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N°15 - maI - JUIN FESTIVALS + DENHOUSE LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT HELLO SUMMER ! N°16 - Juil. - Aout

OUATwebzine #16

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OH, SURPRISE, UN NUMÉRO SUR LES FESTIVALS ! L’ORIGINALITÉ RÈGNE EN MAÎTRE CHEZ OUAT ! ON A PARCOURU LA FRANCE ET UN PEU L’EUROPE POUR NOUS EN PRENDRE PLEIN LES OREILLES, PLEIN LA TÊTE ET LE CŒUR. ON REVIENT DE PÉRIPLES OÙ ON A PAS BEAUCOUP DORMI, ON NE S’EST PAS SOUVENT LAVÉ ET OÙ ON A DÉPENSÉ LE PEU D’ARGENT QU’IL NOUS RESTAIT. ET TOUT ÇA, POUR VOUS (ET ON VA PAS SE MENTIR, UNE BONNE PARTIE POUR NOTRE PROPRE PLAISIR). VENEZ, ON VOUS RACONTE L’HISTOIRE DE NOS PÈLERINAGES... // Florian Bahuet, Rédacteur en chef.

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N°15 - maI - JUIN

FESTIVALS+ DENHOUSE LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT HELLO SUMMER !

N°16 - Juil. - Aout

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EDITO // OH, SURPRISE, UN NUMÉRO SUR LES FESTIVALS ! L’ORIGINALITÉ RÉGNE EN MAITRE CHEZ OUAT ! ON A PARCOURU LA FRANCE ET UN PEU L’EUROPE POUR NOUS EN PRENDRE PLEIN LES OREILLES, PLEIN LA TÊTE ET LE COEUR. ON REVIENT DE PÉRIPLES OÙ ON A PAS BEAUCOUP DORMI, ON NE S’EST PAS SOUVENT LAVÉ ET OÙ ON A DÉPENSÉ LE PEU D’ARGENT QU’IL NOUS RESTAIT. ET TOUT ÇA, POUR VOUS (ET ON VA PAS SE MENTIR, UNE BONNE PARTIE POUR NOTRE PROPRE PLAISIR). VENEZ, ON VOUS RACONTE L’HISTOIRE DE NOS PÈLERINAGES... // Florian Bahuet, Rédacteur en chef.

REMERCIEMENTS // JAN ROSENBERGKARINE SANCHOMARION PACÉNADINE SIMONIROGER WESSIERTALITHOMAS RASOANAIVO

EQUIPE //REDACTEUR EN CHEF + DIRECTEUR ARTISTIQUE / Florian Bahuet. CHARGÉE DE COMMUNICATION / Pauline Mizon. CHRONIQUEURS / Charlotte Peniguel / Clément Piot / Florian Bahuet / Hugo Stoeffler / Morgane Alaimo / Olivier Renaux / Pauline Mizon.

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SOMMAIRE //MUSIQUE

RENCONTRE AVEC DEN HOUSE 8

LIFESTYLE

LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT 20

FESTIVALS

LE HELLFEST DE A À Z (OU PRESQUE) 26ENTREVUE AVEC DOWN 32HELLFEST VS GRASPOP 36SONISPHERE 2013 : BILAN POSITIF ? 42METALLURGICALES 2013 48MERCI LE ROCK DANS TOUS SES ETATS. 52LES EUROCKÉENNES 60CITY SOUND FESTIVAL : SAN FRANCISCO MON AMOUR ! 70HEAVY METAL BEACH 76

OUATWEBZINE X TALI

TALI MANIA ! 84

MODE

HELLO SUMMER ! 90

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Musique

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MUSIQUEILLUSTRATION // TALI

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Rencontre avec Den House

RENCONTRE AVEC DEN HOUSENOUS SOMMES ALLÉS DISCUTER AVEC DEN HOUSE, UN GROUPE RÉMOIS AU SON CALME ET ENVOUTANT QUI EXISTE DEPUIS UN PEU PLUS D’UN AN ET QUI COMMENCE À FAIRE PARLER DE LUI. MATTHIEU RONDEAU (GUITARE ET CHANT), ALIO LAUWERS (BASSE ET CHANT), KEVIN ESPICH (CLAVIER) ET ODILON HORMAN (BATTERIE) SE BATTENT AUX CÔTÉS DE LEURS FRÈRES BEWITCHED HANDS POUR DÉFENDRE LA MUSIQUE RÉMOISE ET FAIRE DE L’ANCIENNE CITÉ DES SACRES LE NOUVEAU BASTION DE LA POP À LA FRANÇAISE.

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// POUR COMMENCER, DEN HOUSE C’EST QUOI ET QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE ?

M : En fait Den House c’est le prolongement d’un projet qui s’appelait Libelul avec lequel on jouait avec Alio, on était deux sur scène. Et ensuite on a cherché un nom avec l’arrivée de Kevin et Odilon qui pourrait nous représenter correctement et représenter notre musique très planante, une musique des grands espaces très ouverte. Donc on a pensé à ça, littéralement c’est House : la maison et Den : la tanière, donc au sens figuré le repère ; c’est simplement là où je vis à la campagne et où on aime se retrouver.

// COMME TU DISAIS AVANT DEN HOUSE IL Y AVAIT LIBELUL ET VOUS AVEZ PLUTÔT BIEN TOURNÉ PENDANT QUELQUES ANNÉES VOUS AVEZ NOTAMMENT FAIT LA PREMIÈRE PARTIE DE PATRICK WATSON, POURQUOI AVOIR CHANGÉ, QU’EST CE QU’IL VOUS MANQUAIT ?

M : Il nous manquait Kevin et Odilon. Et aujourd’hui je crois que ça n’a plus rien à voir au niveau de la musique, c’est beaucoup plus représentatif de ce qu’on pouvait faire en studio et c’est beaucoup plus vivant sur scène.

O : Avant sur scène ils étaient deux, il y avait Matthieu à la guitare et Alio à la basse mais ils mettaient des bandes, des rythmes électroniques avec un ordinateur. Et ce que recherchait Matthieu c’était que sa musique devienne beaucoup plus organique avec des vrais claviers, une vraie batterie ; que ça devienne plus humain.

A : On a toujours su à l’époque de Libelul qu’il y avait un manque humain et on voulait faire vivre le projet et jouer les morceaux en live. Les machines dont parlait Odilon c’était un palliatif, pendant toute cette période Libelul on cherchait d’autres personnes. On a essayé plusieurs batteurs avec lesquels ça n’a pas collé et puis on a rencontré Kevin et Odilon en même temps, on a fait des essais et voilà. On a toujours su que Libelul devait se jouer comme Den House et on a profité de ce changement pour changer de nom et repartir.

// DONC DEN HOUSE C’EST L’ABOUTISSEMENT DE CE QUE VOUS VOULIEZ FAIRE DEPUIS LE DÉBUT.

A : Voilà, c’est la continuité.

// VOUS AVEZ REPRIS UN TITRE DE THE SHOES, VOUS ÊTES PLÉBISCITÉS PAR LES BEWITCHED AVEC QUI VOUS AVEZ TRAVAILLÉ, VOUS VOUS SENTEZ VRAIMENT PROCHE DE LA SCÈNE RÉMOISE ?

A : Il y eu relation amicale aussi, on les connait aussi bien les Shoes que les Bewitched ; on est proche des Bewitched parce que Matthieu avait même commencé avec eux.

M : [rires] C’était mes musiciens au début.

A : La première fois que je suis venu travailler avec Matthieu, il y avait Babou le batteur des Bewitched et Ben qui étaient présents, et après ils ont continué les Bewitched et moi je suis resté parce que je n’étais pas un bewitched. Mais c’est vraiment une relation amicale, on se sent pas dans la scène on se sent avec les copains.

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M : Et puis on a joué aussi avec les Bewitched : avec Alio on faisait partie de la chorale devant la cathédrale pour Elektricity, on l’a fait aussi au Trianon à Paris.

// VOUS PENSEZ QU’ON PEUT PARLER D’UN MOUVEMENT MUSICAL POP PROPREMENT RÉMOIS ?

A : Moi je dirais oui.

M : Après chaque pop est différente, il y a pas vraiment de concurrence puisqu’on ne fait pas la même musique. On fait tous plus ou moins de la pop et c’est ce qui ressort. Donc pour conclure peut être que ouais.

// IL Y A QUAND MÊME UNE COULEUR UN PEU RÉCURRENTE PAR EXEMPLE ENTRE DEN HOUSE ET LES BEWITCHED, ON RETROUVE UN GRAIN EN COMMUN.

M : Ils ont pas mal pompé.

O : Peut être que ça joue avec les influences qu’ils ont en commun, déjà ils se connaissent depuis longtemps et du coup je pense qu’ils ont eu le même point de départ musicalement même si après ça peut varier. La ville ça joue aussi surement, mais c’est aussi surement le cas avec des groupes d’autres villes. Je ne suis pas sur que ça soit particulièrement Reims qui fait que ça se rapproche, c’est aussi une question d’influences et ça ressent.

M : Peut être que de voir les copains réussir à droite à gauche c’est aussi motivant et tout le monde se motive comme ça avec titres etc. Il y a une motivation globale.

A : Après comme dit Odilon je ne sais pas comment ça se passe dans les autres villes. Je vois ça comme ça on a ce copinage.

K : A Epernay par exemple ?

A : [rires] Je ne sais pas si on va parler de la scène sparnacienne mais j’imagine qu’il y a d’autres groupes dans d’autres villes comme Bordeaux où il y a aussi ce genre de choses. On peut parler de scène rémoise mais je pense qu’il y a aussi des scènes dans d’autres villes grâce à des amitiés tout ça, j’espère pour eux que ça ne se tire pas dans les pattes et que ça se soutient parce que c’est vrai qu’on a de la chance. Comme disait Matthieu, Odilon a fait partie de l’aventure Bewitched puisqu’il a joué sur quelques dates à la batterie pour remplacer Babou ; donc voilà on se connait, on se passe des tuyaux, c’est vraiment une amitié.

// VOUS ALLEZ RETRAVAILLER AVEC LES BEWITCHED PROCHAINEMENT ?

A : Si l’occasion se présente ouais, ce n’est pas prévu mais ça serait avec grand plaisir.

// ET SINON VOUS AVEZ DES PTITS JEUNES DU COIN QUE VOUS NOUS CONSEILLEZ DE SUIVRE ?

A : Grindi Manberg mais c’est presque plus un petit jeune.

O : Moi je dirais un groupe qui s’appelle Morse anciennement Scenic Road, ils ont une nouvelle formation. Je dis ça parce que c’est des très bons copains à moi mais sur scène c’est vraiment à voir.

// COMMENT EST-CE QUE VOUS COMPOSEZ ET ÉCRIVEZ LES MORCEAUX ?

M : Il n’y a pas vraiment de règle. Ça peut être une idée qui vient comme ça qu’on va enregistrer tout de suite, ça peut être un riff

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quelques notes de piano ou alors des sons qu’on a trafiqués, qu’on a retravaillés. On aime beaucoup travailler sur le son avec Kevin, c’est hyper important pour nous la couleur qu’on va donner au morceau et les sons qu’on va utiliser, des sons un peu électroniques ou des sons enregistrés qui sont trafiqués et qui vont donner une vie particulière au morceau. C’est beaucoup de travail de studio.

A : Et pour la composition à quatre c’est d’abord Matthieu qui ramène une matière première qui est presque aboutie et en studio, en fonction de ce qui va être mis en place en live, il peut y avoir une influence sur la composition mais c’est quand même Matthieu qui ramène globalement les idées, ensuite nous on adapte ; mais lui reste ouvert donc on peut parler d’un travail de groupe.

O : Disons que pour le live c’est clair qu’il y a un travail de groupe mais pour le morceau en lui-même c’est évident que c’est Matthieu qui fait beaucoup de boulot en studio, d’ailleurs c’est son métier il est ingénieur du son, ça part beaucoup de lui. Je trouve ça bien que dans un projet les compos viennent souvent d’une personne voir deux, moi ça me plait.

A : Et puis on le sait, on sait très bien qu’il n’y a pas de guerre d’ego parce qu’on travaille d’abord comme ça. Quand j’ai connu Matthieu c’était avant Libelul, je sortais d’un autre projet où il commençait à y avoir une forte personnalité qui ne laissait plus la place aux arrangements et aux choses comme ça, derrière quand je suis arrivé pour travailler avec Matthieu je m’attendais à n’avoir rien à dire, et il a laissé de plus en plus la possibilité de faire des arrangements, une liberté qu’il donne à également à Odilon et Kevin, et je le sens de plus en plus c’est un travail de groupe.

M : Je ne suis pas un dictateur, tu vois je te le disais.

A : Pour finir je crois qu’en plus au fur et à mesure du temps les choses changent et la manière dont on enregistre aussi. Avant on utilisait pour la batterie des boucles enregistrées des choses comme ça, maintenant quand ils enregistrent ensemble les prises batterie il y a aussi une influence dans la composition. Avant c’était juste pour le live, maintenant dans le studio il commence à y avoir un travail de groupe.

M : Mais attention parce que peut être que je compose plus mais pour moi c’est quand même un vrai groupe. On est à quatre, on commence à travailler plus le studio ensemble, on est un groupe, ce n’est pas moi avec trois musiciens.

O : Pour l’interprétation on est quand même assez libre, mais bon si ça craint on va se le dire. Il propose et nous à notre façon avec notre jeu et notre personnalité on va jouer ses morceaux et on va se les approprier.

// ET AU NIVEAU DES TEXTES COMMENT VOUS FONCTIONNEZ ?

M : Alors j’écris certains textes et puis j’ai un ami poète belge anglophone qui a écrit et qui continue à écrire des textes. Simplement je lui envoie des morceaux en yaourt, je ne me considère pas comme un bon auteur, et puis en fait il me sort des phrases en anglais qui sont presque la même chose que mon yaourt avec les sonorités que je voulais dans des vraies phrases avec un vrai sens très poétique. En général les siennes comme les miennes ce sont des paroles très poétiques qui laissent vraiment le choix d’interprétation à l’auditeur. Ça peut être des histoires de promenades nocturnes dans la nature jusqu’à des rêves, c’est un peu comme tout le monde ça parle de temps en temps un peu d’amour mais moins que dans les Bewitched. C’est surtout ce qui nous entoure, notre quotidien.

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O : C’est beau ce que tu dis.

// AU NIVEAU DES INFLUENCES, CHACUN APPORTE SA PETITE TOUCHE OU BIEN VOUS AVEZ BEAUCOUP D’INFLUENCES COMMUNES ?

A : On a naturellement quelque chose de commun, on a un commun naturel.

K : Ouais bien sur, sinon on ne ferait pas de la musique ensemble.

M : On écoute quand même plein de choses différentes mais aussi plein de choses communes. Par exemple avec Kevin je sais qu’il a écouté beaucoup de musiques planantes comme Mogwai, Sigur Ros. Moi j’ai beaucoup écouté ça avec lui, j’écoute toujours un peu ça. Mais le côté planant est toujours un peu resté même si aujourd’hui c’est beaucoup plus pop que musique instrumentale, mais le côté post rock peut ressortir à certains moments. Mais je sais qu’avec Kevin on a ça en commun, les sons et la musique planante. Odilon il écoute plein de trucs, il nous fait découvrir des trucs de djeun’s, des trucs qu’on n’écouterait pas en ce moment. [Odilon proteste] Pardon ! Je déconnais évidemment, il écoute des vachement bons trucs, Tame Impala que je ne connaissais pas avant…

O : Conan Mockasin.

M : Il nous fait écouter plein de choses et puis on partage.

O : Et vice et versa bien évidemment.

M : Et puis nous avec Alio on a une grosse base en commun c’est les Beatles qui restent pour moi la référence n°1.

A : Et puis on partage aussi des trucs de classique. Mais ouais c’est clair y a des choses qu’on s’apporte mutuellement aussi, on

se fait découvrir des choses, on a ce tronc commun musical. Moi y a des choses que j’aurais peut être pas forcément écoutées ou découvertes par moi-même si Odilon me les avait pas fait découvrir.

O : Moi c’est pareil en fait. Je suis bien plus jeune que mes copains dans ce groupe et ce qui est génial c’est que moi je ne suis pas d’une génération où je suis allé écouter plein de vinyles de vieux groupes, des vrais groupes tu vois ce que je veux dire. Et du coup eux me font découvrir des groupes comme ça, même les Beatles en fait je me rends compte que je connaissais très peu et je connais encore très peu mais je découvre plein de choses comme ça, des mecs comme Elliott Smith, des trucs cultes auxquels j’avais jamais faits attention.

A : Et puis c’est super agréable de faire ça. Il y a une certaine différence d’âge entre Odilon et moi, qui ne se ressent pas du tout, mais parfois sur une musique le voir avoir la chance de découvrir un morceau qu’on a découvert nous avant, lui dire « tu vas voir ça va être génial » ; à la limite on lui envie presque cette virginité par rapport à des morceaux qu’on a réécouté, dont on avait parlé des tonnes de fois. Et juste aussi par rapport à Kevin et Matthieu ils ont une approche du son avec une exigence un peu plus d’esthète et de temps en temps je sais que ça m’influence aussi dans ma manière d’écouter.

O : Pareil.

A : Y a des fois je vais peut être pas faire attention mais sur une qualité de son ou sur un travail qui a pu être fait en studio, je sens de plus en plus et sans qu’on en parle que l’oreille se forge, on en a déjà parlé avec Odilon et c’est pareil pour lui.

O : C’est vrai depuis que je fréquente Kevin, Matthieu, des mecs qui travaillent vraiment dans le son, le studio etc, c’est hyper intéressant et du coup t’as une approche vraiment différente.

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// QUAND J’AI ÉCOUTÉ VOTRE EP L’UN DES PREMIERS NOMS QUI M’EST VENU APRÈS LES INFLUENCES LOGIQUES DES 60’S C’EST MARK LINKOUS DE SPARKLEHORSE.

A : C’est pour toi Matthieu ça.

M : Ouais mais il était cité dans la bio je crois.

// C’EST VRAI MAIS J’AVAIS DÉJÀ REMARQUÉ AVANT DE LA LIRE, PARCE QU’ON RETROUVE UN PEU CE CÔTÉ ACCESSIBLE DE POP ET

À LA FOIS C’EST PROFOND ET TRÈS SINCÈRE, ÇA FAIT PARTIE DE VOTRE DÉMARCHE ARTISTIQUE CETTE HONNÊTETÉ ?

M : Ouais bah tu peux continuer comme ça, tu parles bien, c’est exactement ça. C’est un côté authentique et honnête, faire quelque chose qu’on aime et puis le faire avant tout pour nous. On fait ce qu’il nous plait, on ne fait pas des trucs pour que ça plaise aux gens même si bien sur on est content que ça plaise mais c’est surtout très personnel. Tu nous compares avec Sparklehorse, oui c’est profond je ne sais pas quoi dire d’autre.

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O : Avec ça je vais plus écouter Sparklehorse, je ne connais pas tant que ça, ça me donne vraiment envie parce que je connais très peu.

A : Good Morning Spider c’est Sparklehorse ou c’est juste Mark Linkous ?

Ouais, de toute façon Sparklehorse c’est Mark Linkous vu qu’il fait tout tout seul. Mais c’est vrai qu’il a fait une paire de projets.

A : Il avait fait un truc avec Danger Mouse aussi non, Dark Night Of The Soul.

// ILS S’ÉTAIENT ENFERMÉS TOUS LES DEUX QUELQUES JOURS DANS UNE MAISON ET ILS AVAIENT SORTI UN ALBUM.

M : Et puis ils avaient fait venir chanter pas mal de gens. Y avait Julian Casablancas..

O : C’est le mec des Strokes c’est ça ?

A : Ouais voilà, tu vas voir cet album est génial.

O : [rires] Je suis moins fan de son morceau avec les Daft Punk par contre tu vois !

// LE GROUPE EXISTE DEPUIS UN AN ET VOUS AVAIT DÉJÀ FAIT LA CARTO, JOUEREZ LE VENDREDI SUR LA SCÈNE DU CABARET VERT, C’EST UNE FIERTÉ POUR VOUS DE VOUS RETROUVER SUR CE FESTIVAL APRÈS PEU DE TEMPS D’EXISTENCE ?

M : C’est une fierté mais on a déjà eu pas mal d’autres fiertés parce que

c’est vrai qu’en un an de temps on s’est débrouillé plutôt bien, on a fait les Bars En Trans à Rennes, on a été sélectionnés pour le prix Chorus à Paris, on a fait deux dates au festival Chorus c’était chouette aussi, on a joué à la Carto. Donc ça avance bien. Mais on a la chance de faire des beaux concerts et puis ouais jouer au Cabaret Vert c’est super et on va préparer cette date à fond. C’est dans la continuité, tous les deux mois on a des bons trucs.

A : Je crois que c’est aussi le fait qu’on a, par Libelul et par le fait que Kevin et Odilon soient des musiciens reconnus, une certaine crédibilité…

O : Des stars, non mais tu peux le dire.

K : C’est vrai qu’après la tournée avec Sting on voulait se poser et revenir un peu.

A : Je le dis simplement mais je pense qu’il y avait de l’attente par rapport à ce que ça devait donner. J’ai des souvenirs du premier concert qu’on a fait, où personne ne savait ce que ça allait donner à quatre ; et les gens ont fait « c’est comme ça qu’on voulait que ça sonne Libelul, c’est ce qu’on attendait depuis longtemps » et nous c’est ce qu’on voulait aussi. Donc je pense que la rapidité des choses qui nous arrivent c’est aussi lié au fait que c’était un projet qui n’attendait plus que de décoller.

O : On a travaillé un peu quand même.

A : Oui bien sur qu’on a travaillé.

// DONC À PART LE CABARET VERT, LES PROCHAINES DATES OÙ ON POURRA VOUS VOIR ?

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O : Avant le Cabaret Vert il y aura le festival de musiques d’ici et d’ailleurs de Chalons qui est juste un mois avant le Cabaret Vert, on jouera le vendredi 26 juillet. Le Cabaret Vert ça sera le 23 aout. Et il y aura aussi le 12 septembre au cryptoportique à Reims, et je crois que c’est à peu près tout.

A : Et on fera aussi la soirée de clôture de Taratata.

O : Ouais et de CD’aujourd’hui aussi.

A : C’est fini CD’aujourd’hui ?

K : Ouais ils l’arrêtent aussi.

O : Tout le monde est dégouté ça fait deux trucs en même temps. Bon Taratata je n’étais pas fan mais CD’aujourd’hui c’était cool, ils cherchaient vraiment des groupes pas connus.

// VOUS AVEZ SORTI VOTRE EP 4 TITRES, UN ALBUM OU D’AUTRES PROJETS À VENIR ?

M : On prépare un EP pour la rentrée.

O : Comme tous les groupes à qui on pose la question en interview, on sort un EP à la rentrée.

// UNE SÉRIE DE QUELQUES QUESTIONS PLUS COURTES POUR FINIR : LE DERNIER DISQUE ACHETÉ ?

A : Le dernier que j’ai acheté c’était le truc que tu m’as fait découvrir là Odilon…

O : Raphael Gualazzi, c’est un pianiste. Moi j’achète pas mal sur Itunes je sais ce n’est pas bien mais le dernier que j’ai acheté c’est vieux c’est King Crimson, c’est un quatre ou cinq titres je sais plus, In The Court Of The Crimson King. Je connaissais peu et j’ai découvert un des moreaux I Talk To The Wind dans ce qu’ils appellent une modcast, c’est comme une playlist, de Kevin

Parker de Tame Impala, et donc dedans il y avait ce morceau et j’ai dit « woh putain ! le son de la batterie quoi ! » Donc voilà moi c’est ça.

K : Moi c’est le dernier album de Sigur Ros.

M : C’est le dernier Phoenix mais je ne l’ai pas encore reçu.

// LE DERNIER CONCERT VU ?

A : Je crois que c’est Grindi Manberg.

M : Les nuits zébrés je crois.

O : La soirée Nova, mais je suis arrivé tard et je n’ai même pas vu Bats Brigade. Sinon avec Kevin on a un autre groupe et on a joué à un festival à Nîmes c’est de la musique indé et y avaient Daniel Johnston, The Breeders qui avaient un son surpourri les pauvres. Sinon on a vu aussi Jim Jones Revue, qui sont passés à la carto d’ailleurs.

A : Ouais parce que Kevin et Odilon jouent dans Grindi Manberg.

// AH OK DONC DU COUP QUAND VOUS CONSEILLEZ EN INTERVIEW GRINDI MANBERG VOUS FAITES VOTRE AUTO-PUB EN FAIT.

O : Ouais ils aiment bien faire ça, mais nous on dit rien on fait comme si on n’était pas là.

// VOTRE ALBUM PRÉFÉRÉ, CELUI QUI TOURNE LE PLUS CHEZ VOUS ?

O : Moi depuis un moment c’est Connan Mockasin, Forever Dolphin Love.

A : C’est compliqué parce que c’est par période. Là je sais que je suis reparti dans une période Of Montreal que j’écoute à fond dans la voiture. Mais sinon je partirai avec l’album blanc des Beatles.

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M : Tu me dirais que je dois partir avec un seul CD dans la voiture pour les deux prochains mois, ou sur une île déserte seul, si je dois prendre un disque, mais du coup il me faudrait une chaîne hifi avec.

K : Et puis un groupe électrogène, et pour accompagner la musique il faut un barbecue.

M : Je prendrais Revolver ouais.

// LE CONCERT DONT VOUS VOUS SOUVIENDREZ TOUTE VOTRE VIE ?

K : Moi c’est Radiohead.

O : Pff Je l’ai toujours pas vu… Moi ça n’a rien à voir avec ce qu’on fait c’est Puppetmastaz, j’avais vu à la carto c’était un truc de malade. C’est du hip hop, des Allemands, en fait tout leur concert de hip hop c’est un spectacle avec des marionnettes trop bien faites. C’est un truc de fou c’est vraiment énorme, t’as au moins six ou sept MCs et ils font les marionnettes qui rappent comme ça. Moi j’étais fou ! Ils faisaient un vrai spectacle en plus leurs musiques elles tuent. Je m’en rappellerai toujours de ce concert, on était là avec ma meuf on ne pouvait même pas danser tellement on avait les yeux grands ouverts comme des gamins, en plus c’était trop bien.

M : Un truc récent, le dernier concert qui m’a marqué c’est PJ Harvey, et sinon en vieux truc Cat Power y a plus de quinze ans.

A : Moi j’ai un souvenir d’Octobre Rock, j’hésite entre Deus et Gonzales ; je crois que c’était Gonzales à l’époque il bossait avec Feist et j’avais vraiment adoré ce concert. Il y avait une énergie. Je suis très très fan de Gonzales au piano, c’est vraiment un taré qui va dans le hip hop ou dans les solo au piano qu’il a pu composer. Je trouve ça vraiment génial, parce que c’est ça, j’ai vu un type sur

scène que je connaissais pas du tout avec la voix de cette nana qui se mariait super bien, j’ai vraiment pris une claque à ce concert.

M : Moi je dirai aussi Blonde Redhead à la carto il y a quelques années.

A : Ah ouais en fait c’est celui-ci, mais pas à la carto celui à St Ex, le Blonde Redhead de St Ex parce que celui de la carto je n’ai pas trop aimé. C’était à l’époque de Misery Is A Butterfly et moi je les avais vus avant il y avait personne et ils ont tout retourné.

// LE GROUPE QUE VOUS AURIEZ RÊVÉ DE VOIR EN CONCERT ?

K : Led Zeppelin, c’est un groupe ils envoyaient une telle énergie.

M : Nirvana.

O : Ah bah ouais forcément.

A : Jeff Buckley.

O : Ouais Jeff Buckley ou Nirvana aussi.

// LE DERNIER MORCEAU QUE VOUS ÉCOUTEZ AVANT LA FIN DU MONDE ?

A : The End des Doors.

K : Un petit Den House !

M : [rires] Moon Drive pour un départ en douceur.

O : J’en écoute un peu en ce moment, ça serait Erik Satie, Trois Gymnopédies je pense que ça serait bien.

K : Sigur Ros, l’album blanc.

A : Edward Elgar je dirais.

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Lifestyle

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LIFESTYLEILLUSTRATION // TALI

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La ligue de l’enseignement

LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENTUN LIEU D’ENGAGEMENT

VOLONTAIRE EN SERVICE CIVIQUE, PAULINE, HUGO ET MOI, NOUS AVONS PU DÉCOUVRIR UN LIEU QUI REGORGE D’INITIATIVES ET D’AIDES . PETIT TOUR D’HORIZON.

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// OUAT IS LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT ?

La ligue de l’enseignement a été créée il y a plus de 140 ans pour soutenir la création en France d’une école publique et laique. Aujourd’hui, c’est un réseau d’association qui, dans la Marne, regroupe 206 structures assiociatives oeuvrant dans différents domaines d’actions.

// CHAMPS D’ACTIONS

Elle couvre des secteurs qui profitent à tous : c’est l’éducation populaire. En effet, l’idée de cette éducation populaire, c’est de promouvoir l’éducation en dehors des systèmes classiques comme les écoles. L’éducation populaire, c’est apprendre tout au long de sa vie et ça commence maintenant.

// JEUNE ET CITOYEN

Et on commence dès le (presque) début de la vie avec le secteur de la Jeunesse Citoyenneté : c’est dans notre jeunesse que l’on construit ses idées et qui feront de nous (ou pas...) un adulte responsable. Pour ça, la ligue a deux actions.

La première, c’est le dispositif «Envie d’Agir» qui récompense les jeunes de 11 à 30 ans qui s’investissent dans des idées novatrices, valorisantes et utiles pour tous. Il aidera les lauréats en leur donnant les clés de la réussite pour leur projet.

La seconde action, ce sont les Chantiers de Jeunes. Tout le monde y fait le même travail : pas d’origine sociale, de religion ou de politique, l’égalité est reine. Les bénévoles ont le choix à

plusieurs types de chantier, ils peuvent restaurer un monument ou un château, participer à des fouilles archéologiques, balisage de sentiers... Il y’en a pour tous les goûts et chacun peut apprendre des techniques et un Savoir-faire qui lui servira dans sa vie personnelle, voire dans sa vie professionnelle. Les Chantiers, c’est aussi des activités sportives et culturelles qui permettent aux jeunes de se rapprocher, de s’entre-aider et de s’écouter. Ils apprennent aussi à vivre en société et à se responsabiliser puisqu’ils doivent aussi participer à la vie en communauté en organisant le travail, en préparant les repas...

La ligue offre donc à la jeunesse un champ d’action très vaste, qui leur permet de s’investir dans des projets tout en apprenant à se connaitre l’un l’autre et de s’épanouir. Que demander de plus ?

// HOLIDAYS, OH HOLIDAYS

Pour que chaque enfant puisse se créer des souvenirs de vacances, la ligue leur permet de « goûter aux joies» de la colonie de vacances depuis 1936. Quant aux plus vieux, des camps d’adolescents ont été créés : on trouve à Val d’Ante, un centre d’hébergements et d’activités qui accueillent les jeunes de 4 à 13 ans pour des séjours d’une à deux semaines pour découvrir la nature, les initier à la musique ou encore à l’informatique. De plus, pendant l’année scolaire, le centre propose des séjours pour les classes et qui répondent aux attentes des enseignants puisqu’ils sont fait sur-mesure.

Et dès 1947, c’était au tour des adultes d’en profiter puisque des séjours en France et à l’étranger ont été organisés.

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Pour Vacances pour Tous, c’est un droit de partir en vacances, il faut donc que chacun puisse profiter de ce droit.

// J’AI PRIS UNE CLAQUE SOLIDAIRE

Être un bon citoyen, c’est aussi être solidaire. La solidarité à la ligue, c’est aller à la rencontre de la population dite en difficulté et être présent à ses côtés, les aider à s’intégrer dans la société tout en respectant leurs envies, agir avec et pour les habitants en les accompagnant à travers diverses actions ou projets d’animation.

Aujourd’hui, il y a deux médiateurs qui interviennent dans les endroits ciblés, qui apprennent à connaitre la population, que ce soit les enfants, les adolescents ou les adultes, qui leur proposent différentes actions associatives afin d’en intégrer et qui les aident dans leurs projets

// IL VA Y AVOIR DU SPORT

La fédération UFOLEP permet à toute association de proposer des sports de pleine nature tout en restant titulaire d’une seule licence sportive pour un épanouissement individuel et un plaisir collectif permanent

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// CULTURE, MON AMOUR

Je termine par ce qui est le plus en adéquation avec OUAT (même si on aime bien les jeunes, les citoyens et les vacances ! )

La ligue amène la culture là où elle est peu ou pas accessible, où la peur de l’inconnu est trop grande et ça se fait en trois points.

Le cinéma avec Ciné-Ligue qui diffuse des films grand public, jeunes publics; d’Arts et d’essais et des courts-métrages dans les Ardennes, l’Aube, la Haute-Marne et la Marne. Ces diffusions

ont toujours lieu dans les milieux ruraux afin de donner un lieu de culture à ceux qui ne peuvent pas se l’offrir en milieu urbain.

La lecture avec Lire et Faire Lire où des retraités font la lecture aux enfants. Le côté intergénérationnel est très intéressant dans cette démarche puisque l’expérience des retraités leur permet d’interpréter les textes et de faire passer une émotion que d’autres n’auraient pas pu faire passer.

Le débat avec Le Cercle Condorcet. C’est tous les 3èmes jeudis du mois à la Maison des associations. Le débat se porte sur la société et ses dérives, les courants de pensées qui ne sont pas adéquates avec les différents bouleversements que connait notre société... Même si on ne prend pas part au débat, ça peut nous permettre de se forger une opinion avec les avis et les arguments des autres.

En plus d’amener la culture, la ligue aide les projets régionaux à se developper, que ce soit des projets associatifs, des artistes professionnels ou amateurs, des écoles... Elle aide aussi à l’élaboration des associations en donnant des conseils et des pistes pour que les associations puissent vivre le plus longtemps possible.

Vous l’aurez compris, la Ligue de l’enseignement, c’est la caverne d’Ali Baba, à la différence près qu’il n’y a pas besoin d’une formule magique pour en ouvrir les portes...

WWW.LALIGUE51.ORG

FLORIAN BAHUET

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Festivals

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FESTIVALSILLUSTRATION // TALI

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LE HELLFEST DE A À Z (OU PRESQUE)

HELLFEST, FÊTE DE L’ENFER, GRANDE MESSE MÉTAL, APPELEZ-LE COMME VOUS VOULEZ, IL N’EN EST PAS MOINS DEVENU LE 2ÈME PLUS GRAND FESTIVAL DE FRANCE. VOUS N’EN AVEZ JAMAIS ENTENDU PARLER ? IMPOSSIBLE ! MAIS SI C’EST QUAND MÊME LE CAS, ON VOUS PROPOSE UN PETIT ABÉCÉDAIRE FESTIVALESQUE CONSACRÉ À NOTRE RASSEMBLEMENT MÉTAL FRANÇAIS PRÉFÉRÉ.

Le Hellfest de A à Z (ou presque)

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A COMME AMBIANCE

Parce que le Hellfest c’est une grande famille ! Chacun vient pour s’amuser et passer un bon moment avec les potes. Et quand tout le monde s’amuse, le climat est au top !

B COMME BOUFFE

Les nombreux stands de nourriture étaient cette année tous rassemblés en une seule et même place. La diversité des mets fut fort appréciable avec un coup de cœur pour un petit stand de chinois qui ne paye pas de mine mais propose des nouilles, du riz, des nems, samossas et autres spécialités asiatiques.

C COMME CAMPING

Le Hellfest, comme nombre d’autres festivals commence le jeudi soir sur le camping. Et avec les voisins qu’on a eu cette année, c’était la fiesta 24/24 !

D COMME DOWN

Pas encore une tête d’affiche, mais sûrement un des groupes incontournables de cette édition 2013, Down a proposé cette année 2 shows explosifs. Le premier sur la Mainstage 1 le samedi où nous avons pu nous délecter des classiques du groupe, et le second le lendemain sous la Valley, en remplacement de Clutch, nous présentant des reprises des différents groupes dont les membres font partie. Bref, au top, comme toujours !

E COMME ESPACE PRESSE

Très bien accueillis par le staff, nous avons passé de nombreuses heures à l’espace presse du Hellfest, notamment pour les conférences de presse de différents groupes présents. Comme tout le reste du site, il est décoré et aménagé pour nous faire nous sentir dans un tout autre univers, et c’est réussi.

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F COMME FEU

Quand il fait froid au à Clisson (notamment le soir) chacun peut se poser près de l’un des trois foyers situés à côté des stands de merch. L’atmosphère se réchauffe donc la nuit venue, avec également de petites animations proposées par les bénévoles chargés d’alimenter le feu.

G COMME GHOST

ou l’une des plus grosses claques que je me –suis prise ce week-end. Vus deux semaines auparavant au Sonisphère, le show du Hellfest était encore plus mystique puisque programmé à 0h45 - ils ont intervertit leur set avec celui de Danzig qui a souhaité jouer plus tôt – Malgré les quelques problèmes techniques, on a a-do-ré !

H COMME HORNE, AUDREY HORNE

Programmés bien trop tôt pour que l’on aille les voir en 2011, il ont atterrit cette année en Mainstage 1 à 12h15. On a même pu rencontrer le chanteur du groupe et le remercier pour leur prestation super sympa pour se réveiller !

I COMME IDOLE

Grâce à notre petit pass presse, nous avons pu, comme dit plus haut, assister chacune à la conférence de presse de notre groupe préféré et de rencontrer nos idoles. J’ai donc emprunté 1 minute de son précieux temps à Phil Anselmo (le dieu du métal à mon humble avis) pour avoir une photo, une tape dans le dos et un « Thank you », un instant magique !

K COMME KREATOR

ou un show plus thrash que jamais. C’est tout.

L COMME LECLERC

Point de ravitaillement des assoiffés et autres mangeurs de barbaque, le Leclerc s’est cette année grimé aux couleurs du Hellfest. Même les caissières portaient

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des t-shirts promo dudit festival ! Sans oublier les vagues de cris des centaines de métalleux présents dans l’hypermarché qui m’ont vraiment impressionnée !

M COMME MARKET

Une fois encore le marché 100% métal était en place à l’entrée du festival. Nous avons pu y trouver des vêtements, bijoux, accessoires, cd, vinyls et autres dvd, bref, toute la panoplie du parfait métalleux. Et dans tout ça, on a aussi trouvé des stands un peu particuliers et funs. Mais ça, c’est une autre histoire…

N COMME NOUVEAUTÉ

Pas de grands changements par rapport à l’année précédente, mais quelques nouveautés tout de même. Tout d’abord, la Warzone (scène punk, hardcore…) ne se situait plus sous un chapiteau, mais à l’air libre. Du coup, le chapiteau récupéré a été utilisé pour accueillir la Valley. D’autre part, les stands de nourriture ont été regroupés en une seule et même place pour faciliter le choix. Rien de plus du côté des nouveautés, mais de toute façon on n’en demande pas plus !

O COMME ORGASME

Parce que c’est ça finalement un festival où tu te sens bien, où tu écoutes de la musique qui te plait, c’est orgasmique !

3 QUESTIONS À BEN BARBAUD…

// L’EDITION S’ACHEVE, QUEL BILAN TU TIRES DE CETTE NOUVELLE ANNEE ?

Pour la 8ème fois, nous terminons le festival, cette année avec une légère baisse en termes de vente de billets. Le festival s’est très bien passé, avec un pic de fréquentation hier (40 000 personnes) et un public un peu différent, plus « local » du à l’ouverture de l’affiche avec Kiss et ZZTop. Malheureusement, pour la 6ème fois consécutive, nous n’avons pas eu un temps très beau !

// TU AS EU DES ECHOS QUANT AUX PETITS CHANGEMENTS EFFECTUES ?

Le site de l’année dernière avait relativement bien fonctionné et il y a eu effectivement un changement d’emplacement de la Warzone et de superficie pour la Valley. Les gens avaient l’air contents. On a aussi eu un regroupement de restaurateurs qui a été demandé de leur part pour qu’il n’y ait pas d’inégalités dans les emplacements. De ce côté, tout s’est bien passé.

// COMMENT CA SE PASSE QUAND IL Y A DES ANNULATIONS DE DERNIERE MINUTE ?

Ce sont des choses qui arrivent. On programme 160 groupes et plus il y a de groupes, plus il y a de chances d’avoir des petits soucis ! Là, Clutch a du rentrer en urgence aux Etats-Unis pour raisons familiales et toute la tournée a été annulée, ça nous a été annoncé vendredi matin. Et parfois on a des bonnes surprises. Les musiciens de Down nous avaient déjà prévenu qu’ils restaient tout le week-end pour profiter du festival, et ils nous ont gentiment proposé de remplacer Clutch au pied levé avec un set spécial.

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P COMME PARADE

Ce n’est pas Halloween, ni Mardi-Gras, et pourtant, on pourrait se croire à une énorme soirée costumée ! On a donc pu croiser, entre autres, : la denrée (de « la soupe aux choux »), des bananes, un poulpe géant, Jack Sparrow, un Spartiate, Les Télétubbies (en sale état), Spiderman, Flash, le Père Noël…

R COMME RED FANG

C’est sous la Valley le samedi à 19h50, que nous retrouvons ces 4 types tout droit venus de l’Oregon. Ils envoient un stoner qui flaire bon la sincérité et le rock’n roll. Petit plus pour la chanson « Préhistoric Dog » qui balance grave en live.

S COMME SPIRITUAL BEGGARS

Certainement la plus belle découverte que j’ai pu faire cette année. J’avais déjà jeté une oreille distraite à ce groupe un peu particulier, sans vraiment accrocher. Mais là, je vous avoue que j’ai vraiment apprécié leur style, mélange de stoner et de soul qui s’approche d’un Deep Purple à ses débuts.

T COMME TERROR

Si ce groupe ne fait pas partie des pionniers du Hardcore, il est pourtant l’un des piliers du genre. Il s’agit de l’un de mes groupes préférés tous genres confondus ! Il était alors impossible que je loupe ce concert !

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U COMME UNIVERS

Parce qu’au-delà d’un simple festival, le Hellfest c’est tout un univers créé l’espace d’un week-end. Les bars sont aménagés, des toiles d’artistes y sont installées, une grosse porte « Kingdom of Muscadet » a même été dressée pour l’occasion. Le soir, différents feux sont allumés et des images sont projetées sur le sol, dans le ciel et sur les tentes. Magique !

V COMME VOLBEAT

Tête d’affiche du dimanche, les danois ont enflammé la Mainstage 1 malgré les critiques dont ils avaient été la cible. Ok, Volbeat n’a pas encore le charisme ni l’expérience d’une tête d’affiche, mais ils ont tout de même su réunir et faire bouger tout le monde. On a adoré !

W COMME WITCHCRAFT

ou ma seconde découverte du festival. Le groupe suédois a montré au public du Hellfest ce qu’il a dans le ventre en live pour sa toute première date en France. Le résultat est, de toute évidence, positif, grâce à un groupe habité, un chanteur présent et une magnifique interprétation des titres du groupe. Belle révélation.

Y COMME YEUX

En plus d’en prendre plein les oreilles, on en prend plein les mirettes ! Entre les décors impressionnants et les shows spectaculaires, on ne sait plus où donner de la tête ! Et après un week-end merveilleux, on repart des étoiles plein les yeux…

RETROUVEZ TOUS LES LIVE REPORTS DU HELLFEST SUR NOTRE SITE INTERNET : OUATWEBZINE.FR ET LES PHOTOS SUR NOTRE PAGE FACEBOOK : FACEBOOK.COM/OUATWEBZINE

PAULINE MIZON

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ENTREVUE AVEC DOWNAPRÈS DEUX DÉCEPTIONS (LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE DOWN A ÉTÉ REPORTÉE 2 FOIS), C’EST LE DIMANCHE À 15H30 QUE NOUS PATIENTONS À L’ESPACE PRESSE DU HELLFEST. SOUS LES APPLAUDISSEMENTS, LE GROUPE S’INSTALLE, REJOINT PAR PHIL ANSELMO QUI SAISIT LE MICRO, CHANTE, PUIS NOUS REMERCIE D’ÊTRE PRÉSENTS SI NOMBREUX AUJOURD’HUI, FAISANT MINE D’ÊTRE À UNE CONFÉRENCE DE PRESSE PRÉCÉDANT UN COMBAT DE BOXE. L’AMBIANCE EST POSÉE, AUCUN DES MEMBRES DU GROUPE NE SERA SÉRIEUX AUJOURD’HUI.

Entrevue avec Down

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// COMMENT S’EST PASSE LE CONCERT DE LA VEILLE ? COMMENT L’AVEZ-VOUS RESSENTI ?

Phil : Drôle, fun, nous nous sommes bien amusés ! Une grosse ambiance, beaucoup de monde présent

Pepper : C’était l’un des meilleurs publics qu’on a vu. C’est notre 3ème passage à ce bon vieux Hellfest et je crois que c’était le meilleur !

// POUR VOUS, C’EST QUOI LA « MUSIQUE EXTREME » ?

(Jimmy hurle dans le micro)Phil : L’extrémisme va avec tous les

genres, pas seulement le Metal.

// AVEZ-VOUS DEJA CONNU UN MOMENT EMBARRASSANT SUR SCENE ?

Phil : Se tenir debout sur scène, quand tout le monde vous regarde, c’est très embarrassant !

Jimmy : J’ai trouvé un soutien-gorge une fois sur scène, du coup je l’ai mis, mais je n’arrivais pas à le fermer… (ndlr : c’était au Hellfest 2011)

Phil : Embarrassant ?

Pepper : On ne fait rien de tellement embarrassant depuis longtemps. Peut-être qu’on a besoin de ça !

// QUEL ASPECT DE VOTRE JOB AIMEZ-VOUS LE PLUS ? CREER ? ENTRER EN STUDIO ? TOURNER ?

Phil : On aime tous les jours notre job ! Si t’es un vrai musicien, le processus créatif c’et fun, intéressant ! Mais le meilleur, c’est de jouer en live !

Pepper : Prends l’exemple de Witchtripper qu’on a enregistré il y a un an dans une toute petite salle. Hier on l’a jouée en France. Je veux dire, c’est cool de voir d’où t’es parti pour en arriver ici !

//QUELLE EST VOTRE OPINION SUR LA MUSIQUE TELECHARGEE DE FAÇON ILLEGALE ?

Phil : C’est du vol ! Pour moi, si tu veux découvrir ou écouter ce que fait un groupe, y’a un site qui s’appelle Youtube. Allez donc voir ce qu’il y a dessus plutôt que voler la musique des autres ! Je pense que les groupes devraient tourner plus pour faire regrimper l’industrie de la musique, parce que pour les CD, c’et fichu !

//QUAND VOUS AVEZ UN BREAK, VOUS FAITES QUOI ?

Phil : M’allonger par terre et fumer cigarette sur cigarette… Aller dormir, manger, se lever, nourrir les poulets…

Kirk : On va pêcher.

Jimmy : On va souvent chez Phil, c’est un peu un centre de vacances là-bas !

Phil : J’ai tout ce qu’il faut, un jardin, des poules, une piscine ! Il y a aussi une rivière pas loin…

// QU’EST-CE QU’ON PEUT ATTENDRE DE VOTRE SHOW SPECIAL EN REMPLACEMENT DE CLUTCH ?

Phil : Plein de merdes bizarres ! (rires) Ca paraît plutôt évident, on vient tous de groupes différents, donc il y a beaucoup de possibilités qui se créent. Mais ça va être fun

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// VOUS ETES-VOUS ENTRAINES POUR ÇA ?

Phil : Vous avez entendu un de ces trous du cul s’entrainer pour tout ça ?

Pepper : On est un peu rouillés, mais ça devrait bien se passer.

// VOUS AVEZ FAIT UN BŒUF AVEC MIKE PIKE HIER, ON PEUT EN ATTENDRE PLUS DANS LE FUTUR ?

Phil : Il est toujours là ?

Pepper : je crois qu’il a déjà pris son avion.

Phil : donc je suppose que non !

// MAIS DANS LE FUTUR ?

Phil : Tu irais vois Down et Sleep ensemble ?

// OUI !

Phil : Ferme-la alors, tu as ta réponse !

// QUELLES ONT ETE LES REACTIONS A PROPOS DE VOTRE PURPLE EP, PREMIER D’UNE SAGA DE QUATRE ?

Phil : Tu sais, je ne lis pas les reports, je m’en fiche un peu de ce concours de popularité ou ce qu’on peut dire sur mon dernier CD. Je ne parle pas forcément au nom de tout le groupe, mais j’en ai rien à foutre de la popularité, de gagner de nouveaux fans et tout ça. Down a déjà une super audience. C’est un peu comme de la nourriture, t’aimes, t’aimes pas, ça te laisse indifférent. Peu importe ! Regarde les t-shirts de Down autour de toi, nous on sait, et ça nous suffit. Je pense donc que ces fans de la première heure l’ont aimé et si c’est pas le cas, ils n’ont qu’à venir me le dire en face !

// ET LE SECOND, C’EST POUR QUAND ?

Phil : Il sort demain ! (rires) Non, non… On est des gros menteurs ! Quand on nous demande quand sort le prochain CD, on dit que c’est pour bientôt et finalement 5 ans passent et il n’est toujours pas sorti ! Mais la chose la plus encourageante c’est qu’on a déjà des riffs bien badass !

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// Y’A-T-IL UN STYLE DE MUSIQUE QUE VOUS NE COMPRENEZ PAS DU TOUT OU QUE VOUS N’AIMEZ PAS ?

Phil : Hip-Hop.

Jimmy : Black Metal, pas que je n’aime pas, je ne comprends pas !

Pepper : Mec, je n’ai pas assez de temps pour chercher des choses que j’aime pas !

// IL SE PASSE QUOI EN CE MOMENT SUR LA SCENE DE LA NOUVELLE-ORLEANS ?

Phil : Je pense qu’en ce moment, la musique en général passe par une transition. C’est le temps des « penseurs » qui écrivent de la musique de se lever et de se bouger. Dans tous les genres il y a des leaders, et après les autres groupes sont des copies. Ennuyeux ! A la Nouvelle-Orléans, en ce moment, les jeunes groupes essayent de trouver leur identité.

// ON A VU HIER BEAUCOUP DE JEUNES PORTANT VOTRE T-SHIRT…

Phil : Tu essayes de nous dire qu’on est vieux ?

// NON, JUSTE VOUS DEMANDER CE QUE ÇA FAIT ?

Phil : Ca fait du bien ! C’est comme si leurs parents leur avaient appris : « écoute-ça toi petit con » !

Pepper : Le Rock’n’Roll est conduit par la jeunesse, donc on ne peut pas y échapper ! Et si des enfants sont assez chanceux pour connaître et écouter Down, la seule chose que nous puissions dire c’est qu’on a fait notre travail !

LA CONFÉRENCE DE PRESSE SE TERMINE SUR CES BONS MOTS, ET LES MUSICIENS PARTENT SOUS LES APPLAUDISSEMENTS DES JOURNALISTES. QUAND À MOI, J’AI PU ALPAGUER PHIL POUR UNE PETITE PHOTO RAPIDE.

PROPOS RECUEILLIS PAR PAULINE MIZON

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APRÈS AVOIR TESTÉ DEUX DES PLUS GROS FESTIVALS MÉTAL DU COIN, LE HELLFEST ET LE GRASPOP METAL MEETING, NOUS N’AVONS PAS RÉSISTÉ À L’IDÉE DE LES COMPARER. CAMPING, PARKING, NOURRITURE, AFFICHE, TOUT EST PASSÉ AU CRIBLE. QUE LE MATCH DES TITANS DÉBUTE !

Hellfest vs Graspop

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Plutôt à l’arrache pour cette année, le parking du Hellfest n’en reste pas moins relativement près du camping. Il est également à proximité des Commerces, ce qui permet de passer faire le plein en sortant du festival.

Je ne sais pas combien de kilomètres nous avons du marcher pour enfin atteindre le camping du Graspop en partant du parking avec tout notre paquetage ! Bonne occasion pour se faire les mollets ou marathon ?

// PARKING

HELLFEST 1 – 0 GRASPOP

Plutôt immense et bien disposé, le camping du Hellfest offrait de très bons repères pour retrouver sa tente grâce aux zones (green, red, white ou encore yellow camp). Proche du festival, facilement accessible, ce camping est bien pensé et fort sympathique.

Tout en longueur, le camping du Graspop reste proche du site du festival. Malheureusement, les personnes arrivées un peu tardivement se retrouveront tout au bout du camping et devront marcher un bon quart d’heure pour accéder à l’entrée du fest.

// CAMPING

HELLFEST 2 – 0 GRASPOP

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Encore en phase de test après l’échec de l’année dernière, le Hellfest a tout faux cette année encore pour ce qui est des points d’eau. Trop peu de toilettes sur le camping et le site, un point douche trop petit et une bonne heure d’attente pour y accéder. On est déçus.

Les Flamands ont quant à eux tout compris concernant les sanitaires ! Plusieurs points d’eau et WC sur le festival, des chapiteaux à chaque zone de camping, jamais d’attente pour aller pisser ou même se laver les dents. Le plus : des toilettes avec tout à l’égout nettoyés régulièrement. Au top !

// COMMODITÉS

HELLFEST 2 – 1 GRASPOP

On ne peut pas dire que la programmation du Hellfest n’est pas éclectique ! 6 scènes avec du Black, Death, Hardcore, Thrash, Doom, Stoner, et j’en passe ! Il y en a pour tous les goûts et ce à chaque instant ! Seul bémol, les concerts commencent vraiment tôt et ne durent pas assez longtemps.

Le Graspop mise sur une programmation tout aussi éclectique, mais avec moins de groupes à l’affiche. Les concerts commencent donc plus tard, et seulement 4 scènes jouent en alternance. Ce qui laisse un peu de temps pour souffler. Des têtes d’affiches plus importantes également.

// PROGRAMMATION

HELLFEST 3 – 2 GRASPOP

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Des emplacements sont loués à différents traiteurs pour la durée du Hellfest. Du coup on trouve de tout et à tous les prix. Pour ce qui est des boissons, plusieurs marques de bières sont représentées, du vin et des softs en tout genres sont proposés. Encore une fois à prix abordable.

Au Graspop, il y a un nombre incroyable de stands de nourriture tout autour du festival, si bien qu’on a qu’un pas à faire pour trouver ce qu’on désire. Les stands sont uniformisés avec un affichage aux couleurs du festival. Pour les boissons, c’est pareil, des buvettes disponibles aux quatre coins du festival.

// NOURRITURE ET BOISSONS

HELLFEST 4 – 3 GRASPOP

Je n’ai pas grand chose à dire sur l’ambiance du Hellfest, c’est comme une grande famille qui se retrouve pour une réunion chaque année ! Tout le monde est sympa, tout le monde est heureux ! Voilà !

L’ambiance est la même au Graspop. Nous l’avons vécue un peu différemment en tant que français en Flandre puisqu’il est parfois difficile de se faire comprendre.

// AMBIANCE

HELLFEST 5 – 3 GRASPOP

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De sublimes sirènes se sont promenées sur le site du Hellfest, perchées à 2m50 du sol et ont proposé un show pendant certains concerts près des Mainstages, de quoi émoustiller tous les barbus présents ! Les Décors étaient magnifiques et nous ont transporté dans un tout autre univers.

D’autres sirènes sont venues cracher du feu en petite tenue sous le Metal Dome lors des Afterparty. Les deux manèges en place dans la Metalzone, n’ont pas fait l’unanimité. Pour seuls décors, on trouve les affiches du Graspop et des grosses têtes de morts illuminées dans les chapiteaux.

// ANIMATIONS ET DÉCORS

HELLFEST 6 – 4 GRASPOP

SANS DIRE QUE LE GRASPOP N’EST PAS UN FESTIVAL FRÉQUENTABLE, BIEN AU CONTRAIRE, ON VOUS RECOMMANDE QUAND MÊME LE HELLFEST QUI DEVANCE LARGEMENT SON FESTIVALESQUE CONFRÈRE.

PAULINE MIZON

// EN CONCLUSION

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Sonisphere 2013 : bilan positif ?

SONISPHERE 2013 : BILAN POSITIF ?

APRÈS DEUX ANNÉES UN PEU GALÈRES POUR L’ÉDITION FRANÇAISE DU SONISPHÈRE, (MAUVAISE ORGANISATION POUR LE PREMIER, ANNULATIONS EN TOUS GENRES ET INTEMPÉRIES POUR LE SECOND) CETTE TROISIÈME TENTATIVE SE DEVAIT D’ÊTRE LA BONNE. PAS DE PLACE POUR LE HASARD, LES CHOSES SE SONT FAITES DE FAÇON CARRÉE ET DANS LA BONNE HUMEUR. RETOUR SUR UN SUCCÈS TOTAL !

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// UNE AFFICHE A FAIRE PALIR LE HELLFEST

Oui, le Sonisphère a beau ne pas être un immense festival, c’est une grosse machine (Nous Productions) qui l’organise. Et qui dit grosse machine, dit grosses têtes d’affiche. Au programme : Limp Bizkit et Iron Maiden, entre autres… Alors oui, cette année, l’affiche est bonne et les groupes n’ont pas annulé à la dernière minute, le festival est bien rodé. Mais est-ce que ça vaut le coup tout ça ? Démontrons cela en quelques points.

// 2 HEURES DE ROUTE PLUS TARD…

Nous avons donc décidé avec OUAT de partir en excursion vers Amnéville pour goûter non pas aux bienfaits des Thermes, mais du Métal. Nous voici donc en route pour le Sonisphère édition française, à pile 180 kilomètres de là. Sac sur le dos et pass en poche, c’est parti pour la première étape de notre tour d’horizon des festivals de l’été.

Voici donc le premier point fort du festival, il est près de chez nous ! Et rien que pour ça, ça vaut le coup d’y aller…

// MAIS OÙ EST L’ENTREE ?

Parce que j’ai décidé de tout vous dire dans cet article, je ne passerais pas au travers du fait que l’entrée presse est loin, très loin, tout en haut d’une côte à l’opposé de l’entrée festivaliers… Après un bon quart d’heure de marche en pente ascendante, nous y sommes enfin ! Bracelets en place, nous pénétrons sur le site du festival qui est en tous points identique à celui de 2011, sur trois étages. En bas, la scène OFF et l’accès au SnowHall, au 1er étage, les stands de nourriture, les bars et une moitié du market, et, enfin, au dernier étage, les deux scènes, une autre partie du market et des bars.

// L’INVITE SURPRISE DU WEEK-END

Ca n’était pas gagné d’avance avec le temps que nous avons eu ces dernières semaines, mais il était bien là. Qui donc ? Le soleil ! Une bonne surprise qui s’est maintenue tout le week-end pour notre plus grand bonheur, ou pas… Car au Sonisphère, point d’arbres ni de coins d’ombre pour se cacher du grand astre ! Nous avons donc tous plus ou moins cuit sur le parking sur lequel se tenait le festival. Car oui, il se déroulait en sol goudronné ! Rien de moins agréable pour se déplacer (à part peut-être la boue), pour s’asseoir, et surtout, pour garder la chaleur…

Bon, on ne va pas tergiverser 3000 ans sur les caractéristiques du festival alors que, finalement, on est là pour les groupes !

// SONISPHERE, DAY 1

Nous arrivons donc sur le site du festival sur les coups de 15h (après avoir cherché l’entrée presse un bon moment). A peine le temps de faire le tour du propriétaire, Behemoth entre en scène. Après un show obscur des polonais, nous décidons de profiter du temps offert par les 2 concerts suivants pour aller nous promener un peu et nous rafraîchir avec une bonne bière.

Comme pour confirmer que nous sommes bien en festival Métal, j’entends, sous un chapiteau en forme de cantine, une bonne centaine d’ours s’époumoner en chœur. Je tourne la tête et aperçois un mec à poil, debout sur une table, entouré de dizaines de chevelus levant leur verre à son honneur. Conclusion, on ne s’est pas trompés de festival ! Nous décidons de nous rapprocher des scènes pour le set d’Amon Amarth. Les vikings sont en forme, et le font bien ressentir.

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Le soleil est toujours au beau fixe, alors que les papys de Motörhead montent sur la Scène Apollo. « We are Motörhead, and we play Rock’n’Roll » nous balance Lemmy avec sa voix rocailleuse. C’est parti pour 1h de show. Nous décidons ensuite d’aller manger, pour ne pas louper Slayer qui passe juste après.

Il est 21h10 lorsque Kerry King et ses compères investissent la scène Apollo pour un set bien Thrash comme on aime ! Les 4 californiens arrivent à nous tirer une petite larme lors de leur rappel avec un backdrop aux couleurs de Jeff Hanneman, leur guitariste décédé quelques semaines plus tôt.

Le Neo Metal est à l’honneur en cette première soirée du Sonisphère 2013, puisque Korn et Limp Bizkit clôtureront le samedi avec brio. Nous regardons leurs prestations de loin, puis nous décidons de rentrer nous coucher après une bonne douche et une dose de Biafine étalée sur le corps. // MOTORHEAD

// SLAYER

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//SONISPHERE, DAY 2

Après une courte nuit de sommeil due à un violent orage qui nous a réveillés à plusieurs reprises, nous émergeons difficilement et nous préparons à repartir vers Amnéville. Tradition oblige, on a décidé de déjeuner au Fonzie Diner, comme l’année dernière, dont nous vous avons parlé dans le numéro 8, d’Août 2012.

Le ventre plein, nous nous dirigeons vers l’entrée du festival pour aller voir l’un des premiers groupes de cette deuxième journée, Hacktivist. OVNI dans cette programmation du dimanche, le groupe n’a pas fait l’unanimité.

C’est en plein après-midi, et en plein soleil (qui a décidé de rester à Amnéville pour la journée), que nous retrouvons Ghost sur la scène Saturn. Les 6 mystérieux suédois nous abreuvent de leur Hard Rock 70’s et nous laissent sur le cul d’une prestation impeccable.

Direction Mastodon sur la scène Apollo. Puis, nous profitons des trois concerts suivants pour aller nous désaltérer à l’espace bars/bouffe. Au loin, Dave Mustaine, caché dans sa chevelure rousse, fait son apparition sur la mainstage puisqu’il est déjà l’heure de Megadeth.

Après une heure de concert, nous allons manger pour ne pas rater la tête d’affiche du jour : Iron Maiden. Malheureusement en qualité de petit webzine, nous ne sommes pas autorisés à prendre des photos du groupe sur scène. Néanmoins nous avons pu apprécier une belle performance des 6 anglais, particulièrement en forme.// GHOST

// MEGADETH

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Finissons la journée en beauté avec nos chouchous du week-end : Airbourne ! Chez OUAT, on est totalement fans ! Les australiens sont en forme et foutent l’ambiance comme jamais. Nous profitons de ce dernier concert comme si la vie s’arrêtait après. Puis nous tentons de sortir du site du festival, pas sans difficultés, je dois l’avouer, puisque nous nous retrouvons pris dans une foule de chevelus qui hurlent et chantent comme si on remettait ça demain. Malheureusement c’est bien fini et nous n’attendons qu’une chose, c’est que l’on nous dévoile l’affiche de l’année prochaine…

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PAULINE MIZON

// AIRBOURNE

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Metallurgicales 2013

METALLURGICALES 2013 : LIVE REPORT

EN PARTENARIAT AVEC METAL SICKNESSC’EST SOUS UN SOLEIL DE PLOMB QUE JE ME DIRIGE VERS LE NORD POUR ASSISTER AU WARM UP DES METALLURGICALES. POUR PRÉSENTER CET ÉVÉNEMENT RAPIDEMENT, IL A ÉTÉ CRÉÉ EN 2009 SOUS L’IMPULSION DE NOTRE REGRETTÉ DÉPUTÉ (ET ACCESSOIREMENT À CETTE ÉPOQUE MAIRE DE DENAIN) PATRICK ROY. SUR LES QUATRE ANNÉES PRÉCÉDENTES LA PROGRAMMATION A TOUJOURS ÉTÉ DE HAUTE VOLÉE : ETHS, SOULFLY, MASS HYSTERIA, PARADISE LOST, STRATOVARIUS, DEVIN TOWNSEND PROJECT, MESHUGGAH, ANTHRAX ET J’EN PASSE.

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Cette année, le concept change : remaniement au niveau de l’organisation, la ville a délégué à une association locale, Nord Forge, le soin de faire perdurer l’aventure. C’est sous la forme du Warm Up que se déroule cette année le fest : un avant-goût des Metallurgicales 2014 qui sera une édition de grande envergure. En tout cas c’est tout ce qu’on leur souhaite. Le Warm Up est donc une version light qui fera à l’avenir le lien entre les plus gros festivals qui auraient lieu tous les deux ans. L’accent est mis sur la scène locale et nationale, un système de tremplin est mis en place et un groupe doit recevoir son ticket pour jouer l’année suivante.

A mon arrivée sur le parking, les derniers riffs bien lourds de Morpain sonnent bien fort. Désolé pour eux tout comme Beyond The Hatred, Slaughtered et Arkania dont je ne pourrai dire de mot dans ce report. Premières impressions très positives : le site est franchement sympa, un plein air champêtre au milieu de la ville, une belle scène entourée de stands divers : bars, restaurations, metal market, etc.

Arrive, quelques minutes plus tard, Noein sur scène avec deux charmantes demoiselles respectivement à la basse et au chant. Bien que nous ne soyons pas bien nombreux devant à cette heure, l’ambiance commence à monter :

le thrash death aux forts relents industriels des Normands fait mouche. Le son est compact et la presta est sans faille, on voit bien que le groupe est rodé et très professionnel. Jenny est implacable en front girl et les riffs froids et puissants qui l’accompagnent finalisent cette prestation impeccable. Un groupe à surveiller de très près, je pense qu’on devrait rapidement entendre parler d’eux bien plus !

Derrière arrivent directement l’une des têtes d’affiche de la journée : Born From Pain, le groupe qui m’a le plus motivé à bouger sur ce fest. Voilà qui tranche direct avec le groupe précèdent. Ici pas de chichi, pas de backdrop, pas de tenue de scène, très peu de lumière / fumée : juste une grosse dose de metal hardcore délivrée sans concession. Les Hollandais sont pour moi l’un des meilleurs groupes du genre en Europe. Ils ne sont pas là pour rigoler et n’ont pas failli à leur réputation à Denain. Même constat que lors du groupe précèdent, la fosse est grande et moyennement remplie mais les premiers circle pits se mettent en place et le public se rassemble devant le show dévastateur de Born From Pain. Le groupe profite de ce concert pour nous présenter son nouveau batteur, une jeune tête blonde nommée : Max.

C’est au tour des parisiens de T.A.N.K. de monter sur les planches chauffées à bloc par la précédente presta et par le soleil omniprésent cet après-midi. Le son est très bon dès le premier morceau (tout comme pour tous les autres groupes d’ailleurs : chapeau la technique !). pas grand-chose à redire sur ce concert : c’est ultra carré, ça joue vite et bien, dans un style death metal plutôt conventionnel même si un gros accent est mis sur la mélodie et les rythmiques bien thrash. On sent également bien les influences scandinaves. Belle réussite, le public ne s’y trompe pas et semble plus nombreux déjà ! Clem (One Way Mirror, ex-Zuul FX,…) derrière la batterie se démène comme un diable et le beau gosse Raf Pener au chant est bien charismatique. Bref, T.A.N.K., sans être ultra original, c’est du très bon sur scène.

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L’autre groupe que j’attends avec impatience ce jour est Atlantis Chronicles. Loin de pas mal de standards, ce groupe a su se forger une véritable identité et développer une musique très personnelle à travers tout un concept de descente dans les profondeurs sous-marines. Une espèce de voyage à travers le néant et l’obscurité. Il me tardait de les voir jouer sur une grosse scène et c’est chose faite avec à la clé le meilleur show de ce Warm Up pour ma part. Comme un leitmotiv de ce fest, le groupe est ultra carré et nous offre un show sans faille.

Le death metal des parisiens est franchement particulier : c’est très progressif, largement teinté de hardcore et de djent. Une chose est sûre, le fan d’AC/DC et de Black Bomb Ä mettra du temps à entrer dans leur délire c’est sûr mais pour une oreille avertie, c’est franchement excellent, vraiment pointu, parfois violent, souvent très mélodique avec bon nombres de passages en tapping et autres solos. C’est un plaisir de voir un groupe s’éclater comme ça sur scène. Les gars ont la banane tout du long et répètent plusieurs fois à quel point ils sont contents d’être là avec nous.

Avec l’obscurité (et le froid il faut bien le dire) arrive la tête d’affiche tant attendue. On voit bien que les Black Bomb Ä jouent à domicile : ils débarquent sur scène avec un accueil plus que chaleureux de la part du public qui s’amasse devant la scène. C’est un BBA plus que remanié depuis la dernière fois que je les ai vu (et oui ça fait un bail…) : un nouveau chanteur au côté de Poun, Shauny D. le chanteur du groupe de hardcore anglais Drive By Audio ; on reconnait aussi immédiatement (en mode plus sérieux évidement) le bassiste d’Ultra Vomit, Jacou …

Black Bomb Ä

Pedal To The MetalMy Mind Is A PussyYou Can't Save MeCome On DownWe Don't CareLook At The PAinFearMaryNo WayPolice Stop Da WayBurnTales From The Old

SchoolLaw's Phobia

Born From Pain

RelentlessHere Lies

CivilisationRise or DieBehind Enemy

LinesSons Of A Dying

WorldChange or DieThe New HateBlack GoldThe HydraStop At Nothing

//SETLISTS

T.A.N.K.

The Raven’s CryDisturbiaInhaledT.A.N.KBeautiful AgonyUnleash The CravingBrother In Arms

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Les gars font le job, ça envoie du bois ! Les deux chanteurs assurent le show engageant des circle pits et autres brave hearts : ça bouge sévère devant ! Poun monte même sur la montagne de baffles sur le côté… Pour ce qui est de la batterie, c’est toujours un plaisir de voir et surtout d’entendre Hervé Coquerel martyriser ses fûts !! Quelques morceaux et certains refrains m’ont rappelé mon adolescence : «Police Stopped Da Way», «Mary» ou encore «Look At The Pain». On retiendra aussi quelques passages sympas de nouveaux morceaux dont un titre terrible tout en slap pour Jacou… Après je soupçonne que je sois trop vieux ou encore que la fatigue et la chute de température a eu raison de moi mais j’ai été au final peu réceptif à ce live alors qu’une très grande partie des gens présents on prit leur pied, signe d’un concert de qualité !

Pour conclure, nous avons assisté à une bien belle journée, en soutien à une belle aventure que sont les Metallurgicales. Une bonne organisation, une programmation variée de groupes de talent, des tickets à prix plus qu’abordable (franchement, voir un événement comme celui-là à seulement 10€ sachant que tous les étudiants, chômeurs, etc. ont eu droit à un tarif réduit à 5€, c’est excellent), l’orga nous a vraiment régalé. Cependant, on s’interroge un peu sur la fréquentation car dans de telles conditions, le festival aurait dû être blindé. Est-ce que les autres festivals de ce weekend bien chargé (notamment The Saints Goes To Hell à 60 bornes de là ou encore l’énorme Sonisphere d’Amnéville…) lui ont fait de l’ombre ? C’est bien probable !

OLIVIER RENAUXWWW.METALSICKNESS.COM

//SETLISTSAtlantis Chronicles

Enter The Bathysphere

And Embrace The Abyss

Beyond The Lighthouse

Echoes Of SilenceArchiteuthis DuxTales Of AtlantisHomoceneThousands CarybdeaTen Miles

Underwater

T.A.N.K.

The Raven’s CryDisturbiaInhaledT.A.N.KBeautiful AgonyUnleash The CravingBrother In Arms

Noein

IerWill LiveBorn To ResistThe HandHuman UpdateErasureDmoxLiars DreamNick Ok TimeThe End

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Merci le Rock Dans Tout Ses Etats.

MERCI LE ROCK DANS TOUS SES ÉTATS.

ON AVAIT JAMAIS MIS LES PIEDS AU ROCK DANS TOUS SES ÉTATS ET ENCORE MOINS À EVREUX. ON A DÉCOUVERT UN BEAU PETIT FESTIVAL AVEC UNE BELLE AFFICHE ET UN PUBLIC QUI, COMME DANS BEAUCOUP DE FESTIVALS, SAIT FAIRE LA FÊTE. ET ÇA, C’EST L’ESSENTIEL.

TOUR D’HORIZON DES COUPS DE COEURS ET DES FESTIVALIERS.

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DU CÔTÉ DE MARINE

// DEAD ROCK MACHINE

Je connais Dead Rock Machine depuis bientôt quatre ou cinq ans. J’ai plusieurs fois été les voir sur Paris, le plus souvent dans de toutes petites salles. N’ayant pas assisté à un de leurs shows depuis longtemps, je me suis réjouie quand j’ai su qu’ils faisaient partie du line-up du Rock Dans Tous Ses États cette année. Ils étaient planifiés pour ouvrir la journée du samedi, sur la scène A. Autant vous dire que ça m’a fait tout drôle de les voir cette fois ci sur une grande scène (la plus grande scène du festival, même) ! Ayant signé cette année avec le label Volvox Music, ils ont par la suite, en avril dernier, sorti leur album Bright Colors Mean Poison. J’ai pu constater que le binôme était resté fidèle à lui-même sur scène, plein d’énergie et de bonne humeur. Bien qu’ils ne soient que deux, Thierry et Romain n’ont pourtant pas eu de mal à faire bouger la foule, y compris les festivaliers qui ne les connaissaient pas encore. Ils nous ont transmit leur amour, on a dansé, on a eu chaud, mais qu’est-ce que c’était bon... Un groupe à voir (ou à revoir une fois de plus), sans hésitation !

// DIE ANTWOORD

22h55. Les britanniques Archive clôturent leur live et la scène A s’éteint. Quelques secondes après, les enceintes de la scène B (sur laquelle doivent se produire d’une minute à l’autre les sud-africains de Die Antwoord) font retentir les premières notes de leur morceau «Fok Julle Naaiers». Au fond de la scène, un écran géant projette sur fond noir le visage de Leon Botha, défunt ami du groupe qu’on a notamment pu apercevoir dans leur clip «Enter the Ninja». C’est alors que Dj Hi-Tek se faufile derrière ses platines. Les lumières s’allument et le petit colosse entame son «Dj Hi-Tek Rulez» aux cinglants samples «  Dj Hi-Tek will fuck you in the ass  ». Les fans impatients sont alors ravis de l’énergie que promet déjà cette entrée en fanfare. C’est au tour de Yo-Landi Vi$$er de faire son entrée en sautillant tout en fredonnant le refrain de «Fok Julle Naaiers», suivie alors par Ninja, qui entame le premier couplet.

Malgré l’obscurité ambiante et leurs visages capuchés, on parvient tout de même à les distinguer grâce à leurs survêtements orange fluo griffés Die Antwoord et leur

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différence de taille évidente (Yo-Landi ne doit pas dépasser 1m50 et Ninja fait bien trois têtes de plus qu’elle). Ninja se met alors à l’aise sur «Wat Kyk Jy» et se retrouve torse nu à donner de frénétiques coups de reins dans l’air pour le plaisir de certaines demoiselles du premier rang. Les sonorités techno du morceau ne tardent pas à chauffer le public, qui entame déjà sa transe. Deux danseuses noires prennent place sur scène quand démarre «Wat Pomp», vêtues de combinaisons intégrales ornées des dessins de Ninja que l’on voit régulièrement apparaître dans les clips du groupe.

Quelques morceaux plus tard, Yo-Landi et ses danseuses ont changé de costumes pour revenir toutes les trois vêtues de lamé doré, histoire de représenter le côté bling-bling de l’hymne «Rich Bitch». Elles nous font profiter de leurs aptitudes en matière de twerk (ou booty shake, comme vous préférez) pendant que Ninja va à son tour se changer. En attendant le retour de son époux, Yo-Landi grimpe sur l’estrade de Dj Hi-Tek et troque son manteau contre un haut de bikini en crochet.

Ninja revient, portant fièrement son célèbre caleçon Pink Floyd, et ils entament donc «Cookie Thumper», un nouveau morceau dont le clip est sorti il y a quelques jours. Vient alors «Beat Boy», une mise en bouche du morceau «Evil Boy», pendant lequel se gonfle le personnage éponyme, qui est une sorte Casper trash avec un sexe aussi grand que lui. S’ensuivent alors les tubes «Baby’s On Fire» et «I Fink U Freeky», sur lesquels Yo-Landi se déhanche en mini-short, laissant entrevoir son cultissime camel toe. Pour clore le spectacle, toute la troupe saute, danse et salue les festivaliers sur «Never Le Nkemise 2», puis s’éclipse. Tandis que la foule est en train de se disperser pour entre autre rejoindre la grande scène, où va débuter Airbourne, nos extra-terrestres peroxydés reviennent sur scène quelques

minutes pour interpréter le morceau qui les a propulsé sur la toile en 2009, «Enter the Ninja».

Pour avoir eu l’occasion de les voir jouer au Trianon une semaine avant, je peux vous assurer que leur show était quasiment identique, à un morceau près. Leurs mise en scène, chorégraphies et setlist sont réglées comme du papier à musique. Cependant, l’avantage de les avoir vu en plein air est de ne pas mourir de chaud à cause des 40 degrés d’une foule en délire enfermée dans une salle. Au final, même si leur prestation était à peu de choses près la même qu’à Paris, les morceaux de Die Antwoord ont la particularité d’être entraînants, et du coup, on ne s’en lasse pas, on chante, on danse, on devient fou. Le groupe nous a offert un bon moment sur lequel on a bien pu se défouler, et ce live était pour moi l’un des meilleurs de cette édition du Rock Dans Tous Ses États.

MARINE GUYOT

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DU CÔTÉ DE FLORIAN

// KLAXONS

Déjà vu à la Cartonnerie il y a plusieurs années, les klaxons mettent toujours autant le feu sur scène. On a pu entendre leurs grands succès comme Golden Skans ou encore Atlantis to Interzone pour mon plus grand plaisir.

Le groupe a l’air plus sage sur scène comparé à leur début mais leur toute nouvelle sagesse ne gache rien à leur show.

// WOODKID

Il est la sensation du moment. Woodkid offre un spectacle magnifique visuel hallucinant. Mais on ne s’étonne pas de son talent au niveau du visuel étant donné que c’est son premier amour.

On l’a connu «faiseur» de clips pour Katy Perry ou encore Lana Del Rey mais son album est un bijou qui étincelle sur scène. On assiste un show millimétré avec un Woodkid qui prend plaisir à revenir en France.

// BONAPARTE

Détour par la scène Gonzomobile pour aller rendre visite à Bonaparte. Groupe de rock berlinois, il est reputé pour ses spectacles visuels punk. Et quels spectacles ! On peut

voir, en plus du groupe, deux femmes qui dansent avec des costumes improbables, comme avant de se déshabiller pour se retrouver en culotte / seins nus avec deux bouts de scotch pour cacher les tétons.

Les yeux mais aussi les oreilles sont ravies car leur dernier album, Sorry We’re Open mais encore plus leurs anciens comme Too Much ou My Horses Like You sont des albums qui donnent envie de danser.

// AIRBOURNE

Le groupe que j’attendais le plus sur cette édition.

Sur scène, on a le droit à un mur d’amplis Marshall et là, on se dit qu’on va s’en prendre plein la tête. Et c’est le cas. Les australiens d’Airbourne sont bien en forme et balancent leur son comme on aime : fort et propre.

Le show est bien rodé, on s’amuse à voir des hard-rockeurs faire une chorégraphie avec leur guitare et on s’amuse aussi à voir le chanteur s’éclater deux-trois canettes de bière sur le crâne pour les partager avec son public.

Le plus de ce concert, c’est que j’ai pu apprécier le spectacle comme un roi, loin des pogos et (presque) des slams.

FLORIAN BAHUET

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DU CÔTÉ DES FESTIVALIERS

//JEAN VALJEAN

C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE TU VIENS AU RDTSE ?

C’est la première fois que je fais un festoche. Tu sais, je viens de pécho 20 ans, la miss. Oui.

QU’EST-CE QUI T’A LE PLUS MOTIVÉ À VENIR CETTE ANNÉE ?

Ben les vacances !!! J’ai posé des vacances tout le mois de Juillet, ce qui fait de moi un mec fou !

QUEL(S) GROUPE(S) AS-TU LE PLUS ENVIE DE VOIR ?

Stup  ! C’est Stupeflip  ! La menuiserie, 72.8  ! T’as jamais entendu parler de Stup ? Surtout que ça tombe trop au pire moment, j’ai été faire les soldes, comme tu le vois...

OUI, JE VOIS QUE TU AS UN BEAU CHAPEAU ET DE TRÈS BELLES LUNETTES ! POURQUOI NE PAS AVOIR RETIRÉ LEURS ÉTIQUETTES ?

Parce que si Stup me voit avec les étiquettes, j’ai une chance de monter avec Stup sur scène.

TON AVIS SUR LE FESTIVAL ?

Franchement, super bien réussi  ! Sauf que ces connards de vigiles confondent du plastique avec du verre, du coup, ils m’ont piqué ma ‘teille, les enculés... 7 balles dans le cul ! Mais au final, une bonne soirée, une putain d’ambiance, et on est tous venus ici pour le même principe, ce qui fait que du coup, y a une putain de convivialité  ! C’est un putain de festival, ouais !

COMPTES-TU REVENIR À UNE PROCHAINE ÉDITION ?

Ah mais je reviendrais, ouais, je reviendrais !

// DARK & PIKA

C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE VOUS VENEZ AU RDTSE ?

P : Pas du tout !D : Dark Vador vient depuis huit ans !P : Moi depuis six ans, en gros.

QU’EST-CE QUI VOUS A LE PLUS MOTIVÉ À VENIR CETTE ANNÉE ?

P : Le camping.D: L’habitude.P: Franchement, pas la prog  ! Cette

année, moyen moyen...

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QUEL GROUPE AVEZ-VOUS LE PLUS ENVIE DE VOIR ?

D & P : Aucun en particulier.

VOUS FAITES PARTIE DE CEUX QUI CHANTENT LE PETIT BONHOMME EN MOUSSE JUSQU’À 10H DU MATIN DANS LE CAMPING ?

P : Non !D & P : Ah qu’est-ce qu’on est serrées,

au fond de cette boite  ! Chantent les sardines, chantent les sardines ! Ah qu’est-ce qu’on est serrées, au fond de cette boite  ! Chantent les sardines entre l’huile et les aromates ! Hey !

VOTRE AVIS SUR LE FESTIVAL ?

D : Ben nous pour résumer un peu le festival tous les ans, c’est la bonne humeur, je pense.

P : Ouais. Qu’il y est une prog de merde ou une bonne prog, on vient de toute façon...

D : On sait qu’on va rigoler.

UN PETIT MOT POUR LA FIN ?

D : Chaussette.P : Pikachu. Super original...

// LOLA

C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE TU VIENS AU RDTSE ?

Non ça fait trois ans que je viens.

QU’EST-CE QUI T’A LE PLUS MOTIVÉ À VENIR CETTE ANNÉE ?

C’était les trente ans ! J’ai retrouvé tous mes amis et je pense que c’est la dernière année où je serais là, donc voilà la bonne raison... Faire la fête une dernière fois.

QUEL(S) GROUPE(S) AS-TU LE PLUS ENVIE DE VOIR ?

Le Catcheur et la Pute, je les ai vu l’année dernière, c’était sympa !

TON AVIS SUR LE FESTIVAL ?

Le son est bien, sur les stands les gens sont agréables, ont serviables. Pareil, les videurs à l’entrée sont gentils. Et puis y a du contact avec tout le monde, si y a un problème les gens sont là. Je trouve ça bien niveau sécurité, tout ça...

// LUC

C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE TU VIENS AU RDTSE ?

Ouais, c’est la première fois, ouais !

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// TIGROU

C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE TU VIENS AU RDTSE ?

Non, ça fait trois ans que je viens !

QU’EST-CE QUI T’A LE PLUS MOTIVÉ À VENIR CETTE ANNÉE ?

Die Antwoord.

QUEL(S) GROUPE(S) AS-TU LE PLUS ENVIE DE VOIR ?

Ben, Die Antwoord.

TON AVIS SUR LE FESTIVAL ?

Ça le fait  ! Juste perdu en tympans tout à l’heure, mais bon, c’était super. Non, franchement, c’est nickel ! Ils font juste bader avec la sécurité, y en a trop, carrément !

TOUTES LES FOIS OÙ TU ES VENU ICI, TU RESTAIS AU CAMPING ?

Ouais, c’est PARFAIT ! TU FAIS PARTIE DE CEUX QUI SE COUCHENT À 10H DU MATIN ?

Mais c’est parfait ! D’après toi... ?

// MERCI LE ROCK !

Bravo le Rock Dans Tous Ses Etats pour cette édition ! En plus de la qualité de la programmation, la qualité du son était au rendez-vous, et c’est une chose qui parfois peut gacher un festival lorsqu’elle n’est pas maitrisée.

Les seuls bémols que l’on pourrait trouver, c’est la gestion du camping : trop d’attente, et une fouille un peu trop poussée (on a pas le droit à un mini-maillet pour planter nos sardines quoi !) et le manque de merchandising des groupes._____________________________________

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Les Eurockéennes

NOUS VOILA DE RETOUR DE L’UN DES PLUS VIEUX FESTIVALS FRANÇAIS QUI FÊTAIT SON QUART DE SIÈCLE. ATTENTION, L’IDÉE N’EST PAS DE VOUS FAIRE CROULER SOUS LA JALOUSIE DE NE PAS L’AVOIR FAIT MAIS PLUTÔT DE VOUS DONNER NOTRE AVIS SUR CES CONCERTS QUE VOUS SEREZ PEUT-ÊTRE AMENÉ À VIVRE UN JOUR !

// JEUDI

Asaf Avidan : comme son ancien groupe le disait il a le mojo, mais la voix m’a laissée de marbre.HUGO

Il faut le reconnaitre, il a tout pour plaire, de bons musiciens, des musiques qui envoie, cependant il en fait juste un peu trop… dommage je m’attendais à mieux.

CHARLOTTEBonne découverte de l’année dernière lors d’un

fetsival breton, l’Israélien semble avoir pris conscience de son succès depuis... Il en a fait effectivement un peu trop, ce qui a nuit à mon plaisir.

-M- : Le lion a fait rugir ses classiques avec classe !

HUGOOn ne le présente plus, ce type est une

bête de scène. On regrettera juste son groupe réduit à un trio, manquant (hélas) à l’appel certains de ses très bons musiciens (ex : son contrebassiste Vincent Segal).

CHARLOTTEPas particulièrement sensible à cet

artiste, il faut reconnaître qu’il donne beaucoup sur scène, à son public. Il interagit avec ce dernier, occupe l’espace... Il en met plein la vue !

Chapelier Fou : Pendant le concert on a tous cru voir une tête de chat dans la Lune.

HUGOUne musique teintée d’électro, de

guitare et violon (joués en live) nous a transformées notre nuit de juillet en Songe d’une nuit d’Eté. Le meilleur concert du Vendredi !

CHARLOTTEFortement conseillé par des amis, ce concert

m’a envoyée sur une autre planète ! Mêlant univers classique et electro, Louis Warynski nous a offert un magnifique concert où les morceaux semblaient se créer devant nous. Coup de coeur !

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Jamiroquai : on a cru deux secondes qu’une Gran Torino allait faire sortir Starsky et Hutch sur la Grande Scène.HUGO

Le britannique nous a réservé un show très funky. On a été surpris de la place qu’il donnait à ses musiciens (très bons par ailleurs) et au public (2 rappels !).

CHARLOTTEEntre Soul et Funk, Jay Kay a délivré un show

énergique et coloré en cette fin de soirée. Vêtu d’une chemise bleue à franges et d’un chapeau vert, le britannique a su faire bouger les festivaliers.

// VENDREDI

Deap valley : des voix et des guitares criardes manquant d’originalité.HUGO

Le son ressemblait hélas plus à un rock de stade. On est parti en ayant l’impression d’avoir entendu ça 50 fois.

CHARLOTTEDeux jeunes californiennes en mini-shorts, aux

jolis minois et énergiques... Voilà ce que je retiendrai. Le manque d’originalité ne nous aura pas convaincus.

Beware of Darkness : le rock californien récite ses classiques

HUGOEfficace, on en demandait pas plus aussi

tôt dans l’après midi.

CHARLOTTECa nous a permis de bien commencer la journée.

Mais ce groupe ne m’aura pas particulièrement marqué.

Airbourne : L’AHRAF (Australian Hard Rock Air Force) a bombardé Malsaucy à coup de Gibson Explorer. HUGO

Ordinairement pas fan de ce type de musique, je ne peux que féliciter cette bande de poilus aux cheveux gras. On les remerciera d’avoir su exploiter la grande scène comme on l’attendait.

CHARLOTTEBercée toute mon enfance par AC/DC, autant

dire que j’attendais avec impatience ce concert. Les frères O’Keeffe et leurs acolytes ne m’ont pas déçue ! Bel hommage au rock des 70’s avec de longs riffs et quelques explosions de canettes de bière...

Skip the use : On est passé à deux doigts de l’avis de tempête.

HUGOCa remue, ça bouge, c’est efficace, on

en demandait pas plus. Cependant le show reste de meilleure qualité dans une petite ou moyenne salle.

CHARLOTTEAprès un important mouvement de

foule, je me suis éloignée de la scène... Je n’ai donc pas pleinement profité de leur presta’. Les Nordistes m’ont un peu refroidie...

Woodkid : Il a transformé la scène Green Room en un tableau de Chagall vivant.

HUGOCertains diront qu’il en fait trop, son show reste

une performance que ce soit pour la musique, les lumières ou encore les vidéos. On en sort avec le sentiment d’avoir vu quelque chose de grandiose.

CHARLOTTEMême éloignée de la scène, les cuivres et

percussions accompagnant Yoann Lemoine m’ont atteint et fait planer durant près d’une heure. I Love You, Iron,... On en redemande !

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The Smashing Pumpkins : Ressemble à une croisière en Arctique, c’est beau, c’est pur, mais il fait un peu froid ! HUGO

Billy Corgan n’est pas un habitué des jeux de scène dynamique. On en retiendra un show rock avec des guitares saturées juste ce qu’il faut et un écran géant rappelant les concerts de Tool ou de NIN. Pour ma part que du bonheur !

CHARLOTTEJe ne fais pas partie de ceux ayant écouté le

groupe américain dans les 90’s, je ne les attendais donc pas au tournant. Ce n’était certainement pas le concert le plus énergique et le plus interactif mais il m’a donné envie d’en écouter davantage !

// SAMEDI

Yules : Une folk accompagnée d’une bière, rien de tel pour commencer la journée !HUGO

Le groupe (guitare acoustique+basse acoustique) était accompagné d’un trio de corde. En ce qui concernait les musiques certaines n’étaient pas sans rappeler certains morceaux d’Herman Düne.

CHARLOTTEPas facile de sonoriser le quatuor

accompagnant Yules... Semblant plutôt conçu pour être joué en salle, ce concert nous a permis de commencer tranquillement ce 3e jour avec des reprises de Leonard Cohen.

Archive : l’Angleterre nous a donné ce qu’il peut faire de mieux : le trip hop !!!

HUGOUn concert percutant, seul regret, l’heure

tardive (dernier concert de la journée).

CHARLOTTEUn début difficile, un placement pas terrible

(plage blindée !) et la fatigue faisant surface... Il faudra un concert supplémentaire pour avoir un réel avis.

Black Rebel Motorcycle Club : le rock’n blues dans tous ses états.

HUGOLe trio californien nous a servi ses

classiques avec classe ! Après le concert on a tous eu idée de se louer une Cadillac pour faire Portland-San Francisco. Le meilleur concert du samedi.

CHARLOTTEUn son pop/rock/psyché bien sympa

pour continuer notre périple. On bouge, on chante, en gros : c’est l’éclate !

Dinosaur Jr : back to the grunge.

Von Pariahs : post punk comme on sait en faire dans l’hexagone !

HUGOLes nantais dépotent pour leur âge. Pour ceux

que ça intéresse ils seront à la Carto cet automne.

CHARLOTTECertes, le chanteur vit sa musique, on ressent leur

énergie mais il faut croire que je n’étais pas sur la même longueur d’onde...

HUGOUn concert venu d’une autre époque. Ca

reste un peu froid niveau ambiance.

CHARLOTTERestée jusqu’à la fin du concert, je remercie Pedro

Winter d’avoir programmé ce groupe des nineties au son heavy teinté de pop et folk. On regrettera seulement une fin plutôt brutale dûe à un problème technique.

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Two Door Cinema Club : quand David devient Goliath HUGO

On se souvient des jeunes irlandais et de leur rock explosif il y a 3 ans lors de leur tournée estivale. Les voilà de retour sur la grande scène avec les costards !

CHARLOTTELes Irlandais ont su investir la Grande Scène pour

leur seconde venue au festival. En costards, mais sans se prendre au sérieux, ils ont délivré les succès de leur premier et second album.

// DIMANCHE

The Vaccines : on est venu, on a rien vu, on est déçu.HUGO

Le concert a eu 45 minutes de retard (à cause de leur matos qui était bloqué on ne sait où) et Black Angels allaient commencer. Dommage !

CHARLOTTEOn aura attendu... Mais nous n’avons pas vu

ni entendu. Avec près d’une heure de retard, les Vaccines ont joué devant une petite poignée de personnes qui se sont montrées très patientes !

Phoenix : Phoenix en live c’est comme le château de Versailles, c’est colossal et ça a la classe !HUGO

On a beau ne pas forcément aimer le bubble pop de Phoenix, leur concert est un pur plaisir où rien ne laisse indifférent avec une mention spéciale pour le jeu de scène de Thomas Mars !

CHARLOTTELes Versaillais ont clôturé la 3e journée

en offrant un magnifique show rassemblant des milliers de personnes et où les faux billets de 500 francs ont plu (en référence à leur nouveau titre, Bankrupt).

Hyphen Hyphen : Geil Geil !

HUGOPremier concert de la journée, une

bande de minots nous envoient un rock sans prétention qui nous ne fait pas regretter de nous être levé si tôt !

CHARLOTTEIl fait très chaud sur le site du Malsaucy mais

cela ne semble pas gêner les Niçois qui débordent toujours autant d’énergie sur scène. Leur electro-rock, disco-punk nous file la patate en moins de deux !

Black Angels : Avec la chaleur de l’après midi, le concert puait le Texas pour notre plus grand bonheur.HUGO

Du rock psyché comme on en voit trop peu dans les festivals d’été. Pas besoin que ça bouge sur scène, les mélodies se chargeront de remuer le public.

CHARLOTTEMême si j’aurais aimé plus de jeu scénique,

je dois avouer que j’ai apprécié écouter quelques morceaux (meilleurs que sur CD). Mais cela restait un peu trop répétitif pour moi et la Plage m’appelait...

Tame Impala : du psychédélisme pas assez acidulé.

HUGOJe m’attendais à un live un peu plus

planant, vu les albums. J’ai eu l’impression que les australiens nous ont cuisiné le minimum syndical avant d’enchainer sur les tubes. Dommage…

CHARLOTTELe concert a commencé tout en douceur...

presque soporifique ! On aurait voulu se laisser aller, voyager vers d’autres horizons mais cela nous a été difficile. On a préféré écouter de loin tout en s’hydratant à l’aide d’une bonne petite bière fraîche.

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Skunk Anansie : Ambiance 90th battait son plein.

HUGOUn show sur-vitaminé, une chanteuse

sur ressort. On en a rêvé, Skunk Anansie l’a fait. On n’est pas déçu du voyage.

CHARLOTTEUne leader avec un charisme fou, une voix aigüe

tranchant avec les lignes de basse, c’est une showgirl qui s’est présentée à nous cet après-midi là ! On se déchaîne jusqu’à ce les premières notes d’Hedonism se fassent entendre : à ce moment, des frissons nous parcourent le corps. Magique.

My Bloody Valentine : la voix c’est un instrument comme un autre…HUGO

… mais quand même pour l’avant concert de clôture, My bloody c’est pas le meilleur choix. Comme pour Archive, on regrette l’horraire.

CHARLOTTE« Le micro, le micro, le micro ! » fût scandé durant

une bonne partie du concert. En effet, les voix étaient à peine perceptibles mais il est important de rappeler que cette mise en retrait est volontaire. Le groupe se veut plus mélodique qu’avant. On reste tout de même perplexe sur la sonorisation.

Blur : Blur a récité son Blur, ni plus ni moins.

HUGOC’était le concert de clôture. On a eu

droit à un concert bien rodé avec un Damon Albarn avec l’aide d’on ne sait quelle substance aurait bien embrassé tout le public en même temps. On a eu le droit à un best-of de Blur pour un concert d’une heure et demi. Merci les Eurocks.

CHARLOTTEUn final Brit-pop au top ! Si certains

regretteront le manque d’artifices et d’énergie comme on en attend souvent d’un concert de clôture, les autres se seront régalés avec une setlist de leurs meilleures chansons et la voix envoûtante de Damon Albarn. On en surprend même fermant les yeux ou regardant le ciel étoilé tout en se balancant doucement de droite à gauche...

Fauve : Parce qu’il paraît que Paris, ça s’écrit « M-E-R-D-E »...

CHARLOTTEPlutôt pessimistes avant même d’assister

au concert, on aura pas pu se faire un nouvel

avis sur ce groupe... Le Club Loggia n’était vraisemblablement pas adapté à recevoir autant de monde.

Rich Aucoin : Si Rich Aucoin est dans les parages, l’hystérie collective est proche...

CHARLOTTEPour les Erucoks, l’artiste canadien

n’a pas attendu le samedi soir pour faire partager son electro-pop’dance et déployer

son parachute parmi la foule. Dans le hall de la gare de Lyon, dans un train ou sur le camping, nous avons tous pu chanter « We won’t leave it all in our heads ».

Mass Hysteria : Ils en font du bruit ces cinq-là, mais on aime ça !

CHARLOTTELes métalleux offrent un set sur-vitaminé et du

gros son à une plage inaccessible tellement il y a de

monde ! Mouss finira par faire monter une « petite dizaine » de filles sur scène pour remercier les Eurocks et fêter cette 25e édition. On apprécie ce geste !

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City Sound festival : San Francisco mon amour !

CITY SOUNDS FESTIVAL : SAN FRANCISCO MON AMOUR !

LES 19 ET 20 JUILLET VOYAIT LE 104 INAUGURAIT SA PREMIÈRE ÉDITION DU CITY SOUNDS FESTIVAL. CETTE ÉDITION AVAIT POUR THÈME LE ROCK ACTUEL DE SAN FRANCISCO QUI A VÉRITABLEMENT LE VENT EN POUPE. AU PROGRAMME CE SONT JUSTE TY SEGALL, THEE OH SEES, MOON DUO, WHITE FENCE, WARM SODA ET SHANON AND CLAIMS QUI SE SONT CÔTOYÉS SUR CETTE SCÈNE PENDANT 2 JOURS. LE RÉSULTAT, LA PREUVE IRRÉFUTABLE QUE SAN FRANCISCO A ENCORE ET TOUJOURS QUELQUE CHOSE DE BON À NOUS PROPOSER. « WHATEVER HAPPEND TO MY ROCK’N ROLL ? ».

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// VENDREDI 19 JUILLET : TY SEGALL ONE MAN BAND, MOON DUO, WHITE FENCE.

TY SEGALL : LE CONCERT MAISON DU SURDOUÉ DE SAN FRANCISCO.

Il est 19h59, pendant que Paris croulait sous le cagnard de juillet, le public de la petite salle du 104 se préparait à accueillir le premier artiste de la soirée. Le voila qui débarque sous les applaudissements d’un public déjà conquis. En même temps il faut avouer que l’on ne s’est pas moqué de nous. La première partie qui fait l’ouverture du festival n’est autre que Ty Segall accompagné de son one man band (soit un micro, une Fender Mustang et une batterie se résumant à une grosse caisse et une timbale). La frimousse blonde du surdoué du rock garage est tout sourire ! Il s’assoit et commence à nous enchainer ces anciens classiques. Ce qui est incroyable c’est qu’avec un matériel minimaliste, il nous retransmet la même hargne que ce que l’on connait de ses albums. Le concert fait aussi très simpliste, on pourrait presque penser que Ty Segall nous a invité à jouer dans son salon tant tout parait au bord de l’improvisation (au début du concert on le voir sortir une playlist pliée en 4 et à moitié déchiré). Il a beau être assis, tout n’est qu’énergie pure et riff garage. Sa tignasse blonde est balancée dans tous les sens et le public en fait de même. Il nous gratifie de son excellent Girlfriend pour le rappel et remercie l’assemblée. On est à des années lumières d’un concert de stade mais le public ne s’en remet pas, Ty Segall s’en va déjà.

MOON DUO : LE 104 S’EST TRANSFORMÉ EN MODULE SPATIAL APOLLO14 !

La soirée continue avec un groupe atypique et acidulé à souhait, Moon Duo. Le groupe mené par Ripley Johnson nous livre un set psychédélique nappé de guitare et de synthétiseur. Normalement composé du duo Johnson (guitare et chant), Yamada (synthétiseur), la version live est aussi composée d’un batteur. Certes les rythmes sont assez monotones (le style de Moon Duo voulant cela), on apprécie cette partie rythmique qui réussit a donner un air entrainant. Il faut avouer cependant une chose, les airs sont longs très longs et bourrés d’improvisation à la guitare (qui pour le coup sont excellentes), mais on en perd des fois le fil. Moon Duo est donc un groupe à voir en concert mais qui n’est pas forcément à la portée de tout le monde. Le groupe est relativement statique sur scène, on est plus là pour planer devant l’écran géant qui nous retransmet des images digne d’un concert des My Bloody Valentines. En bref un bon moment !

WHITE FENCE : CET ÉLECTRON LIBRE EST CAPABLE DU PIRE COMME DU MEILLEUR

La dernière partie de soirée se finit avec White Fence. Beaucoup de gens sont curieux de voir comment va se dérouler le concert du groupe de Tim Presley. Le concert démarre au quart de tour avec un Tim Presley dansant comme un Dandy, guitare à la main. Si la première musique

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est bonne, les trois suivantes s’avèrent être une véritable explosion entre punk garage et rock psyché. Tout va pour le mieux mais on s’étonne lorsque Tim Presley commence à parler à ses musiciens. La chaleur tombe, des interrogations se lisent sur les visages. « Ils n’ont pas prévu de playlist ? ». La chaleur retombe et les autres titres ne sont pas aux autres des premiers. Le moment le plus étrange arrive lorsque le bassiste quitte la scène et voit arriver à sa place Ty Segall (on en arrive à se demander si c’est un duo ou un remplacement de dernière minute). Bref le concert est en

demi-teinte, un peu comme ces albums, on trouve des perles rares mais certains titres ne sont pas aboutis. On a aussi la mauvaise impression que le groupe n’a pas vraiment d’affinité ou pire encore se connait peu. Cela enlève un peu de la magie du concert. Cela n’empêchera Ty Segall et John Dwyer le héro de samedi de prendre leur pied à les écouter sur le côté de la scène.

// DU BAS VERS LE HAUT, DE GAUCHE À DROITE : THE WHITE FENCE, SANAE YAMADA (MOON DUO), RIPLEY JOHNSON (MOON DUO), TY SEGALL

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// SAMEDI 20 JUILLET : SHANNON AND THE CLAMS, WARM SODA, THEE OH SEES.

SHANNON AND THE CLAIMS : AMERICAN SURF ROCK’N ROLL REVISITED

Autant la première journée avait laissé la place à de gros poissons pour nous mettre en appétit, autant la deuxième journée était plus sur le thème de la découverte pour les deux premiers groupes avec à la fin, un concert de Thee Oh Sees. On a donc commence les

festivités avec Shanon and the Clams. Un trio guitare, bass, batterie qui nous joue un rock décomplexé entre punk et rock surfer des sixties. C’est bon par où ça passe, ça remue. Le groupe fait très revisited, ce qui est dommage car certains morceaux manquent vraiment d’originalité quand d’autres sont vraiment de qualité. De plus les musiciens sont tous très bons, une pensée particulière pour la voix de la bassiste et surtout le batteur ! A voir !

// DU BAS VERS LE HAUT, DE GAUCHE À DROITE : JOHN DWYER (THEE OH THEES), SHANON AND THE CLAMS, WARM SODA, THEE OH SEES

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WARM SODA : ENERGIE ET ROCK VINTAGE

L a deuxième découverte de la soirée se fait avec Warm Soda et dès le 1er morceau, le groupe nous montre qu’il n’est pas là pour faire de la figuration. On oublie le petit gout de trop peu que nous avait laissé Shannon and the Clams. Le groupe enchaine les morceaux avec des guitares bien grasses pas trop lourdes. On retrouve une énergie qu’on avait laissé avec Ty Segall la veille et ça fait du bien pour nous mettre en jambe avant Thee Oh Sees.

THEE OH SEES : POTENTIAL H BOMBE !

Le groupe arrive pour réaliser le montage de son matériel et la balance (cool !). Et démarre sur explosion sonore qui ne finira qu’une heure et demi plus tard. John Dwyer semble tellement excité de jouer qu’il en arrive à casser une corde de sa SG en plexiglas sur la première musique. Le groupe déborde d’énergie et réveille le public qui n’attendait qu’eux. En ce qui concerne les musiques, on est plutôt centré sur le nouvel opus Floating Coffin, sans en oublier les anciens albums (pas assez de Help, dommage). En bref on a le droit à un live enragé, le groupe semblant décidé à vider montrer ce que San Francisco a dans le ventre. Avant leur rappel, John Dwyer remercie le public et lui rappelle le plaisir qu’il a de venir jouer à Paris (leur dernier concert datant de mai à la Villette Sonique était aussi à

guichet fermé). On vous recommande fortement d’aller voir au moins une fois ce groupe s’il passe près de chez vous !

LES PLUS : IL Y EN A

- Le lieu (architecture, ambiance)- L’affiche (groupes qui valent le coup et

peu présents dans les festivals cette année)- La Sono (pour le type de musique j’ai

été agréablement surpris)- Le prix (un peu moins cher que deux

concerts)

LES MOINS : JE VAIS FAIRE LE CAPRICIEUX

- La bière (je vous laisse deviner)- Le prix de la bière (bref un festival qui

se déguste plutôt en alkoholfrei).

HUGO STOEFFLER

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Heavy Metal Beach

HEAVY METAL BEACHPARTIR EN VACANCES DANS LES MONTAGNES PRÈS D’UNE RIVIÈRE, ÇA VOUS TENTE ? PARTIR EN FESTIVAL, VOUS AIMEZ AUSSI ? ET SI ON ALLIAIT LES DEUX ? CHEZ OUAT, ON A TESTÉ CETTE POSSIBILITÉ ET ON VOUS DONNE 10 BONNES RAISONS DE PARTIR AU METALDAYS.

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// 1. UN CADRE MAGNIFIQUE

Certes la Slovénie, c’est pas la porte à côté, mais Tolmin, ça te change de ta campagne désespérément plate de Champagne-Ardenne. Car oui, 1200km plus loin, nous nous retrouvons en plein cœur des montagnes slovènes, dans le parc national du Triglav, seul et unique parc du pays.

C’est bien tout ça mais ça change quoi ? Bah ça change qu’on se retrouve pas juste au milieu d’un champ ou d’une vaste étendue d’herbe moissonnée pour l’occasion. Non, autour il y a des montagnes, des lacs, des cascades et la Soča, rivière de couleur émeraude, certes un peu froide, mais rafraîchissante par jours de canicule. Le Paradis on vous dit !

// 2. UNE SEMAINE DANS TA FACE

Pas un simple festival de trois jours comme on peut en trouver à la pelle, le Metaldays s’étend du lundi au vendredi pour les concerts et bien plus pour la fiesta. Nous sommes donc arrivés le samedi à midi pour ne repartir que le samedi suivant à la même heure. Ce qui fait qu’on a le temps de profiter du festival, même si l’on finit décomposé et nostalgique au moment de rentrer chez soi.

// 3. COMME DES VACANCES

Comme dans un camping traditionnel, on peut réserver son emplacement (si l’on arrive

à une vingtaine), on trouve des douches, des toilettes, un petit marché où l’on peut acheter le nécessaire comme des biscuits apéro, de l’eau, des fruits, du papier toilette, des couverts, de la glace, etc…

Puisque le festival dure une semaine, il nous faut apporter le nécessaire et même plus. Nous avons fait l’erreur cette année de ne prendre que ce que nous prenons habituellement en festival. Nous aurions du considérer ça comme une semaine de vacances et emporter réchaud/barbecue et de quoi manger autre chose que de la pizza ou des Kebab toute la semaine. Beaucoup étaient fort bien équipés avec frigo, groupe électrogène ou encore sono.

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// 4. UNE AMBIANCE UNIQUE AU MONDE

Ce qui est drôle au Metaldays, c’est que l’on pourrait, hormis la musique, se croire à un festival hippie type Woodsotck. Là-bas, tout le monde est détendu et à l’aise. Tellement détendu que beaucoup se baladent ou se baignent à poil. Et tout le monde s’en fout ! C’est un grand rassemblement peace and love où tous s’amusent et rigolent avec leurs voisins. Chacun partage avec les autres, discute, paye sa tournée…

Vous me direz qu’en festival c’est souvent comme ça. Mais là, ça va au delà d’une simple ambiance de festival. C’est presque inexplicable tant qu’on n’y pas mit les pieds.

// 5. UNE AFFICHE ECLECTIQUE

Du Doom au Glam, en passant par le Heavy ou le Black Atmosphérique, il y en a pour tous les goûts. Et comme tous les goûts sont dans la nature, c’est plutôt pas mal. Avec plus d’une centaine de groupes et des concerts de midi à 2h du matin, tout le monde est content.

Et même malgré une affiche moins tape à l’œil que les années précédentes, sûrement due aux modifications liées à cette nouvelle édition à mon humble avis, on trouve quelques raretés comme Annihilator. Bref, de quoi contenter tout un chacun.

// ANNIHILATOR

// 4ARM

// EYEHATEGOD

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// 6. UNE PLAGE METÔÔÔL

A Tolmin, il y a une rivière : la Soča, et qui dit rivière, dit plage. On pouvait donc compter 3 plages près du festival donc une plutôt bien aménagée. DJ et bar, de l’ouverture du festival jusqu’au petit matin (et même plus encore) où l’on pouvait se baigner, passer le temps, ou profiter d’un afterparty.

Au programme : beach volley en string (pour hommes), badminton topless, karaoké, strip tease, fire show et gros succès du rock/metal repris en chœur par une bonne centaine de chevelus imbibés. Soit tout ce qu’il faut pour s’amuser à chaque heure du jour ou de la nuit.

// 7. REVISER SES LANGUES ETRANGERES

Cette année nous avons discuté avec des Autrichiens, des Suédois, des Espagnols, des Français (beaucoup), des Anglais, des Allemands, des Slovènes (normal), des Italiens… Je pense ainsi pouvoir dire que la plupart des dialectes du monde sont présents à ce festival. Mais quasi tout le monde sait parler anglais. Il est donc assez aisé de se faire comprendre et de discuter avec n’importe qui.

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// 8. LA DETENTE EXTREME

Etant donné qu’il n’y a que deux scènes qui ne jouent pas forcément toujours en alternance -sûrement pour éviter les grosses bousculades- on n’a pas toujours des concerts à voir. On peut donc profiter de ces temps de pause pour descendre à la plage ou se promener dans la ville. D’ailleurs, c’est à ce moment là qu’on croise les

artistes qui prennent un moment pour se détendre aussi.

En vrac, on a croisé au bar de la

plage : Le groupe In Flames au complet, le bassiste de Iced Earth, quelques membres de Shining, Jimmy Bower et Mike IX de EyeHateGod, le guitariste de Torche,… Tous sont venus boire un coup, tremper les pieds dans l’eau, ou seulement s’asseoir et profiter de la vue.

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// 9. PAS BESOIN DE CASSER SON PEL

On s’imagine comme ça que partir si loin ça coûte cher. Et bien pas tant que ça ! On a fait le calcul et voici comment on a pu répartir nos dépenses (en ne se privant de rien !) :

• l’aller-retour à 4 dans une voiture familiale coûte environ 85€ par personne

• La nourriture sur le festival à raison de deux repas par jour équivaut à 70€ sur lesquels on peut économiser plus de moitié en rapportant sa propre nourriture et son petit réchaud.

• Les boissons sont à tarif correct et j’ai compté environ 90€ pour finir joyeuse tous les soirs de la semaine (au bar de la plage !) et boire à ma soif toute la journée.

• 14€ sont à prévoir si vous voulez prendre une douche chaude par jour et 0€ si vous êtes capable d’encaisser une douche bien froide.

• 50€ pour les courses de survie au Mercator (PQ, gâteaux pour le matin, Alcool pour l’after-after…)

• 20€ à diviser en 4 pour payer le parking, et 15€ si vous arrivez une nuit en avance.

Bref, on s’en sort pour un total d’environ 330€ sans faire d’excès, mais sans se priver non plus. Pour le coup c’est plutôt honnête pour une semaine de vacances ! A cela n’oubliez pas d’ajouter le coût de la place qui est de 135€ en prévente (actuellement 99€ jusqu’au 31 août), que vous aurez payé en avance, et le compte est bon.

// 10. TOUJOURS PAS CONVAINCUS ?

Alors là je ne sais plus quoi ajouter si ce n’est que le Metaldays a été testé et approuvé par l’équipe de OUAT et entre directement dans le top 3 du classement des festivals où on pourrait aller tous les ans sans regarder l’affiche et sans jamais se lasser !

Allez, laissez-vous tenter, vous en reviendrez avec le smile…

PAULINE MIZON

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OUATwebzine x Tali

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OUATwebzine x TaliILLUSTRATION // TALI

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TALI MANIA !LES MONSTRES DE TALI ONT ENVAHI NOTRE NUMÉRO. SON UNIVERS DÉLICIEUSEMENT MONSTRUEUX NOUS A SÉDUIT. DÉCOUVREZ MAINTENANT UNE ARTISTE QUI UTILISE DE NOMBREUX SUPPORTS.

Tali Mania !

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// QUI ES-TU ?

Alors moi c’est Tali, j’ai 27 ans et j’ai lancé mon projet TaliMania basé à Saint-Louis en Alsace, qui offre des services professionnels de décor mural, fresque contemporaine, art, illustration & objets décoratifs avec comme thème de prédilection les créatures & petits monstres.

// TU AS QUEL DIPLÔME ?

J’ai commencé à Strasbourg par un BTS en communication visuelle, ensuite je suis

allée à Leeds en Angleterre pour un Bachelor en illustration et j’ai fini à Reims afin d’obtenir un titre professionnel de peintre en décor.

// ON T’A PROPOSÉ DE FAIRE UNE COUVERTURE AVEC POUR THÈME LES FESTIVALS... TU Y VAS EN FESTIVAL TOI ?

Oui ça m’arrive, j’ai aussi déjà essayé l’expérience d’être bénévole dans un gros festoche mais je ne suis pas une accro des festivals disons que je préfère aller à de petits concerts de temps en temps plutôt qu’à de

gros évènements.

// JUSTEMENT, QUEL RAPPORT AS-TU AVEC LA MUSIQUE ? ÇA T’INSPIRE ?

La musique est pour moi plus qu’essentielle car elle accompagne et porte des émotions particulières qui sont en adéquation avec mes humeurs lors de la création. Créer sans musique procure un espèce de vide c’est comme s’il manquait quelque chose. Il m’arrive parfois de ressentir un besoin spontané de création à l’écoute d’un morceau; certaines musiques peuvent évoquer des couleurs & mouvements qui m’aident à travailler.

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// EN PARLANT D’INSPIRATION, TU T’INSPIRES D’AUTRES ILLUSTRATEURS OU ARTISTES POUR TES CRÉATIONS ?

Je ne m’inspire pas d’autres artistes lorsque je crée mais je ne pense pas qu’il soit possible d’être imperméable à toutes les influences qui se trouvent tout autour de nous. Je travaille dans la spontanéité et je préfère lorsqu’il n’y a aucun travail préparatoire avant de créer quelque chose de définitif. Alors parfois l’inspiration peut être consciente quand je vois quelque chose de particulier chez

un autre artiste qui peut me donner une idée et parfois, le plus souvent l’inspiration est présente d’une façon inconsciente; une sorte de mélange de plein de choses ça peut être des travaux d’artistes qui m’ont plu ou déplu, des objets du quotidien, des scènes de la vie, des formes ou des créatures de la nature parfois si étranges qu’on les croirait venues d’un autre monde, la liste serait bien longue si l’on voulait identifier toutes les sources d’inspiration. Et ce qui est curieux c’est qu’au final mon travail ne ressemble jamais ou rarement à ce qui m’a inspiré.

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// TU TRAVAILLES SUR BEAUCOUP DE SUPPORT, TU AS UNE PRÉFÉRENCE ?

Oui c’est vrai que je peux m’étaler sur pas mal de supports que ce soit sur papier, murs, toiles, textiles, bois etc Je ne sais pas si j’ai réellement de préférence car les sensations que j’ai entre lorsque je dessine avec mes bons vieux stylos noirs sur feuille blanche et peindre avec de grands gestes sur des murs ne sont pas du tout les mêmes. C’est vraiment différent et j’aime pouvoir changer de supports dans mes

travaux, c’est plus intéressant et plus ludique.

// UN PETIT MOT POUR OUAT ?

Et bien ‘ouat now’ ? Que les infos & découvertes culturelles continuent à être portées et que ça fasse pétiller les sens! Et merci pour votre intérêt! :)

WWW.TALIMANIA.FRWWW.ETSY.COM/SHOP/TALIMANIA

FLORIAN BAHUET

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mode

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MODEILLUSTRATION // TALI

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Hello Summer !

HELLO SUMMER !JE NE SAIS PAS VOUS MAIS MOI, JE SUIS SUPER CONTENTE QUE LE SOLEIL AIT ENFIN POINTÉ LE BOUT DE SON NEZ. NON MAIS C’EST VRAI QUOI, ON A DÉJÀ DU SE TAPER UN HIVER INTERMINABLE ALORS UNE ANNÉE SANS ÉTÉ, CE N’ÉTAIT PAS ENVISAGEABLE !

ON PEUT ENFIN REMETTRE AU PLACARD NOS IMPOSANTS MANTEAUX ET FAIRE RÉAPPARAITRE LES PETITES VESTES ET TOUTES LES PETITES AFFAIRES POUR VIVRE L’ÉTÉ !

AYANT PROFITÉ DE LA DOUCEUR POUR ALLER FAIRE QUELQUE REPÉRAGE DE FRINGUES JE PEUX VOUS ANNONCER QUE CA VA ÊTRE TRÈS COLORÉ POUR CET ÉTÉ. VOUS N’AVEZ SUREMENT PAS ÉTÉ INSENSIBLES EN BAVANT DEVANT LES VITRINES ET LES COLLECTIONS PRINTEMPS/ÉTÉ QUI SE SONT INSTALLÉES DANS NOS MAGASINS PRÉFÉRÉS, LES COULEURS TRÈS « POP » ET « FLASHY » ET LES FRINGUES ARBORENT DES MOTIFS. ET OUI ON A TOUS DEVINÉ QU’IL FALLAIT DONNER UN GROS COUP DE BALAIS AUX COULEURS MOROSES DE L’HIVER ET LAISSER PLACE AU DYNAMISME PRINTANIER.

C’EST PARTI POUR UNE TRAVERSÉE MODEUSEMENT GOURMANDE ET QUI DONNE LE SOURIRE !

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// UN PANTALON DYNAMIQUE TU AURAS.

Un pantalon fluide coloré, à motifs ou uni, c’est un genre de sarouel mais version 21ème siècle en plus classe, plus sympa, plus moderne : en mieux quoi !

Un slim de couleur ou imprimé, et oui vous n’êtes surement pas passé a coté de la tendance niveau pantalon, des couleurs très flashys ou pastel, et des imprimés de toutes sortes (liberty, aztéques, pois...)

PANTALON H&M 19,95PANTALON AQUARELLE CHEAP MONDAY 55€

PANTALON FLEURY PROMOD 20€

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// TES GAMBETTES TU MONTRERAS.

Une jupe longue fluide asymétrisque ou linéaire, imprimée ou colorée c’est aussi une belle tendance de ce cette saison, elle se porte à toutes occasions aussi bien dans des moments décontractés que pour une soirée  et puis pour aller à la plage c’est vraiment agréable à mettre !

Le short toujours un élément indispensable de la garde robe printemps-été il sera imprimé et coloré pour cette saison, sans oublier que la salopette fait aussi un bon dans le monde moderne !

SHORT COLORÉ H&M 9,95€JUPE LONGUE H&M 14,95€

SHORT IMPRIMÉ H&M 14,95€

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// LA ROBE TU ADOPTERAS

Une robe longue pour être chic et belle en toute légèreté, c’est toujours un élément indispensable du dressing d’été, la robe longue nous permet d’être a l’aise que ce soit sur la plage, en ville ou pour une folle virée nocturne ! Et puis ça permet aussi de planquer des gambettes qui ont pris quelques coups de soleil.

Une petite robe courte c’est bien  ! Mais avec des imprimés fleuris, des arabesques, des motifs qui nous rapellent la jungle ou encore les palmiers de plage paradisiaque c’est mieux ! Rien de tel pour commencer la saison.

Pour finir sur cette retrospective sur les robes, je vous propose de mettre en plus une jolie robe décontractée pour le soir : en soirée, au restau ou juste pour flâner en ville, une tenue chic et élégante s’impose. Et quoi de mieux qu’une coupe et une couleur sixties pour être classe ! Et oui les années 60 sont toujours dans le vent.

ROBE LONGUE H&M 19,95€ROBE IMPRIMÉ ZARA 39,95€

ROBE À BRETELLES ÉVASÉES 39,95€

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// SUR LES CHAUSSURES TU CRAQUERAS

Les escarpins ou slippers à bout pointus, des nus-pieds colorés, imprimés..., des sandales compensées et des baskets très très mode.

Y’en a pour tout les goûts !

SLIPPERS À BOUTS POINTUS ZARA 69,95€SANDALES À PONPONS ZARA 49,95€SANDALE COMPENSÉES H&M 29,95€

BASKET VANS CALIFORNIA 55€

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Et quoi de mieux pour finir en beauté que de se faire une petite cargaison d’accessoires, histoire d’avoir la tenue parfaite accordée de bijoux et sacs et que de bonheur car cet été nous allons être gatées. Des formes graphiques aux couleurs flashy, des perles, coquillages et ponpons pour des bijoux qui nous ferons voyager et toujours les immanquables sautoirs léger et girly a plumes, animaux, fleurs... !

Pour la plage on choisit un joli cabas qui peut être salissable mais qui se nettoie facilement, pour la petite balade nocturne ou soirée une jolie pochette colorée qui va avec tout et où l’on peut fourrer tout son bazar de fille ! Et un bon cabas en cuir bicolore pour rester élégante pour faire son marché ou son shopping.

MORGANE ALAIMO

BOUCLES D’OREILLES CAMILLE ANNETHOMAS69€BRACELET AMAZONAS HIPANEMA 65€

SAUTOIR BLOSSY VANSKA POUR SESSUN 39€

CABAS EN PLASTIQUE LINE BENSIMON 20€POCHETTE BA&SH EN PERLES JUNON 75€

SAC SHOPPER PERFORÉ MILIE 39€

// AVEC LES ACCESSOIRES TU TE SUBLIMERAS

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