TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUIIIET 2016 / PRIX : 250 FCFA

Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informations générales

CMJNP 5

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DOSSIER

EDITO

AFRIQUE

POLITIQUE

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En application de la loi n° 2012-018 du 17 décembre 2012 sur les communications électriques modifiées par la loi n° 2013-003 du 19 février 2013, le Ministre des Postes et de l’Economie Numérique et l’Autorité de Réglementation des secteurs de Poste et de Télécommunications (ART&P) ont entamé une série d’actions pour asseoir un nouveau cadre de gestion du domaine Internet national « .tg » afin de promouvoir l’utilisation des noms de domaine en « .tg » et d’assurer une meilleure visibilité du Togo sur l’Internet.Au nombre des actions déjà achevées, figurent la redélégation du ccTld et le basculement vers une nouvelle plateforme de gestion. Le processus engagé se poursuit avec notamment l’élaboration d’un ensemble de documents réglementaires dont les règles d’accréditation des registrars et la charte de nommage des noms de domaine Internet en « .tg ».

Afin de parachever l’adoption de la charte de nommage, et en reconnaissant la nécessité de consulter la communauté Internet nationale, l’ART&P lance un appel public à commentaires sur le projet de charte de nommage des noms de domaine en « .tg ». Ce document peut être téléchargé sur le site de l’ART&P : www. Artp.tgVos commentaires et amendements peuvent être communiqués à l’ART&P au plus tard le 22 juillet 2016, par l’un de nos moyens suivants :

- par email à l’adresse appelacommentaires@artp.tg ;- sous plis à déposer au secrétariat central de l’ART&P au 32, Rue Ndagni (80) Tokoin TaméWuiti, derrière village d’enfants SOS.Pour toutes informations, veuillez appeler le 22 23 63 63

AVIS D’APPEL PUBLIC A COMMENTAIRES SUR LE PROJET DE LA CHARTE DENOMMAGE DES NOMS DE DOMAINE INTERNET « .tg »

PP 6 &7

Le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, vient d’indiquer dans un entretien avec le portail d’informations republicoftogo ...

Le protectorat allemand, 132 ans après5 juillet 2016, Il y a 132 ans, le Togo signait un Traité historique, de protectorat avec l’Allemagne via l’explorateur Gustav Nachtigal. A en croire son Altesse Prince Asrafo Plakoo-Mlapa de...

Quatre nouvelles préfectures,une centaine de communes

Nouvelle politique de décentralisation

Sens, participants et impact économique

Evala

Les réformes constitutionnelles, le syndrome souhaité ?

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Proposition de loi ANC/ADDI Djimon Oré y lit une combine avec Unir

2 3TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUILLET 2016

La Neutralité Positive

Récépissé N° 0522/31/03/15/HAAC Edité par DIRECT MEDIA RCCM N° TG_

LOM 2015 B 1045BP : 30117 Lomé - Togo Tél : +228 22 25 02 23 /

90 15 39 77 / 97 87 12 42Facebook: togomatin

E-mail : atogomatin@gmail.comMson de la Presse: Casier N° 53

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Groupe Cafper

Directeur de publication : Motchosso Kodolakina

Comité de rédaction : Carlos Amevor

Françoise DasilvaFreda Sefiamor

Rachidou ZakariAlexandre Wémima

Elom Hounkpati

Responsable administrative: Gloria Léma Yagla

Chargée d’affaires:Dédé Babanawo

Graphiste: Eros Dagoudi

Imprimerie: St LouisDistribution :

Togomatin marketing

Tirages : (2000 exemplaires)

Nation

Rassemblés par Elom H. (Stagiaire)

Le village d’Adangbé dans la préfecture de Zio a désormais son chef. Il s’agit de Togbui Sogbo

Tetegan II qui a été intronisé le samedi 02 juillet dernier.

La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités notamment administratives et religieuses. Le nouveau chef à Adangbé, Togbui Tetegan II s’est engagé pour développement de son milieu.

Le préfet de Zio a rappelé les exigences et les principes d’une bonne chefferie traditionnelle entre autres la patience, l’honnêteté, la justice, l’équité, l’objectivité et la vérité. Il a invité la population à soutenir et à respecter leurs nouveaux chefs pour le développement de la localité. Le village d’Adangbé a été fondé au 17e siècle par les Anas.

Kozah / Hadj 2016, mobilisation

Les communautés musulmanes de la région de Kara ont été mobilisées à participer

activement au pèlerinage à la Mecque, le Hadj 2016.

Initiée par des partenaires togolais du Hadj, cette mobilisation vise à éviter les désagréments de dernières minutes mais aussi susciter une participation active de tous afin d’honorer les engagements vis-à-vis des autorités Saoudiennes.

Pour le Hadj de cette année, 1.625 places ont été négociées avec l’Arabie saoudite. A la date du 1er juillet, date initialement prévue pour la clôture des inscriptions, il a été constaté que seulement 560 personnes ont été enregistrées. Il y a donc un écart entre l’inscription et la signature du contrat avec des agences de voyages.

Est-mono / Célébration de l’Enfant

La 26è journée de l’Enfant Africain a été célébrée le 16 juin dernier à Atakpamé.

La sensibilisation a porté sur le thème les « Conflits et crises en Afrique, protégeons le droit des enfants». Elle vise à promouvoir des actions pour un environnement protecteur pour les enfants.

Pour cette journée, l’ONG Plan International Togo et ses partenaires, la population de Kpépklémé entendent renforcer la prise de conscience auprès des populations sur les causes, les conséquences et les actions préventives afin de mieux protéger les enfants en période de crise et conflits.

Les populations sont invitées à préserver la paix et à éviter la violence, source de conflits.

Golfe / Protection de l’environnement

300 agents des secteurs public et privé ont renforcé leurs capacités dans la gestion durable des terres et la prévention des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques la semaine dernière. C’est une initiative du ministère de l’environnement et des ressources forestières. L’atelier a pour objectif de rendre beaucoup plus productives les terres dans le volet du Projet Gestion Intégrée des Catastrophes et Terre (PGICT) et à renforcer la capacité des acteurs œuvrant dans la protection de l’environnement.

Les bénéficiaires de cette formation sont appelés à apporter de bonnes informations à la population à travers les enseignements, les sensibilisations, et la vulgarisation afin de réduire au maximum les problèmes qui minent l’environnement.

Zio / Togbui Tetegan II intronisé à Adangbé

Lettre ouverte à Me Yawovi Agboyibo, président d’honneur du CARMonsieur le Président d’honneur, A mon retour de voyage, j’ai reçu transmission de la lettre ouverte en date du 18 juin 2016 m’interpellant à convoquer un congrès extraordinaire du parti dans le délai d’un mois, lettre que vous avez rédigée et fait adopter sans débat par un groupe de personnes que vous avez réuni à grands frais à la MUGET en payant leurs frais de déplacement, de logement et des perdiem pour service rendu.

Je constate avec tristesse et dégoût que, loin de prendre conscience de la gravité de la crise dans laquelle vous avez plongé le CAR depuis quelques années, crise qui a atteint son paroxysme à l’occasion de la quatrième tentative d’organisation de notre congrès, vous vous plaisez allègrement à l’alimenter par vos manœuvres dont le seul objectif est de m’écarter de la direction du parti pour reprendre les commandes.

Dois-je vous rafraîchir la mémoire en vous rappelant au passage que c’est au cours de l’une de nos dernières réunions du présidium que vous avez solennellement déclaré devant tous les responsables réunis ce jour-là que je ne vous aurais pas soutenu lors de l’élection présidentielle de 2010 et que c’est depuis 2010 que vous avez décidé de me remplacer par Jean KISSI et que n’eussent été les hésitations de dernière minute de ce celui-ci, vous auriez réglé ce problème depuis ? Je précise qu’en 2010, j’étais seulement dans ma deuxième année à la tête du parti.

Vous avez en effet multiplié depuis lors toutes sortes d’entraves pour m’empêcher d’évoluer et parvenir ainsi à vos fins.

Mais aujourd’hui, pour duper et abuser l’opinion, vous avez l’indécence de faire répandre sur les média par vos petits manipulés que la crise est née du fait qu’après avoir effectué deux mandats, je refuse de partir, tout en sachant, en grand juriste que vous êtes, que ce raisonnement est fallacieux et juridiquement intenable.

J’ai décidé de réagir à votre dernière manœuvre car en tant que responsable politique et éducateur des masses populaires, je n’ai pas le droit de passer sous silence la mascarade organisée à la MUGET et dont vous vous délectez car elle est de nature à abrutir dangereusement les militants dont nous avons la charge et les citoyens togolais. Le but recherché à travers ce tintamarre est de prouver aux Togolais que vous êtes soutenu par 33 fédérations et que ceux qui contestent votre retour à la tête du CAR ne représentent rien. C’est d’ailleurs ce que vos ‘’champions en communication’’ s’égosillent à démontrer en vain sur les média.

Mais faites-le au moins dans la légalité. En effet, dans votre obsession à parvenir coûte que coûte à vos fins, vous avez volontairement décidé de tordre le cou à nos statuts car on ne sait sur quelle disposition desdits statuts vous avez arrimé la réunion de la MUGET ; En tout cas, elle n’est pas la conférence des présidents fédéraux prévue par l’article 65 et qui ne peut être convoquée et présidée que par le Président National que je suis. Elle ne peut non plus être axée sur l’article 34 qui donne la possibilité aux deux tiers des fédérations de demander un congrès extraordinaire. Si c’est le cas, il aurait fallu que chacune de ces fédérations tienne une assemblée fédérale en son sein sur le sujet et à l’issue de laquelle les militants prennent une décision sanctionnée par un procès-verbal. Et ce n’est que lorsque ces décisions proviennent des deux tiers des fédérations que la demande est prise en compte.C’est parce que le machin qui s’est réuni à la MUGET n’est prévu nulle part dans nos textes que vos ’’experts en communication’’ ont éprouvé de sérieux malaises sur les média pour préciser la base juridique de la réunion et parlent plutôt de ‘’rencontre informelle’’.Comment des gens réunis de manière informelle en violation des dispositions statutaires peuvent-ils prendre une décision demandant la tenue d’un congrès extraordinaire prévu par les statuts ? […]

C’est pour atteindre coûte que coûte sur papier un certain nombre de présidents fédéraux que vous et vos affidés, organisateurs de la mystérieuse rencontre, avez donc poussé certains participants à commettre du faux que vous utilisez abondamment sur les média et dans les fédérations. C’est dommage pour des démocrates que nous prétendons être.Il nous est rapporté que certains présidents fédéraux sont allés à la réunion malgré l’avis défavorable des membres du bureau fédéral. D’autres ont gardé l’invitation secrète jusqu’à leur départ pour Lomé D’autres enfin se sont rendus de bonne foi à la rencontre en croyant qu’il s’agit d’une activité régulière du parti et ont regretté après d’être pris au piège, n’ayant eu la moindre possibilité de faire une quelconque observation sur le document préfabriqué qui leur a été présenté …

Je voudrais vous rappeler pour finir que vous êtes le seul et unique artisan du blocage actuel du parti par vos manœuvres notamment votre message du 26 Février 2016 dans lequel vous avez incité clairement les responsables ‘’à œuvrer en sorte que le prochain congrès ne s’ouvre qu’après le règlement de la crise que le CAR traverse’’, le refus soutenu de votre camp de reprendre les activités du parti tant que le consensus recherché pour votre retour n’est pas trouvé. C’est en bravant ce refus que j’ai tenté d’organiser quelques réunions du Comité Directeur et autres qui ont failli se terminer dans l’affrontement et la violence par de vos partisans. Et pourtant, vous tentez de me présenter aujourd’hui comme le bouc émissaire du blocage. C’est malsain. Vous devez savoir qu’il y a une fin pour toute chose et qu’il n’y a pas d’homme indispensable sur la terre. Les Togolais en général et les militants du CAR en particulier en ont marre de toutes ces combines inutiles et tous ces micmacs politiciens qui les découragent, les dégoutent et les éloignent de plus en plus de la chose politique.

Me Paul Dodji APEVON

(Extrait)

ContenuP 5

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Bénin / Diplomatie

38 ambassadeurs rappelés par Talon

Cinéma

Le prochain Spiderman sera un Ghanéen

Pour saluer le Togoville Jazz Festival…

Jeux Olympiques de Rio

La Togolaise Rebecca Kpossi en lice

Religion

Fin du mois sacré de Ramadan

2 3 TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUILLET 2016

La Neutralité Positive

PolitiqueEd

ito

Jean-Pierre Fabre

Payadowa Boukpessi

Djimon Oré

Après la création récente de quatre (4) nouvelles préfectures, concrètement

« Les prochaines étapes, c’est la création de nouvelles communes par l’Assemblée nationale. Un projet de loi a été déposé et nous attendons le vote du Parlement pour ouvrir la voie d’autres étapes

qui sont très importantes. Il s’agira de modifier la loi existante sur la décentralisation pour tenir compte des choix qui ont été opérés, il faudra également modifier les transferts de compétence pour les rendre plus simples et efficaces. Enfin, la population devra être informée

Nouvelle politique de décentralisation

Dans cette lettre publiée sur le site internet de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), M. Fabre demande à la responsable de l’OIF, de

jouer de son influence pour l’avènement des réformes au Togo. « Les partenaires du Togo, notamment l’OIF, doivent user de leur influence pour amener les autorités togolaises à accepter de mettre en œuvre les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, telles que prescrites par l’Accord politique global (APG) », c’est en substance ce que dit le courrier. Autre sollicitation faite par l’Alliance nationale pour le changement (ANC), l’envoi dans les meilleurs

Quatre nouvelles préfectures, une centaine de communes Le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, vient d’indiquer dans un entretien avec le portail d’informations republicoftogo. Com, que le gouvernement est dans l’expectative du vote, par le parlement, de son projet de loi portant création de nouvelles communes, pour passer aux étapes à venir, d’envergure.

le plus complètement possible sur les enjeux de la décentralisation, prélude à des élections locales. L’idée est de créer une centaine de communes. Il faudra ensuite les doter d’infrastructures afin qu’elles puissent être administrées par des élus municipaux... », a souligné le ministre. Parmi les décisions saillantes qui devront marquer la nouvelle loi sur la décentralisation, en attente du quitus des députés, figure le regroupement de cantons. « Les 387 ne sont pas tous viables, raison pour laquelle il a été décidé de les regrouper par 3, 4 ou 8 afin d’avoir un ensemble cohérent, viable et autonome », explique Payadowa Boukpessi. Si tel est le cas, le débat infini, née de la création des nouvelles préfectures, est clos. Avec toutes les intentions malveillantes prêtées au gouvernement.Pour autant, le membre du gouvernement en charge de l’épineux portefeuille de la décentralisation, rassure des partis d’opposition qui

n’accordent pas leur violon avec celui du pouvoir, arguant le manque de cadre participatif. Payadowa Boukpessi, croit que « le processus se poursuit. Les discussions au Parlement sont le fruit des suggestions recueillies auprès de la population », avant de distinguer plus loin, décentralisation et élections locales : « La décentralisation, c’est elle qui conduit aux élections locales. La décentralisation crée les communes, transferts de compétences, l’aménagement des infrastructures avant le scrutin. Il faut bien que des communes soient créées avant d’organiser un scrutin. C’est la logique suivie par le gouvernement. »

Nombre de Togolais, doivent piaffer d’impatience de connaitre la délimitation des nouvelles communes. Tellement, les délimitations des préfectures dernièrement crée ont surpris agréablement ou désagréablement. Tout dépend du côté où l’on se trouve.

Quels que soient les cas, il faut essentiellement appeler à délimitation communale qui réponde à la fois aux besoins de stabilité sociale et exigences économiques et de développement des communautés. Car, il ne serait pas vain de rappeler les tensions sociales nombreuses encore, entre communautés, regroupements ethniques, etc. alors que la décentralisation est également sensée rapprocher autant de peuples pour pouvoir générer et gérer des richesses susceptibles de contribuer à leur épanouissement et développement propres. Et comme le rappelle si bien le ministre « Les communes auront les moyens de s’auto-gérer. L’Etat donnera de l’argent pour les dépenses d’investissements (écoles, hôpitaux, routes, marchés etc…), mais ce seront les communes qui devront gérer leur personnel municipal, payer l’eau, l’électricité... ».

D.K.

Réformes politiquesJean-Pierre Fabre demande à Michaëlle Jean de jouer de son influenceLe 22 juin dernier, le chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre a envoyé une lettre à la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Michaëlle Jean, lettre qui est passée inaperçue.

délais au Togo d’une mission de l’OIF afin que le fichier électoral qui doit servir pour les prochaines élections, soit suffisamment audité et apuré des « scories ». « En raison des tensions et des contestations liées à la qualité du fichier électoral actuel, que la mission de l’OIF n’a pas eu le temps nécessaire d’auditer et d’apurer de toutes les scories identifiées, il convient que les actions visant la confection d’un fichier fiable soient engagées d’ores et déjà, dans une démarche programmatique permettant de disposer de temps suffisant », indique la lettre qui circule depuis ce mardi sur les réseaux sociaux. Pour le compte de ces réformes politiques, l’ANC et l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI, opposition) ont déposé sur la table de l’Assemblée nationale une proposition de loi pour voir révisées neuf (9) dispositions de la Constitution togolaise, notamment celles concernant la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux (2) de cinq (5) chacun et le mode de scrutin à deux (2) tours. Ce courrier recevra-t-il écho favorable auprès de la Secrétaire générale de l’OIF ? Afreepress

Le député Djimon Oré, président du Front des Patriotes pour la Démocratie

(FPD), intervenant dans une émission politique sur radio Zéphyr, il y a 2 jours, n’a pas porté de gants pour dénoncer la proposition de loi du tandem ANC / ADDI. « J’ai l’impression que les partis participationnistes à l’élection présidentielle se sont encore entendues avec Unir, comme ils l’ont fait pour aller à la présidentielle de 2015, sans que les conditions ne soient réunies. ADDI et ANC, s’ils se sont encore entendues avec leur partenaire Unir pour faire passer cette proposition, tant mieux », a inféré l’ancien disciple de Gilchrist Olympio, le leader de l’UFC, qui ne rate pas de railler« nous disons

que c’est de l’amusement ».

Selon ce jeune politicien qui a fait ses armes, sous les bottes de Gilchrist Olympio avant sa toute récente dissidence, la modification de certains articles de la Constitution ne changera en rien les difficultés politiques au Togo. Il faut des réformes plus globales. « Sinon, je vous dis dans les conditions actuelles, l’alternance peut s’opérer, mais elle ne sera pas viable. Parce que l’administration que nous avons ne peut pas accompagner une alternance », a-t-il lancé à l’endroit de ses pairs, qui semblent en faire un fonds de commerce à leurs seuls bénéfices, faisant fi des intérêts communs.

TM

Proposition de loi ANC/ADDI Djimon Oré y lit une combine avec Unir

...Togoville, citant l’Article 1 alinéa 2 dudit Traité : « le Roi Mlapa demande la protection de l'Empire germanique afin d'être capable de maintenir l'indépendance de son Territoire ». Et de souligner que l'historien français Yves Marguerat dit : « L'acte du 5 juillet 1884 donne aux Togolais beaucoup plus qu'un nom, une existence collective et une place dans le Concert des Nations... et pour toujours ».Il n’en faut pas plus pour montrer que le 5 juillet est une date de haute importance dans notre histoire. C’est d’ailleurs la toute première qui porte d’une certaine manière notre pays, son nom, sa découverte, etc. sur la

scène mondiale – à l’époque déjà très géostratégique – pour l’impérialiste blanc. C’était quasiment le baptême de notre pays.Plus tard, l’Allemagne sera contrainte de quitter le Togo, « The Muster- kolonie ». L’histoire est là...Bon an, mal an, le Togo fera son chemin après cette séparation jusqu’à l’avènement de son indépendance. Aujourd’hui 132 ans après cette date-baptême du Togo, qu’est-elle devenue dans nos souvenirs ? Quelle portée symbolique revêt-elle ? Que représente-t-elle ? etc. Absolument rien ! La belle preuve est qu’elle est toujours passée inaperçue, aucune

commémoration...Aujourd’hui, tout se limite, par rapport au 5 juillet, à la belle récitation de leçons à laquelle sont soumis tous les petits Togolais du cours primaire. En dehors de ces babillements et de ces zézaiements, aucune réflexion par exemple sur les enjeux de la signature de ce Traité historique, sur l’endroit où se trouverait le papier – peut-être jauni avec le temps – qui a porté cette signature. A quoi ressemblerait la signature d’un Roi d’alors, une époque où nul n’a rêvé du terme « instruction » ? Les implications de ce Traité à la lumière de l’évolution de notre pays?...

Voilà quelques questions qui devraient nous amener à sauter la chape pesante d’impasse sur le sujet de cette date et de ce Traité. Il faudra réhabiliter cette date et la commémorer. A l’heure où bien de nos gardiens des us et coutumes ont du mal à nous situer réellement sur nos histoires, il serait salutaire d’accorder un point d’honneur à ces repères qui ne souffrent quasiment d’aucune d’ambiguïté. Grâce à eux, on pourrait vivre sereinement le Présent et penser radieusement l’avenir.

Dieudonné Korolakina

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La Neutralité Positive

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International

Patrice Talon

Uhuru Muigai Kenyatta et Benjamin Mkapa

Dossier

Depuis la mise en place du gouvernement du président Patrice Talon, la gestion des

postes diplomatiques et consulaires suscitait beaucoup d’attention. Des suites des observations, un état des lieux a été engagé et aurait révélé de graves irrégularités dans certains postes. C’est cela qui aurait amené le Gouvernement de la rupture à décider de réorienter autrement sa politique diplomatique. Ainsi, lors du conseil des ministres en date du 15 juin 2016, le Gouvernement Talon a décidé de rappeler les ambassadeurs et/ou chefs de missions diplomatiques ayant fait valoir leurs droits à la retraite ou ceux ayant effectué plus de quatre ans à leurs postes. Et c’est en exécution de cette recommandation du conseil des ministres que le ministre des affaires étrangères a saisi plusieurs ambassades

ou consulat du Bénin à l’étranger pour notifier le rappel des ambassadeurs. Par ailleurs des ambassades et consulats ont été supprimées et les effectifs des fonctionnaires réduits par endroit. Au-delà, et à l’instar donc de l’ambassadeur Jules Armand Aniambossou, presque tous les ambassadeurs ou autres représentants de mission diplomatique à l’extérieur ont été rappelés, à l’exception de trois.

Par cet acte, il apparait évident que le président Talon tend vers la reconquête de certaines valeurs diplomatiques et démocratiques qui autrefois distinguait le Bénin dans la sous-région. Et pour cela, tous les moyens sont bons, s’ils contribuent à l’aspiration des peuples.

A.W.

Afrique Les réformes constitutionnelles, le syndrome souhaité ?Contrairement à une vague d’idéologie qui clamait l’inviolabilité des Constitutions comme garante d’une démocratie à l’Occidentale, un phénomène nouveau semble se propager à travers les démocraties naissantes africaines. Modifier la Constitution, ce terme semble ne plus étonner dans une période où la contestation est ailleurs. Mais plutôt, ces modifications sont tenues pour nécessaires ou indispensables pour, diront certains, préserver la paix sociale et éviter les erreurs du passé. Finalement, le syndrome de la réécriture des Constitutions, surtout africaines, est utilisé au gré des majorités qui arrivent au pouvoir, et ce, souvent bien loin des aspirations des peuples gouvernés.

C’est presque devenu la mode, comme le dirait un styliste. Le « prêt à porter » que constituent

les lois fondamentales des pays ne sied plus à la population. Pour les majorités qui se succèdent maintenant, et ce, souvent après de longues années passées sous un ancien régime, il faut réformer la Constitution pour qu’elle reflète la volonté populaire. Celle là

même qui les aurait portés au pouvoir. Et pourtant, même après ces réécritures, le problème persiste et s’enracine.Les élites africaines sont à la recherche d’un modèle de gouvernance qui tienne compte à la fois des axiomes démocratiques occidentaux sans tenir compte des réalités propres au continent noir. Et bien souvent, elles se glissent dans des schémas copie-collés des modèles qui ont réussi ailleurs, mais dont ils n’ont pas la certitude que cela puisse résoudre les problèmes liés aux mentalités africaines. N’es ce pas ce que semble dire indirectement le président de la République togolaise lors de sa dernière visite en Allemagne, quand la question sur la limitation des mandats lui avait été posée ?L’alternance politique tant souhaitée et plébiscitée ailleurs a tout aussi montré ses limites sous d’autres cieux. Loin de nous l’idée de montrer qu’elle n’est pas opportune. Mais notre forte conviction est qu’elle est faite souvent à la va-vite. Une alternance nourrit et préparée s’ancre mieux qu’un changement

politique, souvent opéré par la pression populaire. L’exemple de l’Egypte ou de la Lybie, pour ne citer que ceux-là nous en donne d’excellentes illustrations. C’est pourquoi, nous restons convaincus que les modifications constitutionnelles ne devraient pas ou ne devraient plus s’opérer au gré des majorités qui arrivent au pouvoir.

Sinon, nous assisterons à des modifications constitutionnelles à chaque fois qu’il s’opère une alternance politique. Le peuple sera appelé abusivement à se prononcer pour des modifications en réalité intuitu personae que pour l’intérêt général.L’exemple de la Côte d’Ivoire devrait amener les élites africaines à beaucoup plus de réflexions que d’instincts. Le président Alassane Ouattara n’est-il pas en train de vouloir sauter les dispositions qui érigeaient le critère de l’ivoirité en condition sine qua non pour être éligible à la présidence de la République ? D’aucuns même y voient, dans cette volonté de modification constitutionnelle, un désir de désignation de son successeur, une autre façon détournée de pérenniser son pouvoir ?Au bénin voisin, Talon n’aurait-il pas trouvé le règne de Yayi Boni trop long pour demander à ce qu’on limite le mandat présidentiel à un seul ? Si certains observateurs apprécient la proposition de Talon, d’autres par contre y voient une simple politique

revancharde contre le système Boni. A tort ou à raison.Si le décor de la révision constitutionnelle est tout à fait différent au Mali, elle semble l’être également au Togo.En effet, pas plus que ce lundi, un comité vient d’être mis sur pieds pour proposer un avant-projet de loi portant sur la révision constitutionnelle. Mais pour ce pays, cette révision doit permettre l’application de l’accord de paix et de réconciliation d’Alger, signé par le gouvernement malien et les groupes armés du Nord.

Le Togo reste l’autre hypothèse d’école en rupture totale avec le syndrome en vogue. Ici, il ne s’agit pas de réécrire une Constitution devenue désuète ou « caduque ». Il s’agit plutôt de revenir à l’ancienne Constitution de 1992 qui limitait entre autre, le mandat présidentiel à 2. Voilà pourquoi le cas du Togo constitue une hypothèse à part que même la communauté internationale se refuse de commenter. Au moment où la tendance est à la modification des Constitutions pour les adapter à la « mode », l’opposition togolaise crie au retour à une Constitution dépassée par certains, mais jugée légitime par d'autres. Le débat reste encore ouvert et le président de la République semble renvoyer cette question à une commission d’intellectuels qui devront plancher sur la question très prochainement.

Alexandre Wémima

Burundi / Dialogue politiqueLe second tour débute ce samediLe dialogue de sortie de crise au Burundi, relancé en mai après plusieurs mois de blocage, doit se poursuivre à partir de samedi à Arusha (Tanzanie), a annoncé lundi le facilitateur tanzanien, mais la principale coalition d'opposition devrait encore en être absente.

"Le prochain round du dialogue (de sortie) de crise au Burundi est prévu du 9 au 12 juillet (...) à Arusha", a annoncé dans un tweet Macocha Tembele, secrétaire particulier du facilitateur dans le conflit burundais, l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa.La liste des invités n'a pas été officiellement communiquée. Mais, selon un diplomate occidental ayant requis l'anonymat, "la médiation va une nouvelle fois inviter les mêmes partis et organisations de la société civile pratiquement que lors de la relance du dialogue en mai, c'est-à-dire sans l'opposition regroupée au sein du Cnared". Le dialogue inter-burundais avait repris du 21 au 24 mai

à Arusha, sans le Cnared, une coalition représentant la quasi-totalité des partis d'opposition burundais qui n'avait pas été invitée.

Benjamin Mkapa avait rencontré les 10 et 11 juin à Bruxelles les dirigeants de cette plate-forme, qui s'étaient dit "très satisfaits" à l'issue de ces discussions. Mais le facilitateur semble avoir encore cédé à la pression de Bujumbura. "Comme le pouvoir burundais a fait de la participation du Cnared une ligne rouge, Mkapa doit faire un choix entre la présence du Cnared ou celle du pouvoir burundais à Arusha. Il semble avoir opté pour le premier", a regretté le même diplomate.

Malgré les pressions et sanctions de la communauté internationale, le pouvoir burundais a refusé jusqu'ici de s'asseoir à la même table que la coalition d'opposition, qu'il accuse d'être liée à une tentative de coup d'Etat en mai 2015 et aux violences actuelles. Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat, avant d'être réélu en juillet.

Ces violences ont déjà fait plus de 500 morts depuis le début de la crise, et le Haut commissariat de l'ONU aux réfugiés estime désormais à plus de 270.000 le nombre de Burundais qui ont fui leur pays.

TM

Bénin / Diplomatie38 ambassadeurs rappelés par TalonChose promise, chose due. Talon reste fidèle à sa promesse de redorer le blason de son pays. Et pour se faire, une série de mesures jugées radicales par certains, mais qui ont le mérite de surprendre positivement. Et parmi ces mesures, la redéfinition de la carte diplomatique du pays. Ainsi, 38 ambassadeurs et consuls viennent de recevoir leur lettre de rappel, conformément à la décision du conseil des ministres du mois dernier.

TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUILLET 2016

La Neutralité Positive

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Une pommade de marque Miss in Paris

Abraham Attah

Initiative & développement

Patrick Mestrallet

BusinessUn Togolais lance une marque de cosmétique de luxe « Miss in paris ». C’est le nom de cette marque de produits cosmétiques de luxe créé par le Togolais Missinn Aklo.

Fondateur et directeur de la marque « Miss in Paris », ce togolais de la diaspora a seulement en 1 an,

exposé sa marque dans les grandes

forcément les standards de santé internationaux. De cette discussion, l’idée de développer un produit à base d’extraits naturels a émergé ; ce produit viserait à nettoyer les tâches, à unifier le teint et à hydrater la peau noire sans ambition de la dépigmenter », confi-t-il.

Une société qui a besoin de grandir

Même si « Miss in Paris » est en train de se faire un nom dans le domaine de la cosmétique, elle fait face à quelques difficultés. La plus grosse reste celle d’une perception de la beauté africaine distorsionnée où la femme veut dépigmenter artificiellement la peau. Les actifs de ses produits contiennent le plus souvent des dermocorticoïdes d’activités très fortes, de l’hydroquinone, ou des dérivés contenant du mercure qui sont néfastes pour la santé et qui endommagent la peau à la suite d’un usage à long terme. Ces produits se trouvent en grande quantité sur le marché, certains à des prix très abordables. Toutefois le danger de leur utilisation commence seulement à être mieux disséminé au sein de la population féminine.

L’autre difficulté reste purement financière. Une entreprise autofinancée qui en quelques mois est « bancable»,

nécessite aujourd’hui l’apport des institutions financières mais comme vous le savez chez nous en Afrique, il faut apporter de solides arguments de la viabilité de son projet pour pouvoir être soutenu financièrement par ces institutions. Ce n’est donc pas un parcours toujours facile. Toutefois je ne pense pas que l’origine africaine puisse être liée à l’étendue des obstacles rencontrés. Il s’agit surtout d’aller au bout de ses rêves avec conviction, persévérance et une bonne dose d’audace.

« Mon objectif c’est de diversifier la gamme de produits Miss In Paris en continuant à mettre en avant la beauté naturelle de la femme africaine. Par là je compte promouvoir la création d’emplois en Afrique, ouvrir des points de ventes en s’appuyant sur tous les points déjà existants à cet effet. L’objectif sur le long terme c’est de se classer parmi le TOP 10 des entreprises africaines dans le domaine du cosmétique », confi ce compatriote.« Miss in Paris », a son siège en Afrique. Il a été enregistré à Lomé comme une entreprise de développement des produits « Miss In Paris » dans la sous-région.

ZAK JAY

Patrick Mveng

TechnologiePatrick Mveng veut rendre les matériels informatiques intelligentsPatrick Mveng est un ingénieur informaticien camerounais qui s’est fait un nom dans le monde de l’intelligence artificielle. Il a créé VIKI, un nouveau né du monde de l’Intelligence Artificielle qui fait parler de lui. Zoom sur cet africain, qui fait briller de mille feu le continent.

Patrick Mveng est le créateur de VIKI, une Intelligence Artificielle (IA) « made in Africa » qui permet

aux utilisateurs de communiquer avec leurs Smartphones en leur parlant.

Une innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle dans le monde qui porte la griffe d’un Camerounais. Patrick n’a pas une longue expérience dans le domaine de l’Intelligence Artificielle. Mais retenons qu’après sa formation en ingénierie Informatique,

il a travaillé dans un laboratoire de recherche sur l’Intelligence Artificielle à Toulouse, en France.

VIKI, est le fruit d’une passion du jeune Camerounais pour la technologie. Dès son jeune âge, il s’intéressait déjà aux revues scientifiques piquées dans la bibliothèque de son père, portant sur la psychologie du comportement, la logique mathématique, l’informatique linguistique, la représentation de la connaissance sur l’IA, en général.

VIKI

VIKI est une « merveilleuse innovation». Elle réfléchit, apprend comme un être humain et simule les processus mentaux. Au commencement, VIKI était un projet.Son objectif était de créer une IA, un cerveau sous forme de logiciel, qu’on pourrait par la suite embarquer dans un corps matériel pour le doter de capacités cognitives. Ce matériel peut

Le jeune acteur ghanéen Abraham Attah est le nouveau Spiderman. Dans le prochain film, le jeune acteur donnera

la réplique à des acteurs de renom comme

CinémaLe prochain Spiderman sera un GhanéenLa prestation du jeune Abraham Attah dans Beasts of no nation ne lui a pas seulement valu le prix du meilleur acteur lors des Independant Spirit Awards. Le Ghanéen de 15 ans vient d’être choisi pour jouer dans le prochain « Spiderman : Homecoming ».

Robert Downey Jr. Après sa prestation dans Beasts of no nation, Abraham Attah qui a également reçu le prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir à la Mostra de Venise, suscite de nombreuses attentes. Son parcours impressionne quand on sait, qu’il y a quelques années, le jeune garçon était encore un vendeur à la sauvette.« Spiderman : Homecoming » sortira en salle, à la mi-juillet 2017, avec peut-être à la clé de nouvelles récompenses pour le jeune acteur ghanéen. Après avoir convaincu Idriss Elba, Abraham Attah fera peut-être de Robert Downey Jr un de ses nouveaux fans.

Abraham Attah est un acteur ghanéen. Il est né le 15 juin 2001. Il a été révélé au monde entier par son rôle d'enfant soldat dans le film Beasts of No Nation. Il a obtenu le Prix Marcello-Mastroianni du meilleur espoir à la Mostra de Venise 2015.

TM

Patrick Mestrallet (64 ans), remplace Yaovi Attigbé Ihou à la tête de l’union togolaise de banque, la

seule banque togolaise qui a une bonne santé financière. L’ex-directeur général d’Oragroup aura donc pour tâche de faire encore plus que son prédécesseur dont le bilan n’est pas moins reluisant.Ce poids lourd de la finance africaine a déjà dirigé plusieurs institutions bancaires africaines : c’est le cas de Bank of Africa Côte d’Ivoire, CBAO (filiale sénégalaise d’Attijariwafa Bank), Cobaci (Compagnie bancaire de l’Atlantique Côte d’Ivoire, groupe Banque Atlantique) et Banque Atlantique Togo.Rappelons que son nouvel employeur n’avait toujours pas trouvé de preneur lors du processus devant conduire à

boutiques européennes et africaines : au Togo, au Nigeria, au Ghana, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Gabon. « Miss In Paris » est une pommade qui aide à nettoyer les tâches, à unifier le teint et à hydrater la peau noire sans ambition de la dépigmenter. Le cosmétique de luxe est le monde de Missinn. Il y a d’abord travaillé avec beaucoup de marques internationales Avant de lancer sa marque.

« J’étais embauché par un groupe américain d’une ligne de cosmétique en tant que Directeur Export. Lors d’une mission conjointe de prospection en Afrique avec notre partenaire européen, une discussion avec des clients a révélé une inquiétude des consommateurs vis-à-vis des produits cosmétiques pour la peau noire vus comme faisant la promotion du teint clarifiant et ne respectant pas

être un téléphone, un ordinateur, une voiture. La vision de ce projet est de créer une IA à qui on délègue des tâches physiques et cognitives. La particularité de VIKI est qu’elle peut apprendre seule en lisant sur Internet qui est sa mémoire contrairement aux autres formes d’IA qui ont besoin de plusieurs Ingénieurs pour étiqueter, classer des méga octets d’informations. Avec 1 ou 2 corpus, VIKI génère une IA qui peut ensuite générer de nouvelles connaissances, de nouveaux comportements dans des situations nouvelles.

Par ailleurs, VIKI offre du contenu local pour l’Afrique (pharmacies de garde, résultats pmu, code USSD, etc.), tout cela en langage naturel (Français, Anglais), le tout, sans avoir besoin de faire mémoriser des mots clés au système. En plus, VIKI ne s’arrête pas de lire sur Internet et d’apprendre de nouveaux comportements, de s’améliorer. Aujourd’hui, VIKI compte 129 utilisateurs. Pour l’instant, elle n’est pas en vente mais offert gratuitement.

TM

BanquePatrick Mestrallet d’Oragroup à l’UTBIl y a quelques jours seulement, Patrick Mestrallet était le Directeur Général d’Oragroup, une banque qu’il a dirigée pendant 6 ans. Remplacé par Binta Touré Ndoye, le banquier français est depuis trois jours le patron de l’Union togolaise de banque (UTB).

la privatisation des quatre banques publiques togolaises fin 2001, début 2012.

Créée en 1964 sous forme de société d’économie mixte, l’UTB dispose, à ce jour, d’un capital social de 10.000.000.000 de F CFA. Au 31 décembre 2015, elle présente un total bilan de 241 milliards de F CFA, et revendique un réseau de 46 points agences.

TM

66TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUIllET 2016

La Neutralité Positive

Dossier

L’heure pour les luttes traditionnelles Evala en pays Kabyè au Togo a encore sonné. Les luttes Evala promettent encore pour cette année des moments de démonstrations de forces, d’habiletés, de ruses, de suspenses et au-delà un temps de la valorisation d’une partie de la culture nationale. Le coup d’envoi de l’Evala 2016 est fixé au 09 juillet et va se poursuivre jusqu’au 16 juillet soit une semaine de célébration de la culture qui est propre aux natifs de la préfecture de la Kozah. Pour mieux comprendre Evala, Togomatin s’est intéressé à ce qu’est réellement Evala et ses participants afin de cerner ses différents contours et enfin son impact économique dans le milieu.

Sens des luttes Evala

Evala, ce rite pas commeles autres…

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a offert

500 casquettes, 300 shorts, 500 T-shirts, 1000 CD-Rom et des livres relatant l’historique de la CEDEAO

a déclaré que « Tout ce qui a trait à la promotion et au respect des us et coutumes doit être le leitmotiv de la CEDEAO. Nous avons tendance à être une institution des peuples en lieu et place d’une institution des

Sens, participants et impact économiqueEvala

pour soutenir la campagne Evala 2016. Les dons ont été remis par le représentant de la CEDEAO, Docteur Garba Lompo au ministre en charge de la Culture, Guy Madjé Lorenzo, le lundi 4 juillet 2016.Les T-shirts, casquettes, et shorts sont à effigie de la CEDEAO ; les CD-Rom eux, relatent l’historique de la CEDEAO et de ces principes qui ont été traduit en langue locales : l’Ewé et le Kabyè. En précisant la nature et surtout l’objectif du don, Dr Garba Lompo

Etats. Aujourd’hui c’est les peuples qui sont essentiellement visés ».Les lutteurs de quatorze (14) cantons que comprend la préfecture de la Kozah, vont se mesurer.

Les luttes Evala sont une initiation qui permet aux jeunes Kabyè de 18 ans de relever le défi pour entrer dans la caste des adultes, elles constituent également une occasion pour les natifs du milieu et les estivants de connaître quelques moments de fête.

Radio Lomé et TM

Evala est le passage du jeune adolescent kabyè à l’âge adulte. Ces rites initiatiques

ont toujours accompagné le peuple kabyè, région de la Kara au nord du Togo. Cette initiation intervient autour de l’âge de 18 ans. Elle dure trois ans et ne démarre que sur autorisation de l’oncle. L’initiation du jeune kabyè est un long processus de huit ans qui respecte plusieurs étapes.

Le rite démarre avec des scarifications à la naissance des oreilles pour indiquer que le jeune est initié. La veille, les jeunes Evalas se retrouvent sur « ahoyé », un endroit identifié à l’écart du village, chacun apportant son

chien. Seuls les Evalas ont accès à cet endroit ainsi que ceux qui les initient. Aucune femme n’y a accès. Les chiens sont abattus sur « ahoyé », cuits et leur viande mangée sur place. Les crânes sont accrochés aux arbres. La consommation de la viande de chien dure en principe les trois ans que dure l’initiation. Passée cette période il n’est plus permis à l’initié de manger de cette viande.

Le jeune Evalou doit lutter pour prouver sa bravoure, son courage et sa force. Toute victoire fait la fierté du lutteur, des parents et des habitants de tout le village ou du canton. La victoire ou la défaite définit la place du jeune Kabyè dans

la société. Les vainqueurs dans une assemblée ont droit à la parole avant les vaincus ; ils jouissent de tous les privilèges comme se faire servir à boire ou à manger avant les vaincus durant tout le reste de leur vie.Après ces trois années d’initiation, le jeune Evalou rentre dans la classe des « Eskpa ». Il est ensuite initié pour être « Kondo » puis de « Kondo », il passe à la classe de « Eglou », cinq ans après les trois ans d’initiation. L’âge, à partir de cet instant se compte en « waa », une durée de 5 ans. Il est fréquent d’entendre les vieux revendiquer dix, quinze, dix-huit « wassi », pluriel de « waa ».Au bout de ces trois ans, le jeune

initié peut alors se marier. Toutefois, le jeune Evalou peut se marier dès la première année et continuer la lutte mais il ne mangera plus de la viande de chien car les femmes n’en mangent pas.Les jeunes qui ne sont pas initiés n’ont aucune place dans les groupes sociaux. A leur décès, ils sont soumis à ce rite avant leur inhumation.

Ici, les diplômes, le rang social acquis sur la base des études ou de la fortune n’ont aucune signification : c’est le rang occupé dans la lutte qui confère un rang social à l’homme Kabyè.

Tingayama Mawo © Togocultures

L’Afrique, particulièrement l’Afrique noire, a toujours maintenu un lien très fort

avec ses traditions faites de rites et coutumes. Le Togo, depuis son

autonomie en 1956, et surtout après son indépendance en 1960, ne ménage aucun effort pour sauver et promouvoir les acquis de son identité culturelle. Mais depuis

Guy Madjé Lorenzo et le représentant de la CEDEAO

Des jeunes lutteurs en pays kabyè

Une partie de la lutte

La CEDEAO habille les lutteurs

77 TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUIllET 2016

La Neutralité Positive

Dossier

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un peu plus d’une décennie, la promotion du patrimoine culturel a pris un essor remarquable. De janvier à décembre, plusieurs fêtes traditionnelles se succèdent, entre autres, Kamaka, Gadao, Hogbeza, Ayiza, Odon-Tsu, Agbogbo-Za, Adzinuku-za, Epe-Ek-pe, Ovazu, Evala. Mais cette dernière, depuis quelques années, est devenue la fête traditionnelle qui attire le plus de monde. […].

La lutte traditionnelle en pays Kabyè est une occasion pour le jeune Kabyè de faire la fierté de sa communauté en se distinguant par la force des muscles, l’endurance et la bravoure. C’est l’une des grandes manifestations initiatiques à part Sangayitou, Ezakpatou, Kondotou

fils et filles originaires du milieu, aujourd’hui Evala rassemble les togolais de tous horizons, attire la curiosité des touristes de par le monde, et serait utilisé comme un instrument de renforcement de l’intégration sous régionale, chère au Président de la République togolaise. Plusieurs délégations de la sous-région étaient présentes à la dernière édition de ces festivités, une équipe de lutteurs sénégalais, invitée, s’est même produite en un spectacle qui a attiré un monde fou au stade de football de la ville. Des artistes comédiens de la Côte d’Ivoire étaient également de la partie ; une conférence publique a été animée par la réalisatrice Akissi Delta.L’initiation et les différentes étapes

et Gnouhoumin. Outre les initiations pour hommes, il existe aussi ‘’Akpéma’’, un rite initiatique destiné aux jeunes filles vierges de 15 à 18 ans, pour les préparer à acquérir des vertus qui feront d’elles une femme modèle dans la société.Hier, une fête de retrouvailles entre

Véritable retour aux sources, Evala est aussi vieux que le peuple Kabyè qui le célèbre. L’initiation suit un long processus qui commence depuis la saison sèche,- courant Février-Mars- par des cérémonies rituelles et mystiques, des épreuves d’endurance et d’abstinence ponctuées d’isolement dans des

lieux appelés ‘’Pilin’’ afin de préparer la transition du jeune vers la classe adulte, à laquelle il accédera au bout de trois ans de lutte, pour déboucher sur une seconde initiation quinquennale appelée ‘’Kondotou’’. Jadis, les jeunes qui, délibérément choisissent de boycotter cette initiation, subissent des représailles des sages, des parents et de la société toute entière. Aujourd’hui, la donne a évolué.

De la naissance à la dentition,

le jeune kabyè est appelé ‘’piya eliizonuu’’, c’est-à-dire, l’être inconscient. De la dentition à l’âge de 17 ans, ‘’piya eliizonuu’’ devi-ent ‘’piya evalay’’ ou ‘’éhoziyè’’ (jeune non initié). A partir de 18 ans, piya evalay est initié, et devient ‘’eyu kifalu’’ ou ‘’evalou’’ qui veut dire ‘’nouveau venu dans les rangs des initiés’’.

L’initiation des jeunes Kabyè se subdivise en cinq étapes essentielles. Dans la tradition, dans

cette partie du Togo, la famille maternelle a plus de pouvoir sur l’enfant que celle paternelle. Et donc à la première étape, le père du ‘’piya evalay’’, conscient que son enfant a atteint l’âge de la maturité, se rend très tôt chez l’oncle maternel pour lui demander de venir organiser les cérémonies à son neveu. Celui-ci organise son ‘enlèvement’’, le jeune visé ne devant pas être informé au préalable, pour éviter une tentative de fuite. Enlevé, il est scarifié, puis interné, deuxième étape du processus. Il passera quelques jours avec ses autres frères en retraite dans un camp approprié appelé ‘’Ahoo’’ constitué de rochers et d’arbres sacrés. Là, chacun est nourri par ses parents. Au dernier jour du campement, l’initié est conduit chez lui pour la troisième étape de l’initiation : ‘’Azola’’. Là, une tante, poussin femelle en mains, avec la moutarde, le piment, le sel et les graines de baobab décortiquées, fait asseoir le ‘’piya evalay’’ pour les cérémonies.

Organisation de la lutte Les luttes Evala se déroulent dans la deuxième quinzaine du mois de juillet. Les dates fixées, après consultation de l’oracle suivie de l’autorisation accordée par le grand prêtre appelé ‘’Tchodjo’’. Elles se déroulent dans tous les can-tons de la préfecture (à l’exception

des cantons d’Atchangbadè, d’Awandjelo et de Kpinzindè) et dans celui d’Agbandé Yaka dans la préfecture de Doufelgou. Par équipes de cinq, les lutteurs, torse nu, alliant technique et tactique, force physique, stratégies et ruses, s’affrontent entre clans, quartiers, villages ou regroupements de villages au sein de chaque canton. Des organisations telles que FOGEES et Aimes Afrique sont présentes sur les terrains de lutte pour apporter secours aux blessés. Dans la plupart des cantons, les empoignades sont précédées d’une danse populaire sur la place du marché, occasion pour les lutteurs de témoigner leur engagement à défendre, à tout prix, leur communauté, et exprimer également leur reconnaissance à l’endroit de leurs aînés et familles qu’ils sont appelés à représenter dans les arènes. Outre l’alléchant spectacle offert par les lutteurs, il se déroule une bataille des plus rudes autour des aires de lutte, opposant encadreurs, protecteurs, chanteurs et danseurs, qui s’échinent à doper le moral des leurs et déconcentrer

ou diminuer les adversaires. Par des chansons souvent improvisées, au rythme d’harmonica, de flûtes, de sifflets, de castagnettes, torse en sueur saupoudré de talc, des supporters rappellent à certains lutteurs du camp adverse des antécédents honteux et fâcheux, et un village peut chanter contre un autre pour lui rappeler par exemple les faiblesses reconnues de ses ancêtres. Des hommes se déguisent en femmes par l’accoutrement et le maquillage, vieux et vieilles, faisant fi de leur âge, se confondent aux couches jeunes, chantant, sifflotant et gambadant. Et c’est l’euphorie générale qui emballe toute la préfecture. Le ‘’Tchouk’’, boisson locale brassée à base de mil, coule à flot sur les terrains de lutte pour désaltérer lutteurs, supporters et touristes.

Un levier de développement socioéconomique et culturel

La fête traditionnelle Evala draine tellement de monde que l’impact économique, d’année en année, devient important. L’événement provoquant d’importants flux migratoires vers Kara, les autorités se sont employées à investir dans la rénovation des infrastructures routières pour faciliter le transport. Durant la période, le dispositif sécuritaire est bien renforcé pour

rassurer les visiteurs. D’importantes activités économiques se développent en cette période, et les structures hôtelières réalisent le pic de leur chiffre d’affaire. Des vendeurs à la sauvette y trouvent aussi leur compte, livrant ici et là, papier mouchoir, lampes-torche, condoms, cartes de recharges. Les bonnes femmes qui préparent le Tchouk se frottent les mains à cette période. Les Evala sont une excellente vitrine de promotion des produits et services, sociétés et entreprises se déplacent en masse pour booster leur visibilité. A la fin des empoignades, toutes les parties se retrouvent en symbiose pour faire la fête en toute fraternité. Evala, de par son succès retentissant est perçu par plus d’un aujourd’hui comme un ciment de la cohésion sociale et un puissant outil d’intégration nationale. Tous les togolais qui se retrouvent sur ce théâtre en juillet oublient pour un moment leur appartenance politique, ethnique et autre.

Yves GALLEYExtrait, mag.matinlibre.com

Debut d'une empoignade

Echauffements de jeunes lutteurs

Arbitrage d'une partie de la lutte d'évala

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La Neutralité Positive

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Jeux & détenteToto et son maître

Que vous inspire cette photo?

Photo du jour

Les bons plans et les bonnes adressesSUPERS MARCHES A LOME

MARCHE ABATTOIRE (Juste en face du Super Marche Le Champion)CONCORDE (Atikoumé; juste à côté de l’UTBRAMCO (Qtier Assivito, Av de la Nouvelle Marche)LE CHAMPION SUPER MARCHE (Boulevard du 13 Janvier); Tél: 22 22 74 43

LES FRUITS ET LEGUMES

MARCHE ABATTOIRE (Juste en face du Super Marche Le Champion)MARCHE DE GOYI SCORE (Juste en face du Super Marche RAMCO)PANIER BIO CENTRE MYTRO NUGNA (Qtier Adidogomé, carrefour des Franciscains), Tél: 91 81 25 38

LES PLAGESCOCO BEACH, Tél : 22 71 49 37PURE PLAGE (Qtier Baguida, après usine Picos) ; Tél : 92 96 56 48MARCELO BEACH (Qtier Baguida) ; Tél : 22 27 21 55 / 93 67 67 67NEW RAMATOU PLAGE (Zone portuaire Lomé) ; Tél : 22 41 53 39 / 92 88 03 58NOVELA STAR (Avépozo; route Lomé-Cotonou) ; Tél : 22 71 00 08ROBINSON PLAGE (Juste après le pont du port) ; Tél : 22 27 58 14

DANSECOURS DE CAPOEIRA ; Salle GYM TONIC. Tél : 90 79 79 90COURS DE ZOUMBA (VITAL CLUB, Nana BLAKIME) ; Tél 90 30 38 75CIE CADAM (Danse traditionnelle africaine) ; Tél : 90 15 39 87 SALSA (Club Salsa 7- Henry Motra) ; Tél : 91 70 61 86

HÔTEL BALKAN (Qtier Hédranawé) ; Tél : 22 61 30 63HÔTEL LA LINETTE (Agbodrafo); Tél : 22 32 34 32HÔTEL LE LAC (Agbodrafo) Tél: 22 21 08 10 LE MERLOT (Qtier Kassablanca) Tél : 22 21 11 21 RESIDENCE DES TROPIQUES, Tél: 22 26 66 18

MUSCULATION / MASSAGE

YVES LAMBONI (Ki nésithérapeute); Tél: 90 03 79 10 GYM CENTER (Qtier Nyékonakpoè, Avenue Joseph Strauss) ; Tél : 90 04 76 60GYM GHIS PALACE (Qtier Baguida) ; Tél : 22 71 49 70

DR THIERRY CASTANET ; Tél: 90 97 15 15DR CORINNE JOULIN-KARKA ; Tél: 22 23 46 77CLINIQUE BIASA; Tél: 22 21 11 37CLINIQUE SAINT-RAPHAËL; Tél: 22 25 92 77CHU TOKOIN; Tél: 22 21 25 01CHU CAMPUS; Tél: 22 25 47 39 / 22 25 77 68HORLOGE PARLANTE; Tél: 116

COURRIER EXPRESSDHL (Qtier Nyékonakpoè, 15 78 ; Bd du 13 Janvier, Galerie Tountouli ) Tél: 22 21 68 51EMS TOGO (Tél: 22 26 70 51)FEDEX (276; Bd du 13 Janvier, immeuble FIATA; 1e étage) Tél: 22 21 24 96TOP CHRONO (Assiganto; Av Sylvanus Olympio) Tél: 22 21 73 68SDV EXPRESS (Rue du commerce) Tél: 22 22 41 26

OPERATEURS TELEPHONIQUESMOOV :Tél. 22 20 13 20TOGO CELLULAIRE : Tél. 22 22 66 11TOGO TELECOM : Tél. 22 21 47 14

SANTE GENERALISTES

TOGO MOTO CROSS (Face au Golf club d’Agoè Nyivé) Tél : 90 17 95 07L’AFRICLUB (Qtier : Kégué entre CHR et la FTF) ; Tél : 92 52 24 40

MOTO & KARTING

OU MANGER ET DORMIR A LOME?

Pharmacies de gardedu 27 Juin au 04 Juillet 2016Le travail

Pensées du jour

« L’homme est le seul animal qui doit travailler. Il lui faut d’abord beaucoup de préparations pour en venir à jouir de ce qui est supposé par sa conservation. La question de savoir si le ciel n’aurait pas pris soin de nous avec plus de bienveillance, en nous offrant toutes les choses déjà préparées, de telle sorte que nous ne serions pas obligés de travailler, doit assurément recevoir une réponse négative : l’homme en effet a besoin d’occupations et même de celle qui implique une certaines contraintes. II est tout aussi faux de s’imaginer que si Adam et Eve étaient demeurés au paradis, ils n’auraient rien fait d’autre que d’être assis ensemble, chanter des chants pastoraux, et contempler la beauté de la nature.L’ennui les eût torturés tout aussi bien que d’autres hommes dans une situation semblable. L’homme doit être occupé de telle manière qu’il soit rempli par le but qu’il a devant les yeux » Emmanuel KANT, Réflexion sur l’éducation (1776)

En suivant les deux ficelles ( F1 et F2 ), lequel des deux pêcheurs a capturé le poisson ?Jeux :

« L’homme peut trouver le bonheur sur terre s’il s’affranchit de ses erreurs, de ses préjugés et maitrise ses passions »

Lucrece : ( Vers 98 - 55 av Jésus Christ ), poète et philosophe latin; dans son unique poème: De natura rerum

« Pour vivre heureux, vivrons caché » Florent

Une histoire, un modèle pour

notre AfriqueOn naît tous égaux, on grandit d i f f é re m m e n t . La vie est pleine de promesses et d ’a b o n d a n c e s . Cherche une voie nobleDistingue toi par des valeurs. Multiplie toujours les effortsReste constant; surtout n’oublie jamais ton origine, tes racines, l’esprit de famille, la responsabilité. Dis à ton fils:- Tu défendras trois choses : l’honneur, le foyer, la patrie- Tu estimeras trois choses : le courage, la sincérité, la reconnaissance- Tu éviteras trois choses : la paresse, la vanité, la honte- Tu contrôleras trois choses : le caractère, le langage, le conduite- Tu détesteras trois choses : le vole, l’injustice, l’ingratitude- Tu combattras trois choses : le mensonge, la méchanceté, la lâcheté- Tu sauvegarderas trois choses : la franchise, la liberté, la bravoure- Tu cultiveras trois choses : l’amour, la charité, l’humilitéEt enfin tu n’oublieras jamais trois choses : la prière, le partage et le pardon.

Le travailBARACK OBAMA: un modèle pour l'Afrique

F1 F2

AGOE-NYIVE (A côté de l’église catholique d’Agoè-nyivé), Tél: 22 25 83 38LE DESTIN (A coté de l’agence ECOBANK de Baguida), Tél: 22 41 15 41ESPACE VIE (Agoè Logopé, face Bar Plaisir 2003), Tél: 22 32 87 20MAWUNYO (Agoé Sogbossito, route Mission Tové en face de Oando)LE GALIEN (Adido-Adin à 600m de la station TOTAL de Totsi), Tél:22 51 71 71BOURLEVARD (Bd du 13 Janvier 0 Dallassâmes), Tél : 22 21 65 49AEROPORT (Rue de l’aéroport SITO), Tél: 22 26 21 22BEL AIR (Rue du commerce), Tél: 22 21 03 21OLIVIERS (Bd Houphouët Boigny), Tél : 22 43 89 40DEO GRATIAS (Derrière le siège ECOBANK, Kotokou Kondji), Tél: 22 21 83 31STE MARIE (Face super marché Tokoin RAMCO), Tél : 22 21 85 58EMMANUEL (Face MIVIP, Av Duisburg : Kodjoviakopé), Tél : 22 21 30 98AVE MARIA (Station Kodomé, Face CHU Tokoin), Tél : 22 22 33 01YEM - BLA (258 Avenue Akéi, En face de la résidence), Tél : 22 26 76 51N.D. DE LA TRINITE (20 Bd. De la Paix, ), Tél: 22 21 27 80DES ECOLES (Face Lycée d’Adidogomé), Tél: 22 51 75 75CITE (Sur le Bd du 30 Août), Tél: 22 25 01 25LA FLAMME D’AMOUR (Agodéké, rout d’Aného), Tél : 22 45 70 14VOLONTAS DEÏ (Avédji , carrefour Sun CITY), Tél: 22 36 00 95BETANIA (Sise Sito gblékomé), Tél : 22 43 89 40ST JOSEPH (Bretelle, Bè Klikamé), Tél: 22 25 74 65NOTRE DAME DE LOURDES (A côté du lycée d’Agoè), Tél: 22 44 01 01

TOGOMATIN – N° 102 DU 07 JUILLET 2016

La Neutralité Positive

Arts & CulturePar Kangni Alem

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Lire

Un tableau de la nouvelle pièce de Salia S.

Le business de la culture et de l'artL’Afrique dort sur un trésor : son incroyable richesse culturelle et artistique. Peu d’Africains sont pourtant conscients du réel potentiel économique que représente ce patrimoine.

Beaucoup continuent à ne voir la culture qu’à travers le prisme des mille et une expressions de l’identité et de l’affirmation de soi. Pour

bon nombre de nos politiques, la culture se résume, au pire, à ses manifestations folkloriques et à ses exhibitions populaires. La caricature la plus courante étant ces groupes de danse traditionnelle qui se produisent pour les touristes ou les sorties officielles des chefs d’Etat. Au mieux, la culture est célébrée dans des festivals. De nombreux festivals sont organisés depuis des décennies, à la suite du célèbre Festival des arts nègres de Dakar, conçu dans les années 1960 par Senghor. Dans la perception de la plupart de nos élites, la culture n’est toujours pas considérée comme une richesse économique et comme une industrie. Or le cinéma, la musique, les arts plastiques – dans cet univers mondialisé et dominé par la logique de marché qui est le nôtre – sont certes des expressions de l’âme des peuples qui les produisent, mais ils participent à une logique économique, celle de la puissance et de la domination de l’argent. Les Etats-Unis, première puissance du monde

contemporain, n’ont pas dominé l’humanité uniquement grâce à la bombe atomique ou en vendant des Boeing et des centrales électriques. Ils ont aussi et surtout conquis les esprits et imposé au monde l’American way of life à travers Hollywood et le show-business. A travers le soft power de l’image du cow-boy et de Rambo, du jazz, du rock’n roll, de la soul, hier, du hip-hop et du R’n’B, aujourd’hui.Or quel meilleur registre pour l’Afrique que celui de la culture pour s’affirmer sur ce terrain ? Le continent a de nombreux arguments à faire valoir sur le marché international de la culture et de l’art. Comme nous le montrons dans le dossier que nous consacrons dans ce numéro au business de l’art africain, il y a comme une prise de conscience de la réalité et du poids économique de la culture. Un chiffre, qui n’est qu’une estimation relative, donne la mesure de ce poids : tous les chefs-d’œuvre de l’art classique du Congo, pillés sous la colonisation belge et exposés au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren en Belgique, pèseraient, mis ensemble, plus de 500 millions d’euros. Et encore, il ne s’agit là que d’une valeur

spéculative.

Le marché de l’art africain est en plein boom et sa valeur spéculative, comme nous l’expliquons dans notre dossier, est à la hausse. De plus en plus d’Africains fortunés s’y intéressent. Mais ce marché reste contrôlé par les Occidentaux. De nombreuses œuvres d’art classique circulant dans les musées, les galeries et les collections privées en Occident ont été collectées du temps de la colonisation. Leur cote à la hausse souligne la richesse du potentiel. Idem pour les artistes contemporains dont la cote, elle aussi, monte sur le marché. Il faut, en plus de prendre conscience du fait que ce patrimoine artistique est bien plus précieux que les richesses naturelles, que nos Etats, nos gouvernants et nos milliardaires passent à l’acte. Comme le fait par exemple un Sindika Dokolo en bataillant pour racheter des œuvres pillées. En créant des musées, des fondations… Mieux : en investissant dans l’art pour entrer dans la dynamique du marché et la faire fructifier!

Forbes

« …Je cours à perdre haleine pour ne pas rater mon métro. Les portillons se referment juste derrière moi. Dans la voiture à moitié vide, les regards se fixent sur la petite fille fardée, aux cheveux tirés en un chignon surmonté de fleurs blanches. Jaime et je redoute à la fois ces yeux incrédules ou concupiscents, ces moues approbatrices d’hommes mûrs, ces expressions de réprobation sur d’autres visages. J’ai douze ans et je suis petit rat à l’Opéra ; je rentre de mon travail, après avoir dansé dans le Lac des Cygnes. Il est déjà tard. Mon fond de teint, mes yeux outrageusement maquillés, mes lèvres rouge vif contrastent violemment avec ma jeunesse et mon allure d’enfant sage. Mon manteau à col de velours, rallongé maintes fois mais toujours trop court, a été porté par chacune de mes sœurs. Dix ans plus tôt, lorsque ma mère l’a reçu en cadeau d’une famille de riches propriétaires de l’émigration russe des années 1905, il était très élégant. Depuis, le col s’est un peu râpé, les manches ont été ravaudées, les boutons de nacre perdus ont été remplacés par des boutons marron en bakélite que je trouve fort laids. Mais il est chaud et, pour les nuits d’hiver, c’est le seul que je possède. Je sors Porte de Clichy et dois marcher encore un bon kilomètre avant d’arriver chez moi. Mais je m’arrête, émerveillée : le terrain vague, habituellement lugubre et que j’ai de la peine à traverser tant l’angoisse m’y étreint, est envahi ce soir-là par la fête foraine. Partout des manèges, des tirs, des stands où l’on étire la guimauve et où et grésille la barbe à papa. Au ruissellement de lumières répond le charivari de musiques, de cris, de rires. Un bateleur vante la force d’une femme en maillot qui déchire par le milieu des annuaires de téléphone. Plus loin, sur la piste des auto-tamponneuses, des petites ouvrières, deux par deux, se font rentrer dedans par les voyous de la zone. Tout ce monde excité et insouciant fait la fête. On s’enivre de mousseux, on gagne des poupées espagnoles, on se gave de beignets.Oh, cette odeur ! Attirée comme une abeille par la confiture, je n’ai d’yeux que pour les beaux bras dénudés de la pâtissière qui s’affaire devant ses chaudrons de cuivre. D’un geste large mais circonspect, elle jette dans l’huile bouillante de petites boules de pâte qu’elle retire vivement dès qu’elles … »

Extrait de Du cœur au ventre de MARINA VLADY. Pp 13 à 14.

Le jazz est une planète. Tout collectionneur de cette musique a ses règles pour déambuler dans ses vallées, collines et déclivités.

Depuis des années que j’entasse les disques, ma motivation première n’a jamais varié: n’acheter, en priorité, que ceux dont un ou plusieurs titres font une référence explicite à l’Afrique. C’est plus fort que moi. Depuis le jour où, dans un magasin du grand marché de Lomé, je suis tombé par hasard sur l’album « Dakar » du saxophoniste John Coltrane, j’ai eu l’intuition que ma démarche de collectionneur allait me conduire à une

Pour saluer le Togoville Jazz Festival…compréhension et une appréciation personnelles de cette musique que d’aucuns de mes amis considéraient à tort comme bruyante (exercice d’écoute avec Sun Ra) et/ou désespérée (exercice d’écoute de Summertime exécuté par Albert Ayler).« Dakar » de Coltrane fut un choc, une confirmation de mon intuition, tant ce disque, par le son, évoquait tout sauf la géographie de la capitale du Sénégal ou ses rythmes chers au poète Senghor! Et pour cause, toute la composition du titre éponyme prend appui sur une balade norvégienne, autant dire que les sources africaines du morceau relèvent de la fantasmagorie. On croirait lire La Polka, « roman africain », sous la plume de l’écrivain togolais Kossi Efoui! Plus tard, j’ai compris la relation de Coltrane à l’Afrique en écoutant son Africa/Brass: ce qu’il y aurait « d’africain » dans le jazz, par-delà quelques emprunts rythmiques précis, c’est aussi ce qu’il y a de cosmopolite dans le croisement même des rythmes et des techniques. Car en effet, de Miles Davis (Filles de Kilimanjaro, Nefertiti) à Oscar Peterson (Nigerian Marketplace) en passant par Randy Weston (African Nite), Herbie Hancock (Dis is da drum, hommage à la culture youruba), Abdullah Ibrahim (Ekapa Lodumo), Pharoah Sanders (Tauhid), Romano, Sclavis, Texier (Suite Africaine), The Jazz Crusaders (Appointment in Ghana), Curtis Amy & Dupree Bolton (Katanga), Horace Silver (Message from Kenya), Art Blakey & The Afro Drum Ensemble (Obirin African, Woman of Africa), Wayne Shorter (Black Nile), Lee Morgan (Zambia, Mr Kenyatta), Cannonball Aderly (Marabi), McCoy Tyner (The man from Tanganyika), et j’en passe, l’Afrique demeure un territoire fertile où le dialogue des musiciens avec sa réalité procède de la sublimation.

Preuve en est tout le travail accompli par Duke Ellington avec ses suites africaines ( Togo Brava Suite, Liberian Suite), croisement des imaginaires musicales du Duke et de sa vision parfois lointaine du continent, mais toujours positive, roborative. Ou l’image de l’Egypte à travers le délire des engins phonogènes d’un Sun Ra dans Nubia ou Watusa (Angels and demons at Play). La seule musique qui me donne, par son romantisme, l’impression de repousser la mort, le jazz, ne pouvait approcher l’Afrique que par ses aspects lumineux, énergiques et branchés sur les autres cultures musicales du monde. Et ce n’est pas Don Cherry qui me démentira, lui dont le suffoquant « Togo » (cf. l’album Old and New Dreams) a ceci de commun avec ma conclusion qu’il s’inspire d’un chant traditionnel du Ghana, mais laisse libre cours à un affect musical séduisant et une technicité métissée qui font que l’Afrique, thématique et pensée musicale, n’a rien de statique ni de folklorique durant les 5 minutes 41 secondes d’écoute. L’Afrique selon le jazz? Un point de non-retour. Par-delà la rythmique, la vocalité, la couleur mélodique ou le chant, un territoire politiquement et musicalement structurant, à en croire Philippe Carles et Jean-Louis Comolli dans leur ouvrage culte, Free Jazz, Black Power (Gallimard, Folio, n°3400). Au fait, pourquoi je vous raconte tout cela? Parce que se tient actuellement du 1er au 10 juillet le Togoville Jazz festival, et qu’un ami m’a rapporté avoir entendu le promoteur du festival déclarer sur une télé ceci: « Quand on écoute Agbadja, c’est du jazz qu’on écoute ». Ce n’est pas faux, mais pour que l’évidence soit acceptée, il faudrait expliquer comment les rythmiques de ces deux genres musicaux finissent par se rejoindre. Bon festival aux amateurs de cette musique qui nous tire vers les profondeurs de l’expérience humaine.

DanseSalia Sanou, « Du Désir d’horizons »Depuis plusieurs années, la fondation African Artist for Development (AAD), en partenariat avec le Haut commissariat aux réfugiés, utilise la danse comme moyen de reconstruction psychologique des populations réfugiées sur le continent africain. Le programme d’AAD « Refugees on the move » prévoit l’organisation d’ateliers dans les camps de réfugiés de huit pays africains en cinq ans. La création de Désirs d’Horizon, de Salia Sanou, est inspirée par des ateliers de danse menés dans ces camps de réfugiés africains et interroge le thème de l’exil.

La danse est magnifique, sinueuse, forte, profondément originale avec son vocabulaire qui mêle brillamment à la

danse contemporaine des accents venus

elle, il peut tout dire. L’attente, l’angoisse, les souvenirs d’une guerre qui n’en finit pas, la difficulté de vivre ensemble et la solidarité…L’exil, ici, est interrogé depuis le camp de réfugiés, matérialisé par des lits de camps, d’abord empilés puis étalés sur le plateau, objets aussi emblématiques que plastiques, dont l’accumulation est une formidable idée scénographique.Les gestes sont donc ceux de la perte et de l’espoir, Du désir d’horizons comme le dit si bien le titre.Mais l’intelligence de Salia consiste à ne pas appuyer sur le drame de la situation, et au contraire, d’en faire la trame d’un quotidien plutôt joyeux et détaché où la menace est sans cesse embusquée. Les relations de l’individu au groupe sont bien menées, superposant les classes d’êtres et de sentiments. Il y a des uns aux autres, communication, assistante, charité, intelligence, invitation, obstacle, mesure… le tout sans jamais rien concéder à une narration qui se substituerait à la nécessité du mouvement. Le final, qui convoque les mobylettes qui servent à se déplacer dans toute l’Afrique est une idée lumineuse.Seul léger bémol sur le texte, pâle copie de Beckett. On regrette vraiment que la compagnie n’ait pu obtenir les droits pour utiliser les textes originaux de Cap au pire ou autres, qui aurait encore accru la grandeur de cette pièce, portée par des interprètes formidables.

dansercanalhistorique.fr

d’ailleurs, que ce soit d’Afrique ou de la vie quotidienne, ou même un sirtaki venu d’on ne sait où. Mais peu importe. Ce qui frappe, dans la pièce de Salia Sanou, c’est qu’avec

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Rebecca Adzo Kpossi

Sports

Floyd Ayité

Gianni Infantino

Assurément, Le Suisse veut donner un nouveau visage au football mondial. Il y a quelques mois,

il voulait ramener à 4, le nombre de remplacements autorisés au cours d’un match. Maintenant, il veut ramener à 40 le nombre d’équipes devant participer à la coupe du monde.

«La Coupe du monde, c'est plus qu'un évènement sportif, c'est un phénomène social. Si un pays, novice, intègre le

TransfertPremière séance d’entrainement de Floyd Ayité à FulhamArrivé ce week-end en Angleterre, Floyd Ayité recruté en fin de semaine dernière par Fulham (Championship) s’est confié pour la première fois. « Je suis très heureux de signer à Fulham », a t-il notamment confié au site du club.

« Ce sera une belle expérience pour moi et j’espère bien faire mon travail« , a ajouté l’ancien Bastiais qui a signé pour 3 ans chez le pensionnaire de Craven Cottage. « J’ai joué pendant 8 ans en France et venir en Angleterre est un bon choix pour moi. Fulham parce que c’est un grand club, un club qui devait normalement être en Premier league » , indique Floyd passé notamment par Reims, Angers dans l’Hexagone.

Le cadet des Ayité (son frère Jonathan évolue en Turquie) a participé ce lundi à son eetrainement avec sa nouvelle équipe avant de s’envoler pour un stage à Cork. « Il y a de très bons joueurs ici. J’espère montrer mon talent. Le coach a dit qu’on allait procéder étape par étape mais j’espère faire mon premier match en Ireland ».

Africatopsports.com

CAN U17Quatorze joueurs camerounais suspendusQuatorze joueurs présélectionnés pour participer à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) des moins de 17 ans ont été suspendus par leur fédération le mardi 05 juillet dernier.

Quatorze joueurs camerounais ont été suspendus pour avoir prétendu qu'ils avaient moins de

17 ans. En début juillet, une quarantaine de jeunes était soumis à un test d’Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) à Yaoundé. Cet examen a permis de découvrir le mensonge des footballeurs. Selon les informations communiquées par la fédération camerounaise de football, 14 joueurs parmi les 40 avaient plus de 17 ans. Et pourtant, ils étaient présélectionnés pour participer à la CAN des cadets, en 2017 à Madagascar. Leur ambition s’est stoppée par cette découverte.

Rappelons que la CAN U17 est un tournoi de football organisé par la Confédération Africaine de Football (CAF) qui se déroule tous les deux ans. Elle oppose les meilleures sélections africaines des moins de 17 ans. Pour le second tour des éliminatoires prévues du 5 au 7 août et du 19 au 21 août, les

lionceaux sont actuellement en stage dans la ville de Yaoundé.

Il est à constaté que le trafic d’âge est fréquent dans le football africain. Des agents rajeunissent les joueurs dans le but de doper artificiellement leur valeur sportive et économique. TM

FIFAGianni Infantino maintien son idée malgré les critiquesLe président de la fédération internationale de football association (FIFA), Gianni Infantino veut une Coupe du monde à 40. Un projet qui a du mal à passer au niveau des autres acteurs du football mondial.

plateau de la Coupe du monde, cela veut dire autant de supporters en plus, de la grand-mère au petit enfant. Cela permettrait de toucher plus de régions et de communautés », a justifié Infantino

Les réticents à ce projet, se font déjà entendre du coté de l’Europe. La question sera bientôt étudiée en octobre prochain. La FIFA doit se prononcer sur l'éventuel passage de 32

à 40 équipes pour la Coupe du monde 2026.Le président de la FIFA envisage également de confier l'arbitrage de certaines rencontres à des arbitres féminins. « Depuis le temps que nous travaillons sur ce projet, nous pensons que c'est possible. », pense-t-il par ailleurs.

Rachidou Zakari

Avram Grant

Amical Algérie-GhanaLa nationalité d’Avram Grant pose problèmeL’équipe d’Algérie refuse de jouer contre le Ghana le 6 septembre prochain à cause de la nationalité de Avram Grant, le sélectionneur israélien des Black Stars.

La Fédération algérienne de football a annulé le match amical entre l’Algérie et le Ghana en raison de

la nationalité du sélectionneur des Blacks Stars Avram Grant à la tête de la sélection ghanéenne. L’information agite les réseaux sociaux depuis mardi dernier.En effet, l’ancien coach de Chelsea est Israélien, alors que les ressortissants de l’Etat hébreux ne sont pas autorisés en Algérie. Dans l’impossibilité donc de délivrer un visa à Grant, et à son staff technique, l’Algérie a préféré annuler la rencontre.

Prévu pour le début du septembre, le

match amical Algérie-Ghana n’aura pas lieu rapporte depuis mardi plusieurs médias locaux. Ce match était s’inscrit dans les dernière journées des éliminatoires de la CAN 2017.

Par soutien à la cause palestinienne, les pays arabes imposent à leurs joueurs de boycotter leurs homologues israéliens, au risque de s’exposer à des sanctions sportives et financières nous apprend le site Africa top sport. En rappel, c’est le second amical avorté pour le Ghana après l’annulation de la tournée de la sélection de Bretagne. TM

Deux Togolais participent au JO de Rio dans la catégorie -natation cette année, Rebecca Adzo Kpossi

et Emeric Kpegba. La benjamine des JO de 2012, Kpossi, revient 4 ans après pour la conquête d'une médaille olympique. Elle multiplie les séances d'entraînement

Jeux Olympiques de RioLa Togolaise Rebecca Kpossi en liceAprès Londres en 2012, Rebecca Adzo Kpossi est en route pour les JO de Brésil du 5 au 21 août 2016.

pour être à la hauteur. " je fais les entrainements 5 fois par semaine et 3 heures par jour plus 2 heures de gymnastique", nous confie-t-elle. Les deux ambassadeurs seront dans les starting bloc dans la catégorie mètres nage libre 50. Sur les moyens dont dispose Kpossi pour accroitre ses chances, gagner une médaille, au cours de ces JO, elle a déclare que: " C'est grâce à la solidarité Olympique que je participe à ces JO de Rio. Cette institution m'a octroyé une bourse pour au Brésil. Je n'ai pas encore rien reçu du gouvernement togolais". Dans son pays le Togo, la nage n'est pas un sport connu et réservé à la classe favorisée au profit du football qui se joue à tout de rue. Par manque de piscine olympique, Kpossi s'entraine dans une piscine privée à Lomé au frais de sa famille. Dénommée la "sirène des eaux", Kpossi a commencé la natation à l'âge de 2 ans et comme coach son père. Le Togo sera représenté au JO de Rio dans 5 disciplines cette année.

D. S

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Reportages

Hommage à des soldats Des musulmans à Lomé

La décision d’honorer la mémoire de ces cinq soldats a été rendue publique le lundi dernier à la suite

du Conseil des ministres.

A ce propos, le communiqué du Conseil des ministres a fait savoir qu’ « un hommage funéraire sera rendu aux casques bleus togolais tombés au champ d’honneur au Mali. Cette cérémonie se déroulera le 08 juillet à l’Etat-major général des Forces Armées Togolaises ».

Les cinq soldats avaient été envoyés au Mali dans le cadre de la mission de maintien de la paix. Au sien des Forces

Armées Togolaises, ils appartenaient au régiment blindé de reconnaissance et d’appui et au 4e régiment d’infanterie.

Suite à l’annonce du deuil qui a frappé le Togo en fin mai dernier, le président togolais Faure Gnassingbé avait écrit sur son compte twitter que « C'est avec une grande tristesse et une forte émotion que j'ai appris le décès de nos vaillants soldats au Mali ». Il a par la suite présenté au nom de la Nation et en son mon les condoléances aux familles éplorées ainsi qu'aux Forces Armées Togolaises.

Carlos Amevor

Casques bleus tombés au Mali Hommage à Lomé ce vendredi Les cinq casques bleus togolais tués le 29 mai dernier au Mali recevront un hommage posthume le vendredi 08 juillet 2016 à Lomé.

Au stade de Kégué à Lomé, plusieurs musulmans ont répondu a l’appel de la grande

la prière de l’Aïd El Fitr. C’était en présence du Premier ministre, Komi Selom Klassou.Pour la circonstance, El Hadj Assimdon Arimyaou, l’imam de la mosquée centrale de Lomé a invité les croyants à cultiver les valeurs d’ouverture et de dialogue. Sur les réseaux sociaux, certains musulmans ont écrit et souhaiter une bonne fête de l’Aïd el-Fitr à leurs parents, proches et amis musulmans et ont

formulé le vœu que Dieu veille sur tous et sur le Togo et que l’année prochaine. Dans l’après midi, des réjouissances populaires se sont suivi avec des visites de courtoisies et partage de repas dans certaines familles comme ce fut le cas dans le quartier Anfamé à Lomé.

Rappelons qu’avant la grande prière de mercredi, le président Faure Gnassingbé a adressé un message à ses homologues musulmans à l’occasion de la fête de l’Aïd-el-Fitr.

TM

Ce comité est le répondant du Comité Ouest-africain d’Homologation des Pesticides,

créé suite à la décision de la CEDEAO et de l’UEMOA d’harmoniser les pesticides utilisés dans les Etats membres afin d’en assurer la qualité et lutter contre leur trafic illicite. La gestion de ce comité est confiée au CILSS (Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le

Sahel) qui fait obligation à chaque Etat membre de mettre en place un comité national de gestion des pesticides.

Le CNGP du Togo a donc la lourde mission de lutter contre l’importation frauduleuse et anarchique des pesticides.

Manationtogo.com

Le Togo, représenté par deux participants a reçu deux médailles. Une de bronze décernée dans la

catégorie des cafés doux mais puissants à la société Yentoumil et sa marque « Café des grands plateaux ». L’Abbaye de l’Ascension de Dzogbegan est de son côté arrivée deuxième dans la catégorie

2ème Concours International des Cafés torréfiés Le Togo récompenséLe café togolais a été primé vendredi lors du deuxième concours international des cafés torréfiés à l’origine qui s’est déroulé à Paris.

des gourmets.

Le second concours international des cafés torréfiés à l’origine -AVPA Paris 2016- répond à l’évolution du monde caféier. Peu à peu les caféiculteurs passent du statut de producteurs d’une matière première travaillée dans les pays de consommation à celui d’éleveurs de grands crus capables d’assembler leurs meilleures variétés et de les torréfier au mieux de leurs potentialités pour livrer un produit fini, le café torréfié à la plantation. Et ainsi les pays producteurs deviennent les premiers amateurs et consommateurs de leur propre production.

Ce concours s’est déroulé dans la salle de la Mairie du IVe arrondissement de Paris et a réuni plusieurs variétés de café issus de nombreux pays et répartis en différents catégories.

Organisé par l’Agence pour la valorisation des produits agricoles (AVPA), l'initiative s’inscrit dans la promotion des produits alimentaires issus des terroirs. Il est mondial et est ouvert à tous les caféiculteurs. La seule condition imposée pour être participant est de transformer son café sur le lieu de production.

Depechestogo.com

ReligionFin du mois sacré de RamadanLe cours habituel de la vie a repris ce jeudi pour les musulmans au Togo avec la fin du mois sacré du Ramadan. Cette reprise a été marquée hier mercredi à Lomé et dans les autres villes du pays par des moments de prière.

AgricultureLe comité national de gestion des pesticides est installé

Les membres du CNGP posant avec les officielsUne tasse de café

Créé par décret le 17 mars 2016, le Comité National de Gestion des Pesticides (CNGP) a été officiellement installé le mardi 05 juillet 2016 à Lomé à l’issue d’un atelier démarré hier.

La Neutralité Positive

CMJN

TOGOMATIN – N° 101 DU 04 JUIllET 2016