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DOBIECKI B, Rédiger son mémoire en travail social : toutes les clés pour réussir, Paris : ESF, 2ème éd., 2008, 123 p., bibliogr. (Coll. Actions sociales/Référence)
DUCHAMP H, BOUQUET B, DROUARD H, La recherche en travail social, Paris : Le Centurion, 1989, 183 p.
FRAGNIERE JP, Comment réussir un mémoire - présenter une thèse - rédiger un rapport,, Paris : Dunod, 1986, 142 p.
GOMEZ F, Le mémoire professionnel : objet de recherche et outil de formation,
Bruxelles : De Boeck Univ., 2001, 166 p., bibliogr.
GUIGUE-DURNING M, Les mémoires en formation : entre engagement professionnel et construction des savoirs, Paris : L’harmattan, 1995, 270 p.
KEVASSAY S, Mémoire de recherche en travail social,Paris : Vuibert, 2008, 191 P.
LIEVRE P, Manuel d’initiation à la recherche en travail social : construire un mémoire professionnel, Rennes : ENSP, 2ème éd., 2006, 155 p.
MAFFRE A, Réussir son mémoire professionnel, Lyon : Chronique Sociale, 1998, 137 p.
Cette journée est organisée par le Département d’Etudes, de Recherches et d’Observation CREAI de Picardie/IRFFE
dans le cadre de la plateforme régionale de recherche en travail social, action sociale et intervention sociale
en collaboration avec les responsables de dispositif et les cadres pédagogiques de l’IRFFE.
Le DERO remercie vivement l’ensemble des communiquants et participants à cette journée.
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14.
CROGNIER P., Nouvelles pratiques d’écriture en travail social. Des écrits professionnels émergents ou en mutation, Paris : ESF, 2013, 128 p., (Coll. Actions sociales)
Vendredi 28 novembre 2014
Journée organisée par le Département d'Etudes, de Recherches et d'Observation du CREAI de Picardie
travaux de recherche des personnes en formation
Réalisation et impression - Départment Communication du CREAI de Picardie
Amphithéâtre Alain Segret
IRFFE - Amiens9h30
IRFFE
de valorisation des
6 Journée ème
Déroulement de la journéeAmphithéâtre Alain SEGRET - IRFFE
12h15 : REPAS
13h30 : Betty BROUCKE (ETS) : L’éducatrice technique spécialisée en foyer de vie
14h20 : Stéphane DEFECQUES (ES) :La relation, une mise en mots de la rencontre…
9h30 : Philippe CROGNIER (Directeur de l’IRFFE) :
Ouverture de la journée
9h40 : Nadia METMER (DEIS) :Au-delà de l’intégration et de l’appartenance culturelle : Les stratégies identitaires
10h30 : Juliette CONTE (EJE) :Accueil du jeune enfant et de sa famille en halte-garderie : la nécessité de penser un environnement sécurisant
11h20 : Emmanuelle SALLÉ (ASS) : Aménagement de peine : le pari de la réinsertion ?
Nadia METMER (DEIS)
Au-delà de l’intégration
et de l’appartenance culturelle :
Les stratégies identitaires
Depuis des décennies, le constat reste le même. L’islam
et les « enfants issus de l’immigration » sont au cœur
des débats publics et du concept d’intégration. Dans
ces débats les femmes sont souvent montrées comme
la démonstration d’une intégration réussie et « rassu-
rante ». Elles ressentent cette injonction comme une
obligation d’être conforme à la norme dominante. Elles
sont nées en France, un pays qui, dans sa construction
nationale, érige « l’intégration » de ces femmes comme
l’expression de la modernité. Leurs parents soucieux
de préserver leurs liens à la culture, transmettent des
conduites conformes aux valeurs acquises dans leurs
pays d’origine. Les femmes que nous avons rencontrées
ne se sentent pas concernées par cette « injonction » à
l’intégration, elles se positionnent à la fois par rapport à
cette assignation identitaire, et aux attendus familiaux,
ce qui produit des réactions et des stratégies.
Betty BROUCKE (ETS)
L’éducatrice technique spécialisée
en foyer de vie
Lors de mon stage de professionnalisation, je me
suis interrogée sur la place de l’ETS en foyer de vie,
à partir du fonctionnement de deux établissements
différents : l’un avait un ETS qui s’inscrivait surtout
dans une fonction d’occupation quotidienne, l’autre
n’avait pas d’ETS mais favorisait le maintien des ac-
quis et de l’autonomie grâce à des ateliers de type
travail et pédagogiques. Ainsi, en quoi la présence
de l’ETS favorise-t-elle le développement des com-
pétences des usagers au travers des apprentissages
socio-éducativo-professionnels ?
Cette question est mise en regard avec différentes
problématiques : la construction des projets indivi-
dualisés en l’absence d’évaluation au sein des ate-
liers, l’adaptation de la pédagogie et des apprentis-
sages dans le respect des pathologies diverses des
personnes, la frontière entre un foyer de vie et un
foyer occupationnel, l’adaptation de la pédagogie
face à l’évolution de la population ou encore les
doubles orientations de la MDPH.
Emmanuelle SALLÉ (ASS)Aménagement de peine : le pari de la réinsertion ?
L’accès à la santé, au travail ou encore le maintien des liens sociaux et familiaux sont souvent des domaines mis en difficultés face à la détention. Comment, avec ces freins, les personnes détenues condamnées à de longues peines peuvent-elles préparer leur réinsertion socio-professionnelle ?Au travers ce travail de recherche, j’ai pu constater que, même si la loi pénale française tend à favoriser l’octroi d’un aménagement de peine pour faciliter la réinsertion socio-professionnelle des personnes incarcérées, les moyens mis œuvre pour le mettre en pratique restent insuffisants.
Stéphane DEFECQUES (ES)La relation, une mise en mots de la rencontre…Comment la référence éducative en tant qu’espace duel tenant compte de la difficulté de l’histoire et de la trajectoire d’un adolescent orienté en IME, peut-elle soutenir le projet individuel, alors que l’intervention socio-éducative est essentiellement collective ?Je me suis appuyé sur mon expérience profession-nelle et sur la situation d’un jeune rencontré sur mon lieu de stage afin d’y apporter une hypothèse de ré-ponse. « C’est la relation éducative en tant que place accordée au sujet et à son histoire qui participera à ce projet individualisé inscrit dans une dimension institu-tionnelle, en tant que cadre d’intervention et en tant que cadre d’invention du « vivre ensemble », la mise en place d’un atelier « slam » pourrait favoriser la mise en mots par l’adolescent de son histoire et permettre qu’il prenne conscience de ses capacités à devenir. » J’ai ensuite abordé la notion de projet pour vérifier mon hypothèse.
Juliette CONTE (EJE)Accueil du jeune enfant et de sa famille en halte-garderie :la nécessité de penser
un environnement sécurisant
L’accueil du jeune enfant et de sa famille en hal-te-garderie nécessite de penser un environne-ment sécurisant pour l’enfant, en adéquation avec son rythme, ses capacités et ses besoins. En effet, le sentiment de sécurité peut être consi-déré comme un « socle de base », qui doit être suffisamment solide pour que le jeune enfant grandisse harmonieusement et s’épanouisse. Aussi, l’établissement d’une relation de confiance entre les familles des jeunes enfants accueillis et les professionnels d’un lieu d’accueil constitue une condition sine qua non au sentiment de quiétude de l’enfant, puisque celle-ci contribue à préserver – ou renforcer – le sentiment continu d’exister du tout-petit.
La journée de valorisation des travaux de recherche des personnes en formation à l’IRFFE a un double objectif : d’une part, valoriser les travaux des étudiants récemment diplômés et, d’autre part, accompagner les étudiants en formation dans la réalisation de leur mémoire. En s’adressant aux personnes en formation qui auront à rédiger leur mémoire au cours de cette année scolaire, cette journée leur permettra de prendre appui sur les expériences de leurs prédécesseurs et de se familiariser avec la question de la recherche.Tous les dispositifs de niveau I, II et III sont concernés. Par ailleurs, en lien avec le service universitaire de formation tout au long de la vie de l’UPJV, le DERO élargit pour la première fois cette journée au DEIS. Celle-ci est également ouverte aux formateurs accompagnant des mémoires ainsi qu’aux professionnels en lien avec les dispositifs de formation concernés.