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S O I N S D E C O U R T E D U R E Une initiative conjointe de lAssociation des hpitaux de lOntario et du gouvernement de lOntario Rapport sur les hpitaux

oha 2003 REPORT - Fr - for WEBles hôpitaux 2003 : Soins de courte durØe proviennent du Hospital Report ‚99: A Balanced Scorecard for Ontario Acute Care Hospitals, avec l autorisation

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Page 1: oha 2003 REPORT - Fr - for WEBles hôpitaux 2003 : Soins de courte durØe proviennent du Hospital Report ‚99: A Balanced Scorecard for Ontario Acute Care Hospitals, avec l autorisation

S O I N S D E C O U R T E D U R É E

Une initiative conjointe de l�Association des hôpitauxde l�Ontario et du gouvernement de l�Ontario

Rapportsur les hôpitaux

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Rapportsur les hôpitaux

S O I N S D E C O U R T E D U R É E

Une initiative conjointe de l�Association des hôpitauxde l�Ontario et du gouvernement de l�Ontario

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Le contenu de cette publication peut être reproduit en totalité ou en partie pourvu que ce ne soit pas à des finscommerciales et que les auteurs du rapport soient identifiés. Certaines données incluses dans le Rapport surles hôpitaux 2003 : Soins de courte durée proviennent du Hospital Report �99: A Balanced Scorecard forOntario Acute Care Hospitals, avec l�autorisation de la réimpression.

Institut canadien d�information sur la santé377, rue DalhousieBureau 200Ottawa (Ontario)K1N 9N8

Téléphone : (613) 241-7860Télécopieur : (613) 241-8120www.icis.ca

ISBN 1-55392-340-5

© 2003 Institut canadien d�information sur la santé, Gouvernement de l�Ontario, Association des hôpitaux del�Ontario et l�Université de Toronto

This publication is also available in English under the title:Hospital Report 2003: Acute Care, ISBN 1-55392-338-3

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À propos de l�Institut canadiend�information sur la santé

Depuis 1994, l�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS), un organisme pancanadian, autonome et sans but lucratif, oeuvre à améliorer la santé du système de santé et celle des Canadiens en fournissant une information fiable et opportune sur la santé. Le mandat de l�Institut, tel que défini par les ministres de la Santé du Canada, est de développer et de maintenir un système commund�information sur la santé au pays. À cette fin, l�ICIS fournit l�information visant à faire progresser lespolitiques canadiennes de la santé, à améliorer la santé de la population, à renforcer notre système de santé et à aider les dirigeants du secteur de la santé à prendre des décisions avisées.

Voici la composition du Conseil d�administration de l�ICIS en date du 1er novembre 2003 :

À propos du Groupe de recherche sur le Rapport sur les hôpitaux

Depuis 1997, certains membres du Département des politiques, de la gestion et de l�évaluation dessoins de santé de l�Université de Toronto dirigent un groupe de recherche, auquel participe égalementdes membres du corps professoral de la Wilfrid Laurier University, de la University of Western Ontarioet de la University of North Carolina at Chapel Hill, afin d�élaborer la structure de la carte de pointageéquilibrée et la base méthodologique de la série du Rapport sur les hôpitaux. Cette recherche a mené àla création d�une carte de pointage détaillée sur le rendement des hôpitaux de soins actifs de l�Ontario.En 2001 et 2002, une équipe de base formée des mêmes chercheurs a apporté son soutien à l�ICISafin de produire ce rapport sur les soins actifs, à partir des méthodes élaborées auparavant par l�équipede recherche.

Depuis 2001, le Département des politiques, de la gestion et de l�évaluation des soins de santé a collaboré avec des experts affiliés à plusieurs autres organisations dans le but d�accroître la portéeÀdu projet du Rapport sur les hôpitaux et d�améliorer les méthodes utilisées dans le cadre de ce projet.Cette année, le Groupe de recherche réunit l�ICIS, l�Institut de recherche en services de santé (IRSS),le Département des études supérieures en sciences de la réadaptation et la Faculté des sciencesinfirmières de l�Université de Toronto, le University Health Network Research Institute, le TorontoRehabilitation Institute, la Wilfrid Laurier University, la University of Western Ontario, le Centre de

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� M. Michael Decter (président), Lawrence Decter Investment Counsel Inc.

� M. Richard Alvarez (d�office), président-directeur général, ICIS

� Dre Penny Ballem, sous-ministre, British Columbia Ministries of Health Planningand Health Services

� Dr Laurent Boisvert, directeur des Affairescliniques et administratives, Association deshôpitaux du Québec

� Dr Ivan Fellegi, statisticien en chef du Canada, Statistique Canada

� M. Ian Green, sous-ministre de la Santé,Santé Canada

� M. Phil Hassen, sous-ministre, ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l�Ontario

� M. David Levine (observateur), président-directeur général, Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre

� M. Cameron Mustard, président, Institut de recherche sur le travail et la santé

� Dr Brian Postl, président-directeur général,Winnipeg Regional Health Authority

� M. Rick Roger, président-directeur général,Vancouver Island Health Authority

� Dr Thomas F. Ward, sous-ministre, Nova Scotia Department of Health

� Mme Sheila Weatherill, présidente-directricegénérale, Capital Health Authority, Edmonton

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toxicomanie et de santé mentale et la University of North Carolina at Chapel Hill. Au cours de l�automne2001, le Groupe de recherche a élaboré des cartes de pointage équilibrées servant à mesurer lerendement des systèmes de soins d�urgence et de soins de longue durée complexes, des études defaisabilité en santé mentale et en réadaptation ainsi que des rapports portant sur les soins infirmiers,sur la santé des femmes et sur la santé de la population. Cette année, le groupe de recherchedéveloppe des rapports propres aux hôpitaux sur les soins à l�urgence et les soins complexes delongue durée, ainsi qu�un rapport à l�échelle du système sur la réadaptation. L�équipe de recherche vise à soutenir les efforts en matière d�amélioration de la qualité, à accroître la responsabilité dusystème de santé ontarien et à favoriser l�application de la recherche nouvelle aux mesures et aux facteurs déterminants qui servent à mesurer le rendement des hôpitaux.

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Avant-propos dugouvernement del�Ontario

Je suis heureux de vous présenter la composante « soinsde courte durée » de la série de rapports de 2003 portant sur les hôpitaux ontariens. La série comprend également des rapports sur les soins d�urgence, les soins complexes de longue durée et les soins de réadaptation.

Les rapports sur les hôpitaux s�avèrent être une ressourceimportante tant pour le système de santé que pour le publicen général. Ils font état du rendement et de l�engagement de nos hôpitaux envers la responsabilisation. Les rapportspermettent également de rassembler les planificateurs desservices de santé, les dispensateurs de soins et le milieu dela recherche. Ce qui importe avant tout, c�est que les rapportsappuient l�opinion de notre gouvernement voulant que lesOntariens ont le droit de savoir comment se porte leursystème de santé.

Ce rapport sur les hôpitaux souligne les accomplissementsdes hôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario. Il nousindique non seulement les secteurs des soins de santé où on excelle dans la prestation de services de soins de courtedurée, mais aussi ceux qu�il faudrait améliorer. Cela cadre bien avec les opinions du gouvernement en ce qui concernel�importance de la responsabilisation et de la transparence dusystème public de soins de santé. Par ailleurs, le rapportprésente les tendances concernant la manière dont lerendement change d�une année à l�autre.

Je désire remercier l�Association des hôpitaux de l�Ontario(OHA) pour son engagement envers la qualité des soins. Cetengagement se manifeste clairement dans le partenariat del�OHA avec le milieu de la recherche � ce qui comprendl�Institut canadien d�information sur la santé et l�Université deToronto � qui a produit la série de rapports sur les hôpitaux.Je voudrais également remercier les personnes qui ont offertleur expertise dans la conception des indicateurs de la série.Ces personnes, ainsi que de nombreux autres individusdévoués, nous aident grandement à atteindre notre objectifcommun de fournir des services de soins de courte duréeaméliorés d�un bout à l�autre de la province.

Le régime d�assurance-maladie témoigne le mieux de nosvaleurs. Afin de maintenir la confiance du public en notresystème de soins de santé, notre gouvernement est déterminéà faire de la responsabilisation un principe central du régimed�assurance-maladie de l�Ontario. Ce rapport, ainsi que lesautres rapports de la série, constituent un outil important dans l�élaboration d�un système de soins de santé solide; un système qui répond aux besoins des Ontariens de lameilleure façon qu�il soit.

George SmithermanMinistre de la Santé et des Soins de longue durée

Avant-propos de l�OHAÀ un moment ou un autre de leur vie, la plupart des gens se

présentent à un hôpital pour y recevoir des services de soinsde santé, soit pour eux-mêmes, soit pour leurs proches. Qu�ils�agisse des soins de courte durée ou des soins d�urgence,tous les Ontariens s�attendent à pouvoir y accéder en tempsopportun et ils le méritent.

En tant que chefs de file en matière de responsabilisation eten raison de leur engagement envers l�amélioration des soinsdans la province, les hôpitaux et l�Association des hôpitaux del�Ontario (OHA) ont lancé des rapports sur le rendement deshôpitaux, dont le premier, portant sur les hôpitaux de soins decourte durée, a été publié en 1998. Les rapports renseignentles Ontariens sur leurs hôpitaux et montrent à ces dernierscomment ils peuvent améliorer la qualité de leurs soins et de leur gestion hospitalière.

En 2000, nous avons eu le plaisir d�accueillir legouvernement de l�Ontario en tant que coparrain des rapportssur les hôpitaux, appuyé par l�équipe de recherche sur leshôpitaux et l�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS).

Au fil des années, le projet des rapports sur les hôpitaux aévolué et couvre maintenant d�autres secteurs qui fournissentdes renseignements sur le rendement des hôpitaux ontariens.D�autres rapports se penchent sur les soins d�urgence, lessoins complexes de longue durée, la réadaptation, la santémentale, les soins infirmiers et la santé des femmes.

Nous félicitons l�ICIS et l�équipe de recherche sur leshôpitaux pour le dévouement, le professionnalisme et lessolides connaissances scientifiques qu�ils ont apportés à laproduction du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée.

Nous désirons également remercier les chercheurs del�Université de Toronto pour le leadership dont ils ont faitpreuve dans la production des rapports sur les hôpitauxportant sur les soins d�urgence, les soins complexes de longue durée et la réadaptation, publiés dans le cadre de la série de rapports de 2003.

Enfin, sans l�engagement et la participation volontaire deshôpitaux, nous n�aurions pas été en mesure d�atteindre denouveaux sommets chaque année en ajoutant d�autresdomaines d�études au projet. Ce dossier de recherche de fond représente l�un des examens et des processus deresponsabilisation à l�égard du public les plus importants etcomplets du pays à l�échelle des hôpitaux. Il soulève l�intérêtdu monde entier.

Hilary ShortPrésidente-directrice générale, Association des hôpitaux de l�Ontario

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Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .ix

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Série du Rapport sur les hôpitaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Carte de pointage équilibrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3Sélection des indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4Participation des hôpitaux en 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Mesure du rendement des hôpitaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5Quelques renseignements supplémentaires au sujet du présent rapport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6Prochaines étapes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7Rapport 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8

Intégration et changement du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13Comment les recherches sont-elles menées? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14

Source des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Sélection des indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14Processus lié à la qualité de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

Indicateurs de l�intégration et du changement du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16Indicateur de la technologie de l�information clinique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16Données cliniques : collecte, diffusion et analyse comparative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .18Intensité de l�utilisation des renseignements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19Élaboration et utilisation de protocoles normalisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20Coordination des soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22Hôpitaux dans la communauté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23Collaboration avec les autres partenaires en soins de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24Continuité des soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26Stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27Soutien au personnel de l�hôpital . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28

Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31Prochaines étapes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31

Utilisation et résultats cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35Un portrait instantané des hôpitaux de l�Ontario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .36Comment la recherche a-t-elle été menée? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37

La source des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .37Choix des groupes de patients et des indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .38Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39Interprétation des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40

Indicateurs d�utilisation et de résultats cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42Recours à la technologie pour les patients ayant subi un infarctus aigu du myocarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . .42Efficacité clinique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43Recours à la chirurgie le jour même pour une cholécystectomie ou une libération du nerfmédian au niveau du canal carpien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44Taux de réadmission pour les groupes de patients en chirurgie et en soins médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45Taux de complicatiojn chez les patients en chirurgie et en soins médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .46Résultats liés aux soins infirmiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .47Santé des femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50

Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .52Prochaines étapes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .53

Contenu

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Satisfaction des patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57Satisfaction des patients : Un instantané des hôpitaux de l�Ontario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .57Comment la recherche a-t-elle été menée? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59

Source des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59Sélection des indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .59Méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .60

Qualité globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .61Qualité du processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .62Satisfaction à l�égard des soins non médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .63Satisfaction à l�égard des soins médicaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .64Services de soutien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .65Entretien ménager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .66Autres dispensateurs de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .67Résultats des soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68Augmentation de la satisfaction des patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .69Changement du degré de satisfaction : qualité du processus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70À l�écoute des patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72Prochaines étapes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .72

Rendement et état financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77Un portrait instantané des hôpitaux de l�Ontario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .77Comment la recherche a-t-elle été menée? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .78

La source des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .78La sélection des indicateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .79Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80

Indicateurs du rendement et de l�état financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80Viabilité financière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80

Marge totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .80Efficacité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82

Rendement du coût unitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .82Services généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83Nombre de jours en inventaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .85

Liquidités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86Ratio de liquidité générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .86Fonds de roulement par rapport au revenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .88

Immobilisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89Dépenses d�équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .89

Ressources humaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90Heures de soins infirmiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90Heures de soins aux patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .91Heures de soins infirmiers par cas pondéré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93Heures du personnel infirmier autorisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .93Soins directs aux patients . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94

Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95Prochaines étapes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .96

Annexe A : Hôpitaux de l�Ontario faisant partie du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée

Annexe B : Attribution du rendement des hôpitaux participant à la section du rapport spécifique aux hôpitaux

Annexe C : Comité consultatif, Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée

À vous la parole

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RemerciementsL�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS) souhaite reconnaître la participation de nombreux

organismes et collaborateurs et les remercier d�avoir contribué à l�élaboration du rapport.Jack Bingham et Sarah Lenz ont géré et coordonné le projet. Les quatre quadrants sur les tableaux

de pointage équilibrés ont été préparés par : Ian Button, Linda Choy, Nita Dharwarkar, Anyk Glussich,Jeff Green, Nicole Howe, Erik Markhauser, Mary Neill, Amy Ramos, Marc Tallentire, Jaya Weerasooriyaet Greg Zinck. Les autres membres de l�équipe du projet de l�ICIS comprennent Geoff Ballinger, Gary Bellamy, Steve Brierley, Steve Buick, Marielle Charest, Jeremy Chrystman, Lynne Duncan, Patricia Finlay, Lise Gagnon, Glenda Gagnon, Sandra Kopmann, Francis Law, Marcus Loreti, Anick Losier, Eugene Wen, Scott Young et Andrew Zuravels.

L�ICIS souhaite remercier tout spécialement Adalsteinn D. Brown, chercheur principal, Projet durapport sur les hôpitaux, Université de Toronto; Paula Blackstien-Hirsch, directeur de projet, Projet durapport sur les hôpitaux, Université de Toronto; Bill Kreutzweiser, gestionnaire, Tableaux de pointage etsatisfaction des patients, Association des hôpitaux de l�Ontario (AHO), Kristine Thompson, gestionnairede projet, Rapport sur les hôpitaux et satisfation des patients (AHO) et Sandra Conley, directrice,Communications (AHO) de leur dévouement et de leur engagement.

L�ICIS souhaite également reconnaître le soutien des hôpitaux de l�Ontario, de l�Association deshôpitaux de l�Ontario pour son leadership et pour avoir entamé le projet ainsi que celui du gouvernementde l�Ontario pour avoir financé l�initiative.

Le rapport a grandement tiré avantage de la généreuse aide des hôpitaux de l�Ontario, du comitéconsultatif stratégique sur les tableaux de pointage de l�Association des hôpitaux de l�Ontario et ducomité de direction conjoint sur les tableaux de pointage de l�AHO et du ministère de la Santé et des Soins de longue durée. Plus de 200 experts de toutes les provinces ont également participé à de nombreux groupes consultatifs. Certains noms sont inscrits dans le rapport Hospital Report �98 ou sur la liste de l�annexe 4 du rapport Hospital Report �99. Une liste des membres des groupes consultatifsqui ont participé de façon directe à l�élaboration du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courtedurée se trouve à l�annexe C du rapport.

Les méthodologies du rapport de cette année utilisées à titre de fondation sont adaptées de celles queles chercheurs en milieu universitaire responsables de l�élaboration des premiers volumes de la série duRapport sur les hôpitaux ont publié en 1999. L�équipe comptait G.R. Baker, Ph.D., (Département de lapolitique, de la gestion et de l�évaluation en matière de santé, Université de Toronto), G.M. Anderson,Ph.D., (Département de la politique, de la gestion et de l�évaluation en matière de santé, Université de Toronto); A.D. Brown, Ph.D., (Département de la politique, de la gestion et de l�évaluation en matièrede santé, Université de Toronto), I. McKillop, Ph.D. (école de commerce et d�économie, Université WilfridLaurier), M.M. Murray, Ph.D. (Département de la politique, de la gestion et de l�évaluation en matière desanté, Université de Toronto) et G.H. Pink, Ph.D. (Dept. of Health Policy & Administration, University ofNorth Carolina, campus de Chapel Hill).

Le rapport de cette année s�appuie sur les concepts et les méthodologies que les chercheurssusmentionnés ont élaboré. Nous avons continué de tirer profit de leur grande expérience et de leursbons conseils. De plus, pour le rapport de cette année, nous avons reçu les conseils de Miin Alikhan,gestionnaire de projet, Projet du rapport sur les hôpitaux, Université de Toronto; Imtiaz Daniel, conseiller,Projet du rapport sur les hôpitaux, Université de Toronto; Diane Doran, doyenne associée de la rechercheet des relations internationales de la faculté des soins infirmiers, Université de Toronto; Frank Markel,professeur adjoint, Université de Toronto; Heather K. Spence Laschinger, professeure, directrice adjointede la recherche sur les soins infirmiers à l�Université de Western Ontario, école de soins infirmiers etfaculté des sciences de la santé et Linda McGillis Hall, professeure adjointe, faculté des soins infirmiers,Université de Toronto.

ix

Remerciements

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Introduction

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Série du Rapport sur les hôpitauxEn 1997, l�Association des hôpitaux de l�Ontario (AHO) s�engageait publiquement à produire des

rapports sur le rendement des hôpitaux. Au cours de cette même année, la série du Rapport sur leshôpitaux a été présentée par des chercheurs affiliés au Département des politiques, de la gestion et del�évaluation des soins de santé de la Faculté de médecine de l�Université de Toronto. L�AHO a égalementfourni un financement considérable et assuré son soutien aux activités de recherche initiales.

En 2000, le gouvernement de l�Ontario s�est joint à l�AHO afin de soutenir l�initiative derecherche, une collaboration qui a mené à la création du Groupe de recherche sur leRapport sur les hôpitaux. Le Groupe de recherche, qui a son siège au Département despolitiques, de la gestion et de l�évaluation des soins de santé, compte également sur laparticipation de l�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS), du Département desétudes supérieures en sciences de la réadaptation et de la Faculté des sciences infirmièresde l�Université de Toronto, de l�Institut de recherche en services de la santé (IRSS), de laWilfrid Laurier University, du Toronto Rehabilitation Institute, du University Health NetworkResearch Institute, du Centre de toxicomanie et de santé mentale, de la University ofWestern Ontario et de la University of North Carolina at Chapel Hill. Le Groupe derecherche vise à promouvoir l�avancement de la science portant sur la mesure durendement dans le secteur de la santé.

En 2000, l�ICIS s�est chargé de produire le volume portant sur les soins de courte duréede la série du Rapport sur les hôpitaux. L�ICIS est un organisme autonome sans butlucratif �uvrant dans le secteur de la santé qui a travaillé en étroite collaboration avec leschercheurs du Groupe de recherche en vue de permettre l�élaboration et à l�améliorationdes méthodologies utilisées dans les volumes précédents. Ce projet a grandement profitédes capacités de l�ICIS en matière d�analyse, de gestion des données et de communication.

Grâce au généreux soutien de l�AHO et du gouvernement de l�Ontario, le Groupe detravail a pu étendre la portée de la série à des secteurs autres que les soins de courtedurée et publier plusieurs nouveaux rapports et études en 2001. Cette année, pour la

première fois, des rapports individuels correspondant aux différents hôpitaux sont disponibles dans lessecteurs des soins d�urgence et des soins de longue durée complexes. De plus, un rapport à l�échelledu système sur les soins de réadaptation sera également offert.

Le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée n�est pas un guide destiné à aider les patients à choisir un hôpital lorsqu�ils ont besoin de soins. Ses trois principaux objectifs, qui sont également ceux de tous les autres rapports de la série du Rapport sur les hôpitaux, visent à :� favoriser l�application de la recherche nouvelle aux mesures et aux facteurs déterminants qui

servent à mesurer le rendement des hôpitaux;� soutenir les efforts d�amélioration de la qualité au sein des établissements hospitaliers;� accroître la responsabilité du système hospitalier.

Carte de pointage équilibréeDans un milieu hospitalier, la prestation de soins est une activité complexe qui met à contribution

une multitude de compétences, d�expériences et de technologies. Une personne ou une discipline n�estjamais la seule responsable du bon ou du mauvais rendement d�un hôpital. Pour cette raison, les expertssont de plus en plus nombreux à convenir que les activités de mesure du rendement doivent engloberun ensemble de mesures qui, une fois combinées, fournissent un aperçu du rendement global d�unhôpital. En effet, il s�agit d�une approche plus compatible avec les objectifs visant une gestion et uneadministration saines comparativement aux nombreux autres outils de mesure du rendement utiliséspar le passé, qui étaient axés sur des éléments plus précis. Kaplan et Norton [1992]1 préconisaientd�ailleurs ce type d�approche lorsqu�ils ont proposé le développement d�une « carte de pointageéquilibrée » constituée d�indicateurs au sein des organisations.

3

Introduction

« Remaniement continu » Chaque année, un quadrant du Rapport

sur les hôpitaux : Soins de courte duréefera l�objet d�un remaniement majeur, ce qui permettra à la fois de s�assurer de l�exactitude des données à l�aide decomparaisons effectuées au fil du temps etde la pertinence de ces données. La partieintitulée Utilisation et résultats cliniques aété identifiée comme la principale prioritépour 2003. Les résultats seront disponiblesdans le Rapport sur les hôpitaux 2004 :Soins de courte durée. En 2004, la partieintitulée Satisfaction des patients feral�objet d�un remaniement lorsque lenouvel outil d�enquête sur la satisfactiondes patients sera disponible.

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En 1998, dans le cadre du projet du Rapport sur leshôpitaux, on a commencé à examiner les travaux Bakeret Pink [1995]2, qui analysaient les façons d�adapterl�approche fondée sur la « carte de pointage équilibrée »de Kaplan et Norton dans le milieu hospitalier canadien.Il est devenu évident que cette adaptation convenaitparfaitement aux hôpitaux ontariens. Cette approchedécrit le rendement dans quatre dimensions (ou « quadrants ») critiques au succès stratégique de tout organisme de soins de santé. Ces quadrants sont décrits comme suit : Intégration et changement dusystème, Utilisation et résultats cliniques, Satisfactiondes patients et Rendement et état financiers.

Sélection des indicateursChacun des quadrants comprend plusieurs mesures

de rendement des hôpitaux. Au cours de l�élaborationde la méthodologie du document intitulé Hospital Report�99, ces mesures de rendement (ou indicateurs) ont étésélectionnées en fonction de leur bien-fondé du point devue scientifique, de leur pertinence et de leur faisabilité.Les chercheurs ont restreint le nombre d�indicateurs àun niveau gérable en raison de la nécessité d�êtreconcis malgré la vaste portée de cette étude. Lessélections finales ont été fondées sur la littératurescientifique actuelle, sur les commentaires des groupesconsultatifs formés d�experts des hôpitaux et dessecteurs communautaires ainsi que sur une série de tests de validation. Le même processus desélection des indicateurs a été appliqué au Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée.

Pour calculer ces indicateurs, on a fait appel à différentes données, ce qui signifie que les sources,méthodes de collecte et périodes peuvent varier d�un quadrant à un autre. Les facteurs de correctionpertinents ont été appliqués à chaque indicateur afin de tenir compte des différences importantes quantà la complexité des problèmes des patients, à la démographie des patients et aux caractéristiques desdifférents types d�hôpitaux. Pour assurer des comparaisons aussi significatives que possibles, desrésultats normalisés en fonction de l�âge et du sexe sont utilisés pour présenter les donnéescorrespondant aux quatre exercices déclarés dans le quadrant Utilisation et résultats cliniques.

4

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Comprendre les quatre quadrants Le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée mesure

le rendement dans quatre différentes dimensions, que l�on nomme également « quadrants ».

Intégration et changement du système :Ce quadrant décrit la capacité d�unhôpital à s�adapter aux changementsqui surviennent dans l�environnementdes soins de santé. Plus spécifiquement,il examine comment les technologiesd�information clinique, les processus detravail et les relations entre l�hôpital etla collectivité fonctionnent au sein dusystème hospitalier.

Satisfaction des patients :Ce quadrant examine les perceptions du patient face à son expérienced�hospitalisation, notamment sonopinion de la qualité globale des soins, des résultats des soins et des soins non médicaux.

Utilisation et résultats cliniques :Ce quadrant décrit le rendementclinique des hôpitaux en ce qui a traità l�accès aux services, à l�efficacitéclinique et à la qualité des soins.

Rendement et état financiers :Ce quadrant décrit comment leshôpitaux gèrent leurs ressourcesfinancières et humaines. Il tientcompte de la santé financière del�hôpital, de son efficacité, despratiques en matière de gestion et del�affectation des ressources humaines.

Quadrant Intégration et changement Utilization Satisfaction Rendement et du système et résultats cliniques des patients état des finances

Source des données Rapport sur les hôpitaux : Soins de Base de données sur les Enquête SHoPPS Système de production decourte durée et enquêtes internes sur congés des patients (DAD) (Standardized Hospital Patient rapports des hôpitaux de

l�intégration et le changement du système de l�ICIS Satisfaction Survey) l�Ontario (SPRHO)

Période correspondant EF 2001-2002 EF 2001-2002 De janvier à mars 2002 EF 2001-2002aux données

Nombre d�indicateurs 10 12 au niveau provincial; 8 98t au niveau des hôpitaux

individuels

TABLEAU 1.1 : SOMMAIRE DES QUADRANTS

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Participation des hôpitaux en 2003Le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée contient des constatations générales

concernant l�ensemble des hôpitaux participants ainsi que les résultats propres à chacun. En tout, 120 organisations de soins de courte durée représentant 185 sites hospitaliers ont accepté de participerà une analyse à l�échelle provinciale (Annexe A). Trente-huit d�entre elles sont considérées comme despetits hôpitaux selon la définition du Joint Policy and Planning Committee (JPPC). Cela signifie que cesétablissements comptent généralement moins de 3 500 cas pondérés, ont moins de 20 000 cas référéset sont les seuls hôpitaux dans leur communauté. Treize autres sont des hôpitaux pédiatriques oud�enseignement (bien qu�un de ces derniers dépose un rapport distinct sur l�un de ses sites) et les 68 autres hôpitaux sont des hôpitaux communautaires.

Parmi ces 120 organisations, 92 ont choisi de participer à la partie du rapport portant sur le rendementindividuel des hôpitaux, ce qui représente 99 p. cent de toutes les hospitalisations aux soins de courte

durée en Ontario. Quant aux hôpitaux restants,la plupart n�étaient pas admissibles puisqu�ilsn�avaient pas participé à l�enquête StandardizedHospital Patient Satisfaction Survey (SHoPSS).Mentionnons également qu�un des établisse-ments admissibles a choisi de ne pas participerau rapport portant sur le rendement individueldes hôpitaux, ce qui porte à 99 p. cent laproportion des hôpitaux admissibles qui ontparticipé à cette partie du rapport.

Mesure du rendement des hôpitaux

Depuis 1999, année de publication du premierrapport sur le rendement individuel des hôpitauxen matière de soins de courte durée, l�étoile aété utilisée comme symbole pour représentervisuellement la cote de rendement attribuée àchaque hôpital. On croyait alors que ce symboleillustrerait clairement les différences parmi leshôpitaux et serait facile à comprendre par lepublic en général. De plus, le système basé surle nombre d�étoiles était suffisamment spécifiquepour empêcher toute interprétation erronéequant à la précision de la méthodologie desindicateurs. Par conséquent, au cours desdernières années, l�équipe responsable duprojet a converti les notes numériques attribuéesau rendement individuel des hôpitaux en uneclassification à l�aide d�étoiles, qui sera inclusedans le rapport final. Le niveau de rendementle plus élevé possible est représenté par cinqétoiles alors que le niveau le plus bas estreprésenté par une seule étoile.

Toutefois, pour la première fois cette année, pour chaque indicateur et pour chaque hôpital participant,nous présentons une plage numérique qui inclut la note numérique de l�hôpital.

5

Introduction

Type d�hôpital

Régions de l�OHA

PetitCommunautaireD�enseignement

Région 1 (nord)Région 2 (est)Région 3 (Communauté urbaine de Toronto)Région 4 (centre-sud)Région 5 (sud-ouest)

FIGURE 1.1 : ASSOCIATIONS HOSPITALIÈRES DE SOINS DE COURTE DURÉE DE L�ONTARIOLa carte affichée ci-dessous illustre l�emplacement des 120 petits hôpitaux, hôpitaux communautaires et hôpitaux d�enseignement en Ontario. Dans le cas des partenariats et des associations hospitalières comptant plusieurs sites, seul le principal est présenté.

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Ce changement est motivé par plusieurs raisons, dont les suivantes : 1. Des préoccupations au sujet de la perception et de la compréhension que pourrait avoir le public du

système de classification à l�aide d�étoiles et l�amener à conclure qu�un hôpital ayant une cote de cinqétoiles offre un rendement cinq fois supérieur à celui d�un hôpital ayant une cote d�une seule étoile.

2. Le système de classification à l�aide d�étoiles ne fournissait pas d�information suffisante aux patientset aux consommateurs au sujet de la qualité des soins assurés dans les hôpitaux.

3. Il était parfois difficile de distinguer visuellement les groupes d�étoiles.Les plages numériques pour chaque indicateur varient entre les secteurs de compétence et

les quadrants. Nous avons aussi inclus un symbole qui indique si la note de l�hôpital pour cet indicateur était

« au-dessus de la moyenne », « moyenne provinciale » ou « au-dessous la moyenne ». Dans le casdes quadrants sur la satisfaction des patients ainsi que sur l�utilisation et les résultats cliniques,des notes « au-dessus de la moyenne » et « au-dessous la moyenne » signifient que la note del�hôpital s�écartait de la note moyenne de tous les hôpitaux dans le groupe pair approprié (hôpitauxd�enseignement/communautaires ou petits hôpitaux). Il n�y a pas de symboles dans le quadrantsur le rendement et l�état financiers; la méthodologie est en cours de développement. Les symboles de rendement sont attribués comme suit :� : La note de l�hôpital était nettement au-dessus de la moyenne provinciale;� : La note de l�hôpital se rapprochait de la moyenne provinciale;� : La note de l�hôpital était nettement au-dessous de la moyenne provinciale;ND : Non déclarable (certains résultats n�ont pas été affichés pour protéger la confidentialité du patient ou du médecin ou parce que les données étaient incomplètes).

Quelques renseignements supplémentaires au sujet du présent rapport

Le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée fournit un « instantané » du systèmeontarien de soins de courte durée. Il a été conçu spécifiquement à l�intention des administrateursd�hôpitaux et autres intervenants qui désirent obtenir des renseignements détaillés au sujet du rendement relatif des hôpitaux dans l�ensemble de la province.

Le rapport est constitué d�une introduction et de quatre chapitres contenant les cartes de pointageéquilibrées et fournissant les résultats à l�échelle de la province sur l�intégration et le changement dusystème, sur l�utilisation et les résultats cliniques, sur la satisfaction des patients ainsi que sur le rendementet l�état financiers. Encore une fois cette année, la santé des femmes ainsi que des indicateurs spécifiquesaux soins infirmiers ont été intégrés aux chapitres des quadrants. Le rapport est également accompagnéd�un encart contenant les résultats individuels de chaque hôpital et d�un autre document intitulé HospitalReport 2003: Acute Care Technical Summary, qui fournit une description plus approfondie desméthodologies utilisées pour calculer les valeurs des indicateurs. De plus, un aperçu condensé desrésultats décrits dans le présent rapport a été préparé à des fins de distribution à grande échelle.

Chaque quadrant du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée décrit toutes lesméthodologies ainsi que les résultats correspondant. Ainsi, chacun des chapitres contiendra des sections décrivant les éléments suivants :� Documentation générale� Méthode utilisée pour mener les recherches� Méthodologies propres au quadrant� Guide d�interprétation des résultats� Examen détaillé des conclusions et des résultats des indicateurs� Sommaire des conclusions.

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Où trouver lesrésultats individuels

des hôpitaux Les résultats de chaque

hôpital correspondant aux 92 associations hospitalières sont fournis dans l�encart quiaccompagne le présent rapport.

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Ces sections permettent aux utilisateurs de lire le rapport sans suivre l�ordre des chapitres, s�ils ledésirent. Tous les rapports susmentionnés sont offerts sans frais aux sites Web des partenaires et descommanditaires de la série du Rapport sur les hôpitaux. Vous trouverez une liste de ces sites Web surla couverture arrière du présent rapport. Pour commander une copie par courrier, veuillez communiqueravec la ligne INFO du ministère de la Santé et de Soins de longue durée, au 1 877 234-4343 (ou partéléimprimeur au 1 800 387-5559).

Vos commentaires nous seront utiles pour les prochains rapports. Pour nous faire parvenir votreopinion et vos idées, veuillez remplir le formulaire de commentaires affiché sur le Web ou sur lacouverture arrière du présent rapport.

Prochaines étapesLe Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée contient, pour la première fois, des plages

numériques décrivant le rendement individuel de chaque hôpital. Dans les prochains rapports sur les soins de courte durée, nous envisagerons la possibilité d�inclure des analyses comparatives et nousdévelopperons davantage les sujets abordés à l�échelle provinciale et du point de vue de chaque hôpital.

La recherche visant à définir des références spécifiques à l�Ontario dans chacun des quadrantspermettra de mieux évaluer les initiatives de rendement et d�amélioration axées sur les soins auxpatients et l�accès aux services dans les hôpitaux ontariens. L�élaboration d�une stratégie propre àchaque référence sera basée sur un ensemble de principes définissant ce qui constitue une référenceappropriée et se déroulera en trois étapes :� L�analyse des données disponibles afin d�établir la référence, y compris l�identification de la gamme

de rendement réelle, des variations entre les différents hôpitaux et de la pertinence perçue.� L�acceptation à l�unanimité de la référence par un groupe de spécialistes ou un groupe de

consultation afin de définir les niveaux acceptables et réalisables ou les gammes de rendement.� La validation de la référence à partir des données fournies dans la documentation scientifique ainsi

que par les organismes d�information sur la santé et par d�autres sources. Le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée renseigne les citoyennes et les citoyens

Àde l�Ontario au sujet de leurs hôpitaux et du système dans lequel ces hôpitaux sont administrés. Pourassurer une utilisation du rapport à son plein potentiel, nous espérons que les hôpitaux, communautés,intervenants et chercheurs trouveront les moyens nécessaires pour en intégrer les résultats dans lesplans d�amélioration continue et les autres initiatives.

Les autres rapports et études de la série du Rapport sur les hôpitaux comprennent notamment desrapports sur les soins d�urgence, sur les soins de longue durée complexes, sur la réadaptation et sur la santé mentale et fournissent d�autres renseignements utiles sur le rendement des hôpitaux ontariens.

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Introduction

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Le rapport de cette annéeLes soins cliniques et de soutien assurés par

le personnel infirmier dans le milieu hospitaliersont essentiels aux soins de courte duréedispensés dans les hôpitaux. Cette réalité ad�ailleurs été exposée à toute la populationontarienne lors des récentes épidémies de SRAS.

Afin de fournir un contexte quant àl�importance des services de soins infirmiersdans les hôpitaux de soins de courte durée,mentionnons qu�en 2001-2002, les soinsinfirmiers aux personnes hospitalisées et lessoins ambulatoires combinés représentaient 46 p. cent des dépenses totales des hôpitaux,un chiffre pratiquement identique à celui de 1999-2000.

Tel qu�illustré dans la figure 1.3, on remarqueun changement dans les dépenses relatives auxsoins infirmiers pour les patients hospitalisésvers les activités de soins ambulatoires,notamment la chirurgie d�un jour et les cliniquesde consultations externes. Ce transfert reflèteles changements dans la pratique clinique; parexemple, les volumes de chirurgie le jour mêmeet les visites aux soinsambulatoires ont tout deuxaugmenté de plus de 6 p. cent, et les visites aux services desurgences ont augmenté de plus de 3 p. cent. Inversement, leshospitalisations ont diminué deplus de 1 p. cent (tel qu�illustrédans la figure 1.4).

8

2000-20011999-2000 2001-2002

25,4

33,9

11,9

21,4

1,4 1,3 2,0 2,9

25,0

33,2

12,7

21,1

1,6 1,3 2,03,1

24,7

32,6

13,5

21,0

1,9 1,4 1,93,0

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Pour

cent

age d

es dé

pens

es de

s hôp

itaux

de l'O

ntar

io

Administration et soutien

Soins infirmiers

aux patientshospitalisés

Soins infirmiers ambulatoires

Diagnostics et traitements

Communauté Recherche Formation Non réparti

FIGURE 1.3 : CHANGEMENTS DANS LES DÉPENSES DES HÔPITAUXLes soins infirmiers aux patients hospitalisés et les services de soins ambulatoires représentent une proportion importante des dépenses totales des hôpitaux. Toutefois, le pourcentage de changement au cours des troisdernières années est minime.

Administration et soutien24,7 %

Soins infirmiers aux patients hospitalisés

32,6 %

Soins infirmiers/soins ambulatoires 13,5 %

Diagnostics et traitements21,0 %

Communauté1,9 %

Recherche1,4 %

Formation1,9 %

Non réparti3,0 %

FIGURE 1.2 : À QUELS SECTEURS SONT CONSACRÉS LES BUDGETS DES HÔPITAUX?Ce graphique illustre comment les hôpitaux de l�Ontario ont réparti leurs ressources financières en fonction des diverses dépenses en 2001-2002. Les soins infirmiers aux patients hospitalisés et les soins ambulatoires représentent près de la moitié des dépenses des hôpitaux ontariens.

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Dans le rapport de cette année,de nouvelles mesures ont étémises au point pour évaluer lerendement. Ces efforts s�inscriventdans la foulée du travail amorcépar l�équipe de recherche pourmieux comprendre l�incidence durôle essentiel des infirmières dansles soins aux patients et fournir desmesures éclairées de cet élémentde l�équipe clinique.

Dans le quadrant sur lerendement et l�état financiers, on remarque trois nouveauxindicateurs sur les servicesinfirmiers. Cette année, cesindicateurs � Heures en soinsinfirmiers par cas pondéré, Heuresdu personnel infirmier autorisé etSoins directs aux patients � ontété appliqués partout dans lesystème afin d�obtenir uneinformation essentielle sur les

efforts des infirmières autorisées et de mieux comprendre la façon dont les ressources en soinsinfirmiers sont utilisées au sein de l�hôpital.

Pour obtenir de plus amples renseignements1 KAPLAN, RS et DP NORTON. « The Balanced Scorecard � measures that drive performance », HarvardBusiness Review, 70(1), 1992, p. 71-80.

2 BAKER, GR et GH PINK. « A Balanced Scorecard for Canadian Hospitals », Healthcare Management Forum,8(4), 1995, p. 7-13.

9

Introduction

FIGURE 1.4 : TENDANCES SUR LE PLAN DES PRINCIPAUX VOLUMES DE SERVICES DANS LES HÔPITAUX DE SOINS DE COURTE DURÉE Au cours de la période entre 1999-2000 et 2001-2002, les volumes de services associés aux soins aux patients hospitalisés sont demeurés relativement constants alors que les secteurs axés sur les soins ambulatoires ontcontinué de se développer.

2000-20011999-2000 2001-2002

1 156

884

1 092

415

5 223

017

11 11

9 624

1 136

183

1 135

556

5 279

239

11 49

8 527

1 143

574

1 163

141

5 398

838

11 78

6 373

10

11

21

31

41

51

61

71

81

91

101

111

121

Hospitalisations aux soinsde courte durée

Admissions, chirurgiesd'un jour

Visites à l'urgence Visites ambulatoires

Volu

me t

otal

de se

rvice

s (pa

r 100

000)

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Intégration et changement du système

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Intégration et changement du systèmeDe nos jours, le système de santé en constante évolution pose bien des problèmes aux hôpitaux

ontariens. Plusieurs moyens peuvent être utilisés par les hôpitaux afin de suivre le rythme de cetenvironnement toujours en mouvement, notamment l�amélioration de la collecte et de l�utilisation desrenseignements tant au sein de l�établissement qu�à l�externe, la création de nouveaux partenariatsavec d�autres fournisseurs de soins de santé, l�établissement de liens au sein des communautés etl�amélioration des compétences des professionnels et autres membres du personnel et du soutienaccordé à ces derniers.

Tout comme pour les années précédentes, les indicateurs du quadrant intitulé Intégration et changementdu système (ICS) ont été utilisés afin de savoir dans quelle mesure les hôpitaux ontariens travaillaient àmettre en �uvre ces stratégies particulières ainsi que d�autres stratégies. Deux de ces indicateurs sontfondés sur l�évaluation des soins reçus effectuée par les patients dans le cadre de l�enquête SHoPSS(Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey) alors que les huit autres indicateurs sont basés sur les résultats d�enquêtes menées par les hôpitaux. Ces indicateurs peuvent être répartis dans troisgrands groupes : � Utilisation de l�information et pratiques cliniques au sein de l�hôpital : Par exemple, les cliniciens

ont-il accès à la messagerie électronique, à des données de surveillance en temps réel (p. ex.électrocardiogrammes) et à l�imagerie médicale (p. ex. rayons X, tomodensitomètres)? Les hôpitauxont-ils élaboré et mis en place des protocoles normalisés afin de déterminer quelle est la combinaisonde services convenant le mieux aux patients souffrant de troubles de santé spécifiques et à quelmoment ces services doivent être dispensés? Dans quelle mesure les hôpitaux utilisent-ils les donnéessur les résultats cliniques et les mesures d�applicabilité afin de comparer leurs résultats à ceux de leurspairs et de procéder à une analyse comparative des pratiques exemplaires? Les hôpitaux assurent-ilsle suivi de leurs données (les enquêtes auprès des employés et des patients, par exemple) afind�assurer la planification et la gestion de leurs activités?

� Relations entre les hôpitaux et leurs partenaires communautaires et la communauté en général :Ces indicateurs examinent de quelle manière les hôpitaux collaborent avec les organisations quicontribuent aux services à domicile, à la santé mentale de la communauté et à d�autres services (p. ex. les centres d�accès aux soins communautaires (CASC), les établissements de soins de longuedurée (SLD) et les services de santé publics). De nombreux hôpitaux ont fait état des contributionsapportées par les bénévoles et des relations avec les communautés, en plus des diverses stratégiesutilisées pour réduire le nombre de patients hospitalisés en attente de services de soins à domicile,de soins de longue durée complexes, de soins de réadaptation et de services autres que des soinsde courte durée.

� Questions touchant les ressources humaines : Cet indicateur englobe notamment le soutienassuré par les hôpitaux à leur personnel par le biais d�activités de développement professionnel, les nouveaux rôles professionnels occupés dans les hôpitaux ainsi qu�une variété de pratiques enmatière de ressources humaines.

De façon globale, les hôpitaux ontariens s�efforcentd�améliorer la coordination avec les partenaires commu-nautaires, d�assurer une meilleure gestion grâce àl�utilisation des renseignements et de mettre en �uvre de nouvelles pratiques cliniques et en matièrede ressources humaines en santé. Toutefois, puisqueces activités varient d�un hôpital à un autre, il semblequ�il serait encore possible d�améliorer l�intégration du système et de procéder à des modifications quipermettront d�accroître le rendement.

13

Intégration etchangement du système

Quoi de neuf pour 2003? Dans le rapport de cette année, les faits saillants du quadrant ICS comprennent

notamment les éléments suivants :� L�élaboration d�une enquête interne sur l�ICS ainsi qu�une enquête spécifique

sur les soins de courte durée.� De nouvelles données sur les stratégies de recrutement et de conservation

des médecins.� De nouvelles stratégies permettant d�identifier les mécanismes de soutien

émotionnel mis en place pour aider le personnel des hôpitaux.� De nouvelles sections portant sur les considérations déontologiques.� L�emploi de plages numériques qui comprennent la note numérique

d�un hôpital.

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Comment les recherches ont-elles été menées?Source des données

Des dix indicateurs de l�ICS, huit proviennent de deux outils, soit l�enquête interne sur l�ICS et l�enquêtesur l�ICS pour les soins de courte durée. Cette première enquête a été élaborée suite aux commentairesformulés par les hôpitaux qui ont participé à la série du Rapport sur les hôpitaux. Au cours des annéesprécédentes, une enquête distincte a été menée pour chacun des aspects suivants du programme :soins d�urgence, soins de longue durée complexes et soins de réadaptation. De l�avis des hôpitaux, lesquestions des deux enquêtes sur l�ICS se chevauchaient. Ainsi, afin de réduire le fardeau du répondantet d�assurer la cohérence et la qualité des données relatives aux questions qui étaient les mêmes pourles différents aspects des programmes de chaque association hospitalière, l�enquête interne sur l�ICS aété mise au point par l�équipe de recherche sur l�ICS. Les sections de l�enquête de 2002 sur l�ICS pourles soins de courte durée qui étaient considérées comme étant de nature interne (p. ex. celles touchantles ressources humaines) ont été réorganisées afin de créer l�enquête interne sur l�ICS, alors que lessections spécifiques aux programmes ont été conservées dans l�enquête de 2003 sur l�ICS pour les soinsde courte durée (p. ex. celles portant sur la collecte et l�utilisation des données cliniques).

L�enquête interne de 2003 sur l�ICS comportait 33 questions réparties dans sept sections ayant traitaux pratiques des hôpitaux entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002. L�enquête de 2003 sur l�ICS pourles soins de courte durée, qui s�échelonnait sur la même période, était plus restreinte que l�an dernier et ne comptait que 43 questions réparties dans huit sections.

Les deux enquêtes ont été distribuées à 120 hôpitaux, associations ou partenariats de soins de courtedurée au début du mois de janvier 2003 et devaient être complétées au plus tard au mois de février2003. On a demandé à tous les hôpitaux de l�Ontario de remplir les deux questionnaires pour leurassociation hospitalière afin qu�il soit possible d�obtenir une vue d�ensemble des activités d�intégrationet de chan-gement du système dans l�ensemble de la province. Au total, 108 associations hospitalièresde soins de courte durée ont retourné le questionnaire rempli, ce qui équivaut à un taux de réponse de90 p. cent. La totalité des 92 hôpitaux participant à la partie sur le rendement individuel des hôpitaux,fournie dans le présent rapport, ont retourné leur questionnaire.

Tout comme en 2002, le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée comprend desindicateurs de la coordination et de la continuité des soins tirés de l�enquête SHoPSS. (Pour obtenir de plus amples renseignements sur cette enquête et sur le point de vue des patients relativement aux soins reçus à l�hôpital, veuillez vous reporter au chapitre intitulé Satisfaction des patients, dans le présent rapport).

Sélection des indicateursDans le cadre de l�ICS, la sélection d�indicateurs réalisables, pertinents, vérifiables et rigoureusement

scientifiques pose un véritable défi. Par exemple, bien que certains hôpitaux recueillent des donnéessur les compé-tences et la formation des employés, peu de mesures portant sur le capital humain etl�apprentissage organisationnel sont disponibles par le biais des bases de données normaliséesexistantes. Dans les hôpitaux où des mécanismes normalisés ont été mis en place, ces derniers sontsouvent inutilisables puisque les variations de codification des données rendent difficile la comparaisondu rendement entre les différentes organisations.

Les indicateurs de l�ICS ont été fondés sur la méthodologie utilisée dans le rapport intitulé HospitalReport 2002: Acute Care. Bien que la majorité des indicateurs restent les mêmes, quelques mises àjour méthodologiques mineures ont été apportées à quatre des dix indicateurs suite à la modificationdes questions de l�enquête et à l�élaboration de l�enquête interne sur l�ICS.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur l�élaboration des questionnaires et sur le calcul des indicateurs, veuillez vous reporter au document intitulé Hospital Report 2003: Acute Care Technical Summary.

14

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

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Processus lié à la qualité de données

Les huit indicateurs de l�ICS sont inévitablementinfluencés par un « parti pris lié à la désirabilitésociale ». Cela signifie que, consciemment ounon, les personnes interrogées peuvent répondreaux questions d�une manière faisant en sorted�augmenter les notes attribuées à un hôpital.Pour contrebalancer ce biais potentiel, les cher-cheurs se sont efforcés d�élaborer des questions axées davantage sur descomportements spéci-fiques que sur desattitudes. Néanmoins, il est possible que lesréponses fournies pour plusieurs questionsfassent l�objet d�une certaine interprétation.

Pour s�assurer de l�exactitude et de la fiabilitédes données, certaines mesures ont été appli-quées au processus de qualité des données.Toutes les réponses ont été entrées dans deuxbases de données protégées et les questions ont été examinées afin de déceler les réponsesmanquantes. Dans les cas où les questions quiforment les indicateurs ont été laissées sansréponses ou étaient ambiguës, on a demandéaux hôpitaux de fournir une réponse. Lesquestions qui comportaient plus qu�un faiblepourcentage de réponses manquantes (un signepossible de problèmes d�interprétation) ont étéexclues de l�élaboration des indicateurs. Desnotes brutes préliminaires ont ensuite été fourniesaux hôpitaux à des fins d�examen. Cette année,aucune modification des données de l�enquêteproprement dite n�a été autorisée. Des modifi-cations à l�ensemble de données n�ont étéapportées que dans les cas où des rensei-gnements manquants ont été identifiés, où des problèmes sont survenus relativement auxcalculs des indicateurs ou lorsqu�un problème en matière de qualité des données pouvait êtreétayé par un certain niveau de documentation.

Pour obtenir de plus amples renseignementssur le processus de qualité des données et surles autres méthodologies utilisées dans le présentrapport, veuillez consulter le document intituléHospital Report 2003: Acute Care TechnicalSummary, qui est accessible sans frais sur lessites Web des partenaires et des commanditairesde la série du Rapport sur les hôpitaux. Une liste de ces sites Web est fournie à l�endos duprésent guide.

15

Intégration etchangement du système

Contenu portant sur les soins infirmiers dans lesindicateurs sur l�intégration et le changement du système

Cette année, les questions du dernier rapport portant sur les soins infirmiers ont étéincorporées à l�enquête interne sur l�ICS et à l�enquête sur l�ICS pour les soins de courtedurée. La liste qui suit indique les secteurs dans lesquels l�aspect touchant les soinsinfirmiers a été pris en compte de façon spécifique.

Technologie de l�information clinique� Le pourcentage des postes de travail cliniques qui ont accès aux applications

de notes des soins infirmiers.� La disponibilité des systèmes de messagerie électronique internes et externes

et l�accès en ligne aux données de surveillance et à l�imagerie médicale pour lepersonnel infirmier.

� L�accès à des ressources documentaires en ligne pour le personnel clinique.

Intensité de l�utilisation des renseignements� Les stratégies permettant de transmettre, au personnel infirmier, les résultats des

enquêtes portant sur la satisfaction des patients et des employés ainsi que les résultatsdu rapport intitulé Hospital Report 2002: Acute Care.

� L�analyse comparative externe des résultats des enquêtes sur la satisfaction dupersonnel infirmier.

Stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins (ANS)� La formation du personnel infirmier et la participation de celui-ci à la planification

des soins.� La formation en cours d�emploi destinée au personnel infirmier et mettant l�accent sur

leur rôle dans l�identification rapide des patients dont la sortie pose un défi et dansl�estimation rapide de la date et de l�heure de sortie.

Personnel de soutien de l�hôpital� L�existence de rôles de soutien au sein du personnel infirmier : infirmier praticien

et infirmière praticienne, infirmier et infirmière spécialiste de clinique et infirmierenseignant et infirmière enseignante.

� Les investissements dans des programmes de formation en cours d�emploi, des cours et des conférences à l�externe destinés aux personnel infirmier.

� Les mécanismes de soutien émotionnel mis en place pour le personnel.� L�existence de pratiques visant l�amélioration du rendement pour le personnel

infirmier (p. ex. des évaluations de rendement officielles).� Les mesures de soutien au personnel infirmier en matière de formation

professionnelle continue et de développement (p. ex. le remboursement des frais de cours, la formation et les programmes officiels en cours d�emploi).

� L�existence de pratiques officielles spécifiques au sein de l�hôpital destinées aupersonnel infirmier (p. ex. la conception flexible des tâches, l�établissement de sespropres horaires de travail, la participation du personnel infirmier à la régie interne).

� Les stratégies de recrutement et de conservation visant le personnel infirmier (p. ex. lesprimes pour recommandation d�un membre du personnel, les programmes dereconnaissance des employés, les augmentations générales basées sur le coût de la vie).

� Les aspects des programmes d�orientation officiels destinés au personnel infirmier (p. ex. la formation dans un environnement clinique, le préceptorat, etc.);

� Le nombre de plaintes, de différends et de griefs officiels déposés par le personnelinfirmier, par les autres membres du personnel chargés des soins aux patients et par les autres employés de l�hôpital.

� Les stratégies établies pour faire face aux pénuries dans les soins infirmiers (p. ex. les heures supplémentaires volontaires, le personnel infirmier engagé par des agences, les équipes de remplacement).

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Indicateurs de l�intégration et du changement du systèmeIndicateur de la technologie de l�information clinique

La technologie de l�information est un outil qui joue un rôle de plus en plus important en ce qui a trait à l�amélioration des activités de soins aux patients. Les systèmes d�information permettentd�améliorer les communications internes et externes de l�hôpital, d�accroître la qualité des dossiersdes patients, d�accélérer la transmission des diagnostics et la réception des commandes, de diminuerle nombre d�erreurs qui peuvent survenir relativement aux médicaments administrés, d�assurer unsuivi rapide des patients et d�améliorer l�accès au matériel de formation.

Dans l�ensemble des hôpitaux, la tranche des 50 p. cent du milieu (c�est-à-dire les hôpitaux dont les notes se situent entre le 25e centile et le 75e centile) ont obtenu entre 30,0 et 53,7 sur 100 comparativement à l�an dernier, alors que les notes se situaient entre 23,4 et 51,6.

La moyenne pour les hôpitaux d�enseignement et communautaires s�élevait à 47,7, ce quireprésente une légère augmentation par rapport à la valeur moyenne de 2000-2001, qui était de45,6. Ces chiffres suggèrent que les hôpitaux ont accompli certains progrès relativement à l�accèsaux renseignements électroniques, tant au sein des organisations qu�à l�externe.

Les petits hôpitaux ont eu moins recours à la technologierecours à la technologie de l�information clinique que les deuxautres types d�hôpitaux, mais le nombre de petits hôpitaux qui utilisent cette technologie a augmentéau cours de la dernière année. La moyenne pour l�année 2001-2002 était de 27,2, comparativementà 21,6 en 2000-2001, ce qui représente une augmentation globale de presque six points de pour-centage. Cette augmentation semble indiquer que les petits hôpitaux ont davantage recours à latechnologie de l�information dans l�ensemble des établissements.

16

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Dans les rapports précédents, les hôpitaux se sont vus attribuer la cote « supérieur à la moyenne », « légèrement supérieur à la moyenne », « dans la moyenne provinciale », « légèrement inférieur à la moyenne » et « inférieur à la moyenne » pour les indicateurs de l�ICS à l�aide d�unsystème de classification basé sur le nombre d�étoiles. Cette année, uneplage numérique qui comprend la note numérique d�un hôpital seraprésentée dans l�encart des résultats individuels des hôpitaux, quiaccompagne le présent rapport. Ce changement a été motivé par plusieursraisons, dont les suivantes : 1. Des préoccupations au sujet de la perception et de la compréhension

que pourrait avoir le public du système de classification à l�aided�étoiles. Le public croyait qu�un hôpital ayant une cote de cinq étoiles offrait un rendement cinq fois supérieur à celui d�un hôpitalayant une cote d�une seule étoile.

2. Le système de classification à l�aide d�étoiles ne fournissait pasd�information suffisante aux patients et aux consommateurs sur la qualité des soins dispensés dans les hôpitaux.

3. Il était difficile de distinguer visuellement les différents groupes d�étoiles.Pour fournir un contexte aux résultats, les valeurs des hôpitaux sont

comparées à la moyenne nationale du groupe de pairs. Si le rendementcorrespond à « supérieur à la moyenne » ou « inférieur à la moyenne », cela signifie que la note de l�hôpital était statistiquement différente de lanote moyenne de tous les hôpitaux dans le groupe de pairs correspondant.Un hôpital est considéré « moyen » si sa valeur associée aux indicateurs sesituait à l�intérieur de l�écart type de 1,645 (ou intervalle de confiance de90 %) de la valeur provinciale moyenne associée aux indicateurs pour tous les hôpitaux dans le groupe de pairs.

Le rendement de chaque hôpital sera illustré au moyen de symboles etattribué comme suit :� : La note de l�hôpital était statistiquement au-dessus de la

moyenne provinciale;� : La note de l�hôpital était statistiquement dans la

moyenne provinciale;� : La note de l�hôpital était statistiquement inférieure à la

moyenne provinciale;ND : Non déclarable.

Comme ce fût le cas pour les rapports précédents, les notes relatives aux hôpitaux pour les huit indicateurs de l�intégration et du changementdu système qui sont tirées de l�enquête sur l�ICS pour les soins de courtedurée seront calculées séparément pour chaque groupe de pairs. Les petits hôpitaux seront comparés entre eux. Puisque les notes corres-pondant aux hôpitaux d�enseignement et aux hôpitaux communautairessont généralement plutôt similaires, leurs résultats seront combinés etprésentés ensemble. Dans le cas de certains des indicateurs, le nombretotal d�hôpitaux ne correspond pas à 108 (le nombre total d�hôpitaux qui ont retourné le sondage) en raison du fait que certains hôpitauxcomptaient des notes non déclarables.

Les résultats à l�échelle provinciale du quadrant de l�intégration et duchangement du système sont présentés ici. De plus, les résultats individuelscorrespondant à 92 associations hospitalières ontariennes sont égalementfournis dans l�encart qui se trouve à l�endos du présent rapport. Les notes de rendement des hôpitaux correspondant aux indicateurs de la coordination et de la continuité des soins ont été calculées de la mêmefaçon que celles des autres indicateurs, soit en fonction de l�enquêteSHoPSS. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le chapitre intitulé Satisfaction des patients dans le présent rapport.

Ce que voustrouverez dans laprésente section

Chacun des huit indicateursde l�ISC provenant des deuxenquêtes a été déterminé enfonction de plusieurs questions.Les deux indicateurs de la satis-faction des patients s�appuientsur les questions tirées duSHoPSS. Pour chaque indicateur,les résultats globaux correspon-dants sont fournis de même quedes points importants sur cer-taines questions plus intéres-santes afin de fournir plus decontexte à l�indicateur dans son ensemble.

Comment le rendement est-il attribué?

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Pour l�année 2001-2002, 47 p. cent des hôpitaux ont indiqué que plus de 50 p. cent des médecins possédaient une adresseélectronique interne; 38 p. cent des hôpitaux ont dit que plus de 50 p. cent des médecins avaient une adresse électronique externe.Cela se compare à 33 p. cent et 27 p. cent respectivement en 2000-2001. Il s�agit d�une aug-mentation d�environ 14 points depourcentage pour l�adresse électronique interne et de 11 points de pourcentage pour l�adresse électronique externe. L�utilisation descommunications électroniques par le personnel infirmier a également connu une augmentation : en effet, 54 p. cent des hôpitaux ontdéclaré que plus de la moitié de leur personnel infirmier possédait une adresse électronique interne et 31 p. cent des hôpitaux ont ditque plus de 50 p. cent de leur personnel infirmier disposait d�une adresse électronique externe. L�accès en ligne à la surveillance «en temps réel » et aux images médicales est demeuré faible, bien que l�on ait observé quelques légères différences. Par exemple,l�accès en ligne à la surveillance « en temps réel » par plus de 50 p. cent des médecins déclaré par les hôpitaux a diminuélégèrement pour passer de 12 p. cent en 2000-2001 à 10 p. cent en 2001-2002. Toutefois, en 2001-2002, plus d�hôpitaux (13 p. cent)ont dit que plus de la moitié des médecins avaient accès en ligne à des images médicales, comparativement à 8 p. cent en 2000-2001.

L�accès à des ressources électroniques spécifiques pour le personnel de soins aux patients s�est également amélioré au cours dela dernière année. Un peu plus de la moitié des hôpitaux ont déclaré que le personnel de soins aux patients dans tous les secteursdu milieu hospitalier pouvait, en ligne et « en temps réel », accéder aux données cliniques relatives aux visites précédentes d�unpatient (54 p. cent en 2001-2002 contre 41 p. cent en 2000-2001), procéder à des recherches documentaires dans des bases dedonnées médicales (51 p. cent contre 36 p. cent) et accéder à d�autres ressources documentaires et à du matériel de formation (51 p. cent contre 34 p. cent).

Les notes associées à cet indicateur semblent révéler que les hôpitaux fontun usage plus intensif de la technologie de l�information dans l�ensemble deleur établissement comparativement au dernier exercice. Toutefois, il est pos-sible que les hôpitaux n�utilisent pas leurs systèmes d�information à leur pleinpotentiel en raison, peut-être, des coûts élevés liés au développement desystèmes cliniques efficaces et au manque de soutien technique disponible.

17

Intégration etchangement du système

Sur quels éléments l�indicateur de la technologie de l�information clinique est-il fondé? L�indicateur de la technologie de l�information clinique est fondé sur cinq questions portant sur les aspects suivants :

� La disponibilité et l�utilisation de documents électroniques et de données informatiques dans des domaines spécifiques (p. ex. admissions, sorties ettransferts (AST), services de pharmacologie, imagerie médicale).

� L�accès à des fonctions ou à des composants spécifiques d�un système électronique de dossiers médicaux (p. ex. postes de travail cliniques offrant desfonctions d�entrée des commandes, de rapports sur les résultats et de soutien à la prise de décision).

� L�accès interne/externe, par Internet et par messagerie électronique, aux données de surveillance et à l�imagerie médicale.� L�accès à des fonctions électroniques spécifiques de renseignements sur les patients pour le personnel clinique assurant les soins.� La disponibilité d�ordinateurs de bureau ou de postes de travail pour le personnel à temps plein.

Technologie de l�information Dans l�ensemble, il semble y avoir eu une augmentation de

l�utilisation de la technologie de l�information pour tous les typesd�hôpitaux au cours de la dernière année. Ce changement peutexprimer une augmentation réelle ou refléter les changementsapportés à la formulation des questions. Dans les enquêtes précé-dentes, les hôpitaux devaient, pour certaines questions,fournir des renseignements sur le personnel infir-mier, sur lesautres membres du personnel chargé des soins aux patients etsur les autres employés de l�hôpital. Cette année, dans l�enquêteinterne sur l�ICS et dans l�enquête sur l�ICS pour les soins decourte durée, les hôpitaux doivent four-nir des rensei-gnementssur les autres professionnels de la santé régle-mentés et sur lepersonnel de soins aux patients non réglementé, qui formaientl�an dernier le groupe désigné par le terme « autre personnel desoins aux patients ». Il est possible que l�inclusion de ces groupes d�employés plusspécifiques ait eu une incidence sur l�augmentation des notes del�indicateur. Par exemple, lorsque les hôpitaux ont eu à fournir,dans le rapport de cette année, le pourcentage d�em-ployés quipossédaient une adresse électro-nique interne, 74 p. cent ontindiqué que la plupart (> 50 p. cent) des professionnels de lasanté réglementés avaient accès à cette fonction alors que lepourcentage s�élevait à 52 p. cent pour la plupart des employésde soins non réglementés. En 2000-2001, 54 p. cent deshôpitaux ont indiqué plus de la moitié des autres employés de soins aux patients bénéficiaient d�une adresse électronique.

3328

37

30

37

3 4

34 33

30

13 15

0 005

101520253035404550

2000-2001 2001-2002 2000-2001 2001-2002Hôpitaux d'enseignement/communautaires Petits hôpitaux

Pour

cent

age d

'hôpi

taux

Enregistrement des patients et système d'admission de congé de transfert du patientRésultats de l'imagerie diagnostique

Résultats des laboratoires diagnostique

Profils de pharmacie/médicaments

FIGURE 2.1 : UTILISATION DES DONNÉESÉLECTRONIQUES COMME SOURCE PRIMAIRE AUSEIN DE L�HÔPITALDivers services et domaines cliniques ont recours à des données et à des documents électroniques à des fins administratives ou cliniques. Ce graphique illustre, par groupesde pairs, le pourcentage d�hôpitaux qui ont déclaré utiliser des documents électroniqueset des données comme source primaire dans l�ensemble de l�établissement au cours desdeux dernières années. Ces données ont été regroupées ainsi afin de tenir compte deschangements survenus quant à la taille de l�échantillon au cours de la même période.Depuis deux ans, les hôpitaux d�enseignement et communautaires ont de plus en plusrecours aux données et aux documents électroniques comme principale ressource en cequi a trait aux profils de pharmacie et de médicaments et pour l�imagerie diagnostique.

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Données cliniques : collecte, diffusion et analyse comparativeLes données portant sur les résultats cliniques et sur la pertinence des soins peuvent aider à

identifier les variations de résultats entre les praticiens, les services médicaux et les hôpitaux. Cettesource de renseignements peut s�avérer importante pour l�évaluation du rendement clinique et des possibilités d�amélioration.

La note moyenne de l�indicateurdes données cliniques pour l�ensem-ble des hôpitaux a été de 60,4 sur100. Cela signifie que les hôpitauxdont la note se situe dans la moyen-ne se consacrent à environ 60 p.cent des activités relatives à lacollecte, à la diffusion et à l�analysecomparative des données cliniques.Les hôpitaux qui se situent dans latranche des 50 p. cent du milieu ontobtenu des notes entre 40,6 et 73,4.De plus, les notes des hôpitauxd�enseignement et communautairesdifféraient de celles des petits hôpi-taux : la note moyenne correspon-dant aux hôpitaux d�enseignementet communautaires s�élevait à 64,1,comparativement à 60,9 en 2000-2001, alors que la note moyennedes petits hôpitaux était de 35,0contre 39,6 en 2000-2001.

Parmi les trois groupes d�hôpi-taux, les hôpitaux d�enseignementont procédé à la collecte et à l�ana-lyse comparative interne des don-nées entre les différentes spécialitésau moins une fois de plus que leshôpitaux communautaires et lespetits hôpitaux à chaque trimestre.Par exemple, 92 p. cent des hôpi-taux d�enseignement ont partagédes données portant sur la mortalitéà l�hôpital avec les différentes spécia-lités au moins une fois par trimestre,comparativement à 74 p. cent deshôpitaux communautaires et 44 p.cent des petits hôpitaux. De plus, 92 p. cent des hôpitaux d�ensei-gnement ont procédé à une analyse comparative interne des données relatives aux réadmissionsimprévues au même hôpital entre les spécialités au moins une fois par trimestre, une proportion qui s�élève à 65 p. cent pour les hôpitaux communautaires et à 30 p. cent pour les petits hôpitaux.

Ces différences entre les groupes d�hôpitaux peuvent être attribuables aux ressources disponibles. En effet, les grands hôpitaux disposent de systèmes d�information plus évolués et de ressources enpersonnel plus imposantes pour recueillir, analyser et utiliser les données cliniques. De plus, il estpossible que certaines mesures cliniques soient moins significatives pour les hôpitaux qui ne comptentaucun patient du type auquel la mesure s�applique. Cela signifie, par exemple, que les petits hôpitauxn�effectuent pas d�analyses comparatives dans les domaines cliniques dans lesquels ils comptent peu de patients. Mentionnons toutefois que le contexte plus intime des petits hôpitaux se prête à d�autresméthodes d�examen du rendement clinique.

18

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur des données cliniques est-il fondé? Cet indicateur est fondé sur les réponses fournies par les hôpitaux à des questions portant sur

les activités de collecte, de diffusion et d�analyse comparative pour 16 différentes mesures cliniques(notamment neuf mesures des résultats cliniques, comme la mortalité à l�hôpital, et sept mesures de la pertinence des soins, comme la réadmission imprévue au même hôpital). Pour chacune de ces 16 mesures, des points sont attribués en fonction des stratégies suivantes en matière de collecte, dediffusion et d�analyse comparative :� Collecte : Les données doivent avoir été recueillies dans plus de 50 p. cent des cas applicables.� Diffusion : Les données doivent avoir été partagées avec un groupe de gestionnaires du personnel

médical ou avec le groupe responsable de la qualité des soins;� Analyse comparative interne : Les données doivent avoir été comparées à l�interne entre les

différentes spécialités ou en fonction du rendement antérieur au moins une fois par trimestre.� Analyse comparative externe : Les données doivent avoir été comparées à l�externe avec celles

d�autres organisations.

FIGURE 2.2 : ANALYSE COMPARATIVE EXTERNE DES MESURESCLINIQUESLes hôpitaux tendent à comparer leurs mesures cliniques à celles d�autres organisations de même taille. Certaines des mesures cliniques utilisées pour calculer l�indicateur de données cliniques (collecte, diffusion et analyse comparative) sont les mêmes que celles des quatre dernières enquêtes sur l�ICS pour les soins decourte durée. Le tableau ci-dessous illustre le pourcentage d�hôpitaux ontariens, par groupe de pairs, qui ontcomparé diverses mesures cliniques à l�externe avec celles d�autres organisations. Cette année, les données sont présentées par groupes de pairs afin de fournir une représentation plus exacte des tendances observées lors des enquêtes sur l�ICS utilisées dans les quatre rapports sur les hôpitaux. Les données partagées relativementaux réadmissions imprévues au même hôpital et à la mortalité à l�hôpital ont connu une augmentation constantependant cette période pour les hôpitaux d�enseignement/communautaires. Au cours de la dernière année, on aégalement observé une augmentation du volume d�information partagée par tous les types d�hôpitauxrelativement aux blessures subies à l�hôpital.

Hôpitaux d�enseignement/communautaires Petits hôpitauxAnnée du rapport 1999 2001 2002 2003 1999 2001 2002 2003

Infection nocosomiale ou sepsie 29 % 30 % 45 % 56 % 8 % 19 % 29 % 15 %

Réaction indésirable à un médicament 12 % 18 % 16 % 22 % 4 % 6 % 6 % 7 %

Réadmission imprévue au même hôpital 25 % 34 % 45 % 53 % 8 % 9 % 11 % 19 %

Mortalité à l�hôpital 20 % 25 % 27 % 40 % 6 % 19 % 6 % 19 %

Blessure subie à l�hôpital 27 % 29 % 31 % 41 % 9 % 8 % 6 % 19 %

Taux de complication à l�hôpital 15 % 24 % 22 % 35 % 2 % 6 % 6 % 4 %

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Intensité de l�utilisation des renseignementsIl est difficile de gérer ce qu�on ne peut mesurer, mais il arrive que la mesure seule ne soit pas suffisante.

Les données relatives aux patients, aux médecins et aux employés sont de plus en plus utilisées pour laplanification et la gestion des activités de l�hôpital. Par exemple, les données portant sur les soins auxpatients peuvent aider à l�attribution des ressources, à la planification des nouveaux programmes et à

l�évaluation des soins aux patients. Dans le mêmeordre d�idées, l�hôpital est mieux outillé pour recru-ter et conserver des employés compétents et pourélaborer des stratégies de changement lorsqu�ilcomprend le point de vue des médecins et desemployés. L�indicateur d�intensité de l�utilisationdes renseignements a été conçu afin d�exprimerdans quelle mesure les hôpitaux font état de cesrenseignements et d�autres types de données etles utilisent (au lieu de s�intéresser uniquement à la collecte).

Dans le cas des hôpitaux ontariens qui occupentla tranche des 50 p. cent du milieu, les notescorrespondant à l�indicateur d�intensité de l�utilisationdes renseignements se situaient entre 41,8 et 72,1sur 100, comparativement à des notes entre 35,6et 65,1 l�an dernier. La note moyenne des hôpitauxd�enseignement et communautaires est passée à60,5, ce qui constitue une augmentation de 6,1points de pourcentage par rapport à la valeur del�an dernier, qui s�élevait à 54,4.

Les hôpitaux d�enseignement et communautaires dont la note sesitue dans la moyenne exécutentplus de la moitié des activités departage des renseignements etd�analyse comparative comprisesdans cet indicateur. Les petitshôpitaux, qui ont moins recours à ces outils d�information que lesdeux autres types d�hôpitaux, ont vu leur note moyenne passer à 30,6 comparativement à 38,3 en 2000-2001.

Les pratiques internes et externesen matière d�analyse comparativefont partie des activités courantesexécutées dans les hôpitaux afind�évaluer la qualité des soins. En2001-2002, environ 65 p. cent deshôpitaux se sont engagés dans desactivités d�analyse comparativeinterne, dont la comparaison desvariations sur le plan des pratiqueset des résultats cliniques spécifi-ques aux médecins, alors que 7 p.cent ont indiqué qu�ils travaillaient à mettre en �uvre ces pratiquesd�analyse comparative interne.

19

Intégration etchangement du système

Sur quels éléments l�indicateur de l�intensité del�utilisation des renseignements est-il fondé?

L�indicateur de l�intensité de l�utilisation des renseignements est basé sur les réponsesdes hôpitaux aux questions touchant les aspects suivants :� La communication des renseignements sur la satisfaction des patients aux médecins,

au personnel (y compris le personnel infirmier) et au conseil d�administration de l�hôpital.

� La mesure dans laquelle les hôpitaux procèdent à des analyses comparatives internes des variations sur le plan des pratiques et des résultats cliniques spécifiquesaux médecins.

� La communication des résultats du document Hospital Report 2002: Acute Caredans l�ensemble de l�hôpital (p. ex. aux médecins, au personnel infirmier et au conseil d�administration de l�hôpital).

� Les rôles liés à l�utilisation de l�information au sein du personnel de l�organisation.� L�analyse comparative externe des données portant sur la satisfaction des médecins

et du personnel (notamment le personnel infirmier).� La communication de l�information sur la satisfaction du personnel aux médecins, aux

membres du personnel (dont le personnel infirmier) et aux conseils d�administrationdes hôpitaux.

69

74

63

62

53

71

58

65

82

77

78

83

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Conseil d'administrationou comités du conseil

Équipe de gestionnairessupérieurs

Médecins

Personnel infirmier (AI, IAI)

Pourcentage d'hôpitaux

Présentation verbale et discussion portant sur les résultatsRésultats spécifiques et pertinents examinés après la présentation initialeTransmission d'un rapport écrit interne

FIGURE 2.3 : DIFFUSION DES RÉSULTATS RELATIFS À LASATISFACTION DES PATIENTSPlus de 75 p. cent des hôpitaux ont partagé les résultats des enquêtes portant sur la satisfaction des patients avec leur équipe de gestion supérieure, leur conseil d�administration ou les comités formés au sein de ceconseil, leur personnel infirmier et leurs médecins par le biais d�une présentation verbale et d�une discussion.Plus de 60 p. cent des hôpitaux ont partagé ces résultats en faisant circuler un rapport écrit interne, alors qu�unpeu plus de 50 p. cent ont continué à examiner les résultats après leur présentation initiale. Ce graphique illustrele pourcentage d�hôpitaux qui, en 2001-2002, ont partagé avec les groupes indiqués les résultats relatifs à lasatisfaction des patients obtenus de ces derniers par l�intermédiaire d�une enquête quantitative.

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Plus des deux tiers des hôpitaux (69 p. cent) ont affirmé qu�en 2001-2002, ils n�avaient procédé àaucune analyse comparative externe des données sur la satisfaction du personnel et des médecins entreles différentes organisations. Des 31 p. cent des hôpitaux qui ont procédé à des analyses comparativesdes données concernant les médecins et le personnel, seuls 24 p. cent ont indiqué qu�ils avaient partagéles données recueillies relativement à la satisfaction du personnel infirmer avec d�autres organisations.En outre, 18 p. cent des hôpitaux ont déclaré procéder au partage des données sur la satisfaction desautres professionnels de la santé réglementés et des autres membres du personnel de l�hôpital avecd�autres organisations.

La majorité des hôpitaux ontariens (83 p. cent) ont affirmé avoir partagé d�une quelconque façon lesdonnées et les résultats portant sur la satisfaction des patients tirés du document Hospital Report 2002:Acute Care au sein de leur organisation, alors que 77 p. cent des hôpitaux ont affirmé avoir fait de mêmeavec les données sur la satisfaction des employés.

Plus de la moitié des hôpitaux (soit 56 p. cent) ont affirmé employer en permanence un « analyste del�utilisation ». Environ 40 p. cent des hôpitaux ont déclaré employer en permanence un travailleur polyvalentchargé des renseignements sur les patients et un coordonnateur de l�aide à la décision. Ces types depostes étaient plus répandus dans les hôpitaux d�enseignement et communautaires : en effet, 49 p. centde ces hôpitaux employaient un coordonnateur de l�aide à la décision et 42 p. cent, un travailleur polyvalentchargé des renseignements sur les patients, comparativement à seulement 4 p. cent et 37 p. cent, res-pectivement, dans les petits hôpitaux.

Les différences observées entre les groupes d�hôpitaux peuvent être attribuables en partie à la disponi-bilité des ressources financières et humaines. Par exemple, il arrive que des petits hôpitaux ne comptentpas suffisamment d�employés pour permettre la création de certains postes liés à l�information.

De plus, il peut être difficile pour certains hôpitaux de recruter des employés possédant les compétencesnécessaires sur le plan de l�analyse des renseignements. Malgré ces limites potentielles, les fourchettes etles valeurs moyennes des notes attribuées pour cet indicateur sous-entendent que les hôpitaux ont encoredes progrès à accomplir en ce qui a trait à la saisie et à l�utilisation des rétroactions provenant de diversessources et à l�optimisation des possibilités qui se présentent à eux en matière d�analyse comparative.

Élaboration et utilisation de protocoles normalisésLes protocoles cliniques normalisés sont des outils pratiques permettant d�éclairer la prise de décisions

relativement à la gestion clinique et administrative des patients. Ces protocoles, que l�on nomme également« plans de soins », sont généralement créés par une équipe multidisciplinaire formée de professionnelsde la santé à partir des données médicales les plus récentes. Entre autres exemples, les protocolesnormalisés comprennent les commandes préimprimées, les lignes directrices en matière de pratiquescliniques et les mécanismes de soins. Ces protocoles identifient et décrivent de façon exhaustive les plans et les interventions destinés aux patients en fonction de leur état de santé particulier. Les protocolescliniques normalisés aident à mieux identifier les besoins des patients et à coordonner plus efficacementles activités au sein de l�équipe soignante.

La valeur moyenne de l�indicateur de l�élaborationet de l�utilisation des protocoles normalisés pourl�ensemble des hôpitaux a connu une augmentation,passant de 43,8 en 2000-2001 à 47,4 en 2001-2002.Les notes correspondant aux hôpitaux d�enseignementet communautaires étaient supérieures à celles obte-nues par les petits hôpitaux. Cela dit, les notes despetits hôpitaux se retrouvant dans la tranche des 50 p.cent du milieu ont connu une légère augmentation, sesituant dans une fourchette de 15,3 à 41,7 en 2001-2002 comparativement à une fourchette de 10,3 à40,3 en 2000-2001. Dans le cas des hôpitaux d�ensei-gnement et communautaires qui se situent dans la tranche des 50 p. cent du milieu, les notes obtenuesvariaient entre 42,5 et 56,5, comparativement à 2000-2001, où les notes variaient entre 36,9 et 57,0.

20

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur de l�élaboration et del�utilisation des protocoles normalisés est-il fondé?

L�indicateur de l�élaboration et de l�utilisation des protocoles normalisés est fondésur des questions portant sur les aspects suivants :� Dans quelle mesure des protocoles normalisés ont été élaborés et sont utilisés par

l�hôpital pour certaines interventions ou certains cas médicaux ou chirurgicaux.� Les stratégies d�élaboration ou de mise à jour des protocoles normalisés.� Dans quelle mesure les protocoles normalisés englobent des aspects des soins

assurés par les autres organisations de soins de santé.

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L�indicateur de l�élaboration et de l�utilisation des protocoles normalisés exprime dans quelle mesureles hôpitaux ont élaboré et utilisé des protocoles normalisés au sein de leur organisation. Les chiffresqui suivent indiquent le pourcentage d�hôpitaux dans lesquels un protocole était en place pour chacunede ces douze maladies ou interventions médicales courantes comprises dans le sondage ICS sur lessoins de courte durée entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002 :� Asthme : 39 p. cent � Prostatectomie : 58 p. cent� Accident vasculaire cérébral : 60 p. cent � Cholécystectomie : 58 p. cent� Infarctus aigu du myocarde (IAM), que l�on � Hystérectomie : 60 p. cent

nomme également crise cardiaque : 92 p. cent � Hémorragie gastro-intestinale : 11 p. cent� Arthroplastie par remplacement : 91 p. cent � Insuffisance cardiaque : 29 p. cent� Césarienne : 81 p. cent � Chirurgie du canal carpien : 15 p. cent� Pneumonie : 41 p. cent

Combinés, ces douze groupes de patients représentent environ10 p. cent des hospitalisations dans des hôpitaux de soins decourte durée en Ontario en 2001-2002.

Au cours de la dernière année, les hôpitaux ont affirmé travaillerplus étroitement avec d�autres hôpitaux de soins de courte durée àl�élaboration de protocoles normalisés. Par exemple, 30 p. cent deshôpitaux admissibles ont indiqué qu�ils collaboraient avec d�autreshôpitaux de soins de courte durée dans le but d�élaborer des proto-coles normalisés pour la gestion des IAM, comparativement à 24 p.cent en 2000-2001, ce qui représente une augmentation de sixpoints de pourcentage. En plus de l�élaboration de protocoles normalisés avec d�autres établissements desoins de courte durée, les hôpitaux ont également tenté d�accroître la portée de leurs protocoles defaçon à englober certains aspects des soins assurés par d�autres organisations de soins de santé

21

Intégration etchangement du système

La santé des femmes etles protocoles normalisés

Le rythme d�élaboration desprotocoles normalisés associés auxinterventions spécifiques aux femmesvarie d�un hôpital à un autre. Toutcomme l�année dernière, la notemoyenne pour l�utilisation des proto-coles relatifs à la césarienne était plusélevée dans les hôpitaux d�enseigne-ment et communautaires (3,4 sur 4,0 contre 3,0 sur 4,0 en 2000-2001)que dans les petits hôpitaux (2,5 contre2,4 en 2000-2001). Contrairement àl�an dernier, la note moyenne pour les protocoles relatifs à l�hystérectomieétait plus élevée dans le cas deshôpitaux d�enseignement et commu-nautaires (2,4 contre 2,2 en 2000-2001) que dans les petits hôpitaux (1,6 contre 2,3 en 2000-2001). Notons,toutefois, que pour être admissibledans un domaine clinique donné,l�hôpital doit compter au moins douzecas ou interventions en 2001-2002. En ce qui concerne les hystérectomies,le nombre d�hôpitaux admissibles étaitmoindre parmi les petits hôpitaux. Parcontre, les notes moyennes obtenuespar les hôpitaux d�enseignement etcommunautaires relativement auxprotocoles liés à la prostatectomie et à l�hystérectomie étaient identiques(2,2 pour ces deux types d�hôpitaux en 2000-2001 et en 2001-2002).

FIGURE 2.4 : UTILISATION DES PROTOCOLES NORMALISÉSNous avons demandé aux hôpitaux dans quelle mesure des protocoles normalisés ont été élaborés et utilisés dans leur établissement entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002. Des variations ont été observées sur le plan de l�élaboration de protocoles pour un état clinique donné parmi les hôpitaux admissibles (c�est-à-dire qui comptaient au moins douze cas/interventions pour un domaine clinique particulier en 2001-2002). Cegraphique illustre une comparaison de la note moyenne pour les douze maladies ou interventions courantescorrespondant à l�ensemble des hôpitaux au cours des deux dernières années. L�utilisation des protocolesnormalisés à connu une augmentation pour la totalité des maladies et interventions cliniques depuis le rapport de 2002 sur hôpitaux, à l�exception de l�asthme, de l�insuffisance cardiaque et de l�arthroplastie par remplacement, qui sont demeurés stables.

1,41,7

3,2

3,6

2,9

1,1

2,2

1,7

2,2

0,2

1,1

0,3

1,4

2,2

3,6 3,6

3,2

1,4

2,3 2,2 2,3

0,3

1,1

0,6

0

0,5

1

1,5

2

2,5

3

3,5

4

Asth

me

Accid

ent v

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laire

céré

bral

Infa

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aigu

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Arth

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astie

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Hém

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Chiru

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du ca

nal

carp

ien

Note

moy

enne

2000-2001 2001-2002

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comme les autres hôpitaux de soins de courte durée, les établissements de soins de longue durée, leshôpitaux de réadaptation et les établissements de soins de longue durée complexes. Cette année, 23 p.cent des hôpitaux admissibles ont affirmé collaborer avec des hôpitaux de réadaptation à l�élaborationde protocoles normalisés pour la gestion des accidents vasculaires cérébraux. De façon globale, 79 p.cent des hôpitaux ont indiqué qu�ils avaient mis en place un processus officiel d�élaboration et de mise à jour des protocoles normalisés ayant recours, notamment, à une équipe multidisciplinaire chargéed�examiner régulièrement les protocoles et les politiques.

Coordination des soinsAu cours de leur hospitalisation, les patients entrent en contact avec plusieurs médecins, membres

du personnel infirmier, autres professionnels de la santé et autres membres du personnel de l�hôpital. Les efforts déployés par les hôpitaux pour assurer la planification des soins aux patients et améliorer lacommunication entre les différents dispensateurs de soins permettent d�accroître le niveau de satisfactiondu patient. L�indicateur de la coordination des soins exprime dans quelle mesure l�hôpital réussit, dupoint de vue du patient, à faire en sorte que les renseignements soient transmis à toutes les partiesconcernées et que les soins soient dispensés en temps opportun.

Selon les résultats de l�enquêteSHoPSS présentés dans le Rapportsur les hôpitaux 2003 : Soins delongue durée, environ 67 p. centdes patients ontariens ont qualifiéd�excellente la coordination dessoins. Le niveau de satisfaction despatients à cet égard semble influencépar l�âge. En effet, parmi les patientsâgés entre 65 et 84 ans, 73 p. centont attribué une cote « excellente »à la coordination des soins,comparativement à 63 p. cent chezles patients de moins de 65 ans.

22

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

FIGURE 2.5 : PERCEPTION DES PATIENTS RELATIVEMENT À LACOORDINATION DES SOINSLes résultats de l�enquête SHoPPS relativement aux niveaux de satisfaction attribués par les patients de sexe masculin et féminin à l�indicateur de la coordination des soins (en se basant sur quatre questions) révèlent queplus d�hommes qualifient d�excellente la coordination de leurs soins alors que les femmes sont généralementportées à attribuer la cote « bon ».

Sur quels éléments l�indicateur de la coordination des soins est-il fondé?

L�indicateur de la coordination des soins est fondé sur les réponses à quatre questions de l�enquête SHoPSS :1. Donnez votre appréciation globale de la coordination de vos soins.2. Croyez-vous qu�il y avait suffisamment de communication entre les soignants au sujet de vos soins?3. Si vous étiez dans plus d�une unité de soins, est-ce que le transfert entre les unités s�est bien passé?4. Est-ce que les soins ont été administrés dans un délai raisonnable?

15,99,7

3,5 2,0

65,4

17,511,1

3,8 2,1

68,9

0

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20

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Hôpitaux dans la communauté Les hôpitaux font partie intégrante de toute communauté. Pour qu�elle soit positive, la relation entre ces

deux éléments doit être axée sur des interactions significatives et sur la participation de la communauté,par le biais, notamment, de programmes de bénévolat dans les hôpitaux, d�initiatives de financement,de la diffusion dans la communauté des résultats des enquêtes portant sur la satisfaction des patients,de la disponibilité d�un personnel multilingue et de l�existence de rôles professionnels axés sur lacommunauté. L�indicateur des hôpitaux dans la communauté exprime la solidité de la relation entrel�hôpital et la communauté par l�intermédiaire de ces types d�initiatives.

Dans l�ensemble des hôpitaux, la note moyenne de l�indicateur des hôpitaux dans la communauté aété 41,0 sur 100. En général, lespetits hôpitaux ont obtenu des notesplus faibles, soit entre 19,7 et 39,8pour la tranche des 50 p. cent dumilieu, alors que les notes obtenuespar les hôpitaux d�enseignement etcommunautaires variaient entre35,3 et 46,5.

Le nombre moyen de bénévolespar jour-patient dans l�organisations�élevait à 6,3 et le nombre moyend�heures de bénévolat par jour-patient entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002 était de 0,63. En général, les petits hôpitauxcomptent plus de bénévoles (17,2 en moyenne) qui travaillentdavantage d�heures (1,0 heure en moyenne) comparativement auxhôpitaux d�enseignement et commu-nautaires, qui comptent en moyenne5,6 bénévoles travaillant 0,60 heurepar jour-patient.

Plus de 30 p. cent des hôpitauxont indiqué qu�ils avaient commu-niqué aux patients et à leur familledes renseignements sur la naturedes changements découlant desrésultats de l�enquête sur lasatisfaction des patients, sous laforme d�un bulletin d�information ou d�un courriel (32 p. cent), d�uneprésentation ou d�une discussionportant sur les résultats (23 p. cent)ou en les affichant sur lesbabillards de l�hôpital (27 p. cent).

Quatre-vingt-un pour cent deshôpitaux ont indiqué qu�ils avaientcommuniqué ou communiqueraientéventuellement aux bénévoles les

résultats du rapport de l�année 2002, une augmentation par rapport à 2000-2001, où la proportions�élevait à 78 p. cent. De plus, 66 p. cent ont affirmé avoir communiqué les résultats du rapport dansl�ensemble de la communauté (une hausse de 9 points de pourcentage par rapport à 57 p. cent l�andernier). La méthode la plus courante utilisée pour communiquer ces renseignements aux bénévolesétait les bulletins de nouvelles internes (67 p. cent) et les babillards affichés dans les hôpitaux (54 p.cent) alors que les méthodes les moins fréquentes étaient la diffusion de résultats spécifiques etpertinents après la présentation initiale (30 p. cent) et la messagerie électronique (25 p. cent).

23

Intégration etchangement du système

Sur quels éléments l�indicateur des hôpitaux dans la communauté est-il fondé?

Pour calculer cet indicateur, les hôpitaux ont dû répondre à des questions touchant un certain nombrede domaines clés, dont les suivants : � La disponibilité d�un site Web accessible à la communauté. � Les rôles professionnels liés à la communauté.� La diffusion dans la communauté des données portant sur la satisfaction des patients.� L�accessibilité des services pour les patients ayant des besoins particuliers en matière de communication.� La communication des résultats du rapport intitulé Report 2002: Acute Care aux bénévoles et

à la communauté.� Le nombre total de bénévoles.� Le nombre total d�heures contribuées par les bénévoles.� L�existence de campagnes de financement conjointes avec d�autres organisations de soins de santé.

FIGURE 2.6 : NOMBRE MOYEN D�HEURES TRAVAILLÉES PAR BÉNÉVOLELes bénévoles constituent une ressource importante pour les hôpitaux. Ce graphique illustre le nombre moyend�heures travaillées par bénévole entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002. Pour les hôpitaux d�enseignement,ce nombre équivaut à environ quatre heures de travail par semaine par bénévole, alors que dans le cas deshôpitaux communautaires et des petits hôpitaux, ces chiffres équivalent à environ deux heures de travail parsemaine par bénévole.

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Les rôles en lien avec la communauté sont courants au sein du personnel des hôpitaux ontariens.Entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002, la plupart des hôpitaux (79 p. cent) employaient en permanenceun coordonnateur des bénévoles. Dans le même ordre d�idées, plusieurs hôpitaux (77 p. cent) ont affirméavoir employé un coordonnateur du financement pendant cette même période, alors que 4 p. cent ontindiqué qu�ils avaient créé un poste de coordinateur des bénévoles depuis le 31 mars 2002 ou travaillaientactuellement à le faire. Trente-quatre pour cent des employés ont indiqué que le personnel comptait unmembre désigné chargé de réglerles problèmes d�équité et 21 p. centont déclaré qu�un membre perma-nent du personnel avait été désignépour agir à titre de personne-ressource auprès de l�ensembledes patients et de leur famille.

Les deux mécanismes les pluscouramment utilisés pour commu-niquer avec les patients ayant desbesoins particuliers en matière decommunication ont été les suivants :1. Une base de données identifiantles différentes langues parlées parle personnel de l�hôpital ou par lesbénévoles (73 p. cent). 2. Le recours à des interprètespermanents ou contractuels au seinde l�hôpital (57 p. cent).

Ces deux stratégies ont été utili-sées davantage dans les hôpitauxd�enseignement et communautaires(63 p. cent et 78 p. cent) que dans les petits hôpitaux (41 p. cent et 59 p. cent).

Bien que les notes correspondant à cet indicateur aient connu une légère augmentation par rapport à l�an dernier, les hôpitaux pourraient déployer des efforts encore plus significatifs afin de s�intégrer à lacommunauté et d�établir un contact avec leurs voisins. D�autres enquêtes sur l�ICS seront examinées afin d�identifier les activités d�action sociale potentielles.

Collaboration avec les autres partenaires en soins de santéL�Ontario possède un système de soins de santé des plus vastes et des plus complexes, qui réunit

plusieurs types d�organisations et d�établissements de soins de santé, des pharmacies aux hôpitaux enpassant par les bureaux de santé publique, les centres d�accès aux soins communautaires (CASC), lesmaisons de soins infirmiers et d�autres. Idéalement, ils travaillent de concert afin d�assurer des soinscontinus. À l�intérieur de la province, diverses coentreprises, associations stratégiques, stratégies globaleset autres relations de travail ont vu le jour dans le but d�améliorer les liens qui existent entre les services desoins de courte durée et les autres partenaires du système de santé. L�indicateur de la collaboration avecles autres partenaires en soins de santé examine dans quelle mesure les hôpitaux travaillent de concertavec les autres fournisseurs de soins de santé pour améliorer les approches communes en matière desoins aux patients.

24

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

FIGURE 2.7 : SITES WEB AXÉS SUR LA COMMUNAUTÉLes hôpitaux ont recours à diverses méthodes pour communiquer avec le public et la communauté en général. L�une des méthodes de communication avec la communauté se déroule par l�intermédiaire du site Web del�hôpital, qui sert notamment à informer le public en matière de santé communautaire et à annoncer lesévénements et programmes à venir. Ce graphique illustre le pourcentage d�hôpitaux qui disposent d�un sitevisant spécifiquement la communauté.

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Dans le cas de l�indicateur de la collaboration avec les autres partenaires en soins de santé, la notemoyenne correspondant à l�ensemble des hôpitaux ontariens s�élevait à 49,5 en 2001-2002 contre 53,9 en2000-2001. Mentionnons toutefois que les notes diffèrent selon qu�il s�agit d�hôpitaux d�enseignement/communautaires ou de petits hôpitaux. La valeur moyenne obtenue par les hôpitaux d�enseignement et

communautaire est passée à 52,0, compara-tivement à 57,2 l�an dernier, alors que la notemoyenne attribuée aux petits hôpitaux estrestée relativement stable à 41,2. Les légèresdiminutions observées peuvent être attribu-ables aux modifications apportées auxquestions correspondant à l�indicateur. Parexemple, cette année, le rapport présente laproportion de cadres de gestion supérieurequi ont siégé au conseil d�administrationd�organisations de soins de santé en fonctiondu nombre total de cadres de gestion supé-rieure. Le rapport de l�an dernier faisait étatdu nombre d�organisations pour lesquellesdes cadres de gestion supérieure siégeaientau conseil d�administration. Ces changementspeuvent dont entraîner certains écarts entreles chiffres des deux années.

En ce qui a trait à la collaboration avec lesautres organisations de soins de santé, 70 p.

cent des hôpitaux ont affirmé avoir participé à au moins un programme régional, comparativement à 91 p.cent en 2000-2001. Cette différente peut, une fois de plus, être attribuable aux modifications apportées

à la question. L�an dernier, nousavons demandé aux hôpitaux d�indi-quer s�ils avaient participé à unprogramme régional désigné oufinancé par le ministère de la Santéet des Soins de longue durée(MSSLD) ou indépendant duMSSLD. Cette année, lesorganisations devaient indiquer sielles avaient participé à au moinsun programme régional désigné ou non par le MSSLD.

Dans l�ensemble des hôpitauxontariens de soins de courte durée,64 p. cent ont indiqué avoir formédes associations stratégiques oudes coentreprises avec d�autreshôpitaux de soins de courte durée.Plus de la moitié des hôpitaux(environ 59 p. cent) déclaraientavoir établi des associationsstratégiques avec des CASC, des bureaux de santé publique et des organismes de santémentale. Seulement un quart des hôpitaux ont indiqué qu�ilsavaient formé une coentrepriseavec un hôpital de soins de longue durée complexes.

25

Intégration etchangement du système

Sur quels éléments l�indicateur de la collaboration avec lesautres partenaires en soins de santé est-il fondé?

L�indicateur de la collaboration avec les autres partenaires en soins de santé est fondé surun certain nombre de questions touchant six différents domaines d�intérêt de l�enquête surl�ICS pour les soins de courte durée. Il mesure les éléments suivants : � Les contrats d�association, notamment les alliances stratégiques et les coentreprises.� La présence de représentants du conseil de la haute direction au sein d�organisations

liées à la santé.� La participation à des programmes régionaux avec d�autres hôpitaux.� La fréquence des rencontres entre la direction des hôpitaux et des organisations de soins de

santé afin de discuter des questions relatives aux rapports qu�ils entretiennent.� Les stratégies globales mises en �uvre par le personnel des hôpitaux et des organisations

de soins de santé.� La présence, au sein des hôpitaux, d�employés chargés de promouvoir l�intégration de

l�hôpital et de la communauté.

FIGURE 2.8 : COENTREPRISES AVEC D�AUTRES ORGANISMES DE SOINS DE SANTÉLa collaboration des hôpitaux avec d�autres organismes de soins de santé s�effectue souvent par le biais d�une coentreprise. Ce terme désigne un groupement par lequel plusieurs organisations concluent une entente ousignent un contrat officiel afin d�entreprendre et de mener à bien une initiative ou un programme spécifique.Ce graphique indique, par groupe de pairs, le pourcentage d�hôpitaux qui ont établi des liens avec d�autresorganisations en s�associant en coentreprises au cours des deux dernières années. Ces résultats démontrentque des liens ont été créés avec plus d�hôpitaux de soins de courte durée, des CASC et des organismes desanté mentale au cours de cette période.

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Hôpitaux d'enseignement/communautaires Petits hôpitaux

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Autres hôpitaux de soins de courte duréeCentres d'accès aux soins communautaires (CASC)

Organisme de santé mentaleÉtablissements de soins de longue durée

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Le plus souvent, les hôpitaux ont déclaré avoir participé à des stratégies globales avec des CASC,dont les suivantes : � Fournir au personnel de l�organisation partenaire un espace de bureau, ordinateur, téléphone ou

adresse Internet sur la propriété de l�organisation (89 p. cent).� Analyser la planification des soins à l�hôpital et déterminer les critères appropriés relativement à la

sortie des patients (82 p. cent).� Faire siéger des représentants du personnel communautaire à un comité permanent sur les soins

des patients ou sur la planification des sorties (79 p. cent).� évaluer la pertinence de la sortie (75 p. cent).� Analyser les problèmes de gestion de l�utilisation à l�hôpital (73 p. cent).Les hôpitaux ont également indiqué qu�ils travaillaient en étroite collaboration avec d�autres hôpitaux de soins de courte durée sur diverses stratégies globales, notamment les deux suivantes :� Planifier et offrir des séances de formation au personnel du partenaire communautaire et à celui

de l�hôpital (76 p. cent);� Analyser les problèmes de gestion de l�utilisation à l�hôpital (74 p. cent).

Les hôpitaux communautaires et d�enseignement ont fait état d�une plus grande collaboration avecles CASC que les petits hôpitaux. Cet écart peut être attribuable en partie aux différences en matièred�organisation des services de santé dans les milieux urbains et ruraux. Par exemple, il est possibleque les centres ruraux ne comptent pas autant d�établissements et de services de soins de santé, alorsque les hôpitaux situés dans les centres urbains ont accès à une grande variété de services de santé etde partenaires avec lesquels ils peuvent créer des liens.

À la lumière des notes correspondant à cet indicateur, il semble que les hôpitaux maintiennent leursrelations avec les autres organisations de soins de santé mais qu�il existe encore certains aspects oùles hôpitaux pourraient améliorer et intensifier leurs liens avec ces organisations.

Continuité des soinsLes besoins des patients en matière de soins s�étendent

parfois bien au-delà de leur sortie de l�hôpital. En raison dunombre croissant de chirurgies le jour même et de la diminutionde la durée des hospitalisations, la communication entre leshôpitaux et les organismes communautaires s�avère particu-lièrement importante pour assurer aux patients une transitionsans heurt. L�indicateur de la continuité des soins mesure laperception des patients à l�égard de leur préparation en vuede leur départ de l�hôpital, des soins de suivi et de la transitionvers leur domicile après un séjour à l�hôpital.

De façon globale, la plupart des patients qui ont réponduaux questions de l�enquête SHoPSS transmis dans le cadredu Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée sesont dits satisfaits de la continuité des soins. Les résultatsétaient semblables à ceux des rapports sur les hôpitaux de2002 et de 2001. Environ 70 p. cent des patients ont qualifié cet aspect d�excellent. De façon plusprécise, 82 p. cent des patients ont affirmé que leur départ de l�hôpital s�était déroulé sans problème et 78 p. cent ont déclaré qu�ils se sentaient prêts à retourner à la maison lorsqu�ils ont reçu leur congé.Parmi les patients qui ont eu besoin d�un suivi à l�hôpital, 86 p. cent ont indiqué qu�ils avaient reçu lessoins nécessaires. À l�inverse, près d�un patient sur trois était d�avis qu�eux-mêmes ou leurs soignantsn�ont pas été préparés par le personnel de l�hôpital (ou ont été préparés de façon insuffisante) à lagestion des soins à domicile.

26

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur de la continuitédes soins est-il fondé?

L�indicateur de la continuité des soins est basé sur les réponses fourniespar les patients à quatre questions de l�enquête SHoPSS : 1. Avant de quitter l�hôpital, est-ce que le personnel hospitalier vous

a expliqué, à vous ou à votre soignant, comment administrer les soins chez vous?

2. Est-ce que les formalités de départ se sont bien déroulées?3. Si d�autres soins étaient requis à l�hôpital, ont-ils été administrés?4. Avez-vous quitté l�hôpital alors que vous ne vous sentiez pas

encore prêt(e)?

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Ces résultats sont similaires à ceux des annéesprécédentes et révèlent que les hôpitaux et lestravailleurs de la santé doivent encore déployercertains efforts afin d�améliorer la coordination dessoins aux patients entre les différents fournisseurs,informer et impliquer les patients et leurs famillesdans le processus de gestion clinique et renseignerces derniers relativement aux activités de soutiennécessaires après le départ de l�hôpital.

Stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins

Puisque les besoins des patients évoluent tout aulong de leur maladie, le contexte approprié aux soinsqu�ils requièrent peut également changer. Entre autres

exemples, certains services ne sont dispensésque dans des hôpitaux de soins de courte durée,mais d�autres services sont offerts hors de cetétablissement. En 2001-2002, les hôpitauxontariens ont révélé que les patients en attented�un autre niveau de soins (ANS) représentaient9,1 p. cent de toutes les journées d�hospitalisa-tions. Cela signifie que ces patients ont toujoursbesoin de soins, mais pas nécessairement dansun hôpital de soins de courte durée. Par exem-ple, il pouvait s�agir de patients ayant besoin desoins à domicile, dans une maison de soins

infirmiers, dans un centre de réadap-tation ou dans un établissement desoins de longue durée complexesalors qu�aucun service ou lit n�étaitdisponible immédiatement dans ces établissements.

L�indicateur des stratégies degestion des patients nécessitant un ANS calcule l�ampleur de lamise en �uvre, dans les hôpitaux,de stratégies visant à réduire lenombre de patients de soins decourte durée qui sont en attente de ces autres types de services.

En général, il semble que lespetits hôpitaux ont mis en place unnombre moins élevé de stratégiesde gestion des jours d�ANS compa-rativement aux hôpitaux d�enseigne-ment et communautaires. Toutefois,les petits hôpitaux comptaient desactivités plus variées. Chez lespetits hôpitaux qui se situent dansla tranche des 50 p. cent du milieu,les notes variaient entre 17,9 et

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Intégration etchangement du système

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FIGURE 2.9 : PERCEPTION DES PATIENTS À L�ÉGARD DE LA CONTINUITÉ DES SOINSLes résultats de l�enquête SHoPPS relativement aux niveaux de satisfaction attribués par les patients de sexe masculin et féminin à l�indicateur de la continuité des soins démon-trent que les hommes sont plus enclins à qualifier d�excellente la qualité de la continuitéde leurs soins alors que les femmes qualifient plus souvent ce niveau de « bon ».

Sur quels éléments l�indicateur de l�ANS est-il fondé? Cet indicateur est fondé sur les réponses fournies par les hôpitaux à des questions concernant

les stratégies mises en place afin de diminuer le nombre de jours d�ANS, dont les suivantes : � Les stratégies de gestion des patients nécessitant un ANS au sein de l�organisation (p. ex. les

efforts visant à suspendre l�admission de patients à l�urgence, la création d�unités spécialesdestinées aux patients nécessitant un ANS).

� Les stratégies visant à transférer les patients plus rapidement vers l�unité pertinente (p. ex.la création d�un partenariat avec des organismes de santé communautaire et des centresd�hébergement pour personnes âgées).

Stratégies de gestion des patients nécessitant un ANS Hôpitaux d�enseignement Hôpitaux communautaires Petits hôpitaux2001 2002 2003 2001 2002 2003 2001 2002 2003

Effectuer une analyse quotidienne de l�utilisation afin de déterminer la pertinence de l�admission et la capacité du patient à recevoir son congé. ! ! ! ! !

Développer une relation de travail plus étroite avec les organismes communautaires. ! ! ! ! ! ! ! ! !

S�efforcer de suspendre l�admission de patients provenant de l�urgence. ! ! ! !

Mettre en place une politique selon laquelle les patients doivent sélectionnerplusieurs établissements de soins de longue durée et accepter d�être hébergé ! ! ! ! ! ! ! ! !dans le premier établissement de la liste qui peut le recevoir.

Accroître la formation et la participation de la famille à la planification des soins. ! ! ! ! ! ! !

Accroître la formation et la participation du personnel infirmier à la planification des soins. ! ! !*

Accroître la formation et la participation des médecins à la planification des soins. ! ! ! ! !*Assurer aux membres du personnel infirmier une formation en cours d�emploiaxée spécifiquement sur leur rôle dans l�identification rapide des patients dont !la sortie pose un défi et dans l�estimation rapide de la date et de l�heure de sortie.

Fournir des laissez-passer temporaires et assurer des évaluations à domicile. ! !

Fournir des services de réadaptation adaptés aux patients nécessitant un ANS. !

* Dans le cas des petits hôpitaux, le nombre d�hôpitaux ayant mis en place des stratégies visant à « accroître la formation et la participation du personnel infirmier à la planification des soins » et à « accroître la formation et la participation des médecins à la planification des soins » étaient identiques; les deux chiffres ont donc été présentés.

FIGURE 2.10 : PRINCIPALES STRATÉGIES DE GESTION DESPATIENTS NÉCESSITANT UN ANSDans l�ensemble des hôpitaux de l�Ontario, diverses stratégies sont mises en place afin de réduire le nombre de jours d�ANS. Le tableau ci-dessous illustre les cinq principales stratégies appliquées par les hôpitaux d�enseignement,les hôpitaux communautaires et les petits hôpitaux dans les rapports sur les hôpitaux de 2001, 2002 et 2003.

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45,3 points, ce qui représente un écart plus important que celui observé en 2000-2001, alors que les notes s�échelonnaient de 23,5 à 45,1. Par contre, les valeurs de l�indicateur sont restéesrelativement stables pour les hôpitaux d�enseignement et communautaires compris dans la tranche des 50 p. cent du milieu, où les notes se sont échelonnées entre 44,2 et 65,2 points comparativement à 44,6 et 66,4 en 2000-2001. Il est possible que les jours d�ANS n�aient pas été répartis uniformémententre les différents types d�hôpitaux et que les petits hôpitaux appliquent un moins grand nombre destratégies en raison du fait qu�ils comptent moins de jours d�ANS comparativement aux hôpitauxd�enseignement et communautaires.

Soutien au personnel de l�hôpital La structure du système hospitalier repose sur son personnel. Le recrutement et la conservation des

médecins ainsi que le recrutement, le développement et la formation du personnel hospitalier constituentles éléments clés qui permettent à l�organisation d�offrir des services de qualité tout en se préparant auxdéfis à venir. Ainsi, bon nombre d�hôpitaux offrent à leur personnel des mécanismes de développementprofessionnel et de soutien social, mettent en �uvre des pratiques innovatrices et des stratégiesconnexes en matière de ressources humaines,procèdent à des évaluations officielles du rendement et assurent un suivi du taux de rotation des employés.L�indicateur du soutien au personnel de l�hôpital sert àmesurer les pratiques mises en �uvre par lesorganisations afin d�apporter un soutien au personneldes hôpitaux.

La note moyenne globale pour l�indicateur du soutienau personnel de l�hôpital était de 54,3 sur 100, ce quisignifie qu�un peu plus de la moitié des organisationsont mis en �uvre un type quelconque de stratégie deformation ou de développement destiné au personnel.Suivant la tendance des années précédentes, les hôpi-taux d�enseignement et communautaires ont obtenu desnotes supérieures à celles des petits hôpitaux en ce quia trait à cet indicateur, soit une note moyenne de 58,8comparativement à 43,5 pour les petits hôpitaux.

En ce qui concerne la planification de la relève auxpostes de direction, 75 p. cent des hôpitaux ont affirméavoir mis en place un processus d�entrevue officielpour les médecins candidats aux postes de direction.Certains de ces processus prévoyaient la mise sur pied d�un comité de sélection multidisciplinaire forméde directeurs médicaux, de médecins-chefs et de chefsadjoints. De plus, 60 p. cent des hôpitaux ont indiquéavoir mis en place des plans de relève officiels visant àcombler le poste de président du conseil d�administrationet 44 p. cent ont fait de même pour les postes deprésidents des comités permanents du conseil, alors que seuls 27 p. des hôpitaux disaient avoir mis en place des plans de relève pour les postes de haute direction.

Les hôpitaux ont également eu recours à diversesstratégies de recrutement et de conservation visant lepersonnel infirmier, les autres professionnels de lasanté réglementés, le personnel de soins aux patientsnon réglementé et les autres membres du personnelde l�hôpital. En ce qui concerne la conservation de leurs employés, plus de 78 cent des hôpitaux offraientla possibilité de poursuivre des études dont les coûts seraient défrayés par l�hôpital, 81 p. cent ont affirmé

28

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur du soutien aupersonnel de l�hôpital est-il fondé?

L�indicateur de soutien au personnel de l�hôpital est fondé sur les aspects suivants :� Les stratégies de recrutement et de conservation visant le personnel.� Les stratégies de recrutement et de conservation visant les médecins.� Le suivi du taux de rotation du personnel de l�hôpital.� La création de rôles innovateurs au sein du personnel de l�hôpital.� La mise en place de mécanismes de soutien émotionnel destinés aux employés.� La promotion de la formation continue et du développement professionnel.� Les activités de formation continue organisées pour le personnel (notamment

des programmes de formation officiels en cours d�emploi, des cours et desconférences à l�externe).

� Le suivi et les évaluations effectuées relativement au rendement des médecins et des autres membres du personnel (par le biais, notamment, de rencontresdirectes et de commentaires écrits).

� Les demandes présentées à la Commission de la sécurité professionnelle et de l�assurance contre les accidents de travail (CSPAAT) par des membres du personnel opérationnel.

� Les stratégies visant à faire face aux pénuries dans les soins infirmiers.� Les investissements des organisations dans la formation en cours d�emploi

et dans la formation professionnelle.� Les pratiques officielles spécifiques destinées au personnel opérationnel mises

en �uvre dans les hôpitaux, notamment l�établissement de ses propres horairesde travail et la conception flexible des tâches pour le personnel infirmier.

� Les programmes d�orientation officiels.� L�existence d�un processus d�entrevue officiel pour les médecins désirant accéder

à un poste de direction.� Les processus officiels de planification de la relève.� Le nombre de différends, de plaintes et de griefs officiels déposés par le personnel

opérationnel (y compris le personnel infirmier, les autres professionnels de lasanté réglementés, les autres employés de soins aux patients non réglementés et les autres membres du personnel de l�hôpital).

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offrir des salaires concurrentiels àleur personnel et 69 p. cent disaientavoir mis sur pied des programmesde reconnaissance tels que desrécompenses spéciales poursouligner l�excellence ou les réalisations.

Toute une variété de nouveauxrôles visant à améliorer les soinsaux patients et à accroître l�efficacitéopérationnelle ont vu le jour. Parexemple, en 2001-2002, 35 p. centdes hôpitaux ont indiqué employeren permanence un coordonnateurdu recrutement des médecins,comparativement à 31 p. centl�année précédente. En outre, 34 p.cent des hôpitaux disaient employerun infirmier praticien ou une infir-mière praticienne, une baisse parrapport à 36 p. cent en 2000-2001.Cette année, 45 p. cent des hôpi-taux ont également fait appel à uninfirmier ou une infirmière spécialistede clinique, contre 44 p. cent en2000-2001, et un nombre plus élevéd�hôpitaux (77 p. cent) ont indiqué

qu�un poste d�infirmier enseignant ou d�infirmière enseignante était occupé en permanence dans leurorganisation, comparativement à 68 p. cent l�an dernier. Un pourcentage plus élevé de ces rôles sontoccupés dans des hôpitaux d�enseignement ou communautaires que dans des petits hôpitaux : en effet,84 p. des hôpitaux d�enseignement/communautaires déclaraient employer en permanence un infirmierenseignant ou une infirmière enseignante contre 56 p. cent des petits hôpitaux.

Dans l�ensemble des hôpitaux, 12 p. cent ont affirmé ne pas être affectés par la pénurie dans les soinsinfirmiers, la plupart étant des petits hôpitaux. Par contre, la totalité des hôpitaux d�enseignement et 91 p.cent des hôpitaux communautaires ont indiqué que des pénuries de personnel infirmier touchaient leursétablissements. Les stratégies courantes utilisées pour faire face à ces pénuries comprennent les heures

supplémentaires volontaires (83 p. cent), le recours accru aupersonnel infirmier occasionnel (à temps partiel) par rapport àl�exercice précédent (39 p. cent), le recours aux équipes deremplacement (35 p. cent) et l�utilisation de personnel infirmierengagé par des agences (24 p. cent).

Dans plusieurs organisations, les évaluations du rendementservent à mesurer la performance individuelle des membresdu personnel et à déterminer l�attribution des ressourcesprofessionnelles. La majorité des hôpitaux (90 p. cent) ontassuré un suivi des évaluations de rendement officielleseffectuées auprès des médecins et des autres membres dupersonnel entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002. De cetotal, 31 p. cent des hôpitaux ont effectué des évaluationsannuelles, 45 p. cent, des évaluations aux deux ans et 13 p.cent, aux trois ans ou moins. En outre, 75 p. cent des hôpitauxont déclaré avoir assuré un suivi du taux de rotation desemployés entre le 1er avril 2001 et le 31 mars 2002, unediminution par rapport à la proportion de 88 p. cent enregistréeau cours du dernier exercice.

29

Intégration etchangement du système

FIGURE 2.11 : STRATÉGIES DE RECRUTEMENT ET DE CONSERVATION DU PERSONNEL VISANT LE PERSONNEL INFIRMIER ET LES MÉDECINSLes hôpitaux ont recours à diverses stratégies de recrutement et de conservation du personnel à l�intention du personnel infirmier et des médecins. Ce graphique compare les différentes stratégies.

Investissement dans les activités de formationcontinue destinées au personnel infirmier

La proportion du personnel infirmier qui a pris part à des activités deformation continue, tels que des programmes officiels en cours d�emploi,des cours et des conférences à l�externe, varie au cours de la dernière année.Vingt-six pour cent des hôpitaux ont indiqué que certains membres (entre25 et 75 p. cent) de leur personnel infirmier ont assisté à des programmesou à des cours sur la gestion des conflits. Trente-six pour cent des hôpitauxont participé à des activités de développement de l�esprit d�équipe alorsque 31 p. cent des hôpitaux ont affirmé que certains membres (entre 25 et75 p. cent) de leur personnel infirmier avaient suivi un cours organisé surles questions relatives à la déontologie. Le personnel infirmier a consacrémoins de temps aux cours et aux activités de développement du leadership :en effet, 52 p. cent des hôpitaux ont indiqué que moins de 25 p. cent deleur personnel infirmier avait participé à ce type de formation.

78

69

32

59

41

66

23

76

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Aide au déplacement Comité/groupe de travailchargé du recrutement et dela conservation du personnel

Crédits pour stationnement/transport

Site Web offrant desrenseignements sur les emplois

offerts à l'hôpital

Pour

cent

age d

es h

ôpita

ux

Médecins Personnel infirmier

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Le nombre moyen de demandessoumises à la CSPAAT par desemployés des hôpitaux était de0,10 au sein du personnelopérationnel (cette valeur s�élevaità 0,03 l�an dernier mais ne tenaitcompte que des réclamationsd�heures perdues), alors que lenombre moyen de différends, deplaintes et de griefs officiels déposéspar écrit par les hôpitaux s�élevait à0,04 au sein du personnel opéra-tionnel, comparativement à 0,05en 2000-2001.

Selon les chiffres de l�enquête,les dépenses encourues par leshôpitaux relativement à la formationprofessionnelle et en cours d�emploi,qui comprend les frais de scolarité,le matériel de formation et le salairedes enseignants, sont demeuréesrelativement constantes depuis lerapport produit en 2002. Pourl�année 2001-2002, ces dépensess�élevaient à 6,6 pour chaque tranche de mille dollars consacrée au fonctionnement (ce qui représente moins d�un pour cent des dépenses de fonctionnement totales) contre 6,3 dans le rapport de l�an dernier.

Les types de formation professionnelle les plus couramment offerts aux médecins ont été les coursdispensés sur place par des organisations externes (57 p.cent) et les cours dispensés sur place par le personnel de l�hôpital (55 p. cent). Soixante et un pourcent des hôpitaux ont indiqué que le personnel infirmieravait droit au remboursement des frais inhérents auxcours de formation continue alors que 37 p. centdéclaraient offrir à leur personnel infirmier des boursesd�études leur permettant de profiter d�une formationcontinue ou d�un développement professionnel.

30

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Considérations d�ordre déontoloqique dans le milieu de travail

Chaque jour, les hôpitaux doivent faire face à des questions d�ordredéontologique relativement au traitement et à la gestion de leurs patients.Afin de connaître les stratégies mises en place par les hôpitaux pour faire faceà ces problèmes, nous avons ajouté une nouvelle section à l�enquête internesur l�ICS, intitulée « Considérations d�ordre déontologique ». D�après lesrésultats de l�enquête, il semble que presque tous les hôpitaux disposent d�une structure quelconque leur permettant de traiter les questions d�ordredéontologique : 74 p. cent ont déclaré avoir mis en sur pied un comité dedéontologie, alors que plus de 68 p. cent affirmaient disposer d�une équipe de consultation spéciale pour traiter ces questions. La majorité des hôpitauxoffraient à leur personnel un type quelconque de formation en déontologie.Ainsi, 92 p. cent des hôpitaux ont indiqué que le personnel infirmier avaitaccès à du matériel écrit portant sur des questions d�ordre déontologique. Cetteproportion était de 86 p. cent dans le cas des médecins et de 62 p. cent dans lecas des travailleurs sociaux. Les cours à l�externe dans le domaine étaient unautre type de formation offert par les hôpitaux. Soixante-deux p. cent deshôpitaux ont dit que le personnel infirmier avait suivi un cours en déontologie.Cette proportion était de 56 p. cent dans le cas des médecins et de seulement45 p. cent pour les travailleurs sociaux. Le type de formation en déontologie lemoins utilisé est l�accès à une formation sur place dispensée par un éthicien;en effet, moins de la moitié des hôpitaux ont déclaré y avoir recours.

FIGURE 2.12 : PERFECTIONNEMENT ET FORMATION DU PERSONNELPour assurer au personnel une bonne qualité de vie au travail, il est important que celui-ci puisse accéder à des mécanismes de soutien émotionnel afin de l�aider à faire face aux problèmes qui peuvent survenir dans lavie personnelle et au travail. Ce graphique illustre les différents mécanismes implantés par les hôpitaux, enfonction du type d�établissement.

100

38

100

69

10094

28

7166

93

11

5244

6770

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Information imprimée surles services de soutienémotionnel offerts au

personel

Personnel mis en contactpar le biais d'un réseau

d'entraide ou d'un systèmede jumelage

Professionnels qualifiésoffrant des services decounselling en groupe

Professionnels qualifiés offrant des services

de counselling individuels

Programme d'aide auxemployés (PAE) offert

Pour

cent

age d

'hôpi

taux

Hôpitaux d'enseignement Hôpitaux communautaires Petits hôpitaux

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SommaireDans la présente section, nous avons présenté les données basées sur les indicateurs calculés en

fonction de l�enquête interne sur l�ICS et de l�enquête sur l�ICS pour les soins de courte durée, y compris :� Les hôpitaux ont indiqué que le personnel de soins aux patients dans tous les secteurs et programmes

de l�hôpital disposait d�un accès électronique à des recherches documentaires dans des bases dedonnées médicales (51 p. cent) et à d�autres ressources documentaires ou à du matérield�enseignement (51 p. cent).

� Quatre-vingt-douze p. cent des hôpitaux d�enseignement ont affirmé partager leurs donnéesconcernant la mortalité à l�hôpital avec d�autres organisations comparativement à 74 p. cent deshôpitaux communautaires et 44 p. cent des petits hôpitaux. Plus de 30 p. cent des hôpitaux ont déclaréqu�ils avaient communiqué aux patients et à leurs familles des renseignements relatifs aux modificationsapportées suite aux résultats des enquêtes sur la satisfaction des patients, sous la forme d�un bulletind�information ou d�un message électronique (32 p. cent), de présentations et de discussions portant sur les résultats (23 p. cent) ou par le biais des babillards de l�hôpital (27 p. cent).

� Soixante-cinq pour cent des hôpitaux ont procédé à des analyses comparatives internes telles que descomparaisons des écarts sur le plan des pratiques et des résultats cliniques spécifiques aux médecins.

� Environ 67 p. cent des patients des hôpitaux ontariens ont qualifié d�excellente la coordination des soins reçus.

� Quatre-vingt-dix pour cent des hôpitaux ont déclaré assurer un suivi officiel des évaluations auxquellessont soumis les médecins et les autres membres du personnel.

� Soixante-dix-neuf pour cent des hôpitaux ont affirmé disposer d�un processus officiel d�élaboration et demise à jour des protocoles normalisés.

� Dans l�ensemble de la province, plus de 73 p. cent des hôpitaux ont offert des cours de développementprofessionnel au personnel infirmier et aux autres professionnels de la santé réglementés par le biais demécanismes tels que des congés non rémunérés pour suivre une formation, des cours sur place dispen-sés par le personnel de l�hôpital et des cours hors de l�hôpital assurés par des organisations externes.Dans l�ensemble, les hôpitaux ont réalisé des progrès dans les domaines de la technologie de l�infor-

mation clinique, de la collecte des données cliniques et de l�intensité de l�utilisation des renseignements.Par contre, une amélioration moindre a été observée sur le plan des indicateurs de la collaboration avecles autres partenaires en soins de santé, des hôpitaux dans la communauté et du soutien au personnel del�hôpital, mais ce changement peut être attribuable aux modifications apportées aux indicateurs. Dans lecas des indicateurs des stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins, de lacoordination des soins et de la continuité des soins, les notes sont demeurées les mêmes au cours desdeux dernières années.

Prochaines étapesLe quadrant CIS examine les différentes stratégies et initiatives mises en place par les hôpitaux afin

d�améliorer la technologie de l�information, de maintenir les liens créés avec les organismes communau-taires, de communiquer l�information recueillie tant au sein de l�hôpital qu�à l�externe pour favoriser la prisede décision et d�accroître le niveau de compétence des professionnels de la santé. Ces stratégies varientd�un hôpital à l�autre dans l�ensemble de la province. Par exemple, une stratégie de gestion des patientsrequérant un autre niveau de soins qui peut être en place dans un hôpital d�enseignement peut ne pass�appliquer à un petit hôpital. Pour cette raison, et pour d�autres identifiées par les hôpitaux au cours desséances régionales, les enquêtes ICS seront modifiées à nouveau l�an prochain. Cette modification com-prendra entre autres la révision et l�ajout de nouvelles questions afin de tenir compte des changementsapportés au sein des hôpitaux. De plus, dans le futur, nous espérons être en mesure de fournir un docu-ment technique pour aider les hôpitaux à interpréter les questions dans le but d�assurer la cohérenceentre les hôpitaux et de refléter avec plus d�exactitude les pratiques de ces derniers.

31

Intégration etchangement du système

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Utilisation et résultats cliniques

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Utilisation et résultats cliniquesChaque année, les hôpitaux de l�Ontario dispensent des soins à plus de deux millions de patients de

chirurgie le jour même ou de patients hospitalisés. Afin de tirer partie de leur expérience mutuelle, leshôpitaux comparent leur propre niveau de rendement au chapitre de la prestation de ces soins à celuid�autres hôpitaux.

Le quadrant qui traite de l�utilisation et des résultats cliniques (URC) dans le Rapport sur les hôpitaux2003 : Soins de courte durée a pour but d�aider les hôpitaux à évaluer les services cliniques qu�ilsdispensent et à déterminer dans quelle mesure ils se comparent à des hôpitaux semblables en Ontario.Comme c�était le cas de ses prédécesseurs, soit les documents intitulés Hospital Report �99, HospitalReport 2001: Acute Care et Hospital Report 2002: Acute Care, le présent rapport s�appuie sur desdonnées hospitalières pour décrire l�utilisation et les résultats cliniques dans les hôpitaux de l�Ontario.Malgré que les indicateurs demeurent pratiquement inchangés (quoique l�on ait ajouté deux nouveaux

indicateurs liés aux soins infirmiers), on raffine constamment la méthodologie pour s�assurer que les résultats obtenus sont pertinents et adéquats d�une année à l�autre. Pour des précisions concernant les modifications apportées à la méthodologie depuis le rapport de l�année dernière, veuillez consulter le Hospital Report 2003: Acute CareTechnical Summary.

35

Utilisation etrésultats cliniques

0 50 100 150 200 250 300 350

Prostatectomie**

Canal carpien

Hystérectomie*

Cholécystectomie

AVC

Hémorragie GI

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

IAM

Épisodes de soins par tranche de 100 000 personnes âgées de 15 à 84 ans

* Femmes seulement** Hommes seulement

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

97,2

105,8

255,9

209,9

84,6

46,5

34,1

98,5

105,6

271,1

215,9

89,7

46,3

39,1

101,6

275,0

219,5

92,6

45,3

47,6

99,1

305,0

220,9

101,3

50,2

53,2

148,3143,2144,3149,9

110,8114,3128,7118,5

118,5130,3131,0152,9

103,3122,6

FIGURE 3.1 : TAUX D�HOSPITALISATION SELONLES GROUPES DE PATIENTSEntre 1997-1998 et 2001-2002, le nombre d�épisodes de soins, par tranche de 100 000 Ontariens âgés de 15 à 84 ans, dans les hôpitaux de soins decourte durée de l�Ontario, a diminué pour la plupart des groupes de patientsdont il est question dans le présent rapport.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées

ou antérieures. Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

Quoi de neuf en 2003?Cette année, au nombre des nouveaux éléments et caractéristiques

que comprend le quadrant relatif à l�URC, on retrouve :� La présentation, à l�échelle des hôpitaux, d�indicateurs axés sur

la santé des femmes normalisés selon l�âge et le sexe;� Deux nouveaux indicateurs axés sur les résultats liés aux soins

infirmiers : plaies de pression après l�admission et fractures après l�admission à l�hôpital;

� Des méthodes de calcul améliorées pour certains indicateursd�utilisation et de résultats cliniques. Pour de plus amples détailssur ces améliorations, veuillez consulter le Rapport de 2003 sur les hôpitaux : Acute Care Technical Summary;

� La présentation, dans l�encart propre aux hôpitaux qui accom-pagne ce rapport, des données numériques et d�un symboleindiquant si le résultat de l�hôpital pour cet indicateur est « supérieur à la moyenne », « la moyenne provinciale » ou « inférieur à la moyenne » ;

� Comme l�année dernière, des études des données de sortie del�hôpital qui constituent le fondement des mesures d�utilisation et de résultats cliniques indiquent des problèmes de cohérence et de qualité relativement à la codification des complications et des comorbidités. L�analyse suggère que ces questions liées à la qualité des données ont une incidence importante sur lacomparabilité des taux de complication de chaque hôpital. Pour cette raison, on a supprimé du présent rapport les résultatspropres aux hôpitaux qui avaient trait aux quatre indicateurs decomplication. Pour de plus amples renseignements, consultezl�encadré intitulé « Variations de codification et qualité desdonnées » dans le présent chapitre.

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Un portrait instantané des hôpitaux de l�OntarioAu cours des dernières années, en Ontario, comme c�est le cas dans tous les territoires du Canada,

on a assisté à une diminution graduelle du taux d�hospitalisation des patients et à une augmentation deschirurgies le jour même. Au cours des quatre années de déclaration mentionnées dans le présent chapitre,le pourcentage des patients de chirurgie le jour même en proportion de tous les patients de soins de courtedurée en Ontario est passé d�une valeur inférieure à 47 p. cent à environ 50 p. cent. On voit l�évidence demodèles similaires dans les groupes de patients particuliers que couvre le rapport. Ces groupes sontreprésentatifs de dix états médicaux et chirurgicaux traités dans la plupart des hôpitaux de la province.Chez sept des dix groupes de patients, les taux d�hospitalisation ont généralement décru au cours desquatre années de déclaration. Les trois groupes d�exception sont ceux des patients en chirurgie visant àlibérer le nerf médian au niveau du canal carpien et des patients en hémorragie gastro-intestinale, chezlesquels les taux d�hospitalisation ont augmenté de 1999-2000 à 2001-2002, ainsi que celui des patients en infarctus aigu du myocarde, pour lequel les taux ont décru en 2000-2001 pour remonter une fois de plus en 2001-2002. C�est principalement en chirurgie le jour même qu�on procède à la chirurgie visant à libérer le nerf médian au niveau du canal carpien. Au cours des quatre dernières années, la proportiond�interventions effectuées dans ces cadres est demeurée élevée (environ 98 p. cent). Le rapport de l�annéeprochaine ne comprendra vraisemblablement pas ce groupe de patients puisqu�on procède régulièrementaux interventions au niveau du canal carpien en chirurgie le jour même.

Malgré que la population de l�Ontario ait augmenté d�environ 5,8 p. cent entre 1997-1998 et 2001-2002,1

les taux d�hospitalisation en général continuent d�accuser un recul, et ce, même après normalisation enfonction de l�âge et du sexe. Plusieurs facteurs peuvent être en cause. À titre d�exemple, le nombre total de patients admis dans les hôpitaux a chuté, ce qu�on peut attribuer, en partie, au fait que les soins auxmalades ambulatoires ont supplanté les soins aux malades hospitalisés chez certains groupes de patientsen chirurgie et en soins médicaux.

36

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Groupes de patients en chirurgie et en soins médicauxL�infarctus aigu du myocarde (IAM), communément appelé crise cardiaque, est un état qui résulte de la diminution ou du blocage du flux

sanguin qui irrigue le c�ur.L�insuffisance cardiaque est un trouble où des lésions au c�ur limitent la capacité de cet organe de faire circuler suffisamment de sang dans

tout le corps.La pneumonie d�origine extrahospitalière est une infection des poumons contractée avant que le patient ne soit admis à l�hôpital.L�asthme est une affection des poumons caractérisée par l�enflure et le rétrécissement des voies aériennes susceptible d�entraîner une respiration

sifflante, de l�essoufflement et d�autres symptômes.Le terme hémorragie gastro-intestinale s�entend de saignements dans l�une des parties du système digestif. Cette manifestation peut survenir

en raison de bon nombre d�affections, notamment des ulcères. L�accident vasculaire cérébral (AVC) (parfois appelé « atteinte du cerveau »), est provoqué soit par la présence de caillots sanguins qui

diminuent ou freinent le flux sanguin au cerveau, soit par des effusions sanguines à la suite de l�hémorragie (ou du saignement) d�un vaisseau sanguin qui irrigue le cerveau. Ces deux types de facteurs peuvent entraîner des lésions au cerveau et une paralysie.

La cholécystectomie est une intervention chirurgicale au cours de laquelle on procède à l�ablation de la vésicule biliaire. Ce type d�intervention est souvent effectué en raison des douleurs et autres symptômes causés par des calculs biliaires. La méthode par laparoscopie ou méthode dite « fermée » (petites incisions pratiquées dans l�abdomen) est la plus couramment employée. On peut également retirer la vésicule biliaire enpratiquant une plus grande incision dans la partie supérieure de l�abdomen (une cholécystectomie dite « ouverte »).

L�hystérectomie est une intervention chirurgicale qui consiste en l�ablation de l�utérus et parfois même des ovaires et des trompes de Fallope. On peut l�effectuer en pratiquant une incision dans l�abdomen ou en passant par le vagin.

La prostatectomie est une intervention chirurgicale qui consiste en l�enlèvement de la totalité ou d�une portion de la prostate. On peut effectuercette chirurgie en insérant un cystoscope dans l�urètre ou en pratiquant une incision dans la portion inférieure de l�abdomen.

La chirurgie visant à libérer le nerf médian au niveau du canal carpien est une intervention pratiquée sur le poignet qui soulage la tension exercée sur un nerf dans le but de faire disparaître la douleur, l�engourdissement ou la perte de fonction de la main.

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Même si on admet moins de patients àl�hôpital pour un séjour de plus de 24 heures,les données démographiques sur les patientsqui forment les groupes de patients enchirurgie et en soins médicaux dont il estquestion dans ce rapport sont demeuréesrelativement stables. À titre d�exemple, lesfemmes continuent de représenter près desdeux tiers des patients traités au niveau ducanal carpien et environ 69 p. cent despatients qui reçoivent des traitements contrel�asthme, tandis que les hommes représententtoujours près des deux tiers des patientstraités pour un infarctus aigu du myocarde.

Comment la recherche a-t-elle été menée?La source des données

Chaque fois qu�un patient reçoit son congé d�un hôpital de soins de courte duréede l�Ontario ou décède dans un tel hôpital,l�établissement en question consigne desrenseignements au sujet de l�hospitalisationdans ses dossiers.2 On transmet ensuite cesrenseignements, qu�on appelle « abrégé desortie », à l�ICIS aux fins de compilation etd�analyse. Les abrégés de sortie d�un hôpitalrenferment des renseignements codifiés ausujet des séjours à l�hôpital et ils sontprotégés par les politiques de l�ICIS enmatière de renseignements personnels et de confidentialité. L�ICIS publie des donnéesuniquement en formats globaux, ce quiempêche d�établir l�identité des patients ou des dispensateurs de soins individuels.

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Utilisation etrésultats cliniques

Prostatectomie**

Cholécystectomie

Hystérectomie*

Canal carpien

AVC

Hémorragie GI

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

IAM

* Femmes seulement** Hommes seulement

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Hommes, 65-84Hommes, 15-64Femmes, 65-84Femmes, 15-64

Nombre d'épisodes de soins

0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000

4773

1374

2066

4242

1948

381

5292

6370

6566

1459s.o.s.o.

s.o.s.o.

3555

4672

1640

1587

926

2297

2023

6089

19826853

1594

3063

4265

1720

730

4753

6176

4985

15441

16013

1026

806

2147

2191

1083

1837

FIGURE 3.2 : QUI A ÉTÉ HOSPITALISÉ EN 2001-2002?Les données démographiques des patients diffèrent au sein des groupes de patients.

Variations de codification et qualité des données L�analyse du quadrant qui traite de l�URC dépend de la codification conséquente des données sur l�état de santé des patients dans tous les hôpitaux

de l�Ontario. De nombreuses études ont relevé des incohérences au niveau de la codification de ces données. De plus, des études menées conjointementpar l�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS), le Joint Policy and Planning Committee (JPPC) et le ministère de la Santé et des Soins de longuedurée (MSSLD) ont décelé des différences dans la façon dont les comorbidités des patients sont codifiées dans certains hôpitaux de l�Ontario. Cesdifférences au niveau des pratiques de codification réduisent la comparabilité des calculs des indicateurs des hôpitaux. Des analyses effectuées par l�ICIS et le Groupe de recherche sur les rapports sur les hôpitaux ont démontré qu�il est peu probable que ces variations de codification aient des répercussionsimportantes en ce qui a trait aux comparaisons de la durée moyenne de séjour, du taux de réadmission ou de l�accès aux chirurgies le jour même ou auxangiographies au niveau des hôpitaux. Cependant, les variations de codification sont susceptibles d�influencer grandement les comparaisons des indicateursde taux de complication chez les patients ayant subi un infarctus aigu du myocarde, une pneumonie, une cholécystectomie ou une hystérectomie. Il importede prendre note que la décision de ne pas tenir compte des indicateurs de taux de complication propres à l�hôpital, dans le présent rapport, est fondée surdes préoccupations au niveau de la cohérence des données soumises et non pas au niveau de la méthode de calcul des valeurs des indicateurs. Les hôpitaux qui sont confiants que leurs données sont exactes devraient être en mesure de se servir des mesures des indicateurs de taux de complicationdans leurs efforts d�amélioration de la qualité. Les taux de complication mentionnés ici fournissent des normes de comparaison à ces hôpitaux.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

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Dans le présent rapport, les données employées dans le quadrant qui traite de l�URC proviennent desabrégés de sortie de l�année financière 2001-2002. Ces documents renferment des données qui serventde fenêtre aux services cliniques dispensés par les hôpitaux de l�Ontario. Aux fins de comparaison, on aemployé, dans la plupart des cas, les données de sortie des années financières 1997-1998, 1999-2000 et 2000-2001. Dans chacun des hôpitaux de l�Ontario, un personnel formé (« rédacteurs de sommaires »)recueille les abrégés de sortie en se servant des lignes directrices de l�ICIS comme cadre de travail. L�ICISprocède à des vérifications rigoureuses de la qualité des abrégés et demande aux hôpitaux de corriger leserreurs qui y sont décelées. Cela étant dit, quelques incohérences existent toujours.

Choix des groupes de patients et des indicateursAux fins d�amélioration de la qualité et de présentation de rapports destinés au public, il est utile de se

concentrer sur des groupes de patients précis et bien définis. Le rapport de cette année s�appuie sur lesmêmes mesures de l�URC qui ont servi au Hospital Report �99, au Hospital Report 2001: Acute Care et auHospital Report 2002: Acute Care. Les six groupes de patients en soins médicaux et les quatre groupesde patients en soins chirurgicaux choisis présentent des états communs traités dans la plupart des hôpitauxde l�Ontario. Ce sont des chercheurs de l�Université de Toronto et des comités consultatifs formés demédecins, de personnel infirmier, de thérapeutes et d�experts en information sur la santé nommés par les hôpitaux qui ont procédé au choix des groupes de patients.

Une fois les groupes choisis, les chercheurs ont défini 29 indicateurs de l�accès aux technologies, del�efficacité clinique et des résultats des soins aux fins d�analyse à travers la province. On a choisi ces indi-cateurs sur la base de l�examen approfondi de la documentation et sur les conseils des comités consultatifs.

On a ensuite calculé, pour chaque hôpital, un sous-ensemble d�indicateurs. Comment a-t-on choisi ces indicateurs? Tout d�abord, un comité consultatif a suggéré que la communauté manifestait un intérêtbeaucoup plus marqué envers la durée de séjour, l�accès à la technologie et les résultats. Ensuite, desanalyses statistiques ont permis d�établir les indicateursdont les propriétés étaient les plus propices à une évalu-ation du rendement. Enfin, on a préféré deux secteurscliniques, soit l�infarctus aigu du myocarde et l�hystérec-tomie, pour en faire les objets d�activités de formationcontinue auprès d�un groupe d�hôpitaux choisis. Enfonction de ces critères, on s�est servi de huit mesures auxfins de comparaison propre aux hôpitaux et on a intégrédouze mesures au niveau provincial. Ces douze mesures,basées sur sept des dix groupes de patients qui ontparticipé à l�analyse à travers la province, se trouvent dans le tableau ci-dessous.

38

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

QUALITÉ EFFICACITÉ ACCÈS

Groupe de patients Complications Réadmissions Durée de séjour Technologie/Chirurgie le jour même

IAM

AVC

Asthme

Pneumonie

Cholécystectomie

Hystérectomie

Prostatectomie

Horaire de soumission et de vérification des données de la DADLe tableau suivant présente l�horaire depuis la soumission des données de la DAD jusqu�au moment où ces données sont prêtes à être analysées. Les dates

indiquées sont basées sur une année de traitement qui emploie les données de la CMI-9. Le passage à la CMI-10 a retardé cette période de traitement.

Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre31 mars : Avril-juin : Les hôpitaux poursuivent la codifi- 1er au 15 juillet : CorrectionsFin de l�année cation et le dépouillement des données. et édition des donnéesFinancière. 31 juillet :

Fermeture de la base de données sur les congés des patients (DAD) pour traitement des données.

Août-septembre : Production des résultatstrimestriels/annuels des hôpitaux; compilation desensembles de données pour les ministères de la Santé;examen de la qualité des données.

30 septembre : Base dedonnées sur les congés des patients (DAD) prête à être analysée.

H

H

H HH

H

H

H

Propre au secteur provincial Propre à l�établissementH

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Les résultats de ces indicateurs sont présentés pour chacun des hôpitaux participants. Dans le but depréserver la confidentialité au niveau des patients et des médecins, on ne déclare pas les données deshôpitaux dont le nombre de médecins soignants et de patients était peu élevé en 2001-2002.

De plus, cette année, le quadrant qui traite de l�URC renferme une analyse plus poussée et desindicateurs supplémentaires orientés sur les soins infirmiers et la santé des femmes. On a calculé cesnouveaux indicateurs à un niveau provincial ou propre aux hôpitaux.

Pour l�exercice 2003, on présente, à un niveau provincial, quatre indicateurs liés aux soins infirmiers �infection des voies urinaires à la suite d�une intervention chirurgicale, pneumonie nosocomiale, plaies depression nosocomiales et fractures subies par les patientes à la suite d�une hospitalisation. On a choisid�intégrer ces quatre indicateurs cliniques dans le rapport sur les soins de courte durée de cette année en raison de l�accessibilité des données recueillies à l�échelle de la province par l�ICIS.

La démarche d�élaboration des indicateurs de la santé des femmes se voulait le reflet de celle desindicateurs liés aux soins infirmiers. On a établi une liste d�indicateurs en s�appuyant sur une analysedocumentaire et un comité de consensus. On a ensuite formé un sous-ensemble à partir de cesindicateurs en cherchant à savoir s�ils étaient possibles à calculer. Ces indicateurs sont les suivants :� Ratio des taux rajustés du risque pour les femmes comparativement aux hommes au niveau des

indicateurs fondamentaux de l�URC; � Taux de césarienne primaire (césarienne) dans les hôpitaux; � Taux d�hystérectomies vaginales par rapport aux hystérectomies abdominales dans les hôpitaux.

MéthodologieLa méthodologie employée aux fins du présent rapport est décrite en détail dans le Hospital Report 2003:Acute Care Technical Summary que l�on peut se procurer gratuitement sur les sites Web des partenaireset commanditaires de la série du Rapport sur les hôpitaux. Pour obtenir une liste des sites Web, consultezle plat verso de ce rapport. Au nombre des éléments importants de la méthodologie figure ce qui suit : � L�analyse porte sur tous les résidents de l�Ontario âgés de 15 à 84 ans qui ont reçu leur congé d�un

hôpital de soins de courte durée de l�Ontario ou sont décédés dans un tel hôpital, entre le 1er avril 2001et le 31 mars 2002.

� L�unité d�analyse est une « période de traitement ». Si un patient est transféré d�un hôpital de soins decourte durée à un autre, chaque période peut mettre en cause plus d�un hôpital. Lorsque c�est le cas,on attribue des données aux hôpitaux individuels comme suit :- Complications " à l�hôpital qui traitait le patient lorsque sont survenues les complications. - Réadmissions " au dernier hôpital compris dans la période de traitement qui précède

la réadmission. - Durée du séjour " à l�hôpital où le patient a séjourné le plus longtemps.- Recours à

la technologie" à l�hôpital qui a admis le patient au début de la période de traitement.� Les patients qui présentent un état ou des caractéristiques cliniques voient constamment leur durée

de séjour ou leur taux de complication ou de réadmission s�accroître. Pour tirer le maximum de lacomparabilité, on a exclu de l�analyse tous les patients chez qui on avait diagnostiqué un cancer, levirus d�immunodéficience humaine (VIH), le syndrome d�immunodéficience acquise (SIDA) ou destraumatismes violents. De plus, on a établi des exemptions exceptionnelles pour des indicateurs et des groupes de patients en particulier.

� Au cours de l�été 2003, on a fait parvenir aux hôpitaux des données préliminaires brutes et nonrajustées relativement aux 12 indicateurs fondamentaux de l�URC. Les hôpitaux ont examiné cesdonnées; aucune modification n�y a été apportée à la suite de cette démarche.

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Utilisation etrésultats cliniques

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Interprétation des résultatsCe quadrant présente des résultats quantitatifs relativement à l�utilisation et aux résultats cliniques. Pour parvenir aux résultats finaux, les données ont suivi une démarche à stades multiples qui touchait la sélection des cas, l�élaboration d�un épisode de soins et le rajustement en fonction des risques. Aunombre des aspects de cette démarche qu�il faut prendre en considération au moment de l�interprétationdes résultats, on observe notamment que :� Plusieurs facteurs affectent l�utilisation et les résultats cliniques d�un hôpital, y compris les caractéristiques

des patients desservis. Puisque différents hôpitaux prodiguent des soins à des populations différentes, il peut être difficile de comparer ces résultats. Dans le but de fournir une base de comparaison plusadéquate, on a employé une association de techniques statistiques pour rajuster, en fonction des risques,les comparaisons relatives à la durée de séjour et aux résultats en vue de déceler les écarts au niveaude l�état de santé des patients traités par chaque hôpital. Une stratégie de rajustement en fonction desrisques comporte toutefois des limites. Un tel rajustement réduit l�effet des écarts observés au sein despopulations de patients desservies par différents établissements sans toutefois pouvoir éliminer lesditsécarts. Certains hôpitaux prodiguent des soins à des patients très gravement atteints ou qui présententdes affections très rares. Il est difficile de saisir avec exactitude la complexité de ces groupes de patientsà l�aide de techniques statistiques. En conséquence, le rendement de certains hôpitaux, en particulierquelques hôpitaux d�enseignements et grands hôpitaux communautaires, peut sembler présenter desrésultats inférieurs à la moyenne malgré le fait qu�ils prodiguent de bons soins.

� Lorsque l�on prend en considération les résultats présentés dans ce rapport, on devrait se représenterles mesures de rendement clinique en tant que tests de dépistage. En médecine, on a souvent recoursaux tests de dépistage tels que le test de Papanicolaou ou la mammographie. Aux tests de dépistage,on peut obtenir des résultats faux positifs (patients dont les résultats des tests de dépistage du cancersont positifs mais qui ne présentent pas la maladie) et des résultats faux négatifs (patients atteints ducancer mais dont les résultats des tests de dépistage sont négatifs). La même logique s�applique auxmesures du rendement comparatif des hôpitaux. On a déployé des efforts pour minimiser le nombre derésultats faux positifs, sans toutefois pouvoir entièrement y parvenir. En médecine, les tests de dépistagene procurent pas de diagnostic définitif; ils peuvent cependant servir à déterminer les cas qui requièrentun suivi. En outre, il ne faut pas considérer les mesures de rendement clinique présentées dans cerapport comme une évaluation définitive de l�accès, de l�efficacité clinique ou de la qualité. Ellesconstituent plutôt un premier pas dans une démarche d�évaluation et d�amélioration de la qualité qui devrait comporter une analyse plus détaillée.

� Pour tous les indicateurs fondamentaux, on présente les tendances qui se dégagent au fil des ans. Dans le but d�assurer la comparabilité, on a recalculé les valeurs de 1997-1998, 1999-2000 et 2000-2001 afin qu�elles soient le reflet de la méthodologie mise à jour. De plus, on a normalisé les résultats en fonction de l�âge ou de l�âge et du sexe lorsqu�il était opportun de le faire. Cettenormalisation permet de comparer plus sérieusement les résultats sur plusieurs années en créant une population « normale » et en appliquant à cette dernière les taux par âge ou par âge et sexe issusdes années de comparaison. Les résultats des années 1997-1998, 1999-2000 et 2000-2001 présentésdans ce rapport seront donc légèrement différents de ceux qui ont été rapportés antérieurement dans lasérie du Rapport sur les hôpitaux.

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Utilisation etrésultats cliniques

Distribution du rendement Dans ce chapitre, on compare les hôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario en fonction de huit indicateurs d�accès, d�efficacité et de résultats.

Pour la première fois, on présente des fourchettes de valeurs numériques réelles des indicateurs des hôpitaux, et non pas des étoiles, dans l�encart propre aux hôpitaux qui accompagne le présent rapport. Comparativement aux années précédentes, ces valeurs fourniront au lecteur une indication plus exacte durendement réel de chaque hôpital. De nombreuses raisons expliquent ce passage à la communication des fourchettes de valeurs des indicateurs, notamment :1. Le système des étoiles ne fournissait pas suffisamment de renseignements pour étayer les exercices d�amélioration de la qualité au sein des hôpitaux.2. Le fait que le public pourrait mal interpréter le système des étoiles et en arriver la conclusion qu�un hôpital auquel on aurait décerné cinq étoiles est cinq

fois meilleur qu�un hôpital auquel on n�aurait décerné qu�une seule étoile, est préoccupant. 3. La difficulté de faire la différence à vue entre les groupes d�étoiles.

Dans la plupart des cas, on a créé plusieurs fourchettes de valeurs afin de montrer la répartition des cotes dans les hôpitaux. Selon l�indicateur, on peutprésenter le résultat d�un hôpital sous une, trois ou cinq fourchettes de valeurs.

Pour donner un contexte à ces résultats numériques, on attribue également aux valeurs des indicateurs propres aux hôpitaux une mention « supérieur à la moyenne », « moyenne provinciale » ou « inférieur à la moyenne » à l�aide de techniques statistiques normalisées. Dans l�encart propre aux hôpitaux,trois symboles indiquent ces trois niveaux de rendement. Voici ces symboles de rendement :� : Sur le plan statistique, le résultat de l�hôpital était supérieur à la moyenne provinciale;� : Sur le plan statistique, le résultat de l�hôpital était semblable à la moyenne provinciale;� : Sur le plan statistique, le résultat de l�hôpital était inférieur à la moyenne provinciale; ND : Signifie « non déclarable » (certains résultats n�ont pas été divulgués afin de protéger la confidentialité du patient ou du médecin, ou parce que lesdonnées étaient incomplètes).

On a assigné les résultats des hôpitaux au chapitre du rendement à l�aide d�un intervalle de confiance de 99 p. cent. Cet intervalle détermine lafourchette de valeurs dans laquelle tomberaient uniquement par hasard, 99 fois sur 100, les résultats des hôpitaux. On a ensuite comparé cet intervalle au rendement prévu de chaque hôpital, en fonction des moyennes provinciales, dans le but d�établir les écarts qui ne risquent guère d�arriver par hasard. À titre d�exemple, si l�intervalle de confiance de 99 p. cent dépasse le niveau de rendement prévu, on assigne un niveau de rendement supérieur à lamoyenne. Parce que les intervalles de confiance des hôpitaux dont le nombre de patients est plus important sont plus étroits, les estimations du rendementprévu sont plus précises et, de ce fait, elles entraînent une plus grande certitude. Par conséquent, il est plus probable de retrouver des écarts entre les tauxréels et prévus dans les hôpitaux plus importants. La figure 3.3 illustre la distribution des résultats au niveau du rendement.

Selon la façon dont sont assignées les attributions durendement, la majorité des hôpitaux se retrouvent dans la catégorie « moyenne provinciale » tandis qu�un nombreinférieur d�établissements se situent au-dessous ou au-dessus de la moyenne. On observe cette distribution dans les indicateurs des quatre quadrants. Le chapitre portant sur le quadrant qui traite de l�utilisation et des résultatscliniques est axé sur des résultats à l�échelle de la province,tandis que les attributions du rendement présentées dansl�encart qui accompagne le rapport sont propres à chaquehôpital. Les attributions du rendement au titre de chaqueindicateur sont résumées à l�Annexe B. De plus, les résultatshôpital par hôpital de 92 associations d�hôpitaux sontindiqués dans l�encart.

Dans le but d�établir des comparaisons entre les hôpitauxqui soient aussi justes que possible, on s�est servi d�uneassociation de techniques statistiques pour rajuster, enfonction des risques, les durées de séjour et les résultats en

vue de déceler les écarts au niveau de l�état de santé des patients traités par chaque hôpital. Une stratégie de rajustement en fonction des risques comportetoutefois des limites. Un tel rajustement réduit l�effet des écarts observés au sein des populations de patients desservies par différents établissements sanstoutefois pouvoir éliminer lesdits écarts.

Dans le but de préserver la confidentialité au niveau des patients et des médecins, on ne déclare pas les résultats des hôpitaux dont le nombre de castraités était faible ou celui de médecins soignants était limité. Il est également possible qu�on attribue une cote non déclarable à un hôpital en raison deproblèmes liés à la qualité des données ou si le nombre de cas admissibles était suffisamment peu élevé qu�un ou deux cas de réadmission, de complicationou de recours à la technologie aurait pu avoir une incidence marquée sur le rendement observé.

FIGURE 3.3 : COMMENT EST ATTRIBUÉ LE RENDEMENTDE L�UTILISATION ET DES RÉSULTATS CLINIQUES

Accès à la technologie Réadmissions, durée deséjour et complications

Taux anticipé pour l�hôpital

Inférieur à lamoyenne

Moyenne provinciale Moyenne provinciale

Supérieur à lamoyenne

Supérieur à la moyenne Supérieur à lamoyenne

Legende Plus bas99 %

Taux réelde l�hôpital

Plus haut99 %

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Indicateurs d�utilisation et de résultats cliniquesRecours à la technologie pour les patients ayant subi un infarctus aigu du myocarde

De nos jours, par rapport à jadis, on dispense des soins de santé de façon très différente. Despharmacothérapies innovatrices, de nouveaux appareils de diagnostic et des appareils thérapeutiques,ainsi que des techniques et des traitements de pointe changent la façon dont les patients reçoivent des soins. En même temps, toutefois, ce ne sont pas tous les patients qui peuvent bénéficier de ceschangements, puisqu�on doit évaluer les options de diagnostic et de traitement sur une base individuelle.

Dans cette section, le rapport met l�accent sur la fréquence à laquelle les patients qui ont subi un infarctus du myocarde se sont vus traiter au moyen de certaines technologies de diagnostic ettechnologies thérapeutiques :� On a souvent recours à la coronarographie pour évaluer le débit sanguin des patients qui ont subi

un infarctus aigu du myocarde. Dans le cadre de cette intervention, on injecte des teintures opaques auxrayons X, ce qui permet aux médecins d�observer le débit sanguin à travers le c�ur.

� Les chirurgies de revascularisation, telles que le pontage aortocoronarien (PA) et l�angioplastiecoronarienne transluminale percutanée (ACTP), sont des interventions thérapeutiques destinées àaccroître le débit sanguin vers le muscle cardiaque chez certains patients qui ont subi un infarctus aigu du myocarde. On a mesuré le recours à ces technologies au cours de l�hospitalisation d�un patient. On demande

aux hôpitaux d�indiquer sur l�abrégé de sortie si un patient a reçu ou non ces services. On a compté lesservices administrés par le premier hôpital où le patient a été admis, ainsi que ceux administrés par lesautres hôpitaux où on a transféré le patient. On n�a pas tenu compte des patients qui ont subi uneintervention à d�autres moments (à titre d�exemple, un mois après avoir reçu son congé de l�hôpital).

Malgré que le recours à ces technologies ne soit pas indiqué chez tous les patients qui ont subi unecrise cardiaque, il a augmenté de façon générale au cours des quatre années de déclaration. En 2001-2002, on a fait passer, au cours de leur séjour à l�hôpital, une coronarographie à près de 35 p. cent despatients qui avaient subi un infarctus aigu du myocarde. Il s�agit d�une hausse par rapport à la valeurd�environ 17 p. cent enregistrée en 1997-1998. En outre, environ 23 p. cent des patients qui ont subi un infarctus aigu du myocarde ontdû subir une chirurgie de revascu-larisation (PA ou ACTP) en 2001-2002; il s�agit d�une hausse parrapport à la valeur tout juste supé-rieure à 10 p. cent enregistrée en 1997-1998.

On observe des écarts relative-ment au recours à ces technologiesdans toute la province. À titred�exemple, les patients admis dansdes hôpitaux d�enseignement étaientplus susceptibles de subir une coro-narographie ou une chirurgie derevascularisation que les patientsadmis dans la plupart des petitshôpitaux ou des hôpitaux commu-nautaires. Il existe également desécarts au niveau des hommes etdes femmes. Après normalisation enfonction de l�âge, les hommes admisdans des hôpitaux d�enseignementétaient 26 p. cent plus susceptibles que les femmes de subir une coronarographie et environ 45 p. centplus susceptibles de subir une chirurgie de revascularisation telle qu�un pontage aortocoronarien ou uneangioplastie coronarienne. Au chapitre du recours à la technologie, on remarque une plus grande équité

42

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

2001-2002

23,1 %

34,3 %

2000-2001

18,6 %

28,9 %1999-2000

14,8 %

23,2 %1997-1998

2001-2002

2000-2001

1999-2000

1997-1998 10,5 %

17,1 %

Chirurgie derevascularisationpour les patientsen infarctus aigu

du myocarde

Coronarographie pour les patientsen infarctus aigu

du myocarde

0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % 35 % 40 %

Pourcentage d'épisodes avec recours à la technologie

FIGURE 3.4 : RECOURS À LA TECHNOLOGIE CHEZ LES PATIENTSTRAITÉS POUR UN IAMAu cours des quatre années de déclaration, le recours aux chirurgies médicales chez les patients traités pour un IAM ont progressivement augmenté. Le graphique suivant illustre le pourcentage de patients traités pour un IAMqui ont subi une chirurgie de revascularisation (pontage aortocoronarien ou ACTP) et une coronarographie aucours de leur séjour à l�hôpital.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

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Utilisation etrésultats cliniques

entre les patientes et les patients qui ont subi un infarctus aigu dumyocarde lorsque, au départ, cesderniers avaient été admis à depetits hôpitaux plutôt que deshôpitaux communautaires ou deshôpitaux d�enseignement. Il estpossible que cet écart soit attribu-able à des différences au niveau dela gravité des cas; à titre d�exemple,les hommes admis dans des hôpi-taux communautaires et des hôpi-taux d�enseignement sont peut-êtreplus malades et, par conséquent, ils satisfont davantage aux critèresqui justifient le recours à uneangiographie ou à une chirurgie de revascularisation.

Les taux de chirurgie de revascu-larisation et de coronarographie ontaugmenté au cours des quatreannées de déclaration dans toutesles catégories d�hôpitaux, tant chezles hommes que chez les femmes.À titre d�exemple, entre 1997-1998et 2001-2002, le nombre d�hommes

et de femmes qui ont subi une coronarographie dans des hôpitauxcommunautaires a crû respectivement de 20 et de 12 points depourcentage. Il existe toutefois une exception à cette haussegénérale; elle se situe au niveau des chirurgies de revascularisationeffectuées sur des hommes admis dans de petits hôpitaux. Dans ces établissements, les taux ont diminué de 1,6 point de pourcentage entre 2000-2001 et 2001-2002. De plus, les tauxd�angiographie chez les femmes admises dans des hôpitauxd�enseignement ont fléchi de quatre points de pourcentage au cours de la même période.

Efficacité cliniqueLe temps que les patients passent à l�hôpital constitue l�une des

mesures de l�efficacité clinique. La durée de séjour correspond aunombre de jours qui s�écoulent depuis l�admission d�un patient à sasortie de l�hôpital, à son décès à l�hôpital ou au moment où on établitqu�il serait opportun qu�il reçoive des soins à d�autres niveaux (p. ex.réadaptation ou soins de longue durée). Il est possible que le rende-ment de l�hôpital soit influencé par l�accessibilité à ces autres niveauxde soins au sein de la communauté. Puisque la durée de séjour « appropriée » aux différentes catégories de patients n�est pasclaire, il est difficile d�établir des repères vers lesquels les hôpitauxdevraient tendre. Plus particulièrement, la durée de séjour la pluscourte n�est pas nécessairement la « meilleure » si, parce qu�on lui a signalé son congé trop hâtivement, un patient doit être réadmis àl�hôpital en raison de complications liées au même état de santé.

De tous les groupes de patients qui forment ce quadrant, lespatients dont la durée moyenne de séjour est la plus longue, soittout juste en deçà de dix jours, sont ceux qui ont subi un AVC. Les

Chirurgies de revascularisation - femmes

Chirurgies de revascularisation - hommes

Coronarographies chez les femmes

Coronarographies chez les hommes

Petits hôpitaux

11,0 %

11,0 %

15,6 %

17,6 %Hôp. communautaires

15,2 %

22,2 %

26,7 %

35,1 %Hôp. d'enseignement

Petits hôpitauxHôp. communautairesHôp. d'enseignement

Petits hôpitauxHôp. communautairesHôp. d'enseignement

Petits hôpitauxHôp. communautairesHôp. d'enseignement 29,1 %

42,3 %

42,5 %

53,7 %

0 % 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 %

Pourcentage d'épisodes d'IAM avec recours à la technologie

FIGURE 3.5 : RECOURS À LA TECHNOLOGIE CHEZ LES PATIENTSTRAITÉS POUR UN AIM SELON LE TYPE D�HÔPITAL ET LE SEXELe graphique suivant illustre la variation au niveau du recours à la technologie chez les patients traités pour un IAM selon le type d�hôpital et le sexe. Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de subir uneangiographie ou une chirurgie de revascularisation. Il existe une plus grande équité entre les patientes et lespatients traités pour un IAM au niveau du recours à la technologie, lorsqu�ils sont initialement admis à de petitshôpitaux comparativement à des hôpitaux communautaires ou à des hôpitaux d�enseignement.

L�accès à la coronarographie varie d�un bout à l�autre de la province

Certains hôpitaux sont en mesure de procéder à des coronarographiessur place, pendant la période d�hospitalisation du patient. D�autres, en particulier les plus petits hôpitaux, doivent transférer les patients àd�autres établissements pour qu�ils aient accès à cette technologie. À titred�exemple, approximativement 92 p. cent des hôpitaux d�enseignementdisposent de laboratoires de cathétérisme cardiaque comparativement àmoins de 15 p. cent des hôpitaux communautaires. Cet écart peut êtreattribuable, en partie, au fait que bon nombre de petits hôpitaux n�ontpas un nombre de patients suffisamment important pour justifier lepersonnel médical et technique nécessaire non plus que l�équipementcoûteux requis pour effectuer les coronarographies.

Pour l�accès aux indicateurs de la technologie liée à l�IAM, on attribuedes valeurs à l�hôpital où s�est présenté le patient lors d�un épisode desoins. À titre d�exemple, si un patient est admis à un petit hôpital de lacampagne ontarienne en raison de symptômes présumés d�une crisecardiaque et qu�on le transfère ensuite à un plus grand hôpital afin qu�ilsubisse une coronographie, le présent rapport reconnaît le mérite du petithôpital de campagne pour avoir décelé le besoin d�une coronarographie.Toutefois, il existe des différences substantielles au niveau des taux d�accèsà la coronarographie dans les hôpitaux de l�Ontario. En 2001-2002, lespatients ayant subi un IAM admis dans des hôpitaux dotés de laboratoiresde cathétérisme cardiaque étaient 75 p. cent plus susceptibles de subir unecoronarographie que les patients qui présentaient le même état mais quiétaient admis dans des hôpitaux qui ne disposaient pas de tels laboratoires.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

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durées de séjour des patients traités pour un IAM, uneinsuffisance cardiaque ou une pneumonie sont relativementlongues; en 2001-2002, elles oscillaient entre 7,5 et 8,6 jours.

Les durées moyennes de séjour pour la plupart des groupes de patients ont été relativement stables au fil des années dedéclaration. Toutes les modifications d�une année à l�autre étaientégales ou inférieures à une demi-journée. On a progressivementenregistré chez les deux groupes de patients en chirurgie �hystérectomie et prostatectomie � des durées de séjourmoyennes plus courtes au cours des quatre années dedéclaration. Il est possible que ce résultat soit attribuable aurecours à des techniques chirur-gicales moins effractives. Ladurée moyenne de séjour relative à la plupart des patients ensoins médicaux a elle aussi diminué. Au niveau des patientstraités pour insuffisance cardiaque, cependant, on a observé unelégère hausse (0,4 jour) au cours de la période allant de 1997-1998 à 2001-2002. Chez les patients traités pour un IAM, ladurée moyenne de séjour a augmenté de 0,3 jour de 1997-1998à 2001-2002, alors qu�il n�y a eu aucun changement entre 2000-2001 et 2001-2002. De 1997-1988 à 2001-2002, la durée deséjour des patients traités pour l�asthme est demeurée stable, soit 4,2 jours.

On a remarqué quelques écarts au chapitre de la duréemoyenne de séjour dans les différents types d�hôpitaux. À titred�exemple, la durée moyenne de séjour des patients traités enraison d�un AVC était de 11,6 jours dans les petits hôpitaux,comparativement à 10,5 jours dans les hôpitaux d�enseignementet à 9,7 dans les hôpitaux communautaires. On a rajusté ces tauxen fonction des risques de façon à tenir compte des écarts relatifsà l�état de santé des patients dans les divers hôpitaux. Chez les patientes traitées pour une hystérectomie, on a observé des écarts beaucoup plus faibles au chapitre de la durée moyenne de séjour : 3,6 jours dans les hôpitaux d�enseignement, 3,5 jours dans les hôpitaux communautaires et 3,4 jours dans les petits hôpitaux.

Recours à la chirurgie le jour même pour une cholécystectomie ou une libération du nerf médian au niveau du canal carpien

Il y a dix ans, les patients chez qui on procédait à l�ablation de la vésicule biliaire pouvaient s�attendre à passer plusieurs jours à l�hôpital. De nos jours, grâce à un recours plus marqué aux techniques parlaparoscopie avec effraction minimale, on traite un nombre croissant de patients en chirurgie le jour même.Non seulement ces patients passent-ils moins de temps à l�hôpital, mais ils tendent également à éprouvermoins de douleurs après la chirurgie et à récupérer plus rapidement. En 2001-2002, on a effectué plus dela moitié (61,7 p. cent) de toutes les cholécystectomies en chirurgie le jour même, ce qui représente unehausse d�environ huit points de pourcentage par rapport aux trois dernières années de déclaration. Dans lecadre des programmes de chirurgie le jour même, on pratique fréquemment d�autres types d�intervention.À titre d�exemple, la libération du nerf médian au niveau du canal carpien est l�une des interventions lesplus couramment effectuées sur la base d�un séjour d�une journée ou « ambulatoire »; en 2001-2002, plusde 98 p. cent de ces interventions ont été pratiquées en chirurgie le jour même. Cette observation estconforme aux taux notés lors des trois années de déclaration précédentes. Le rapport de l�année prochainene comprendra vraisemblablement pas ces indicateurs puisque les cholécystectomies et les libérations dunerf médian au niveau du canal carpien sont des interventions toujours effectuées en chirurgie le jour même.

44

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Prostatectomie

Hystérectomie

AVC

Hémorragie GI

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

IAM 2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

Durée moyenne du séjour par épisode (jours)

0 2 4 6 8 10 12

8,38,68,6

8,08,08,28,4

8,3

4,24,24,24,2

7,57,67,87,7

5,45,3

5,35,6

3,53,5

3,7 3,8

9,69,6

10,310,8

9,9

3,83,84,04,04,5

FIGURE 3.6 : DURÉE MOYENNE DE SéJOUR SELON LES GROUPES DE PATIENTSAu cours des quatre années de déclaration, les durées moyennes de séjour en Ontario sont demeurées relativement stables pour la plupart des étatsmédicaux et chirurgicaux sur lesquels on s�est penché dans ce rapport.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas

les interventions annulées ou antérieures. Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

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Taux de réadmissionpour les groupes depatients en chirurgie eten soins médicaux

Après avoir reçu leur congé de l�hôpital, la plupart des patientsrécupèrent à la maison ou dansd�autres types d�établissements de soins. Toutefois, en raison d�un problème de santé connexe,certains d�entre eux sont réadmis à l�hôpital peu de temps après.

Au sein des groupes de patientsà l�étude, on a observé que lespatients traités pour un IAM étaientplus couramment réadmis à l�hôpital.

En 2001-2002, un peu plus de 7 p. cent des patients traités pour un IAM présentaient un étatconnexe qui nécessitait leur retour urgent ou extrêmement urgent à l�hôpital dans les 28 jourssuivant leur sortie initiale. Par opposition, les taux de réadmission observés chez les groupesde patients en chirurgie étaient beaucoup plus faibles : 1,0 p. cent pour les cas d�hystérectomie,1,7 p. cent pour les cas de cholécystectomie et 2,4 p. cent pour les cas de prostatectomie.

Entre 2000-2001 et 2001-2002, les taux de réadmission de la plupart des groupes depatients sont demeurés stables ou ils n�ont affiché qu�une très légère hausse (moins de 0,5point de pourcentage chez les patients traités pour insuffisance cardiaque, une hémorragiegastro-intestinale et une pneumonie). Les deux exceptions à cette tendance se situent auniveau des patients traités pour un IAM ou l�asthme. Chez ces patients, les taux de réadmissionont respectivement chuté de 0,1 et 0,3 point de pourcentage.

Comparativement aux taux de réadmission au chapitre des cas d�asthme en 2000-2001 que renferme le rapport de l�année dernière, les taux qui figurent dans le rapport de cette annéepour la même période ont reculé de 1,9 point de pourcentage. C�est une modification apportéeà la méthode de calcul qui explique l�écart : cette année, au lieu de comptabiliser chacune desfois où un patient était réadmis à l�hôpital, les réadmissions multiples dans une période de 28jours n�ont compté que pour une seule réadmission.

Les taux de réadmission ont varié entre les hôpitaux d�enseignement et les hôpitaux commu-nautaires. On ne peut tenir compte des petits hôpitaux dans la comparaison des taux moyensde réadmission puisque trop peu de ces établissements qui ont participé à l�étude avaient unnombre de patients suffisamment important pour générer des résultats significatifs. Au chapitredes taux, on a relevé de relativement petites différences absolues chez les groupes de patientsen chirurgie. À titre d�exemple, pour les cas d�hystérectomie, les taux moyens de réadmissiondans les hôpitaux communautaires et les hôpitaux d�enseignement étaient respectivement de0,8 p. cent et 1,3 p. cent. Les taux moyens de réadmission pour les cas de prostatectomieétaient de 2,6 p. cent pour les hôpitaux communautaires et de 2,5 p. cent pour les hôpitauxd�enseignement. En ce qui a trait aux groupes de patients en soins médicaux, on a relevé desécarts légèrement supérieurs entre les deux catégories d�hôpitaux : chez les patients traitéspour l�asthme, le taux de réadmission dans les hôpitaux d�enseignement était de 1,9 p. centcomparativement à 3,1 p. cent dans les hôpitaux communautaires.

Bon nombre des facteurs liés aux décisions en matière de gestion clinique prises au cours de la période d�hospitalisation initiale, y compris l�accessibilité aux technologies diagnostiques ou thérapeutiques adéquates ou aux types de médicaments prescrits à la sortie, peuventaffecter les taux de réadmission. Plusieurs autres facteurs sont importants, notamment lerespect, par le patient, du traitement postérieur à la sortie ou la qualité et l�accessibilité du suivi dans la communauté. Par ailleurs, le traitement des états chroniques tels que l�asthme et l�insuffisance cardiaque exige une coordination et une intégration diligentes des soins entrel�hôpital et les dispensateurs de soins de la communauté.

45

Utilisation etrésultats cliniques

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

98,5 %

61,7 %

98,6 %

57,8 %

98,3 %

54,0 %

97,8 %

42,3 %

Tunnel carpien

Cholécystectomie

Pourcentage de chirurgies d'un jour

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

FIGURE 3.7 : CHOLÉCYSTECTOMIE ET LIBÉRATION DU NERF MÉDIAN AU NIVEAU DU CANAL CARPIEN EN CHIRURGIE D�UN JOURUn nombre croissant de patients sont maintenant traités en chirurgie d�un jour. Le graphique suivant illustre le pourcentage de patients traités pour une cholécystectomie ou une libération du nerf médian au niveau du canalcarpien en 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pasles interventions annulées ou antérieures. Cela est attribuable à un changement du format de

collecte relatif aux données de cette période.Qu�entend-on

par réadmission?Une réadmission a lieu au cours

d�un épisode de soins si l�hospitali-sation subséquente (soit dans le mêmehôpital ou dans un autre hôpital desoins de courte durée en Ontario)réunit tous les critères suivants :1. Elle vise l�établissement d�un

diagnostique ou la pratique d�uneintervention en relation avec laraison à l�origine du séjour initial à l�hôpital.

2. Elle ne suit pas une sortie que lepatient a lui-même décidée (ou ledécès du patient après sortie).

3. Elle se produit dans une période detemps précise après la sortie initiale.

4. Il s�agissait d�une admissiond�extrême urgence ou d�urgence (etnon pas une admission élective).

5. Modification au niveau des méthodes :Au cours des années précédentes, oncomptait les réadmissions multiplesattribuables à des cas d�asthme cha-que fois que le patient était réadmisà l�hôpital. Cette année, toutefois,dans les cas de réadmissions multi-ples attribuables à des cas d�asthme,on ne compte qu�une seule réad-mision au cours de chaque tranchede 28 jours qui suit la réadmissioninitiale, et ce, dans le but d�empê-cher que les réadmissions de patientssouffrant d�asthme chronique nefaussent les résultats de l�indicateur.

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Toutefois, malgré que les réad-missions liées à des états patholo-giques puissent mettre en cause desfacteurs externes au contrôle directexercé par l�hôpital, des taux élevéspeuvent inciter les établissements àexaminer plus attentivement leurspropres pratiques. À titre d�exemple,ils peuvent se pencher sur desfacteurs tels que le risque associé àune sortie trop hâtive des patients,ou leur relation avec les médecinsde la communauté et les soins enmilieu communautaire. L�indicateurde travail avec d�autres partenairesde santé et l�indicateur de la conti-nuité des soins dont il est questiondans le chapitre consacré auquadrant qui traite de l�intégration et du changement du systèmemesurent certaines de ces relations avec la communauté.

Taux de complicationchez les patients en chirurgie et en soins médicaux

On peut associer l�apparition de complications durant le séjour à l�hôpital à la qualité des soinsdispensés par les professionnels dela santé et à l�état de santé du patient au moment de son admission à l�établissement. Lorsqu�on interprèteles taux de complication, il faut tenir compte de bon nombre de considérations fondamentales, à savoir :� Les patients qui présentent des problèmes de santé antérieurs (comorbidités) ou des pathologies plus

graves sont plus susceptibles de présenter des complications à l�hôpital, peu importe la qualité des soinsdispensés. Le rajustement en fonction des risques aide à atténuer l�effet des écarts au niveau de l�état desanté des patients dans les comparaisons, sans toutefois les éliminer.

� Les complications peuvent également résulter d�interventions diagnostiqueseffractives et de traitements plus audacieux qui font partie des soins médicauxmodernes. Il se peut que les avantages à longue échéance de telles avancéess�accompagnent de risques à court terme. Ce compromis met l�accent sur lanécessité de voir plus loin que les mesures de rendement individuelles.

� La mesure dans laquelle les complications, la gravité des pathologies et lescomorbidités sont consignées avec exactitude peut avoir une incidence sur lamesure du rendement. Les hôpitaux dont les taux de complication sont élevéspeuvent consigner des renseignements plus détaillés sur leurs patients. Entant que tels, des taux de complication faibles et élevés peuvent souligner lebesoin pour les hôpitaux d�examiner de plus près la façon dont ils dispensentles soins et consignent les renseignements qui s�y rattachent. En général, les taux de complication ont connu une hausse entre 1997-1998

et 2001-2002. Cependant, dans toute la province, le pourcentage de cas deprostatectomies avec complications a légèrement diminué (mais seulement de

46

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Prostatectomie

Cholécystectomie

Hystérectomie

Hémorragiegastro-intestinale

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

Infarctus aigudu myocarde

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

Pourcentage d'épisodes de soins avec réadmission

0 % 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %

2,9 %

3,2 %

3,7 %

7,2 %

3,2 %

2,9 %

3,3 %

7,3 %

2,8 %

2,6 %

3,3 %

7,6 %

3,6 %

2,9 %

3,6 %

7,8 %

2,2 %1,9 %2,1 %1,9 %

1,0 %1,0 %0,9 %0,8 %

2,4 %2,4 %2,4 %2,0 %

1,7 %1,7 %1,6 %1,5 %

FIGURE 3.8 : TAUX DE RÉADMISSION SELON LES GROUPES DE PATIENTSAprès que les patients aient reçu leur congé de l�hôpital, ils doivent parfois y être réadmis en raison d�un problème de santé connexe. Le graphique suivant illustre les taux de réadmission en 1997-1998, 1999-2000,2000-2001 et 2001-2002 pour huit des groupes de patients étudiés dans ce rapport.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

Qu�entend-on par complication?On considère qu�un épisode de soins présente des

complications si tous les éléments suivants sont réunis : 1. L�abrégé de sortie relatif à l�épisode en question

comporte un diagnostic que le comité consultatif juge pertinent à la qualité des soins.

2. L�hôpital a indiqué que le diagnostic avait été poséaprès l�admission du patient à l�hôpital et a établiqu�il avait une incidence sur la durée de séjour oude traitement.

3. La durée de séjour relativement à cet épisode s�estprolongée au-delà de ce qui avait été prévu ou lepatient est décédé à l�hôpital.

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0,1 point de pourcentage) entre 2000-2001 et2001-2002. Les taux de complication chez lesautres groupes de patients ont augmenté de0,4 à 1,1 point de pourcentage. On a relevél�augmentation proportionnelle la plus impor-tante chez les patients traités pour insuffisancecardiaque, et l�augmentation la plus faible chezles patients traités pour cholécystectomie.

Il se peut que ces hausses du taux decomplication soient attribuables aux modifi-cations apportées aux pratiques de codifica-tion ainsi qu�à des changements à l�égard dela qualité des soins. De plus, il est probablequ�elles résultent d�une augmentation globalede l�acuité chez les patients dans les hôpitauxde l�Ontario au cours des quatre années dedéclaration. Les modèles de rajustement enfonction des risques qui ont servi à l�analyse,et qui tentent de minimiser les écarts auchapitre de l�état de santé des patients admis aux différents hôpitaux, ne rajustent les données que d�une année, et non pascelles de toutes les années. En tant que tels,les écarts relatifs à l�acuité chez les patients,d�une année à l�autre, ne sont pas abordés.

Résultats liés aux soins infirmiers

Cette année, le quadrant du Rapport surles hôpitaux 2003 : Soins de courte durée quitraite de l�URC comporte quatre indica-teursfondés sur des preuves et axés sur lesrésultats liés aux soins infirmiers. On a établices indicateurs au moyen d�une évaluation

critique de la documentation et de la consultation avec des intervenantsclés.3 Les quatre indicateurs fondés sur les complications sont : les infec-tions des voies urinaires à la suite d�interventions chirurgicales précises,les pneumonies bactériennes nosocomiales, les plaies de pression et lesfractures à la suite d�une admission à l�hôpital. On présente les indicateurspour les sous-ensembles pertinents des dix groupes de patients qui serventaux indicateurs fondamentaux de l�URC.

Les infections qu�un patient contracte durant son séjour à l�hôpital,appelées infections nosocomiales, sont largement considérées comme un indicateur de la qualité des soins infirmiers.4 Malgré que le personnelinfirmier ne soit pas le seul responsable de la prévention des infections, ilest le seul, dans l�hôpital, à côtoyer le patient à toute heure du jour et de lanuit. Par conséquent, il peut exercer une supervision continue et profession-nelle au chapitre de la prévention des infections. En outre, on considère quel�hygiène de base, tel le lavage des mains, constitue la mesure de préven-

tion la plus efficace en ce qui a trait aux infections nosocomiales.4 Un patient peut contracter une infectiondes voies urinaires, une infection nosocomiale courante, en raison d�une inattention portée aux techniquesde stérilisation relatives à la mise en place de sondes urinaires à demeure ou à l�hygiène liée aux précau-tions à prendre avec une sonde urinaire à demeure. La mise en place de ces sondes et les précautionsconnexes à prendre sont des tâches qui reviennent surtout au personnel infirmier.

47

Utilisation etrésultats cliniques

Où se trouvent les résultats propres auxhôpitaux en matière de complications? Cette année, en raison de problèmes au niveau de la

qualité des données, on a retiré des résultats propres auxhôpitaux les quatre indicateurs relatifs aux complications(complications associées aux IAM, aux pneumonies, auxcholécystectomies et aux hystérectomies) (le rapport comportetout de même les résultats à l�échelle de la province). Pour deplus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulterl�encadré intitulé « Variations de codification et qualité desdonnées » qui se trouve dans le présent chapitre.

Prostatectomie

Cholécystectomie

Hystérectomie

Hémorragie GI

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

IAM 2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

2001-20022000-20011999-20001997-1998

0 % 1 % 2 % 3 % 4 % 5 % 6 % 7 % 8 % 9 % 10 %

3,6 %

6,9 %

5,7 %

4,5 %

1,9 %

5,7 %

7,2 %

6,9 %

3,2 %

7,0 %

5,1 %

4,0 %

1,2 %

5,1 %

6,1 %

6,0 %

3,2 %

6,3 %

4,9 %

3,7 %

1,4 %

6,0 %

5,6 %

6,4 %

2,9 %

5,7 %

4,6 %

2,9 %

1,3 %

4,1 %

4,3 %

5,4 %

Pourcentage d'épisodes de soins avec complications

FIGURE 3.9 : TAUX DE COMPLICATIONS SELON LES GROUPES DE PATIENTSLes taux de complications ont augmenté chez la plupart des groupes de patients au cours des quatre années de déclaration. On peut associer cette hausse à des changements à ces niveaux : pratiquesde codification des complications, état de santé du patient au moment de son admission àl�établissement et qualité des soins dispensés aux patients.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

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48

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

En Ontario, les taux rajustés en fonction de l�âge et du sexe au chapitre des infections des voiesurinaires chez les trois groupes en chirurgie ressemblent beaucoup aux taux présentés dans le documentintitulé Hospital Report 2002: Acute Care. Ils vont de 0,1 p. cent à 0,9 p. cent. Ces taux de complicationparaissent faibles en comparaison avec les données d�une étude américaine menée dans plusieurs états.Cependant, il importe de préciser que les données américaines sont totalement différentes des donnéescanadiennes et qu�une étude plus approfondie est nécessaire dans le but d�établir si ces résultats sontvéritablement faibles.5 Les taux plusélevés observés chez les groupesde patients traités pour unehystérectomie (0,9 p. cent) et uneprostatectomie (0,6 p. cent) peuventsignifier qu�on emploie plus souventles sondes urinaires à demeure à lasuite d�une chirurgie chez cespatients comparativement auxpatients traités pour unecholécystectomie (0,1 p. cent).

L�immobilité prolongée du patientet des techniques d�hygiène pulmo-naire inadéquates ou le défautd�effectuer les techniques d�hygiènepulmonaire sont deux principauxfacteurs de risque associés à lapneumonie nosocomiale. Les soinsinfirmiers influent sur ces deuxfacteurs de risque en minimisantl�immobilité et en enseignant et enconsolidant les exercices pulmo-naires pour favoriser une ventilationadéquate des poumons. Les tauxrajustés en fonction de l�âge et dusexe au niveau des pneumoniesnosocomiales au sein des groupesde patients spécifiques sont faibles;ils oscillent entre 0,36 p. cent et3,15 p. cent. Les taux sont plusélevés chez les groupes en soinsmédicaux (patients traités pour unAVC et un IAM), comparativementaux groupes en chirurgie, ce quipeut expliquer en partie le fait queces patients ont tendance à êtremoins mobiles et à demeurer àl�hôpital pendant de plus longuespériodes. Pour chaque groupe depatients, les taux calculés cetteannée sont plus élevés que les taux présentés, pour lemême groupe, dans le document intitulé Hospital Report 2002: Acute Care.

Dans le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée, les escarres de décubitus, ou ulcèrescutanés, constituent un nouvel indicateur fondé sur des preuves. Les ulcères cutanés résultent d�unetension prolongée exercée sur des régions cutanées, laquelle est habituellement attribuable à un manquede mobilité. On s�est souvent servi de cet indicateur pour mesurer la qualité des soins infirmiers.5 Les tauxde l�Ontario sont plus élevés chez les groupes en soins médicaux tels que les AVC, les insuffisancescardiaques, les pneumonies et les IAM, que chez les groupes en chirurgie, ce qui est conforme auxfacteurs de risque reconnus au chapitre des ulcères cutanés.6

0,0 % 0,2 % 0,4 % 0,6 % 0,8 % 1,0 %

Prostatectomie

Hystérectomie

Cholécystectomie

Taux d'infection des voies urinaires

0,6 %

0,9 %

0,1 %

FIGURE 3.10 : TAUX D�INFECTION DES VOIES URINAIRES SUITE À CERTAINES INTERVENTIONS CHIRURGICALES EN 2001-2002Les faibles taux d�infection des voies urinaires chez les patients traités pour hystérectomie, prostatectomie et cholécystectomie témoignent favorablement de la qualité des soins infirmiers dans les hôpitaux de l�Ontario.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002.Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

0,41 %

0,36 %

0,50 %

3,15 %

1,23 %

0,47 %

1,21 %

1,36 %

Prostatectomie

Hystérectomie

Cholécystectomie

AVC

Hémorragie GI

Asthme

Insuffisance cardiaque

IAM

Taux de pneumonies nosocomiales

0,0 % 0,5 % 1,0 % 1,5 % 2,0 % 2,5 % 3,0 % 3,5 %

FIGURE 3.11 : TAUX DE PNEUMONIE NOSOCOMIALE SELON LES GROUPES DE PATIENTS EN 2001-2002Les taux de pneumonie nosocomiale sont beaucoup plus élevés chez les patients en soins médicaux que chez les patients en chirurgie.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002.Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

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49

Utilisation etrésultats cliniques

Les fractures à la suite d�uneadmission à l�hôpital constituent unautre nouvel indicateur fondé surdes preuves dans le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courtedurée. Ces fractures sont souvent lerésultat d�une chute, laquelle est lapremière cause de morbidité chezles personnes âgées.7 Les patientssont à risque de faire une chutepour une foule de raisons, y comprisles troubles de la vision et les limitesfonctionnelles qu�entraînent un AVC,l�arthrite ou une maladie aiguë.Puisque les pratiques sans danger,telles que l�emploi d�aides autransfert et les modifications aumilieu physique, ayant pour but de réduire les dangers de chuteéventuels sont des activitéscentrales effectuées par lepersonnel infirmier, on s�est souventservi de cet indicateur pour mesurerla qualité du personnel infirmier.7,8,9

Les taux rajustés en fonction del�âge et du sexe au chapitre despatients hospitalisés qui ont subi unefracture d�un membre supérieur ouinférieur ou une fracture du crâneaprès leur admission à l�hôpitalétaient les plus élevés chez lespatients souffrant d�une pneumonie(0,111 p. cent), ceux en AVC (0,097p. cent) et ceux en insuffisancecardiaque (0,083 p. cent). On prévoit observer des taux plusélevés auprès de ces groupes depatients en raison des facteurs derisque connus au niveau des chutes.Le taux de fracture après admissionà l�hôpital chez les groupes depatients en chirurgie était nul, saufchez les patients traités pour unecholécystectomie (0,004 p. cent).

0,08 %

0,01 %

0,02 %

0,43 %

0,20 %

0,07 %

0,25 %

0,36 %

0,24 %

Prostatectomie

Hystérectomie

Cholécystectomie

AVC

Hémorragie GI

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

IAM

0,0 % 0,1 % 0,2 % 0,3 % 0,4 % 0,5 %

Taux de plaies de pression cutannées

FIGURE 3.12 : TAUX DE PLAIES DE PRESSION CUTANÉES SELON LES GROUPES DE PATIENTS EN 2001-2002Les taux d�ulcère cutané nosocomial sont beaucoup plus élevés chez les patients en soins médicaux que chez les patients en chirurgie.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002.Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période.

0,000 %

0,000 %

0,004 %

0,097 %

0,047 %

0,024 %

0,111 %

0,083 %

0,039 %

Prostatectomie

Hystérectomie

Cholécystectomie

AVC

Hémorragie GI

Asthme

Pneumonie

Insuffisancecardiaque

IAM

0,0 % 0,02 % 0,04 % 0,06 % 0,08 % 0,10 % 0,12 %

Taux de fractures résultant d'une chute

FIGURE 3.13 : TAUX DE FRACTURES SUITE À UNE ADMISSION À L�HÔPITAL EN 2001-2002Les taux de fracture à la suite d�une admission à l�hôpital étaient faibles, particulièrement chez les patients en chirurgie. On prévoit des taux plus élevés chez certains groupes de patients en soins médicaux en raison desfacteurs de risque reconnus associés aux chutes.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002.Remarque : Pour les groupes de patients en chirurgie, les résultats de 2001-2002 n�excluent pas les interventions annulées ou antérieures.

Cela est attribuable à un changement du format de collecte relatif aux données de cette période

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Santé des femmesDepuis longtemps, les chercheurs et les décideurs reconnaissent l�existence d�importants écarts dans

la façon dont les hommes et les femmes vont chercher, reçoivent et tirent partie des soins. De nombreuses raisons potentielles expliquent ces écarts, y compris :

� Les dissemblances d�ordre biologique, telles que l�âge auquel les pathologies touchent les hommes etles femmes ou la façon dont ces pathologies progressent en raison de différences hormonales,corporelles et autres sur le plan biologique.

� Les différents rôles que jouent souvent les hommes et les femmes dans la société. Puisque les femmesdispensent l�essentiel des soins non constitués dans notre société et prennent la plupart des décisionsen matière de santé pour leur famille, la façon dont elles vont chercher les soins et les choix qu�elles fonten tant qu�usagères de soins de santé peuvent être différents.

� Un biais dans le système. Depuis le rapport de 1991 qui a fait date et rédigé par les National Institutes of Health des états-Unis10, on savait que parce que la recherche médicale avait historiquement porté surles hommes, on en connaissait moins sur la façon de traiter les femmes. En relation avec ce problème « d�absence de preuves », il est probable que des biais soient le résultat d�écarts au niveau de laformation clinique et d�autres facteurs qui ont une incidence sur le mode d�interaction entre lesdispensateurs de soins et les patientes.Cette section décrit certains des indicateurs propres aux femmes, tels que les taux de césarienne. Elle

compare également les résultats observés chez les hommes et les femmes qui sont pertinents aux deuxsexes, tels les résultats des soins au niveau des pneumonies. D�autres chapitres du rapport comparent lerendement des femmes comparativement à celui des hommes ou soulignent les politiques qui sontpertinentes à la santé des femmes, notamment la mise en �uvre des lignes directrices et des protocolescliniques dans le but d�aider à assurer le recours adéquat à des interventions telles que les césariennes.

À l�échelle nationale, de récents débats portant sur l�avenir des soins de santé au Canada ont misl�accent sur les valeurs telles que l�équité en matière d�accessibilité aux soins. Pour savoir si on parvient àcette équité, il faut être capable de mesurer le rendement du système de soins de santé. L�emploid�indicateurs variés pour comparer les écarts entre les soins dispensés aux hommes et les soinsdispensés aux femmes constitue une première étape, mais il faudra également s�appuyer sur d�autrestypes d�analyses, notamment, peut-être, l�examen du rendement relativement à la situation géographiquedes patients, à leur niveau d�éducation ou de revenu ou à d�autres facteurs caractéristiques de lapopulation diversifiée du Canada.

En 2001-2002, la proportion de naissances par césarienne primaire (accouchements par césariennechez les femmes qui n�avaient jamais subi ce type d�intervention) était de 16,5 p. cent. Cela représenteapproximativement 19 500 naissances en Ontario, soit une hausse de près de 20 p. cent par rapport à 1997-1998.

Le taux de césariennes alongtemps été un indicateur derendement courant, avec d�autresindicateurs connexes. Récemment,de nombreux experts ont suggéréque les accouchements vaginauxchez les femmes qui avaient déjàsubi une césarienne pouvaientcomporter des risques, et que descésariennes répétées étaientdavantage recommandées qu�onne le laissait entendre par le passé.Pour cette raison, nous neretenons pas le taux d�accouchements vaginaux après césarienne en tant qu�indicateur.

Le débat se poursuit également au sujet de ce qu�est un taux de césarienne « approprié ». Denombreuses études ont démontré qu�une importante proportion de femmes préféreraient accoucher par césarienne. Dans plusieurs cas, également, on peut pratiquer des césariennes pour éviter descomplications éventuelles qui nécessiteraient des ressources qui ne sont pas promptement accessiblesdans plusieurs hôpitaux. Par conséquent, il n�existe pas de « bon » taux d�accouchements par

TABLE 3.1 : TENDANCES AU NIVEAU DES TAUX DE CÉSARIENNESPRIMAIRES ET DES RATIOS D�HYSTÉRECTOMIES VAGINALES PARRAPPORT AUX HYSTÉRECTOMIES ABDOMINALES EN ONTARIO Le tableau suivant illustre le pourcentage d�accouchements par césarienne primaire ainsi que les ratios d�hystérectomies vaginales par rapport aux hystérectomies abdominales pour les quatre années de déclaration.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001, 2001-2002

Résultat clinique Année financière1997-1998 1999-2000 2000-2001 2001-2002

Taux de césariennes primaires 13,9 % 14,7 % 16,0 % 16,5 %

Ratios d�hystérectomies vaginales par rapport aux hystérectomies abdominales 0,52 0,45 0,44 0,41

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césarienne primaire. L�élément important associé à la déclaration des taux d�accouchements parcésarienne consiste à permettre l�examen de l�écart au niveau des taux dans les hôpitaux. La figure3.14 compare les variations au niveau de la proportion d�accouchements selon le taux de césariennesprimaires avec le nombre d�accouchements vaginaux pour chaque hôpital.

La figure 3.14 montre que la variation est plus importante lorsqu�il y a moins d�accouchements dansun hôpital. Toutefois, il subsiste une variation marquée de ces taux dans les hôpitaux qui affichent des

nombres d�accouchements plusélevés. Cette variation laissesupposer que les médecins et lesautres dispensateurs de soins ontdes occasions de communiqueravec les patientes et de leur enapprendre davantage au niveaudes risques et des avantagesassociés aux diverses options enmatière d�accouchement et d�assu-rer que les ressources appropriéessont accessibles pour appuyer laprise de décisions et les préfé-rences des patientes.11,12

La figure 3.15 présente desrenseignements semblables en ce qui a trait aux ratios d�hystérec-tomies vaginales par rapport auxhystérectomies abdominales. Cesratios sont le reflet de la variationde la fréquence des hystérectomiespratiquées par le vagin compara-tivement à celles pratiquées parl�abdomen. Puisqu�on associe leshystérectomies vaginales à moinsde complications et à des duréesde séjour plus courtes, des ratiosplus élevés (supérieurs à 1,00)sont généralement meilleurs. Unefois de plus, cependant, il n�existepas de ratio dit « correct »; il vautplutôt mieux examiner la variationet en faire un point de départ versle recensement des hôpitaux dontles taux sont élevés ainsi qued�autres résultats favorablesassociés à ces taux.

51

Utilisation etrésultats cliniques

FIGURE 3.15 : RATIO D�HYSTÉRECTOMIES VAGINALES AUX HYSTÉRECTOMIES ABDOMINALES PAR RAPPORT AU NOMBRE TOTAL D�HYSTÉRECTOMIES EN ONTARIO EN 2001-2002Peu d�hôpitaux ont un ratio d�hystérectomies vaginales par rapport aux hystérectomies abdominales élevé. Un ratio supérieur à un indique que, comparativement aux hystérectomies abdominales, davantage d�hystérectomiesvaginales ont été pratiquées. Un taux d�hystérectomies vaginales plus élevé est généralement considéré meilleurpuisque les hystérectomies vaginales sont associées des complications moindres et à des durées de séjour plus courtes.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002.

0 %

5 %

10 %

15 %

20 %

25 %

30 %

35 %

0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000

Nombre total de naissances à l'hôpital

Prop

ortio

n d'a

ccouc

hem

ents

par c

ésar

ienne

prim

aire

0

1

2

3

4

5

6

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900

Nombre d'hystérectomies

Ratio

des h

ystér

ecto

mies

vagi

nales

par r

appo

rt au

x hys

térec

tom

ies ab

dom

inal

es

FIGURE 3.14 : PROPORTION DE NAISSANCES PAR CÉSARIENNE PAR RAPPORT AU NOMBRE TOTAL DE NAISSANCES DANS CHAQUEHÔPITAL DE L�ONTARIOLes taux de césariennes primaires (accouchements par césarienne chez les femmes qui n�avaient jamais subi une telle intervention) varient à l�échelle des hôpitaux de l�Ontario.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 2001-2002.

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Le tableau 3.2 décrit les tendances au fil des années en ce qui a trait aux soins dispensés aux femmespar rapport à ceux qui sont dispensés aux hommes. Dans chacun des cas, on calcule séparément, pourles hommes et les femmes, les taux des indicateurs, rajustés en fonction des risques, que l�on retrouveplus tôt dans ce chapitre. On calcule ensuite le ratio du taux rajusté en fonction des risques chez lesfemmes comparativement aux hommes. Des ratios supérieurs à 1,00 indiquent que les femmes onttendance à obtenir de résultats plus élevés au niveau d�un certain indicateur, notamment des durées deséjour plus longues, des taux de réadmission plus élevés ou un plus grand accès à une technologie. Desratios inférieurs à 1,00 démontrent la situation inverse. Il est peu probable d�en arriver à un ratio semblablepour un même indicateur chez leshommes et les femmes. À titred�exemple, il est plus typique chezles femmes de souffrir de maladiescardiaques à un âge plus avancé,ce qui rend plusieurs interventions,telle l�angiographie, éventuellementplus difficiles à pratiquer. Lorsqu�onse penche sur ces graphiques, laquestion cruciale est de savoir si leratio se rapproche de 1,00, ce quilaisse supposer que l�équité enmatière de soins s�améliore.

Le tableau 3.2 démontre qu�il y a eu relativement peu de change-ments dans bon nombre de cesratios au cours des quatre dernièresannées : de petits changements telsqu�un léger recul au niveau de l�accès à l�angiographie sont équilibrés par un petit recul au niveau descomplications associées à l�IAM. Les femmes sont toujours moins susceptibles de subir une angiographieet plus susceptibles d�être réadmises en raison de pathologies connexes à la suite d�un IAM. Par oppo-sition, les femmes sont beaucoup plus susceptibles de subir une cholécystectomie en chirurgie le jourmême et beaucoup moins susceptibles de présenter des complications attribuables à une cholécystectomie.

RésuméLe présent rapport compare les résultats de 2001-2002 (les données disponibles les plus récentes) à

ceux de 2000-2001 (l�exercice dont il est question dans le document intitulé Hospital Report 2002: AcuteCare), de 1999-2000 (l�exercice dont il est question dans le document intitulé Hospital Report 2001: AcuteCare) et de 1997-1998 (l�exercice dont il est question dans le document intitulé Hospital Report �99). Aunombre des observations, on remarque ce qui suit :� Le pourcentage de patients en chirurgie le jour même en terme de proportion de tous les patients en

soins de courte durée en Ontario est passé de moins de 47 p. cent à près de 50 p. cent au cours desquatre années de déclaration que couvre ce rapport.

� Les taux d�hospitalisation ont baissé chez sept des dix groupes de patients. À ce chapitre, les groupesde patients traités pour libération du nerf médian au niveau du canal carpien, hémorragie gastro-intestinale et infarctus aigu du myocarde constituent les trois exceptions (figure 3.1).

� Près de 35 p. cent des patients traités pour un IAM en 2001-2002 ont subi une coronarographie durantleur épisode de soins hospitaliers; il s�agit d�une hausse par rapport à la valeur de près de 17 p. centenregistrée en 1997-1998. En outre, en 2001-2002, environ 23 p. cent des patients traités pour un IAMont subi une chirurgie de revascularisation (pontage aortocoronarien ou angiographie coronariennetransluminale percutanée). Il s�agit d�une hausse par rapport à la valeur d�un peu plus de 10 p. centenregistrée en 1997-1998 (figure 3.4).

� De tous les groupes de patients qui forment ce quadrant, les patients dont la durée moyenne de séjourest la plus longue, soit tout juste en deçà de dix jours, sont ceux qui ont subi un AVC. Les durées deséjour des patients traités pour un IAM, une insuffisance cardiaque ou une pneumonie sont relativementlongues; en 2001-2002, elles oscillaient entre 7,5 et 8,6 jours (figure 3.6).

TABLE 3.2 : TENDANCES AU NIVEAU DES RÉSULTATS DES INDICATEURS POUR LES HOMMES ET LES FEMMES Ce tableau montre qu�il y a eu des changements au chapitre des ratios des taux rajustés en fonction des risques chez les femmes comparativement aux hommes, plus précisément au niveau des IAM et despneumonies. Plus le ratio se rapproche de 1,00, plus on dénote une équité au niveau des soins que reçoiventles hommes et les femmes. Un ratio supérieur à 1,00 indique que le taux provincial au niveau de l�indicateurest plus élevé chez les femmes que chez les hommes, tandis qu�un ratio inférieur à 1,00 signifie l�inverse.

Source : Base de données sur les congés des patients (DAD), 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001, 2001-2002

Résultat clinique Année financière1997-1998 1999-2000 2000-2001 2001-2002

Accès à l�angiographie 0,81 0,79 0,79 0,77

Complications reliées à un IAM 1,19 1,36 1,29 1,24

Réadmissions reliées à un IAM 1,10 1,12 1,06 1,23

Cholécystectomies en chirurgie d�un jour 1,32 1,28 1,23 1,27

Complications reliées à une cholécystectomie 0,39 0,37 0,38 0,38

Complications reliées à une pneumonie 0,93 1,02 1,09 1,05

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� Au sein des groupes de patients à l�étude, on a observé que les patients traités pour un IAM étaient pluscouramment réadmis à l�hôpital. En 2001-2002, un peu plus de 7 p. cent de ces patients présentaient unétat connexe qui nécessitait leur retour urgent ou extrêmement urgent à l�hôpital dans les 28 jourssuivant leur sortie initiale (figure 3.8).

� En général, les taux de complication ont connu une hausse entre 1997-1998 et 2001-2002. Cela peutêtre attribuable à des changements de codification, à une hausse de l�acuité chez les patients dans leshôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario et à la qualité des soins. Cependant, dans toute laprovince, le pourcentage de cas de prostatectomies avec complications a diminué entre 2000-2001 et 2001-2002. Les taux de complication calculés chez les autres groupes de patients ont augmenté de 0,4 à 1,1 point de pourcentage (figure 3.9).

� Les résultats liés aux soins infirmiers (infections des voies urinaires, pneumonie nosocomiale, plaies de pression et fractures subies à la suite d�une admission à l�hôpital) présentent des taux qui semblentfaibles en comparaison avec les données d�une étude américaine menée dans plusieurs états.5

Cependant, il importe de préciser que les données américaines sont totalement différentes des donnéescanadiennes et qu�une étude plus approfondie est nécessaire dans le but d�établir si ces résultats sontvéritablement faibles.

� Les femmes sont toujours moins susceptibles de subir une angiographie et plus susceptibles d�êtreréadmises en raison de complications à la suite d�un IAM. Par opposition, les femmes sont beaucoupplus susceptibles de subir une cholécystectomie en chirurgie le jour même et beaucoup moinssusceptibles de présenter des complications attribuables à une cholécystectomie.

Prochaines étapesCette année, l�analyse du quadrant de l�URC porte sur les mêmes groupes de patients que par les

années passées. Cependant, dans le rapport de cette année, on a apporté de nombreux changements aux méthodes sous-jacentes aux indicateurs cliniques, ce qui traduit le fait que l�élaboration des méthodesde calcul de chaque indicateur est une démarche continue qui évolue.

Au cours de la prochaine année, le quadrant de l�URC sera une fois de plus remanié de façon importantedans le cadre de la stratégie de « développement révisable » pour les futurs rapports sur les hôpitaux desoins de courte durée. L�analyse documentaire relative à ce remaniement est entamée et comporte uneétude détaillée des indicateurs actuels pour assurer leur pertinence continue au niveau des hôpitaux. Elleexaminera également de nouvelles approches, de nouvelles mesures des résultats et de l�utilisation, etl�intégration de nouveaux groupes de patients. À titre d�exemple, on se penchera sur diverses façons dequantifier les questions relatives à l�accès aux soins et on prendra en considération les résultats en matièrede sécurité des patients afin de les inclure dans le rapport de l�année prochaine. Enfin, l�analyse incorporeradavantage les indicateurs liés à la santé des femmes et aux soins infirmiers dans le quadrant. L�équipe de remaniement sera composée d�experts techniques et cliniques qui seront guidés par des groupesconsultatifs nommés par les directeurs généraux des hôpitaux composés de médecins, d�infirmières etd�infirmiers et d�administrateurs d�hôpitaux.

On suivra plusieurs recommandations pour le développement futur de la composante liée aux soinsinfirmiers des indicateurs de l�URC. On entreprendra d�autres recherches et consultations avec descliniciens dans le but de raffiner la méthode de rajustement en fonction des risques au niveau desindicateurs de résultats cliniques liés aux soins infirmiers. Cela permettra de raffiner le niveau auquel les données de rendement seront présentées avec l�aspiration d�une présentation au niveau hospitalierpour les groupes de patients déterminés par diagnostic et ceux déterminés par procédure. Présentement,on mène des recherches pour établir le caractère réalisable de la collecte de données sur l�état fonctionnel,l�état de l�autonomie en matière de santé et le contrôle de symptômes. On prévoit que les résultats de cetterecherche fourniront des renseignements sur l�élaboration d�indicateurs de rendement des soins infirmierspour les Rapports sur les hôpitaux à venir.

Des travaux futurs consacrés à la section portant sur la santé des femmes détermineront de meilleurespratiques au chapitre de l�équité, de meilleures façons de mesurer l�équité et des indicateurs plus utilesau niveau des exercices d�amélioration qui répondront aux questions importantes telles que la santédes femmes.

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Utilisation etrésultats cliniques

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Pour de plus amples renseignements1 STATISTIQUE CANADA. Estimations démographiques postcensitaires définitives, 1er octobre 1997, et Estimations

démographiques postcensitaires mises à jour, 1er octobre 1999 et 2001, Ottawa : Statistique Canada, juillet 2003.2 INSTITUT CANADIEN D�INFORMATION SUR LA SANTÉ (ICIS). Canadian Coding Sourcebook, Ottawa : ICIS, 1999.3 MCGILLIS HALL. L., DORAN. D., SPENCE LASCHINGER. H., MALLETTE. C., O�BRIEN-PALLAS, L. et C.PEDERSEN. Nursing Report 2001: Preliminary Study for Hospital Report 2001, 2001.4 AMERICAN NURSES ASSOCIATION. Nursing care report card for acute care, American Nurses Publishing:Washington DC, 1995.5 NEEDLEMAN, J., BUERHAUS, P., MATTKE, S., STEWART, M. et K. ZELEVINSKY. Nurse Staffing and PatientOutcomes in Hospitals, Boston: Harvard School of Public Health, Final report, 20026 RNAO REGISTERED NURSES ASSOCIATION OF ONTARIO. Nursing Best Practice Guideline Shaping theFuture of Nursing: Risk Assessment & Prevention of Pressure Ulcers., Toronto: RNAO, 20027 RNAO REGISTERED NURSES ASSOCIATION OF ONTARIO. Nursing Best Practice Guideline Shaping theFuture of Nursing: Risk Assessment & Prevention of Falls, Toronto: RNAO, 2002.8 MAJESKY, S.J., BRESTER, M.H. et K.T. NISHIO. « Development of a research tool: patient indicators of nursingcare », Nursing Research, 27(6), 1978, p. 365-371.9 BLEGAN M.A., VAUGHN, T.E. et C.J. GOODE. « Nurse experience and education: effect on quality of care »,Journal of Nursing Administration, 31, 2001, p. 33-39.10 NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH. Agenda for Research on Women�s Health for the 21st Century, 1999, p. 10.11 GROUPE DE TRAVAIL SUR LES CÉSARIENNES. Adoption et maintien de pratiques exemplaires concernant lerecours aux césariennes, Toronto : Conseil ontarien des services de santé pour les femmes, octobre 2000. Affichésur le site www.womenshealthcouncil.on.ca12 LOMAS, J., ANDERSON, G.M., DOMNICK-PIERRE. K, et al. « Do practice guidelines guide practice? The effectof a consensus statement on the practice of physicians », New England Journal of Medicine, 321, 1989, p. 1306-11.

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Satisfaction des patients

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Satisfaction des patientsLe Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée, le quatrième de cette série de rapports,

décrit une fois de plus l�opinion qu�ont les patients de la qualité des soins reçus à l�hôpital. Ainsi, lequadrant intitulé Satisfaction des patients, dans lequel on demande aux patients ce qu�ils pensent de laqualité des soins et des services assurés, fournit une mesure importante du point de vue des patients.

L�enquête Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey (SHoPSS), sur laquelle se base cequadrant, est l�une des plus importantes enquêtes sur la satisfaction des patients menées au Canada.Dans le rapport 2003, les conclusions du quadrant étaient basées sur le sondage Parkside, quiinterrogeait des patients dans l�ensemble de la province quant à leur opinion sur la qualité des soinsreçus. Toutefois, les hôpitaux ontariens ont adopté un nouveau questionnaire produit par la NationalResearch Corporation (NRC) et Picker Group Canada, qui remplacera dorénavant le questionnaireParkside et constituera la base du quadrant sur la satisfaction des patients de la série de rapports de2004. Ce changement est décrit plus en détail dans la section intitulée « Prochaines étapes », qui setrouve à la fin du présent chapitre.

Comment les hôpitaux ontariens utilisent-ils cette information? Un an après avoir reçu les résultats del�enquête SHoPSS menée en 2002, 92 p. cent des hôpitaux affirmaient avoir apporté des modificationsen fonction des conclusions formulées, ce qui représente une augmentation par rapport à l�annéeprécédente. L�enquête menée cette année relativement à l�intégration et aux changements au sein dusystème de soins de courte durée a permis d�identifier plusieurs thèmes communs dans les méthodesutilisées par les hôpitaux ontariens pour faire face aux problèmes liés à la satisfaction des patients.Veuillez consulter la section intitulée « À l�écoute des patients » du présent chapitre pour obtenir de plusamples renseignements au sujet de ces initiatives, de même que la figure 4.13, qui fournit une répartitiondes occasions spécifiques de changement identifiées par les hôpitaux.

Satisfaction des patients : Un instantané des hôpitaux de l�Ontario

L�introduction, en 1999, de l�enquête SHoPSS comme outil dans le cadre du projet Rapport sur leshôpitaux a rendu possible la comparaison entre les différents hôpitaux. Trois des 65 questions de l�enquêteinterrogent les patients sur leur expérience d�hospitalisation en général. Considérées comme des questions« de base », c�est-à-dire fondamentales, elles forment ensemble l�indicateur de qualité globale.

Parmi les résultats correspondant à ceux des rapports précédents, 89 p. cent des patients ontindiqué que la qualité globale des soins reçus était excellente ou bonne. Tout comme pour l�année2000-2001, une très grande majorité des patients (87 p. cent) ont affirmé qu�ils retourneraient à l�hôpitalen question alors que 83 p. cent affirmaient qu�ils recommanderaient cet hôpital à des amis ou à des

membres de leur famille.Ceci dit, il est utile d�ajouter que

bien que l�indicateur de qualité globaleconstitue une mesure efficace desperceptions générales des patientsrelativement aux soins reçus, il peutêtre influencé par les efforts déployéspar l�hôpital pour améliorer les soinsainsi que par d�autres facteurs tels que l�état de santé du patient, lesrencontres avec les dispensateurs desoins et le type de chambre occupée(privée ou à plusieurs lits, par exemple).

D�autres questions de l�enquêteSHoPSS sont également combinéesafin de fournir des mesures sommairesou des indicateurs de certaines dimen-sions uniques de la satisfaction des

57

Satisfaction des patients

Quoi de neufpour 2003

Les résultats de l�année2003 s�ajoutent aux indi-cateurs de satisfaction despatients présentés dans lesversions précédentes desrapports sur les hôpitaux.Comme c�est le cas pour lesautres quadrants, une plagenumérique qui comprendune note numérique del�hôpital a remplacé lesystème d�évaluation durendement basé sur lenombre d�étoiles.

FIGURE 4.1 : QUESTIONS CONSTITUANT L�INDICATEURDE QUALITÉ GLOBALE

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2001�2002.

Recommanderiez-vous cet hôpitalà vos amis ou à votre famille?

Est-ce que vous retourneriez à cet hôpitalpour y recevoir des soins médicaux?

Oui87 %

(87 % en 2002)

Donnez votre appréciation dela qualité des soins reçus.

Autres 11 %

Excellent ou bon 89 %

(89 % en 2002)

Autres13 %

Oui83 %

(83 % en 2002)

Autres 17 %

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des patients. Ces indicateurspeuvent servir de guide afind�aider les hôpitaux à définirleurs objectifs et à mesurer lesprogrès accomplis en matièred�amélioration des soins et dela satisfaction. Au total, dixindicateurs sont calculés àpartir des réponses fournies parles patients dans le cadre del�enquête SHoPSS, desquelshuit sont présentés dans lequadrant intitulé Satisfactiondes patients alors que les deuxautres se retrouvent dans lequadrant intitulé Intégration et changement du système.

La figure 4.2 présente lesnotes des indicateurs à l�échelleprovinciale, pondérées en fonc-tion des différences entre lesvolumes de patients. La pondé-ration des notes des hôpitauxen fonction du volume depatients tient compte du modèlede sortie réel de chaque hôpitalpour le calcul des indicateurs àl�échelle provinciale.

58

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments sont fondés les huit indicateurs de la satisfaction des patients?

� Qualité globale � Trois questions portant sur la qualité globale des soins reçus à l�hôpital et demandantau patient s�il retournerait à l�hôpital ou s�il le recommanderait à d�autres personnes ayant besoin de soins.

� Qualité du processus � Il s�agit de l�indicateur global complet le plus efficace de la satisfaction despatients puisqu�il englobe la plupart des aspects de la qualité des soins et des services. Cet indicateur estbasé sur 55 questions et neuf sous-échelles d�évaluation.

� Soins non médicaux � Dix questions portant sur la perception des patients relativement auxcompétences, à la courtoisie, à la délicatesse, au niveau de communication et à l�efficacité des dispensateursde soins non médicaux (le personnel infirmier, par exemple).

� Soins médicaux � Dix questions portant sur la perception des patients relativement aux compétences, à lacourtoisie, à la délicatesse, au niveau de communication et à l�efficacité des soins assurés par les médecins.

� Services de soutien � Cinq questions au sujet de la courtoisie du personnel de l�hôpital (travailleurssociaux, bénévoles et réceptionnistes) ainsi que sur la qualité de la nourriture servie.

� Entretien ménager � Cinq questions portant sur les impressions générales du patient relativement auxservices d�entretien ménager assurés dans l�hôpital, notamment la propreté de l�hôpital et la courtoisie dupersonnel d�entretien.

� Autres dispensateurs de soins � Quatre questions portant sur la satisfaction des patients relativementaux compétences et à la courtoisie du personnel de l�hôpital chargé des prélèvements sanguins et de laradiologie ainsi que des physiothérapeutes.

� Résultats des soins � Trois questions portant sur la satisfaction des patients relativement aux résultatsdes soins reçus à l�hôpital.

Remarque : Pour connaître les questions spécifiques correspondant à chaque indicateur, veuillez consulter le document intitulé Hospital Report 2003: Acute CareTechnical Summary.

FIGURE 4.2 : SATISFACTIONDES PATIENTS À L�ÉCHELLEPROVINCIALELes résultats à l�échelle provinciale correspondant aux huit indicateurs de la satisfaction des patientssont présentés dans la figure ci-dessous. Les notesdes indicateurs sont réparties dans trois groupes,soit très mauvais, mauvais et moyen, bon ouexcellent. Pour quatre des huit indicateurs, plus de 70 p. cent des patients ont indiqué des niveauxde satisfaction élevés (ce qui équivaut à la cote « excellent »). L�indicateur de qualité globale aobtenu le plus haut pourcentage de patients ayantattribué un niveau de satisfaction « excellent », soit81,5 p. cent). Par contre, seulement 37,7 p. centont qualifié les services de soutien d�excellents,alors que 15,8 p. cent ont déclaré que la qualitéde ces services était très mauvaise, mauvaise oumoyenne. Au cours des trois dernières années où des rapports ont été produits, le nombre depatients qui ont qualifié d�excellente la qualité de l�entretien ménager, des autres dispensateursde soins, du processus et des soins non médicauxa connu une baisse constante. Au cours de cettemême période, les indicateurs de la qualitéglobale, des soins médicaux, des résultats des soins et des services de soutien, se sont vus attribuer la cote « excellent » par un nombre croissant de patients.

0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 %

37,538,637,7

40,540,339,9

62,462,161,6

70,370,369,0

72,772,570,9

72,071,572,6

74,073,674,1

80,981,681,5

200120022003

200120022003

200120022003

200120022003

200120022003

200120022003

200120022003

200120022003Services

de soutien

Entretienménager

Autres dispensa-teurs de soins

Qualité duprocessus

Soins non médicaux

Résultats des soins

Soins médicaux

Qualité globale

% de

patie

nts

Très mauvais, mauvais, moyen (0-60) Bon (61-80) Excellent (81-100)

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2000-2002**Les populations échantillonnées ne sont pas les mêmes d�année en année, ni les hôpitaux participants.

Les chiffres sont identiques à ceux présentés dans le Rapport sur les hôpitaux : Soins de courte durée correspondant à chaque année.

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Par exemple, les hôpitaux d�enseignement ont généralement des volumesde patients plus élevés que les petits hôpitaux et auront donc une incidenceplus considérable sur la note de l�indicateur à l�échelle provinciale. De tousles hôpitaux qui ont participé à cette enquête, les hôpitaux d�enseignementont traité en moyenne 2,5 fois plus de patients que les hôpitaux communau-taires qui, quant à eux, ont traité approximativement 5,6 fois plus de patientsque les petits hôpitaux.

Tout comme les volumes de patients peuvent varier selon qu�il s�agit d�unhôpital d�enseignement, d�un petit hôpital ou d�un hôpital communautaire, ilexiste également entre ces trois groupes des différences correspondantesen ce qui a trait aux notes moyennes des indicateurs. En moyenne, lespatients traités dans les petits hôpitaux ont rapporté des niveaux de satisfac-tion supérieurs à ceux des patients traités dans des hôpitaux d�enseignementou communautaires. La différence la plus marquée a été observée sur leplan de l�indicateur d�entretien ménager, qui était neuf fois supérieur pour lespetits hôpitaux que pour les hôpitaux d�enseignement et huit fois supérieurpour les hôpitaux communautaires. Pour obtenir un sommaire des comparai-

sons à l�échelle provinciale entre ces trois types d�hôpitaux, veuillez consulter le document intituléHospital Report 2003: Acute Care Technical Summary.

Les notes à l�échelle provinciale sont décrites en détail pour chacun des huit indicateurs de lasatisfaction des patients et les résultats sont également présentés en fonction du sexe. Pour chaqueindicateur, les notes de satisfaction sont légèrement plus élevées chez les hommes que chez lesfemmes. En moyenne, les hommes ont attribué des notes 1,7 fois supérieures à celles des femmespour chacun des indicateurs. (Remarque : Dans les sections traitant de chacun des indicateurs, ci-après, les différences entre ces indicateurs sont décrites en détail.) La plus grande différence entreles hommes et les femmes se retrouve au plan de l�indicateur de soins non médicaux, dont lesrésultats, chez les hommes, sont supérieurs d�un écart-type ou de 2,9 points. La satisfaction despatients en ce qui a trait aux soins hospitaliers semble également varier selon l�âge1 et le sexe. Eneffet, les hommes âgés de 60 ans et plus présentent en moyenne les niveaux de satisfaction les plusélevés pour tous les indicateurs alors que les femmes âgées dans la vingtaine ont les niveaux desatisfaction les plus faibles pour tous les indicateurs.

Comment la recherche a-t-elle été menée? Source des données

Des questionnaires normalisés ont été envoyés par courrier à plus de 71 700 patients qui ont étéhospitalisés pendant au moins une nuit dans un hôpital de soins de courte durée de l�Ontario et ontreçu leur congé entre janvier et mars 2002. Environ 50 p. cent des questionnaires ont été remplis etretournés. Pour que la note correspondant à un indicateur soit présentée pour un hôpital donné(consultez l�encart sur la couverture arrière du présent rapport), il fallait qu�au moins 100 réponsesvalides aient été reçues de patients hospitalisés ayant reçu des soins médicaux généraux ouchirurgicaux (à l�exception des patients ayant reçu des soins psychiatriques ou d�obstétrique). Leshôpitaux qui n�ont pas atteint cette exigence minimale se sont vus attribuer une cote non déclarable(CND), ce qui signifie que les valeurs individuelles propres à l�hôpital n�ont pas été calculées.

Sélection des indicateursCette année, les indicateurs de la satisfaction des patients sont les mêmes que ceux utilisés dans

les Rapports sur les hôpitaux : Soins de courte durée des années antérieures. Au cours de l�élabo-ration du quadrant sur la satisfaction des patients pour le rapport intitulé Hospital Report �99, ungroupe consultatif formé de représentants des hôpitaux a sélectionné le sondage Parkside à partirdes réponses reçues suite à la demande de propositions émise par l�Association des hôpitaux del�Ontario. En se basant sur les données d�un essai pilote effectué pour ce sondage et les conseils du groupe consultatif, des chercheurs ont mis au point dix échelles d�indicateur en combinant lesquestions ayant un lien entre elles du point de vue conceptuel ou statistique. Pour ce faire, lesquestions ont été converties en notes sur 100 et une moyenne a été calculée à partir des résultatsdes questions qui constituaient des échelles d�indicateur.

59

Satisfaction des patients

Pour obtenir de plus amplesrenseignements...

Les indicateurs de satisfaction des patients qui mesurentla qualité de la coordination et de la continuité des soins sontprésentés dans le chapitre intitulé Intégration et changementdu système. Ce quadrant décrit dans quelle mesure leshôpitaux ontariens intègrent leurs services à ceux de leurspartenaires communautaires et mettent au point despratiques innovatrices. De plus, l�indicateur d�intensité del�utilisation des renseignements et l�indicateur des hôpitauxdans la communauté décrits dans le chapitre intituléIntégration et changement du système décrivent comment les résultats en matière de satisfaction des patients sonttransmis aux médecins, aux membres du personnel, auxconseils d�administration des hôpitaux et à la communauté.

Notes desindicateurs et

pourcentages depatients?

Lorsqu�il est question de la « note d�un indicateur » et du « pourcentage de patients », ilpeut arriver que la différence ne soit pas immédiatementévidente. La note de l�indicateurdésigne simplement la moyennede toutes les réponses fourniespour un indicateur donné dansl�ensemble de la province. Lesnotes des indicateurs peuventvarier de 0 à 100 et chaquenombre entier dans cette four-chette se nomme « point indi-cateur ». La figure 4.2 et lesfigures 4.4 à 4.11 illustrent lesrésultats en fonction de cinqcatégories d�évaluation : excel-lent, bon, moyen, mauvais ettrès mauvais. Dans le cas de cesfigures, il est en fait question dupourcentage de patients dontles notes individuelles fourniespour les différents indicateurs seretrouvent dans chacune de cescatégories, en fonction d�uneéchelle définie. Pour obtenir de plus amples renseignementsà ce sujet, veuillez consulter ledocu-ment intitulé HospitalReport 2003: Acute CareTechnical Summary.

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60

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

MéthodesLa méthodologie utilisée pour le présent rapport est

décrite en détail dans le document intitulé Acute CareTechnical Summary, qui est acces-sible sans fraisà partir des sites Web des partenaires et des

commanditaires de la série du Rapport sur leshôpitaux. Pour obtenir une liste des sites Web,consultez la couverture arrière du présent rapport.Voici quelques caractéristiques importantes de laméthodologie utilisée : � L�enquête a été menée auprès de patients ayant

reçu des soins dans les trois différents types d�hôpi-taux, soit 15 petits hôpitaux, 64 hôpitaux commu-nautaires et 13 hôpitaux d�enseignement, pour untotal de 92 hôpitaux. Parmi les petits hôpitaux, huitn�ont pas atteint l�exigence minimale de 100 réponsesqui doit être satisfaite pour que les résultats indivi-duels propres aux hôpitaux soient pris en comptedans le quadrant portant sur la satisfaction despatients, ce qui signifie que cette partie du rapportcontient les valeurs de l�indicateur correspondant à84 hôpitaux seulement.

� Dans certains formulaires, les patients n�ont pasrépondu à toutes les réponses. Au total, 764 question-naires (ce qui représente approximativement 2 p.cent) ont été omis de l�analyse car plus de la moitiédes questions avaient été laissées sans réponse.

� Des recherches ont démontré que l�âge, le sexe etl�état de santé tels que perçus par le patient tendentà influencer les niveaux de satisfaction.2,3 Afin depouvoir faire des comparaisons équitables, unetechnique statistique « d�ajustement en fonction des risques » a été appliquée pour contrôler lesinfluences préexistantes.

Comment le rendement des hôpitaux est-il attribué? Dans les rapports antérieurs, les hôpitaux de soins de courte durée ontariens qui

ont participé à l�enquête ont été évalués en fonction de huit indicateurs de la satis-faction des patients. Selon les résultats obtenus, chaque hôpital a reçu une des cinqattributions de rendement possibles : « supérieur à la moyenne », « légèrementsupérieur à la moyenne », « dans la moyenne provinciale », « légèrement inférieur à la moyenne » et « inférieur à la moyenne ».

Au fil du temps, le contenu et les méthodologies de la série du Rapport sur leshôpitaux ont évolué et les méthodes utilisées pour mesurer le rendement dans lerapport de 2003 ont été mises à jour. Pour la première fois cette année, pour chaqueindicateur et chaque hôpital participant, on présente une plage numérique quicomprend le résultat numérique de l�hôpital. De plus, à la plage numérique s�ajouteun symbole qui précise si le résultat de l�hôpital pour chaque indicateur était « supé-rieur à la moyenne », « la moyenne provinciale » ou « inférieur à la moyenne ».

Le passage d�un système de classification à l�aide d�étoiles à une déclaration parplage numérique a été motivé par plusieurs raisons, dont les suivantes : 1. Des préoccupations ont été soulevées concernant la perception et la compréhension

du public envers le système de classification à l�aide d�étoiles; les gens croyaientqu�un hôpital ayant une cote de cinq étoiles offrait un rendement cinq fois supérieurà celui d�un hôpital ayant une cote d�une étoile.

2. Le système de classification à l�aide d�étoiles ne fournissait pas suffisamment d�infor-mation aux patients et aux clients sur la qualité des soins fournis dans les hôpitaux.

3. Il peut être difficile de distinguer à vue les différents groupes d�étoiles.On a assigné à chaque hôpital l�un des trois symboles de rendement en fonction de

la façon dont un intervalle de confiance de 99,9 p. cent. (une plage où la valeur réellede l�indicateur devrait se situer avec un intervalle de 99,9 p. cent.) de la note d�unhôpital est comparable à la moyenne provinciale. Selon ce système d�attribution, lesrendements « supérieurs à la moyenne » et « inférieurs à la moyenne » signifient quela note de l�hôpital diffère, sur le plan statistique, de la moyenne provinciale (voir ledocument Hospital Report 2003: Acute Care Technical Summary pour obtenir unedéfinition détaillée de la notion de « différence statistique »). Le Hospital Report2003: Acute Care Technical Summary donne une présentation graphique del�attribution en fonction de l�intervalle de confiance. Ce type de comparaison de détailsvise à établir les écarts qui ne risquent guère d�arriver par hasard. Avant d�assigner lesattributions de rendement, on a rajusté les valeurs des indicateurs en fonction desrisques (au moyen d�une analyse de régression multiple) afin de contrôler lesdifférences entre les différents hôpitaux en fonction des principales caractéristiques despatients, soit l�âge, le sexe, l�état de santé déclaré par le patient, le nombred�hospitalisations récentes et le fait qu�une personne autre que le patient a réponduau questionnaire d�enquête. Les valeurs ajustées des indicateurs du patient sontensuite générées afin d�obtenir une évaluation pour chaque hôpital.

On peut trouver les fourchettes numériques et les attributions de rendement propresà 84 hôpitaux de l�Ontario dans l�encart au dos du présent rapport. Voici les symbolesdes attributions de rendement :� : Sur le plan statistique, la note de l�hôpital était supérieure à la moyenne provinciale;� : Sur le plan statistique, la note de l�hôpital était semblable à la moyenne provinciale;� : Sur le plan statistique, la note de l�hôpital était inférieure à la moyenne provinciale;ND : Signifie « non déclarable » (certaines notes n�ont pas été divulguées afin deprotéger la confidentialité du patient ou du médecin, ou parce que les données étaient incomplètes)

De plus amples renseignementsdans le Résumé technique

Le document intitulé Hospital Report 2003: AcuteCare Technical Summary fournit des renseignementsgénéraux supplé-mentaires sur plusieurs sujets,dont les suivants :� L�historique de l�outil d�enquête.� Comment les réponses par catégorie ont été

converties en notes numériques.� Les techniques

d�ajustement en fonctiondes risques et d�analyse derégression multiple.

� La pondération des notesdes indicateurs en fonctiondu volume de patients.

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Qualité globale L�indicateur de qualité globale

mesure les réponses globales despatients relativement aux soinsreçus après leur hospitalisation. Il s�agit de l�indicateur qui affiche,de façon constante, la note la plusélevée. Dans le cas du Rapportsur les hôpitaux 2003 : Soins decourte durée, l�indicateur de qualitéglobale à l�échelle provinciale étaitde 87,7 points sur 100. L�analysede l�indicateur de qualité globaleen fonction du sexe a révélé queles hommes interrogés ont attribuédes notes légèrement plus élevéesque les femmes, soit 88,8comparativement à 86,9 points sur 100, respectivement, alors que globalement, 81,5 p. cent despatients ontariens ont attribué des niveaux de satisfaction élevés(équivalents à « excellent »).L�indicateur de qualité globale estle seul indicateur pour lequel plus

de 80 p. cent des patients (tant les hommes que les femmes) ont indiqué un degré de satisfaction «excellent ». Bien qu�on ait observé une légère diminution de 2002 à 2003, l�indicateur de qualité globaleprésente toujours la plus importante augmentation au cours des quatre années où des rapports sur leshôpitaux ont été produits (plus de deux points indicateurs de 1999 à 2003).

61

Satisfaction des patients

Sur quels élémentsl�indicateur dequalité globale

est-il fondé? L�indicateur de qualité

globale est fondé sur troisquestions de l�enquête :1. Donnez votre appréciation

globale de la qualité dessoins reçus.

2. Est-ce que vous retourne-riez à cet hôpital pour yrecevoir des soins médicaux?

3. Dans l�ensemble, êtes-vous satisfait des soins hospitaliers?

87,783,4 84,4 85,9

75,7 78,184,2 84,1

0,0

10,0

20,0

30,0

40,0

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

100,0

Notes

pond

érée

s des

indi

cateu

rs à l

'éche

lle pr

ovin

ciale

Petites Communautaire D'enseignement Toutes*

Qualité globale Qualité duprocessus

Soins nonmédicaux

Soins médicaux Servicesde soutien

Entretienménager

Autres dispensateurs de soins

Résultats des soins

FIGURE 4.3 : SATISFACTION DES PATIENTS PAR GROUPE DE PAIRSLorsque l�on compare la satisfaction des patients par groupe de pairs, on constate que les petits hôpitaux ont obtenu, de façon constante, les notes les plus élevées pour chaque indicateur, affichant une différencemoyenne de 4,7 points par rapport à la moyenne provinciale pour tous les groupes de pairs. Les hôpitauxd�enseignement ont obtenu des notes légèrement plus élevées que la moyenne provinciale, soit une moyennede 0,7 point indicateur de plus. Les hôpitaux communautaires, quant à eux, ont obtenu des notes inférieuresde 0,7 point indicateur à la moyenne provinciale pour tous les groupes de pairs.

*Seules les étiquettes de données correspondant aux notes des indicateurs à l�échelle provinciale pour tous les groupes de pairs ont été présentées.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002.

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

Pour

cent

age d

e pat

ients

Hommes Femmes

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

FIGURE 4.4 : PERCEPTIONS GLOBALES DES PATIENTSCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur de la qualité globale.

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Qualité du processusL�indicateur de qualité du processus est considéré comme l�indicateur global

complet le plus efficace de la satisfaction des patients. Il est lié plus étroitement aux soins proprement dits que l�indicateur de qualité globale. L�indicateur de qualitédu processus est constitué de neuf sous-échelles (comprenant 55 questions) qui englobent la plupart des aspects de la satisfaction des patients touchant laqualité des soins et des services. Pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet, veuillez consulter le document intitulé Hospital Report 2003: Acute Care Technical Summary.

Les sous-échelles de soins non médicaux et de soins médicaux combinéesforment 41 p. cent de l�indicateur de qualité du processus, alors que les services desoutien, l�entretien ménager, les autres dispensateurs de soins et la continuité dessoins représentent près de 42 p. cent du même indicateur (ces six sous-échellessont également présentées sous forme d�indicateurs individuels dans le présentrapport). Les sous-échelles de l�admission, de la gestion de la douleur et desfinances (les coûts défrayés par un patient pour obtenir des béquilles, par exemple)constituent les 17 p. cent restants de la note de l�indicateur de qualité du processus.

La note de l�indicateur de qualité du processus à l�échelle provinciale a été de83,4 points sur 100, alors que 69,0 p. cent des patients ontariens indiquaient desniveaux de satisfaction très élevés (l�évaluation « excellent »). L�analyse de l�indica-teur de la qualité du processus en fonction du sexe a révélé que les hommes ontattribué des notes légèrement plus élevées que les femmes, soit 84,4 compara-tivement à 82,6 points sur 100, respectivement.

Quels ont été les changements observés sur le plan des notes des indicateurs durendement des hôpitaux au cours de la dernière année? Parmi les hôpitaux qui ontparticipé à l�enquête au cours de l�exercice précédent, 19 p. cent ont vu la note del�indicateur de qualité du processus augmenter de plus d�un point indicateur, alors qu�une diminution de plus d�un point indicateur a été observée pour le même pourcentage.

62

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur dequalité du processus est-il fondé?

L�indicateur de qualité du processus est constituéde neuf sous-échelles, desquelles six sont égalementprésentées individuellement dans le présent rapportalors que trois autres ne sont utilisées qu�à des finsde calcul. Le tableau ci-dessous indique la proportion,en pourcentage, de chacune des neuf sous-échelles del�indicateur de qualité du processus.

TABLEAU 4.1 : SOUS-ÉCHELLES DE L�INDICATEUR

*Ces sous-échelles sont également présentées sous forme d�indicateurs individuelsdans le présent rapport.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

Sous-échelles de l�indicateur PondérationSoins non médicaux* 26 %Soins médicaux* 15 %Services de soutien* 13 %Entretien ménager* 11 %Gestion de la douleur 10 %Autres dispensateurs de soins* 9 %Continuité des soins* 9 %Admissions 5 %Finances 2 %

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20

30

40

50

60

70

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100

Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

Pour

cent

age d

e pat

ients

Hommes Femmes

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

FIGURE 4.5 : PERCEPTIONS GLOBALES DESPATIENTS À L�ÉGARD DE LA QUALITÉ DU PROCESSUSCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur de la qualité du processus.

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Satisfaction à l�égard des soins non médicauxAu cours de leur hospitalisation, les patients entrent en contact avec différents membres du personnel.

Les réponses aux questions correspondant à cet indicateur tiennent compte des nombreux typesd�employés de première ligne et non uniquement dupersonnel infirmer. Le personnel qui assure les soinsnon médicaux comprend les infirmières et infirmiersautorisés, les infirmières et infirmiers auxiliairesautorisés, les aides ainsi que différents types detravailleurs polyvalents. La majeure partie des soinsest toutefois assurée par le personnel infirmier autorisé.

La note de l�indicateur de soins non médicaux àl�échelle provinciale était de 84,4 points sur 100.L�analyse de l�indicateur en fonction du sexe a révéléque les hommes ont attribué des notes légèrementplus élevées que les femmes, c�est-à-dire 86,0 et 83,1points sur 100, respectivement. Dans l�ensemble desindicateurs de la satisfaction des patients, la plusimportante différence entre la proportion d�hommes etde femmes qui ont rapporté un degré de satisfaction « excellent » est celle observée pour l�indicateur desoins non médicaux, alors que les niveaux de satis-faction chez les hommes étaient supérieurs de sixpoints indicateurs comparativement à ceux desfemmes. Plus de 14 patients sur 20 ont affirmé que laqualité des soins non médicaux était excellente, alorsque moins d�un patient sur 20 a indiqué avoir reçu dessoins de mauvaise ou de très mauvaise qualité.

63

Satisfaction des patients

0

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20

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40

50

60

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Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

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Hommes Femmes

FIGURE 4.6 : OPINION DES PATIENTS À L�ÉGARD DES SOINS NON MÉDICAUXCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur des soins non médicaux.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

L�indicateur de soins non médicaux est fondé sur dix questions de l�enquête :1. Donnez votre appréciation globale des soins infirmiers.2. Étiez-vous satisfait de la qualité des soins administrés par le

personnel infirmier?3. Sentiez-vous que le personnel s�intéressait à vous en tant

que personne?4. Donnez votre appréciation de la courtoisie du personnel infirmier.5. Étiez-vous satisfait des réponses du personnel infirmier?

6. Donnez votre appréciation des compétences du personnel infirmier.7. Est-ce que vous vous sentiez à l�aise de parler de vos inquiétudes avec

le personnel infirmier?8. Est-ce que le personnel infirmier a rangé vos objets à votre portée?9. Étiez-vous satisfait du temps de réponse avec le bouton d�appel?10. Est-ce que le personnel infirmier vous a appelé(e) par votre nom?

Sur quels éléments l�indicateur de soins non médicaux est-il fondé?

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Satisfaction à l�égard des soins médicaux Bien que les médecins ne soient généralement

pas des employés des hôpitaux, les soins qu�ilsdispensent contribuent largement à la satisfactionglobale des patients. Après l�indicateur de qualitéglobale, l�indicateur de soins médicaux obtient ladeuxième note la plus élevée.

La note de l�indicateur de soins médicaux à l�échelleprovinciale était de 85,9 points sur 100, alors que laqualité des soins médicaux a été qualifiée d�excellentepar 74,1 p. cent des patients.

Plus particulièrement, 95 p. cent des patients ontaffirmé que les compétences de leur médecin étaientbonnes ou excellentes, des résultats semblables àceux des rapports précédents. À l�inverse, 22 p. centdes patients ont affirmé que leur médecin ne les avaitpas tenus au courant de leur état de santé ou avaitfourni des renseignements insuffisants, ce qui estégalement similaire aux résultats des derniers rapports.Plus particulièrement, 21 p. cent des patients ontaffirmé que les réponses à leurs questions au sujetdes examens et des traitements subis étaientformulées d�une façon incompréhensible ou peucompréhensible. Des renseignements supplémentairesau sujet des méthodes permettant d�améliorer lescommunications interpersonnelles entre les patients etles dispensateurs de soins de santé sont fournis dansla section intitulée « À l�écoute des patients », que l�onpeut trouver à la fin du présent chapitre.

Observe-t-on des différences entre les notes desindicateurs de la satisfaction des patients selon qu�il s�agit d�un petit hôpital, d�un hôpital communautaire oud�un hôpital d�enseignement? Pour tous les indicateurs, la plus faible différence observée entre la notemoyenne des différents types d�hôpitaux se retrouve sur le plan des soins médicaux. Seulement 3,5points séparent les notes moyennes correspondant auxpetits hôpitaux, aux hôpitaux communautaires et auxhôpitaux d�enseignement (veuillez consulter la figure 4.3pour obtenir les notes des indicateurs par type d�hôpital).

64

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur de soins médicaux est-il fondé?

L�indicateur de soins médicaux est fondé sur dix questions de l�enquête :1. Donnez votre appréciation globale des soins des médecins.2. Est-ce que vos médecins vous ont bien expliqué le diagnostic et les traitements?3. Étiez-vous satisfait de la qualité des soins administrés par les médecins?4. Est-ce que vos médecins vous ont tenu(e) au courant de votre état

et des soins prévus?5. Donnez votre appréciation de la courtoisie des médecins.6. Donnez votre appréciation des compétences des médecins.7. Avez-vous pu participer aux décisions concernant vos soins?8. Avez-vous bien compris les réponses à vos questions sur les tests et traitements?9. Étiez-vous satisfait de la mesure dans laquelle vos proches étaient informés

de votre état? 10. Est-ce qu�on vous avait dit à quoi vous deviez vous attendre pendant

votre hospitalisation?

0

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Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

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Hommes Femmes

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

FIGURE 4.7 : OPINION DES PATIENTS À L�.GARD DES SOINS MÉDICAUXCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur des soins médicaux.

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Services de soutienDès le moment où un patient est hospitalisé, il entre

en contact avec plusieurs travailleurs de soutien del�hôpital. L�indicateur des services de soutien mesure lacourtoisie des travailleurs sociaux, des réceptionnistes etdes bénévoles ainsi que l�opinion des patients à l�égardde la nourriture qui leur a été servie.

La note de l�indicateur des services de soutien àl�échelle provinciale a été de 75,7 points sur 100, ce qui en fait la note la plus basse parmi les notes des huit indicateurs de la satisfaction des patients qui sontprésentés dans le présent chapitre. En fait, on retrouveun pourcentage plus élevé de patients ayant qualifié de « bons » plutôt que « d�excellents » les services desoutien et d�entretien ménager.

L�une des questions relatives à l�indicateur desservices de soutien porte sur l�opinion générale dupatient à l�égard de la nourriture servie. Près de la moitiédes patients ont donné l�évaluation « mauvaise », « trèsmauvaise » ou « moyenne » à leur satisfaction relativement aux repas servis. Cette évaluationcorrespond aux résultats de la nourriture servie généralement obtenus par la plupart des établissementsde soins de santé nord-américains dans ce type d�enquête. La courtoisie du personnel chargé de servir

les repas aux patients, qui est généralement évaluéeséparément et tend à recevoir une évaluation pluspositive que la qualité de la nourriture4, a été évaluéecomme « bonne » ou « excellente » par plus de huitpatients sur dix.

65

Satisfaction des patients

Sur quels éléments l�indicateurdes services de soutien

est-il fondé? L�indicateur des services de soutien est fondé

sur cinq questions de l�enquête :1. Donnez votre appréciation de la courtoisie

des employés qui vous ont servi vos repas.2. Donnez votre appréciation de la courtoisie

de la réceptionniste/secrétaire.3. Donnez votre appréciation de la courtoisie

des travailleurs sociaux.4. Donnez votre appréciation de la courtoisie

des bénévoles.5. Donnez votre appréciation globale des repas

que vous avez eus pendant votre séjour.

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Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

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Hommes Femmes

FIGURE 4.8 : OPINION DES PATIENTS À L�ÉGARD DES SERVICES DE SOUTIENCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur des services de soutien.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

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Entretien ménager L�indicateur de l�entretien ménager, qui mesure la

satisfaction des patients relativement à la propreté del�hôpital, est influencé par diverses attentes en matièred�hygiène. Dans le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soinsde courte durée, la note de l�indicateur de l�entretienménager à l�échelle provinciale était de 78,1 points sur100. L�analyse de l�indicateur en fonction du sexe a révéléqu�une fois de plus, les notes attribuées par les hommesétaient légèrement supérieures à celles des femmes, soit79,5 et 77,0 points sur 100, respectivement. Dans ledernier rapport, ces notes s�élevaient à 79,8 (hommes)contre 76,9 (femmes).

L�indicateur de l�entretien ménager présente la deuxièmenote la plus basse de tous les indicateurs. Cet indicateuret l�indicateur des services de soutien sont les seulsindicateurs pour lesquels un pourcentage supérieur depatients ont indiqué un degré de satisfaction « bon » au lieu « d�excellent ». Dans le cas de l�indicateur del�entretien ménager, ces pourcentages s�élèvent à 44 p.cent (bon) et à 40 p. cent (excellent).

Environ 14 p. cent des participants ont indiqué quele niveau de propreté de l�hôpital était généralementtrès mauvais, mauvais ou moyen, alors qu�environ 20 p. cent ont affirmé que le niveau de propreté dessalles de bain était très mauvais, mauvais ou moyen.Cela dit, 89 p. cent des patients ont qualifié de « bonne » ou « excellente » la courtoisie du personnel d�entretien ménager.

Les patients traités dans différents types d�hôpitauxont indiqué divers niveaux de satisfaction relativementà l�indicateur de l�entretien ménager. Les notesmoyennes de l�indicateur pour les petits hôpitauxétaient de neuf points supérieures à celles deshôpitaux communautaires et huit points supérieur à celles des hôpitaux d�enseignements.

66

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateurd�entretien ménager

est-il fondé? L�indicateur d�entretien ménager est fondé

sur cinq questions de l�enquête :1. Donnez votre appréciation globale des

services ménagers.2. Donnez votre appréciation de la propreté

de votre chambre.3. Donnez votre appréciation de la propreté

de la salle de bains.4. Donnez votre appréciation de la propreté

de l�hôpital en général.5. Donnez votre appréciation de la courtoisie

du personnel du service d�entretien.

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Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

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Hommes Femmes

FIGURE 4.9 : OPINION DES PATIENTS À L�ÉGARD DEL�ENTRETIEN MÉNAGERCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur d�entretien ménager.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

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Autres dispensateurs de soinsEn plus du personnel infirmier et des médecins, les patients sont

traités par divers dispensateurs de soins lors de leur hospitalisation,notamment des technologues en radiologie, des physiothérapeutes etdes techniciens de veinopuncture (chargés des prélèvements sanguins).L�indicateur des autres dispensateurs de soins reflète la perceptiondes patients à l�égard des services assurés par ces autres membresde l�équipe soignante. Puisque les patients ne font parfois pas dedistinction entre les différents types de dispensateurs de soins, il est possible que cet indicateur soit davantage une mesure de lasatisfaction des processus de soins généraux que des groupes dedispensateurs de soins spécifiques.

La note de l�indicateur des autres dispensateurs de soins à l�échelleprovinciale était de 84,2 points sur 100 et 61,6 p. cent des patientsontariens interrogés ont indiqué un degré de satisfaction « excellent ».Mentionnons que ces résultats sont semblables à ceux obtenus l�an dernier.

67

Satisfaction des patients

Sur quels élémentsl�indicateur des

autres dispensateursde soins est-il fondé?

L�indicateur des autresdispensateurs de soins est fondé sur quatre questions de l�enquête :1. Donnez votre appréciation des

compétences des employés quivous ont prélevé du sang.

2. Donnez votre appréciation des compétences desemployés de radiologie.

3. Donnez votre appréciation dela courtoisie des employés quivous ont prélevé du sang.

4. Donnez votre appréciation des compétences des physiothérapeutes.

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Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

Hommes Femmes

FIGURE 4.10 : OPINION DES PATIENTS À L�ÉGARDDES AUTRES DISPENSATEURS DE SOINSCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur des autres dispensateurs de soins.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

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Résultats des soinsL�indicateur des résultats des soins permet d�évaluer la qualité des soins en fonction de la perception

des patients. En complément, les indicateurs décrits dans le quadrant intitulé Utilisation et résultatscliniques mesurent les résultats obtenus par les patients (les réadmissions, par exemple) à partir desdonnées cliniques.

La note de l�indicateur des résultats des soins àl�échelle provinciale a été de 84,1 points sur 100.Depuis la première publication des résultats del�enquête SHoPSS dans le document intitulé HospitalReport �99, près de trois patients sur quatre ontindiqué un degré de satisfaction « excellent » pour cet indicateur. L�analyse de l�indicateur en fonction du sexe a révélé que les hommes ont attribué desnotes légèrement plus élevées que les femmes, soit 84,8 comparativement à 83,5 points sur 100,respectivement. Toutefois, bien que 83 p. cent despatients se disaient satisfaits des résultats des soinsreçus lors de leur hospitalisation, seulement 68 p. centavaient l�impression de mieux comprendre leur état desanté à leur départ de l�hôpital.

68

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Sur quels éléments l�indicateur desrésultats des soins est-il fondé?

L�indicateur des résultats des soins est fondé surtrois questions de l�enquête :1. Dans l�ensemble, êtes-vous satisfait des

soins hospitaliers?2. Croyez-vous que l�état pour lequel vous avez été

hospitalisé(e) s�est amélioré comme prévu?3. Aviez-vous une meilleure compréhension de votre

état en quittant l�hôpital qu�en y entrant?

Lien entre la satisfaction des patients et les résultats cliniques des soins

Les patients qui ont des résultats cliniques positifs attribuent-ils une note plus élevée àl�indicateur des résultats des soins? Des analyses comparatives des quadrants permettrontéventuellement d�établir un lien entre la satisfaction des patients et les données cliniquesdans les cas où les patients auront donné leur consentement en toute connaissance decause. Dans le chapitre intitulé Utilisation et résultats cliniques, les variations entre lesdifférents groupes de patients ayant reçu des soins médicaux et chirurgicaux feront l�objetd�une analyse qui sera axée sur la mesure des complications, les réadmissions, l�accès à latechnologie et la durée du séjour.

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Excellent Bon Moyen Mauvais Très mauvais

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Hommes Femmes

FIGURE 4.11 : OPINION DES PATIENTS À L�ÉGARDDES RÉSULTATS DES SOINSCe graphique illustre le pourcentage de patients de sexe masculin et féminin qui ont attribué des notes dans chacune des cinq catégories de réponse correspondant àl�indicateur des résultats des soins.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 2002

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Augmentation de la satisfaction des patients Les enquêtes menées au cours des quatre dernières années dans le but de connaître les niveaux de

satisfaction des patients traités dans les hôpitaux de soins de courte durée en Ontario nous permettentd�examiner comment les notes attribuées ont changé au fil du temps. Depuis 1999, l�enquête SHoPSSest utilisée pour produire des rapports sur la satisfaction des patients à l�égard des soins et des servicestant à l�échelle provinciale qu�au niveau de chaque hôpital.

D�année en année, on observe certaines variations sur le plan des échantillons d�hôpitaux et de patientsen fonction de la participation des hôpitaux à l�enquête SHoPPS. Par exemple, les données présentéespour les quatre années d�étude présentent certaines différences relativement au moment de l�année où

les patients ont reçu leur congé et,subséquemment, ont été interrogés.Le caractère saisonnier peut avoirune influence sur la capacité decomparer les variations deséchantillons d�année en année,c�est-à-dire que cette caractéris-tique peut avoir une incidence surles types de patients échantillonnéset le taux de réponse de cespatients. Toutefois, au cours decette période de quatre ans, lesrésultats de chacun des indicateursà l�échelle provinciale ont étésimilaires. Pour obtenir de plusamples renseignements sur lesdates de sortie et d�interrogationdes patients échantillonnés au cours des quatre années derapport, veuillez consulter ledocument intitulé Hospital Report 2003: Acute Care Technical Summary.

69

Satisfaction des patients

77,880,8

85,3 85,3 86,3 86,4 86,789,0

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Année du Rapport sur les hôpitaux

1999 2001 2002 2003*

Services desoutien

Entretienménager

Résultats des soins

Qualité duprocessus

Soinsmédicaux

Autres dispensateurs

de soins

Soins non médicaux

Qualitéglobale

Note

moy

enne

de l'i

ndica

teur r

ajus

tée en

fonc

tion

des r

isque

s

FIGURE 4.12 : COMMENT LES NOTES DES INDICATEURS À L�ÉCHELLE PROVINCIALE ONT-ELLES CHANGÉ?Après deux années d�augmentation, les résultats de cette année ont affiché une diminution. La note correspondant à l�indicateur des résultats des soins a été la seule à connaître une augmentation, soit 0,1 point indicateur, comparativement au rapport de 2002. L�indicateur des résultats des soins a aussienregistré l�augmentation la plus importante au chapitre de la note moyenne de l�ensemble des hôpitaux pour les quatre années de rapports (près de deux points indicateurs). L�indicateur de la qualité globale, quant à lui, reste l�indicateur associé au niveau de satisfaction le plus élevé (89,0) malgré une légèrediminution par rapport à la note de l�an dernier, qui s�élevait à 89,7. Par contre, les services de soutien (77,8)et l�entretien ménager (80,8) figurent toujours aux derniers rangs des indicateurs de la satisfaction des patients.Les indicateurs de l�entretien ménager et de la qualité du processus ont enregistré la plus faible augmentation,soit 0,61 et 0,79 point indicateur au cours des quatre dernières années.

*Seules les étiquettes de données correspondant aux notes moyennes des indicateurs pour 2003 ont été affichées.

Source : Enquête SHoPPS (Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey), 1999-2002

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Changement du degré de satisfaction : qualité du processusDans quelle mesure les notes décrivant le degré de satisfaction des patients ont-elles changé d�année

en année? L�indicateur de qualité du processus a été sélectionné pour cette analyse puisqu�il est considéré,de façon globale, comme la mesure de satisfaction des patients la plus complète et la plus fiable. Lesnotes de cette année ont été comparées à celles présentées dans le rapport de l�an dernier.

Au total, 78 hôpitaux ont participé à la fois au rapport de 2002 sur les soins de courte durée et au Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée. De ces hôpitaux, 62 p. cent ont signalé un changement de moinsd�un point indicateur par rapportaux résultats de l�an dernier. Parmiles autres hôpitaux, la moitié ontsignalé une augmentation de plusd�un point indicateur et l�autremoitié, une diminution de plusd�un point indicateur. Ainsi, les

notes de l�indicateur de qualité du processus sont restéesrelativement constantes de 2002 à 2003.

Pour décrire les changements survenus relativement à cet indicateur, les 78 hôpitaux examinés ont été divisés en quartiles. Les hôpitaux qui ont connu la plus importante amélioration de leur note sesont vus attribuer le premier quartile (de 76 p. cent à 100 p. cent) alors que les hôpitaux ayant obtenula plus importante diminution ont été placés dans le dernier quartile (entre 0 p. cent et 25 p. cent). Lafourchette de notes correspondant à chaque quartile est présentée dans les colonnes identifiant leschangements les plus favorables et les plus négatifs. Le changement moyen de la note pour chaquequartile est également indiqué.

À l�écoute des patientsAu cours de chacune des trois dernières années, le questionnaire portant sur l�intégration et le

changement du système a été complété par environ 120 hôpitaux ontariens. Dans le questionnaireenvoyé cette année, 92 p. cent des hôpitaux ont répondu qu�ils avaient apporté des modifications à leurspratiques organisationnelles à la suite d�une enquête officielle sur la satisfaction des patients (qui n�est pasnécessairement ni exclusivement l�enquête SHoPPS). Plusieurs thèmes communs ont été identifiés dansl�ensemble des hôpitaux participants.

Les processus de communication et la coordination sont les deux secteurs où les possibilités dechangement étaient les plus évidentes. Le premier englobe des sujets tels que la communication entre les dispensateurs de soins et entre ces derniers et les patients ainsi que l�information transmise auxfamilles et la possibilité pour celles-ci de participer au processus de prise de décision. Parmi les occasionsd�amélioration en matière de coordination des soins, on recommandait notamment de s�assurer en touttemps que le patient est au courant des personnes chargées de ses soins, que les explications donnéespar les dispensateurs de soins sont concises et compréhensibles et que toutes les parties ont accès à desrenseignements à jour et précis entre les transferts d�unité. La courtoisie des dispensateurs de soins ainsique la planification de la sortie et les soins de suivi sont des sujets connexes identifiés comme desoccasions de changement éventuelles.

70

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

TABLE 4.2 : CHANGEMENTS OBSERVÉS SUR LE PLAN DES NOTES DES HÔPITAUX

Source: Standardized Hospital Patient Satisfaction Survey, 2002.

Quartile Nombre Amélioration la Amélioration la Changement moyen decorrespondant d�établissements plus faible plus marquante la note de l�indicateur

0-25 % 19 -5,23 -0,86 -2,0326-50 % 20 -0,86 -0,09 -0,5251-75 % 20 -0,09 0,65 0,2076-100 % 19 0,77 3,63 1,59

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Viennent ensuite le délai d�attenteavant les procédures, les transfertsde chambres et le délai de réponsedu personnel infirmier aux sonneriesd�appel. La gestion de la douleurest également un élément où despossibilités d�amélioration ont étéidentifiées de façon récurrente.

Les services alimentaires etl�entretien ménager font égalementpartie des aspects souvent identifiésà cet égard. Les patients ont faitpart de leur insatisfaction face à la sélection, à la qualité et à latempérature de la nourriturepréparée. Quant aux problèmesliés à l�entretien ménager, lespatients font état de la propretédouteuse des chambres, des blocsopératoires et de l�hôpital dans sonensemble. Les patients étaientégalement insatisfaits des commo-dités offertes dans les chambresou dans les lieux de détentecommuns de l�hôpital.

L�ambiguïté des écriteaux affichésou des directions indiquées àl�intérieur de l�hôpital, le manque de stationnement, le manqued�information sur la facture envoyée au patient, les installationsdéficientes pour les personneshandicapées et le manque d�intimité

et de confidentialité à l�urgence au moment de l�inscription sont des sujets identifiés moins fréquemmentmais qui pourraient faire l�objet d�améliorations.

71

Satisfaction des patients

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45

Nombre d'hôpitaux

Communication et coordination des soins

Délais d'attente

Gestion de la douleur

Services alimentaires

Entretien / Propreté des chambres et de l'environnement

physiqueCourtoisie des

dispenseurs de soins

Accessibilité des installationset des services

Planification de la sortie et du suivi

Signalisation à l'intérieur de l'hôpital

Stationnement

Renseignements sur la facturation

Intimité / Confidentialité aumoment de l'enregistrement

Occa

sion

de ch

ange

men

t ide

ntifi

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pita

l

FIGURE 4.13 : POSSIBILITÉ DE CHANGEMENT IDENTIFIÉE PAR LES HÔPITAUX À LA SUITE DES RÉSULTATS CONCERNANT LA SATISFACTION DES PATIENTSNous avons demandé aux hôpitaux ontariens qui ont répondu à l�enquête sur l�intégration et le changement du système pour les soins de courte durée d�indiquer les deux occasions de changement qu�ils ont identifiésuite à une enquête officielle menée relativement à la satisfaction des patients. Les barres représentent lenombre d�hôpitaux dont les réponses ont pu être regroupées dans l�un des douze catégories affichées. Lescatégories ont été attribuées dans les cas où au moins deux hôpitaux ont identifié la même occasion dechangement. Les réponses fournies par un seul hôpital n�ont pu être attribuées à une catégorie particulière et ne sont donc pas affichées dans ce graphique.

Source : Enquête sur l�intégration et le changement du système pour les soins de courte durée, 2003

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Sommaire La mesure de l�efficacité avec laquelle les hôpitaux de l�Ontario répondent aux exigences de leurs

patients est un processus complexe. Des recherches suggèrent que, pour assurer un effet maximal, leschangements visant à améliorer la satisfaction des patients doivent être très spécifiques et axés sur lessoins aux patients. Le quadrant sur la satisfaction des patients fournit un point de vue crucial sur lesopinions des patients quant à la qualité des soins et des services assurés. Les huit indicateurs présentésdans ce quadrant servent de guide afin d�aider les hôpitaux à concentrer leurs efforts sur les occasionsd�amélioration potentielles. Voici des résultats correspondant à quelques-uns des indicateurs à la lumièredes plus récentes données :� L�indicateur de qualité globale a obtenu de façon constante la note la plus élevée des huit indicateurs

au cours des quatre années où des rapports sur les hôpitaux ont été produits. Cette année, cettenote s�élevait à 88 points sur 100.

� Parmi les hôpitaux qui ont participé au dernier rapport, 19 p. cent ont connu une augmentation de plus d�un point indicateur de la note de l�indicateur de la qualité du processus, alors qu�unediminution de plus d�un point indicateur a été observée pour le même pourcentage d�hôpitaux.

� Parmi tous les indicateurs de la satisfaction des patients, la plus grande différence entre les hommes et les femmes quant aux niveaux de satisfaction qualifiés d�excellents a été observée pourl�indicateur des soins non médicaux, alors que les hommes ont indiqué des niveaux de satisfactiondans une proportion supérieure de six points indicateurs à ceux des femmes.

� En réponse aux questions relatives à l�indicateur des soins médicaux, 95 p. cent des patients ontqualifié les compétences de leur médecin de « bonnes » ou « excellentes », alors que 22 p. cent des patients ont indiqué que leur médecin ne les tenait pas au courant de leur état de santé oufournissait des renseignements insuffisants.

� Contrairement aux autres indicateurs de la satisfaction des patients, un pourcentage plus élevé depatients ont attribué aux indicateurs des services de soutien et de l�entretien ménager un niveau desatisfaction « bon » plutôt qu� « excellent ».

� En ce qui a trait à l�indicateur des résultats des soins, bien que 83 p. cent des patients se sont ditssatisfaits des résultats des soins reçus au cours de leur hospitalisation, seulement 68 p. cent avaientl�impression de mieux comprendre leur état de santé au moment d�obtenir leur congé de l�hôpital.Bien que les hôpitaux de l�Ontario obtiennent des notes de plus en plus élevées relativement à

la satisfaction des patients, il existe encore des écarts importants entre les différents indicateurs et les différents hôpitaux. Toutefois, l�analyse de l�indicateur de la qualité du processus démontre que des améliorations de la satisfaction des patients à l�échelle de l�hôpital sont possibles. En fait, lesaugmentations observées sur le plan de la satisfaction à l�échelle provinciale font en sorte que leshôpitaux sont jugés plus sévèrement et ceux-ci doivent maintenant déployer les efforts nécessairespour accroître le niveau de satisfaction de leurs patients et garder le rythme.

Prochaines étapesLe défi constant visant à améliorer la satisfaction des patients des établissements ontariens de soins

de courte durée exige que l�on aille bien au-delà des simples indicateurs globaux de la satisfaction despatients. Voici quelques-unes des prochaines étapes prévues :� Un nouvel outil d�enquête sur la satisfaction des patients mis au point par la National Research

Corporation (NCR) et Picker Group Canada sera utilisé dans l�ensemble des hôpitaux de soins decourte durée pour produire le prochain rapport. Ainsi, le quadrant intitulé Satisfaction des patientsfera l�objet d�un remaniement complet en vue de la publication du Rapport de 2004 sur les hôpitaux :Soins de courte durée. Cette initiative prévoit la création de nouveaux indicateurs adaptésspécifiquement à ce nouveau questionnaire.

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

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� Dans le cadre de cette nouvelle enquête, les patients auront également à évaluer des aspectsspécifiques des soins. En assurant un suivi systématique des niveaux de satisfaction au fil du temps, les hôpitaux pourront, individuellement et dans leur ensemble, vérifier dans quelle mesure les attentes des patients sont satisfaites. Les renseignements découlant de cette enquête donnerontaux hôpitaux un aperçu des aspects sur lesquels ils devront concentrer leurs efforts afin d�accroîtreles niveaux de satisfaction.

� La durée de l�enquête qui se déroulera en 2004 ne sera plus limitée à trois mois.� Les prochains rapports examineront de façon plus approfondie le lien entre les résultats des autres

quadrants et la satisfaction globale des patients. Par exemple :Intégration et changement du système � L�enquête sur l�intégration et le changement dusystème (ICS) permettra peut-être de relier les changements des niveaux de satisfaction associésaux hôpitaux individuels à des efforts spécifiques de la part des hôpitaux dans le but d�améliorer laqualité et les processus en matière de soins. Utilisation et résultats cliniques � Une analyse comparative des quadrants pourraitpermettre d�analyser comment les niveaux de satisfaction varient en fonction des différents groupesde patients et des résultats cliniques.Rendement et état financiers � La satisfaction des patients à l�égard des services offerts enmilieu hospitalier (l�entretien ménager, par exemple) peut être fonction de la dotation en personnel ausein de l�hôpital.

Pour obtenir de plus amples renseignements1 ROSENHECK, R., WILSON, N.J. et M. METERKO. « The influence of patient and hospital factors on consumer

satisfaction with inpatient mental health treatment », Psychiatric Services, 48(12), 1997, p. 1553-61.2 TUCKER, J. et V. KELLEY. « The influence of patient socio-demographic characteristics on patient satisfaction »,

Military Medicine, 165(1), 2000, p. 72-76.3 HALL, J.A., MILBURN, M.A., et A.M. EPSTEIN. « A causal model of health status and satisfaction with medical

care », Medical Care, 31(1), 1993, p. 84-94.4 LAU, C. et M.B. GREGOIRE. « Quality ratings of a hospital foodservice department by inpatients and

postdischarge patients », Journal of the American Dietetic Association, 98 (11), 1998, p. 1303-07.

73

Satisfaction des patients

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Rendement et état financiers

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Rendement et état financiersLe rendement et l�état financiers sont d�importantes composantes du rendement global des hôpitaux.

Pour être en mesure de fournir les services nécessaires, un hôpital se doit d�avoir un rendementfinancier marqué et une bonne situation financière. Bon nombre d�intervenants, notamment lesadministrations des hôpitaux, les syndicats, le gouvernement fédéral et le ministère de la Santé et desSoins de longue durée de l�Ontario (MSSLD), ont besoin de renseignements qui décrivent le rendementet l�état financiers des hôpitaux de l�Ontario. Ces parties sont chargées d�importantes décisions enmatière de soins de santé en Ontario et, pour ce faire, elles doivent comprendre la façon dont leshôpitaux gèrent leurs ressources financières et humaines. Les indicateurs du rendement et de l�étatfinanciers peuvent les aider à y parvenir, plus particulièrement lorsqu�on les examine conjointementavec les indicateurs d�utilisation et de résultats cliniques, de satisfaction des patients et d�intégration etde changement du système.

Le présent chapitre du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée examine lesindicateurs financiers qui mesurent la viabilité, la liquidité, l�efficacité et l�utilisation des ressourceshumaines dans les hôpitaux de l�Ontario pour les quatre années de déclaration, soit 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002 (aucun rapport n�a été publié en 1998-1999). Ces indicateursaident à décrire la façon dont est géré ce secteur de l�économie de la province.

Un portrait instantané des hôpitaux de l�OntarioLes hôpitaux reçoivent la majorité de leur revenu du ministère de la Santé et des Soins de longue

durée. Depuis la publication du premier rapport de la série sur les soins de courte durée (qui décrivaitle rendement et l�état financiers pour l�exercice 1997-1998), les revenus que le ministère de la Santé et des Soins de longue durée a versés aux hôpitaux de soins de courte durée ont augmenté de 36 %pour atteindre un total de 8,57 milliards de dollars en 2001-2002. Ce total représente à lui seul 85,4 %de l�ensemble des revenus relatifs au fonctionnement de l�hôpital enregistrés par les hôpitaux de soinsde courte durée de l�Ontario en 2001-2002. Les revenus des sources autres que le ministère ontégalement grimpé considérablement au cours de cette période (33 %). En 2001-2002, les hôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario ont reçu 33 $ de fonds des sources autres que le ministère pour chaque tranche de 100 $ versée par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée.

Au cours des cinq dernières années, la dette des hôpitaux de soins de courte et de longue durée a fluctué entre 208 millions de dollars et 276 millions de dollars. Le nombre d�employés des hôpitaux a augmenté de 15 % au cours de la même période. De plus, le nombre de jours-présence en soins decourte durée a diminué de 1 %, tandis que les cas de chirurgie d�un jour ont connu une augmentationde 13 % pour atteindre un total de 1,16 millions en 2001-2002. En outre, la durée moyenne du séjouren hospitalisation est un peu plus longue.

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Rendementet état financiers

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Comment la recherche a-t-elle été menée?La source des données

Les hôpitaux de l�Ontario recueillent des données qui décrivent leurs activitésfinancières sur une base quotidienne. Cesdonnées sont regroupées et résuméesdans le système comptable des hôpitaux en fonction des normes établies par l�Institutcanadien d�information sur la santé (ICIS)et adaptées à l�usage en Ontario. Cesnormes renferment les principescomptables généralement reconnus.

Les hôpitaux font rapport desrenseignements qui décrivent leurs activitésfinancières dans une multitude de formats.La liste détaillée des soldes comptables du grand livre général à la fin del�exercice financier constitue l�un de ces formats. Cette liste dresse le portrait de la situation financièrede tous les comptes de dépenses,de revenus, d�actif, de passif et decapital. On la transmet par voieélectronique au MSSLD, accom-pagnée d�une déclaration signée parl�hôpital qui certifie que les donnéessoumises correspondent à tous lesaspects principaux des états finan-ciers consolidés de l�hôpital et quetous les écarts peuvent être expli-qués. Après l�application d�un certainnombre de vérifications de contrôleet d�autres processus d�examen, onsoumet les données au Système deproduction de rapports des hôpitauxde l�Ontario (SPRHO) � unebanque de données provinciale quicontient les données financières surles hôpitaux. Le MSSLD se sert duSPRHO à de multiples fins, notam-ment la surveillance de la situationfinancière des hôpitaux et la prise de décisions éclairées en matière de financement. Les donnéesemployées dans le présent quadrant sont issues de cette base de données.

78

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

La plus grande partie du revenu des hôpitaux de l�Ontario provient du MSSLD. Chaque année,une démarche complexe sert à partager cettesubvention entre les hôpitaux de la province. Laplupart des années, c�est le budget de base del�année précédente d�un hôpital, rajusté en fonction de l�inflation, qui sert de point de départ. Il est possible qu�on effectue des rajustementssupplémentaires à la subvention de base d�unhôpital à l�aide d�un modèle qui mesure l�efficacité relative et les volumes prévus deshôpitaux (pour de plus amples renseignements,veuillez consulter le site Web du Joint Policy andPlanning Committee (JPPC) [Comité mixte des

politiques et de la planification (CMPP)] auwww.jppc.org � site en anglais seulement).

Les hôpitaux reçoivent également unfinancement supplémentaire pour les programmesprioritaires tels que les services cardiologiqueschoisis, les transplantations et les programmesrelatifs à l�insuffisance rénale chronique au stadeultime. La subvention au titre des programmesprioritaires est versée sur une base annuelle; elleest redistribuée au besoin au cours de l�exercice enfonction de la demande, de la politique provincialeau chapitre des soins de santé, des objectifsrecommandés en matière de population et de la démarche de planification du ministère.

Les dernières annéesLe Rapport 2003 sur les hôpitaux : Soins de courte durée fournit un aperçu du rendement et l�étatfinanciers des hôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario pour l�exercice 2001-2002. Ci-dessous,on trouve un résumé des principaux indicateurs du fonctionnement et des finances rassemblés pourtous les hôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario. Les valeurs des parutions précédentes durapport sur les soins de courte durée y sont comprises.

0 %

20 %

40 %

60 %

80 %

100 %

Petits hôpitaux Hôpitaux communautaires Hôpitaux d'enseignement

Pour

cent

age d

u fin

ance

men

t pr

oven

ant d

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inist

ère d

e la S

anté

Source : Ontario Hospital Reporting System, 2001-2002.

FIGURE 5.1 : COMPRENDRE LE FINANCEMENT DES HÔPITAUXLa plupart des revenus des hôpitaux proviennent du ministère de la Santé et des Soins de longue durée telqu�illustré ci-dessous.

Financement des hôpitaux de l�Ontario

*Ces chiffres représentent le total des revenus des hôpitaux, sans compter les autres sources (autres fonds du gouvernement), ceux de laProtection-Santé de l�Ontario, les subventions, les dons, le remboursement interne et les revenus des recherches financées à l�externe.

**Ces chiffres ne comprennent pas les obligations émises par un des hôpitaux d�enseignement de la province.Source : Ontario Hospital Reporting System et Base de données sur les congés des patients.

Remarque : Les chiffres de 1997-1998, 1999-2000 et 2000-2001 ont été reclassés pour être conformes aux méthodologies actuelles. Par conséquent, ils peuvent ne pas être identiques aux chiffres publiés dans les rapports précédents.

1997-1998 1999-2000 2000-2001 2001-2002Revenu total de l�hôpital 8,4 milliards 9,6 milliards 10,5 milliards 11,4 milliardsRevenu des hôpitaux relatif au fonctionnement* 7,5 milliards 8,5 milliards 9,3 milliards 10,0 milliardsPart du total des revenus d�exploitation du gouvernement provincial 84,7 % 85,3 % 85,7 % 85,4 %Dette à long terme** 219 millions 208 millions 276 millions 238 millionsNombre d�employés à l�hôpital (Équivalents à temps plein) 105 000 111 000 115 000 121 000Jours-présence en soins de courte durée 7,03 millions 7,16 millions 6,97 millions 6,99 millionsDurée moyenne du séjour en soins de courte durée 5,97 jours 6,19 jours 6,13 jours 6,11 joursCas de chirurgie d�un jour 1,03 millions 1,09 millions 1,14 millions 1,16 millions

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La sélection des indicateursLes indicateurs financiers employés dans le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de

courte durée vont de pair avec ceux employés dans les documents intitulés HospitalReport 2002: Acute Care, Hospital Report 2001: Acute Care and Hospital Report �99.Dans le cas du Hospital Report �99, des membres de deux groupes de travail du JointPolicy and Planning Council (JPPC), soit le Comité de financement de l�hôpital et l�équipechargée de l�examen de la qualité des données, ont agi à titre de groupe consultatif desfinances dans le processus de sélection des indicateurs. Ces groupes sont constitués de cadres supérieurs des hôpitaux et du ministère, ainsi que d�autres experts quiconnaissent bien les finances des hôpitaux et les exigences de l�Ontario en matière de déclaration.

Ce rapport est fondé sur le travail effectué par des chercheurs de l�Université deToronto dans le cadre de la rédaction du Hospital Report �99. L�équipe de recherche a

procédé à une analyse documentaire et, sur les conseils du groupe consultatif des finances, elle achoisi un bassin d�indicateurs possibles. L�équipe a eu recours à une démarche itérative pour établir,prendre en considération et évaluer ces indicateurs. Cette démarche comprenait la transmission, augroupe consultatif des finances, de renseignements statistiques destinés à l�aider dans sesdélibérations, en particulier lorsqu�il devait faire un choix entre des indicateurs dont les contenus sechevauchaient. Au bout du compte, le groupe a porté son choix sur neuf mesures du rendement et del�état financiers, lesquelles ont été ajoutées au Hospital Report �99.

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Rendementet état financiers

Quoi de neuf en 2003? � Les résultats de l�indicateur sont

présentés à l�aide des données quiproviennent des quatre années dedéclaration, soit 1997-1998, 1999-2000,2000-2001 et 2001-2002.

� Dans le présent rapport, on fait état detrois nouveaux indicateurs derendement financier au niveau dessoins infirmiers à l�échelle du système.

Variations de codification et qualité des données Dans le calcul de l�indicateur de rendement du coût unitaire, on se sert des cas pondérés. Ces données proviennent

des données de l�abrégé de sortie du patient de soins de courte durée recueillies par l�ICIS. L�ICIS les rassemble engroupes de maladies analogues ou GMA homogènes selon l�emploi des ressources et l�état clinique. On attribue unepondération du volume des ressources à chacun des groupes de maladies analogues. La méthodologie de regroupementélaborée par l�ICIS intègre ce qu�on appelle un degré de complexité ou PlxMD défini par la présence de certaines conditionscomorbides dans l�abrégé de sortie du patient. La méthodologie de regroupement utilise alors les GMA et le Plx(combinés avec l�âge du patient) pour attribuer au patient une pondération de la consommation des ressources ou RIWMD.Une RIW est une valeur relative qui décrit la consommation prévue des ressources par le patient par rapport au patient « moyen » dans une année donnée. Des études effectuées conjointement au cours de la dernière année par l�ICIS, le JPPCet le MSSLD ont montré des variations de codification au niveau des comorbidités des patients dans les hôpitaux.

Pour atténuer l�effet que ces variations pourraient avoir sur l�indicateur de rendement du coût unitaire, le JPPC acalculé des valeurs propres aux hôpitaux au titre de cet indicateur pour le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courtedurée à l�aide d�une méthodologie mise à jour. Le remplacement du modèle de degré de complexité de l�ICIS par unmodèle de degré de complexité « affaissé », lequel n�établit pas de lien entre la RIW et le niveau de complexité dupatient individuel, constitue la première modification apportée à la méthodologie. Cette mise au point devrait réduire leseffets du rapport des variations à l�endroit de cet indicateur. De plus, la méthodologie mise à jour tient compte d�autresdécisions récentes prises par le sous-comité des tarifs du JPPC au chapitre de l�indicateur de rendement du coût unitaire(pour de plus amples détails, veuillez consulter le Hospital Report 2003: Acute Care Technical Summary).

MD Marque déposée de l�Institut canadien d�information sur la santé.

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MéthodologieLa méthodologie employée aux fins du présent rapport est décrite en détail dans le Hospital

Report 2003: Acute Care Technical Summary que l�on peut se procurer gratuitement sur lessites Web des partenaires et commanditaires de la série du Rapport sur les hôpitaux. Pourobtenir une liste des sites Web, consulter le plat verso de ce rapport. Au nombre deséléments importants de la méthodologie figurent : � La remise de rapports de vérification à tous les hôpitaux pour s�assurer de l�exactitude des

données. Ces rapports soulignaient les valeurs préliminaires de l�indicateur de chaquehôpital et résumaient les éléments de données ayant servi aux fins du calcul des indicateurs.On a demandé aux hôpitaux d�examiner les documents et de déterminer les modificationsdevant être apportées aux données qui avaient été soumises, à l�origine, au MSSLD. Uncomité conjoint formé de représentants du MSSLD, du JPPC, de l�ICIS et des hôpitaux de l�Ontario a examiné les demandes de modification des données avec le groupe derecherche sur le quadrant financier. En conséquence, en 2003, sept hôpitaux ont apportédes modifications aux données qu�ils avaient soumises. Des cas précis dans lesquels lesvaleurs de l�hôpital ont changé en raison de nouvelles soumissions de données sontrépertoriés avec une note de bas de page sur le document qui se trouve à la fin du présentrapport. En dépit de cette précaution, il est possible qu�il subsiste des questions liées à la qualité des données. À titre d�exemple, des écarts au niveau de l�interprétation desdirectives en matière de déclaration et de pratiques de codage, les relations de partage du coût/de l�actif dans les hôpitaux et les fondations ou es instituts de recherche affiliés, et d�autres facteurs sont susceptibles d�avoir une incidence sur le caractère comparabledes données.

� Le repérage et l�analyse des valeurs aberrantes, à titre d�exemple celles que l�on considèrecomme étant très supérieures ou très inférieures à la plage normale des valeurs établiespour un indicateur donné. On a communiqué avec tous les hôpitaux qui ont obtenu desvaleurs aberrantes afin de vérifier leurs observations et de faciliter les mises au pointnécessaires à l�amélioration de la qualité et de la comparabilité des données.

Indicateurs du rendement et de l�état financiersMalheureusement, hormis les moyennes de l�industrie, il n�existe ni normes ni repères au chapitre des

indicateurs du rendement et de l�état financiers des hôpitaux. Une moyenne de l�industrie ne représentepas un niveau de rendement que tous les hôpitaux devraient s�efforcer de maintenir; en fait, certainshôpitaux bien administrés se situeront près de la moyenne alors que ce ne sera pas le cas pour d�autres.Cependant, si les ratios d�un hôpital sont à des lieues des moyennes de l�industrie, cela soulève une miseen garde et on doit mener une enquête plus poussée pour connaître les raisons d�un tel écart. Demultiples raisons peuvent expliquer une valeur extrême obtenue à l�égard d�un indicateur. Ces raisonsnécessitent la tenue d�une enquête au niveau de la capacité financière et des sources de préoccupationéventuelles. Dans l�analyse qui suit chaque indicateur, on fournit des consignes d�interprétation desvaleurs de l�indicateur en question.

Viabilité financièreViabilité financière s�entend de la capacité d�un hôpital de financer la croissance, les nouveaux

programmes, les besoins en fonds de roulement et les nouveaux équipements par le biais d�un revenuexcédentaire par rapport aux dépenses. La marge totale constitue un indicateur de viabilité financière.

Marge totaleL�indicateur lié à la marge totale mesure la santé financière relative d�un hôpital. Il s�agit du degré

auquel le revenu total d�un hôpital dépasse les dépenses totales pour un exercice donné. On a élaboré cet indicateur d�une façon qui s�ajuste aux différences qui existent entre les divers hôpitaux et à la manièredont le revenu provenant de sources autres que le ministère est comptabilisé. Une valeur positive indiqueque les revenus dépassent les dépenses, alors qu�une valeur négative signifie l�inverse.

80

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Comment assigner le rendement?

Dans les éditions précédentes de la série intitulée Hospital Report:Acute Care, on a groupé les valeurs des indicateurs des hôpitaux dans l�une des cinq catégories suivantes du rendement financier : « supérieur à la moyenne », assez supérieur à lamoyenne », « moyenne provinciale », « assez inférieur à la moyenne » et « inférieur à la moyenne ». Lescatégories du rendement étaientreprésentées par des étoiles. Cetteannée et pour la première fois, onprésente un intervalle numérique qui comprend la note numérique pourchaque hôpital participant et indicateurfinancier. Cette méthode remplace cellequi avait recours aux étoiles dans lequadrant des finances des rapportsprécédents. Les résultats par hôpital des 92 établissements sont disponiblesdans l�encart qui accompagne le présent rapport.

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Après rajustement pour exclu-sions (voir la formule), les hôpitauxde l�Ontario ont déclaré un revenude près de 10 milliards de dollars en 2001-2002, soit moins que lesdépenses totales déclarées àl�échelle de la province. Ils ontdéclaré des dépenses qui excèdentde plus de 115 millions de dollars lerevenu, ce qui porte la marge totaleà - 1,16 p. cent. Cet indicateur aconnu une baisse de 2,5 points parrapport à l�exercice financier 2000-2001 alors qu�il se chiffrait à 1,35 p.cent. Au cours de cette période, lesdépenses totales se sont accrues de 11 p. cent pour dépasser lacroissance du revenu total. Lamarge totale atteignait 1,55 p. centen 1999-2000 et 0,22 p. centen 1997-1998.

En 2001-2002, la santé financièredes hôpitaux a varié, et ce, malgréle fait que leurs dépenses ontsurpassé leurs revenus. Soixante etun hôpitaux ont déclaré des revenussupérieurs aux dépenses (pour unsurplus total de près de 89 millionsde dollars) et 59 autres ont déclarédes dépenses supérieures auxrevenus (pour un déficit total de près de 205 millions de dollars).Dans l�ensemble, les petits hôpitauxont dégagé une marge totale

positive, soit 1,90 p. cent, mais les hôpitaux d�enseignement et les hôpitaux communautaires ont dégagédes marges totales négatives, soit - 0,75 p. cent et - 1,66 p. cent, respectivement. Au cours de cettepériode, 85 des 120 hôpitaux de soins de courte durée en Ontario ont déclaré une baisse de la valeur deleur marge totale, tandis que seulement 35 hôpitaux ont déclaré une hausse.

La viabilité financière d�un hôpital est le résultat net de bon nombre de ses politiques et décisions en matière de gestion. À titre d�exemple, il est possible qu�une marge totale faible soit attribuable à uncontrôle des coûts déficient et qu�elle mette en lumière le besoin d�une plus grande efficacité au niveau dufonctionnement. Puisque certains hôpitaux de l�Ontario ont des titres de dette, il est probable qu�une margetotale faible soit également attribuable à un recours massif à la dette. Si deux hôpitaux ont un revenu, descoûts de fonctionnement et des surplus avant intérêt identiques, mais qu�un d�eux a davantage recours à ladette que l�autre, ce dernier aura des frais d�intérêt plus élevés. Ces frais d�intérêt contribueront à réduire unexcédent ou à accroître un déficit. Puisque le revenu est constant, cela donnera lieu à une marge totalerelativement faible. Dans une telle situation, la faible marge totale ne serait pas l�indice d�un problème defonctionnement, mais celui d�une différence au niveau des stratégies de financement.

Dans le contexte des hôpitaux à but non lucratif, une marge totale élevée n�est pas nécessairementsouhaitable. Une marge totale relativement élevée est susceptible de dénoter que l�hôpital ne dépense passuffisamment et néglige probablement de répondre aux besoins de la communauté. Par conséquent, lamarge totale optimale en est une à la fois suffisamment élevée pour fournir à un hôpital les fonds dont il a besoin pour remplacer les équipements désuets et en acquérir de nouveaux, maintenir et améliorer laqualité des soins dispensés, et ainsi de suite, mais pas élevée au point d�indiquer que l�établissement neremplit pas son mandat d�hôpital à but non lucratif.

81

Rendementet état financiers

Calcul de la marge totale On calcule l�indicateur de la marge totale ainsi :

(Revenu total - (dépenses totales - amortissement de l�établissement), en ne tenant pas compte du revenu des recherches et des dépenses subventionnées à l�externe) * 100

Revenu total, en ne tenant pas compte des autres crédits votés (financement du MSSLD spécialement conçu à l�usage des programmes autorisés),

revenu de l�Assurance-santé de l�Ontario, subventions, dons, recouvrements entre les services (l�effet des activités internes), et revenu des recherches financées à l�externe

– 2,0 %

– 1,0 %

0,0 %

1,0 %

2,0 %

3,0 %

4,0 %

5,0 %

Petits hôpitaux Hôpitauxcommunautaires

Hôpitauxd’enseignement

Tous leshôpitaux

Marg

e tot

ale

1997-1998 1999-2000 2000-2001 2001-2002

Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

FIGURE 5.2 : VARIATION DE LA MARGE TOTALE SELON LE TYPED�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈRELa marge totale reflète à quel point le revenu total d�un hôpital excède ses dépenses totales, exception faite de l�amortissement de l�établissement. Malgré que les résultats soient appelés à varier d�un hôpital à l�autre, lespetits hôpitaux semblent généralement avoir des marges totales plus élevées que les hôpitaux communautairesou les hôpitaux d�enseignement. Les valeurs indiquées plus bas illustrent les moyennes pondérées par typed�hôpital pour les années financières 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002.

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EfficacitéDans ce rapport, on présente

trois indicateurs de l�efficacité, soitle rendement du coût unitaire, lesservices généraux et le nombre dejours en inventaire. L�indicateur derendement du coût unitaire mesurel�efficacité en comparant les servicesfournis aux patients d�un hôpital (« extrants ») aux ressources (« intrants ») nécessaires à leurproduction. Les indicateurs desservices généraux et du nombre de jours en inventaire mesurentl�efficacité en termes de façon dont on emploie les ressources des hôpitaux.

Rendement du coût unitaire

Le JPPC a consacré des effortsconsidérables pendant de nom-breuses années pour élaborer une méthode de comparaison durendement du coût unitaire deshôpitaux qui soit adéquate. Cetteméthode, qui porte le nom deformule du JPPC pour les tarifs,émet des prédictions relativementau coût prévu par cas équivalentpondéré d�un hôpital en tenantcompte des facteurs suivants : lataille de l�établissement, son rôled�enseignement, son activité auniveau des soins aux malades chroniques, son rôle au chapitre des soinstertiaires et la mesure dans laquelle il est isolé géographique-ment des autresétablissements. L�indicateur de rendement du coût unitaire compare cette valeur attendue au coût réel parcas équivalent pondéré d�un hôpital. Cela se révèle utile aux fins de comparaison de l�efficacité relativeentre les hôpitaux.

Une valeur de rendement du coût unitaire négative signifie que les services coûtent moins cher queprévu, tandis qu�une valeur positive signifie le contraire. On s�est appuyé sur des résultats au niveau du rendement du coût unitaire pour effectuer la répartition d�une proportion substantielle du nouveaufinancement accordé aux hôpitaux par le gouvernement provincial au cours des exercices financiers2001-2002 et 2002-2003.

82

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Calcul du rendement du coût unitaire Pour l�exercice 2001-2002, c�est le JPPC qui a fourni les valeurs au titre

de l�indicateur de rendement du coût unitaire.

(Coût réel par cas pondéré équivalent - coût prévu par cas pondéré équivalent) * 100

Coût réel par cas pondéré équivalentRemarque : La formule de financement des hôpitaux du JPPC ne tient pas compte des hôpitaux

spécialisés en soins de courte durée tels que le l�Hôpital pour enfants de l�est de l�Ontario et l�Hôpitalpour enfants malades; par conséquent, il a été impossible de calculer l�indicateur de rendement du coût

unitaire de ces deux établissements.

Petitshôpitaux

Hôpitauxcommunautaires

Hôpitauxd'enseignement

– 60 % – 50 % – 40 % – 30 % – 20 % – 10 % 0% 10 % 20 % 30 % 40 % 50 % 60 %

Rendement du coût unitaire

FIGURE 5.3 : COMPARAISON DES RÉSULTATS RELATIFS AU RENDEMENT DU COÛT UNITAIRE Ce tracé en boîte illustre la distribution des valeurs de l�indicateur de rendement unitaire selon de groupe de pairs. La ligne verticale grasse située au milieu de la boîte représente la médiane. La moitié des hôpitaux obtient des résultats supérieurs à ce niveau, tandis que l�autre moitié affiche des résultats inférieurs. La boîte rectan-gulaire illustre l�écart interquartile. Elle contient 50 p. cent des valeurs de l�indicateur (25 p. cent immédiatement au-dessus de la médiane et 25 p. cent sous la médiane). Les lignes filiformes sont des lignes qui se prolongent jusqu�aux résultats les plus élevés et les plus bas de l�indicateur.

Remarque : Pour des raisons de confidentialité, on a supprimé les lignes « filiformes » supérieuresdes groupes de pairs des hôpitaux d�enseignement et des petits hôpitaux.

Source : Ontario Joint Policy and Planning Committee, 2001-2002

Emploi dde lla mmarge ttotale rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�une valeurlégèrement positive. On doit examiner les valeurs négatives ou les valeurs très positives, de mêmeque les modifications significatives observées par rapport aux exercices précédents.

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Dans l�ensemble, en 2001-2002, 51 des 120 hôpitaux de soins de courte durée ont déclaré un coûtréel par cas pondéré plus élevé que prévu. Parmi les trois groupes de pairs, les résultats ont varié. Auniveau des hôpitaux d�enseignement, six établissements ont déclaré une valeur négative au titre durendement du coût unitaire, tandis que six autres établissements ont déclaré une valeur positive aumême titre. Trente-huit hôpitaux communautaires ont déclaré une valeur de rendement du coût unitairenégative, tandis que 27 autres ont déclaré une valeur positive. Vingt petits hôpitaux ont dégagé unevaleur de rendement du coût unitaire négative alors que 18 ont dégagé une valeur positive. En général,on a observé une plus grande variation des valeurs dans les petits hôpitaux comparativement auxhôpitaux communautaires et aux hôpitaux d�enseignement. On a attribué la cote « non déclarable » à cinq établissements au chapitre de cet indicateur en raison de problèmes liés aux données.

Bon nombre de facteurs, y compris la composition de l�effectif, la productivité, les prix des biens et services au niveau régional, les liaisons communautaires, les pratiques de gestion et les bureaux de médecins, influencent la capacité d�un hôpital de parvenir à une plus grande efficacité au chapitre du coût unitaire.

L�indicateur de rendement du coût unitaire a servi dans le cadre du financement des hôpitaux de laprovince pendant plusieurs années de même qu�aux fins de la gestion interne, ce qui en fait un précieuxinstrument de mesure de rendement du coût. Comme c�est le cas avec tout autre indicateur cependant,il ne faut pas considérer l�indicateur de rendement du coût de façon isolée. Un hôpital pourrait en arriverà un coût très bas par cas pondéré équivalent, mais si bon nombre de patients obtiennent des résultatsmédiocres avec un tel niveau de rendement, on pourrait débattre que, en matière de prestation deservices de piètre qualité, l�hôpital est très efficace. Pour cette raison, il faut tenir compte des résultatsde l�indicateur de rendement du coût unitaire en même temps que du rendement d�un hôpital dans lesquadrants qui touchent l�utilisation et les résultats cliniques et la satisfaction des patients.

Cette année, en raison des variations observées dans la pratique de codification des diagnosticsdans les hôpitaux de l�Ontario, on a dû avoir recours à une méthodologie mise à jour pour calculer les valeurs propres aux hôpitaux au chapitre du rendement du coût unitaire. Pour de plus amplesrenseignements, consulter la barre des menus verticale intitulée « Variations de codification et qualité des données » dans le présent chapitre.

Services générauxLa plupart des membres du personnel hospitalier dispensent des soins directement aux malades. Il faut

donc d�autres personnes pour gérer le fonctionnement des hôpitaux, embaucher des employés, payer lesfactures et effectuer les autres tâches liées aux services généraux. L�indicateur lié aux services générauxsert à mesurer les dépenses que fait un hôpital dans le domaine des services administratifs en relationavec les dépenses totales de fonctionnement. Une valeur plus élevée au titre de cet indicateur laissesupposer qu�une plus grande portion des dépenses totales de fonctionnement d�un hôpital est consacréeaux services généraux. Pour améliorer la comparabilité des résultats, on n�a pas tenu compte, dans lecalcul, des escomptes de caisse, de la rémunération des médecins et de l�amortissement.

Dans toute la province, leshôpitaux ont déclaré avoir dépenséenviron 783 millions de dollars enservices généraux en 2001-2002.

83

Rendementet état financiers

Emploi ddu rrendement ddu ccoût uunitaire rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�unevaleur négative. On doit examiner les valeurs très positives, de même que les modificationssignificatives observées par rapport aux exercices précédents.

Calcul des services généraux (Dépenses liées aux services administratifs (dépenses relatives à l�administration générale, aux

finances, aux ressources humaines, au soutien des systèmes et aux communications), déduction faite desrecouvrements sauf les escomptes de caisse et en ne tenant pas compte de la rémunération du

personnel médical et de tout l�amortissement) * 100

Dépenses de fonctionnement, déduction faite des recouvrements et en ne tenant pas compte de larémunération du personnel médical et de tout l�amortissement)

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Cela représentait 8,61 p. cent desbudgets de fonctionnement des hôpitaux, ce qui constitue unebaisse par rapport à 2000-2001(8,76 p. cent). En 1999-2000 et en1997-1998, les valeurs correspon-dantes étaient respectivement 8,98 p. cent et 8,59 p. cent.

En 2001-2002, les petits hôpitauxont eu tendance à déclarer desvaleurs plus élevées au titre del�indicateur lié aux servicesgénéraux que ne l�ont fait leshôpitaux communautaires ou leshôpitaux d�enseignement. On peutexpliquer par une foule de facteursles écarts observés au chapitre descoûts des services généraux parmiles hôpitaux. Par exemple, les plusgrands hôpitaux sont peut-êtredavantage en mesure d�atteindre un ratio gestionnaire-personnel plus bas que ne le pourraient les plus petits hôpitaux. Il est égalementpossible que la définition des coûts liés aux soins aux patients et aux services généraux diffère d�unhôpital à l�autre.

En général, l�objectif de la gestion interne consiste à soutenir le fonctionnement de l�hôpital au coût leplus faible possible. Il est probable qu�un hôpital qui ne dépense pas entièrement les fonds qui lui sontalloués au titre des services généraux ait un personnel hospitalier insatisfait, dispose d�une technologieinadéquate et de ressources insuffisantes pour s�assurer que les services sont accessibles au besoin, etsubisse d�autres conséquences attribuables à l�inattention de la direction. Un hôpital qui dépense plus queles fonds qui lui sont alloués au chapitre des services généraux enlève possiblement des ressources déjàrares aux chapitres des soins aux patients et d�autres emplois du revenu.

Il n�est pas facile de calculer le coût le plus faible possible au titre des services généraux. De plus, unniveau de dépenses opportun devrait tenir compte de plusieurs aspects différents du fonctionnement deshôpitaux, notamment la complexité des services offerts par un hôpital, ses pratiques de gestion, sessystèmes d�information et ses stratégies en matière de recrutement. À titre d�exemple, les rôles d�unhôpital d�enseignement au niveau de la recherche, de la formation et des soins tertiaires supposenthabituellement un mélange différent d�habiletés de gestion et de personnel des services généraux. Unétablissement qui investit des fonds importants dans les technologies de l�information pourrait avoir descoûts d�investissement plus élevés au départ, mais des coûts de fonctionnement plus faibles à long terme.

Pour ces raisons, il importe de tenir compte des résultats au niveau de l�indicateur des servicesgénéraux en le plaçant en contexte avec les autres indicateurs sur la carte de pointage équilibrée. À titre d�exemple, il est probable que l�indicateur des services généraux d�un hôpital doté d�une technologiede l�information sophistiquée qui permet aux médecins d�accéder en toute sécurité à des renseignementsimportants sur les soins aux patients affiche une valeur élevée des services généraux; toutefois, ce mêmehôpital pourrait obtenir un bon résultat au niveau de l�indicateur clinique de la technologie de l�informationdu quadrant Intégration et changement du système.

84

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

0 %

2 %

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6 %

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10 %

12 %

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Petits hôpitaux Hôpitaux communautaires Hôpitaux d'enseignement Tous les hôpitaux

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énér

aux

1997-1998 1999-2000 2000-2001 2001-2002

Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

FIGURE 5.4 : VARIATION DES SERVICES GÉNÉRAUX SELON LE TYPED�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈREEn 2001-2002, les petits hôpitaux ont déclaré avoir dépensé davantage au chapitre des services généraux en terme de pourcentage de leurs dépenses de fonctionnement que ne l�ont fait les hôpitaux communautairesou les hôpitaux d�enseignement. Tel que le démontre la figure, cela correspond aux résultats obtenusantérieurement. Les valeurs illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital et l�année financière.

Emploi ddes sservices ggénéraux rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�une valeur qui avoisine la moyenne. On doit examiner les valeurs de beaucoup supérieures ou inférieures à lamoyenne, de même que les modifications significatives observées par rapport aux exercices précédents.

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Nombre de jours en inventaire

Il importe que les hôpitaux dispo-sent de suffisamment de fourniturespour répondre aux besoins quoti-diens, mais le fait de détenir desstocks trop importants immobilisedes fonds qu�on pourrait autrementdestiner à d�autres fins. L�indicateurdu nombre de jours en inventairemesure le nombre de jours moyenpendant lesquels les fournituressont maintenues en inventaire. Une valeur plus élevée traduit unepériode plus longue entre l�achat et l�emploi des fournitures, tandisqu�une valeur plus faible traduit unepériode plus courte. Aux fins decomparabilité, cet indicateur netient pas compte de l�équipement,des immeubles et des terrains, ducoût des services externes et desdépenses accessoires (diverses).

Au chapitre du nombre de joursen inventaire, des données tiréesdes quatre années de déclarationsuggèrent que les hôpitaux tendentvers des niveaux d�inventaire plusfaibles. La valeur de l�indicateur

diminue d�année en année depuis 1997-1998, alors qu�elle se chiffrait à 24,11 jours. En 1999-2000, savaleur était de 22,42 jours; en 2000-2001, elle était de 21,29 jours et en 2001-2002, elle a chuté à 19,80jours. Il s�agit d�une baisse de 17,9 p. cent au cours de cette période. Cependant, malgré cette baisse,on a tout de même observé une variation significative au sein des hôpitaux pris individuellement en2001-2002, alors que le nombre de jours en inventaire variait de 7 à 85.

Pourquoi cet écart est-il si grand? En général, la capacité d�un hôpital de tenir des stocks aussi basque possible est influencée par une foule de facteurs, y compris les pratiques au niveau de la gestiondes matières, l�espace physique, les relations avec les fournisseurs et l�emplacement géographique del�hôpital. À titre d�exemple, les hôpitaux éloignés ou ceux qui connaissent des variations de la demandeplus marquées en fonction des saisons doivent tenir des stocks plus importants. La gestion des stocksdépend également des types de services fournis par l�hôpital. La gestion des stocks est un élémentessentiel au fonctionnement d�un hôpital et elle dépend beaucoup des catégories de services offerts parl�établissement. Un hôpital dont la proportion de malades qui doivent subir une intervention chirurgicaleest élevée nécessite habituellement davantage de stocks qu�un hôpital dont la proportion de malades quiviennent consulter en médecine familiale ou en santé mentale est plus élevée.

Les stocks d�un hôpital sont normalement constitués d�appareils et de fournitures destinés à tous sessecteurs, y compris les soins infirmiers, l�administration, la tenue des locaux, la buanderie, les servicesalimentaires et l�entretien, pour ne nommer que ceux-là. Cela exige que l�on planifie les différentescatégories de patients susceptibles d�être admis avant d�établir les niveaux d�inventaire cibles, ce qui fait de la gestion des stocks une tâche ardue. De plus, parce que des erreurs dans l�établissement desniveaux d�inventaire pourraient rapidement avoir pour conséquence que les médecins n�aient pas accèsaux instruments ou aux autres fournitures nécessaires, la gestion des stocks est aussi importante qu�elleest truffée de défis à relever. La gestion des stocks vise deux buts, soit 1) assurer la disponibilité desarticles nécessaires au fonctionnement, mais 2) garder les coûts de commande et de possession d�un

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Rendementet état financiers

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Petits hôpitaux Hôpitaux communautaires Hôpitaux d'enseignement Tous les hôpitaux

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FIGURE 5.5 : VARIATION DU NOMBRE DE JOURS EN INVENTAIRESELON LE TYPE D�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈREEn 2001-2002, les petits hôpitaux, en moyenne, ont eu tendance à avoir des plus longues périodes entre l�achat de fournitures et leur utilisation que les hôpitaux communautaires ou d�enseignement. Le graphiquesuivant illustre aussi un déclin graduel au niveau de l�indicateur du nombre de jours en inventaire pourchaque groupe de pairs au cours des quatre années de déclaration. Les valeurs indiquées dans cegraphique illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital pour chaque année de déclaration.

Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

Calcul du nombre de jours en inventaire Solde du stock à la fin de l�exercice

(coût de toutes les fournitures en inventaire au 31 mars)

Total General and Patient-Specific Supplies Expense/365 days

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article en inventaire au niveau pratique le plus bas. Les coûts typiques que l�on associe aux stocks sont :le coût de possession d�un article en inventaire, les coûts de commande, d�envoi et de réception d�unarticle, et les coûts liés à la rupture de stock.

Le nombre de jours en inventaire indique pendant combien de temps un hôpital pourrait continuer de fournir des services sans envoi supplémentaire de stocks. Une valeur faible indique des coûtsd�inventaire faibles, ce qui traduit une saine gestion des stocks tant et aussi longtemps qu�on ne risquepas la rupture de stock au niveau des fournitures critiques. Une valeur élevée indique un importantinvestissement au niveau des inventaires; il s�agit d�un investissement qu�on pourrait consacrer ailleurs et dont on pourrait tirer un meilleur parti.

LiquiditésLes indicateurs de liquidités mesurent la façon dont un hôpital gère son actif à court terme (celui qu�on

peut convertir en fonds au cours de l�année) et son passif à court terme (salaires, comptes débiteurs etautres dépenses qui doivent être acquittées au cours de l�année). Les hôpitaux qui détiennent le plus deliquidités disposent peut-être d�une plus grande souplesse financière, en particulier en ce qui a trait àl�achat d�équipement. Dans le document intitulé Rapport de 2003 : Soins de courte durée, on retrouvedeux mesures de liquidité : le ratio de liquidité générale et le fonds de roulement par rapport au revenu.

Ratio de liquidité généraleLe ratio de liquidité générale d�un hôpital représente le nombre de fois que ce dernier peut rembourser

ses obligations à court terme en puisant à même son actif à court terme. On calcule ce ratio en divisantl�actif à court terme par le passif à court terme. Une valeur plus élevée est signe de plus grandes liquidités,tandis qu�une valeur plus faible dénote des liquidités moindres. Si le ratio d�un hôpital est inférieur à un,l�établissement dispose d�un actif à court terme insuffisant pour couvrir son passif à court terme. D�unautre côté, des valeurs très élevées peuvent signifier un sous-investissement au niveau de l�actif à pluslong terme qui génère habituellement un rendement plus intéressant. Les pratiques des payeurs, lespolitiques relatives aux paiements, les ententes de crédit, les politiques en matière d�investissement, lesstratégies de gestion et d�autres facteurs peuvent tous avoir une incidence sur les liquidités d�un hôpital.

Dans la province, en 2001-2002, les hôpitaux ont déclaré un actif à court terme de près de 2,1 milliardsde dollars et un passif à court terme d�environ 2,2 milliards de dollars, après rajustement pour supprimerl�effet des recettes différées et des comptes de contrepartie. On ne tient pas compte des recettes différéesparce que ces montants ont typiquement trait aux écritures comptables faites pour se conformer auxexigences en matière de comptabilité d�exercice au titre de l�amortissement des biens immobilisés. Il ne s�agit pas du passif à court terme que l�on s�attend à voir l�organisation honorer. Le ratio de liquidité générale à travers laprovince se chiffrait à 0,95, ce quilaisse supposer que les hôpitauxÀde l�Ontario, en moyenne, nedisposaient pas de suffisamment de fonds à court terme pourrembourser leurs obligations à court terme au cours de 2001-2002.Cette valeur indique que si toutl�actif à court terme était converti en encaisse à sa valeur comptable, les hôpitaux disposeraient, en moyenne, de 0,95 cent pour chaque dollar de passif à court terme.

86

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Calcul du ratio de liquidité généraleActif à court terme + solde débiteur au passif à court terme, en excluant les recettes différées

Passif à court terme, en excluant les soldes des recettes différées + solde créditeur à l�actif à court terme,en excluant les comptes de contrepartie à l�actif à court terme

Emploi ddu nnombre dde jjours een iinventaire rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�unevaleur qui avoisine la moyenne. On doit examiner les valeurs de beaucoup supérieures à la moyenne,de même que les modifications significatives observées par rapport aux exercices précédents.

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Le ratio de liquidité générale en 2000-2001 était de 1,24; en 1999-2000, il se chiffrait à 1,15, et en 1997-1998, il était de 1,21. L�écart entre le ratio de liquidité générale de 2000-2001 et celui de2001-2002 est attribuable à une baisse de 14 p. cent au niveau de l�actif à court terme et à une haussede 11 p. cent du passif à court terme. En tout, les ratios de liquidité générale de 95 hôpitaux ont accuséune baisse, tandis que ceux de seulement 25 hôpitaux ont affiché une hausse.

Si le ratio de liquidité générale d�un hôpital est bien supérieur à 1,0, on peut se demander si c�est unebonne ou une mauvaise chose. La réponse dépend de la personne qui pose la question. Les sociétésqui vendent des fournitures, des médi-caments et de l�équipement aux hôpitaux aiment que le ratio de

liquidité générale soit élevé. Ceratio procure le meilleur indicateursimple de la mesure dans laquelleles demandes des créanciers àcourt terme peuvent être satisfaites.Si un hôpital éprouve des difficultésfinancières, il paiera souvent sesfactures (comptes créditeurs) moins rapidement, contractera desemprunts auprès de sa banque etréduira son niveau d�inventaire.Certaines de ces mesures contri-bueront également à accroître sonpassif. Pour cette raison, le ratio de liquidité générale constitue unemesure de solvabilité à court termecouramment employée.

Malgré le fait que lesfournisseurs et les prêteursaccordent de la valeur à un ratio de liquidité générale élevé, du pointde vue de la communauté, un ratio

trop élevé pourrait laisser entendre que l�hôpital a immobilisé des fonds importants dans un actifimproductif, tel que l�excès d�encaisse ou d�inventaire. La situation idéale pour ce groupe serait leredéploiement maximal de l�actif improductif pour fournir des soins supplémentaires aux patients etacquérir de la nouvelle technologie, pour ne nommer que quelques éléments.

Par conséquent, un ratio de liquidité générale optimal en est un qui est suffisamment élevé poursatisfaire les créanciers tout en étant suffisamment bas pour indiquer qu�un hôpital tient ses investis-sements en actif à court terme au minimum. Si le passif à court terme augmente plus rapidement quel�actif à court terme, le ratio de liquidité générale chutera, ce qui entraînera éventuellement desproblèmes de gestion financière.

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Rendementet état financiers

Emploi ddu rratio dde lliquidité ggénérale rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�unevaleur qui avoisine 1,0. On doit examiner les valeurs de beaucoup supérieures ou inférieures à 1,0,de même que les modifications significatives observées par rapport aux exercices précédents.

0.0

0.5

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2.0

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Petits hôpitaux Hôpitaux communautaires Hôpitaux d’enseignement Tous les hôpitaux

Ratio

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FIGURE 5.6 : VARIATION DU RATIO DE LIQUIDITÉ GÉNÉRALE SELON LE TYPE D�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈRELe graphique suivant démontre que les petits hôpitaux et les hôpitaux communautaires de l�Ontario ont préservé leurs liquidités au cours des quatre années de déclaration. Il semble toutefois que les hôpitauxd�enseignement puissent être confrontés à des problèmes de liquidité. Les valeurs indiquées dans le graphiqueci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital pour chaque année financière.

Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

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Fonds de roulement par rapport au revenuOn peut également mesurer les liquidités dont dispose

un hôpital en fonction du capital accessible à court terme (« fonds de roulement »), après déduction du passif à courtterme. L�indicateur de fonds de roulement par rapport aurevenu mesure l�actif à court terme résiduel après rembour-sement de tout le passif à court terme et rajustement enfonction de l�importance du revenu total de l�hôpital. Unevaleur positive plus élevée indique un plus grand apport de fonds de roulement relativement au revenu total. Leshôpitaux dont la valeur de l�indicateur est positive sontsusceptibles de jouir d�une plus grande souplesse sur leplan financier. Une valeur négative signifie qu�il n�y a aucunfonds de roulement. La souplesse financière d�un hôpital,dans une telle situation, tend à être plus limitée.

Parmi les hôpitaux de l�Ontario, le fonds de roulement parrapport au revenu a subi une baisse entre 1997-1998 et1999-2000, passant de 3,44 p. cent à 2,83 p. cent. Entre 1999-2000 et 2001-2002, la valeur de cetindicateur a fléchi pour atteindre -1,04 p. cent. Cette modification laisse supposer que les hôpitaux ont dûgruger une partie de leur actif à court terme et dégager un passif à court terme à la hausse pour comblerleur déficit.

Comme c�est le cas avec lesautres indicateurs, les valeurs liéesau fonds de roulement par rapportau revenu varient selon la catégoried�hôpital. Les petits hôpitaux ontdéclaré le ratio de fonds de roule-ment par rapport au revenu le plusimportant, soit 20,22 p. cent, compa-rativement à 2,47 p. cent pour leshôpitaux communautaires. Les hôpi-taux d�enseignement ont déclaré un ratio de fonds de roulement parrapport au revenu combiné négatifde l�ordre de - 6,92 p. cent.

Plusieurs des facteurs suscep-tibles d�avoir une incidence sur leratio de liquidité générale d�unhôpital peuvent également influersur la capacité de l�établissement degénérer un fonds de roulement. Aunombre des exemples figurent les pratiques des payeurs, les politiques relatives aux paiements, lesententes de crédit, les politiques en matière d�investissement et les stratégies de gestion. On peutégalement expliquer les écarts au niveau du fonds de roulement par rapport au revenu dans leshôpitaux par la mesure dans laquelle les établissements se servent du fonds de roulement au lieu desdons versés par les fondations ou les autres sources de financement des hôpitaux pour rembourser lesdépenses en capital ou les investissements à long terme.

En général, l�objectif de la gestion du fonds de roulement consiste à soutenir le fonctionnement del�hôpital au coût le plus bas possible. Même s�il existe des facteurs exceptionnels ayant trait à chaquecomposante du fonds de roulement, on doit tenir compte de deux aspects généraux. Tout d�abord, l�actifà court terme est essentiel; toutefois, des coûts de possession y sont associés. Par conséquent, si unhôpital arrive à gérer plus efficacement son actif à court terme et, ainsi, fonctionne avec uninvestissement moins important au niveau du fonds de roulement, il augmentera ses liquidités. Ensuite,un hôpital éprouvera des difficultés à répondre aux besoins quotidiens s�il réduit trop son encaisse, sesinventaires et ses comptes débiteurs. En conséquence, une politique de fonds de roulement optimaleen est une qui compense avec soin les coûts et les avantages de détenir un fonds de roulement.88

Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Calcul du fonds de roulementpar rapport au revenu

(Actif à court terme - passif à court terme, en excluant les recettes

différées) * 100

Revenu total, en excluant le revenu provenant du remboursement interne

Remarque : Dans les versions précédentes du Hospital Report: Acute Care, cet indicateur portait le nom de « fonds de roulement ». On a changé le nomcette année pour refléter avec plus de précision les composantes de l�indicateur.Toutefois, les spécifications de la formule et les spécifications techniques del�indicateur restent les mêmes.

– 10,0 %

– 5,0 %

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FIGURE 5.7 : VARIATION DU FONDS DE ROULEMENT PAR RAPPORT AU REVENU SELON LE TYPE D�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈREL�indicateur du fonds de roulement par rapport au revenu mesure l�actif à court terme résiduel après le remboursement de tout le passif à court terme, rajusté en fonction de l�importance du revenu total de l�hôpital.Les valeurs indiquées dans le graphique ci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpitalpour chaque année financière.

Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

Emploi ddu ffonds dderoulement ppar rrapport aaurevenu rrecommandé :: Il ne faut probablementpas s�inquiéter d�unevaleur légèrement positive.On doit examiner lesvaleurs négatives ou trèspositives, de même que lesmodifications significativesobservées par rapport auxexercices précédents.

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ImmobilisationsDépenses d�équipement

En 2001-2002, les hôpitaux de l�Ontario ont déclaré que la valeur de l�équipementqu�ils détenaient se chiffrait à environ 5,1 milliards de dollars. Ils ont de plus investichaque année des sommes considérables pour le fonctionnement et l�entretien detout cet équipement.

L�indicateur de dépenses d�équipement sert à mesurer combien un hôpital dépense dans une année donnée pour le fonctionnement de ses systèmesinformatiques, appareils de radiographie et autres biens d�équipement, et à mesurer ce montant au total de ses dépenses. En 2001-2002, les hôpitaux del�Ontario ont déclaré des dépenses liées à l�équipement (y compris l�amortissement)de l�ordre de 708 millions de dollars, soit 6,51 p. cent des dépenses totales. En2000-2001, ils avaient déclaré avoir pris 6,54 p. cent des dépenses totales pourfaire fonctionner l�équipement, comparativement à 6,61 p. cent et à 5,78 p. cent en 1999-2000 et 1997-1998, respectivement.

En 2001-2002, les dépenses liées à l�équipement, en terme de pourcentage desdépenses totales (6,86 p. cent), étaient plus élevées du côté des hôpitaux d�ensei-

gnement que de celui des hôpitaux communautaires (6,26 p. cent) ou des petits hôpitaux (6,26 p. cent).Cette observation peut traduire en partie les exigences en matière d�équipement liées à des catégories

de soins plus hautement spéciali-sés, à des activités d�enseignementet à des projets de recherche plus fréquents dans les hôpitaux d�enseignement.

Bon nombre de facteurs, tels queles catégories de services offerts,les activités d�enseignement et lesprogrammes de recherche, ont uneincidence sur le besoin en équipe-ment d�un hôpital, et par le faitmême sur ses dépenses liées àl�équipement. L�âge peut, lui aussi,influer sur les coûts de fonctionne-ment de l�équipement. Un équipe-ment plus récent requiert moinsd�entretien et permet donc deréaliser des économies defonctionnement et d�accroîtrela productivité.

En général, la gestion del�équipement vise à soutenir le fonctionnement de l�hôpital au coût le plus bas possible. Il se peut qu�unhôpital qui dépense moins en équipement dispose de ressources insuffisantes pour assurer que lesservices soient accessibles au besoin, compte des cliniciens insatisfaits, dispose d�une technologieinsuffisante, et subisse d�autres répercussions. À l�inverse, il est possible qu�un hôpital qui dépensedavantage à ce chapitre enlève des ressources rares au niveau des soins des patients et d�autresemplois du revenu.

Malheureusement, il est difficile de calculer les dépenses d�équipement les plus faibles possible. De plus, un niveau de dépense adéquat devrait tenir compte de plusieurs aspects différents dufonctionnement d�un hôpital. À titre d�exemple, les hôpitaux dont une proportion élevée de patientsrequiert des soins tertiaires déclarent habituellement des dépenses d�équipement plus élevées enmatière de radiologie, d�unités de soins intensifs et de systèmes d�information, pour ne nommer queceux-là. Aussi, les hôpitaux dont la proportion de patients devant subir une chirurgie est élevée aurontgénéralement un besoin plus marqué en matière d�équipement que les hôpitaux à proportion élevée depatients qui consultent en médecine générale, en pédiatrie ou en santé mentale.

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Rendementet état financiers

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Petits hôpitaux Hôpitaux communautaires Hôpitaux d'enseignement Tous les hôpitaux

Dépe

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d'éq

uipe

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1997-1998 1999-2000 2000-2001 2001-2002

FIGURE 5.8 : VARIATION DES DÉPENSES D�ÉQUIPEMENT SELONLE TYPE D�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈREEn 2001-2002, les hôpitaux d�enseignement ont déclaré avoir dépensé davantage au chapitre du fonctionnement de l�équipement, en terme de pourcentage des dépenses totales, que nel�ont fait les petits hôpitaux ou les hôpitaux communautaires. Les valeurs indiquées dans legraphique ci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital pour chaqueannée financière.

Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

Calcul des dépensesd�équipement

Total des dépenses liées à l�entretien et aufonctionnement de l�équipement (calculé ainsi :entretien de l�équipement + remplacement des

pièces de l�équipement principal +amortissement sur l�équipement principal + gainnet/perte nette à la cession + intérêt sur les prêts

pour équipement principal + locationd�équipement/équipement pris à bail + achatd�équipement léger + dépenses d�équipement

n�étant pas répertoriées ailleurs) * 100

Dépenses totales, déduction faite de tous les recouvrements

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Ressources humainesEn 2001-2002, l�équivalent d�environ 121 000 employés à temps plein travaillaient dans les hôpitaux de

l�Ontario. Il s�agit d�une hausse de 5,22 p. cent depuis 2000-2001. Ce rapport comprend deux indicateursqui mesurent la façon dont les hôpitaux répartissent les heures du personnel infirmier entre les soins auxpatients et les soins qui ne sont pas destinés aux patients : l�indicateur d�heures de soins infirmiers etl�indicateur d�heures de soins aux patients. De plus, il présente trois nouveaux indicateurs à l�échelle dusystème pour évaluer les ressources en personnel infirmier dans les hôpitaux de la province : heures desoins infirmiers par cas pondéré et heures du personnel infirmier autorisé, et soins directs aux patients.

Heures de soins infirmiersLes hôpitaux déclarent le nombre d�heures que le personnel infirmier autorisé, le personnel

infirmier auxiliaire autorisé et les autres membres du personnel infirmier de l�hôpital passent àprodiguer des soins aux patients, ainsi que le nombre d�heures d�avantages sociaux, telles que les vacances, la formation et les congés de maladie de ces employés. L�indicateur d�heures desoins infirmiers mesure combien de temps le personnel infirmier chargé de prodiguer des soinsaux patients hospitalisés dispose pour fournir des soins aux patients en tant que pourcentage dunombre total d�heures rémunérées.

Les données démontrent que la plupart des heures du personnel infirmier (76,36 p. cent en 2001-2002) sont consacrées à la prestation de soins aux patients. Les heures consacrées à la gestion parle personnel infirmier ainsi que les heures non travaillées (p. ex. congés fériés, congés de maladie,congés de maternité et heures consacrées à la formation) représentaient tout juste moins que le quartdes heures de services de soins infirmiers aux patients hospitalisés. Le pourcentage consacré auxsoins aux patients a décru légèrement chaque année pour les quatre années de déclaration (78,27 p.cent en 1997-1998, 77,61 p. cent en 1999-2000 et 76,78 p. cent en 2000-2001). Pour toutes cesannées, les petits hôpitaux affichaient des valeurs plus élevées que les hôpitaux communautaires etles hôpitaux d�enseignement. On aégalement relevé des écarts entreles hôpitaux de même catégorie.

La capacité d�un hôpital dedégager un pourcentage plus élevé d�heures de soins infirmiers à consacrer aux soins aux patientspeut être influencée par lacomposition de l�effectif, lesconventions collectives, le nombred�infirmières et d�infirmiers, lespratiques de gestion ainsi qued�autres facteurs. Les différencesentre les hôpitaux peuventégalement être attribuables à des écarts au niveau descatégories de personnel affecté au sein des divers services. À titred�exemple, un hôpital peut attribuerdes heures consacrées à l�entréede données au service dessystèmes d�information, alors qu�unautre hôpital peut imputer ce mêmecoût à l�unité des soins infirmiers.

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Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

FIGURE 5.9 : VARIATION DES HEURES DE SOINS INFIRMIERS SELON LE TYPE D�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈREEn 2001-2002, les petits hôpitaux ont déclaré avoir davantage d�heures à consacrer aux soins aux patients, en terme de pourcentage total des heures de soins infirmiers, que ne l�ont déclaré les hôpitaux communautairesou les hôpitaux d�enseignement. Le graphique illustre que le pourcentage total des heures de soins infirmiers alégèrement diminué au cours des quatre années de déclaration pour tous les hôpitaux. Les valeurs indiquéesdans le graphique ci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital pour chaque année financière.

Calcul des heures desoins infirmiers

Unité de service de soinsinfirmiers aux patients

produisant les heures travailléeset les heures de service

contractuel *100

Total des heures rémunérées desservices de soins aux patientshospitalisés, à l�exclusion desheures de rémunération du

personnel médical

Emploi ddes ddépenses dd�équipement rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�une valeurqui avoisine la moyenne. On doit examiner les valeurs de beaucoup supérieures ou inférieures à lamoyenne, de même que les modifications significatives observées par rapport aux exercices précédents.

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Les deux hôpitaux pourraient disposer exactement du même nombre d�infirmières et d�infirmiers etd�autres membres du personnel de soins infirmiers, mais le second hôpital afficherait un nombred�heures de soins infirmiers plus élevé.

En général, l�objectif visé en gestion des soins infirmiers est d�offrir autant de services que possible au coût le plus faible possible. Il se peut qu�un hôpital dont la proportion d�heures de soins infirmiers estfaible s�appuie sur des pratiques de dotation inefficaces ou ait un taux élevé d�absentéisme, mais il estégalement probable qu�il investisse sur la formation de son personnel infirmier en lui accordant des congésde perfectionnement ou compte une proportion plus élevée d�infirmières en congé de maternité. Il sepeut qu�un hôpital dont la proportion d�heures de soins infirmiers est élevée s�appuie sur des pratiquesde dotation efficaces ou ait un faible taux d�absentéisme, ou inversement, n�investisse pas assez dansson personnel infirmier ou compte une proportion plus faible d�infirmières en congé de maternité.

Il est difficile de calculer le nombre d�heures de soins infirmiers qui convient. De plus, un niveau adéquat d�utilisation des ressources humaines devrait tenir compte de bon nombre des aspects différents du fonctionnement d�un hôpital. On peut noter des écarts au niveau de cet indicateur entre les hôpitaux d�enseignement, les hôpitaux communautaires et les petits hôpitaux pour plusieurs raisons, notamment la portée du rôle d�enseignant et les défis liés à la pénurie de personnel infirmier qui se posent au chapitre du nombre d�infirmières et d�infirmiers autorisés.

Heures de soins aux patientsLa plupart des membres du personnel hospitalier offrent des activités reliées aux soins aux patients

ou les soutiennent, mais certains ont d�autres fonctions. L�indicateur des heures de soins aux patientsmesure le pourcentage de toutes les heures que l�effectif théoriquement disponible travaille à l�hôpitalpour réaliser des activités qui contribuent directement aux soins aux patients. Une valeur plus élevéesignifie un nombre plus élevé d�heures travaillées consacrées aux soins aux patients et un nombre plusfaible d�heures consacrées au soutien et aux services généraux. La capacité d�un hôpital de dégager unratio plus élevé d�heures travaillées consacrées aux soins aux patients est influencée par des facteurstels que la composition de l�effectif, les conventions collectives, l�offre de main-d��uvre, les pratiques degestion ainsi que d�autres facteurs.

En 2001-2002, le personnel hospitalier de l�Ontario a travaillé 192 millions d�heures. Le personnelchargé des soins aux patients atravaillé plus de la moitié de cesheures (59,47 p. cent ou 114 millionsd�heures). En 2000-2001, le ratioatteignait 59,38 p. cent; il était de59,41 p. cent en 1999-2000 et de60,32 p. cent en 1997-1998. Au cours de quatre années dedéclaration, les petits hôpitaux ont typiquement fait état de ratios

d�heures de soins aux patients plus faibles comparativement aux hôpitaux d�enseignement et auxhôpitaux communautaires.

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Rendementet état financiers

Emploi ddes hheures dde ssoins iinfirmiers rrecommandé :: Il ne faut probablement pas s�inquiéter d�une valeur qui avoisine la moyenne. On doit examiner les valeurs de beaucoup supérieures ou inférieures à la moyenne, de même que les modifications significatives observées par rapport aux exercices précédents.

Calcul des heures de soins aux patients Heures de services de soins aux patients hospitalisés et de soins ambulatoires,

heures de diagnostic et de thérapie travaillées et heures de service contractuel * 100

Total des heures de fonctionnement travaillées, à l�exclusion des heures de rémunération du personnel médical

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En général, l�objectif visé par lagestion des soins aux patients estd�offrir autant de services que pos-sible au coût le plus faible possible.Il est possible qu�un hôpital quiconsacre trop peu d�heures à laprestation de soins aux patientsréserve trop de ressources auxservices généraux ou de soutien etne satisfasse pas à sa mission deservices à la communauté. Il estpossible qu�un hôpital qui consacretrop d�heures aux activités reliéesaux soins aux patients soit unétablissement qui dispose d�unetechnologie insuffisante, d�activitésde développement professionnellimitées, et dont le fonctionnementest potentiellement truffé d�ineffica-cités, ce qui peut entraînerl�insatisfaction de son effectif.

Il est difficile de calculer leniveau d�heures de soins auxpatients approprié. De plus, un niveau adéquat d�utilisationdes ressourceshumainesdevrait tenircompte debon nombre des aspectsdifférents dufonctionnementd�un hôpital.

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Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 1997-1998, 1999-2000, 2000-2001 et 2001-2002

FIGURE 5.10 : VARIATION DES HEURES DE SOINS AUX PATIENTS SELON LE TYPE D�HÔPITAL ET L�ANNÉE FINANCIÈREEn 2001-2002, les petits hôpitaux ont déclaré avoir consacré moins d�heures aux soins aux patients, en terme de pourcentage des heures totales de fonctionnement travaillées, que ne l�ont fait les hôpitaux communautairesou les hôpitaux d�enseignement. Le graphique suivant montre peu de variations au niveau des heures de soinsaux patients au cours des quatre années de déclaration. Les valeurs indiquées dans le graphique illustrent lesmoyennes pondérées selon le type d�hôpital pour chaque année financière.

Emploi ddes hheures dde ssoins aaux ppatients rrecommandé :: Il ne faut probablement pass�inquiéter d�une valeur qui avoisine la moyenne. On doit examiner les valeurs de beaucoupsupérieures ou inférieures à la moyenne, de même que les modifications significatives observéespar rapport aux exercices précédents.

Établissement d�indicateurs du rendement financier des soins infirmiers Démarche de validation des indicateurs

On a réuni un comité consultatif composé de cadres issus d�un échantillon des divers hôpitaux de l�Ontario pour procéder àl�examen des indicateurs de soins infirmiers proposés à l�origine dans le document intitulé Hospital Report 2001—PreliminaryStudies Volume 2—Exploring: Nursing; Women’s Health; Population Health. Ce comité compte des équipes de cadres supérieurs (p. ex. président-directeur général, directeur des soins aux patients et directeur des finances) issus d�un hôpital d�enseignement, de deux hôpitaux communautaires et d�un petit hôpital, chacun situé dans une région différente de l�Ontario. Ce comité étaitchargé de déterminer les indicateurs qui généraient le plus grand consensus relativement à leur valeur aux fins de gestion dansles hôpitaux de la province. Les chercheurs ont employé le format désigné dans le document intitulé Hospital Report—FirstPrinciples pour établir des directives à l�intention des membres du comité relativement à l�élaboration et à la sélection desindicateurs. Chaque participant au comité a classé les indicateurs proposés par ordre d�importance et de pertinence. On adéterminé que les trois principaux indicateurs des soins infirmiers étaient les suivants : 1. Heures de soins infirmiers par cas pondéré;2. Heures du personnel infirmier autorisé; et3. Soins directs aux patients.

L�équipe de recherche a calculé ces indicateurs de soins infirmiers pour quatre groupes d�hôpitaux : les hôpitaux d�enseignement,les hôpitaux communautaires, les petits hôpitaux et tous les hôpitaux de la province. Le comité consultatif a examiné les résultats,fortement appuyé l�intégration de ces indicateurs dans la série de rapports sur les hôpitaux et fourni de précieux commentaires àl�équipe de recherche en ce qui a trait à leur définition, à leur interprétation et à leur débat. Plus précisément, le comité a autorisél�emploi des cas pondérés tels qu�ils sont utilisés dans la formule du financement et l�indicateur de rendement du coût unitaire deshôpitaux (consulter la barre des menus verticale intitulée « Variations de codification et qualité des données ») afin d�assurer unecohérence et la compréhension au niveau des campus hospitaliers (p. ex. nombre d�heures de soins infirmiers par cas pondéré). Deplus, ils ont autorisé l�emploi d�indicateurs semblables dans les diverses initiatives liées à la série du Rapport sur les hôpitaux (p. ex. heures du personnel infirmier autorisé dans les documents intitulés Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte duréeet Hospital Report 2003: Emergency Department Care), ils ont reconnu que l�exactitude des données fournies au sein del�industrie relativement à la charge de travail du personnel infirmier aura une incidence sur les résultats des indicateurs (p. ex.soins directs aux patients), et, enfin, ils ont soulevé bon nombre de questions sur lesquelles on devra se pencher plus tard.

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Heures de soins infirmiers par cas pondéré Une façon de jauger l�efficacité d�un hôpital consiste à mesurer le nombre d�heures de soins infirmiers

travaillées par cas pondéré. L�indicateur du nombre d�heures de soins infirmiers par cas pondéré y par-vient en mesurant le nombre d�heures travaillées aux services de courte durée aux patients hospitalisés et aux soins de jour en chirurgie (y compris les heures de service contractuel) par cas pondéré de soinsde courte durée aux patients hospitalisés et cas pondéré de soins de jour en chirurgie.

En 2001-2002, on a consacré35,7 heures de soins infirmiers parcas pondéré aux patients de soinsde courte durée et aux patients dechirurgie le jour même. Les hôpitauxd�enseignement ont déclaré lenombre d�heures de soins infirmierspar cas pondéré le plus élevé (39,3)tandis que les petits hôpitaux ontdéclaré le nombre le plus faible(33,6). Pour leur part, les hôpitauxcommunautaires ont déclaré 33,9heures de soins infirmiers par caspondéré. Cet indicateur traduit lerecours au personnel de soinsinfirmiers le plus directementconcerné par la prestation de soins aux patients par rapport à lacomplexité des patients. Une valeurplus élevée dénote un nombre plusélevé d�heures de soins infirmierspar cas pondéré, tandis qu�unevaleur plus faible signifie l�inverse.En 2001-2002, le nombre absoluplus élevé d�heures de soinsinfirmiers par cas pondéré dans leshôpitaux d�enseignement se veutpeut-être le reflet d�une complexitédes patients plus élevée.

Heures du personnel infirmier autoriséDifférents hôpitaux peuvent avoir recours à un personnel des soins aux patients dont la composition

est différente pour offrir des services similaires. L�indicateur des heures du personnel infirmier autorisémesure le pourcentage des heures rémunérées du personnel producteur d�unités de service (PPUS)(heures travaillées, avantages et heures de service contractuel) pour les infirmières et infirmiersautorisés qui font partie du personnel producteur d�unités de service.

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Calcul du nombre d�heures de soins infirmiers par cas pondéré Nombre d�heures travaillées aux services de courte durée aux patients hospitalisés

et aux soins de jour en chirurgie et heures de service contractuel * 100

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FIGURE 5.11 : VARIATION DU NOMBRE D�HEURES DE SOINSINFIRMIERS PAR CAS PONDÉRÉ SELON LE TYPE D�HÔPITALEn 2001-2002, les hôpitaux d�enseignement ont déclaré un nombre plus élevé d�heures de soins infirmiers par cas pondéré que ne l�ont fait les petits hôpitaux et les hôpitaux communautaires. Les valeurs indiquées dans legraphique ci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital.

Calcul du nombre d�heures du personnel infirmier autorisé Heures rémunérées du personnel infirmier autorisé producteur d�unités de service qui prodigue

des services de soins infirmiers de courte durée aux patients hospitalisés * 100

Total des heures rémunérées du personnel producteur d�unités de service qui prodigue des services de soins infirmiers de courte durée aux patients hospitalisés

Rendementet état financiers

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En 2001-2002, le personnel des soins infirmiers autorisés a effectué, en moyenne, 81,0 p. cent des heures rémunérées du personnel producteur d�unités de service. Cela laisse présumer que lesinfirmières et infirmiers autorisés (PIA) forment la plus grande partie du personnel dans les troiscatégories d�hôpitaux. Les hôpitaux d�enseignement ont déclaré le pourcentage de personnel des soins infirmiers autorisés le plus élevé (85,3 p. cent), tandis que les petits hôpitaux ont déclaré lepourcentage le plus faible à ce chapitre (66,5 p. cent). Leshôpitaux communautaires sontsitués entre les deux, avec unpourcentage de 78,8. Unpourcentage plus faible indiquenon seulement une plus faibleproportion du personnel infirmierautorisé, mais également unrecours plus marqué au personnelinfirmier auxiliaire réglementé ouau personnel non réglementé. Ilfaut prendre note qu�il existe desvariations au niveau de la méthodede répartition du personnel infirmierautorisé, du personnel infirmierauxiliaire réglementé et dupersonnel infirmier non réglementéselon les hôpitaux. Des preuves substantielles dans la documentation traitant des soins de courte duréesuggèrent que des proportions plus élevées de personnel infirmier autorisé dans la composition del�effectif entraînent de meilleurs résultats pour les patients.2 - 11 Tandis que les hôpitaux d�enseignementet les hôpitaux communautaires en Ontario parviennent à atteindre des proportions de personnelinfirmier autorisé élevées au sein de leurs effectifs, les petits hôpitaux font face aux défis liés à lapénurie de personnel infirmier qui se posent au chapitre du nombre d�infirmières et d�infirmiersautorisés. Il faut examiner cet indicateur en relation avec les indicateurs de résultats qui se trouventdans le quadrant qui traite de la satisfaction des patients et de l�utilisation et des résultats cliniques, de même que les indicateurs de traitement qui se trouvent dans le quadrant qui touche l�intégration et le changement du système.

Soins directs aux patientsAlors que la majorité des

infirmières et infirmiers passent laplus grande partie de leur temps àprodiguer des soins aux patients,ils effectuent également d�autrestâches. Cet indicateur mesure, àl�aide des données sur la charge de travail du personnel infirmier, lepourcentage d�heures travaillées que le personnel producteur d�unités de service (y compris les heuresde service contractuel) consacre aux soins directs aux patients. Essentiellement, parce qu�il tientcompte des données relatives à la charge de travail du personnel infirmier, on peut considérer que cet indicateur est une mesure de la productivité.

En 2001-2002, une moyenne de 77,3 p. cent des heures travaillées par l�ensemble du personnelproducteur d�unités de service a été consacrée aux soins directs aux patients. Cela laisse présumerque le personnel de soins infirmiers, dans toutes les catégories d�hôpitaux, consacre la plus vaste partiede son temps aux soins directs aux patients. Les hôpitaux d�enseignement ont déclaré le pourcentagede soins directs aux patients le plus élevé (79,3 p. cent), tandis que les petits hôpitaux ont déclaré lepourcentage le plus faible à ce chapitre (65,0 p. cent). Les hôpitaux communautaires, quant à eux, ont déclaré un pourcentage de 76,4.

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FIGURE 5.12: VARIATION DES HEURES DU PERSONNEL INFIRMIERAUTORISÉ (PIA) SELON LE TYPE D�HÔPITALEn 2001-2002, les petits hôpitaux comptaient moins d�infirmières et d�infirmiers autorisés au sein de leur effectif que les hôpitaux communautaires et les hôpitaux d�enseignement. Les valeurs indiquées dans le graphique ci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital.

Calcul des heures de soins directs aux patientsUnités liées à la charge de travail relative aux bénéficiaires de services de soins de courte

durée aux patients hospitalisés/60

Heures travaillées du personnel producteur d�unités de service qui prodigue des soins de courte duréeaux patients hospitalisés et heures de service contractuel

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Un pourcentage plus élevésignifie qu�une plus grande propor-tion d�heures est consacrée auxsoins directs aux patients. Àl�inverse, un pourcentage moinsélevé indique une plus faibleproportion d�heures consacréesaux soins directs aux patients etdavantage de temps consacré àd�autres activités. Des écarts auchapitre de cet indicateur peuventsurgir dans les hôpitaux d�ensei-gnement, les hôpitaux communau-taires et les petits hôpitaux pourune multitude de raisons, dontl�emploi de divers modèles deprestation de soins aux patients,les modifications apportées auxprogrammes et aux services (p. ex. la restructuration),

les coupures au niveau de l�effectif et la composition du personnel de soins infirmiers. La façon dont les hôpitaux répartissent la charge de travail entre les unités de soins aux patients

hospitalisés et aux patients ambulatoires est variable, en particulier dans les petits hôpitaux. De plus,les centres fonctionnels de soins aux patients hospitalisés en obstétrique et en pédiatrie sont autorisésà déclarer des activités reliées aux patients ambulatoires en vertu des lignes directrices du OntarioHospital Reporting System (OHRS).

RésuméCe chapitre fournit aux intervenants des hôpitaux de l�Ontario un exposé des résultats qui touchent

douze mesures du rendement et de l�état financiers à l�échelle de la province. Le document renfermedes mesures propres aux hôpitaux relativement à neuf de ces indicateurs. Lorsqu�on les emploieconjointement avec les indicateurs des autres quadrants, ces mesures peuvent aider les gestionnaires,les membres des conseils, les dispensateurs de soins, les représentants du gouvernement et autresparties intéressées à mieux comprendre la situation financière des hôpitaux de soins de courte duréede l�Ontario.

Ce chapitre présente également trois nouveaux indicateurs de soins infirmiers, à l�échelle dusystème, élaborés grâce à l�apport d�un comité consultatif formé de cadres supérieurs qui s�est appuyésur les données contenues dans le document intitulé Hospital Report 2001�Preliminary StudiesVolume 2�Exploring: Nursing; Women�s Health; Population Health.

Dans ce rapport, on compare les résultats de l�exercice 2001-2002 (soit les plus récentes donnéesaccessibles) aux résultats des éditions antérieures du document intitulé Hospital Report: Acute Care. Au nombre des observations figurent les suivantes : � Ensemble, les hôpitaux de soins de courte durée de l�Ontario ont déclaré des dépenses supérieures

de plus de 115 millions de dollars au revenu.� La marge totale a décru de 2,5 points de pourcentage.� Les dettes à long terme ont diminué de près de 38 millions de dollars de 2000-2001 à 2001-2002.� Les dépenses au niveau des services généraux en tant que pourcentage des dépenses totales de

fonctionnement ont légèrement chuté. De 8,76 p. cent en 2000-2001, elles sont passées à 8,61 p.cent en 2001-2002.

� Le nombre de jours en inventaire a accusé une baisse pour s�établir à 19,80 jours en 2001-2002,comparativement à 21,29 jours en 2000-2001.

� Les liquidités ont chuté. Le ratio de liquidité générale actuel est passé de 1,24 en 2000-2001 à 0,95en 2001-2002.

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Source : Système de production de rapports des hôpitaux de l�Ontario, 2001-2002

FIGURE 5.13 : VARIATION DES SOINS DIRECTS AUX PATIENTS SELON LE TYPE D�HÔPITALLe graphique ci-dessous laisse supposer que, en 2001-2002, le personnel infirmier des hôpitaux d�enseignement a passé plus de temps à dispenser des soins aux patients que ne l�a fait le personnelinfirmier des petits hôpitaux et des hôpitaux communautaires. Les valeurs indiquées dans le graphique ci-dessous illustrent les moyennes pondérées selon le type d�hôpital.

Rendementet état financiers

Page 107: oha 2003 REPORT - Fr - for WEBles hôpitaux 2003 : Soins de courte durØe proviennent du Hospital Report ‚99: A Balanced Scorecard for Ontario Acute Care Hospitals, avec l autorisation

� En terme de pourcentage, les dépenses liées à l�équipement sont demeurées relativementconstantes: elles sont passées de 6,54 p. cent en 2000-2001 à 6,51 p. cent en 2001-2002.

� La proportion d�heures de soins aux patients par rapport au total des heures au titre du personneldes soins infirmiers est également demeurée assez constante. Elle était de 76,78 p. cent en 2000-2001 comparativement à 76,36 p. cent en 2001-2002.

� La proportion d�heures travaillées par le personnel hospitalier qui contribue aux soins dispensés auxpatients par rapport aux heures totales travaillées est demeurée assez constante. Elle était de 59,38p. cent en 2000-2001 comparativement à 59,47 p. cent en 2001-2002.

Prochaines étapesAfin de s�assurer que le quadrant du rendement et de l�état financiers demeure un outil utile, l�équipe

de recherche évalue les mesures actuelles et explore la mise en application potentielle de nouvellesmesures. Au nombre des projets en cours figurent : � L�exploration de la pertinence continue des indicateurs actuels, l�examen de l�ajout de nouveaux

indicateurs importants et la prise en considération d�options visant à raffiner la mesure etl�interprétation des indicateurs actuels.

� La mise en �uvre des trois nouveaux indicateurs des soins infirmiers à un niveau propre auxhôpitaux pour le Rapport de 2004 sur les hôpitaux : Soins de courte durée. Cela supposera la tenued�une enquête sur plusieurs questions que les chercheurs et les praticiens ont soulevées au sujet dela qualité des données. En même temps, on effectuera une intégration plus poussée de cesindicateurs dans les autres rapports de la série du Rapport sur les hôpitaux.

� La détermination des repères et des seuils des indicateurs. Ces valeurs seront déclarées dans lesrapports futurs.

Pour de plus amples renseignements1 MCGILLIS HALL, L., DORAN, D., SPENCE LASCHINGER, H., MALLETTE, C., O�BRIEN-PALLAS, L., et C.

PEDERSEN. (2001). Nursing Report 2001: Preliminary Study for Hospital Report 2001, Toronto: The HospitalReport Research Collaborative, Faculté des sciences infirmières, Université de Toronto et Association deshôpitaux de l�Ontario/Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l�Ontario.

2 BLEGEN, M. A., et T. VAUGHN. « A multisite study of nurse staffing and patient occurrences », NursingEconomics 16, n° 4, 1998, p. 196-203.

3 NEEDLEMAN, J., BUERHAUS, P., MATTKE, S., STEWART, M. et K. ZELEVINSKY. « Nurse-staffing levels andthe quality of care in hospitals », The New England Journal of Medicine 346, n° 22, 2002a, p. 1715-1722.

4 KOVNER, C. et P. GERGEN. « Nurse staffing levels and adverse events following surgery in U.S. hospitals »,Image: Journal of Nursing Scholarship 30, n° 4, 1998, p. 315-321.

5 SOVIE, M. D. et A. F. JAWAD. « Hospital restructuring and its impact on outcomes », Journal of NursingAdministration 31, n° 12, 2001, p. 588-600.

6 MCGILLIS HALL, L., IRVINE, D., Baker, G. R., PINK, G., SIDANI, S., O�BRIEN PALLAS, L. et G. DONNER. « Nurse Staffing Models as Predictors of Patient Outcomes », Medical Care, 41(9), p. 1096-1109.

7 AIKEN, L. H., CLARKE, S. P., SLOANE, D. M., SOCHALSKI, J. A. et J. H. SILBER. « Hospital nurse staffing andpatient mortality, nurse burnout, and job dissatisfaction », Journal of the American Medical Association 288, n°16, 2002, p. 1987-1993.

8 KOVNER, C., JONES, J., ZHAN, C., GERGEN, P. J. et J. BASU. « Nurse staffing and postsurgical adverseevents: An analysis of administrative data from a sample of U.S. hospitals. 1990-1996 », HSR: Health ServicesResearch 37, n° 3, 2002, p. 611-629.

9 AMERICAN NURSES ASSOCIATION. Implementing nursing�s report card, Washington DC: American NursesPublishing, 1997.

10 AMERICAN NURSES ASSOCIATION. Nurse staffing and patient outcomes in the inpatient hospital settings,Washington DC: American Nurses Publishing, 2000.

11 WUNDERLICH, G. S., SLOAN, F. S. et C.K. DAVIS (Eds.). Nursing staff in hospitals and nursing homes: Is itadequate? Washington, DC: National Academy Press, 1996.

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Rapport sur Soins les hôpitaux de courte durée

Page 108: oha 2003 REPORT - Fr - for WEBles hôpitaux 2003 : Soins de courte durØe proviennent du Hospital Report ‚99: A Balanced Scorecard for Ontario Acute Care Hospitals, avec l autorisation

Annexes

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Page 110: oha 2003 REPORT - Fr - for WEBles hôpitaux 2003 : Soins de courte durØe proviennent du Hospital Report ‚99: A Balanced Scorecard for Ontario Acute Care Hospitals, avec l autorisation

Organisation hospitalière/Nom de la société Campus compris Niveau de participation Groupe de pairs Région

Alexandra Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 5Almonte General Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 2Arnprior & District Memorial Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 2Atikokan General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Brant Community Healthcare System Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4

Willett HospitalThe Brantford General Hospital

Brockville General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Cambridge Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Campbellford Memorial Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 2Carleton Place & District Memorial Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 2Chatham-Kent Health Alliance Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5

Public General HospitalSt. Joseph�s HospitalSydenham District Hospital

Collingwood General & Marine Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Cornwall General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Credit Valley Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3Deep River and District Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 2Dryden Regional Health Centre Propre à l�hôpital Petit hôpital 1Englehart & District Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 1Espanola General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Four Counties Health Services Propre à l�hôpital Petit hôpital 5Geraldton District Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Glengarry Memorial Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 2Grand River Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4

K-W Health CentreGrey Bruce Health Services Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5

Bruce Peninsula SiteMarkdale SiteMeaford SiteOwen Sound SiteSouthampton Site

Groves Memorial Community Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Guelph General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Haldimand War Memorial Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 4Haliburton Highlands Health Services Corporation À l�échelle du système Petit hôpital 2

Haliburton Hospital SiteMinden Hospital Site

Halton Healthcare Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Milton District Hospital SiteOakville-Trafalgar Memorial Hospital Site

Hamilton Health Sciences Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 4Hamilton GeneralHenderson GeneralMcMaster University Medical Centre (MUMC)

Hanover & District Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 5Headwaters Health Care Centre Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Hôpital de Timmins et du District Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1L�Hôpital d�Ottawa Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 2

Campus CivicCampus GénéralRiverside CampusUniversity of Ottawa Heart Institute*Déclaré séparément dans les résultats propres à l�hôpital

Annexe A : Hôpitaux de l�Ontario faisant partie du Rapport de 2003 sur les hôpitaux : Soins de courte durée

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Organisation hospitalière/Nom de la société Campus compris Niveau de participation Groupe de pairs Région

Hôpital Général de Hawkesbury et District General Hospital Inc. Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Hôpital Montfort Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Hôpital Notre-Dame Hospital À léchelle du système Petit hôpital 1Hôpital pour enfants de l�est de l�Ontario Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 2Hôpital régional de Sudbury Regional Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1

Laurentian SiteMemorial SiteSt. Joseph�s Health Centre

Hornepayne Community Hospital À léchelle du système Petit hôpital 1The Hospital for Sick Children Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 3Hôtel Dieu Health Science Hospital (Niagara) Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Hôtel-Dieu Grace Hospital (Windsor) Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5

Hôtel-DieuHotel Dieu Hospital � SEOHSC À l�échelle du système Hôpital d�enseignement 2Humber River Regional Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3

Church Street SiteFinch Avenue SiteKeele Street Site

Huntsville District Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1Huron Perth Hospitals Partnership Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5

Alexandra Marine & General HospitalClinton Public HospitalListowel Memorial HospitalSeaforth Community Hospital South Huron Hospital St. Marys Memorial HospitalStratford General HospitalWingham & District Hospital

Huronia District Hospital (North Simcoe Hospital Alliance) Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Joseph Brant Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Kemptville District Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 2Kingston General Hospital�SEOHSC Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 2Kirkland & District Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1Lady Dunn Health Centre À l�échelle du système Petit hôpital 1Lake of the Woods District Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1Lakeridge Health Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3

Lakeridge Health BowmanvilleLakeridge Health OshawaLakeridge Health Port PerryLakeridge Health UxbridgeLakeridge Health Whitby

Lambton Hospitals Group Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5Charlotte Eleanor Englehart HospitalSt. Joseph�s Health Centre of SarniaSarnia General Hospital

Leamington District Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5Lennox and Addington County General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 2London Health Sciences Centre Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 5

Victoria Campus�South Street SiteVictoria Campus�Westminister Site

Manitoulin Health Centre À l�échelle du système Petit hôpital 1Little CurrentMindemoya

Manitouwadge General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Markham Stouffville Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3Mattawa General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1McCausland Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1MICs Group Health Services Propre à l�hôpital Petit hôpital 1

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Organisation hospitalière/Nom de la société Campus compris Niveau de participation Groupe de pairs Région

Anson General HospitalBingham Memorial HospitalThe Lady Minto Hospital

Mount Sinai Hospital Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 3Niagara Health System Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4

Douglas Memorial Hospital SiteGreater Niagara General SiteNiagara-on-the-Lake Hospital SitePort Colborne General SiteSt. Catharines General SiteWelland County General Hospital Site

Nipigon District Memorial Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Norfolk General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4

North Bay General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1McLaren SiteScollard Site

North Wellington Health Care Propre à l�hôpital Petit hôpital 4Louise Marshall HospitalPalmerston and District Hospital

North York General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3Branson DivisionGeneral Division

Northumberland Health Care Corporation Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Orillia Soldiers� Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4

Pavillon Santé du District de Blind River À l�échelle du système Petit hôpital 1Pembroke General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Perth & Smith Falls District Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2

Great War Memorial Hospital of PerthSmith Falls Community Hospital

Peterborough Regional Health Centre Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Peterborough Civic HospitalSt. Joseph�s Health Centre of Peterborough

Queensway Carleton Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Quinte Healthcare Corporation Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2

Belleville GeneralNorth HastingsPrince Edward County Memorial SiteTrenton Memorial

RHSJ Health Centre of Cornwall Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Red Lake Margaret Cochenour Memorial Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Renfrew Victoria Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Riverside Health Care Facilities Inc. À l�échelle du système Hôpital communautaire 1

La Verendrye HospitalEmo Health CentreRainy River Health Centre

Ross Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Rouge Valley Health System Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3

Rouge Valley Ajax & Pickering Rouge Valley Centenary

Royal Victoria Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4Sault Area Hospitals Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1

Sault Ste. Marie General HospitalPlummer Memorial Public Hospital

The Scarborough Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3Scarborough General SiteScarborough Grace Site

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Organisation hospitalière/Nom de la société Campus compris Niveau de participation Groupe de pairs Région

Sensenbrenner Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Services de santé de Chapleau À l�échelle du système Petit hôpital 1Sioux Lookout District Health Centre À l�échelle du système Petit hôpital 1Smooth Rock Falls Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1South Bruce Grey Health Centre À l�échelle du système Hôpital communautaire 5

County of Bruce General Hospital(Walkerton Site)Durham Memorial Hospital (Durham Site)Kincardine SiteChelsey & District Memorial (Chelsey Site)

South Muskoka Memorial Hospital À l�échelle du système Hôpital communautaire 1Southlake Regional Health Centre Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3St. Francis Memorial Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 2St. Joseph�s Health Care London Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 5

St. Joseph�s HospitalSt. Joseph�s Health Centre (Toronto) Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3St. Joseph�s Healthcare Hamilton Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 4St. Mary�s General Hospital (Kitchener) Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 4St. Michael�s Hospital Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 3St. Thomas-Elgin General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5Stevenson Memorial Hospital Propre à l�hôpital Petit hôpital 4Strathroy Middlesex General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5Sunnybrook & Women�s College Health Sciences Centre Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 3

Orthopaedic and Arthritic CampusWomen�s College CampusSunnybrook Campus

Temiskaming Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1Thunder Bay Regional Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1

McKellar SitePort Arthur Site

Tillsonburg District Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5Toronto East General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3Trillium Health Centre Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3

Mississauga SiteQueensway Site

University Health Network Propre à l�hôpital Hôpital d�enseignement 3The Princess Margaret HospitalToronto General Hospital SiteToronto Western Hospital Site

West Lincoln Memorial Hospital À l�échelle du système Hôpital communautaire 4West Nipissing General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1West Parry Sound Health Centre Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 1

James Street SiteChurch Street Site

William Osler Health Centre Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3Etobicoke CampusGeorgetown CampusBrampton Memorial Campus

Wilson Memorial General Hospital À l�échelle du système Petit hôpital 1Winchester District Memorial Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 2Windsor Regional Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5

Metropolitan CampusWestern Campus

Woodstock General Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 5York Central Hospital Propre à l�hôpital Hôpital communautaire 3

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Annexe B : Attribution du rendement des hôpitaux participant à la section durapport spécifique aux hôpitauxQuadrant sur l�intégration et changement du système

Tous les hôpitaux Attributions du rendementIndicateur Moyenne provinciale � � � NDTechnologie de l�information clinique 42,54 3 81 8 0Données cliniques : Collecte, diffusion et analyse comparative 57,46 4 81 5 2Intensité de l�utilisation de l�information 54,97 4 86 2 0Élaboration et utilisation des protocoles normalisés 44,36 7 84 1 0Coordination des soins 84,08 3 69 12 8Hôpitaux dans la communauté 38,06 5 85 2 0Travail avec d�autres partenaires de santé 48,59 3 84 5 0Continuité des soins 86,75 2 78 4 8Stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins (ANS) 49,33 3 82 4 3Personnel de soutien de l�hôpital 53,67 1 88 3 0

Petits hôpitaux Attributions du rendementsIndicateur Moyenne provinciale � � � NDTechnologie de l�information clinique 26,42 0 14 1 0Données cliniques : Collecte, diffusion et analyse comparative 36,83 0 11 2 2Intensité de l�utilisation de l�information 35,92 0 14 1 0Élaboration et utilisation des protocoles normalisés 29,23 2 13 0 0Coordination des soins 87,06 0 3 4 8Hôpitaux dans la communauté 30,60 1 14 0 0Travail avec d�autres partenaires de santé 35,57 0 14 1 0Continuité des soins 89,65 0 7 0 8Stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins (ANS) 32,26 0 14 0 1Personnel de soutien de l�hôpital 43,31 0 14 1 0

Hôpitaux communautaires et d�enseignement Attributions du rendementIndicateur Moyenne provinciale � � � NDTechnologie de l�information clinique 47,91 3 67 7 0Données cliniques : Collecte, diffusion et analyse comparative 63,32 4 70 3 0Intensité de l�utilisation de l�information 61,31 4 72 1 0Élaboration et utilisation des protocoles normalisés 49,02 5 71 1 0Coordination des soins 83,81 3 66 8 0Hôpitaux dans la communauté 40,54 4 71 2 0Travail avec d�autres partenaires de santé 52,93 3 70 4 0Continuité des soins 86,48 2 71 4 0Stratégies de gestion des patients nécessitant d�autres niveaux de soins (ANS) 54,94 3 68 4 2Personnel de soutien de l�hôpital 57,12 1 74 2 0

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Quadrant sur l�Utilisation et résultats cliniques

Tous les hôpitaux Attributions du rendementIndicateur � � � NDInfarctus aigu du myocarde

Accès à la coronarographie 31 38 17 6Réadmissions 3 67 5 17

AsthmeRéadmissions 0 15 1 76

Accident vasculaire cérébralDurée du séjour 12 68 9 3

CholécystectomieAccès à la chirurgie d�un jour 13 32 25 22

HystérectomieDurée du séjour 0 20 48 24Réadmissions 0 38 3 51

ProstatectomieRéadmissions 0 31 1 60

Petits hôpitaux Attributions du rendementIndicateur � � � NDInfarctus aigu du myocarde

Accès à la coronarographie 4 9 0 2Réadmissions 0 3 0 12

AsthmeRéadmissions 0 0 0 15

Accident vasculaire cérébralDurée du séjour 1 13 1 0

CholécystectomieAccès à la chirurgie d�un jour 0 1 2 12

HystérectomieDurée du séjour 0 2 2 11Réadmissions 0 0 0 15

ProstatectomieRéadmissions 0 0 0 15

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Quadrant sur l�Utilisation et résultats cliniques (suite)

Hôpitaux communautaires Attributions du rendementIndicateur � � � NDInfarctus aigu du myocarde

Accès à la coronarographie 25 27 10 2Réadmissions 3 57 2 2

AsthmeRéadmissions 0 14 1 49

Accident vasculaire cérébralDurée du séjour 6 51 7 0

CholécystectomieAccès à la chirurgie d�un jour 12 24 21 7

HystérectomieDurée du séjour 0 13 41 10Réadmissions 0 30 2 32

ProstatectomieRéadmissions 0 26 0 38

Hôpitaux d�enseignement Attributions du rendementIndicateur � � � NDInfarctus aigu du myocarde

Accès à la coronarographie 2 2 7 2Réadmissions 0 7 3 3

AsthmeRéadmissions 0 1 0 12

Accident vasculaire cérébralDurée du séjour 5 4 1 3

CholécystectomieAccès à la chirurgie d�un jour 1 7 2 3

HystérectomieDurée du séjour 0 5 5 3Réadmissions 0 8 1 4

ProstatectomieRéadmissions 0 5 1 7

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Quadrant sur la Satisfaction des patients*

Tous les hôpitaux Attributions du rendementIndicateur Moyenne cercle vide demi-lune cercle plein NDQualité générale 89,0 2 67 15 8Qualité du processus 85,3 7 61 16 8Autres soignants 86,4 9 66 9 8Soins non-médicaux 86,7 8 62 14 8Soins médicaux 86,3 4 71 9 8Résultats de soins 85,3 3 75 6 8Services de soutien 77,8 11 58 15 8Entretien ménager 80,8 6 58 20 8

Petits hôpitaux Attributions du rendementIndicateur Moyenne cercle vide demi-lune cercle plein NDQualité générale 91,1 0 4 3 8Qualité du processus 88,3 0 3 4 8Autres soignants 89,7 0 4 3 8Soins non-médicaux 89,2 0 3 4 8Soins médicaux 87,9 0 6 1 8Résultats de soins 87,8 0 6 1 8Services de soutien 82,5 0 3 4 8Entretien ménager 87,0 0 1 6 8

Hôpitaux communautaires Attributions du rendementIndicateur Moyenne cercle vide demi-lune cercle plein NDQualité générale 88,3 2 55 7 0Qualité du processus 84,9 6 50 8 0Autres soignants 86,1 7 52 5 0Soins non-médicaux 86,5 7 50 7 0Soins médicaux 85,8 4 56 4 0Résultats de soins 84,9 3 59 2 0Services de soutien 77,2 10 45 9 0Entretien ménager 80,2 5 47 12 0

Hôpitaux d�enseignement Attributions du rendementIndicateur Moyenne cercle vide demi-lune cercle plein NCQualité générale 90,9 0 8 5 0Qualité du processus 85,5 1 8 4 0Autres soignants 85,9 2 10 1 0Soins non-médicaux 86,5 1 9 3 0Soins médicaux 88,0 0 9 4 0Résultats de soins 86,2 0 10 3 0Services de soutien 77,9 1 10 2 0Entretien ménager 80,4 1 10 2 0

* Huit hôpitaux (tous des petits) n�ont pas atteint le minimum requis de 100 réponses valides à l�enquête. Ils ont donc été exclus de l�analyse.

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Comité consultatif, Rapport sur les hôpitaux Bonnie Adamson North York General HospitalSandra Conley Association des hôpitaux de l�OntarioWayne Coveyduck Temiskaming HospitalRueben Devlin Humber River Regional HospitalElma Heidemann Conseil canadien d�agrément des services de santéZenita Hirji Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeGordon Key Huronia District Hospital (North Simcoe Hospital Alliance)Bill Kreutzweiser Association des hôpitaux de l�OntarioBrian Lemon Lakeridge Health Wendy Nicklin The Ottawa HospitalCliff Nordal St. Joseph�s Health Care LondonRita Notarandrea Hôpital Royal d�OttawaSandy Nuttall Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeSteve Orsini Association des hôpitaux de l�OntarioMark Rochon Toronto Rehabilitation InstituteAnn Marie Strapp Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeMarian Walsh Bridgepoint HealthHelen Whittome Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeAndrew Williams Huron Perth Hospitals Partnership

Comité de direction, Rapport sur les hôpitaux Bonnie Adamson North York General HospitalBrian Lemon Lakeridge HealthDavid Mercer Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeSteve Orsini Association des hôpitaux de l�OntarioAllison Stuart Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeMitchell Toker Ministère de la Santé et des Soins de longue durée

Groupe consultatif, Utilisation clinique et résultatsDimitri Anastakis University Health NetworkKenneth Babey North Wellington Health Care Gordon Bierbrier Chatham-Kent Health AllianceDouglas Bignell Sault Area HospitalsLarry Brownscombe London Health Sciences CentrePaul Carter Woodstock General HospitalMargaret Catt Temiskaming HospitalJ. Crosby Université de TorontoDoris Doidge Lakeridge HealthSusan Downing Joseph Brant Memorial HospitalBrian Gamble Chatham-Kent Health AllianceRonald Holliday London Health Sciences Centre Stephen Kaladeen Quinte Health CareJohn Kraulis Chatham-Kent Health AllicanceAnnette Marcuzzi University Health NetworkJohn Marshall Kingston General Hospital�SEOHSCKarin McIntosh Thunder Bay Regional HospitalSusan McNair St. Joseph�s Health Centre (Toronto)Dale Mercer Hotel Dieu Hospital�SEOHSCRajiv Midha Sunnybrook & Women�s College Health Sciences CentreMorley Mossing Sault Area HospitalsCarol Mulder University Health NetworkJoan Murphy University Health NetworkBrenda Perkins-Meingast Commission de la sécurité professionnelle et de l�assurance contre

les accidents du travailRonald Sears Ross Memorial HospitalBill Sibbald London Health Sciences CentreReta Sproule Grey Bruce Health ServicesBryce Taylor University Health Network

Annexe C : Comité consultatif du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée

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Art Van Walraven Huron Perth Hospitals PartnershipJohn Wegener St. Michael�s HospitalAnthony Weinberg The Ottawa Hospital

Groupe consultatif, Rendement financier et condition financièreHoward Baker Joint Policy and Planning CommitteePaul Barker Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeNan Brooks Ontario Council of Teaching HospitalsDan Carriere Southlake Regional Health CentrePaul Darby Collingwood General & Marine HospitalKenneth Deane Hamilton Health Sciences Robert Devitt Peterborough Regional Health CentreRueben Devlin Humber River Regional HospitalJim Elliott Toronto Rehabilitation InstituteKevin Empey University Health NetworkPeter Finkle Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeJim Flett London Health Sciences CentreZenita Hirji Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeBeth Horodyski Joint Policy and Planning CommitteeMark Hurst North Bay General HospitalMarc Joyal Hôpital MontfortNizar Ladak Institut canadien d�information sur la santéBruce Laughton Quinte Health CareNorman Maciver West Parry Sound Health CentreFrank Markel Joint Policy and Planning CommitteeIan McKillop Wilfrid Laurier UniversityJohn McKinley Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeDavid Mercer Ministère de la Santé et des Soins de longue duréeSteve Orsini Association des hôpitaux de l�OntarioLou Reidel Association des hôpitaux de l�OntarioCarolyn Skimson Groves Memorial Community HospitalKevin Smith St. Joseph�s Healthcare HamiltonJoan Starkman Joint Policy and Planning CommitteeJohn Sutherland Huron Perth Hospitals PartnershipLeslie Vincent Mount Sinai HospitalKevin Yu Joint Policy and Planning Committee

Groupe consultatif, Intégration et changement du systèmeRoss Baker Université de TorontoRheta Fanizza The Scarborough HospitalKeary Fulton-Wallace Huron Perth Hospitals PartnershipJames MacLean Markham Stouffville HospitalNorine Martin Carleton Place & District Memorial HospitalKen McGeorge Red Lake Margaret Cochenour Memorial HospitalPolly Stevens The Hospital for Sick Children

Groupe consultatif sur les soins infirmiersLouis Andrighetti Hôpital régional SudburyLinda Bisonette Perth & Smith Falls District HospitalMarilyn Bruner St. Joseph�s Health Centre (Toronto)Tom Closson University Health NetworkImtiaz Daniel Joint Policy and Planning CommitteeKevin Empey University Health NetworkMary Ferguson-Paré University Health NetworkVickie Kaminski Hôpital régional SudburyAlan Kramer St. Joseph�s Health Centre (Toronto)Frank Markel Joint Policy and Planning CommitteeDale McGregor Perth & Smith Falls District HospitalJane Mosley St. Joseph�s Health Centre (Toronto)Ben Petersen Hôpital régional SudburyKathy Sabo University Health NetworkTodd Stepanuik Perth & Smith Falls District HospitalGlenn Street Perth & Smith Falls District Hospital

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Nous serons heureux de connaître vos commentaires sur le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée et sur lafaçon d�améliorer l�utilité et la valeur informative des rapports à venir. Veuillez remplir cette fiche d�évaluation ou envoyer vosidées par courriel à [email protected].

Veuillez retourner le questionnaire dûment rempli à l�adresse suivante :

Rétroaction sur le Rapport sur les hôpitaux 2003 : Sonis de courte duréeInstitut canadien d�information sur la santé90, avenue Eglinton Est, bureau 300Toronto (Ontario)M4P 2Y3

InstructionsPour chacune des questions, inscrivez un « X » vis-à-vis la réponse la plus appropriée. Il n�y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, nous voulons seulement connaître votre opinion. Notre objectif est d�améliorer les rapports à venir. Les réponses individuelles sont confidentielles.

Satisfaction générale à l�égard du rapportPour chacune des questions, inscrivez un « X » vis-à-vis de la réponse la plus appropriée.

1. Comment avez-vous obtenu un exemplaire du Rapport sur les hôpitaux : Soins de courte durée?$ Par la poste$ Un collègue me l�a remis$ Sur Internet$ J�ai commandé mon propre exemplaire$ Autre (veuillez préciser)

2. Dans quelle mesure avez-vous lu le rapport?$ J�ai lu tout le rapport$ J�ai lu certains chapitres et parcouru tout le rapport$ J�ai parcouru tout le rapport

3. Veuillez indiquer si vous avez trouvé ces sections utiles en inscrivant un « X » vis-à-vis la catégorie la plus appropriée :Introduction $ Très utile $ Assez utile $ Pas utile $ Ne l�ai pas lueIntégration et changement

du système $ Très utile $ Assez utile $ Pas utile $ Ne l�ai pas lueUtilisation et résultats

cliniques $ Très utile $ Assez utile $ Pas utile $ Ne l�ai pas lueSatisfaction des patients $ Très utile $ Assez utile $ Pas utile $ Ne l�ai pas lueRendement et états financiers $ Très utile $ Assez utile $ Pas utile $ Ne l�ai pas lueEncart des Résultats $ Très utile $ Assez utile $ Pas utile $ Ne l�ai pas lue

spécifiques aux hôpitaux

4. Comment trouvez-vous les aspects suivants du rapport?a. Clarté $ Excellent $ Bon $ Acceptable $ Médiocreb. Organisation/format $ Excellent $ Bon $ Acceptable $ Médiocrec. Utilisation des figures $ Excellent $ Bon $ Acceptable $ Médiocred. Qualité des analyses $ Excellent $ Bon $ Acceptable $ Médiocree. Niveau de détail $ Trop détaillé $ Juste assez détaillé $ Pas assez détailléf. Longueur $ Trop long $ Juste assez long $ Pas assez long

%

À vous la parole

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5. L�objectif général du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte duréeest d�aider à comprendre et à évaluer le rendement de l�ensemble du système hospitalier provincial ainsi que celui à l�échelle des hôpitaux.

a) Avons-nous réussi à fournir une information utile sur le rendement de l�ensemble du système hospitalier provincial de l�Ontario? Nous...$ avons dépassé notre objectif.$ avons atteint notre objectif.$ avons atteint partiellement notre objectif.$ n�avons pas atteint notre objectif.

b) Avons-nous réussi à fournir une information utile sur le rendement à l�échelle des hôpitaux? Nous....$ avons dépassé notre objectif.$ avons atteint notre objectif.$ avons atteint notre objectif.$ n�avons pas atteint notre objectif.

6. Comment prévoyez-vous utiliser l�information contenue dans le rapport?

7. Que feriez-vous pour améliorer le rapport?

8. Avez-vous des suggestions pour les rapports à venir?

Renseignements sur les lecteurs9. Quel est votre poste ou votre rôle principal?

$ Gestionnaire ou administrateur de services de santé$ Membre d�un conseil d�administration$ Dispensateur de soins$ Autre personnel de l'hôpital$ Chercheur$ Analyste de politique$ Représentant élu$ Étudiant$ Autre (veuillez préciser)

Merci pour vos commentaires!

&

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Téléchargez un exemplaire gratuit du Rapport sur les hôpitaux 2003 : Soins de courte durée des sites suivants :

� Institut canadien d�information sur la santé : www.icis.ca

� Association des hôpitaux de l�Ontario : www.oha.com

� Ministère de la Santé et des Soins de longue durée : www.health.gov.on.ca

� Hospital Report Research Collaborative : www.hospitalreport.ca