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« Une Communauté solidaireévoluant dans un environnementde paix et de sécurité à économieémergente à l’horizon 2035 »

Vision de la CEPGL à long terme

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P R D IR

(PREDIR)

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L’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement de la plaine de la Ruzizi s’inscrit dans la

droite ligne du processus de l’opérationnalisation de l’énoncé de la vision à long terme de la CEPGL

« Une Communauté solidaire évoluant dans un environnement de paix et de sécurité à économie

émergente à l’horizon 2035 », et dont l’une des actions majeures demeure la mise en œuvre du

Programme Economique Régional (PER) de la CEPGL, couvrant la période 2014-2020.

Le PER prône l’intensification et la modernisation d’une agriculture régionale intégrée au marché

mondial et adaptée aux changements climatiques et a prévu à travers la mise en œuvre du PREDIR

des outils nécessaires à la gestion durable des ressources en eau et des ressources naturelles, dont

notamment l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement de la plaine de la Ruzizi (SDAR),

accompagnée par les études des APS de 20 000 ha et d’APD/DAO de 10 000 ha.

Le processus d’élaboration du SDAR, qui a été piloté par le SEP/CEPGL et les CNTS, a adopté

l'approche participative à tous les niveaux. Il a été marqué par la tenue de plusieurs sessions

d’information et de sensibilisation au niveau local, de plusieurs ateliers de validation au niveau des

CNTS et de l’atelier régional. Ces rencontres ont mobilisé aux côtés des institutions et services de

l’Etat et des élus locaux, les représentants des organisations professionnelles agricoles, les syndicats

agricoles, les organisations non-gouvernementales et la société civile (associations et réseau).

La version finale du SDAR confirme les grandes orientations du développement du secteur rural

adoptées par le PER, intègre et/ou assure la synergie avec les programmes et les projets en cours ou

planifiés, tout en prenant en compte les contextes nationaux de développement de la plaine de la

Ruzizi. Il constitue en particulier, une réponse aux attentes et aux recommandations exprimées par

les différents acteurs régionaux, nationaux et surtout locaux de la plaine de la Ruzizi.

Le SDAR sera donc une référence pour la CEPGL et les autres acteurs de développement agricole et

rural intégré, dont notamment les partenaires au développement.

La mise en œuvre du SDAR est prévue pour couvrir la période à l’horizon de 2040. Elle repose sur

une série de cinquante et une (51) actions, structurées en cinq (5) composantes et en trois (03)

programmes à court, moyen et long terme. Le coût d’investissement total s’élève à 1,6 milliard

d’USD, dont 345 millions d’USD, pour le Programme prioritaire composé des actions à court terme.

Enfin, je me félicite de la mobilisation de tous les acteurs de la plaine de la Ruzizi à tous les niveaux,

pour leur participation à l'accomplissement d'une tâche aussi importante et les engage tous à

déployer davantage d'énergie créatrice pour faire du SDAR un véritable instrument de promotion de

la plaine de la Ruzizi.

Aussi, c’est l’occasion d’exprimer toute ma gratitude aux partenaires techniques et financiers du

secteur qui ont soutenu le processus d’élaboration du SDAR en l’occurrence, la Banque Africaine de

Développement (BAD).

Préface

TUYAGA Herman

Secrétaire Exécutif CEPGL

Signature du SEP

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SDAR/CEPGL

1. Etat des lieux multisectoriel ...................................................................................................... 7

1.1 Cadres politique et institutionnel régional et national ................................................................. 7

1.1.1 Cadre politique et institutionnel régional de la CEPGL .......................................................... 7

1.1.2 Participation des pays de la CEPGL dans l’intégration régionale ........................................... 8

1.1.3 Cadre de politiques sectorielles dans les pays de la CEPGL ................................................... 8

1.1.4 Cadres institutionnels sectoriels dans les pays de la CEPGL .................................................. 8

1.2 Description physique de la plaine de la Ruzizi............................................................................... 8

1.3 Aspects socio-économiques de la plaine de la Ruzizi .................................................................... 9

1.4 Caractérisation climatique et des ressources en eau de la plaine de la Ruzizi ........................... 10

1.5 Caractérisation des ressources en sol de la plaine de la Ruzizi ................................................... 13

1.6 Caractérisation du secteur de l’environnement et de la foresterie dans la plaine de la Ruzizi .. 13

1.7 Performances du secteur agricole ............................................................................................... 14

1.8 Performances du secteur Elevage et Pastoralisme ..................................................................... 16

1.9 Performances du secteur de Pêche et Aquaculture .................................................................... 16

1.10 Performances des secteurs des mines, industries, écotourisme et artisanat ........................... 17

1.11 Performances du secteur de l’Energie ...................................................................................... 18

1.12 Performances du secteur du Transport..................................................................................... 18

1.13 Aspects fonciers......................................................................................................................... 18

1.14 Performance du secteur de l’irrigation ..................................................................................... 19

1.15 Evaluation du potentiel irrigable et détermination des zones prioritaires d’aménagement ... 19

1.16 Adéquation entre les ressources en eau et les besoins pour les différents usages .................. 21

1.17 Problématiques, enjeux et défis de développement de la plaine de Ruzizi.............................. 21

1.18 Besoins/objectifs quantitatifs sectoriels ................................................................................... 23

1.19 Portée régionale ........................................................................................................................ 24

2. Options / scénarios d’aménagement et de mise en valeur hydro-agricole ................................ 25

2.1 Option d’aménagement hydro-agricole ...................................................................................... 25

2.2 Options de mise en valeur ........................................................................................................... 25

2.3 Evaluation des besoins en eau d’irrigation et bilan hydrique ..................................................... 27

2.4 Analyse des scénarios de développement .................................................................................. 27

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Page 2

SDAR/CEPGL

3. Sélection et programmation séquentielle des zones d’aménagement prioritaires ..................... 28

3.1 Sélection des 20 000 ha prioritaires ............................................................................................ 28

3.2 Programmation séquentielle du SDAR ........................................................................................ 28

3.3 Portée globale de la plaine de la Ruzizi ....................................................................................... 28

3.4 Caractérisation des périmètres irrigués du SDAR ....................................................................... 35

3.5 Introduction de la mission 3 : Etudes d’APS, APD et DAO de la tranche prioritaire ................... 36

4. Options d’aménagement CES/DRS .......................................................................................... 36

5. Options d’aménagement de désenclavement et infrastructures de transport ........................... 38

6. Cadre de cohérence/ composantes du SDAR............................................................................ 39

6.1 Orientations stratégiques du SDAR ............................................................................................. 39

6.2 Objectifs du SDAR ........................................................................................................................ 39

6.2.1 Objectif global ...................................................................................................................... 39

6.2.2 Objectifs spécifiques ............................................................................................................. 39

6.2.3 Principes/dispositions directeurs du SDAR .......................................................................... 39

6.3 Composantes/actions du SDAR ................................................................................................... 39

7. Evaluation du SDAR ................................................................................................................ 42

7.1 Phases de réalisation ................................................................................................................... 42

7.2 Coût du SDAR............................................................................................................................... 42

7.3 Stratégie de financement du SDAR ............................................................................................. 45

7.4 Evaluation de la rentabilité du SDAR ........................................................................................... 45

7.5 Evaluation des impacts du SDAR ................................................................................................. 45

7.6 L’Etude Environnementale et Sociale Stratégique (EESS) ........................................................... 46

8. Stratégie de mise en œuvre et de suivi-évaluation du SDAR ..................................................... 47

8.1 Principes directeurs de mise en œuvre ....................................................................................... 47

8.2 Organisation et gestion de la mise en œuvre du SDAR ............................................................... 47

8.3 Opérationnalisation du cadre institutionnel ............................................................................... 49

8.4 Modalité de suivi-évaluation et de révision du SDAR ................................................................. 49

8.5 Opportunités, risques et mesures d’atténuation ........................................................................ 49

9. Conclusion .............................................................................................................................. 50

10. Fiches de projets ................................................................................................................... 51

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SDAR/CEPGL

Liste des tableaux

Tableau 1 : Portée globale des aménagements de la plaine de la Ruzizi .............................. 29

Tableau 2 : Caractérisation et planification des PI du SDAR .................................................. 35

Tableau 3 : Phasage des aménagements des dessertes agricoles, en Km ............................. 38

Tableau 4 : Programme d'investissement séquentiel par composante ................................ 43

Tableau 5 : Résultat de l’analyse financière et économique ................................................. 45

Tableau 6 : Impacts du SDAR sur les rendements agricoles .................................................. 46

Liste des figures

Figure 1 : Carte de déficit hydrique ....................................................................................... 12

Figure 2 : Carte de potentiel irrigable de la plaine de la Ruzizi .............................................. 20

Figure 3 : Carte de mobilisation des ressources en eau de la plaine de la Ruzizi .................. 26

Figure 4 : Carte des périmètres irrigués des zones des cultures pluviales de la plaine de la

Ruzizi ...................................................................................................................................... 30

Figure 5 : Carte des PI existants fonctionnels et des PI planifiés par le SDAR et autres

programmes et projets dans la plaine de la Ruzizi ................................................................ 31

Figure 6 : Carte des périmètres irrigués prioritaires du SDAR (20 000 ha) ............................ 32

Figure 7 : Carte des périmètres irrigués prioritaires du SDAR planifiés à court terme ......... 33

Figure 8 : Carte des périmètres irrigués prioritaires du SDAR planifiés à moyen terme ....... 34

Figure 9 : Carte des aménagements de CES prioritaires de la plaine de Ruzizi ..................... 37

Figure 10 : Classement des actions pertinentes .................................................................... 40

Figure 11 : Répartition du coût d'investissement par rubrique ............................................. 44

Figure 12 : Répartition de l'investissement par pays ............................................................. 44

Figure 13 : Schéma institutionnel du SDAR............................................................................ 48

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Page 4

SDAR/CEPGL

Liste des sigles et acronymes

ABER Agence Burundaise d’Electrification Rurale

AFD Agence Française de Développement

APD Avant-Projet Détaillé

APS Avant-Projet Sommaire

BAD Banque Africaine de Développement

BEI Banque Européenne d’Investissement BM Banque Mondiale

BV Bassin Versant

CAE Communauté d'Afrique de l'Est

CCR Cellule de Coordination Régionale

CEEAC Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale

CEPGL Communauté Economique des Pays des Grands Lacs

CER Communauté Economique Régionale

CGES Cadre de Gestion Environnementale et Sociale

CNTS Comité national Technique de Suivi

COMESA Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe

CT Court Terme

CTB Coopération Technique Belge

DAO Dossier d'Appel d'Offres

DFID Department For International Development

DGHER Direction générale de l’Hydraulique et de l’Energie Rurale

DGREA Direction Générale des Ressources en Eau et Assainissement

DPSHA Direction de la Promotion de la Santé, de l’Hygiène et Assainissement

EESS Etude Environnementale Sociale et Stratégique

ETP Evapotranspiration potentielle

FAE Facilité Africaine de l’Eau

FAO Food and Agriculture Organization

FFOM Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces

FIDA Fonds International de Développement Agricole

GIRE Gestion Intégrée des Ressources en Eau

ha Hectare

IGAD Intergovernmental Authority on Development in Eastern Africa (Autorité intergouvernementale pour le développement)

IITA International Institute of Tropical Agriculture

INERA Institut National de l’Étude et la Recherche Agronomiques

ISABU Institut des Sciences Agronomiques du Burundi

JBIC Japan bank for international cooperation

KfW Kreditanstalt für Wiederaufbau (Etablissement de crédit pour la reconstruction)

km Kilomètre

km2 Kilomètre carré

LT Long Terme

m Mètre

m/s Mètre par seconde

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SDAR/CEPGL

m3 Mètre cube

mm millimètre

Mm3 Million de mètres cubes

MT Moyen Terme

N-O Nord - Ouest

N-S Nord - Sud

OBT Organisation de Bassin Transfrontalier

ODD Objectifs de Développement Durable

OMM Organisation Météorologique Mondiale

ONG Organisation Non Gouvernemental

OPA Organisations de Producteurs Agricoles

P.T.C.A Poids Total en Charge Autorisé.

PER Programme Economique Régional

PI Périmètre Irrigué

PIB Produit Intérieur Brut

PREDIR Programme Régional de Développement Intégré de la plaine de la Ruzizi

PTF Partenaires Techniques et Financiers

RDC République Démocratique du Congo

REG Rwanda Energie Group

REGIDESO Société de Production et de Distribution de l'Eau et de l'Électricité

SADC Southern African Development Community

SDAR Schéma Directeur d'Aménagement de la plaine de la Ruzizi

S-E Sud - Est

SEP/CEPGL Secrétariat Exécutif Permanent de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs

SINELAC Société Internationale d’Electricité des Pays des Grands Lacs

T/ha Tonne par hectare

TRE Taux de Rentabilité Economique

TRIF Taux de Rentabilité Intérieure Financière

UBT Unité de Bétail Tropical

USD Dollar Américain

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Introduction

La plaine de la Ruzizi s’étant sur une superficie de 177 905 ha. Elle est partagée entre le

Burundi, la République Démocratique de Congo et le Rwanda. Cette plaine présente un

potentiel agricole élevé, mais peu valorisé. La mise en valeur optimale et durable de cette

richesse constitue une priorité au niveau national et régional, porteuse de beaucoup

d’espoirs pour des populations rurales déshéritées et s’insère dans les efforts d’adaptation

des pays des Grands Lacs aux changements climatiques.

Pour cela, la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) regroupant les trois

pays cités ci-dessus, a lancé le Programme Régional de Développement Intégré de la plaine de

la Ruzizi (PREDIR) qui s’intègre à son tour dans le Programme Economique Régional (PER).

La CEPGL a reçu un don de la Banque Africaine de développement à travers la Facilité Africaine

de l’Eau (FAE) pour financer l’élaboration du PREDIR.

L’élaboration du SDAR constitue la principale composante du PREDIR, et consiste en la

formulation d’un outil de planification à moyen et long terme et des études d’exécution pour

la réalisation des infrastructures prioritaires d’aménagement de la plaine de la Ruzizi.

Le SDAR contient spécifiquement :

I. Un Schéma directeur de développement intégré et durable sur l’ensemble de la plaine dans

les trois pays membres de la CEPGL devant conduire à des orientations d’aménagement de

la plaine étalées sur un horizon de 20 à 30 ans ;

II. Une étude environnementale et sociale stratégique (EESS) de tous les secteurs concernés

par le Schéma Directeur ;

III. Des études de niveau faisabilité/APS d’une tranche prioritaire d’aménagement de

périmètre d’irrigation en réhabilitation ou en création pour une superficie de 20 000 ha;

IV. Des études de niveau APD pour une superficie de 10 000 ha ;

V. L’organisation d’une table ronde des bailleurs de fonds de la plaine de Ruzizi.

Page 6

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Page 7 SDAR/CEPGL

1. Etat des lieux multisectoriel

1.1 Cadres politique et institutionnel régional et national

1.1.1 Cadre politique et institutionnel

régional de la CEPGL

La Communauté Economique des Pays des

Grands Lacs, (CEPGL) fut créée en 1976 par le

Burundi, la République Démocratique de

Congo et le Rwanda afin de promouvoir la paix,

la sécurité et le développement économique

par la coopération régionale. Les objectifs de la

CEPGL tels qu’exposés dans l’article 2 du traité

constitutif sont les suivants :

i. Assurer d’abord et avant tout, la sécurité

des Etats membres et de leurs

populations de façon qu’aucun élément

ne vienne troubler l’ordre et la

tranquillité de leurs frontières

respectives ;

ii. Concevoir, définir et favoriser la création

et le développement des activités

d’intérêts communs;

iii. Promouvoir et intensifier les échanges

commerciaux et la circulation des

personnes et des biens ;

Coopérer de façon étroite dans les domaines

social, économique, commercial, scientifique,

culturel, politique, militaire, financier,

technique et touristique plus spécialement en

matière judiciaire, douanière, sanitaire,

énergétique, de transport et de

télécommunication.

La relance de la CEPGL est intervenue en 2007

par la redéfinition des priorités de

l’organisation, la mise en œuvre du plan

quinquennal 2007-2012, le lancement des

réformes notamment organisationnelles, et

l’actualisation de ses instruments juridiques et

réglementaires.

La CEPGL a également mis sur pied un appareil

institutionnel destiné à mettre en pratique ses

objectifs : organismes tels que l’EGL, l’IRAZ, des

sociétés telles que la SINELAC et la BDGEL, des

Commissions, etc.

Vision à long terme de la CEPGL/PER

La Vision à long terme de la CEPGL s’aligne avec

les visions nationales à long terme et les

stratégies nationales de lutte contre la

pauvreté à moyen terme, élaborées par les

Etats membres. A l’horizon 2035, cette vision

s’énonce comme suit : « Une Communauté

solidaire évoluant dans un environnement de

paix et de sécurité à économie émergente à

l’horizon 2035 ».

Le PER couvrant la période 2014-2020 est la

première phase d’opérationnalisation de cette

vision. C’est le document de référence, de

planification stratégique, de relance et

d’approfondissement de l’intégration

régionale et de la valorisation de l’immense

potentiel économique de la sous-région.

Le PER intègre un axe stratégique dont

l’objectif général est d’assurer la sécurité

alimentaire et la nutrition adéquate des

populations, et d’accroître les revenus des

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Page 8 SDAR/CEPGL

ménages grâce à l’intensification et à la

modernisation d’une agriculture intégrée au

marché mondial et adaptée aux changements.

1.1.2 Participation des pays de la

CEPGL dans l’intégration

régionale

Les pays de la CEPGL situés au centre du

continent ont profité de leur position de

carrefour pour participer aux CER de l’Afrique

Centrale, Orientale et Australe. Ils considèrent

l’intégration régionale comme une opportunité

de trouver une solution aux défis de

l’étroitesse de la base de production, au déficit

en infrastructures et en énergie, à

l’éloignement des grands marchés mondiaux et

à leur faible capacité de négociation, etc.

Les pays de la CEPGL appartiennent tous à

plusieurs CER de l’Union Africaine, dont le

COMESA, la CAE, la SADC, la CEEAC et IGAD.

1.1.3 Cadre de politiques sectorielles

dans les pays de la CEPGL

L'ensemble des pays de la CEPGL dispose de

documents stratégiques de développement

économique et social ou de réduction de la

pauvreté. Ces documents sont complétés par

les divers documents de politiques sectorielles

élaborés (réduction de la pauvreté, eau

potable et assainissement, développement

agricole, aménagement du territoire,

exploitation minière, développement urbain,

développement industriel, protection de

l’environnement, développement sanitaire).

Par ailleurs, les stratégies des secteurs

prioritaires qui constituent le noyau dur de

développement ont été opérationnalisées par

des plans et des programmes d’investissement,

à l’instar du Programme National

d’Investissements Agricoles (PNIA) relatif à

chaque pays.

1.1.4 Cadres institutionnels sectoriels

dans les pays de la CEPGL

Les trois pays de la CEPGL disposent des

meilleurs outils politiques et des cadres

institutionnels de pilotage appropriés pour les

différents secteurs de l’eau, de

l’environnement des secteurs agricoles,

d’élevage, de pêche, du foncier, de l’AEPA, des

mines, des industries, de l’écotourisme, de

l’artisanat, de l’énergie et du transport.

Ces institutions sont aussi accompagnées et/ou

appuyées par plusieurs acteurs sectoriels ou

intersectoriels : OPA, Coopératives, ONG,

Projets, PTF Instituts de Recherche.

Les capacités institutionnelles des différents

ministères et services nécessitent le

renforcement de capacités. Plusieurs services,

avec des programmes moins opérationnels,

sont peu actifs sur le terrain et présentent des

carences en services rendus aux paysans. Il y a

un besoin réel de :

- Renforcement des capacités de

pilotage et managériales ;

- Renforcement des capacités en

ressources humaines et en logistiques ;

- Renforcement des capacités de

vulgarisation ;

- Renforcement des capacités

d’information agricole ;

- Renforcement des capacités des ONG

et des services techniques privés ;

- Renforcement des capacités des

organisations des producteurs

agricoles ;

- Renforcement des capacités des

agriculteurs.

1.2 Description physique de la plaine

de la Ruzizi

La rivière Ruzizi est un cours d’eau important

avec 6 m de profondeur et dont le débit à

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Page 9 SDAR/CEPGL

l'entrée dans le lac Tanganyika est d’environ

220 m3/s.

La plaine de la Ruzizi couvre une superficie de

177 905 ha et s’étend sur une longueur de 117

km. La plaine est partagée entre le Burundi, la

RDC et le Rwanda comme suit :

Pays Superficie

en ha

Pourcentage de la superficie

totale

Burundi (Une partie de la Plaine

de l’Imbo) 98 714 55%

RDC (Plaine de la Ruzizi)

75 143 42%

Rwanda (Plaine de Bugarama)

4 048 2%

Totale 177 905 100%

Elle se situe à une altitude comprise entre 775

m (lac Tanganyika) et 962 m. La pente est faible

(la moyenne est de 4,72 %) et ne dépasse pas

2% dans presque la moitié de la surface de la

plaine.

1.3 Aspects socio-économiques de la

plaine de la Ruzizi

En raison de la proximité géographique,

historique et culturelle, les aspects socio-

économiques des trois pays riverains sont

relativement similaires.

La population de la plaine de Ruzizi connaît une

croissance démographique annuelle élevée de

3,03%. Elle passera d’environ 3,4 millions

d’habitants en 2016 à environ 5,9 millions

d’habitants, en 2040. (9,064 millions en

comptant les villes avoisinantes).

La population y est majoritairement rurale

(85,3%), marquée par une paupérisation

importante avec une incidence de pauvreté

variant de 33 % à plus de 60% et affichant une

prédominance de la proportion féminine

(52,6%), qui malgré sa présence remarquable

dans l’agriculture et le secteur informel, elle

subit encore des inégalités de genre.

Une grande partie des populations sont en

insécurité alimentaire et le déficit alimentaire

est partiellement comblé par les aides

alimentaires et les importations.

Quant à la malnutrition chez les enfants, elle

est attribuée non seulement à l'insécurité

alimentaire et à la pauvreté, mais aussi à une

alimentation inadéquate, en particulier lors du

sevrage, et insuffisante en apport de

micronutriments.

Malgré les efforts accomplis, l’accès aux

différents services de base demeure

insuffisant et au-dessous des cibles nationales

et des ODD, en particulier pour:

- Eau potable et assainissement: l’accès à

l’eau potable varie significativement dans

la plaine de Ruzizi, entre 32% à Bubanza

et 83,9% à Rusizi. De même pour le taux

d’accès à l’assainissement amélioré, il

varie considérablement dans la plaine de

la Ruzizi, entre 33% à Bujumbura Rural et

90,5% à Rusizi. Les services améliorés de

gestion des déchets solides et

d’évacuation des eaux usées et de pluies

sont quasiment absents, en particulier en

milieu rural.

- Education : l’accès à la scolarisation reste

encore très limité (inférieur à 50%) dans

la plaine de Ruzizi, au vu de l’insuffisance

d’infrastructure et de moyens d’accès.

D’où le recours à l’enseignement non

formel des jeunes non scolarisés et des

adultes. Les filles restent les plus

touchées par la déperdition scolaire.

- Santé : la plaine de Ruzizi se distingue par

une forte prolifération des maladies liées

à l’eau comme le paludisme, la fièvre

typhoïde, etc. L’insuffisance du personnel

médical, des infrastructures sanitaires et

de la capacité d’accueil fait que la

situation de la santé est très précaire

pour la majorité de la population de la

plaine.

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Page 10 SDAR/CEPGL

1.4 Caractérisation climatique et des

ressources en eau de la plaine de la

Ruzizi

L’étude climatique et l'étude des ressources en

eau conduites dans le cadre du SDAR ont

concerné l’ensemble du bassin versant de la

rivière de la Ruzizi et non seulement la plaine.

Températures, humidité et vents : Pour une

période d’observation de 30 ans, la

température maximale moyenne annuelle est

d’environ 31° alors que la température

minimale moyenne annuelle est de 15°.

L’humidité moyenne annuelle est de 71%. Les

vitesses moyennes mensuelles des vents se

situent entre 0,58 m/s et 1,31m/s.

Pluie : Le régime pluviométrique est irrégulier.

La saison des pluies commence avec le mois

d’octobre jusqu’au mois de mai, suivie par la

saison sèche qui débute vers la fin de mois de

mai et prend fin vers le mois d’août.

Les précipitations varient avec l’altitude. Les

hautes terres sont les plus arrosées, les régions

basses sont les plus sèches. Le régime

saisonnier comporte une grande et une petite

saison sèche, une grande et une petite saison

de pluies dont les durées varient suivant la

latitude.

Déficit hydrique : La plaine de la Ruzizi est

marquée par un déficit hydrique qui s’accentue

dans la zone sud avec une moyenne de 729

mm/an, suivie de la zone centre avec une

moyenne de 353 mm/an et la zone nord avec

une moyenne de 98 mm/an. (Réf. figure 1 page

12).

Système hydrographique de la Ruzizi : Le cours

d’eau principal Ruzizi reçoit l’écoulement

déversé par le lac Kivu situé au nord de la plaine

et les écoulements de 17 affluents

(Dukumwami, Kaburantwa, Kajeke, Mpanda,

kiliba, Muhira, Kagunuzi, Luberizi, Rubyiro,

Ruhwa, Luvimwi, Luvubu-Munioue,

Nyakagunda, Nyamagana, Runingu, Sange et la

petite Ruzizi).

Le régime hydrologique de la Ruzizi et de ses

affluents se caractérise par une grande

pondération mensuelle et saisonnière.

Le potentiel en eau est de 4,3 milliards de m3

en année normale ou moyenne. Ce potentiel

en eau est particulièrement variable et

irrégulier d’une année à l’autre. Les ressources

en eau mobilisables (garanties 4 années sur 5,

soit avec une efficience à 80%, soit même en

année quinquennale sèche) sont estimées à

environ 2 milliards de m3/an, c'est-à-dire, à

seulement 46,5% de la normale.

Le régime hydrologique de la Ruzizi et de ses

affluents se caractérise par une grande

pondération mensuelle et saisonnière, qui

contraste avec l’irrégularité interannuelle. En

effet, les régimes de débit des affluents et de la

Ruzizi sont peu variables d’un mois à un autre,

ce qui offre un potentiel d’exploitation des

eaux de surface en toutes saisons, et

particulièrement appréciable pour les

différents besoins en eau mensualisés pour

l’irrigation.

Ressources en eaux souterraines : En fonction

des terrains géologiques affleurants dans la

zone d’étude, on distingue les systèmes des

nappes de substratum et les nappes

alluviales. La profondeur du toit de la nappe

est très variable. Aux limites septentrionales,

orientales et occidentales de la basse Ruzizi, la

nappe aquifère se situe à plus de 30 m de

profondeur. Au bord de la Ruzizi et le lac

Tanganyika, elle se trouve à moins de 10 m,

voire moins de 5 m au niveau de certains

forages. L’ensemble des facteurs géologiques

et hydrogéologiques existants (faible

profondeur du plan d’eau et la nature

perméable de la couche couverture) rendent la

nappe de la plaine vulnérable aux problèmes

de pollution.

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Page 11 SDAR/CEPGL

Le bilan de la nappe de la plaine basse de Ruzizi,

calculé par modèle mathématique, a été

estimé à 79,80 millions m3/an, soit un taux de

7,7 % des précipitations moyennes. En

extrapolant à l’ensemble de la plaine, les

ressources en eaux souterraines renouvelables

sont estimées à 134 millions m3/an.

Suivi des ressources en eau : Le suivi des ressources en eau est caractérisé par une dispersion très

importante et une discontinuité de l’information. Les incidences des perturbations sociales survenues

dans les pays de la CEPGL ont grandement détérioré la situation, provoquant des perturbations graves

dans la gestion des réseaux d’observation des ressources en eau se traduisant par : i) la vétusté des

réseaux hydrométriques ; ii) la quasi-absence de réseaux piézométriques, et iii) l’absence de réseau de

suivi de la qualité de l’eau.

Vulnérabilité des ressources en eau : Dans la plaine de la Ruzizi, les deux sources principales de

pollution de l’eau sont :

- la contamination biologique du fait du manque de traitement des eaux usées et des déchets

solides ;

- les charges élevées de sédiments en suspension provenant des mauvaises pratiques de gestion et

d’utilisation des terres.

Il y a d’autres sources de pollution non moins importantes, à savoir : les activités industrielles et

minières et le transport.

Les cultures irriguées, avec l’usage des pesticides et engrais chimiques, présentent un risque majeur

de pollution pouvant affecter la vie de la faune aquatique de la plaine de Ruzizi.

Page 11SDAR/CEPGL

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Page 12 SDAR/CEPGL

Figure 1 : Carte de déficit hydrique

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Page 13 SDAR/CEPGL

1.5 Caractérisation des ressources en

sol de la plaine de la Ruzizi

Types des sols : Le diagnostic pédologique de la

plaine de Ruzizi nous a permis de distinguer 30

types de sols en 13 grands groupes de sols qui

sont les Cambisols, les Vertisols, les Acrisols, les

Ferrasols, les Lixisols, les Luvisols, les Fluvisols,

les Gleysols, les Solonetz, les Arénosols, les

Plinthosols, les Leptosols et les Histosols en

fonction de la géomorphologie, de la pente, de

l’hydromorphie et de la morphologie du sol.

Ces sols présentent des caractéristiques

morphologiques et physico-chimiques

différentes et occupent des superficies

variables dans l’espace.

Potentialités physiques des sols : Les

potentialités physiques de ces sols aux cultures

sont également variables, mais globalement

assez élevées. Les pourcentages de la

superficie de la plaine très apte et apte pour les

différentes cultures se situent à plus de 60%

pour le riz, le maïs, le manioc, les cultures

maraîchères et fruitières.

Le choix d’une culture pour une région donnée

doit être fait de façon judicieuse. Le maintien

de la fertilité des sols doit être pris en compte

pour booster la production dans la plaine de

Ruzizi.

Erosion : le bassin de Ruzizi est soumis au

phénomène d’érosion à cause de plusieurs

facteurs qui sont souvent des contraintes

naturelles (nature accidentée, rigidité de la

roche mère, couvert végétal, pente et

hydrologie) ou des mauvaises pratiques

culturales.

Plus de 50% de la superficie totale de

l’ensemble des bassins versants présentent un

risque d’érosion élevé à très élevé.

L’érosion est d’autant plus menaçante qu’il n’y a pas suffisamment de traitements anti-érosifs

des bassins versants et des zones sensibles à l’érosion, notamment pour les tronçons de berges menacés par l’érosion fluviale et les débordements en crues.

1.6 Caractérisation du secteur de

l’environnement et de la foresterie

dans la plaine de la Ruzizi

Les principales formations végétales dans la

plaine de la Ruzizi sont marquées par des

contrastes bien distincts de façon que des

ensembles d’aspects physionomiques

différents peuvent être facilement

individualisés.

La composition floristique fait apparaître l’existence de centaines espèces de végétation naturelle, des bosquets xérophiles, des forêts à Hyphaene petersiana, et des forêts artificielles

Par rapport à la faune, l’ensemble de la plaine

de la Ruzizi partage la même niche écologique

pour les trois pays. On y trouve de la faune

terrestre (les mammifères, les oiseaux, les

reptiles et les amphibiens) et la faune

aquatique (plusieurs espèces de poissons et de

mollusques). Mais la différence, c’est

l’importance accordée aux activités

d’exploitation et les mesures de protection de

la faune indigène.

La plaine de Ruzizi est confrontée à de

multiples défis liés à la gestion durable des

ressources naturelles disponibles. Cette

problématique pourrait s’observer à travers

divers facteurs notamment l’exploitation

irrationnelle des ressources forestières, la

pression anthropique, le changement

climatique, les catastrophes naturelles.

Pour contrecarrer la détérioration de

l’environnement et la dégradation des

ressources naturelles, des mesures durables

doivent être prises à l’échelle de l’ensemble du

bassin versant de la Ruzizi, notamment en

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Page 14 SDAR/CEPGL

termes de préservation des ressources

naturelles et forestières, renforcement de la

résilience de l'écosystème forestier, éducation

environnementale, lutte intégrée contre les

plantes envahissantes, la valorisation de la

foresterie pour jouer le rôle qui est le sien dans

l’atteinte de la sécurité alimentaire et la

réduction de la pauvreté.

1.7 Performances du secteur agricole

Importance économique : L’agriculture joue

un rôle de premier plan dans les économies des

trois pays, vu sa contribution au PIB qui est de

39,62% au Burundi, 40% en RDC et 36% au

Rwanda. Ce secteur occupe aussi plus de 80%

de la population dans les trois pays.

Etat des lieux de l’Agriculture dans la plaine de

la Ruzizi : La Plaine de la Ruzizi est à cheval sur

le Burundi, la RDC et le Rwanda et les politiques

agricoles qui s’y appliquent différemment

selon le pays dans lequel on se trouve. Cette

situation crée des disparités entre différentes

parties de la plaine, car il n’y a pas pour le

moment un document de politique générale ou

de stratégie de développement concerté qui

porte sur l’ensemble de la plaine de la Ruzizi.

Si l’on se réfère au niveau d’organisation et

d’intensification, trois types de systèmes de

production caractérisent la plaine de la Ruzizi à

savoir : i) l’agriculture traditionnelle familiale ;

ii) l’agriculture de groupe (surtout

coopératives) ; iii) l’agriculture moderne basée

sur les grandes fermes publiques ou privées.

Les cultures produites dans la plaine de la

Ruzizi sont classées en cultures vivrières,

cultures industrielles, cultures maraîchères et

fruitières.

De toutes ces cultures, le riz vient en premier

lieu et le manioc, le maïs sont considérés

comme des cultures principales.

Filière Riz : Les trois pays de la CEPGL ont

identifié le riz comme l'une des filières

agricoles prioritaires. Le riz est en effet une

culture dont l’importance ira grandissante pour

faire face aux besoins croissants suite à

l’urbanisation.

Dans la plaine de Ruzizi, la production de riz est

faite par des petits producteurs individuels ou

en associations dont le degré de maturité va de

simples groupements de quelques riziculteurs

aux coopératives en passant par des

associations plus ou moins structurées.

Le potentiel rizicole de la plaine de la Ruzizi

reste faiblement exploité. Le niveau des

rendements varie d’une zone à l’autre de la

plaine : i) 2 T/ha à 3,5 T/ha dans les zones non

aménagées de l’Imbo et 4T/ha ailleurs ; ii) 1,9

T/ha et 2,5 T/ha en RDC alors que la Stratégie

Nationale de la Riziculture prévoyait 3,5-4

T/ha ; iii) 4,7 T/ha dans les marais du Bugarama

au Rwanda.

L’utilisation des semences de qualité médiocre,

le manque d’organisation des riziculteurs, le

non-respect du calendrier agricole, de la

densité de la culture et de l’âge des plantules à

repiquer, sont autant de facteurs qui

influencent négativement les rendements. Il

est possible d’augmenter considérablement le

rendement dans la plaine de la Ruzizi du côté

RDC à l’instar de ce qui se fait au Rwanda et au

Burundi. Des problèmes subsistent au niveau

du traitement post-récolte et sont en rapport

avec l’insuffisance d’aires de séchages et de

hangars de stockage, et l’insuffisance d’unités

de transformation (surtout en RDC).

La demande de riz en zones urbaines est

élevée, mais le riz produit localement doit

encore faire face à la concurrence du riz

importé des pays asiatiques, notamment pour

ce qui est de la qualité.

Pour faire face à cette demande, le

développement de la filière industrielle rizicole

nécessite de : i) investir dans les

aménagements hydro-agricoles et irrigation ;

ii) Renforcer les capacités des associations de

producteurs pour une meilleure maîtrise du

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Page 15 SDAR/CEPGL

circuit d’approvisionnement ; iii) Renforcer les

capacités des associations, dans la gestion du

calendrier cultural, la gestion de l’eau et la

prise en charge du personnel d’encadrement

sur la base d’expériences régionales prouvées

sur le système de Riziculture Intensif ; iv)

Mettre en place des mesures incitatives aux

privés pour l’installation de nouvelles unités de

transformation.

Filière Manioc : Dans la plaine de la Ruzizi, le

manioc est seulement cultivé dans les zones se

trouvant au Burundi et en République

Démocratique du Congo. Le manioc est une

denrée hautement commercialisable et sous

plusieurs formes dont les principales sont les

cossettes et la farine de manioc.

Le manque de matériel végétal sain suite à la

prévalence de maladies (mosaïque, striure

brune) est la principale contrainte qui entrave

le développement de la filière manioc dans la

plaine de la Ruzizi. Plusieurs institutions jouent

un rôle dans la filière semencière en vue de

faire face à ce problème de déficit en boutures

saines de manioc (ISABU, INERA, IITA, FAO,

etc.).

Les niveaux de rendement sont très faibles et

varient entre 4 et 15 T/ha au Burundi et 7-8

T/ha en RDC dans la plaine de la Ruzizi. Ce

niveau de rendement est inférieur au minimum

requis pour les variétés en diffusion et

représente moins de 30% de l’optimum de

productivité qui est de 20-30 T/ha.

La transformation du manioc demeure

traditionnelle ou semi-industrielle. Elle se

limite à l’utilisation de moulins à faibles

capacités, bien que le produit soit de forte

potentialité, car il peut donner plusieurs

dérivées (pâte alimentaire, beignets, biscuits,

gari (semoule), du pain à base de manioc et

produit sans gluten).

Filière Maïs : Le Maïs est une céréale dont

l’importance est grandissante dans les pays de

la CEPGL. Le Maïs occupe une place de plus en

plus importante dans le régime alimentaire des

ménages en tant qu’alternative aux autres

produits de base tels que la banane et le

manioc. C’est ainsi la principale céréale en RDC,

loin devant le riz.

La production de maïs dans la plaine de la Ruzizi

est essentiellement faite pour les besoins de

consommation de ménages et les niveaux de

production actuels ne permettent pas de

dégager des surplus commercialisables à

grande échelle.

Les faibles niveaux de rendements observés

dans la Plaine de la Ruzizi (0,9-1T/ha) découlent

de l’utilisation du matériel végétal dégénéré

ainsi que du manque d’application des engrais

minéraux. Des efforts (recherche,

introduction) sont en cours pour mettre à la

disposition des paysans une gamme de

nouvelles variétés (pollinisation libre, hybrides,

enrichies en protéines).

Le maïs séché est stocké sans être protégé

contre les ravageurs, ce qui cause des pertes

post-récolte. Il est transformé en farine de

qualité médiocre suite au nettoyage et

broyage, dans des unités de type artisanal

dispersées qui sont aussi utilisées pour le

Manioc, le Soja et Sorgho.

L’analyse des filières agricole a montré que la

demande était forte pour les produits

essentiels tels que le riz, le manioc, le maïs et

même pour les filières jugées secondaires

comme le haricot et le soja alors que les

niveaux de rendements et production étaient

loin en dessous du potentiel de production. Ce

qui accentue la situation d’insécurité

alimentaire et nutritionnelle

Pour y remédier, le SDAR propose des interventions axées sur :

la mobilisation et la valorisation des ressources en eau à des fins d’irrigation;

l’intensification de la mise en valeur du potentiel agricole irrigable et non irrigable.

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Page 16 SDAR/CEPGL

1.8 Performances du secteur Elevage

et Pastoralisme

La plaine de la Ruzizi est dotée d’un potentiel

pastoral appréciable. Ce potentiel repose

sur l’existence de plusieurs atouts suivants : i)

une population ayant une longue tradition

pastorale ; ii) une race bovine autochtone

(l’Ankole) détenue par la quasi-totalité

d’éleveurs traditionnels dans les trois pays ; iii)

des caprins, ovins, porcins et volaille locaux,

conduits suivant le mode traditionnel

d’élevage (divagation, élevage extensif et/ ou

transhumant) ; iv) du fourrage constitué de

diverses plantes fourragères locales, des

plantes fourragères d’introduction récente

(Calliandra sp., Stylosanthès sp., Trèfle) ; v)

d’importantes quantités des produits et sous-

produits agricoles. Ce qui présente des

conditions favorables à l’intégration

agriculture-élevage.

L’élevage dans la plaine bénéficie aussi, grâce à

l’appui des partenaires techniques et

financiers, d’innovations techniques et

technologiques dans la conduite des troupeaux

(l’élevage semi-intensif et/ou l’élevage en

stabulation), d’amélioration de la production

et de la productivité (sélection, croisement,

insémination artificielle) et de renforcement

des capacités des acteurs du secteur.

La production animale dans la plaine connaît

néanmoins un certain nombre de difficultés

liées principalement : (i) à la réduction des

espaces réservés aux pâturages ; (ii) à la

faiblesse des services vétérinaires dans les trois

pays ; (iii) aux conflits fonciers entre

agriculteurs et éleveurs ; (iv) à l’insécurité

récurrente et (v) à la vétusté, l’obsolescence et

l’insuffisance des infrastructures de

production, de transformation et de

commercialisation.

En effet, le lait est transformé généralement en

lait caillé, les techniques utilisées demeurent

artisanales.

La transformation de la viande est assurée par

des abattoirs communaux ou des aires

d’abattage souvent anciens, dégradés et non

conformes aux normes d’hygiène.

En référence aux politiques du développement

de l’élevage de chacun des trois pays, des

orientations de développement proposées

comprennent (i) l’aménagement des espaces

pastoraux ; (ii) l’expansion et la modernisation

des infrastructures d’appui à la production,

transformation et commercialisation ; (iii) le

contrôle et l’amélioration des conditions zoo

sanitaires.

Outre ces aspects, il est aussi envisagé la mise

en œuvre des mécanismes d’atténuation des

conflits et le renforcement des capacités de

différents acteurs.

1.9 Performances du secteur de

Pêche et Aquaculture

Les pêcheries dans la plaine de la Ruzizi sont

constituées principalement du lac Tanganyika,

de la rivière Ruzizi et ses affluents, et de

plusieurs étangs naturels et marais. On

rencontre deux types de pêche: i) la pêche

coutumière ou traditionnelle qui se pratique

dans les étangs naturels, les marais, les rivières

et le lac Tanganyika à l’aide des pirogues en

planche utilisant les engins de pêche tels que

l’épervier, le filet dormant, la nasse,

l’hameçon/palangre et le harpon ; ii) la pêche

artisanale qui se pratique uniquement dans la

partie nord du lac Tanganyika à l’aide des

catamarans et des appolos.

La production halieutique de la plaine de la

Ruzizi est peu connue à cause des faiblesses

structurelles et organisationnelles de

l’ensemble des maillons de la filière :

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Page 17 SDAR/CEPGL

production, transformation et

commercialisation.

L’aquaculture à la plaine de la Ruzizi se limite à

la pisciculture extensive en étangs avec des

méthodes rudimentaires d’élevage,

caractérisée par une faible production. La

conservation des poissons est assurée par des

techniques artisanales (fumage, séchage et

congélation).

Malgré les énormes potentialités qui s’offrent

dans la plaine de la Ruzizi, peu d’actions sont

initiées pour le développement de la pêche et

de la pisciculture.

L’on dénombre plusieurs menaces directes et

indirectes liées à la dégradation de

l’environnement aquatique et aux

perturbations des facteurs hydrologiques qui

pèsent sur la faune aquatique, notamment : (i)

la pression des activités de pêche et l’usage

d’engins non sélectifs et prohibés, (ii) les

activités humaines exercées dans les bassins

versants, surtout l’Agriculture et la récolte de

bois, réduisent considérablement la

couverture forestière originale de ces sites et

(iii) le dessèchement des zones marécageuses.

En termes d’orientation, le développement de

la pêche et de l’aquaculture doit être

durable techniquement, économiquement,

socialement, respectueuse de l’environnement

et régie par une bonne législation et une

réglementation adéquate, intégrant le

développement aquacole et le renouvellement

de la ressource halieutique.

1.10 Performances des secteurs des

mines, industries, écotourisme et

artisanat

Mines : La plaine de Ruzizi présente

d’importantes ressources minières peu

connues et, le plus souvent avec exploitation

artisanale et anarchique des gisements : l’or,

l’étain, le plomb, le zinc, la cassitérite et les

matériaux de construction.

Industries : De par sa vocation agricole,

l'industrie exercée sur la plaine de Ruzizi est

agro industrielle par excellence. Il existe

cependant de nombreuses petites industries.

Elle demeure marquée par la vétusté et

détérioration des infrastructures, la

prédominance du secteur informel et

l’Insuffisance des mesures d’incitation et

d’encouragement aux investisseurs privés et

aux entrepreneurs locaux.

Ecotourisme : les activités écotouristiques qui

touchent la plaine de Ruzizi sont classiques et

peu variées et ne valorisent donc pas

suffisamment le potentiel écotouristique de la

plaine de Ruzizi.

Les sites écotouristiques « phares » de la plaine

de Ruzizi sont le parc national de la Rusizi au

Burundi, et les sources des eaux thermales de

Ruhwa, le lac Dogodogo à Cibitoke, ainsi que

les sources d’eaux chaudes à Bugarama.

Le développement de l’écotourisme nécessite

l’adoption des approches sociologiques locales

pour une meilleure harmonie entre les

pratiques locales et les activités touristiques

Artisanat : Cette filière se distingue par sa

diversification et son caractère traditionnel.

Ceci dit, les artisans, majoritairement

traditionnels, manquent d’encadrement, de

marchés pour vendre, d’accès au financement.

Les options d’aménagement proposées

s’articulent principalement autour du

renforcement des capacités et de

l’organisation des artisans, l’apport de

l’innovation pour valoriser la production

artisanale, la création de pôles de

développement pour encadrer les artisans et

d’institution de microfinance.

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Page 18 SDAR/CEPGL

1.11 Performances du secteur de

l’Energie

La plaine de la Ruzizi recèle d’un

potentiel se présentant comme important et

diversifié : (i) hydroélectricité le long de la

rivière de Ruzizi et ses 13 affluents avec

plusieurs sites en territoire congolais, (ii) bois

et biomasse, (iii) gaz méthane issue du Lac Kivu

bordant le Nord de la Plaine, (iv) gisement

géothermique au site de Bugarama à la

frontière commune des trois pays, (v) tourbe,

(vi) potentiel solaire estimé modéré, mais

suffisant pour une production électrique

solaire photovoltaïque.

En milieu rural, l'énergie la plus utilisée par les

ménages est celle fournie par les bois.

L’énergie électrique est surtout utilisée dans

les villes, ou dans les zones rurales dans les

centres de santé, les écoles, les établissements

étatiques et les maisons abritant les

confessions religieuses.

L’état actuel de la desserte électrique de la

Plaine et de sa zone d’insertion globalement ne

s’aligne pas avec les potentialités énergétiques

précitées. La situation se caractérise

aujourd’hui par de faibles taux d’électrification

en territoires burundais et congolais, surtout

en sous-zones rurales, et une meilleure

situation est identifiée en territoire rwandais

où la quasi-totalité des localités de la zone

concernée se trouve aujourd’hui alimentée en

électricité.

Un nombre de projets de développement de la

production électrique, à la fois aux échelles

communautaires (CEPGL/EGL) et nationales

(dans les 3 pays), est déjà annoncé (soit

programmés, ou en cours d’études) ; ceci laisse

prévoir des possibilités de couverture des

besoins électriques de la Plaine de la Ruzizi, qui

peuvent globalement excéder 340 MW.

1.12 Performances du secteur du

Transport

L’état des lieux a permis de mettre en exergue

les limites du réseau des Infrastructures de

Transport dans la zone du projet. Mis à part la

multinationale Rwanda – Burundi qui offre un

bon niveau de service, le reste du réseau

routier et de dessertes agricoles dans la plaine

de la Ruzizi se caractérisent par une

dégradation avancée comportant des points de

rupture, les rendant difficilement carrossables

à impraticables, surtout pendant la saison des

pluies.

Les contraintes actuelles résultant du niveau de

dégradation de certaines parties du réseau

routier dans les trois pays concernés:

l’enclavement de la zone, le coût élevé du

transport, difficulté d’accès aux zones de

production, difficulté de commercialisation et

d’échanges inter-pays.

1.13 Aspects fonciers

Dans la plaine de Ruzizi, la forte pression sur les

terres cultivables et la rareté des terres ont

entraîné l’accentuation de la compétition sur

l’exploitation de cette ressource et

l’augmentation des conflits entre usagers.

Les petites exploitations agricoles dominent le

paysage foncier. Au Burundi, et en RDC, elles

sont régies par le droit coutumier

reconnaissant aux paysans et à leurs

descendants le droit de jouissance. Au Rwanda,

la Constitution reconnaît la propriété privée et

accorde à chaque citoyen le droit à la propriété

privée, qu'elle soit détenue individuellement

ou en association avec d'autres. Les terres

coutumières ne sont plus reconnues.

Malgré la dynamique de réforme

réglementaire et institutionnelle, dans les trois

pays, la gestion foncière demeure entravée par

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Page 19 SDAR/CEPGL

plusieurs contraintes à degrés divers, dont

notamment la non-clarté du droit coutumier,

l’absence ou l’insuffisance de la sécurisation

foncière, le morcellement des terres et la

précarité de l’accès au foncier des femmes.

En matière d’irrigation, les textes de lois

foncières en République Démocratique du

Congo et en République du Rwanda

n’admettent pas que les agriculteurs

pratiquent l’irrigation sans autorisation

préalable des autorités compétentes.

Par contre au Burundi, l’irrigation n’est

soumise à aucune restriction. Ceci peut

générer des conflits entre les populations

issues des trois pays, mais utilisant la même

ressource hydrique pour les activités agricoles

dans la plaine de la Ruzizi.

Pour éviter ces conflits, il est nécessaire de i)

redynamiser les réformes foncières engagées

dans les trois pays, ii) renforcer la sécurisation

foncière au niveau des terres potentiellement

irrigables, iii) Promouvoir la gestion

décentralisée des terres et la sécurisation des

droits auprès des communautés rurales

décentralisées.

1.14 Performance du secteur de

l’irrigation

Le diagnostic des aménagements hydro-

agricoles existants met en évidence l’absence

d’un développement cohérent et coordonné

du secteur de l’irrigation dans plaine de la

Ruzizi notamment dans les zones de déficit

hydrique.

Les périmètres irrigués souffrent de plusieurs

problèmes qui s’opposent au développement

et à la mise en valeur du potentiel exploité. Ces

problèmes peuvent être classés en deux

catégories :

Problèmes techniques :

- vétusté du réseau d’irrigation et de drainage de l’eau ;

- absence d’ouvrage de mobilisation des ressources en eau pour satisfaire la demande en eau d’irrigation surtout en période sèche ;

- manque d’ouvrage de protection contre les inondations ;

- problèmes d’érosion.

Problèmes sociaux :

- pression démographique au niveau des périmètres agricoles ;

- urbanisation ;

- conflits de gestion des périmètres (tour d’eau.) ;

La superficie totale de la plaine est de 177 905

ha. Le potentiel agricole de toute la plaine est

125 713 ha. La superficie des périmètres

agricoles fonctionnels est de 3009 ha soit 2,4%.

1.15 Evaluation du potentiel irrigable

et détermination des zones

prioritaires d’aménagement

Potentiel irrigable total : L’évaluation du

potentiel irrigable s’est basée sur la

construction d’un modèle agile de classement

multicritère axé principalement sur une

stratégie d'intégration complète SIG-AMC,

couvrant les aspects ressources, les aspects

physiques, sociaux, environnementaux,

institutionnels, économiques/financier.

Cette analyse a permis de classer le potentiel

irrigable d’une superficie totale de plus de

125 000 ha en six classes.

Les superficies des trois premières classes les

plus performantes représentent une superficie

totale de 74 000 ha. Elles sont retenues pour la

détermination des zones prioritaires pour

l’aménagement de la plaine de la Ruzizi.

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Page 20 SDAR/CEPGL

Figure 2 : Carte de potentiel irrigable de la plaine de la Ruzizi

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Page 21 SDAR/CEPGL

1.16 Adéquation entre les ressources

en eau et les besoins pour les

différents usages

Avec le développement des prélèvements dans

le cadre des différents stratégies et

programmes sectoriels de développement, les

prélèvements annuels pour satisfaire les

différents besoins en eau à l’horizon 2040

évolueront à plus de 1,64 milliard de m3. Ils

restent largement couverts par les ressources

en eau renouvelables annuellement estimées à

plus de 2,66 milliards de m3 par an.

L’adéquation entre ressources et besoins en

eau est toutefois contrariée dans la réalité par

les problèmes de disponibilité et/ou de

qualité (salinité, pollution) qui peuvent se

poser localement.

La répartition aussi bien dans le temps que

dans l’espace des ressources en eau n’est pas

toujours conforme à celle de leurs usages.

1.17 Problématiques, enjeux et défis

de développement de la plaine de

Ruzizi

Les différentes analyses de diagnostic

développées dans le cadre du SDAR mettent en

évidence l’absence d’un développement

cohérent et coordonné de l’irrigation dans la

plaine de la Ruzizi, notamment dans les zones

qui souffrent de déficit hydrique et qui sont

marquées par les insuffisances

d’infrastructures productives ou de base.

Le développement de l’irrigation est lié à l’axe

majeur de la mobilisation des ressources en

eau, et dépend de plusieurs facteurs

techniques, environnementaux, juridico-

institutionnels, socio-économiques et

financiers.

Afin d'aider à la formulation du schéma

directeur, des analyses FFOM ont été menées

pour les principales thématiques de l’état des

lieux.

Sur la base de ces analyses et de manière

consolidée, les principales problématiques

mises en exergue des états des lieux des

ressources en eau, en sol et naturelles et des

études sectorielles/thématiques, sont

résumées comme suit :

Des ressources en eau importantes non

maîtrisées, pas assez connues, faiblement

mobilisées pour les différents usages

(irrigation, AEP, abreuvement, etc.),

dégradées par une pollution massive et

vulnérables aux effets des changements

climatiques ;

Des ressources en eau faiblement

valorisées pour leur faire jouer le rôle qui

est le leur dans la croissance économique,

malgré les importants potentiels en

irrigation, élevage, pêche et écotourisme;

Des ressources naturelles (flore, faune,

écosystèmes aquatiques, sols) riches et

variées dans un état de dégradation

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Page 22 SDAR/CEPGL

préoccupante en particulier à cause de

l’érosion

Une population essentiellement rurale et

pauvre, tirant ses moyens de subsistance

des ressources naturelles des pays, dans un

milieu marqué par l’exacerbation des

conflits fonciers et les usages intérieurs et

transfrontaliers. Cette pauvreté est

généralisée pour les zones les plus

démunies et les groupes les plus

vulnérables des femmes rurales et des

jeunes sans emploi ;

Des faibles niveaux d’intensification des

systèmes de production, de

commercialisation et de transformation

agricole en irrigué, d’élevage et de pêche,

entravant le développement des filières,

l’investissement et la capitalisation dans

l’agriculture irriguée ;

Des rendements des systèmes d’irrigation

actuellement faibles, limitant le rôle de

l’irrigation dans la sécurité alimentaire,

l’amélioration de la nutrition et la

diversification des productions agricoles ;

Une faible contribution de l'agriculture

irriguée dans l'atteinte de la stratégie

nationale de sécurité alimentaire et

nutritionnelle, accentuée par l’insuffisance

de la compétitivité des filières agricoles

vivrières face aux importations massives de

produits agricoles ;

Des faibles capacités de financement,

d’entretien et de renouvellement des

investissements productifs par les

opérateurs ;

Un tissu organisationnel, d’appui et

d’encadrement parfois pléthore, mais

affaibli par des insuffisances notables en

efficacité et en durabilité ;

Des retards dans l’atteinte des ODD en

matière d’accès à l’eau potable et à

l'assainissement, aggravés par

d’importantes disparités d’accès entre les

régions et entre milieu urbain et milieu

rural ;

Des insuffisances de la sécurisation

foncière dans la plaine, marquées par des

tensions exacerbées par la cohabitation

agriculteurs/éleveurs.

Pour mobiliser et valoriser les importantes

ressources et potentialités agricoles de la

plaine de la Ruzizi, il faudra relever les

principaux enjeux de développement et

d’aménagement suivants :

1. Mieux connaître les ressources en eau

disponibles par l’organisation du suivi

permanent de leur évolution qualitative et

quantitative dans l’espace et dans le

temps ;

2. Mieux préserver et mieux valoriser l’eau et

les ressources naturelles associées pour

soutenir le développement socio-

économique durable et inclusif ;

3. S’inscrire dans la dynamique régionale de

développement de la résilience des

écosystèmes et des populations aux effets

du changement climatique ;

4. Mettre en place une gestion rationnelle et

durable des aménagements hydro-

agricoles qui passe par une meilleure

connaissance du secteur de l’irrigation et

une meilleure participation des différents

acteurs ;

5. Assurer une meilleure organisation et une

meilleure intégration des chaînes de valeur

agricoles à fort potentiel dans les marchés

locaux et régionaux ;

6. Satisfaire, de façon durable et équitable,

les différentes demandes en eau en tenant

compte de la disponibilité de la ressource,

et aussi des besoins spécifiques des zones

ou des groupes vulnérables conformément

aux principes d’équité et de genre ;

7. Prendre en compte, de façon harmonieuse,

la dimension transfrontalière ;

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Page 23 SDAR/CEPGL

8. Se prémunir contre les risques liés à l’eau,

aussi bien physiques (inondations) que

sanitaires (maladies liées à l'eau).

1.18 Besoins/objectifs quantitatifs

sectoriels

La capitalisation des états des lieux a permis de

dresser les besoins et les objectifs quantitatifs

cibles nécessaires pour la formulation du SDAR

et de son programme d’investissement. Ils sont

résumés comme suit.

En termes de connaissance et de suivi

des ressources en eau

1. Eaux de surface : atteindre la densité

optimale des réseaux de suivi, exigée par

les normes de l’OMM ;

2. Eaux souterraines : Améliorer la

connaissance du réseau de suivi

(coordonnées et séries d’enregistrement

des stations), dans un premier temps, et

garantir un réseau « minimal » tout en

respectant les principaux facteurs de

pondération (les caractéristiques de

l’aquifère, la vulnérabilité, l’exploitation

des eaux souterraines, les types d’usages

des eaux et l’occupation des sols, ainsi

que la population desservie, etc.…) ;

En termes de mobilisation et de mise

en valeur des ressources en eau

3. Mobiliser de façon optimale le potentiel

des eaux de surface pour les différents

usages sectoriels et sous sectoriels, ainsi

qu’une partie suffisante de 143 millions

de m3 de ressources en eau souterraines,

en particulier pour l’eau potable ;

4. Aménager et mettre en valeur le potentiel

irrigable sur 61 742 ha à l’horizon 2040 ;

5. Protéger les PI à réhabiliter ou à créer,

avec une moyenne de 5 ha de DRS/CES

pour 1 ha de PI ;

6. Assurer une production additionnelle de

173 770 tonnes /an pour couvrir

totalement les besoins alimentaires en riz

de la population de la plaine de la Ruzizi, à

l’horizon 2040 ;

7. Renforcer les filières porteuses et des

cultures irriguées, de l’élevage (lait et

viande) et de pêche et aquaculture, afin

que ces secteurs jouent leurs rôles

stratégiques dans l’atteinte de la sécurité

alimentaire, la réduction de la pauvreté et

l’atténuation des conflits socio-

économiques ;

En termes de satisfaction des

demandes des différents usagers de l’eau

(secteurs consommateurs de l’eau)

8. Satisfaire une demande en eau

d’irrigation estimée à 1 310 millions de m3

à l’horizon 2040 ;

9. Atteindre l’accès universel en eau

potable, en assurant la satisfaction des

besoins totaux de cet usage, estimés à

42,5 millions de m3 à l’horizon 2030 ;

L’atteinte de l’ODD se traduirait par la

réalisation de plus de 8 000 équivalents

points d’eau à l’horizon 2030

10. Atteindre l’accès universel à

l’assainissement en 2030 (ODD) pour le

milieu urbain, et pour le milieu rural, et ce

en réalisant plus de 300 000 latrines

améliorées.

11. Satisfaire les besoins en eau à usages

miniers et industriels, estimés à 5 millions

de m3 en 2040 ;

12. Satisfaire la demande totale en eau du

cheptel à l’horizon 2040 qui sera de l’ordre

de 16 millions de m3 pour un cheptel de 1,8

million d’UBT.

13. Assurer un débit écologique minimum

égal à 7,5% des débits moyens pour la

rivière et les affluents de la Ruzizi ;

Pour les aspects transversaux, socio-

économiques, juridiques, institutionnels, de

renforcement des capacités, de

communication et de financement, les

principaux objectifs spécifiques du SDAR sont

les suivants :

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Page 24 SDAR/CEPGL

Concernant les infrastructures socio-

économiques principalement

14. Améliorer les infrastructures de

transport, d’énergie, de santé, d’éducation,

en veillant à une desserte optimale des

zones d’aménagement hydro-agricole

projetées ;

15. Diversifier et relancer l’économie

locale, par le développement durable et la

gestion rationnelle des secteurs d’agro-

industrie, mines, écotourisme, artisanat.

Concernant le renforcement des

capacités :

16. Planifier et assurer les besoins de

renforcement des capacités des acteurs du

secteur de l’irrigation à décentraliser ;

17. Appui à la recherche agronomique et

au renforcement de la coopération entre

les différentes entités chargées de

recherche.

En termes de renforcement des cadres

juridique et institutionnel

18. Renforcer la sécurisation foncière de

l’ensemble des zones prioritaires

d’aménagement en PI du SDAR.

Concernant la communication

19. Remédier au déficit de communication

au sein des services des institutions

publiques.

Concernant le financement

20. Assurer des financements prévisibles

et durables du secteur de l’irrigation, en

particulier l’application des instruments

économiques de la GIRE, la diversification

et le développement d’autres mécanismes

de financement, tels que le Partenariat

Public Privé, ainsi que l’implication des

bénéficiaires.

1.19 Portée régionale

Les résultats de l’état des lieux multisectoriel a

permis de mettre en exergue des besoins et

des orientations de portée régionale. Il s’agit

en particulier de i) assurer les synergies entre

institutions et autres opérateurs économiques

des 3 pays, pour l’aménagement et la mise en

valeur durables du fort potentiel agricole de la

plaine de Ruzizi ; ii) assurer la durabilité

institutionnelle et financière, avec un emploi

rationnel des ressources humaines, techniques

et financières ; iii) permettre des échanges

d’informations et partager les produits de

connaissances, les innovations, et les leçons

apprises en matière de développement

durable.

Un accent particulier a été exprimé par les

acteurs régionaux, nationaux et locaux quant à

l’importance des mesures suivantes :

1. La coopération entre instituts de

recherche agronomique des trois pays,

notamment pour ce qui est de la recherche &

développement ;

2. Le renforcement des capacités de

techniques, humaines et financières de l’IRAZ

et de son centre de documentation ;

3. La coopération entre institutions

chargées de la vulgarisation agricole,

notamment pour la diffusion de matériel

végétal ainsi que la lutte /le contrôle des

maladies ;

4. La promotion des filières dans une

logique régionale, notamment pour ce qui

est de la commercialisation des produits, la

promotion des partenariats commerciaux ;

5. Le développement du processus

régional de la GIRE au niveau de la CEPGL, en

se basant sur la concertation et le dialogue

entre les parties prenantes nationales et

transfrontalières, le renforcement et le

partage des connaissances des ressources en

eau et les ressources associées,

l’harmonisation des politiques en gestion de

l’eau et de l’environnement, et la gestion des

conflits entre usagers des ressources

naturelles ;

6. L’harmonisation des normes et

réglementations zoosanitaires et de pêche et

en matière de qualité, sécurité des aliments

au niveau régional.

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Page 25 SDAR/CEPGL

2. Options / scénarios

d’aménagement et de mise en

valeur hydro-agricole

2.1 Option d’aménagement hydro-

agricole

Le développement de l’irrigation est la priorité

du SDAR. Les options d’aménagement

proposées se basent sur la maîtrise partielle ou

totale de l’eau, pour les périmètres irrigués à

créer ou à réhabiliter, tout en distinguant les

zones de plaine et les zones de marais.

La mobilisation des ressources en eau de

surface est le fondement sur lequel se base le

choix des différentes options d’aménagement.

La maîtrise totale sera permise en renforçant la

mobilisation de l’eau par des barrages

collinaires en plus des seuils de déviations, et

en assurant la modernisation des techniques et

l’intensification des aménagements hydro-

agricoles, avec le recours aux techniques

d’économie d’eau à la parcelle.

Le schéma de mobilisation des ressources en

eau établi pour l’ensemble du bassin de la

Ruzizi a défini les sites des barrages-réservoirs

ou des seuils de déviation (Réf. figure 3 page

26).

2.2 Options de mise en valeur

Le choix des grandes options d’aménagement

proposées dans le cadre du Schéma Directeur

de la Ruzizi repose sur une approche holistique

axée sur les principes suivants : i) Alignement

par rapport aux priorités nationales ( irrigation,

intensification agricole, renforcement

institutionnel, mécanisation, etc.); ii)

Alignement par rapport aux ressources et

potentialités de la plaine de la Ruzizi ; iii)

réponses aux contraintes rencontrées dans les

filières (recherche agronomique, semences,

organisation filières, appui aux coopératives et

secteur privé) ; développement des nouvelles

opportunités (commerce régional, production

pour l’agro-industrie).

La culture du riz restera la première priorité

dans le cadre de la mise en œuvre du SDAR. La

mise en valeur agricole des périmètres rizicoles

dans la plaine de la Ruzizi sera axée sur :

- L’aménagement des rizières irriguées dans

les terres de plaine et de marais ;

- L’intensification de culture de riz et

maîtrise de l’eau d’irrigation;

- Le développement et amélioration des

technologies utilisées;

- La vulgarisation des systèmes de riziculture

intensive SRI ;

- La création et/ou le renforcement de

coopératives paysannes d’exploitation.

Les autres cultures à promouvoir selon le pays,

seront le maïs, le manioc, le soja et les cultures

horticoles (fruits et légumes).

La mise en valeur future nécessite des mesures

d’accompagnement d’appuis à la recherche-

développement, à la filière semencière et des

intrants agricoles, l’accès aux financements, à

l’encadrement et à la vulgarisation agricole et

à la mécanisation agricole.

Aussi, elle nécessite des mesures pour la

gestion durable de l’irrigation dans le cadre du

SDAR, sont d’ordre institutionnel, technique,

financier et environnemental, dont en

particulier :

- Redéfinition du rôle des intervenants dans

le sous-secteur de l’irrigation ;

- Exploitation autonome et viable des

Périmètres irrigués ;

- Encouragement des opérateurs privés pour

la fourniture de services agricoles ;

- Mise en place d’un Cahier des charges pour

les opérateurs privés ;

- Satisfaction inclusive d’une demande

motivée;

- Sécurisation foncière ;

- Promotion d’une agriculture irriguée

durable.

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Page 26 SDAR/CEPGL

Figure 3 : Carte de mobilisation des ressources en eau de la plaine de la Ruzizi

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Page 27 SDAR/CEPGL

2.3 Evaluation des besoins en eau

d’irrigation et bilan hydrique

L’évaluation des besoins en eau d’irrigation est

une étape cruciale dans l’élaboration du SDAR

étant donné qu’elle est liée à la viabilité des

périmètres irrigués à aménager.

La spéculation type adoptée pour l’ensemble

des PI proposés dans le cadre du SDAR est :

60% pour la riziculture, 30% pour la culture des

céréales, et 10% pour la polyculture.

Le besoin en eau d’irrigation en année

quinquennale sèche et pour un taux

d’intensification de 130% est évalué à 400

Mm3/an. Pour garantir la distribution des

quantités en eau demandées, il faudra

mobiliser 840 Mm3/an.

Le besoin en eau d’irrigation en année

quinquennale sèche et pour un taux

d’intensification de 170% (l’irrigation est

assurée par le volume exploitable, et l’apport

en eau des barrages-réservoirs) est évalué à

511 Mm3/an. Pour garantir la distribution des

quantités en eau demandées, il faudra

mobiliser 1 000 Mm3/an.

2.4 Analyse des scénarios de

développement

L’objectif visé est de mettre à la disposition des

acteurs, dans le cadre des futures

concertations, plusieurs scénarios possibles,

afin de parvenir à un choix optimal qui cadre le

mieux avec les objectifs spécifiques du SDAR, et

qui concrétise la mise en cohérence des visions

stratégiques du secteur de l’eau et celle du

secteur agricole avec les enjeux et les

problèmes importants dégagés dans l’analyse

et le diagnostic de l’état des lieux.

L'optimisation de la mobilisation et de la

valorisation des ressources en eau est

proposée à travers les trois scénarios suivants :

- Scénario n°1 : scénario tendanciel basé sur

les tendances actuelles d'évolution des

performances des critères ;

- Scénario n°2 : maîtrise partielle de l’eau

par la création et/ ou la réhabilitation des

seuils de déviation ;

- Scénario n°3 : maîtrise totale de l’eau par

la construction des barrages qui

renforcent la mobilisation des eaux en

particulier durant la période sèche.

Sur la base de l’analyse multicritère menée en

utilisant le logiciel ELECTREIII, le scénario n°3 a

été surclassé et est considéré par conséquent

comme le scénario optimal. D’autant plus qu’il

présente les meilleures performances en

termes d’avantages de mobilisation, de

maîtrise et de valorisation des ressources en

eau, de production rizicole et d’atténuation de

conflits liés à l’usage des terres et de l’eau.

Mais aussi, des impacts négatifs qui restent

gérables en considérant les mesures de

sauvegarde environnementale et sociale.

L’analyse des scénarios a permis d’élargir les

points de vue des gestionnaires en proposant

un certain nombre d'options dans la gestion

optimale des ressources, et ce pour aider à la

prise de décision quant à l’adoption du

scénario optimal choisi. D’autant plus que

l’enjeu majeur actuel est la productivité et

l’intensification pour assurer la sécurité

alimentaire.

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Page 28 SDAR/CEPGL

3. Sélection et

programmation séquentielle des

zones d’aménagement

prioritaires

3.1 Sélection des 20 000 ha

prioritaires

Le potentiel irrigable dégagé de cette étude a

été estimé sur la base de disponibilité

suffisante de l’eau pour l’irrigation pour

l’ensemble de la plaine. Pour assurer la viabilité

des futurs PI, cette analyse a été affinée par la

considération du critère de mobilisation des

ressources en eau au niveau de sous bassins.

La superficie des PI viables est ainsi estimée à

plus de 33 700 ha.

La sélection des 20 000 ha prioritaires a été

opérée en se basant sur cette superficie viable.

Aussi la sélection des 20 000 ha qui a été

assurée par l’utilisation du logiciel ELECTRE III,

a veillé au partage équitable entre les trois

pays, conformément à la vision d’intégration

régionale de la CEPGL.

3.2 Programmation séquentielle du

SDAR

Les TDR indiquent la sélection des 20 000 ha

qui feront l’objet des études de la mission 3 :

études d’APS de 20 000 ha et étude d’APD/DAO

de 10 000 ha. Sur cette base, la programmation

séquentielle des 33 762 ha considérée dans le

SDAR est la suivante :

- Une première tranche de 10 000 ha à court

terme (5 ans)

- Une deuxième tranche de 10 000 ha à

moyen terme (5 ans)

- Une dernière tranche de 13 762 ha à long

terme (12 ans)

Les analyses multicritères établies pour

l’ensemble des PI de la zone d’étude, pour le

Burundi et pour la RDC ont permis d’établir la

programmation séquentielle des périmètres

irrigués du SDAR :

La programmation séquentielle des PI du Burundi se présente comme suit :

- Superficie planifiée à court terme : 3745 ha

dont 74% en réhabilitation et 26% en

création de PI ;

- Superficie planifiée à moyen terme : 5038

ha dont 43% en réhabilitation et 57% en

création de PI ;

- Superficie planifiée à long terme : 4 400 ha

dont 18% en réhabilitation et 82% en

création de PI ;

La programmation séquentielle des PI en RDC se présente comme suit :

- Superficie planifiée à court terme : 4 091 ha

en création ;

- Superficie planifiée à moyen terme : 4 964

ha dont 19% en réhabilitation et 81% en

création de PI ;

- Superficie planifiée à long terme : 9 349 ha

dont 11% en réhabilitation et 89% en

création de PI.

La programmation séquentielle des PI au Rwanda : 2175 ha, 100% en réhabilitation.

3.3 Portée globale de la plaine de la

Ruzizi

Sur la base de l’analyse de robustesse et la

revue des informations de planification

disponibles, la superficie totale des terres

agricoles irriguées est estimée à 61 742 ha dont

33 762 ha qui sont planifiés dans le cadre du

SDAR et 27 821 ha qui sont planifiées dans le

cadre d’autres projets ou programmes. La

superficie totale des PI existants et

fonctionnels est de 158 ha.

Les zones agricoles non irriguées présentent

une superficie totale de 80 024 ha. Sur la base

du SIG-SDAR, la partie de ces terres qui

présente une vocation principale pour les

cultures vivrières en particulier le manioc en

association ou en monoculture, est estimée à

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Page 29 SDAR/CEPGL

41 000 ha. Le reste de ces terres présente une

vocation agroélevage ou agroforesterie.

Le tableau n° 1 présente le détail de la

ventilation des terres irriguées et pluviales du

SDAR et des autres programmes et projets.

Les figures suivantes sont :

- Figure n°4 : Carte des périmètres irrigués

des zones des cultures pluviales de la plaine

de la Ruzizi;

- Figure n°5 : Carte des PI existants

fonctionnels et des PI planifiés par le SDAR

et autres programmes et projets dans la

plaine de la Ruzizi ;

- Figure n°6 : Carte des périmètres irrigués

prioritaires du SDAR (20 000 ha);

- Figure n°7 : Carte des périmètres irrigués

prioritaires du SDAR planifiés à court

terme.

- Figure n°8 : Carte des périmètres irrigués

prioritaires du SDAR planifiés à moyen

terme.

Tableau 1 : Portée globale des aménagements de la plaine de la Ruzizi

SDAR

Superficie des terres agricoles irriguées, en ha Superficie des terres agricoles non

irriguées (pluviales), en ha

61 742 80 024

Pays Projet CT MT LT

Superficie des terres agricoles pluviales (ha) : 41 276

Superficie en agroforesterie/ agroélevage (ha) : 38 748

Plaine de Ruzizi

SDAR 10 011 10 002 13 749

Burundi PNSADR-IM 1 291

Burundi PROPA-O 1 379

Burundi PRODEFI 2 852

Burundi PAIOSA 4 082

Burundi PDAIRGL 2 045

Burundi TSI 2 305

Burundi PAH Gihanga III 3 142

RDC Sucrerie de Kiliba 7 566

RDC Maji Ya Amani 559

RDC PICAGL 2 600

PI existants et fonctionnels 158

37 832 10 002 13 749 80 024

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Figure 4 : Carte des périmètres irrigués des zones des cultures pluviales de la plaine de la Ruzizi

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Page 31 SDAR/CEPGL

Figure 5 : Carte des PI existants fonctionnels et des PI planifiés par le SDAR et autres programmes et projets dans la plaine de la Ruzizi

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Page 32 SDAR/CEPGL

Figure 6 : Carte des périmètres irrigués prioritaires du SDAR (20 000 ha)

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Page 33 SDAR/CEPGL

Figure 7 : Carte des périmètres irrigués prioritaires du SDAR planifiés à court terme

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Page 34 SDAR/CEPGL

Figure 8 : Carte des périmètres irrigués prioritaires du SDAR planifiés à moyen terme

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Page 35 SDAR/CEPGL

3.4 Caractérisation des périmètres

irrigués du SDAR

Le schéma directeur d’aménagement de la

plaine de la Ruzizi se base sur le principe de la

maîtrise totale de l’eau d’irrigation durant

toute l’année. Cette maîtrise est assurée par la

construction des ouvrages de mobilisation des

ressources en eau de surface (seuils de

déviation, prises d’eau...) et la construction de

barrages-réservoirs. Ces barrages planifiés à

moyen et long termes sont identifiés sur les

rivières qui traversent la plaine. Les cours d’eau

naturels vont être utilisés pour le transfert

gravitaire de l’eau.

Des lâchures d’eau à partir des barrages-

réservoirs vont couvrir le déficit en eau en

période de besoin.

L’aménagement proposé dans le cadre du

SDAR se base sur une logique de mise en œuvre

simple, efficace et maîtrisable au niveau de

l’exploitant.

La caractérisation et la planification des PI du

SDAR se présentent comme suit.

Tableau 2 : Caractérisation et planification des PI du SDAR

Court terme Moyen terme Long terme

Superficie (ha)

Nombre de PI

Longueur d’adduction

et de transfert (km)

Superficie (ha)

Nombre de PI

Longueur d’adduction et

de transfert (km)

Superficie (ha)

Nombre de PI

Longueur d’adduction

et de transfert (km)

Burundi 3 745 5 11,0 5 038 12 75,0 4 400 16 100

RDC 4 091 3 18,3 4 964 8 68,0 9 349 27 70

Rwanda 2 175 1 0,5 0 0 4 ,2 0 0 0

Total 10 011 9 29,8 10 002 20 143,0 13 742 43 170

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Page 36 SDAR/CEPGL

3.5 Introduction de la mission 3 :

Etudes d’APS, APD et DAO de la

tranche prioritaire

Les études APS-Faisabilité concerneront la

superficie globale prioritaire de 20 000 ha de

périmètres d’irrigation planifiés à court et à

moyen terme.

Pour chaque PI, ces études évalueront, en

concertation et avec la participation des

communautés bénéficiaires et les parties

prenantes concernées, la faisabilité sur les

plans d’aménagement et de mise en valeur

agricole intégrée sur les plans social,

environnemental, économique, financier,

institutionnel et organisationnel.

Sur la base des résultats validés des études de

faisabilité et d’APS ci-dessus, les études

techniques détaillées d’APD et le DAO

porteront sur les PI prioritaires de 10 000 ha,

planifiés à court terme

Chaque étude APD d’un PI comportera :

- la conception et le dimensionnement détaillé des aménagements à réhabiliter/créer et le mode d'exécution ;

- les avant-métrés définitifs et l’estimation des coûts d’investissement et d’entretien ;

- le Statut et les impacts environnementaux ;

- l’analyse financière et économique détaillée ;

- l’analyse des aspects de l’exploitation/gestion des périmètres et acteurs.

Le Consultant, en étroite collaboration avec le Client, proposera la répartition de la totalité des travaux en plusieurs lots.

Pour chaque lot, le Consultant préparera les documents du Dossier d’Appel d’Offres clairs et cohérents pour éviter toute interprétation équivoque.

Les Dossiers d'Appel d'Offres (DAO) seront conformes aux textes en vigueur dans les pays de la CEPGL et aux directives de la BAD.

4. Options d’aménagement

CES/DRS

L’analyse des options aménagements CES a été

établie sur la base de l’analyse des risques

d’érosion et en considérant les critères et les

techniques de protection appropriée

Les aménagements de CES/ DRS proposés

peuvent être divisés en deux composantes :

Aménagement des versants

Aménagement des voies d’eau

La superficie des travaux de CES par type

d’aménagement pour un traitement intégral

de protection de l’ensemble des zones à haut

risque d'érosion, s’étale sur une superficie de

377 186 ha.

Afin de rationaliser les investissements de

protection (CES), des zones d’interventions

prioritaires ont été définies, en ciblant les

surfaces limitrophes de tous les

aménagements hydro-agricoles existants,

projetés et proposés. En conséquence, le

traitement concerne environ le tiers de la

superficie de la zone à haut risque de chaque

BV.

Un taux de 5% a été considéré pour estimer les

superficies à reboiser au niveau des zones de

crêtes des hauteurs, en particulier pour la

protection des têtes de sources et des berges

des affluents. Ainsi, les travaux de CES

propriétaires qui couvrent 127 815 ha.

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Page 37 SDAR/CEPGL

Figure 9 : Carte des aménagements de CES prioritaires de la plaine de Ruzizi

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Page 38 SDAR/CEPGL

5. Options d’aménagement

de désenclavement et

infrastructures de transport

L’aménagement hydroagricole de la plaine de

la Ruzizi doit s’appuyer sur un réseau

d’Infrastructure de Transport performant

permettant le désenclavement des zones à fort

potentiel agricole et à offrir des solutions de

déplacement aux différents foyers de

production vers les centres de consommation.

Les besoins d’aménagement retenus sur la

base de l’analyse de l’état des lieux concernent

l’aménagement et/ou la réhabilitation de

routes revêtues en terres, de dessertes

agricoles, et la construction d’ouvrage d’art

frontalier.

Les objectifs qui peuvent être assignés à cette

mission concernent :

- Tirer la meilleure partie du patrimoine

routier et de dessertes agricoles existants ;

- Proposer les aménagements et travaux

nécessaires pour une remise à niveau des

dessertes et routes existantes ;

- S’inscrire dans une vision à long terme de

développement de la plaine de la Ruzizi ;

- Minimiser le coût global de l’intervention.

Le SDAR intègre l’aménagement des routes de

dessertes agricoles qui porte sur 712 km en

réhabilitation et 191 Km en construction, dont

la réalisation est planifiée en cohérence avec

celle des aménagements hydro-agricoles (Réf.

Tableau 3).

Tableau 3 : Phasage des aménagements des dessertes agricoles, en Km

Pays Horizon Réhabilitation Création

Burundi

CT 55 10

MT 90 10

LT 82 39

RDC

CT 50 0

MT 108 30

LT 245 102

Rwanda CT 82 0

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Page 39 SDAR/CEPGL

6. Cadre de cohérence/

composantes du SDAR

6.1 Orientations stratégiques du

SDAR

Le SDAR s’inscrit dans le cadre du PER-CEPGL et

des visions nationales à long terme pour la

sécurité alimentaire, la réduction de la

pauvreté et la croissance économique des trois

pays membres. En harmonie avec le cadre des

politiques, des stratégies et des orientations

sectorielles, la mise en œuvre du SDAR

contribuera à la transformation du secteur

agricole dans les trois (03) pays, par

l’amélioration de la performance, la rentabilité

et la compétitivité.

6.2 Objectifs du SDAR

6.2.1 Objectif global

Le SDAR a pour objectif global de « contribuer

durablement au développement intégré socio-

économique et à la réduction de la pauvreté

grâce à la mise en valeur des terres et de la

gestion durable des ressources en eau de la

plaine de la Ruzizi, ainsi que par le

renforcement de l’intégration économique

régionale, de la paix et de la sécurité ». Il

constitue un instrument de planification

conforme aux engagements de la CEPGL

exprimés dans la PER, à travers des actions

concrètes identifiées, définies, planifiées et des

moyens de leur mise en œuvre.

6.2.2 Objectifs spécifiques

Le niveau logique des objectifs spécifiques est

celui qui détermine les conditions pour

atteindre l’objectif global et les orientations

stratégiques.

Sur la période de 2019 – 2040, les cinq (05)

objectifs spécifiques du SDAR sont les

suivants :

Valoriser le potentiel irrigable ;

Assurer la mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles ;

Contribuer au développement socio-économique d’accompagnement durable intégré et inclusif ;

Protéger et préserver l’environnement ;

Renforcer les capacités institutionnelles de bonne gouvernance.

6.2.3 Principes/dispositions directeurs

du SDAR

Pour l’atteinte des objectifs du SDAR, les

principes/dispositions directeurs suivants

doivent être respectés : intégration régionale,

mobilisation des ressources financières,

approche-programme, renforcement des

capacités institutionnelles des parties

prenantes, harmonisation des interventions,

renforcement du processus d’aménagement,

demande motivée et inclusivité.

6.3 Composantes/actions du SDAR

Cette partie du SDAR constitue le point

d’aboutissement du processus d’identification

des actions les plus pertinentes, à mettre en

œuvre, en cohérence avec les axes

stratégiques régionaux et nationaux, mais aussi

en réponse aux attentes des acteurs locaux.

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Page 40 SDAR/CEPGL

Figure 10 : Classement des actions pertinentes

Ainsi, la liste définitive inclut 51 actions

multiples et variées qui constituent le contenu

du SDAR en termes de composantes

structurantes.

Composante 1 : Création et réhabilitation des aménagements hydro-agricoles

- Action 1.1 : Création des aménagements

hydro-agricoles ;

- Action 1.2 : Réhabilitation des

aménagements hydro-agricoles ;

- Action 1.3 : Réalisation des barrages-

réservoirs pour la mobilisation des eaux à

des fins agricoles ;

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

Sous-composante de développement agricole

- Action 2.1 : Appui à la Gestion Intégrée de

la Fertilité des Sols ;

- Action 2.2 : Appui au développement des

services de vulgarisation et de formation

agricole ;

- Action 2.3 : Appui au développement de la

filière semencière ;

- Action 2.4 : Renforcement des capacités de

la recherche agricole ;

- Action 2.5 : Promotion des systèmes

financiers décentralisés des activités

agricoles ;

- Action 2.6 : Appui aux filières d’irrigation

porteuses ;

- Action 2.7 : Appui à l’émergence de

l’entrepreneuriat agricole ;

- Action 2.8 : Renforcement des capacités

techniques de protection des cultures et de

stockage des denrées alimentaires

- Action 2.9 : Construction des aires de

séchage et hangar de stockage des

récoltes ;

- Action 2.10 : Appui au développement de la

mécanisation agricole ;

- Action 2.11 : Renforcement de la

recherche - développement dans le

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Page 41 SDAR/CEPGL

domaine d’intégration de l’agriculture

irriguée-élevage-pisciculture.

Sous-composante de développement de l’élevage

- Action 2.12 : Appui au développement des

cultures fourragères ;

- Action 2.13 : Appui au développement des

techniques de biotechnologie ;

- Action 2.14 : Appui au développement de la

couverture zoo sanitaire ;

- Action 2.15 : Développement de l’élevage

bovin intégré ;

- Action 2.16 : Appui aux activités

génératrices de revenus des femmes et des

jeunes liées au petit élevage ;

Sous-composante de développement de la pêche et de la pisciculture

- Action 2.17 : Installation / réhabilitation

des aménagements de la pêche et de la

pisciculture ;

- Action 2.18 : Développement du

mécanisme de la cogestion du secteur de la

pêche ;

Sous-composante de développement de l’agro-industrie

- Action 2.19 : Construction / réhabilitation

des usines de riz ou de maïs ;

- Action 2.20 : Construction/réhabilitation

des usines de tomate ;

- Action 2.21 : Implantation des usines de

production d’aliments pour bétail ;

- Action 2.22 : Construction et/ou

modernisation des abattoirs et des unités

de traitement des peaux ;

- Action 2.23 : Construction et/ou

modernisation des infrastructures de

transformation du lait ;

- Action 2.24 : Développement de la chaîne

de valeur de la pêche et de l’aquaculture ;

- Action 2.25 : Implantation des unités de

production des aliments pour poissons ;

- Action 2.26 : Appui à la veille normative de

la qualité des produits agricoles ;

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif

- Action 3.1 : Amélioration de l’accès à l’eau

potable dans la plaine de la Ruzizi ;

- Action 3.2 : Amélioration de l’accès à

l’assainissement ;

- Action 3.3 : Amélioration de l’accès à

l’éducation ;

- Action 3.4 : Amélioration de l’accès aux

centres de santé ;

- Action 3.5 : Appui à la lutte intégrée contre

les maladies d’origine hydrique et autres

maladies prévalentes ;

- Action 3.6 : Développement des

infrastructures de transport ;

- Action 3.7 : Développement des énergies

renouvelables ;

- Action 3.8 : Renforcement de la gestion du

domaine d’habitat en monde rural ;

- Action 3.9 : Appui aux activités

génératrices de revenus des secteurs

d’écotourisme, artisanat et mines ;

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la résilience des écosystèmes au changement climatique

Sous-composante de renforcement du suivi des ressources en eau :

- Action 4.1 : Renforcement du système de

suivi des ressources en eau de surface ;

- Action 4.2 : Réhabilitation et extension de

réseau de suivi des ressources en eau

souterraines de la plaine de la Ruzizi ;

- Action 4.3 : Renforcement du contrôle de la

pollution hydrique et autres maladies

prévalentes.

Sous composante d’aménagement de conservation des eaux et des sols :

- Action 4.4 : Aménagement CES des

versants à haut risque d’érosion ;

- Action 4.5 : Aménagement CES des voies

d’eau ;

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Page 42 SDAR/CEPGL

Sous-composante de préservation des ressources naturelles et foresterie :

- Action 4.6 : Renforcement de la résilience

des ressources naturelles et des

écosystèmes forestiers ;

- Action 4.7 : Développement de

l’agroforesterie au niveau communal ;

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

- Action 5.1 : Renforcement de la

décentralisation dans le développement

agricole ;

- Action 5.2 : Renforcement des capacités

des parties prenantes des pays de la CEPGL

en matière de la GIRE ;

- Action 5.3 : Renforcement des capacités

d’information agricole ;

- Action 5.4 : Renforcement des capacités

des organisations des producteurs

agricoles ;

- Action 5.5 : Appui à la sécurisation foncière

des périmètres irrigués ;

- Action 5.6 : Mise en place d’un

observatoire régional du foncier.

7. Evaluation du SDAR

7.1 Phases de réalisation

La mise en œuvre du SDAR sur un horizon de

22 ans, s’articule autour de trois (03)

programmes successifs représentant les trois

(03) horizons suivants :

- 2019 – 2023 : Court terme ;

- 2024 – 2028 : Moyen terme ;

- 2029 – 2040 : Long terme.

Elle est à affiner, durant la mise en œuvre, en

considérant les contraintes liées à :

- La capacité réelle d’exécution du pays ;

- L’aptitude d'absorption des bénéficiaires ;

- Et la disponibilité des fonds de

financement.

7.2 Coût du SDAR

Le Programme d’investissement consigne

séquentiellement, les coûts d’investissement

du SDAR, et sa ventilation suivant les rubriques

suivantes :

- Le coût d’investissement des études et

suivi des travaux des actions ;

- Le coût d’investissement des travaux (génie

civil et équipement) ;

- Le coût d’investissement de renforcement

de capacité (formation et acquisition des

équipements et logiciels) ;

- Le coût d’investissement d’études ;

- Provision pour imprévu et gestion (20%).

Le coût total y compris imprévus du SDAR

s’élève à 1,6 milliard d’USD, ventilés comme

suit :

- 344,7 Millions d’USD à court terme ;

- 588,9 Millions d’USD à moyen terme ;

- 648,7 Millions d’USD à long terme.

Le tableau suivant présente la répartition des

coûts d’investissement par composante pour

les trois (03) horizons.

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Page 43 SDAR/CEPGL

Tableau 4 : Programme d'investissement séquentiel par composante

Court terme : 2019 - 2023

Moyen Terme : 2024- 2028

Long terme : 2029 - 2040

Total

Composantes Millions

USD En %

Millions USD

En % Millions

USD En %

Millions USD

En %

Composante 1 : Construction /réhabilitation des Aménagements hydro-agricoles

96,6 33,6% 201,1 41,0% 236,7 43,8% 534,4 40,5%

Composante 2 : Mise en valeur durable agricole, de l'élevage et de la pêche

64,5 22,5% 81,5 16,6% 16,3 3,0% 162,3 12,3%

Composante 3 : Développement d’accompagnement durable et inclusif

81,2 28,3% 139,3 28,4% 152,0 28,1% 372,5 28,2%

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la résilience aux changements climatiques

38,0 13,2% 68,9 14,0% 135,7 25,1% 242,5 18,4%

Composante 5 : Développement institutionnel 6,9 2,4% - 0,0% - 0,0% 6,9 0,5%

Coût de base 287,2 100,0% 490,7 100 % 540,6 100 % 1 318,5 100 %

Imprévus (20%) 57,4 98,1 108,1 263,7

Total Coût d'investissement 344,7 588,9 648,7 1 582,2

Ce programme d’investissement met en

exergue la prédominance des efforts

d’investissement à consentir dans le cadre des

composantes 1 et 2, pour contribuer à la

satisfaction des besoins colossaux de

réalisation des aménagements hydro-agricoles

et des infrastructures socio-économiques de

base en particulier du désenclavement.

Aussi, les composantes 3 et 4 de mise en valeur

agricole et de préservation de l’environnement

représentent des parts importantes, en

relation avec la valorisation durable et

holistique des aménagements planifiés.

Les coûts d’investissement de base sont

ventilés aussi suivant les rubriques suivantes :

- Le coût d’investissement des études et

suivi des travaux des actions ;

- Le coût d’investissement des travaux (génie

civil et équipement) ;

- Le coût d’investissement de renforcement

de capacité ;

- Le coût d’investissement de mise en

valeur ;

La figure 11 présente la répartition des coûts

d’investissement par rubrique. Elle indique que

l’aspect coût des travaux d’aménagements de

GC et d’équipement est le plus important.

Répartition des investissements entre les pays

et le SE-CEPGL

La répartition des investissements des actions

proposées entre les pays et la CEPGL pour la

mise en œuvre du SDAR est présentée dans la

figure n°12.

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Page 44 SDAR/CEPGL

Figure 11 : Répartition du coût d'investissement par rubrique

Figure 12 : Répartition de l'investissement par pays

Au vu de leur importance territoriale et de

population dans la plaine de la Ruzizi, le

Burundi et la RDC représentent les parts les

plus importantes du coût d’investissement du

SDAR.

Le Rwanda présente une part conséquente,

d’autant plus qu’elle bénéficiera, au même

titre que les autres pays, des actions de mise en

valeur et d’accompagnement.

Les actions de portée régionale qui seront

mises en œuvre concerneront en particulier le

développement institutionnel.

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Page 45 SDAR/CEPGL

7.3 Stratégie de financement du

SDAR

Le SDAR implique spécifiquement la

mobilisation d’environ 1,6 milliard d’USD, dont

environ 934 millions d’USD pour les actions à

court terme et à moyen terme (2019 – 2028).

Pour relever un défi aussi ambitieux, il faudrait

mettre à contribution toutes les sources de

financement possibles : secteur privé, secteur

public national, bailleurs de fonds

internationaux, aide publique au

développement, mécanismes de financement

novateurs, etc.

L’élaboration du présent SDAR constitue donc

une opportunité de taille et un pas important

pour la mobilisation de financements, vu que la

plupart des bailleurs de fonds internationaux

accordent un intérêt particulier aux projets

régionaux intégrateurs. Elle doit être suivie

d’ateliers de présentation aux fins

d’appropriation et de validation par les parties

prenantes. L’étape finale sera de présenter le

SDAR lors d’une conférence des bailleurs de

fonds aux fins de son financement.

Pour faire face aux besoins de financement du

SDAR, il est proposé aussi les mesures

suivantes :

- Favoriser la bonne gouvernance publique,

clé pour réussir la mobilisation des

financements ;

- Encourager l’aide publique au

développement, catalyseur du

développement

- Solliciter / attirer les bailleurs de fonds

émergents et arabes ;

- Donner un rôle plus important aux ONG et

aux associations communautaires ;

- Faire participer les usagers aux coûts du

service de l’eau, en consécration des

principes de l’utilisateur-payeur et

pollueur-payeur ;

- Stimuler le financement privé et,

- Rechercher et mobiliser des mécanismes

de financement novateurs.

7.4 Evaluation de la rentabilité du

SDAR

La réalisation du SDAR, dégage une rentabilité

financière et économique satisfaisante, tenant

compte de l’importance de l’investissement

d’accompagnement. La rentabilité globale du

programme est satisfaisante avec un TRE de

12,2%. Les TRE par pays se situent aux

environs de 12%.

Tableau 5 : Résultat de l’analyse financière et économique

TRE TRIF

Ensemble SDAR 12,2% 11,1%

Burundi 13,3% 12,5%

RDC 12,6% 11,6%

Rwanda 11,8% 10,8%

L’analyse de sensibilité de la rentabilité indique

une bonne robustesse des résultats obtenus.

Le SDAR présente la même sensibilité par

rapport à la variation des coûts et des

bénéfices. La variation entre les scénarios

extrêmes est de moins de 1% de rentabilité.

7.5 Evaluation des impacts du SDAR

Sur la production

En terme physique, les gains de production du

projet seront substantiels. En effet, la

production additionnelle est de plus de

232 000 tonnes de produits vivriers et de rente,

5 millions de litres du lait, 1 200 veaux, 20 000

petits ruminants, 720 tonnes de viande de

poulets de chair et 7 000 tonnes de poissons.

Cette production additionnelle jouera un rôle

très important dans l’amélioration de la

sécurité alimentaire et l’atténuation des

conflits.

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Page 46 SDAR/CEPGL

En année de croisière, et pour atteindre les

niveaux de production agricole, les besoins en

intrants (engrais, produits phytosanitaires,

etc.) seront augmentés de façon conséquente.

Ceci aura pour effet de redynamiser les circuits

d’approvisionnements des intrants. Aussi, il est

attendu l’amélioration de l’emploi agricole

dans la plaine de la Ruzizi.

Sur les rendements agricoles

Pour la production agricole, les impacts de la

mise en œuvre du SDAR sont illustrés dans le

tableau ci-dessous.

Tableau 6 : Impacts du SDAR sur les rendements agricoles

Produits

Rendement actuel (Tonne

/ha)

Rendement futur (Tonne

/ha)

Riz submersion

De 2 à 4,5 6

SRI - 8

Maïs De 1 à 2,5 4

C. maraîchère 10 20

Arboriculture 16 30

Sur l’emploi

En année de croisière, l’amélioration du niveau

de l'emploi agricole dans la plaine de la

Ruzizi se traduit par la création de 15,6 millions

de jours de travail agricoles directs, soit 51 900

postes d'emploi permanents répartis entre les

pays comme suit :

- Burundi : 24 700 emplois permanents

- RDC: 21 700 emplois permanents

- Rwanda: 5 500 emplois permanents

La promotion de l’emploi dans la plaine de la

Ruzizi est renforcée par la mise en œuvre des

actions d’appui à la création des activités

génératrices de revenus en particulier pour les

femmes et les jeunes ruraux.

Sur la fiscalité

Le retour fiscal à court et à moyen terme

(rapport entre la fiscalité et l'enveloppe

d'investissements) s’élève à 38%.

Le montant moyen annuel des recettes fiscales

des pays de la CEPGL à court et à moyen terme,

s’élève respectivement à 12,5 - 13 et 4 millions

d’USD respectivement pour le Burundi, la RDC

et le Rwanda.

Partage équilibré : L’analyse de la rentabilité

économique qui a été menée dans le cadre du

SDAR a dégagé des résultats satisfaisants et

équilibrés entre les trois (03) pays. Elle a permis

de s’assurer que les bénéfices directs générés

par les aménagements sont répartis de telle

sorte à équilibrer la part des bénéfices reçus et

la part des investissements concédés au niveau

de chaque Etat. Le partage équitable des

20 000 ha doit faire l’objet des accords au sein

de la CEPGL.

Contribution à l’atteinte des engagements

continentaux et internationaux : Le SDAR

contribuera spécifiquement ou

transversalement à l’atteinte les ODD 2030, les

engagements de Malabo signé en juin 2104 et

les aspirations de l’agenda 2063.

7.6 L’Etude Environnementale et

Sociale Stratégique (EESS)

L’Etude Environnementale et Sociale

Stratégique (EESS) du SDAR intègre le

développement socio-économique de la plaine

de la Ruzizi en tenant compte des impacts

environnementaux, sociaux et des défis

identifiés.

Sur la base de cette étude, un Cadre de Gestion

Environnementale et Sociale (CGES) a été

produit. Ce CGES est organisé selon les axes

suivants :

1) La sécurité et bonne gouvernance ;

2) Le développement économique ;

3) L’agriculture et sécurité alimentaire ;

4) Les sauvegardes de réinstallation et

indemnisation ;

5) Les aspects transversaux : Le genre et

la santé.

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Page 47 SDAR/CEPGL

8. Stratégie de mise en œuvre et de suivi-évaluation du SDAR

8.1 Principes directeurs de mise en œuvre

La stratégie de mise en œuvre du SDAR s’appuiera sur les approches /démarches / principes

d’intervention suivants :

L’approche participative

L’approche décentralisée

La démarche de concertation

L’approche inclusive

Le principe de subsidiarité

Le principe de partenariat

8.2 Organisation et gestion de la mise en œuvre du SDAR

La mise en œuvre du SDAR doit s’inscrire dans le cadre organisationnel et institutionnel de la

Communauté et doit être en harmonie et s’appuyer sur le cadre institutionnel de mise en œuvre du

PER. Ainsi, la gestion de la mise en œuvre du SDAR doit se faire à plusieurs niveaux : régional, national,

décentralisé, local et transversal

Le schéma institutionnel du SDAR ainsi conçu est d’autant plus optimisé qu’il implique la participation

des acteurs existants à tous les niveaux. Seule la Cellule de Coordination Régionale du SDAR qui sera

créée.

Ce schéma est présenté dans la figure suivante :

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Figure 13 : Schéma institutionnel du SDAR Page

48

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SDAR/CEPGL Page 49

8.3 Opérationnalisation du cadre

institutionnel

Mise en place de la Cellule de Coordination

Régionale du SDAR (CCR-SDAR)

La mise en œuvre du SDAR se fera à travers une

équipe de coordination qui utilisera toutes les

compétences existantes au sein de la CEPGL sur

la base des acquis de renforcement

institutionnel. Cette Cellule sera placée sous

l’autorité du Secrétaire Exécutif. Elle a la

charge de la gestion et de la mise en œuvre du

SDAR.

Harmonisation avec le cadre institutionnel et juridique existant

Le cadre institutionnel et organisationnel de mise en œuvre du SDAR doit concrétiser les dispositions de la convention de la CEPGL, des lois et des codes nationaux dans le domaine de l’eau, l’environnement et la gestion des ressources naturelles.

Mise en place de protocoles d’exécution

Définition des conventions/protocoles d’exécution axée sur la performance entre la CCN-SDAR et les autres services d’exécution

Renforcement des capacités

Pour assurer la performance de la mise en œuvre du SDAR, un renforcement des capacités de tous les acteurs est à prévoir pour améliorer leur professionnalisation dans le développement sectorielle et transversale. En particulier, il s’agit du

Renforcement des capacités des services de Génie Rural

Renforcement de la coordination et de la synergie entre institutions publiques, programmes et projets

Information et communication

La fourniture régulière, suffisante, et de qualité de l’information est d’intérêt public. Pour ce faire, la CEPGL doit réaliser les mesures urgentes suivantes :

- Définition d’une stratégie de gestion de la

base de données du SDAR, ;

- Définition d’une stratégie de

communication interne externe du SDAR;

- Renforcer/redynamiser le site internet de

la CEPGL.

- Création d’une une page web spécifique à

chaque CNC-SDAR.

8.4 Modalité de suivi-évaluation et

de révision du SDAR

Le suivi-évaluation proposé est destiné à

éclairer la prise de décision des différents

acteurs (CEPGL, Gouvernements, opérateurs et

bailleurs de fonds), et ce, en mesurant les

performances du projet et en renseignant les

éventuelles causes de contre-performance.

Plus précisément.

Le suivi-évaluation portera sur les domaines

suivants :

- L’ensemble des produits générés par les

activités ;

- L’état d’avancement des

programmes/projets du SDAR;

- L’analyse du contexte politique et socio-

économique et des tendances aux niveaux

national, régional et international;

- les leçons apprises et leur capitalisation

- Les impacts du SDAR sur la gestion des

ressources en eau, sur les communautés,

les institutions, les acteurs individuels et la

société civile.

La révision du SDAR est aussi prévue pour tenir

compte de changements éventuels de

contexte. L’on y distingue deux (02) types de

révisions :

- La révision initialement planifiée ou

séquentielle ;

- Et la révision ponctuelle.

8.5 Opportunités, risques et mesures

d’atténuation

En termes d’opportunités, la mise en œuvre du

SDAR est accompagnée par un environnement

économique, de développement favorable aux

niveaux international, continental, régional et

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SDAR/CEPGL Page 50

national : PER-CEPGL, ODD 2030, PDDAA,

Agenda 2063, Déclaration de Malabo, etc.

Cependant, les composantes du SDAR, telles

qu’elles sont proposées, peuvent être

confrontées quant à leur mise en œuvre à des

risques divers. Certains risques sont

maîtrisables, alors que d’autres le sont moins.

Ils sont d’ordre politique, socio-économique,

financier, institutionnel, environnemental,

communicationnel, etc.

Pour faire face à ces risques, des mesures

d’atténuation et d’accompagnement sont

proposées pour diminuer l’impact négatif de

certains phénomènes et réduire leurs capacités

de nuisance, dont notamment la bonne

gouvernance, l’application des textes et des

dispositions juridiques et institutionnelles de la

CEPGL, l’alliance et synergie avec les CER et

OBT et la gestion multidimensionnelle des

conflits.

9. Conclusion

Le SDAR est un plan ambitieux de prise en

charge de la ressource en eau et de

développement de l’agriculture et de la

sécurité alimentaire dans la plaine de la Ruzizi,

pour une population bénéficiaire de 9 millions

d’habitants à l’horizon 2040. Il a l’avantage de:

- se situer dans la continuité de la réflexion

et des concertations ayant abouti à

l’élaboration du PER de la CEPGL ;

- être conçu en harmonie avec les cadres

politiques, stratégiques et institutionnels

de développements sectoriels et

intersectoriels nationaux;

- être articulé avec les engagements des

pays pour l’atteinte des ODD et des

objectifs l’agenda 2060 de l’Union

Africaine ;

- s’appuyer sur des états des lieux nationaux

et un processus de dialogue et

d’identification des besoins conduit de

façon participative ;

- fédérer, pour sa mise en œuvre, les efforts

du SEP/CEPGL et des Etats en concertation

et partenariat avec l’ensemble des Parties

prenantes.

La formulation cohérente du SDAR est illustrée dans le diagramme suivant.

Objectifs Composantes Coûts EffetsImpacts du

développement durable

Valoriser le potentiel irrigable

C1: Création et aménagement des

aménagement hydro-agricoles

C1: 641 MUSD

Les productions agropastorales et halieutiques sont

accrues Assurer la mise en valeur durable des

ressources en eau et des ressources

naturelles

C2: mise en valeur durable des ressources en eau et des

ressources naturelles

C2: 195 MUSD

Contribuer au développement

socio-économique d’accompagnement durable et inclusif

C3: Développement socio-économique durable et

inclusif

C3: 447 MUSD

National: Les revenus agricoles, l’autosuffisance et la compétitivité agricole

sont améliorés

Protéger et préserver

l’environnement

C4: Préservation de l’environnement et

développement de la résilience des écosystèmes aux

changements climatiques

C4: 291 MUSD

La gestion durable et

inclusive des ressources à augmenter

Régional: Les écosystèmes de la plaine de la Ruzizi

sont préservés et le cadre de vie des population est

amélioré

Renforcer les capacités

institutionnelles de bonne gouvernance

C5: Développement institutionnel et

renforcement des capacitésC5: 8 MUSD

La capacité de la CEPGL est renforcée

Africain/International: Le développement

durable et la préservation des écosystèmes sont assurés

La lutte contre l’immigration est renforcée

L’intégration régionale et la gestion des conflits est améliorée

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SDAR/CEPGL Page 51

10. Fiches de projets

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Objectif du projet Accroître les superficies équipées à des fins d’irrigation Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi – RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 143,1 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le diagnostic du secteur agricole a révélé que l’état de l’agriculture de la plaine de la Ruzizi est un

véritable paradoxe au regard de l’important potentiel irrigable dont dispose la plaine. Il est question, à

travers le présent projet, de s’engager dans une dynamique de valorisation progressive de ce potentiel pour une agriculture durable et compétitive au service du développement social et économique.

Il s’agit de réaliser des PI qui permettent de passer d’une agriculture pluviale et extensive de subsistance

à une agriculture moderne qui concilie au mieux les exigences d’un développement durable. Il est par

ailleurs question de mettre en œuvre l’ensemble des mesures de gestion susceptible de garantir le

succès des aménagements.

2. Description du projet

L’action consiste en l’élaboration des études et la réalisation des travaux de l’ensemble des nouveaux

aménagements hydro-agricoles sur une superficie totale de 11 836 ha. Ces aménagements concernent les principaux ouvrages de mobilisation des RE (seuils de déviation, ouvrages de prise), des conduites d’adduction, des réseaux d’irrigation, de drainage et de protection et les principales infrastructures

connexes pouvant garantir une production agricole dans des conditions optimales de rentabilité économiques des agriculteurs et des promoteurs privés.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Les résultats attendus à court et à moyen terme consistent à ce que les périmètres irrigués soient réalisés et fonctionnels en réponse à la demande motivée des populations cibles et en considérant les dispositions de sauvegarde environnementales, sociales et de bonne gestion locale.

4. Indicateurs

Etudes d’APS, APD, DAO et EIES de la création des aménagements hydro-agricoles validées ;

Nombre d’ouvrages de mobilisation des eaux créés ou réhabilités et fonctionnels ; Nombre de Km d’adduction des périmètres irrigués réalisés ; Nombre de ha des périmètres irrigués créés et fonctionnels; Nombre de comités de gestion appuyés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les exploitants agricoles (environ 23 672 agriculteurs à raison de 0,5 ha par agriculteur).

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 168 354 000 Gouvernement (10%) 16 835 400 Populations Bénéficiaires (5%) 8 417 700 Financement à rechercher 143 100 900

Fiche projet 1.1 : Création des aménagements hydro-agricoles

SDAR /CEPGL Composante 1 : Création et réhabilitation des aménagements hydro-agricoles

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Les coûts d’investissement relatives à ce projet ont été actualisés par rapport à la version définitive des APS, APD, DAO des aménagements hydro-agricoles élaborés dans le cadre de la mission 3 du SDAR.

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etude EIES des aménagements hydro-agricoles FFT 1 1 0 169 567 0 736

Réalisation des ouvrages de mobilisation des eaux seuil de déviation

ouvrage 3 3 2 180 540 540 360 1 440

Réalisation des ouvrages de mobilisation : prise d'eau ouvrage 5 3 3 30 150 90 90 330

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation des eaux : seuil de déviation

ouvrage 0 0 0 400 0 0 0 0

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation : prise d'eau ouvrage 0 0 0 200 0 0 0 0

Adduction d'eau du PI km 6 17 8 140 840 2 380 1 050 4 270

Création de PI ha 950 4 091 0 12 11 040 47 542 0 58 582

Mise en œuvre du PGES FFT 1 1 0 845 2 834 0 3 679

Contrôle des travaux et suivi environnemental FFT 1 1 0 507 1 700 0 2 207

Appui à la mise en place de comité de gestion FFT 1 1 0 169 567 0 736

Moyen terme : horizon 2028 Etude d’APS, d'APD, DAO et EIES des aménagements hydro-agricoles FFT 1 1 0 1615 2237 0 3852

Réalisation des ouvrages de mobilisation des eaux : seuil de déviation

ouvrage 5 3 0 180 900 540 0 1440

Réalisation des ouvrages de mobilisation de prise d'eau ouvrage 6 3 0 30 180 90 0 270

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation des eaux : seuil de déviation

ouvrage 0 0 0 400 0 0 0 0

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation : prise d'eau ouvrage 0 0 0 200 0 0 0 0

Adduction d'eau du PI km 25 40 0 140 3500 5600 0 9100

Création de PI ha 2773 4022 0 11 29809 43235 0 73044

Mise en œuvre du PGES FFT 1 1 2019 2797 0 4816

Contrôle des travaux et suivi environnemental FFT 1 1 0 1211 1678 0 2889

Appui à la mise en place de comité de gestion comité 1 1 0 404 559 0 963

Coût total à l’horizon 2023 14 260 56 220 1 500 71 980

Coût total à l’horizon 2028 39 637 56 736 0 96 374

Coût total du projet 53 898 112 957 1500 168 354

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Objectif du projet Améliorer la fonctionnalité des périmètres irrigués existants Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi – RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 91,6 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Les périmètres irrigués de la plaine de la Ruzizi souffrent de plusieurs problèmes qui s’opposent au

développement et à la mise en valeur du potentiel exploité. Ces problèmes peuvent être classés en deux catégories :

Problèmes d’ordre technique : La vétusté du réseau d’irrigation et de drainage de l’eau ; L’insuffisance des ouvrages de mobilisation d’eau ; Le manque du volume d’eau mobilisé pour satisfaire la demande en eau d’irrigation surtout

en période sèche ; L’insuffisance des ouvrages de protection contre les inondations ; Les problèmes d’érosion ; Manque de connaissance des techniques de gestion rationnelle de l'eau d'irrigation ; Manque de technique d'entretien et de maintenance des infrastructures hydroagricole par

les usagers des périmètres irrigués ; Problèmes d’ordre social:

La pression démographique au niveau des terres agricoles ; L’urbanisation ; Les conflits de gestion des périmètres (tour d’eau...).

La plupart des PI existants sont généralement en exploitation mais le niveau de dégradation du réseau ne permet pas une bonne gestion de l’eau et ne garantit pas une bonne production agricole. Ces PI

nécessitent une remise en état des infrastructures d’irrigation et de drainage déjà existantes. La réhabilitation des PI prend en considération les possibilités d’extension potentielle, permettant de

répondre à la demande des populations et d’améliorer la durabilité de l’aménagement.

2. Description du projet

L’action consiste en l’élaboration des études et la réalisation des travaux de réhabilitation et d’extension

des aménagements hydro-agricoles sur une superficie totale de 8177 ha. Ces aménagements concernent les principaux ouvrages de mobilisation des RE (seuils de déviation, ouvrages de prise), des conduites d’adduction, des réseaux d’irrigation, de drainage et de protection et les principales

infrastructures connexes, pouvant améliorer la fonctionnalité des aménagements et garantir une production agricole dans des conditions optimales de rentabilité économique pour les agriculteurs et les promoteurs privés. Cette action intègre l’appui au comité de gestion des PI.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Les périmètres irrigués existants sont réhabilités et/ou étendus et fonctionnels en réponse à la demande motivée des populations cibles et en considérant les dispositions de sauvegarde environnementales et sociales et de bonne de gestion locale.

4. Indicateurs

Etudes d’APS, APD, DAO EIES de la réhabilitation des aménagements hydro-agricoles validées ;

Nombre d’ouvrages de mobilisation des eaux créés ou réhabilités et fonctionnels ; Nombre de Km d’adduction des PI réalisés ; Nombre de ha de PI réhabilités et fonctionnels ; Nombre de comités de gestion appuyés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les exploitants agricoles (environ 16 354 agriculteurs à raison de 0,5 ha par agriculteur).

Fiche projet 1.2 : Réhabilitation des aménagements hydro-agricoles

Composante 1 : Création et réhabilitation des aménagements hydro-agricoles SDAR /CEPGL

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Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 107 694 000 Gouvernement (10%) 10 769 400 Populations Bénéficiaires (5%) 5 384 700 Financement à rechercher 91 539 900

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Les coûts d’investissement relatives à ce projet ont été actualisés par rapport à la version définitive des APS, APD, DAO des aménagements hydro-agricoles élaborés dans le cadre de la mission 3 du SDAR.

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etude EIES des aménagements hydro-agricoles

FFT 1 1 1 148 0 212 360

Réalisation des ouvrages de mobilisation des eaux seuil de déviation

ouvrage 0 0 0 210 0 0 0 0

Réalisation des ouvrages de mobilisation : prise d'eau ouvrage 0 0 0 50 0 0 0 0

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation des eaux : seuil de déviation

ouvrage 2 0 5 80 800 0 2 000 2 800

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation : prise d'eau ouvrage 2 0 5 30 400 0 1 000 1 400

Adduction d'eau du PI km 10 0 13 105 1 338 0 1 826 3 164 Réhabilitation de PI ha 2 795 0 2 176 10 32 481 0 25 288 57 769 Mise en œuvre du PGES FFT 1 1 1 740 0 1 059 1 799 Contrôle des travaux et suivi environnemental FFT 1 1 1 444 0 635 1 079

Appui à la mise en place de comité de gestion FFT 1 1 1 148 0 212 360

Moyen terme : horizon 2028 Etude d’APS, d'APD, DAO et EIES des aménagements hydro-agricoles

FFT 1 1 0 504 224 0 728

Réalisation des ouvrages de mobilisation des eaux : seuil de déviation

ouvrage 0 0 0 210 0 0 0 0

Réalisation des ouvrages de mobilisation de prise d'eau ouvrage 0 0 0 50 0 0 0 0

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation des eaux : seuil de déviation

ouvrage 5 2 0 110 550 220 0 770

Réhabilitation des ouvrages de mobilisation : prise d'eau ouvrage 5 2 0 30 150 60 0 210

Adduction d'eau du PI km 14 6 0 105 1 482 630 0 2112 Réhabilitation de PI ha 2 264 942 0 10 23 660 9 844 0 33 504 Mise en œuvre du PGES FFT 1 1 631 280 0 911 Contrôle des travaux et suivi environnemental FFT 1 1 378 168 0 546

Appui à la mise en place de comité de gestion comité 1 1 126 56 0 182

Coût total à l’horizon 2023 36 500 0 32 232 68 731

Coût total à l’horizon 2028 27 480 11 482 0 38 962

Coût total du projet 63 980 11482 32 232 107 694

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Objectif du projet Subvenir aux besoins en irrigation durant la saison sèche Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi – RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 67,8 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Durant la saison pluviale, l’irrigation est assurée par des prises aux fils de l’eau pour subvenir au besoin

en irrigation, mais des difficultés sont observées en saison sèche suite à la hausse de la demande en irrigation et la diminution des débits des différentes rivières. De ce fait, il est nécessaire de prévoir des ouvrages de stockage d’eau pour substituer des débits prélevés en période d’étiage par des volumes

stockés hors période d’étiage. La multiplicité spatiale des sites de barrages sur le bassin versant de la Ruzizi, permettrait de lutter contre les sécheresses et d’atténuer la sévérité du climat qui domine la plaine de la Ruzizi.

2. Description du projet

L’action consiste en l’élaboration des études et la réalisation des travaux de construction de barrages-réservoirs. Chaque barrage de retenue est composé essentiellement de :

- Une digue de barrage ; - Une retenue d’eau ; - Un ouvrage de prise ; - Un évacuateur de crue ; - Un ouvrage de dévasement.

Cette action intègre également l’aménagement du transfert d’eau de la retenue jusqu’au seuil de déviation ou à la prise d’eau. Cette action intègre l’appui à la mise en place de comités de gestion des barrages.

3. Résultats attendus à moyen et à long terme

La mobilisation des ressources en eau par la construction de 10 barrages-réservoirs sur les principaux cours d’eaux des sous-bassins versants de la Ruzizi est assurée, en considérant les dispositions de sauvegarde environnementales et sociales et de bonne gestion locale.

4. Indicateurs

Etudes d’APS, APD, DAO EIES de construction des barrages réservoirs validées ; Nombre de Km de transfert d’eau aménagés ; Nombre de comités de gestion appuyés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les exploitants agricoles.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 79 741 000 Gouvernement (10%) 7 974 100 Populations Bénéficiaires (5%) 3 987 050 Financement à rechercher 67 779 850

Fiche projet 1.3 : Réalisation des barrages-réservoirs pour la mobilisation des eaux à des fins agricoles

Composante 1 : Création et réhabilitation des aménagements hydro-agricoles SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU Montant Coût total

Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Etude de faisabilité, d'APD, DAO et EIES des barrages-réservoirs

FFT 1 1 1 847 564 281 1692

Réalisation des barrages-réservoirs

ouvrage 3 2 1 7 000 21 000 14 000 7 000 42 000

Transfert d'eau km 34,2 20,5 4,2 5 171 103 21 295

Mise en œuvre du PGES FFT 1 1 1 1 059 705 351 2115

Contrôle des travaux et suivi environnemental

FFT 1 1 1 635 423 211 1269

Appui à la mise en place de comité de gestion

comité 1 1 1 212 141 70 423

Long terme : horizon 2040

Etude de faisabilité, d'APD, DAO et EIES des barrages-réservoirs

FFT 1 0 0 1131 0 0 1131

Réalisation des barrages-réservoirs

ouvrage 4 0 0 7 000 28 000 0 0 28 000

Transfert d'eau km 54,2 0 0 5 271 0 0 271

Mise en œuvre du PGES FFT 1 0 0 1414 0 0 1414

Contrôle des travaux et suivi environnemental

FFT 1 0 0 848 0 0 848

Appui à la mise en place de comité de gestion

comité 1 0 0 283 0 0 283

Coût total à l’horizon 2028 23 924 15 936 7 934 47 794

Coût total à l’horizon 2040 31 947 0 0 31 947

Coût total du projet 55 871 15 936 7 934 79 741

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Objectif du projet Contribuer à la mise en œuvre de la Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi – RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 9,16 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le secteur agricole revêt une grande importance pour l’économie des pays du projet et il est considéré

comme un secteur clé dans le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté. L’intensification durable

de la production agricole est un chemin important pour l’amélioration des revenues rurales et

l’amélioration de la sécurité alimentaire. Spécifiquement dans les zones où il y a une très forte pression

de la population, et où les contraintes foncières se font sentir de plus en plus, une exploitation efficace des ressources naturelles, comme la terre, l’eau et les nutriments, est une stratégie importante pour

continuer de supporter la population croissante. La production intensive durable formera la base pour le développement de l’agro-industrie.

L’atomisation des terres cultivables et la perte de fertilité sont parmi les facteurs limitants de la

production agricole dans la plaine de la Ruzizi. L’agriculture est en effet pratiquée de façon rudimentaire

sur de très petites exploitations. En outre, la fertilité des terres ne cesse de diminuer à cause de la surexploitation, de l’exploitation de terres marginales et de l’abandon de la jachère. L’agriculture vivrière

est majoritairement pratiquée selon le mode extensif tandis que l’agriculture commerciale, basée sur des techniques modernes et l’utilisation d’intrants, reste peu développée. L’accès insuffisant aux intrants

(semences et plants sélectionnés, fertilisants, pesticides et matériel agricole) est une entrave majeure à l’accroissement de la productivité de l’agriculture.

L’utilisation des fertilisants minéraux reste très faible, limitée à 30 kg par ménage en 2017 et par an,

alors que la moyenne mondiale est de plus de 100 kg en 2012.

Cette situation est d'autant plus alarmante que le bilan des nutriments dans les pays des Grands Lacs qui est gravement déficitaire. Les pertes par exploitation sont évaluées à 51,1 kg de N/ha/an, à 11,5 kg de P2O5 /ha/an et à 25,2 kg de K2O/ha/an. La moyenne des pertes annuelles d’éléments nutritifs

principaux est de 87,8 kg/ha, alors que les apports sont évalués à 26,9 kg/ha (Africa Fertilizer Summit Report, 2006). Cela traduit un bilan très déficitaire de 60,9 kg/ha.

Selon la stratégie agricole nationale, les engrais sont hors de portée des petits agriculteurs et essentiellement appliqués sur les cultures agro-industrielles (café, thé, coton, canne à sucre) et d’autres

cultures telles que le riz, la pomme de terre ou le haricot. Le plus grand défi restera donc : la transformation de l’agriculture de subsistance en une agriculture orientée vers le marché.

Le SDAR prône l’adoption de la GIFS pour améliorer la productivité et la résilience des sols à la variabilité climatique. D’autant plus que cette stratégie repose sur un effet synergique positif entre les

intrants organiques et inorganiques, en se focalisant sur (i) la maximisation de l’utilisation des différentes

sources organiques d’engrais ; (ii) la minimisation des pertes en éléments nutritifs ; (ii) l’utilisation

judicieuse des engrais minéraux en fonction des besoins et des disponibilités économiques, (iv) l’adoption des techniques de conservation des sols au niveau de l’exploitation agricole.

2. Description du projet

L’action consiste en l’appui à la recherche et le transfert de technologies à travers une recherche adaptative de mettre au point des innovations technologiques sur la gestion de la fertilité des sols transférables dans les systèmes de production. Elle intègre le renforcement des capacités techniques des différents acteurs à travers des formations ciblées, des opérations pilotes d’essai et des activités

de vulgarisation. Au niveau de l’exploitation irriguée et non irriguée, cette action intègre également des activités d’information, de formation et d’installation des parcelles de démonstration sur les techniques suivantes :

- Labour minimal du sol/semis direct sous couvert végétal ; - Couverture du sol/Protection du sol par le mulch ; - Rotation ou association des cultures ;

Fiche projet 2.1 : Appui à la Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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- Cultures en bandes alternées et en courbes de niveau.

3. Résultats attendus à court terme

Les agriculteurs de la plaine de la Ruzizi à travers leurs organisations professionnelles et les communautés rurales adoptent la GIFS afin de pratiquer une agriculture rentable et durable.

4. Indicateurs

Etude de capitalisation de R&D en GIFS validée ; Etude sur des gisements naturels minéraux validée ; Nombre de sites des essais de pré-vulgarisation GFIS, installés ; Nombre de producteurs formés en GIFS ; Nombre de techniciens spécialisés et les agents de vulgarisation APV, en GIFS.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les agriculteurs, les services techniques agricoles, les instituts de recherches agricoles. Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 10 775 000 Gouvernement (10%) 1 077 500 Populations Bénéficiaires (5%) 538 750 Financement à rechercher 9 158 750

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023

Etude de capitalisation des travaux pédologiques et la proposition des fiches technico-économiques pour les plans de fumure des systèmes d’exploitation.

FFT 1 1 1 300 300 300 300 900

Etude sur des gisements naturels minéraux pour la fabrication d’engrais dans la plaine de la Ruzizi.

FFT 1 1 1 200 200 200 200 600

Information/sensibilisation des décideurs pour favoriser l’accès pour tous au meilleur prix en engrais de qualité.

FFT 3 3 1 50 150 150 50 350

Mise en place des sites /champs paysans des essais de pré-vulgarisation des technologies de gestion de la fertilité des sols, pour les PI.

Province

/territoire/

District

3 3 1 600 1 800 1 800 600 4 200

Mise en place des sites /champs paysans des essais de pré-vulgarisation des technologies de gestion de la fertilité des sols, pour les exploitations pluviales.

Province

/territoire/

District

3 3 1 600 1 800 1 800 600 4 200

Formation des techniciens spécialisés et les agents de vulgarisation APV, en Gestion de la Fertilité des Sols.

Bénéficiaire 15 15 5 5 75 75 25 175

Formation des producteurs sur les exploitations agricoles par la mise en place des démonstrations sur la fertilisation organo-minérale selon les zones agro- écologiques.

Bénéficiaire 1 500 1 500 500 0,05 75 75 25 175

Formation des producteurs sur des parcelles de démonstration des techniques de conservation des sols au niveau de l’exploitation.

Bénéficiaire 1 500 1 500 500 0,05 75 75 25 175

Coût total du projet à l’horizon 2023 4 475 4 475 1 825 10 775

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Objectif du projet Fournir aux producteurs agricoles des périmètres irrigués, des zones agricoles pluviales et des services de vulgarisation performants dans le domaine de mise en valeur agricole.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi – RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 7,12 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le diagnostic a révélé un faible niveau de développement de l’irrigation dû à un encadrement peu fonctionnel au niveau central et au niveau décentralisé. Ainsi qu’un niveau faible des rendements des cultures pluviales.

Les principales insuffisances du dispositif de vulgarisation sont :

Les insuffisances de gestion des relations, de recherche/vulgarisation et de valorisation des résultats de recherche ;

Les insuffisances de partenariat public-public et public-privé entraînant, d’une part, le manque de synergie et de capitalisation des actions et, d’autre part, la faible implication des acteurs privés ;

L’insuffisance des moyens techniques, didactiques, financiers et logistiques nécessaires au rayonnement de l’activité de vulgarisation de proximité ;

L’insuffisance d’adaptation des formations dispensées au profit de la femme rurale et des jeunes entrepreneurs.

Aussi les capacités d’intervention des Ministères en charge de l’agriculture et des services décentralisés doivent être renforcées, pour assurer efficacement les services de vulgarisation adaptés aux attentes et aux besoins des producteurs, en particulier des petites et des moyennes exploitations familiales.

2. Description du projet

Cette action cible l’ensemble des terres agricoles en irrigué et en pluvial. Elle consiste à renforcer les services de vulgarisation agricoles dans la plaine de la Ruzizi, à mieux spécialiser les techniciens et à les doter de moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission. Il sera également mis en place des mécanismes de concertation régulière entre les producteurs, les opérateurs privés, la recherche et la vulgarisation.

3. Résultats attendus à court terme

Les producteurs agricoles des PI du SDAR ont accès à des services de vulgarisation de qualité.

4. Indicateurs

Etudes du plan d’action décentralisé de renforcement des capacités de vulgarisation, validées ; Nombre d’innovations techniques adoptées par les producteurs ; Nombre d’institutions de vulgarisation agricole, renforcées en équipement de vulgarisation ; Nombre de spécialistes et de techniciens spécialisés pour chacune des principales cultures des

PI et en pluvial du SDAR ; Pourcentage des producteurs bénéficiant d’un appui régulier des services de vulgarisation ; Nombre de plateformes de concertation entre acteurs de la vulgarisation mises en place et

fonctionnelles ; Nombre de visite des vulgarisateurs aux femmes rurales et des jeunes entrepreneurs.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Services techniques de vulgarisation.

Bénéficiaires indirects : les agriculteurs des PI du SDAR et tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

Fiche projet 2.2 : Appui au développement des services de vulgarisation et de formation agricole

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 8 370 000 Gouvernement (10%) 837 000 Populations Bénéficiaires (5%) 418 500 Financement à rechercher 7 114 500

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RD

C RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etudes de plan d’action décentralisé de renforcement de capacités de vulgarisation

FFT 1 1 1 200 200 200 200 600

Equipement en matériels logistiques et didactiques des institutions impliquées dans la vulgarisation agricole ;

Province /territoire/

District 3 3 1 1 000 3 000 3 000 1 000 7 000

Formation et spécialisation des techniciens des services de vulgarisation de proximité sur la base des spéculations à promouvoir ;

Bénéficiaire

15 15 5 5 75 75 25 175

Mise en place de mécanismes opérationnels de concertation entre les producteurs, les opérateurs privés, la recherche et la vulgarisation ;

Province /territoire/

District 3 3 1 10 30 30 10 70

Réalisation des Opérations pilotes de vulgarisation axées sur les AGR et à destination des paysans les plus démunis et les groupes sociaux les plus vulnérables notamment la femme rurale.

Province /territoire/

District 15 15 5 15 225 225 75 525

Coût total du projet à l’horizon 2023 3 530 3 530 1 310 8 370

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Objectif du projet Améliorer l'accès des agriculteurs à des semences de qualité leur permettant d’intensifier la production agricole et d’améliorer leurs revenus.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,14 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La filière semencière souffre de l’insuffisance des moyens alloués à la recherche et de la faible capacité de production de semences certifiées.

Il faut créer /renforcer ou reconstruire le laboratoire de semences, équipements pour l’analyse de l’état sanitaire des semences et des boutures et le bâtiment abritant la Coordination Provinciale de SENASEM doit être reconstruit.

La recrudescence des maladies a contribué à l’augmentation de la demande en semences et plants améliorées qui n’est que très faiblement satisfaite. Le marché des semences n’est pas formellement structuré. Il demeure en grande partie informel et du fait de l’insuffisance de sa transparence, il est difficile d’en évaluer les dimensions. Les paysans qui utilisent les semences améliorées sont en général ceux qui bénéficient de l’encadrement des ONG et des projets. Le réseau des opérateurs semenciers comporte des ONG, de multiples groupements de producteurs, des petites et moyennes entreprises rurales et de grandes sociétés privées pour lesquelles la semence constitue une activité de diversification. La désarticulation de la filière semencière qui fait qu’elle n’arrive pas à jouer le rôle qu’on attend d’elle a pour conséquences la faible productivité de l’agriculture dans la plaine de la Ruzizi et sa vulnérabilité aux aléas climatiques.

2. Description du projet

Le développement de la filière semencière vient en accompagnement de la recherche variétale en vue de jeter les bases solides à l’intensification agricole dans la plaine de la Ruzizi. Deux sous- composantes seront appuyées à savoir : i) Appui à la production des semences de base et commerciales ; ii) Organisation des acteurs de la filière semencière.

Appui à production des semences : La production de semences envisagée couvre les semences de base aussi bien que les semences commerciales. Ces semences (y compris matériel végétal pour le manioc) continueront à être produites par les instituts de recherche (INERA, ISABU et RAB) et seront par la suite mises à la disposition des coopératives et autres privés multiplicateurs de semences pour produire les semences certifiées ou commerciales.

Appui à l’organisation des acteurs de la filière semencière : en particulier en termes de communication, circulation et accès à l’information des acteurs.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

La disponibilité des semences et des plants de bonne qualité et en quantité suffisante au moment des semis.

4. Indicateurs

Nombre des variétés essayées, conservées et multipliées ; Nombre d’acteurs et d’agriculteurs formés ; Nombre d’unités de production de semences améliorées créées ; Nombre d’acteurs qui sont membres de la plateforme de concertation de la filière semencière

de la Plaine.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Agriculteurs des périmètres irrigués et des terres en pluvial.

Bénéficiaires indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

Fiche projet 2.3 : Appui au développement de la filière semencière

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 7 550 000 Gouvernement (10%) 755 000 Populations Bénéficiaires (5%) 377 500 Financement à rechercher 1 132 500

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Appui à la mise en place d'un programme pluriannuel de production de semences de base et commerciales

FFT 3 3 1 300 900 900 300 2100

Renforcement des capacités de screening des maladies et de maintenance de la pureté des variétés diffusées

FFT 1 1 1 300 300 300 300 900

Mise en place d’une ligne de crédit

pour l’appui des coopératives et opérateurs privés pour la production des semences

FFT 3 3 1 500 1500 1500 500 3500

Renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs de semences

Province /territoire/

District 3 3 1 100 300 300 100 700

Moyen terme : horizon 2028 Mise en place d’une plateforme de

concertation et d’échanges entre

acteurs de la filière semencière de la Plaine

Province /territoire/

District 3 3 1 50 150 150 50 350

Coût total à l’horizon 2023 3 000 3 000 1 200 7 200

Coût total à l’horizon 2028 150 150 50 350

Coût total du projet 3 150 3 150 1 250 7 550

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Objectif du projet Créer un environnement favorable et assurer une coordination efficace entre les différentes structures de recherche dans le domaine de l’irrigation et des cultures en pluvial.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 977 500 USD

1. Contexte et justification du projet

L’analyse des filières agricoles a permis de relever l’impérieuse nécessité de mettre à la disposition des producteurs des variétés de cultures qui répondent aux contraintes majeures telles que : i) la résistance aux maladies, ii) le potentiel de rendement ; iii) la réponse aux attentes des consommateurs en termes de goûts et de présentation des produits.

La redynamisation de la recherche est l’enjeu majeur. D’autant plus que les institutions de recherche,

surtout l’INERA sont confrontées à un manque flagrant en termes de personnel scientifique,

d’infrastructures (laboratoires et équipements) et de moyens financiers pour mettre en place leurs programmes de recherche.

Au niveau régional, l’action de l’IRAZ est actuellement très faible en raison de la longue période

d’inactivité. Depuis la relance de l’IRAZ en 2008 et la redéfinition de ces missions en 2011, un nouveau rôle de plateforme d’échanges et de coordination entre les trois systèmes nationaux de recherche

agricole (SNRA) a été établi, mais pas encore mis en œuvre.

Dans une vision d’intégration régionale, le renforcement de l’IRAZ est devenu ardent, en particulier pour des aspects de recherche plus stratégiques, demandant un investissement à plus long terme, une capacité technique plus consolidée et des relations formelles entre les structures régionales et nationales de recherche.

2. Description du projet

L’action consiste en l’appui à la recherche agricole en mettant l’accent sur deux volets à savoir : i) le renforcement des capacités des institutions nationales de recherche agricole ; ii) le renforcement de la coopération en matière de recherche.

Renforcement des capacités des institutions nationales de recherche agricole L’appui prévu concerne trois domaines d’intervention prioritaires :

Renforcement des capacités techniques et humaines des instituts de recherche nationaux (ISABU, INERA, RAB) en matière de recherche sur le Riz, le Manioc, le Maïs, le Soja. Cet appui va permettre à ces institutions de recruter du personnel scientifique spécialisé dans des domaines clés tels que la sélection variétale, la phytopathologie, l’entomologie, etc. Le développement du capital humain va se faire également par le biais de la formation scientifique au niveau postuniversitaire et le développement des compétences grâce à des cours de courte durée ou une formation ciblée. L’appui aux laboratoires de recherche est également prévu.

Appui au développement des programmes de recherche variétale spécifique aux besoins de la plaine de la Ruzizi.

Promotion de la recherche-développement à travers une collaboration accrue entre les chercheurs et les services de vulgarisation d’une part et avec les utilisateurs des résultats de recherche (coopératives, privés) d’autres part.

Renforcement de la coopération en matière de recherche Une coopération régionale entre les instituts de recherche des 3 pays centrée sur la plaine de la Ruzizi permettra de réaliser une économie d’échelle et de partager les expériences et les leçons apprises, au

bénéfice des populations locales et de l’économie des 3 pays. Le renforcement des capacités techniques, humaines et financières de l’IRAZ devra dans ce cadre retenir toute l’attention des

décideurs, afin d’en faire un outil efficace en matière de recherche agro-zootechnique au service des 3 pays de la CEPGL.

Fiche projet 2.4 : Renforcement des capacités de la recherche agricole

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Le renforcement de la coopération en matière de recherche agricole consiste aussi au renforcement des capacités de l’IRAZ pour jouer le rôle d’Unité Permanente de Recherche agricole, pilotant les travaux de recherche complémentaire dans les filières agricoles principales et secondaires entre l’INERA, l’ISABU et le RAB, le partage des efforts, la capitalisation et la diffusion des résultats de la recherche au niveau régional et dans les trois pays membres de la CEPGL.

3. Résultats attendus à court terme

Les capacités de recherche permanente et pratique sont renforcées de manière à répondre de façon flexible à la demande des producteurs et d‘autres groupes économiques associés.

4. Indicateurs

Nombre d’instituts nationaux de recherche renforcés ; Nombre de laboratoires nationaux de recherche équipés ; Etude d’évaluation et d’appui à la recherche-développement validée ; Nombre d’acteurs de recherche qui sont partenaires à l’IRAZ ; Nombre de documents diffusés par le centre de documentation et d’information de l’IRAZ.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : IRAZ, Instituts nationaux de recherche agricole.

Bénéficiaires indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 150 000 Gouvernement (10%) 115 000 Populations Bénéficiaires (5%) 575 000 Financement à rechercher 977 500

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût

total Projet régional

Court terme : horizon 2023

Renforcement des capacités des instituts nationaux de recherche (formation, personnel)

FFT 1 150 150

Renforcement des équipements techniques et des laboratoires de recherche nationaux

FFT 1 300 300

Mettre en œuvre des programmes-test régionaux de recherche appliquée avec différents prestataires

FFT 1 300 300

Etudes d’évaluation et d’appui à la recherche- développement dans les pays de la CEPGL

FFT 1 100 100

Appui à l’IRAZ en tant qu’unité

régionale de recherche agricole FFT 1 200 200

Renforcement du centre de documentation et d’information de

l’IRAZ. FFT 1 100 100

Coût total du projet à l’horizon

2023 1 150

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Objectif du projet Créer et/ou renforcer les services de crédit décentralisés. Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 9,9 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le financement de l’agriculture reste en général un sujet de grande préoccupation dans les pays de la

CEPGL, à cause du nombre limité de banques et des institutions de financement qui donnent des services adaptés aux besoins de l’agriculture. Notons cependant, que ce constat général cache des disparités pour ce qui est de la situation dans la plaine de la Ruzizi. Les banques locales ont toujours fait très peu d’interventions en faveur des agriculteurs et des agro-entrepreneurs et des agro-industriels privés. Cette part ne représente qu’un faible pourcentage du

portefeuille des banques. Les systèmes financiers décentralisés mobilisent des ressources financières auprès des petits épargnants et qui sont spécialisés dans le financement des microprojets. La part des investissements en agriculture reste faible, et très limitée en termes de montant octroyé. Aussi, il y a un besoin très important pour la facilitation de l’accès au financement des acteurs privés intervenant dans l’approvisionnement des agriculteurs en engrais minéraux et autres produits agro-chimiques ainsi que les acteurs privés intervenant dans le secteur de transformation et agro-industriel.

L’amélioration de l’offre de financement des activités agricoles dans la plaine de la Ruzizi représente un enjeu majeur de la mise en œuvre SDAR. D’autant plus que le recours aux subventions et aux dons

ne pourrait constituer qu’une solution à court terme.

2. Description du projet

L’action portera au départ sur un recensement des structures locales de crédit fonctionnelles dans la plaine de la Ruzizi. Il sera également réalisé une étude sur les besoins solvables en financement des producteurs agricoles dans la plaine de la Ruzizi. Une attention particulière sera accordée aux besoins inclusifs des femmes et des jeunes ruraux. Cette étude permettra de définir les besoins complémentaires en structures locales de crédit et d’élaborer un projet de relance et de création de

structures locales de crédit orientées vers le secteur agricole et agro-industriel et de proposer des mesures de diversification des produits financiers adaptés aux acteurs des filières (crédits intrants, crédits solidaires, crédits commerciaux et warrantages, crédits des équipements et des infrastructures, crédits pour les opérateurs privés pour la mise en place des unités de transformation).

Il importe de souligner que la mise en place de mutuelles d’épargne et de crédit sera assujettie à un protocole d’accord à conclure avec les ministères en charge de l’agriculture, qui englobera les dispositions relatives à l’organisation ; les facilitations, la gestion, l’audit et le contrôle des activités et des comptes.

Pour appuyer les SFD, 7 lignes de crédit seront mises en place (fonds de garantie agricole auprès des Banques de crédit agricole) pour faciliter l’accès au crédit des agriculteurs et des acteurs privés intervenant dans la commercialisation des intrants et dans la transformation agro-industrielle des produits agricoles. La mise en œuvre des fonds de garantie sera assurée suivant les procédures et la réglementation en vigueur des banques centrales des pays de la CEPGL. La surveillance des SFD incombe aux Ministères chargés des Finances et repose sur le contrôle interne exercé au sein des institutions ainsi que sur le contrôle externe des Autorités de tutelle (Ministères des Finances, Banques Centrales).

3. Résultats attendus à court terme

Les Systèmes de Financement Décentralisés sont renforcés permettant aux agriculteurs l’accès au

financement rural de proximité.

4. Indicateurs

Etude sur les SFD validée ;

Fiche projet 2.5 : Promotion des systèmes financiers décentralisés des activités agricoles

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Nombre de mutuelles d’épargne et de crédit mises en place et fonctionnelles ;

Nombre de cadres des mutuelles formés ;

Nombre d’acteurs privés bénéficiaires des facilitations d’accès au financement ;

Nombre de lignes de crédit mises en place.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : MEC, agriculteurs.

Bénéficiaires indirects : Tous les paysans de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 11 640 000 Gouvernement (10%) 1 164 000 Populations Bénéficiaires (5%) 582 000 Financement à rechercher 9 894 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023

Etude du plan d’action de développement des SFD dans la plaine de la Ruzizi

FFT 1 1 1 100 100 100 100 300

Mise en place /renforcement de 7 MEC dans la plaine de la Ruzizi

MEC 3 3 1 50 150 150 50 350

Financement des frais de fonctionnement des mutuelles lors de la période de lancement

MEC 3 3 1 50 150 150 50 350

Formation relative aux missions d’encadrement de proximité, aux missions d’audit et d’inspection, et aux cycles de formation et de recyclage à la faveur du gérant et du guichetier

Bénéficiaire

12 12 4 5 60 60 20 140

Mise en place de 7 lignes de crédit (fonds de garantie agricole auprès des Banques de crédit agricole) pour faciliter l’accès au crédit des exploitations irriguées

Province /territoire/ District

3 3 1 500 1500 1500 500 3500

Mise en place de 7 lignes de crédit (fonds de garantie agricole auprès des Banques de crédit agricole) pour faciliter l’accès au crédit des exploitations pluviales

Province /territoire/ District

3 3 1 500 1500 1500 500 3500

Mise en place de 7 lignes de crédit (fonds de garantie agricole auprès des Banques de crédit agricole) pour faciliter l’accès au crédit des acteurs privés

Province /territoire/ District

3 3 1 500 1500 1500 500 3500

Coût total du projet à l’horizon 2023 4 960 4 960 1 720 11 640

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Objectif du projet Aider les acteurs à entrer dans une dynamique de structuration en organisations en filières porteuses.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 8,84 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Malgré les initiatives existantes, la plupart des filières agricoles ne sont pas organisées dans la plaine de la Ruzizi. Toutefois, le développement des filières demande un accompagnement soutenu de qualité et stable sur la durée de la part de l’Etat/ et des PTF. Pour la pérennisation des acquis qui reste problématique après l’achèvement de la mise en œuvre de programmes et projets, il est nécessaire

d’agir sur l’environnement économique des exploitants, en se focalisant sur :

Les conditions de l’accès au marché pour la commercialisation des produits et l’achat d’intrants. Les possibilités de plus-value par la transformation des productions. Les conditions d’accès au marché financier pour le crédit à la production, l’équipement, la

transformation et la commercialisation.

Dans une perspective d’extension de la zone irriguée de plus de 60000 ha, la production va augmenter

et la disponibilité en riz paddy et horticole risque d’être confrontée à un problème d’écoulement si un

effort particulier n’est pas fait pour développer les filières au niveau de tous les maillons de commercialisation et de transformation.

Pour garantir une bonne rentabilité des exploitations (et donc des investissements dans l’irrigation, il

faudra renforcer et rendre plus efficace le système de commercialisation pour les équipements, intrants et produits agricoles, ainsi que la transformation des produits agricoles.

2. Description du projet

Dans le cadre du Schéma Directeur, les fonctions assurées par les différents acteurs des filières agricoles seront encouragées dans une approche de promotion de l’environnement économique qui

s’appuie sur le développement d’instruments d’encouragement aux investissements privés dans la

commercialisation, la transformation et l’offre de crédit.

Pour encourager les investissements directs du secteur privé dans la zone, les pays de la CEPGL peuvent envisager de mettre en œuvre plusieurs types d’instruments de promotion de types

d’allègements fiscaux, ou de subvention comme prévu par les codes des Investissements.

Cette action porte sur l’appui des acteurs dans l’organisation et tout au long de la chaîne de valeur des

produits frais de qualité, y compris leur valorisation, notamment par le traitement post-récolte, le conditionnement, la conservation, la commercialisation et la transformation.

Sur le plan opérationnel, l’action consiste en l’information et la sensibilisation des acteurs, la fourniture

d’un appui-conseil technique et économique pour la commercialisation et la transformation des produits agricoles de la zone (riz et produits horticoles), ainsi que les études de filières agricoles porteuses des PI du SDAR, et l’étude d’instruments de promotion des investissements privés et de PPP.

Elle intègre également l’appui à la mise en place de 7 unités multifonctionnelles (une par Province /territoire/ District) gérées par les associations et/ou des privés, l’appui à la mise en place des

plateformes des acteurs des filières prioritaires, et le renforcement des systèmes de collecte, le traitement et la diffusion des informations sur les filières (prix, opportunités marchés, financements, qualité des produits, etc.) et les systèmes participatifs de promotion et de contrôle de la qualité des produits.

3. Résultats attendus à moyen terme

Les acteurs clés sont insérés durablement dans les filières porteuses fonctionnelles durablement.

Fiche projet 2.6 : Appui aux filières d’irrigation porteuses

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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4. Indicateurs

Etudes des filières porteuses, validées ; Etude d’instruments de promotion des investissements privés et de PPP validée ; Nombre d’acteurs insérés durablement dans les filières porteuses ; Nombre d’unités multifonctionnelles opérationnelles fonctionnelles ; Nombre de plateformes des acteurs opérationnelles ; Nombre de campagnes de marketing organisées ; Nombre de marchés couverts par le système d‘information sur les marchés agricoles.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Acteurs des filières porteuses.

Bénéficiaires indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 10 390 000 Gouvernement (10%) 1 039 000 Populations Bénéficiaires (5%) 519 500 Financement à rechercher 8 831 500

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Etudes des filières des produits porteurs de l’irrigation de la plaine de la Ruzizi

FFT 1 1 1 300 300 100 700

Etude d’instruments de promotion des

investissements privés et de PPP FFT 1 1 1 50 50 50 150

Information et sensibilisation des acteurs pour l’insertion dans les

filières

Province /territoire/

District 3 3 1 50 150 150 50 350

Appui-conseil technique et économique pour la commercialisation et la transformation des produits agricoles de la zone

Province /territoire/

District 3 3 1 200 600 600 200 1400

Mise en place d'unités multifonctionnelles de filières porteuses

Province /territoire/

District 3 3 1 1000 3000 3000 1000 7000

Appui à la mise en place de plateformes des acteurs des filières prioritaires

FFT 1 1 1 100 100 100 100 300

Mise en place d’un système participatif

de promotion et de contrôle de la qualité des produits sur l’ensemble de

la filière

FFT 3 3 1 20 60 60 20 140

Appui au système d’information sur les

marchés agricoles FFT 3 3 1 50 150 150 50 350

Coût total du projet à l’horizon 2028 4410 4410 1570 10 390

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Objectif du projet Accompagner les producteurs agricoles entrepreneurs et leurs organisations à travers la fourniture de services-conseils agricoles de base.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,7 million USD

1. Contexte et justification du projet

De nouveaux services à caractère agricole émergent au niveau des producteurs, tels que le conseil de gestion à l’exploitation agricole entrepreneuriale, le conseil à l’accès au marché, les conseils techniques

spécialisés, la Recherche-développement et autres.

Face à cette situation, il importe que les Ministères en charge de l’agriculture optent pour un mécanisme

de contractualisation de la vulgarisation agricole, de l’appui aux organisations paysannes et des

services- conseils émergents avec les prestataires privés ou publics qu’il identifiera et formera à cet

effet afin de garantir aux producteurs des services de qualité et de proximité.

2. Description du projet

Cette action porte sur la réalisation d’une étude sur l’accompagnement des producteurs des PI du SDAR

et leurs organisations en tenant compte des nouvelles exigences de l’agriculture irriguée

entrepreneuriale. Elle intègre en terme pilote pour les différentes Provinces /territoires/ Districts de la plaine de la Ruzizi, la formation de 70 formateurs, la formation de 2100 producteurs entrepreneurs et le recrutement du service d’appui-conseil associatif ou privé pendant une année après la période de formation pour la maîtrise du processus de professionnalisation des agriculteurs entrepreneurs.

3. Résultats attendus à court terme

La proposition d’un dispositif d’accompagnement des producteurs agricoles et leurs organisations, de

l’amont à l’aval de leurs exploitations familiales jusqu’à la mise en marché de leurs productions est assurée.

4. Indicateurs

Etude sur l’accompagnement des producteurs entrepreneurs, validée ; Nombre de formateurs formés sur l’agriculture entrepreneuriale ; Nombre de producteurs formés sur l’agriculture entrepreneuriale ; Nombre de producteurs bénéficiaires des services d’appui-conseil sur la professionnalisation

des producteurs.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Services techniques de vulgarisation.

Bénéficiaires indirects : Les agriculteurs des PI du SDAR et tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 2 000 000 Gouvernement (10%) 200 000 Populations Bénéficiaires (5%) 100 000 Financement à rechercher 1 700 000

Fiche projet 2.7 : Appui à l’émergence de l’entrepreneuriat agricole

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RD

C RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etude sur l’accompagnement des

producteurs entrepreneurs FFT 1 1 1 200 200 200 200 600

Formation de formateurs sur l’agriculture entrepreneuriale

Bénéficiaire 30 30 10 2 60 60 20 140

Formation des producteurs sur l’agriculture entrepreneuriale

Bénéficiaire 900 900 300 0,1 90 90 30 210

Service d’appui-conseil pendant une année pour la maîtrise du processus de professionnalisation des agriculteurs entrepreneurs

Bénéficiaire 900 900 300 0,5 450 450 150 1050

Coût total du projet à l’horizon 2023 800 800 400 2 000

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Objectif du projet Renforcer les capacités des services de la protection des végétaux et des denrées stockées, par la constitution d’une expertise nationale et par la mise à niveau des différents intervenants

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 637 500 USD

1. Contexte et justification du projet

Malgré les initiatives prises de part et d’autre pour accroître la production, le contexte d’insécurité

alimentaire est toujours marqué par des pertes non négligeables au cours de cycle de développement et post-récolte pour les cultures.

Les pertes post-récolte enregistrées dans la plaine de la Ruzizi atteignent dans certains cas 30% ; ce qui indique que des gains de productivité substantiels peuvent être réalisés, par la mise en œuvre d’un

plan de renforcement des capacités des acteurs pour pallier à ce problème phytosanitaire.

2. Description du projet

L’action est de portée régionale. Elle se base sur la capitalisation des travaux de recherche entrepris

dans ce domaine au niveau régional. Aussi, elle intègre le renforcement des capacités des services de la protection des végétaux et des denrées stockées, par la constitution d’une expertise nationale et par

la mise à niveau des techniciens de la protection des végétaux (35 techniciens bénéficiaires, à raison de 5 techniciens par Province /territoire/ District).

3. Résultats attendus à court terme

Les capacités techniques des parties prenantes de protections des végétaux sont renforcées, permettant de contribuer à la diminution des pertes post-récolte.

4. Indicateurs

Taux de perte de culture ; Nombre de techniciens de protection des végétaux formés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les techniciens des services de protection des végétaux de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur agricole.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 750 000 Gouvernement (10%) 75 000 Populations Bénéficiaires (5%) 37 500 Financement à rechercher 637 500

Fiche projet 2.8 : Renforcement des capacités techniques de protection des cultures et de stockage des

denrées alimentaires

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût

total Projet régional

Court terme : horizon 2023

Etude d’un plan d’action régional

d’évaluation et de renforcement de

capacités des dispositifs de protection des végétaux et des denrées stockées

FFT 1 300 300

Etude de capitalisation des travaux de recherche dans le domaine de protection des végétaux et des denrées stockées

FFT 1 100 100

Formation des techniciens nationaux dans la protection des végétaux

Techniciens 35 10 350

Coût total du projet à l’horizon

2023 750

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Objectif du projet Renforcer les capacités des services de la protection des végétaux et des denrées stockées, par la constitution d’une expertise nationale et par la mise à niveau des différents intervenants.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,4 million USD

1. Contexte et justification du projet

La perte de matière est importante à cause des conditions de séchage et de stockage. Le séchage dans des conditions non protégées entraîne un taux d’impureté élevé dans le produit séché. La qualité du produit séché est en dessous des normes internationales. Le produit séché (riz, maïs, manioc…) est

peu compétitif sur le marché international (Attractivité supérieure des produits importés).

2. Description du projet

L’action consiste en la formation/sensibilisation des producteurs dans les PI et des producteurs dans

les terres agricoles pluviales en matière de protection des cultures : maîtrise des ennemis des denrées stockées ; conditions de stockage, produits phytosanitaires utilisés dans le stockage des grains, utilisation du matériel de traitement. Aussi, elle intègre la construction des infrastructures à moindre coût, de séchages d’une superficie moyenne de 450 m² et des hangars de stockage d’une superficie moyenne de 400 m², en bordure des périmètres d'irrigation et des centres de production agricole et conformément aux normes internationales de protection des denrées alimentaires. L’action bénéficiera

aux coopératives et associations des agriculteurs.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Les capacités techniques des agriculteurs pour les activités de séchage et de stockage des récoltes, sont renforcées, permettant de contribuer à la diminution des pertes post-récolte.

4. Indicateurs

Taux de perte post-récolte ; Nombre d’aires de séchage qui sont aménagées ; Nombre de hangars de stockage qui sont aménagés ; Nombre d’agriculteurs qui sont formés en gestion post-récolte.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les agriculteurs de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur agricole.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 600 000 Gouvernement (10%) 160 000 Populations Bénéficiaires (5%) 80 000 Financement à rechercher 1 360 000

Fiche projet 2.9 : Construction des aires de séchage et hangar de stockage des récoltes

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etude de faisabilité d’APD et DAO, et contrôles de travaux de construction des aires de séchage et hangar de stockage

FFT 1 1 1 40 40 20 100

Réalisation des travaux de construction des aires de séchage et des hangars de stockage

Unité 8 8 4 30 240 240 120 600

Formation des agriculteurs dans le domaine de gestion des denrées alimentaires

Agriculteur 8 8 4 5 40 40 20 100

Moyen terme : horizon 2028 Etude de faisabilité d’APD et DAO, et

contrôles de travaux de construction des aires de séchage et hangar de stockage

FFT 1 1 50 50 0 100

Réalisation des travaux de construction des aires de séchage et des hangars de stockage

Unité 10 10 30 300 300 0 600

Formation des agriculteurs dans le domaine de gestion des denrées alimentaires

Agriculteur 10 10 5 50 50 0 100

Coût total à l’horizon 2023 320 320 160 800

Coût total à l’horizon 2028 400 400 0 800

Coût total du projet 720 720 160 1600

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Objectif du projet Relever le niveau d’équipement des exploitations agricoles par la promotion des équipements agricoles adaptés à la plaine de la Ruzizi

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 10,7 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La plaine de la Ruzizi offre des opportunités considérables en matière de mécanisation agricole par rapport aux autres zones montagneuses des trois pays de la CEPGL. Cependant la mécanisation n’y

est pas encore bien développée, soit par ce que les initiatives y relatives sont encore timides (Rwanda, Burundi), soit par ce que certaines expériences n’ont pas été couronnées de succès escompté (cas du

programme de mécanisation de la RDC).

Les contraintes majeures qui entravent encore la mécanisation agricole sont : i) le manque de connaissances sur les spécifications du matériel adapté ainsi que le rapport qualité-prix ; ii) les moyens financiers pour importer le matériel et gérer les business de matériel agricole ; iii) le manque de capacités d’acquisition, utilisation et maintenance des machines et équipements.

Face aux caractéristiques de l’agriculture de la plaine de la Ruzizi telle qu’elles ressortent du diagnostic

(agriculture itinérante de subsistance pratiquée essentiellement avec des outils aratoires traditionnels et limités aux micro exploitations de type familial), la mécanisation agricole a été identifiée comme l’un

des piliers essentiels du SDAR pour moderniser l’agriculture irriguée d’agro business et en faire un

véritable levier de développement économique et social.

2. Description du projet

Cette action porte sur la construction d’un pôle de compétence en mécanisation décentralisée au niveau

de la plaine de la Ruzizi, qui concentrerait les activités de recherche, d’information, de formation,

d’appui-conseil et d’aide à la décision publique. Elle permettrait de capitaliser sur les acquis des différentes initiatives et d’appuyer les processus de développement de la mécanisation de l’agriculture

irriguée.

Elle consiste en l’élaboration des plans d’action provinciaux de la mécanisation agricole, la

capitalisation, le transfert, la diffusion de technologies et la formation pour combler le déficit d’information et l’insuffisance du savoir-faire qui limitent souvent l’acquisition d’équipements et de

technologies.

Cette action intègre également la mise en œuvre de programmes de mise à niveau des structures décentralisées de formation et d’appui-conseil, et de formations pratiques de recyclage pour les utilisateurs de la mécanisation : chauffeurs, mécaniciens, conseillers agricoles, gestionnaires de matériels. Sur le plan opérationnel, cette action mettra en place un système permettant aux producteurs d'acquérir des tracteurs, motoculteurs et autre matériel agricole. Il s’agit d’une ligne de crédit pour la

dotation des PME et les OP en équipement agricole, suivant des critères d’éligibilité bien établis.

3. Résultats attendus à moyen terme

Les exploitations agricoles des périmètres irrigués du SDAR sont mécanisées davantage.

4. Indicateurs

Plans d’action décentralisés de la mécanisation agricole validés ; Nombre de structures décentralisées de formation et d’appui-conseil de mécanisation

agricoles, mises à niveau ; Nombre d‘utilisateurs locaux de la mécanisation bénéficiaires de formation de recyclage des

utilisateurs ; Taux d’équipement des exploitations agricoles ; Nombre de bénéficiaires de la ligne de crédit pour la mécanisation agricole.

Fiche projet 2.10 : Appui au développement de la mécanisation agricole

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les structures décentralisées, les utilisateurs locaux de la mécanisation agricole et les agriculteurs des périmètres irrigués.

Bénéficiaires indirects : Toute la population et les autres acteurs de mise en œuvre du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 12 565 000 Gouvernement (10%) 1 256 500 Populations Bénéficiaires (5%) 628 250 Financement à rechercher 10 680 250

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Elaboration de plans d’action

décentralisés de la mécanisation agricole

FFT 3 3 1 50 150 150 50 350

Formation de mise à niveau des structures décentralisées de formation et d’appui-conseil de mécanisation agricole

Province /territoire/

District 3 3 1 50 150 150 50 350

Formation de recyclage des utilisateurs locaux de la mécanisation

Bénéficiaire

45 45 15 3 135 135 45 315

Formation des agriculteurs des PI en mécanisation agricole

Province /territoire/

District 900 900 300 0,5 450 450 150 1050

Ligne de crédit pour l’acquisition des

équipements de mécanisation agricole

Province /territoire/

District 3 3 1 1500 4500 4500 1500 10500

Coût total du projet à l’horizon 2028 5 385 5 385 1 795 12 565

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Objectif du projet Créer un environnement favorable et assurer une coordination efficace entre les différentes structures de recherche dans le domaine de l’irrigation, élevage et pêche

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,87 million USD

1. Contexte et justification du projet

Le SDAR vise l’amélioration des conditions d’utilisation et de gestion des ressources en eau pour

l’irrigation. Actuellement, plusieurs institutions de recherche scientifique sont opérationnelles dans le

domaine de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche : l’INERA Mulungu / RDC, l’IRAZ /CEPGL, l’ISABU

/ Burundi et la RAB/ Rwanda. L’intégration de ces trois activités présente d’importants atouts pour

l’amélioration des performances des exploitations agricoles entrepreneuriales et d’agrobusiness. Des travaux de recherche et développement axés sur l’expérimentation et la démonstration sont nécessaires

pour capitaliser et diffuser les acquis de la recherche.

2. Description du projet

Cette action porte sur l’appui à la recherche pour qu’elle soit adaptée aux besoins des producteurs, en

particulier concernant l’intégration agriculture irriguée-élevage et pêche. Elle consiste en l’appui aux

instituts de recherches (l’INERA Mulungu / RDC, l’IRAZ /CEPGL, l’ISABU / Burundi et la RAB/ Rwanda)

i) intervenants dans la plaine de la Ruzizi pour engager des expérimentations et des opérations de démonstration d’intégration des trois activités.

3. Résultats attendus à moyen terme

Un Programme de recherche et de développement dans le domaine d’intégration de l’agriculture irriguée- élevage –pêche est élaboré et mis en œuvre.

4. Indicateurs

Taux d’avancement de la mise en œuvre du programme de R&D dans le domaine d’intégration de l’agriculture irriguée-élevage et pêche ;

Nombre d’opérations pilotes de démonstration d’intégration de l’agriculture irriguée-élevage et pêche.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Instituts de recherches.

Bénéficiaires indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 2 200 000 Gouvernement (10%) 220 000 Populations Bénéficiaires (5%) 110 000 Financement à rechercher 1 870 000

Fiche projet 2.11 : Renforcement de la recherche-développement dans le domaine d’intégration

de l’agriculture irriguée-élevage-pisciculture

Sous-composante : Développement agricole

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional Moyen terme : horizon 2028 Appui à la mise en œuvre d’un programme de R&D dans le

domaine d’intégration de l’agriculture irriguée-élevage et pêche

FFT 1 1500 1 500

Appui à la mise en place de 7 opérations pilotes de démonstration sur la base des acquis de la recherche Opération 7 100 700

Coût total du projet à l’horizon 2028 2 200

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Objectif du projet Accroître la production fourragère pour sécuriser l’élevage au sein de l’exploitation agricole

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,78 million USD

1. Contexte et justification du projet

L’accès du bétail aux pâturages soumis au mode de conduite extensif est en train de se rétrécir d’une

façon drastique. Les fortes densités des populations humaines vivantes dans la plaine, leurs besoins en produits vivriers et en terre pour des lotissements ne pourront permettre dans le long terme les pratiques d’élevage extensif. Au Rwanda cette pratique est interdite. Au Burundi, le Parlement examine

la loi rendant obligatoire l’élevage intensif. L’intensification de la production fourragère va aider à

maintenir les traditions pastorales de la plaine, à appliquer l’élevage en stabulation et à introduire des

innovations concernant la distribution de la ration aux animaux dans l’étable.

2. Description du projet

La production fourragère en vue de booster la production animale dans la plaine de la Ruzizi et d’améliorer la production et la productivité repose sur l’organisation de la filière fourragère. La production

fourragère devant utiliser des itinéraires techniques innovants, dont notamment le recours à l’irrigation

et trouve dans cet espace des conditions requises pour son essor. Les producteurs des semences fourragères et les agrostologues seront associés pour fournir régulièrement au bétail élevé en stabulation, une ration équilibrée.

3. Résultats attendus à moyen terme

L’introduction des cultures fourragères est accrue dans l’exploitation agricole permettant de sécuriser

l’alimentation du bétail.

4. Indicateurs

% de superficies agricoles occupées par les cultures fourragères ; Nombre d’agriculteurs de semence fourragère de qualité appuyés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Agriculteurs-éleveurs. Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 2 100 000 Gouvernement (10%) 210 000 Populations Bénéficiaires (5%) 105 000 Financement à rechercher 1 785 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Appui à la mise en place de réseaux des agris multiplicateurs spécialisés dans la production des semences des cultures fourragères Province

/territoire/ District

3 3 1 100 300 300 100 700

Mise en place des opérations pilotes de démonstration utilisant des plantes fourragères locales et exotiques de grande valeur bromatologique

3 3 1 200 600 600 200 1400

Coût total du projet à l’horizon 2028 900 900 300 2100

Fiche projet 2.12 : Appui au développement des cultures fourragères

Sous-composante : Développement de l’élevage

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Maîtriser progressivement les pratiques de biotechnologie pour améliorer la production et la productivité

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 2,86 millions USD

1. Contexte et justification du projet La pratique des techniques d’Insémination Artificielle pour l’amélioration de la production et de la productivité bovine en République du Rwanda et au Burundi remplace progressivement les techniques de montée naturelle. Elle est courante dans la production laitière utilisant des races pures importées (Frisonne, Brune suisse et Sahiwal). Les semences utilisées sont importées ou produites localement.

Des Inséminateurs sont formés à la RAB Songa et Rubona, pour le Rwanda et au Centre National d’Insémination Artificielle de Randa au Burundi. La partie congolaise de la plaine de la Ruzizi manque

actuellement de ce genre de structures et d’infrastructures.

Le développement de l’élevage dans la plaine de la Ruzizi nécessite le renforcement ou l’implantation

de centres de biotechnologie de proximité pour permettre aux éleveurs de la plaine d’améliorer les

performances de leurs troupeaux, surmonter les difficultés liées à l’acquisition des géniteurs

performants et réduire l’incidence de certaines maladies du bétail transmises après copulation, telle la

Brucellose ou Avortement épizootique.

2. Description du projet

Cette action porte sur le renforcement des techniques d’Insémination Artificielle pour l’amélioration de

la production et de la productivité bovine dans la plaine de la Ruzizi. Il s’agit de l’implantation des centres

de biotechnologie de proximité dans la plaine de la Ruzizi. Ces centres auront pour rôle d’améliorer les

performances de leurs troupeaux, surmonter les difficultés liées à l’acquisition des géniteurs

performants et réduire l’incidence de certaines maladies du bétail transmises après copulation, telle que la brucellose ou l’avortement épizootique.

3. Résultats attendus à moyen terme

La maîtrise des techniques d’insémination artificielle est assurée par le renforcement des centres de biotechnologie certifiés suivant les normes internationales.

4. Indicateurs

Nombre de centres de biotechnologie renforcés ; Nombre de zootechniciens formés en insémination artificielle.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Agriculteurs-éleveurs, réseau mobile des inséminateurs.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 370 000 Gouvernement (10%) 337 000 Populations Bénéficiaires (5%) 168 500 Financement à rechercher 2 864 500

Fiche projet 2.13 : Appui au développement des techniques de biotechnologie

Sous-composante : Développement de l’élevage

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Etudes d’APD, DAO, EIES et contrôle des

travaux de construction et d’équipement de centres de biotechnologie Centre

1 1 1 100 100 100 100 300

Réalisation des travaux de construction et d’équipement de centres de biotechnologie

1 1 1 1000 1000 1000 1000 3000

Formation des techniciens en Insémination Artificielle suivant les normes internationales

Technicien 15 15 5 2 30 30 10 70

Coût total du projet à l’horizon 2028 1130 1130 1110 3370

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Objectif du projet Maîtriser progressivement les pratiques de biotechnologie pour améliorer la production et la productivité

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 6,85 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Dans la plaine de la Ruzizi, la prévalence des principales maladies du bétail des régions tropicales, sévissant sous forme enzootique ou épizootique occasionne d’importantes pertes.

Les fréquents mouvements transfrontaliers des éleveurs pasteurs transhumants de la sous-région accompagnés de leurs troupeaux exposent le cheptel de la zone du projet à des enzooties et épizooties diverses (fièvre la vallée du Rift, fièvre aphteuse, Péripneumonie contagieuse des bovidés, dermatoses nodulaires), aux maladies émergentes et ré-émergentes (fièvres hémorragiques) et à la dernière pandémie de la Grippe aviaire.

Des alertes sont régulièrement lancées par les services vétérinaires concernés, les plans de contingentement et de riposte demeurent peu efficaces.

Les interventions sporadiques et appliquées dans la précipitation n’arrivent généralement pas à

endiguer le mal devant un éventail des difficultés de terrain (services vétérinaires peu efficaces et moins bien équipés, infrastructures zoo sanitaires insuffisantes, obsolètes ou hors d’usage, logistique

insuffisante).

2. Description du projet

L’action consiste en la construction de trois complexes prophylactiques intégrés modernes en vue d’assurer la réalisation des principales opérations de traitement préventif stratégique, de traitements

tactiques, ainsi que des traitements ponctuels. Cette action intègre aussi l’appui aux services vétérinaires publics par la formation portant sur les normes et les réglementations sanitaires et l’appui

à l’installation des réseaux mobiles des vétérinaires privés prestataires de service.

3. Résultats attendus à moyen terme

Le contrôle zoo sanitaire dans la plaine de la Ruzizi est assuré efficacement.

4. Indicateurs

Nombre de centres prophylactiques renforcés ; Nombre de techniciens vétérinaires publics appuyés ; Nombre de vétérinaires privés mis en réseau et appuyés.

5. Bénéficiaires Bénéficiaires directs : Agriculteurs-éleveurs, services vétérinaires publics et privés. Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 8 070 000 Gouvernement (10%) 807 000 Populations Bénéficiaires (5%) 403 500 Financement à rechercher 6 859 500

Fiche projet 2.14 : Appui au développement de la couverture zoo sanitaire

Sous-composante : Développement de l’élevage

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Etudes APS, APD, DAO, EIES contrôle des travaux de

construction de trois complexes prophylactiques Centre 1 1 1 200 200 200 200 600

Construction de trois complexes prophylactiques 1 1 1 2000 2000 2000 2000 6000

Appui à la mise en place de réseaux des vétérinaires

privés prestataires de service Réseau 3 3 1 200 600 600 200 1400

Formation des services vétérinaires publics sur les

normes et la réglementation sanitaire Technicien 15 15 5 2 30 30 10 70

Coût total du projet à l’horizon 2028 2 830 2 830 2 410 8 070

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Objectif du projet Améliorer la production et la productivité animales dans les périmètres irrigués Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 3,6 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Dans la plaine de la Ruzizi, l’élevage en stabulation représente le système prôné par les stratégies sectorielles pour assurer une meilleure intégration agriculture-élevage. Le développement de l’irrigation tient lieu d’opportunité idoine pour renforcer la production animale ; ce qui permettra de résorber le déficit en viande et de renforcer l’approvisionnement des unités de transformation du lait dans la plaine.

2. Description du projet

Cette action ciblera 30% des exploitations agricoles dans les futurs PI du SDAR. Elle consiste en la distribution des génisses de race croisée avec une charge d’une génisse pour 2 ha de PI, soit 4000

têtes des races Frisonnes, Brunes des Alpes et Sahiwal beaucoup plus performantes, que le bovin local, 400 taureaux géniteurs, 2000 têtes de taurillons de croissance rapide (Limousin, Simmental, Bonsmara), 6000 kits d’accompagnement de bovins, et en la construction de 2400 étables, à l’horizon

2040.

La distribution des génisses sera assurée dans la cadre de contrat-programme entre le bénéficiaire et les services techniques en charge de l’exécution de cette action. Il est à souligner que l’embouche tient lieu d’activité génératrice de revenus qui permettra l’autonomisation des jeunes et des femmes rurales.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

La production bovine (viande et lait) est augmentée contribuant à l’amélioration de l’équilibre alimentaire

au niveau des ménages et la viabilisation des exploitations irriguées.

4. Indicateurs

Production additionnelle du lait ; Production additionnelle de viande ; Nombre d’exploitation agricole irriguée bénéficiaire de l’intégration des activités d‘élevage

de bovin.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Agriculteurs-éleveurs des périmètres irrigués.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 589 000 Gouvernement (10%) 358 900 Populations Bénéficiaires (5%) 179 450 Financement à rechercher 3 050 650

Fiche projet 2.15 : Développement de l’élevage bovin intégré

Sous-composante : Développement de l’élevage

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Distribution de génisses améliorées Tête 500 500 300 0,8 400 400 240 1040

Distribution de taureaux géniteurs Tête 50 50 30 0,8 40 40 24 104

Distribution de taurillons Tête 250 250 200 0,7 175 175 140 490

Distribution des kits bovins FFT 750 750 500 0,05 37,5 37,5 25 100

Construction d'étables Unité 300 300 200 0,3 90 90 60 240

Appui à la mise en place des associations d’éleveurs

Province /territoire/

District 3 3 1 10 30 30 10 70

Moyen terme : horizon 2028 Distribution de génisses améliorées Tête 500 500 0,8 400 400 0 800

Distribution de taureaux géniteurs Tête 50 50 0,8 40 40 0 80

Distribution de taurillons Tête 250 250 0,7 175 175 0 350

Distribution des kits bovins FFT 750 750 0,05 37,5 37,5 0 75

Construction d'étables Unité 300 300 0 0,3 90 90 0 180

Appui à la mise en place des associations d’éleveurs

Province /territoire/

District 3 3 10 30 30 0 60

Coût total à l’horizon 2023 773 773 499 2 044

Coût total à l’horizon 2028 773 773 0 1 545

Coût total du projet 1545 1545 499 3 589

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Objectif du projet Promouvoir l’emploi inclusif des femmes et des jeunes dans le domaine de l’élevage de petits ruminants et de l’aviculture

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 3,3 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le potentiel de développement des caprins est important dans la plaine. L’acquisition des géniteurs et

l’exploitation de cette filière ne demandent pas d’importante mobilisation de fonds. L’introduction de cet

élevage dans le ménage aiderait énormément les jeunes de se procurer un emploi, et la femme d’avoir

une certaine autonomisation. Nombreuses interventions des organisations des femmes, des jeunes et des Nations Unis soutiennent de plus en plus l’autonomisation de la femme et la création de l’emploi

pour les jeunes, l’une des activités les plus ciblées est leur implication dans la production caprine. La

plaine tirerait donc beaucoup d’avantages en optant sur cette approche que soutiennent actuellement plusieurs bailleurs. La filière avicole demeure à ce jour traditionnelle. Cet élevage ne dégage pas des revenus importants. Le développement de l’aviculture de chair qui constitue une activité productive et de courtes durées de

production (à cycle court), permettra au bénéficiaire d’avoir des retombées financières rapides et de voir les résultats du développement à partir de la première année.

Le développement de l’agriculture irriguée renforcera la disponibilité des produits et sous-produits agricoles, des sous-produits animaux et de pêche, ainsi que des sous-produits de l’agro-industrie qui sont à même de soutenir l’alimentation des petits ruminants et l’aviculture.

2. Description du projet

L’action consiste à la distribution de 40 000 chèvres de race performante (une chèvre pour un ha de PI), des géniteurs et de kits de petit élevage, la construction des chèvreries, ainsi que la mise en place de 100 unités villageoises de production de volaille de chair, avec une capacité de 500 poulets par unité. Les villages bénéficiaires seront choisis parmi ceux les plus vulnérables. Aussi, cette action intègre l’appui à l’encadrement des services officiels des ONG pour le renforcement des capacités techniques

et managériales des bénéficiaires et des IMF pour l’octroi de crédit aux bénéficiaires pour la construction des chèvreries et de poulaillers.

Il est à souligner que cette action ciblera les jeunes et les femmes rurales des ménages vulnérables.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Les revenus des femmes et des jeunes des ménages vulnérables sont améliorés durablement.

4. Indicateurs

Nombre de femmes et des jeunes bénéficiaires ; Nombre de services d’encadrement appuyés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les femmes et les jeunes des ménages vulnérables.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 810 000 Gouvernement (10%) 381 000 Populations Bénéficiaires (5%) 571 500 Financement à rechercher 3 238 500

Fiche projet 2.16 : Appui aux activités génératrices de revenus des femmes et des jeunes liées au petit élevage

Sous-composante : Développement de l’élevage

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Distribution de chèvres améliorées

Tête 4000 4000 2000 0,08 320 320 160 800

Distribution de géniteurs Tête 400 400 200 0,08 32 32 16 80

Distribution des kits caprins FFT 4000 4000 2000 0,02 80 80 40 200

Mise en place d'unités de production de volailles

Village 15 15 10 5 75 75 50 200

Appui à l’encadrement de proximité services techniques, ONG

Province 3 3 1 50 150 150 50 350

Appui aux IMF pour l’accès des

femmes et des jeunes au crédit Province 3 3 1 50 150 150 50 350

Moyen terme : horizon 2028 Distribution de chèvres améliorées

Tête 5000 5000 0,08 400 400 0 800

Distribution de géniteurs Tête 500 500 0,08 40 40 0 80

Distribution des kits caprins Tête 5000 5000 0,02 100 100 0 200

Mise en place d'unités de production de volailles

Village 15 15 5 75 75 0 150

Appui à l’encadrement de

proximité services techniques, ONG

Province 3 3 50 150 150 0 300

Appui aux IMF pour l’accès des

femmes et des jeunes au crédit FFT 3 3 50 150 150 0 300

Coût total à l’horizon 2023 807 807 366 1 980

Coût total à l’horizon 2028 915 915 0 1 830

Coût total du projet 1 722 1 722 366 3 810

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Objectif du projet Appuyer l’exploitation rationnelle des ressources halieutiques dans les retenues des barrages et sur les cours d’eau et le développement d’une aquaculture de petite et moyenne taille

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 3,2 millions USD

1. Contexte et justification du projet

L’élevage des poissons nécessite une meilleure conduite des activités piscicoles et des pratiques

d’élevage modernes et efficientes. L’amélioration de la performance de la filière aquacole passe par l’efficacité du système de production,

en termes de production des alevins et l’aménagement des étangs piscicoles et le développement de

la pisciculture en cages. En parallèle avec les aménagements des périmètres irrigués, et en rapport avec les installations hydrauliques et les flux d’eaux envisagés, une intégration des activités aquacoles et halieutiques s’avère

indispensable pour soutenir les aménagements et offrir aux populations locales des opportunités nouvelles de production de protéine animale d’origine aquatique.

2. Description du projet

Le développement de la pêche et de l’aquaculture en intégration avec l’aménagement des périmètres

irrigués, sera entrepris moyennant l’appui aux activités existantes notamment la pêche et la création de

nouvelles activités en particulier aquacoles, l’une ou l’autre des activités seront soutenues par des

infrastructures et des logistiques appropriées notamment des fournitures d’équipements et de matériaux nécessaires. Cette action consiste en la réalisation d’un ensemble d’aménagements complémentaires et intégrés :

Le développement de la pêche lacustre dans les retenues des barrages projetés (10 retenues), assurera l’empoissonnement des retenues et l’installation de 10 unités de pêche par barrage ;

L’installation de 35 fermes aquacoles de petit élevage en de cages flottantes de confection locale (technique développée par la FAO), avec comme unité type une ferme de 4 cages de 5 mx5m et une chute de 2m soit un volume total de 200 m3;

L’aménagement et/ ou la réhabilitation de 75 étangs piscicoles dans les zones de berges, des bras morts et autres dispositions adéquates sur les lits des cours d’eaux ;

L’intégration de l’aquaculture riziculture sur une superficie pilote de 4510 ha des PI du SDAR, en se basant sur les aménagements spécifiques d’alimentation en eaux et de circulation de poissons. Aussi, cette action intégrera, à la base, l’aménagement/réhabilitation des stations d’alevinage primaires

(3) et secondaires (3) pour permettre de produire les alevins de meilleure qualité pour les aquaculteurs. Ces stations d’alevinage serviront également à l’apprentissage des aquaculteurs aux pratiques

d’élevage modernes.

3. Résultats attendus à court et moyen terme

Le potentiel des ressources halieutiques est mieux valorisé moyennant le renforcement des aménagements de la pêche et de la pisciculture.

4. Indicateurs

Nombre de sessions d’information et de sensibilisation des pêcheurs ; Nombres de comités de cogestion créés dans la plaine de la Ruzizi ; Nombre de comités de cogestion formés sur les règles de gestion au niveau local ; Nombre de techniciens des services techniques formés sur la cogestion et le suivi des

activités de pêche.

Fiche projet 2.17 : Installation / réhabilitation des aménagements de la pêche et de la pisciculture

Sous-composante : Développement de la pêche et de la pisciculture

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les pêcheurs de la plaine de la Ruzizi et les services techniques de la pêche au niveau décentralisé.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de la pêche.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 7 195 000 Gouvernement (10%) 719 500 Populations Bénéficiaires (5%) 359 750 Financement à rechercher 3 115 750

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Installation de fermes aquacoles; ferme 15 15 5 10 150 150 50 350

Aménagement et réhabilitation d'étangs piscicoles ;

étang 100 100 35 1 100 100 35 235

Aménagement piscicole sur 5000 ha de riziculture irriguée ;

ha 2250 2250 10 1 2250 2250 10 4510

Aménagement/réhabilitation de stations d’alevinage primaires ;

FFT 1 1 1 500 500 500 500 1500

Aménagement/réhabilitation de stations d’alevinage secondaires.

Unité 1 1 1 200 200 200 200 600

Coût total du projet à l’horizon 2028 3200 3200 795 7 195

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Objectif du projet Appuyer la gestion durable des ressources halieutiques Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,4 million USD

1. Contexte et justification du projet

Globalement, les associations des producteurs (pêcheurs et pisciculteurs) des différentes filières existantes sont d’un niveau faible dû à une carence relative d’encadrement. Elles se caractérisent

principalement par une irrégularité dans la participation des membres aux réunions et aux contributions financières. A cela s’ajoute l'attentisme. Elles sont aussi déficitaires en termes de prestation des

services aux membres.

L’exploitation durable des ressources halieutiques par le mécanisme de la cogestion permettra aux acteurs de la filière de participer à la gestion durable des ressources halieutiques et à la protection de l’environnement.

2. Description du projet

L’action porte sur la définition des mesures et des mécanismes participatifs et inclusifs de cogestion pour assurer l'utilisation durable des ressources halieutiques au profit des communautés de pêche. Elle consiste en la réalisation des campagnes d’information et de sensibilisation des pêcheurs à l’importance

de la cogestion, la mise en place de comités de cogestion locale, le renforcement des capacités (formation et équipements de surveillance) des services techniques en charge de la protection des zones de frayères, l’appui des services techniques pour l’encadrement et le suivi des activités de la pêche.

3. Résultats attendus à moyen terme

Les capacités des services techniques et des communautés de pêcheurs sont renforcées à des fins de la cogestion des ressources halieutiques.

4. Indicateurs

Nombre de sessions d’information et de sensibilisation des pêcheurs ; Nombres de comités de cogestion créés dans la plaine de la Ruzizi ; Nombre de services techniques appuyés dans la protection des zones de frayères ; Nombre de comités de cogestion formés sur les règles de gestion au niveau local ; Nombre de techniciens des services techniques formés sur la cogestion et le suivi des

activités de la pêche.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les pêcheurs de la plaine de la Ruzizi et services techniques de la pêche au niveau décentralisé.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de la pêche.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 645 000 Gouvernement (10%) 164 500 Populations Bénéficiaires (5%) 82 250 Financement à rechercher 1 398 250

Fiche projet 2.18 : Développement du mécanisme de la cogestion du secteur de la pêche

Sous-composante : Développement de la pêche et de la pisciculture

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Réalisation des campagnes de sensibilisation des communautés des pêcheurs à l’importance de la

cogestion Session 3 3 1 10 30 30 10 70

Mise en place de comités de cogestion locale des zones de frayères

Comité 3 3 1 15 45 45 15 105

Renforcement des capacités des services techniques en protection des zones de frayère

Province /territoire/

District 3 3 1 150 450 450 150 1050

Formation des structures de cogestion sur les règles de gestion au niveau local

Comité 3 3 1 10 30 30 10 70

Renforcement des capacités pour la cogestion et le suivi des activités de la pêche

Comité 3 3 1 50 150 150 50 350

Coût total du projet à l’horizon 2028 705 705 235 1 645

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Objectif du projet Développer l’offre et améliorer la compétitivité du riz local ou de maïs Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 4,7 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le besoin et les importations en Riz sont en croissance continue. La mauvaise qualité du riz local incite les industriels à importer et même les ménages auront tendance à consommer le riz importé. D’autant

plus que les équipements de transformation existants sont inadéquats, ils produisent un riz de mauvaise qualité (fort taux de brisure…) et ils sont de faible capacité.

Pour la partie Rwandaise de la plaine de la Ruzizi, le besoin exprimé est de construire /réhabiliter des usines de transformation de maïs.

2. Description du projet

La valorisation de la production additionnelle de riz irrigué (parties de Burundi et RDC) et de maïs (Partie de Rwanda) doit être assurée moyennant le renforcement des unités industrielles de Riz ou de maïs. L’action consiste en la création des infrastructures Agro-industrielles pour les zones non équipées et la réhabilitation des infrastructures Agro-industrielles souffrantes de problèmes techniques.

Ces infrastructures sont de capacités moyennes (50 tonnes par jour (8 heures) par installation). Il s’agit

d’unités modulaires (capacité extensible) respectueuses des principes de bonnes pratiques d’hygiène

et de la gestion rationnelle.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

L’offre locale en riz et de maïs de qualité est améliorée et plus compétitive.

4. Indicateurs

Etudes des usines de riz ou de maïs validées Nombre d’usines de riz ou de maïs implantées ou réhabilitées et fonctionnelles Taux de riz usinés ; taux de maïs usinés ; Qualité de riz usinés, qualité de maïs usinés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les riziculteurs de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur agricole.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 5 550 000 Gouvernement (10%) 555 000 Populations Bénéficiaires (5%) 277 500 Financement à rechercher 4 717 500

Fiche projet 2.19 : Construction / réhabilitation des usines de riz ou de maïs

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction ou réhabilitation des usines de riz ou de maïs

FFT 1 1 1 150 150 150 150 450

Construction de 2 usines de Riz Unité 1 1 0 500 500 500 0 1000

Réhabilitation de 2 usines de Riz Unité 1 1 0 300 300 300 0 600

Construction d’une usine de maïs Unité 0 0 1 500 0 0 500 500

Réhabilitation d’une usine de maïs Unité 0 0 1 300 0 0 300 300

Moyen terme : horizon 2028 Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction ou réhabilitation des usines de Riz

FFT 1 1 0 150 150 150 0 300

Construction de 4 usines de Riz Unité 2 2 0 500 500 1000 0 1500

Réhabilitation de 4 usines de Riz Unité 2 2 0 300 300 600 0 900

Coût total à l’horizon 2023 950 950 950 2 850

Coût total à l’horizon 2028 950 1750 0 2 700

Coût total du projet 1900 2700 950 5 550

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Objectif du projet Développer l’offre et améliorer la compétitivité de la tomate Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 2,8 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La tomate est cultivée dans la plaine et constitue un produit promoteur. La plaine fournit 75% de la production nationale. Seulement 10% de la production de tomate est usinée. L’industrie de

transformation de tomate manque de performance et les projets réalisés souffrent en général à cause de la variété de tomate plantée, du manque de coordination entre les producteurs et du problème énergétique.

2. Description du projet

La valorisation de la production additionnelle de tomate doit être assurée moyennant le renforcement des unités industrielles de tomate de conserve avec des technologies modernes. L’action consiste en

la création de trois usines de capacité moyenne de transformation de 3 tonnes/heure des matières premières, soit 500 Kg de concentré de tomate.

3. Résultats attendus à moyen terme

L’offre locale en concentré de tomate de qualité est améliorée, en réduisant la perte post-récolte et les importations.

4. Indicateurs

Etudes des usines de tomates concentrées validées ; Nombre d’usines de tomates concentrées implantées et fonctionnelles ; Taux de tomates usinées.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les horticulteurs de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur agricole.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 300 000 Gouvernement (10%) 330 000 Populations Bénéficiaires (5%) 165 000 Financement à rechercher 2 805 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction ou réhabilitation des usines de tomates concentrées

FFT 1 1 1 100 100 100 100 300

Construction de 3 usines de tomates concentrées Unité 1 1 1 1000 1000 1000 1000 3000

Coût total du projet à l’horizon 2028 1100 1100 1100 3 300

Fiche projet 2.20 : Construction/réhabilitation des usines de tomate

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Développer l’offre des aliments pour bétail de qualité et bon marché Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 8,2 millions USD

1. Contexte et justification du projet

L’approvisionnement en aliments pour bétail importés ou fabriqués en dehors des bassins de production

de la plaine n’est pas aisé, son prix de revient est assez élevé ne favorise pas l’essor et le

développement de l’aviculture et de la porciculture du secteur moderne dans la plaine de la Ruzizi. Le volume des sous-produits au niveau de la production agricole et au niveau de l’industrie est important d’où sa valorisation en aliment pour bétail est très rentable pour la filière élevage et pour le pays. Ainsi, l’implantation des usines de production d’aliments pour bétail permettra de contribuer significativement

à la croissance des filières d’élevage et de transformation des viandes. A noter que l’installation des unités mixtes aliments pour bétail et pour poissons a été écartée. D’autant

plus que la diversité des produits pour bétail d’une part et les contraintes sanitaires très sensibles et de

périssabilité très élevée liées aux produits pour poisson (matière première (sous-produit de poisson), d’autres part, justifiant la solution d’installer des unités de production spécifique d’aliments pour bétail.

2. Description du projet

L’action consiste en l’installation de trois unités de production d’aliments pour bétail. (Une unité par

pays). Ces unités mettront sur le marché local une gamme variée et diversifiée d’aliments pour volaille,

porcs, lapins, bovins laitiers et jeunes bovins d’engraissement. Cette production se fera conformément aux bonnes pratiques de fabrication et aux bonnes pratiques d’hygiène.

3. Résultats attendus à moyen terme

L’approvisionnement en provendes est garanti.

4. Indicateurs

Etudes de trois unités de production d’aliments pour bétail validées ; Nombre d’unités de production d’aliments pour bétail implantées et fonctionnelles.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les éleveurs de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 9 600 000 Gouvernement (10%) 960 000 Populations Bénéficiaires (5%) 480 000 Financement à rechercher 8 160 000

7. Tableau de coût de projet en mille US

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Etudes APS, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction de production d'aliments pour bétail

FFT 1 1 1 200 200 200 200 600

Construction et équipement de production d'aliments pour bétail

FFT 1 1 1 3000 3000 3000 3000 9000

Coût total du projet à l’horizon 2028 3200 3200 3200 9 600

Fiche projet 2.21 : Implantation des usines de production d’aliments pour bétail

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Améliorer la sécurité sanitaire des produits d’abattage Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 13,7 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La maîtrise des maladies provenant du contact de l’homme avec l’animal vivant ou de la consommation de la viande (grippe aviaire, tuberculose, salmonellose,) exige le traitement des animaux dans des conditions sécurisées.

De même, avec le développement de l’élevage de bovin, caprin, porcin et de volaille, il est nécessaire

d’assurer que l’abattage et le traitement de la viande se font dans des installations conformes aux standards internationaux et respectueux de l’environnement.

Aussi, les peaux des animaux abattus vont aussi être traitées dans des installations aménagées pour réduire les effets polluants, et pour valoriser et réduire les pertes. Le traitement des peaux en respectant les bonnes pratiques permet de préserver l’environnement et valoriser les peaux en cuir de bonne

qualité marchande. Les projets de réhabilitation de quelques installations existantes et la création de nouvelles infrastructures agro-industrielles pour les produits animaux, sont proposés pour les différentes zones de la plaine.

2. Description du projet

Cette action consiste en la construction et/ou modernisation, la mise à niveau de 7 abattoirs (un par Province /territoire/ District) et l’installation de 7 unités de traitement des peaux à proximité des nouveaux abattoirs. Ces unités sont d’autant plus nécessaires qu’elles sont destinées à améliorer la qualité de l’offre de viande et le taux de peaux traitées par rapport au bétail abattu, de préserver l’environnement en abaissant le taux de rejet et d’améliorer la performance industrielle du traitement

des rejets et des peaux.

3. Résultats attendus à court et moyen terme

Des abattoirs et des unités de traitement des peaux modernes sont mis en place et fonctionnels en respect de la santé humaine et de l’environnement.

4. Indicateurs

Etudes des abattoirs et des unités de traitement des peaux validées ; Nombre d’abattoirs et d’unités de traitement des peaux implantés et fonctionnels ; Nombre de techniciens de contrôle de gestion des abattoirs et des unités de traitement,

formés ; Nombre de services techniques équipés en moyens de contrôle de la gestion des abattoirs

et des unités de traitement.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Eleveurs, agro-industriels privés de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 13 700 000 Gouvernement (10%) 1 370 000 Populations Bénéficiaires (5%) 685 000 Financement à rechercher 2 055 000

Fiche projet 2.22 : Construction et/ou modernisation des abattoirs et des unités de traitement des peaux

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etudes APS, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction de production d'aliments pour bétail

FFT 1 1 1 100 100 100 100 300

Construction et/ou modernisation d'abattoirs

Unité 1 1 1 2000 2000 2000 2000 6000

Construction d'unités de traitement des peaux

Unité 1 1 1 500 500 500 500 1500

Renforcement des capacités des services du contrôle étatique de la gestion des installations

Province /territoire/

District 3 3 1 100 300 300 100 700

Moyen terme : horizon 2028 Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES des abattoirs et des unités de traitement des peaux

FFT 1 1 0 100 100 100 0 200

Construction et/ou modernisation d'abattoirs

Unité 1 1 0 2000 2000 2000 0 4000

Construction d'unités de traitement des peaux

Unité 1 1 0 500 500 500 0 1000

Coût total à l’horizon 2023 2900 2900 2700 8 500

Coût total à l’horizon 2028 2600 2600 0 5 200

Coût total du projet 5500 5500 2700 13 700

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Objectif du projet Renforcer les infrastructures de transformation du lait frais Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 8,3 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La production laitière de la zone du projet est assurée en grande partie par les éleveurs pasteurs traditionnels qui n’entourent pas cette activité des conditions de sécurité sanitaire et de qualité requise ; alors que le lait est un produit très périssable (les étapes avant traitement ou consommation telle que la traite et le stockage sont déterminants pour la qualité du produit laitier à consommer et/ou commercialiser.

L’amélioration des conditions de traite et de stockage, la mise en place de postes de traite

d’équipements de stockage réfrigéré et de transport (tricycle à cabine réfrigérée), ainsi que l’installation

des laiteries modulaires contribueront activement à booster la croissance de la filière laitière, et à améliorer le vécu quotidien et les conditions nutritionnelles et sanitaires des petits producteurs laitiers de la plaine.

2. Description du projet

Cette action porte sur tous les maillons post-production du lait frais. Elle consiste en l’installation des

systèmes de postes de traite de lait et de stockage réfrigéré devant fonctionner sous forme de coopératives ou d’associations des producteurs laitiers, la mise en place d’un système de transport

réfrigéré du lait à l’aide des tricycles dotés des cabines réfrigérées, et l’installation des laiteries

modulaires avec une capacité relativement faible au début (<5000 l/8heures). Ces systèmes seront installés pour chacune des Province /territoire/ District de la plaine de la Ruzizi. Les produits de ces unités sont le lait pasteurisé, le yaourt, le beurre. Il est aussi possible de produire du fromage. Ces installations seront accompagnées des actions de sensibilisation et d’information des éleveurs pour

écouler leur production du lait dans le circuit de transformation mis en place.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Des systèmes intégrés d’amélioration de l’offre du lait de qualité sont mis en place et fonctionnels en

respect de la santé humaine et de l’environnement.

4. Indicateurs

Etudes des systèmes de collecte et de transformation du lait validées ; Nombre de systèmes de traite et de stockage implantés et fonctionnels ; Nombre de systèmes de transport réfrigéré implantés et fonctionnels ; Nombre de laiteries modulaires implantées et fonctionnelles ; Nombre de techniciens de contrôle de gestion des systèmes de transformation du lait,

formés ; Nombre de services techniques équipés en moyens de contrôle de la gestion des laiteries

modulaires.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Eleveurs, agro-industriels privés de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de l’élevage.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 8 250 000 Gouvernement (10%) 825 000 Populations Bénéficiaires (5%) 412 000 Financement à rechercher 7 012 500

Fiche projet 2.23 : Construction et/ ou Modernisation des infrastructures de transformation du lait

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux des systèmes de collecte et de transformation du lait

FFT 1 1 1 200 200 200 200 600

Installation des systèmes de traite et de stockage Unité 1 1 1 150 150 150 150 450

Installation des systèmes de transport réfrigéré Unité 1 1 1 80 80 80 80 240

Installation des laiteries modulaires Unité 1 1 1 600 1800 1800 600 4200 Renforcement des capacités des services étatiques du contrôle de la gestion des installations de transformation du lait

Province /territoire/

District 3 3 1 100 300 300 100 700

Moyen terme : horizon 2028 Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux des systèmes de collecte et de transformation du lait

FFT 1 1 200 200 200 0 400

Installation des systèmes de traite et de stockage Unité 1 1 150 150 150 0 300

Installation des systèmes de transport réfrigéré Unité 1 1 80 80 80 0 160

Installation des laiteries modulaires Unité 1 1 600 600 600 0 1200

Coût total à l’horizon 2023 2530 2530 1130 6 190

Coût total à l’horizon 2028 1030 1030 0 2 060

Coût total du projet 3560 3560 1130 8 250

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Objectif du projet Appuyer le développement de la chaîne de valeur de la pêche et l’aquaculture Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 2,2 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Les maladies dues à la consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture ayant échappées au contrôle vétérinaire (intoxication alimentaire…) exigent le traitement dans des conditions sécurisées. Aussi, l’amélioration de la performance de la filière de la pêche et de l’aquaculture passe par la mise en place d’infrastructures dans des conditions conformes aux standards internationaux en termes de gestion post-capture. Le développement de la pêche et de l’aquaculture nécessite la mise en place d’infrastructures de transformation post-récolte, stockage et commercialisation : marchés, chambres froides, machines à glace, etc. dans des conditions conformes aux standards internationaux.

2. Description du projet

Cette action consiste en la mise en place des infrastructures de stockage et commercialisation : marchés, chambres froides, machines à glace, etc. pour que les produits de la pêche et de l’aquaculture soient conformes aux standards internationaux. Pour la réduction des pertes post-captures, l’action

consiste en la création des plateformes technologiques de transformation du type fours FAO-Thiaroye de transformation et l’introduction de séchoirs plus efficients.

3. Résultats attendus à moyen terme

L’offre locale en produits de pêche et d’aquaculture de qualité est améliorée et plus compétitive.

4. Indicateurs

Etudes des infrastructures de commercialisation et de transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture validée ;

Nombre d’infrastructures de commercialisation et de transformation des produits de la pêche et de l'aquaculture implantées ou réhabilitées et fonctionnelles.

5. Bénéficiaires Bénéficiaires directs : Les pêcheurs de la plaine de la Ruzizi. Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de pêche.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 2 550 000 Gouvernement (10%) 255 000 Populations Bénéficiaires (5%) 127 500 Financement à rechercher 2 167 500

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Etudes de faisabilité, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction ou réhabilitation des infrastructures de commercialisation et de transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture

FFT 1 1 1 150 150 150 150 450

Construction ou réhabilitation des infrastructures de commercialisation et de transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture

Province /territoire/

District 3 3 1 300 900 900 300 2100

Coût total du projet à l’horizon 2028 1050 1050 450 2 550

Fiche projet 2.24 : Développement de la chaîne de valeur de la pêche et de l’aquaculture

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Implantation des unités de production des aliments pour poissons Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 2,9 millions USD

1. Contexte et justification du projet

L’élevage des poissons nécessite l’apport des aliments en quantité suffisante et en qualité requise. Le

besoin en aliments pour poissons est en croissance continue. Les importations des aliments pour poissons sont importantes. La perte des sous-produits au niveau de la production agricole et au niveau de l’industrie est importante d’où sa valorisation en aliments pour poissons comme pour les bétails est très rentable pour la filière d’élevage.

2. Description du projet

Cette action consiste en la mise en place de trois unités industrielles pour la fabrication des aliments à composition maitrisée pour la croissance des poissons élevés dans les différents stades du cycle de production. Les trois usines opéreront conformément aux bonnes pratiques de fabrication et aux bonnes pratiques d’hygiène. Des campagnes d’information et de sensibilisation pour l’utilisation des aliments produits seront menées

auprès des pêcheurs-éleveurs de la plaine de la Ruzizi.

3. Résultats attendus à moyen terme

L’offre locale des aliments pour poissons est développée permettant de réduire les importations.

4. Indicateurs

Etudes de construction des unités de production des aliments de poisson, validées ; Nombre d’unités de production des aliments pour poisson implantées dans la plaine de la Ruzizi ; Communication auprès des pêcheurs pour l’utilisation des aliments de poissons de qualité fabriqués

par les trois unités mises en place.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Aquaculteurs et opérateurs privés industriels. Bénéficiaires indirects : Toute la population du pays en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans la filière pêche et l’aquaculture en particulier.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 370 000 Gouvernement (10%) 337 000 Populations Bénéficiaires (5%) 168 000 Financement à rechercher 2 864 500

7. Tableau de coût de projet en mille US

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Réalisation des études de faisabilité, d’APS, APD, DAO, EIES et contrôle des travaux de construction des unités de productions des aliments de poisson

FFT 1 1 1 100 100 100 300

Construction des unités de production des aliments de poisson

Unité 1 1 1 1000 1000 1000 1000 3000

Communication auprès des pêcheurs pour l’utilisation des aliments de poissons de qualité et construction des unités de productions des aliments de poisson

Province /territoire/

District 3 3 1 10 30 30 10 70

Coût total du projet à l’horizon 2028 1 130 1 130 1 110 3 370

Fiche projet 2.25 : Implantation des unités de production des aliments pour poissons

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Diffuser les normes de qualité des produits agricoles auprès du public des consommateurs

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 650 250 USD

1. Contexte et justification du projet

La commercialisation des produits agricoles est confrontée à plusieurs contraintes liées à la non-maîtrise de la qualité, les produits mis sur le marché et l’absence des normes de qualité et des moyens de contrôle publics.

La communication de masse pour informer et sensibiliser les consommateurs sur les normes de qualité des produits agricoles, d’élevage et de la pêche est à même de renforcer les circuits formels et organisés de commercialisation.

Aussi, le développement du secteur industriel alimentaire passe par la maîtrise des techniques respectueuses des critères de qualité. La non-qualité qui est le non-respect des principes de la qualité (bonne pratique d’hygiène, bonne pratique de production et bonne pratique de maintenance) a un double effet (baisse de rendement et diminution de la qualité produit).

2. Description du projet

Cette action de portée régionale est axée sur l’harmonisation des normes de qualité, le développement

des synergies entre les acteurs agro-industriels (marketing, participation communes dans des manifestations, nationales et internationales, Label qualité, etc.)., le renforcement de la veille normative au niveau régional et dans les Provinces /territoires/ Districts de la plaine de la Ruzizi et sur la réalisation des campagnes d’information et de sensibilisation des consommateurs sur les normes de qualité des produits agricoles, d’élevage et de la pêche et leur impact sur la compétitivité et la santé des consommateurs.

3. Résultats attendus à moyen terme

Les produits agricoles de la plaine de la Ruzizi sont reconnus pour leur respect des normes de qualité et leur sécurité en termes de santé humaine.

4. Indicateurs

Taux d’avancement de la mise en place de la veille normative ; Nombre de sessions de compagnes de communication sur la qualité.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Acteurs du secteur agro-industriel.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 765 000 Gouvernement (10%) 76 500 Populations Bénéficiaires (5%) 38 250 Financement à rechercher 650 250

Fiche projet 2.26 : Appui à la veille normative de la qualité des produits agricoles

Sous-composante : Développement de l’agro-industrie

Composante 2 : Mise en valeur durable des ressources en eau et des ressources naturelles

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2028

Etude d’harmonisation des normes en matière de qualité, sécurité des aliments et respect de l’environnement FFT 1 300 300

Organisation des ateliers d’échanges et de capitalisation pour le développement de synergie entre les acteurs agro-industriels

FFT 3 50 150

Appui à la mise en place des cellules provinciales de veille normative Unité 7 25 175

Réalisation des compagnes de communication d’information et de sensibilisation sur les normes de qualité

Province /territoire/

District 7 20 140

Coût total du projet à l’horizon 2028 765

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Objectif du projet Contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’eau potable en milieu rural Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 22,6 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Malgré, la disponibilité des ressources en eau dans la plaine de la Ruzizi, qui sont, dans l’ensemble,

abondantes grâce à une bonne pluviosité et à la rétention d’eau par les marais et les lacs, l’accès à

l’eau potable demeure un important problème pour les populations de la plaine de la Ruzizi. En effet, maintes infrastructures ont été endommagées et souffrent d’un manque d’investissement et d’entretien.

2. Description du projet

Cette action consiste en la réalisation de 800 PEA, répartis comme suit :

Burundi

Bubanza 90

Bujumbura 150

Cibitoke 40

RDC

Uvira 140

Walungu 190

Kabare 170

Rwanda Rusizi 20

Cette action visera les petits villages les plus vulnérables avec insuffisance de ressources en eau de surface. L’action sera accès sur la réalisation des sources d’eau améliorées ou forages à motricité

humaine et puits, de manière à permettre la disponibilité à proximité du domicile d’un point d’eau fiable

et approvisionné en quantité suffisante pour couvrir les besoins domestiques, et l’adaptabilité à

l’utilisation par les hommes, les femmes, les filles et les garçons de tout âge, y compris les personnes en situation d’handicap.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Une contribution de 10% est assurée pour l’accès universel en eau potable des populations.

4. Indicateurs

Nombre de PEA réalisés et fonctionnels ; Nombre des communes bénéficiaires de l’IEC pour Les bonnes pratiques d’hygiène.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Populations rurales.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur de l’eau potable.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 26 570 000 Gouvernement (10%) 2 657 000 Populations Bénéficiaires (5%) 1 328 500 Financement à rechercher 22 584 500

Fiche projet 3.1 : Amélioration de l’accès à l’eau potable dans la plaine de la Ruzizi

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Elaboration des études APD-DAO et contrôle des travaux

FFT 1 1 1 240 450 60 750

Construction de PEA PEA 80 150 20 30 2400 4500 600 7500

Information/sensibilisation pour la promotion de l'hygiène

commune 8 6 4 5 40 30 20 90

Moyen terme : horizon 2028 Elaboration des études APD-DAO et contrôle des travaux

FFT 1 1 1 600 1050 0 1650

Construction de PEA PEA 200 350 30 6000 10500 0 16500

Information/sensibilisation pour la promotion de l'hygiène

7 5 4 5 35 25 20 80

Coût total à l’horizon 2023 2 680 4 980 680 8 340

Coût total à l’horizon 2028 6 635 11 575 20 18 230

Coût total du projet 9 315 16 555 700 26 570

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Objectif du projet Contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’assainissement en milieu rural Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 36,75 millions USD

1. Contexte et justification du projet

L’accès et la disponibilité de l’assainissement amélioré dans la plaine de la Ruzizi sont globalement

limités. La qualité de cet accès demeure insuffisante. Aussi, l’assainissement existant n’est pas adapté

aux besoins des personnes à mobilité réduite, ni à ceux de quelques groupes ethniques marginalisés, ni à ceux des réfugiés.

2. Description du projet

Cette action consiste en la réalisation de 30 400 installations sanitaires, réparties comme suit :

Burundi

Bubanza 3800

Bujumbura 1150

Cibitoke 650

RDC

Uvira 6800

Walungu 9200

Kabare 8200

Rwanda Rusizi 600

Cette action visera les petits villages les plus vulnérables. L’action sera accès sur la réalisation des installations sanitaires améliorées qui comprennent des latrines à fosses, des latrines améliorées à fosses ventilées, des latrines à fosses avec dalle ou ventilation, ainsi que des laves mains pour l’hygiène

menstruelle et l’hygiène alimentaire. Ces installations doivent être utilisées par des hommes, des femmes, des filles et garçons de tous âges, y compris des personnes à mobilité réduite.

3. Résultats attendus à court et moyen terme

30 400 installations sanitaires sont construites, en tant que contribution à l’accès universel à

l’assainissement amélioré dans la plaine de la Ruzizi

4. Indicateurs

Nombre d’installations sanitaires réalisées et fonctionnelles ; Nombre des communes bénéficiaires de l’IEC pour Les bonnes pratiques d’hygiène.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Populations rurales.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur de l’assainissement et l’hygiène.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 43 240 000 Gouvernement (10%) 4 324 000 Populations Bénéficiaires (5%) 2 162 000 Financement à rechercher 36 754 000

Fiche projet 3.2 : Amélioration de l’accès à l’assainissement

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Elaboration des études APD-DAO et contrôle des travaux

FFT 1 1 1 600 750 180 1530

Construction des installations sanitaires

Installation 2000 2500 600 3 6000 7500 1800 15300

Information/sensibilisation pour la promotion de l'hygiène

Commune 8 6 4 10 80 60 40 180

Moyen terme : horizon 2028 Elaboration des études APD-DAO et contrôle des travaux

FFT 1 1 1 1080 1290 0 2370

Construction des installations sanitaires

Installation 3600 4300 3 10800 12900 0 23700

Information/sensibilisation pour la promotion de l'hygiène

Commune 7 5 4 10 70 50 40 160

Coût total à l’horizon 2023 6 680 8 310 2 020 17 010

Coût total à l’horizon 2028 11 950 14 240 40 26 230

Coût total du projet 18 630 22 550 2 060 43 240

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Objectif du projet Contribuer à l’atteinte de l’accès universel à l’éducation Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 6,4 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Face à la demande sociale de plus en plus croissante, les établissements scolaires sont insuffisants ou souffrent d’engorgement entraînant une surcharge des infrastructures. Cette situation est d’autant plus accentuée que certaines zones ont connu un certain nombre de contraintes liées à la conjoncture, notamment la destruction des infrastructures et des équipements, la démobilisation des enseignants et autres pillages. Elle se caractérise aussi par des problèmes structurels plus profonds, en termes d’accès, d’équité et de qualité, en particulier pour l’enseignement de base.

2. Description du projet

Cette action consiste en la réalisation de 80 établissements scolaires, répartis comme suit :

Burundi

Bubanza 11

Bujumbura 14

Cibitoke 7

RDC

Uvira 11

Walungu 15

Kabare 14

Rwanda Rusizi 8

Cette contribution visera les petits villages les plus vulnérables, par la construction d’un bloc de 3

classes assorties d’un bureau, d’un magasin, d’un forage équipé et de 2 blocs de 3 latrines (paquet minimum).

3. Résultats attendus à moyen terme

80 établissements scolaires sont construits, en tant que contribution à l’accès universel à l’éducation

dans la plaine de la Ruzizi

4. Indicateurs

Etudes techniques approuvées ; Nombre d’établissements scolaires réalisés équipés en AEP et fonctionnels.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Populations Rurales.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur de l’éducation.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 7 480 000 Gouvernement (10%) 748 000 Populations Bénéficiaires (5%) 374 000 Financement à rechercher 6 358 000

Fiche projet 3.3 : Amélioration de l’accès à l’éducation

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total

Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Elaboration des études APD-DAO et contrôle des travaux

Communes 1 1 1 272 340 68 680

Construction des établissements scolaires équipés

Acteurs 32 40 8 50 1600 2000 400 4000

Réalisation des PEA PEA 32 40 8 25 800 1000 200 2000

Réalisation de l’installation sanitaire

collective Installation 32 40 8 10 320 400 80 800

Coût total du projet à l’horizon 2028 2 992 3 740 748 7 480

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Objectif du projet Contribuer à l’atteinte de l’accès universel à la santé Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 4,9 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Les besoins en soins de santé sont d’autant plus importants que le cadre de vie de la majorité des populations de la plaine est marqué par une insalubrité liée en particulier aux insuffisances des systèmes d’assainissement et de la gestion des déchets. Aussi, les centres de santé existants sont souvent très éloignés et/ou vétustes. L’accessibilité à ces centres est marquée par des disparités géographiques surtout en faveur des centres urbains.

Pour assurer l’accès universel à la santé, il y a besoin de renforcer les services locaux de santé de proximité en milieu rural.

2. Description du projet

Cette action consiste en la réhabilitation ou la création de postes de santé dans les secteurs ou communes de la plaine de la Ruzizi qui n’en disposent pas. Les 50 centres de santé prévus sont répartis

comme suit

Burundi

Bubanza 6

Bujumbura 10

Cibitoke 5

RDC

Uvira 7

Walungu 10

Kabare 10

Rwanda Rusizi 2

L’Infrastructure à construire ou à réhabiliter doit être constituée de six (6) bureaux (un pour chaque

membre), une (1) salle de réunion et de Formation, un (1) secrétariat - un (1) magasin, un (1) parking, un (1) Atelier de maintenance (OPM), une (1) pharmacie du district. Tous les établissements construits auront accès à un point d’eau amélioré, à des installations d’assainissement et d’hygiène améliorées et

à un raccordement à l’électricité.

3. Résultats attendus à moyen terme

50 centres de santé sont construits, en tant que contribution à l’accès universel aux soins de santé

dans la plaine de la Ruzizi .

4. Indicateurs

Nombre de centres de santé réalisés équipés en AEP et fonctionnels.

5. Bénéficiaires Bénéficiaires directs : Populations Rurales.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des acteurs impliqués dans le secteur de la santé.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 5 776 000 Gouvernement (10%) 557 600 Populations Bénéficiaires (5%) 288 800 Financement à rechercher 4 909 600

Fiche projet 3.4 : Amélioration de l’accès aux centres de santé

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Elaboration des études APD-DAO et contrôle des travaux

Communes 1 1 1 221 284 21 526

Construction /Réhabilitation des centres de santé

Centre 21 27 2 70 1470 1890 140 3500

Réalisation des PEA PEA 21 27 2 25 525 675 50 1250

Réalisation des installations sanitaires collectives

Installation 21 27 2 10 210 270 20 500

Coût total du projet à l’horizon 2028 2 426 3 119 231 5 776

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Objectif du projet Réduire la prolifération des vecteurs de maladies d’origine hydrique et autres maladies prévalentes

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 3,5 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Les maladies les plus fréquentes dans la plaine de la Ruzizi sont d’origine hydrique, mais aussi d’autres

maladies : typhoïde, infections respiratoires aiguës, maladies diarrhéiques, infections urinaires, paludisme, choléra et traumatisme. De ce fait, la lutte contre les vecteurs de maladies constitue un moyen de prévention des populations contre ces maladies. En effet, en agissant sur le vecteur, essentiellement le moustique, la chaîne de transmission sera rompue et les personnes exposées seront protégées.

2. Description du projet

Cette action consiste à :

- Renforcement de la surveillance entomologique transfrontalière dans la plaine de la Ruzizi ; - Renforcement des capacités des acteurs au niveau décentralisé et local dans le domaine de

LIAV ; - Recherche et développement des méthodes alternatives de lutte anti-vectorielle adaptées.

3. Résultats attendus à moyen terme

La prévalence des maladies hydriques est maîtrisée dans la plaine de la Ruzizi, en réduisant la prolifération des vecteurs de maladies d’origine hydrique et autres maladies prévalentes et en limitant le risque d’endémisation ou d’épidémisation.

4. Indicateurs

- Nombre de cadres formés en LIAV ; - Le taux de prévalence des maladies hydriques et autres maladies.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Populations Rurales.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur de l’assainissement et l’hygiène.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 4 100 000 Gouvernement (10%) 410 000 Populations Bénéficiaires (5%) 205 000 Financement à rechercher 3 485 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2028

Mise en place d’un réseau d’échange transfrontalier lié au suivi

épidémiologique FFT 1 1500 1500

Réalisation de 7 opérations pilotes de LIAV de proximité Opération 7 300 2100

Elaboration des études de recherche et développement des méthodes

alternatives de lutte anti-vectorielle adaptées FFT 1 500 500

Coût total du projet à l’horizon 2028 4 100

Fiche projet 3.5 : Appui à la lutte intégrée contre les maladies d’origine hydrique

et autres maladies prévalentes

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Assurer le désenclavement des aménagements hydro-agricoles Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 108,6 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La mise à niveau des Infrastructures de Transport dans la plaine de la Ruzizi, s’inscrit clairement dans

une activité d’accompagnement essentielle dans la valorisation et le désenclavement des périmètres

irrigués, et bénéficiera aussi aux zones agricoles pluviales. Cette action permettra de consolider la paire Producteur / consommateur par la création de nouvelles alternatives pour l’écoulement des produits sur

le marché local et sous-régional.

L’analyse de l’état et de la configuration de l’Infrastructure de Transport dans la zone du projet associée à la disposition spatiale des futurs périmètres irrigués ont permis d’arrêter un certain nombre de

dispositions pour la réhabilitation du réseau routier dans le périmètre de l’étude.

Le choix du type d’intervention par section se base principalement sur les conditions de terrain et la classe de trafic projetées à la mise en service des différents aménagements hydro-agricoles. Cette approche a permis de classifier chaque axe du maillage routier par niveau et scénario d’aménagement.

2. Description du projet

Cette activité concerne la définition des travaux à mener afin d’améliorer les déplacements dans la

plaine de la Ruzizi. Elle s’appuie essentiellement sur le réseau routier et de dessertes agricoles existant

en proposant les mesures envisageables pour l’amélioration des conditions de circulation. L’état des lieux du réseau routier et de dessertes agricoles, consolidé par l’analyse de la disposition

spatiale des différentes zones à desservir, ainsi que la prise en compte des actions de désenclavement engagées par les projets en cours, a permis d’arrêter le programme d’aménagement de dessertes

agricoles, consistant en la réhabilitation de 712 km et la construction de 191 km, répartis suivant les trois pays comme suit.

- Burundi : Réhabilitation de 227km et construction de 59 km ; - RDC : Réhabilitation de 403 km et construction de 132 km ;

- Rwanda : Réhabilitation de 82 km

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

L’amélioration des conditions de desserte et de désenclavement dans la plaine de la Ruzizi et le

renforcement de l’intégration régionale.

4. Indicateurs

- Volume de la production par périmètre ; - Trafic généré à l’horizon de mise en service des aménagements hydro-agricoles ; - Analogie avec des marchés pour travaux dans la zone du projet.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Agriculteurs-éleveurs des périmètres irrigués.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 127 876 000 Gouvernement (10%) 12 787 600 Populations Bénéficiaires (5%) 6 393 800 Financement à rechercher 108 694 600

Fiche projet 3.6 : Développement des infrastructures de transport

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Réhabilitation de dessertes agricoles Km 55 50 82 250 13 750 12 500 20 500 46 750

Construction de nouvelles dessertes agricoles

Km 10 0 400 4 000 0 0 4 000

Prestations d’études (APS, APD,

DAO EIES,) FTT 1 1 1 533 375 615 1 523

Prestations de supervision des travaux

FTT 1 1 1 1243 875 1435 3 553

Moyen terme : horizon 2028

Réhabilitation de dessertes agricoles Km 90 108 250 22 500 27 000 0 49 500

Construction de nouvelles dessertes agricoles

Km 10 30 400 4 000 12 000 0 16 000

Prestations d’études (APS, APD,

DAO EIES,) FTT 1 1 795 1170 0 1 965

Prestations de supervision des travaux

FTT 1 1 1855 2730 0 4 585

Coût total à l’horizon 2023 19 526 13 750 22 550 55 826

Coût total à l’horizon 2028 29 150 42 900 0 72 050

Coût total du projet 48 676 56 650 22 550 127 876

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Objectif du projet Améliorer l’accès à l’électricité pour un développement économique et social durable dans la plaine de la Ruzizi

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,05 million USD

1. Contexte et justification du projet La majorité des populations rurales de la plaine de la Ruzizi dépendent de la forêt pour se chauffer et cuisiner, ainsi que pour la pharmacopée et les activités génératrices de revenus. L’accroissement de la

population se traduit par une demande accrue de bois de chauffe et entraîne des risques d’exploitation

irrationnelle des ressources forestières. Par ailleurs, les objectifs de Réduction de la Pauvreté nécessitent la sécurisation des droits d’usage local, tout en évitant l’épuisement des ressources forestières.

L’état actuel de la desserte électrique de la Plaine et de sa zone d’insertion globalement ne s’aligne pas

avec les potentialités énergétiques disponibles. La situation se caractérise aujourd’hui par de faibles

taux d’électrification en territoires burundais et congolais, surtout en sous-zones rurales, et une meilleure situation est identifiée en territoire rwandais où la quasi-totalité des localités de la zone concernée, se trouve aujourd’hui alimentée électriquement.

Le bilan énergétique de la plaine de la Ruzizi établi dans le cadre de la mission 1 dégage une demande électrique importante à satisfaire, qui atteindrait 326 MW.

Pays

2017 2035

Demande Totale Potentielle

Demande Totale Visée

Demande Totale Potentielle

Demande Totale Visée

Burundi 29 12 137 83 RDC 68 45 207 207 Rwanda 14 11 38 36

Dans ce contexte, un effort important reste à faire en matière d’électrification rurale, étant donné qu’une

part très faible de la population rurale, en particulier dispersée, a un accès à l’électricité tandis que la

biomasse représente plus de 80% de l’énergie consommée. L’alimentation de ces populations à partir

du ‘réseau électrique’ nécessiterait une traversée sur de longues distances par des lignes HT et MT, ce

qui présente un risque important et un surcoût élevé.

2. Description du projet

L’électrification rurale c'est-à-dire la mise à disposition à très faible échelle de moyen électrique de petite puissance décentralisée devra être développée pour les populations faisant l’objet de la préoccupation énergétique qui se trouvent- dans des régions où la solution de l’énergie renouvelable constitue l’option

idoine : Pico-hydro-électricité, électrification autonome solaire ou éolienne, système biomasse.

3. Résultats attendus à moyen terme

Le potentiel d’électrification rurale est évalué et les sites les plus performants sont caractérisés ; Des opérations pilotes et démonstration d’électrification rurale sont réalisées au niveau de 40

villages de taille moyenne 500-1000 habitants, dans les trois pays de la CEPGL ; Création d’opportunités d’activités génératrices de revenus et émergence d’opérateurs privés

locaux ou de coopératives territoriales pour la fourniture, l’installation d’équipements électriques, la maintenance et la gestion des systèmes électriques isolés.

4. Indicateurs

Nombre de villages pilotes électrifiés ; Nombre d’opérateurs privés appuyés pour des AGR dans le domaine de l’énergie renouvelable.

Fiche projet 3.7 : Développement des énergies renouvelables

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Populations Rurales des villages pilotes.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur de l’énergie.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 240 000 Gouvernement (10%) 124 000 Populations Bénéficiaires (5%) 62 000 Financement à rechercher 1 054 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Etudes sur le potentiel d’électrification rurale dans la plaine de la Ruzizi

FFT 1 1 1 50 50 50 50 150

Réalisation des études et contrôle des travaux des opérations pilotes de démonstration et d’électrification

rurale,

FFT 1 1 1 30 30 30 30 90

Réalisation des travaux des opérations pilotes de démonstration et d’électrification rurale

Village 18 18 4 20 360 360 80 800

Appui à la création des AGR pour les acteurs locaux les AGR (20 opérateurs locaux)

Acteur 9 9 2 10 90 90 20 200

Coût total du projet à l’horizon 2028 530 530 180 1 240

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Objectif du projet Promouvoir l’habitat durable en milieu rural Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 644 700 USD

1. Contexte et justification du projet

La dispersion des habitats empêche l’amélioration des conditions de vie du paysan avec la difficulté de

mettre à sa disposition des infrastructures nécessaires à son épanouissement (eau, assainissement, électricité, moyens de communication, écoles, centres de santé…).

2. Description du projet

Cette action consiste en la promotion de l’habitat regroupé comme une solution à la pression

démographique et à la mauvaise gestion de terres et somme toute, à la paupérisation des masses rurales. Sur le plan foncier, l’habitat groupé permet de dégager les terres arables et d’accroître ainsi

l’espace agricole. La délimitation de tous les périmètres d’habitat à gérer par les communes dans la

plaine de la Ruzizi constitue la toile de fond de cette gestion durable.

3. Résultats attendus à moyen terme

Les capacités de planification et de gestion de l’habitat regroupé durable en milieu rural sont renforcées

au niveau décentralisé.

4. Indicateurs

Nombre de schémas directeurs communaux d’allocation et d’utilisation des terres ; Nombre d’opérateurs privés appuyés pour des AGR dans le domaine de l’habitat.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Populations Rurales.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans le secteur de l’habitat.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 782 000 Gouvernement (10%) 78 200 Populations Bénéficiaires (5%) 39 100 Financement à rechercher 664 700

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Elaboration /actualisation des schémas directeurs des communaux d’allocation et

d’utilisation des terres

Communes 15 11 8 20 300 220 160 680

Appui aux AGR des acteurs locaux dans le domaine de construction et équipement de l’habitat (3 acteurs

par commune)

Opérateurs 45 33 24 1 45 33 24 102

Coût total du projet à l’horizon 2028 345 253 184 782

Fiche projet 3.8 : Renforcement de la gestion du domaine d’habitat en monde rural

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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Objectif du projet Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des groupes des populations les plus pauvres dans la plaine de la Ruzizi, en l’accompagnant dans les activités génératrices de revenus pérennes.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 2,94 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La pauvreté est très étendue dans la plaine de la Ruzizi. Elle touche en particulier les femmes et les filles et de nombreux jeunes qui sont sans encadrement. Cette pauvreté se traduit elle-même entre autres par un très faible revenu des ménages, qui sont dépourvus des activités génératrices de revenus et éprouvent d'énormes difficultés pour accéder aux moyens de production.

L’état des lieux multisectoriel a permis de dégager des potentialités de développement des activités

génératrices liées à l’écotourisme, l’artisanat et l’exploitation minière artisanale. En effet, le développement de ces secteurs doit faire appel au savoir-faire local et aux connaissances traditionnelles et se basera sur l’intersection des femmes et des jeunes.

2. Description du projet

Cette action porte sur l’appui au développement des AGR, par :

Renforcement des capacités productives et commerciales des ménages les plus pauvres sélectionnés par la formation en écotourisme, par la formation des miniers artisanaux pour améliorer la valorisation et le traitement local des ressources minières et par la formation sur l’amélioration des métiers d’artisanat plus efficaces et plus performants ;

Facilitation à l’accès au financement de solidarité des moyens de production et de commercialisation pour permettre aux ménages bénéficiaires d’évoluer au stade « d’entrepreneur » ;

Renforcement des capacités des services techniques en encadrement et suivi pour la pérennisation inclusive des AGR.

Un encouragement inclusif est à considérer pour développer l’entrepreneuriat féminin et de jeunes locaux. A titre pilote, cette action profitera à 700 femmes et 700 jeunes, à raison de 200 bénéficiaires par Province /territoire/ District de la plaine de la Ruzizi.

3. Résultats attendus à moyen terme

La formation et l’insertion à titre pilote de 1400 femmes et jeunes ruraux dans le contexte économique

formel et la création d’emplois durables et décents.

4. Indicateurs

Etude du plan d’action de développement des AGR au niveau local validé ; Nombre de femmes et de jeunes de formation en techniques productives et commerciales ; Nombre d’AGR bénéficiaires du financement de solidarité.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : femmes et jeunes ruraux.

Bénéficiaires indirects : Toute la population de la plaine de la Ruzizi en général et l’ensemble des

acteurs impliqués dans la lutte contre la pauvreté.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 450 000 Gouvernement (10%) 345 000 Populations Bénéficiaires (5%) 172 500 Financement à rechercher 2 932 500

Fiche projet 3.9 : Appui aux activités génératrices de revenus des secteurs

d’écotourisme, artisanat et mines

Composante 3 : Développement socio-économique durable et inclusif SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Etude du plan d’action de

développement des AGR au niveau local

Unité 1 1 1 100 100 100 100 300

Formations des femmes et des jeunes locaux en techniques productives et commerciales

Bénéficiaire 600 600 200 0,5 300 300 100 700

Mise en place de lignes de crédit pour le financement de solidarité des AGR

Bénéficiaire 600 600 200 1,5 900 900 300 2100

Formation des services techniques en encadrement et suivi pour la pérennisation inclusive des AGR

Bénéficiaire 15 15 5 10 150 150 50 350

Coût total du projet à l’horizon 2028 1 450 1 450 550 3 450

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Objectif du projet Mettre en place un réseau d’observation hydrologique et météorologique fonctionnel de façon continue.

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1 million USD

1. Contexte et justification du projet

A présent, environ 75% des stations climatiques et pluviométriques et 30% des stations hydrométriques existantes, localisées dans les bassins versants des affluents de la Ruzizi, ne sont plus fonctionnelles. Le réseau de suivi hydrologique et météorologique, dans la plaine de la Ruzizi, souffre de manque de matériels techniques, des moyens logistiques et de qualification appropriée du personnel et de grandes défaillances dans la maintenance des équipements hydrométriques et météorologiques, qui sont à l’origine des lacunes graves dans la continuité des observations. Elles ne sont pas aussi munies de dispositifs de suivi de la qualité des eaux de surface.

2. Description du projet

Cette action permettra de mettre à la disposition des utilisateurs des données fiables, il aidera ainsi au développement de toute activité liée à la mobilisation des eaux de surface dans la plaine de la Ruzizi.

Elle porte sur le renforcement des capacités des SNH en termes de :

Equipements techniques, pour le suivi du réseau d’observation hydrologique et météorologique et le traitement des données produites, suivant les normes OMM et pour la mise en place de deux stations ACDP à titre de démonstration dans le cadre de la formation ;

Equipements techniques, pour le suivi de la qualité des eaux : sondes multi paramètre de qualité des eaux ;

Moyens logistiques pour les déplacements (véhicule²) ainsi que pour les moyens de communication (internet, téléphone) ;

Ces équipements spnt répartis entre les trois pays comme suit :

Bu RDC RW Installation de 26 pluviomètres Lot 15 9 2 Installation de 2 pluviographes Lot 1 1 0 Installation de 2 stations climatologiques Lot 1 1 0 Installation de 15 échelles limnimétriques Lot 8 6 1 Installation de 2 liminigraphes Lot 1 1 0 Installation de 2 ACDP Unité 0 2 0 Installation de 2 sondes multiparamètres Unité 0 2 0 Acquisition de 3 véhicules TT Unité 1 1 1

Les sondes multiparamètres seront installées au niveau des stations, équipées d’enregistreur

automatique. Ces sondes peuvent mesurer jusqu’à 15 paramètres : dont essentiellement : température, Conductivité, PH, Oxygène dissous, Turbidité, Niveau d’eau, etc. Les données ainsi enregistrées seront récupérées à l’aide d’un ordinateur portable.

En termes de maintenance, l’atelier de maintenance régional constitue un centre de référence, pour la maintenance des équipements hydrométriques et particulièrement les ADCP. Elle permettra le rassemblement des moyens matériels spécifiques et du personnel qualifié au niveau régional et constituerait l’alternative la plus adéquate à la dispersion des moyens.

Formation du personnel technique pour assurer la surveillance de ces réseaux et l’exécution des campagnes de jaugeages (10 techniciens par pays)

La formation des techniciens sera focalisée essentiellement sur les thèmes suivants :

- Signification et importances des relevés hydro-pluviométriques ; - Manipulation et maintenance primaire des équipements ;

Fiche projet 4.1 : Renforcement du système de suivi des ressources en eau de surface

Sous-composante : Renforcement du suivi des ressources en eau

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la

résilience des écosystèmes au changement climatique SDAR /CEPGL

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- Sauvegarde des équipements et des enregistrements ; - Méthodes de lecture des pluviomètres, enregistrements et transmission des observations ; - Méthodes de lecture des échelles, consignation et transmission des observations ; - La conduite des mesures de terrain particulièrement les campagnes de jaugeages ; - Le dépouillement des jaugeages ; - L’établissement des courbes d’étalonnage ; - Les méthodes de collecte et de traitement et de diffusion des données collectées relatives aux eaux

de surface et souterraines ; - La critique, validation, traitement et diffusion des données collectées ; - L’initiation aux nouvelles technologies : traitement des données télétransmises, jaugeages à

l’ADCP ; - La modélisation hydrologique ; - La collecte des données de qualité des eaux de surface et souterraines ; - L’interprétation des paramètres de qualité physique et chimique liée aux eaux de surface et eaux

souterraines (conductivité, turbidité, PH, ion majeurs, éléments trace, etc.) ;

- L’administration générale des données hydrologiques (par exemple production de données, élaboration des annuaires, etc.).

3. Résultats attendus à moyen terme

Le réseau de suivi des ressources en eau est opérationnel suivant les normes de l’OMM et accompagné

par le renforcement des capacités des services hydrologiques et météorologiques nationaux.

4. Indicateurs

Nombre d’équipements de suivi météorologique acquis et fonctionnels ; Nombre d’équipements de suivi hydrologique acquis et fonctionnels ; Nombre de techniciens formés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les Services Nationaux météorologiques et Hydrologiques.

Bénéficiaires indirects : Tous les acteurs de secteur de l’eau au niveau international, régional, national et local.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 186 000 Gouvernement (10%) 118 600 Populations Bénéficiaires (5%) 59 300 Financement à rechercher 1 008 100

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2028

Installation de 26 pluviomètres Lot 1 3 3

Installation de 2 pluviographes Lot 1 3 3

Installation de 2 stations climatologiques Lot 1 20 20

Installation de 15 échelles limnimétriques Lot 1 2 2

Installation de 2 liminigraphes Lot 1 10 10

Installation de 2 ACDP Unité 2 20 40

Installation de 2 sondes multiparamètres Unité 2 4 8

Acquisition de 3 véhicules TT Unité 3 40 120

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Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyens de communication FFT 1 30 30

Mise en place d’un atelier de maintenance régional FFT 1 500 500

Formation de personnel technique (10 techniciens/pays) technicien 30 15 450

Coût total du projet à l’horizon 2028 1 186

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Objectif du projet Mettre en place un réseau de suivi des ressources en eau souterraines fonctionnel de façon continue

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 331 500 USD

1. Contexte et justification du projet

Les ressources en eau souterraine sont toujours mal connues dans la plaine de la Ruzizi. Cela est dû principalement à l’absence d’un réseau de suivi représentatif, continu et efficace des eaux souterraines

de la plaine (absence de réseaux de piézomètres). D’où, il paraît nécessaire de prévoir l’installation d’un

réseau de suivi dans l’ensemble de la plaine, afin de suivre de façon continue les aspects qualitatifs et

quantitatifs des nappes souterraines dans la plaine de la Ruzizi.

2. Description du projet

Pour la mise en place de ce réseau, il est recommandé d’assurer une cohérence entre la distribution spatiale des ouvrages d’observations (piézomètres) et le contexte hydrogéologique de la plaine (le suivi des aquifères les plus productifs). A cet égard, cette action intègre une étude d’analyse du système de surveillance piézométrique et des séries historiques de référence ainsi que la proposition de la rationalisation et de la mise en place du réseau piézométrique.

Cette action consiste en l’implantation à titre pilote d’un réseau transfrontalier d’une dizaine de points de suivi piézométrique, et aussi d’un réseau de suivi de la qualité des eaux souterraines qui devrait

comporter 10 points de suivi, équipés des sondes automatiques et dataloggers.

Le nouveau réseau piézométrique est accompagné par la mise en place du réseau de suivi de la qualité des eaux souterraines qui devrait comporter 10 points de suivi, équipés des sondes automatiques et dataloggers pour permettre un enregistrement en continu (1x/jour) des paramètres physico-chimiques principaux (Conductivité, Température). Le réseau piézométrique, dans la plaine de la Ruzizi, sera dimensionné sur la base d’une équidistance d’une dizaine de km entre les différents points. D’où, il

devrait comporter en moyenne 10 points de suivi. Ces stations devraient être situées à proximité de stations météorologiques disposant de relevés quotidiens, afin de pouvoir établir des relations entre la pluviométrie et la variation de la nappe.

La répartition du réseau piézométrique entre les trois pays de la CEPGL, se présente comme suit :

Unité Bu RDC RW Etude référence et de rationalisation du suivi des ressources en eau souterraine

FFT - - -

Installations de 10 piézomètres Unité 5 4 1

Installation de 10 sondes automatiques multi paramètres avec Data Logger

Unité 5 4 1

3. Résultats attendus à moyen terme

Le suivi quantitatif et qualitatif des ressources en eau souterraine est lancé, et accompagné par le renforcement des capacités techniques nationales.

4. Indicateurs

Etude de référence sur le suivi des ressources en eau souterraine validée ; Nombre de piézomètres installés et fonctionnels ; Nombre de sondes automatiques multi paramètres avec Data Logger installées et fonctionnelles.

Fiche projet 4.2 : Réhabilitation et extension de réseau de suivi des ressources en eau souterraine

de la plaine de la Ruzizi

Sous-composante : Renforcement du suivi des ressources en eau

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la

résilience des écosystèmes au changement climatique SDAR /CEPGL

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5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les Services Nationaux de suivi des ressources en eau souterraine.

Bénéficiaires indirects : Tous les acteurs de secteur de l’eau au niveau international, régional,

national et local.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 390 000 Gouvernement (10%) 39 000 Populations Bénéficiaires (5%) 19 500 Financement à rechercher 331 500

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2028

Etude référence et de rationalisation du suivi des ressources en eau souterraine

FFT 1 150 150

Installations de 10 piézomètres Unité 10 20 200

Installation de 10 Sondes automatiques multi paramètres avec Data Logger

Unité 10 4 40

Coût total du projet à l’horizon 2028 390

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Objectif du projet Réduire l’impact environnemental et sanitaire du rejet des eaux usées à l’état brut dans le milieu naturel

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 3,3 millions USD

1. Contexte et justification du projet Dans la plaine de la Ruzizi, le sous-secteur de l’assainissement des eaux usées accuse un retard

important. En l’absence des réseaux d’assainissement et des stations d’épuration, les eaux usées

domestiques et industrielles ne subissent généralement aucun traitement avant leurs rejets dans le milieu naturel. La connaissance avec précision du volume d’eaux usées rejetées dans les plans d’eau, les lacs, les

marais ou dans la nature, reste très limitée. D’une façon générale :

Les eaux usées ne sont pas toujours traitées et la décantation, qui si elle est faite, est très approximative ;

Les unités industrielles ne sollicitent pas les structures compétentes de contrôle de qualité des rejets industriels ;

Le plus souvent les unités industrielles disposent d’équipements de prétraitement non fonctionnels. Ces équipements ne respectent pas non plus les normes ;

Les ouvrages d’évacuation de ces eaux ont souvent pour direction la nature. Cette situation risque de s’accentuer avec la mise en place de pôles de croissance agricole, intégrant une agriculture irriguée intensive entrepreneuriale, d’agrobusiness et une agro-industrie moderne.

2. Description du projet

Cette action consiste en l’appui au dispositif de contrôle de la pollution des eaux dans la plaine de la

Ruzizi, par l’évaluation et la quantification du phénomène de la pollution, la mise en place d’un réseau

de surveillance et de laboratoires de contrôle de la qualité des eaux au niveau de chaque pays. Elle intègre des campagnes d’IEC pour sensibiliser les industriels et les agro-industriels pour la mise à niveaux d’équipements de prétraitement des rejets.

3. Résultats attendus à moyen terme

Le contrôle de la pollution hydrique est assuré efficacement.

4. Indicateurs

Etudes d’évaluation de la qualité des eaux approuvées ; Le réseau de surveillance de la pollution des eaux mis en place et opérationnel ; Nombre de laboratoires de contrôle de la pollution des eaux, opérationnels ; Nombre d’unités industrielles sensibilisées sur la mise à niveau des équipements de prétraitement.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les services techniques de l’assainissement et de l’environnement, les

industriels.

Bénéficiaires indirects : la population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 3 900 000 Gouvernement (10%) 390 000 Populations Bénéficiaires (5%) 195 000 Financement à rechercher 3 315 000

Fiche projet 4.3 : Renforcement du contrôle de la pollution hydrique et autres maladies prévalentes

Sous-composante : Renforcement du suivi des ressources en eau

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la résilience des écosystèmes au changement climatique

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028

Etude d’évaluation de la qualité

des eaux avec développement d’une carte de pollution et étude

de faisabilité

FFT 1 1 1 100 100 100 100 300

Mise en place d’un réseau de

surveillance de la pollution des eaux

FFT 1 1 1 100 100 100 100 300

Etudes d’APS, APD et DAO d’implantation de laboratoires de

contrôle de la pollution des eaux FFT 1 1 1 50 50 50 50 150

Implantation de 3 laboratoires d’analyse et de contrôle de la

pollution des eaux (un par pays) unité 1 1 1 1000 1000 1000 1000 3000

IEC des industriels pour la mise à niveau des équipements de prétraitement suivant les normes

FFT 1 1 1 50 50 50 50 150

Coût total du projet à l’horizon 2028 1 300 1 300 1 300 3 900

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Objectif du projet Protéger les aménagements hydro-agricoles et les barrages contre l’envasement et l’érosion

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 67,5 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Les risques de dégradation des terres suite au phénomène d’érosion sont liés à plusieurs facteurs notamment la structure et la texture du sol, la couverture végétale, et les pratiques culturales et amplifiés par la topographie.

Les hauts plateaux de la plaine de la Ruzizi connaissent des densités de population très élevées, avec pour conséquences le défrichement des forêts et savanes naturelles pour des besoins agricoles. Par ailleurs, ces plateaux, caractérisés par des pentes abruptes, constituent des zones privilégiées de concentration des eaux de ruissellement qui dévalent les pentes avec d'importantes vitesses en arrachant sur leur parcours les particules de sol.

Ainsi les versants non aménagés, à haut risque d’érosion (124234ha), constituent une menace permanente pour les affluents, les terres agricoles et pour les infrastructures hydrauliques ce qui fait que leur aménagement constitue une composante très importante du plan d’aménagement CES.

2. Description du projet

L’action porte sur la réalisation des travaux de CES pour protéger les bassins versants y compris les

zones de crêtes des hauteurs d’où prennent naissance des affluents de la rivière de la Ruzizi. Elle

consiste en la réalisation des structures mécaniques (terrasses progressives, terrasses radicales, fossés antiérosifs…) et biologiques (haies-vives et plantation d’arbres forestiers…), localisées selon les

pentes dans les zones à haut risque d’érosion. La superficie de la zone concernée est estimée à 124

234 ha.

3. Résultats attendus à court et à moyen terme

Les aménagements hydro-agricoles sont protégés durablement grâce à l’aménagement de CES au

niveau des bassins à haut risque d’érosion.

4. Indicateurs

Etudes techniques de CES des bassins validées ; Nombre d’hectares de terrasses réalisés (terrasses radicales et progressives …) ; Nombre d’hectares de plantations forestières exécutés ; Nombre d’hectares de haies vives et billons réalisés ; Nombre d’hectares de fossés antiérosifs et haies vives exécutés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les agriculteurs des périmètres irrigués.

Bénéficiaires indirects : L’ensemble des agriculteurs et des éleveurs de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 79 409 000 Gouvernement (10%) 7 940 900 Populations Bénéficiaires (5%) 3 970 450 Financement à rechercher 67 497 650

Fiche projet 4.4 : Aménagement CES des versants à haut risque d’érosion

Sous-composante : Aménagement de conservation des eaux et des sols

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la

résilience des écosystèmes au changement climatique SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etudes APS, APD, DAO, EIES pour l’aménagement des zones à haut

risque d’érosion FF 1 1 1 269 275 40 584

Contrôle des travaux pour l’aménagement des zones à haut

risque d’érosion FF 1 1 1 664 687 99 1450

Réalisation de haies vives et billons ha 950 0 0 0,2 190 0 0 190

Aménagement de fossés antiérosifs et haies vives

ha 1380 465 18 0,35 483 163 6 652

Aménagement de terrasses progressives

ha 4785 3610 440 0,6 2871 2166 264 5301

Aménagement de terrasses radicales

ha 3800 4400 568 2,5 9500 11000 1420 21920

Reboisement ha 526 505 373 0,8 421 404 298 1123

Moyen terme : horizon 2028 Etudes APS, APD, DAO, EIES pour l’aménagement des zones à haut risque d’érosion

FF 1 1 1 416 430 55 901

Contrôle des travaux pour l’aménagement des zones à haut

risque d’érosion FF 1 1 1 1025 1074 138 2238

Réalisation de haies vives et billons ha 1460 0 0 0,2 292 0 0 292

Construction de fossés antiérosifs et haies vives

ha 2140 740 0 0,35 749 259 0 1008

Construction de terrasses progressives

ha 7450 5680 690 0,6 4470 3408 414 8292

Construction de terrasses radicales ha 6050 7000 900 2,5 15125 17500 2250 34875

Reboisement ha 204 398 127 0,8 163 318 102 583

Coût total à l’horizon 2023 14398 14695 2127 31 220

Coût total à l’horizon 2028 22240 22989 2959 48 189

Coût total du projet 36638 37684 5086 79 409

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Objectif du projet Protéger les ouvrages de mobilisation existants et projetés contre l’envasement

Lieu d'intervention Zone à haut risque d’érosion dans les 20 bassins versants de la rivière de la Ruzizi

Besoin Financement recherché : 11,5 millions USD

1. Contexte et justification du projet Les voies d’eau qui véhiculent les eaux de ruissellement vers la plaine ou les exutoires naturels, constituent une grande source de sédiments provenant de l’érosion des lits des cours d’eau, de

l’élargissement des ravins et du recul progressif des têtes de ravins.

Ainsi les voies d’eau non aménagées constituent une menace permanente pour les infrastructures

hydrauliques (aménagements hydro-agricoles, barrages de déviation existants et barrages projetés), ce qui fait que leur aménagement constitue une composante très importante du plan d’aménagement CES.

Ces aménagements concernent l’ensemble des affluents à risque y compris celui de MUHUTA. En effet,

pour cet affluent, ils prévoient une protection et la construction d’un pont canal pour protéger le canal

d’irrigation et pour éviter l’inondation des habitations environnantes.

2. Description du projet

L’action consiste en l’étude, le contrôle des travaux et la réalisation des ouvrages de traitement des

cours d’eau au niveau des zones ravinées et ce pour stabiliser les berges des cours d’eau et les ravins et par conséquent minimiser les pertes en terre lors des crues, ralentir le transport des sédiments, assurer la protection des aménagements hydro-agricoles et ralentir l'envasement des ouvrages de mobilisation des eaux hydrauliques (barrages existants et projetés). Les ouvrages d’aménagement des

principaux cours d’eau proposés consistent en 2114 seuils en pierres sèches, 548 seuils en gabions et

820 seuils en maçonnerie.

Spécifiquement en plus de la protection de l’affluent MUHUTA, l’action prévoit la construction d’un pont

canal sur l’affluent de pour protéger le canal d’irrigation et pour éviter l’inondation des habitations

environnantes dans le PI de Bugarama.

3. Résultats attendus à court et moyen terme

Les performances des aménagements hydro-agricoles et des ouvrages de mobilisation des eaux sont améliorées durablement grâce à la protection des voies d’eau les plus menaçantes.

4. Indicateurs

Etudes techniques de CES des seuils de protection validées ; Nombre d’ouvrages de protection construits (seuils en pierres sèches, seuils en maçonnerie et

seuils en gabion, pont-canal).

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les agriculteurs des périmètres irrigués.

Bénéficiaires indirects : L’ensemble des agriculteurs et des éleveurs de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 13 589 000 Gouvernement (10%) 1 358 900 Populations Bénéficiaires (5%) 679 450 Financement à rechercher 11 550 650

Fiche projet 4.5 : Aménagements de CES des voies d’eau

Sous-composante : Aménagement de conservation des eaux et des sols

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la

résilience des écosystèmes au changement climatique SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RD

C RW Bu RDC RW

Court terme : horizon 2023 Etudes APS, APD, DAO des seuils de protection projetés

FF 1 1 1 100 100 50 250

Contrôle des travaux FF 1 1 1 - 250 250 100 600

Seuils en pierres sèches nombre 190 265 53 0,225 43 60 12 114

Seuils en maçonnerie nombre 70 105 25 5 350 525 125 1000

Seuils en gabion nombre 50 70 15 21 1050 1470 315 2835

Protection de l’affluent MUHUTA et

construction du pont-canal FF 1 2000 0 0 2000 2000

Moyen terme : horizon 2028 Etudes APS, APD, DAO des seuils de protection projetés

FF 1 1 1 - 100 100 50 250

Contrôle des travaux FF 1 1 1 - 250 250 100 600

Seuils en pierres sèches nombre 300 420 79 0,225 68 95 18 180

Seuils en maçonnerie nombre 115 125 30 5 575 625 150 1350

Seuils en gabion nombre 80 110 20 21 1680 2310 420 4410

Coût total à l’horizon 2023 1 793 2 405 2 602 6 799

Coût total à l’horizon 2028 2 673 3 380 738 6 790

Coût total du projet 4 466 5 785 3 340 13 589

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Objectif du projet Réduire la dégradation des ressources naturelles par une gestion durable des ressources forestières et des écosystèmes fragiles dans le bassin de la Ruzizi

Lieu d'intervention Bassin de la rivière de Ruzizi Besoin Financement recherché : 6,035 millions USD

1. Contexte et justification du projet

La plaine de la Ruzizi dispose de nombreuses forêts claires, mosaïques savanes herbeuses, zones humides, parmi lesquelles les zones humides ripicoles, les forêts marécageuses, les zones humides, les zones marécageuses et les mangroves. Ces zones humides concourent à la régulation naturelle des eaux d’inondation et surtout à l’épuration de celles-ci.

Ces écosystèmes sont extrêmement importants en tant que milieux productifs pour de nombreuses espèces fournissant de produits forestiers non ligneux, en tant que refuges, aires de repos et de reproduction pour de nombreuses espèces, et en tant que pépinières et réservoirs.

La destruction du couvert végétal des forêts et des bassins versants de la rivière de la Ruzizi, exacerbée par les effets du changement climatique, a altéré le rôle de la forêt dans la régulation des écoulements d’eau ainsi que son influence sur les disponibilités d’eau en quantité et en qualité, à l’échelle du bassin

versant. En effet, cette dégradation est à l’origine du comblement et de la dégradation des eaux superficielles, de la disparition de la faune et du recul de la biodiversité inféodée à ces milieux. A cause des pressions anthropiques les forêts claires sont rapidement transformées en forêts claires plus éclaircies et en formations herbeuses boisées, cela d’autant plus que les périodes de dégradations

humaines sont rapprochées génétiquement. Certaines espèces de faune et de flore retrouvées dans ces milieux comprennent des espèces menacées et en danger.

En dehors des causes anthropiques, la prolifération des végétaux aquatiques envahissants (comme la jacinthe d’eau, etc.) constitue l'une des principales menaces à la productivité des écosystèmes

aquatiques de la plaine de la Ruzizi. Le maintien des équilibres naturels constitue une condition essentielle pour une conciliation optimale des différents usages de l’eau, notamment à des fins

agricoles. La préservation, l’amélioration ou, si nécessaire, la restauration du bon fonctionnement des

écosystèmes aquatiques permet en effet, de garantir le caractère renouvelable et la bonne qualité de la ressource.

2. Description du projet

L’action appliquera l’approche holistique conformément à la déclaration de Shiga, pour déterminer des programmes à long terme et sur plusieurs phases, négocier avec les parties prenantes locales et pour mettre un processus continu, participatif, concerté et coordonné pour la gestion des forêts à l’échelle

nationale (des bassins versants locaux) et à l’échelle régionale (bassin de la rivière de la Ruzizi).

Cette action consistera à l’élaboration d’un document de référence de connaissance, de cartographie

de planification et de gestion durable des forêts et des écosystèmes fragiles, à l’appui à la capitalisation des travaux de recherche et développement dans les domaines de restauration, de protection, de développement de la résilience au changement climatique des forêts et des zones humides fragiles. Au niveau d’aménagement, elle intègre des opérations pilotes de reboisement, de restauration et à la mise en défens des forêts et des écosystèmes fragiles, Cette action intègre également l’élaboration d’un plan

régional de lutte intégrée contre la prolifération des plantes aquatiques, avec la mise en œuvre des

opérations pilotes de démonstration des bonnes pratiques dans cette lutte intégrée.

Pour assurer la portée régionale et stratégique de l’action, l’endossement de la CEPGL auprès des

Etats et organismes régionaux est nécessaire pour la facilitation, la coordination, la convergence et la promotion de la collaboration et des synergies dans le domaine de développement durable des forêts du bassin de la Ruzizi.

Fiche projet 4.6 : Renforcement de la résilience des ressources naturelles et des écosystèmes forestiers

Sous-composante : Préservation des ressources naturelles et foresterie

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la

résilience des écosystèmes au changement climatique SDAR /CEPGL

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3. Résultats attendus à moyen terme

Les connaissances sur la forêt et les écosystèmes sont améliorées, les futurs investissements de développement durable dans les forêts de la Ruzizi sont planifiés et les initiatives de formulation et de mise en œuvre des plans de gestion durable des forêts sur une base participative sont renforcées par

la mise en place des sites de démonstration et de formation.

4. Indicateurs

Une étude du plan de gestion durable des forêts est élaborée ; Nombre d’opérations pilotes de gestion des forêts au niveau des sous-bassins versants qui sont

mises en place ; Nombre d’opérations pilotes de lutte intégrée contre la prolifération des plantes envahissantes qui

sont réalisées ; Nombre de sessions de formation sur la gestion forestière au niveau du bassin qui sont organisées.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Les services techniques en charge de la gestion des ressources naturelles au niveau régional et dans les pays de la CEPGL de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 7 100 000 Gouvernement (10%) 710 000 Populations Bénéficiaires (5%) 355 000 Financement à rechercher 6 035 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2028

Elaboration du plan de gestion durable des forêts au niveau du bassin versant de la Rivière de Ruzizi

FFT 1 500 500

Elaboration d’un plan d’action régional de lutte intégré contre

les plantes envahissantes dans la plaine de la Ruzizi FFT 1 200 200

Appui à la capitalisation des travaux de recherche & développement dans les domaines de restauration, de protection, de développement de la résilience au changement climatique des forêts et des zones humides fragiles

FFT 1 150 150

Réalisation des opérations pilotes de reboisement des forêts claires et mise en défens des forêts et des écosystèmes fragiles (3600 ha, soit 200 ha par sous bassin)

Unité 18 300 5400

Réalisation des opérations pilotes de lutte intégrée contre la prolifération des plantes envahissantes

Unité 7 50 350

Formation des services techniques forestiers et environnementaux sur les stratégies de mise en défens des sites reboisés et lutte contre les plantes envahissantes

Unité 10 50 500

Coût total du projet à l’horizon 2028 7 100

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Objectif du projet Appuyer le développement de l'agro-foresterie au niveau communautaire Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 4,76 millions USD

1. Contexte et justification du projet

Le développement durable de la plaine de la Ruzizi dépendra dans une grande mesure, de la capacité des différents acteurs concernés à trouver les voies d’un développement qui respecte l’environnement

et préserve les ressources naturelles vitales dans l’ensemble des territoires concernés.

Les domaines de l’agriculture pluviale, du pastoralisme et des forêts sont étroitement liés et peuvent être abordés de manière intégrale. L’extension des zones irriguées d’ici 2040 se fera essentiellement,

au détriment des utilisateurs actuels de ces espaces exondés, qui sont principalement les éleveurs extensifs et semi-intensifs, les agriculteurs qui pratiquent les cultures pluviales et les utilisateurs de ressources forestières de la zone exondée.

Aussi, face au constat du faible développement des plantations agro-forestières et à la non-disponibilité des semences agro-forestières et forestières, il s'avère indispensable d'installer des unités de production des semences forestières de qualité afin de satisfaire les demandes d'un nombre croissant de producteurs et de planteurs individuels afin de contribuer à l'amélioration de la productivité des plantations, puis à la conservation des ressources forestières et agro-forestières de la Région.

Le SDAR intègre les mesures d’atténuation de ces impacts :

Au niveau des villages, la promotion de la gestion de terroirs et la gestion de conflits locaux par les instances reconnues socialement et légalement.

Au niveau des PI, l’encouragement aux activités complémentaires et intégrées de l’agriculture-élevage.

L’extension des zones reboisées à proximité des villages et des aires semi-urbaines et urbaines.

2. Description du projet

Cette action se base sur la concertation du cadre d’aménagement et la gestion décentralisée des

domaines d’agro-forestiers au niveau de chaque village et fraction et consolidés et entérinés par chacune des collectivités territoriales. Elle intègre la réalisation des études des plans d’Action d’agro-foresterie au niveau provincial, des schémas d’approvisionnement en bois pour les intégrer dans une

approche de gestion décentralisée (études d’approvisionnement pour les principaux centres urbains de

la zone et la réalisation d’un programme pilote de reboisement dans le cadre de l’approvisionnement

en bois, à proximité des villages et des aires semi-urbaines et urbaines).

Elle consiste également en le renforcement des capacités des services forestiers communaux, la formation des producteurs pour la production du matériel végétal, en la vulgarisation et au développement des systèmes agro-forestiers dans les espaces agricoles.

3. Résultats attendus à moyen terme

Les activités agro-forestières au niveau communal contribuent efficacement dans la régulation globale de l’interaction agriculture-forêt.

4. Indicateurs

Nombre de plans d’action d’agro-foresterie au niveau provincial sont validés ;

Nombre de schémas de gestion d’approvisionnement décentralisés en bois pour les intégrer dans une approche de gestion sont validés ;

Nombre d’opérations pilotes de reboisement villageois ;

Nombre de producteurs bénéficiaires de la formation sur l'agro-foresterie et la mise en défens des sites reboisés contre les feux de végétation ;

Fiche projet 4.7 : Développement de l’agroforesterie au niveau communal

Sous-composante : Préservation des ressources naturelles et foresterie

Composante 4 : Préservation de l’environnement et développement de la

résilience des écosystèmes au changement climatique SDAR /CEPGL

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Nombre de services forestiers communaux renforcés.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Agriculteurs, services forestiers communaux.

Bénéficiaires indirects : Population de la plaine de la Ruzizi.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 5 600 000 Gouvernement (10%) 560 000 Populations Bénéficiaires (5%) 280 000 Financement à rechercher 4 760 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité

Quantité PU

Montant Coût total Pays Bu RDC RW Bu RDC RW

Moyen terme : horizon 2028 Etudes des plans d’Action d’agro-foresterie au niveau provincial

FFT 3 3 1 70 210 210 70 490

Etudes des schémas de gestion d’approvisionnement décentralisés

en bois pour les intégrer dans une approche de gestion

FFT 3 3 1 70 210 210 70 490

Réalisation d’un programme pilote

de reboisement dans le cadre de l’approvisionnement en bois, à

proximité des villages et des aires semi-urbaines et urbaines

Ha 7500 7500 2500 0,2 1500 1500 500 3500

Formation de jeunes promoteurs aux techniques de production de plants

Bénéficiaire 150 150 50 0,2 30 30 10 70

Mise en œuvre d'un plan de

formation des producteurs sur l'agroforesterie et la mise en défens des sites reboisés contre les feux de végétation

Bénéficiaire 7500 7500 2500 0,02 150 150 50 350

Renforcement des capacités des services forestiers communaux (formation et moyens logistiques)

Province /territoire/

District 3 3 1 100 300 300 100 700

Coût total du projet à l’horizon 2028 2 400 2 400 800 5 600

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Objectif du projet Aider à la prise de décision pour la priorisation des investissements dans le domaine des aménagements et de développement agricole intégré

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,19 million USD

1. Contexte et justification du projet

Dans un cadre de généralisation de la décentralisation en Afrique, qui apparaît de plus en plus comme pilier fondamental de la démocratie locale et de la bonne gouvernance, une faible participation des acteurs locaux pourrait affecter l'efficacité de la gestion des secteurs de développement.

L’état d’avancement des processus de décentralisation dans le domaine agricole varie d’un pays à un autre en raison de la diversité des problématiques et contextes spécifiques. L’étude de ces expériences permettra tout d’abord de savoir le degré d’avance du processus de décentralisation et ensuite de tirer les enseignements utiles pour formuler des recommandations pour une mise en œuvre facile et coordonnée des lois de décentralisation dans les pays de la CEPGL.

Aussi, le renforcement des capacités des acteurs locaux est un enjeu majeur duquel dépend toute la mise en œuvre du SDAR. En effet, le renforcement des capacités de ces acteurs contribue à la relance de la dynamique du processus GIRE à l’échelle locale.

De ce fait, l’opérationnalisation de la gestion décentralisée du SDAR s’appuie sur la mise en œuvre de Plan Local Agricole, qui constitue, un outil de planification des besoins en développement agricole à l’échelle locale.

2. Description du projet

L’action consiste en la vulgarisation du SDAR auprès des services décentralisés et des communes locales. Elle intègre :

l’élaboration d’une étude du cadre de la décentralisation avec la formulation des recommandations en matière d’harmonisation des cadres de gestion et en matière, et avec l’élaboration de manuel et de guide de mise en œuvre des PLA ;

l’élaboration de 7 PLA pilotes au niveau des communes, territoires ou secteurs dans les trois pays de la CEPGL, suivant un processus de concertation et de dialogue entre les parties prenantes locales pour aboutir au plan local de développement concerté et consensuel ;

le renforcement des capacités (Formation et appui logistique) des services techniques décentralisés pour l’appui/conseil et le suivi de la mise en œuvre des PLA.

3. Résultats attendus à court terme

Le processus de décentralisation est opérationnalisé au niveau local par la mise en place des PLA/SDAR.

4. Indicateurs

Nombre de sessions de vulgarisation/communication du SDAR ;

Etude du cadre de la décentralisation validée ;

Manuel et guide PLA validé ;

Nombre de PLA/SDRA élaboré et validé ;

Nombre de services techniques décentralisés renforcés .

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Communes, territoires et secteurs de la plaine de la Ruzizi.

Bénéficiaires indirects : Toutes les parties prenantes du SDAR.

Fiche projet 5.1 : Renforcement de la décentralisation dans le développement agricole

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

SDAR /CEPGL

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6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 400 000 Gouvernement (10%) 140 000 Populations Bénéficiaires (5%) 70 000 Financement à rechercher 1 190 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2023

Vulgarisation / communication du SDAR auprès des communes

FFT 1 100 100

Etude du cadre de la décentralisation relatif au secteur agricole dans les pays de la CEPGL, avec Manuel et guide de PLA

FFT 1 100 100

Elaboration des PLA au niveau des communes, territoires ou secteurs dans les trois pays de la CEPGL

Unité 7 50 350

Formation des services techniques décentralisés dans la mise en œuvre des PLA

FFT 1 150 150

Appui logistique des services techniques décentralisés pour le suivi de la mise en œuvre des PLA

FFT 1 700 700

Coût total du projet à l’horizon 2023 1 400

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Objectif du projet Diffuser les bonnes pratiques, améliorer durablement l'intervention des acteurs locaux et contribuer au développement des ressources humaines en matière de la GIRE

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 680 000 USD

1. Contexte et justification du projet

La mise en œuvre de la GIRE est un processus participatif qui nécessite la mobilisation de l’ensemble

des acteurs et des bénéficiaires. Au niveau des pays, la bonne gouvernance du secteur de l'eau est généralement favorisée par l'existence d’une volonté politique et d'un cadre juridique et institutionnel

favorable. Cependant une situation favorable sur le plan politique et réglementaire pourrait se trouver confrontée à l'ineffectivité des acteurs locaux (société civile, communautés rurales, organisations d’usagers) pour pouvoir toucher les populations afin d’adopter les techniques adéquates et assurer

l’échange d’information sur la gestion et l’utilisation rationnelle des ressources.

2. Description du projet

Cette action consiste en l’amélioration de la contribution de la CEPGL dans le développement du

processus GIRE, par la réalisation de campagnes d’information, de sensibilisation, de formation et de

vulgarisation du processus GIRE et de gestion des conflits liés à l’eau au niveau régional, en particulier

en ce qui concerne la mise en œuvre des différents accords et instruments juridiques signés au sein de

la CEPGL, et l’élaboration d’un PARGIRE-CEPGL.

3. Résultats attendus à court terme

Le cadre de gouvernance régional de gestion des ressources en eau et des conflits afférents à leur utilisation, est amélioré par la redynamisation/renforcement du processus de développement de la GIRE au niveau régional et national.

4. Indicateurs

Nombre de campagnes d’Information sensibilisation des acteurs GIRE, réalisées ; Nombre d’accords et instruments juridiques CEPGL pour la gestion des conflits, diffusés et

vulgarisés ; Nombre de sessions de formation GIRE réalisées de renforcement de capacités mises en

œuvre ; Etude PARGIRE-CEPGL, validée.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : SEP/CEPGL ; Ministères en charge de l’eau.

Bénéficiaires indirects : Toutes les parties prenantes de la GIRE

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 800 000 Gouvernement (10%) 80 000 Populations Bénéficiaires (5%) 40 000 Financement à rechercher 680 000

Fiche projet 5.2 : Renforcement des capacités des parties prenantes des pays de la CEPGL

en matière de la GIRE

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût

total Projet régional

Court terme : horizon 2023

Réalisation de campagnes d’Information et sensibilisation des acteurs sur les missions de la CEPGL et son rôle dans la GIRE et de gestion des conflits liés à l’eau

campagne 3 50 150

Vulgarisation et appui à la mise en œuvre des différents

accords et instruments juridiques signés au sein de la CEPGL, pour la gestion des conflits dans le domaine de l’eau

FFT 1 100 100

Formation sur la GIRE et la planification session 7 50 350

Elaboration d’un PARGIRE-CEPGL FFT 1 200 200

Coût total du projet à l’horizon 2023 800

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Objectif du projet Créer des outils régionaux d’échange d’informations efficaces et performants du secteur agricole

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 595 000 USD

1. Contexte et justification du projet

Après les péripéties de crises des pays durant les trois dernières décennies, de nombreuses structures et bases d’informations sont détruites et tardent à se reconstruire. Le développement agricole durable dans la plaine de la Ruzizi, au niveau des 3 pays membres nécessite la reconstruction et l’harmonisation

de tout le système d’information, pour les fonctions de planification, de suivi et de prospective.

2. Description du projet

Cette action de portée consiste en la mise en place d’un système d’information agricole permettant la

production et la diffusion permanente et régulière des informations fiables du secteur agricole au niveau des Etats membres et permettant aux différents acteurs une meilleure planification du développement agricole, l’encouragement de l’initiative privée et des promoteurs agrobusiness et de la promotion de la

sécurité alimentaire. Spécifiquement cette action intègre la mise en place d’un portail d’information

agricole et le renforcement des capacités des services des statistiques agricoles dans les Provinces /territoires/ Districts de la plaine de la Ruzizi.

3. Résultats attendus à moyen terme

Un système d’information agricole est mis en place et fonctionnel, avec un portail de diffusion spécifique

à la plaine de la Ruzizi.

4. Indicateurs

Etude de création/consolidation de banques de données et d’informations nécessaires au secteur agricole validée ;

Charte d’utilisation du portail régional agricole de la plaine de la Ruzizi, signée ;

Nombre d’acteurs formés en système d’information agricole ;

Nombre de services de statistiques agricoles équipés en matériel informatique.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : SEP CEPG, Ministères, directions provinciales en charge de l’agriculture,

Instituts des statistiques.

Bénéficiaires indirects : Toutes les parties prenantes du SDAR

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 700 000 Gouvernement (10%) 70 000 Populations Bénéficiaires (5%) 35 000 Financement à rechercher 595 000

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

Fiche projet 5.3 : Renforcement des capacités d’information agricole

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2028

Réalisation d’une étude de création/consolidation de banques

de données et d’informations nécessaires au secteur

agricole FFT 1 250 250

Mise en place d’un portail région de diffusion de données et

informations agricoles spécifiques à la plaine de la Ruzizi FFT 1 100 100

Formation des acteurs du secteur agricole pour la collecte, le traitement, l’analyse et l’échange des données sur l’eau

Province /territoire/

District 7 25 175

Equipement en matériels informatiques et NTIC des services des statistiques agricoles dans les Provinces /territoires/ Districts de la plaine de la Ruzizi

Province /territoire/

District 7 25 175

Coût total du projet à l’horizon 2028 700

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Objectif du projet Améliorer durablement l’organisation du milieu rural selon une approche participative

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,1 million USD

1. Contexte et justification du projet

La mise en valeur agricole actuelle se caractérise par la dominance de la petite exploitation dont la production est plutôt à caractère autarcique. Actuellement, une centaine d’OPA opèrent dans la plaine de la Ruzizi. L’un des principaux défis institutionnels de développement de l’irrigation est lié au renforcement de la dynamique locale pouvant faire face aux demandes sectorielles. Un point de départ, est le transfert de la gestion des infrastructures agricoles à des organisations paysannes de producteurs.

Le renforcement des organisations des producteurs agricoles (OPA) est une condition pour l’émergence

d’un environnement dynamique, propice au développement d’une agriculture productive et

rémunératrice. Différentes organisations doivent servir les intérêts des paysans en procurant des intrants et des services essentiels, de façon efficace et à des prix convenables. Bien qu’il existe déjà un

nombre important d’OPA dans la plaine de la Ruzizi, elles n’arrivent pas encore à organiser la majorité des exploitants. De plus, leur pérennité n’est pas encore assurée, par insuffisance de capacités de

gestion et de développement communautaire.

La création de nouvelles OPA et associations et le renforcement des OPA existantes demanderont encore un appui technique, organisationnel et de formation dans les années à venir. De plus, les Associations des Usagers, proposées auront également besoin d’un appui organisationnel. Les

nouveaux périmètres aménagés vont encore augmenter le besoin d’appui pour les OPA à créer parmi les nouveaux exploitants.

A long terme, les OPA devraient être capables elles-mêmes de s’organiser, de s’autofinancer et de

sous-traiter des services d’appui par les prestataires publics et privés. A court et à moyen terme il y aura besoin d’un programme d’appui pour assurer la pérennité des initiatives antérieures et les étendre à de

nouveaux groupes. Dans le cadre du renforcement des capacités des organisations de producteurs, le SDAR mettra en œuvre une action spécifique d’appui aux organisations de producteurs. .

2. Description du projet

Cette action consiste en l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’action en matière de renforcement de capacité des organisations des producteurs agricoles et des coopératives de producteurs, répondants aux besoins des agriculteurs des périmètres irrigués dans le domaine de formation technique et en entrepreneuriat et de conseils qui les aideront à améliorer leur position dans les chaînes de valeur. Une attention particulière est à accorder au renforcement des capacités des groupements ou associations de femmes rurales.

Cette action est articulée sur une opération pilote de création de nouvelles organisations des producteurs agricoles (OPA) et renforcement des OPA existantes et nouvelles (14 OPA, à raison d’OPA par Province /territoire/ District).

3. Résultats attendus à court terme

Le milieu rural est mieux structuré et les paysans participent effectivement et durablement au développement du secteur agricole dans la plaine de la Ruzizi.

4. Indicateurs

Etude du plan d’action de renforcement et de création des organisations des producteurs agricoles pour le développement agricole et la gestion des PI du SDAR, validée ;

Nombre d’organisations des producteurs agricoles pilotes dans les PI du SDAR, mises en place ;

Nombre d’organisations des producteurs agricoles renforcées.

Fiche projet 5.4 : Renforcement des capacités des organisations des producteurs agricoles

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

SDAR /CEPGL

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5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : Ministères, directions provinciales en charge de l’agriculture, avec l’appui de

SEP/CEPG.

Bénéficiaires indirects : Toutes les parties prenantes du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 300 000 Gouvernement (10%) 130 000 Populations Bénéficiaires (5%) 65 000 Financement à rechercher 1 105 000

7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Moyen terme : horizon 2023

Réalisation d’une étude conceptuelle de création

d’organisations des producteurs agricoles pour la gestion des PI du SDAR

FFT 1 250 250

Appui à la mise en place des organisations des producteurs agricoles pilotes dans les PI du SDAR

Province /territoire/

District 7 50 350

Renforcement des capacités (formation et équipement) des OPA existantes et nouvelles dans la plaine de la Ruzizi (2 OPA/par Province /territoire/ District)

OPA 14 50 700

Coût total du projet à l’horizon 2023 1 300

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Objectif du projet Assurer la garantie foncière des périmètres irrigués du SDAR, nécessaire à l’intensification de la mise en valeur des infrastructures d’irrigation

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 1,3 million USD

1. Contexte et justification du projet Dans la plaine de la Ruzizi, la forte pression sur les terres cultivables et la rareté des terres ont entraîné l’accentuation de la compétition sur l’exploitation de cette ressource et l’augmentation des conflits entre

usagers.

En matière d’irrigation, les textes de loi fonciers en République Démocratique du Congo et en

République du Rwanda n’admettent pas que les agriculteurs qui pratiquent l’irrigation sans autorisation

préalable des autorités compétentes. Par contre au Burundi, l’irrigation n’est soumise à aucune

restriction. Ceci peut générer des conflits entre les populations issues des trois pays, mais utilisant la même ressource hydrique pour les activités agricoles dans la plaine de la Ruzizi. D’autant plus qu’il y a

une hétérogénéité dans la gestion et la sécurité foncière dans la plaine de la Ruzizi.

En conséquence pour éviter les conflits fonciers pour les futurs périmètres irrigués, il est nécessaire d’appuyer le processus décentralisé de sécurisation foncière qui est la toile de fond pour la promotion de l’irrigation privée. En effet, il est à signaler la forte avancée dans la sécurisation foncière au Rwanda, ainsi que les initiatives de sécurisation foncières entreprises à l’échelle décentralisée et locale au Burundi et en RDC.

2. Description du projet

Cette action consiste en une expertise juridique et foncière pour conseiller et appuyer le processus de sécurisation foncière et à l’organisation de concertation avec tous les acteurs, les coopératives les

exploitants privés, les populations autour des périmètres irrigués, les autorités locales et la société civile.

3. Résultats attendus à court terme

Les terres affectées à l’irrigation sont sécurisées et rendues disponibles et accessibles.

4. Indicateurs

Etude de sécurisation foncière validée ;

Nombre de structures décentralisées de sécurisation foncière mises en place et opérationnelles ;

Nombre de sessions d’information et de sensibilisation de gestion des conflits fonciers.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : les agriculteurs.

Bénéficiaires indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR.

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 500 000 Gouvernement (10%) 150 000 Populations Bénéficiaires (5%) 75 000 Financement à rechercher 1 275 000

Fiche projet 5.5 : Appui à la sécurisation foncière des périmètres irrigués

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Court terme : horizon 2023

Etude sur la sécurisation foncière des périmètres irrigués ; FFT 1 200 200

Diffusion, vulgarisation des nouvelles politiques et lois foncières des pays de la CEPGL

FFT 1 250 250

Appui à la mise en place de structures décentralisées de sécurisation foncière (comités fonciers locaux, services fonciers communaux…) (2 par Province /territoire/ District)

Comité 14 50 700

Réalisation de campagne de sensibilisation au règlement pacifique des conflits fonciers

Province /territoire/

District 7 50 350

Coût total du projet à l’horizon 2023 1 500

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Objectif du projet Contribuer à la création d’un environnement foncier favorable au développement de l’irrigation, compatible avec la problématique de l’intégration régionale au sein de la CEPGL

Lieu d'intervention Plaine de la Ruzizi : Burundi - RDC - Rwanda Besoin Financement recherché : 977 500 USD

1. Contexte et justification du projet

La complexité des enjeux fonciers et les risques encourus à terme pour la gestion du système et la rentabilité des exploitations, si les problèmes ne sont pas affrontés à temps et de la meilleure manière, justifient l’établissement d’une capacité permanente de suivi, évaluation et réflexion. Cette capacité pourrait être assumée dans un premier temps par une cellule ‘Observatoire du Foncier au niveau régional’ qui remplirait les objectifs suivants :

Disposer d’une documentation foncière fiable et actualisée et la diffuser au niveau des Etats ; Promouvoir la diffusion d’indicateurs et de système de suivi-évaluation de la mise en place des

politiques foncières dans les Etats ; Capitaliser et partager les bonnes pratiques et les analyses afin de faire prendre conscience de

l’importance de la question foncière dans la région et des solutions mises en œuvre pour faire face à l’insécurité des producteurs ruraux tout en favorisant le développement du secteur agricole et rendre plus fluide l’accès à la terre et à la propriété foncière notamment pour les groupes vulnérables ;

Fournir des informations actualisées et des analyses de la situation foncière et des problématiques associées, pour favoriser l’établissement du marché et des politiques communes et accompagner les

réformes foncières en cours et à venir.

2. Description du projet

Cette action consiste la création de l’Observatoire régional foncier institutionnalisé au sein de la CEPGL, assurant des missions d’information et de communication, de suivi évaluation et de capitalisation et d’aide à la décision dans la gestion foncière. Elle intègre les études de faisabilités et de l’opérationnalisation de l’ORF, la réalisation d’un programme pilote d’intervention axée sur la plaine de la Ruzizi et la construction d’un site internet pour assurer la circulation et la dissémination de l’information du foncier au niveau des Etats de la CEPGL.

3. Résultats attendus à court terme

L’ORF-CEPGL est visible et reconnu comme centre de ressources multi partenaires et producteur de connaissances foncières partageables facilement accessibles.

4. Indicateurs

Etudes de faisabilité et d’opérationnalisation du Projet de mise en place de l’ORF sont validées ;

Taux d’avancement de la mise en œuvre du programme pilote de l’ORF axé sur la plaine de la Ruzizi ;

Nombre de mise à jour du site internet de l’ORF.

5. Bénéficiaires

Bénéficiaires directs : la SE-CEPGL et le réseau de l’ORF.

Bénéficiaires indirects : Tous les autres acteurs impliqués dans la mise en œuvre du SDAR

6. Plan de Financement du projet

Coût total de l'opération (USD) 1 150 000 Gouvernement (10%) 115 000 Populations Bénéficiaires (5%) 57 500 Financement à rechercher 977 500

Fiche projet 5.6 : Mise en place d’un observatoire régional du foncier

Composante 5 : Développement institutionnel et renforcement des capacités

SDAR /CEPGL

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7. Tableau de coût de projet en mille USD

Activités Unité Quantité Montant Coût total

Projet régional

Court terme : horizon 2023

Etude de faisabilité du Projet de mise en place de l’ORF ; FFT 1 200 200

Etudes de base pour l’opérationnalisation de l’observatoire de l’environnement et l’établissement de la situation de référence des indicateurs fonciers ;

FFT 1 300 300

Mise en place d’un Programme d’actions pilote de l’ORF axé sur la plaine de la Ruzizi (Formation et équipement)

FTT 1 600 600

Construire un site internet pour assurer la circulation et la dissémination de l’information au niveau des Etats et des acteurs du foncier impliqués

FFT 1 50 50

Coût total du projet à l’horizon 2023 1 150

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STUDI International, édition 2019

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La mission de STUDI International aeu pour objectif principal, d’élaborersuivant une démarche concertée etparticipative, un schéma directeurd'aménagement qui servirait dedocument de planification desinvestissements à réaliser à l’horizon2040, en vue de permettre ledéveloppement économique durablede l'ensemble de la plaine de laRuzizi.

Pour l’atteinte des objectifs du SDAR,STUDI International a veillé aurespect des principes et dispositionsdirecteurs (directrices) decompatibilité avec l’aménagementdu territoire, de transfert decompétence, de concertation,d’application de l’approcheparticipative et de la prise en comptedes dimensions intégrées etintersectorielles.

STUDI International, a suivi uneméthodologie d’interventioninnovante, prospective, participative,et itérative au niveau de toutes lesactivités de la mission.

Le SDAR ainsi conçu représente undocument de planificationconsensuel et de portée régionale,permettant de dégager des résultatssatisfaisants et équilibrés entre lestrois (03) pays, en termes debénéfices et de coûts.