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Matériels et méthodes : Trente-quatre cholestéatomes primitifs des cavités de l'oreille sont étudiés en TDM et certains en IRM (n = 13) et opérés. Résultats : Le diagnostic de cholestéatome primitif est possible dans tous les cas. Trois groupes de lésions. ler groupe : oreille moyenne (OM) (n = 21), méso euou protympanique, petite taille, inférieure à 2 cm, peu lytique, pas de paralysie faciale (PF), pas besoin d'IRM. 2' groupe (n = 3) : localisation à I'OM et l'oreille interne (01), 2 sur ganglions. Géniculés, 1 sur le V113. 3" groupe (n = 10) PF (n = 2) : O1 et/ou apex, localisation antérieure : 8 apex dont 4 étendus au labyrin- the, localisation postérieure sans fistule labyrinthique (n = l), avec fistule, extension à la fosse postérieure (n = 1). Diagnostic différentiel : cholestéatome iatrogène (n = 2), granulome à cholesté- rine de l'apex (n = 4), cholestéatome secondaire avec importante des- truction de l'O1 et du CA1 (n = 13) dont 7 PF. Conclusion : Trois familles de cholestéatome primitif : 1" : localisa- tion à l'oreille moyenne, de petite taille, pas de PF, peu lytique, bon pronostic ; 2" : OM + O1 : risque pour le nerf facial (NF), chirurgie plus difficile. 3e : 01 et/ou apex pétreux : chirurgie difficile car masse profonde. Diagnostic par imagerie toujours possible. Mots clés : Oreille, tumeur Poster commenté - Lundi 23 - 7 7 h 00 - Salle 8 ROLE DU SCANNER DANS LE DIAGNOSTIC D'OTOSPONGIOSE AU COURS DES SURDITES UNILATERALES E MENIF, M MECHRI, Z BEN LAKHDHAR, K NOUIRA, S SAHTOUT, S BACCAR, M BEN MEÇSAOUD, GH BESBES, S HACHICHA TUNIS - TUNISIE Objectifs : L'otospongiose, maladie génétique de transmission auto- sornique dominante à expression variable, est caractérisée par une ostéodystrophie bilatérale de la capsule otique. Le rôle diagnostique du scanner est limité lors des surdités de transmission bilatérales. Le but de ce travail est de souligner l'apport diagnostique du scanner au cours des surdités unilatérales. Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur 68 oreilles chez 34 patients (14 hommes et 19 femmes) qui ont consulté pour une hypoa- cousie unilatérale. Du côté controlatéral, l'audiométrie tonale était normale dans 31 cas, le réflexe stapédien était aboli dans 15 cas. Ils ont tous bénéficié d'un examen tomodensitométrique des rochers en haute résolution. Résultats : Des signes d'otospongiose étaient trouvés dans tous les cas du côté de l'hypoacousie et sur 21 oreilles cliniquement saines : un épaississement platinaire (EP) isolé dans 13 cas, une hypodensité pré stapédienne (HPS) dans 10 cas, un EP+HPS dans 6 cas, des foyers péri-cochléaires sans ou avec extension à I'endoste dans 3 cas, péri- vestibulaires dans 2 cas, le long du conduit auditif interne dans 2 cas et au contact de la fenêtre ronde dans 1 cas. Dans 12 cas (33 %) aucun signe radiologique d'otospongiose n'était trouvé. Conclusion : Le scanner est un outil diagnostique de premier plan dans le diagnostic d'otospongiose au cours des surdités unilatérales. Ce travail illustre, par ailleurs, la fréquence non négligeable, des for- mes cliniquement et radiologiquement unilatérales. Mots clés : Oreille, anomalie OTOSPONGIOSE PLATINAIRE PURE EN TDM S RIEHM, V FAUCHER, F VEILLON, A GENTINE, C DEBRY, JL STIERLE STRASBOURG - FRANCE Objectifs : Identifier, décrire et situer statistiquement les otospongio- ses platinaires pures par rapport aux autres types d'otospongiose. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 3043 rochers (2063 patients) sur une période de 15 ans. Résultats : Deux cent quatre vingt dix-huit rochers (253 patients) présentent une otospongiose platinaire pure (9,s %). Vingt six rochers (26 patients) ont été opérés. Confirmation diagnostique dans 20 cas. Six faux positifs dont otites chroniques (n = 3), malformation plati- naire (n = l), platine normale (n = l), fistule de la fenêtre ovale (n = 1). Les trois critères diagnostiques sont : 1. Platine épaisse > 0,6 mm, prédominant au niveau du tiers antérieur, 2. Régulier sans signe de tympanosclérose associée, 3. D'aspect hypodense par rapport à la capsule optique. Conclusion : L'otospongiose platinaire pure est rare. Son diagnostic TDM est difficile et doit tenir compte des données audiométriques. Mots clés : Oreille, anomalie Poster commenté - Lundi 23 - 17 h 10 - Salle 8 LES FORMES RARES D'OTOSPONGIOSE EN TOMODENSITOMETRIE A PARTIR D'UNE SERlE DE 3043 ROCHERS J DUSAIX, F VEILLON, S RIEHM, C ONG, J ENESCU, L RAMOS TABOADA STRASBOURG - FRANCE Objectifs : Identifier, décrire et situer statistiquement certaines for- mes rares d'otospongiose par rapport aux formes courantes. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 3043 rochers (2063 patients) sur une période de 15 années en tomodensitométrie. Résultats : Ces formes sont la fixation incudo-malléaire au mur interne de l'attique par un pont otospongieux (forme atticale) repré- sentant 0,33 %, les formes de la fenêtre ronde 7,5 % et 0,23 % pour les formes isolées, les atteintes du labyrinthe postérieur (forme 4b) 3,3 %, les ossifications intra-cochléaires d'origine otospongieuse 0,2 %, les foyers de la paroi antérieure du CA1 (forme étoile) 3,8 % et intra-méatiques 0,l %, les associations à l'ostéogenèse imparfaite 0,39 % et à d'autres pathologies ou malformations. Conclusion : La tomodensitométrie nous permet de mettre en évi- dence certaines formes d'otospongiose encore jamais décrites ou mal connues, de les situer statistiquement par rapport aux formes les plus courantes, de préciser au chirurgien et au patient l'expansion de son affection rendant incontournable l'imagerie de cette pathologie. Mots clés : Oreille, anomalie IMAGERIE DES FISTULES PERILYMPHATIQUESSANS FRACTURE DES FENETRES DE L'OREILLE F VEILLON, S RIEHM, L LANNOY-PENISSON, C DEBRY. JL STIERLE, A GENTINE STRASBOURG - FRANCE Objectifs : Evaluer les résultats de la TDM et de 1'IRM dans le dia- gnostic des fistules périlymphatiques (FPL) de la fenêtre ronde (FR) et/ou ovale (FO) sans fracture. Matériels et méthodes : Quarante six patients (oreilles), 92 fenêtres, 46 FR et FO sont étudiés en imagerie pour suspicion clinique de FPL (TDM Elite 2004 Siemens Sensationlo), 23 patients (23 oreilles) par IRM Siemens Vision 1.5 avec séquence CISS. Chirurgie dans tous les cas. Résultats : FR : 28 FPL de la FR confirmées par la chirurgie. TDM positive (n = 23), SE 82 %, VPP 82 %, IRM positive (n = l), SE 64 %, VPP 91 %. Résultats : FO TDM positive (n = IO), SE 76 % VPP 71 % ; IRM positive (n = 4) SE 80 % VPP 80 %. 5 faux positifs (TDM n = 5, IRM n = 1) ; difficulté à faire la différence entre liquide inflammatoire et périlymphatique. Les faux négatifs de FR : TDM (n = 5), IRM (n = 6) expliqués par l'intermittence du flux de fistule. Les faux positifs de FO (n = 4) : TDM, (n = 4) IRM (n = 1). Les faux négatifs de FO : TDM (n = 3) IRM (n = 1) sont expliqués pour les mêmes raisons.

ORL6 Role du scanner dans le diagnostic d’otospongiose au cours des surdites unilaterales

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Page 1: ORL6 Role du scanner dans le diagnostic d’otospongiose au cours des surdites unilaterales

Matériels et méthodes : Trente-quatre cholestéatomes primitifs des cavités de l'oreille sont étudiés en TDM et certains en IRM (n = 13) et opérés. Résultats : Le diagnostic de cholestéatome primitif est possible dans tous les cas. Trois groupes de lésions. ler groupe : oreille moyenne (OM) (n = 21), méso euou protympanique, petite taille, inférieure à 2 cm, peu lytique, pas de paralysie faciale (PF), pas besoin d'IRM. 2' groupe (n = 3) : localisation à I'OM et l'oreille interne (01), 2 sur ganglions. Géniculés, 1 sur le V113. 3" groupe (n = 10) PF (n = 2) : O1 et/ou apex, localisation antérieure : 8 apex dont 4 étendus au labyrin- the, localisation postérieure sans fistule labyrinthique (n = l ) , avec fistule, extension à la fosse postérieure (n = 1). Diagnostic différentiel : cholestéatome iatrogène (n = 2), granulome à cholesté- rine de l'apex (n = 4), cholestéatome secondaire avec importante des- truction de l'O1 et du CA1 (n = 13) dont 7 PF. Conclusion : Trois familles de cholestéatome primitif : 1" : localisa- tion à l'oreille moyenne, de petite taille, pas de PF, peu lytique, bon pronostic ; 2" : OM + O1 : risque pour le nerf facial (NF), chirurgie plus difficile. 3e : 0 1 et/ou apex pétreux : chirurgie difficile car masse profonde. Diagnostic par imagerie toujours possible.

Mots clés : Oreille, tumeur

Poster commenté - Lundi 23 - 7 7 h 00 - Salle 8

ROLE DU SCANNER DANS LE DIAGNOSTIC D'OTOSPONGIOSE AU COURS DES SURDITES UNILATERALES E MENIF, M MECHRI, Z BEN LAKHDHAR, K NOUIRA, S SAHTOUT, S BACCAR, M BEN MEÇSAOUD, GH BESBES, S HACHICHA TUNIS - TUNISIE

Objectifs : L'otospongiose, maladie génétique de transmission auto- sornique dominante à expression variable, est caractérisée par une ostéodystrophie bilatérale de la capsule otique. Le rôle diagnostique du scanner est limité lors des surdités de transmission bilatérales. Le but de ce travail est de souligner l'apport diagnostique du scanner au cours des surdités unilatérales. Matériels et méthodes : Etude rétrospective sur 68 oreilles chez 34 patients (14 hommes et 19 femmes) qui ont consulté pour une hypoa- cousie unilatérale. Du côté controlatéral, l'audiométrie tonale était normale dans 31 cas, le réflexe stapédien était aboli dans 15 cas. Ils ont tous bénéficié d'un examen tomodensitométrique des rochers en haute résolution. Résultats : Des signes d'otospongiose étaient trouvés dans tous les cas du côté de l'hypoacousie et sur 21 oreilles cliniquement saines : un épaississement platinaire (EP) isolé dans 13 cas, une hypodensité pré stapédienne (HPS) dans 10 cas, un EP+HPS dans 6 cas, des foyers péri-cochléaires sans ou avec extension à I'endoste dans 3 cas, péri- vestibulaires dans 2 cas, le long du conduit auditif interne dans 2 cas et au contact de la fenêtre ronde dans 1 cas. Dans 12 cas (33 %) aucun signe radiologique d'otospongiose n'était trouvé. Conclusion : Le scanner est un outil diagnostique de premier plan dans le diagnostic d'otospongiose au cours des surdités unilatérales. Ce travail illustre, par ailleurs, la fréquence non négligeable, des for- mes cliniquement et radiologiquement unilatérales.

Mots clés : Oreille, anomalie

OTOSPONGIOSE PLATINAIRE PURE EN TDM S RIEHM, V FAUCHER, F VEILLON, A GENTINE, C DEBRY, JL STIERLE STRASBOURG - FRANCE

Objectifs : Identifier, décrire et situer statistiquement les otospongio- ses platinaires pures par rapport aux autres types d'otospongiose. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 3043 rochers (2063 patients) sur une période de 15 ans.

Résultats : Deux cent quatre vingt dix-huit rochers (253 patients) présentent une otospongiose platinaire pure (9,s %). Vingt six rochers (26 patients) ont été opérés. Confirmation diagnostique dans 20 cas. Six faux positifs dont otites chroniques (n = 3), malformation plati- naire (n = l), platine normale (n = l), fistule de la fenêtre ovale (n = 1). Les trois critères diagnostiques sont : 1. Platine épaisse > 0,6 mm, prédominant au niveau du tiers antérieur, 2. Régulier sans signe de tympanosclérose associée, 3. D'aspect hypodense par rapport à la capsule optique. Conclusion : L'otospongiose platinaire pure est rare. Son diagnostic TDM est difficile et doit tenir compte des données audiométriques.

Mots clés : Oreille, anomalie

Poster commenté - Lundi 23 - 17 h 10 - Salle 8

LES FORMES RARES D'OTOSPONGIOSE EN TOMODENSITOMETRIE A PARTIR D'UNE SERlE DE 3043 ROCHERS J DUSAIX, F VEILLON, S RIEHM, C ONG, J ENESCU, L RAMOS TABOADA STRASBOURG - FRANCE

Objectifs : Identifier, décrire et situer statistiquement certaines for- mes rares d'otospongiose par rapport aux formes courantes. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 3043 rochers (2063 patients) sur une période de 15 années en tomodensitométrie. Résultats : Ces formes sont la fixation incudo-malléaire au mur interne de l'attique par un pont otospongieux (forme atticale) repré- sentant 0,33 %, les formes de la fenêtre ronde 7,5 % et 0,23 % pour les formes isolées, les atteintes du labyrinthe postérieur (forme 4b) 3,3 %, les ossifications intra-cochléaires d'origine otospongieuse 0,2 %, les foyers de la paroi antérieure du CA1 (forme étoile) 3,8 % et intra-méatiques 0,l %, les associations à l'ostéogenèse imparfaite 0,39 % et à d'autres pathologies ou malformations. Conclusion : La tomodensitométrie nous permet de mettre en évi- dence certaines formes d'otospongiose encore jamais décrites ou mal connues, de les situer statistiquement par rapport aux formes les plus courantes, de préciser au chirurgien et au patient l'expansion de son affection rendant incontournable l'imagerie de cette pathologie.

Mots clés : Oreille, anomalie

IMAGERIE DES FISTULES PERILYMPHATIQUES SANS FRACTURE DES FENETRES DE L'OREILLE F VEILLON, S RIEHM, L LANNOY-PENISSON, C DEBRY. JL STIERLE, A GENTINE STRASBOURG - FRANCE

Objectifs : Evaluer les résultats de la TDM et de 1'IRM dans le dia- gnostic des fistules périlymphatiques (FPL) de la fenêtre ronde (FR) et/ou ovale (FO) sans fracture. Matériels et méthodes : Quarante six patients (oreilles), 92 fenêtres, 46 FR et FO sont étudiés en imagerie pour suspicion clinique de FPL (TDM Elite 2004 Siemens Sensationlo), 23 patients (23 oreilles) par IRM Siemens Vision 1.5 avec séquence CISS. Chirurgie dans tous les cas. Résultats : FR : 28 FPL de la FR confirmées par la chirurgie. TDM positive (n = 23), SE 82 %, VPP 82 %, IRM positive (n = l), SE 64 %, VPP 91 %. Résultats : FO TDM positive (n = IO), SE 76 % VPP 71 % ; IRM positive (n = 4) SE 80 % VPP 80 %. 5 faux positifs (TDM n = 5, IRM n = 1) ; difficulté à faire la différence entre liquide inflammatoire et périlymphatique. Les faux négatifs de FR : TDM (n = 5), IRM (n = 6) expliqués par l'intermittence du flux de fistule. Les faux positifs de FO (n = 4) : TDM, (n = 4) IRM (n = 1). Les faux négatifs de FO : TDM (n = 3) IRM (n = 1) sont expliqués pour les mêmes raisons.