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C haque matin, les villageoises et les villageois de Mabala, une communauté éloignée dans la province occidentale de Bandundu, puisent de l’eau fraîche à la pompe de l’école primaire locale. Avant que ce puits soit creusé, les élèves passaient chaque jour quelques heures à parcourir le kilomètre qui les séparait de l’unique source d’eau. Un simple puits, creusé à la main, signifie plus de temps consacré à leur éducation, de l’eau potable pour boire et se laver les mains, et un risque nettement réduit de contracter des maladies d’origine hydrique pour les trois cents familles du village. En République démocratique du Congo, moins de trois enfants sur dix ont actuellement accès à de l’eau potable. L’UNICEF ainsi que des travailleuses et travailleurs communautaires ont décidé d’utiliser d’anciennes méthodes afin d’obtenir de nouveaux résultats, c’est-à-dire d’opter pour le forage manuel de puits. Bien que le foret mécanique, beaucoup plus coûteux, permette d’effectuer plus rapidement le travail, de nombreux obstacles limitent son utilisation efficace dans ce pays-ci : peu de forets mécaniques sont à la disposition de la population, ce qui entraîne un manque de concurrence et un coût très élevé; il est difficile d’obtenir des pièces de rechange; les routes et les ponts inadéquats compliquent le transport du matériel. Au cours des deux dernières années, 40 puits ont été forés manuellement dans l’ouest de la République démocratique du Congo, et on prévoit le forage de 40 autres. Et ce n’est pas tout. Le programme mis en place par l’UNICEF en République démocratique du Congo permettra de créer une industrie de forage de puits autosuffisante pour que la région ait la capacité et les compétences de continuer ce travail. Grâce à ce programme, les élèves du village de Mabala pourraient voir leur vie transformée; la marche hebdomadaire pour puiser de l’eau insalubre se transformera en embauche d’autres villageoises et villageois dans leur propre entreprise de forage de puits. Une bénévole de l’UNICEF, madame Madeleine King, fait un legs de toute une vie Bénévole et bienfaitrice de l’UNICEF depuis longtemps, madame Madeleine King a toujours voulu aider les personnes, en particulier les enfants, qui doivent lutter contre la famine, les catastrophes et la pauvreté abjecte pour survivre. « Au cours de ma carrière en droit, en tant que conseillère municipale et comme bénévole de l’UNICEF de longue date, j’ai beaucoup pensé à donner en retour, explique madame King. Je me suis rendu compte que je voulais réellement transformer des vies; pas seulement dans l’immédiat, mais pour les générations à venir, et cela inclut de contribuer à transformer le monde, et ce, à long terme. » Madame King trouve important de soutenir les causes qui lui tiennent à cœur, aujourd’hui et même après son décès. C’est la raison pour laquelle elle a choisi de faire un legs à l’UNICEF. « C’était un beau geste de générosité et c’était pour moi naturel de le faire. Je suis très fière d’avoir fait un legs à l’UNICEF. » Ayant fait partie de la famille de l’UNICEF pendant tant d’années en tant que bénévole, madame King sait que son legs contribuera à faire de grandes choses pour les enfants. Elle a pu constater elle-même, pendant plusieurs années, à quel point l’UNICEF est unique et combien l’organisme améliore la vie des enfants les plus vulnérables dans le monde entier. « Selon moi, faire un legs constitue s’engager à long terme. Bien que des années puissent s’écouler avant que mon engagement prenne effet, je suis persuadée que l’UNICEF sera toujours là pour faire le travail que j’admire tant. » OBTENIR DE NOUVEAUX RÉSULTATS À L’AIDE D’ANCIENNES MÉTHODES Pour de plus amples renseignements ou pour nous faire part d’un changement d’adresse, veuillez communiquer avec nous au 1 800 567-4483. Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 122 680 572 RR0001 Forage manuel de puits en République démocratique du Congo RÉCIT D’UNE DONATRICE L ’UNICEF a récemment annoncé plusieurs nouvelles extrêmement importantes, dont le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans à l’échelle mondiale qui a, encore une fois, considérablement diminué, passant approximativement de 24 000 à 22 000 décès chaque jour. Ce progrès signifie que les efforts de l’organisme, et la générosité des bienfaitrices et des bienfaiteurs tels que vous continuent d’apporter des résultats d’une importance vitale, année après année. Des millions d’enfants s’épanouissent aujourd’hui grâce à votre soutien continu. Bien que l’UNICEF et ses partenaires aient réalisé de grands progrès afin de protéger les enfants des différentes menaces qui planent sur eux, de nouvelles données alarmantes requièrent d’augmenter l’aide à ceux et celles qui en ont le plus besoin. Dans de nombreux pays, l’écart en matière de mortalité juvénile s’élargit entre les enfants des familles les moins nanties et ceux des familles nanties. En fait, les enfants faisant partie des familles se trouvant dans les 20 pour cent des plus défavorisées dans le monde en développement courent deux fois plus de risques de mourir avant l’âge de cinq ans comparativement aux enfants faisant partie des familles se trouvant dans les 20 pour cent les plus riches. Afin de combler ces écarts de manière rentable, une approche fondée sur l’égalité fait des communautés les plus défavorisées la priorité absolue. Les stratégies de l’UNICEF ont déjà donné d’excellents résultats; un effort supplémentaire est aujourd’hui prévu afin de venir en aide au plus grand nombre possible de familles parmi les plus vulnérables. Dans une nouvelle étude, des spécialistes de l’UNICEF estiment que, pour chaque million de dollars investis dans un pays à faible revenu et ayant un haut taux de mortalité, l’approche fondée sur l’égalité pourrait prévenir 60 pour cent plus de décès. Les mesures de mise en œuvre de cette nouvelle approche comprennent l’amélioration des établissements de santé, l’élargissement des programmes de sensibilisation, l’octroi de transferts monétaires aux familles les plus vulnérables, ainsi que le recrutement et la formation d’un plus grand nombre de travailleurs et de travailleuses de la santé communautaire. Le rapport intégral est accessible au unicef.ca/equite. L’UNICEF: Votre bulletin d’information PRINTEMPS 2011 une présence, des actions! Le taux de mortalité juvénile continue de diminuer, mais le fossé des inégalités se creuse Mettre l’accent sur l’équité; la meilleure approche pour sauver la vie d’enfants © UNICEF/NYHQ2009-1939/Nesbitt À L’INTÉRIEUR • Diminution du taux de mortalité juvénile • Bilan de l’année • Les enfants vulnérables d’ici • Le forage manuel de puits en République démocratique du Congo • Mise à jour sur la situation en Haïti et celle au Pakistan Comment souhaitez-vous que l’on se souvienne de vous? À l’échelle nationale, le mois de mai est celui du programme UN HÉRITAGE À PARTAGER MD . Faire un legs dans votre testament ou dans votre planification successorale vous permet de soutenir des causes qui vous tiennent à cœur et d’ainsi contribuer à offrir un avenir prometteur aux générations futures. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les legs testamentaires, visitez unheritageapartager.ca ou envoyez un courriel à [email protected]. © UNICEF/NYHQ2010-1553/Asselin

OBTENIR DE NOUVEAUX RÉSULTATS À L’AIDE D ......programmes d’une importance vitale pour des enfants et des familles dans le monde entier. Voici un aperçu de ce que nous avons

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Page 1: OBTENIR DE NOUVEAUX RÉSULTATS À L’AIDE D ......programmes d’une importance vitale pour des enfants et des familles dans le monde entier. Voici un aperçu de ce que nous avons

Chaque matin, les villageoises et les villageois de Mabala, une communauté éloignée dans la

province occidentale de Bandundu, puisent de l’eau fraîche à la pompe de l’école primaire locale. Avant que ce puits soit creusé, les élèves passaient chaque jour quelques heures à parcourir le kilomètre qui les séparait de l’unique source d’eau. Un simple puits, creusé à la main, signifie plus de temps consacré à leur éducation, de l’eau potable pour boire et se laver les mains, et un risque nettement réduit de contracter des maladies d’origine hydrique pour les trois cents familles du village.

En République démocratique du Congo, moins de trois enfants sur dix ont actuellement accès à de l’eau potable. L’UNICEF ainsi que des travailleuses et travailleurs communautaires ont décidé d’utiliser d’anciennes méthodes afin d’obtenir de nouveaux résultats, c’est-à-dire d’opter pour le forage manuel de puits.

Bien que le foret mécanique, beaucoup plus coûteux, permette d’effectuer plus rapidement le travail, de nombreux obstacles limitent son utilisation efficace dans ce pays-ci : peu de forets mécaniques sont à la disposition de la population, ce qui entraîne un manque de concurrence et un coût très élevé; il est difficile d’obtenir des pièces de rechange; les routes et les ponts inadéquats compliquent le transport du matériel. Au cours des deux dernières années, 40 puits

ont été forés manuellement dans l’ouest de la République démocratique du Congo, et on prévoit le forage de 40 autres.

Et ce n’est pas tout. Le programme mis en place par l’UNICEF en République démocratique du Congo permettra de créer une industrie de forage de puits autosuffisante pour que la région ait la capacité et les compétences de continuer ce travail. Grâce à ce programme, les élèves du village de Mabala pourraient voir leur vie transformée; la marche hebdomadaire pour puiser de l’eau insalubre se transformera en embauche d’autres villageoises et villageois dans leur propre entreprise de forage de puits.

Une bénévole de l’UNICEF, madame Madeleine King,

fait un legs de toute une vie

Bénévole et bienfaitrice de l’UNICEF depuis longtemps, madame Madeleine King a toujours voulu aider les personnes, en particulier les enfants, qui doivent lutter contre la famine, les catastrophes et la pauvreté abjecte pour survivre.

« Au cours de ma carrière en droit, en tant que conseillère municipale et comme bénévole de l’UNICEF de longue date, j’ai beaucoup pensé à donner en retour, explique madame King. Je me suis rendu compte que je voulais réellement transformer des vies; pas seulement dans l’immédiat, mais pour les générations à venir, et cela inclut de contribuer à transformer le monde, et ce, à long terme. »

Madame King trouve important de soutenir les causes qui lui tiennent à cœur, aujourd’hui et même après son décès. C’est la raison pour laquelle elle a choisi de faire un legs à l’UNICEF. « C’était un beau geste de générosité et c’était pour moi naturel de le faire. Je suis très fière d’avoir fait un legs à l’UNICEF. »

Ayant fait partie de la famille de l’UNICEF pendant tant d’années en tant que bénévole, madame King sait que son legs contribuera à faire de grandes choses pour les enfants. Elle a pu constater elle-même, pendant plusieurs années, à quel point l’UNICEF est unique et combien l’organisme améliore la vie des enfants les plus vulnérables dans le monde entier.

« Selon moi, faire un legs constitue s’engager à long terme. Bien que des années puissent s’écouler avant que mon engagement prenne effet, je suis persuadée que l’UNICEF sera toujours là pour faire le travail que j’admire tant. »

OBTENIR DE NOUVEAUX RÉSULTATS À L’AIDE D’ANCIENNES MÉTHODES

Pour de plus amples renseignements ou pour nous faire part d’un changement d’adresse, veuillez communiquer avec nous au 1 800 567-4483.Numéro d’enregistrement d’organisme de bienfaisance : 122 680 572 RR0001

Forage manuel de puits en République démocratique du Congo

RÉCIT D’UNE DONATRICE

L ’UNICEF a récemment annoncé plusieurs nouvelles extrêmement importantes, dont le taux de

mortalité chez les enfants de moins de cinq ans à l’échelle mondiale qui a, encore une fois, considérablement diminué, passant approximativement de 24 000 à 22 000 décès chaque jour. Ce progrès signifie que les efforts de l’organisme, et la générosité des bienfaitrices et des bienfaiteurs tels que vous continuent d’apporter des résultats d’une importance vitale, année après année. Des millions d’enfants s’épanouissent aujourd’hui grâce à votre soutien continu.

Bien que l’UNICEF et ses partenaires aient réalisé de grands progrès afin de protéger les enfants des différentes menaces qui planent sur eux, de nouvelles données alarmantes requièrent d’augmenter l’aide à ceux et celles qui en ont le plus besoin. Dans de nombreux pays, l’écart en matière de mortalité juvénile s’élargit entre les enfants des familles les moins nanties et ceux des familles nanties. En fait, les enfants faisant partie des familles se trouvant dans les 20 pour cent des plus défavorisées dans le monde en développement courent deux fois plus de

risques de mourir avant l’âge de cinq ans comparativement aux enfants faisant partie des familles se trouvant dans les 20 pour cent les plus riches.

Afin de combler ces écarts de manière rentable, une approche fondée sur l’égalité fait des communautés les plus défavorisées la priorité absolue. Les stratégies de l’UNICEF ont déjà donné d’excellents résultats; un effort supplémentaire est aujourd’hui prévu afin de venir en aide au plus grand nombre possible de familles parmi les plus vulnérables. Dans une

nouvelle étude, des spécialistes de l’UNICEF estiment que, pour chaque million de dollars investis dans un pays à faible revenu et ayant un haut taux de mortalité, l’approche fondée sur l’égalité pourrait prévenir 60 pour cent plus de décès.

Les mesures de mise en œuvre de cette nouvelle approche comprennent l’amélioration des établissements de santé, l’élargissement des programmes de sensibilisation, l’octroi de transferts monétaires aux familles les plus vulnérables, ainsi que le recrutement et la formation d’un plus grand nombre de travailleurs et de travailleuses de la santé communautaire. Le rapport intégral est accessible au unicef.ca/equite.

L’UNICEF:Votre bulletin d’informationPRINTEMPS 2011

une présence, des actions!

Le taux de mortalité juvénile continue de diminuer, mais le fossé des inégalités se creuseMettre l’accent sur l’équité; la meilleure approche pour sauver la vie d’enfants

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À L’INTÉRIEUR• Diminution du taux de mortalité juvénile

• Bilan de l’année

• Les enfants vulnérables d’ici

• Le forage manuel de puits en République démocratique du Congo

• Mise à jour sur la situation en Haïti et celle au Pakistan

Comment souhaitez-vous que l’on se souvienne de vous? À l’échelle nationale, le mois de mai est celui du programme UN HÉRITAGE À PARTAGERMD. Faire un legs dans votre testament ou dans votre planification successorale vous permet de soutenir des causes qui vous tiennent à cœur et d’ainsi contribuer à offrir un avenir prometteur aux générations futures.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les legs testamentaires, visitez unheritageapartager.ca ou envoyez un courriel à [email protected].

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Page 2: OBTENIR DE NOUVEAUX RÉSULTATS À L’AIDE D ......programmes d’une importance vitale pour des enfants et des familles dans le monde entier. Voici un aperçu de ce que nous avons

Seriez-vous surpris d’apprendre que, sur 24 pays industrialisés, le Canada se classe au 17e rang lorsqu’il est

question du bien-être matériel?Ce résultat pour le moins troublant

a récemment été publié dans un bilan de l’UNICEF intitulé Les enfants laissés-pour-compte. Ce bilan évalue le bien-être des enfants en mesurant, pour la toute première fois, l’écart entre l’enfant vivant dans un milieu à revenu moyen et les enfants les moins nantis, c’est-à-dire ceux et celles se trouvant dans la partie inférieure de l’échelle sociale.

Au Canada, un enfant sur dix vit dans la pauvreté. Cette statistique augmente à un sur trois si on tient compte des enfants récemment immigrés, et augmente à un sur quatre lorsqu’on parle des enfants vivant dans les communautés des Premières Nations.

Outre le bien-être matériel, l’étude évalue le bien-être éducationnel et le bien-être en matière de santé. Le Canada s’en tire beaucoup mieux dans ces domaines : il se classe au troisième rang sur le plan du bien-être éducationnel et au neuvième rang lorsqu’il est question de

bien-être en matière de santé.L’étude fait valoir que le revenu familial

constitue un facteur clé qui influence grandement le bien-être général de l’enfant. Selon UNICEF Canada, des changements dans les politiques publiques peuvent réduire ces inégalités. Par exemple, en favorisant le développement d’emplois bien rémunérés et hautement spécialisés, et en assurant une répartition équitable des prestations sociales et de la fiscalité, il serait possible de réduire le fossé des inégalités entre les enfants se situant dans la partie inférieure de l’échelle sociale et les autres. Les services de santé et d’éducation doivent également contribuer à réduire plutôt qu’à creuser ce fossé entre nos enfants.

Par l’entremise de bienfaitrices et de bienfaiteurs tels que vous, UNICEF Canada presse le gouvernement canadien de prendre quelques mesures simples et peu coûteuses qui permettraient d’assurer le respect des droits de chaque enfant d’ici. C’est pourquoi UNICEF Canada prône la nomination d’un commissaire national aux enfants, une étape essentielle afin de veiller à la mise en application, au Canada, de la

Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies et pour sensibiliser la population aux droits de l’enfant.

Ce sont les enfants eux-mêmes, et la société, qui paient le prix de ces inégalités. Les services hospitaliers, ceux de santé, et de rééducation scolaire, ainsi que l’aide sociale et le système de justice, sont davantage sollicités lorsqu’un pays laisse le fossé des inégalités se creuser.

Par son travail continu de promotion et de défense des droits de l’enfant, UNICEF Canada s’emploie à faire en sorte que les lois, politiques et institutions canadiennes garantissent les droits de tous les enfants et tiennent compte, en particulier, des plus vulnérables d’entre eux. Merci d’appuyer ce travail si important.

Vous pouvez aider les enfants d’ici afin qu’aucun d’entre eux ne soit laissé-pour-compte. Exigez un commissaire national aux enfants.

Il est temps qu’il y ait un protecteur des droits de l’enfant sur la Colline du Parlement! Vous pouvez agir. Signez notre pétition en ligne au unicef.ca/cri9 et apprenez-en plus en lisant le bilan.

BILAN DE L’ANNÉE 2010

Votre appui permet de surmonter d’immenses défis et de transformer des vies

D es tremblements de terre, des inondations, des épidémies et des conflits continus ont marqué

l’année 2010 et ont bouleversé trop de vies. Heureusement, grâce à des donatrices et à des donateurs tels que vous, les enfants et les familles dont la vie a été touchée par ces épreuves peuvent aujourd’hui avoir espoir en l’avenir.

Vos dons ont permis d’alimenter des programmes d’une importance vitale pour des enfants et des familles dans le monde entier. Voici un aperçu de ce que nous avons réalisé ensemble en faveur des enfants en 2010 :

Z ulifgar, âgé de quatre ans, se remet des inondations dévastatrices au Pakistan qui l’ont forcé à quitter la

maison. Il fréquente aujourd’hui un centre d’apprentissage temporaire soutenu par l’UNICEF dans un camp pour personnes déplacées.

Plus de 1 500 centres comme celui qui accueille Zulifgar ont été établis, partout au Pakistan. Ces centres offrent des activités d’apprentissage et récréatives à plus de 100 000 enfants dans les régions ayant été

touchées par les inondations. Les Écoles en boîte de l’UNICEF procurent toutes les fournitures scolaires nécessaires à l’apprentissage après une situation de crise.

Redonner accès à l’éducation aux enfants leur permet de retrouver une certaine stabilité, l’une des grandes priorités de l’UNICEF après une situation d’urgence. Nous vous remercions de nous permettre de venir en aide aux enfants touchés par les inondations, comme Zulifgar, grâce à ces programmes essentiels.

LE POINT SUR LES SITUATIONS D’URGENCE

Pakistan et HaïtiVotre appui procure une certaine stabilité aux enfants au Pakistan

Le Canada laisse-t-il le fossé des inégalités se creuser vis-à-vis des enfants les plus vulnérables?

PROMOTION ET DÉFENSE DES DROITS

O n dit souvent du Malawi qu’il est le cœur chaud de l’Afrique, en raison de sa population et de

sa culture très accueillantes. Au mois de septembre dernier, j’ai eu la formidable occasion d’y visiter plusieurs projets que la générosité de donatrices et donateurs d’ici permet à l’UNICEF de soutenir.

Il s’agissait de mon premier voyage en Afrique depuis que je suis devenue mère; notre point de vue sur l’essentiel change lorsque nous voyons le regard de notre enfant dans les yeux d’enfants extrêmement vulnérables. C’est donc avec une certaine appréhension que je suis arrivée dans un centre de développement de l’enfant, où des enfants du même âge que ma fille m’ont accueillie.

Il est rapidement devenu évident que ces enfants étaient plus vifs et épanouis que ceux et celles que nous avions rencontrés les jours précédents. Le personnel de l’UNICEF a expliqué que ce centre favorisait leur épanouissement grâce à l’apprentissage structuré, à la musique et au soutien nutritionnel.

L’UNICEF soutient actuellement 2 300 centres de développement de l’enfant de ce genre au Malawi. Celui que nous avons visité a bénéficié de ce soutien de manières différentes, mais tout aussi importantes : la construction d’une nouvelle structure, la formation du personnel et l’approvisionnement de matériel destiné aux enfants, et une entente avec une ONG partenaire

pour fournir de la nourriture en quantité suffisante, afin que chaque enfant y reçoive chaque jour un repas nutritif.

Il était extrêmement inspirant de constater le travail remarquable effectué pour aider ces enfants à survivre et à s’épanouir; ce travail serait impossible sans votre appui. Voir renaître l’espoir sur ces jeunes visages faisait chaud au cœur, surtout lorsqu’on sait que l’apport de ces enfants est inestimable à l’avenir prometteur du Malawi.

Le cœur chaud de l’AfriqueLe voyage au Malawi de Sharon Avery

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Survie L’UNICEF a fourni 18 millions de vaccins antipoliomyélitiques et l’organisme soutient, en République démocratique du Congo, une campagne massive de vaccination d’urgence en trois volets, mise en place à la suite de l’éclosion d’une épidémie de poliomyélite. Des milliers de travailleurs et de travailleuses de la santé, ainsi que des bénévoles, ont été mobilisés afin de vacciner l’ensemble de la population du pays.

VIH et sida Les donatrices et donateurs d’UNICEF Canada ont acheté plus de 1 700 Trousses maman-bébé contre le VIH, chacune contenant tous les médicaments antirétroviraux et les antibiotiques nécessaires à la protection de la santé d’une femme enceinte vivant avec le VIH et de son bébé.

Protection L’UNICEF a distribué 89 159 moustiquaires pour le lit imprégnées d’insecticide en République centrafricaine afin de réduire le nombre d’enfants touchés par le paludisme, qui est la cause de dix-neuf pour cent des cas de mortalité chez les enfants âgés de moins de cinq ans.

Situations d’urgence Depuis le tremblement de terre en Haïti, l’UNICEF apporte son soutien à 720 000 enfants ainsi qu’à 15 000 enseignantes et enseignants, en plus de contribuer à la construction d’établissements scolaires parasismiques pour que les enfants puissent apprendre dans un environnement sécuritaire. Lisez ce bulletin d’information et apprenez-en plus sur la portée de votre soutien au Pakistan et en Haïti, deux pays toujours en situation d’urgence.

F abiula raconte que son fils s’est mis à vomir et à pleurer, puis qu’il a perdu connaissance; elle était

terrifiée. Son fils comptait parmi les 84 000 personnes et plus qui ont été touchées par le choléra en Haïti, lequel provoque une diarrhée grave et une déshydratation rapide. Sans traitement, cette maladie peut causer la mort en quelques heures.

Heureusement, Fabiula a transporté son fils de toute urgence dans un centre de traitement du choléra soutenu par l’UNICEF, où il a reçu des soins immédiats. « Il va beaucoup mieux maintenant, affirme Fabiula. Il joue même un peu. »

Grâce au soutien de donatrices et de donateurs tels que vous, l’UNICEF a rapidement intensifié son programme

d’intervention d’urgence et de lutte contre le choléra, fournissant des tentes, des équipes médicales et des fournitures d’une importance vitale, incluant des produits de purification de l’eau, des antibiotiques, des trousses pour traiter les maladies diarrhéiques et des aliments thérapeutiques.

En Haïti, un plus grand nombre d’enfants survivent à la terrible épidémie de choléra grâce aux donatrices et donateurs tels que vous

Zulifgar et ses camarades de classe ont chacun reçu un sac d’école contenant des livres, des crayons, des taille-crayons, des gommes à effacer, ainsi qu’un petit tableau noir.

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