8
Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi - h e bd omad aire T ogol ai s d I n format i on s e t dAn aly se s N ° 839 du 25 A O Û T 20 1 5 P .3 P.3 P.7 Koud e ha John offr e un e m é daille d e bronz e au Togo P .5 BOXE/ CHAMPIONNATS D'AFRIQUE Ave c l a str a t égi e de r esponsabili sa t i on des coll e c t i vi t és l oc a l es de PLAN D e ux canton s du Moy e n-Mono r ec onnu s l es plu s p e rformant s Avec l’activation du programme DiaspoCare entre Solidar’Santé et l’INAM La dias pora togolai se va ass ur e r la c ouv e rtur e maladi e aux par e nts r est és au pays Mm e Jo ë ll e Bu s in ge r a pri s fon ction au To go , av ec l option d e r e nfor c e r l e part e nariat e ntr e la Banqu e Mondial e e t l e TOGO P .4 En succédant à Hervé Assah La soc i été cotonni è r e s'active autour d e ses usin es d'ég r e nage P .4 Pour le compte de la campagne 2015-2016 Adji Otè th Ay assor, Min istre dEtat, Minis tre de lEconomie e t des Fin ances

bdomadaire Togolais d e · Khaled Assaad, l'ancien directeur du site archéologique gréco-romain de Palmyre, dans le désert syrien, a été décapité par des membres du groupe

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Page 1: bdomadaire Togolais d e · Khaled Assaad, l'ancien directeur du site archéologique gréco-romain de Palmyre, dans le désert syrien, a été décapité par des membres du groupe

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°839 du 25AO ÛT201 5

P.3

P.3 P.7

Koudeha Johnoffre une médaillede bronze au Togo

P.5 BOXE/ CHAMPIONNATS D'AFRIQUE

Avec la stratégie de responsabilisation descollectivités locales de PLAN

Deux cantons duM oyen- M ono recon n us

les plus per for mants

Avec l’activation du programme DiaspoCareentre Solidar’Santé et l’INAM

La diaspo ra togolaise vaassu rer la couvertu re maladie

aux parents restés au pays

M me Joëlle B usi nge ra p r is fo nction au

Togo, avec l’opti onde re nfo rcer le

partena r iat ent rela Ba n qu e M o n d iale

et le TOG O

P.4 En succédant à Hervé Assah

La société coton nières'active autou r de ses

usines d'égrenage

P.4 Pour le compte dela campagne 2015-2016

Adji Otèth Ayassor, Min istre d’Etat, Ministrede l’Economie et des Fin ances

Page 2: bdomadaire Togolais d e · Khaled Assaad, l'ancien directeur du site archéologique gréco-romain de Palmyre, dans le désert syrien, a été décapité par des membres du groupe

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L’UNION N°839 du 25 Août 2015

CULTUREAZIMUTS INFOS

I m possi ble ? U n alliage p ou r raitsu pp o rter p lus de 4. 0 0 0 °C !

Les alliages à base d'hafnium ou de tantale ont despoints de fusion élevés. Mais des physiciens pensentavoir trouvé beaucoup plus fort à l'aide de simulations.Selon eux, un n ouvel alliage à base d 'hafniu m , decarbone et d'azote battrait tous les records. En fondantà plus d e 4.000 °C , il m ér iterait d 'être app eléun ob tain iu m , g en re d e m atér iau au x prop riétésim possibles pour les ingénieurs de l'aérospatiale etles amateurs de science-fiction.

Pour ceux qui ne sont pas fam iliers avec les performancesde certains alliages découverts par les métallurgistes depuisdes décennie s, la publicat i on par d es cher cheurs d e laBrown Univ ers ity d'un ar t icl e d ans Phys ica l Re view Bressemble à de la science-fict ion devenue réalité . Dans lef ilm F usion, les protagonistes s' enfonça ient au cœur dumanteau de la Terre avec pour m ission de redémarrer sagéodynamo grâce à une machine fa ite d'un a lliage résistantà au moins 4.000 ke lvins (rappe lons que la températurerégnant au centre du noyau de la Terre est évaluée à 6.000K, soit la température de surface du Soleil).

C et a lliage était appe lé " impossiblium" dans le f ilm . C enéologisme est la traduct ion de l'angla is unobta inium ut iliséen science-fiction pour désigner un métal ou un alliage dontles propriétés sont si exceptionne lles qu'il semble ne paspouvoir exister (unobtainable signif ie impossible à obtenir).Da ns l e f i lm A vat ar, c' es t le nom d' un m in ér a lsupraconducteur à température ambiante. La légende veutqu e ce t erme soi t n é da ns l es a nné es 1950 ch ez l esingénieurs de l'aérospatiale pour désigner un matériau idéalpour de futures machines mais hé las inexistant. P lus tard,semble-t-il, les ingénieurs de Lockheed l'ont repris à leurcompte quand ils trava illa ient sur le tout nouvel a lliage àba se d e t i ta ne d es t i né à l ' a vi on sup ersoni qu e SR -71B lackbird. C apable d' atte indre M ach 3, l' appare il deva itsupporter des températures très é levées (jusqu'à 500 °C),a insi que des contraintes mécaniques fortes.

Un alliage prédit par la m éthodede dynamique m oléculaire quantique

Mais revenons à la découverte des chercheurs de la BrownUniversity. Ils affirment qu'un a lliage à base d'hafnium, d'azoteet de carbone de formule H fN0,38C0,51 doit rester solidejusqu'à 4.400 ke lvins (4.127 °C). Il ne s'agit toutefois pour lemoment qu e d'une prévision basée sur des si mulat ionsinformatiques. Le résultat n'est cependant pas si surprenantcar l'hafnium a des propriétés voisines du tantale. Le carburede tantale et le carbure d'hafnium ont des températures defusion parmi les plus é levées, respect ivement 3.983 °C et3.928 °C . B ien que l'augmentat ion de la température dupoint de fusion soit donc d' environ 200 ° C, l'annonce sembledonc crédible .

Pour obtenir leur prédict ion, les chercheurs ont utilisé ladynamique moléculaire ab init io. E lle consiste à ut iliser leséquat ions de la mécanique classique ou quant ique poursimu ler le s force s et l es mouv ements d'une popula t iond' atomes ou de molécules afin de déterminer par le calculles propriétés de matériaux difficiles à fabriquer ou dansdes condit ions de températures et de pressions extrêmes(comme ce lles régnant dans le noyau de la Terre). E llepermet aussi, plus simplement, d'étudier sans avoir besoinde réaliser des expériences et à peu de frais ce qu'il advientdes propriétés de certa ins matériaux après modif icat ion deleur composition chim ique ou de leur organisation. Dans lecas présent , ce sont des blocs d'une centa ine d' atomesdécrits par les lois de la physique quant ique qui ont étésimulés. Il a tout de même fa llu utiliser une ferme de calculav ec d es ord in at eurs e n r és ea u pour d ét erm i ne r lacomposit ion optima le du nouve l alliage. Au départ, ce sontdes variantes du carbure de tanta le-hafnium qui ont étéexplorées numériquement .

Il reste d'une part à synthétiser le nouveau matériau et àvérifier les prédictions obtenues sur ordinateur. Il ne faut pasperdre de vue non plus qu'un point de fusion élevé est unebonn e chose m a i s i l fa ut auss i que l ' a l li ag e rés is te àl'oxydat ion et à des contraintes mécaniques fortes pour enpermettre l' exploitat ion industrielle, par exemple dans desboucliers thermiques ou des turbines. .

Kangn i Alem va for mer des acteu rsau Stud io Théâtre d'A rt de Lomé I I

L'écrivain togolais Kangni Alemanime du 31 août au 4 septembre2015 à l'Espace culturel F ilbleuAréma, une formation d'acteurs dethéâtre, selon un communiqué duStud io Th é â t r e d 'Ar t d eLomé(STAL). Il s'agit du deuxièmestage de formation de l'année 2015organisé par le STAL.

Intitulé Esthétique théâtrale deBrecht et Techniques du Concertp a r ty, c e s t a g e s 'a d r e ss e r aprioritairement aux comédiens etmetteurs en scène ayant au moins le

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

Impression:Groupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - Nkafu

Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected]

Casier N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

niveau Baccalauréat et pouvantjus t i f i e r d 'u n e e xp é r i e nc eprofessionnelle de 3 ans.

La participation au stage estsubordonnée à l'envoi préalable d'undossier comprenant une lettre demotivation et un CV artistique au plustard le 23 août 2015 à l'adressesuivante : [email protected].(L es a nc ie ns st a g i air e s son tdispensés de cette formalité).

Pour rappel, le Studio Théâtre d'Artde Lomé organise annuellemententre 2 et 5 formations de haut niveau

Arts plastiques

U ne œ uvre de Ban ksy ven due pou rm oi ns de 16 0 eu ros saisie à Gaza

Khaled . Elle " s era gardée à labibliothèque municipale de KhanYounès jusqu'à que ce que cette affairesoit réglée", a-t-il ajouté. RabieDardouna a "déposé plainte contreBilal Khaled pour fraude et pourréclamer à la justice de récupérer legraffiti".

La porte de fer sur laquelle Banksyavait dessiné la déesse de Niobé avaitété vendue pour 160 euros, débutavril. En février, sept mois après leconflit israélo-palestinien qui avait faitplus de deux mille morts, l'artistebritannique Banksy s'était rendu dansl'enclave palestinienne, muni de sesbombes de peinture pour dessinertrois œuvres sur des bâtimentsravagés.

Des graffitis représentant un chatonblanc au nœud rose, Niobé éploréeet un manège à balançoires avaientalors égayé le paysage désolé. Lesœuvr e s d e Ba nksy é t a i e n tthéoriquement destinées à mettre enlumière la destruction de la ville etn'avaient nullement un but lucratif.

La porte de fe r sur laquelleBanksy avait dessiné la déesse deNiobé a été vendue.

La police de Gaza a saisi, jeudi 9avril, un graffiti de l'artiste Banksyacheté par un Palestinien pour moinsd e 160 e uros (700 sh e k e lsisraéliens) à une famille gazaouie,qui s'estime aujourd'hui dupée.

Au début d'avril, Bilal Khaled, avaitacheté à Rabie Dardouna l'œuvrede Banksy peinte sur la porte en ferde sa maison, une représentationd e Niob é , p e rsonna g e d e l amythologie grecque, dévastée parle chagrin. Soupçonn é d'avoirdissimulé la vraie valeur de l'œuvre,l'acquéreur avait expliqué, selon levendeur, qu'il souhaitait " l'exposerdans un musée". Rabie Dardouna,découvrant quelque temps plus tardque certains collectionneurs avaientparfois payé jusqu'à un million dedollars aux enchères pour des graffitide Banksy, avait jugé avoir été "dupé".

"La police a saisi jeudi l'œuvre surordre de la justice ", a expliqué Bilal

Nécrologie

D aech décapite un di recteu rd'un site a rchéologique

Khaled Assaad, l'ancien directeurdu site archéologique gréco-romainde Palmyre, dans le désert syrien, aété décapité par des membres dugroupe "État islamique". Le groupedjihadiste s'était emparé de la citéantique en mai 2015.

Après s'ê tre att aqu é a u si tearchéologique de Palmyre, oasis du

djihadistes. Au cours de sa carrière, cet

unive rs it aire a v ai t no ta mmen tcollaboré avec des archéologuesfrançais, américains, allemands etsuisses.

Il travaillait un petit peu partout, surtous les fronts. C'était le " monsieur-clé " de Palmyre.

Théâtre/Formation

à la nuit. La Maladroite d'AlexandreSeurat (Rouergue) est le seul premierroman de la sélection.

Les cinq romans sélectionnés pourle prix du roman Fnac: -La SeptièmeFonction du langage de Laurent Binet(Grasset) ; Profession du père deSorj Chalandon (Grasset) ; Il étaitune ville de Thomas B. Reverdy(F lammarion) ; La maladroite deAlexandre Seurat (La Brune auRouergue) ; D'après une histoirevraie de Delphine de Vigan (JCLattès).

Le 13e Prix du Roman Fnac avaitété attribué au roman Le Complexed'Eden Bellweth er (Zulma), dubritannique Benjamin Wood.

La rentrée littéraire commenceavec son premier prix. Les cinqfinalistes du prix du roman Fnac sontenfin connus. Le lauréat du 14e prixdu roman Fnac sera annoncé le 1erseptembre.

Le s 400 libraires et l es 400adhérents, qui composent le jury duprix du roman Fnac, ont donné laliste des cinq romans finalistes. Lelauréat sera annoncé au cours d'unecérémonie qui se tiendra mardi 1erseptembre, au théâtre du Châtelet àParis.

Le jury a sélectionné les romansde quatre hommes et une femme,Delphine de Vigan qui a déjà obtenule prix en 2011 pour Rien ne s'oppose

dans le domaine des arts de la scène.Prochaines formations prévues : Du5 au 13 novembre 2015 : stage dejeu d'acteur avec Daawa Litaaba(Togo/Fr ance) , Pierre Vince nt

(France) ; Du 30 novembre au 12d é c e mbr e : St a g e d 'é c r i tur edramatique avec Gustave Akakpo(Togo/ France), Marc-Antoine Cyr (Québec/Canada).

désert de Syrie, le groupe "Étatislamique" s'en est pris à son anciendirecteur. Khaled Assaad, qui a dirigéle site pendant une cinquantained'années, a été décapité puis soncorps suspendu et exposé, selon ledirecteur des Antiquités syriennes,Maamoun Abdoulkarim. L'informationa e nsu i t e é t é con f irmé e p a rl'Observatoire syrien des droits del'Homme (OSDH), indiquant qu'il avaitété exécuté sur " une place dePalmyre devant des dizaines depersonnes". Des images ont étépubliées et diffusées sur des sites

Prix littéraire (France)

Les ci n q fi nalistesd u p r ix d u ro m an F nac

Âgé de 82 ans, il était détenude puis un mois pa r l e groupedjihadiste. Ce dernier a pris en maila ville de Palmyre et sa cité antique,classée par l'Unesco au patrimoinemondial de l'humanité. Depuis, il s'estattelé à certaines destructions. Il s'estainsi attaqué à deux mausoléesislamiques et à la statue du liond'Athéna, datant du Ier siècle av. J-C. Cette destruction avait alors étéqu alif iée de "plus gra ve crimecommis par les djihadistes contre lep a tr imo in e d e Pa lmyr e " p a rMaamoun Abdoulkarim.

Page 3: bdomadaire Togolais d e · Khaled Assaad, l'ancien directeur du site archéologique gréco-romain de Palmyre, dans le désert syrien, a été décapité par des membres du groupe

3NATIONALES

L’UNION N°839 du 25 Août 2015

Avec l’activation du programme DiaspoCare entre Solidar’Santé et l’INAM

Aujourd’hui ouvert aux seulsagents publics, le Gouvernementtogolais a l’ambition de mettre enpl ace prog ress ivem ent unsystème de couverture maladiepour tous. En clair, en la matière,le secteur privé se tourne vers lesstructures d’assurance privées.Les Togolais du secteur informelet ceux qui ne travai llent passupportent, à leur manière, la totalitéde la prise en charge sanitaire.Aussi plusieurs organisa tionsprofessionne lles des secteursprivé, formel, informel et agricolesmanifestent-elles actuellement lebes oin de b éné f ic ie r de lacouverture maladie. Dans cettedynamique d’extension, à en croirele Directeur général de l’INAM,Mme Myriam Dossou, l ’Insti tut

nat iona l d’assurance ma ladie(INAM) a notamment tenu desrencontres avec les associationse t grou peme ntssocioprofessionnels des secteursforme ls pr ivés , informe ls e tagricoles pour accue il lir leursattentes par rapport à la couverturemaladie ; élaboré une architecturedu système d’assurance maladieuniverselle qui a été validée par leComité national pour la promotionde la protection sociale ; et initié uncad rage ac t uar i e l a f in dedé t ermi ner les para mè tr estec hniqu es e t f inan c iers del’extension de l’assurance maladieà certa ines ca tégor ies de lapopulation togolaise.

L’organisation belge à but nonlucratif Solidar’Santé vient se mêlerà la danse, en signant avec l’INAM,le 21 août 2015 à Lomé , une

Late Pater

Réformes des finances publiques pour le compte du premier semestre 2015

L’état des lieux ce mardi 25 août 2015 à Lomé

La diaspora togolaise va assu rer la couvertu remaladie aux parents restés au pays

s’est situé à 0,2% contre 1,8% en2013, ce qui représente un niveauinférieur à 3% en conformité avecles objec t i fs d e la pol i t i quemonétaire conduite par la BanqueCentrale des Etats de l’Afrique del’Ouest et le critère de convergencede l ’U nion E co nomi que e tMonétaire Ouest Africaine relatif autaux d’inflation. L’indice des prix àla consommation s’est établi à114,0 en 2014 contre113,8 endécembre 2013 et 111,8 en 2012.Le taux d’ende ttement est de45,9% en 2014 contre 44,3% en2013. C e t acc rois seme nts’explique aussi bien par la haussede la dette extérieure que par cellede la dette intérieure. L’encours dela dette extérieure totale représente45,3% du portefeuille de la dettetotale. Sa part dans le PIB est de20,8% en 2014 contre 17,3% en2013. Le ratio de la dette intérieurerapporté au PIB nominal est passéde 27,1% en 2013 à 25,1% en2014.

Parmi les principales mesuresengagées au cours de l’année2014, il était relevé l’évaluation dela première année de mise enœuvre de la SCAPE ; la signature

du décret portant rénovation ducalendrier budgétaire et de l’arrêtéforma lisant le comité du cadrebudgé ta ire à moyen terme ;l’opérationnalisation de l’OTR parla nomination du Commissairegénéral et des trois commissaires,le recrutement des directeurs etchefs de division et le déploiementdes agents ; le lancement duchantier de réorganisat ion duministère de l’Economie et desfinances par la réalisation de sarevue fonctionnelle et de l’analysedes emplois, des effectifs et descompétences (organigrammecible, fiches d’emplois, besoins deformation pour une direction-cible,st ra té gie de c ondu i te dechangement, etc.) ; le vote parl’Assemblée nationale de la loin°2014-009 du 11 juin 2014 portantcode de transparence dans lagestion des finances publiques etde la loi organique n°2014-013 du27 juin 2014 relative aux lois definances ; la finalisation des projetsdécrets portant règlement généralde la comptabi l i té publ ique ,nomenclature budgétaire de l’Etat,plan comptable de l’Etat et tableaudes opérations financières de l’Etat

(a dopt és e n fé vr i er 2015) ;l’actualisation du plan prioritaire defor ma t i on d u mi nist ère del’Economie et des finances pour lapér iode 2014-2015, lerenforcement des capacités desmembres du comité technique deforma tion en ingénier ie de laformation et au travail en équipe(team building) ; la formation descadres de direction du ministèrede l’Economie et des finances enconduite du changement, au travailen équipe et aux fondamentaux engestion axée sur les résultats ; lerenforcement du cadre institutionnelde gestion de la trésorer ie :su ppre ssio n du com i té detrésorerie, renforcement du comitéte chni que de t réso rer i e ,désignation des points focaux dansla chaîne d’exécution budgétaire etconst i tut ion d’une équipe deprévisionnistes de la trésorerie.

En 2014, le nombre de mesuresdu Plan d’actions de la réforme dela gestion des finances publiquesest passé à 441 contre 378 en2012 et 2013, suite à la prise encompte des nouvelles mesuresissues des recommandations desmissions d’assistance techniquequi se sont déroulées au cours del’année 2013. A fin décembre 2014,sur 441 mesures programmées,le nombre de mesures réaliséess’est établi à 172, soit 39% . En2012, les mesures réalisées sesont chiffrées à 56 sur 378, soit15% contre 105 en 2013, soit 28% .Le nombre de mesures nonréalisées s’est situé à 89 en 2014contre 199 en 2012 et 111 en 2013.Les mes ures par t ie l leme ntréalisées s’élèvent à 180 en 2014contre 123 en 2012 et 162 en 2013.

signat ure du docu ment de partenariat par M. Latévi Lawson et Mme Myriam Dossou

convention-cadre qui définit lesmo da l i tés d’ex écut ion duprogramme DiaspoCare. Lequel

programme vise à permettre à ladiaspora togolaise d’assurer auxparents restés au pays un accès

sécurisé à l’assurance santé dontla gestion incombera à l’INAM. Ilrép ond parf a i te ment au

méc anis me de f ina ncem entinnovant pour une couverturemaladie pour tous. Concrètement,par ce partenariat public-privé,Solidar’Santé devra canaliser etorganiser la sensibil isat ion etl’enrôlement des membres de ladiaspora désireux de concrétiser,au bénéfice des parents restés auTogo, le droit fondamental à lasanté. Et c’est le président deSolidar’Santé, Latévi Lawson, quidéve l oppe le bien-fon dé duprogramme : «nous les Togolaisrésidant à l’extér ieur de nosfrontières nat iona les sommesco nfro ntés sou vent à d essollicitations récurrentes de la partde nos parents restés au pays.Qui pour demander de l’argentpour payer une ordonnance, quipour payer les frais d’hôpitaux. Ensomme, nous sommes sollicitéstoute l’année durant, pour payerles soins de nos proches. Et ceso nt d es s omme s d’ arge ntconséquentes. Malheureusement,dans bien des cas, cet argentvient trop tard…». Et d’ajouter quel’Etat a certes le devoir de donnersens au droit à la santé, maischaque Togo doit œuvrer pourapporter un mieux-être à sesproches.

Déjà, il est projeté que chaquemembre de la diaspora cotise pourprendre en charge cinq parentsres tés au p ays. Se l onSol idar’Santé , les presta tionscouvertes sont la consul tationgénérale, consultation de spécialité,examens de laboratoire, petitechirurgie, accouchement simple(acte), césarienne (acte), soinsde nta i res, éc hogr aphi e ,médicaments, hospitalisation (fraisde séjour), intervention chirurgicale,soins infirmiers, accouchementco mpl i qué (ac te) , soi nsophtalmologie, poche de sang,radiologie, consultation prénatale,etc. Encore que tout ceci cadreavec les règles de délivrance dessoins actualisées de l’INAM, pourne pas consacrer un Institut àdouble allure dans les prestationsà l’endroit de ses bénéficiaires.

Pour rappel, l’Institut nationald’assurance maladie – dont lesprestations ont démarré le 1er mars2012 – est un établissement publicjouissant de la personna l i téjuridique et de l ’autonomie degestion administrative et financière.Elle a pour mission d’assurer lacouverture des risques liés à lamaladie, aux accidents et maladiesnon professionnels et à la maternitédes agents publics et de leursayants droit. Depuis le 1er juin 2015,une nouvelle liste des actes etproduits de santé actualisée ainsique les règles de délivrance dessoins est entrée en vigueur, aprèsles révisions respectives du 1er

septembre 2012 et du 1er août2013.

au PIB s’est établi à -3,3% en 2014contre -4,5% en 2013. Ce tteamélioration du solde budgétairerésulte de l’effet combiné de lahausse des recettes totales (donset emprunts compris) dont le ratiopar rapport au PIB est passé de21,8% en 2013 à 22,3% en 2014et de la baisse des dépensescourantes rapportées au PIB. Cesdernières s’établissent à 18,5%contre 21,1% en 2013. Sur lapériode 2012-2014, l’analyse desdé terminants de la pol i t iquebudgétaire révèle que les recettespubl iques (dons e t empruntscompris) ont connu une constanteaugmenta tion, en passant de527,62 à 626,60 milliards de francsCfa, influencée essentiellement parle bon comportement des recettesfisca les qui ont atteint 458,22milliards de francs Cfa en 2014contre 327,7 en 2012 et 403,57 en2013. Comparées aux prévisionsbudgétaires de 458,2 milliards defrancs Cfa contenues dans la loide finances rectificative 2014, lesrecettes totales ont enregistré untaux de réalisation de 110% . Lesdépenses publiques ont atteint734,1 milliards de francs Cfa en2014, avec un niveau de dépensesco uran tes e t prê t s ne tsreprésentant 57% du total. Lesdépenses d’investissements sesont situées à 207,3 milliards defrancs Cfa, soit 28% du total desdépenses.

Le cadre macroéconomique estdemeuré stable avec un taux decroissance du PIB réel estimé à5,9% en 2014 contre 5,1% en 2013et 5,8% en 2012. Il est projeté untaux de croissance de 5,8% pourl’année 2015. Le niveau d’inflation

Une nouvelle revue se tient ce25 aoû t 2015 à Lom é po urparcourir les réformes mises enœuvre en ma tière de financespubliques. Et ce, pour le comptede la période allant de janvier à juin2015. De quoi perme t tre auxacteurs de faire l’état des lieux dela mise en œuvre des réformesau cours de cette période et deprendre les dispositions utiles àl’avancement desdites réformes ausecond semestre 2015. Depuis2012, la mise en œuvre desréformes de la gestion des financespubliques se poursuit, avec l’appuidu projet conjoint UE-FMI derenforcement de la gestion desfinances publiques. Le dispositifinstitutionnel de suivi de la réformea été enrichi par la désignation descorrespondants thématiques ausein des direct ions métiers duministère de l’Economie et desfinances et une revue techniquedes ré f orme s de s f i nanc espubliques a été instaurée en amontde la revue globale des réformesdans les départements ministériels.La revue à fin décembre 2014,organisée les 23 et 24 mars 2015,a constitué la troisième revueannuelle, intercalée par des revuessemestrielles dont la plus récenteremonte à août 2014 et qui acouvert le premier semestre 2014.

Selon le rapport de 2014, lesolde global hors dons qui a connuune dégradat ion en 2013 parrapport à 2012, en passant de -163,4 à -171,1 milliards de francsCfa, s’est amélioré en 2014 en sesituant à -120,5 milliards de francsCfa. La loi de finances initiale de2015 a prévu une dégradation dece solde à -199,7 milliards. Le soldebudgétaire dons compris rapporté

Adji Otèth Ayassor, Ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances

Page 4: bdomadaire Togolais d e · Khaled Assaad, l'ancien directeur du site archéologique gréco-romain de Palmyre, dans le désert syrien, a été décapité par des membres du groupe

ECO-NATIONALE4

L’UNION N°839 du 25 Août 2015

Pour le compte de la campagne 2015-2016La société coton n ière s'active

autou r de ses usines d'égrenageLate Pater

Au BéninLe gouvernement octroie un créditde 2,2 milliards aux cotonculteurs

pour assurer la soudure

En succédant à Hervé Assah

M me Joëlle Businger a pr is fonction au Togo,avec l’option de renforcer le partenariat

entre la Banque Mondiale et le Togo

s e p a ss e b i e n e t do n t l e sr é a l is a t ion s so n t t r è sencourageantes. Mais nous allonsaller de l’avant pour faire plus. Matou t e pr e mi è r e pr ior i t é s e r ad’évoluer très rapidement sur lapr ép ara tion de no tre nouv el lestratégie pour le Togo, qui sera latoute première stratégie du Groupede la Ba nqu e mond ial e sur lemoyen terme au Togo depuis notreréengagement avec le pays en2008. A cet effet, j’accorderai uneattention particulière pour renforcernotre partenariat, non seulementavec le gouvernement, mais aussia v e c l ’e ns e mb l e d e s p a r t i e sprenantes au développement dup ays pour qu e nos a c tions –actuelles et fu tures— puiss entdavantage apporter des solutionsconcrètes et durables aux besoins

L a nouv el l e Repr és e nt a nt erésidente de la Banque mondialeau Togo, Madame Joëlle Businger,a pris fonction officiellement le 3 août2015. Mme Businger remplaceHervé Assah, dont le mandat a prisfin le 31 juillet dernier, indique uncommuniqué de la Banque. «C’estavec beaucoup d’enthousiasme queje prends fonction au Togo, pourpoursuivr e l a dynamique dé jàimpuls ée et sout enu e p ar noséquipes conjointes —celles du Togoet de la Banque— en vue d’unemis e e n œu vr e r é uss i e d e sopérations que nous finançonsdans le pays», a déclaré MmeBusinger lors d e sa pr is e defonction.

Dans sa nouvelle mission auTogo, les priorités de Mme Busingerse ront : d’assur er le d ialoguep e r ma n e n t e n t r e l a Ba n qu emond ia le e t le Gouv erne me nttogol a is sur le s pol it iqu es d edéveloppement du pays, ainsi quela coord ina tion d es proj ets etprogrammes que l’institution financepour le Togo ; de jouer un rôlestratégique dans la formulation et lamise en œuvre du nouveau Cadrestratégique de Partenariat avec leTogo qui permettra l’identification etla formulation de nouveaux projetset programmes qu e la Banquefinancera pour le pays ; et d’assurerla gestion quotidienne du Bureaud e l a Ba nq u e à Lo mé . L eportefeuille actuel de la Banquemondiale au Togo comporte unequinzaine de projets et programmescouvrant plusieurs domaines dedéveloppement prioritaires pour leTogo, notamment : agriculture ;environnement ; enseignementspr ima i r e e t s e cond a ir e ;enseignement supérieur ; santé ;développement communautaire etprotection sociale ; développementdu secteur privé, infrastructures eta s s a in iss e me n t ; e ttélécommunications.

«Nous avons actuellement unportefeuille dont la mise en œuvre

A petits pas, la Nouvelle sociétécotonniè re du Togo (Nsct , mixte)s'achemine v ers l a c amp agned'égrenage-coton 2015-2016. Unavis d'appel d'offres internationallancé à cet effet fin juillet sollicite desoffres sous plis fermés de la partde candidats éligibles et répondantaux qualifications requises pour lalivraison de fournitures de piècesdétachées pour le compte de sesquatre usines situées à Dapaong,Kara, Atakpamé et Notsé.

Ainsi , la soc ié té cotonni èr erecherche des pièces détachéespour usine d'égrenage de marqueCO NT IN ENTAL E AG L E 1 41SCIES ; des pièces pour usine demarque LUMMUS 158 SCIES ;des pièces pour usine de marqueCO NT IN ENTAL E AG L E 1 61SCIES ; des p ièce s éle ctriques

de 90 jours à compter de la datede notification du marché.

Par ailleurs, la société cotonnièrelance l'appel d'offres de plus d'unmillions de sacs en polypropylènetissé pour le conditionnement desgra ines de co ton, 100 balancessuspe ndues pour le pesag e desballots de coton graine, et 25 000bâchettes en polypropylène pourl a p ro t e c t i on d e s pr od u i tscotonniers.

Pour se qualifier, le candidat doitdonner la preuve écrite de facilitéde crédit auprès d'une institutionbancaire ou le ca s éch éant lapr euv e d'un e a ssura nc e d e srisques profe ssionnels pour aumoins 50% du montan t de sonoffre. Il doit avo ir exécuté en tantque fournisseur principal ou sous-traitant au moins un marché similairea u cours de s c inq d e rn iè r e sann ées. Et d isposer d'un chif fre

des populations et communautésque nous somme s a pp el é s àservir», a-t-elle ajouté.

Joëlle Businger est de doublenationalité : américaine et belge. Ellea débuté sa carrière à la Banquemondiale en 1995 à la DivisionAgriculture et Environnement del ’ Ins t i tu t d e Dé v e lop p e me n tÉconomique. Elle a depuis occupéplus ieurs fonctions dont, en trea u t r e s , c e l l e s d e C h a rg é ed’Opérations Principale pour leBurkina Faso et la Côte d’Ivoire (de2006 à 2011), et Coordinatrice desPr ogr a mme s d e l a Ba nq u emondiale pour les pays du Maghreb(de 2011 à 2015).

Mme Businger est la dixièmeReprésentante résidente, depuisl’ouverture du Bureau de la Banquemondiale au Togo en 1982.

d'un jour, le taux moyen pondéré s'estsitué à 3,71% . Les taux minimum etmaximum ont été fixés respectivementà 2,60% et à 4,50% . A une semaine,l e s tro is t a ux on t é t é f ixé srespectivement à 3,78% , 2,50% et5,75% .

En t e rme s d e pr ê ts , l e sétablissements de crédit de la Côted'Ivoire ont plus enregistré que ceuxdu Togo, à 42,500 milliards dont 9,000milliards à deux semaines. Aux tauxrespectifs de 5,02% , 4,25% et5 ,75% . Ce ux du Sé né ga l on tenregistré 18,300 milliards, ceux duMali, 16,700 milliards et ceux duBénin, 7,000 milliards. La Guinée-Bissau n'a enregistré que des prêts,à 4,500 milliards. Le Burkina Faso et

Les établissements de crédit duTogo ont enregistré, au cours de lapériode du 11 au 17 août 2015, desprêts à hauteur de 21,500 milliards,en hausse par rapport à la semaineprécédente, et des emprunts à12,000 milliards, égal ement enhausse par rapport à la dernièresemaine. Ceci participe aux activitésinterbancaires de l'Union monétaireou e s t a fr ic a i n e (Umo a ) qu ienregistrent, au cours de la mêmepériode, 115,000 milliards pour lesprêts et autant pour les emprunts,largement en hausse par rapport àla deuxième semaine d'août.

Les prêts au Togo sont à un jourpour 7,500 milliards et à une semainepour 11,000 milliards. A l'échéance

Le gouverneme nt béninois aoctroyé un crédit de 2,2 milliards defrancs Cfa aux producteurs deco ton , e n vu e d ’a c c ro îtr e l aproduc tion co tonni èr e pour lacampagne 2015-2016. «Ce créditpe rmet tra , non s eul eme nt a uxco toncul t e urs d ’a vo ir l ’a ppu inécessaire pour accroître leursproduc t ions s a ns con tr a c t e rd’éventuelles dettes, mais aussi àprévenir les pratiques de bradagedes intrants qui compromettent lesrendements», a confié à Chinenouvelle le ministre béninois desMicro-finances, Naomi Azaria. Ellea affirmé que ce crédit répond à unsouci constant de l’exécutif béninoisde donner les moyens financiersnécessaires aux producteurs decoton afin qu’ils puissent réussir leurmission de participation à la création

l e Nig e r on t e nr e g is tr érespectivement 2,500 milliards et2,000 milliard.

En termes d'emprunts, le Sénégala enregistré 63,300 milliards, dont3,000 milliards à l'échéance de troismois. Aux taux respectifs et identiquesde 4,50% . Les établissements duBurkina Faso enregistrent 12,200milliards, et ceux du Bénin 10,000milliards. La Côte d'Ivoire fait 7,000milliards et le Mali 5,500 milliards, dont4,000 milliards à un mois. Aux tauxrespectifs de 4,94% , 3,50% et6,00% . Le Niger enregistre 5,000milliards.

D'après la Banque centrale desEtats de l'Afrique de l'ouest (Bceao),l'évolution du marché interbancaire

de la richesse nationale.«L’objecti f visé par l ’exécu tif

béninois à travers ce programmedu crédit d’appui aux cotonculteurse s t d’a c c ro ître l a produc t ioncotonnière à plus de 500.000 tonnespour la procha in e c amp a gn ecotonnière 2015-2016, contre uneproduction 400.000 tonnes pour lacampagne précédente, afin qu’ellepu iss e e f f e c t iv e me n t indu ir el’augmentation des revenus et lacréation d’emplois pour contribuerà la réduction de la pauvreté etso u t e n ir u n e c ro i ss a n c eéconomique forte», a-t-elle précisé.

Au Bénin, le coton représente40% des entrées de devises, 12 à13% du PIB, environ 60% du tissuindustriel national et assure unre venu à p lus d’un t iers de lapopulation.

Sur le marché interbancaire de l'UMOADes prêts en hausse au Togo

pa r rapport à la semaine précédente

de 1 000 kilogrammes à l'hectare.La superficie emblavée était de 13058 6 h e c t a r e s l a c a mp a g n epr é c é d en t e . Pr is sur l e p l a nrégional, les Savanes projettent deproduire 42 000 tonnes, Kara veutfaire 24 000 et la Centra le v eutsortir 10 000 tonnes. Les Plateauxet la Ma ritime veu lent produ irerespectivement 43 000 tonnes et11 000 tonne s. "L e rés eau desproducteurs ambitionne emblaver130 000 hectares et produire 130000 tonn es d e coton-gr aine en2015-2016 à raison de 1 000kg/ha. C'est un engagement que nousdevons tout faire de respecter. Cerésultat doit être atteint au moins à90% parce que notre conventionavec les producteurs l'exige", avaitd é c l a r é a u l a nc e me n t d e l acampagne début juin à Kara KoffiEtoh, chef service exploitation à laF é d é r a t i on n a t io n a l e d e sgroup ements de producteurs decoton (Fngpc). Un vrai défi que selancent les cotonculteurs et qu'ona du ma l à c roir e. De tou tes lesmanières, estime Kokou Djagni, ledir ecteur gén éral de la soci étécotonnière, "La filière cotonnière duTogo a atteint un cap décisif. Leretour en arrière n'est plus permis".La production cotonnière togolaisesemble remonter la pente après letrou. De 28 000 tonnes en 2009-2010, el le es t pa ssée à 79 000tonnes deux campagnes plus tard,et à 80 600 tonnes en 2012-2013.

Qua nt au prix d'achat, il a étéma in t e nu à 2 30 f r a nc s l ekilogramme pour le 1er choix, et à210 francs le second. Un choix quele comité de prix estime au-delà dela vérité des prix. Reste à surveillerla volatilité du marché, affirme M.Djagni. Par ailleurs, depuis 2009,le kilogramme d'intrants est toujourscédé aux producteurs à 250 francs.Ce prix a été reconduit pour laca mp agne proch aine . En f ai t,d'après l a soc ié té co tonni èr e,l'engrais est acheté entre 300 et310 francs le kilogramme, pour êtrecédé à 250 francs aux producteurs.

d'affaires moyen annuel des troisdernières années au moins égal àla moitié du montant de son offrefinancière.

Hab ituel lement , la campa gned 'é gre n a g e d éma rr e d ans l edernier trimestre de l'année avecl e s produc tions de l a r ég ioncotonnière Nord, la zone des groscotonculteurs togolais.

Apr ès avo ir fra nchi l e cap des100 000 tonnes, plus précisément113 507 tonn es, la campagneprécédente, la société cotonnièreremet le s pré visions à 130 000tonnes cette campagne, à raison

spéc ifique s orig ine Europe pourusines d'égrenage de coton ; desp i èc e s dé t a ché e s pour t ap ismodule de marque LEGRAS ; despi èce s él ectriques sp écif iqu esorigine US pour usine d'égrenagede coton ; et des pièces détachéespour group e él e c trog è n e d emarque CUMMINS.

Les offres sont attendues pour le11 septembre 2015, date à laquelles'ajoute une période d'engagementdu ca nd id at d e 90 jours . Le sfournitures sont à livrer au magasing én ér a l de l'us ine de Ta lo , àAtakpamé, dans un délai maximum

Un e machin e d’égrenag e de marque LUMMUS

de l'UEMOA a été marquée, en juin2015, par une baisse du volume destransactions et des taux d'intérêt. Ene f f e t , l e v o lume moy e nhe bdomada ir e d es opér at ionsinterbancaires, toutes maturitésconfondues, s'es t établi à 76,0milliards en juin 2015 contre 99,5milliards en mai 2015. Le taux moyenpondéré des opérations est ressortià 4,61% en juin 2015 contre 4,63%en mai 2015. Sur le marché à unesemaine, le volume moyen desopérations a diminué de 1,5 milliardpour s'établir à 23,4 milliards. Le tauxd'intérêt moyen à une semaine estressorti à 3,87% , en repli de 34 pointsd e ba s e p ar r a ppor t a u moisprécédent.

Jo ëlle Bu sing er

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5SPORTS

L’UNION N°839 du 25 Août 2015

L'O M con naît le p r ix àpaye r pou r u ne de ses

cibles estivalesL'Olympique de Marseille serait toujours intéressé par le profil polyva-

lent de Franck Acheampong. Anderlecht a fait savoir combien il voulait pourson international ghanéen. La démonstration de force face à Troyes (6-0,3e journée de Ligue 1) ce dimanche a rassuré, mais l'Olympique deMarseille a encore du pain sur la planche dans la dernière ligne droite dumercato. Vincent Labrune l'a encore annoncé au micro de Canal +, il va yavoir du mouvement. " Maintenant, on va avoir une dernière semaine demercato qui va être mouvementée. (...) On va recruter à plusieurs pos-tes, il y aura du mouvement et surtout des arrivées", a-t-il expliqué.

Franck Acheampong (21 ans) pourrait être l'une de ces arrivées. Déjàannoncé dans le viseur marseillais par La Dernière Heure, l'internationalghanéen (7 sélections, 1 but) intéresserait toujours le club phocéen, à encroire le quotidien belge Het Niewsblad. Mieux, le RSC Anderlecht auraitdéjà fait savoir combien il attendait pour lâcher son polyvalent Black Star.Les Mauves réclameraient ainsi 3 M€ pour transférer le joueur, souscontrat jusqu'en juin 2019.

L'OM est donc prévenu. Sera-t-il disposé à délier à ce point les cordonsde sa bourse alors qu'il cherche également un défenseur central, un milieuet un attaquant ? Rien n'est moins sûr. Toujours est-il que Franck Acheam-pong peut rendre des services à plusieurs postes, défensifs et offensifs surles ailes (alors qu'une doublure à Benjamin Mendy est notamment recher-chée).

Koudeha Joh n off re u ne médaille de bro n ze au Togo

Des deux représentants togolais,seul John Koudeha a pu s'adjugerune médaille de bronze dans lacatégor ie des 75kg. SarounaF at iou, lui , après des débutsprome tteurs, n'a pas réussi àpr endr e le me i l le ur s ur s onadversaire après le premier tour.

Cette compétition a été dominéepar les pugilistes marocains quirécupèrent, ainsi, le titre continentaldécroché en 2009 à l'Ile Maurice,en dominant le classement parnat ions avec un total de hui tmédailles (5 d'or, 2 d'argent et 1 debro nze) e t hui t pla ces enchampionnats du monde à Doha.

Ils devancent l'Algérie, tenante dutitre, (7 médailles: 4 d'or, 2 d'argentet 1 de bronze) et cinq qualifiés pourles Mondiaux. La troisième placerevient à l'Egypte, qui a décrochéquatre méda il les (1 d'or et 3d'a rgen t) e t co mpte tro ismondialistes.

La Tunisie, vice-championned'Afrique en titre termine 4è aveccinq médailles (1 d'argent et quatrede bronze), en plus de trois qualifiéspour les Mondiaux (75kg, 52kg,56kg).

Dans une déclaration à la MAP,le président de la Confédérationa frica ine de boxe (AFBC) , leTogolais Kelamy Bayor a salué lesef forts de la Fédérat ion roya lemarocaine de boxe (FRMB) pourl'organisation de ces Championnatsd'Afrique à Casablanca, qui a déjàab r i té plu sieu rs g rand es

BOXE/ CHAMPIONNATS D'AFRIQUE

ATHLETISME/ CHAMPIONNATS DU MONDE

Cham pion du mon de du 100 m à Pékin, UsainBolt évoque sa " victoi re la plus difficile"

Malgré une saison tronquée parles blessures, le Jamaïcain adominé en un centième de secondeJust in Ga t l in e t conservé sacouronne sur 100 m, samedi, auxcha mpio nna t s du mon ded'athlétisme qui se déroule enChine.

Après une première partie desaison compliquée, aviez-vousdes doutes avant cette finale?

Si tu commences à avoir desdoutes, tu as déjà perdu la course.Je n'ai jamais douté, je connais mescapacités. Tout ce que j'ai à faire,c'est construire une bonne course.C'est ce que j'ai fait.

Garder votre couronne fait-ilde cette victoire la plus belle oula plus dure?

Je pense clairement que c'étaitma victoire la plus difficile. J'ai eudes problèmes cette saison, Justincourait très vite en plus, je savaisque ce ne serait pas facile. C'étaitun championnat et j'ai appris au fildes années qu'en championnat,Justin Gatlin se montre. Je savaisqu'il fallait que je fasse une grande

L'em blème officiel et ladate d'ouvertu re de la

billetter ie dévoilésL'emblème officiel de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon

2015 a été dévoilé, lundi 24 août, au siège de la Fédération japonaise defootball, par son président, Kuniya Daini, également responsable du Co-mité organisateur local. "C'est la septième fois que le Japon a la chanced'accueillir ce tournoi d'envergure et nous sommes très heureux de voirl'engouement et l'enthousiasme que cette édition de la Coupe du Mondedes Clubs suscite dans notre pays", a déclaré Daini. "C'est un honneur depouvoir dévoiler l'emblème reflétant la beauté unique du Japon et sonsens de l'hospitalité, des composantes essentielles à la réussite du tour-noi."

L'emblème officiel met en avant les atouts du Japon en utilisant commetoile de fond la forme caractéristique du trophée de la Coupe du Mondedes Clubs. Symbole incontournable du pays organisateur, le majestueuxMont Fuji figure en plein centre du dessin. Inspirée par la calligraphietraditionnelle shodo, la silhouette du globe situé dans sa partie supérieurereprend avec force plusieurs traits caractéristiques évoquant le soleil, maisaussi l'hospitalité et la solidarité, deux valeurs chères aux Japonais.

La prévente Visa pour la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon2015 débutera à 12h00 (heure locale) le samedi 29 août sur FIFA.com.Cette période de prévente est exclusivement réservée aux détenteursd'une carte Visa et seulement disponible en ligne. La prévente Visa s'achè-vera à 23h59 le dimanche 6 septembre, avant l'ouverture de la billetteriegénérale le 13 septembre.

PSG : le Real M ad ridplus gou r m an d que

p révu pou r Coent rão ?Priorité du Paris Saint-Germain, le latéral portugais Fabio Coentrão est

attendu dans la capitale hexagonale ces prochains jours. Reste maintenantà savoir si cela sera sous forme de prêt ou d'un transfert sec.

Rembarré par l'AS Monaco dans le dossier Kurzawa, le Paris Saint-Germain mise désormais tout sur le défenseur du Real Madrid, Fabio Coentrão(27 ans). Remplaçant de luxe sur le banc du Bernabeu, l'international lusita-nien n'a cessé de voir son temps de jeu fondre comme la neige au soleil cesdernières saisons. Si son départ vers la capitale hexagonale sembleaujourd'hui bien embarqué, reste maintenant à savoir sous quelle formel'affaire se conclura.

En effet, si les bonnes relations entre Paris, le Real et l'agent du joueurJorge Mendes sont un atout non négligeable pour finaliser le dossier assezrapidement, Marca ne partage pas le même avis que la presse française surles modalités de l'opération. Alors que Le Parisien annonçait qu'un prêt étaitla formule privilégiée, le journal espagnol indique pour sa part que la CasaBlanca réclamerait un chèque pour laisser filer son joueur.

Ainsi, pour racheter les quatre années de contrat qu'il reste au Lusitanien,le triple champion de France en titre devrait débourser au moins 15 M€. Unesomme inférieure aux attentes de Monaco pour Kurzawa et pas si excessivepour un défenseur possédant une expérience internationale. Info ou intox ?Marca ajoute que le Real Madrid se contenterait d'une vente et qu'aucunremplaçant ne serait recruté en cas de départ du Portugais.

ma ni fe sta t ions , do nt l esas semb lé es or dina ire e textraordinaire de l'AFBC en 2006et 2008, ainsi que les 9-èmes

Championnats d'Afriqueen 2002 et 2012.

M . Bayor, éga lement vice-pré side nt d e l 'Asso c ia t ioninternationale de boxe (AIBA), s'estdit satisfait du niveau atteint par lenoble art en Afrique, observant quetoutes les condit ions ont étéassurées pour le bon déroulementde cet événement, qui a été à lahauteur des attentes de l'AFBC et

l'AIBA et a démontré que le Marocest en mesure d'abr i ter descom pé t i t ion s de gra ndeenvergure.

"C'est un grand honneur de voirun tourn oi de ce t te sta t ureréunissant les meilleurs pugilistesdu continent se passer dans desi bonnes conditions et tenir têteaux événements internationaux,grâce à son organisation de hautniveau", a-t-il souligné, affirmantque "les échos sont favorablesparmi les délégations présentes,qu i re t ien dron t de ce t te

participation de bons souvenirs del'hospitalité et l'accueil chaleureuxqui leur ont été réservés".

Il a, en outre, souligné que leniveau technique depuis le débutdu tournoi était bon, relevant que lacompétition a été plus rude à partirdes demi-finales du fait que lama jor i té des boxeurs en licevis a ient la qua l i f ica t ion auxMondiaux-2015.

Le prochain rendez-vous pourles boxeurs africains après lesMondiaux au Qatar sera le tournoipréolympique en mars 2016.

course, je suis fier de moi.Gatlin a trébuché dans les

cinq derniers mètres. L'avez-vous vu et comment avez-vousgéré la fin de course?

Oui, je l'ai vu, je ne sais paspourquoi, mais je regarde toujoursà côté de moi . Au bout de 80mètres, je l'ai vu, et j'ai repensé àce que mon coach m'avait dit, queje devais courir les cent mètrespour gagner la course. Je l'ai vutrébucher, mais ça aurait pu l'aiderpour finir, donc je me suis concentrépour me plier au bon moment.

Comment voyez-vous le 200m désormais, dont les sériesco mmen cent mar di(Aujourd'hui)?

Je n'a t tends pas moins decompétition, Justin (Gatlin) a été trèsfort toute la saison sur cette distance,donc je ne m'attends à ce qu'ilprenne le départ sans tout donner.J'ai hâte d'y être, c'est ma distancepréférée, c'est quelque chose queje voulais plus que le 100 m, doncje va is y al ler e t donner monmaximum." Source : lequipe.fr

Présents avec deux boxeurs aux 17emes Championnats d'Afrique seniors qualificatifs aux Mondiaux 2015 aux championnatsde Boxe qui se sont tenus à Casablanca au Maroc du 16 au 23 août dernier, les pugilistes togolais rentrent avec une médaille debronze décrochée par Koudeha John. Alors que le Maroc, le pays organisateur dominait le classement général avec 5 médaillesd'or, 2 d'argent et 1 de bronze.

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6 ACTU - PLUS

L’UNION N°839 du 25 Août 2015

En difficultés pour rassembler 20 millions de dollarsLa F A O s'in quiète de la gr ippe

aviai re en Af r ique de l'ouest, leTogo et le Bén in cer nés

L'Organisation des Nat ionsunies pour l'a limenta tion e tl'agriculture (FAO) a indiqué qu'elleessayait désespérément de réunir20 millions de dollars, autour de10 milliards de francs Cfa, pourlutter contre l'épidémie de grippeaviaire qui sévit actuellement dansl 'ouest a fr ica in. Se lon EranRaizman qui dirige le système deprévention d'urgence pour la santéanimale au sein de l'organisme, ilest impératif de limiter le mal avantqu'il ne prenne une ampleurendémique. "Il s'agit d'une sommere lativement peu élevé e pourrégler une situation sérieuse", a-t-il confié à Bloomberg, avant depoursuivre : "Nous sommes à unmoment particulièrement propicepour stopper cette épidémie, vuqu'elle n'est pas encore entrée enphase endémique dans aucundes pay s con cerné s. N ouscraignons cependant de nousrapprocher de cette phase danscertains pays".

Le mal qui dure depuis bientôtsix mois a touché cinq pays de larégion à savoir le Nigéria , leBurkina Faso, le Niger, le Ghanaet la Côte d'Ivoire. Cernés de toutesparts, le Bénin et le Togo, eux, sontencore épargnés. Depuis le débutde l'épidémie , 1,6 mi ll ion devolatiles ont été touchés.

San s de s in terv ent i onsopportunes pour endiguer lesfoyers de grippe aviaire hautementvirulente H5N1 à travers l'Afriquede l'ouest, les craintes augmententde voir la maladie se répandreinexorablement dans cette régione t au- de là , me t en gar de

aujourd'hui la FAO. La premièreincursion du virus H5N1 enAfrique de l'ouest s'est produite en2006, ma is la maladie a étééliminée en 2008. A la fin de 2014,le virus a été réintroduit au Nigéria,où il se répandit rapidement dansles trois mois qui suivirent. A cejour, plus de 1,6 million de volaillesont été abattues ou sont mortesdes suites du virus.

Les missions d'évalua tion -menées en collaboration avecl'Organisat ion mondia le de lasanté anima le (OIE) , l 'Unionafricaine et, dans certains cas, laBanque mondiale - au Bénin, auCameroun, au Mali et au Togon'ont pas identifié de cas de H5N1chez les volailles, mais ces payset d'autres pays de la sous-régiondoivent ve il ler à ce que lesmesures de prévention e t depréparation soient bien mises enplace.

"S ur l a ba se de n osconnaissances, il y a un risqueréel de propagation du virus. Uneaction urgente est nécessaire pourrenforcer les systèmes d'enquêteet de rapports vétérinaires dans larégion et lutter contre la maladie àses racines, avant qu'il n'y ait undébordement chez les humains",a déclaré Juan Lubroth, chef de laDivision santé animale à la FAO.

L'appel de la FAO pour 20mi l l io ns d e do l la rs p our laprévention et la réponse prévoit àla fois de renforcer les systèmesvétérinaires défaillants, d'améliorerles capacités des laboratoireslocaux e t de dépêcher sur leterrain des experts de la FAO

Sur les 15 prochaines années, selon la Banque mondialeIl faudra créer 60 0 m illions

d’emplois pour occuper la jeunesse

C es dernières anné es, denombreuses organisations ont misen place , avec le sout ien dedonateurs, des programmes quiaident des jeunes gens à accéder àl’emploi ou à l’auto-emploi. Cesprogrammes ont sans aucun douteamélioré le quotidien de leursbénéficiaires — mais ils ne sont passuffisamment vastes pour induireune transformation globale. Certainsestiment que les donateurs devraientinvestir dans l’élargissement de cesinitiatives. Le Groupe indépendantd’évaluation de la Banque mondialenote dans son examen que lesdonnées probantes sur l’efficacitédes programmes de soutien auxjeunes gens pour accéder à untravail décent sont insuffisantes etprône une approche stratégique : untrava i l intersec tor ie l e t desévaluations et des recherchesrigoureuses dans le but de réunirdavantage d’éléments.

Conscient que l’investissementdans l’emploi des jeunes est crucialpour mettre fin à la pauvreté etpromouvoir une prospérité partagée,le Groupe de la Banque mondiales’est associé à Accenture, PlanInternational et d’autres organisationspour constituer une alliance mondialedans ce but, l’Initiative Solutions pourl’emploi des jeunes (S4YE), qui avu le jour en octobre 2014. Unepremière stratégie de cinq ans a étéconçue avec les contributions despouvoirs publics, d’organisationsinternationales, de fondat ions,d’organisations de la société civile et

Jamais auparavant, il n’y a euautant de jeunes exclus du travail,des études ou de la formation. Fautede débouchés, nombreux sont ceuxqui, découragés, renoncent àchercher un emploi. Le décalageentre le nombre de postesdisponibles et le nombre de jeunesentrant sur le marché du travail estcolossal. Dans les 15 prochainesannées, il faudra créer au total600 millions d’emplois pour occupercette jeunesse, indique la Banquemondiale.

Les objectifs de développementdurable, en cours de définition,confirment que les pays auront toutà gagner d’une main-d’œuvre enbonne santé et correc tementinstruite, dotée des connaissancesprat iques e t théor iquesindispensables pour un travailproductif et épanouissant, et de laparticipation de tous à la société.Mais pour relever cet immense défi,les gouvernements doivent savoirquelles sont les solutions à l’efficacitéavérée pour aider les jeunes àaccéder à un travail productif. Lasituation est plus grave dans lespays en développement, où quelque75 millions  de  jeunes  sontactuellement sans emploi. Lesjeunes gens ont trois fois plus derisques d’être au chômage que lesadultes, sachant que des centainesde millions d’autres sont aussi sous-employés.

Face à une situation aussi délicate,Plan International est néanmoinsconvaincu qu’à condi t ion deconsentir les investissementsrequis, il est possible de mobiliser lacréativité et l’énergie de la jeunesseactuelle pour composer une main-d’œuvre productive dont les effortsentra îneront des gainséconomiques pour la société toutentière — produisant ce fameux«dividende démographique».

dans les pays touchés ou à risque.Dans les pays qui ont connu des

épizooties de grippe aviaire, lesintervent ions comprennent ladestruction des volailles infectéesou exp osé e s au vir us, ladésinfec tion des locaux et desmarchés et l'élimination sécuritairedes vol a i l l es d écéd é es. Enattendant, les agents vétérinairessont encouragés à ut il iser lestechniques de base comme letraçage en amont qui se penchesur les lieux où les animaux infectésont été vendus ou déplacés, et letraçage en aval qui consiste àexaminer les endroi ts où lesanimaux infectés ont été achetés oules lieux d'or igine. Il s'agit , ensomme, de remonter aux sourcesdu mal dans le but ultime de mettrefin aux réapparitions successivesdu virus et à sa propagation.

La produc tion de vola illes aaugmenté de façon constante enAfrique de l'ouest au cours des dixdernières années, avec certainspays, comme la Côte d'Ivoire, quiont vu leur production grimper enflèche (plus de 60 pour cent depuis2006) . Ma is les systèmes deréglementation n'ont pas évoluépour faire face efficacement à cetteaugmentation de la production et il ya un besoin urgent de rendre lesfilières du marché plus sûres - dela produc t ion au vendeur enpassant par le transporteur. Auniveau régional, la chaîne de valeurs'effectue notamment à travers lesfrontières, ce qui nécessite descontrôles douaniers plus stricts etune plus grande conformité avecles normes de sécurité.

du secteur privé. Deux autressuivront, sur une période globale de15 ans. Ce premier plan fait preuved’ambition, puisqu’il prévoit desoutenir l’emploi et le travail productifpour 150 mi llions de jeunes àl’horizon 2030.

Le principe de base consiste àprivilégier les investissements dansdes solutions efficaces et durables,en réunissant différents acteurs et entirant les leçons des initiativesréussies de lutte contre le chômagedes jeunes. L’alliance mettra l’accentsur les régions où l’emploi desjeunes, l’ insert ion des plusvulnérables et l’égalité hommes-femmes dans le travail productif sontdes dé f is part iculièrementpressants.

Le programme de rechercheassocié à l’initiative vise à mieuxcomprendre les a ttentes desemployeurs en termes de profils etde compé tences, le rôle destechnologies dans l’évolution desmarchés du travail et de la main-d’œuvre et les solut ionsprometteuses pour favoriser l’espritd’entreprise, le travail indépendantet des emplois de qualité.

La nouve lle stratégie S4YEpropose de relever le défi de l’emploides jeunes, caractéristique de ce21e siècle, en mettant en communtoutes les forces disponibles et ens’engageant à améliorer l’intégrationdes jeunes dans le monde du travailà travers des mesures tangibles etquantifiables.

future évolution démographique ducontinent sur sa transformationéconomique , et les réponsespolitiques au changement climatique

D'après l'agenda, y sont attendusà titre d'intervenants, Daniel KablanDunca, le Premier ministre ivoirien,Angel Gurria, secrétaire général del 'OCDE , l 'anc ien présidenta llemand Horst Köhler, JohnDramani Mahama du Ghana,Carlos Lopes, secrétaire exécutifde la Commission économiquepour l 'Afr iqu e , ou encoreNkosazana Dlamini Zuma , laprésidente de la Commission del'Union africaine.

Les débats bénéficieront desconc lusions du rapport desPerspectives économiques enAfrique 2015, produit conjointementpar le Centre de développement del'OCDE, la Banque africaine dedéve loppement (BAD) e t leProgramme des Nations Uniespour le développement (PNUD).

Sous le signe du développement du continent post-2015Ber li n ab r ite le 15è Fo r u m écono m ique

i nter national su r l'Af r iquedialogue ouvert chaque année parl 'OCDE - l 'Organisa t ion decoopération et de développementéconomique - aux gouvernementset institutions africains et à leurspartenaires. Représentants dusec teur pr ivé , chercheurs e tsociété civile y débattent avec euxdes performances des économiesafricaines et des défis auxquels ellessont confrontées. Organisé par leCentre de développement del'OCDE e t le ministère fédérala l lemand de la Coopéra tionéconomique et du Développement,en collaboration avec le ministèrefédéral allemand des Affairesétrangères et en partenariat avecla Commission de l'Union Africaine,l'édition 2015 mettra l'accent sur leprogramme de développement del'Afrique au-delà de 2015. Elle lefera à la lumière des débats sur lesobjectifs de développement durablee t le f ina ncement dudéveloppement, l'impact de la

Se lon les pr évisions, lacroissance du produit intérieur brut(PIB) de l 'Afr ique devra i t serenforcer autour de 4,5% en 2015e t 5% en 2016, après uneexpansion plus modérée en 2013(3,5% ) e t 2014 (3,9% ) .Parallèlement à ces perspectivesde croissance sol ide , lesdiscussions mondia les e tpana fr ica ines fournissent aucontinent une opportunité sansprécédent de tracer un programmede croissance plus inclusif etdurable pour la région. Dans le longterme, les enjeux sont élevés: latransformation des économiesafrica ines, l'éradica tion de lapauvre té , la préservat ion del'environnement et le bien-être et laprospérité de ses populations.

C'est dans ce contexte que setient, le 9 septembre prochain àBerlin, en Allemagne, le 15èmeForum économique internationalsur l'Afrique. Le Forum Afrique estun espace de rencontre et de

* Les jeunes gens ont trois fois plus de risques d’être auchômage que les adultes.

interna tionale) , le professeurAnaclet Bissielo, président du forumde Libreville explique : "premieracquis de ce forum : une Afrique,une voix , une posi t ion. Ladéclaration met l'accent sur laresponsabilité des Etats du Norddans les évolutions climatiques quinous menacent aujourd'hui. Ellerevient aussi sur le fait que cesr isques c l ima t iques pèsentdavantage sur le continent africainet sur les populations pauvres. Enconséquence , est posé leproblème de la péréquation, leniveau de contribution selon que l'onest principal pollueur ou grandpollueur". Le député tchadien,Adoum Moustafa Brahimin sedéclare à son tour ravi du plaidoyer

A la COP 21 à ParisL'Af r ique Cent r ale sou mett r a u n

docu ment consensuel pou r le cli m atConscients des méfaits de la

division, les dirigeants de l'Afriquecentrale ont senti la nécessité des'unir la main dans main afin desoume t tre ses posi t ions e tpropositions communes pour lec lima t lors de la conférencemondiale sur le climat qui se tiendraen décembre à Paris. Des Ong etparlementaires de la région ontadopté des positions et propositionscommunes à soumettre lors de larencontre. Ils attendent notammentque les pays du Nord, principauxcontributeurs au réchauffementc l ima t ique , prennent leursresponsabi l i t és, rapporteVivAfrik.com..

Dans une déclaration renduepubl ique par Radio France

en faveur du lac Tchad. "Si cettedéclaration est appliquée, cela nousdonne l'espoir et cela donne l'espoirà toute la population africaine".

Les conclusions de Librevilleseront remises au chef de l'Etatgabona is, Al i Bongo, qui lasoumettra à Paris en sa qualité deprésident en exerc ice de laCommunauté économique desEtats de l'Afrique centrale (Ceeac).C'est un document de six pagesque la soc ié té c ivi le e t lesparlementaires des pays d'Afriquecentrale ont élaboré à l'attention desdirigeants de la planète. Il est uncondensé des proposit ions etsuggest ions, des mesuresurgentes à prendre pour réduire leréchauffement de la planète.

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°839 du 25 Août 2015

Loterie Nationale Togolaise

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°346DE LOTO KADOO DU 07 AOÜT 2015

La LONATO a procédé ce vendredi 14 Août 2015, au 347è tirage hebdomada irede LOTO KADOO .

Lors du précedent tirage ce sont essentiellement des lots de intermédiaires, c’est-à-dire des lots de moins de 500.000F CFA qui ont été remportés dans la plupart desvilles du pays.

Néanmoins, les points de vente 10122 et 2210 basés respectivement à DAPAONG,et NOTSE ont enregistré chacun un lot de 500.000F CFA.

La ville de LOME n’est pas en reste, avec un lot de 750.000F CFA, un gros lot de1.200.000F CFA et un autre de 1.250.000F CFA recensés auprès des opérateurs60045, 50336 et 60300.

Tentez toujours votre chance! Continuez à achat er avec 200F C FA les t ickets dela Tranche Commune Ent ente 2015 pour gagner les gros lots allant de 500.000FCFA à 2.500.000F CFA qui vous at tendent toujours.

La remise des lots à LOME se f era au siège de la LONATO et à l’int ér ieur dupays dans les Agences Régiona les.

AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS,UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!!

Résultats du tirage N°347 de Loto Kadoo du Vendredi 14 Août 2015Numéro de base

07 26 79

L OT O K A D OO

mise en œuvre des projets dedéveloppement soutenus par PlanTogo au titre de l’année fiscale2015. Le Représentant Résidentde P lan, Mo hamed BAH apré c isé que «ce t te som meservira à mettre en œuvre desproje ts de déve loppement enma t ière de protec t ion e t depart ic ipa t ion de l ’enfant , enprenant en compte les besoinsdes plus vulnérables, notammentles enfants et particulièrement lesfilles, et les handicapés ». Avantd’affi rmer  qu’«à trav ers lepr oces sus de g est i oncommunautaire des projets, lescommunautés ident ifient el lesmêmes les projets, les mettent

en œuvre et les évaluent ». Pourcela, il a cette année fiscale 2015,mis à la disposition des cantonspartena ires des budge ts pourap puye r l ’ é lab ora t ion e t laré alisation des plans d’actioncantonaux et villageois. Ceci envu e de pro mouv oir lar e s p o n s a b i l i s a t i o ncommunautaire croissante dansla planification, la gestion et la miseen œuvre des projets.

En amo nt , une pol i t iq ueopérationnelle a été élaborée pourharmoniser la compréhension desdifférents acteurs clés et assurerune meilleure coordination desactions entre les communautés,les services étatiques et P lan

Avec la stratégie de responsabilisation des collectivités locales de PLANDeux cantons d u Moyen- M ono recon n us les plus per for mants

Etonam Sossou

80 04

L’approche participative estaujourd’hui une condition sine quanon pour le développement à labase. Le gouvernement a décidédepuis que lques anné es deconsidérer les initiatives locales auniv e au des comm unau tésco mme mot eur dudéveloppement économique .Venant en aide au gouvernementtogolais dans la mise en œuvrede ses pol i t iq ues dedéc entr a l is a t io n e t dedéveloppement à la base, PlanTogo s’est résolument engagédan s un e dy nami que dere spon sabi l isa t ion e t derenforcement institutionnel descol lec t ivi té s lo ca les e t desorganisations de la société civile.Ain si , aprè s un pro cess usd’évaluation annuelle qui a étémené dans chaque préfecture parles cantons avec les servicestechniques de l’Etat, les autoritéspréfectorales, et Plan Togo, lescantons de Katomé et Saligbé ontété reconnus cantons les plusperformants dans la gestion et la

Démographie et éducationF ixer le no m b re d’enfants

par r appo rt aux reven us

le font d’au tres parentsresponsables».

Les enfants sont unerichesse…

«Les enfants sont notre richesse,il faut en avoir beaucoup», continuepourtant à dire beaucoup de genscomme cette femme. Son désird’une progéniture nombreuse esttel qu’elle maudit tous «ceux quiavortent ou limitent les naissances».Position confortée par un pasteurqui di t à l ’a t tention de toutel’assistance que «Dieu qui donnedes enfants pourvoit également auxmoyens pour les élever… ». Unprêche qui réjouit cette femmes qui,quatorze mois après la naissancede son deuxième enfant, vient d’enavoir un autre.

Une position confortée par lessituations difficiles que rencontrentcertains. Comme Rosi, veuve, laquarantaine révolue assise sur unenatte dans un coin de son salon, ledos contre le mur entourée de sesproches et amis, le corps et levisage couverts de poussière,inconsolable d’avoir perdu son fils,le seul qui lui restait sur les troisqu’elle a eus, mort à l’âge de 13ans après 48 heures de fièvre. Auxhommes de Dieu qui cherchent à

Marié à deux femmes, D.M estpère de 14 enfants à Avètè, unevingta ine de k i lomè tresd’Atakpamé. Pour lui ce n’est pasun problème : «Contrairement auxOccidentaux, nous autres Africains,avons besoin d’avoir plusd’enfants, d’abord parce qu’avecles problèmes de nos familles,certains peuvent mourir durant leurcroissance». Et de poursuivre : «sieux n’ont plus de terres où habiter,ni d’espaces verts où faire deschamps, chez nous il y a des terresen quête d’occupants. Toute cetteverdure derrière nos maisons,dans nos forêts est comestible»,tranche-t-il d’un ton moqueur. Pourses enfants, cet te famille trèsnombreuse est, en revanche, ungros problème : tous ne sont passcolarisés. Seuls quelques uns desa première femme fréquententl’école grâce aux efforts de leurmère. Trois de sa seconde femmesont accusés de sorcellerie dontdeux ont trouvé refuge dans uneéglise de la place en attendant d’yêtre délivrés. L’aîné de sa deuxièmefemme, âgé d’environ 14 ans, vitdepuis plus de deux ans dans larue… et menacerait même de tuerson père dont il di t qu’ il est«incapable de nous élever comme

Togo. Laquelle politique prévoitnotam ment les éva lua t ionspériodiques et annuelles sur labase de critères définis tels que lagestion du projet, la transparence,l’efficience, le respect des délais,le nive au d e pa rt ic ipa t ioncommunautaire, la gestion desress ources huma i nes e t laproduction de communications deparrainage afin de maintenir lecontact entre le parrain et l’enfantparra iné . L’éva lua tion prendégalement en compte si le cantona a ccom pl i des ac t i onsimportantes de développement quin’étaient pas initialement prévues,afin de mesurer l’engagement du

la consoler, e l le répè teinvariablement : «Si Dieu existait, ilaurait eu pitié de la veuve que jesuis et n’aurait pas permis quel’unique fils qui me restait meurt etme laisse telle une femme qui n’ajamais eu d’enfants ! ». Rosi a eneffet vu ses deux filles mourir, l’unedans un accident de circulation,l’autre des suites d’une diarrhée.

Moins un ménage a d’enfants,mieux ils sont élevés

Malgré tout, certains couples ontpris conscience qu’il vaut mieuxlimiter les naissances pour queleurs enfants vivent bien. Kossi G.est enseignant du primaire. Mariédepuis onze ans, il est père d’unefille de cinq ans et ne désire pas enavoir d’autres tant que sesconditions sociales n’ont paschangé. «J’ai un salaire mensuelde 50.000Fcfa et une prime de15.000Fcfa. Ma femme ramèneelle aussi plus ou moins 40.000Fcfade son travail. L’ensemble ne nousperme t pas d’avoir trop decharges», affirme-t-il. L’importantpour lui n’est pas d’avoir beaucoupd’enfants qu’il abandonnera par lasuite, mais d’en avoir un qu’il saitscolariser, nourrir, bref, élever dansla dignité.

Par manque de sens des responsabilités, par ignorance, par tradition ou par crainte d'en perdre,certaines familles ont une nombreuse progéniture qu'elles ont bien du mal à nourrir et à scolariser.Mais peu à peu la mentalité évolue et certains couples adaptent le nombre d'enfants à leurs revenus.

Pour encourager le processus de décentralisation au Togo, l’ONG internationale Plan prime les cantons les plus performants qui ont au cours de l’année bien géré le budget qui leur ont étéalloué pour l’exécution de leur projet de développement communautaire. C’est dans cette optique que Katomé et Saligbé, deux cantons de la préfecture du Moyen-Mono ont reçu respectivementdes chèques de deux millions et d’un million de FCFA le 21 août 2015.

canton en faveur des initiativeslocales de développement.

Pour Mme V ictoire Tomégah-Dogbé, ministre du développementà la base, de l’artisanat, de lajeunesse, et de l’emploi desjeunes, le gouvernement togolaisplace au centre de ses actions ledéveloppement local. Et, poursuit-elle, «l’honneur qui revient à cesdeux cantons est avant tout laconcrét isa tion d’une manièred’appréhender le développementlocal, fondé sur la certitude queles communautés sont capablesde lever elles mêmes les freins àleur prospérité ». Elle a par ailleursinvité les populations à souscrire

aux différents programmes misen place par le gouvernementpour lutter contre la pauvreté afind’ asse oir des base s d’ undéveloppement durable dans lescommunautés, en occurrence leFonds National de la FinanceInclusive (FNFI) et ses produitAccès des Pauvres au ServiceFinancier (APSEF), AGRISEFet AJISEF.

Une pla te fo rmemultifonctionnelle et un bâtimentscolaire ont été respectivementvisités à Katomé et à Tado parMme V ictoire Tomégah-Dogbé,les responsables de Plan ainsique d’autres personnalités.

En rappel, Plan et le ministèredu développement à la base, del’artisanat, de la jeunesse, et del’emploi des jeunes ont signé le30 avr i l 2014 une charte deconcertation en vue de mutualiserleurs efforts pour développer desactions conjointes. Ce cadre viseéga leme nt à ren forc er l essynergies en matière de stratégieet programme pour améliorer lesconditions de vie des populationsà la base.

Page 8: bdomadaire Togolais d e · Khaled Assaad, l'ancien directeur du site archéologique gréco-romain de Palmyre, dans le désert syrien, a été décapité par des membres du groupe

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L’UNION N°839 du 25 Août 2015