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JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION RÉMOISE N°219Semaine du 24 au 30 juin 2011

Sport p.15

A l'heure de la reprise,le Stade de Reims esten sous-effectif.

Société p.3

Le Salon du livre deReims « Les Rêv'Ailés »reporté en 2012.

Société p.12

Génocide rwandais, le film sur le collectifdes parties civiles, installé à Reims, sur France 2 mardi.

Culture p.18

Brise Glace, festivalinsolite et chaleureux.

Culture p.16

Yvette Horner : une vieet un spectacle à décou-vrir pendant lesFlâneries Musicales.

Ce week-end, il n'y a pas que dans les boutiques que les Rémois pourront dénicher la bonne affaire.Parallèlement au lancement des soldes d'été, la communauté Emmaüs Reims/Berry-au-Bac organise samedi sa grande vente annuelle. Et dimanche, ce sera la salle des ventes du commissaire-priseur Ludovic Dapsens qui fera le plein. P. 4

Les soldes, autrement

BA 112 : des élus enfin unis ? P. 6

}La semaine vue par ERKA

Au salon aéronautique du Bourget, les planneurs sont à l'honneur.

L’HUMEUR DE L’HEBDO

Les illusions perdues retrouvées ?

N°219 du 24 au 30 ju in 2011

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SOLDES*du 22 juin au 26 juillet 2011

AVANT TRAVAUX

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�Soixante députés UMP d'Ile-de-France ont déposé cette semaine uneproposition de loi en lien avec les futures infrastructures de transport du« Grand Paris ». Quelques lignes ont retenu particulièrement l'attention desMarnais, en particulier des férus, comme votre serviteur, de l'aéroport de Vatry. Les législateurs parisiens évoquent en effet la fermeture de l'aéroport international d'Orly, jugé âgé, polluant et pas franchement apte au développement, ni durable, ni économique. Les députés sont allésmême au-delà de simplement dire qu'il faudrait envisager, un jour, de fermer le premier aéroport international français de l'histoire. Ils ont listé huit sites de remplacement, parmi lesquels celui de la BA 112 àReims... Non, je plaisante ! Quoique ? C'est montable, un tel projet, d'ici le 10 juillet ?Les 60 députés franciliens ont en revanche bel et bien placé Vatry sur leurliste, sans rire. Aujourd'hui, cette proposition de loi n'est jamais qu'unepiste de réflexion, et si Vatry venait à être choisi pour remplacer Orly, onimagine mal que le Conseil général de la Marne, seul, puisse garder la mainsur une telle structure. Pour que Vatry devienne Paris-Vatry-Disney-Orly,il faudrait en construire des bâtiments, des routes, une ligne de chemin defer (à très grande vitesse)... En gros, pour le moment, le principal atout deVatry, c'est sa piste, longue de près de 4 km, qui lui permet de figurer parmiles trois aéroports français de catégorie A (avec Roissy et Orly). Le deuxième atout, c'est la capacité à travailler sur le fret. Même si l'activitéd'aujourd'hui n'a rien à voir avec les 100 000 tonnes annuelles de fretorlysien. Quant aux 200 000 rotations d'avions, aux 25 millions de passagers annuels, aux 10 000 emplois permanents... Ça fait rêver !Espérons que personne, dans la Marne, ne se prenne à rêver trop et trop tôt.Mais allez savoir si, finalement, le président Vecten, père de Vatry, n'avaitpas eu raison.

Tony Verbicaro

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�Transports en commun : évolution des tarifs à partir du 1er aoûtIl fallait s'y attendre, après deuxannées de gel, justifiées par lagêne occasionnée par lestravaux du tramway, les tarifsdes transports en commun del'agglomération de Reims vontglobalement augmenter à par-tir du 1er août 2011. Cette déci-sion a été entérinée lors dudernier conseil communautairequi s'est tenu lundi soir.Ainsi, le ticket à l'unité passerade 1,20 à 1,30 euros, tandisque le carnet de dix tickets aug-mentera de 75 centimes pouratteindre la barre symboliquedes 10€.Maintenant, concernant les abonnements, si les mensuels augmentent, certains annuels dimin-uent. Les abonnements mensuels passeront ainsi de 25 à 27€ pour les moins de 26 ans et lesplus de 60 ans tandis que les annuels seront revus à la baisse, passant respectivement de 250à 229,5€ et de 256,5 à 198€. En revanche, les 25-60 ans sont moins bien lotis. Pour unmois, il leur en coûtera 35€ au lieu de 31,50, tandis que les douze mois d'abonnement leurcoûteront 320€ au lieu de 315.Du côté des élus et de Transdev, on espère que cette nouvelle grille tarifaire incitera les usagersà utiliser encore davantage les transports en commun et ce, tout au long de l'année.

A partir du 1er août, mieux vaut privilégier l'abonnement.

En Bref� O2 propose 40 CDI dans la MarneLes agences de Reims et de Châlons-en-Champagne du Groupe O2, leader en ménage,repassage et garde d'enfants à domicile, créée en 2006, prévoit de recruter près de 40personnes en CDI pour la rentrée de Septembre.Pour postuler, les candidats peuvent se rendre sur le site www.o2recrute.fr ou passer directement à l'agence de Reims, au 63, rue Libergier, ou de Châlons, au 18, rue Carnot.

�Initialement prévu les 9, 10 et 11 sep-tembre prochains, sous un grand chapiteauau coeur du parc de Champagne, le pre-mier salon du livre de Reims organisé par« Les Rêv'Ailés » n'aura finalement paslieu cette année. Martine Drouart-Meys,présidente de l'association, explique lesraisons de ce choix douloureux : « si cesalon est perçu comme un évènement lit-téraire de première importance à Reims,en revanche il nous manque un bon moispour s'assurer du budget. En effet, il nousfaut trouver des financements supplémen-taires, car nous avons dû faire face à ladéfection de deux partenaires nationauxqui s'étaient pourtant engagés. » Face àcette double carence, la présidente n'a passouhaité « réduire le voilure » du salon.« Certains nous l'ont demandé mais je nesouhaitais pas présenter un salon quin'aurait pas été à la hauteur des promess-es que nous avions faites » préciseMartine Drouart-Meys. Pour rappel, cepremier salon a pour ambition être ungrand événement polyculturel, rassem-blant plusieurs dizaines d'auteurs et d'édi-teurs, mais aussi des peintres, des pho-tographes ou encore des danseurs, autourdu thème « Ensemble dans la différence ».

« Ce salon n'est pas annule, mais reporté.Il aura bien lieu mais dans des conditionsoptimales de réalisation les 7,8 et 9 sep-tembre 2012 » prend soin de préciserMartine Drouart-Meys.Concernant le prix littéraire mis en placedepuis la rentrée 2010, il est bien sûrmaintenu. En octobre, les Éditions Qui LitVit récompenseront donc comme prévu lelauréat par la signature d'un contrat d'édi-tion.

Julien Debant

Salon du livre de Reims « Les Rêv'Ailés »

La première édition reportée en 2012

Très attendu, le Salon du livre de Reims « Les Rêv'Ailés » se déroulera finalement en septembre 2012.

Peu connues du grand public, les ventesaux enchères peuvent pourtant êtreune belle alternative pour tousles collectionneurs n'ayant pas trouvéleur bonheur chez les antiquaires.

�Pour beaucoup, le monde des enchèresse résume à la simple vente de biens, illus-tré par le commissaire-priseur frappant sonbureau avec le marteau pour clore unevente. Néanmoins, peu d'entre nous con-naissent vraiment les rouages de cette pro-fession exigeante, mélangeant un amour etune connaissance aigüe de l'art sous toutesses formes.De longs préparatifsA l'étude de Me Ludovic Dapsens,installée depuis 1975 rue de Chativesle àReims, une vente aux enchères se préparelongtemps à l'avance, en l'occurrenceici, depuis la mi-avril. Dimanche 26 juinen effet, le commissaire priseur animeraune de ses quatre ventes de prestigeannuelles. Si l'étude Dapsens peutproposer entre 400 et 500 lots à chaquefois, c'est que les propriétaires souhaitantse séparer de leurs biens sont nombreux.« Parmi les vendeurs qui nous choisissentcomme mandataires, on trouve ceux quidéménagent pour un plus petit logementet qui se séparent de certains objetsfaute de place, ceux qui vendent suite àdes problèmes d'argent et ceux qui veulentchanger de décor et investir dansde nouveaux biens. Et puis il ne faut pasoublier les ventes de biens en cas de

successions ou de liquidations judici-aires » développe Sandrine Dapsens,épouse de Me Dapsens et chargée desenchères internet et téléphone. En amontdu grand jour, le personnel de l'étudeexamine avec minutie chaque objet afind'en donner un certificat d'authentifica-tion. « Si nous ne parvenons pas à estimeravec exactitude un bien, on fait alorsappel à notre réseau d'experts spécia-

lisés » poursuit Sandrine Dapsens.De la cave à la venteLe jour de la vente, 300 personnes sontattendues dans la salle, sans compter lesenchérisseurs s'activant par internet ou autéléphone. Grâce au catalogue envoyépréalablement dans les boites aux lettres,les clients potentiels ont déjà pu prendreconnaissance des biens qui seront vendus.A découvrir notamment dimanche, une

Bentley de 1959 estimée entre 15 000 et20 000 euros et une jolie aquarelle de lacathédrale de Reims, réalisée en 1900 parle peintre Frank Boggs. Les objets qui neseront pas vendus à l'issue de la venteseront soit remis à leur propriétaire, soitentreposés dans les locaux de l'étudejusqu'à la prochaine vente. Car si MeDapsens possède bien de vrais trésors dansson étude, ce n'est par contre pas le cas dechaque particulier, contrairement à ce quelaisserait penser l'émission Un trésor dansvotre maison, diffusée sur M6. « Même sij'apprécie ce genre de programme, qui estl'un des rares à parler des ventes auxenchères, il n'est pas tout à fait fidèle à laréalité : chacun n'a pas en effet de trésordans sa maison. Beaucoup de personnesviennent nous voir pour estimer un objetqu'elles croient précieux, mais en réalité ilne vaut plus grand-chose » nuanceSandrine Dapsens.S'il est vrai que les lots vendus dimanchese destinent à des collectionneurs plutôtaisés, l'étude organise également une ventehebdomadaire (le mardi) d'objets de moin-dre valeur (meubles, peintures, sculpture,bibelots...) pour les budgets plus mo-destes.

Aymeric Henniaux

Informations : ludovic.dapsens@wanadoo.frexposition au 31, rue de Chativesle, le vendredide 18h à 20h, le samedi de 10h à 12h et de 14hà 19h, et le dimanche de 11h à 12h.Vente à partir de 14h le dimanche.

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Vente aux enchères

Adjugé, vendu !

Depuis la mi-avril, Me Daspens prépare avec minutie cette vente de prestige.

Au delà de la vente de solidarité prévuesamedi 25 juin, la communauté deReims/Berry-au-Bac travaille actuellementsur différents projets de logements et de recyclage.

�Fort de son slogan « Ne pas subir, tou-jours agir », les compagnons Emmaüspoursuivent leur développement sur Reimset ses alentours à travers différents tempsforts à venir. La grande venteC'est l'événement phare pour la commu-nauté, et pour la première fois cette année,la vente se déroulera sur deux sites : celuide Berry-au-Bac et celui du magasin deReims La Neuvillette, ouvert il y a peu.« C'est un vrai soulagement pour nous depouvoir vendre à Reims aussi, on pense àtoutes les personnes qui vivent en ville etqui n'avaient jusqu'à lors pas la possibilitéde venir à Berry » se réjouit GérardRacinne, responsable d'Emmaüs à Berry auBac. 35 compagnons et 25 bénévoles sontmobilisés lors cette journée cruciale pourla santé financière de la communauté. « En2010, on a récolté 17 000 euros sur lajournée. On espère bien dépasser les 20000 cette année » avance Gérard Racinne.Pour cette grande journée, les acheteurspourront acquérir des meubles, livres, vête-

ments et bibelots de qualité, à moindreprix.Un besoin de logementsAujourd'hui en plein travaux, les bâtimentsde Berry-au-Bac proposeront bientôt 36chambres et 42 lits pour loger les com-pagnons, contre 28 places actuellement. Lastructure béton étant déjà prête, les respon-sables du site espèrent bien que le chantiersera terminé pour l'hiver prochain. Par

ailleurs, et dans le cadre de son développe-ment sur Reims, la communauté se ren-seigne en ce moment sur la location oul'achat de cinq ou six biens immobiliersdans la ville. « Ces logements servirontd'appartements-relais. Ils pourront parexemple loger une famille entière s'il n'y aplus de place à Berry, ou on les mettra àdisposition de compagnons qui souhaitentrevoir leur famille en ville, dans un lieu

plus calme » souligne le responsableEmmaüs. Ce dernier espère concrétiser ceprojet d'ici la fin de l'année 2012.Ecologie et solidaritéAfin d'allier les deux termes dans un projetcommun, la branche communautaire deBerry-au-Bac planche depuis déjà deux anssur la création d'une éco-recyclerie. Sur leprincipe, il s'agirait d'une forme de déchet-terie où le contenu de la benne du tout-venant est recyclé à hauteur de 80%. « Onespère arriver à un accord avec ReimsMétropole d'ici la fin 2011, pour uneouverture en 2013 ou 2014 » envisageGérard Racinne. Sur place, cette éco-recy-clerie, entièrement gérée par des com-pagnons, s'accompagnerait d'un pôle so-lidaire qui pourrait accueillir et loger descompagnons de France et d'Europe. Siaucun site n'a encore été choisi, Emmaüsavance l'idée d'une implantation dans unecaserne désaffectée ou sur une anciennefriche industrielle, du moment que l'endroitest facilement accessible.

A.H

La Grande Vente se déroulera samedi à Berryau Bac (3, avenue du Général de Gaulle) de 10hà 18h et à Reims (7, rue Jean d'Arvor, laNeuvillette) de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Solidarité

Emmaüs : une grande vente et plein de projets !

Parmi les milliers de biens proposés à la vente : de la vaisselle, des objets de décoration et diversbibelots.

Les maires des communes concernéespar l'avenir de la BA 112 se sont tous misd'accord pour enterrer le projet d'aviationd'affaires. Une unité qui pourrait enfinlancer véritablement les projets dereconversion de la base. Encore faut-ilmaintenant que le Ministère de la Défenserenonce à implanter son radar sur le site.�Le feuilleton de la reconversion de la BA 112a pris un nouveau virage lors de la dernière réu-nion de comité de site qui s'est tenue lundi matinà la sous-préfecture de Reims. A cette occasion,les élus des communes concernées ont fait bloccontre le projet d'aviation d'affaires de l'associa-tion Clostermann, porté par Jean-Marc Rose.« Après un tour de table, tous ou presque ont ditnon », affirme Adeline Hazan. La maire deReims et présidente de Reims Métropole, quin'avait pas encore d'avis tranché sur la question,s'est donc finalement rangée à celui exprimé parla très grande majorité. « Si j'ai l'intuition qu'uneagglomération comme Reims ne doit pas sepriver d'une piste, je ne peux pas non plus allerà l'encontre d'un consensus négatif », explique-t-elle. « Ni les élus (Région et département), nile milieu économique (Chambre de commerce et

d'industrie, d'agriculture, et de métiers) ne veu-lent payer pour l'aviation d'affaires. Devant cerefus, on ne peut pas se lancer dans cette voie ».Une fois n'est pas coutume, Catherine Vautrin,qui partage sur ce sujet le sentiment d'AdelineHazan, espère que dans 15 ans, « on ne seposera pas la question du manque de vision desdécideurs de l'époque ». La députée de la Marneprévient « que face au refus des collectivitéspubliques de financer un projet aéroportuairesur la BA 112, il faudra alors penser dans unproche avenir à réinvestir dans les infrastruc-tures de l'aérodrome de Reims-Prunay ».

Unis aussi contre le radarLa problématique concernant l'aviation d'af-faires sur la BA 112 étant enfin résolue, il restemaintenant à régler celle du radar. En effet, leMinistère de la Défense projette toujours d'ins-taller un nouveau radar, un Ground Master 400en remplacement de l'actuel Centaure. Destiné àdétecter toute activité aérienne dans un rayon deprès de 400 km, ce matériel, de par sa puissance,interdira toute présence humaine dans un rayonde plusieurs centaines de mètres. Évidemment,si ce projet devait aboutir, ceux étudiés jusqu'àmaintenant ne seraient plus viables. Pour

Adeline Hazan, l'État doit donc prendre sesresponsabilités. « La fermeture va avoir desconséquences dramatiques pour notre territoirequi a déjà un défi démographique à relever. Sil'implantation du radar est maintenue, je n'ex-clue pas de refuser le terrain », a-t-elle rappelé.Tous les élus concernés ont donc décidé d'allertrès prochainement ensemble rencontrer leMinistre de la Défense, Gérad Longuet, afinqu'il abandonne ce projet. Mais pour que leurvoix soit entendue et comprise, encore faut-ilproposer une solution de reconversion viable.« Tout reste à faire car aucun projet n'estficelé », s'inquiète de son côté CatherineVautrin, tout en espérant « que la fin du clivageaéroportuaire aidera les élus à travaillerensemble ».Initialement prévue le 27 juin, l'annonce par lapréfecture d'une décision finale pour l'arrêt desprojets a donc été reportée au 11 juilletprochain. Mais malgré l'abandon de l'aviationd'affaires, au vu de l'avancée des différents pro-jets et de la problématique du radar encore àrégler, tout porte à croire que rien ne sera décidédans les prochaines semaines.

Julien Debant

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Reconversion de la BA 112

Consensus contre l'aviation d'affaires

Les décideurs se sont mis d'accord : le projet d'aviation d'affaires est abandoné.

�Réactions

� Jean-Marc Rose, président de l'asso-ciation Clostermann : « Je suis évidem-ment déçu et triste pour la fierté desRémois, par rapport au rayonnement deReims et bien sûr vis-à-vis des investis-seurs qui nous avaient fait confiance. Jeregrette la cacophonie autour de notredossier. Je rappelle qu'il s'agissait dedéplacer une partie des activités dePrunay sur le site de la BA 112 et d'enajouter d'autres, dont une école depilotage, afin de créer près de 200emplois. »

� Arnaud Robinet, député de la Marne :« Je suis satisfait de voir que la raison l'aemporté. Reims Métropole ne pouvaitpas financer seule l'aviation d'affaires.Aujourd'hui, le TGV permet à Reims debénéficier d'une grande proximité avecles aéroports parisiens, il me sembledonc que cette activité n'était pas unepriorité. De plus, je pense que l'aviationd'affaires peut être développée àPrunay, en complémentarité avec Vatry.Concernant le radar, je suis certainqu'une solution peut être trouvée avecGérard Longuet. Ce qui est important,c'est maintenant de se consacrer audéveloppement d'un projet qui soit por-teur d'emplois. »

� Eric Fimbel, porte-parole de l'associa-tion Vacarme : « C'est une bonne nou-velle même si je regrette le temps perdu.Il a fallu plus de deux ans pour que nosanalyses soient prises en compte.Maintenant, nous restons très vigilantscar Adeline Hazan a un double langage.Elle a renoncé à l'aviation d'affairesmais elle n'a rien dit concernant l'im-plantation éventuelle d'une autre activitéaéroportuaire. »

� Stéphane Lang, président de l'associa-tion Reims au zénith : « Après avoirabandonné le projet de réalisation d'unevéritable grande salle de spectacles àReims, Adeline Hazan a décidé d'aban-donner l'aviation d'affaires. C'est unefois de plus dommage pour le futurdéveloppement économique et l'attrac-tivité de notre agglomération. Nousréclamons un référendum municipal surces sujets cruciaux pour notreagglomération. »

�Livre : la BA 112 autrement

Dernière publication sur la base aérienne 112, « BA 112 de Reims, côté coulisses » invite les lecteurs à découvrir les facettes méconnues de ce site militaireentré en service en 1928. Ses auteurs, Jean-Pierre Calka et Frédéric Lafarge, qui connaissent bien les lieux, le premier pour y avoir vécu cinq années et le second pour y travailler depuis1999 en tant que chargé de communication, n'en sont pas à leur coup d'essai. Il y a un an à peine, ils signaient déjà à quatre mains un autre ouvrage deréférence, « BA 112, Histoire d'une grande base aérienne ». Pour ces deux passionnés, il n'était donc pas question de sortir un nouveau recueil purement historique. « Nous dévoilons ce que l'institution militaire ne mon-tre que rarement » explique Jean-Pierre Calka. « Nous avons donc choisi de raconter le quotidien de la base à travers les multiples petites histoires de ceuxqui y ont vécu ». Fruit de plusieurs années de travail, cet ouvrage richement illustré mêle archives militaires, témoignages recueillis auprès d'anciens résidentsde la base et autres anecdotes totalement originales, s'attachant à montrer d'abord le côté humain de cette importante base de l'armée de l'air.

Jean-Pierre Calka et Frédéric Lafarge dédicaceront leur livre samedi 25 juin, de 13h à 16h à l'espace culturel Leclerc de Saint-Brice-Courcelles, et de 16h30 à 18h30 à la librairie La Procure-Largeron à Reims. A noter que le samedi 2 juillet, les deux auteurs seront, de 15h30 à 18h30, à la librairie l'Apostrophe à Epernay.

« BA 112 de Reims, côté coulisses », paru aux éditions Guéniot, est disponible dans toutes les bonnes librairies au prix maximum de 28€ « BA 112 de Reims, côté coulisses » est disponible depuis le 15 juin.

Vingt-cinq ans après Tchernobyl et alorsque la catastrophe de Fukushima frappeencore de plein fouet le Japon, l'Autoritéde sûreté nucléaire (ASN) fait un pointd'état sur la situation Champardennaise.Et du transport de matières radioactivesaux centrales, le constat se veut rassurant.�La division de Châlons-en-Champagne, l'unedes onze unités territoriales de l'ASN, emploietreize agents dont huit inspecteurs chargés decontrôler les structures liées au nucléaire dansla région. A commencer par les centrales deNogent-sur-Seine et de Chooz, qui aurontrespectivement fait l'objet de 16 et 21 inspec-tions en 2010, certaines ayant été menéesinopinément. Sur place, les contrôles révèlentquelques incidents mineurs, classés « niveau 1», dus par exemple à des fuites de gaz fri-gorigènes ou de matières non dangereuses.Mais sur le plan de la sûreté nucléaire : RAS.«Certaines fuites restent inexpliquées et c'est làtoute la difficulté de notre mission. Les investi-gations démontrent qu'il ne s'agit pas d'unproblème de maintenance, et nous avonsd'ailleurs relevé le professionnalisme deséquipes concernées », explique Michel Babel,chef de la division. En juillet, une inspectiondite « de revue » - soit une dizaine de contrôlesen huit jours - a été réalisée sur la centrale deChooz B. « En matière d'environnement, l'ASNestime que l'exploitant n'a pas pleinement inté-gré les nouvelles décisions de 2009 réglemen-

tant ses rejets. Mais le site a retrouvé un niveausatisfaisant en termes de radioprotection et depropreté radiologique. » Parallèlement, undiagnostic sanitaire de l'InVS* autour du Centrede stockage de déchets de Soulaines-Dhuys(Aube) démontre l'absence de lien entre ce siteet d'éventuels effets sur la santé. L'Andra**,quant à elle, a instruit une demande de renou-

vellement de l'autorisation d'exploiter le labora-toire de Bure (Meuse/Haute-Marne), et ce pourune période de 30 ans, à partir de 2012.

L'ASN et le nucléaire de proximité25 inspections auront concerné les activitésutilisant des rayonnements ionisants dans lessecteurs médical, industriel et de la recherche.

Des services de radiothérapie - cinq en région -aux détecteurs de plomb dans les peintures, enpassant par la radiologie interventionnelle et lesscanners. Là encore, pas d'incident majeur, laproblématique restant de sensibiliser lespatients comme le personnel. Et Michel Babelde préciser : « la scanographie est de plus enplus pratiquée. N'y-a-t-il pas moyen de diag-nostiquer certaines maladies sans y avoirrecours, grâce à l'IRM*** notamment ? Le caséchéant, le protocole pourrait être optimisé defaçon à n'utiliser qu'une dose minimale de pro-duit. » Parce qu'avant de s'assurer de la sûreténucléaire, des solutions existent...

Sonia Legendre* Institut de Veille Sanitaire.**Agence Nationale pour la gestion des déchetsradioactifs.*** Imagerie par Résonance Magnétique.

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Energie

Nucléaire en Champagne-Ardenne : l'ASN veille...

La centrale de Chooz, dans les Ardennes.

�Fukushima réveille les consciences...Selon Michel Babel, « il est encore un peu tôt pour pouvoir analyser complètement la situation au Japon. Mais l'on constate une accumulation de défaillances surFukushima... » L'Etat a demandé à l'ASN unaudit de toutes les installations nucléaires d'icila fin de l'année. De leur côté, les exploitantsdoivent réaliser, dans un délai de six mois, des stress tests européens pour mesurer lacapacité de résistance de leurs sites.

Le dimanche 3 juillet prochain, Reimsaccueillera pour la première fois le KidsFitDays for Unicef, un village entièrementdédié au sport et à la découverte desdroits de l'enfant.�Baptisé à l'origine Kids Iron Tour, l'événementse base sur une épreuve phare de triathlon à des-tination des enfants. Si la discipline adulte encourte distance repose sur 1,5 km de natation, 40km de vélo et 10 km de course à pied, les dis-tances sont évidemment raccourcies pour lesenfants : 20m de natation, 1 km deVTT et 250mde course à pied.Un programme completA chacune des 43 étapes du FitDays 2011, letriathlon est doncmis à l'honneur. Un sport qui estloin d'avoir été choisi au hasard, comme le rap-pelle Carole Gally, directrice générale de l'opéra-tion : « c'est un sport complet, une vraie philoso-phie de vie, synonyme d'équilibre et de bien-être.A mes yeux, et pour ce type d'opération, c'était ladiscipline qui illustrait le mieux les valeurs que jesouhaitais transmettre. »Au cours de la journée,les participants se verront proposer, outrel'épreuve reine du triathlon, de participer à diversateliers ludiques et pédagogiques organisés parles partenaires du Kids FitDays. A commencerpar les activités animées par la gendarmerienationale. Des agents présents sur place permet-tront aux cyclistes en herbe de passer leur permisVTT Gendy, et les entraîneront ensuite vers leparcours sportif La Tête et les Jambes qui mêlera

activités sportives et ludiques. La Croix Rougequant à elle apprendra aux volontaires les pre-miers gestes qui sauvent, à l'image des formationsqu'elle dispense déjà pour les adultes.Adécouvrirégalement, un atelier hydratation et un secondconsacré à la nutrition. L'objectif sera ici de mon-trer l'importance de boire de l'eau pure et demanger des fruits et des légumes frais pour unehygiène alimentaire la plus saine possible. Nonloin de là, l'atelier développement durable

apprendra aux plus jeunes, à travers un jeud'adresse, à bien collecter les déchets. En plus del'espace découverte des produits régionaux et del'atelier anti-dopage, également présent, l'Unicefproposera, elle, un grand jeu destiné à présenterles droits des enfants du monde.

Aymeric HenniauxAccueil le dimanche 3 juillet, de 11h à 19hau Parc Léo Lagrange.

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Activités sportives

Les Kids gardent la forme !

En plus des épreuves de triathlon, les enfants découvriront les ateliers proposés par les partenaires del'opération. Ici, la gendarmerie nationale.

� Le programme du 24 au 30 juinVendredi 24 juin•A 19h : concert « Thibaut de champagne(1201-1253) : De chanter ne me puis tenir »interprété par l'ensemble La Camerata de Bostonsous la direction d'Anne Azéma, dans le cadredes nouvelles Flâneries Musicales de Reims.Demeure des Contes de Champagne, 18-22,rue de Tambour. Tarifs : 5/10€ (-14 ans gratuit).Rens. : 03 26 85 45 35.•A 23h : spectacle « Rêve de couleurs ». Parvis dela cathédrale. Gratuit.

Samedi 25 juin•A 11h : inauguration des nouveaux vitraux deNotre-Dame de Reims commandés par l'Etat àl'artiste allemand Imi Knoebel. En la cathédrale.Entrée libre.•A 23h : spectacle « Rêve de couleurs ». Parvis dela cathédrale. Gratuit.

Dimanche 26 juin •A 23h : spectacle « Rêve de couleurs ». Parvis dela cathédrale. Gratuit.

Mardi 28 juin•A 20h30 : concert « Douce Dame Jolie : lesamours de Guillaume et Péronne » Interprété parl'ensemble La Camerata de Boston sous la direc-tion de Joël Cohen, dans le cadre des nouvellesFlâneries Musicales de Reims. Salle des festins,Palais du Tau. Tarif : 5/10€ (-14 ans gratuit).

Jeudi 30 juin•A 20h30 : concert « Porte du ciel et source demiel : Chansons Mariales » interprété parl'ensemble La Camerata de Boston sous la direc-tion d'Anne Azéma. En l'église St-Jacques. Tarifs: 5/10€ (-14 ans gratuit). •A 23h : spectacle « Rêve de couleurs ». Parvis dela cathédrale. Gratuit.

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800 ans

Après deux mois d'investigation,l'Office des Sports de Reims vientde dévoiler les résultats de son enquêtevisant à étudier les pratiques sportivesdes habitants de l'agglomération rémoise.�Quelle part les habitants de la Communautéd'Agglomération Rémoise (CAR) consacrent-ils au sport ? Où les sportifs vont-ils pour sedépenser ? Quelles sont les disciplines les pluspopulaires ? Autant de questions auxquelles adécidé de répondre l'équipe de l'Office desSports, au travers d'une enquête de terrain réal-isée en mars et avril dernier.Les rémois restent sportifsD'après l'étude, ils seraient 60% à pratiquer uneactivité sportive régulièrement, bien que cettemoyenne soit contrastée selon les quartiers de laville. Ainsi, Bois d'Amour-Courlancy-Portes deParis fait office de bon élève avec 71% de pra-tiquants, tandis que Chemin-Vert-Clémenceauet Charles Arnould-Clairmarais semblent unpeu à la peine avec 51%. Chargé de projet àl'Office des Sports, Julien Herbin souligne «que ces différences s'expliquent par exemplepar le fait que beaucoup de cadres vivent à Boisd'Amour ; hors il est prouvé que ces derniersfont partie de la catégorie socioprofessionnellepratiquant le plus une activité sportive. » Anoter que les 25-29 ans sont la tranche d'âge laplus sportive et que les hommes pratiquentdavantage que les femmes passés, les trente ans(entre 30 et 49 ans, on compte environ 45% de

femmes sportives, alors que la statistique monteà 70% pour la gente masculine).Pratiquer librementParmi les disciplines les plus pratiquées, onretrouve en tête les sports ne nécessitant pasd'infrastructures ni équipements particuliers. Sile football était pourtant en tête lors de ladernière enquête de 2005 et reste encore le pre-mier des sports collectifs, il est aujourd'huirelégué en 4e position derrière la natation, lamarche/randonnée et la course à pied. JulienHerbin explique cette évolution par « l'amé-nagement de la coulée verte ou encore l'ouver-ture plus tardive des parcs, favorisant la pra-

tique de ces sports de plein air où l'on se sentplus libéré dans un cadre plus idyllique. » Lesrémois privilégient d'ailleurs légèrement lesport hors-club (44% contre 41% en club). Pourexpliquer ces chiffres, le panel de sondés met enavant l'avantage de faire du sport sansencadrement, à des horaires non imposés et àmoindre coût. Seuls les sports ne pouvant sepratiquer hors structures parviennent à garderleurs adhérents, voire à progresser, à l'image dubadminton (+2% d'inscrits depuis 2005), dutennis, du basket ou du volley-ball.

Aymeric Henniaux

� Danette débarqueà ReimsDans le cadre de son tour de France,Danette fait une halte à Reims, du 24au 26 juin, installant sa maisonmobile, baptisée « Chez Danette »,place Drouet d'Erlon.Au programme : des activitésludiques et bien sûr gourmandes.

� Besoin de récupérerdes points sur votre permis ?L'A.N.P.E.R. (Association Nationalepour la Promotion de l'EducationRoutière), association loi 1901 àbut non lucratif, organise des stagesde sensibilisation à la sécuritéroutière. Ces stages, menés par deuxanimateurs agréés par le Ministèredes Transports, s'adressent à toutconducteur ayant perduau moins 4 points sur leur permisde conduire, ainsi qu'aux jeunesconducteurs entrant dans le cadredu permis probatoire (permisobtenu après le 1er Mars 2004).Les prochaines sessions se dérou-leront les 24 et 25 juin et les 15et 16 juillet, à Flize.Renseignements et inscriptionsau 03 87 32 00 36ou www.pointsperdus.com

En Bref

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Pratiques sportives

Le sport à la rémoise

Avec cette enquête, le personnel de l'Office des Sports s'est aperçu que deux tiers des habitants de la CARpratiquaient une activité sportive.

Reims est une ville bien desserviepar les transports en commun.Et avec l'arrivée du tramway en mai,un nouveau service s'est mis en placepour aider les personnes atteintesd'un handicap dans leurs déplacementsquotidiens.�Avec l'arrivée du tramway, les lignes debus du réseau Citura ont été profondémentremaniées. Des chiffres au lieu des tradi-tionnelles lettres sur les abri bus, des abon-nements qui changent de fonctionnement,de prix et de fréquence d'utilisation... Si ceschangements sont parfois mal compris parles usagers, qu'en est-il pour les malvoyantset les personnes à mobilité réduite ?TRËMA, un service d'aide à la personneGratuité, accessibilité et autonomie : c'est lecrédo de ce service soutenu et financé par laVille qui propose tout un programmenommé TRËMA & Co. Des jeunes en ser-vice civique et des bénévoles se proposentd'accompagner gratuitement les personneshandicapées qui le souhaitent vers letramway. TRËMA est d'ailleurs à larecherche d'autre personnes qui souhait-eraient contribuer au développement de ceservice : « il faut inciter les jeunes à s'en-gager un peu plus, c'est une rencontreintergénérationnelle qui permet à ceux quis'engagent de participer à la vie sociale »,affirme Jaqueline Dahlem, vice présidenteen charge du transport des personnes handi-capées et de la commission d'Accessibilité.L'objectif de TRËMA & co est donc de per-mettre aux handicapés de s'insérer dans lasociété, comme n'importe qui. « Le but estavant tout d'aller vers l'autonomie »,affirme Perrine Kleinau, responsable de lacommunication à TRËMA. L'insertion

sociale, c'est de savoir se repérer et sedébrouiller seul. Pour cela, il faut permettreà ces personnes, pourtant capables d'y par-venir, de ne plus appréhender ce qu'ellesconsidèrent parfois comme une épreuve.Une expérience dans le tramPour l'instant, une quinzaine de personnesbénéficie du service TRËMA & co dontMarie-Madelaine Durand, mal voyante, quisouhaitait se repérer lors des trajets dans letramway : « ce système ne me fait plus peurdepuis que je sais comment m'y prendre.Dans le tram, il n'y a pas de marche pourdescendre ni de poignées pour s'accrocherafin d'accéder aux portes. Je me suis déjàretrouvée bloquée et le tramway avait redé-marré avant que je ne puisse sortir. C'estpour cette raison, qu'avant, je demandais à

mon mari de m'emmener pour mes déplace-ments, je n'avais pas le choix. » Mardi 21juin, Marie-Madelaine Durand a doncexpérimenté en compagnie de JacquelineDahlem et des membres de l'association sontrajet habituel jusque chez son coiffeur.Faisant preuve de débrouillardise et decourage lors de cette expérience, elle n'a pasmanqué de susciter l'admiration des béné-voles. Un exemple à suivre.

Wessame Benahcene

Renseignement, réservationTél : 03 26 36 36 00(lun. au ven. de 9h à 18h;le sam. de 9h à 12h)reservation@trema.fr

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Tramway - Handicap

Un pas vers l'autonomie avec TRËMA

Les deux bénévoles, Anaïs et Coralie, accompagnent Marie-Madeleine Durand pendant son trajeten tramway.

� Débat : peut-on rire de tout ?« Il faut rire de tout. C'est extrêmement impor-tant. C'est la seule humaine façon de friser lalucidité sans tomber dedans. » C'est autourde cette formule signée du regretté PierreDesproges que se déroulera le prochaincafé de philosophie, samedi 25 juin, à par-tir de 17h au Bar Le Stalingrad, situé placedu même nom à Reims.

� Journée Nationaled'Information de la DMLAA l'occasion des 5èmes Journées Nationalesd'Information et de Dépistage de laDégénérescence Maculaire Liée à l'Age(DMLA), qui se tiendront du 27 juin au 1erjuillet, le Professeur Alain Ducasse, leDocteur Alain Grue et le Docteur Carl Arndtrecevront en consultation au CHU de Reims,uniquement sur rendez-vous, les personnesde plus de 55 ans souhaitant bénéficier dudépistage de la DMLA par un examen dufond de l'oeil. Concernant près de 3 millionsde Français, la DMLA est une maladie quis'attaque aux yeux et plus particulièrement àla rétine, et qui peut être à l'origine d'uneperte de l'acuité visuelle. Renseignements auprès du CHU de Reims au 03 26 78 77 20.

� Concours Infirmier de l'IFSILe 5 juillet, à partir de 14h, les résultats duConcours Infirmier de l'IFSI seront donnéspar voie d'affichage à l'IRF du CHU deReims et sur www.chu-reims.fr. Nouveautécette année, le même jour, de 14h à 17h, untemps de rencontre est prévu pour les can-didats reçus en liste principale et complé-mentaire afin d'aborder toutes les questionsen lien avec la rentrée de septembre 2011(démarches administratives, vaccinations,bourses...).

En Bref

Suite à trois cas d'infection par une bactérie dénommée Pseudomonasaeruginosa, le groupe Courlancy a décidéde contrôler 25 autres patients susceptiblesdepuis d'avoir été traités ou hospitaliséspour des problèmes infectieux. Objectif de cette action : déterminer l'origine exacte de l'infection. �Depuis le 8 décembre 2010, le GroupeCourlancy a pu observer trois cas d'infectionpar une bactérie dénommée Pseudomonasaeruginosa, particulièrement résistante auxantibiotiques. Ces cas sont survenus suite àdes interventions de cathétérisme rétrogradedes voies biliaires et pancréatiques pra-tiquées au sein de la Polyclinique du mêmenom. Face à cette situation, le groupe adécidé d'informer les autorités compétenteset de mettre en oeuvre un certain nombre demesures, en application du principe de pré-caution, afin d'éviter que de nouvelles infec-tions ne se produisent. Des prélèvements bactériologiques ont étéréalisés immédiatement sur l'endoscope à larecherche d'une contamination après chaque

cas survenu. Le Groupe Courlancy assureque les résultats sont à chaque fois revenusnégatifs.

Mise en quarantaine de l'appareilL'endoscope concerné, un duodénoscope, asystématiquement été mis en quarantaine et

remis en service une fois les résultats bac-tériologiques négatifs reçus. De plus, etmalgré la négativité des prélèvements, l'ap-pareil a été désinfecté selon des procéduresrenforcées. C'est suite à la détection dudernier cas que l'appareil a été mis horsservice.Rappel de 25 patientsAujourd'hui, le Groupe Courlancy mèneconjointement avec l'Agence Régionale dela Santé (ARS) une enquête sanitaire afinde trouver l'origine de ces infections. C'estdonc dans le cadre de celle-ci que leGroupe Courlancy a contacté hier, lundi 20juin, les médecins traitants des 25 person-nes identifiées afin de savoir si cesdernières ont été traitées ou hospitaliséespour des problèmes infectieux dans le moisqui a suivi l'exploration ou le traitementendoscopique. Ainsi, chacun des 25patients devrait recevoir dès aujourd'hui uncourrier avec A/R contenant un question-naire à remplir et à renvoyer à laPolyclinique Courlancy.

Santé - Groupe Courlancy

25 patients rappelés par précaution

25 patients traités à la polyclinqiue Courlancy sont concernés.

La soirée du 24 juin promet d'être animéeavec l'inauguration du Potagem et un baldisco participatif. Le dessein est de créer,au Cafégem, des instants originaux etconviviaux, côté jardin et côté scène.�L'envie d'organiser un bal était présentedepuis longtemps dans l'esprit des personnesdu café associatif : grâce à la CompagnieMarinette Dozeville, implantée à Reimsdepuis 2003, elles vous invitent à entrer dansla danse avec le projet « Performing bal disco— le bal dont vous êtes le héros ».Marinette Dozeville a développé un véritablegoût pour la pluridisciplinarité et aime pro-poser des ateliers pédagogiques à destinationde divers publics. L'idée est née à la fin del'année dernière, en partenariat avec leManège ; les adhérents du Cafégem ont alorsassisté à trois spectacles et à une visite de lastructure. Il s'agissait d'éduquer le regard cri-tique en mettant des mots sur les impressionset sentiments que révèlent en eux les propo-sitions artistiques. En outre, pour préparer aumieux le bal, des ateliers se sont mis en placefin mars et 35h de danse contemporaine ontété dispensées afin de faire prendre con-science de son corps. La finalité de ces ate-liers était de mettre en place un bal partici-patif afin de convier les adhérents, acteursprincipaux du bal qui seront à cette occasionles assistants chorégraphes, mais égalementtoute personne qui a envie de se prendre au

jeu. En effet, le rendu du travail constitueraune sorte de spectacle où le public seracependant actif et invité à danser.D'autre part, le Potagem, un projet qui a vu lejour fin 2010 grâce au terrain prêté par ReimsMétropole et aux bénévoles, offre fruits etlégumes de saison servant notamment à lapréparation des repas organisés le samedi. Cejardin partagé avec les voisins du Cafégem

est une initiative généreuse et convivialecréant un espace de détente et de partageavec les habitants du quartier.

Amandine Lefèvre

Inauguration du Potagem à partir de 18h et balparticipatif à 20h, 37, rue Passe-Demoiselles.Contact : 03 26 47 96 31.

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Association

Réveillez la star qui est en vous...ainsi que le jardinier !

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A l'image du bal participatif, le Cafegem ne manque pas de bonnes idées de bonnes idées pour tisser dulien entre les personnes et découvrir de nouveaux horizons.

PWA ZAC Croix Blandin Cité de l'Auto - 16 rue Lena Bernstein - REIMS - 03 26 83 82 82

� Sécheresse : les militairessolidaires des éleveurs marnaisSuite à la sécheresse, de nombreuxéleveurs marnais sont dans une situa-tion critique en raison du manque defourrage nécessaire à l'alimentation deleurs troupeaux et par conséquent à lasurvie de leur exploitation. Face à ceconstat inquiétant et en complément del'opération « solidarité paille » mise enoeuvre par la FDSEA, une actionquelque peu originale vient d'être miseen place dans la Marne. A l'initiatived'Agnès Person, Conseillère Généraledu Canton de Suippes, le Ministère dela Défense a mis à disposition 160 had'herbe situés sur le camp militaire deMourmelon. La Chambre d'Agriculturede la Marne a décidé de prendre à saseule charge le coût de la fauche et lepressage du foin.Ce sont donc 200 tonnes de foin quiseront mises en ballots et réservéesexclusivement aux éleveurs en systèmeherbagé du département. La Chambred'Agriculture de la Marne assurera lagestion de la distribution en fonction decritères de priorité.

En Bref

Le CPCR, créé à Reims en 2001,a été suivi par la caméra de Manolod'Artuis pendant plusieurs mois.Le film documentaire, "Génocideau Rwanda : des tueurs parmi nous",produit par la société de productionde Tony Comiti, sera diffuséle 28 juin sur France 2, dans le cadrede l'émission La Grande Traque.Mais ça n'a pas été simple.

�Le collectif des parties civiles pour le Rwanda,créé en 2001, a pour objectif de poursuivre enjustice des responsables du génocide rwandaisprésents sur le sol français. Ce collectif est instal-lé à Reims parce que ses membres fondateurs,Alain Gauthier et son épouse Dafroza, vivent àReims depuis 1980. Alain Gauthier est directeuradjoint au Sacré-Coeur à Reims. Son épouse,ingénieure chimiste, a perdu une grande partie desa famille dans le génocide rwandais de 1994.Après quelques années de reconstruction, aprèsle deuil nécessaire, les Gauthier se sont lancésdans la bataille judiciaire, "parce que la justicefrançaise ne bougeait pas, évoque AlainGauthier, et qu'à ce jour, elle n'a toujours organ-isé aucun procès, alors qu'on en est, nous, à la21ème plainte déposée. C'est révoltant, cettelenteur de la justice ! Ça pénalise la justice,parce qu'avec le temps, les mémoires défaillent."La dernière plainte a été déposée à Toulouse enmars dernier. Une autre, récente, concerne unhomme qui s'est réfugié en France, a changé denom, et est devenu français. Alain Gauthier :"Comme dans tous les génocides de l'histoire, lesbourreaux rwandais tentent de se faire passerpour des victimes." Deux autres plaintes sont enpréparation. À chaque fois, dans le cadre du rap-prochement des affaires, les plaintes sont rapa-triées à Paris.Au fil des années, la justice a toute-fois "légèrement" bougé, puisque quatre jugesd'instruction ont été nommés pour travailler surces dossiers. Ils ont obtenu des commissionsrogatoires pour se rendre au Rwanda afin d'en-tendre des témoins. La création d'un pôle d'en-quêtes spécialisé dans les génocides pourraitbientôt être effective. Le projet de loi, déjà adop-té par le Sénat, pourrait passer en lecture àl'Assemblée nationale avant l'été. "C'est YvesDétraigne, le Sénateur de la Marne, qui étaitrapporteur de cette loi, préciseAlain Gauthier. Ilm'a fait venir au Sénat pour connaître l'action ducollectif." Le Rwanda, c'est loin, et l'implicationde la France (ou son absence d'implication) a étélargement décriée peu après le génocide de 1994.D'où le manque d'intérêt des Français en général

et des politiques en particulier. Alors que le terri-toire français est le refuge de dizaines de "pré-sumés génocidiaires". Par exemple, sur les 21dossiers, deux personnes ont été arrêtées àMayotte et sont actuellement en détentionpréventive en région parisienne. Mayotte, terri-toire français le plus proche du continent africain,est devenue une "plaque tournante" de réfugiésprésumés responsables du génocide. "Cesdossiers seront prioritaires, indique AlainGauthier, ils seront sans doute les premiers à êtrejugés."

De la responsabilité de la FranceD'autres suspectés du génocide vivent en France,sont identifiés et font l'objet d'un dépôt de plaintedu CPCR. Parmi eux, trois personnes justementsont en lien direct avec le film de Manolod'Artuis. Il s'agit d'Agathe Habyarimana, veuvede l'ancien président rwandais, qui vit à Saint-André-les-Vergers, près de Troyes, de CharlesTwagira, plus connu sous le surnom du "médecinde Rouen" (il vivrait désormais à Evreux) et del'ancien lieutenant-colonel de l'armée rwandaiseMarcel Bivugabagabo. Les trois témoignent dansle film, face caméra. Et ils ont saisi la justice, enréféré, via leurs conseils respectifs, afin devisionner le documentaire avant diffusion, pour,le cas échéant, sans doute réclamer une interdic-tion de diffusion. Comme on pouvait l'imaginer,la justice française, dans le plus pur respect dudroit à l'information, a débouté les plaignantshier. Jamais une société de production d'un filmdocumentaire informatif ne cède à ces demandes.Et jamais la justice ne donne raison aux deman-

deurs de visionnage avant diffusion. AlainGauthier : "Le projet du film, c'était de suivrel'action du CPCR à travers trois cas de suspectsdu génocide rwandais vivant en France, parmi lapopulation. Les trois personnes en question ontaccepté d'être filmées, de répondre aux ques-

tions. Marcel Bivugabagabo, par exemple, a étécontacté, il a signifié qu'il n'avait pas le temps,puis c'est lui-même qui a repris contact avecManolo d'Artuis pour convenir d'un rendez-vousafin de réaliser cette interview. Et puis suite à unarticle paru dans la presse, ils se sont ravisés. Ilsont demandé à Tony Comiti de voir les images,il a refusé, et ils ont donc saisi la justice."Hier jeudi, le Tribunal de Grande Instance deParis a rendu son jugement et n'a pas autorisé levisionnage préalable. Le film sera bien diffusémardi 28 juin, sur France 2, en deuxième partiede soirée. L'occasion de montrer le travail duCPCR, de remettre sous les feux de l'actualité legénocide rwandais et notamment "l'accueil", enFrance, de suspects. Durant les années qui ontsuivi 1994, la France n'était manifestement pasprête à poursuivre et juger les "présumés géno-cidaires" présents sur son sol. Près de vingt ansplus tard, peut-être la France est-elle prête ?

Tony Verbicaro

Le film documentaire "Génocide au Rwanda :des tueurs parmi nous" sera diffusémardi 28 juin en deuxième partie de soiréesur France 2, dans le cadre de l'émissionLa Grande Traque.

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Justice - Génocide rwandais

Le documentaire sur le collectif des parties civilespour le Rwanda sera bien diffusé

Alain Gauhier, le président du CPCR.

� Politique : Henri Guaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, à Reims pour un débatHenri Guaino, conseiller spécial du Président de la République, se rendra à Reims le lundi 27juin, à 20h00 à la salle des Comtes de Champagne, 18/22, rue du Tambour, pour animerune réunion débat sur le thème « La politique peut-elle encore changer quelque chose ? »Entrée libre.

En Bref

Le procès de l'affaire du Millesium s'estachevé hier matin, jeudi, après une journéeet demie de débats. Nullité des auditionsen garde à vue, pas d'enrichissementpersonnel, succession de négligences,cela dit relativement bordées juridiquementparlant. Michel Boulonnais, présidentde la Communauté de Communesd'Epernay-Pays de Champagne et de laSem Millesium, à l'époque, prend presquetoute la responsabilité, selon les réquisitionsdu Procureur de la République.

�Passées les présentations d'usage (énoncédes civilités et situations professionnelles desprévenus), le premier moment « étrange » duprocès, mercredi matin, illustre assez bien lefonds de l'affaire : la négligence, que l'on peutimputer aux prévenus comme à l'instruction.Au fond de la salle, un homme se lève, indiquequ'il est surpris de ne pas avoir été convoquécomme témoin. Il s'agit du percepteur duTrésor Public, le second de l'affaire. Christiande Rocquigny, le procureur, lui rappelle qu'il aété convoqué « pour l'audience du mois de jan-vier, laquelle a été renvoyée à aujourd'hui, etque, donc, il est toujours convoqué ». Le prési-dent du Tribunal, Alain Papin, qui connaît ledossier sur le bout des doigts, demande doncau témoin de quitter la salle. En qualité detémoin, il ne peut être vu dans la salle d'audi-ence avant d'être invité à déposer.

Après des mois d'audiences préliminaires, derenvois, de question de constitutionnalité, onentre donc - enfin - dans le fond de l'affaire. Leprésident Papin attaque par le commencement,à savoir la construction du Millesium. Le13ème Régiment de Génie de l'armée quitteEpernay. Il faut un projet pour le site. Un parcdes expositions, porté par la CCEPC. Bonneidée mais première « négligence ». La mise enconcurrence parait évidente quand une collec-tivité territoriale se lance dans un tel projet.Finalement, c'est l'option du contrat VEFA(vente en l'état futur d'achèvement), passé avecla SCI Portes Sud qui est retenue. La CCEPC

est conseillée par un cabinet spécialisé.L'option est juridiquement légale. La premièrenégligence reprochée à Michel Boulonnais, cesont des travaux complémentaires, pour l'es-pace scénique notamment, qui seront décidésdeux mois après la livraison du bâtiment. Pasd'appel d'offres non plus, les travaux sont con-fiés, via un avenant, à Portes Sud. Or, le con-trat originel stipule clairement qu'un avenantmodificateur ne peut être passé qu'avant livrai-son. La CCEPC aurait donc dû faire appel à laconcurrence. « La justice ne peut pas pour-suivre sur ce point, il y a prescription »,explique lui-même Alain Papin. Certes, pas depoursuite, mais ce premier « souci » pose assezbien la suite de l'histoire.Appel d'offres privilégié ?Une fois le Millesium construit, il faut le gérer.Des débats, il apparaît assez clairement queMichel Boulonnais, président de la CCEPC,s'imaginait bien s'en occuper lui-même. Peut-on reprocher à l'armateur du bateau d'avoirenvie de le barrer ? Rien n'empêcherait, légale-ment, la CCEPC de gérer directement leMillesium. Mais elle n'est pas assez forte pourça. Il lui faut des associés (banque, acteurévènementiel...). L'idée germe alors de créerune société d'économie mixte (publique-privée). Là, il faut bien un appel d'offre pourdonner la délégation de service public (DSP).On fixe la date de dépôt des dossiers à fin juin2005. Puis on la repousse. La Sem, elle, estcréée entre temps, le 1er juillet. Lien de cause

à effet ? Trois candidats déposent, dont deux(Vert-Marine et GL Events) sont habitués auxDSP et à la gestion de salles. Courant juillet2005, la DSP est confiée à la Sem Millesium,dont le dossier de candidature n'est même pascomplètement bouclé. Jean-Jacques Varnier,vice-président de la CCEPC et président lacommission d'appel d'offres à l'époque, justifieà la barre : « Il faut donner sa chance à unejeune société ». Mouais...Enfin, l'audience a permis de rappeler com-ment on en était arrivé au tribunal. Excès oumanque de zèle chez deux percepteurs publicssuccessifs dans une histoire de compensationde factures entre la Sem et la CCEPC, plaintes,dénonciations...Au final, le Procureur de la République a re-quis six mois de prison avec sursis contreMichel Boulonnais, clairement visé commeprincipal responsable des négligences succes-sives, en sa qualité de président de la CCEPCet de la Sem Millesium ; et quatre mois avecsursis contre Jean-Jacques Varnier. Contre lesautres prévenus, « mineurs » dans cette affaire,le procureur a requis 5 000 euros d'amendecontre Laurent Leemans, le toujours directeurgénéral des services de la CCEPC, une dis-pense de peine pour Dominique Gauthier,commissaire aux comptes, et des relaxes pourPatrick Zeimeth, expert comptable, et AlainBelloni, comptable public. Verdict attendu enseptembre.

Tony Verbicaro

Procès Millesium

Mille négligences

Michel Boulonnais (au centre) quitte le palais de justice et attend maintenant le jugement du tribunal.

N°219 du 24 au 30 ju in 2011

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É conomie N°219 du 24 au 30 ju in 2011

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Il y a 100 ans, Fernand Gayet,couvreur-zingueur de métier,créait son entreprise en se mettantà son compte. Un siècle plus tard,ce sont les arrière-petits-enfants,la quatrième génération à la tête dugroupe Gayet, qui ont fêté le centenaire.�Au commencement, la société Gayetétait une petite entreprise familiale decouverture-zinguerie, créée par l'arrière-grand-père de l'actuel PDG. Aujourd'hui, àl'ère de la quatrième génération et à l'aubede la cinquième, le groupe s'est diversifiéet propose, grâce aux entreprises qu'ilenglobe telles que Wagner, ARCO ouSAPE, génie climatique, couverture,étanchéité, façades, installations sani-taires, plomberie ou encore électricitégénérale. « Cette diversification s'est faitepetit à petit. Quand mon grand-père etmon père sont arrivés dans l'entreprise,ils ont apporté leurs connaissances aveceux, ce qui a permis d'élargir notre champde compétences. Les rachats d'autressociétés déjà spécialisées dans un certaindomaine ont également contribué à cettediversification » explique Pascal Gayet,PDG du groupe.

Une affaire de familleActuellement propriétaires et directeursde la société, Pascal, Philippe et Catherine

Gayet sont fiers d'avoir suivi les traces deleurs aïeux en reprenant le flambeau.« Nous avons tous les trois commencé àtravailler dans l'entreprise entre 1978 et1985 et nous l'avons rachetée à notre pèreen 1991. Ça fait donc 20 ans que noussommes à la tête du groupe et, à vrai dire,nous n'avons jamais pensé que cela puisseêtre autrement ! Personnellement, je n'aijamais travaillé ailleurs avant et je ne mesuis pas posé la question de savoir si j'al-lais prendre la suite ou pas, c'était évi-dent. Ce dont je suis sûr, c'est que ni moi,ni mes frères et soeurs ne regrettons del'avoir fait ! » L'histoire n'est d'ailleurspas prête de s'arrêter puisque le neveuainsi que le fils du PDG travaillent tousdeux au sein du groupe, prêts à prendre larelève. « Même si parmi les 400 personnesdu groupe la famille n'est pas majoritaire,l'actionnariat est depuis toujours détenupar elle et on espère que ça va conti-nuer ! »Et pour fêter comme il se doit cette grandefamille qu'est devenue la société Gayet,les nombreux invités, qu'ils soient clients,fournisseurs, maîtres d'oeuvre ou col-lègues, ont eu droit, hier soir au stand detir de Tinqueux, à un concert privé deMichel Delpech, suivi d'un feu d'artificede circonstance.

Claire Lagrange

En Bref� Commerce : La Compagnie des ZincsLe restaurant La Compagnie des Zincs a ouvert ses portes au parc commercial deThillois, en face du magasin IKEA. C'est le second établissement du genre après unpremier installé au parc de Lomme dans le Nord. Le concept : convivialité etdépaysement dans une ambiance lounge, avec une décoration à l'esprit industrielinvitant au voyage. Côté cuisine, les plats proposés, dans des formules allant de 11à 27 euros, changent toutes les semaines, avec des produits de saison.

� Commerce : Maisons de LumièreD'une superficie de 200 m2, le magasin Maisons de Lumière By Technal vient d'êtreinauguré à Thillois. Ce espace, le 17ème du groupe, livre toutes les clés pour faireles bons choix avant d'entamer des travaux de rénovation de ses portes, fenêtres oubaies coulissantes : esthétisme, gain de lumière naturelle, performances énergé-tiques, confort intérieur, isolation et sécurité.

Commerce

Gayet : une réussite de père en fils

Catherine, Philippe et Pascal Gayet, quatrième génération à la tête de l'entreprise.

�Mercredi 22 juin, plusieurs dirigeants du groupe Orange étaient à Reims afin de présen-ter leur plan national visant à apporter d'ici 2015, grâce à la fibre, le très haut débit dansplus de 3600 communes réparties dans 220 agglomérations. Couvrant ainsi 10 millions defoyers d'ici quatre ans, ce déploiement progressif coûtera à Orange la bagatelle de deuxmilliards d'euros. En attendant que l'intégralité des foyers de l'agglomération rémoise soit raccordée à la fibred'ici cinq ans, dès 2012, les habitants des quartiers du centre-ville, Courlancy, Cernay-Dauphinot, Camille Lenoir, Moisson, Saint-Nicaise, Barbâtre et Saint-Remi devraient pou-voir bénéficier de ce programme « qui doit révolutionner les usages multimédia des parti-culiers ». En effet, les débits de la fibre optique sont dix fois plus rapides que ceux del'ADSL. Il sera donc possible d'utiliser plusieurs écrans - télévisions en haute définition,ordinateurs, consoles de jeux - en simultané au sein d'un même foyer sans aucun ralen-tissement. De plus, cette technologie offrira un plus grand confort aux utilisateurs desréseaux sociaux et autres adeptes du télétravail. Surtout, la fibre permettra la mise en placede nouveaux services comme la télévision 3D Si Orange assurera seul le financement du déploiement de la fibre jusqu'à chaque logement,conformément à la réglementation, chaque foyer sera libre de choisir son opérateur. Mieuxencore, les fils de cuivre qui permettent aujourd'hui la connexion à internet ne seront passupprimés, si bien que les particuliers satisfaits du débit actuel ne seront pas obligés demodifier leur abonnement. De même, Orange a assuré qu'il proposerait pour sa fibreoptique des prix identiques ( à partir de 33,90€) à ceux pratiqués pour l'ADSL.

Julien Debant

Internet

Orange va « fibrer » Reims

Reçu en mairie par Adeline Hazan, Bruno Janet, directeur des relations avec les collectivités localesd'Orange est venu présenter le déploiement de la fibre à Reims.

�Commerce - InternetUn rémois sur les traces de GrouponEn mai 2010, les internautes français découvraientGroupon, le site d'achats groupés à la croissance la plusrapide de l'histoire du web selon le magazine américainForbes. En juin 2011, les Rémois ont découvert Icool, unsite reprenant le même concept mais dans une versionbeaucoup plus locale puisque concernant uniquement descommerçants ayant pignon sur rue à Reims. La comparai-son s'arrête là, car entre le champion mondial et son petitfrère rémois, il y a une différence et elle est de taille.Créé en 2011, Icool a été lancé officiellement début mai.A sa tête, Willy Rohdmann, un rémois qui avait fondé en2001 Sky Water, une start-up innovante spécialisée dans larécupération d'eau de pluie. « L'idée m’est venue au toutdébut des années 2000 mais c'était trop tôt car à cette époque, il n'y avait pas d'ADSL ni même deréseaux sociaux » explique-t-il. « Aujourd'hui, c'est le bon moment mais Icool se différencie deGroupon car le site ne propose que des offres émanant de commerçants situés dans une mêmeville en l'occurrence Reims ». De plus, Icool entend ne pas répéter les erreurs commises par legéant américain. En effet, Groupon a été très souvent décrié à cause d'un manque de contrôledes coupons vendus, mettant en difficulté de nombreux commerces. « Sur Icool, ce sont les com-merçants qui définissent la quantité de l'offre promotionnelle mise en ligne. Dès que celle-ci a trou-vé preneur, elle disparaît », assure Willy Rohdmann. Le chef d'entreprise, qui a de la suite dans les idées, entend donc très prochainement étendre Icoolà d'autres villes de la région, à commencer par Châlons-en-Champagne.

J.D

Willy Rohdmann, heureux fondateur de Icool.

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Football - Stade de Reims

Reprise en sous effectifLundi, le Stade de Reims a été le premierclub français (avec l'AS Monaco, futuradversaire en Ligue 2 !) à reprendrele chemin de l'entraînement.Mais pas au complet.�Malgré la pluie, une soixantaine de suppor-ters, et presque autant de parapluies, étaient aurendez-vous du premier entraînement du Stadede Reims 2011-2012. Ils ont cherché les nou-veaux, et une fois confirmé que la plupart destêtes peu connues évoluaient jusque-là enCFA2, ils ont bien compté : deux. JosuéBalamandji et Alexi Peuget, respectivementattaquant et milieu défensif venus deVillemomble (CFA) et Strasbourg (National).D'autres arriveront, bien sûr, pour étoffer l'effec-tif. Hubert Fournier ne semble pas inquiet,puisque « c'est le lot de tous les clubs, le marchéest bloqué pour l'instant, et la tendance, depuisplusieurs années, c'est que les mouvements ontprincipalement lieu en fin demercato ». Fin aoûtdonc. « Il faudra que le football s'interroge surles dates du mercato, poursuit, agacé, l'en-traîneur, ça n'a pas beaucoup de sens de finirson effectif après avoir disputé déjà cinq match-es de championnat. » Nous ne contredirons pasHubert Fournier sur ce point : une fin de merca-to au 31 juillet, au moment de la reprise de lacompétition, avec simplement la possibilité

d'engager plus tard un joker, comme en d'autrestemps, semble évidente.Seuls 19 joueurs participaient à la reprise.Romain Amalfitano (rééducation après inter-vention chirurgicale à un ménisque), Gaëtan

Courtet (malade) et Lucien Aubey (en discus-sion avec un club) étaient absents. Et plusieursjeunes joueurs de CFA2, qui sont assurés de par-ticiper au moins à la préparation avec le groupeprofessionnels, n'ont plus qu'à relever le chal-

lenge qui leur est tendu. Bien sûr, le Stade deReims s'étoffera dans les semaines à venir. Endéfense, le club cherche un latéral gauche.Joachim Ichane n'ayant pas eu de propositionintéressante ailleurs, il demeure stadiste, ce quia fermé la porte à une prolongation de FrédéricBiancalani.Au milieu, Hubert Fournier rappellequ'il va pouvoir compter sur Johan Ramaré etFlorent Ghisolfi, blessés la saison passée. Ilmanquera encore deux joueurs dans ce secteurde jeu. Et un attaquant, du profil de JulienToudic, un avaleur d'espace, pour compenserévidemment la perte du meilleur buteur stadistel'an passé. L'objectif étant de constituer ungroupe de 24 joueurs.Côté objectif, Hubert Fournier est, commed'habitude, réaliste : « On est plus proche dejouer le maintien que la montée ! Je dis ça surle ton de la plaisanterie, bien sûr, mais il fautbien avouer que l'on n'est pas armé, pour l'in-stant, pour viser les premières places. Après, lepoint positif, c'est que l'on va travailler dans lacontinuité de l'exercice précédent, et avec unemême base de joueurs qui se connaissent tous.Si la complémentarité est là, s'il y a l'envie devivre une aventure collective, on passera unebonne saison. »

T.V

Après une première semaine d'entraînement aux Thiolettes à Reims, les Stadistes partent en stage à Carnac.

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En Bref� Baseball : les Cup's de Reims en play-offsAprès une belle remontée à la fin du championnat GrandEst, avec 4 victoires pour finir 3ème (sur 8), l'équipe debaseball de Reims s'est qualifiée pour les play-offs quidétermineront qui ira en catégorie Nationale l'annéeprochaine. A cette occasion, les Cup's vont donc sedéplacer pour en découdre contre Metz dés dimanche.

� Cyclisme : 54ème BCMRLe cyclo club rémois organise ce dimanche 26 juin la54ème édition du Brevet Cyclo de la Montagne de Reims.Ouvert à tous, cette manifestation invite les amateurs dela petite reine à parcourir l'un des quatre circuits au pro-gramme : 48 km, 88 km, 115 km et 151 km. Les départss'échelonneront de 6h à 10h selon les circuits. Accueil et inscriptions au complexe Géo André, avenueFrançois Mauriac, samedi 25 juin de 15h à 20h etdimanche 26 juin à partir de 5h30. Tarifs : 4 à 12€. Rens. : 03 26 85 49 32 ou www.cycloclubremois.fr

�Hand : tournoi sur herbe à AvizeL'ASC Avize Handball organise son 3ème tournoi surherbe, "L'Herb-ball", samedi 25 juin, de 13h à 18h, etdimanche 26 juin, de 9h à 18h, au stade LaurentFourrier à Avize. Rens. : www.asc-avize-handball.comInscriptions au 06 81 64 01 71 ou 06 23 81 27 03

�Natation : journée d'informations du RANLe Reims Avenir Natation (RAN) organise une nouvellejournée d'informations et d'inscriptions ce samedi 25juin, de 10h à 17h, au gymnase du lycée Libergier.

Basket Pro B

Steeve Soliman au CCRBLe CCRB a enregistré l’arrivée desa 5ème recrue en la personne deSteeve Soliman. Encore deuxintérieurs, probablement non JFL,et le compte sera bon.

�Le Champagne Châlons ReimsBasket poursuit sa campagne de recrute-ment avec la signature, jeudi 23 juin, deSteeve Soliman (23 ans - 1,96m).Évoluant au poste 3, ce jeune joueur ad'abord porté le maillot de l'équipeEspoirs de Nanterre avant de débuterréellement sa carrière professionnelle àArdres (N2) puis, cette saison, de jouerau Puy (N1). Sous les ordres d'OlivierHirsch, Steeve Soliman a vécu uneexpérience intéressante alignant des sta-tistiques plutôt convaincantes malgré untemps de jeu en dent de scie : 8,8 points,2,4 rebonds pour une évaluation globalede 6,6. Pour le joueur, qui se définit commeadroit et bon défenseur « venir au CCRBest à la fois un challenge et une progres-sion logique ». « Dans la Marne, il auradans un premier temps comme principalobjectif d'apporter de l'intensité défen-sive. Pour le reste, Steeve devra conva-incre son coach Nikola Antic de lui con-fier davantage de responsabilité.Retour de Daniels ?Le CCRB n'a évidemment pas terminéson recrutement puisqu'il manque tou-jours deux intérieurs à l’appel. Ces deuxdernières pièces, attendues maitresses,devraient vraisemblablement être deux

joueurs US à fort impact. L'un deux pour-rait même être Chris Daniels. Deuxième àl'évaluation de la Pro B sous les couleursdu CCRB, le joueur a toujours entre sesmains une proposition des dirigeants mar-nais mais qui n'est pas éternelle. Et siChris Daniels n'a pas encore prolongé, cen'est pas une question de gros sous. Il esten effet d'accord avec le contrat qui lui aété formulé mais il joue actuellement lamontre, espérant toujours recevoir une

offre intéressante émanant d'un club dePro A.

J.D

Effectif 2011/12 : Bryan Mullins(meneur), Étienne Plateau (meneur-arrière), Kevin Joss Raus (arrière),Rodrigue Mels (arrière), GaryChatuhant (ailier), Steeve Soliman (aili-er), Kevin Corre (intérieur) et OlivierKolb (intérieur).

Steeve Soliman rejoint l'équipe de Nikola Antic.

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Le spectacle « La Madone des dan-cings » apparaît telle une révélation,celle d'une figure incontournable,icône populaire, Yvette Horner.Les artistes et le metteur en scèneDominique Verrier y donnent toutela mesure de leur talent.�C'est l'histoire d'une femme qui aime passion-nément la musique. Après 150 disques et plus de30 millions d'exemplaires vendus, « Notre-Damede l'accordéon » comme il serait possible de lasurnommer tendrement est devenue une véritableicône depuis ces années où elle précédait lescoureurs du Tour de France pour donner à chaqueétape un récital. Après avoir troqué sur le conseilde sa mère le piano tant aimé pour l'accordéon, lapetite fille de Tarbes devient, à force de travail, lagrande prêtresse des salles de bals devançant seshomologues masculins. Avec « La Madone desdancings » s'ouvre la grande malle des souvenirsd'une existence dévouée à la musique, oscillantentre légèreté, distance et profonde émotion, pourune intelligente leçon de vie. Cette femme decoeur à l'inébranlable volonté est interprétée parAntoinetteMoya, comédienne exceptionnelle quiajoute par sa juste interprétation un supplémentd'âme mêlant en elle deux figures fémininestouchantes et sincères. On assiste à la construc-tion d'un personnage. Le lieu de la mise en scèneressemble à une loge d'artiste avec plusieurstables de maquillage. Le symbole est fort : c'est lelieu d'avant le fard, celui où l'on se maquille maisaussi celui où l'on tombe le masque. Après avoirvu la proposition artistique qui lui rendait hom-mage, Yvette Horner a confié très émue : « Jetiens à remercier les artistes et les musiciens, je

suis honorée et enchantée. Le spectacle rendcompte de l'exacte vérité. Nous avons, je crois,besoin de musique pour vivre, pour moi ellereprésente le véritable amour. Dominique Verrieret les interprètes ont parfaitement respecté moncaractère et ma façon d'agir ». Celle pour quil'accordéon est tel un coeur qui bat au rythme desnotes, étonne par sa fraîcheur et son enthousi-asme : « On apprend jusqu'à son dernier souffle,c'est ce qui nous permet de durer. Ce qui metouche c'est que les gens me définissent et mecomprennent ». La musique, fidèle partenaire dupropos est un contrepoint à l'histoire. Les musi-ciens (Frédéric Deville au violoncelle et DenisGrare à l'accordéon) sont intégrés au récit en tantque personnages et révèlent une belle présence

théâtrale. Oubliés les vêtements bariolés, lacrinière rouge et le maquillage outrancier,demeure une figure touchante de sincérité, justeet émouvante qui nous fait pénétrer dans ununivers loin du cliché désuet et rococo. Sa véritése fait nôtre et nous sommes alors submergés parl'émotion, ou plutôt par la conjugaison de notrepropre expérience avec celle des artistes. À voirabsolument.

Dans le cadre des Flâneries musicales, ce specta-cle sera joué à l'Atelier, à 16h le vendredi 24 etmercredi 29 juin, ainsi que le 1er juillet, et à18h30 lundi 27, mardi 28 et jeudi 30 juin.Tarif : 5€. Rens. : www.flaneriesreims.com

Festival - Les Nouvelles Flâneries Musicales

Yvette Horner, the dancing Queen

La présence d'Yvette Horner a insufflé une force supplémentaire pour la première du spectacle àl'Atelier.

� Pour les enfants, stage dethéâtre...L'association Zygom'Art propose unstage de théâtre à destination desenfants âgés de 6 à 12 ans. Objectifs :développer la capacité expressive ducorps et de la voix, imaginer, inter-préter et improviser. Le stage sedéroulera du 4 au 8 juillet et du 11 au15 juillet, à Maison de la vie associa-tive, 122 bis, rue du Barbâtre, de 10hà 12h, et à l'ACRAP, avenue du prési-dent Kennedy, de 14h à 16h. Rens.: 03 26 88 27 17 ou 06 31 05 9835. Tarifs : 40/50 euros la semaine.

� ... et de cirquePour les vacances d'été, l'école decirque Supercrampe de l'associationTRAC organise des stagesinitiation/découverte pour toutes lestranches d'âge ! Au programme :découverte et initiation aux différentesdiscipline du cirque (technique d'acro-batie, au sol comme dans les airs,équilibre sur de nombreux objets telsque la boule, le fil et le monocycle, ouencore art de la jonglerie).Rens. : jonglissimo.trac@free.fr ou 03 26 86 05 72. Tarifs : 40/50€la semaine ou 30 euros les trois jours.

� 1er festival du rire deBisseuilPendant trois jours, les 1er , 2 et 3 juil-let, la commune de Bisseuil, située à30km de Reims, à 15 km d'Épernay età 30 km de Châlons-en-Champagne,accueille son premier festival du rire.Au programme : quatre séances d'hu-mour (ven. 1er à 20h, sam. 2 à 15h età 20h, et dim. 3 à 15h30) avec Thaz,Santonette au pays des santons, lesJumoristes et d'autres surprises.Renseignements et réservations gratuites : lesdingosdurire@orange.fr ou 06 09 81 88 20.

� Portes ouvertes au Centreculturel de TinqueuxA l'occasion de la journée « Autour desmots », proposée par la Ville deTinqueux dans le cadre de sesEstivales, le Centre culturel, Centre decréations pour l'enfance et Maison dela Poésie, 8, rue Kléber à Tinqueux,organise sa journée portes ouvertes cesamedi 25 juin, de 14h à 17h. Au pro-gramme : rencontres, ateliers etdémonstrations, expos, bourse auxcartes et affiches, visite du Centre, etc. Rens. : 03 26 08 13 26. Entrée libre.

� Expo-atelier : « LivingPaintings »L'artiste peintre Olivier Liégent ouvrirales portes de son atelier, situé 25, route de Villers-Allerand à Rilly-la-Montagne, ce samedi 25 juin, de 15hà 20h.Rens. : 06 80 74 86 59. Entrée libre

En Bref

�Spectacle : Medrano offre le meilleur du cirque Le festival interna-tional du cirque faithalte à Reims, same-di 25 et dimanche26 juin, sous lechapiteau du cirqueMedrano, installé surparking de l'Hippo-drome. La venue dece spectacle seral'occasion de décou-vrir une sélection desmeilleurs artistes dumoment, récompen-sés à de nombreusesreprises lors des fes-tivals de Monte-

Carlo, Pékin et Moscou. Parmi les numéros au programme : les trapézistesFlying Reggio, les incroyables cascadeurs à motos Diorios ou encore latroupe chinoise Zunyi Acrobatic. Et qui dit cirque, dit bien sûr ménagerieavec la présence de nombreux animaux exotiques, notamment deséléphants, des chameaux et des fauves. Bref, du grand spectacle, mêlantnuméros traditionnels et artistes innovants, qui ne devrait pas manquer deravir petits et grands.

Représentations samedi 25 juin (16h et 20h30) et dimanche 26 juin (10h30, 15h et 18h). Tarifs : de 12 à 48€. Visite du zoo : 2€Renseignements et réservations : points de vente habituels et www.cirque-medrano.fr

Les célèbres éléphants Medrano.

�Festival : « Les Estivales aquatintiennes »Les grandes villesmarnaises ne sontpas les seules àposséder leur festi-val. Ainsi, pour la4ème année con-sécutive, la com-mune de Tinqueuxorganise « Les esti-vales aquatinti-ennes ». Débuté le 21 juin à l'occasion de lafête de la musique, cet événement festif etpluridisciplinaire propose au public desmoments de théâtre, des concerts, des projec-tions en plein air ou encore des spectaclesd'arts de rue. Parmi les prochain rendez-vous,la troupe du MITCH, vendredi 24 juin, à 20h30à la maison des associations, invitera les spec-tateurs à se confronter au théâtre d'improvisa-tion, tandis que le jeudi 30 juin, au mêmeendroit mais à 19h30, ce sera au tour duchanteur Hervé Akrich d'embarquer son audi-toire dans les petits tracas du quotidien. Autotal, « Les estivales aquatintiennes » ce sontune vingtaine de soirée à déguster sans aucunemodération.

Programme complet sur www.ville-tinqueux. Tous les rendez-vous sont gratuits.

Sur scène, Hervé Akrich et ses musiciens donnent tout !

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Pour sa 4e édition,le festival Brise Glace entend toujourscréer un événement festifà destination du public rémoisavec l'envie de se placer aucroisement de disciplines artistiques.�Le festival a toujours le même fondement :offrir un aller simple vers la découverte afin d'em-barquer le public d'une discipline à une autre. Enmarge du festival, Brise Glace souhaite dévelop-per toujours plus d'actions culturelles tout au longde l'année. Pour cette édition, cinq personnes sontà la direction artistique de ce projet alternatif quimélange les genres artistiques avec la notion deperformance. Par ailleurs, le festival accompagnedes artistes locaux avec un goût prononcé pour lacuriosité au travers d'expériences sonores,visuelles et gustatives.Ainsi, retrouvez la plastici-enne rémoise Florence Kutten avec la premièrede la performance-spectacle « Empêche-moi »,une création très particulière où l'artiste cherche àse mettre en danger devant un public et réalise untableau sous nos yeuxmalgré la perturbation de laperformance. D'autres artistes de la région serontà l'honneur : Coralie Datt, la Cité des Sourds, CieCFB 451, etc. En outre, une vidéaste et un pho-tographe seront chargés de laisser une trace, cha-cun offrant un point de vue sur le festival. BriseGlace accueille cette année davantage demusiqueavec un concert par soir en partenariat avec laCartonnerie, cette présence musicale étant com-

plémentaire de ce qui existe à Reims ; en effet, onnous propose une autre ambiance, plus intime. Leconcert de « Mein Sohn William » propose unfolk/rock déglingué et chantant avec un artistedoux et fou... Pour ceux qui ne veulent pas êtreseulement spectateur, mais aussi acteur, deux ate-liers de pratique artistique sont proposés à tous :apprenez à créer du papier végétal et à confec-tionner des instruments à partir de fruits et delégumes...Tout un programme ! L'artiste Lucie B

est le fil rouge du festival avec trois interventionset expose notamment les photos des princes char-mants croisés au hasard de la route dans uneexposition intitulée « Puisque les princes m'im-pressionnent ». On le comprend, Brise Glace,jeune festival et pourtant mature donne à voir, letemps d'unweek-end, un florilège de propositionsaussi originales que talentueuses.

Les 24 et 25 juin au Centre culturel St-Exupéry età la Comédie. Tarif : de 0 à 5€.Rens.: www.briseglace-reims.eu

Manifestation plurisdisciplinaire

Brise Glace, un festival chaleureux

Manifestation plurisdisciplinaire, Brise Glace met à l'honneur le théâtre, la danse ou encore l'art,à l'image ici de la plasticienne Florence Kutten.

ÉLECTRONIQUEMENT

VÔTRE

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L'éco-festival rock et territoire « Le Cabaret Vert », se déroulera les 26, 27 et 28 août 2011 au square Bayard à Charleville-Mézières. Tarifs : pass 3 jours 45€ / pass 1 jour de 5 à 29€. Rens. : www.cabaretvert.com

� « La conservation des livres »La Société des Amis de la bibliothèquemunicipale de Reims organise mardi 28 juin,à 19h à la bibliothèque Carnegie, une con-férence animée par Emmanuelle Lahaye,responsable de la conservation préventive àCarnegie, ayant pour thème « La conserva-tion et l'entretien des livres ».Rens. : christophe.henrion@univ-reims.fr

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Samedi dernier débutait « Place auxarts ! », marquant ainsi le coup d'en-voi de la saison culturelle d'Epernayqui, après la fête de la musiquele 21 juin dernier, va se poursuivreavec la 16ème édition de « Musiquesd'été ». Claude Maréchal,adjoint chargé de la culture,nous en a dit quelques mots...

�L'Hebdo duVendredi : Cette année marquele 16ème anniversaire du festival « Musiquesd'été ». Quel est son secret de longévité ?Claude Maréchal : Comme tous les ans, desartistes issus de formations et d'horizons dif-férents viennent se produire dans divers lieuxemblématiques de la ville pour nous faire décou-vrir leurs univers musicaux respectifs. Cette édi-tion est donc, comme les précédentes, un jolicocktail de styles musicaux. C'est cette diversitéqui a permis au festival de bien se consolider etd'évoluer au fil des ans. Nous avons toujours eu lesouci de fidéliser et d'élargir le public : varier leslieux et les styles permet de découvrir de nou-velles sonorités et d'attirer du monde. Mélomanesconfirmés, jeunes ou touristes peuvent trouverleur compte à « Musiques d'été » grâce à notrepalette très diversifiée. Le fait de parcourir la ville

tout en découvrant de nouvelles acoustiques peuten effet séduire beaucoup de monde, et c'est biennotre but !

HDV : Y'aura-t-il des changements notoirespar rapport aux années précédentes ?C.M. : Oui, cette année l'événement va prendreune tonalité particulière puisqu'on y associe l'i-mage : le cinéma le Palace rejoint l'événement etprévoit la projection de six films et d'un ciné-con-cert ayant pour sujet la musique. Ils seront l'occa-sion de découvrir d'autres lieux et d'autres his-

toires. Le festival va également se diviser en qua-tre volets bien distincts : musique classique, jazz- un nouveau rendez-vous jazz fera d'ailleurs sonapparition à la Maison Comtesse Lafond,musique du monde et chant, qui viendront colo-rer notre palette musicale grâce à leurs registrestotalement différents. Musique de rue et musiqued'ambiance, avec les Trompettes duMozambiquenotamment, feront aussi partie de la fête. Il fautsavoir que le taux de renouvellement concerne85% du programme et que les artistes qui sontdéjà venus présenteront de nouvelles chansons.

La dynamique de renouvellement est chère aufestival.

HDV : Quels seraient, selon vous, les momentsà ne pas manquer ?C.M. : J'insisterai sur le concert de Kei Saotoméà l'Orangerie. C'est une concertiste de renomméeinternationale et qu'elle participe au festival estquelque chose d'exceptionnel. Ce sera, à coup sûr,un temps fort de « Musiques d'été ». Mais atten-tion, les places sont limitées ! (250 places à reti-rer à la médiathèque à partir du 2 juillet, ndlr) Lesmusiciens d'Uranus Bruyant, quant à eux, ont desréférences très intéressantes et vont biendynamiser la place Fada N'Gourma, comme vasûrement le faire Le Bringuebal sur la placeMendès France lors du 14 juillet : la fête va êtretrès dynamique, très dansante et haute en couleurs! Pour finir, je citerai la soirée de clôture, le 31août prochain, en partenariat avec « Musiques enChampagne », à Aÿ. Ce sera la seule entréepayante (6 euros)mais les spectateurs auront droità deux concerts fantastiques. Cette soirée prometen effet beaucoup de choses !

Musiques d'été, 16ème éditiondu 23 juin au 31 août.20 concerts / 6 films musicaux

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À partir de demain, samedi, etjusqu'au 31 juillet, le 20ème F'estivaldes Musiques d'Ici et d'Ailleurs ferade Châlons une capitale mondialedes musiques du monde. Le modèle(concerts tous gratuits) a fait sespreuves, et pourtant, il n'y a pasd'équivalent ailleurs.

�La recette a fait ses preuves, elle fonctionne, etpourtant, elle ne fait pas vraiment de petits, en toutcas pas de cette envergure, ailleurs. Il faut dire quePatrick Legouix a eu le nez creux il y a vingt ansen imaginant un festival de musique qui ne met-trait en scène que des artistes pas encore connus etqui le seraient juste après le rendez-vous châlon-nais. La liste est longue de musiciens, d'interprèteset de compositeurs qui ont fait pour la premièrefois parler d'eux place de la République ou place

Foch. Le talent de la programmation est là, c'estindéniable. Le secret du devin : " C'est simple, onécoute tout ce qu'on reçoit... ", avoue PatrickLegouix. C'est ce choix de programmation avant-gardiste qui permet de proposer aux Châlonnais etaux visiteurs venus d'ailleurs tous ces concertstotalement gratuits. Un artiste pas encore trèsconnu, forcément, ça coûte moins cher ! PatrickLegouix : " On peut se permettre de ne program-mer aucune tête d'affiche, ou de ne proposer quedes têtes d'affiche, en fait..." Soit à peu près toutl'inverse des festivals habituels. En général, onprogramme une ou deux vedettes " américaines ",et on remplit autour avec des formations moinsconnues, qui ne bénéficient pas toujours desmêmes conditions d'accueil. Le public est dif-férent également. Un festival attire le plus souventdes fans des artistes proposés ou des festivaliershabitués à parcourir la France ou l'Europe le tempsd'un été. Combis, toiles de tente et réchauds à gaz.À Châlons, si Musiques d'Ici et d'Ailleurs déplace

du public, le festival est surtout fait pour les habi-tants. " À l'origine, se souvient Patrick Legouix, jesuis allé voir les cafetiers de la place de laRépublique pour leur proposer, leur expliquer ceprojet. Il fallait les convaincre de ressortir des ter-

rasses l'été. Il n'y en avait plus, puisqu'il n'y avaitpas de public pour prendre un verre en fin dejournée." La pertinence de la proposition, donc, etles actions sociales menées via les chantiers édu-catifs qui permettent de proposer à des jeuneschâlonnais une expérience professionnelle letemps d'un été, permettent d'obtenir les aidesfinancières ou matérielles nécessaires à un festivalde cette ampleur. Parce qu'en six semaines, cetteannée, 50 concerts sont proposés, pour 400 à 3000 spectateurs par concert ! Et la cerise, c'est lacréation d'un spectacle par édition. Après leShukar Carrousel l'an passé, au succès plus qued'estime, place à Fred Chapellier, Jannick Top etleurs invités de profiter du processus de créationproposé par Musiques sur la Ville, l'associationporteuse de Musiques d'Ici et d'Ailleurs. Ils serontsur les scènes du festival pendant la dernièresemaine de juillet, avec en cadeau bonus, un con-cert de Magma au kiosque du Grand Jard !

F'estival des Musiques d'Ici et d'Ailleurs

Un modèle qu'on ne peut pas copier

Patrick Legouix (de face) et les élus châlonnais(René Doucet, premier adjoint, de dos, etFrédérique Schulthess, 2ème adjointe).

DU VENDREDI 24 AU JEUDI 30 JUIN« UN ÉTÉ DANS LA VILLE...AU CRYPTOPORTIQUE »Pendant tout l’été, la scène des jardins du cryp-toportique, place du Forum, accueillerapresque chaque jour un spectacle : théâtre derue, chansons, danses, etc. Entrée libre.Vendredi 24, à 18h : Chorale de l’école maternelle VoltaireLundi 27, à 19h : Atelier chanson du ConservatoireMardi 28, à 19h : concert Harmonie du 3e CantonMercredi 29, à 19h : concert Kmeleon (hip hop-soul)Jeudi 30, à 19h : concert Migrassons (folk africain)

VENDREDI 24 JUINCONCERT : « LEMONOLOGOPHONE »Dans le cadre des ateliers d'insertion par lespratiques artistiques, le Centre Césaré propose"Le Monologophone", création d'Alex Grillo,Jean-Luc Raharimanana et Clotilde Jeansenavec les stagiaires de l'École de la 2e Chance.

A 19h30 – Entrée libre - Rens. : 03 26 88 65 74Césaré, Centre national de création musicale

27, rue Ferdinand Hamelin àBetheny

VENDREDI 24 JUINTHÉÂTRE : « TOI ZÉ MOI »Camille et Simon ont la joie de vous faire partde leur divorce. Ce soir ils donnent une récep-tion avec traiteur, orchestre et confettis pourcélébrer ... leur séparation ! Leurs parents,leurs amis sont là pour immortaliser ce grandjour ! Un "One couple show" qui titille lalibido et assaisonne les couples !

A 20h30 – Tarif : 26/29€ - Rens. : 03 26 02 21 30Café-théâtre A l'Affiche, 110, avenue Jean-Jaures

VENDREDI 24 ET SAMEDI 25 JUINFESTIVAL : « BRISE-GLACE »4ème édition pour cette traversée transartis-tique où le temps d’un week-end les disciplinesartistiques se mêleront : danse contemporaine,concerts, expositions, performances, théâtre,arts de la rue.

Programme complet sur www.briseglace-reims.euTarif : 0 à 5€ par spectacle

Centre culturel St-Exupéry et Comédie de Reims

SAMEDI 25 JUINDÉDICACE : « FRANCIS ZUIN »L’auteur, psychologue clinicien, dédicacera« Alzheimer - Comprendre cette maladie pourmieux l'accompagner », paru aux ÉditionLanore.

De 10h à 18h – Entrée libre – Rens. : 03 26 88 40 30Librairie Guerlin Privat, 70, place Drouet d'Erlon.

DÉDICACE : « DOMINIQUE FRADET »A l'occasion de la sortie de « 1911 enChampagne : chronique d'une révolution »,Dominique Fradet ira à la rencontre des seslecteurs.

De 16h à 18h – Entrée libre – Rens. : 03 26 88 40 30Librairie Guerlin Privat, 70, place Drouet d'Erlon.

DÉDICACE : « GÉRALDINE JAUJOU »Coup de cœur Paulo Coelho et prix femmeactuelle 2011 pour « La guérisseuse » (Ed.Nouveaux auteurs), Géraldine Jaujou prendrale temps de rencontrer ses lecteurs.

De 16h à 18h – Entrée libre – Rens. : 03 26 88 40 30Librairie Guerlin Privat, 70, place d'Erlon

DÉDICACE : « JEAN-PIERREPROCUREUR»L’auteur dédicacera « Le Pays Rémois », unrecueil de 500 cartes postales, mises en circu-lation entre 1900 et 1914, le tout accompagnéde textes instructifs et attrayants.

De 16h à 18h – Entrée libreRens. : 03 26 88 40 30

Librairie Guerlin Privat, 70, place d'Erlon

SAMEDI 25 JUINCIRQUE : « MEDRANO »Venez découvrir la sélection des meilleurs artistesdumoment, récompensés à de nombreuses repris-es dans les festivals les plus prestigieux (Monte-Carlo, Pékin, Moscou…). Vous pourrez assister àde fabuleux numéros (les trapézistes flying reg-gio, les incroyables cascadeurs à motos Diorios,Princess Labahn…) qui raviront petits et grands.

A 16h et 20h30 – Tarifs : 24 à 44€Sous chapiteau, parking de l'hippodrome

SAMEDI 25 ET DIMANCHE 26 JUIN« MOURMELON EN FÊTE »Pour sa 10e édition, deux journées festives “ville-armée” autour des thèmes “sport et santé”. Outreles animations traditionnelles et la présentation denombreux matériels militaires, il sera possible deréaliser un parcours nautique, de faire du tir laseret de s'initier à la course d'orientation en famille.A noter le dimanche les organisations d’un vide-greniers et d’un Run and Bike. Enfin, pour ceuxqui le veulent, il sera possible de donner son sangle samedi après-midi.

Entrée libre - Rens. : www.mourmelonenfete.comA Mourmelon-le-Grand

DU LUNDI 27 JUIN AU SAMEDI 2 JUILLETFESTIVAL : « ESCAL’PADES »8ème édition pour ce festival itinérant qui pro-pose chaque soir un spectacle de rue dans unecommune différente.

Tous les jours à 19h – Entrée libreRens. : www.escal-witry.asso.fr

Lundi 27 juin à Bourgogne, mardi 28 à Pomacle, mercredi29 à Lavannes, jeudi 30 à Caurel, vendredi 1er à Witry-les-Reims et samedi 2 juillet à Fresnes-les-Reims (17h et 19h)

JEUDI 30 JUINCONCERT : « QW4RTZ »

Le spectacle « Rendez-vous à 4 », mis en scènepar Martin Larocque, amène les spectateurs dansl’univers musical des membres de Qwartz, quatrejeunes garçons qui chantent ACappella.

A 20h30 – Entrée libre – Rens. : 03 26 86 77 04Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

VENDREDI 1ER JUILLETOPÉRA : « MOZART,LE DIRECTEUR D'ORCHESTRE »Franck, Directeur de théâtre totalement désargen-té, se voit miraculeusement doté d'un bud- getconséquent pour monter une troupe. Se succèdentdevant lui pléthore de prétendus artistes de pre-mière catégorie, voulant bien entendu premiersrôles et cachets mirobolants. Avec l'EnsembleVocal d'Enfants.

A 18h30 – Entrée libre – Rens. : 03 26 86 77 00Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

SAMEDI 2 JUILLETDÉDICACE BD : « STANISLAS GROS »Dessinateur et scénariste, Stanislas Gros dédicac-era « La Nuit », paru aux éditions Gallimard.

A partir de 14h30 – Entrée libre - Rens. : 03 26 91 07 30Librairie Bédérama, 26, rue de l'Etape

CONCERT : « SLAÏ »Pour célébrer comme il se doit son 7ème anniver-saire, le Soa vous offre un avant-goût de vacances eninvitant l’un desmeilleurs chanteurs de Zouk, Slaï.

A partir de 23h – Tarifs : 8/14€Rens. : www.soaclub.com - Soa Club, 15, rue Lesage

20�

N°219 du 24 au 30 ju in 2011

www. lhebdoduvendredi .comSortiesA PARTIR DU 24 JUIN« CHEFS-D’OEUVRE »Après quatre mois de travail en commun, lesCompagnons duDevoir et les artistesArmelle Blaryet Joseph Terron présentent leurs chefs-d-oeuvre.

Tous les jours de 14h à 18h - Entrée libreAu cryptoportique, place du Forum

JUSQU’AU 25 JUIN« UN REGARD SUR LA POLOGNE »Une expo organisée par l’association culturelleChampagne-Pologne de Reims à l’occasion,à partir du 1er juillet, de la prise en chargede la présidence du Conseil de l’Unioneuropéenne par la Pologne.

Maison de la Vie Associative,22, rue du Barbâtre

JUSQU’AU 26 JUIN« CHIENNE DE GUERRE ! LES ANI-MAUX DANS LA GRANDE GUERRE »

Les animaux et leur rôle pendant la PremièreGuerre Mondiale.

Du lun. au ven. de 9h-12h et de 14h à 17h,sam., dim. et jours fériés de 14h à 18h

Entrée libre – Archives départementales de la Marne,23, rue Carnot à Châlons-en-Ch.

JUSQU’AU 26 JUIN« ENVIE D’AIR FRAIS »Sept artistes invitent le public à un trekking artis-tique dans leurs jardins et leurs ateliers. A décou-vrir : aquarelles, photos, etc.

Sam. et dim. de 10h à 22h – Entrée libreRens. : enviedartfrais.e-monsite.com

18 bis, rue Léon Blum, Reims La NeuvilletteJUSQU'AU 30 JUIN« INSTANTANÉS »Photographe attitré de la Cartonnerie,Sylvère H. propose une nouvelle expositionayant pour thème la scène rémoisemusicale actuelle, représentée par Yuksek,The Shoes, Barcella, Gavroche, BewitchedHands, etc.

Du mer. au sam. de 14h à 19h – Entrée libreLa Cartonnerie, 84, rue du docteur Lemoine

JUSQU'AU 30 JUIN« LIV PIX »Une exposition de photos de Jean-Noël Sirotd’une quarantaine de clichés immortalisant autantd’artistes sur scène.

Entrée libre – Rens. : myspace.com/rockandphotosBar l’Excalibur, 5, rue de la Grue

JUSQU'AU 1ER JUILLET« IN MEMORIUM NATURA »Dans une esthétique empruntée aux cabinetsde curiosités, notamment grâce à la réappropria-tion d'objets anciens, Emilie Vast traite,tout comme dans la plupart de ses livres, du thèmede la nature.Cependant, ici, le propos écologique est plus som-bre car il traite de l'impact de l'humain sur lemonde animal et végétal.

Mer., sam. et dim. de 15h à 19h - Entrée libreRens. : 03 51 01 52 28 et www.nexusgalerie.com

Galerie Nexus, 2, allée des Monts de Champagne

JUSQU'AU 1ER JUILLET« LE CABINET DE CURIOSITÉS »Nicolas Bianco-Levrin, dans son cabinetde curiosités, présente comment les images

fixes s'animent et propose aux visiteursde découvrir ou redécouvrir les principes fonda-mentaux de l’animation.

lundi, mardi, jeudi, vendredi de 16h30 à 18h,mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h

et samedi de 14h à 18h Entrée libreDans la Lune, Centre de Créations pour l'Enfance de

Tinqueux, avenue Sarah Bernhardt

JUSQU’AU 3 JUILLET« DE L'ANIMAL À L'ANGE »Peintures de Nicola Coquatrix et sculptures deFrançois Jolly.

Les samedis et dimanches de 14h30 à 18h30Entrée libre

Centre d'art et de culture d'Auménancourt,église de Pontgivart

JUSQU'AU 3 JUILLET« EUGÈNE ET INEZ VANLAMSWEERDE, VINOODHMATADIN »Leurs œuvres appelées Sculptographs combinentdeux techniques : la photographie et la sculpture.

Du lun. au ven. de 9h à 12het de 14h à 18h (sauf jour férié) - Entrée libre -

FRAC Champagne-Ardenne, La Chapelle, place Museux

JUSQU'AU 5 JUILLET« ADÈLE MORTADELLE »Uneexpositiond'AudreyCallej tirée du livre «AdèleMortadelle », unalbum paruauxéditionsduPoissonSoluble en 2009.

Du lundi au vendredi, de 9 à 12 h et de 14 à 18hEntrée libre - Centre Culturel, Centre de Créations pour

l'Enfance de Tinqueux, 8, rue Kléber

JUSQU'AU 6 JUILLET« PÊCHE ENMOTS SALÉ »Habitant non loin d’Aix-en- Provence, Catherine LeGoff a été photographe pour le magazine de la CCIReims- Épernay, Champ’éco, de 2003 à 2005. Elleexpose ici son travail réalisé après avoir goûté à la viede marins bretons.

Entrée libreRens. : 03 26 50 66 62

CCI de Reims et d'Epernay, 5, rue des Marmouzets

JUSQU'AU 14 AOÛT« LYOT & DISORDER »LeFRACChampagne-Ardenne présente simultané-ment deux expositions personnelles, l'une consacréeà l'artiste français Julien Carreyn et l'autre à l'artisteallemano-américain Nick Mauss : l'occasionidéale de confronter deux univers artistiquesqui s'enrichissent l'un l'autre à travers un dialoguevivifiant.

Du mardi au dimanche de 14h à 18h - Entrée libre03 26 05 78 32 FRAC Champagne-Ardenne, 1, place Museux

JUSQU'AU 30 AOÛT« LA CATHÉDRALE COMME VOUS NEL’AVEZ JAMAIS VUE »Photographe rémois, Philippe Maille propose unregard inédit sur la cathédrale Notre-Dame avec desvues de lieux interdits au public ou insolites.

En l’Eglise Saint-Jacques

JUSQU'AU 18 SEPTEMBRE« NOTRE-DAME ENTRE LUMIÈRES ETRÉVOLUTION, 1775-1793 »Le musée présente la cathédrale à l'époquedeLouisXVI : série complète des gravures tout justerestaurée de son sacre, magnifiques aquarelles de lagalerie de vitraux réalisées par l’architecte HenriDeneux, maquette de la cathédrale telle qu’elle étaitavant la Révolution.

Rens. : 03 26 47 20 75Musée-Hôtel Le Vergeur, 36, place du Forum.

JUSQU'AU 30 SEPTEMBRE« HENRI DENEUX, LE SIXIÈMEARCHITECTE DE LA CATHÉDRALE »Une expo consacrée à la vie et à l'œuvre de HenriDeneux (1874-1969), architecte en chef de la cathé-drale qui voua sa vie à la reconstructionde cet édificeaprès la première guerre mondiale.

Rens. : 03 26 47 81 79 - Entrée payantePalais du Tau, 2, place du Cardinal Luçon

E x p o sAg e n d a

Dimanche 26 juinAigny - Vide-greniersContact : 03 26 67 97 29

Aÿ - Vide-grenierContact : 06 64 23 73 42 - Esplanade Georges

Pompidou

Basilieux-les-Fismes - Vide-greniersContact : 03 26 49 90 79

Bignicourt-sur-Saulx - Vide-greniersContact : 03 26 73 08 48

Boult-sur-Suippes - Vide-greniersContact : 03 26 03 30 07

Châlons-en-Ch. (Mont-Héry) - Vide-greniersContact : 06 59 36 44 16 - Parking Intermarché Mont-

Héry

Châlons-en-Ch. (St-Loup) - Vide-greniersContact : 03 26 68 14 67 - Square Antral, rue

Kellerman

Cheniers - Vide-greniersContact : 03 26 63 87 93

Drouilly - Vide-greniersContact : 03 26 72 76 00

Epernay - Salon du MilitariaContact : 03 26 53 14 18 - Palais des Fêtes

Les-Essarts-le-Vicomte - Vide-greniersContact : 03 26 42 89 44

Mourmelon-le-Grand - Vide-greniersContact : 03 26 66 01 73

Nanteuil-la-Forêt - Vide-greniersContact : 06 31 78 53 23

Oeuilly - Vide-greniersContact : 06 07 38 30 40

Possesse - Vide-greniersContact : 03 26 72 98 71

Pourcy - Vide-greniersContact : 03 26 52 83 44

Reims (Chalet) - Vide-greniersContact : 03 26 02 32 50 - Rue Solférino et Robert-

Adrian

Soulanges - Vide-greniersContact : 03 26 72 78 61

Treslon - Vide-greniersContact : 03 26 97 44 17

�Bélier du 21.03 au 20.04N'ayez pas peur d'être vous-même. Il vautmieux agir selon votre rythme naturel que devous forcer à paraître ce que vous n'êtes paseffectivement et ne serez probablementjamais.

�Taureau du 21.04 au 20.05C’est une période de mobilité et dechangements fréquents. C'est une phasepour voyager, avoir de nouvelles relationset créer de nouveaux contacts.

�Gémeaux du 21.05 au 21.06Un grand nettoyage dans votre vie estpeut-être souhaitable. Des déceptions et desrestructurations de tout ordre sontpossibles. Libérez-vous des liens inutiles quivous empoisonnent.

�Cancer du 22.06 au 22.07Vous devrez prendre de bonnes résolutions.Epurez-vous des mauvaises influencesqui vous paralysent. C’est le momentde ne pas s’en faire pour des banalités.

�Lion du 23.07 au 22.08Affirmez votre volonté d’agir et deprogresser dans votre quotidien. Vouspouvez réorganiser votre existence, car ungrand tournant s’amorce et des changementssurviendront bientôt.

�Vierge du 23.08 au 22.09Une rencontre surprise avec des chancesde durée dans l’avenir est possible.Pour ce faire, vous devez maîtriser votrenervosité et aller vers les autres. Evitez leshésitations et l’arrogance.

�Balance du 23.09 au 22.10Croyez fermement au but à atteindre et agis-sez en conséquence. Même si certainsdéveloppements se font attendre. Faites cequ’il vous semble bon et juste.

�Scorpion du 23.10 au 22.11Des amitiés importantes sont sur le pointde naître. Et il faudra en profiter pour élargirvos centres d’intérêts. Cependant, évitezde vous laisser emporter par un excès decuriosité.

�Sagittaire du 23.11 au 22.12Le climat vous portera et on vous laisserafaire un peu tout ce que vous voulez.Une série d'heureuses conjonctionsastrales embellira tout particulièrement votresemaine.

�Capricorne du 23.12 au 20.01Tout baignera dans le bonheur si vous êtesen couple. Initiative, chaleur communicativeet complicité seront la toile de fond dela semaine. Au plan professionnel, desengagements se concrétisent.

�Verseau du 21.01 au 19.02Sans perdre le sens des réalités, visezloin. Les contretemps ne doivent pas vousdécourager. Ecartez l'accessoire pour neplus vous pencher que sur l'essentiel.

�Poissons du 20.02 au 20.03Sur le plan affectif, il ne tiens qu’à vousque tout se passe bien. Côté professionnel, ilvous faudra travailler doublement si vousvoulez respecter les délais impartis.

Benoit Melvhille

Qualité de l’air Vendredi 24 juin Samedi 25 juin Dimanche 26 juin

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’airà 10 – très mauvaise qualité de l’air.

L’hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions RCS 492 420 930 ReimsJournal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : redaction@lhebdoduvendredi.com - Publicité : publicite@lhebdoduvendredi.com - Newsletter : newsletter@lhebdoduvendredi.com

Directeur de la publication : Frédéric Becquet (frederic.becquet@lhebdoduvendredi.com)Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims (julien.debant@lhebdoduvendredi.com) - Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay

(tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com) - Aymeric Henniaux (aymeric.henniaux@lhebdoduvendredi.com)Responsable commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) - Commerciale : Claudie Faye (claudie.faye@lhebdoduvendredi.com)

Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com)Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé - Apprentie : Justine Maillard

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

oroscopeH

Solution du n° 217

Sudoku

Chiner

Loisirs21 �www. lhebdoduvendredi .comN°219 du 24 au 30 ju in 2011

e vin de l'Hebdo�Champagne Jacques Copin - Brut Millésimé 2003

Au coeur de la Vallée de la Marne,le Champagne Jacques Copin cul-tive un vignoble de plus de 10 ha,constitué de 66 % de Pinot Meunier,21 % de Pinot Noir et 13 % deChardonnay, sur les communes deVerneuil, Vandières, Vincelles, Tryet Dormans.

Étiquette originale et luxueuse,dorée et marron tout comme leverre du flacon. Une présentationélégante et chaleureuse.

Vue : or pâle avec des reflets verts.Bulles fines. Cordon raffiné et per-sistant. Belle brillance.

Nez : belle complexité. Nuancesbeurrées et briochées résultat d'unematurité parfaitement maîtrisée tantau niveau de la récolte des raisins,que pour le long vieillissement surlattes (7 ans). Évolution vers desnotes d'agrumes confits et de cafétorréfié.

Bouche : attaque vive et minérale, surprenante compte tenu de la période cani-culaire de 2003. Arômes de miel et de café torréfié. Les agrumes en fin de bouchetraduisent les 50% de Chardonnay de cette Cuvée. Rondeur épanouie en finalegrâce au pinot noir qui complète l'assemblage. Longueur en bouche généreuse.

Ce Champagne Brut Millésime 2003, chaleureux et sensuel, est une belle récom-pense pour Bruno Copin, son élaborateur. Idéal à l'apéritif, il vous accompagnera également avec bonheur tout au long devos repas festifs.

Plus d'informations au Champagne Jacques Copin. Tél. 03 26 52 92 47Avec la collaboration des étudiants en BTS au Lycée Viticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des vins, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

L

C inéma22�

Les horaires �du 22 au 29 juin 2011

Insidious TLJ : 14h10, 16h25, 19h25, 21h35 + dim 10h55Pourquoi tu pleures TLJ : 13h50, 15h55, 18h, 20h10, 22h15 +dim 10h50Kung-Fu Panda 2 3D TLJ : 14h, 16h, 18h, 20h, 22h + dim 10h502DMSD : 14h15, 16h30, 19h35 + dim 11h15Low Cost TLJ : 14h, 16h, 18h, 20h, 22h + dim 11h05Limitless TLJ : 14h15, 16h30, 19h35, 21h45 + dim 11hMonsieur Papa TLJ : 14h15, 16h20, 19h20, 21h30 + dim 11h05Le chat du Rabbin 3D TLJ : 13h45+ dim 10h50XMen le Commencement dimanche : 11:15,TLJ: 14:00, 16:40,19:15, 21:50Very Bad Trip 2 TLJ : 13h50, 16h, 18h10, 20h20, 22h30 + dim11h10The Tree of life TLJ : 13h50, 16h30, 19h15, 21h55 MSD : pas de13h50, 16h30, 19h15Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence TLJ : 13h55,16h40, 19h30, 22h15 + dim 10h30La conquête TLJ : 15h40, 17h55, 20h10, 22h30Fast And Furious 5 TLJ : 13h40, 16h20, 19h25, 22h MSD : pas13h40, 16h20Rio 3DMSD : 14h15, 16h20 + dim 11h15

Gaumont Place d’Erlon

Gaumont Parc Millésime

L’affaire Rachel Singer dimanche : 11:00,TLJ: 13:40, 16:15, 19:10,21:45Le lac des cygnes (retransmission) dimanche : 17:00La Nuit Des Lutins 2011 Jeudi 20HKung-Fu Panda 2 3D dimanche : 11:15,TLJ: 14:05, 16:00, 18:00,20:00, 22:15The Prodigies 3Dmercredi : 14:00, 15:55, 17:55, 20:00, 22:10 jeudi :14:00, 15:55, 17:55, 22:10 vendredi : 14:00, 15:55, 17:55, 20:00, 22:10samedi : 14:00, 15:55, 17:55, 20:00, 22:10 dimanche : 11:15, 14:00,20:00, 22:10 lundi : 14:00, 15:55, 17:55, 20:00, 22:10 mardi : 14:00,15:55, 17:55, 20:00, 22:10London Boulevard dimanche : 11:00, TLJ: 13:40, 17:40, 21:45Very Bad Trip 2 dimanche : 11:00, TLJ:13:40, 15:40, 17:40, 19:40,21:45Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence dimanche : 11:00,TLJ:13:40, 16:15, 19:10, 21:45Minuit à Paris TLJ:15:40, 19:40

CINÉMA OPÉRA

Beginners VOMer,Dim,Mar:13:45,15:40,20:05,22:00 -Jeu,Ven:13:45,15:40,17:35,22:00 -Sam,Dim:16:15,18:10,20:05,22:00L'amour a ses raisons VOMer,Ven,Dim,Mar:14:15,18:35 -Jeu,Sam,Lun:16:05,20:25Pourquoi tu pleures TLJ: 13:50,15:50,19:50,21:50Une séparation VOMercredi Dimanche 14h 18h20 20h50 JeudiLundi 14h 16h30 20h50 Vendredi Mardi 14h 16h30 19h Samedi :15h50 18h20 20h50Plume et l’île mystérieuseMer,sam,Dim:14H10L’œil invisible VO Jeudi 14h Vendredi : 19h55 Samedi : 17h45Dimanche : 21h25 Lundi : 17h50 Mardi : 16h05Le chat du Rabbin 3DMercredi Vendredi Dimanche Mardi :16h45 21h05 Jeudi Samedi Lundi : 14h15 18h35Gianni et les femmes VO Mercredi Dimanche : 16h30 JeudiLundi 19h Vendredi Mardi : 21h30 Samedi 14hThe Tree of life Mercredi Lundi : 17h35 Jeudi Mardi : 19h30Vendredi : 21h25 Samedi : 13h45 Dimanche : 15h40La conquêteMercredi Lundi : 17h50 Jeudi Mardi : 19h50Vendredi : 21h50 Samedi : 13h50 Dimanche : 15h50Le gamin au vélo Mercredi : 15h40 19h20 Jeudi : 17h50 21h30Vendredi : 16h15 21h50 Samedi : 19h40 Dimanche : 15h40 Lundi: 14h10 21h40 Mardi : 20h05Minuit à Paris VOMercredi : 17h25 21h05 Jeudi : 15h55 19h35Vendredi 18h Samedi : 21h25 Dimanche : 17h25 Lundi : 15h5519h45 Mardi : 14h10 21h50Tous les soleils Mercredi Lundi : 17h45 Jeudi Mardi : 19h45Vendredi : 21h45 Samedi : 13h45 Dimanche : 15h45

N°219 du 24 au 30 ju in 2011

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BLITZ(Angleterre 1H36 Thriller)D’Elliott Lester, avec Jason Statham, PaddyConsidine, Aidan Gillen.Un terrible meurtrier s’en prend à la police, il décidede faire du vide dans le poulailler en plombant lavolaille. Il balance aux tabloïds la liste de ses exploitset s’amuse de la course poursuite entamée par les ser-vices de l’ordre. Face à lui un flic, dans la lignée del’inspecteur Harry et son coéquipier homosexuel.Arriveront-ils à chasser le renard du poulailler ?Après London Boulevard, seconde adaptation del’auteur Ken Bruen. Cette bonne idée finit en mau-vaise série B. C’est le Blitz, bombardement deLondres pendant la seconde guerre mondiale.

L’ÉLÈVE DUCOBU(France 1H36 Comédie)De Philippe de Chauveron, avec Elie Semoun,Joséphine de Meaux, Vincent Claude.Pour ne pas finir en pension, cet élève cancre devrase surpasser dans un jeu de tricheries astucieuses.Cette adaptation assez libre des BD L’ElèveDucobu, créées en 1992 par Zidrou et Godi. Un scé-nario prévisible, des gags un peu éculés, un ElieSemoun surjouant ce prof has been finissent parnous fatiguer. Zéro pointé et bonnet d’âne !

OMAR M’A TUER(France 1H25 Drame)De Roschdy Zem, avec Sami Bouajila, DenisPodalydès, Maurice Bénichou.Roschdy Zem nous propose, à travers les person-nages d’Omar et d’un journaliste, de suivre l’affairela plus médiatisée des années 90. GhislaineMarchal, une femme cultivée, est assassinée dans sapropriété. Un simple mot écrit avec son sang et unefaute d’orthographe accusent le jardinier. La miseen scène prend le parti de l’innocence d’Omar qui,encore aujourd’hui, n’a pas été reconnue par la jus-tice. C’est le reproche que certains font au réalisa-teur. Moins inspiré que Présumé coupable, le filmest intéressant malgré tout.

PATER(France 1H45 Comédie dramatique)D’Alain Cavalier, avec Vincent Lindon, AlainCavalier, Bernard Bureau.L’idée de base reste simple, raconter les relationstrès fortes entre deux hommes de pouvoir. Le pre-mier, joué par Alain Cavalier, dans le rôle duPrésident de la République, qui propose au second,patron d'une entreprise « modèle », de devenirPremier Ministre. Voilà pour le fond, la formedemeure plus singulière. Elle mélange le film et lapréparation de celui-ci dans un va-et-vient finissantpar se métamorphoser en une seule et unique chose,un film. Alain Cavalier ne défend ni ne contredit lepouvoir politique dans cette utopie. Pourtant, l’en-semble devient assez visionnaire sur nos démocra-ties, excellent.

Les sorties �

LA BALADA TRISTE (Espagne 1H47 Comédie dramatique)

D’Álex de la Iglesia, avec Carlos Areces, Antonio de la Torre, Carolina Bang.Découvert avec Le Jour de la bête, après un moyen Crimes à Oxford, le réalisateur espagnol le plus déjanté etoriginal revient avec un film brillant. Ouverture, 1937, pendant la guerre civile espagnole, un clown se retrouvemalgré lui sur le front. Enrôlé de force dans l’armée, l’enfant du rire combat avec force et courage, finissant cap-turé par l’ennemi. Il tombera sous les balles de ses geôliers. Des années plus tard, son fils Javier s’engage sur lestraces de son père comme clown triste. Dans le cirque où il trouve pitance et travail, la belle Natalia, trapéziste,le séduit. Elle est hélas la compagne du clown joyeux Sergio, personnage violent dans la vie. Les deux hommesfiniront par se déchirer pour les yeux de la belle. Rien ne semble conformiste dans ce brillant regard sur l’amour, la guerre et la société espagnole, ce géantn’épargne personne. Dans une mise en scène où dès le début, la première séquence explose, brillante, un clowndéchire, tranche la ligne d’un feu de désespoir. Drôle, triste, émouvant, sanglant, sexy, onirique, morbide, dan-tesque, divin, tous ces adjectifs transportent le spectateur au cœur, d’un autre monde et de lui-même! Le jeu deCarlos Areces, Favier atteint les sommets. Le spectateur finira d’ailleurs par s’y perdre un peu, mais c’est lamarque de fabrique du réalisateur, ce mélange surréaliste à la Dali. La première partie relève du film historiqueavec une histoire de famille et la lutte pour les beaux yeux d’une femme, indécise, battue et manipulatrice. Laseconde nous emporte sur les terres de la folie, ténèbres, humour sombre, la tragédie disparait pour laisser placeà la brutalité, la violence du désespoir. La réalisation de La Iglésia touche au sublime et nous entraine dans unvrai cinéma d’auteur, rejoignant les Fellini, Pasolini et autres fous de la pelicula !

gros plan �

Patrick Vanlanghenhoven

Parc Millésime - 51370 Reims-Thillois - Tél. 03 26 08 24 66

Groupe Saint Christophe