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CONSERVATOIRE NA TIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE PARIS PROGRAMME 2013-14 VENDREDI 21 MARS 2014 19 H SALLE D'ART LYRIQUE LIONEL SOW DIRECTION PéDAGOGIQUE FLAVIEN BOY, PIERRE DUMOUSSAUD, JORDAN GUDEFIN, LéO MARGUE, SIMON PROUST, VICTORIEN VANOOSTEN, ANTONIN REY ET JAAN OTS éLèVES DE LA CLASSE CATHERINE SAMIE, RéCITANTE CHIA-WEN OU, FLûTE CONCERT DE LA CLASSE DE DIREC TIO N D' ORCHES TRE AVEC LA MAÎT R IS E NO T R E- DA ME DE P A R I S

ORcheS MAîtrISE NOtre-DAme d e PArIs · Notre-Dame de paris catherine samie récitante, Sociétaire v honoraire de la Comédie Française chia-wen Ou flûte Flavien Boy pierre Dumoussaud

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CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEURDE MUSIQUE ETDE DANSE DE PARISPROgrammE 2013-14

vENDREDI 21 mARs 2014 19 h sALLE D'ART LyRIQUE

LIONEL sOw DIREcTION péDAgOgIQUE

FLAvIEN BOy, pIERRE DUmOUssAUD, JORDAN gUDEFIN, LéO mARgUE, sImON pROUsT, vIcTORIEN vANOOsTEN, ANTONIN REy ET JAAN OTs éLèvEs DE LA cLAssE

cAThERINE sAmIE, RécITANTE chIA-wEN OU, FLûTE

COnceRt de

la ClaSse de DIrectIOn

d'ORcheSTRe avec

la MAîtrISE NOtre-DAme de PArIs

Concert DE LA ClASSe DEDirectION D'orchesTRE AvEc lA maîtRIsE Notre-dAmE DE pARIs

VeNdrEDI 21 mArS 2014 à 19h

coNServATOIRE DE PArIs SAlle D'ART LyRIQUE

DUrée 1 h 30 sANs ENTRAcTE

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DiSTrIbUTION

Lionel sow direction pédagogique

La maîtrise Notre-Dame de paris

catherine samierécitante, Sociétaire honoraire de la Comédie Française

chia-wen Ouflûte

Flavien Boy pierre Dumoussaud Jordan gudefin Léo margue simon proustvictorien vanoosten Antonin Rey Jaan Otselèves en direction d’orchestre au Conservatoire de Paris

Coproduction musique sacrée à Notre-Dame de paris, conservatoire de paris

musique sacrée à Notre-Dame de paris bénéficie du soutien du ministère de la culture et de la communication, de la ville de paris, de l’Association diocésaine de paris, de la Fondation Notre Dame et de la Fondation simone et cino del Duca – Institut de France. www.musique-sacree-notredamedeparis.fr

Avec la participation d'étudiants en design graphique de l'école Estienne

La Danse des Morts (Totentanz) sera « recréée » par les étudiants de l’école Estienne sous la forme d’une scénogra-phie et d’images numériques projetées en direct pendant le concert. ces étudiants sont en formation de design graphique numérique, sous la direction pédagogique de patrick pleutin.

Julie Borgese et guillaume Biasse, les ermitesElsa Depont, le docteurmargaux Khalil, le marchandclaire Thibon et Elise Laubier, la petite fillemarina Thizeau, l'enfantEstelle villemin, le paysanRobin Jacqueline, l'empereurBlandine Berthe, l'évêquemarina savani, le gentilhommehéloïse chochois, le lansquenetvictoria Denys, le vieillard

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ProgrAmmE

hugo dIStler (1908-1942) Herre, erbarm dich unser (Kyrie Nürnberg 1525, no 1) – 1'25

heInreICh SChütz (1585-1672) Das ist je gewißlich wahr,swv 388 – 4'extrait de Geistliche Chormusik, op. 11 no20Singet dem Hern ein neues Lied, psalmus 98, swv 35, extrait de Psalmen Davids

hugo dIStler Das ist je gewißlich wahr – 7'motet pour chœur a cappella, extrait de Geistliche Chormusik, op. 12

hugo dIStler Singet dem Herrn – 5' motet pour chœur a cappella, extrait de Geistliche Chormusik, op. 12

heInrICh SChütz Selig sind die Toten,swv 391 – 4'extrait de Geistliche Chormusik, op. 11 no 23

hugo dIStler Totentanz – 30'motet pour chœur a cappella, extrait de Geistliche Chormusik op. 12chia-wen Ou, flûte

Knut nyStedt (1915) Immortal Bach (1988) – 5'

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l’exPressION MUSicAlE DE LA foi luthéRIENNE

L’expression musicale de la foi luthérienne se trouve au cœur des œuvres de schütz, de Distler et, de manière moins flagrante, de Nystedt, avec en arrière plan le grand Jean-sébastien Bach. si le choral, genre prôné par Luther, est le plus souvent associé à la pratique réformée, c’est ici le motet polypho-nique, à la texture plus complexe et basé sur des textes plus développés, qui sera principalement illustré.

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HeiNrICh schüTz  (1585-1672)

le PrÉCURsEUR

« schütz occupe une place unique parmi tous les grands musiciens ne serait-ce que parce qu’en un sens, ce n’est pas un musicien, ou du moins pas un interprète. » Alfred Einstein analyse ainsi la postérité de heinrich schütz, unanimement reconnu comme l’un des fonda-teurs de la musique allemande, aux côtés de samuel scheidt et de Johann hermann schein. parcourant l’Europe de l’Italie jusqu’à la scandinavie, le compo-siteur a souvent été décrit comme une figure sévère dont la vie mona-cale n’est ponctuée par aucune anecdote personnelle. Entre une foi luthérienne omniprésente et un hu-manisme qui le pousse à croiser les grands esprits de son siècle, schütz a opposé à la guerre de Trente Ans des idées pacifistes, restant le premier artisan et protecteur de la culture musicale allemande.

En 1648, soit peu avant la fin de la guerre, il compose la Geitsliche Chormusik, recueil de motets destiné aux paroisses (et donc aux chœurs masculins). Il s’y détourne de la cour, pour s’adresser aux pratiquants quotidiens : l’œuvre est en effet dédiée aux bourgmestres et conseillers municipaux de Leipzig. En préface de cette œuvre chorale, schütz s’adresse aux musiciens allemands, les exhortant à mordre

d’abord « dans cette noix dure » qu’est le contrepoint avant d’abor-der le style concertant. celui qu’on appelle le Sagittarius (jeu de mot sur « der schütze », le sagittaire), héritier de gabrieli et monteverdi, confronte ainsi les innovations euro-péennes dans le but de favoriser la prière collective, donnant à ces actes de foi une portée plus large.

Le motet XX, Das ist je gewißlich wahr und ein teuer wertes Wort (vraie et bien digne de créance est cette parole) était à l’origine une musique funèbre pour les obsèques de schein. Il met en musique la cita-tion de saint paul dans la première épître à Timothée (1-15, 17). Entre lumière et ombre, exaltations et apaisements, la structure de l’œuvre se prête à une distribution concer-tante du discours. On y retrouve le symbolisme de schütz, tel l’épisode du « christ est venu en ce monde », parlando et sur des rythmes volontaires.

Le motet XXIII, Selig sind die Toten (heureux sont les morts), a quant à lui des allures de court Requiem. commentant la phrase célèbre de l’Apocalypse (14-13), il met en scène plusieurs contrastes, comme celui entre l’énergique « Ja ! Der Geist spricht »  (Oui, l’esprit parle !), et le doux « Sie ruhen » (ils reposent) intervenant immédiatement après.

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HUgo dIsTLER  (1908-1942)

AU TemPs DU NazIsmE

Des voyages forcés de heinrich schütz au Danemark pendant la guerre de Trente Ans aux difficul-tés de hugo Distler face aux idées artistiques du NsDAp dans les années 1930, la tradition musicale allemande conserve son empreinte luthérienne et son goût pour les partitions chorales. compositeur et organiste, Distler a été proche dans sa jeunesse du mouvement Orgelbewegung promouvant la tradition de l’orgue baroque et pré-baroque. c’est dans cette perspec-tive qu’en 1935, il est chargé de la restauration des orgues d’anciennes églises, rédigeant un rapport édi-fiant. De ce lien avec le passé de son instrument, hugo Distler tire un style qui redécouvre les formes et genres anciens, tout en nourrissant sa liberté harmonique et rythmique grâce aux avancées de son temps. Herre, erbarm dich unser, première pièce des Kyrie Nürnberg 1525 re-prend ainsi la mélodie grégorienne dont la transcription non mesurée figure en frontispice de la partition.

sa Geistliche Chormusik (au titre inspiré de schütz dont il reprend

Das ist je gewißlich wahr), compo-sée entre 1934 et 1941, rassemble des motets jonglant entre l’héritage du symbolisme de schütz et les évolutions contemporaines de la musique chorale. Tout en restant à l’intérieur du système tonal, Distler fait preuve d’une véritable hardiesse harmonique et formelle. Totentanz (Danse de la mort), notamment, est constituée de quatorze versets traités en autant d’entités musicales indépendantes, et séparées par les dialogues du texte de Johannes Klöckin, pédagogue, historien et librettiste allemand, inspiré de la Danse des morts de Lübeck (1463). La mort y dialogue avec les diffé-rents dignitaires de la société civile et religieuse.

Adhérent du parti nazi des premières heures, il ne résistera ni à l’hostilité des autorités qui cataloguèrent sa musique comme « art dégénéré », ni à la violence de la guerre, et mettra fin à ses jours en 1942.

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KnUT nysTEDT  (Né EN 1915)

une voIX NorvégIENNE

contemporain de hugo Distler, Knut Nystedt fait entrer la musique chorale norvégienne dans l’avant-garde. Elève d’Aaron copland et fort d’une longue et fructueuse carrière de chef de chœur, le compositeur juxtapose des matériaux musicaux d’apparence simple, loin des com-plexités harmoniques du XIXe siècle, tout en restant l’héritier de la tradi-tion luthérienne. Nystedt croise ainsi l’ambition de schütz d’illustrer musi-calement les mots, et l’attachement au folklore de grieg. montagnes, mers, glaciers, nuit profonde ou jour éclatant : le compositeur norvégien s’inspire des paysages du Nord, dont les couleurs sont façonnées par les conditions extrêmes.

sa pièce Immortal Bach, compo-sée en 1988, reprend les premières mesures du choral Komm, Süsser Tod Bwv 478 (viens, douce mort) de Johann sebastian Bach. Initialement exploité sous sa forme originelle, le thème est ensuite repris à des tempi différents par le chœur partagé en cinq, distor-dant la matière musicale à travers l’espace et le temps. chaque fin de phrase retrouve ensuite l’harmo-nie première du chœur : le com-positeur précise à l’attention des interprètes que lorsqu’ils arrivent à « Tod », ils doivent « soutenir leur note jusqu’à ce que tous chantent leur note sur Tod ». grâce à cette partition entre signes musicaux et signes linguistiques, Knut Nystedt synthétise l’ancien dans le nouveau, donnant à la musique du grand maître allemand de la polyphonie une dimension nouvelle.

Textes de coline OddonÉlève en classe des métiers de la culture musicale

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CAtherINE sAmIE récitante, Sociétaire honoraire de la Comédie-Française

catherine samie entre comme un tourbillon à la comédie-Française, en septembre 1956, pour y entre-prendre un voyage qui va durer cinquante ans. volant de la comé-die classique au vaudeville, déjà interprète de plus de cinquante pièces, moins de cinq ans après son entrée dans la maison, catherine samie en devient, en 1962, la 438e sociétaire. Au total, 133 rôles en un demi-siècle. Au début de l’année 1989, au départ de Bernard Dhéran, catherine samie devient Doyen de la comédie-Française. Elle le sera dix-huit ans, l’un des plus longs règnes de toute l’histoire de la maison de molière. pendant cinquante ans, le cinéma la sollici-tera également et elle aura aussi bien tourné sous la férule de Julien Duvivier que sous celle de Josiane Balasko, en passant par michel Audiard, claude Lelouch, Jean-Jacques Annaud ou James Ivory.

MAîTrISE Notre-dAmE DE pARIsChœur d’adultes

La maîtrise Notre-Dame de paris, com-posée de plusieurs chœurs (pré-maî-trise, chœur d’enfants, Jeune Ensemble, chœur d’adultes) est l’élément central de musique sacrée à Notre-Dame de paris. structure chargée de la coordi-nation artistique et administrative de l’ensemble des aspects musicaux de la cathédrale Notre-Dame de paris, musique sacrée à Notre-Dame de paris est fondée en 1991 conjointement par l’Etat, la ville de paris et l’Association diocésaine de paris.

Le chœur d’adultes en formation professionnelle, comprend une ving-taine de chanteurs professionnels, âgés de 19 à 30 ans suivant un cursus conçu sur trois années. La formation, à temps plein, s’articule autour d’un axe double, chant soliste et chant choral. Elle est complétée par des master class consa-crées à des répertoires spécifiques, à l’interprétation et à la technique vocale. Depuis sa création, la formation assurée par la maîtrise Notre-Dame de paris a permis l’insertion de nombreux chanteurs dans la vie professionnelle : à l’heure actuelle une soixantaine de chanteurs issus de la maîtrise sont entrés dans les ensembles français et européens les plus prestigieux. Les adultes et étudiants en formation suivent un cursus très complet : chœur, technique vocale, interprétation, chant grégorien, musique d’ensemble, formation musicale, déchiffrage vocal, analyse, harmonie, langues, théâtre, formation liturgique.

La Maîtrise Notre-Dame de Paris bénéficie du soutien de l’Association diocésaine de paris, du ministère de la culture et de la communication, de la ville de paris, de la Fondation Notre Dame, et de la simone et cino del Duca – Institut de France.

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lioNel sOw chef du chœur et directeur artistique

Après une formation de violoniste, tout d’abord au conservatoire de rayonn-ment régonal de paris (1er prix en 1996), puis auprès d’Annie Jodry à l’école Nationale de musique de Fresnes (prix de virtuosité en 1998), Lionel sOw se tourne vers la direction de chœur.

Il suit une formation musicale au conservatoire à rayonnement régional de paris et au conservatoire de paris, couronnée par de nombreux premiers prix : harmonie, contrepoint, fugue (dans la classe de Thierry Escaich), direction de chœur (dans la classe de patrick marco), direction de chant gré-gorien, écriture XXe siècle et contrepoint Renaissance. Il obtient le certificat d’Aptitude à la direction d’ensembles vocaux en 2005. parallèlement à des études de chant avec Nicole Fallien, et de direction d’orchestre avec Jean-Jacques werner, il prend la direction de plusieurs ensembles vocaux spécialisés en musique ancienne et baroque.

Avec la maîtrise des petits chanteurs de saint-christophe, qu’il dirige depuis 1995, il enregistre en 2000 le Requiem et les Lamentations de Jean gilles, en 2003 la Matthaüs Passion de h. schütz et en 2004 les Geistliche Lieder de J. Brahms et A. Bruckner.

En janvier 2000, Lionel sow est le directeur artistique de l’ensemble vocal Les Temperamens, et en septembre 2002, il devient l’assistant de Nicole corti à la maîtrise de Notre-Dame de paris où il assure la direction du chœur d’enfants. Depuis 2004, il dirige réguliè-rement le chœur de Radio France pour des concerts a capella ou la préparation de programmes avec orchestre. En septembre 2006, Lionel sow prend la direction de l’ensemble de la maîtrise Notre-Dame de paris (chœur d’enfants, Jeune ensemble et chœur d’adultes).

Depuis septembre 2011, il ajoute à cette responsabilité celle de chef du chœur de l’Orchestre de paris.

Chia-WeN OU flûte

D’origine taïwanaise, chia-wen Ou commence la flûte à l’âge de sept ans. Lauréate de nom-breux concours à Taiwan, elle arrive en France en 2007 pour se perfectionner.

Admise à l’école normale de musique de paris Alfred cortot en classe de flûte traversière de mr shigenori Kudo, elle y obtient le diplôme supérieur de concertiste de flûte traversière à 20 ans (2012) et l’année d’après, le diplôme supé-rieur de concertiste de musique de chambre, après avoir reçu l’ensei-gnement des professeurs Devy Erlih et monique mercier. En parallèle, elle est également dans la classe de mr philippe pierlot, au conservatoire à rayonnement régional de Rueil-malmaison en 2011.

passionnée de jouer sur la scène, chia-wen participe à de nombreux concours. Elle est lauréate du 1er grand prix à l’unanimité au 15ème concours Européen de musique en picardie (en 2007), 1er grand prix nommé au concours Les clés D’Or (en 2010), et 3e prix au 18e concours National des Jeunes Flûtistes (en 2012). En 2012, elle est admise au 2e tour du 5e concours international de musique (flûte) à pékin (2012). Elle donne souvent les récitals en France et à Taiwan, qui impressionnent son audience par sa richesse d’ exécution et sa délicatesse musi-cale. Depuis 2012, chia-wen fait ses études au conservatoire de paris.

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l’ÉcolE EStiennE

La Danse des Morts sera « recréée » par les étudiants de l’École estienne sous la forme d’une scénographie et d’images numériques projetées en direct pendant le concert. Ces étudiants sont en formation de design gra-phique numérique, sous la direction pédagogique de Patrick Pleutin.

L’école Estienne (fondée 1889), dédiée à l’origine à l’imprimerie, école du design de communication et des métiers d’art du Livre, est une des quatre écoles supérieures d’arts appliqués de paris. école publique et gratuite, elle dépend du ministère de l’éducation natio-nale et forme ses étudiants aux media imprimés et numériques, aux métiers de l’impression et de l’industrie graphique, à l’illustration, au cinéma d’animation, à la reliure, à la publicité, à travers plusieurs diplômes de niveau 2 (BTs : Brevet de technicien supérieur, DmA : Diplôme des métiers d’arts) et 4 (DsAA : Diplôme supérieur d’arts appliqués). Les étudiants sélec-tionnés et motivés proviennent de baccalauréats variés : profession-nel, technologique et généraux, et parfois de régions très différentes, de Lille jusqu’à la Réunion.  En 2013, l’école Estienne a fêté ses 124 ans et continue d’allier innova-tion et tradition. 

Le BTs design graphique option media numériques dont font partie les étudiants qui participent au projet de paléomusique a pour objet de les former à la conception de design d’interfaces, de sites & d’applications, de clips & d’animations graphiques, la conception d’identités visuelles, de campagnes publicitaires plurimédia. 

La section a mené de nombreuses collaborations avec l’Orchestre natio-nal de France (musicomusée, La fable enchantée au muséum National d’histoire Naturelle en 2013, ainsi que La Passeuse de rêve au musée du Quai Branly, Petrouchka le 29 janvier 2014 au grand Théâtre d’Aix en provence), l’Orchestre de paris (la série Deconcerto : films annonçant les concerts de deux saisons succes-sives), le Labo de l’édition (expositions «Anime moi un parisien», , des maisons d’édition comme univers poche pour ses marques 10/18 et 12/21), la gaité lyrique (expositions Virus en 2012 et Livres pièges en 2013), les Ateliers du Festival international du court métrage à clermont-Ferrand (web-zine : webstudio et série Apprendre à lire le mouvement des images), la ga-lerie Agnès B, l’ImEc Institut mémoire et études de l’édition contemporaine) des associations et des collectifs (l’association France Bénévolat, la compagnie les Damoizailes, le collectif AA et le théâtre du Lucernaire, la société pimento…).

www.ecole-estienne.fr

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PAtriCK pLEUTIN enseignant à l’École estienne

patrick pleutin est professeur en design arts appliqués,  ancien élève de l’école Estienne. En juin 2010, la scène nationale la comédie de clermont-Ferrand l’invite à interve-nir en direct avec le danseur-choré-graphe Dominique Boivin.

c’était la première fois que son geste de peinture, par des images projetées, entrait en résonance avec l’énergie de la musique, de corps en mouvement et de l’espace. On est ici dans le prolongement du film d’animation Bâmiyân qui a remporté en 2009 le prix scam de l’œuvre d’art numérique.

«Je travaille sur des plaques de verres, ce qui permet un geste rapide, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’absorption de la matière. Toute la matière est là en mouvement, en lévitation.» Depuis plus de trois ans il scénographie régulière-ment les concerts pédagogiques de l’Orchestre de Paris.» 

En avril 2012 il a peint en direct salle pleyel avec l’Orchestre de paris sur l’œuvre de marc-André Dalbavie «Color». «Autour des Tableaux d’une exposition» de modeste moussorgski et Ravel, en février 2013, il a la possibilité de peindre en direct avec les cent vingt musiciens de l’Or-chestre de paris et donne le sentiment d’un cent vingt et unième musicien sur scène qui joue la partition. Les spectateurs peuvent suivre l’exécution de l’artiste, les doigts sur les cordes, le mouvement de l’archet, de même ils peuvent suivre le mouvement des pinceaux, des raclettes, des spatules, des effacements de chiffons dans le véritable temps de leur exécution.

PRochaInemENTà L'AffichE AU COnServATOIRE

COnceRT DE LA ClaSsE DE DIrecTIoN DE ChanTmardi 25 mars 2014 à 19hConservatoire de Paris, salle d’art lyrique Œuvres de mozart, zimmerman, Reger

ATelieR lyriquE Du 27 au 28 mars et du 3 au 4 avril 2014 à 19hConservatoire de Parisespace maurice-Fleuret Les élèves chanteurs présentent le travail accompli durant l'année avec leur professeur de travail de la scène

AR(r)êtE ! MADeleInE ET hENRI Du 8 au 11 avril 2014 à 19h salle d'art lyriqueConservatoire de Paris manifestation des élèves en danse contemporaine

PRogrammE cOmpLET En ligNEwww.conservatoiredeparis.fr suivez le conservatoire sur Facebook et twitter

CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEURDE MUSIQUE ETDE DANSE DE PARISBruno mantovani, directeur Rémy pflimlin, président