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Service du soutien au réseau (SR)
Sous-direction de la communication, programmation et veille économique (1)
Bureau de la veille économique et des prix (1B)
Observatoire des prix et des marges
Produits agricoles - résultats de l’observation des prix et marges du mois de janvier 2013 -
Résumé :
Cours mondiaux : au mois de janvier 2013, les prix des matières premières agricoles importées en
France sont en baisse par rapport au mois de décembre 2012 (-2,6%, en euros). En glissement annuel, ces
prix sont en hausse de 3,3% (en euros), par rapport au mois de janvier 2012.
Les cours mondiaux des matières premières agricoles sont toujours orientés à la baisse, en janvier 2013,
notamment les prix des céréales et des oléagineux. Parmi les matières premières observées, seuls les cours du
café (arabica et robusta) sont à la hausse sur un mois.
Production agricole nationale : les prix agricoles à la production sont en baisse de 0,6% en janvier 2013
par rapport au mois de décembre 2012. Sur un an, les prix agricoles à la production augmentent de 11,7%.
Prix alimentaires à la consommation : en janvier 2013, les prix de l’alimentation (y compris les
boissons non alcoolisées) diminuent de 0,2% par rapport à décembre 2012. Ces prix augmentent de 2,0%
sur un an, à comparer avec une inflation globale de 1,2% sur un an.
De plus, cette note inclut une analyse des prix et des marges de la carotte, de la pomme et de la viande
bovine.
Les données de base de cette étude proviennent d’Eurostat, de l’Insee et du Service de la statistique et
de la prospective du Ministère de l’Agriculture (Agreste), et ont fait l’objet de calculs de la DGCCRF.
Variations sur
En euros un mois (janv. 2013/déc. 2012) un an (janv. 2013/janv. 2012)
Prix des matières premières agricoles
importées -2,6% 3,3%
Prix agricoles à la production -0,6% 11,7%
Prix alimentaires à la consommation -0,2% 2,0% Source : Insee, février 2013
2
Bilan annuel (2010) de la production agro-alimentaire
Le graphe ci-dessous détaille les échanges relatifs aux produits agricoles et alimentaires entre la France et
l’étranger, du secteur productif aux consommateurs nationaux.
En 2010, les importations agro-alimentaires se sont élevées à 41,0 milliards d’euros. La valeur de la
production agricole nationale a atteint 67,8 milliards d’euros et le chiffre d’affaires des industries agro-
alimentaires (y compris l’artisanat commercial) était de 159,9 milliards d’euros. La consommation des
ménages français en produits agricoles et alimentaires a représenté 193,2 milliards d’euros. Les exportations
agro-alimentaires se sont élevées à 49,1 milliards d’euros.
Sources : Eurostat et Ministère de l’Agriculture, Agreste, étude GraphAgri, décembre 2012
Dépenses de consommation des ménages français en
produits de l’agriculture et des IAA : 193,2 Mds d’euros.
Exportations agro-alimentaires : 49,1 Mds d’euros, dont
12,8 de produits bruts et 36,3 de produits transformés.
Industries agro-alimentaires : 159,9 Mds d’euros
(chiffre d’affaires, y compris l’artisanat commercial).
ETRANGER
FRANCE
ETRANGER
Production des exploitations agricoles françaises : 67,8 Mds
d’euros (valeur de la production aux prix de base).
Importations agro-alimentaires : 41,0 Mds d’euros, dont
10,4 de produits bruts et 30,6 de produits transformés.
3
1) Cours des marchés agricoles mondiaux
unités janvier 2013
décembre
2012 variation sur
un mois janvier 2012
variation
sur un an
valeur valeur en % valeur en %
blé Prix en Cents US par
boisseau de 60 livres 768,7 807,2 -4,8% 630,5 21,9%
maïs Prix en Cents US par
boisseau de 56 livres 713,9 718,0 -0,6% 630,9 13,2%
graines de
soja
Prix en Cents US par
boisseau de 60 livres 1440,7 1463,3 -1,5% 1192,1 20,9%
sucre Prix en Cents US par
livre 18,7 19,2 -2,6% 24,0 -22,1%
cacao Prix en Dollars US par
tonne 2234,7 2389,7 -6,5% 2267,1 -1,4%
café arabica Prix en Cents US par
0,45 kg 150,3 141,6 6,1% 223,2 -32,7%
café robusta Prix en Cents U.S. par
livre 105,8 102,3 3,4% 109,4 -3,3%
Source : Insee, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
- En janvier 2013, le cours du blé à Chicago (en cents US) a diminué de 4,8% (+21,9% sur un an). Après la
forte hausse de l’été 2012, la baisse entamée au mois de septembre se poursuit, stimulée par des prévisions
de croissance de la production mondiale de blé. Celle-ci résulterait notamment de l’augmentation de la
superficie cultivée dans l’Union européenne. Les perspectives sont également bonnes en Russie et en
Ukraine. En revanche, les prévisions sont moins favorables aux États-Unis, où l’état des cultures est très
mauvais dans certains États. En outre, selon la FAO, la consommation mondiale de blé en 2012/2013
devrait diminuer de 1,8% par rapport à la campagne précédente1, principalement en raison de la baisse de
l’utilisation du blé pour l’alimentation animale.
- En janvier 2013, le cours du maïs à Chicago (en cents US) a diminué de 0,6% sur un mois (+13,2% sur un
an). Les perspectives de récoltes sont très bonnes en Amérique du Sud, notamment au Brésil et en
Argentine, où la production devrait atteindre un niveau record, malgré des conditions météorologiques
moins favorables ces derniers mois. De son côté, la demande mondiale de maïs devrait diminuer de 1%
selon le Conseil international des céréales2, notamment sous l’effet de la baisse de la demande du secteur
américain de production d’éthanol. En 2013, la consommation devrait malgré tout dépasser la production, ce
qui devrait réduire les stocks de maïs pour la quatrième année consécutive.
- En janvier 2013, le cours des graines de soja à Chicago (en cents US) est en baisse de 1,5% sur un mois
(+20,9% sur un an). Les prévisions de récoltes en Amérique du Sud sont très favorables : la récolte
brésilienne en 2013 devrait dépasser celle de 2012 d’environ 26%, grâce à des conditions météorologiques
plus favorables que l’année dernière et à une augmentation des surfaces cultivées, les producteurs
privilégiant le soja en raison des hauts niveaux atteints par les prix en 2012.
- Sur un mois, le cours du sucre à New York (en cents US) a diminué de 2,6% (-22,1% sur un an). Le prix
du sucre est orienté à la baisse car la production mondiale devrait dépasser la demande d’environ 6 millions
de tonnes. En outre, les disponibilités à l’exportation sont très importantes, en particulier au Brésil et en
Thaïlande. Enfin, la hausse de la production dans les pays traditionnellement importateurs (notamment la
Chine) pourrait entraîner une contraction des échanges mondiaux.
1 Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales du 7 février 2013.
2 Rapport sur le marché des céréales, 21 février 2013.
4
- Sur un mois, le cours du cacao à New York (en dollars US) est en baisse de 6,5% (-1,4% en glissement
annuel). La faible croissance des pays développés a un impact baissier sur les prix du cacao : les marchés
anticipent une baisse de la consommation en 2013, dans un contexte économique morose. Du côté de
l’offre, les perspectives de récoltes sont bonnes, notamment en Afrique de l’Ouest.
- Sur un mois, le cours du café arabica à New York (en cents US) a augmenté de 6,1% (-32,7% sur un an).
Au mois de janvier 2013, les marchés sont orientés à la hausse en raison des inquiétudes relatives à
l’épidémie touchant actuellement les plantations des pays d’Amérique centrale (Costa Rica, Guatemala,
Salvador, Nicaragua, Honduras et certaines régions du Mexique). Cette maladie pourrait diminuer de
manière sensible la production. Cependant, ces préoccupations sont tempérées par la récolte brésilienne qui
devrait être abondante.
- Sur un mois, le cours du café robusta à New York (en cents US) a connu une hausse de 3,4% (-3,3% sur
un an). La demande de café robusta reste dynamique et les exportations sont à la hausse, notamment depuis
le Vietnam (+44% en 2012 par rapport à 2011) et l’Indonésie (+80%), selon l’Organisation internationale du
café3.
2) Évolution de l’indice des prix des matières premières agricoles importées
Evolution de l'indice des prix des matières premières agricoles importées (matières alimentaires,
en euros, base 100 en 2000), 2010-2013
130
140
150
160
170
180
190
200
210
220
230
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
151,9
184,6
Source : Insee, février 2013
3 Rapport mensuel de la situation du marché du café, janvier 2013.
5
Au mois de janvier 2013, les prix des matières premières agricoles importées en France (matières
alimentaires) ont connu une diminution de 2,6% sur un mois, en euros (-0,8% en devises) 4
. Sur un an,
les prix des matières premières agricoles importées sont en hausse de 3,3% en euros et de 5,0% en devises.
Base 100 en 2000 En devises En euros
Variations en % sur Variations en % sur
un mois un an un mois un an
Ensemble -0,8 5,0 -2,6 3,3
Denrées tropicales -2,6 -10,0 -3,9 -12,7
Oléagineux -1,1 25,7 -3,2 24,6
Céréales 1,7 1,5 -0,6 5,2
Sucre -2,6 -22,3 -3,9 -24,6
Viande bovine 4,5 2,8 3,2 -0,3
Source : Insee, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
D’une part, cette diminution est due aux baisses sur les marchés mondiaux des prix des oléagineux (-1,1%
en devises, -3,2% en euros), du sucre (-2,6% en devises, -3,9% en euros) et des denrées tropicales (-2,6% en
devises, -3,9% en euros), qui contrebalancent les hausses du prix des céréales (+1,7% en devises, mais
-0,6% en euros) et celle du prix de la viande bovine (+4,5% en devises, +3,2% en euros).
D’autre part, cette évolution des prix exprimés en euros est liée à celle de la parité euro-dollar. Au mois de
janvier 2013, l’euro s’est apprécié de 1,3% par rapport au dollar, sur un mois (+3,0% sur un an)5. Cela a
pour effet de rendre meilleur marché le prix des matières premières importées dans la zone euro et explique
l’écart d’évolution des prix en euros et des prix en devises.
3) Analyse des coûts de production, des prix à la production et des prix à la consommation
Les prix à la consommation des produits alimentaires en France sont le stade final d’un processus qui
comprend plusieurs étapes au sein de la chaîne de production et de distribution. En premier lieu, on peut
mentionner les prix d’achat des moyens de production agricole. L’Insee publie mensuellement l’indice des
prix d’achat des moyens de production agricole (IPAMPA, base 100 en 2005) qui suit l’évolution des prix
des biens et services utilisés par les exploitants dans leur activité agricole.
Les prix agricoles à la production sont l’échelon suivant de la chaîne de production et sont mesurés par
l’indice des prix des produits agricoles à la production (IPPAP) de l’Insee (base 100 en 2005). Pour les
produits transformés, l’étape suivante est celle des prix à la production de l’industrie agroalimentaire.
L’Insee publie mensuellement l’indice de prix de production de l’industrie française (IPPI, base 100 en
2005) à destination du marché français, ainsi que les prix d’importation des produits industriels. Enfin, les
prix alimentaires à la consommation sont mesurés par l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Insee
(base 100 en 1998).
4 L’indice Insee (« indice des prix internationaux des matières premières importées : matières alimentaires ») retrace l’évolution
mensuelle (moyenne des observations) des prix des matières premières agricoles importées (à usage alimentaire). Les résultats
agrégés sont exprimés soit en devises (essentiellement le dollar US) soit en euros. 5 Cours de l’euro par rapport au dollar US, moyenne mensuelle, Insee.
FIL
IER
E A
GR
ICO
LE
ET
AG
RO
-
AL
IME
NT
AIR
E
Coûts des
producteurs
agricoles
Prix de vente
des
producteurs
agricoles
Prix de vente
des
industriels
agro-
alimentaires
Prix de vente
des
distributeurs
CO
NS
OM
MA
TE
UR
IPAMPA IPPAP IPPI IPC
(alimentaire)
Amont Aval
6
Evolution des indices de prix de la filière agro-alimentaire, (base 100 en janvier 2010), 2010-2013
96,5
101,5
106,5
111,5
116,5
121,5
126,5
131,5
136,5
141,5
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai
-10
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai
-11
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai
-12
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
indice des prix des matières premières agricoles importées (en euros) IPAMPA
IPPAP IPPI (à destination du marché français)
IPC alimentaire indice des prix d'importation des produits agro-alimentaires
100,0
131,7
121,5
119,7
113,2
105,7
116,1
Source : Insee, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
Analyse de l’évolution des indices de prix de la filière agro-alimentaire :
Depuis 2010, on observe une corrélation significative entre l’évolution des prix des matières premières
agricoles importées et celle des prix agricoles à la production (IPPAP), ce qui paraît cohérent avec
l’évolution de la politique agricole commune (PAC) depuis les années 2000 (abandon progressif par
Bruxelles de l’encadrement des marchés agricoles).
Toutefois, entre mars et août 2012, on a pu constater un décrochage des prix agricoles à la production, dont
la croissance était inférieure à celle des prix des matières premières importées. Depuis le mois de novembre
2012, la tendance s’est inversée et l’évolution des prix agricoles à la production dépasse celle des prix des
matières premières agricoles importées, orientés à la baisse après la hausse importante de l’été 2012. En
janvier 2013, les prix agricoles à la production ont connu une baisse de 0,6% sur un mois, alors que les prix
des matières premières agricoles importées diminuaient de 2,6% sur un mois (en euros).
En outre, on peut observer que la croissance des prix alimentaires à la consommation est moindre que celles
des prix agricoles à la production nationale et des prix de l’industrie agro-alimentaire nationale comme
étrangère. A ce sujet, il convient de rappeler que l’indice des prix alimentaires à la consommation intègre les
prix des produits importés, bruts ou transformés, consommés par les ménages français. Par ailleurs, cet
indice reflète également la manière dont la distribution répercute les hausses de prix agricoles, soit par une
compression de ses marges soit par un effort de productivité.
Ces comparaisons d’indices de prix ne permettent cependant pas de comparer les marges en niveau de
chacun des acteurs de la filière agricole et alimentaire, amont et aval.
7
a) Évolution des prix d’achat des moyens de production agricole (IPAMPA), janvier 2013 :
poids
Variation en % sur
un mois 3 mois un an
Indice général 1000 0,2 0,4 5,7
Biens de consommation courante 758 0,2 0,4 6,8
Énergie (1) 84 1,8 -0,7 1,5
Semences 51 0,7 0,9 3,7
Engrais et amendements 92 -0,4 -0,2 0,8
Produits de protection des cultures 77 -0,6 -1,6 0,3
Aliments des animaux 189 -0,3 1,2 22,0
Produits et services vétérinaires 38 1,2 1,3 3,3
Petit matériel et outillage 14 -0,8 0,4 2,0
Entretien et réparation de matériel 56 0,7 0,9 3,1
Entretien et réparation des bâtiments 9 0,0 0,0 0,9
Frais généraux 149 0,2 0,7 1,0
Biens d'investissement 242 0,1 0,5 1,9
Matériel 170 0,1 0,8 2,6
dont tracteurs 71 0,3 1,1 2,7
matériel et machines de culture 36 0,0 1,1 2,6
matériel et machines de récolte 37 0,0 0,7 3,2
véhicules utilitaires 16 -0,5 0,0 0,4
Ouvrages 72 0,0 0,0 0,5
(1) Le remboursement de la TICPE (ex TIPP) au titre de l’année 2012 est intégré par anticipation dans l’indice.
Sources : Insee – SSP (ministère chargé de l’Agriculture), février 2013
En janvier 2013, les prix d’achat des moyens de production agricole augmentent de 0,2% sur un mois
et de 5,7% sur un an.
Le prix des biens de consommation courante est en hausse de 0,2% sur un mois et de 6,8% sur un an. Le
prix des aliments des animaux diminue de 0,3% sur un mois mais connaît toujours une hausse importante
sur un an (+22,0%).
Le prix de l’énergie progresse de 1,8% sur un mois et de 1,5% sur un an, notamment en raison de
l’augmentation des prix du pétrole au mois de janvier 2013 (hausse de 3,3% des cours internationaux du
baril de pétrole brut en dollars US, sur un mois)6.
Le prix des engrais et amendements est à la baisse sur un mois (-0,4%) et trois mois (-0,2%). Il est en
hausse de 0,8% sur un an. Le prix des semences est en hausse de 0,7% sur un mois, de 0,9% sur trois mois
et de 3,7% sur un an. Le prix de l’entretien et la réparation de matériel augmente de manière sensible sur
un an (+3,1%), tout comme les produits et services vétérinaires (+3,3%).
Le prix des biens d’investissement est en augmentation de 0,1% sur un mois (+1,9% sur un an), en raison
de la hausse des prix du matériel (+0,1% sur un mois) et notamment du prix des tracteurs (+0,3% sur un
mois).
b) Évolution des prix des produits agricoles à la production en France (IPPAP), janvier 2013 :
En données corrigées des variations saisonnières (CVS), les prix agricoles à la production sont en baisse
de 0,6% en janvier 2013 par rapport au mois de décembre 2012.
Sur un an, les prix agricoles à la production augmentent de 11,7%.
6 Cf. Observatoire des prix et des marges, filière pétrole, janvier 2013, DGCCRF,
http://www.economie.gouv.fr/dgccrf/concurrence/Observatoire-des-prix-et-des-marges.
8
Variation en % sur
poids un mois 3 mois un an
CVS CVS brut
Indice général 1000 -0,6 0,2 11,7
sauf fruits et légumes 878 -1,2 -0,1 9,6
Produits végétaux (sauf fruits et légumes) 417 -2,0 0,0 15,4
Céréales 115 -4,4 -4,3 19,1
dont blé tendre 63 -4,5 -4,7 25,2
maïs 27 -4,7 -2,7 17,3
Pommes de terre 19 /// /// 114,2
Vins 161 0,2 4,5 7,1
de qualité 140 0,1 3,9 5,9
autres vins 21 0,7 7,9 13,9
Oléagineux 28 -0,6 -1,4 7,1
Produits de l'horticulture 51 0,7 6,1 4,4
Autres produits végétaux 43 -0,4 -0,8 9,8
Légumes et fruits (1) 122 /// /// 31,6
dont légumes frais 61 /// /// 29,5
fruits frais 39 /// /// 44,5
Productions animales 461 -0,2 -0,1 3,3
Animaux 286 1,0 -0,2 9,2
dont gros bovins 108 1,0 1,5 11,4
veaux 29 1,3 3,3 2,7
porcins 64 1,1 -6,3 9,0
ovins 14 -2,6 -5,9 -4,8
volailles 59 1,3 2,3 12,4
dont poulets 26 1,7 2,1 13,9
Lait 159 0,0 1,9 -3,4
dont lait de vache(2) 148 0,0 2,0 -3,7
Œufs 13 -16,0 -10,7 -16,7
(1) En raison de leurs profils saisonniers très marqués, les évolutions mensuelles et trimestrielles des prix des pommes de terre et
des légumes et fruits ne sont pas mesurées. Ces variations de prix doivent être interprétées en glissement annuel.
(2) Le prix CVS du lait de vache a été reconduit en janvier par rapport à décembre.
Sources : Insee – SSP (ministère chargé de l’Agriculture), février 2013
En janvier 2013, le prix à la production des céréales est en baisse de 4,4% sur un mois, à l’image des cours
mondiaux, en raison de perspectives de récoltes globalement favorables et d’une tendance à la baisse pour
certaines utilisations (notamment l’alimentation animale). Il reste orienté à la hausse sur un an (+19,1%). Le
prix à la production du blé tendre diminue de 4,5% sur un mois et de 4,7% sur trois mois. Il reste en hausse
de 25,2% sur un an. Le prix à la production du maïs diminue de 4,7 % sur un mois (-2,7% sur trois mois et
+17,3% sur un an).
Le prix à la production des oléagineux baisse de 0,6% sur un mois (+7,1% sur un an).
Le prix à la production de la pomme de terre continue de progresser, en augmentant de 114,2 % sur un an,
sous l’effet de la faiblesse de l’offre dans le nord de l’Europe, à la suite de conditions météorologiques
défavorables.
Le prix à la production des fruits frais augmente de 44,5% sur un an. Les récoltes de pommes et de poires
sont en très nette diminution, en France et en Europe, ce qui a un effet haussier sur les prix. En janvier 2013,
l’augmentation du prix de la pomme est ainsi de 57% par rapport au mois de janvier 2012 et celle du prix de
la poire s’élève à 31%. Le prix à la production des légumes frais progresse de 29,5% sur un an, notamment
sous l’effet d’une consommation soutenue du poireau et de l’endive.
Les prix à la production des productions animales diminuent de 0,2% en janvier 2013 par rapport au mois
de décembre 2012, mais restent en hausse de 3,3% sur un an. Les prix à la production des gros bovins sont
en hausse de 1,0% sur un mois et de 1,5% sur trois mois. Ils augmentent également sur un an (+11,4%). En
9
janvier 2013, le prix à la production des porcins est en hausse de 1,1% sur un mois. Il diminue de 6,3% sur
trois mois, mais restent en hausse sur un an (+9,0%). Le prix à la production des volailles continue à
croître : +1,3% sur un mois, +2,3 % sur trois mois et +12,4% sur un an.
Le prix à la production du lait est stable sur un mois et en hausse sur trois mois (+1,9%). Sur un an, il est en
baisse de 3,4%. Le prix à la production des œufs baisse sensiblement, en raison d’une hausse de la
production : -16,0% sur un mois, -10,7% sur trois mois et -16,7% sur un an.
c) Évolution des prix de l’industrie agroalimentaire (IPPI), janvier 2013 :
Denrées alimentaires, boissons et produits à base de tabac :
Variation en % sur
un mois un an
Prix de production de l'industrie française, à destination du marché français 0,2 4,8
Prix d'importation des produits industriels 0,2 2,7
Source : Insee, février 2013
En janvier 2013, les prix des denrées alimentaires produites en France (et à destination du marché
français) progressent sur un mois de 0,2%. La hausse atteint 4,8% sur un an. Les prix des industries de
la viande et des produits à base de viande sont en baisse de 1,4% sur un mois. Les prix des industries de
fabrication de boissons sont en hausse de 0,2% sur un mois. Les prix des industries de fabrication de
produits laitiers augmentent de 1,4% en janvier 2013 par rapport au mois précédent.
Les prix d’importation des denrées alimentaires progressent de 0,2% sur un mois. Ils augmentent de
2,7% sur un an. Les prix d’importation de la viande et des produits à base de viande sont en hausse de
0,2% par rapport à décembre 2012, alors que les prix d’importation des produits laitiers diminuent de 0,3%.
d) Évolution des prix alimentaires à la consommation en France (IPC), janvier 2013 :
Variation en % sur
un mois 3 mois un an
ENSEMBLE DES BIENS ET SERVICES -0,5 -0,3 1,2
PRODUITS ALIMENTAIRES ET BOISSONS NON ALCOOLISEES -0,2 -0,2 2,0
PRODUITS ALIMENTAIRES -0,2 -0,2 2,2
Pain et céréales 0,0 0,2 0,9
Viande 0,0 0,9 2,9
Poissons et crustacés 1,8 1,6 1,3
Lait, fromage et œufs -0,3 -0,5 -0,9
Huiles et graisses -0,1 0,1 -0,7
Fruits -4,2 -6,7 9,4
Légumes 0,3 0,4 6,1
Sucre, confiture, chocolat, confiserie et glaces -0,3 -0,1 0,2
Sel, épices, sauces et produits alimentaires n.d.a. -0,2 -0,3 0,0
BOISSONS NON ALCOOLISEES -0,2 -0,7 0,3
Café, thé et cacao 0,1 -0,5 0,2
Autres boissons non alcoolisées -0,3 -0,8 0,3
BOISSONS ALCOOLISEES ET TABAC 0,6 0,5 5,4
BOISSONS ALCOOLISEES 1,3 1,1 3,5
Vins, cidres et champagnes 0,4 0,1 1,3
TABAC 0,1 0,1 6,9
Source : Insee, février 2013
En janvier 2013, les prix des produits alimentaires (y compris les boissons non alcoolisées) diminuent
de 0,2% par rapport au mois de décembre 2012, alors que les prix de l’ensemble des biens et services
sont en baisse de 0,5% sur un mois. L’augmentation des prix des produits alimentaires et boissons non
alcoolisées est de 2,0% sur un an, à comparer avec une inflation globale de 1,2% sur un an.
10
Le prix des produits frais est en baisse de 1,0% sur un mois (+8,3% sur un an). Hors produits frais, les
prix des produits alimentaires sont en légère hausse de 0,1% sur un mois (+1,3% sur un an).
Sur un mois, les prix des légumes frais sont en hausse de 0,6% (+9,8% sur un an), alors que les prix des
fruits frais diminuent de 4,6% sur un mois (+10,2% sur un an).
Le prix des viandes est stable sur un mois et en hausse de 2,9% sur un an. Celui des « poissons et
crustacés » connaît une hausse sensible de 1,8% sur un mois et de 1,3% sur un an.
Les prix des « huiles et graisses » sont en baisse de 0,1% sur un mois et de 0,7% sur un an. Ceux du groupe
« lait, fromages et œufs » sont en diminution de 0,3% sur un mois et de 0,9% sur un an.
Les prix des boissons non alcoolisées sont en baisse de 0,2% sur un mois (+0,3% sur un an), en raison de la
diminution de 0,3% des prix des autres boissons non alcoolisées (+0,3% sur un an), alors que les prix du
café, du thé et du cacao ont augmenté de 0,1% sur un mois (+0,2% sur un an). Les prix des boissons
alcoolisées sont en hausse de 1,3% sur un mois et de 3,5% sur un an.
4) Évolution prévisible des prix des produits alimentaires en France
La transmission des hausses des cours mondiaux des matières premières agricoles aux prix à la
consommation de l’alimentation (et inversement des baisses) subit, selon l’Insee7, un décalage total de
deux à trois trimestres, le long de la chaîne d’approvisionnement. Ainsi, la hausse des prix des matières
premières se diffuse très rapidement, en moins d’un trimestre, aux prix de production agricoles. Cette
hausse des prix agricoles se transmet ensuite au bout d’un trimestre supplémentaire aux prix de production
de l’industrie agro-alimentaire. Elle se diffuse encore un trimestre plus tard aux prix à la consommation de
l’alimentation.
Dans sa note de conjoncture de décembre 2012, l’Insee prévoit que la diffusion des hausses des cours
mondiaux des matières premières agricoles de l’année 2012 devrait se poursuivre au cours du premier
semestre 2013 et soutenir ainsi l’inflation alimentaire : le glissement annuel des prix des produits
alimentaires serait de 2,5% en juin 2013. Dans le détail, le glissement annuel des prix des produits
alimentaires hors produits frais (représentant environ 87% des produits alimentaires, selon la pondération de
l’IPC en 2012) s’élèverait à 2,3% en juin 2013. Celui des prix des produits frais (environ 13% des produits
alimentaires selon la pondération de l’IPC) serait de 4,0% en juin 2013.
Source : Insee
7 Cf. Notes de conjoncture de l’Insee de décembre 2007 (pages 94 et 95) et de décembre 2010 (pages 68 et 69).
Cours
mondiaux IPPAP IPPI IPC
(alimentaire)
Amont Aval
Variation des
cours 1 trimestre
Transmission
immédiate ou
1 trimestre 1 trimestre
Délai de transmission minimum total aux prix à la consommation : 2 à 3 trimestres
11
5) Analyse des prix et des marges brutes par produit
La notion de marge brute se définit comme la différence entre le prix de vente hors toute taxe d’un
produit agricole (transformé ou non) et son prix d’achat au producteur hors toute taxe (ou prix
d’expédition). Il ne s’agit en aucun cas d’un bénéfice car cette marge brute doit couvrir certaines
charges (loyer, personnel, logistique, etc.), en dehors de l’approvisionnement en matières premières.
Cette notion se distingue donc de la marge nette ou du profit net.
Le taux de marge est défini ici comme le rapport entre la marge brute hors toute taxe et le prix au
détail hors toute taxe.
a) Carotte
Le produit suivi par FranceAgriMer8 est un panier des principales variétés de carottes produites en France
(produits de l’agriculture biologique exclus).
La campagne de la carotte dure 12 mois depuis la semaine 19 jusqu’à la semaine 18 de l’année civile
suivante. Il n’y a pas de cotation ni de relevé de prix si le produit est insuffisamment présent, notamment en
début de campagne, et la marge brute ne peut être calculée que les semaines où l’on dispose à la fois d’un
prix à l’expédition et d’un prix au détail.
La notion de « marge brute au détail » utilisée par FranceAgriMer est la différence entre le prix de vente au
détail de la grande distribution, hors TVA, et le prix à l’expédition. Elle est calculée à la semaine.
Le prix à l’expédition est la moyenne nationale hebdomadaire des cotations quotidiennes des carottes
expédiées depuis les principaux bassins de production français.
Les produits au stade expédition sont triés et conditionnés : le prix à l’expédition inclut donc les frais
afférents à ces opérations et est supérieur au prix perçu par le producteur agricole. Il ne comprend pas les
frais de livraison.
Le prix au détail est la moyenne nationale (hors DOM et Corse) des relevés de prix réalisés chaque semaine
par les agents du réseau des nouvelles des marchés dans un panel de 150 magasins de grande et moyenne
surface (hors hard-discount) représentatif des différentes enseignes et des grands bassins de consommation.
D’après FranceAgriMer, sur les 10 dernières années, la marge brute dans la grande distribution s’est plutôt
inscrite dans une tendance à la hausse, mais elle a présenté de fortes variations conjoncturelles, surtout en
début de campagne.
Prix expédition, prix détail TTC et marge brute HT, carotte, campagnes 2011-2012 et 2012-2013
0,3
0,5
0,7
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en
eu
ros/k
g
Cours expédition Prix détail Marge brute détail
Source : FranceAgriMer-SNM, février 2013
8 Cf. site internet de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : https://observatoire-
prixmarges.franceagrimer.fr/Pages/default.aspx.
12
Evolution prix détail et marge brute au détail en glissement annuel, carotte, campagnes 2011-2012
et 2012-2013
-15,00%
-10,00%
-5,00%
0,00%
5,00%
10,00%
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25,00%
30,00%
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3
Glissement annuel prix détail glissement annuel marge brute détail
Source : FranceAgriMer-SNM, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
semaine 04-13 semaine 52-12 variation sur un
mois semaine 04-12
variation sur un
an
valeur en
euros/kg
valeur en
euros/kg en %
valeur en
euros/kg en %
Prix détail TTC 1,07 1,06 0,9% 0,99 8,1%
Prix détail HT 1,01 1,00 1,0% 0,94 7,4%
Marge brute détail HT 0,59 0,63 -6,3% 0,55 7,3%
Prix expédition 0,42 0,37 13,5% 0,39 7,7%
Taux de marge 58,4% 63,0% -4,6 pts 58,5% -0,1 pt
Source : FranceAgriMer-SNM, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
La semaine 4 de 2013, sur un mois, le prix au détail TTC a augmenté d’un centime/kg (+0,9%), de 1,06 à
1,07 €/kg.
Sur un mois, le prix d’expédition a augmenté de 5 centimes/kg (+13,5%), de 0,37 à 0,42 €/kg.
Sur un mois, la marge brute a baissé de 4 centimes/kg (-6,3%), de 0,63 à 0,59 €/kg, le prix au détail HT
ayant augmenté d’un centime, alors que le prix d’expédition progressait de 5 centimes.
La semaine 4 de 2013, sur un an, le prix au détail TTC croît de 8 centimes/kg (+8,1%), de 0,99 à 1,07 €/kg.
Sur un an, le prix d’expédition est en hausse de 3 centimes/kg (+7,7%), de 0,39 à 0,42 €/kg.
Sur un an, la marge brute connaît une hausse de 4 centimes/kg (+7,3%), de 0,55 à 0,59 €/kg, le prix au détail
HT ayant augmenté de 7 centimes, alors que le prix d’expédition connaissait une hausse de 3 centimes.
Le taux de marge (58,4%) diminue sur un mois (-4,6 points) et sur un an (-0,1 point).
La hausse du prix d’expédition s’explique notamment par la baisse de 6% des volumes produits en
2012/2013 par rapport à la campagne précédente9.
9 Cf. Agreste Conjoncture, Carotte, n° 5/6, février 2013, « la saisonnalité des cours est respectée ».
13
b) Pomme
Le produit suivi par FranceAgriMer
10 est un panier constitué des variétés braeburn, gala, golden et granny
smith (produits de l’agriculture biologique exclus).
Les données recueillies par FranceAgriMer sont basées sur des cotations et relevés effectués tout au long
de l’année, de la semaine 33 (début de la campagne) jusqu’à la semaine 42 de l’année civile suivante. Il
n’y a pas de cotation ni de relevé de prix si le produit est insuffisamment présent.
La notion de « marge brute au détail » est la différence entre le prix de vente au détail de la grande
distribution, hors TVA, et le prix à l’expédition. Elle est calculée à la semaine.
Le prix à l’expédition est la moyenne nationale hebdomadaire des cotations quotidiennes des pommes
expédiées depuis les principaux bassins de production français.
Les produits au stade expédition sont triés et conditionnés : le prix à l’expédition inclut donc les frais
afférents à ces opérations et est supérieur au prix perçu par le producteur agricole. Il ne comprend pas les
frais de livraison.
Le prix au détail est la moyenne nationale (hors DOM et Corse) des relevés de prix réalisés chaque
semaine par les agents du réseau des nouvelles des marchés dans un panel de 150 magasins de grande et
moyenne surface (hors hard-discount) représentatif des différentes enseignes et des grands bassins de
consommation.
D’après FranceAgriMer, en tendance, sur les 10 dernières années observées, la marge brute au détail du
« panier » observé semble s’être stabilisée depuis 2004 à des niveaux inférieurs à ceux observés
auparavant.
Prix expédition, prix détail TTC et marge brute HT, pomme, campagnes 2011-2012 et 2012-2013
0,6
1,1
1,6
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eu
ros
/kg
cours expédition prix détail marge brute détail
Source : FranceAgriMer-SNM, février 2013
10
Cf. site internet de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : https://observatoire-
prixmarges.franceagrimer.fr/Pages/default.aspx.
14
Evolution prix détail et marge brute au détail, pomme, campagnes 2011-2012 et 2012-2013
-20,0%
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10,0%
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Glissement annuel prix détail Glissement annuel marge brute
Source : FranceAgriMer-SNM, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
semaine 04-13 semaine 52-12 variation sur un
mois semaine 04-12
variation sur un
an
valeur en
euros/kg
valeur en
euros/kg en %
valeur en
euros/kg en %
Prix détail TTC 2,08 2,19 -5,0% 1,64 26,8%
Prix détail HT 1,97 2,08 -5,3% 1,56 26,3%
Marge brute détail HT 0,91 1,02 -10,8% 0,82 11,0%
Prix expédition 1,06 1,06 0,0% 0,74 43,2%
Taux de marge 46,2% 49,0% -2,8 pts 52,6% -6,4 pts
Source : FranceAgriMer-SNM, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
La semaine 4 de 2013, sur un mois, le prix au détail TTC a diminué de 11 centimes/kg (-5,0%), de 2,19 à
2,08 €/kg.
Sur un mois, le prix d’expédition est stable (1,06 €/kg).
Sur un mois, la marge brute a diminué de 11 centimes/kg (-10,8%), de 1,02 à 0,91 €/kg, le prix au détail HT
ayant diminué (-11 centimes), alors que le prix d’expédition est resté stable.
La semaine 4 de 2013, sur un an, le prix au détail TTC a augmenté de 44 centimes/kg (+26,8%), de 1,64 à
2,08 €/kg.
Sur un an, le prix d’expédition a connu une hausse de 32 centimes/kg (+43,2%), de 0,74 à 1,06 €/kg.
Sur un an, la marge brute croît de 9 centimes/kg (+11,0%), de 0,82 à 0,91 €/kg, le prix au détail HT ayant
davantage augmenté (+41 centimes) que le prix d’expédition (+32 centimes).
Le taux de marge (46,2%) diminue sur un mois (-2,8 points) et sur un an (-6,4 points).
La hausse importante du prix à l’expédition et au détail sur un an s’explique essentiellement par la faiblesse
de l’offre de pommes lors de la campagne 2012/2013, suite à des conditions météorologiques défavorables.
En janvier 2013, les stocks de pommes sont inférieurs de 34% à ceux de janvier 2012 et de 35% à la
moyenne quinquennale 2008-201211
.
11
Cf. Agreste Conjoncture, Stocks pommes-poires, n° 5/10, février 2013.
15
c) Viande bovine
D’après les définitions retenues par FranceAgriMer12
, la marge brute agrégée (c’est-à-dire le total de la
marge de l’industrie de la transformation et de la marge de la distribution) est la différence entre la valeur
moyenne hors taxe au kilogramme d’équivalent carcasse de la viande bovine vendue dans la grande
distribution (carcasse reconstituée au détail) et le prix de la carcasse de vache « moyenne » à l’entrée de
l’abattoir.
Prix carcasse entrée abattoir HT, marge brute agrégée HT et prix carcasse au détail HT, 2010-2012
2
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eu
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e c
arc
asse
Prix entrée abattoir HT Marge brute agrégée HT Prix détail HT
Source : Kantar Worldpanel, retraitements FranceAgriMer, février 2013
Evolution marge brute agrégée et prix au détail, carcasse de viande bovine, 2010-2012
-23,00%
-18,00%
-13,00%
-8,00%
-3,00%
2,00%
7,00%
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2
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oct-1
2
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12
déc-
12
Glissement annuel prix détail Glissement annuel marge brute agrégée
Source : Kantar Worldpanel, retraitements FranceAgriMer, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
12
Cf. site internet de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires : https://observatoire-
prixmarges.franceagrimer.fr/Pages/default.aspx.
16
décembre 2012 novembre 2012 variation sur un
mois décembre 2011
variation sur un
an
valeur en euros/kg
de carcasse
valeur en
euros/kg de
carcasse en %
valeur en
euros/kg de
carcasse en %
Prix détail HT 7,05 6,78 4,0% 6,59 7,0%
Marge brute agrégée HT 3,43 3,18 7,9% 3,47 -1,2%
Prix entrée abattoir HT 3,62 3,60 0,6% 3,12 16,0%
Taux de marge 48,7% 46,9% +1,8 pt 52,7% -4,0 pts
Source : Kantar Worldpanel, retraitements FranceAgriMer, février 2013, calculs DGCCRF, février 2013
En décembre 2012, sur un mois, le prix au détail HT a connu une hausse de 27 centimes/kg (+4,0%), de
6,78 à 7,05 €/kg.
Sur un mois, le prix entrée abattoir a augmenté de 2 centimes/kg (+0,6%), de 3,60 à 3,62 €/kg.
Sur un mois, la marge brute agrégée HT a connu une hausse de 25 centimes/kg (+7,9%), de 3,18 à 3,43
€/kg, le prix au détail HT ayant augmenté (+27 centimes) davantage que le prix entrée abattoir (+2
centimes).
En décembre 2012, sur un an, le prix au détail HT progresse de 46 centimes/kg (+7,0%), de 6,59 à 7,05
€/kg.
Sur un an, le prix entrée abattoir a augmenté de 50 centimes/kg (+16,0%), de 3,12 à 3,62 €/kg.
Sur un an, la marge brute agrégée HT diminue de 4 centimes/kg (-1,2%), de 3,47 à 3,43 €/kg, le prix entrée
abattoir ayant davantage augmenté (+50 centimes) que le prix au détail HT (+46 centimes).
Le taux de marge (48,7%) augmente sur un mois (+1,8 point) et diminue sur un an (-4,0 points).
La hausse sur un an du prix entrée abattoir s’explique principalement par une situation internationale tendue
(augmentation des exportations, notamment à destination des pays hors Union européenne).
Le prix au détail est orienté à la hausse (+7,0% en décembre 2012 par rapport à décembre 2011) : la hausse
sensible du prix entrée abattoir sur un an n’est que partiellement compensée par la diminution de la marge
brute agrégée (industrie et distribution).
17
Annexe 1 : Éléments d’analyse générale
Cours mondiaux des matières premières agricoles
Les cours mondiaux des matières premières agricoles ont une influence directe sur l’économie de la filière
agro-alimentaire en France. En effet, de nombreux produits alimentaires sont importés sur le marché
français (par exemple, le cacao, le café, etc.). En outre, suite aux réformes successives de la Politique
Agricole Commune (PAC), les marchés agricoles européens (céréales, produits laitiers, viande) sont
pratiquement alignés sur les cours mondiaux : la disparition des dernières mesures de gestion des marchés
(quotas laitiers et sucriers) pourrait être effective dès 2015, selon les propositions de la Commission
européenne.
Les cours des matières premières ont connu depuis 2008 de fortes fluctuations et sont influencés par la
spéculation, dont on connaît mal les effets réels. Pour s’en prémunir, les États-Unis ont adopté en 2010 le
Dodd-Franck Act qui a pour ambition de prévenir la spéculation excessive et de limiter les risques de crise
systémique en édictant de nouvelles règles, notamment sur les marchés à terme de produits agricoles (blé,
maïs, graines et huile de soja…).
Situation de l’offre
Marchés à terme et dérivés :
Du côté de l’offre, les producteurs se prémunissent contre la baisse des cours par les marchés à terme et
dérivés.
Sur le long terme :
Des prix attractifs incitent les producteurs à accroître les surfaces cultivées et ont donc un impact sur le
niveau de l’offre, à plus longue échéance. De même, pour les productions concernées par la hausse de la
demande issue des pays émergents, l’offre et le niveau des cours dépendent à long terme de la capacité des
pays producteurs à augmenter leur production.
La demande anticipée par les producteurs et leur capacité à investir sont également des déterminants de
l’offre et des prix à long terme.
En outre, l’offre et les prix dépendent des choix de politique énergétique et de politique alimentaire des
États. Les céréales et les oléagineux ont ainsi trois utilisations différentes : la consommation humaine,
l’alimentation animale et la fabrication de biocarburants (éthanol à base de maïs aux États-Unis, biodiésel à
base de colza en Europe, etc.). Entre les périodes 1997-2001 et 2007-2011, la consommation de maïs a
connu une augmentation de 37%, due principalement au développement des usages industriels (filière
éthanol) et des utilisations dans l’alimentation animale. Cette dernière représente aujourd’hui le premier
poste de consommation du maïs, au niveau mondial.
Concernant l’usage industriel, les États-Unis se sont fixés des objectifs de consommation d’énergie
renouvelable à long terme qui nécessite la production de bioéthanol, au détriment de productions destinées
à l’alimentation animale et humaine. Ces usages concurrents ne sont pas forcément incompatibles : les
drêches (résidus de céréales issus de la fabrication du bioéthanol) constituent par exemple un aliment de
plus en plus utilisé pour nourrir les animaux (principalement les bovins, les porcs et les volailles).
Enfin, à long terme, le réchauffement climatique pourrait avoir des effets négatifs ou incertains sur la
production de matières premières agricoles, notamment en déplaçant les zones de production. Ainsi, d’ici à
2050, l’augmentation des températures moyennes pourrait entraîner une diminution importante de la
production de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana (ces deux pays représentent actuellement plus de la
moitié de la production mondiale). Dans certaines régions du monde, la diminution des réserves hydriques,
liée au réchauffement climatique ou à la surexploitation des ressources disponibles, pourrait avoir à long
terme de graves conséquences sur la production de matières premières agricoles.
Sur le court terme :
Les prix des matières premières agricoles réagissent de manière très forte aux conditions météorologiques
(ce que les experts nomment « weather market », en anglais). Les récoltes sont en effet déterminées à la
18
fois par les surfaces plantées et par les rendements qui dépendent eux-mêmes des conditions
météorologiques.
Ainsi, les États-Unis, l’Ukraine et la Russie, importants exportateurs de céréales (blé, maïs) et d’oléagineux
(pour les États-Unis) au niveau mondial, ont été confrontés durant l’été 2012 à de graves problèmes de
sécheresse, ce qui a entraîné une importante augmentation des cours mondiaux. Depuis le mois de
septembre 2012, la situation s’est détendue, notamment en raison de l’amélioration des prévisions de
l’USDA concernant les récoltes de maïs et surtout de soja aux États-Unis. En outre, en 2013, les stocks
mondiaux de maïs sont à leur plus faible niveau depuis 16 ans, selon le Conseil international des céréales.
Un autre facteur déterminant est le niveau présent et le niveau souhaité de stocks des différents pays. Ainsi,
suite à une mauvaise récolte, la Russie avait imposé en 2010 un embargo sur ses exportations de céréales,
afin de conserver des stocks suffisants et de contenir l’envolée des prix sur le marché intérieur. Cette
mesure avait contribué à la flambée des cours du blé de la fin de l’année 2010 et du début de l’année 2011.
Dans le cadre du G20, le Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS) a été mis en place, afin
d’augmenter la transparence sur les marchés et d’éviter les mesures unilatérales (embargo sur les
exportations, importations massives pour augmenter les stocks, etc.).
Situation de la demande
Marchés à terme et dérivés :
Du côté de la demande, les industriels, sociétés de négoce et acteurs financiers se prémunissent par les
marchés à terme et dérivés contre la hausse des cours.
Sur le long terme :
L’appréciation des cours sur le long terme est due notamment à la hausse tendancielle de la demande
alimentaire des pays émergents, dont la consommation des ménages tend à rejoindre les mêmes standards
que les pays industrialisés. Cet accroissement s’explique par la démographie de ces pays (croissance de la
population, exode rural) et par la hausse du pouvoir d’achat de la population (hausse de la demande de
produits alimentaires de plus en plus élaborés). Ainsi, en Chine, l’apport calorique moyen par habitant a
sensiblement augmenté (de 2050 calories par personne et par jour au milieu des années 1970 à plus de 3000
calories en 2012) et la consommation de viande par habitant a été multipliée par quatre entre 1980 et 2012,
passant de 14,6 kg par an à 58,2 kg13
.
La capacité à payer les importations de nourritures (solvabilité des pays importateurs) est également un
facteur déterminant de la demande au niveau mondial.
Dans leur rapport conjoint sur les perspectives agricoles pour la période 2012-2021, la FAO et l’OCDE
considèrent qu’il faudra augmenter la production agricole de 60%, afin de nourrir une population mondiale
estimée à 9,1 milliards d’individus en 2050. Cette hausse de la production agricole devra être assurée
principalement par une hausse de la productivité, car la possibilité d’accroître les surfaces cultivées est
limitée (la superficie cultivable totale devrait augmenter de moins de 5% d’ici à 2050).
L’augmentation de la demande mondiale en carburants (la production des biocarburants se substituant ou
s’additionnant aux produits pétroliers) des entreprises et des ménages, en particulier dans les pays
émergents, est également un facteur d’accroissement des prix des produits agricoles car le secteur des
biocarburants absorbe aujourd’hui une partie de la production agricole et accapare une partie des terres
réservées aux cultures vivrières.
Les tensions sur les prix agricoles devraient être aussi renforcées par l’évolution de la demande et du cours
du pétrole, qui influent à la fois sur la demande de biocarburants et sur les coûts de production.
Sur le court terme :
A court terme, la demande peut être influencée par la conjoncture économique et les anticipations des
13
Cf. FranceAgrimer, Grandes Cultures, n°8, février 2013, « Trajectoire agricole de la Chine, Dynamique des grandes cultures de
1950 à aujourd’hui ».
19
agents sur la situation économique. Le cours des matières premières agricoles peut en effet se replier non
pas seulement sous l’influence de facteurs strictement agricoles, mais en raison de la situation économique
mondiale et de la baisse des revenus des agents économiques. En temps de crise, les acheteurs (industriels,
consommateurs), touchés par une perte de revenu, peuvent réviser à la baisse leurs achats physiques. En
outre, les spéculateurs peuvent être amenés à se tourner vers d’autres matières premières ou d’autres
marchés financiers, s’ils anticipent une baisse de la demande et donc des prix.
Prévisions de croissance du PIB (Fonds Monétaire International) :
2011 2012 2013 (prévision) 2014 (prévision)
Monde 3,9% 3,2% 3,5% 4,1%
Zone euro 1,4% -0,4% -0,2% 1,0%
Chine 9,3% 7,8% 8,2% 8,5% Source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale, février 2013
Du fait de l’importance de la part de la consommation alimentaire de la Chine dans la consommation
mondiale (la population chinoise représente un peu moins de 20% de la population mondiale et
consommait, en 2010, 28% de la viande produite dans le monde, selon la FAO), les fluctuations de la
demande chinoise sont aussi susceptibles d’exercer une influence significative sur la demande mondiale et
donc sur les prix à court terme, comme ce fut le cas en 2007-2008. La Chine est par exemple un acteur
essentiel du marché mondial des graines de soja, au point de représenter à elle seule presque les deux tiers
des volumes de soja échangés dans le monde.
Enfin, l’évolution de la parité euro/dollar a aussi un rôle sur la demande de la zone euro (en renchérissant
ou en rendant meilleur marché le coût des matières premières importées) et sur la demande extérieure.
Production agricole nationale
L’offre et les prix dépendent tout d’abord de l’évolution du cours mondial des matières premières : c’est le
cas notamment pour les producteurs de viande qui sont tributaires des coûts de l’alimentation animale
(céréales, oléagineux…). Le poids de ces coûts d’alimentation animale représente 19% de la pondération
de l’indice des prix d’achat des moyens de production agricole (IPAMPA) de l’Insee. En janvier 2013, le
coût des aliments pour animaux a baissé de 0,3% sur un mois (+1,2% sur trois mois et +22,0% sur un an).
D’autres facteurs expliquent l’évolution des prix agricoles à la production, notamment les variations des
coûts de l’énergie, des engrais et semences, de la main d’œuvre et du matériel agricole. Ainsi, en janvier
2013, le coût de l’énergie (représentant 8,4% de la pondération de l’IPAMPA) est en hausse de 1,8% sur un
mois (+1,5% sur un an).
Enfin, par leurs achats et les conditions qu’elles mettent à ceux-ci, les industries agroalimentaires et la
grande distribution ont aussi un rôle important dans la formation des prix agricoles.
Prix alimentaires à la consommation
Selon l’Insee, la hausse importante des cours mondiaux des matières premières agricoles observée durant
l’été 2012 devrait continuer à se répercuter sur les prix alimentaires à la consommation durant le premier
semestre 2013.
Cependant, la hausse des cours des matières premières agricoles n’a pas un impact identique sur tous les
produits. Par exemple, le coût du blé représente environ 50 à 75% du prix de revient des pâtes
alimentaires : si la baisse du cours de cette matière première au mois de janvier 2013 (-4,8% sur un mois, à
Chicago) était répercutée intégralement sur le prix au détail, cela pourrait entraîner une diminution du prix
des pâtes alimentaires comprise entre 2,4 et 3,6%. Dans d’autres secteurs, l’impact est plus diffus : plus les
produits sont transformés et moins les matières premières pèsent sur les prix.
20
Annexe 2 : Graphiques d’évolution des cours par matière première
Cours du blé (Chicago), prix en Cents US par boisseau de 60 livres
440
490
540
590
640
690
740
790
840
890
940
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-10
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-11
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-12
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
522,1
768,7
Cours du maïs (Chicago), prix en Cents US par boisseau de 56 livres
340
390
440
490
540
590
640
690
740
790
840
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
385,9
713,9
21
Cours des graines de soja, prix en Cents US par boisseau de 60 livres
900
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
1700
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
960,3
1440,7
Cours du sucre (New York), prix en Cents US par livre
14
16
18
20
22
24
26
28
30
32
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
28,4
18,7
22
Cours du cacao (New York), prix en Dollars US par tonne
2000
2200
2400
2600
2800
3000
3200
3400
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
3345,3
2234,7
Cours du café arabica (New York), prix en Cents US par 0,45 Kg
130
150
170
190
210
230
250
270
290
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
140,2
150,3
23
Cours du café robusta (New York), prix en Cents US par livre
70
80
90
100
110
120
janv
-10
févr
-10
mar
s-10
avr-1
0
mai-1
0
juin-1
0
juil-10
août
-10
sept
-10
oct-1
0
nov-
10
déc-
10
janv
-11
févr
-11
mar
s-11
avr-1
1
mai-1
1
juin-1
1
juil-11
août
-11
sept
-11
oct-1
1
nov-
11
déc-
11
janv
-12
févr
-12
mar
s-12
avr-1
2
mai-1
2
juin-1
2
juil-12
août
-12
sept
-12
oct-1
2
nov-
12
déc-
12
janv
-13
75,1
105,8
Source : Insee, février 2013