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kLILI Lamia ROCHDI Touria RABERAHONA Sariaka BOUTET Thaïs ANALYSE DE SECTEUR DU PRÊT À PORTER FÉMININ EQUIPE A GMO1 EN FRANCE

P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

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Page 1: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

kLILI Lamia ROCHDI Touria

RABERAHONA Sariaka BOUTET Thaïs

ANALYSE DE SECTEUR DU PRÊT À

PORTER FÉMININ

E Q U I P E A G M O 1

E N F R A N C E

Page 2: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

   Notre  entreprise  d’accueil  se  situe  dans  un  secteur  en  constante  évolution.  En  effet  le  secteur  du  prêt   à   porter   ne   cesse   d’évoluer   au   fils   des   années.   Les   nouvelles   technologies,   le   problème  du  développement  durable,  la  crise  économique,  les  critères  de  beautés  qui  changent  constamment,  font   de   ce  marché   un   secteur   complexe   qui  mérite   une   attention   particulière   à   l’étude   de   son  environnement.    D’une  part  Il  y  a  les  consommateurs  qui  se  dirigent  vers  le  fast  fashion  pour  réduire  au  maximum  leur  budget   consacré  à   l’habillement  et  d’autre  part   il   y   a   les   consommateurs  à   la   recherche  de  produits  de  qualités.  C’est  la  raison  pour  laquelle  il  existe  plusieurs  gammes  de  prêt  à  porter  afin  de  satisfaire   la   demande.   Le   prêt   à   porter   est   un   secteur   en   crise,   on   constate   une   baisse   de   la  consommation   et   pour   faire   face   à   cette   baisse   certaines   entreprises   jouent   sur   des   actions  marketing  pour  augmenter  leurs  ventes.    Le  choix  de  la  stratégie  marketing  à  adopter  est  important  afin  de  créer  une  offre  pour  satisfaire  la  clientèle  et  faire  face  à  la  concurrence.      

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sommaire

A N N E X E S

ANALYSE DE LA CONCURRENCE- MAJE - MANOUSH BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE

UNE ÉCONOMIE EN CRISE ET LA NAISSANCE DE NOUVEAUX BESOINS

LA TECHNOLOGIE AU COEUR DES ENTREPRISES

DES ENTREPRISES ECO-RESPONSABLES

DES ENSEIGNES DE DIFFÉRENTES GAMMES

UNE BAISSE DE LA CONSOMMATION LE COMPORTEMENT DU SONCOMMATEUR

N E W S L E T T E R

L A S T R A T É G I E À

A D O P T E R P A R

H E L E N E C O U S I N

3

4

5

6

7

8

9

1 1

1 3

22

Page 4: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

LE PRÊT À PORTER FÉMININ, UN MARCHÉ QUI FAIBLI

Une économie en crise et la naissance de nouveaux besoinsCHIFFRES DE L ' INSEE

Dans une étude l’Insee révèle que le budget

« apparence physique » des ménages en France

diminue depuis quelques années. En effet en 2015,

les ménages français ont consacré 7,3 % de leur

budget à leur apparence physique. Entre 2016 et

2017 le budget des français pour le shopping a

diminué de 6,2% selon une étude menée par le

cabinet Simon Kutcher & partners après une baisse

de 1,9% l’année précédente. Cette baisse de

consommation est notamment dû à une crise

économique touchant la France depuis 2008 qui a

réduit le pouvoir d'achat des ménages, le volume des

dépenses en vêtements s'est donc contracté, -1,3%

en moyenne par an.

La France est touchée par des codes

sociaux qui poussent la population à

adopter une attitude pour favoriser leur

apparence physique. En effet dans

notre société la femme est soumise à

des critères de beautés ce qui les

conduisent à consommer afin de

ressembler à ses semblables mais aussi

de s’intégrer aux groupes, cette attitude

rentre dans la catégorie du besoin

d’appartenance selon la pyramide de

Maslow. Néanmoins la part de

l’habillement du budget des femmes ne

cesse de diminuer.

Cette attitude de la population

française est expliquée par le fait que

de nouveaux besoins ont émergé au fils

des années : en produits high-tech, en

loisirs et surtout en produits beautés.

Ensuite les françaises préfèrent les soins

aux vêtements, selon une étude de

l’insee sur cinquante ans, la part des

vêtements et chaussures dans les

dépenses pour l'apparence physique a

baissé au profit des soins de beauté.

Pour finir pour expliquer cette baisse,

les dépenses consacrées à l’apparence

physique sont considérées comme

superflus face à des dépenses plus

importantes comme le loyer, les

assurances, certains contrats… 

Nous avons trouvé 4 facteurs du macroenvironnement qui

ont une réelle influence sur le marché du prêt à porter

féminin en France : facteurs économiques, sociaux,

technologiques et environnementaux.

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Page 5: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

Néanmoins internet peut avoir des effets

néfastes sur l’image de marque des

entreprises. En effet il existe ce qu’on appelle

le « badbuzz », « c’est un phénomène de

« bouche à oreille » négatif qui se déclenche

généralement sur Internet avant de se

prolonger éventuellement sur d’autres médias.

Le phénomène prend le plus souvent

naissance sur les réseaux sociaux. Le bad buzz

peut être totalement subi ou être provoqué

par une action initiale ou maladresse de la

marque ou d’un de ses représentants. »

D’après une étude menée par

Nicolas Vanderbiest de Reputatio Lab, 83% des

badbuzz proviennent des

départements communication (46%) et

marketing (36%) eux-mêmes

Les NTIC

peuvent donc être à la fois bénéfiques et

néfastes pour les entreprises.

La technologie est au coeur des entreprises

LE MARKET ING

D ' INFLUENCE

L’arrivée des nouvelles technologies de

l’information et de la communication a

bouleversé le marché du prêt à porter féminin. En

effet les réseaux sociaux sont une source

d’inspiration pour les femmes et les entreprises.

Plusieurs entreprises font

appels à des influenceurs pour promouvoir leur

marque, c’est le

« marketing d’influence ». La plateforme la plus

utilisée pour ce

type de marketing est le réseau social Instagram,

tout est réfléchie afin de

« bien vendre le produit », le choix de l’influenceur

doit être en

cohérence avec le positionnement de la marque.

Certaines entreprises

s’inspirent de ce qu’ils voient sur  les réseaux

sociaux pour voir les

tendances actuelles sur le marché du prêt à

porter féminin, les NTIC ont pris

une place importante pour la veille marketing.

LE E-COMMERCE

En 2017, les ménages français ont dépensé

près de 20% de leur budget dédié aux

vêtements sur Internet. Ce qui fait de la

mode le marché où l'e-commerce BtoC est le

plus développé, juste après la vente de biens

culturels, multimédias et électroménagers.

Les bonnes affaires et les bons

prix ont fait la réputation du e-commerce et

lui permettent de se démarquer par

rapport à d'autres canaux. Ce qui entraîne

une course folle aux promos. Selon

les données de 2016 de l'IFM, 58% des ventes

de l'habillement sur Internet

sont réalisées en solde et en promotion,

contre 40% tous circuits de

ventes confondus.

Les click&mortar sont les

acteurs qui pèsent le plus lourd dans la vente

en ligne de l'habillement. Il

s'agit des enseignes traditionnelles et

physiques qui disposent d'une activité

e-commerce. Selon Xerfi et l'Institut français

de la mode (IFM), ces dernières

représentaient 38,1% du e-commerce de

mode en 2016

Les achats de vêtements sur le

web ont pesé 5 milliards d’euros en 2017 et

représentent désormais 16,5 %

des dépenses des Français dans

l’habillement. Cette proportion était encore

inférieure à 5 % il y a dix ans.

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Page 6: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

Des entreprises eco-

responsables

Les entreprises se préoccupent de plus en

plus de l’environnement. En effet plusieurs

grands groupes de prêt-à-porter se sont

engagés a devenir plus éco-responsables.

Pour marquer leur bonne volonté, ce ne

sont pas moins de 64 marques qui ont

répondu à l’appel du Global Fashion

Agenda (GFA). GFA est une organisation

travaillant en faveur de la protection de

l’environnement et des ressources dans le

secteur de la mode.

Le principe de la mode éco-responsable vise à

réduire le gaspillage des ressources et à prendre

en considération le changement climatique.

La transparence est la clé

d'une mode eco-friendly. L'idée est de

pouvoir informer le

consommateur sur l'origine des produits qu'il

achète.

Il s'agit également de

favoriser une fabrication locale pour limiter

l'impact écologique des

transports.

Les entreprises de prêt à porter féminin

Comptoirs des Cotonniers et Claudie

Perliot sont des exemples qui montrent que l'on

peut allier pièces tendances et

consommation responsable.

La mode est la deuxième industrie la plus polluante après le secteur pétrolier

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Page 7: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

IIl n’y a pas de chiffre d’affaires récent pour le

secteur du prêt à porter, le dernier chiffre

communiqué date de l’année 2016.

Selon une

étude, réalisée par l'Institut français de la mode

(IFM), s’appuyant sur les

données de l’Insee et des entreprises,

l’industrie de la mode française pèse

150 milliards d’euros de chiffre d'affaires

direct. Ce chiffre représente

l’activité de toutes les entreprises de la filière

enregistrées en France, en

excluant les revenus réalisés par leurs filiales

étrangères. N’ayant pas les

données nécessaires afin de calculer les parts

de marché du prêt à porter en

2018, nous ne pouvons pas parler de leader,

suiveur et outsider. Néanmoins, afin

de connaître les entreprises les plus

importantes de ce secteur, nous

avons comparé les différents chiffres d’affaires

et retenu trois entreprises.

L’enseigne

française de prêt à porter féminin ayant le plus

gros chiffre d’affaires est

camaïeu avec 610 149 345€ en 2017. Selon un

sondage réalisé par

« statista » en février 2017, enseigne préférée

des françaises était

camaïeu avec 29%.

Ensuite

il y a Maje avec un chiffre d’affaires de

218 601 300€, néanmoins

cette dernière n’est pas mentionnée dans les

enseignes préférées des

françaises.

Des enseignes de différentes gammes UN MARCHÉ QUI PÈSE 150 MILLIARDS D'EUROS

Notre étude a des limites. En effet ce secteur

connaît plusieurs gammes : le bas de gamme, le

milieu de gamme et le haut de gamme Pour

continuer notre analyse on va se concentrer sur

une gamme qui est le prêt à porter milieu de

gamme pour femme car c’est là où se situe

notre entreprise d’accueil. Des gammes

différentes signifient des stratégies marketing

différentes, selon la gamme les entreprises

vont adapter leur marketing mix à leur

positionnement. Par exemple une entreprise de

prêt à porter féminin bas de gamme va pas

adopter la même stratégie de communication

qu'une entreprise haut de gamme, n'ayant pas

la même cible.

Les

principaux concurrents du prêt à porter milieu

de gamme en France sont Maje,

comptoirs des cotonniers, Claudie perlot et

Manoush. Ce sont toutes des PME

sauf l’entreprise Manoush qui est une TPE avec

un effectif de 20 à 49 salariés.

Pour notre analyse concurrentielle on a donc

choisi deux entreprises de tailles

différentes, Maje une PME avec un effectif de

500 à 599 salariés et un chiffre

d’affaires de 218 601 300€ et Manoush une TPE

avec un chiffre

d’affaires de 9 190 100€.

U N S E C T E U R Q U I R E P R E S E N T E 1 , 7 % D U P I B E N 2 0 1 6

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Page 8: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

Les français consomment moins. Les

enseignes de l’habillement ont enregistré en

septembre 2018 une baisse très marquée de

leur chiffre d’affaires de -19,6%, selon l'alliance

du commerce. L'e-commerce n’est pas

épargné puisque les ventes en ligne reculent

de -8,9%

Même si les entreprises se battent

pour vendre, les consommateurs

considèrent les achats de vêtements

pas prioritaires.

Les

Français consacrent à l'habillement

une faible part de leur budget

UNE BAISSE DE LA

CONSOMMATION EN 2018

En dix ans, le marché de la mode et du textile a

reculé de près de 14 %. Tout a commencé avec

la crise, en 2008 et la baisse a été constante

depuis : les achats de vêtements n'étaient pas

prioritaires.

Ce qui

expliquerait la baisse de la consommation de

produits textiles et d'habillement

de 2011 à 2016.

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Page 9: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

LE COMPORTEMENT DU

CONSOMMATEUR

Les périodes de soldes ont toujours un impact sur le comportement

des consommateurs mais elles ne sont plus déterminantes dans le

comportement d'achat. En effet tout au long de l'année le

consommateur est incité en permanence à découvrir de nouvelles

offres promotionnelles et à comparer celles-ci dans les grandes

enseignes comme en ligne.

Le

secteur de l'habillement n'est plus le seul à être touché, en effet tous

les

secteurs comme l'alimentation, ou l'électroménager, on observe une

véritable

transformation de la répartition du budget des consommateurs. Les

enseignes et

boutiques en ligne sont par conséquent obligées de s’adapter et

d'innover sur

un marché plus que concurrentiel, où pratiquer les prix les plus bas

ne suffit

plus.

A la recherche de bonnes affaires

Certaines entreprises de prêt à porter

vendent des articles destinés à être

vendus à rabais. Ces articles sont

commandés pour être proposés, soit

en promotion, soit lors des périodes

de soldes, la loi précisant qu'un article

ne peut être proposé en solde que s'il

a été proposé à la vente au moins un

mois dans le commerce au tarif

classique.

Ils ont plusieurs intérêts pour les

enseignes. Ils attirent le

consommateur en

incitant celui-ci lors de la découverte

d'une bonne affaire, à entrer pour en

découvrir d'autres, en plus de générer

en eux-mêmes des ventes.

Il n'y a pas que dans les magasins

physiques que les entreprises

affichent des bons

plans pour inciter à la consommation.

En effet il existe les "ventes

privées", c'est un concept où le

consommateur doit s'inscrire pour

avoir le droit de découvrir

régulièrement selon les enseignes,

des produits qu'il

peut obtenir à des prix très bas. C'est

là que ces articles vendus au rabais

donnent le ton.

La crise qui touche la population française

amène les consommateurs à effectuer des

choix, ils privilégient donc d'autres types de

consommation au détriment de

l'habillement, ce qui explique la baisse de

consommation de ce secteur.

Les actions des

entreprises pour

attirer le client

Les vêtements sont des produits qui entrent dans la catégorie des besoins d’appartenance et d’estime selon la pyramide de MASLOW, les vêtements que le consommateur achète et porte, lui permettent en effet de s’identifier et de s’intégrer à un groupe. En ayant conscience de ces besoins, les entreprises mettent en place des actions du marketing qui aura un important impact sur le comportement du consommateur.

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Page 10: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

ETUDE  DE  DEUX  ENTREPRISES  PHARES  DU  SECTEUR  

 

 

1.   Une  marque  pour  les  femmes  modernes  

Après  avoir  créé  la  marque  Sandro  avec  sa  sœur,  judith  Milgrom  lance  sa  propre  marque  de  prêt  à  porter  féminin  en  1999,  qu’elle  nomme  Maje.  Le  nom  de  la  marque  vient  de  M  comme  le  patronyme  familial,  A  comme  son  frère  Alain,   J  comme  Judith  et  E  comme  Elisabeth,  sa  soeur.   Elle   appartient   au   groupe   SMCP   (Sandro,   Maje,   Claudie   Pierlot).    

1.1  Son  plan  de  marchéage    

Politique  de  produit  

L’entreprise   propose   du   prêt   à   porter,   des   sacs,   des   chaussures   et   des   accessoires.  L’assortiment  est  étroit  et  peu  profond,  il  n’y  a  donc  pas  une  large  ligne  de  produits  et  pas  beaucoup   de   références.   On   pourrait   penser   que   ce   choix   est   expliqué   par   le   fait   que  l’entreprise  privilégie  la  qualité  et  la  réflexion  des  modèles,  à  la  quantité.  

Politique  de  prix  

Les  prix  des  produits  que  Maje  propose  sont  assez  élevés.  Des  hauts  qui  vont  de  90  à  300€,  des  robes  de  100  à  400€,  les  manteaux  sont  les  pièces  les  plus  couteuses  de  la  marque,  ils  vont  jusqu’à  1200€.  Ce  sont  des  prix  intermédiaires,  caractérisés  comme  du  “luxe  abordable”.  

 Politique  de  distribution  

Maje  possède  191  points  de  ventes  dans  le  monde,  dont  plus  de  50  en  France  comprenant  les  boutiques  et  les  corners  comme  ceux  que  l’on  peut  trouver  au  Printemps.    

Les  différentes  relations  entre  les  canaux  de  ventes  :  

•   Cohérence   :  Harmonie   logique  entre   les   canaux,   il   y   a   la   construction  d’une   image  claire   de   l’entreprise   positionnée   sur   différents   canaux   de   distribution.   En   effet  l’identité  de  la  marque  (le  graphisme  du  logo,  couleurs,  police  de  l’écriture...)  reflète  l’image  d’une  marque  épurée,  moderne  et  simple.  

•   Convergence  :  Le  site  marchand  et  le  magasin  physique  convergent  vers  le  même  but.  •   Synchronisation   :   les   offres   promotionnelles,   le   renouvellement   des   produits,   la  

politique  d’échange  et  retours  sont  les  mêmes  dans  les  différents  canaux.    

 Politique  de  communication  

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 L’entreprise  fait  des  campagnes  publicitaires  pour  le  lancement  des  nouvelles  collections,  elle  organise  des  évènements,  elle  a  un  système  de  Newsletters  et  d’alerte  sms/mail.    

Maje  est  une  marque  assez  active  en  matière  de  digital.  Elle  dispose  d’un  site  internet  avec  une  plateforme  e-­‐commerce.  Elle  est  également  présente  sur  les  réseaux  sociaux  et  diffuse  pour  ses  fans  des  images  des  nouvelles  collections,  des  informations  sur  les  ventes  privées,  des  jeux  concours  sur  Facebook  ou  Instagram.    

L’avantage  de  la  communication  sur  les  réseaux  sociaux  est  la  proximité  avec  les  clients.  Pour  être   actif   il   faut   employer   un   community   manager   qui   se   chargera   de   l’animation   sur  Instagram,   facebook...,  même   si   créer  des   comptes   sur   les   réseaux   sociaux  ne   coûte   rien,  l’utilisation   des   réseaux   sociaux   représente   un   coût   pour   l’entreprise   pour   l’emploi   d’un  community   manager,   mais   ce   coût   sera   toujours   plus   faible   qu’une   autre   stratégie   de  communication.  De  plus,  Maje  est  une  entreprise  assez  récente  et  qui  a  pour  cible  les  femmes  modernes   de   25   à   40   ans,   cette   stratégie   est   en   cohérence   avec   le   positionnement   de  l’entreprise  de  prêt  à  porter  milieu  de  gamme.    

 

1.2  Analyse  du  e-­‐shop  

D’un  aspect  extérieur,  le  site  Maje  est  très  bien  conçu  :  les  images  sont  en  haute  définition,  les  catégories  des  articles  sont  claires  et  bien  définies,  tout  est  accessible  en  3  clicks  maximum  et  le  site  est  responsive.  Les  conditions  d’achats  sont  très  bien  détaillées,  il  est  possible  de  s’inscrire  très  facilement  à  la  newsletter  et  de  commander  un  article.  De  plus,  en  bas  de  page,  on   y   trouve   le   contact   et   les   différents   réseaux   sociaux   sur   lesquels   on   peut   retrouver   la  marque.  Cependant,  lorsque  l’on  analyse  le  site,  il  y  a  quelques  erreurs  à  corriger,  ce  qui  ne  permet  pas  à  la  marque  d’avoir  un  site  internet  de  qualité.  Le  contenu  du  site,  qui  est  le  plus  important,  est  le  point  qui  a  le  plus  besoin  d’être  amélioré  :    

-­‐  Les  mots  clés  du  titre  sur  le  moteur  de  la  page  n’apparaissent  pas  comme  principaux  mots  lés  du  site  lors  de  l’analyse  

 -­‐  Beaucoup  de  mots  sont  répétés  qu’une  seule  fois  

 -­‐Le  ratio  texte/code  est  beaucoup  trop  bas  «  2.53%  du  contenu  de  votre  page  et  de  type  texte.  Plus  ce  ratio  est  élevé,  plus  la  crédibilité  de  la  page  est  forte.      

Toutes  ces  erreurs  sont  donc  à  corriger.  

Les  autres  points  d’amélioration  sont  :    

-­‐  Avoir  plus  de  mots  clés  amenant  vers  le  site  :  en  effet  à  l’heure  actuelle,  on  peut  trouver  le  site  Maje  seulement  en  tapant  le  nom  exact  de  la  marque.    

-­‐  Raccourcir  le  titre  du  site  dans  le  moteur  car  tout  n’apparaît  pas,  il  est  trop  long  «  Maje.com,  Boutique  en  ligne  officielle  –  Collection…  »  n’apparait  pas  :  Prêt-­‐à-­‐porter  et  Accessoires  

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Page 12: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

Cette  analyse  a  été  faite  par  «  fashionturnsdigital  ».  C’est  une  analyse  assez  complète,  on  peut  également  rajouter  que  le  site  est  à  l’image  de  l’entreprise.  En  effet  les  couleurs,  l’ambiance  du  site  qui  est  épuré,  dans  les  tons  neutres,  sont  à  l’image  de  marque  de  Maje.    

   

 

 

   

2.  Un  style  d’inspiration  ethniques    

Frédérique  Trou-­‐Roy,  la  créatrice  de  Manoush  a  été  inspirée  après  de  nombreux  voyages  au  Maroc  et  c’est  en  2002  qu’elle  créé  sa  marque.  «  A   l’époque,  mon  entourage  pensait  que  j’avais  une  vie  de  manouche  ;  je  vivais  à  Paris,  au  Maroc,  et  je  n’avais  pas  vraiment  de  chez-­‐moi…  »,  c’est  de  là  qu’est  né  le  nom  Manoush.    

C’est  la  «  robe  chou  »  qui  fait  connaître  la  marque,  qui  va  s’installer  dans  la  fameuse  avenue  Montaigne.  Manoush  a  montré  son  savoir-­‐faire  avec  les  sacs,  actuellement  elle  présente  du  prêt-­‐à-­‐porter,   des   accessoires,   et   une   ligne  de  bijoux,   une  marque   féminine,   artisanale   et  bohème.    

2.1  Marketing  Mix    

Politique  de  produit  

Les  produits   sont   très  colorés  à   l’image  d’une  marque  qui   fait  voyager.    Manoush  est  une  marque  qui  puise  son  identité  dans  l'utilisation  de  la  broderie,  des  sequins,  des  motifs  colorés  qui  font  de  chaque  pièce  de  la  collection  un  élément  unique.  Par  rapport  à  ses  concurrents  Maje,   Sandro,  Comptoir  des  Cotonniers...,   la  marque   se  différencie  grâce  à  un   style  et  un  univers  bien  à  elle.  L’entreprise  propose  un  assortiment  étroit  et  peu  profond.    

Politique  de  communication  

L’entreprise  est  très  active  sur  les  réseaux  sociaux,  notamment  sur  instagram  où  elle  poste  régulièrement  des  photos.    Sur  facebook  elle  partage  les  promotions  actuelles  et  elle  poste  les  campagnes  publicitaires  pour  les  nouvelles  collections.    

En   2017   l’entreprise   a   fait   une   collaboration   avec   Monoprix,   deux   univers   totalement  différents   se   sont   allier   le   temps   d’une   collection   éphémère.   C’est   une   technique   de  communication  courante  chez  les  entreprises  de  mode.  En  s’alliant  à  un  autre  label  ou  à  un  artiste,   les   marques   bénéficient   d’une   exposition   médiatique   accrue.   Elles   peuvent   ainsi  toucher  une  nouvelle  clientèle  potentielle  et  profiter  de  la  campagne  pour  retravailler  sur  leur  positionnement   et   leur   image.   De   plus   l’enthousiasme   provoqué   par   une   collaboration  permet  de  drainer  davantage  de  trafic  dans  les  boutiques  physiques,  en  effet  avant  lors  de  

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Page 13: P O R T E R F É M I N I N S E C T E U R D U P R Ê T À A N

collaboration  entre  deux  marques   la  communication  est   intense  et  annoncée  sur  plusieurs  plateformes  pour  attirer  la  clientèle.  En  général  la  stratégie  de  promotion  s’est  basée  sur  la  présentation  de   la   collection   comme  un  évènement  unique  et   immanquable  de   la   saison.  Néanmoins   le  co-­‐branding  présente  des   inconvénients,   faire  une  collaboration  qui  n’aurait  pas  de  sens  présente  un  risque  de  perdre  ses  clients  qui  ne  comprennent  pas  l’objet  du  co-­‐branding  et  les  entreprises  peuvent  perdre  toute  crédibilité.    

Politique  de  prix    

L'entreprise  joue  également  sur  la  stratégie  des  prix  intermédiaires.    

Politique  de  distribution    

Le  choix  des  emplacements  des  magasins  physiques  est  réfléchi.  En  effet  les  boutiques  sont  situées  dans  les  quartiers  chic  de  paris  et  dans  des  villes  comme  St  Tropez,  Cannes,  Deauville...  Il  y  a  donc  une  cohérence  avec  le  positionnement  de  la  marque  avec  le  choix  des  canaux  de  distribution.    

L’ambiance  de  magasin  est  également  à  l’image  de  la  marque,  les  lumières,  les  couleurs  des  murs  font  voyager  les  clients  tout  comme  les  produits.    

 

2.2  Analyse  du  site  internet    

 

 Forces  

 

 Faiblesse  

   

•   Rubriques  :  -­‐lookbook  -­‐ma  liste  de  souhait  -­‐boutiques  :  où  on  peut  retrouver  toutes  les  boutiques  physiques  du  monde  -­‐Histoire  :  on  apprend  à  mieux  connaître  la  marque  •   Site  à  l’image  de  la  marque    •   Inscription  à  la  newsletter  facile    

 

 •   On  peut  retrouver  le  site  seulement  

en  tapant  le  nom  exact  de  la  marque        

 

 

 

 

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Sitographie  

 

https://www.lsa-conso.fr/le-budget-shopping-des-francais-s-affiche-en-forte-baisse,268127 http://www.lefigaro.fr/conso/2017/01/10/20010-20170110ARTFIG00257-la-part-de-l-habillement-dans-le-budget-des-francais-a-diminue-d-un-tiers-depuis-1960.php

https://www.franceinter.fr/economie/depuis-50-ans-les-francais-depensent-plutot-moins-pour-les-vetements-que-pour-les-soins

https://www.definitions-marketing.com/definition/bad-buzz/

http://www.cbnews.fr/etudes/bad-buzz-2017-83-proviennent-des-marques-elles-memes-a1040085

https://start.lesechos.fr/actu-entreprises/technologie-digital/a-qui-profite-le-business-des-influenceurs-13367.php

https://www.google.fr/amp/s/www.forbes.fr/business/8-­‐chiffres-­‐cles-­‐a-­‐connaitre-­‐sur-­‐le-­‐e-­‐commerce-­‐en-­‐france-­‐en-­‐2018/amp/  

http://www.manoush.com/e-­‐boutique/fr/116-­‐vestes-­‐manteaux  

https://www.welcometothejungle.co/articles/le-­‐co-­‐branding-­‐dans-­‐la-­‐mode  

https://fr.maje.com/fr/happy-­‐birthday/Happy-­‐birthday.html  

https://www.be.com/marques/manoush/  

https://www.fashions-­‐addict.com/Derriere-­‐le-­‐succes-­‐de-­‐Manoush-­‐une-­‐femme-­‐Frederique-­‐Trou-­‐Roy_372___14604.html  

https://www.marketing-­‐etudiant.fr/definitions.php  

https://camillejeannet.files.wordpress.com/2013/03/dossier-­‐final-­‐cdc.pdf  

http://www.strategies.fr/grands-­‐prix/grands-­‐prix-­‐et-­‐evenements-­‐strategies/127372W/coup-­‐de-­‐coeur-­‐mazarine-­‐digital-­‐pour-­‐manoush.html  

http://www.mariefrance.fr/deco/bientot-­‐chez-­‐vous/manoush-­‐collection-­‐lifestyle-­‐monoprix-­‐375600.html  

https://fashionturnsdigital.wordpress.com/  

 

 

 

 

 

 

 

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La  maison  Hélène  cousin  a  été  fondée  en  2005  par  Hélène  Cousin  trois  ans  après  son  arrivée  à  Paris.  À  la  suite  du  succès  internationale  de  sa  première  collection  de  prêt-­‐à-­‐porter  haut  de  gamme   pour   bébé,   Hélène   lança   sa   première   collection   femme   en   2016,   entièrement  dessinée,  conçue  et  fabriquée  en  France.  

Dans   un   premier   temps,   la   stratégie   préconisée   pour   la   maison   Hélène   Cousin   est   une  stratégie  d’imitation  à  trois  niveaux  :  

Un  développement  sur  les  réseaux  sociaux  Aujourd’hui,   une   marque   de   prêt-­‐à-­‐porter   ne   peut   plus   se   permettre   de   négliger   la  communication   à   travers   les   réseaux   sociaux.   En   effet,   comme   précédemment   expliqué,  depuis  l’arrivée  des  nouvelles  technologies,  c’est  principalement  grâce  aux  réseaux  sociaux  qu’un   créateur   peut   promouvoir   ses   produits.   Or   la  maison  Hélène   Cousin   n’est   que   peu  présente  sur  les  diverses  plateformes  tel  que  Facebook  ou  Instagram.  Cela  est  problématique  car  étant  encore  en  phase  de  développement,  la  marque  a  besoin  de  se  faire  connaître.  On  peut  citer  comme  exemple  l’annonce  d’une  collection  en  édition  limité  sur  le  site  qui  n’est  relayée  nulle  part.  Le  seul  moyen  d’être  au  courant  serait  donc  de  se  rendre  directement  sur  le   site   alors   que   les   collections   limitées   sont   les   cibles   favorites   des   usagers   des   réseaux  sociaux.  La  solution  de   la  promotion  sur   les  réseaux  sociaux  est  d’autant  plus   intéressante  pour  la  marque  étant  donné  le  nombre  de  photos  de  qualité  qu’on  peut  retrouver  dans  la  catégorie   «   lookbook   »   du   site.   Il   n’est   donc   pas   nécessaire   d’engager   de   lourds  moyens  financiers  pour  mettre  en  place  cette  campagne  de  communication.  

Une  réorganisation  du  e-­‐commerce  La  maison  Hélène  Cousin  devrait  également  prendre  exemple  sur  les  boutiques  en  ligne  des  autres   marques   de   la   même   catégorie   précédemment   analysées.   En   effet,   la   grande  différence  avec  les  autres  marques  se  joue  au  niveau  de  la  mise  en  avant  du  contenu.  En  effet,  dès   la   page   d’accueil   on   observe   un   manque   de   contenu   sur   le   site,   ce   qui   n’attire   pas  directement  l’œil  du  consommateur.  Il  n’y  a  qu’une  seule  image  qui  ne  permet  pas  d’avoir  un  aperçu  des  produits  disponibles.  De  plus  l’annonce  d’une  collection  limitée  devrait  être  mise  en  avant  mais  elle  n’est  pas  directement  visible.  Une  réorganiser  la  page  d’accueil  avec  des  rubriques   tels   que   «   les   nouveautés   »   ou   encore   «   les   best-­‐sellers   »   pourrait   être   plus  judicieux.  

Un  positionnement  à  marquer  Il  serait   intéressant  pour   la  marque  de  dès   le  départ  s’adapter  aux  nouvelles  méthodes  de  consommation   des   gens   qui   tendent   vers   une   consommation   responsable.   En   effet  contrairement   aux   grandes   marques   de   prêt-­‐à-­‐porter   féminin   qui   ont   vu   leur   réputation  entachée  à  la  suite  de  scandales  environnementaux  ou  animaliers  et  qui  font  désormais  du  

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«  greenwashing  »  pour  essayer  de  sauver  leur  image,  la  maison  Hélène  Cousin  aurait  intérêt  à  suivre  la  tendance  en  marquant  leur  engagement  au  prêt  de  la  cause  animal  par  exemple.  Cela  permettrait  de  ne  pas  perdre  un  segment  de  marché  croissant  et  de  prévenir  contre  les  futures  préoccupations  des  consommateurs  qui  semblent  de  plus  en  plus  responsables.  

 

La   stratégie   d’imitation   à   court   terme   donnerait   ainsi   à   la   marque   les   bases   pour   se  développer  et  être  identifiée  réellement  comme  une  marque  de  luxe  abordable.  A  l’avenir,  la  marque  pourrait  adopter  une  stratégie  de  différenciation  pour  palier  à  la  grande  concurrence  du   milieu   et   à   la   crise   actuelle   qu’est   en   train   de   connaître   le   secteur…   Elle   pourrait   se  démarquer   par   la   créativité   de   ses   produits   et   une   communication   nouvelle   par   le   biais  d’influenceurs  qui  lui  permettrait  de  créer  la  «  tendance  ».    

   

 

 

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