Organisation Partenaires · Solidarité numérique, Web2.0 et territoires, développement durable 2.0, innovation technique, économique, environnementale, culturelle et sociale…

STRASBOURG

10 & 11 DÉCEMBRE 2009

La ville durable et connectée

FORUM

GreenIT, TIC et développement durable, TIC et efficacité énergétique, Solidarité numérique, Web2.0 et territoires, développement durable 2.0, innovation technique, économique, environnementale, culturelle et sociale…

Il y a urgence à agir pour le climat, à inventer de nouveaux modèles économiques, à collaborer, mutualiser, innover… à passer à la ville durable et connectée.

Partenaires

Projet financé par les fonds FEDERdans le cadre d’Europ’act 2007-2013

Programme

Organisation

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EditoCréer et mettre en œuvre la ville durable et connectée…Les technologies de l’information et de la communication jouent un rôle décisif dans le devenir de nos sociétés et le développement durable de nos territoires, particulièrement dans les grandes villes. Elles peuvent et doivent être les leviers d’un développement humain, d’un renouveau démocratique, d’une économie qui prend toutes ses responsabilités sociales et environnementales et se développe en réinventant ses modèles d’activités humaines et de création de richesses.

Il reste moins de 3500 jours d’ici 2020 pour réaliser les objec-tifs de l’Europe : diminuer d’au moins 20% nos consommations énergétiques sans altérer la qualité de vie partagée par tous. Nous avons pour cela à réinventer la ville, à changer d’économie, à entrer pleinement dans l’économie de la connaissance, à diminuer nos impacts environnementaux... De nombreuses questions se posent : les réponses sont à construire collectivement, c’est toute la raison d’être de ce premier forum La ville durable et connectée - green and connected cities, dans une approche de création de valeurs en réseaux et en clusters de nouvelle génération.

C’est particulièrement vrai à l’échelon local, au plus près des populations et de leurs besoins. C’est au sein des villes et des territoires qu’émergent les potentiels de l’usage de ces réseaux électroniques pour le développement durable.De nombreuses initiatives sont prises partout en Europe et en Méditerranée sur le bâtiment intelligent, la mobilité, les smart grids, les nouvelles approches économiques, la gouvernance des territoires, l’éducation, la e-activité, le renouveau du lien social, etc.

Ce 1er Forum unique en son genre, au sein du Parlement Européen de Strasbourg sera l’occasion de découvertes, de

partage, d’élaboration de nouveaux projets... de rencontres avec des acteurs des territoires, des décideurs économiques, des experts en communications, des responsables associatifs, des spécialistes de l’Internet et des nouvelles technologies, des res-ponsables de médias, des chercheurs, des personnalités d’ONG actives... tous ceux qui agissent concrètement et conduisent des initiatives pour des territoires créatifs, responsables, attractifs, performants, créateurs de valeurs... green and connected !

9 ateliers ouverts organisés sous forme de sessions de travail et d’échanges seront une occasion de découvrir et de mutualiserdes bonnes pratiques reproductibles, d’innover à partir de la vision des projets des experts, puis de débattre.Dans chaque atelier un rapporteur identifiera les propositions concrètes et choisies pour les inscrire dans nos agendas respectifs.

Les intervenants et contributeurs sont nombreux, d’origines très différentes, ils viennent pour travailler en commun à des projets partagés avec chacun des participants. C’est tout le principe d’un forum de fertilisation croisée.

Bienvenue à Strasbourg

Gilles Berhault, président d’ACIDD,Co-président du Cluster Green and Connected Cities

Richard Collin, président Comité de programme, Grenoble Ecole de Management

Co-président du Cluster Green

and Connected Cities

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ProgrammeJeudi 10 décembre10h

12h15

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16h00

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Vendredi 11 décembre 09h30

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Ouverture officielle Conférence sur la place des technologies de l’information et de la communication

dans le contexte du Forum de Copenhague sur le climatTable ronde : « La ville durable et connectée, pour lutter contre les changements climatiques »

Cocktail / networking (speed dating)

Cocktail / networking (speed dating) Présentation des lauréats de Proxima Mobile et du Prix de la croissance verte numérique

Diner libre - Marché de Noël - Strasbourg

Clôture officielleBilan et agendas : partage d’initiatives et projets communs

Vers un agenda21 territorial 2.0 ? Perspectives et imaginaire

Nouveaux lieux et infrastructure pour les activités connectéesn Télécentres et espaces

de mutualisation pour les téléactivitésn Réseaux de nouveaux lieux d’activité

TIC et mobilité durablen Gestion de la mobilité durable

sur le territoiren Nouveaux véhicules / nouveaux

modes de transports

Usages et comportements dans la villen Offres de services / Usagesn Education et formation

Atelier 1 > Page 5 Atelier 2 > Page 6 Atelier 3 > Page 7

De nouveaux modèles économiques dans la ville verte et connectée ?n ESS / Modèles de gouvernancen Croissance verte numériquen Economies circulaires / Fonctionnalités

Solutions pour le climat et risques environnementauxn e-Activités durablesn Indicateurs

Innovation sociale : e-inclusion ou e-exclusion ?n e-Inclusionn Santé / Solidarité


TIC et efficacité énergétique du bâtiment :n Pilotagen Réseaux d’énergien Nouveaux outils

TIC et efficacité énergétique des transports :n Transports urbains collectifsn Informationn Nouveaux moyens de transport

TIC et efficacité énergétique : changer de comportementsn Information des usagersn Mobilisation et pédagogien Organisation du travail


Les ateliers se déroulent en 4 temps avec des contributions très courtes1. Des bonnes pratiques reproductibles2. Des visions pour la ville et l’économie3. Un débat4. Un rapport d’étonnement pour un agenda d’action

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Ouverture officiellen Gilles BERHAULT, président d’ACIDD et Richard COLLIN, professeur à Grenoble Ecole de Management,

co-présidents du Cluster Green and Connected Cities

n Jacques BIGOT, Président de la Communauté urbaine de Strasbourg

n Lamia CHAFFAI, secrétaire d’état au numérique, au multimédia et au logiciel libre, Tunisie

n Guy-Dominique KENNEL, Président du Conseil général du Bas-Rhin

n André REICHARDT, Président du Conseil régional d’Alsace

TABLE RONDE : La ville durable et connectée, pour lutter contre les changements climatiquesLa conférence de Copenhague sur le climat concentre inquiétudes et espoirs. Le monde entier attend que les pays s’entendent sur des objectifs communs et des stratégies partagées.

Dans ce cadre, la ville concentre à la fois les solutions et les problèmes... Les six milliards de nouveaux humains qui arriveront dans les 40 prochaines années seront des urbains... mais ils habiteront ces villes qui sont les lieux les moins en phase avec les objectifs du millénaire établis par les Nations-Unies : en termes de santé, d’alimentation, de gestion de l’eau, d’éducation... Est-ce que la société d’aujourd’hui, communicante et numérique est une avancée en termes de développement durable ? Quelles perspectives économiques responsables ? Quelle solidarité ? Quelle création de valeur ? C’est tout l’objet de cette table ronde que d’apporter des premières réponses à ces questions. Des réponses qui alimenteront ensuite les réflexions au cours de chacun des 9 ateliers.

Contributions depuis Copenhaguen Andrée BUCHMAN, Vice-présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg,

Présidente de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur des bâtiments

n Ronan DANTEC, vice-président de Nantes Métropole, co-président du groupe Climat d’Eurocities

n Dominique GAUZIN-MUELLER, architecte, rédactrice-en-chef d’Ecologik

n Ronan UHEL, Agence européenne de l’environnement

Contributions à Strasbourgn Lamia CHAFFAI, secrétaire d’état au numérique, au multimédia et au logiciel libre, Tunisie

n Richard COLLIN, professeur à Grenoble Ecole de Management, co-président du Cluster Green and Connected Cities

n Gilles PENNEQUIN, Union pour la Méditerranée

n Francisco SALAS, conseiller délégué aux nouvelles technologies, Mairie de Malaga

Animation : Gilles BERHAULT

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L’ensemble du programme est soumis à évolution

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Atelier 1 : Nouveaux lieux et infrastructure pour les activités connectées

90 minutes. C’est le temps moyen passé par les Français dans les transports entre leur domicile et leur lieu de travail. Avec pour conséquences des impacts environnementaux, mais aussi sanitaires, sociaux et économiques considérables. Le travail à domicile est une des solutions efficaces pour changer la donne. Certains pays, dont les Etats-Unis, l’ont déjà démontré. Mais, la démarche ne concerne pour l’instant que certains types de populations, comme les cadres, les professionnels de la presse ou encore les indépendants. Par ailleurs, le travail à domicile a aussi des effets indésirables comme, par exemple, une certaine forme de désocialisation.

Pour accueillir les télétravailleurs et travailleurs nomades, de nouveaux lieux restent à inventer qui seront les cœurs des futures villes connectées et durables. Ils seront écoconçus et équipés de manière à proposer un accès à tous au numérique. Ces lieux au cœur des réflexions et projets du cluster Green and Connected Cities trouveront leur place dans de nouveaux quartiers, mais pourront aussi donner une nouvelle vie à des lieux de sociabilité et de convivialité existants. Ils seront le siège d’usages nouveaux comme le co-working ou réinventés comme le télétravail à l’ère du Web 2.0. Ils ne seront pas réservés à une population de ‘digital natives’ mais voués aussi à accueillir des usages et des populations mixées.

Questions : n Quelles sont les infrastructures nécessaires ? Sont-elles déjà en place ?n Comment implanter ces lieux à grande échelle ?n Quelles leçons tirer des expériences des télécentres, d’espaces de co-working existants ?n Quelles approches innovantes ?n Quels modèles économiques ?

Contributions

n Jean-Louis ABT, cabinet d’architectes de Besançon avec Hafida AARAB, Directrice Technique de l’Habitat auprès du Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de l’Aménagement de l’Espace du Maroc

n Patrick ANGHERT, de Cisco (SWC Amsterdam et Seoul)

n Marie-Vorgan LE BARZIC, directrice de la Cantine

n Serge LEROUX, de l’Association française du télétravail

n Raymond MOREL, Les livings Labs

n Hocine TANJAOUI, conseiller du Président de la Caisse des Dépôts du Maroc, en charge des Eco-quartiers.

n Alain ZARLI, CSTB Projet REEB

Rapport d’étonnement : Raymond MOREL, Les livings Labs

Animation : Emmanuel CELLIER, Agence d’urbanisme du Grand Lyon

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Atelier 2 :TIC et mobilité durable

Les villes durables et connectées s’appuieront sur un réseau de transports plus doux, moins polluants mais aussi personnalisés, adaptés à chacun, multiformes, multimodaux, etc. Chacun des moyens de transport, depuis le tramway jusqu’au train en passant par l’autobus et le vélo mais aussi l’automobile quand aucune autre possibilité n’existe, sera doté d’une intelligence propre, pour répondre au mieux aux exigences de la population et à une exigence de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Mais une intelligence globale des transports multimodaux, individuels et collectifs, assurera la continuité de service, si possible sur un mode dynamique et en temps réel (choix d’un trajet enchaînant plusieurs types de transports à un moment et dans un lieu donné.) Enfin, les TIC favorisent aussi le développement de modèles de transports alternatifs comme le co-voiturage, la location de très courte durée de vélo ou d’automobile, le partage de véhicule, etc.

C’est avant tout une question d’information, tant pour les usagers eux-mêmes que pour les gestionnaires de transport.

Questions :n Quels usages imaginer ? Quelles technologies ? Quelles infrastructures ? n Quels modèles économiques ? Quelles tarifications ?n Quelles organisations ? Quels véhicules ?n Comment obtenir une adoption citoyenne ?n Quelles leçons pratiques des expériences en cours ?

Contributions

n Philippe CHICAN, Pôle véhicule du futur

n Ludovic DE SEZE, Schneider Electric

n Hugues DE VAULX, Coop-Alternatives

n Elise GAULTIER, responsable collectivités territoriales du Comité21, expert en Agendas21 territoriaux

n Pierre JAUSSAUD, chercheur

n Catherine LEDIG, directrice de l’ADEC, et professeur en Management des systèmes d’information

n Frédéric MAZZELA, Président de Commuto (co-voiturage.fr)

Rapport d’étonnement : Luc GWIAZDZINSKI, urbaniste Grenoble

Animation : Alexandra DEBAISIEUX, ACIDD

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Atelier 3 :Usages et comportements dans la ville

Tendre vers un développement véritablement durable, on le sait, n’ira pas sans de vrais changements de comportements. Les individus, les entreprises, les collectivités locales, les associations doivent adopter de nouveaux modes de fonctionnement auxquels ils ne sont pas forcément habitués, comme le travail à distance, de nouvelles hiérarchies moins verticales, etc.

Tous ont ainsi besoin de s’informer, de se former, en permanence afin de passer d’un mode de vie plutôt nuisible à l’environ-nement et la société à des comportements de plus en plus durables. L’ensemble des TIC depuis les capteurs jusqu’aux indicateurs de consommation en ligne en passant par les affichages numériques dans les lieux publics font partie des outils simples à utiliser pour informer sur le développement durable.

Par ailleurs, Internet, le Web 2.0, les métaverses, les «serious games» sont autant d’outils pour expliquer et aider à les adopter. Tout chan-gement de comportement implique évaluation et mesure des évolutions.

Questions :n La place du numérique ?n Les risques ?n Changer l’espace urbain ?

Contributions

n Bruno BONNEL, président de Robopolis

n Alexandre EPALLE, responsable de l’Agenda21 du Canton de Genève

n Eric JOYEN-CONSEIL, consultant expert télétravail, Syntec Informatique

n Denis MARION, ADULLACT

n Laurent NEYSSENSAS, Ecole de design de Nantes

n Alexander POPOV, Comité des Régions

n Moez SOUABNI, ATIM, conseiller municipal de Sidi Bou Said, Tunisie

Rapport d’étonnement : Alexandre EPALLE, Canton de Genève

Animation : Norbert FRIANT, ville de Rennes

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Atelier 4 :De nouveaux modèles économiques dans la ville verte et connectée ?

Les TIC sont déjà à l’origine de nouveaux modèles économiques mieux à même de s’intégrer dans une politique de développe-ment durable. Les modèles solidaires en particulier, comme l’échange de services ou de biens, ou encore le don, trouvent un allié de poids dans Internet.

Certains logiciels et les imprimantes 3D pourraient, de leur côté, soutenir une production plus locale. L’économie de la fonctionnalité qui préfère le prêt ou la location à la propriété se nourrit de TIC et s’organise grâce à ces technologies. Des activités nouvelles pourraient également naître à la croisée des chemins entre le développement durable et le numérique comme le recyclage ou la réutilisation des déchets électroniques, la mise en place de compteurs énergétiques intelligents, le déploiement de systèmes automatisés de suivi de la pollution ou la création de sites de services à la personne, par exemple. Enfin, bien évidemment, les TIC et en particulier la téléphonie mobile et Internet sont à l’origine de nouveaux moyens de paiement, mais certains internautes 2.0 (blogs, micro-blogs, réseaux sociaux) réfléchissent déjà activement à des monnaies nouvelles, voire des systèmes monétaires en ligne, solidaires et durables.

Questions :n Quelles sont les expériences réussies ?n Peut-on changer d’échelle ?n Des monnaies complémentaires peuvent-elles apparaître ?n Quid du micropaiement ?n Quid de l’économie sociale et solidaire ?

Contributions

n Nicolas FROISSARD, directeur-général adjoint du groupe SOS, économie sociale et solidaire

n Philippe LUKACS, expert en nouveaux modèles économiques responsables pour les grandes entreprises

n Grégoire POSTEL-VINAY*, directeur de la DGCIS, Ministère de l’économie, de l’emploi et des finances

n Antoine REBISCOUL, prospectiviste, économiste

n Emmanuel ROUEDE, Communauté urbaine de Strasbourg

n Pierre SAULAY, directeur-adjoint de l’Echangeur/Paris, expert en innovation

Rapport d’étonnement : Gilles RABIN*, Grand Lyon

Animation : Laurent COUSSEDIERE, ACIDD

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Atelier 5 :Solutions pour le climat et risques environnementaux

L’innovation dans les technologies numériques offre des solutions à tous les niveaux dans la lutte contre les changements clima-tiques, le traitement des déchets, les réseaux d’énergie... Les TIC sont au cœur de ce que l’on appelle désormais la croissance verte. La Commission Européenne a établi que chaque kWh investi en TIC dans un secteur industriel donné engendrait pour celui-ci un gain énergétique de 5 à 10 kWh en contrepartie. Les compteurs électriques intelligents, les capteurs, les outils d’analyse de mesure, les réseaux d’énergie intelligents, les bâtiments intel-ligents, etc. sont autant d’outils issus du monde des TIC capables d’accompagner les économies d’énergie des autres secteurs.

Mais les TIC sont aussi à l’origine de pollutions diverses du fait de leur consommation électrique, de leur conception, de la géné-ration de déchets (chimiques, électroniques, etc). Il est donc essentiel de s’intéresser aux moyens de réduire leur impact. Les fournisseurs et les opérateurs s’y emploient en travaillant sur l’éco conception des matériels, la réduction de la consommation, etc. Les usagers, de leur côté, pourraient y contribuer notamment en renouvelant moins souvent leurs équipements.

Ainsi parmi les nombreux paradoxes liés à l’utilisation des TIC, ces technologies sont particulièrement utiles pour une médecine plus efficace et plus accessible, mais elles génèrent aussi de graves problèmes sanitaires encore mal connus (pollution chimique liée aux com-posants électroniques non recyclés, pollution par brulage de plastique pour le tri, effets des ondes électromagnétiques, etc.)

Questions :n Comment accélérer les usages positifs dans la ville ?n Comment maîtriser les impacts négatifs ?n Quelles perspectives à court et à long terme ?n Comment mettre en œuvre le très haut débit nécessaire à tous ces services ?

Qu’est-ce que le très haut débit nécessaire aujourd’hui et demain ?

Contributions

n Alain COTE, en charge du numérique à la Région Alsace (très haut débit)

n Stéphane DUPAS, Energie-Cité / Think tank Imagine

n Isabelle FLORY, INTEL

n Damien GLEITZ , Desclicks

n Dominique MARTIN, Fédération des Télécoms (étude avec l’IDATE et BCG)

Rapport d’étonnement : Dominique MARTIN, Fédération des Télécoms (étude avec l’IDATE et BCG)

Animation : Jézabel GOUGEON, ACIDD

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Atelier 6 :Innovation sociale : e-inclusion ou e-exclusion ?

Connectées et durables, les villes de demain seront plus ouvertes à celles et ceux qu’elles accueillent encore maladroitement aujourd’hui. Les systèmes d’information mis en place pour mieux gérer la ville devront ainsi être accessibles au plus grand nombre. Les handicapés ou les personnes en difficulté ne devront pas se heurter à des environnements réservés à d’autres. La lecture à voix haute des sites Internet, les loupes et jeux de caractères adaptés, les équipements spécifiques, mais aussi les accompagnements humains des systèmes seront indispensables.

De nombreuses initiatives sont prises pour permettre à tous les publics en difficulté d’accéder au monde du travail, mais aussi à la socialisation ou à la culture. Inversement, les TIC peuvent aussi créer de nouvelles différences du fait du manque de formation. La mise en place d’environnements numériques doit favoriser l’intégration et non ajouter la fracture numérique à la fracture sociale.

Questions :n Quelles priorités ?n Quelle formation ?n Quelles technologies ?n Quels risques ?n Comment mieux tisser du lien social ?

Contributions

n Laurent ALLIOD, DotRiver (outils technologiques pour faciliter l’e-Inclusion)

n Philippe BALLIN, DSI de Sanofi (les aveugles et mal voyants)

n Philippe CHATRY, Reconnect, les TIC au service du lien social

n Philippe HAMMAN, sociologue CRESS

n Yves LAFARGUE, créateur de l’OBERGO, chercheur, spécialiste des risques professionnels liés aux usages des TIC

n Laure LEFEBVRE, Véolia Environnement

n Fabienne POYARD, consultant, les entreprises adaptées

n Lucie VERCHERE, Grand Lyon

Rapport d’étonnement : Pierre PEREZ, secrétaire général de la Délégation aux usages de l’Internet

Animation : Anne PAILLET, ACIDD

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Atelier 7 :TIC et efficacité énergétique du bâtiment

Les bâtiments construits depuis quelques mois mais aussi ceux qui seront réhabilités s’appuieront de plus en plus sur l’électronique et les TIC pour mieux maîtriser leur consommation énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre. Le bâtiment est en effet avec les transports le plus gros émetteur de CO2. Désormais, des capteurs surveillent et adaptent le chauffage, la climatisation, l’éclairage, etc. Les équipements informatiques s’adaptent également en passant en veille, par exemple. La luminosité des espaces est modulée à la fois par une gestion de l’éclairage artificiel mais de l’éclairage naturel par un jeu de volets automatiques, par exemple, en fonction du lieu, de la présence de personnes, de l’heure et du jour de la semaine, etc.

Des systèmes d’information centralisés ou individuels donnent aux usagers de locaux de bureau mais aussi d’habitation, toutes les infor-mations sur leur consommation énergétique et la façon dont ils peuvent l’infléchir.

Des démarches comme la norme HQE en France ont induit d’importants progrès sans pour autant intégrer l’importance de l’utilisation des TIC. La domotique devrait pourtant devenir un outil essentiel pour atteindre les objectifs réglementaires (notamment la directive 2002/91/EC de la Commission Européenne).

Cet atelier s’appuie sur les travaux du Réseau thématique européen ICT21forEnergyEfficiency sur les indicateurs de duplication et sont financés par la Commission européenne.

Questions :n Quelles sont les solutions TIC pour les bâtiments ? n En quoi ces solutions permettent-elles de diminuer la consommation énergétique et/ou de la rendre plus efficiente ? n Comment la diversité du bâti est-elle appréhendée dans le déploiement de ces solutions technologiques?n Comment les utilisateurs perçoivent-ils ces nouveaux outils ?

Contributions

n Begoñia BENITO BARAJAS, GAIA, e-Diana project, (Espagne)

n Jean-Jacques BERNARDINI, Agence régionale de l’innovation d’Alsace (France)

n Nebojsa FISEKOVIC, HOSPILOT project, Philips Lighting, (Pays-Bas)

n Hervé GARCIA, LOGICA, un service internet de suivi de la consommation d’énergie des particuliers avec Växjö Energi (France)

n Christian GRELLIER, DSIO de Bouygues Immobilier (Green Data Centers du rapport DETIC du gouvernement français)

n Per F. JORGENSEN, Kan Energy AS, (Norvège - par vidéo)

n Alberto MUNOZ GALLEGO, BeyWatch project, Telefonica (Espagne)

n Adrian SLATCHER, DEHEMS project, MDDA, Manchester (UK)

n Alain ZARLI, REEB project, CSTB, (France)

Rapport d’étonnement : Marie FIERENS, Pour la solidarité, (Belgique)

Animation : Ionnis VOURNAS, Motion Hellas, (Grèce)

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Atelier 8 :TIC et efficacité énergétique des transports

Les transports de marchandise comme de personnes, collectifs ou individuels sont de gros consommateurs d’énergie. Les véhicules ont fait d’importants progrès et l’information a amélioré l’efficacité des transports en commun, mais ces évolutions restent très insuffisantes. Comme pour une infrastructure informatique ou un bâtiment, un moyen de transport quel qu’il soit peut être équipé d’un système électronique capable de surveiller sa consommation énergétique mais aussi de l’adapter, avec ou sans intervention humaine.

Sur une automobile, outre la mise en veille de certaines fonctions, c’est aussi l’électronique qui gère l’équilibre entre les modes d’alimentation dans le cas d’un modèle hybride. Les trains, tramways, avions sont équipés de la même façon. La gestion de la logistique et de la tournée des camions par exemple, induit également une gestion maitrisée de la consommation de carburant. De nombreuses villes ont mené des expérimentations, ces bonnes pratiques ont besoin de se généraliser.


Questions :n Quelles sont les solutions technologiques aujourd’hui déployés dans les transports urbains ?n Comment les TIC impactent-ils sur la fluidité et l’efficacité énergétique de la mobilité urbaine ?n Comment sont implémentés les TIC dans les transports ?n Comment lier efficacité énergétique, TIC dans les transports et adaptation du comportement de l’utilisateur ?

Contributions

n Martin BOEHM, In-Time project, AustriaTech (Autriche)

n Christelle FRITZ, Consultante indépendante (France)

n Marc PEREZ, Transport Technologie-Consult Karlsruhe GmBH (Allemagne)

n Hans WESTERHEIM, Smart Freight, SINTEF (Norvège)

Rapport d’étonnement : Raymond VAN ERMEN, European Partner for Environment (Belgique)

Animation : Alberto MORO, ENEA (Italie)

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Atelier 9 :TIC et efficacité énergétique : changer de comportements

Les objectifs d’efficacité énergétique, en ville sans doute plus qu’ailleurs, ne seront atteints que par le changement des compor-tements. L’information et la communication sur ces objectifs mais aussi les méthodes et les moyens pour les atteindre sont essentielles.

Le Web, en particulier en 2.0, offre un outil idéal pour informer les usagers mais aussi les impliquer dans le changement. Des dispositifs d’affichage des consommations énergétiques en temps réel tels que des écrans dans des lieux comme les mairies ou les gares peuvent aussi contribuer à la motivation des citoyens.

L’envoi par SMS des horaires de passage des transports collectifs et des temps d’attente facilite l’utilisation des transports doux ou collectifs. Des exemples plus atypiques, comme la montre verte de la FING qui mesure les niveaux de pollution atmosphérique et sonore, impliquent directement les habitants qui deviennent à la fois indicateurs et acteurs.


Questions :n Comment modifier le comportement d’un utilisateur grâce aux solutions TIC ?n Comment l’utilisateur prend-il conscience des changements de comportements à effectuer ?n Quelles sont les pratiques les plus exemplaires en la matière ?n Quels sont les acteurs impliqués dans ces changements de comportement ?n Quelle est l’articulation entre les dynamiques individuelles et les dynamiques collectives ?

Contributions

n Stéphane DUPAS, Energie Cité (Allemagne)

n Fabrice HAIAT, Vizelia (France)

n Halid HRASNICA, Eurescom GmbH (Allemagne)

n Ninoslav KURTAJL, BrightCore (Croatia)

n Rosario MICELI, Université de Palerme, (Italie)

n Erwan OLIVO, MVE, Eco’n home (France)

n Sylvie THOMAS, Alliance TICS (France)

n Magali VERGNET, Mairie de Paris (France)

Rapport d’étonnement : Maria RUGINA, Icemenerg (Roumanie)

Animation : Anne PAILLET, ACIDD

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ClôtureLa conférence d’ouverture et les neuf ateliers dégageront des pistes d’actions. Elles seront présentées sous la forme d’un « rapport d’étonnement », qui rappellera ce qui a surpris, ce qui a été jugé original, ce qui méritera d’être étudié...

Ensuite pourra s’ouvrir un débat plus prospectif, plus imaginatif autour d’une vision positive de la ville durable et connectée. Les intervenants partageront leurs rêves et leurs craintes vis à vis d’une société de la connaissance et du développement durable dans la ville.

Rapport d’étonnement

n Gilles BERHAULTn Laurent COUSSEDIERE, directeur du Cluster Green and Connected Cities

n Alexandra DEBAISIEUX, coordinatrice du réseau ICT21 for Energy Efficiency

n Ludovic PIRON, Vice-Président d’ACIDD

Contributions

n Richard COLLIN, directeur de l’Institut de l’entreprise 2.0 et d’une chaire de travail collaboratif

n Bettina LAVILLE, avocate, créatrice du Comité21, ancienne conseillère environnement du Président de la République Française

n Bertrand MEHEUST, sociologue

n Abdeslam TAZI, architecte

n Catherine TRAUTMANN, députée européenne, Vice-Présidente de la Communauté urbaine de Strasbourg

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Mode d’emploi pour participer-contribuer à un forum de fertilisation croisée. Le forum est volontairement court dans le temps, de jeudi 10 décembre à 9h30 à vendredi 11 décembre à 13h. C’est volontaire. Nous avons tous des vies, de multiples activités... et l’envie d’être de retour chez soit à une heure raisonnable un vendredi.

L’objectif de ces deux jours est très simple :n Construire, imaginer et proposer ensemble quelques scénarios pour la ville durable et connectée.

n Définir et formaliser les agendas d’action sur ces sujets du Cluster Green and Connected Cities, du Réseau ICT21 for Energy efficiency ET des autres structures, clusters et réseaux partenaires.

n Créer une dynamique de confiance et de rencontre entre les participants pour avancer de façon opérationnelle et vite sur des sujets essentiels.

Pour cela, nous avons besoin de : n découvrir ce qui existe déjà, n partager des visions,n débattre et innover,n créer des groupes d’actions qui impliquent tous les acteurs des territoires :

ouvoirs locaux, entreprises petites et grandes, organisations nationales et internationales, chercheurs, associations,n être partie prenante active d’une communauté d’acteurs qui s’emparent concrètement de questions essentielles.

Chacun est soit participant, contributeur, animateur ou rapporteur... et souvent tout cela en même temps.

Les qualités requises sont donc :n la simplicité et la clarté dans l’expression (d’autant que le bilinguisme d’une grande partie de nos travaux implique de l’interprétariat),n des temps d’intervention très courts, jamais plus de 7 minutes pour les contributeurs directs, et 3 minutes de la salle.

Pas plus de 5 transparents par intervenant. C’est ce qui explique que nous avons voulu beaucoup de contributions,n l’écoute, la curiosité, l’imagination,n l’ouverture et l’envie de collaborer et dialoguer,n le partage. Il y a principalement trois types d’interventions : la bonne pratique, la vision et les méthodes.

Quand on parle d’une « bonne pratique » ou de méthodes, on ne présente que sa partie qui nous semble reproductible par d’autres.

Pour information la traduction simultanée est mise en place pour toutes les séances et ateliers sauf les ateliers 2, 3, 5 et 6Dans chaque salle une prise de notes et des enregistrements audio (et parfois vidéo) seront assurés pendant toute la durée du forum.

Vous aurez accès courant janvier 2010 à un rapport de synthèse des travaux

Merci d’avance à tous pour vos contributions...

Demandes spécifiques faites aux animateurs

n Être maître du temps :• Respect absolu des heures de début et de fin, • Respect absolu des temps d’intervention, à la table des contributeurs comme lors du débat.

n Toujours recentrer sur le thème.

n Un cadrage de départ avec rappel du thème et des principales questions, et de forme.

Mission du Rapporteur dans les ateliers

n Un rapport d’étonnement : il ne s’agit pas de faire une synthèse, surtout pas. L’objectif est choisir trois actions ou visions à porter à l’agenda collectif. Elles sont toujours originales, voir surprenantes, répondent à un enjeu réel de la ville et susceptible d’être misent en œuvre à grande échelle.

n Il synthétise en une phrase chaque action ou vision en une phrase pour le rapport de la plénière de 11 le vendredi matin, et en 10/15 lignes pour la création de l’agenda commun.

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