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Magazine d’information de la ville N°38 • Octobre / Novembre / Décembre 2008 ORVAULT M a g a z i n e ORVAULT M a g a z i n e L’accessibilité à tout et pour tous !

Orvault Mag 38

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Magazine d’information de la villeN°38 • Octobre / Novembre / Décembre 2008

ORVAULTM a g a z i n eORVAULT

M a g a z i n e

L’accessibilité àtout et pour tous !

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informations municipales de la ville d’OrvaultN° 38 Octobre / Novembre / Décembre 2008

Hôtel de ville - BP 19 - 44706 Orvault cedex - Tél. 02 51 78 31 00 - Fax 02 51 78 31 69 - www.orvault.frDirecteur de la publication : Joseph Parpaillon - Co-Directeur : Alexandra Scavennec

Rédactrice en chef : Axelle Berteloot - Rédaction : Dominique Hervé - Agence Rue Prémion Photos : Mairie d’Orvault, Marc Roger - Réalisation : Le Square Deshoulières - Tél. 02 40 35 19 85

Impression : Cartoffset - Tél. 02 28 01 10 00

Dans le cadre du développement durable, Orvault Magazine est imprimé sur papier recyclé

Sommaire8Démocratie :le ConseilCommunal des Jeunes serenouvelle

24 LoisirsL’OMS fête le sport

Actualités

4-5 Démocratie participative :activons les bonnes idées

6 Prévention routière : les policiersen visite dans les écoles

7 Animations : un été à la Bugallière

8 Démocratie : le Conseil Communaldes Jeunes se renouvelle

Dossier8 Handicap : L’accessibilité

à tout et pour tous !

Vivre la ville14 Économie : une nouvelle

signalétique pour les commerces de proximité

15 Zapping 16 Histoire: 14-18 :

Orvault dans la tourmente

Visage de ville17 Portrait : des alpinistes orvaltais

s’attaquent à l’Aconcagua

Vie des quartiers18 Zoom :

la Saint-Jean au Bois Raguenet

19 Brèves

Démocratie 20 L’expression de l’opposition21 L’expression de la majorité

Loisirs22 Culture : les 10 ans du théâtre

de la Gobinière

23 Sport : Georges Eo à la tête del’équipe première d’Orvault Sports

24 Sport : l’OMS fête le sport

Développement durable

25 Agenda 21 local : Un Conseil pour suivre l’avancement de l’Agenda 21

Construire la ville26 L’avenue de la Paquelais

réaménagée

Pratique 27 Les défibrillateurs, mode d’emploi

ORVAULTM a g a z i n e

9DossierHandicap : L’accessibilité à tout et pour tous !

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La loi du 11 février 2005 portant sur l’égalité desdroits et des chances, la participation et lacitoyenneté des personnes handicapées, a fait

du handicap une prioriténationale. Elle apporte unevéritable avancée en termed’accessibilité.

Pour que chaque individuait les mêmes chances,notre société doit êtreaccessible à tous, y com-pris à ceux qui souffrent« d’une altération subs-tantielle, durable ou défini-tive, d’une ou plusieursfonctions physiques, sen-sorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un poly-handicap ou d’un trouble de santé invalidant »*. Pourune société plus juste, nous devons revendiquer un accèsà tout, pour tous et dans tous les domaines de la vie.Le regard porté sur le handicap doit évoluer.

La ville d’Orvault a décidé de s’inscrire dans unedémarche volontariste pour permettre aux personnesen situation de handicap de vivre comme « tout lemonde » sur notre territoire. Et je m’exprime au nomdes Orvaltais qui ont placé cet engagement en priorité1 dans le cadre de l’Agenda 21.

Le dossier de ce magazine porte sur le handicap. Vousy découvrirez les actions déjà engagées en faveur del’intégration des personnes en situation de handicap.Derrière ce mot se cachent des réalités multiples. Plus

de 5 millions de personnes en France ont besoin d’uneaide particulière pour accomplir certaines tâches de lavie quotidienne. Ce chiffre atteste de l’ampleur du problème.

Plus de 2 millions de personnes reçoivent une alloca-tion ou une pension d’invalidité pour des handicaps dontla nature et les causes sont extrêmement variées. Cesallocations doivent leur permettre de vivre dignement,la solidarité nationale doit jouer pleinement à ce niveau.

Près des 2/3 des paralysies (paraplégies, tétraplégies)sont liées à un accident de la circulation, 15 % à un acci-dent du sport. Beaucoup d’accidents pourraient être pré-venus par des mesures de sécurité plus strictes, il enest de même pour les simples chutes qui représententune cause fréquente de perte d’autonomie pour les per-sonnes âgées. Dans ce domaine, la ville d’Orvault a d’ail-leurs mis en place, avec l’ORA, des sessions de forma-

tion « prévention deschutes » pour nos aînés. Lehandicap, cela n’arrive pasqu’aux autres.

La différence, quellequ’elle soit, ne doit laisserpersonne aux portes de lasociété, de l’éducation, dela culture, de l’emploi, desloisirs….Avec la charte sur le han-dicap, la Ville s’engage àassurer aux personnes en

situation de handicap leur place dans la cité, en prenant des mesures concrètes répondant à leursattentes dans la vie quotidienne.

Néanmoins, je sais combien la vie quotidienne peut êtredifficile pour les personnes en situation de handicap,et qu’il reste encore un long chemin à parcourir pourleur permettre de vivre tout simplement dans les meil-leures conditions comme « tout le monde ». Comme ledit St Exupéry, « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agitpas de le prévoir, mais de le rendre possible », alorsensemble, faisons que cet avenir soit possible.

* définition du handicap

é d i t o r i a lé d i t o r i a l

Joseph PARPAILLONConseiller général et Maire d’Orvault

«Handicap, pour un mondeaccessible à tous »

Pour une société plus juste, nous devons

revendiquer un accès à tout,pour tous et dans tous les domaines de la vie.

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A c t u a l i t é s

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Axe majeur de la politique conduite par le Maire, JosephPARPAILLON et le Conseil Municipal, le processus dedémocratie locale est un dispositif spécifique qui offreà tous les Orvaltais, aux associations et aux partenairesune possibilité concrète d’expression et d’implicationdans la vie de la commune et de ses quartiers. Sou-cieux d’offrir un plus large espace d’expression aux Orval-tais, le Maire a nommé Christian ARDOUIN, adjoint à ladémocratie participative et à la vie associative, avec pourmission principale de développer ces instances.

Commissions et rencontres de quartiers, permanences des élus,Conseil Communal des Jeunes…la Ville d’Orvault offrait déjà un dis-positif complet de démocratie locale. Aujourd’hui, la nouvelle équipe

municipale a pour ambition de le faire évoluer pour permettre une plus grandeparticipation des Orvaltais. Il s’agira de recueillir les bonnes idées et d’accompagner leur mise en œuvre.

Actuellement en phase de transition, le dispositif, maintenu dans sondécoupage, évolue dans son organisation et sonfonctionnement. Les Commissions de quartierdeviendront des Conseils de quartier à compter denovembre 2008. Obligatoire pour les villes de plus de 80 000 habitants, leur création reste facultative pour les villes de moindreimportance. Cette évolution se traduira notamment par un élargissement de leur composition pour accueillir de nouveaux membres.Présidés par Christian Ardouin, les Conseils de quartierse réuniront en mars et en novembre. Ils serontprincipalement des lieux d’information, de débats et deréflexion sur la vie des quartiers, les projetsd’aménagement et d’amélioration. Des groupes detravail, directement issus des Conseils, interviendronten amont de la décision municipale. Des groupes desuivi assureront un accompagnement du projet en courspour en garantir la bonne réalisation.Les conseillers de quartiers auront pour missiond’enrichir la réflexion municipale sur les projetsprésentés et sur l’appréhension globale du quartier. Ils identifieront les besoins et échangeront avec les éluset les techniciens sur la pertinence de ces demandes, au regard de l’intérêt général.

Les rencontres de quartier ont lieu une fois par an au

mois de mai ou juin. C’est l’occasion pour les élus d’allerà la rencontre des Orvaltais au cœur des quartiers, pourmieux appréhender les préoccupations de l’ensembledes acteurs locaux : habitants, associations,commerçants, etc.Ces journées (une pour chaque quartier) s’articulent autour de deux temps forts : • dans l’après midi, les élus effectuent une visite au

cœur du quartier à la rencontre de ses habitants. Uneexposition sous chapiteau présente les grands projetsde chaque quartier et de l’ensemble de la ville

• en soirée, une réunion publique, en présence de représentants des services de la Ville et de NantesMétropole permet d’échanger avec les élus sur les sujets d’actualité, d’exprimer des souhaits et de débattre des grands projets de la ville

Tour d’horizon des instances du dispositif de Démocratie Participative :

Les Conseils de quartier

Les rencontres de quartier

Démocratie participative : ense

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Christian Ardouin, adjoint à la démocratie participative et à la vie associative Orvaltais depuis plus de 20 ans, il connaîtbien son sujet puisqu’il était un membreactif de l’association du bourg et de lacommission de quartier.« Chaque Orvaltais doit pouvoir apporter sapierre à la construction de la ville, en tantqu’habitant de son quartier. C’est pour celaque la participation de tous ceux qui lesouhaitent est requise avant, pendant etaprès chaque réalisation significative.Les élus dequartier joueront le rôle précieuxde courroie detransmissionentre leshabitants de leurquartier et lamunicipalité.Il arrive parfoisque lestechniciens nesoient pas aucourant des soucis de la vie quotidiennedes riverains. Il appartient donc à cesderniers de nous faire remonter cesinformations afin que nous soyions enmesure de les traiter au plus vite. Cesremontées nous permettent de coller auterrain, d’être dans le bon tempo ».

Placé sous la présidencedu Maire, le Conseil est composé de 15personnalités orvaltaises. Elles intègreront les Conseils de quartier en qualité de membresd’honneur.

Les élus de quartierassurent des permanences chaque premiersamedi du mois. Ils recueillent alors les remarques etpropositions des habitants sur la vie de leur quartier. Ilsrelaient auprès des services de la Ville et de NantesMétropole les différentes remarques et suggestionsrécoltées sur le terrain.

1er samedi du mois, de 10h30 à 12h• Bourg et secteur rural :

Florent Thomas et Philippe David

• Bugallière/Madoire/Bois Jouan : Eric Giraudeau et Nicolas Garnier

• Bois Raguenet/Petit Moulin/Conraie : Maryvonne Picaud et Monique Van Kemenade

• Cholière/Bigeottière/Salentine : Chantal Le Menelec et Catherine Heuzey

• Praudière/Berthelotière/Mulonnière/Bout desPavés/Pont du Cens : Pascale Huchet, Brigitte Villaréal, Nadia Houdoux, Jacky Gentet

• Petit-Chantilly/Bignon/Morlière : Valérie Garel-Petit, Sébastien Arrouët

• Bois Saint Louis/Plaisance/Ferrière/Val d’Or : Mireille Plumejeau, Patrick Briattre

Renseignements : 02 51 78 31 28

L’observatoire social est une instance à laquelleparticipent les partenaires associatifs et institutionnels. Lieu d’évaluation etd’analyse des besoins sociaux, l’observatoire est également force deproposition et d’action dans divers domaines : manifestations grand publiccomme le Téléthon, mise en place d’actions de prévention…

Élus pour deux ans, les membres duConseil Communal des Jeunes sont les porte-parole de tous les jeunesOrvaltais. Le CCJ, composé de jeunes de 11 à 21 ans représentatifs desquartiers, se réunit une à deux fois par mois pour étudier ensemble lesdifférents projets qu’ils souhaitent mettre en œuvre. Ces actions concrètes,mais aussi le contact direct avec leurs aînés (élus, personnel municipal,partenaires associatifs...), constituent pour les membres une expérienceenrichissante de la démocratie.

Conformément àl’Agenda 21, la Ville mettra en pace d’ici lafin de l’année un Conseil de DéveloppementDurable qui aura pour mission d’assurer le suivide la réalisation des actions de l’Agenda 21local.

L’observatoire social

Le Conseil des sages

Le Conseil de

Développement Durable

Le Conseil communal des jeunes

Les permanences des élus

de quartier

mble activons les bonnes idées !

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A c t u a l i t é sPrévention

Les yeux rivés sur le policiermunicipal qui leur faitcours, les enfants lèvent le

bras tour à tour pour répondre auxquestions de l’agent : « que signi-fie ce panneau ? Peut-on rouler àvélo sur le trottoir ?... ». Le coursest un peu particulier aujourd’huià l’école du Bois Raguenet, mais lesélèves semblent passionnés.Plusieurs acteurs se sont réunispour mener à bien cette opérationde sensibilisation. Dans un premier temps, un anima-teur sportif de la Ville est intervenuauprès des élèves pour les formerou les aider à se perfectionner à laconduite d’un deux roues. « Leprincipe est d’initier ou d’exercerles enfants à la motricité à vélo,explique Sébastien Gautier, anima-teur sportif de la Ville d’Orvault.Nous leur apprenons à mieuxmanier leur deux roues, à être plusagiles, plus sûrs d’eux, à traversdes parcours de slalom, de petitssauts ou la conduite du vélo à unemain. Nous nous sommes égale-ment rendu compte qu’un à deuxélèves par classe ne savaient pasfaire de vélo en CM1, continueSébastien Gautier, et en une oudeux séances, nous arrivons àleur apprendre à surmonter leurappréhension et à maîtriser la

conduite du vélo ». Evidemment,les enfants adorent l’exercice. Les élèves reçoivent également lavisite de policiers municipauxdurant les cours. « Les enfantsconnaissent la plupart des informa-tions que nous leur donnons, maisils ne les intègrent pas forcémentdans la vie quotidienne, expliquel’un des agents. Certains ont lesbons réflexes, d’autres pas. »

Sensibiliser les adultesLes policiers municipaux sont doncintervenus sur trois thématiques :comment être vu et se protéger,comment respecter le code de laroute et comment vérifier l’équipe-ment de son matériel. L’objectifn’est pas de faire apprendre auxenfants des notions par cœur,

La prévention routières’invite à l’écoleEn collaboration avec laCRS 42, la Ville a mis enplace des séances de sen-sibilisation à la préventionrout ière auprès desenfants des écoles de laville.

mais de les sensibiliser et de leurfaire prendre conscience de l’im-portance de ces informations. Enfin, un agent de la CRS 42 deNantes est passé dans les écolesinstaller un parcours grandeurnature afin que les enfants puissentmettre en pratique les leçons qu’ilsont reçues.« Ces interventions dans les écolessont très importantes », expliqueJacky Gentet, conseiller municipal.« Au travers des enfants, ce sontles parents que nous arrivons éga-lement à sensibiliser. Les chiffresde la sécurité routière se sont amé-liorés depuis plusieurs années etil ne faut pas relâcher notreeffort », complète Elie Brisson,premier adjoint au Maire, en chargede la tranquillité publique.Cette opération sera renouveléedurant l’année scolaire ●

Une intervention de la police municipale.

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A c t u a l i t é sAnimations

Le service Citoyenneté de la Ville a mis en place, durantl’été, des animations de proximité au centre Stévin, à destination des enfants de 7 à 12 ans. Une fenêtre ouvertepour une évasion garantie le temps d’un après-midi.

Activités manuelles ou deplein air, fabrication deballes de jonglage… les

activités ne manquent pas au cen-tre Stévin de la Bugallière.Ces animations de proximité per-mettent aux enfants qui ne partentpas en vacances de participer à desanimations originales et des acti-vités qu’ils n’ont pas l’habitude depratiquer.L’organisation de cet accueil de loi-sirs sort quelque peu de l’ordinaire.Les activités sont proposées sansréservation et sont gratuites, laseule obligation pour les enfantsétant de terminer l’après-midiqu’ils ont commencé. « Nous sol-licitons fortement l’avis desenfants, explique Estelle Verdon,animatrice et directrice du centre,ils ne doivent pas se retrouver enposition de simple consomma-teur. D’autre part, il est importantd’avoir leur avis pour qu’ils s’inves-tissent dans le projet et qu’ils seresponsabilisent ». Autre spécificité de ces animationsde proximité : la participation desfamilles. L’équipe d’animationessaie de développer le lien inter-générationnel en proposant auxparents qui le souhaitent de parta-ger un savoir comme le bricolage,le jardinage ou la cuisine. « C’estune bonne chose que des per-sonnes plus âgées interviennentauprès des enfants, continueEstelle Verdon. Cela leur permet des’ouvrir aux autres mais égalementd’apprendre le respect ».

« Selon un questionnaire de satis-faction adressé aux parents, lebilan est très positif : l’animation deproximité est appréciée et atten-due, à la fois par les enfants et lesfamilles. Elle permet aux enfantsqui restent sur leur quartier l’étéde retrouver leurs amis tout endécouvrant de nouvelles activités.D’ailleurs, cette année, l’animationde proximité a connu un taux de fré-quentation plus élevé», préciseFabien Chapedelaine, Responsabledu service Citoyenneté-Proximité.A l’instar de la Bugallière, une ani-mation de proximité est égalementproposée à Plaisance par le CentreSocioculturel. « Durant ces deuxsemaines, en plus des activitéschoisies par l’équipe d’animation,nous avons permis aux enfants

d’être acteurs de leurs vacances enleur laissant proposer des activi-tés», commente Aurélien Bouesse,animateur à Plaisance.La première semaine, les enfantsont construit des cabanes en carton, la deuxième, ils ont proposéune boum.Ils ont de plus mis en place unspectacle pour les « Quartiersd’Eté » du 27 août, animé parRichard Roy.Ces animations de proximité s’inscrivent en complémentaritédes activités jeunesse proposéespar la Ville et les CentresSocioculturels ●

Un été à la Bugall ière

Animation et intergénération

Les Quartiers d’étéDans une perspective de maintien du liensocial, la Ville a proposé à ceux qui, au cœur de l’été, restaient sur la commune,des rendez-vous destinés à assurer lacontinuité de la vie des quartiers pendant la période estivale.« 3 mots caractérisent l’ambiance de cesquartiers d’été : convivialité, amitié etsolidarité. Les retours sont très positifsmême si nous sommes conscients qu’ilfaudra encore monter en puissance l’étéprochain, pour attirer encore plus dejeunes, notamment en fin de saison »,souligne Christian Ardouin, adjoint à ladémocratie participative et vie associative.8 temps forts répartis sur l’été ont séduit au total près de 900 personnes.

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Vivre la Vi l leConseil Communal des Jeunes

Appel àcandidaturesVous avez entre 11 ans et21 ans ? Vous résidez àOrvault ? Vous pouvez donc faire partie du prochainConseil Communal desJeunes ! Vous avez jusqu’au 10octobre prochain pour faireparvenir votre candidature à laMairie, en remplissant lecoupon que vous avez reçu enseptembre dans votre boîteaux lettres, accompagné d’unfilm de présentation sur CD(plaquettes disponibles dansles différents points d’accueilde la Mairie).Pour rappel, le CCJ estactuellement composé de 8 garçons et 8 filles et sonmandat dure 2 ans.Pour tout savoir sur le CCJ et ses réalisations, consultez le nouveau blog : www.ccj-orvault.fr

«Faites du bruit !»Pourquoi hésiter,puisque c’est la muni-

cipalité qui vous le demande dansla campagne de communication

qu’elle vient de lancer ? Le ConseilCommunal des Jeunes (CCJ),créé en 1998, achève en cemoment son 5e mandat : l’occa-sion pour tous les Orvaltais âgésentre 11 et 21 ans de déposerleur candidature pour intégrer lafuture nouvelle équipe dans lessemaines à venir… Et ainsi sefaire entendre !« L’objectif est en effet de pla-cer les jeunes qui le souhaitentau cœur de l’action cito-yenne », rappelle SébastienArrouët, conseiller municipaldélégué à la politique de lajeunesse et chargé d’animerle CCJ. « En leur proposant de

mener à bien des projets auxquelsils tiennent, nous leur confions lesmêmes responsabilités que cellesdes élus ».Un budget de fonctionnement etd’investissement de 15 000 b par an,une séance plénière tous les 2 mois (dont une chaque année avecle maire), des réunions par groupesde travail… Le fonctionnement duCCJ s’inspire lui aussi du ConseilMunicipal. Avec l’appui de tous lesservices techniques, et notammentdu service Jeunesse, chaque équipea ainsi marqué son mandat de 2 ansd’une réalisation : le skate-parc auBourg, le city stade à Plaisance, le

terrain multijeux au Bois Saint-Louis. Sans oublier la campagne deprévention contre les incivilités,avec court-métrage et livret à l’ap-pui, ou encore le travail aujourd’huiengagé autour du blog internet.« Sans l’implication volontaire detous ces jeunes — jusque dans lesréunions publiques pour informeret convaincre les riverains ! — tousces projets n’auraient peut-être pasvu le jour. Il faut donc que ce conseilcommunal continue de susciterdes vocations d’engagement, pourrester un élément fédérateur auservice de la commune. » ●

Un nouveau mandat à «remplir»

Les places sont à prendre.D’ici novembre, le ConseilCommunal des Jeunesentamera son 6e mandat.Avis aux volontaires quiont envie de faire bougerleur ville.

Le skate-parc au Bourg. le terrain multijeux au Bois Saint-Louis.

Le city stade à Plaisance.

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D o s s i e rHandicap

L’objectif est très ambi-tieux : il faut non seule-ment changer le regard

de la population sur le handicapmais aussi élargir la sensibilisationà toutes les formes de handicap :physiques, sensorielles, mentales,cognitives ou psychiques.La loi « pour l’égalité des droits etdes chances, la participation et lacitoyenneté des personnes handi-capées » du 11 février 2005 apportedes évolutions fondamentales pourrépondre aux attentes des per-sonnes en situation de handicap. Figurant parmi les premiersemployeurs de la commune, la Villemène des actions auprès de ses

agents pour faciliter l’intégrationdes personnes en situation dehandicap au sein de ses services,ou encore dans les structuresd’accueil petite enfance pourpermettre des accueils adaptés àces publics. Par ailleurs, la Municipalité lanceraen 2009 un diagnostic d’accessibi-lité des bâtiments communaux. Avec 5,4 % d’employés en situationde handicap, la Ville s’engage àatteindre dans les meilleurs délaisles 6 % imposés par la loi. Tous lesservices de la Ville travaillent à l’in-tégration des personnes en situationde handicap : sport, jeunesse, culture, solidarité… En matière de

fiscalité, elles bénéficieront dès2009 d’un abattement supplémen-taire sur leur taxe d’habitation.Enfin, il faut souligner l’investisse-ment du milieu associatif qui, parses actions, apporte sa pierre àl’édifice. Le Téléthon par exemple(5 décembre 2008) coordonné parla Mairie d’Orvault, témoigne de lamobilisation des associations.Mais, la vie quotidienne des per-sonnes handicapées reste sou-vent un parcours du combattant,comme le montre le témoignage deMichelle Eveno, paraplégiquedepuis l’âge de 15 ans ●

L’accessibilitéà tout et pour tous !

>>>

Engagée en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap, la Ville d’Orvault travaille sur l’amélioration de leurs conditions de vie. Le pôleActions Collectives de la Direction de la Solidarité a pour mission, en collaborationavec l’Observatoire Social, de développer des actions visant à promouvoirl’intégration et l’accessibilité.

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Vivre la Vi l leD o s s i e rHandicap

Des actions pour sensibiliser la jeunesse…La Direction Enfance Jeunessemène des opérations de sensibili-sation des enfants accueillis dansles centres de loisirs de laBaronnière, du Bois Raguenet et dela Bugallière. Elle propose ainsi auxenfants de 5 à 12 ans de découvrir,partager et comprendre le handi-cap à travers le sport, l’entraide etla rencontre. « On se rend compte de la chanceque l’on a de pouvoir marcher. Celan’est pas dérangeant de jouer enfauteuil pendant quelques minutes,mais on imagine ce que doit être lavie d’une personne handicapéetout le temps », explique Adam, 12 ans.

Le handicap au cœur des actions

La Ville souhaite favoriser l’intégration des personnesen situation de handicap dans tous les domaines de lavie. Des structures petite enfance à la sensibilisationdes jeunes en Accueils de Loisirs Sans Hébergement(ALSH) ou encore dans les domaines culturels et pro-fessionnels, les services ne manquent pas d’idées…

Ces animations permettent de :• sensibiliser les enfants au han-

dicap par le biais d’animations« handisport »

• rendre les enfants acteurs et soli-daires des personnes en situationde handicap

Depuis la rentrée 2008, la Ville favo-rise la rencontre des publics grâceà des temps d’animation en mixitéentre les enfants des accueils deloisirs (5-7 ans et 8-12 ans) et lesI.M.E. de la commune.Quant au personnel du ServiceJeunesse en relation avec lesenfants, il a suivi une formation luipermettant d’être sensibilisé auhandicap.Par ailleurs, la nouvelle SaisonCulturelle propose, dans le cadredes « spectacles à l’école » 4 spec-tacles sur le temps scolaire, dont

2 sur le thème de la différence,pour les enfants de 7 à 10 ans :« Louis, l’enfant de la nuit » et« Bynocchio de Mergerac ».

Un accueil adapté aux tout-petitsLa crèche « Comme 3 Pommes »dispose de 2 places réservées auxenfants porteurs de handicap.La signature d’une convention en2006 avec la structure nantaise« La Maison des Poupies » permetd’offrir deux places supplémen-taires à 2 Orvaltais âgés de 4 à 6 ans.

Promouvoir l’intégrationprofessionnelle…Le Théâtre de la Gobinière a reçu,dans le cadre de la résidence d’ar-tiste de Xavier Merlet un groupe de9 jeunes de l’IME de la Baronnièreen voie d’insertion professionnelle.Il s’agissait pour ces jeunes de 17à 20 ans de découvrir l’envers dudécor. Une plongée saisissantedans la réalité pour les jeunesspectateurs qui ont pu par la suiteéchanger avec les artistes et régis-

Une sortie en Brière avec le CCAS. Handisport à la Bugallière.

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Interview

de la Ville

seurs sur le côté professionnel dumilieu artistique.La Ville a également signé dès 2006 une convention avec « laTourmaline », centre de formationprofessionnelle pour adultes recon-nus travailleurs handicapés. Dansce cadre, elle a accueilli plusieursstagiaires dans les services admi-nistratifs, restauration et espacesverts. Ces stages permettent d’ai-der les employés du centre à défi-nir leur projet professionnel.La Mairie emploie également unagent sourd-muet et forme ses collègues pour une meilleure com-préhension entre eux. Un bel exem-ple d’intégration et d’enrichisse-ment mutuel.

… et favoriser le logementDans le domaine du logement, laVille d’Orvault favorise la créationde logements adaptés comme, parexemple, la résidence « Farador »,inaugurée en 2005.Il s’agit d’un habitat collectif d’accueil et d’hébergement pourtravailleurs handicapés. Résolument novatrice, cette rési-

2 questions à Pierre Gadé, adjoint aux affairessociales, aux solidarités et au handicapQuels sont les objectifs de la Ville dans ce domaine ?« La Ville d’Orvault, à travers son pôle Actions Collectives, relaie et anime de nom-breuses actions. La volonté municipale est de rendre ces actions encore plus trans-versales, qu’elles agissent sur tous les domaines (logement, transport, loisirs, sport,culture…) avec la prise en compte des attentes des personnes en situation de han-dicap. La Direction de la Solidarité collabore étroitement avec les associations quiœuvrent sur le terrain. Nous aurons réussi quand nous ne ferons plus de diffé-rence, quand l’intégration sera totale. L’objectif est très ambitieux, mais nous devonsfaire en sorte que de jour en jour, d’année en année, cette intégration soit bienconcrète et réelle. Il nous faut faire changer le regard sur le handicap ».

Quel est le rôle de l’Observatoire Social ?L’Observatoire Social, piloté par la Direction de la Solidarité, est une instance deréflexion et de proposition d’actions pour répondre aux besoins sociaux des Orvaltais.La Ville attache une importance particulière au dynamisme de cet Observatoire.Les partenaires associatifs et institutionnels se réunissent régulièrement au coursde l’année, en groupes de travail, suivant leur domaine de compétence.

Le groupe « Handicap » de l’Observatoire aborde de nombreux domaines,notamment :• Sensibiliser la population au handicap et favoriser l’intégration des personnes

en situation de handicap• Prendre en compte les difficultés de déplacement à l’échelle de la commune et

de Nantes Métropole• Faciliter l’accessibilité aux lieux publics, disposer de logements adaptés• Simplifier la vie quotidienne et l’accès au logement, à l’emploi, à la culture, à l’édu-

cation

Deux propositions majeures, en lien avec les orientations de l’Agenda 21,émanent de ce groupe « handicap » :1. La collaboration de la Ville au Festival HandiclapLa Ville, en partenariat avec l’APAJH (Association Pour Adultes et JeunesHandicapés), a proposé une soirée théâtre exceptionnelle « Lee Voirien, Jean Tenrienet la Fille » sur le thème de la différence, pour l’édition 2008.

2. L’élaboration de la charte Orvault-Handicap Afin de garantir la cohérence des actions menées par les différentes directions etde poursuivre celles inscrites dans le cadre de l’Agenda 21, le groupe « handicap »de l’Observatoire Social a travaillé à l’élaboration d’une Charte « Orvault-Handicap ». Ce document cadre engage la Ville sur des mesures concrètes visantà favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap.

>>>Suite page 12

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D o s s i e rHandicap

Dans le cadre de la journéeHandisport le 14 juin der-nier, la Ville s’est associée

à l’IDRAC, école de commerce deNantes, pour l’organisation de ren-contres sportives et ludiques entrepersonnes handicapées et valides.L’idée de cette demi-journée agermé chez quatre étudiants del’IDRAC. Colombe, Marie, Ludovicet Samia devaient réaliser au coursde leur cursus, une action, huma-nitaire ou non. Ils ont choisi de sen-sibiliser le public sur le handicap,en partenariat avec les associationsElan, OREA, Basket Vertou et l’en-seigne Handihelp. « Le choix n’estpas issu d’une compassion,explique l’une des étudiantes, il estle fruit d’une réflexion et d’uneestime grandissante envers ceshommes et ces femmes. Leurforce, leur courage et leur déter-mination nous font relativiser nossoucis quotidiens. C’est pour ren-

dre hommage et valoriser cespersonnes que nous avons souhaitéréaliser ce projet. »Basket, pétanque, « torball » (uneadaptation du handball pour lesnon-voyants)… valides et handica-pés pouvaient jouer ensemble lorsde cet après-midi, avec une spéci-ficité : les valides étaient priés des’équiper du même matériel queles handicapés. Autrement dit, fauteuil roulant pour le basket oubandeau sur les yeux pour les jeuxmanuels : sans doute le meilleurmoyen d’abolir les différencesentre personnes handicapées etvalides. « Même si nous aurions souhaitéque les personnes valides soientplus nombreuses pour favoriser lasolidarité, l’échange a été trèsfructueux et l’opération très réussie », précise Marie, une autreétudiante ●

Des étudiants engagésau côté du handicap

Un groupe d’étudiants en marketing de l’école IDRAC deNantes a organisé, en partenariat avec la Ville d’Orvault,un après-midi de sensibilisation au handicap au complexe sportif de la Cholière.

dence de 8 appartements situés aurez-de-chaussée s’intègre dans uncollectif de 23 logements.

Une volonté de mixitéLe CCAS (Centre Communald’Action Sociale) organise chaqueannée au mois de juin une sortieavec des personnes en situation dehandicap et des personnes valides.Cette année, une journée en Brièrea permis de rassembler plus de 65personnes. Les échanges se pour-suivront lors d’une rencontre débutoctobre à l’occasion de la projectiondu reportage fait à cette occasion ●

Mais encore…• AbécédaireDans son annuaire desassociations, la municipalitéindique par un pictogrammeparticulier, les activitéssportives, culturelles et socialesaccessibles aux personneshandicapées.

• Plaquette handicapUne nouvelle édition est encours de réalisation. La Ville a souhaité faire de ce guide un recueil d’adresses utiles.Sans se prétendre exhaustif, il apporte aux personnes en situation de handicap des informations pratiques.

• Campagne de sensibilisationau respect des places destationnement réservées

• Site internet Dans le cadre de la refonte du site internet de la Ville, la nouvelle version seraaccessible à tous les publics.

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13Orvault Magazine • N°38 • Octobre / Novembre / Décembre 2008

Vivre le handicap au quotidien

Lorsque Michelle Eveno s’estréveillée du coma après unaccident de voiture en 1985,

ses jambes ne fonctionnaient plus.Passé le choc et l’épreuve de larééducation fonctionnelle, la pre-mière difficulté a été de s’acceptersoi-même, avec son handicap etd’affronter le regard des autres.« Je sortais peu de peur d’êtrecataloguée comme handicapée etstigmatisée, puis je me suis inscriteà l’Association des Paralysés deFrance et petit à petit, j’ai reprisconfiance en moi » explique lajeune femme.Autre problème majeur pourMichelle : trouver un emploi. Pasfacile lorsque l’on est en fauteuilroulant. « Je n’aime pas rester à nerien faire, je préférerais travaillerà la chaine, être active, mais lesmédecins me l’interdisent formel-lement » continue-t-elle.Difficile dans ces conditions de bou-cler les fins de mois, même siMichelle ne se plaint pas. Ellebénéficie de 728 euros d’allocationhandicapé plus 115 euros d’alloca-tion autonomie pour élever troisenfants et financer l’achat et l’en-tretien d’un fauteuil roulant. Unaccessoire indispensable qui coûtejusqu’à 10 000 euros pour un fau-teuil tout terrain qui permet d’êtreautonome, alors que la sécuritésociale n’en rembourse que 3 000.

« Et puis il y a lescourses à faire.Etant en fauteuil, jene peux pas ache-ter en grandequantité, je suisobligée d’y allerrégulièrement,cela revient pluscher » ajouteMichelle. Des diffi-cultés qui ne l’em-pêchent pas d’éle-ver ses troisenfants, « même simon dernier enfanta 10 ans et qu’ilaccepte mal que jene puisse pas jouerau foot avec lui oualler à la patinoire.Mais ce n’est pasplus compliquéd ’ é l e v e r d e senfants en étanthandicapée : je n’ai jamais eu deproblème à m’en occuper, à leschanger. »Michelle a même réussi à s’offrirquelques moments de vacances :« Je suis partie 8 jours en campingl’été dernier. Lorsqu’on me l’aproposé, je ne me voyais pas par-tir une semaine comme cela. Puisfinalement, on m’a convaincue etj’ai passé une magnifique semaine.J’ai dormi sous une toile de tente.

C’était la première fois que jepartais depuis des années ! »raconte t-elle.Aujourd’hui, elle rêve d’un petitpavillon pour élever ses enfants etd’un emploi. En attendant, elledonne tout son temps àl’Association des Paralysés deFrance pour venir en aide à d’au-tres personnes qui vivent la mêmesituation qu’elle ●

De nombreux progrès ont été effectués pourl’insertion des handicapés ces dix dernièresannées. Mais comment vivre au quotidienlorsque l’on doit se déplacer en fauteuil ?Même en 2008, tout n’est pas simple, loin delà. Rencontre avec Michelle Eveno, paraplé-gique depuis l’âge de 15 ans.

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Vivre la Vi l leÉconomie

Nouvelles entreprises

Juil let 2008• WEYNE’S PRODUCTIONCréation, vente de spectacles de magie et de tout type d’évènementiel19 Rue de Saturne - BUGALLIERE

• BOURDON ROLANDTravaux de maçonnerie générale notammentagrandissement, rénovationChemin du Chapeau RougeBOURG – ZONE RURALE

• ABISMaintenance informatique : entretien, réparation19 Rue Snellius - BUGALLIERE

• AKIPAJConseil aux entreprises en matière de gestionde recrutement et système information17 Rue Jules Verne - FORUM

• BNG EDITIONSEdition et diffusion via internet de lettres d’information95 Rue de la Patouillerie - PONT DU CENS

• MAXELLECommerce de détail d’habillement – prêt-à-porter féminin, masculin, enfant et accessoires11 Rue Claude Debussy - CHOLIERE

• COIFF & COCoiffeur95 Route de Rennes - BOUT DES PAVES

Aoû t 2008• CARTER CASHEquipement et entretien d’automobile : vente de pièces détachées, accessoires 380 Route de VannesROUTE DE VANNES

• COGESTIA CGA44Conseil pour les affaires et la gestion7 Rue des Harnais - BOIS RAGUENET

• AG SERVICEEntretien, réparation de véhiculesRue de la Garenne - PENTECOTE

• NEFERTI’TIFCoiffeur6 Rue Hubert de la Brosse - BOURG

S e ptembre 2008• AUTOUR DU GOUTCommerce de produits du terroir - dégustation10 Rue du Cabriolet - BOURG

• BENJAMIN GUINEMenuiserie21 bis Rue de la Paix - PETIT CHANTILLY

Lumière sur lespôles de proximité

merçants concernés, nous avonsmodifié des aspects de la signalé-tique selon leurs remarques,notamment l’emplacement de cer-tains panneaux », indique BenoîtChevalier, Chargé de mission éco-nomique au Pôle Erdre et Cens.Des pictogrammes ont été choisisafin de signaler clairement le typede commerces : pharmacie, bou-langerie, épicerie, etc.Cette nouvelle signalétique a pourobjectif d’informer les passants surl’existence de ces pôles et la naturedes commerces en présence. Ellepermet de renforcer l’identité etl’attractivité des six pôles commer-ciaux d’Orvault, à savoir, laBugallière, le Bois Raguenet, laFerrière, Plaisance, le Bout desPavés et le Pont du Cens.Elle valorise également l’offre com-merciale de manière homogène surtout le territoire de l’aggloméra-tion : une signalétique identiquesera installée à proximité de tousles pôles commerciaux de NantesMétropole.« Cette nouvelle signalétique nouspermet d’être mieux repérés, elledonne un coup de jeune à l’imagedes petits commerces de proxi-mité », se réjouit un commerçant.« Il nous semblait important d’agiren faveur des commerces de proxi-mité qui demeurent facteur de liensocial. Les maintenir permet depréserver et même développerl’attractivité du quartier », conclutNicolas Garnier, élu communau-taire en charge de l’économie ●

Les commerces de proximité jouent un rôle majeur dans lavie des quartiers. Ils offrent des services de qualité au plusproche des habitants et contribuent à l’animation du quartier.

Attachée aux commercesde proximité, la municipa-lité a souhaité agir pour

leur témoigner son soutien. Ainsi,la Ville d’Orvault et NantesMétropole ont entrepris la mise enplace d’une nouvelle signalétiquevisant à promouvoir et valoriser lespôles de proximité sur le territoireorvaltais. Une phase de concertation préala-ble menée par Nantes Métropoleen collaboration avec la Ville a per-mis aux commerçants d’exprimerleurs souhaits.«Suite à un échange avec les com-

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ParrainageemploiLes Villes d’Orvaultet de Sautron sesont associées pourmettre en place la 14e

édition de l’opération :« une passerelle pourl’emploi ». Un dispositif qui vise à accompagner leschercheurs d’emploi en leur proposant l’aided’un parrain (cadre ou chef d’entreprise). Les can-didatures étaient reçues cette année jusqu’au 15 septembre. Les municipalités mettent égale-ment à leur disposition différents ateliers : bilande compétences, simulation d’entretiens d’em-bauche ou image de soi. Le taux de retour à l’em-ploi suite à ce dispositif est de près de 65 % ●

Exposition « les arts d’ici »Avec cette exposition inti-tulée « les arts d’ici » la Villed’Orvault a contribué à révélerau public le talent de troisartistes orvaltais : HaroldDupré, Régine Pivaut et Pucya.De la peinture influencée parl’art primitif à l’artisanat deverre qui revisite l’art de latable, en passant par une pein-ture plus colorée s’inspirant del’environnement urbain, uneexposition qui vous a entraîné vers un « ailleurs » artistique ●

S o l i d a r i t é

A m é n a g e m e n t

Square de KindiaLa Ville a réaménagé le square de Kindia au PetitChantilly afin de proposer des jeux à toutes les tranchesd’âge, en préservant l’aspect naturel du parc.Le square de Kindia accueille de nouveau petits etgrands autour d’une aire de jeu restructurée ainsi que desactivités santé pour adultes ●

Stage sportif le 10 juilletPlus de 145jeunesOrvaltais ontparticipé auxstages sportifsorganisés par laVille cet été.Escalade, roller,t i r à l ’ a rc ,course d’orien-tation ou encoreVTT, ces jeunesont pu se laisser tenter par une multitude de sports. Le but de ces stages était de proposer des activités qu’ilsavaient peu l’occasion de pratiquer ●

D E J

C u l t u r e

La Maison de la Sécurité SocialedéménageLe 1er septembre, le Maire et le directeur de la CPAM,M. Hélie, ont inauguré les nouveaux locaux de la maisonde la Sécurité Sociale, dans la mairie annexe du PetitChantilly. Cette nouvelleagence propose unespace plus adapté,notamment en termesd’accueil et de confiden-tialité.Elle est ouverte le lundi,mercredi et jeudi sansrendez-vous de 9h à12h30 et de 13h30 à 16het le mardi sur rendez-vous de 13h30 à 16h.Le service social de l’assurance maladie de la CRAM assurera également dans ses locaux une permanence surrendez-vous le mercredi de 8 h 30 à 12 h 30 ●

S o c i a l

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Vivre la Vi l leZ a p p i n g

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Vivre la Vi l leHistoire

Lorsque le tocsin sonnepour annoncer le début dela guerre, le 1er août 1914,

c’est la consternation dans le village d’Orvault. La population, peuinformée sur la situation politiquede l’Europe ne s’attendait pas à unetelle nouvelle. Mais la mobilisationest annoncée pour le 2 août et 300Orvaltais, sur une population de1 875 habitants sont appelés àservir dans l’armée, au sein de l’in-fanterie, de l’artillerie ou des ser-vices de santé. Du jour au lende-main, il faut abandonner laresponsabilité d’une terre, d’untroupeau, d’une récolte en cours.Restent pour assurer l’exploitationles femmes, les quelques hommesdispensés de service, les ancienset les adolescents. Trois semainesaprès la déclaration de guerre, lemaire d’Orvault annonce le premier décès. Il s’agit de JosephMaisonneuve, cultivateur à Villiers.Il est mort près de Saint Quentin àseulement 23 ans et la série noireva continuer.Dans les lettres qu’il envoie à safamille, Louis Grégoire, cultivateurà la Frébaudière, témoigne dessouffrances endurées par leshommes au front : « maintenant, jet’assure que le froid nous saisit dur.Depuis le 15 septembre, nous nepouvons nous déshabiller ni nousdéchausser, en cas d’alerte, la nuit.Il a fait un froid terrible, la semaine

dernière et maintenant nous avonsla pluie jour et nuit. Les pauvresfantassins sont dans l’eau jusqu’àmi-jambe, dans les tranchées.Allons, je termine car mes doigtsne peuvent plus tenir mon crayon. »1915 est l’année la plus meurtrièrepour les Orvaltais avec 26 morts, laplupart cultivateurs. Cette profes-sion est particulièrement touchéecar elle a fourni beaucoup detroupes à l’infanterie, l’arme la plusexposée au combat. Louis Grégoireécrit encore : « au matin, lesBoches commencent la séré-nade dès 3 h puis toute lamatinée. C’est un feu d’enfersur toute la ligne qui devientterrible pour nous à midi troisquarts. C’est tout simple-ment épouvantable (que Dieunous protège !). »Au total 76 soldats orvaltais,âgés de 20 à 30 ans ne ren-treront pas au pays, tombésau Chemin des Dames, à

La première guerre mondiale n’a pas épargné Orvault.Comme toutes les communes de France, elle paieraun lourd tribut à « la Grande Guerre », comme entémoigne la statue de Jeanne d’Arc érigée en monumentaux morts sur la place du bourg.

Fricourt, au Fort de Vaux. Parmi lessurvivants, plusieurs reviennent

mutilés, blessés ou gazés.Dès leur retour, les ancienscombattants se mobilisent pourériger un monument à lamémoire des soldats mortspendant la guerre. Le ConseilMunicipal lance une souscrip-tion le 29 février 1920. En juil-let, le lieu est choisi : la placedu vieux bourg. « Ce monu-ment consistera en un pié-destal de granit surmontéd’une statue de Jeanne d’Arc,la grande héroïne nationale ».

Le 23 janvier 1921, le monumentest inauguré en présence de 1500personnes, en souvenir de tous lesOrvaltais morts pour la Francedans cette guerre barbare ●

Article écrit d’après l’ouvrage :« Orvault, une communauté ruraleaux portes de la ville » édité parle CLO Histoire Locale. Pour tousrenseignements, s’adresser à l’as-sociation Culture Loisirs Orvault,Maison de la carrière – 11, rueMarcel Deniau 44700 Orvault.

14-18 : Orvaultdans la tourmente

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Point culminant des deuxAmériques dans laCordillère des Andes et

plus haut sommet du monde aprèsceux de la chaîne himalayenne,l’Aconcagua, et ses 6 962 m d’alti-tude, fait rêver de nombreux alpi-nistes. Les deux Orvaltais, Jean-Martial Nicolas, notaire à Orvault etChristophe Hervy, directeur de lasociété Lamotte Constructeur, ontgravi ce sommet légendaire enfévrier dernier.

L’Aconcaguaexpédition de hautealtitude « Une telle expédition se préparelongtemps à l’avance et imposeune parfaite condition physique,précise Jean-Martial Nicolas, qui,à 54 ans, court régulièrement le

marathon, ainsi que son amiChristophe Hervy. On n’y va pas nonplus seul. Il faut être très bienaccompagné ». Pour eux, ce serale célèbre guide espagnol FernandoGarrido*, qu’ils ont croisé sur lespentes du Mont Blanc en 2007 etqui a déjà gravi… 21 foisl’Aconcagua ! Le départ est donnéle 22 janvier. Après trois jours demarche, le groupe rallie le camp debase « Plaza Argentina » à 4 200 maprès deux camps d’approchenécessaires pour le rejoindre.« C’est à ce moment-là que l’onconstruit la logistique de l’ascen-sion et que démarre l’acclimatationà l’altitude. Ce qui nécessite desphases de repos entrecoupées deplusieurs ascensions d’entraîne-ment. »L’attaque finale, ponctuée par troiscamps d’altitude à 4 900 m, 5 300 m

Visage de Vi l le

Après le Kilimandjaro (Tanzanie) en 2005 et le Mont Blancen 2007, Jean-Martial Nicolas et Christophe Hervy ontaccroché le 3 février dernier un autre sommet mythiqueà leur tableau de chasse : l’Aconcagua, à 6 962 m d’altitude.

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Jean-Martial Nicolas et Christophe Hervy à l’Aconcagua

Sur un des toits du monde

et 6 000 m, est lente. Desurcroît les conditions devie en altitude sont trèsspartiates : « impossible dese laver, on devait faire fon-dre de la glace pour boireet préparer la nourriture.Le manque d’oxygène

ralentit tout ». Et de poursuivre :« Au dernier camp d’altitude, tôtdans la nuit pour l’attaque finaleavec une température frôlant les -30° et des violentes rafales de

vent, il nous a fallu pas moins de2 heures pour nous habiller etnous préparer. »

Sur les traces des IncasAprès une dernière ascensionéprouvante de 9 heures, ils attei-gnent enfin le sommet le 3 février.« C’était fabuleux, s’enthousiasme-t-il encore. Au sommet, on seprend à rêver, le plateau trèslarge a dû être l’objet de cérémo-nies dédiées aux Dieux aux grandesheures de la civilisation Inca. Eneffet, sur un sommet voisindénommé «Cerro Pyramide» culminant à 6 000 m, des cher-cheurs ont retrouvé, il y a quelquesannées, une momie Inca ! »Pour se remettre de leurs émo-tions, les deux alpinistes ont ter-miné leur périple quelques 7 000 mplus bas au Chili sur la magnifiqueplage de Valparaiso en rêvant peutêtre à d’autres sommets encoreplus hauts ●

* Titulaire de la première hivernale en solitaireen 1979 et du record de séjour pendant 62 jourset nuits au sommet en 1985.

6962 m, une grande joie à la Croix du sommet.

Au pied du géant à conquérir.

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Vie des quart iersZoom

Les habitants du Bois Raguenet fêtaient leur tradition-nelle Saint-Jean le 14 juin dernier. L’occasion de se retrou-ver pour un après-midi animé et une soirée conviviale.

Le nouveau jardinierChristopher avait bien soi-gné la qualité de la

pelouse. Une trentaine de volon-taires étaient sur le pont dès lesamedi matin pour tout installersous le soleil. La fête foraine duBois Raguenet démarrait bien.De nombreuses animations étaientprévues pour petits et grands : lesânes de l’association Concord’âneont promené les plus jeunes, tan-dis que le manège ne désemplis-sait pas. Les plus grands s’attar-

daient aux stands de la « roue del’infortune », de la bourriche, du tiraux canards ou s’affrontaient auxcourses en sac. Les jeunes duquartier tenaient le bar tandis quela machine à barbapapa louéepour l’occasion tournait à toutevapeur. Les amateurs de sensations fortess’orientaient plus vers le « mega-booster », trampoline avec élas-tiques. Une représentation de l’ateliercirque et quelques chants interpré-

tés par la chorale « Orvocal » ontprécédé le grand apéritif gratuit. Cefut l’occasion de nombreuxéchanges conviviaux.La soirée s’est poursuivie avec letraditionnel repas champêtreconcocté par Marie et son « amourde pomme de terre ». Enfin, lefidèle grand orchestre « studio » amonté le son et fait danser lesRaguenaisiens et autres partici-pants au son des musiques les plusdiverses.Le feu d’artifice qui a enchantépetits et grands a précédé le grandfeu de la Saint-Jean. « Même si lefeu a tardé à s’allumer, j’ai passéune excellente soirée » dira lepetit Jean, visiblement content desa fête ●

Saint-Jean : une fête haute en couleur !

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C h o l i è r e

B o u r g - S e c t e u r r u r a l

B o i s S a i n t L o u i s

B u g a l l i è r e

L’Union Associative des Habitants de la Bugallière(UAHB) a mis en place desanimations à la journée à destinationdes habitants du quartier mais ausside tous les Orvaltais pendant l’été.Au programme : une journée àPénestin, Noirmoutier ou encore enBrière, en toute simplicité. Le but de ces sorties est de favoriser le liensocial et de rompre la solitudependant les vacances des personnesisolées. Tél : 02 40 63 44 45 ●

Beaucoup d’effervescence en fin d’année scolaire au Petit Chantilly.Tous les élèves de la section danse, gymnastique rythmique (ballons,cerceaux…) et sportive (agrès, poutres, barres…) de l’ALPC (AssociationLaïque du Petit Chantilly) ont donné le meilleur d’eux-mêmes à lareprésentation annuelle sur le thème du cirque. Les compétitions se sontterminées avec d’excellents résultats.Les inscriptions continuent à la rentrée avec en nouveauté l’apprentissagedes danses de salon : valse, tango, rock. Tél : 02 40 63 46 66 ●

Le 7 juin s’est dérouléela fête du quartier organi-sée par le CollectifPlaisance et une équipe debénévoles du quartier.Pendant cette journée, lesanimations n’ont pas manqué : structures gonflables, pêcheà la ligne, ballades en carriole, sculpture sur ballon, fanfare...et des temps forts sous le chapiteau tels que la danse enfantsou l’atelier hip-hop... Tél : 02 40 76 94 47 ●

L’Association EntraideScolaire, d’actualité en cemois de rentrée, tient une per-manence au sein de la Maisonde la Carrière du Bourg.Les 80 bénévoles intervien-nent en premier lieu au domi-cile des Orvaltais mais aussi

des élèves de l’agglomération. Dans un but social, elle soutient majoritairement les familles en difficulté.Tél : 02 40 63 49 65 ou 06 86 92 43 70 ●

P e t i t - C h a n t i l l y

P r a u d i è r e

Le Collectif de la Cholière a profité des Quartiersd’été pour animer son quartier dans une ambiancesympathique et conviviale : structures gonflables, mini-ferme, ballade à dos d’ânes. Les habitants qui ont bravé

le temps un peumaussade de cettejournée sont repartisenchantés et prêtspour l’annéeprochaine. Tél : 02 40 63 31 99 ●

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Vie des qua rt ie rsBrèves

P l a i s a n c e

Près de 300 personnes ont visité l’exposition de find’année de Caliop. Elle présentait les travaux réalisés dansles différents ateliers d’art créatif : art floral, cartonnage,encadrement, restauration de sièges, peinture décorative,vitrail. Les visiteurs ontapprécié la qualité destravaux exposés. Deuxnouveaux ateliers ontouvert à la rentrée :patchwork et scrap-booking. Tél : 02 40 76 74 20 ●

La jeune association desAmis du Bois Saint Louis et duVal d’Or dynamise ce quartieren réunissant petits et grandsautour d’ateliers quotidienset d’animations ponctuelles.Elle a profité des quartiersd’été pour organiser la fêtede quartier du Bois Saint Louis, le 5 juillet dernier.Dans l’actualité de l’association, l’ouverture depuis larentrée de deux nouveaux ateliers : l’initiationinformatique et le soutien scolaire. Tél : 02 40 59 16 06 ou 06 67 67 50 17 ●

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Démocratie

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Expression de l’opposition

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Préserver Orvault. Apriori à la lecture des programmespour les dernières élections muni-cipales, préserver le cadre de vie etl’identité d’Orvault étaient desobjectifs largement partagés.Ainsi, dans le projet d’aménage-ment et de développement durablerédigé par la municipalité en 2006,il était indiqué : « conforter l’iden-tité orvaltaise est une priorité, àtravers la préservation et l’entre-tien du paysage bocager, d’undéveloppement urbain maîtrisé,de la protection du patrimoinearchitectural ».De la parole aux actes, il y a mal-heureusement un décalage de plusen plus grand. Ainsi, à peine lesélections passées et en contradic-tion totale avec des promesses,parfois faites directement par lecandidat-maire aux habitants, plu-sieurs projets immobiliers sortentdes cartons sans la moindreconcertation. De la rue de laMadone à la rue de la Carrière enpassant par la Botte d’Asperges,c’est le même diktat des promo-teurs qui s’impose. Ici, c’est unrèglement de lotissement toujoursrespecté pendant plusieursdizaines d’années qui est ignoré.Là, c’est un calcul de hauteur trèscontestable qui est retenu pour ten-ter de faire passer un projet d’im-meuble pour conforme au PLU(plan local d’urbanisme, rédigé

par la municipalité et adopté en2007).Rue de la Carrière, paisible rue àl’arrière de la rue du Taillis et dela rue Félix Vincent, c’est unimmeuble de 7 niveaux (accolé à unparking sur 3 niveaux !), que lamunicipalité a autorisé à la placed’un espace planté d’arbres, alorsque tout le voisinage est composéde maisons individuelles. Danscette même rue, un autre projetvient détruire la dernière maison debois utilisée autrefois par lesouvriers de la carrière. Il est biendommage que l’équipe municipalen’ait pas jugée utile de conserverce témoignage sans doute uniquedans l’agglomération nantaise d’unpassé où des milliers de maisonsde Nantes et Orvault ont étéconstruites grâce aux pierresextraites de cette carrière. C’estune page de l’histoire de notre com-mune qui se trouve effacée, simple-ment pour satisfaire les appétitsd’un promoteur.Partout à Orvault, nous soutien-drons les habitants qui se battentpour que nos quartiers ne soientpas défigurés. Il est tout à fait pos-sible de construire de nouveauxlogements en négociant avec lespromoteurs des projets intégrésdans les quartiers en concertationavec les habitants. Quand on voit lepremier immeuble construit dansla « ZAC du vallon des Garrettes »,

le pire est à craindre quant à l’in-tégration architecturale de ce pro-jet dans le bourg. On pourrait voirla même construction en banlieueparisienne ! Il est encore temps defaire autre chose. Le mieux seraitd’élaborer le projet directementavec les habitants.Sur un tout autre sujet, nousapprenons au moment où nousrédigeons cet article que le centrede la Baronnière a été fermé ce quiempêche le nombre habituel d’en-fants de s’inscrire pour les activi-tés du centre de loisirs. Rien n’a étéfait pour éviter cette dégradation dubâtiment, pourtant visible depuislongtemps par tous ceux qui yallaient. Nous dénonçons cettemauvaise gestion des bâtimentsmunicipaux, qui va coûter cher auxfinances communales. Nous renou-velons notre proposition d’un auditcomplet pour programmer lesdépenses de gros entretien et derénovation, y compris en intégrantune meilleure isolation pour fairebaisser demain les dépensesd’énergie. Ce ne serait rien moinsqu’une bonne gestion ! En atten-dant, nous demandons qu’un solu-tion de remplacement soit trouvéepour ne pas pénaliser les famillesorvaltaises qui fréquentaient lecentre de loisirs ●

Pour les élus de gauche, écolo-gistes et centristes de progrès,François DE RUGY

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Démocratie

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Expression de la majorité

Dans une démocratie entreOpposition et Majorité, il est nor-mal que nous ayons des diver-gences, mais il est moins normalque l’Opposition fustige systéma-tiquement toutes nos décisions enles dénaturant de surcroît.Aussi, nous souhaitions revenir surles propos particulièrement critiquesde l’opposition quant au déroulementdu dernier Conseil Municipal. LeConseil Municipal est un organedélibérant ouvert au public et régi parun règlement intérieur. Le Conseil Municipal n’est pas unetribune. Légalement, le Conseil muni-cipal ne peut aborder que les pointsprévus à l’ordre du jour. Tous les sujets à l‘ordre du jour sontpréalablement exposés au sein decommissions dans lesquelles siè-gent également tous les élus del’opposition. Les élus y préparentles délibérations qui passeront auConseil Municipal.

Par ailleurs, et pour finir sur cepoint, les représentants des écolesqui avaient demandé à prendre laparole au Conseil ont été reçusavant le Conseil par le Maire et l’éluen charge, Louis Ramin. Ils ont pus’exprimer librement. Le Maireleur a fait part de la position de lamunicipalité et de la réponse trans-mise alors à l’InspectionAcadémique.Les élections municipales sontderrière nous. Majorité et Oppo-sition doivent apprendre à travail-ler et vivre ensemble en se respec-tant mutuellement. La Majoritéregrette que l’Opposition persisteà jouer sur les peurs et à user dedémagogie pour séduire l’opinionpublique. Personne ne sera dupe !

En ce qui concerne la démocratieparticipative, nous la pratiquionsdéjà lors du précédent mandat.Orvault était précurseur dans cedomaine puisque nous avons créénos instances alors qu’avec 25 000habitants nous n’étions pas soumisà une obligation légale. ChristianArdouin a été nommé spécifique-ment à la démocratie participative,témoignage de notre volonté defaire de cette dimension participa-tive pour les Orvaltais un axemajeur de notre mandat. L’orga-nisation évolue en cohérence avecnotre programme. Les commis-sions deviennent des conseils dequartier avec une plus grandeimplication de l’initiative citoyennepour activer les bonnes idées ●

Respectons-nous mutuellement

Groupe de la majorité municipale, rassemblant les élus du centre, de la droite et les non-inscrits

Joseph PARPAILLON

Elie BRISSON

MoniqueMAISONNEUVE

Louis RAMIN

Marie-Cécile CORBIERES

Pierre GADÉ

AlietteBERTHELOT

BernardBREHERET

Monique VANKEMENADE

Chantal LEMENELEC

PatrickBRIATTRE

EricGIRAUDEAU

Valérie GAREL - PETIT

Philippe DAVID

NadineHOUDOUX

MaryvonnePICAUD

MireillePLUMEJEAU

Jacky GENTET

ChristianARDOUIN

ArletteDESPOUYS

Jean-PierreLEMASLE

NicolasGARNIER

BrigitteVILLAREAL

CatherineHEUZEY

FlorentTHOMAS

SébastienARROUET

PascaleHUCHET

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L o i s i r s

Niché au cœur du parc de la Gobinière, le Théâtre sem-ble avoir toujours été là. Avec tout juste 10 ans d’exis-tence, il paraît tout jeune à côté du château du XIXe. Unpremier acte pourtant déjà riche en émotions et décou-vertes artistiques. Coup de projecteur.

C u l t u r e

Théâtre de la Gobinière

Dix années d’émotions et de spectacles

gement d’un théâtre dans les com-muns du château. Le défi à relever estdouble : « les travaux devaient conci-lier une mise en valeur de ce patri-moine en préservant ses élémentscaractéristiques et la création d’unvéritable outil moderne et performantau service du spectacle vivant ».Après 8 mois de chantier, la nouvellesalle de 203 places est inaugurée le2 octobre 1998. Et très vite, la qua-lité de cette réhabilitation est récom-pensée par le prix départemental desRubans du Patrimoine.Depuis son ouverture, de grandscomédiens ont foulé ses planches :Philippe Avron (Molière 1999), JudithMagre (Molière 2000), CatherineSamie, doyenne de la ComédieFrançaise… Mais aussi des chan-teurs : Angélique Ionatos, MariePaul Belle et Allain Leprest. Certainsy ont même fait leurs premiers pascomme l’humoriste ChristopheAlévêque ou encore les chanteusesAnaïs et Amélie Les Crayons…Véritable outil d’aide à la création,

Le Théâtre de la Gobinière a10 ans. Et déjà une histoireriche qui débute en 1976

avec le rachat du Domaine par laVille. Son ambition était de créer aucœur de ce parc boisé un véritablecentre culturel. Les premiers équi-pements à voir le jour sont l’écolede musique, les ateliers associatifset les salles d’exposition…

Un tissu culturel très dynamique« Mais il manquait un véritable lieuadapté pour l’accueil de spectacles,souligne Yann Olivier, directeur del’action culturelle. C’est pourquoi ladécision a été prise par le Maire del’époque, André Louisy, deconstruire un nouvel équipement.Une façon aussi d’affirmer la voca-tion culturelle du site ». Il s’agis-sait également de répondre auxbesoins d’un tissu culturel trèsdynamique.Après concertation des futurs utilisa-teurs, le choix se porte sur l’aména-

le site accueille de nombreuxartistes en résidence. Parmi eux :le Théâtre-Nuit qui en est déjà à sa300e représentation de Battementsde cœur pour duo de cordes.Depuis peu, c’est même devenu unlieu de travail permanent pour lacompagnie orvaltaise Santini. Cequi est sûr, c’est que tous appré-cient d’y jouer. La Ville l’a très biencompris et a poursuivi ses aména-gements. En 2005, une salle decafé-concert est ouverte dans lePigeonnier. L’idée est toujours lamême : « créer un rapport inti-miste et privilégié entre les artisteset le public. L’Odyssée, espace derencontres et de cultures de la Villed’Orvault, l’autre salle de grandecapacité ouverte en 2006 répondaux mêmes ambitions. »

Plus de 100 000spectateurs en 10 ansQualité de la programmation et deséquipements, ambiance chaleu-reuse, intégration réussie au seind’un ensemble architectural etpaysager remarquable sont autantd’atouts qui ont permis au Théâtrede la Gobinière d’attirer et de fidé-liser de nombreux visiteurs. En 10ans, tous événements confondus, lelieu a déjà accueilli plus de 100 000spectateurs ! Et il n’est qu’au pre-mier acte de son histoire… ●

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L o i s i r s

Habitant la communedepuis presque 20 ans,Georges Eo a pris en débutde saison les rennes del ’ é q u i p e p r e m i è r e d’Orvault Sports. Rencon-tre avec celui qui fut pen-dant 20 ans l’entraîneuradjoint emblématique duFC Nantes.

Georges Eo et le football,c ’est une histoired’amour qui n’en finit

pas. Après une carrière de joueuret d’entraineur professionnel qui l’amené du FC Nantes à l’Olympiquede Marseille en passant par le ParisFC ou le Red Star, il termine sa car-rière professionnelle par une brèveexpérience à la tête de l’équipe pre-mière du FCNA en 2007. Maisc’est à Orvault que Georges Eo peutvraiment assouvir sa passion :« cela faisait une dizaine d’an-nées que je venais régulièrementvoir jouer l’équipe d’Orvault Sportsau stade de Gagné. Un jour, alorsque j’étais là en spectateur, lePrésident du club, Florent Thomasest venu me voir. Il souhaitait queje donne un coup de main auclub ». L’entraîneur de l’équipe faniond’Orvault ne souhaitant pas renou-

Georges Eo arrive à la têtede l’équipe d’Orvault Sports

S p o r t

veler son contrat à la tête del’équipe, le Président propose àGeorges Eo d’entraîner sa forma-tion pour la saison 2008/2009. « Jene m’y attendais pas et j’aidemandé à réfléchir. Puis forcé-ment, la passion reprenant le des-sus, j’ai accepté. On ne pratique pasle sport de haut niveau pendantquarante ans sans avoir cette pas-sion chevillée au corps. Ce qui meplait avant tout, explique-t-il, c’estd’entraîner, d’être sur le terrain au

milieu de mes joueurs et de lesaider à progresser. C’est aussi unefaçon de rendre au football ce qu’ilm’a donné pendant des années. »Georges Eo s’est donc remis au tra-vail pour cette saison, avec unobjectif simple : bien jouer. « La vic-toire n’est pas une finalité mais laconséquence d’un beau jeu. Je sou-haite d’abord que l’équipe prennedu plaisir. Cela débouchera sur desrésultats si elle le mérite, tout sim-plement. » ●

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L o i s i r sS p o r t

L’OMS fête le sportLe complexe sportif de la Cholière était en pleine ébul-lition pour la 2e fête du sport organisée le 7 juin dernierpar l’OMS (Office Municipal du Sport) et la Ville.

De nombreux enfants sepressent aux différentesanimations qui leur sont

proposées : structure gonflable,mur d’escalade, initiation au jeud’échecs ou au tir à l’arc. Ils n’ontpas de quoi s’ennuyer. Au détour d’un gymnase, les visi-teurs peuvent observer unedémonstration de kyudo, un artmartial japonais peu connu qui ras-semble une quinzaine de licenciésà Orvault. Un sport proche du tir àl’arc, mais avec une philosophie dif-férente : celle des samouraïs.« Cette discipline commence toutjuste à se développer en France,explique Etienne Mandart, lePrésident du Club Kyudo 44 -Orvault. Elle se pratique avec unarc asymétrique et repose essen-tiellement sur la respiration et la

concentration. Le but est de réus-sir un tir parfait dans sa réalisation,en s’appuyant sur le mental plusque sur le physique. » Une disci-pline zen que les curieux sont heu-reux de découvrir. Un peu plus loin, les athlètes fémi-nines du roller artistique font unedémonstration devant un publicébahi par le spectacle. Des enfantsproposent une animation de tae-kwon-do, d’autres de tennis detable. « La diversité des activités phy-siques proposées à Orvault estmise en avant ce jour-là avec leconcours des clubs participants »commente Aliette Berthelot,adjointe au Sport.La fête du sport présente égale-ment une discipline sportive un peuparticulière : les échecs qui rencon-

trent un réel succès. Une trentained’enfants s’y essayent dans leslocaux de L’OMS. Léa, 10 ans, pen-chée sur sa partie, semble passion-née, mais concède que « c’est unpeu difficile au début ». Le clubespère ainsi attirer de nouveauxjeunes joueurs.Alain se rend à la fête du sport avecses enfants, à la recherche d’idéespour la rentrée : « L’an passé déjà,c’est comme cela que mondeuxième fils a découvert le tennis.Cette année, nous venons à larecherche de nouvelles idées.Assister aux démonstrations oumême tester les sports, c’estl’idéal pour eux » conclut-il.La fête du sport aura sans douteencore fait naître des vocationschez les sportifs en herbe. « L’OMS, initiateur de cette mani-festation, poursuit son objectif defédération des différents clubsorvaltais et de leurs disciplinessportives. Nous constatons l’inté-rêt marqué du grand public pourcet événement, ce qui nousconforte également dans notrevolonté de faire découvrir ou redé-couvrir des activités sportives auplus grand nombre », commenteAnne Franceschi, Présidente del’OMS ●

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Développement durable

l’Agenda 21 afin de dresser un étatdes lieux des projets et définir denouveaux axes de réflexion relatifsau développement durable. Des groupes de travail pourront seconstituer pour étudier une théma-tique de développement durable ouune question soulevée par leConseil Municipal, lors de Conseilsde quartiers ou à l’occasion de ren-contres avec les habitants.Le Conseil de DéveloppementDurable pourrait par exemple pro-poser des actions relatives auxdéperditions thermiques et réaliserune synthèse de retours d’expé-rience menée sur d’autres terri-toires afin d’évaluer les exploita-tions possibles de ce type demesure (modes de diffusion,contenu…).

… et à lasensibilisationUne première réunion publique deprésentation et de lancement estd’ores et déjà prévue le 8 décem-bre. Le Conseil de DéveloppementDurable devrait par la suite se réu-nir deux fois par an en plénière etvenir nourrir à dates régulières desréunions publiques dédiées aubilan et aux perspectives del’Agenda 21 « Et très rapidement,il va aussi devenir une ressource

précieuse pour sensibiliser aussibien les élus que les citoyens surles enjeux du développement dura-ble, afin que cette thématiquedevienne un réflexe et soit «natu-rellement» intégrée dans nos pro-jets et nos actions quotidiennes »,précise Catherine Heuzey ●

Le Conseil de Développement Durable sera officiellement lancélors d’une réunion publique au mois de décembre. Objectifs : garantir la bonne marche de l’Agenda 21 et sensibi-liser les élus comme les citoyens aux enjeux d’avenir pour lacommune.

Conseil de Développement Dura ble

Agenda 21 : une nouvelleinstance participative

D’ici la fin de l’année, leConseil de DéveloppementDurable aura fait son appa-

rition dans le «paysage» orvaltais.« Cette nouvelle instance consul-tative, qui s’inscrit dans un schémaglobal de démocratie locale, vaavant tout être chargée de suivreet de faire vivre l’Agenda 21 »,annonce Catherine Heuzey, déléguée à l’Agenda 21 et à laVallée du Cens.Dès novembre, un appel à candida-ture sera lancé auprès des nem-bres des ateliers Agenda 21. Cegroupe d’une vingtaine de per-sonnes rassemblera à la fois descitoyens, des élus, des acteurs éco-nomiques et associatifs, ainsi qu’unreprésentant de Nantes Métropole,tous sensibilisés au développementdurable.

Aide à la décision…« Il faut que ce conseil soit repré-sentatif de la population et de la viede la commune et qu’il reste sim-ple et efficace dans son fonction-nement. » Sitôt en place, sa pre-mière mission consistera alors àprendre en main les 241 actions de

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Construire la ville

Dans le cadre de la réalisationde la voie verte, piste cycla-

ble et piétonne longeant la routedépartementale 75, était installéele 27 août dernier la passerelle quipermet de traverser la Vallée duCens. D’une largeur de 3 m, la pas-serelle s’étend sur 30 m et ouvre lepaysage sur la Vallée du Cens,créant ainsi un point d’observationidéal. En bois et en métal, cetouvrage s’intègre parfaitement àson environnement ●

Suite à un audit sur l’étatgénéral des voiries de l’agglo-

mération lancé en 2005 par NantesMétropole, l’avenue de la Paquelaisa été réaménagée. La structure de

L’avenue de la Paquelais remise à neuf

la chaussée s’étant dégradée au fildes années, des travaux ont étéengagés cet été afin d’augmentersa résistance au trafic.L’installation du panneau « info-

Une passerelle pour franchir la Vallée du Cens

vitesse » par le service Citoyen-neté-proximité de la Ville avait eneffet mis en évidence la vitesseexcessive des véhicules emprun-tant cette avenue aux heurescreuses et une densité de traficimportante aux heures de pointe.Les riverains de l’avenue étaientainsi confrontés à des difficultés àla sortie de leur garage.Des aménagements visant à ralen-tir la vitesse des voitures ont doncété mis en place fin août : deux pla-teaux ont été installés sur l’avenue,aux carrefours de Beillevaire et deBossis.Cette réhabilitation a permis éga-lement de prolonger les couloirs debus allant d’une part vers l’avenuede la Morlière et d’autre part versl’avenue de la Cholière, dans le butde fluidifier le trafic.

Montant global de l’opération :160 000 b TTC ●

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P r a t i q u eSanté

Pour un complément d’information, des associations assurent des formations aux premiers secours.La Croix Blanche d’Orvault. Présidente : Lucette GUILLEMETTE - 02 40 63 24 42L’ADPC (Association Départementale de la Protection Civile). Présidente : Claire POIRIER – 02.28.24.93.54

Depuis le 4 mai 2007, la loifrançaise autorise toutcitoyen à utiliser un défi-

brillateur automatisé externe (DAE)sans formation particulière.Complètement automatisé, cetappareil empêche toute faussemanœuvre. Pas besoin d’avoir« fait » médecine : après analyseautomatique du rythme cardiaquede la victime, seule la machinedécide de délivrer ou pas le chocélectrique. Il n’y a donc aucunrisque de « choquer » à tort maisune vraie chance de sauver une viesi besoin. Conformément à l’Agenda 21, lesdeux premiers DAE « Défibrillateur- Automatique - Externe » serontinstallés sur la commune d’ici la finde l’année, le 1er au Bourg (MairiePrincipale) et le second au PetitChantilly (Mairie Annexe).

Qu’est ce qu’unedéfibrillation ?La défibrillation est un choc élec-trique externe destiné à rétablir unrythme cardiaque normal. Ellepermet de faire passer volontaire-ment et brièvement un courantélectrique dans le cœur

lorsque celui-ci présente certains troubles du rythme appelés « fibrillation ».

Qu’est-ce qu’undéfibrillateur ?C’est l’appareil qui délivre un chocélectrique.

Vous êtes témoin d’unmalaise cardiaque ? Le temps de réaction est primor-dial. Placés à l’extérieur des bâti-ments, les DAE sont accessibles àtous et à tout moment. Ils sontd’une grande simplicité d’utilisa-tion.

1 - Alertez les secours • 18 POMPIERS• 15 SAMU

2 - Après vous être assuré que lapersonne ne respire pas (la poi-trine ne se soulève pas) joignez lesmains sur la poitrine de la victimeau niveau du sternum, bras tendus,et appuyez fermement sur celle-ci100 fois par minute en attendantl’aide des secouristes

3 - Demandez à un témoin d’allerchercher le défibrillateur

4 - Ouvrez le boitier du défibrilla-teur et laissez vous guider par lesconsignes vocales de l’appareil.

5 - Attendez auprès de la victimel’arrivée des secours.

« Secourir une victime de malaisecardiaque est avant tout un actecitoyen. Chaque seconde perduediminue d’autant les chances desurvie de la victime. C’est unecourse contre la montre », précisele Médecin Colonel Blanche,Directeur du Service de Santé auSDIS 44 (Service Départementald’Incendie et de Secours) ●

Les arrêts cardiaques sont responsables de 60 000décès par an en France. La rapidité de l’intervention per-met de sauver des vies ou de limiter d’éventuellesséquelles. Chaque minute perdue entraîne 10 % dechances de survie en moins.

Sauvons des vies avec les défibrillateurs

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