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kLILI Lamia ROCHDI Touria
RABERAHONA Sariaka BOUTET Thaïs
ANALYSE DE SECTEUR DU PRÊT À
PORTER FÉMININ
E Q U I P E A G M O 1
E N F R A N C E
Notre entreprise d’accueil se situe dans un secteur en constante évolution. En effet le secteur du prêt à porter ne cesse d’évoluer au fils des années. Les nouvelles technologies, le problème du développement durable, la crise économique, les critères de beautés qui changent constamment, font de ce marché un secteur complexe qui mérite une attention particulière à l’étude de son environnement. D’une part Il y a les consommateurs qui se dirigent vers le fast fashion pour réduire au maximum leur budget consacré à l’habillement et d’autre part il y a les consommateurs à la recherche de produits de qualités. C’est la raison pour laquelle il existe plusieurs gammes de prêt à porter afin de satisfaire la demande. Le prêt à porter est un secteur en crise, on constate une baisse de la consommation et pour faire face à cette baisse certaines entreprises jouent sur des actions marketing pour augmenter leurs ventes. Le choix de la stratégie marketing à adopter est important afin de créer une offre pour satisfaire la clientèle et faire face à la concurrence.
1
sommaire
A N N E X E S
ANALYSE DE LA CONCURRENCE- MAJE - MANOUSH BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
UNE ÉCONOMIE EN CRISE ET LA NAISSANCE DE NOUVEAUX BESOINS
LA TECHNOLOGIE AU COEUR DES ENTREPRISES
DES ENTREPRISES ECO-RESPONSABLES
DES ENSEIGNES DE DIFFÉRENTES GAMMES
UNE BAISSE DE LA CONSOMMATION LE COMPORTEMENT DU SONCOMMATEUR
N E W S L E T T E R
L A S T R A T É G I E À
A D O P T E R P A R
H E L E N E C O U S I N
3
4
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6
7
8
9
1 1
1 3
22
LE PRÊT À PORTER FÉMININ, UN MARCHÉ QUI FAIBLI
Une économie en crise et la naissance de nouveaux besoinsCHIFFRES DE L ' INSEE
Dans une étude l’Insee révèle que le budget
« apparence physique » des ménages en France
diminue depuis quelques années. En effet en 2015,
les ménages français ont consacré 7,3 % de leur
budget à leur apparence physique. Entre 2016 et
2017 le budget des français pour le shopping a
diminué de 6,2% selon une étude menée par le
cabinet Simon Kutcher & partners après une baisse
de 1,9% l’année précédente. Cette baisse de
consommation est notamment dû à une crise
économique touchant la France depuis 2008 qui a
réduit le pouvoir d'achat des ménages, le volume des
dépenses en vêtements s'est donc contracté, -1,3%
en moyenne par an.
La France est touchée par des codes
sociaux qui poussent la population à
adopter une attitude pour favoriser leur
apparence physique. En effet dans
notre société la femme est soumise à
des critères de beautés ce qui les
conduisent à consommer afin de
ressembler à ses semblables mais aussi
de s’intégrer aux groupes, cette attitude
rentre dans la catégorie du besoin
d’appartenance selon la pyramide de
Maslow. Néanmoins la part de
l’habillement du budget des femmes ne
cesse de diminuer.
Cette attitude de la population
française est expliquée par le fait que
de nouveaux besoins ont émergé au fils
des années : en produits high-tech, en
loisirs et surtout en produits beautés.
Ensuite les françaises préfèrent les soins
aux vêtements, selon une étude de
l’insee sur cinquante ans, la part des
vêtements et chaussures dans les
dépenses pour l'apparence physique a
baissé au profit des soins de beauté.
Pour finir pour expliquer cette baisse,
les dépenses consacrées à l’apparence
physique sont considérées comme
superflus face à des dépenses plus
importantes comme le loyer, les
assurances, certains contrats…
Nous avons trouvé 4 facteurs du macroenvironnement qui
ont une réelle influence sur le marché du prêt à porter
féminin en France : facteurs économiques, sociaux,
technologiques et environnementaux.
3
Néanmoins internet peut avoir des effets
néfastes sur l’image de marque des
entreprises. En effet il existe ce qu’on appelle
le « badbuzz », « c’est un phénomène de
« bouche à oreille » négatif qui se déclenche
généralement sur Internet avant de se
prolonger éventuellement sur d’autres médias.
Le phénomène prend le plus souvent
naissance sur les réseaux sociaux. Le bad buzz
peut être totalement subi ou être provoqué
par une action initiale ou maladresse de la
marque ou d’un de ses représentants. »
D’après une étude menée par
Nicolas Vanderbiest de Reputatio Lab, 83% des
badbuzz proviennent des
départements communication (46%) et
marketing (36%) eux-mêmes
Les NTIC
peuvent donc être à la fois bénéfiques et
néfastes pour les entreprises.
La technologie est au coeur des entreprises
LE MARKET ING
D ' INFLUENCE
L’arrivée des nouvelles technologies de
l’information et de la communication a
bouleversé le marché du prêt à porter féminin. En
effet les réseaux sociaux sont une source
d’inspiration pour les femmes et les entreprises.
Plusieurs entreprises font
appels à des influenceurs pour promouvoir leur
marque, c’est le
« marketing d’influence ». La plateforme la plus
utilisée pour ce
type de marketing est le réseau social Instagram,
tout est réfléchie afin de
« bien vendre le produit », le choix de l’influenceur
doit être en
cohérence avec le positionnement de la marque.
Certaines entreprises
s’inspirent de ce qu’ils voient sur les réseaux
sociaux pour voir les
tendances actuelles sur le marché du prêt à
porter féminin, les NTIC ont pris
une place importante pour la veille marketing.
LE E-COMMERCE
En 2017, les ménages français ont dépensé
près de 20% de leur budget dédié aux
vêtements sur Internet. Ce qui fait de la
mode le marché où l'e-commerce BtoC est le
plus développé, juste après la vente de biens
culturels, multimédias et électroménagers.
Les bonnes affaires et les bons
prix ont fait la réputation du e-commerce et
lui permettent de se démarquer par
rapport à d'autres canaux. Ce qui entraîne
une course folle aux promos. Selon
les données de 2016 de l'IFM, 58% des ventes
de l'habillement sur Internet
sont réalisées en solde et en promotion,
contre 40% tous circuits de
ventes confondus.
Les click&mortar sont les
acteurs qui pèsent le plus lourd dans la vente
en ligne de l'habillement. Il
s'agit des enseignes traditionnelles et
physiques qui disposent d'une activité
e-commerce. Selon Xerfi et l'Institut français
de la mode (IFM), ces dernières
représentaient 38,1% du e-commerce de
mode en 2016
Les achats de vêtements sur le
web ont pesé 5 milliards d’euros en 2017 et
représentent désormais 16,5 %
des dépenses des Français dans
l’habillement. Cette proportion était encore
inférieure à 5 % il y a dix ans.
4
Des entreprises eco-
responsables
Les entreprises se préoccupent de plus en
plus de l’environnement. En effet plusieurs
grands groupes de prêt-à-porter se sont
engagés a devenir plus éco-responsables.
Pour marquer leur bonne volonté, ce ne
sont pas moins de 64 marques qui ont
répondu à l’appel du Global Fashion
Agenda (GFA). GFA est une organisation
travaillant en faveur de la protection de
l’environnement et des ressources dans le
secteur de la mode.
Le principe de la mode éco-responsable vise à
réduire le gaspillage des ressources et à prendre
en considération le changement climatique.
La transparence est la clé
d'une mode eco-friendly. L'idée est de
pouvoir informer le
consommateur sur l'origine des produits qu'il
achète.
Il s'agit également de
favoriser une fabrication locale pour limiter
l'impact écologique des
transports.
Les entreprises de prêt à porter féminin
Comptoirs des Cotonniers et Claudie
Perliot sont des exemples qui montrent que l'on
peut allier pièces tendances et
consommation responsable.
La mode est la deuxième industrie la plus polluante après le secteur pétrolier
5
IIl n’y a pas de chiffre d’affaires récent pour le
secteur du prêt à porter, le dernier chiffre
communiqué date de l’année 2016.
Selon une
étude, réalisée par l'Institut français de la mode
(IFM), s’appuyant sur les
données de l’Insee et des entreprises,
l’industrie de la mode française pèse
150 milliards d’euros de chiffre d'affaires
direct. Ce chiffre représente
l’activité de toutes les entreprises de la filière
enregistrées en France, en
excluant les revenus réalisés par leurs filiales
étrangères. N’ayant pas les
données nécessaires afin de calculer les parts
de marché du prêt à porter en
2018, nous ne pouvons pas parler de leader,
suiveur et outsider. Néanmoins, afin
de connaître les entreprises les plus
importantes de ce secteur, nous
avons comparé les différents chiffres d’affaires
et retenu trois entreprises.
L’enseigne
française de prêt à porter féminin ayant le plus
gros chiffre d’affaires est
camaïeu avec 610 149 345€ en 2017. Selon un
sondage réalisé par
« statista » en février 2017, enseigne préférée
des françaises était
camaïeu avec 29%.
Ensuite
il y a Maje avec un chiffre d’affaires de
218 601 300€, néanmoins
cette dernière n’est pas mentionnée dans les
enseignes préférées des
françaises.
Des enseignes de différentes gammes UN MARCHÉ QUI PÈSE 150 MILLIARDS D'EUROS
Notre étude a des limites. En effet ce secteur
connaît plusieurs gammes : le bas de gamme, le
milieu de gamme et le haut de gamme Pour
continuer notre analyse on va se concentrer sur
une gamme qui est le prêt à porter milieu de
gamme pour femme car c’est là où se situe
notre entreprise d’accueil. Des gammes
différentes signifient des stratégies marketing
différentes, selon la gamme les entreprises
vont adapter leur marketing mix à leur
positionnement. Par exemple une entreprise de
prêt à porter féminin bas de gamme va pas
adopter la même stratégie de communication
qu'une entreprise haut de gamme, n'ayant pas
la même cible.
Les
principaux concurrents du prêt à porter milieu
de gamme en France sont Maje,
comptoirs des cotonniers, Claudie perlot et
Manoush. Ce sont toutes des PME
sauf l’entreprise Manoush qui est une TPE avec
un effectif de 20 à 49 salariés.
Pour notre analyse concurrentielle on a donc
choisi deux entreprises de tailles
différentes, Maje une PME avec un effectif de
500 à 599 salariés et un chiffre
d’affaires de 218 601 300€ et Manoush une TPE
avec un chiffre
d’affaires de 9 190 100€.
U N S E C T E U R Q U I R E P R E S E N T E 1 , 7 % D U P I B E N 2 0 1 6
6
Les français consomment moins. Les
enseignes de l’habillement ont enregistré en
septembre 2018 une baisse très marquée de
leur chiffre d’affaires de -19,6%, selon l'alliance
du commerce. L'e-commerce n’est pas
épargné puisque les ventes en ligne reculent
de -8,9%
Même si les entreprises se battent
pour vendre, les consommateurs
considèrent les achats de vêtements
pas prioritaires.
Les
Français consacrent à l'habillement
une faible part de leur budget
UNE BAISSE DE LA
CONSOMMATION EN 2018
En dix ans, le marché de la mode et du textile a
reculé de près de 14 %. Tout a commencé avec
la crise, en 2008 et la baisse a été constante
depuis : les achats de vêtements n'étaient pas
prioritaires.
Ce qui
expliquerait la baisse de la consommation de
produits textiles et d'habillement
de 2011 à 2016.
7
LE COMPORTEMENT DU
CONSOMMATEUR
Les périodes de soldes ont toujours un impact sur le comportement
des consommateurs mais elles ne sont plus déterminantes dans le
comportement d'achat. En effet tout au long de l'année le
consommateur est incité en permanence à découvrir de nouvelles
offres promotionnelles et à comparer celles-ci dans les grandes
enseignes comme en ligne.
Le
secteur de l'habillement n'est plus le seul à être touché, en effet tous
les
secteurs comme l'alimentation, ou l'électroménager, on observe une
véritable
transformation de la répartition du budget des consommateurs. Les
enseignes et
boutiques en ligne sont par conséquent obligées de s’adapter et
d'innover sur
un marché plus que concurrentiel, où pratiquer les prix les plus bas
ne suffit
plus.
A la recherche de bonnes affaires
Certaines entreprises de prêt à porter
vendent des articles destinés à être
vendus à rabais. Ces articles sont
commandés pour être proposés, soit
en promotion, soit lors des périodes
de soldes, la loi précisant qu'un article
ne peut être proposé en solde que s'il
a été proposé à la vente au moins un
mois dans le commerce au tarif
classique.
Ils ont plusieurs intérêts pour les
enseignes. Ils attirent le
consommateur en
incitant celui-ci lors de la découverte
d'une bonne affaire, à entrer pour en
découvrir d'autres, en plus de générer
en eux-mêmes des ventes.
Il n'y a pas que dans les magasins
physiques que les entreprises
affichent des bons
plans pour inciter à la consommation.
En effet il existe les "ventes
privées", c'est un concept où le
consommateur doit s'inscrire pour
avoir le droit de découvrir
régulièrement selon les enseignes,
des produits qu'il
peut obtenir à des prix très bas. C'est
là que ces articles vendus au rabais
donnent le ton.
La crise qui touche la population française
amène les consommateurs à effectuer des
choix, ils privilégient donc d'autres types de
consommation au détriment de
l'habillement, ce qui explique la baisse de
consommation de ce secteur.
Les actions des
entreprises pour
attirer le client
Les vêtements sont des produits qui entrent dans la catégorie des besoins d’appartenance et d’estime selon la pyramide de MASLOW, les vêtements que le consommateur achète et porte, lui permettent en effet de s’identifier et de s’intégrer à un groupe. En ayant conscience de ces besoins, les entreprises mettent en place des actions du marketing qui aura un important impact sur le comportement du consommateur.
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ETUDE DE DEUX ENTREPRISES PHARES DU SECTEUR
1. Une marque pour les femmes modernes
Après avoir créé la marque Sandro avec sa sœur, judith Milgrom lance sa propre marque de prêt à porter féminin en 1999, qu’elle nomme Maje. Le nom de la marque vient de M comme le patronyme familial, A comme son frère Alain, J comme Judith et E comme Elisabeth, sa soeur. Elle appartient au groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot).
1.1 Son plan de marchéage
Politique de produit
L’entreprise propose du prêt à porter, des sacs, des chaussures et des accessoires. L’assortiment est étroit et peu profond, il n’y a donc pas une large ligne de produits et pas beaucoup de références. On pourrait penser que ce choix est expliqué par le fait que l’entreprise privilégie la qualité et la réflexion des modèles, à la quantité.
Politique de prix
Les prix des produits que Maje propose sont assez élevés. Des hauts qui vont de 90 à 300€, des robes de 100 à 400€, les manteaux sont les pièces les plus couteuses de la marque, ils vont jusqu’à 1200€. Ce sont des prix intermédiaires, caractérisés comme du “luxe abordable”.
Politique de distribution
Maje possède 191 points de ventes dans le monde, dont plus de 50 en France comprenant les boutiques et les corners comme ceux que l’on peut trouver au Printemps.
Les différentes relations entre les canaux de ventes :
• Cohérence : Harmonie logique entre les canaux, il y a la construction d’une image claire de l’entreprise positionnée sur différents canaux de distribution. En effet l’identité de la marque (le graphisme du logo, couleurs, police de l’écriture...) reflète l’image d’une marque épurée, moderne et simple.
• Convergence : Le site marchand et le magasin physique convergent vers le même but. • Synchronisation : les offres promotionnelles, le renouvellement des produits, la
politique d’échange et retours sont les mêmes dans les différents canaux.
Politique de communication
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L’entreprise fait des campagnes publicitaires pour le lancement des nouvelles collections, elle organise des évènements, elle a un système de Newsletters et d’alerte sms/mail.
Maje est une marque assez active en matière de digital. Elle dispose d’un site internet avec une plateforme e-‐commerce. Elle est également présente sur les réseaux sociaux et diffuse pour ses fans des images des nouvelles collections, des informations sur les ventes privées, des jeux concours sur Facebook ou Instagram.
L’avantage de la communication sur les réseaux sociaux est la proximité avec les clients. Pour être actif il faut employer un community manager qui se chargera de l’animation sur Instagram, facebook..., même si créer des comptes sur les réseaux sociaux ne coûte rien, l’utilisation des réseaux sociaux représente un coût pour l’entreprise pour l’emploi d’un community manager, mais ce coût sera toujours plus faible qu’une autre stratégie de communication. De plus, Maje est une entreprise assez récente et qui a pour cible les femmes modernes de 25 à 40 ans, cette stratégie est en cohérence avec le positionnement de l’entreprise de prêt à porter milieu de gamme.
1.2 Analyse du e-‐shop
D’un aspect extérieur, le site Maje est très bien conçu : les images sont en haute définition, les catégories des articles sont claires et bien définies, tout est accessible en 3 clicks maximum et le site est responsive. Les conditions d’achats sont très bien détaillées, il est possible de s’inscrire très facilement à la newsletter et de commander un article. De plus, en bas de page, on y trouve le contact et les différents réseaux sociaux sur lesquels on peut retrouver la marque. Cependant, lorsque l’on analyse le site, il y a quelques erreurs à corriger, ce qui ne permet pas à la marque d’avoir un site internet de qualité. Le contenu du site, qui est le plus important, est le point qui a le plus besoin d’être amélioré :
-‐ Les mots clés du titre sur le moteur de la page n’apparaissent pas comme principaux mots lés du site lors de l’analyse
-‐ Beaucoup de mots sont répétés qu’une seule fois
-‐Le ratio texte/code est beaucoup trop bas « 2.53% du contenu de votre page et de type texte. Plus ce ratio est élevé, plus la crédibilité de la page est forte.
Toutes ces erreurs sont donc à corriger.
Les autres points d’amélioration sont :
-‐ Avoir plus de mots clés amenant vers le site : en effet à l’heure actuelle, on peut trouver le site Maje seulement en tapant le nom exact de la marque.
-‐ Raccourcir le titre du site dans le moteur car tout n’apparaît pas, il est trop long « Maje.com, Boutique en ligne officielle – Collection… » n’apparait pas : Prêt-‐à-‐porter et Accessoires
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Cette analyse a été faite par « fashionturnsdigital ». C’est une analyse assez complète, on peut également rajouter que le site est à l’image de l’entreprise. En effet les couleurs, l’ambiance du site qui est épuré, dans les tons neutres, sont à l’image de marque de Maje.
2. Un style d’inspiration ethniques
Frédérique Trou-‐Roy, la créatrice de Manoush a été inspirée après de nombreux voyages au Maroc et c’est en 2002 qu’elle créé sa marque. « A l’époque, mon entourage pensait que j’avais une vie de manouche ; je vivais à Paris, au Maroc, et je n’avais pas vraiment de chez-‐moi… », c’est de là qu’est né le nom Manoush.
C’est la « robe chou » qui fait connaître la marque, qui va s’installer dans la fameuse avenue Montaigne. Manoush a montré son savoir-‐faire avec les sacs, actuellement elle présente du prêt-‐à-‐porter, des accessoires, et une ligne de bijoux, une marque féminine, artisanale et bohème.
2.1 Marketing Mix
Politique de produit
Les produits sont très colorés à l’image d’une marque qui fait voyager. Manoush est une marque qui puise son identité dans l'utilisation de la broderie, des sequins, des motifs colorés qui font de chaque pièce de la collection un élément unique. Par rapport à ses concurrents Maje, Sandro, Comptoir des Cotonniers..., la marque se différencie grâce à un style et un univers bien à elle. L’entreprise propose un assortiment étroit et peu profond.
Politique de communication
L’entreprise est très active sur les réseaux sociaux, notamment sur instagram où elle poste régulièrement des photos. Sur facebook elle partage les promotions actuelles et elle poste les campagnes publicitaires pour les nouvelles collections.
En 2017 l’entreprise a fait une collaboration avec Monoprix, deux univers totalement différents se sont allier le temps d’une collection éphémère. C’est une technique de communication courante chez les entreprises de mode. En s’alliant à un autre label ou à un artiste, les marques bénéficient d’une exposition médiatique accrue. Elles peuvent ainsi toucher une nouvelle clientèle potentielle et profiter de la campagne pour retravailler sur leur positionnement et leur image. De plus l’enthousiasme provoqué par une collaboration permet de drainer davantage de trafic dans les boutiques physiques, en effet avant lors de
11
collaboration entre deux marques la communication est intense et annoncée sur plusieurs plateformes pour attirer la clientèle. En général la stratégie de promotion s’est basée sur la présentation de la collection comme un évènement unique et immanquable de la saison. Néanmoins le co-‐branding présente des inconvénients, faire une collaboration qui n’aurait pas de sens présente un risque de perdre ses clients qui ne comprennent pas l’objet du co-‐branding et les entreprises peuvent perdre toute crédibilité.
Politique de prix
L'entreprise joue également sur la stratégie des prix intermédiaires.
Politique de distribution
Le choix des emplacements des magasins physiques est réfléchi. En effet les boutiques sont situées dans les quartiers chic de paris et dans des villes comme St Tropez, Cannes, Deauville... Il y a donc une cohérence avec le positionnement de la marque avec le choix des canaux de distribution.
L’ambiance de magasin est également à l’image de la marque, les lumières, les couleurs des murs font voyager les clients tout comme les produits.
2.2 Analyse du site internet
Forces
Faiblesse
• Rubriques : -‐lookbook -‐ma liste de souhait -‐boutiques : où on peut retrouver toutes les boutiques physiques du monde -‐Histoire : on apprend à mieux connaître la marque • Site à l’image de la marque • Inscription à la newsletter facile
• On peut retrouver le site seulement
en tapant le nom exact de la marque
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Sitographie
https://www.lsa-conso.fr/le-budget-shopping-des-francais-s-affiche-en-forte-baisse,268127 http://www.lefigaro.fr/conso/2017/01/10/20010-20170110ARTFIG00257-la-part-de-l-habillement-dans-le-budget-des-francais-a-diminue-d-un-tiers-depuis-1960.php
https://www.franceinter.fr/economie/depuis-50-ans-les-francais-depensent-plutot-moins-pour-les-vetements-que-pour-les-soins
https://www.definitions-marketing.com/definition/bad-buzz/
http://www.cbnews.fr/etudes/bad-buzz-2017-83-proviennent-des-marques-elles-memes-a1040085
https://start.lesechos.fr/actu-entreprises/technologie-digital/a-qui-profite-le-business-des-influenceurs-13367.php
https://www.google.fr/amp/s/www.forbes.fr/business/8-‐chiffres-‐cles-‐a-‐connaitre-‐sur-‐le-‐e-‐commerce-‐en-‐france-‐en-‐2018/amp/
http://www.manoush.com/e-‐boutique/fr/116-‐vestes-‐manteaux
https://www.welcometothejungle.co/articles/le-‐co-‐branding-‐dans-‐la-‐mode
https://fr.maje.com/fr/happy-‐birthday/Happy-‐birthday.html
https://www.be.com/marques/manoush/
https://www.fashions-‐addict.com/Derriere-‐le-‐succes-‐de-‐Manoush-‐une-‐femme-‐Frederique-‐Trou-‐Roy_372___14604.html
https://www.marketing-‐etudiant.fr/definitions.php
https://camillejeannet.files.wordpress.com/2013/03/dossier-‐final-‐cdc.pdf
http://www.strategies.fr/grands-‐prix/grands-‐prix-‐et-‐evenements-‐strategies/127372W/coup-‐de-‐coeur-‐mazarine-‐digital-‐pour-‐manoush.html
http://www.mariefrance.fr/deco/bientot-‐chez-‐vous/manoush-‐collection-‐lifestyle-‐monoprix-‐375600.html
https://fashionturnsdigital.wordpress.com/
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La maison Hélène cousin a été fondée en 2005 par Hélène Cousin trois ans après son arrivée à Paris. À la suite du succès internationale de sa première collection de prêt-‐à-‐porter haut de gamme pour bébé, Hélène lança sa première collection femme en 2016, entièrement dessinée, conçue et fabriquée en France.
Dans un premier temps, la stratégie préconisée pour la maison Hélène Cousin est une stratégie d’imitation à trois niveaux :
Un développement sur les réseaux sociaux Aujourd’hui, une marque de prêt-‐à-‐porter ne peut plus se permettre de négliger la communication à travers les réseaux sociaux. En effet, comme précédemment expliqué, depuis l’arrivée des nouvelles technologies, c’est principalement grâce aux réseaux sociaux qu’un créateur peut promouvoir ses produits. Or la maison Hélène Cousin n’est que peu présente sur les diverses plateformes tel que Facebook ou Instagram. Cela est problématique car étant encore en phase de développement, la marque a besoin de se faire connaître. On peut citer comme exemple l’annonce d’une collection en édition limité sur le site qui n’est relayée nulle part. Le seul moyen d’être au courant serait donc de se rendre directement sur le site alors que les collections limitées sont les cibles favorites des usagers des réseaux sociaux. La solution de la promotion sur les réseaux sociaux est d’autant plus intéressante pour la marque étant donné le nombre de photos de qualité qu’on peut retrouver dans la catégorie « lookbook » du site. Il n’est donc pas nécessaire d’engager de lourds moyens financiers pour mettre en place cette campagne de communication.
Une réorganisation du e-‐commerce La maison Hélène Cousin devrait également prendre exemple sur les boutiques en ligne des autres marques de la même catégorie précédemment analysées. En effet, la grande différence avec les autres marques se joue au niveau de la mise en avant du contenu. En effet, dès la page d’accueil on observe un manque de contenu sur le site, ce qui n’attire pas directement l’œil du consommateur. Il n’y a qu’une seule image qui ne permet pas d’avoir un aperçu des produits disponibles. De plus l’annonce d’une collection limitée devrait être mise en avant mais elle n’est pas directement visible. Une réorganiser la page d’accueil avec des rubriques tels que « les nouveautés » ou encore « les best-‐sellers » pourrait être plus judicieux.
Un positionnement à marquer Il serait intéressant pour la marque de dès le départ s’adapter aux nouvelles méthodes de consommation des gens qui tendent vers une consommation responsable. En effet contrairement aux grandes marques de prêt-‐à-‐porter féminin qui ont vu leur réputation entachée à la suite de scandales environnementaux ou animaliers et qui font désormais du
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« greenwashing » pour essayer de sauver leur image, la maison Hélène Cousin aurait intérêt à suivre la tendance en marquant leur engagement au prêt de la cause animal par exemple. Cela permettrait de ne pas perdre un segment de marché croissant et de prévenir contre les futures préoccupations des consommateurs qui semblent de plus en plus responsables.
La stratégie d’imitation à court terme donnerait ainsi à la marque les bases pour se développer et être identifiée réellement comme une marque de luxe abordable. A l’avenir, la marque pourrait adopter une stratégie de différenciation pour palier à la grande concurrence du milieu et à la crise actuelle qu’est en train de connaître le secteur… Elle pourrait se démarquer par la créativité de ses produits et une communication nouvelle par le biais d’influenceurs qui lui permettrait de créer la « tendance ».
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