P e - Buzançais€¦ · Plan Local d’Urbanisme 1. LA CONCERTATION DANS LE PLU ... durée suffisante et selon des moyens adaptés au regard de l’importance et des caractéristiques

Plan local d’urbanisme

PIECE DU PLU

COMMUNE DE BUZANCAIS

ARRETE LE APPROUVE LE

28 juin 2017

6.1

LE BILAN DE LA CONCERTATION

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1. LA CONCERTATION DANS LE PLU.............................................................7

2. LES MODALITES DE CONCERTATION DE LA COMMUNE DE BUZANCAIS........8

3. LES OUTILS MIS EN OEUVRE...................................................................93.1. Le registre et la mise à disposition des pièces du PLU en mairie3.2. L’organisation de réunions publiques3.3. Les panneaux d’exposition3.4. L’information via le site internet et le bulletin communal3.5. L’organisation d’une sortie terrain 3.6. La publication d’articles dans les journaux locaux 3.7. Le projet pédagogique 3.8. L’organisation d’ateliers thématiques avec les élus , les PPA, les techniciens et la population3.9. L’enquête auprès des agriculteurs3.10. La disponibilité de la Directrice Générale des Services

4. CONCLUSION......................................................................................21

ANNEXE

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La délibération du Conseil Municipal le 8 décembre 2011 lance la procédure d’élaboration du Plan Local d’Urba-nisme de la commune de Buzançais. Cette délibération définit les modalités de concertation de la population que la collectivité souhaite mettre en oeuvre tout au long de l’élaboration du projet de PLU.

La concertation a été réalisée durant toute la procédure par la mise en oeuvre de plusieurs outils de concertation qui ont marqué les différentes phases de l’élaboration du PLU. Afin de construire un projet le plus partagé possible avec l’ensemble des acteurs du territoire, des temps d’échanges et de débats ont été organisés.

Le présent document présente le bilan de la concertation qui s’organise de la manière suivante: - dans un premier temps, les principes de la concertation sont rappelés,- dans un second temps, les modalités de concertation définies pour le PLU sont présentées, -la troisième partie expose les outils d’information et de concertation qui ont été mis en place tout au long de la procédure par la commune.

Enfin, la conclusion synthétise le bilan de concertation.

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Délibération du Conseil Municipal-qui prescrit l’élaboration du PLU

-qui fixe les modalités de la concertation

Démarche de projet-Elaboration du diagnostic territorial

-Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD)Débat du conseil municipal sur les orientations du PADD

-Traduction graphique et règlementaire du PADD

Enquête publique (1 mois)

Approbation du PLU par délibération du Conseil Municipal

Consultation des Personnes Publiques Associées

la concertation se déroule tout au long de la procédure

La concertation ne constitue pas une étape mais se déroule tout au long de la procédure. Elle est mise en oeuvre par le biais de différents outils (réunions publiques, expositions, ateliers participatifs,...).

Deux étapes clés peuvent être néanmoins distinguées: ▪ un bilan de la concertation dont a fait l’objet l’élaboration du projet de PLU doit être

réalisé et délibéré par le conseil municipal, ▪ le projet de PLU arrêté est soumis à enquête publique, à l’issue de la consultation des

Personnes Publiques Associées.

L’article L.153-11 du Code de l’Urbanisme prévoit que «L’autorité compétente mentionnée à l’article L. L153-8 prescrit l’élaboration du plan local d’urbanisme et précise les objectifs poursuivis et les modalités de concertation, [...]. »

Délibération du Conseil Municipal-arrêtant le projet du PLU

-tirant le bilan de la concertation

Enquête publique (1 mois)

Approbation du PLUpar délibération du Conseil Municipal

Consultation des Personnes Publiques Associées

1. LA CONCERTATION DANS LE PLUL’article L153-8 du Code de l’Urbanisme indique que «le plan local d’urbanisme est élaboré à l’initiative et sous la responsabilité de la commune», la procédure d’élaboration du PLU est la suivante :

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L’article L103-2 du Code de l’Urbanisme précise que « Font l’objet d’une concertation associant, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées :1° L’élaboration ou la révision du [...] du plan local d’urbanisme ; [...]»L’article L103-4 du Code de l’Urbanisme précise que «Les modalités de la concertation permettent, pendant une durée suffisante et selon des moyens adaptés au regard de l’importance et des caractéristiques du projet, au public d’accéder aux informations relatives au projet et aux avis requis par les dispositions législatives ou réglementaires applicables et de formuler des observations et propositions qui sont enregistrées et conservées par l’autorité com-pétente.»L’article L103-6 du Code de l’Urbanisme ajoute qu’à l’issue de la concertation, la commune en arrête le bilan.

Lors de la délibération du 8 décembre 2011, la commune de Buzançais a défini les modalités de la concertation de la population qu’elle souhaitait mettre en oeuvre tout au long de l’élaboration du projet de PLU. Ces modalités prennent la forme suivante:

▪ Mise à disposition en mairie d’un registre et d’un dossier de concertation à chacune des étapes pour recevoir les observations de toute personne intéressée,

▪ Trois réunions publiques,

▪ Des panneaux d’exposition,

▪ Présentation de l’état d’avancement de la démarche par le biais du site Internet.

Les outils mis en oeuvre tout au long de l’élaboration du PLU ont été plus nombreux que ceux inscrits dans les modalités de concertation de la délibération avec:

▪ Une sortie terrain avec les élus,

▪ La publication d’articles dans les journaux locaux et les réseaux sociaux,

▪ L’organisation d’un projet pédagogique avec l’école,

▪ L’organisation d’ateliers thématiques avec les élus, les PPA, les techniciens et les associations lo-cales,

▪ Une enquête auprès des exploitants agricoles de la commune,

▪ La possibilité de rencontrer la Directrice Générale des Services tout au long de la procédure.

2. LES MODALITÉS DE CONCERTATION DU PLU

Lancement du PLU

Diagnostic et état initial de

l’environnementPADD

Traduction graphique et

réglementaire

Arrêt du projet de PLU

Avis et rapport du commissaire

enquêteurOAP

1 2 3 4 5 6 7

Sortie terrain

Panneau de procédure

Articles et réseaux sociaux

Panneau diagnosticRéunion publique

Panneau PADD

Réunion publique

Panneaux, zonage et règlement Articles et réseaux sociaux

Fête de l’écoleRéunion publique

Mise à disposition du registre

Lancement du projet pédagogique

Articles dans les journaux et sites Internet Ateliers thématiques et

participatifs

Enquête agricole

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Dans le cadre du respect de la délibération définissant les modalités de concertation, des outils d’information et de concertation ont été mis en oeuvre, afin de permettre à l’ensemble de la population d’exprimer ses remarques et observations sur le projet et de prendre connaissance de l’avancement du dossier et des pièces dont il est composé.

3. LES OUTILS MIS EN OEUVRE

3.1 Le registre et la mise à disposition des pièces du PLU en mairie

Dès 2012, après les premiers éléments produits et concertés, la commune a mis à disposition de la population, en mairie, un registre permettant aux habitants et autres acteurs du territoire d’y afficher leurs remarques, avis ou demandes. A chaque grande étape de l’élaboration du PLU, la commune prenait en compte d’éventuelles remarques recueillies dans le registre. Des lettres ont également été envoyées en mairie et ont bénéficié du même traitement que les remarques consignées dans le registre. Avant l’arrêt du projet de PLU, un bilan est réalisé:

Aucune remarque n’a été portée dans le registre de concertation mis à disposition en mairie de Buzançais sur toute la durée de la procédure.

Les outils de concertation inscrits dans la délibération

Le registre de concertation

L’ensemble des pièces (hors pièces en cours d’élaboration ou version de travail) ont été mises à disposition du public sur simple demande.Aucune demande n’a été effectuée. Les panneaux de concertation mis à disposition du public ont également joué le rôle de «mise à disposition des pièces» par un affichage permanent et selon l’état d’avancement du document.

Plusieurs courriers ont été reçus en mairie : 11 au total et un courriel. Chacun d’entre eux ont reçu une première réponse de bonne réception en mairie et ont fait l’objet d’une réponse personnalisée en fin de procédure, afin d’informer :

- la prise en compte de la demande du fait de sa compatibilité avec le projet communal ;- l’impossibilité de prendre en comte la demande au regard du projet communal ;- de la possibilité de réitérer la demande effectuée lors de l’enquête publique.

La mise à disposition des pièces du PLU

Les courriers en mairie

1- Lettre envoyée le 19 mars 2016 par M. Bidron Jackie, habitant au 8 chemin de la Boissière 37270 Athée sur Cher. Requête concernant les parcelles cadastrées YO n°50 et YO n°74 au lieu-dit « Legaille » sur la commune de Buzançais :

▪ Modification de classement de parcelle agricole en terrain constructible pour remettre en état une ancienne grange.

▪ Réponse apportée : En secteur Aef (classement envisagé dans le projet de PLU), le règlement autorise l’extension de la construction existante pour un usage agricole dans la limite de 50% de la SDP existante et jusqu’à 200m² maximum et/ou la réhabilitation à la date d’approbation du PLU. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de modifier le classement de la zone Aef en zone A au regard du projet cité (réhabilitation). >> réitérer la question s’agissant d’un intérêt privé durant l’enquête publique.

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2- Lettre envoyée le 24 février 2016 par Mme Audejean Christiane, habitant au 5 impasse de la vinaigrerie, 36320 Villedieu-Sur-Indre. Requête concernant les parcelles cadastrées n° 125-126-33 et 35 au lieu-dit « la Chatonnière » :

▪ Demande de mise en constructibilité des parcelles. ▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, dans la zone A (classement envisagé dans le projet

de PLU), le règlement autorise les destinations autres qu’à vocation agricole dès lors qu’un lien existe avec l’activité agricole justifiant d’une implantation dans cette zone. Si la construction ne comporte pas de lien direct avec une activité agricole, elle n’est pas autorisée dans cette zone. Compte tenu de l’occupation dominante du sol à usage d’activité agricole et du fait que les parcelles se situent dans un secteur éloigné des zones urbaines, il n’est pas recevable de transformer leur classement dans des zones favorables à des constructions non liées à l’activité agricole de type U (urbanisable). Dans la zone N, toute construction nouvelle est interdite. L’extension de la construction existante pour un usage d’habitation, de bureau et d’artisanat est autorisée à condition de ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site, dans la limite de 30% de la surface de plancher et 30m² à la date d’approbation du PLU. Compte tenu de l’occupation agricole et forestière dominante du sol, et du fait que les parcelles se situent dans un secteur éloigné des zones urbaines, il n’est pas recevable de transformer leur classement en zones favorables à des constructions de type U (urbanisable) non liées à l’activité agricole ou forestière ou à la préservation des espaces naturels.

>> réitérer la question s’agissant d’un intérêt privé durant l’enquête publique.

3- Lettre envoyée le 4 décembre 2013, par M. Bourdin Bruno, habitant au 2 route de Villegouin, 36500 Buzançais. Requête concernant les parcelles AS n° 54 et 55.

▪ Demande de mise en constructibilité des parcelles. ▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, dans le secteur Aef (classement envisagé dans le

projet de PLU), le règlement autorise les destinations autres qu’à vocation agricole dès lors qu’un lien existe avec l’activité agricole justifiant d’une implantation dans cette zone. Si la construction ne comporte pas de lien direct avec une activité agricole, elle n’est pas autorisée dans cette zone. Compte tenu de l’occupation dominante du sol à usage d’activité agricole et du fait que les parcelles se situent dans un secteur éloigné des zones urbaines, il n’est pas recevable de transformer leur classement en zones favorables à des constructions non liées à l’activité agricole de type U (urbanisable).


4- Lettre envoyée le 14 janvier 2014 par M. Jalin Ludovic et Mlle Barbanzange Corinne, habitant au 1 les Petites Maisons, 36500 Buzançais. Requête concernant la parcelle YN n°20.

▪ Modification de classement de la parcelle à vocation agricole, en parcelle constructible (NCh) pour une extension d’habitation.

▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, le règlement envisagé en zone A du projet de PLU permet les extensions mesurées des constructions existantes destinées à de l’habitat dans la limite de 60m² de surface de plancher et sous réserve de ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site. Par ailleurs, le zonage envisagé ne fait plus mention des zones NCh.


5- Lettre envoyée le 26 septembre 2014 par M. Marchais Hubert, habitant au 20 rue de Verdun, 91330 Yerres. Requête concernant les parcelles CN n° 350 et 353 au lieu-dit « Le Raiffaud » :

▪ Demande d’information quant au nouveau classement éventuellement constructible de la parcelle, par l’envoi d’un certificat d’urbanisme.

Envoi d’une précédente lettre le 3 mai 2012 pour les mêmes parcelles : ▪ Demande de mise en constructibilité des parcelles pour l’implantation d’une maison sur les parcelles

référencées.


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▪ Réponse apportée : Les références cadastrales fournies sont obsolètes et ne permettent pas d’identifier les parcelles concernées.


6- Lettre envoyée le 10 mars 2014 par M. Dion Roland, habitant au 14 rue des Coteaux, au lieu-dit Bonneau, 36500 Buzançais. Requête concernant la parcelle ZC n°50 ou BH n°106 au lieu-dit « Les sables » :

▪ Renouvellement de demande de modification de classement de la parcelle en zone constructible. ▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, dans le secteur Aef (classement envisagé dans

le projet de PLU), le règlement autorise les destinations autres qu’à vocation agricole dès lors qu’un lien existe avec l’activité agricole justifiant d’une implantation dans cette zone. Si la construction ne comporte pas de lien direct avec une activité agricole, elle n’est pas autorisée dans cette zone. Compte tenu de l’occupation dominante du sol à usage d’activité agricole et du fait que les parcelles se situent dans un secteur éloigné des zones urbaines, il n’est pas recevable de transformer leur classement en zones favorables à des constructions non liées à l’activité agricole de type U (urbanisable).


7- Lettre envoyée le 03 juillet 2012 par M. Deniot Bruno, habitant au 15 allée de la Rochefoucault, 36000 Châteauroux. Requête concernant l’îlot 12 de la zone artisanale Val de l’Indre Route de Beauvais.

▪ Demande d’élargissement de l’îlot sur une bande de 20 m de large pour une extension d’activité. ▪ Demande d’information sur les délais et prix de cette acquisition éventuelle.

Réponse de la ville de Buzançais le 5 juillet 2012 : parcelle considérée destinée à l’aménagement d’un bassin d’orage, et actuellement non-constructible.

8- Lettre envoyée le 29 février 2012 par M. et Mme Lonati Pascal, M. et Mme Lonati Jean, et M. et Mme Kazi-mierczak, habitant Route de Châteauroux, 36500 Buzançais. Requête concernant la parcelle YW n° 12 située au lieu-dit « Les sables de la Chatonnière » à Buzançais.

▪ Projet de division de parcelle pour un projet de construction (deux habitations). ▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté dans la zone N, toute construction nouvelle est

interdite. L’extension de la construction existante pour un usage d’habitation, de bureau et d’artisanat est autorisée à condition de ne pas compromettre l’activité agricole ou la qualité paysagère du site, dans la limite de 30% de la surface de plancher et 30m² à la date d’approbation du PLU. Compte tenu de l’occupation agricole et forestière dominante du sol, et du fait que les parcelles se situent dans un secteur éloigné des zones urbaines de la ville , il n’est pas recevable de transformer leur classement en zones favorables à des constructions de type U (urbanisable) non liées à l’activité agricole ou forestière ou à la préservation des espaces naturels.


9- E-mail envoyé le 1 juillet 2010 par Mme Mauduit Isabelle. Requête concernant la parcelle cadastrée AS n°96.

▪ Demande de mise en constructibilité de la parcelle, et d’autorisation pour l’installation d’une caravane sur cette parcelle.

▪ Demande d’autorisation de pose d’un compteur EDF/gazRéponse de la ville de Buzançais, le 1 juillet 2010 : interdiction de stationner (perpétuellement) une caravane en zone agricole, requête prématurée pour la pose d’un compteur.

10- Lettre envoyée le 16 décembre 2011, par Mme Chichery-Daubory Corinne, résidant au 68 rue de la résistance, 36500 Buzançais. Requête concernant la parcelle ZK n°30.

▪ Demande de mise en constructibilité de la parcelle actuellement classée NC.

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▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, le projet de PLU vise le classement de cette parcelle en zone 2AUY, à urbaniser à vocation d’activités économiques industrielles, artisanales et commerciales à long terme.


11-Lettre envoyée le 13 avril 2012 par M. et Mme Rasle, résidant au 17 rue de l’étang, lieu-dit « les Maisons Bodiers », 36500 Buzançais. Requête concernant les parcelles ZS n° 13 et ZV n° 9 :

▪ Demande de mise en constructibilité des parcelles. ▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, dans la zone A et le secteur Aef (classements

envisagés dans le projet de PLU), le règlement autorise les destinations autres qu’à vocation agricole dès lors qu’un lien existe avec l’activité agricole justifiant d’une implantation dans cette zone. Si la construction ne comporte pas de lien direct avec une activité agricole, elle n’est pas autorisée dans cette zone. Compte tenu de l’occupation dominante du sol à usage d’activité agricole et du fait que les parcelles se situent dans un secteur éloigné des zones urbaines de la ville de Buzançais, il n’est pas recevable de transformer leur classement dans des zones favorables à des constructions non liées à l’activité agricole de type U (urbanisable).


12- Lettre envoyée le 30 mai 2012, par M. Moreau Jackie, résidant au 29 rue Jeanne d’Arc, 36000 Châteauroux. Requête concernant la parcelle YK n°45 située au lieu-dit « les Péroux » à Buzançais.

▪ Demande de modification de classement de parcelle classée NCA en terrain constructible. ▪ Réponse apportée : Au regard de l’intérêt général porté, dans le secteur Aef (classement envisagé dans le

projet de PLU), le règlement autorise les destinations autres qu’à vocation agricole dès lors qu’un lien existe avec l’activité agricole justifiant d’une implantation dans cette zone. Si la construction ne comporte pas de lien direct avec une activité agricole, elle n’est pas autorisée dans cette zone. Compte tenu de l’occupation dominante du sol à usage d’activité agricole et d’un fort enjeu de préservation des espaces agricoles cités, il n’est pas recevable de transformer leur classement en zones favorables à des constructions non liées à l’activité agricole de type U (urbanisable).



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3.2 L’organisation de réunions publiques

Après une présentation de la procédure de PLU, du diagnostic territorial et de la suite de l’étude, un temps d’échange a été pris entre la population, les élus et le bureau d’études.

1ère réunion publique : le 22 janvier 2015

Environ 30 personnes étaient présentes à cette réunion publique. La réunion était organisée à 19h avenue du 11 novembre, dans l’ancienne caserne des pompiers.

Quelques échanges ont fait suite à cette présentation, avec l’intervention d’une dizaine de participants. La teneur de ces discussions a essentiellement porté sur le logement notamment la question de la vacance des logements anciens dans le centre-bourg et des opportunités dans le parc de logement existant. Des discussions sur la dynamique démo-graphique ont émergé : une natalité positive et des actifs ayant un emploi qu’il faudrait maintenir dans la commune.

- Affiche informant de la tenue de la réunion publique -

Lors de la réunion publique de Février, près de 50 personnes se sont présentées à l’ancienne caserne, lieu de présentation.

Cette dernière s’est attachée à présenter et sensibi-liser la population aux phénomènes d’évolution du parc de logements et à la modération de la consom-mation de l’espace.Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) a été présenté à l’occasion de cette réunion. Un temps d’échange sur le contenu de la réunion s’est ensuite tenu.

Plusieurs interventions ont souligné l’intérêt porté à la réunion, et ont soulevé la nécessité de multiplier ce genre de démarche. Mme Trotignon Yvernault a pu compléter la présentation du PADD par l’annonce de plusieurs projets en cours ou à venir prochainement sur la commune, notamment dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêt remporté et sa complémentarité avec le projet de PLU.Un intervenant a pu faire remarquer que le PADD montre l’imbrication des projets les uns avec les autres et trouve leurs justifications les uns avec les autres.Plusieurs remarques et questionnements ont portés sur la présence de «l’eau» et sa visibilité ou la présence de risques liés à l’eau. Mme Trotignon Yvernault est venue souligner que la Vallée de l’Indre est au coeur du projet communal, tout comme retrouver un «rapport serein à celui-ci».

2ème réunion publique : le 25 février 2016

L’information de la tenue de la réunion publique a été réalisée par la voie d’affiches disposées sur les équipements publiques et chez les commerçants. Un affichage complémentaires a été mis en place par le biais des panneaux d’informations lumineux de la commune et par la mise en ligne sur les ré-seaux sociaux de la commune.

-Affichage sur les panneaux lumineux infor-mant de la tenue de la réunion publique -

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Lors de la seconde réunion publique, les panneaux de concertation ont été apportés et affichés afin de permettre de créer le lien entre les différentes phases du PLU.

Le support de présentation a mis en avant les propos tenus lors des ateliers participatifs avec la population et qui ont permis d’élaborer le projet d’aménagement et de développement durables.

- Salle de l’ancienne caserne ouverte pour la tenue de la 2ème réunion publique -

- Annonce des réunions publiques sur les réseaux sociaux de la com-mune -

Elle a eu pour objet la présentation du règlement écrit et graphique ainsi que la présentation des secteurs de projet retenus pour l’application des objectifs de développement établis dans le PADD.

Les questions et interventions se sont essentiellement portées sur le passage en zone naturelle et agricole d’ancienne zone constructible. Des rappels ont ainsi pu être présentés concernant les dispositions de la loi ALUR, des objectifs de modé-ration de la consommation de l’espace mais également des rappels concernant le projet communal et le respect de l’activité agricole et des corridors écologiques intercommunaux. Les récents événements d’inondation qu’à pu connaître la com-mune (par des effets de ruissellement notamment) ont également pu illustrer la nécessité de réduire la constructibilité sur certains secteurs de la commune.

3ème réunion publique : le 28 juin 2016

Environ 30 personnes étaient présentes à cette réunion publique. La réunion s’est tenue à 20h30, avenue du 11 novembre, dans l’ancienne caserne des pompiers.


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3.3 Les panneaux d’exposition Des panneaux d’informations ont été exposés à la mairie, ponctuellement en réunion publique et cela tout au long de la procédure du PLU. L’exposition a été complétée et enrichie au fur et à mesure de l’avancée de la procédure.

▪ 1 panneau de phase de lancement (explication de la procédure du PLU, les objectifs et le calendrier) ▪ 1 panneau de phase de diagnostic territorial ▪ 1 panneau de phase de Projet d’Aménagement et de Développement Durables ▪ 2 panneaux de phase règlement écrit et graphique ▪ 1 panneau sur les secteurs de projet concernés par des Orientations d’Aménagement et de Programmation

Ces panneaux sont composés de texte, de documents graphiques et d’illustrations pour faciliter la lecture et rendre accessible le projet de PLU à l’ensemble de la population.

- Ensemble des panneaux de concertation réalisés pendant le projet de PLU -

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3.4 L’information via les sites Internet et le bulletin communautaire

L’information a aussi été relayée par le bulletin municipal mensuel : BUZANCAIS INFO (notamment le Numéro 10) et le site internet de la commune, qui a notamment consacré une page internet spécifique. Cette dernière a été mise à jour tout au long de la procédure et a mis en avant les moyens dont pouvaient disposer les administrés pour consul-ter les documents en cours d’élaboration ou émettre un avis.

- Extraits du site internet de la commune-

- Extraits du Buzançais INFO numéro 10 -


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- Extraits d’articles parus au sein de la Nouvelle République -

3.5 L’organisation d’une sortie terrain Afin d’impliquer au maximum les acteurs du territoire dès le début de la procédure, une sortie de terrain a été organisée lors de la phase de lancement du PLU. Le 28 mai 2014, par le biais d’une sortie terrain sur la commune de Buzançais, et d’une présentation des élus de leur commune, ainsi les sites de projet concernant le territoire et le PLU ont été progressivement détaillés. Le circuit a été établit à l’initiative de la commune et a ainsi permis de dégager les problématiques des élus en terme d’urbanisme et d’aménagement de façon générale.

Les outils de concertation complémentaires

3.6 La publication d’articles dans les journaux locauxL’information à la population est également passée par la parution d’articles dans le journal local, notamment de la Nouvelle République, journal quotidien régional . Ces dernières ont permis :

▪ d’informer de la tenue des réunions publiques ; ▪ d’informer de l’avancement du Plan Local d’Urbanisme ; ▪ d’informer de la tenue de modes de concertation spécifique (comme le projet scolaire par exemple).

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3.8 Le projet pédagogique Afin d’alimenter le PADD et d’impliquer les enfants du territoire, qui seront les futurs acteurs de la commune, un projet pédagogique a été mené durant l’élaboration du PLU. Ce projet, correspondant à la fois aux enjeux pédagogique de l’éducation nationale mais égale-ment au projet de concertation du PLU, s’est déroulé en juin 2016 dans une classe de CM1/CM2.

L’objet du projet était d’imaginer des aménagements et installa-tions destinées à la reconquête des espaces naturels de la vallée de l’Indre et compatible avec la présence d’un risque inondation. Les élèves ont arpenté les berges de l’Indre un jour de crue et ont ensuite imaginer la façon d’investir un esapce soumis aux risques et véritable corridor écologique intercommunal.

Ils ont pu restituer leurs propositions en classe puis lors de la kermesse de l’école le 26 juin 2016.

Leur contribution a permis de nourrir la concertation et s’est traduit par des propositions concrètes d’équipements et d’aménagements mettant en valeur ces espaces. Le règlement a ensuite repris ces orientations par la création de zones Np et Ne spécifiques à ces aménagements et équipements. Ce projet a également permis d’alimenter une démarche de projet d’aménagement qui fera suite au PLU dans une phase davantage pré-opérationnelle. Ainsi, les idées d’observatoires, d’équipements inondables, de pra-tiques touristiques ou agricoles compatibles avec une découverte des lieux ont été mises en avant par les élèves.

- Extrait du site Internet -

- Temps d’échange entre les écoliers sur leur proposition -

- Visite sur site des écoliers-

- Restitution en classe de propositions d’aménagement -


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3.9 L’enquête auprès des agriculteursLe diagnostic ayant mis en avant l’importance de l’activité agricole sur la commune et l’histoire de Buzançais et afin d’élaborer un projet communal partagé auprès du plus grand nombre, la commune a choisi de mettre en place une concertation spécifique auprès des agriculteurs, aménageurs du territoire.

Pour anticiper et écarter toute incidence sur l’activité agricole dans son économie mais aussi dans son fonction-nement au quotidien (déplacements, présence de tiers...) les agriculteurs ont été associés à l’avancée du projet de PLUi à travers les moyens mis à disposition pour l’ensemble des administrés mais également par le biais d’une étude spécifique.

Cette étude s’est déroulée de la manière suivante :

▪ transmission d’un questionnaire permettant de connaître la localisation des exploitations, les projets des exploita-tions. 62 courriers ont été envoyés et concernaient les agriculteurs qui exploitaient et/ou travaillaient sur des terres localisées à Buzançais. Parmi eux, 29 concernaient des agriculteurs exploitants sur la commune. Sur les 62 courriers envoyés 31 ont été retournés.

▪ d’une réunion organisée en mairie de Buzançais avec la présence d’une trentaine d’agriculteurs le 13 mars 2015 en présence de Mme YVERNAULT-TROTIGNON, conseillère municipale à l’urbanisme et l’environnement et de Monsieur Gleize, représentant de la Chambre d’Agriculture et animé par le bureau d’études Cittànova. .. Dans un premier temps, les agriculteurs ont été sensibilisés à la démarche de PLU et aux conséquences sur le territoire et sur le monde agricole. Dans un second temps, les agriculteurs ont été invités a participer à un atelier sur carte pour affiner les questionnaires envoyés (terres stratégiques, projet...)

▪ une permanence en mairie de Buzançais s’est déroulée pendant les mois qui ont suivis la réunion, mais aucun agriculteur ne s’est présenté.

3.10 Les ateliers thématiquesDes ateliers de concertation avec la population ont également eu lieu le 13 mars 2015. Une vingtaine de personnes a pu participer aux réflexions en marge de l’élaboration du PADD. Trois ateliers thématiques de discussion étaient proposés :

▪ ATELIER 1 : « Structure urbaine et habiter Buzançais », ▪ ATELIER 2 « Environnement, agriculture et paysage », ▪ ATELIER 3 « Equipement, économie et mobilité ».

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3.12 La disponibilité de la Directrice Générale des ServicesMadame Sylvie DELORT, Directice Générale des Services, s’est rendue disponible auprès des habitants qui avaient des demandes ou propositions à faire.

ATELIER 1 : La disponibilité des équipements et de certains commerces tels que les supermarchés et la proximité de Châteauroux sont des points valorisés dans la commune, d’après les habitants. Cependant, l’absence de commerces de proximité, le manque de services médicaux et paramédicaux et la dégradation du centre-bourg sont avancés comme inconvénients majeurs. Les habitants ont noté une absence d’emploi dans l’artisanat et le commerce. Enfin, ils soulignent le manque d’espaces de rencontre intergénérationnelle. Une offre en logements mixte est souhaitée par les habitants et notamment à destination des plus âgés. Une action forte sur le bâti est nécessaire, sans forcé-ment engager des projets de réhabilitation, jugés très coûteux au vu des résultats. Les habitants souhaitent prôner l’innovation architecturale des projets de construction tout en veillant à leur insertion optimale dans leur environ-nement.

ATELIER 2 : La «Vallée de l’Indre» est citée comme composante forte du «patrimoine vert» de la commune. La mise en valeur du patrimoine historique est également évoquée par les participants. Le prieuré Sainte-Croix est par exemple cité. Les participants notent un recul de 20% du réseau bocager alors que les «bouchures» font partie de l’identité paysagère communale. La protection des haies est une orientation majeure à condition qu’elle n’entrave pas le travail des agriculteurs. Une action sur les filières par le biais de la formation et des débouchés serait envi-sageable. Accompagner les projets agricoles semblent possible. Laisser la place et la visibilité à la vente directe par exemple.

ATELIER 3 : Les habitants relèvent un besoin d’équipements de sport et de loisirs tels qu’un gymnase et un centre de loisirs pour les enfants. L’aménagement d’un espace de plage et la connexion d’un parcours le long de l’Indre avec le patrimoine communal sont des éléments importants pour les habitants. L’offre commerciale devrait être largement complétée en centre-ville, notamment rue Grande.

Ces éléments ont permis d’élaborer le projet d’aménagement et de développement durables. Les élus, techniciens de la commune et personnes publiques associées se sont prêtées au même exercice quelques semaines auparavant. Les thématiques étaient les mêmes et les questions davantage exhaustives.

Le retour de ces ateliers auprès de la population a pu se faire lors de la réunion publique n°2 consacrée au PADD.

Les compte-rendus de ces ateliers sont annexés au présent bilan de la concertation.


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L’ensemble des moyens de concertation annoncés dans la délibération prescrivant le PLU ont été mis en oeuvre durant l’élaboration du projet de PLU:

▪ Mise à disposition d’un registre et des pièces d’élaboration du projet de PLU mairie à chacune des étapes pour recevoir les observations de toute personne intéressée. Aucune remarque n’a été annotée. Les courriers et courriels reçus ont été étudiés et ont fait l’objet de réponses lorsque la demande était en rapport avec le PLU et lorsque les données renseignées permettaient un envoi aux administrés.

▪ Organisation de trois réunions publiques à chaque grande étape de la procédure (diagnostic, PADD, phase réglementaire),

en janvier 2015 / en février 2016 / en juin 2016.

Le public a été informé de la tenue de ces réunions par voie de presse et par le biais d’affiches dans les mai-ries de chaque commune et dans les lieux publics. Les remarques et questionnements formulés au cours de ces réunions ont permis de mettre en évidence les préoccupations des habitants concernant l’évolution du cadre de vie.

▪ Organisation d’une exposition de 6 panneaux taille A0 en exposition progressive et permanente.

▪ Rédaction d’articles pour le site internet et sur les réseaux sociaux de la commune ont aussi permis d’enrichir cette phase de concertation en dédiant une page à l’élaboration du PLU dans son état d’avancement et en expli-citant les différentes phases.

Pour construire un projet cohérent et le plus partagé, la collectivité a mis en place d’autres ou-tils de concertation à destination de la population : une sortie terrain lors de la phase de lancement, plusieurs articles dans la presse locale sont parus pour informer les habitants de l’avancée du projet.

La collectivité a également réalisé un projet pédagogique qui s’est déroulé en juin et a permis d’impliquer les élèves, de CM1/CM2 dans l’élaboration du PADD, à travers la mise en place d’un atelier orienté sur la reconquête des berges de l’Indre. La restitution de ces travaux a eu lieu en séance et à l’occasion de la kermesse de l’école le 26 juin 2016.

Durant l’élaboration du PLU, différents temps d’échanges et de débats ont été organisés avec les élus communaux et les partenaire institutionnels notamment par le biais d’ateliers de concertations avec les PPA, la population, les associations locales. Les avis, constats et propositions faites dans le cadre de ces ateliers ont permis de construire le Projet d’Aménagement et de Développement Durables.

Une réunion avec les agriculteurs a aussi été menée en parallèle afin d’enrichir le diagnostic agricole et de l’affiner à l’échelle locale.

Ces mesures de concertation mises en oeuvre ont permis aux élus d’échanger avec la population et ainsi de recueillir les avis et les remarques des habitants et autres acteurs locaux. La concertation a permis aux habitants de com-prendre l’intérêt de l’évolution du Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme et ses enjeux pour le futur territoire, à horizon 10 ans.

La concertation se continue entre l’arrêt et l’approbation par le biais des réseaux sociaux de la commune et les moyens de diffusion papier à leur disposition (bulletin notamment).

4. CONCLUSION

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ANNEXES

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Groupe 1

Habiter Buzançais

Evolution et préservation du paysage

L’offre de logement

Formes urbaines, typologies de logement et densité

Groupe 2

LES ATELIERS ELUS / TECHNICIENS / PPA

M. BLANCHET Mme DELORT Mme AYALA

M. POITEVIN Mme CHICHERY

M. PETOIN M. VILLIN

Mme YVERNAULT-TROTIGNON M. FAUCHON Mme BIGOT

Mme VERKEN M. DESTOUCHES

M. LEPAGE

ATELIER HABITAT et FORMES URBAINES

ATELIER AGRICULTURE ET PAYSAGE

Le premier groupe évoque que les jeunes couples et les personnes qui travaillent à Buzançais aimeraient trouver un logement sur la commune. «Tous ne trouvent pas », et ne cherchent pas nécéssairement à habiter le centre bourg, les jeunes cherchent d’abord dans les hameaux, les terrains sont moins chers. En revanche, un participant souligne que cela coûte plus cher à la collectivité d’aller construire dans les hameaux.«L’avantage de Buzançais est qu’il s’agit d’une ville à taille humaine», qu’il y a les services nécessaires et que finalement lorsque l’on a besoin de plus «gros» services, les gens vont à Châteauroux. Les gens savent à quoi s’attendre en termes de services lorsqu’ils choisissent de venir ici, à Buzançais.

Le second groupe rejoint les premières remarques du groupe précédent. Il précise que l’axe Châteauroux-Tours est également un réel avantage. Le groupe rappelle que les maisons de campagne ne sont pas encore trop chères, mais que beaucoup de personnes ne trouvent pas de quoi se loger sur Buzançais et se dirigent sur les communes voisines. Certaines maisons sont parfois trop dégradées (ruines) pour rester accessibles.

Concernant les logements, le groupe 2 évoque que l’offre pour les retraités est à présent satisfaisante, en revanche, l’offre pour les jeunes est loin d’être au point. Il y a un véritable manque. Le groupe a défini qu’il valait mieux agir sur le centre-ville en priorité, avec de petits logements pour des petites familles. En parallèle, le site de l’Immaculée Conception est évoqué comme un site de projet potentiel à réfléchir.Le groupe 1 est en accord concernant une action prioritaire sur le centre-bourg, il constate que lorsqu’une maison est habitable, elle «part tout de suite». En revanche, l’un des intervenants précise qu’il n’y a pas vraiment de rétention foncière, c’est plutôt le coût du terrain ou de la maison qui est déjà trop cher à la base, même lorsqu’il y a des travaux qui freine l’achat.La question du droit de préemption est débattue mais la commission souligne que pour le moment, le résultat d’une telle procédure sur Buzançais est complexe a envisager puisqu’aujourd’hui il n’a pas été mis en place sur des bâtiments. Il manquerait un retour d’expérience sur ce principe. De même, le coût généré pour la commune doit être mesuré.

Les deux groupes s’accordent sur le fait que la mise en oeuvre de l’intégration des nouvelles technologies permettant la diminution de la consommation d’énergie ou l’utilisation d’énergie renouvelable est d’ores et déjà une réalité. Monsieur le Maire évoque la bibliothèque. De même, les deux groupes mentionnent la volonté d’encourager ces mesures sur le parc privé.Lors des solutions envisagées sur les formes urbaines à privilégier dans le futur, le groupe 1 constate qu’une action forte peut-être portée sur la densification urbaine via un travail sur les dents creuses en priorité.Le groupe 2 mentionne la remise en cause du modèle pavillonnaire des années 60’, que d’autres exemples existent déjà sur la commune et que cela fonctionne, il s’agit de s’en inspirer. Des participants mentionnent le secteur du landais, qui doit être un secteur de projet à envisager, questionner.

Les deux groupes sont amenés à évoquer le patrimoine communal et l’évolution des paysages. Tous s’accordent sur la multitude des formes de patrimoine (paysage, bâti, reconnu ou non...) mais que le degré de préservation est à hiérarchiser.Le groupe 1 mentionne (sans ordre d’importance ni de préférence), le pavillon des Ducs, la Vallée de l’Indre, la chapelle aux bobines, Beauvoisin, le château... Certain mentionnent que le Pavillon des Ducs est complexe à protéger et qu’il est aujourd’hui dégradé, d’autres mentionnent que le bocage fait partie du patrimoine communal, mais qu’il a clairement reculé par deux phénomènes : le remembrement d’une part, mais également la mise en place de la déviation dans les années 80’ d’autre part.Le site de l’Immaculée Conception a été revendu et est à présent dans le domaine privé, il fait cependant partie du patrimoine communal.


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Agriculture et environnement

L’offre en équipement

Déplacement et mobilité

ATELIER EQUIPEMENT / DEPLACEMENT

Le groupe 1 cite le recul de l’élevage sur la commune au profit de la céréaliculture. Plusieurs participants évoquent la présence de nouveaux marchés, de systèmes différents comme les AMAP et qu’il pourrait être intéressant de les voir naître sur la commune. La question du maraîchage est largement débattue. Les avis divergent sur la possibilité d’implanter de nouveau le maraîchage à Buzançais.Les participants rappellent le lien de Buzançais avec l’agriculture et son rôle dans le développement de Buzançais. En effet, la présence de la ligne SNCF et son rôle dans le soutient à l’agriculture a été évoqué.

Le captage d’eau potable de la Grosse Planche est également évoqué.Le groupe 1 mentionne également la difficulté de protéger le patrimoine vert mais qu’il est important de le protéger. La zone inondable «s’autoprotège» et permet de préserver la vallée.

Le groupe 2 évoque un niveau d’équipement de qualité sur Buzançais, notamment au niveau des équipements sportifs et scolaires. En revanche, la structure de santé n’est pas satisfaisante, la présence d’un pôle de santé serait interessant. A la question de la place de l’Indre demain, les participants évoque sa préservation et pourquoi pas investir la vallée comme à Loches et son Ecoparc.Le groupe 1 va dans le sens du groupe 1 quant à la présence satisfaisante d’équipements et notamment pour les jeunes. Le problème des commerces (diminution des commerces ou vacance des rez-de-chaussée), est souligné et mis en relation avec la problématique de la circulation au sein de Buzançais.

Le groupe 1 engage la question du tourisme sur Buzançais et qu’il est important de le préserrver, voir de l’améliorer. Le camping est un réel atout et la mise en valeur des abords de l’Indre est à poursuivre. L’objectif à poursuivre est de capter les gens sur Buzançais et les garder plus longtemps sur le territoire communal.

Sur la question des modes de déplacements alternatifs à la voiture, les participants du groupe 1 mentionnent qu’aujourd’hui, on se déplace peu à vélo. La topographie naturelle de Buzançais ne permet pas nécéssairement d’encourager la pratique du vélo au sein du bourg. La réflexion s’oriente alors sur le fait de permettre le déplacement doux mais en ciblant en priorité le lien entre les équipements et une connexion avec les abords de l’Indre.

Le groupe 2 rejoint ces conclusions et alimente le débat sur ce dernier point et sur la problématique de la pente.Le groupe 2 évoque également l’intérêt d’établir une connexion douce avec l’étang Baron.L’aménagement concernant la circulation est en cours et à poursuivre sur Buzançais, le sens de circulation de manière générale et le secteur Notre-Dame dans le centre-bourg sont ciblés.

Le lien avec la vallée de l’Indre, sous l’angle de la circulation est à retrouver, se déplacer «vers» la Vallée de l’Indre, voir la traversée de l’Indre.

Grâce à l’OPAH, plusieurs façades ont pu être rénovées et mises en valeur.La question du périmètre des 500m est évoqué, avec l’éventualité de les modifier et d’intégrer la Vallée de l’Indre à la réflexion.Le groupe 2 quant à lui mentionne en plus de ceux cités par le groupe 1, l’hôpital et son jardin ou encore l’église. Ils rejoignent le groupe 1 quant au constat établit sur le Pavillon des Ducs.

Le groupe 2 mentionne en parallèle du groupe 1, l’évolution du paysage de Buzançais notamment sur la question agricole. Il est observé la diminution du nombre d’agriculteurs, mais en revanche, les exploitations sont aujourd’hui bien plus importantes et atteignent 200 ha.Il est observé le recul des haies et la tendance à se rapprocher des paysages de Champagne Berrichonne. Le groupe pense qu’il serait intéressant de pouvoir protéger le bocage et les mares également. Le groupe relève la complexité de suivre une telle préservation.

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Commerce et activité

Le groupe 2 souligne une présence de commerces relativement importante et complète, le manque évoqué concerne un commerce lié à l’habillement. Les participants soulignent l’importance de préserver les commerces de bouche comme la boulangerie et la boucherie. Sur la thématique de l’évolution de la zone d’activités, le groupe 2 s’accorde sur le fait que cela doit se faire de façon encadrée. Ils évoquent l’avantage de l’outil ZAC qui a permis d’encadrer l’aménagement de la zone d’activités actuelle. Le débat s’oriente sur la question d’une nouvelle ZAC pour l’évolution de la zone d’activités.

Le groupe 1 rappelle que Buzançais couvre une zone de chalandise importante.

Certain participants évoquent la concurrence de l’inter avec les commerces de proximité. Ce point de vue n’est pas nécéssairement validé par l’ensemble des participants. Un manque est observé sur le paramédical. Le groupe évoque l’existence d’un projet de pôle médical permettant les consultations spécialisées.Le groupe 1 rejoint les conclusions du précédent groupe quant à l’objectif de maintien des commerces de proximité.

Enfin, sur la question de l’évolution de la zone d’activités, le groupe 1 évoque la possibilité de développer la métallurgie, l’agroalimentaire et/ou l’aéronautique, afin que la zone constitue le «fer de lance de la commune».


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ATELIER 1. STRUCTURE URBAINE ET HABITER BUZANCAIS

Habiter BuzançaisDe nombreux points sont avancès par les participants pour constater les avantages de vivre à Buzançais. En effet, la présence des équipements scolaires, de supermarchés tout en conservant un caractère rural bien présent à travers la taille de la ville mais aussi à travers ses paysages, sa verdure, la présence des jardins sont mentionnés. De même, la proximité de la ville de Châteauroux est avancé comme étant un avantage et à ce titre un point est abordé sur l’existence d’un réseau de transport en commun performant si l’on souhaite aller à Châteauroux. La vie associative de Buzançais est également mise en avant comme un avantage et une particularité à préserver.En revanche, l’absence de commerces de proximité est de nombreuses fois évoquée comme étant un manque ou un point négatif pour la commune. Il est avancé que la cohabitation entre des intermarchés et des commerces de proximité ne peut pas exister. L’un écrase l’autre. Certains participants avancent que certains commerces de proximité pourraient s’implanter, mais que l’autre point négatif de Buzançais est la qualité de son centre-bourg. Personne ne veut venir habiter dans le centre-bourg, l’image négative du centre ancien est encore trop présente. L’ensemble des participants s’accordent sur le fait que cela est en train de changer mais qu’il faut aussi que cela change dans les mentalités. Cela semble prendre davantage de temps que l’aménagement du bourg en lui-même.Les participants notent les changements en termes d’aménagement qui vont dans le sens d’une amélioration de la qualité urbaine et de l’image que le centre ancien peut renvoyer. Des idées sont avancées pour poursuivre l’amélioration du centre-ancien.• Certains évoquent qu’il faut «ouvrir» le tissu bâti, certans bâtis ne nécéssitent pas de travaux, il faut parfois

prendre la décision de les abattre et de reconstruire à neuf, cela permettrait d’aérer le centre ancien. • Les trottoirs pourraient disparaitre de la rue principale, cela n’empêcherait pas une cohabitation heureuse

entre piétons et voitures, et cela faciliterait le déplacement (monter, descendre, se croiser... avec une poussette par exemple).

• Les stationnements sont égalements évoqués et mis en parallèle avec la préférence des habitants d’aller au supermarché où il peuvent se garer (directement à côté).

La thématique du commerce sera de nouveau évoquée dans l’atelier 3.Un dernier point concernant la question des «manques» concernant la commune est abordé. Le manque de services médicaux et paramédicaux est débattu. Mme Yvernault prend la parole pour préciser les projets en cours à l’échelle intercommunale ou dans les communes voisines sur ce point.Parallèlement à ces thématiques, la question de l’emploi est abordée et largement débattue. L’absence d’emploi dans l’artisanat et le commerce reste problématique et en lien avec les autres thématiques abordées. Avant de passer aux autres points, plusieurs participants soulignent un élément qui devrait être intégré au projet communal, la création d’espace public avec des jeux pour les enfants. Un jeune ménage ne trouvera pas d’aire de jeux à Buzançais pour ses enfants. Par cet élément, les participants précisent le besoin : un lieu de convivialité, de rencontre. En effet, le caractère rural et les espaces naturels ne manquent pas, ce serait plutôt l’aspect de l’espace de rencontre en dehors de la sortie des écoles qui est recherché, de mixité intergénérationnelle également.

Concernant la question sur les sites de projet envisagés par les participants pour l’accueil d’une nouvelle population, plusieurs éléments ont été soulevés et détaillés par la suite. Les sites mentionnés lors de l’atelier 1 concerne le Pavillon des Ducs et l’ancienne gendarmerie. Les participants ont précisé les projets qu’ils aimeraient y voir dans l’atelier 2 où la question du patrimoine a été plus largement étudié.

LES ATELIERS POPULATION

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L’offre de logements à Buzançais

Concernant l’offre en logement sur Buzançais, le débat s’est vite porté sur l’offre en logements concernant les seniors. Le dernier lotissement à destination des seniors ne répond pas à leurs besoins en logements ou la qualité de vie recherchée . Le coût de la location, l’ambiance et l’architecture ne semble pas correspondre aux attentes de l’offre en logements des seniors. Les participants s’accordent sur le fait qu’une opération de logements réussie passe par une opération pour une population mixte. Il faut s’inspirer de ce qui s’est fait à la campagne auparavant (à savoir : vivre à plusieurs générations sous le même toit). L’ancienne gendarmerie est évoquée comme pouvant être une zone de projet pour la création de logements en passant par de la réhabilitation ou en passant par la création d’un nouveau bâtiment (intérêt architectural du bâtiment moyen, complexité des réseaux présents sont évoqués) un participant pense qu’un jardin pourrait également voir le jour sur cet espace.Certains participants évoquent le fait que la demande est faible pour de nouvelles installations. Le bureau d’études demande au participant quelles en sont les raisons. Un participant évoque qu’il s’agit surtout de la demande faible des jeunes ménages, notamment dans le centre ancien. Les ménages privilégient les hameaux ou les maisons avec un jardin avec une certaine proximité de la ville (une ville comme Châteauroux). L’attractivité relative du centre ancien est de nouveau abordé. Il est également avancé qu’aujourd’hui les jeunes ne souhaitent pas nécessairement habiter dans un lotissement. La recherche de terrains de 1000 m² est également débattue, selon les participants, les jeunes ménages ne recherchent pas des terrains trop importants.La rénovation du bâti est abordé mais le coût de ces opérations reste trop élevé pour permettre une action d’ampleur sur le bâti concerné. L’existence des aides est abordée mais ne semble pas être une réponse suffisante pour palier à la problématique du bâti ancien et de la mise à niveau des logements aux modes de vie actuelle.Concernant la vacance à Buzançais, les participants réitèrent leurs propos concernant la nécessité d’une action forte sur le bâti, ne pas hésiter à ouvrir le centre ancien, certains bâtis ne peuvent plus être réhabilités. Le coût ou les efforts sont parfois démesurés par rapport aux bénéfices d’une réhabilitation. Cela serait l’occasion de permettre de nouvelles formes architecturales, mixer l’ancien et le contemporain.

Formes urbaines ? Typologie de logements et densité

La thématique des nouvelles formes architecturtales et les techniques permettant les économies d’énergie ont plusieurs fois été abordées dans les précédentes questions. Les participants ont clairement évoqué qu’il fallait laisser la place à l’innovation. Tous s’accordent pour dire qu’il est complexe de juger ce qui est préférable ou non (dans les matériaux, la forme...) dans Buzançais,.Beaucoup de choses sont acceptables mais la réussite passe d’abord par le projet de l’architecte. Avec les mêmes matériaux ou des formes innovantes, un projet peut être qualitatif, l’autre non. Il s’agit d’un juste dosage entre l’insertion avec l’existant et l’innovation, l’invention.Plusieurs exemples sont pris par les participants pour illustrer leurs préférences, notamment sur la question des panneaux solaires. Les panneaux solaires à la Frenaie ne semblent pas être une bonne insertion de l’innovation technologique dans le bâti, en revanche, Villadon semble davantage correspondre. Sous cette thématique, les questions technologiques (panneaux solaires, éoliennes), de projets innovants en termes architecturaux sont mises en parallèle des questions patrimoniales et de la présence de périmètre des monuments historiques. Les participants s’accordent pour dire qu’il s’agit parfois d’un frein à de nombreux projets ou d’un frein simplement dans le cadre d’une réhabilitation. Même s’il faut pouvoir préserver l’existant, il faut aussi pouvoir avoir une certaine liberté permettant l’innovation.Le règlement actuel est parfois trop contraignant et n’encourage pas à la rénovation.


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ATELIER 2. ENVIRONNEMENT / AGRICULTURE ET PAYSAGELes réponses sont nombreuses et diverses pour qualifier le patrimoine de Buzançais. Le patrimoine vert et le patrimoine bâti sont autant évoqués l’un que l’autre. De prime abord, la verdure de manière générale est débattue, puis rapidement les éléments évoqués sont le Pavillon des Ducs et la patrimoine lié à l’eau (les ponts, les barrages, les forges...). Un large débat s’opère quant au devenir du pavillon des Ducs. Son caractère privé ne permet pas une action de la commune pour le moment. Un participant pense qu’il serait intéressant que la commune se porte acquéreur. Les participants citent également la ville de manière générale en dehors de la rue principale pour parler du patrimoine communal, parler de Buzançais comme étant une ««belle ville» surprend encore, il faut changer le regard porté sur la ville. A ce titre, le débat s’oriente sur le patrimoine «vert», la Vallée de l’Indre est alors cité comme composante forte du patrimoine de Buzançais.L’étang Baron est évoqué comme patrimoine communal, sans savoir qu’il ne se situait pas sur le territoire communal.Puis, les participants évoquent progressivement des éléments de patrimoine qui ne sont pas aujourd’hui mis suffisamment en valeur ou méconnus. Un participant évoque que l’épisode de la Jacquerie sur Buzançais ne transparaît pas dans la ville. Il s’agit d’un fait historique majeur mais qu’il est invisible aujourd’hui dans la ville. De même, le passé industriel issu de la confection est méconnu et pourtant il reste des traces de ce passé communal (friche industrielle derrière la maison de la presse ?).Le prieuré Ste croix est largement évoqué également. Le devenir de ce patrimoine est débattu et pose la question de la préservation patrimoniale possible sur l’ensemble du territoire communal. Certains pensent qu’il ne faudrait pas hésiter à cibler quelques éléments à protéger lorsqu’il y a un devenir possible (nouvelle utilisation ou visite) mais qu’il est impossible de tout préserver, il ne faut pas hésiter à détruire pour créer de nouvelles choses. Elles feront partie du patrimoine qui sera laissé aux populations futures. Ce point de vue est conclu par le fait qu’il n’y a pas d’intérêt à voir mourir certains éléments du patrimoine.D’autres participants évoquent qu’il faut trouver une reconversion cohérente au patrimoine, il faut trouver de la place pour la culture à Buzançais. Une salle de concert classique au prieuré Ste Croix est évoqué.

Sur la question environnementale et le devenir de son patrimoine naturel, la commune a engendré une politique sur la préservation des espaces et de l’environnement comme la politique «zéro pesticide» par exemple, mais également un recensement environnementale avec les mares notamment. La Vallée de l’Indre est de nouveau évoquée comme un patrimoine remarquable de la commune.

Evolution et préservation du paysage

Cette partie de l’atelier a été abordée sous l’angle de l’évolution des paysages à Buzançais. Les participants ont tous notés le recul du maillage bocager. Le réseau bocager a reculé de 20%, alors que les bouchures font partie de l’identité du paysage communal. Le remembrement a beaucoup touché le paysage, certaines communes replantent des haies, pourquoi pas Buzançais ? Un participant propose de passer le message à l’échelle scolaire et de mettre en place des actions avec les élèves pour amorcer la replantation.De même, il pourrait être intéressant de replanter le long des chemins communaux, sans interférer avec le parcellaire privé. Un exemple de plantation au sein des lotissements est avancé comme un élément important de bien être. Aujourd’hui il est difficile de planter dans les lotissements, l’arbre est parfois vécu comme une contrainte (voisinage).La question de la place des espaces verts est de nouveau évoquée. Il semblerait que cela pourrait être une piste de projet intéressant pour la commune, insérer des espaces verts dans la trame bâtie.L’aménagement et la mise en valeur de la Vallée de l’Indre est davantage abordée par la suite.

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Agriculture et Environnement

Cette dernière partie de l’atelier a soulevé de nombreuses questions entre les participants et notamment en quelles mesures le PLU ou la commune pouvait influer sur des dynamiques qui semblent bien plus larges, nationales voir internationales (politique agricole commune, marché et normes internationales...)Les questions soulevées dans un premier temps ont porté sur le devenir de «nos campagnes». Certains participants constatent que la Champagne Berrichonne arrive aux portes de la commune, alors que la force de la commune est son paysage, ses vallons et son maillage bocager. Comment agir sur cette tendance ?De même, comment réintroduire de l’élevage, dans les vallons par exemple, si en parallèle le marché n’est pas favorable ?

Suite à ces questions, les particiapnts se tournent sur les solutions possibles ou envisageables sur la commune ou à des réflexions à plus large échelle. La protection de certains éléments comme les haies est abordée, à condition que cela n’entrave pas la pratique agricole contemporaine ou des projets agricoles cohérents.Enfin des réflexions sur la question d’une pratique agricole différente sont amenées, une action sur les filières par le biais de la formation et des débouchés serait envisageable. Accompagner les projets agricoles semblent possible. Laisser la place et la visibilité à la vente directe par exemple.

ATELIER 3. EQUIPEMENT / ECONOMIE ET MOBILITE

Le niveau d’équipement est dans un premier temps évalué comme un avantage pour la commune, il y a de nombreux équipements et jugés satisfaisants. Cependant, quelques besoins sont identifiés, comme un gymnase par exemple ou un centre de loisir pour l’été. Des idées sont également amenées comme un tennis couvert, une piscine couverte, des activités pour les adolescents également.Rapidement, les participants notifient le coût de tels équipements et mettent en parallèle la demande existante. La remarque concernant le centre de loisir est développée. En effet, plusieurs participants font la remarque : Où se trouvent les enfants de Buzançais ? Les solutions pour les adolescents semblent compliquées à mettre en oeuvre mais les plus jeunes pourraient avoir un espace de jeux, un lieu de rencontre (le thème d’un espace de rencontre multigénérationnel est repris).La Vallée de l’Indre semble être un site à mettre davantage en valeur. Un réel potentiel existe pour un parc ? pour la randonnée ? Aujourd’hui, il est difficile de faire un parcours le long de la vallée. Il faudrait pouvoir connecter le déplacement doux du centre ancien et avoir une continuité le long des bords de l’Indre. Pourquoi ne pas y développer un espace sous la forme d’une petite plage où il serait possible de s’arrêter, de jouer ?De même, la connexion d’un parcours le long de l’Indre avec le patrimoine communal semble faire l’unanimité.Traverser la Vallée de l’Indre permettrait de rendre visibles les différents bras de l’Indre sur Buzançais.

L’offre d’équipements à Buzançais

EconomiePlusieurs participants font remarquer qu’il serait possible de vivre en autarcie à Buzançais, que l’offre commerciale est plutôt variée et de qualité. Cependant, la rue Grande devrait être repensée, elle est un peu triste, les petits commerces ne sont plus très nombreux. Il serait intéressant pour certains d’y voir une poissonnerie, une fromagerie ou un commerce très ciblé qui fait déplacer les gens (les huiles Vigean citées en exemple).Les participants s’accordent sur le fait que cela peut être complexe de faire venir des commerces mais qu’il faut s’en donner les moyens, les grandes surfaces n’aident pas dans cette dynamique, les gens préfèrent aller dans les grandes surfaces (plus pratique).

Il faut résoudre le problème de la circulation, de la praticité du centre ancien (question des trottoirs, des parkings...). Si rien n’est fait, les commerces vont davantage fermés, à l’image du marché qui pose question. Il semblerait que les exposants sont moins nombreux. Les participants évoquent de nombreuses possibilités pour améliorer le marché : un seul plateau, une halle couverte, un auvent, rapprocher le marché des commerces, repenser le stationnement les jours de marché...


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Déplacement mobilité

Ces points ont été abordés à travers les différentes thématiques et selon chaque projet évoqué (le marché, les abords de l’Indre, l’aménagement du centre ancien...). Ainsi,le bureau d’études rappelle les différents grands points qui ont été débattus lors des ateliers et invitent les participants à faire part des éléments qui n’auraient pas été mentionnés pendant les ateliers.

Les participants évoquent la question de l’emploi et la présence de la zone d’activités comme un véritable atout. Une zone d’activité «en bonne santé» crée de l’emploi et rend la commune attractive. Il faut absolument remédier à l’offre en logements pour les personnes qui ont un emploi sur la commune. Il faut que les personnes venues pour leurs compétences, restent pour la qualité de Buzançais.Un participant évoque l’image de la commune qui commence également par la qualité des entrées de ville, il serait intéressant de retravailler l’entrée par Touchepasquier.Un participant mentionne également que l’identité de la commune se perd peu à peu dans la diversité architecturale, qu’il ne faudrait pas perdre les caractéristiques locales (la Bretagne est utilisée à titre d’exemple).Enfin pour terminer, un point est de nouveau abordé sur la place de la végétation en ville.

Documents

P e - Buzançais€¦ · Plan Local d’Urbanisme 1. LA CONCERTATION DANS LE PLU ... durée suffisante et selon des moyens adaptés au regard de l’importance et des caractéristiques