LumièresMAGAZINE D’INFORMATION MENSUEL

DU CENTRE NUCLÉAIRE DE PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ DU BLAYAIS

OCTOBRE 2017 N° 146

À LA UNE

LA MAINTENANCE NUCLÉAIRE EN PHOTOS Chaque année, les quatre unités de production de la centrale du Blayais sont temporairement arrêtées pour recharger le combustible et effectuer des opérations de maintenance. A l’occasion de l’arrêt programmé de l’unité n°1 (du 10 juin au 20 juillet 2017), Bruno Amsellem, photoreporter, a capté les instants et immortalisé le savoir-faire des multiples acteurs qui interviennent dans la réussite des activités spécifiques d’arrêt de tranche.

Ces photos sont exposées en grand format jusqu’à la fin de l’année au Centre d’Information du Public afin de faire partager au plus grand nombre une vue inédite de notre quotidien.

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PRODUCTION

L’unité de production n°4 est à l’arrêt dans le cadre de sa Visite Partielle.

Actuellement, les unités de production n°1, 2 et 3 de la centrale nucléaire du Blayais sont disponibles et assurent ainsi la fourniture en électricité aux clients d’EDF.

SÛRETE : événement déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire

> Le 27 août, le Groupe d’Ultime Secours (GUS) est aiguillé sur l’unité de production n°1 afin de réaliser une activité de maintenance sur l’un de ses diesels. Cependant le délai d’entretien du diesel est dépassé le rendant indisponible. Cette indisponibilité prolongée a conduit la direction de la centrale à déclarer un événement à l’ASN.

Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations et a fait l’objet d’une déclaration à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

RADIOPROTECTION : événement déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire

> Le 5 septembre, un intervenant est entré en zone contrôlée sans son dosimètre opérationnel dont le port est obligatoire. Cet oubli a conduit la direction de la centrale à déclarer un événement à l’ASN.

Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la santé et la sécurité de l’intervenant et a fait l’objet d’une déclaration à l’ASN de niveau 0 de l’échelle INES qui en compte 7.

TRANSPARENCES

LUMIÈRES N°146 OCTOBRE 2017 | 3

LE SAVIEZ-VOUS ?Les alternants de la centrale du Blayais ont fait leur rentrée !La centrale du Blayais accueille en ce début d’année scolaire 2017 34 nouveaux alternants.

Une rentrée réussie Lundi 21 août, la journée d’intégration de la première vague des alternants 2017 a eu lieu ! L’occasion pour une dizaine d’entre eux de découvrir les règles de sécurité, de réaliser les démarches administratives afin de faciliter leur arrivée sur le site, et de visiter les installations avec un guide conférencier. Chaque alternant a ensuite été accueilli par son tuteur qui veillera au bon déroulement de sa professionnalisation et à sa réussite.

Des métiers variésCAP, Bac pro, BTS, DUT, Master, leurs diplômes et spécialisations sont nombreux à l’image des différents services de la centrale : maintenance, hygiène et sécurité, automatisme, chimie, ingénierie, communication, etc. Ces contrats d’alternance pouvant aller jusqu’à trois ans permettent aux étudiants d’obtenir un diplôme et une expérience professionnelle significative.

En 2017, l’alternance à la centrale du Blayais c’est :> 66 alternants

> 22 ans de moyenne d’âge

> 24 % de femmes et 76 % d’hommes

Interview de Brice Gaudry, nouvel alternant à la centrale du Blayais au service conduite

Quelle est votre formation ?« Je suis titulaire d’un CAP Ferronnier d’art et du titre professionnel de chaudronnier aéronautique. Je voulais découvrir un nouveau métier et je me suis

particulièrement intéressé aux énergies et au mix-énergétique. Après m’être informé sur les différentes formations, j’ai choisi de faire un Bac Pro procédés de la chimie, de l’eau et des papiers-cartons à Châtelaillon-Plage, en alternance avec la centrale du Blayais. »

Pourquoi avoir choisi EDF ? « D’abord, je souhaitais faire un métier de terrain. Ensuite, j’étais très attiré par le nucléaire et les énergies renouvelables, c’est pour cela que je me suis dirigé naturellement vers EDF. Une offre à Blayais a retenu mon attention, j’ai postulé et j’ai été pris ! En intégrant la centrale, j’espère apprendre de nombreuses choses. »

AURÉLIE DROUET, CHARGÉE DE CONSEIL DES RESSOURCES HUMAINES À LA CENTRALE DU BLAYAIS« L’alternance est reconnue comme un dispositif d’excellence de la formation. Elle facilite l’insertion des jeunes dans le monde professionnel et enrichit leurs compétences. Pour certains d’entre eux, c’est même un premier pas dans la vie professionnelle. EDF s’investit dans l’accompagnement des alternants, notamment, par le biais du tuteur. L’alternance est ainsi un excellent moyen de favoriser la coopération intergénérationnelle : les salariés ont l’opportunité de communiquer leur savoir-faire et leurs expériences. »

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LES CHIFFRES ENVIRONNEMENTDU MOIS DE AOÛT 2017CONTRÔLE DES REJETS

Activités rejetées dans l’air> Les effluents gazeux radioactifsLes effluents gazeux proviennent de la ventilation permanente des installations et de l’épuration du circuit primaire. Les gaz rares sont filtrés et rejetés en continu. Les iodes sont filtrés puis stockés un mois au minimum, dans des réservoirs où leur radioactivité décroît.Après contrôle, ils sont rejetés dans l’atmosphère par une cheminée spécifique. Certains radioéléments font l’objet de mesures particulières.

Les effluents liquides radioactifs proviennent du circuit primaire. Ils sont collectés, traités, stockés et contrôlés avant rejet dans l’estuaire. Le tritium (de la famille de l’hydrogène) est un radioélément produit au sein de l’eau du circuit primaire. Dans les centrales nucléaires, sa quantité est directement liée au fonctionnement et à la puissance des réacteurs. Il est mesuré indépendamment du reste des radioéléments. Les autres radioéléments sont des radioéléments artificiels que l’on trouve principalement dans les effluents des centrales nucléaires (manganèse 54, cwobalts 58 et 60, argent 110 m, antimoine 124, césiums 134 et 137).

Les effluents liquides chimiques non radioactifs sont issus des produits utilisés pour lutter contre la corrosion et sont aussi causés par l’usure normale des matériaux. L’hydrazine est utilisée pour éliminer la majeur partie de l’oxygène dissous dans l’eau du circuit primaire, pour la mise en condition chimique d‘eau du circuit secondaire et pour maintenir le niveau de pH voulu. La morpholine permet de protéger les matériels contre la corrosion.

> Les effluents liquides chimiques

1500

0,10

0,0100

50

25

75

0,1

0,01

0,0200

100

0,2

0,0300

125

0,3

3000

0,20

4500

0,30

6000

0,40

3 723GBq

0,184 kg

0,0042GBq

41 kg

0,045GBq

7500

0,50

0,60

9000

Cumul annuel 2017 en GBq365 GBq

Cumul annuel 2017 en GBq30 123 GBq

Cumul annuel 2017 en kg0,910 kg

Cumul annuel 2017 en GBq0,246 GBq

Cumul annuel 2017 en kg272 kg

Gaz rares

Tritium

Hydrazine

Iodes

AutresRadioéléments

Morpholine

Cumul annuel 2017 en GBq0,0173 GBq

Soit 0,51% de la limiteréglementaire annuelle

(72 000 GBq)

Soit 37,65% de la limiteréglementaire annuelle

(80 000 GBq)

Soit 0,75% de la limiteréglementaire annuelle

(121 kg)

Soit 0,41% de la limiteréglementaire annuelle

(60 GBq)

Soit 11,81% de la limiteréglementaire annuelle

(2 300 kg)

Soit 1,08% de la limiteréglementaire annuelle

(1,6 GBq)

40

80

120

160

35GBq

200

240

Activités rejetées dans l’eau> Les effluents liquides radioactifs

LUMIÈRES N°146 OCTOBRE 2017 | 5

PROPRETÉ RADIOLOGIQUE

> Propreté des transports

Nombre de convois : un convoi est constitué du moyen de transport (wagon ou camion) et des emballages spéciaux adaptés à la nature des produits (combustible neuf ou usé, outillage ou déchets).

Nombre de points en dépassement de seuil : nombre de points des convois présentant une contamination supérieure à 4 Bq/cm2 à leur arrivée à destination. Pour les emballages vides utilisés pour le combustible neuf, ce seuil est fixé à 0,4 Bq/cm2.

Température dela Gironde dansle champ prochedes rejets

> Limite réglementaire : 30°C

> Thermographe amont* : 23,8°C

> Thermographe aval* : 24,3°C

* Moyenne mensuelle

Depuis le 01/01/17

Nombre de convoisNombre de points en dépassement de seuil

> Propreté individuelle en sortie de site

Nombre de déclenchements lors de la sortie du site du personnel (vêtements, petits objets personnels) : nombre de déclenchements au portique C3 en sortie de site, pour 146 942 entrées en zone nucléaire depuis le 1er janvier 2017.

Depuis le01/01/17

En continu

2

Nombre de contrôlesen sortie de site

Nombre de déclenchements

Combustible usé

5

0

Outillages contaminés

179

0

Déchets radioactifs

38

0

Emballages vides servant au transport du combustible neuf ou des outillages contaminés

11

0

> Déchets non radioactifs > Propreté des voiries du site

Nombre de déclenchements des balises : tous les déchets conventionnels non radioactifs font l’objet d’un contrôle d’absence de radioactivité. Pour ce faire, on utilise des appareils de mesure, des balises à la sortie des sites nucléaires et à l’entrée des sites éliminateurs de déchets.

Point de contamination : point présentant une radioactivité supérieure à 800 Bq.Ces points de contamination comptabilisés sont inférieurs au seuil de déclaration sur l’Échelle Internationale des Événements Nucléaires à 7 niveaux (INES).

Depuis le01/01/17

Depuis le 01/01/17Nombre de convoisNombre de déclenchementsdes balises en sortie de site

582

0

Nombre de points de contamination détectés sur les voiries du site(radioactivité supérieure à 800 Bq)

4

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SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT

> Chaîne alimentaire

REPÈRES RADIOLOGIQUES

> Exposition à la radioactivité

• La qualité de l’eau souterraine est mesurée chaque mois.

Les valeurs enregistrées sont parfois inférieures au seuil de détection des appareils (valeurs précédées de <), par conservatisme, nous comptons la valeur du seuil. L’activité bêta totale des eaux souterraines est due à la présence de potassium 40 (radioactivité naturelle).

LAIT ET HERBEEn vertu de l’arrêté du 5 décembre 2016 portant homologation de la décision n° 2016-DC-0569 de l’ASN du 29 septembre 2016 modifiant la décision n° 2013-DC-0360 de l’ASN du 16 juillet 2013 relative à « la maîtrise des nuisances et de l’impact sur la santé et l’environnement des installations nucléaires de base », EDF s’est adapté à l’évolution de la réglementation à travers la mise en place d’analyses plus performantes, comme la spectrométrie gamma, plus à même de renseigner sur l’origine de la radioactivité de l’environnement via une caractérisation des radionucléides présents. Ainsi, c’est cette analyse qui est désormais réalisée en lieu et place de l’indice d’activité beta global, notamment pour la surveillance mensuelle du lait et de l’herbe.

• Becquerel (Bq) : L’unité de mesure de la radioactivité est le Becquerel (Bq). C’est le nombre d’atomes radioactifs qui se transforment pendant une unité de temps. Un Becquerel = une transformation par seconde.Gbq = 1 GigaBecquerel = 1 milliard de Bq

• Nano Gray (nGy) : Les rayonnements ionisants cèdent de l’énergie à la matière qu’ils traversent. Ce transfert d’énergie ou dose absorbée par unité de masse s’exprime en Gray (Gy). nGy = 1 nano Gray = 10-9 Gray

• Sievert : L’effet des rayonnements ionisants sur les tissus vivants, ou dose, est exprimé en Sievert (Sv).Cette unité permet de mesurer l’effet biologique d’une irradiation. 0,001Sv = 1milliSievert (1mSv)1μSv = 0,001mSv

Eau souterraine(Nappe superficielle activité bêta totalemoyenne Bq/l)

Eau souterraine(Nappe superficielle activité tritiummoyenne Bq/l)

0 0

10 0,3

20 0,6

30 0,9

40 1,2

50 1,5

2,4 mSvRadioactivité naturelle moyenneen France (dose annuelle)

Rejets annuels liquides et gazeux d’une centrale nucléaire (évaluation, dose annuelle)

0,001 mSv

Limite de dose pour la population (dose annuelle)

1 mSv

Le site internet de la Centrale du Blayais : www.edf.fr/blayais, vous permet d’avoir accès mensuellement à tous les résultats des mesures environnementales.

Valeur maxi 2016 = 27

Valeur maxi 2016 = 1,4

Valeur mini 2016 = <3,1

Valeur mini 2016 = 0,6

Moyenne 2016 = 6,83

Moyenne 2016 = 0,99

6,2 Bq/l

1,02 Bq/l

Valeurs moyennes mensuelles des 18 stations radiamétriques (µSv/h)

enregistrées autour du site

Maxi0,138

Mini0,082

SURVEILLANCE DE L’ENVIRONNEMENT

> Radioactivité ambiante

La radioactivité est un phénomène naturel. La moyenne en France est de 0,109 µSv/heure (micro Sievert/heure), avec des valeurs globalement comprises entre 0,036 et 0,192 µSv/h. Le rayonnement ambiant est enregistré en continu aux quatre points cardinaux à 1km environ de la centrale, ainsi qu’en 14 autres points répartis dans un rayon de 10 km autour de celle-ci. Ces mesures sont exploitées par la centrale et transmises en permanence à l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire).

L’intégralité des résultats de la surveillance de la radioactivité de l’environnement réalisée par le CNPE du Blayais est consultable sur le site internet du Réseau National de Mesure de la radioactivité de l’environnement (www.mesure-radioactivite.fr).Le laboratoire environnement de la centrale du Blayais est agréé par l’Autorité de sûreté nucléaire pour les mesures de radioactivité de l’environnement - portée détaillée de l’agrément disponible sur le site Internet de l’Autorité de sûreté nucléaire.

LUMIÈRES N°146 OCTOBRE 2017 | 7

LE ZOOM DU MOISRendez-vous au Centre d’Information du Public !Depuis le début de l’année, 2 500 personnes se sont rendues au Centre d’Information du Public (CIP) pour profiter d’une conférence sur les installations avant une visite, ou encore pour participer aux différentes animations et événements autour de l’électricité.

ZOOM SUR…

LE NOUVEAU SOUS-PRÉFET DE BLAYE EN VISITESUR NOS INSTALLATIONSJeudi 7 septembre, Pascal PEZZANI, le directeur de la centrale a rencontré Frédéric DOUE, le nouveau sous-préfet de Blaye. A cette occasion, les deux hommes ont pu échanger sur les organisations de crise en place sur la centrale ainsi que sur quelques un des sujets qui rythment l’actualité du site. A l’issue de cette rencontre, Frédéric DOUE s’est rendu sur la digue de front d’estuaire et dans les installations parmi lesquelles la salle des machines, le bâtiment combustible, la salle des commandes ou encore le bâtiment réacteur de l’unité de production n°4, actuellement à l’arrêt pour maintenance dans le cadre de sa visite partielle.

Depuis le 16 septembre, le CIP propose une expo photos qui valorise les métiers et les savoir-faire nécessaires lors des arrêts pour maintenance des unités de production du Blayais.

Autre nouveauté de la rentrée : une réplique photo de près de 10 mètres de haut vient d’être installée pour vous permettre de découvrir, le temps d’un instant, la salle des commandes. Cet espace traditionnel peu connu permet de piloter les réacteurs de la centrale.

Le CIP est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h pour répondre à toutes vos questions.

Informations et réservations : Tél. : 05.57.33.30.30 - Email : service-visites-blayais@edf.fr - Site internet : www.edf.fr/blayais

Le point sur la consommation régionale

La consommation d’électricité en Nouvelle-Aquitaine est relativement stable, augmentant de 0,9% par rapport à 2015. Elle s’établit à 39,4 TWH, soit 8,8% de la consommation française. Avec 8,6% d’augmentation entre 2006 et 2016, la consommation finale corrigée de l’effet météorologique croît plus rapidement en Nouvelle-Aquitaine qu’en France, ce qui reflète la dynamique démographique de la région.

Les énergies renouvelables en hausse

La Nouvelle-Aquitaine est la première région de France pour sa production d’électricité photovoltaïque. En effet elle a progressé de plus de 22% en 2016. En y ajoutant la production hydraulique, qui a bénéficié d’une pluviométrie favorable en 2016, l’énergie renouvelable produite en Nouvelle-Aquitaine s’établit à près de 20% de la consommation régionale. Ce chiffre est en constante augmentation depuis 5 ans.

130 M€ d’investissements en 2016 pour la Nouvelle-Aquitaine

En 2016, RTE a poursuivi ses investissements en Nouvelle-Aquitaine pour renforcer le réseau et l’adapter aux enjeux de la transition énergique. Sur les cinq prochaines années, RTE prévoit un investissement de 660 millions d’euros en région. Au-delà du renouvellement et de l’adaptation des infrastructures, RTE est engagé dans le déploiement de solutions numériques sur le réseau.

RTE* (Réseau de Transport d’Electricité), filiale d’EDF, exploite, entretient et développe les lignes électriques à haute et très haute tension.

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DOSSIER EDFRetour sur le bilan électrique 2016 de RTE en Nouvelle-AquitaineTous les ans, RTE* dresse une vision globale du système électrique français sur l’année écoulée : évolution du mix énergique, consommation, investissements et perspectives… zoom sur les résultats de la Nouvelle-Aquitaine.

Si vous souhaitez recevoir le magazine Lumières en version numérique, veuillez contacterla Mission Communication de la Centrale Nucléaire du Blayais : bal-blayais-com@edf.fr - Twitter : @EDFBlayais

Conception graphique : BS Média - Crédits photos : @ EDF, Gabrielle BalloffetRéalisation : Mission communication du CNPE du Blayais - BP 27 - 33820 Saint-Ciers-sur-Gironde - Tél. : 05 57 33 33 33 - Impression : Imprimerie Laplante

0800 04 5000N° Vert

Pour en savoir plus, consultez le bilan électrique complet de la Nouvelle-Aquitaine sur : http://www.rte-france.com

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