute > Pièce de théâtre d'après le roman d'AlbertCamus. Mardi 23 novembre - Théâtre Montansier. o Le thé, une boisson venue d'Orient > Goûter-conférenceorganisé par l'Office de Tourisme de Versailles. Jeudi 25novembre - Esprit d'Atelier. o Sacco et Vanzetti > Pièce de théâtre avec Dau et Catella.Samedi 27 novembre - Théâtre Montansier. o Un Noël russe ancien > Concert par le Choeur Sirine deMoscou. Samedi 27 novembre - Eglise Notre-Dame. o Cycle des Cantates de Bach > Concert des Petits Chanteursde Versailles. Dimanche 28 novembre - Eglise Notre-Dame.o La nouvelle Chapelle de Versailles en 1723 > Grandsmotets. Dimanche 28 novembre - Chapelle Royale. o Le nouvel art de danser au Siècle des Lumières > Ballet-pantomime et ballet-action. Mardi 30 novembre, Samedi 4décembre et Dimanche 5 décembre - Opéra Royal.

Plus d'infos sur easyversailles.fr/agenda-versailles

L’agenda de novembre avec

Le photographe ClaudeRenaud définit son travailpar ces mots : « Saisir dans

l’instant le monde autour demoi ». Du 18 novembre au 2décembre 2010, les visiteursintrigués pourront admirer sesoeuvres à la galerie de l’Ecole desBeaux Arts de Versailles, qui pré-

sente son exposition intitulée« Vagabondages de Paris àVersailles ». Depuis la fin des années 50, munide son Leica, il parcourt les ruesde Paris à Versailles pour capturerdes instantanés de la vie quoti-dienne, où la jolie fille, le tatoué, le policier, la bonne sœur… jouentleur propre rôle. Pour cette exposition, l’auteurmélange, avec talent et malice,des photos intemporelles d’hieret d’aujourd’hui où se répondentla ville lumière et la cité royale. Claude Renaud offre au regard duvisiteur une gamme de gris argen-tiques unique, sublimant sa mai-trise de la technique noir et blancet donnant alors tout son relief àcette exposition exceptionnelle.

« Vagabondages de Paris à Versailles ».

École de Beaux Arts 18 rue SaintSimon 78000 Versailles du 19

au décembre 2010. En semaine de 15h à 18h ;

le samedi de 15h à 19h.

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41 ANS, TRES CLASSE, tailleur élégant, maquillagediscret, coiffure féminine, tout cela avec beaucoupde simplicité et de naturel ! SECRETAIRE, div., 1 enftà charge. Sympathique, super gentille, commu-nicative. Plutôt femme d’intérieur, hygiène de vie…Vous : âge en rap. voire un peu plus âgé, CVD, prof.indif., valeurs morales, chaleureux, prés. agréable.RP Réf. 101033

42 ANS, LONGS CHEVEUX BLONDS, grands yeuxbleus, très jolie. PROF. MEDICALE, études sup., div.,sans enft, prop. Rieuse, chaleureuse, plutôt dynamique,spontanée, tendre. Sport de plein air, soirées entre amis,déco, voyages, photos… Vous : 40/45 ans env., CVD,prof. indif., ouvert au dialogue, dynamique et surtoutgentille. Enft bienv. RP Réf. 101034

45 ANS, DES SENTIMENTS réciproques, partage,dialogue, bien être au quotidien : voilà sa conceptiondu bonheur ! INGENIEUR, div., gds enfts, prop. Mèchesblondes, élégante, vraie femme, sensuelle, un peupulpeuse. Sports en salle, sport/détente, musiquesvariées... Vous : âge en rap., CVD, prof. indif., niv. enrap., esprit ouvert, actif, bon vivant. Enfts bienvs. RPRéf. 101035

49 ANS, BELLE SIMPLICITE de vie, privilégie leschoses essentielles… ENSEIGNANTE, div., enfts gardealternée (les vôtres seront bienvs). Brune, yeux noirs,jolie femme élancée, sensuelle… Prop., courageuse,organisée, elle assume. Prête à refaire sa vie, des idéesde bonheur à partager avec vous : âge en rap., CVD,prof. indif., bonne sit., équilibré, intéressant, dynamique.RP Réf. 101036

54 ANS, VEUT CONNAITRE les sentiments vrais, lacomplicité, les élans du cœur et du corps qui vous fontvibrer. Magnifiques yeux bleus, mèches blondes,cheveux mi-longs, jolies formes, féminine, sensuelle.EMPLOYEE, div., 2 enfts adultes. Gaie, positive,intuitive, vous propose douceur de vivre, tendresse.Vous : âge en rap., CVD, prof. indif., envie de retrouver lavitalité du chiffre 2 ! RP Réf. 101037

57 ANS, VOUS AIMEREZ l’entendre rire, sa douceprésence, sa gentillesse, ses propos empreints dediplomatie, d’empathie… finesse, délicatesse.EMPLOYEE, div. Mince, élégance d’une femmemoderne, yeux en amande, joli sourire. Vous : âge enrap., CVD, prof. indif., tendre, affectueux, qui aime la vie,convivial. RP Réf. 101038

64 ANS, PLEINE DE VIE, de charme, gaie, chaleureuse,spontanée, vous donne envie de rire, de vivre.RETRAITEE, div. Pas très grande, coquette blonde, yeuxverts. Elle aime les imprévus, les joies simples duquotidien. Vous : âge en rap., CVD, retraité, ouvert audialogue, caractère jeune, prés. agréable, préf. NF. RPRéf. 101039

76 ANS, SOUHAITE VIVRE chacun chez soi dans unpremier temps ! Recherche une réelle entente avec uncompagnon qui partagera ses goûts pour une vie calme etses valeurs morales. RETRAITEE, veuve. Blonde, yeuxbleus, souriante.Vous aimerez sa sensibilité, sa simplicité,c’est une femme de cœur et cela se voit ! Vous : 72/80 ans,CVD, prof. indif., valeurs de cœur. RP Réf. 101040

HOMMES

32 ANS, INGENIEUR, cél. Sourire craquant, charme bienmasculin, soigne son look. Sens de l’humour, épicurien, faitbouger sa vie, apprécie aussi cocooning, instantsromantiques. Sports, restos gastro, week-ends/escapades,voyages… Vous : 28/35 ans, CVD, prof. indif., qui exprimeses sentiments, sincère. RP Réf. 101041

34 ANS, PROPOS D’UN HOMME diplomate, pleind’humour… CADRE fonctionnaire, cél. Superbesourire, brun, cheveux courts, regard bleu, plein decharme. A la fois concret et romantique, pas fait pour lesrencontres virtuelles, il a choisi fidelio pour vousrencontrer. Vous : âge en rap. à partir de 28 ans, CVD,prof. indif., féminine, du cœur. RP Réf. 101042

40 ANS, ALLURE SPORTSWEAR, soigné, charme bienmasculin. Un travail à responsabilités dans l’aviation, cél.,séparé d’une UL, prop. Se nourrit de projets pour avancer etsurtout avec l’amour comme carburant… Sens de l’humour++, esprit ouvert, maturité, volonté, belle philosophie de la viequ’il partagera avec vous : âge en rap., CVD, prof. indif.,féminine, naturelle, personnalité profonde. RP Réf. 101043

45 ANS, CADRE Supérieur, div., 1m83, brun, cheveuxcourts, look moderne. Dynamique, sait prendre les décisionsutiles, agir avec justesse, utiliser diplomatie… dans l’intimitéc’est un tendre ++, un homme sensible, altruiste, toujoursserein ! Sport, voyages ++, sensibilité artistique. Vous : âgeen rap. jusqu’à 50 ans, CVD, prof. indif., dynamique et plutôtdiscrète, catholique. RP Réf. 101044

46 ANS, UN PARCOURS SUPER intéressant, c’est unhomme passionnant, centre d’intérêts variés… pourtantréservé, ne se met pas en avant. Valeurs morales ++,affectueux, équilibré. Sourire craquant, allure sport/chic,masculin, brun, cheveux courts. EMPLOYE, div.Tempérament sportif, bricoleur ++… cinéma, brocantes,restos en tête à tête. Vous : âge en rap., CVD, prof. indif.,ouverte au dialogue, une complice sincère. RP Réf. 101045

49 ANS, DU TONUS, du punch… un côté charmeurmais pas séducteur pour autant. FONCTIONNAIRE(labo.), cél., séparé d’une UL. Caractère affirmé,diplomate, anti-conflit… plutôt calme, c’est un vraitendre. Week-ends dans le sud, tourisme, ouvert auximprévus qui mettent du sel au quotidien. Vous : 30/45ans env., CVD, prof. indif., dynamique, féminine,pétillante. RP Réf. 101046

51 ANS, ATOUJOURS BEAUCOUP travaillé, aujourd’huiveut prendre le temps de vivre. Ex Commerçantaujourd’hui EMPLOYE, div., enfts adultes et ind., prop.Belle énergie, esprit ouvert, cool et avec vous prévenant,attentionné. Cheveux poivre et sel, yeux bleus, sourirechaleureux, svelte, sportif. Voyages ++, sorties à deux,nature. Vous : âge en rap., CVD, prof. indif., gaie, quipartage ses goûts, ses valeurs. RP Réf. 101047

56 ANS, GRAND, cheveux poivre et sel qui mettent envaleurs son regard bleu, élégant sans être guindé, trèsagréable. CONSEILLER BANCAIRE, div. Grands voyages,lectures diverses, cinéma ++, expos, histoire… gourmet,adore cuisiner. Vous : âge en rap. voire un peu plus jeune,CVD, prof. indif., vous partagez ses goûts et son désir d’êtreheureux au sein d’un couple uni. RP Réf. 101048

61 ANS, RETRAITE cadre dirigeant, div. Le secret desa jeunesse, c’est cet enthousiasme qu’il a su garder,cette soif d’apprendre, de découvrir… Prop., qualité devie. Grand, mince, un peu de sel dans ses cheveuxchâtains, élégant sans être guindé ! Forme entretenue,tennis, vélo, jogging, intérêt pour l’histoire, écriture,musique classique… Vous : âge en rap., CVD, prof. indif.,ouverte au bonheur, envie de partager. RP Réf. 101049

70 ANS, DE LA PERSONNALITE, du charisme, c’est unhomme dynamique, plein de vie… Vous remonte lemoral, vous donne envie de rire, de vivre, d’aimer !RETRAITE (belle sit.), veuf, prop. Souriant ++, cheveuxpoivre et sel, yeux bleus, sport/chic, forme entretenue.Golf, jogging, sensibilité artistique, voyages… Vous :60/65 ans, CVD, prof. indif., féminine, élégante etdynamique. RP Réf. 101050

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L'Osmothèque, conserva-toire international des parfumsSamedi 06 novembre Rdv à 14h15 au 36 rue du Parc de Clagny,Séance de découverte. Inscription obliga-toire. 10€ (abonnement non valable)

Les Rois de France et l'Amérique du Nord Mardi 9 novembreRdv à 15h30, à l’Esprit d'Atelier, 5 rue duvieux Versailles, pour un goûter-conférencedans un salon de thé de Versailles.Inscription obligatoire.8€ pour la conférence + 7€ pour 1 boissonet 1 patisserie.

Sciences et curiosités à la cour de Versailles Jeudi 11 novembre (armistice)Rdv cour de la Chapelle, à droite dans lacour du château de Versailles, horaire à pré-ciser. Visites guidées de l'exposition duChâteau de Versailles. Inscription obliga-toire.

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Le musée Lambinet fait peau neuveLundi 15 et samedi 20 novembre Rdv à 14h30 au musée Lambinet, 54 boule-vard de la Reine. Visite guidé du musée quia été intégralement réaménagé. Inscriptionobligatoire. 8€ par personne. Entrée non comprise :(2€50 tarif groupe).

L'Hôtel de Ville de Versaillesde la princesse de Conti à nos joursJeudi 18 novembre,Rdv à 14h00 à l'Office de Tourisme deVersailles, 2 bis avenue de Paris. Découvertede l'Histoire de l'Hôtel de Ville. Inscriptionobligatoire. 8€ par personne. 4€ pour les enfants de 8 à 17 ans.

Les splendeurs de la Cathédrale Saint-LouisMardi 23 novembreRdv à 14h30 devant la cathédrale Saint-Louis. Inscription obligatoire. 8€ par personne.

Le thé, une boissonvenue d'orient Jeudi 25 novembre Rdv à 15h30 à l’Esprit d'Atelier, 5 rue duvieux Versailles, pour un goûter-conférencedans un salon de thé de Versailles.Inscription obligatoire. 8€ pour la conférence + 7€ pour 1 boissonet 1 patisserie

L'église Saint-Symphorien,un chef d'oeuvre néoclassiqueMardi 30 novembre Rdv à 15h00 devant l'église, visite guidée del'église Saint Symphorien. Inscription obli-gatoire.8€ par personne.

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Les visites conférences de l’Office du Tourisme de Versailles


© Mickaël Nomay

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