Upload
others
View
1
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
es mois se suivent et... se ressemblent.
La première moitié d’août a été chahutée
sur un plan géopolitique — entre les attentats
terroristes de Barcelone et les provocations
répétées de la Corée du Nord qui a procédé à
de nouveaux essais de missile balistique inter-
continental — et également marquée par des
tensions politiques aux Etats-Unis.
En effet, le président Trump a dû gérer des
dysfonctionnements au sein de sa propre
administration, évinçant au passage son con-
seiller Steve Bannon, et la poursuite de l’en-
quête sur l’ingérence russe dans la campagne
présidentielle, visant aujourd’hui son fils, Do-
nald Trump Jr.
Les marchés financiers ont également mal
réagi aux violents incidents racistes survenus
à Charlottesville, dans l’Etat de Virginie, et
surtout à la réponse de Trump face à ces déra-
pages — entre ses déclarations à l’emporte-
pièce et la dissolution de deux comités compo-
sés de chefs d’entreprise chargés de le con-
seiller. Des rumeurs de démission du conseil-
ler économique à la Maison Blanche, Gary
Cohn, ont aussi contribué aux pertes obser-
vées sur Wall Street.
Puis, soudainement, le marché est reparti à la
hausse, les investisseurs privilégiant les fon-
damentaux. Les dernières publications de
résultats trimestriels ont confirmé la bonne
santé des entreprises américaines. De nou-
velles et rassurantes données macroécono-
miques ont continué de surprendre, culminant
en fin de mois sur la publication initiale de la
croissance américaine à 3% en rythme annuel
au deuxième trimestre, bien au-dessus des
attentes.
Le S&P 500 continue de franchir le « mur des
inquiétudes » et même les ouragans Harvey et
Irma n’ont pas réussi à faire dérailler l’indice.
Le S&P 500 reste, sur dix mois consécutifs,
sans enregistrer une baisse de plus de 3%, la
deuxième série la plus longue de l’histoire.
Toujours est-il qu’aujourd’hui les regards res-
tent focalisés sur le sud des Etats-Unis.
L’ouragan Harvey a ravagé l’Etat du Texas il y
a quelques semaines et Irma a fait de même
en Floride ce weekend. C’est la première fois
que deux ouragans de catégorie 4 touchent le
sol américain la même année et le coût des
dégâts risque d’être faramineux. Il est encore
trop tôt pour connaitre l’impact économique
pour le pays, mais rappelons que le Texas et la
Floride sont, respectivement, les deuxième et
quatrième plus gros états américains en
termes de PIB. Les installations pétrolières du
Texas ont été durement touchées. D’autres
industries seront directement impactées
comme l’immobilier, l’automobile, le tourisme
et l’agriculture, sans oublier les répercussions
secondaires.
Dans une note envoyée à leurs clients pen-
dant le weekend, Goldman Sachs a estimé
que les perturbations liées aux tempêtes im-
pacteront le PIB du troisième trimestre d’un
point de pourcentage. Cela étant dit, l’écono-
mie américaine est typiquement résiliente
face aux catastrophes naturelles et l’impact
négatif est généralement de courte durée.
Grégoire Painvin
13 septembre 2017
e mois d’août a été marqué par les ten-
sions en provenance de la Corée du Nord
avec, en particulier, le tir de missiles au-
dessus du Japon puis l’essai nucléaire de la
bombe H.
Ces tensions entre le régime de Pyongyang et
les Etats-Unis doivent être analysées dans un
contexte global. En effet, les Etats-Unis ont
besoin du soutien de la Chine pour résoudre le
dossier nord-coréen. Toutefois, cette dernière
est réticente au déploiement du système anti-
missile THAAD en Corée du Sud et aux di-
verses manœuvres militaires américaines,
qu’elles s’opèrent en mer de Chine ou autour
de la péninsule coréenne. La Chine a égale-
ment condamné la vente d’armes pour
1,3 milliard de dollars à Taïwan cet été.
Les frictions sont également commerciales.
Cet été, l’administration Trump a informé
qu’elle allait lancer un processus d’investiga-
tion sur les pratiques concurrentielles de l’em-
pire du milieu. Cela couvrira en outre le do-
maine de la propriété intellectuelle et pourrait
conduire à des taxes sur les produits importés.
Par ailleurs, le président américain a menacé
de renégocier — voire de terminer — Korus,
l’accord de libre-échange avec la Corée du
Sud qui avait été ratifié en 2011.
Enfin, dans l’univers des médias, la situation
est tout aussi tendue. Depuis, longtemps, la
Chine bloque des services comme Facebook,
Instagram, Youtube et Twitter, favorisant ainsi
l’émergence de champions nationaux comme
Tencent et Baidu.
Certes, il était possible de contourner en par-
tie ces limitations via l’utilisation de VPN
(Virtual private network) —solution utilisée par
de nombreux dissidents chinois — mais, en
début de l’année, le ministère de l’industrie
chinois annonçait un tour de vis aux fournis-
seurs d’accès internet et réseaux de diffusion
de contenu, prévoyant l’obligation d’une auto-
risation du gouvernement pour l’installation ou
la location de VPN.
Enfin, s’il est impossible d’anticiper le dénoue-
ment de ces tensions militaires et négocia-
tions commerciales, une autre source conflit
émerge peu à peu dans notre quotidien. Dé-
sormais, les cyberattaques sont régulières et
sont en partie liées aux évolutions évoquées
plus haut. La société Symantec a, par
exemple, affirmé disposer d’éléments pointant
l’implication de la Corée du Nord dans la cybe-
rattaque Wannacry. En 2016, Symantec avait
déjà révélé l’implication de ce pays dans le vol
de 94 millions de dollars auprès d’établisse-
ments bancaires.
Symantec publie un tableau de bord des me-
naces sur la toile et, avec une moyenne d’at-
taques web bloquées de 1,2 million par jour,
les sociétés du secteur informatique, et plus
particulièrement de la sécurité, devraient bé-
néficier de nombreuses opportunités de crois-
sance dans les années à venir.
David Dehache
11 septembre 2017
e Dax en Allemagne a été légèrement sous
pression ces quatre dernières semaines
du fait de son biais industriel, notamment à
travers le secteur de l’automobile. La raison
en est assez simple.
Avec un chiffre d’affaires de plus de 400 mil-
liards d’euros, ce secteur est la colonne verté-
brale de l’économie allemande. Plus de 60 %
des voitures fabriquées en Allemagne sont
destinés à l’export. La demande extérieure est
donc un facteur crucial pour des sociétés
telles que Daimler, BMW et VW, ainsi que pour
tous les acteurs qui travaillent en synergie et
avec ces constructeurs, tels que les équipe-
mentiers, entreprises d’outillages, etc.
C’est ainsi que se pose cette question primor-
diale : quelles conséquences, à court et long
termes, engendrera la fin des moteurs à explo-
sion ? Ce n’est pas encore très clair, mais on
ne peut pas exclure qu’environ 5 à 10 % des
effectifs pourraient disparaitre. En effet, les
valeurs ajoutées des véhicules électriques
sont bien moindres en comparaison de celles
liées à la technologie classique.
Autre quasi-certitude, certaines entreprises
ultraspécialisées ne survivront pas à ce chan-
gement disruptif. Si l’électromobilité atteignait
20 % de parts de marché (contre à peine 1 %
aujourd’hui), cela devrait impacter significati-
vement les bilans. Bien sûr, dans ce cas, il y
aura probablement des perdants, mais aussi
beaucoup de gagnants, et autant de valeurs
sur lesquelles il convient donc de parier, ce
qui n’est pas si simple. Quoi qu’il en soit, ce
secteur possède une forte, voire une puis-
sante, capacité à se réinventer.
Durant l’été, une autre actualité a occupé le
devant de la scène : l’escalade des propos
tempétueux et belliqueux tenus par la Corée
du Nord, appelant des répliques, non moins
agressives, de la Maison blanche. Les bourses
mondiales ont plutôt gardé leur calme. Cepen-
dant, les cabrioles dialectiques de la Maison
blanche étaient assez inquiétantes et les der-
niers commentaires de Trump sur les évène-
ments de Charlottesville n’ont pas rassuré—
loin de là, entraînant la démission d’un grand
nombre de patrons américains du conseil
économique, ce qui est fort regrettable.
Dans le contexte actuel, reste à savoir si la
Fed va poursuivre sa politique de hausse des
taux d’intérêt cet automne ou attendre le mois
de décembre. Dans une situation politique un
peu compliquée, une hausse pourrait être un
vrai poison pour la bourse et une source d’ac-
croissement de la volatilité.
Fort heureusement, la probabilité de voir ce
scénario se réaliser n’est que d’environ 30 %
et le pessimisme qui monte actuellement
pourrait se révéler comme un signe favorable
à la création d’opportunités d’investissement.
Avec un impératif cependant, stopper l’ascen-
sion de l’euro face au dollar US (déjà 14% en
2017) ! Une dernière question est en sus-
pens : la Maison blanche abriterait-elle un
cygne noir ?
Armin Zinser
28 août 2017
Document non contractuel — Les articles contenus dans cette lettre sont écrits dans un but d’information uniquement. Ils ne constituent ni une offre ni une recommandation ou
sollicitation en vue de la souscription d’un quelconque produit. Investeam et les sociétés de gestion AGF Investments Inc., Day Trade Asset Management, Extendam, JMC Asset
Management et Société de Gestion Prévoir, ainsi que leurs gérants, ne peuvent en aucun cas être tenus pour responsable d’une quelconque décision d’investissement prise à partir
ou sur la base des informations contenues dans le présent document.
Investeam Europe — S.A.S. au capital de 45 000 — RCS Paris 451 840 292
39, rue Marbeuf 75008 Paris +33 1 78 09 54 10 [email protected] www.investeam.fr
oici la question importante du moment. Y
répondre avec justesse conditionnera —
entre autres choses — la qualité de l’allocation
et de la construction des portefeuilles en
2018.
Dans sa dernière édition des Perspectives
Economiques Intermédiaires, l’OCDE souligne
non seulement la dynamique de croissance de
l’économie mondiale, mais aussi l’accélération
de son rythme, l’augmentation massive des
investissements productifs et la croissance de
l’emploi et des échanges commerciaux, soute-
nant — ce qui est assez rare — une croissance
synchronisée dans la plupart des pays. Ainsi,
après une année 2016 en demi-teinte, le
rythme d’expansion en 2017 devrait être plus
vif et connaître une nouvelle accélération en
2018.
L’enjeu est donc de transformer ce sursaut
vital en énergie fondamentale durable. Pour
cela, il convient d’éviter la fièvre inflationniste.
Si cette pathologie économique n’était pas
anticipée et assortie d’un traitement préventif,
elle imposerait un traitement curatif à dose de
cheval qui briserait la dynamique de crois-
sance mondiale.
Pour cette raison — et bien que la Chef écono-
miste de l’OCDE Catherine Mann ait récem-
ment déclaré : « Les perspectives de crois-
sance à court terme reposent sur une plus
large assise et la phase d’expansion est pro-
metteuse, mais gardons-nous de tout excès
d’optimisme. Il faudrait poursuivre sur la voie
d’une politique monétaire accommodante… »
— je suis persuadé que la FED et la BCE an-
nonceront d’ici peu la fin de leurs politiques
bienveillantes et la hausse de leurs taux
d’intérêt. Et peut-être même dès ce mercredi
20 septembre, pour ce qui concerne la FED !
Si une telle annonce est une fusée rouge pour
Catherine Mann, il est probable a contrario
qu’elle soit perçue positivement par les mar-
chés. En effet, l’OCDE prévoit une croissance
de l’économie mondiale de 3,5 % en 2017 et
de 3,7 % en 2018, assise sur une embellie de
la production industrielle, une augmentation
significative des échanges et un formidable
essor des investissements en nouvelles tech-
nologies. La croissance devrait être également
soutenue dans les grandes économies occi-
dentales : aux États-Unis, elle devrait être de
2,1 % cette année et 2,4 % en 2018 et, dans
la zone euro, de 2,1 % en 2017 et 1,9 % en
2018, en hausse par rapport aux précédentes
estimations.
Voici donc une très belle embellie ! Espérons
que ce retour d’un climat ensoleillé sera mis à
profit dans tous les pays occidentaux pour
opérer des réformes structurelles visant un
meilleur usage des politiques publiques, en
particulier en matière de prélèvements et de
prestations pour parvenir à une croissance
plus inclusive.
Quoi qu’il en soit, nulle nécessité dans ce
contexte de préserver des marges de ma-
nœuvre monétaires excessives, au risque de
libérer l’hydre inflationniste. Pour cette raison,
nous parions sur une prochaine hausse des
taux, pilotée et progressive, qui serait excel-
lente à moyen terme pour les marchés et les
investisseurs. Les marchés ne consolideraient
pas de manière brutale et excessive et les
investisseurs, restés prudents jusque-là, profi-
teraient d’opportunités d’investissements plus
attractives qu’aujourd’hui, en particulier sur
les marchés obligataires, et pourraient égale-
ment maintenir leurs niveaux d’investissement
sur les marchés d’actions.
Est-il utile de rappeler que ces deux marchés
sont sur leurs plus hauts historiques ?
Didier Jug
20 septembre 2017
Marchés actions Europe
L’électromobilité prête à relever tous les défis... Armin Zinser
Société de Gestion Prévoir
Marchés actions US
Ouragan et résilience
Grégoire Painvin
JMC Asset Management
Marchés actions mondiales
Les tensions géopolitiques s’accroissent...
AGF Market Insight
Economie mondiale
A qui profitent les tensions ?
David Dehache
Société de Gestion Prévoir
a Corée du Nord est devenue un risque
mondial majeur par sa spirale rhétorique
qui s’est renforcée en août. En juillet, le pays a
lancé deux missiles.
Plus récemment, la presse rapportait que La
Defense Intelligence Agency américaine pen-
sait que la Corée du Nord avait déjà développé
une tête nucléaire miniature qui pourrait frap-
per la base militaire américaine de l’île de
Guam dans le Pacifique. Le Président Trump a
violement répondu, indiquant que la Corée du
Nord « subirait le feu et la colère d’une puis-
sance inégalée dans le monde » si la menace
persistait. Puis il a signalé que « les solutions
militaires étaient désormais en place, verrouil-
lées et chargées, pour le cas où la Corée du
Nord agirait de manière déraisonnable. » Le
Japon a aussi renforcé son appréciation sur la
Corée du Nord, indiquant que cette nouvelle
menace a franchi une « nouvelle étape ».
La possibilité d’une confrontation militaire
s’est clairement renforcée et se situe à un
niveau historiquement élevé. Cependant, la
guerre des mots reste plus probable qu’un
conflit armé.
Le lancement de missiles balistiques intercon-
tinentaux au cours des dernières semaines a
amené les Nations-Unis a voté de nouvelles
sanctions contre la Corée du Nord le week-end
dernier, ce qui constitue un succès diploma-
tique pour les Etats-Unis. Cependant, l’accord
de la Chine sur les sanctions contre la Corée
du Nord pourrait comporter des risques si
Trump maintenait son discours belliqueux. La
Russie pourrait aussi intervenir alors qu’elle
chercherait plutôt à affaiblir l’influence US
dans la région.
La meilleure issue de la situation serait un
effort diplomatique concerté de la Chine, des
Etats-Unis et de la Russie. Cependant, les
alliés américains dans la région – la Corée du
Sud et le Japon – ont été contraints d’envisa-
ger des options diplomatiques et militaires. Il
est possible que ces tensions géopolitiques
affaiblissent les relations de longue date que
les Etats-Unis entretiennent avec ces deux
pays.
Dans sa rhétorique récente, la Corée du Nord
semble se focaliser davantage sur des cibles
américaines que japonaises ou sud-
coréennes. Tandis que ces deux pays vivent
depuis des années sous la menace de frappes
nord-coréennes, ce qui a changé est l’accrois-
sement de ce potentiel de menace sur le con-
tinent nord-américain.
A court terme, l’attention restera concentrée
sur les réponses et l’opinion des gouverne-
ments et du public asiatique sur les pro-
messes « du feu et de la colère » du Président
Trump et sur tout autre commentaire ultérieur
potentiellement menaçant. Toute action mili-
taire majeure – en particulier unilatérale –
menée par les Etats-Unis contre la Corée du
Nord, appellerait une condamnation générale
dans la région, non seulement de la part des
principaux rivaux, Chine et Russie, mais aussi
des alliés comme le Japon et la Corée du Sud.
Maintenant que la Corée du Nord semble
posséder la technologie pour atteindre le con-
tinent américain (y compris en envoyant des
têtes nucléaires), il est fortement improbable
que le pays abandonne ce programme de son
propre chef dans la mesure où ces nouvelles
armes contribuent à la survie du régime.
Ces « progrès » ont aussi considérablement
accru son pouvoir de négociation avec ses
adversaires. Certes, les sanctions pénalisent
l’économie nord-coréenne, mais elles n’ont
pas eu d’impact significatif sur l’avancement
de son programme nucléaire et de missile.
D’autres questions se posent. Dans quelle
mesure les programmes militaires d’autres
nations régionales peuvent-ils être modifiés ?
Et comment d’autres pays voyous, tel que
l’Iran, appréhendent-ils ces développements
au regard de leurs propres ambitions.
Face à l’aggravation des tensions, la réaction
du marché était contenue jusqu’à cette se-
maine. Les places ont fortement chuté ce
mardi devant la menace de frappe de la Corée
du Nord sur l’île de Guam et la réaction bru-
tale de Trump. Cela a conduit à une réévalua-
tion, d’une part, des actifs à risque de la Corée
du Sud et, d’autre part, des valeurs refuge
mondiales, bénéficiant ainsi au yen, aux bons
du Trésor Américain et à l’or.
Si la situation se limite à plus de rhétorique et
de diplomatie, les investisseurs devraient s’en
satisfaire et l’impact sur le marché restera
faible. En revanche, si la menace d’un conflit
armé se précise, les actifs à risque devraient
subir une plus forte réévaluation au profit des
valeurs refuge.
Néanmoins, historiquement, les événements
géopolitiques ont tendance, après une réac-
tion impulsive, à ne pas avoir d’impact signifi-
catif sur les marchés. Il existe peu d’exemples
où les marchés sont restés longuement néga-
tifs à la suite d’un événement important,
exemples souvent générateurs de bonnes
opportunités d’investissement (cf. tableau ci-
dessous.
Dans la majorité des cas, les marchés ont
atteint des niveaux plus élevés, 3, 6 et 12
mois après la survenue de l’événement géopo-
litique, dans la mesure où l’impact écono-
mique n’a pas été important et que les reve-
nus des entreprises n’ont pas été touchés. Les
exceptions concernent soit les grandes
guerres telle que la seconde guerre mondiale,
soit les périodes où, les valorisations étant
élevées, il s’en est suivi un marché baissier et
souvent une récession (même Pearl Harbour
et la Guerre de Corée n’ont eu qu’un impact
limité sur les marchés, ces derniers ayant déjà
fortement chutés).
AGF Market Insight
7 septembre 2017
Ce commentaire s’appuie sur une information disponible au 10 août 2017 et ne doit pas être considéré comme un conseil d’investissement ou une sollicitation d’achat ou de vente
d’or ou d’actions or. Les conditions du marché évoluent, impactant les portefeuilles et le prix de l’or. AGF décline toute responsabilité dans des décisions prises du fait de l’utilisa-
tion de l’information provenant de ce qui précède, qui ne doit pas être considérée comme un conseil en matière de placements.
Performance de l’indice S&P 500 à la suite d’événements historiques marquants
Evénement Date Jour J + 20 J* +65 J* +125 J* +250 J*
Invasion de la France par l’Allemagne 10 mai 1940 -3,0% -23,6% -15,0% -3,1% -19,6% Pearl Harbor 7 décembre 1941 -3,8% 0,3% -10,5% -5,6% 3,7% Guerre de Corée 25 juin 1950 -5,4% -4,9% 7,2% 10,0% 17,6% Crise des missiles cubains 16 octobre 1962 -0,3% 6,4% 16,2% 22,3% 28,5% Assassinat de JFK 22 novembre 1963 -2,8% 6,3% 11,8% 15,7% 23,9% Démission du président Nixon 9 août 1974 -0,9% -13,8% -7,1% -2,8% 6,7% Invasion de Koweït par l’Iraq 2 août 1990 -1,1% -9,3% -11,3% -3,0% 10,0% Premier attentat contre le WTC 26 février 1993 0,2% 1,0% 2,4% 3,8% 6,3% Attaque contre le USS Cole au Yémen 12 octobre 2000 -2,6% 5,3% 0,0% -11,0% -17,5% Attaques terroristes du 11 septembre 11 septembre 2001 -4,9% 4,9% 10,0% 12,2% -14,3% Guerre d’Iraq 20 mars 2003 0,2% 2,0% 12,1% 17,2% 28,3% Moyenne -2,2% -2,3% 1,4% 5,1% 6,7% * Jours de bourse après l’évènement. Source: AGF Investments Inc., Bloomberg, 11 août 2017.
Beaucoup d’investisseurs considèrent toujours
l’investissement en actions comme dangereux,
et certains vont même jusqu’à penser que cela
revient à faire affaire avec le diable.
Il existe pourtant une autre vision, très impor-
tante, et malheureusement peu prise en
compte. Comment expliquer que seulement 5
à 8 % des patrimoines financiers en Europe
soient investis en actions, quand les taux
d’intérêt sont à zéro alors que, dans le même
temps, les paiements des dividendes sont au
plus haut, offrant des rendements largement
supérieurs aux obligations ? Certes, la volatilité
des actions à court terme peut parfois mettre
les nerfs à rude épreuve, mais cet inconfort
passager est largement compensé par la per-
formance à moyen et long terme.
Á NOTER