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SAISON 2020/2021 CONCERT #2 SAISON 2020/2021 Relations presse : Sandrine Julien 04 72 39 74 78 06 65 69 70 53 [email protected] 14/10

ON CONCERT #2 · 2020. 9. 17. · pianiste finlandais Aki Rissanen (Dave Liebman, Veneri Pohjola), le tromboniste Simon Girard (François Corne-loup, Tewje), les trompettistes Fred

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THEATRESAISON 2020/2021

Relations presse :

Sandrine Julien04 72 39 74 7806 65 69 70 [email protected]

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INFORMATIONSPRATIQUES

GRANDE SALLE | Durée : 1h30Pour tous

Mercredi 14 octobre à 20h

DISTRIBUTION

Avec Aymeric Avice, Fred Roudet trompettes, bugles, Simon Girard trombone, Damien Sabatier, Gérald Che-villon saxophones, Aki Rissanen piano, Joachim Florent contrebasse, Antonin Leymarie batterie

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LE RHINOJAZZ(S)FESTIVAL

Depuis sa création en 1979, ce festival international n’a de cesse de créer l’évènement dans le monde des musiques de jazz(s). Le Rhino prend en considération les jazz(s), du blues à la soul en passant par un soupçon de rock, il y en a pour tous les goûts. De Lyon à Firminy, de Vienne à Saint-Étienne, le festival offre à chaque édition plus d’une cinquantaine de concerts.Pour la deuxième année il s’associe à La Renaissance (scène conventionnée d’intérêt national art et création, théâtre et musique) en ouvrant la série des huit soirées-concerts programmées cette saison au Théâtre avec la présentation de Umlaut Big Band et de GRIO.

www.rhinojazz.com

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PRÉSENTATION

Si certains gardent leurs fantasmes pour eux, l’Impérial préfère les réaliser. « Le seul moyen de se débarrasser d’une tentation est d’y céder » disait le poète. En dix ans, le collectif s’est fait Quartet, Pulsar ou Orphéon. Il s’est fait noyau dur mais aussi auberge espagnole. Il s’est fait bal, il s’est fait cirque ou choeur lyrique, il s’est fait hexagonal ou transcontinental – Europe, Afrique ou Amérique. Il s’est fait bande, puis groupe et compagnie. Il s’est fait danse ou bien spectacle, il s’est fait jazz ou folklorique. L’Impérial est plus qu’un caméléon : ses mutations ne se suivent pas, elles se cumulent. Seule l’envie originelle n’a jamais bougé d’un iota : imaginer une « musique d’aventure » dans tous les sens du terme – une musique qui cherche et une musique qui voyage. Et surtout une musique où l’improvisation collective n’est pas un concept pour faire joli mais un – beau – souci au quotidien.

Il était dit qu’un jour l’Impérial voudrait se faire grand or-chestre. C’est aujourd’hui chose faite avec le GRIO (pour GRand Impérial Orchestra). « Je crois que c’est dans un voyage en train tous ensemble que cette idée est née : on entendait le son des cuivres se mêler à nous » se souvient le saxophoniste Gérald Chevillon. Au même moment, ils se fascinent pour les Banda Linda d’Afrique Centrale. « Ils jouent en général les trompes par groupes de cinq : chaque trompe joue une note et c’est l’im-brication de ce hoquet instrumental qui génère la polyphonie » explique le contrebassiste Joachim Florent. Résultat, certaines pièces de ce premier album du GRIO sont des arrangements de traditionnels des Banda Linda. « Chez eux, chaque morceau a une fonction sociale, qui accompagne toutes les étapes de la vie de la naissance à la mort » explique le saxophoniste Damien Sabatier. La tonitruante ouverture « Cult of Twins » célèbre par exemple la naissance de jumeaux. Quant au tournoyant « Tchebou Ganza Tche Gate », il est joué pour les jeunes hommes qui ont passé une journée bien remplie.

Mais si le GRIO fait référence à l’Afrique dans ses rythmes, son nom et ses réarrangements, il garde le jazzpour horizon. Avec le titre de ce premier album, Music is Our Mistress, il se place même sous le haut patronage de Duke Ellington (et sa fameuse autobiographie Music is My Mistress) et d’Ornette Coleman (et son non moins fameux This Is Our Music). À ces deux esprits frappeurs, on pourrait aussi ajouter Charles Mingus pour l’amour du big band de poche ou le Liberation Music Orchestra de Carla Bley et Charlie Haden pour « ces thèmes qui peuvent sonner comme des hymnes ». Et même, sur « Gomorra Pulse », les cercles hypnotiques à la Steve Reich.Mais au-delà des références, des influences et des

hommages, le GRIO c’est aussi et surtout de l’humanité qui circule. Aux quatre membres fondateurs de l’Impérial (Gérald Chevillon, Damien Sabatier, Joachim Florent et le batteur Antonin Leymarie qui signe ici deux très beaux thèmes : « A Cançao Do Grilo » et « Anima ») se greffent ici quatre nouveaux venus dans l’univers du collectif : les trompettistes Aymeric Avice et Frédéric Roudet, le pia-niste Aki Rissanen et le tromboniste Simon Girard. Des « petits nouveaux » qui n’en sont pas vraiment pour avoir très souvent croisé la route des membres de l’Impérial avec Jean-Louis, François Courneloup, Radiation 10, la Baskour… Plus que des compagnons de route : des amis.

Car l’Impérial, qu’il soit comme ici Grand Orchestre ou Quartet, Orphéon ou Pulsar, c’est de « l’amitié qui se prolonge dans la musique et de la musique qui prolonge l’amitié ». C’est peut-être aussi pour ça que Music is Our Mistress est aussi généreux et trépidant. Et qu’il abonde en malices, en rebondissements et en questions-ré-ponses télépathiques. C’est qu’il défend un spiritual jazz dans le sens premier du terme : sculpté par de véritables frères d’âme.

Mathieu Durand

GRAND IMPERIAL ORCHESTRA

La Compagnie Impérial réunit des musiciens créateurs et improvisateurs parmi les plus actifs de la scène française : Gérald Chevillon, Joachim Florent, Antonin Leymarie, Rémy Poulakis et Damien Sabatier. Ils sont à l’origine – ou ont participé – aux ensembles musicaux les plus novateurs tels que Surnatural Orchestra, Tous Dehors, Jean Louis, le collectif Coax…L’approche résolument contemporaine de la musique associée à leur force scénique saisissante et leur plaisir de partage en font un collectif unique en son genre. La Compagnie Impérial va puiser dans tous les recoins de la sphère musicale actuelle en mêlant avec audace l’éner-gie du rock, le lyrisme de l’opéra, la finesse du jazz, les mélodies populaires ou les rythmiques mandingues. La diversité des influences s’exprime aujourd’hui autour de quatre formules aux identités affirmées : Impérial Quar-tet, Impérial Pulsar, Impérial Orphéon et le GRIO – GRand Impérial Orchestra.

C’est en 2009, sur l’invitation d’Antonin Leymarie et Joachim Florent que Gérald Chevillon et Damien Saba-tier créent Impérial Quartet. Un premier disque chez IMR en 2011, puis un second chez Naïve en 2013, égale-ment le programme « Jazz Migration » de l’AFIJMA et

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le concours Rezzo Focal Jazz à Vienne les révèlent au public. Enfin en 2016, Impérial Quartet présente l’album Grand Carnaval.

En 2010, Antonin Leymarie, Damien Sabatier et Gérald Chevillon invitent l’accordéoniste chanteur lyrique Rémy Poulakis pour créer ensemble Impérial Orphéon, un or-chestre de bal moderne inspiré des musiques populaires. Ils réaliseront ensemble 2 enregistrements : un premier EP en 2013, puis en 2018 sort Seducere. Impérial Or-phéon voyage lors de tournées régulières à l’internatio-nal : Amérique Latine en 2018, Pays baltes en 2019.

Artiste associé à la Scène Nationale de Sète et du Bassin de Thau de 2011 à 2013, Impérial Quartet invite les per-cussionnistes burkinabés Ibrahima Diabaté et Ali Diarra pour créer Impérial Pulsar, soutenu également par Jazz en L’R et Jazz(s)RA. Le groupe enregistre l’album Radio Kayes en 2015 mais cette fois avec Ibrahima Diabaté seulement aux percussions, et les deux guitaristes ma-liens : Ladji Koita et Drissa Kouyaté.

En 2013, le collectif de 5 musiciens crée enfin la Com-pagnie Impérial composé de : Antonin Leymarie, Damien Sabatier, Gérald Chevillon, Joachim Florent et Rémy Poulakis. Le collectif s’agrandit en 2015 en travaillant avec Clara Lucas pour l’administration et la production, puis Lucie Travaux en 2019 pour la communication.

Depuis 2014, la Compagnie Impérial est artiste associé au Cratère Scène Nationale d’Alès et continue ses explo-rations musicales.Gala en 2016 mêle les musiciens d’Impérial Orphéon aux deux circadiens Sylvain Julien et Olivier Debeljoir.

En 2017 le Projet Bowie co-produit par le Rhino Jazz Festival autour de reprises de David Bowie par Impérial Quartet.En 2017 encore, la compagnie crée un opéra : Vox Populi, mêlant tous les musiciens de la compagnie au le choeur de l’Opéra Junior de Montpellier en co-production avec l’Opéra Orchestre National de Montpellier.Sur proposition du Cratère Scène Nationale d’Alès, la compagnie travaille avec des collégiens autour du projet Rêves Parties au collège de La Grand Combe (30) en 2018, 2019 et 2020.

Projet marquant initié en 2018, le GRIO – GRand Impérial Orchestra nait de l’association d’Impérial Quartet avec le pianiste finlandais Aki Rissanen (Dave Liebman, Veneri Pohjola), le tromboniste Simon Girard (François Corne-loup, Tewje), les trompettistes Fred Roudet (Possibles Quartet, Workshop de Lyon) et Aymeric Avice (Que Vola, Jean-Louis). Ce projet s’articule autour du jazz liber-taires des années 60 et des musiques traditionnelles des Banda Linda de Centrafrique. Le premier album Music Is Our Mistress sort le 17 janvier 2020.

La Cité Sans Voile, exploration en quadriphonie de la musique d’Impérial Orphéon, est un projet phare de la compagnie en 2019. Le principe de quadriphonie utilisé place les musiciens au centre du public, qui est lui entou-ré de deux cercles de haut parleur, dont l’un est contrôlé en direct par un ingénieur du son qui traite et modifie le son du groupe en direct.

En 2020 et 2021, Impérial Quartet continuera sa re-cherche musicale avec un projet autour de la musique des Black Indians, avec notamment la sortie d’un nouvel album en co-production avec le Cratère.

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BIOGRAPHIES

AYMERIC AVICETROMPETTE, BUGLE

Aymeric Avice est né à Cherbourg en 1982. Il commence la trompette à l’âge de 6 ans et la batterie à l’âge de 15 ans. Il arrive à Paris en 1999 et étudie à la Sorbonne, aux conservatoires des 10ème et 20ème arrondissements avant d’entrer en 2003 au département jazz du CNSM d’où il sort en 2006 avec un 1er prix de jazz (mention très bien). En 2004 il remporte le prix « Selmer » de soliste au tremplin « Esprit jazz » de St Germain des Prés et en 2007 les 1er et 2e prix de groupe avec Radiation 10 & Jean Louis, trio qu’il monte avec Joachim Florent et Francesco Pastacaldi.Aymeric a joué avec Magma, Dave Liebman, Simon Gou-bert, Bruno Ruder, Riccardo del Fra, Steve Mac Craven, Sonny Murray, les Chevals…Il se produit aujourd’hui au sein des projets « Que Vola » de Fidel Fourneyron, « Ion » d’Olivier Lété, monte son propre groupe « Jawara Project » en compagnie de Daunik Lazro, collabore régu-lièrement avec Sylvain Kassap ou Guillaume Orti.

FRED ROUDETTROMPETTE, BUGLE

Il commence la trompette à l’âge de 6 ans, en école de musique. À 18 ans, il effectue son service militaire au sein de la Musique Régionale puis expérimente des musiques nou-velles ou du monde puis jazz, quand il rencontre Gérard Maimone et Jean Cohen.Il participe à l’aventure de La Tribu Hérisson, intègre la Marmite Infernale de l’ARFI en 2006. En 2008, il ren-contre Michel Laubu et le Turak Théâtre, compagnie de théâtre d’objets lyonnaise, avec laquelle il collabore jusqu’en 2015. 5 spectacles créés, de nombreuses tournées en France et à l’étranger. En parallèle, il joue régulièrement au sein du Réseau I-MuZZic, dirigé par Bruno Tocanne, participe à plusieurs enregistrements en quintet, tentet, et fait la rencontre d’Elodie Pasquier qui l’intègre dans son groupe « Mona ». Depuis 2012, il participe au « Possible(s) Quartet » et au nonet « Over The Hills ».

SIMON GIRARDTROMBONE

Simon Girard est né en 1985 à Chalon sur Saône. Il commence la musique dès l’âge de 3 ans avec la batte-rie puis découvre le trombone à l’âge de 7 ans. Il étudie la musique classique et obtient son DEM au conserva-toire de Dijon en 2007. Attiré par l’improvisation, il suit l’enseignement de Phil Abraham au conservatoire royal de Bruxelles, puis entre au conservatoire de Bâle avec Adrian Mears.Désormais installé à Lyon, il joue avec Franck Tortiller ainsi qu’avec de nombreux grands ensembles tels que le Luzern Jazz Orchestra, le Zürich Jazz Orchestra, le Keystone Big Band, le Big Band Chalon Bourgogne, Bigre et met sa sonorité et son énergie au service des forma-tions Magnetband, du nouveau projet de François Corne-loup ou encore son projet Krom en tant que leader.

DAMIEN SABATIERSAXOPHONE

Il commence le saxophone alto à 7 ans, puis développera son jeu avec le baryton et le sopranino. Diplômé en clas-sique de l’ENMD de Valence en 1996 dans la classe de J-P Bouvatier. Il passe un DEUG de musicologie à Lyon 2, et obtient son DEM de jazz au CNR de Lyon.Au long de sa formation, il croisera : Jean-Marc Pa-dovani, Willem Breuker, Denis Badault, Michel Massot, Laurent Dehors, Louis Sclavis… Après avoir débuté dans la rue avec Gérald Chevillon puis monté avec lui le trio « Achille Blick », il rencontre Etienne Roche avec qui il ne cesse de collaborer depuis la fin des années 90, que ce soit au sein du « Grotorkestre », de « Besace », de « Kousmine Pichon », ou de du « Musicabrass ».Il travaille régulièrement depuis 2002 avec Laurent De-hors au sein de l’orchestre « Tous Dehors ».

GÉRALD CHEVILLONSAXOPHONE

Depuis la création du trio Achille Blik jusqu’à la Compa-gnie Impérial, il développe activement depuis 20 ans sa recherche autour des saxophones notamment avec son comparse de toujours Damien Sabatier.D’abord musicien de formation classique, puis improvi-sateur, il se plaît à renouveler le discours sur ses ins-truments et à chercher des modes de jeu et d’échanges nouveaux avec les autres artistes et le public, dans des projets où l’engagement, la complicité et l’inventivité sont pour lui les clés d’une rencontre réussie.

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ANTONIN LEYMARIEBATTERIE, PERSCUSSIONS

Antonin Leymarie est un batteur de scènes, de pistes et de routes.Il nous joue une musique enlevée, risquée et ludique.Sur un fil, au sein du Surnatural Orchestra, pour la com-pagnie de cirque Les Colporteurs, ou pour la compagnie Impérial, il compose et réalise aussi pour le théâtre avec la compagnie Louis Brouillard de Joël Pommerat. Il aime s’entourer de gens aux énergies renouvelables et c’est ainsi qu’il partage cette musique avec tous.

JOACHIM FLORENTBASSE, CONTREBASSE

Musicien singulier et sans concession, son goût pour l’aventure et l’improvisation l’amène à collaborer avec des musiciens finlandais tels qu’Aki Rissanen, mandin-gues au sein d’Impérial Pulsar ou encore la musique contemporaine du Quatuor Bela.Plus récemment, il participe aux derniers projets de Marc Ducret ou François Corneloup, ainsi qu’au réseau transatlantique « the bridge ». Il est régulièrement invité à se produire en solo et sort en 2016 son 1er disque en contrebasse solo « After Science ».Son travail s’articule autour de l’interpénétration des styles et la recherche de nouvelles sonorités sur l’instru-ment.

AKI RISSANENPIANO

Le pianiste Aki Rissanen s’est rapidement hissé sur les cimes du jazz finlandais. Ces dernières années, il s’est aussi forgé un nom sur la scène internationale notam-ment en tant que leader de son trio éponyme. Issu du piano classique, il a toujours senti son coeur pencher vers la musique improvisée et le jazz. À l’issue d’une formation classique de 12 ans, il s’est tourné vers l’ap-prentissage du jazz et de la musique improvisée, inté-grant l’Academie Sibelius d’Helsinki et le Conservatoire national supérieur de musique de Paris, et suivant des cours particuliers à New York et Cologne. En 2009, après 7 ans d’études en piano jazz et composition, il sort du département de jazz de l’Académie Sibelius master en poche. Parmi ses professeurs on peut mentionner Jarmo Savolainen, Jukkis Uotila, Kirmo Lintinen, John Taylor, Jim Beard, Riccardo del Fra et Hervé Sellin.

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PRESSE

« [La musique] démarre sans crier gare, par des moque-ries de cuivres tonitruants, agressifs, bientpot organisés en une fanfare bizarre, mécanique répétitive de hasards menant à de superbes apothéoses. La compagnie - puisque c’en est une, de huit musiciens - file bon train, trombone, saxophones et trompettes se becquetant les pavillons dans des agacements loufoques et opportuns. Peu à peu, on trouve ses répères. Des airs de big band ellingtonien, des cabrioles New Orleans et des dérapages sans filet comme Mingus savait les provoquer, c’est af-faire d’équilibristes et d’acrobates, privilège réservé aux as de la voltige. »Louis-Julien Nicolaou, Télérama / janvier 2020

« Un coup de vent annonce Cult of Twins, premier titre du premier album du GRand Impérial Orchestra, un ensemble transfrontalier puissamment cuivré. Cette rafale à couper le souffle est une invitation propulsive au voyage en République centrafricaine où les Banda Linda pratiquent la polyphonie au moyen de trompes jouées par groupe de cinq. Un rituel chargé de significations profondes, dès lors qu’elles commentent les routes de la vie. Et l’on comprend ainsi que l’octet a choisi l’acronyme GRIO pour définir son rapport avec les dépositaires d’une culture orale chantant les louanges de l’homme libre. La liberté est au coeur même de ce recueil d’improvisations collectives placé sous le double signe de Duke Ellington et d’Ornette Coleman. Music Is Our Mistress se réfère à l’autobiographie du premier, tandis que le second trans-paraît dans This Is Our Music, publié en 1960. Au-delà de ces figures en surplomb, l’influence de Carla Bley teinte la fibre de plusieurs pièces, notamment Anima où vibrent des échos de «Musique Mécanique». ce qui ne fait pas de ce disque un clonage, bien au contraire. Il en émane une force créatrice unique, remplie de saveurs poignantes et de gestes rythmiques enivrants. L’esprit du jazz en parcourt toutes les phrases avec une ferveur bouillonnante, quasiement juvénile, qui fait jouir les oreilles. »Guy Darol, Jazz Magazine / février 2020

« L’Impérial est plus qu’un caméléon : ses mutations ne se suivent pas, elles se cumulent. Seule l’envie originelle n’a jamais bougé d’un iota : imaginer une « musique d’aventure » dans tous les sens du terme – une mu-sique qui cherche et une musique qui voyage. Et surtout une musique où l’improvisation collective n’est pas un concept pour faire joli mais un – beau – souci au quoti-dien. »Alex Dutilh, France Musique / février 2020

« GRIO- GRand Impérial Orchestra, c’est l’évènement de la rentrée 2020 ; tourneurs, pressez-vous de les attra-per, il n’y en aura pas pour tout le monde. »Alain Gauthier, Culture Jazz / Janvier 2020

« On avait connu l’Impérial decliné en quartet, Pulsar et Orphéon et chaque fois, on ressortait complètement éberlué de cette bousculade à la fois complètement foutraque et pourtant si sérieuse. Leurs albums, et peut-être mieux encore leurs concerts, sont en effet des moments éclatants avec tout ce qui faut de délire et de non-conformisme pour aller fourailler ingénieusement de tous les côtés où ça peut sonner. La revisite de « La Danza » de Rossini à la flûte à bec par Gérald Chevillon dans l’Orphéon en est une illustration de choix s’il en fallait une.

Avec le format GRIO (pour Grand Impérial Orchestra), le quartet originel s’est adjoint Aymeric Avice, Fred Roudet, Simon Girard et Aki Rissanen – certains chanceux ont peut-être eu le grand privilège de voir le pianiste finlan-dais avec Joachim Florent au musée d’art brut quand la Maison du Jazz y plantait ses gaules il y a une quinzaine d’années de ça. Reste que le GRIO c’est du beau monde, du très beau même et en près d’une heure ces ingénieux de la corde, du souffle et des percussions vous démé-nagent le salon et toute la maison. On trouve la même veine obsédante, des motifs qui tantôt vont crescendo – en témoigne notamment « Gomorra Pulse » – tantôt nous bercent. Ça file dans tous les sens, et pour le meilleur. Le panel des saxes que jouent Gérald Chevillon et Damien Sabatier – on l’avait déjà souligné dans les albums et concerts précédents de l’Impérial – contribue à cette touche fortement colorée. Et pour cause, ils couvrent du riquiqui sopranino à l’éléphantesque basse.

Mathieu Durand souligne, entre autres, le parallèle entre le GRIO et Charles Mingus ou encore le Liberation Music Orchestra de Carla Bley, en plus du titre de l’album dont la référence est explicitement du côté de Duke Elling-ton. On ne saurait mieux dire. Mais le GRIO c’est aussi l’influence des Banda-Linda. L’Afrique, l’Impérial y avait déjà séjourné avec le projet Pulsar. Ils y reviennent une fois encore et ce Music is Our Mistress leur donne mille fois raison. »Gilles Gaujarengues, Citizen Jazz / mars 2020