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SFD A84 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. dépressif augmenterait le risque de diabète soulignant l’intérêt d’étudier les interactions entre ces deux pathologies. Matériels et méthodes : Cette étude a eu pour objectif de comparer les variables métaboliques et l’état de type « dépressif » de souris nourries avec un régime contrôle standard (STD : Protéines 21 %, Lipides 5 %) ou un régime hyper-lipi- dique (HFD : Protéines 20 %, Lipides 45 %). Résultats : Les résultats montrent qu’après 8 semaines de régime, les souris HFD présentent un augmentation de leur poids corporel comparé aux sou- ris STD (34,5 ± 0,9 vs 28 ± 0,6 g ; p < 0,001) associée à une hyperglycémie à jeun (180 ± 4 vs 139 ± 5 mg/dL ; p < 0,001). Différents symptômes d’un état de type dépressif ont également été observés chez les souris HFD. Dans le test du champ ouvert ou du labyrinthe en croix surélevé, une anxiété exa- cerbée a été mise en évidence chez les souris HFD comparée aux souris STD comme en témoigne la diminution de leur temps passé dans les com- partiments anxiogènes dans chaque test (402 ± 41 vs 701 ± 50 sec. ; p < 0,001 et 29 ± 3 vs 42 ± 6 sec. ; p < 0,05). Par ailleurs, nous avons observé une aug- mentation du temps d’immobilité dans le test de suspension caudale (120 ± 12 vs 72 ± 10 sec. ; p < 0,05) et une diminution du temps de nettoyage (95 ± 7 vs 180 ± 10 sec. ; p < 0,001) chez les souris HFD suggérant respecti- vement un état de résignation et d’incurie, deux autres symptômes caracté- ristiques de la dépression. Conclusion : Ces travaux permettent de mieux comprendre les liens complexes sous-tendant les mécanismes physiopathologiques de l’association entre diabète de type 2 et dépression. Notre étude vise actuellement à déterminer l’impact d’un traitement chronique avec un antidépresseur sur ces variables métabo- liques et psychiatriques. P2066 Apport de la scintigraphie osseuse au hmdp-99mtc dans le diagnostic et le bilan d’extension des otites externes malignes chez le diabetique N. Hebaili, I. El Bez, D. B. Sellem, I. Slim, T. B. Ghachem, A. Bahloul, B. Letaif, A. Mhiri, M. F. Ben Slimene Service Médecine Nucléaire Institut Salah Azaiez Tunis. Tunisie. Introduction : L’otite externe maligne (OEM) est une pathologie infectieuse rare mais grave qui se développe à partir du conduit auditif externe (CAE), d’où l’intérêt d’un diagnostic et d’une prise en charge précoces. Le but de notre étude est de déterminer l’intérêt de la scintigraphie osseuse au 99mTc-MDP dans le diagnostic et le bilan d’extension de l’OEM. Matériels et méthodes : Nous avons étudié de manière rétrospective 7 patients diabétiques, colligés sur une période de 3 ans (2009-2012), adressés pour bilan d’extension d’une OEM confirmée. L’âge moyen est de 65,2 ans avec des extrêmes allant de 54 à 84 ans. Tous les sujets ont eu une scintigraphie osseuse au 99mTc-MDP avec acquisition d’images statiques précoces et tardives cen- trées sur le crâne, un balayage corps entier à 120 minutes et une tomoscintigra- phie couplée au scanner centrée sur le du crâne. Résultats : Parmi les 7 sujets diabétiques, 5 étaient insulino-nécessitants (71,4 %). Le diabète était relativement peu équilibré avec une HbA1C entre 9 et 10 %. Le germe en cause était le Pseudomonas aeruginosa = 7 cas (100 %) La scintigraphie osseuse au 99mTc-MDP était : * positive = 6 cas * négative = 1 cas Une extension aux structures osseuses avoisinantes a été retrouvée chez 6 patients. Cette extension était au niveau : * du rocher = 1 cas * de la mastoïde = 1 cas * de la mastoïde et du rocher = 3 cas * de l’articulation temporo-mandi- bulaire (ATM) = 1 cas Discussion : Le trouble vasculaire lié à l’âge et au diabète constitue un des fac- teurs de risque essentiels, favorisant l’invasion par le Pseudomonas dans un tissu altéré par l’ischémie. La scintigraphie osseuse au 99mTc-MDP est considé- rée comme l’examen clé pour un diagnostic précoce. Elle permet de juger l’extension de l’OEM. La TEMP-TDM a considérablement amélioré les per- formances diagnostiques en terme de précision topographique et de qualité de l’image. P2067 Conséquences de la précarité sur le dépistage et la prise en charge du diabète de type 2 (DT2). Àpropos d’une enquête en Languedoc C. Jaffiol Prespodia, Montpellier. Introduction : Déterminer les conséquences de la précarité sur le dépistage du diabète, sur l’équilibre glycémique, le suivi, la prise en charge, le vécu de la maladie Matériels et méthodes : Le degré de précarité a été évalué par le score EPICES. Une série de paramètres ont été recueillis par l’examen clinique et par question- nement direct en ambulatoire chez 163 DT2. De nombreuses données caracté- risant le diabète ont été comparées entre précaires et non précaires. L’exploitation statistique a recouru aux tests paramétriques et à une analyse multivariée Résultats : Les diabétiques précaires comparés aux non précaires sont plus jeunes, plus souvent célibataires, de sexe masculin, fumeurs, avec un niveau d’instruction secondaire et universitaire plus élevé. Leur diabète a été plus rarement découvert par dépistage systématique, il est moins bien équilibré avec plus d’hypoglycémies, de comas et une HbA1c plus élevée. Ils présentent plus de problèmes podologiques et dentaires. Ils sont plus souvent sans régime ni traitement et moins souvent insulinés. Ils consultent moins le géné- raliste, le cardiologue, le dentiste et respectent moins souvent le contrôle bio- logique biannuel. Ils sont demandeurs d’éducation. Leurs conditions de vie socio économiques et alimentaires sont mauvaises et le recours à l’aide ali- mentaire plus fréquent que chez les non précaires avec des difficultés pour se déplacer. Les repas sont irréguliers et le grignotage fréquent. Le ressenti de leur maladie et leurs conditions de vie sont défavorables avec un important pourcentage d’états anxio-dépressifs à l’origine desquels la précarité joue un rôle déterminant sensibilisé par les hypoglycémies. La précarité et plusieurs de ses composants socio économiques contribuent à influencer défavorable- ment l’équilibre glycémique avec une relation démontrée entre le taux d’HbA1c et certains paramètres (étude multivariée) Conclusion : La précarité influe défavorablement sur le cours de la maladie dia- bétique. Il convient d’assurer un dépistage précoce, une éducation et une prise en charge spécifiques de ces populations P2068 Prévalence de la maladie coeliaque chez les diabétiques de type 1 adultes à Constantine Y. Kitouni 1 , Z. Berkani 1 , Z. Adlene 1 , A. Lakehal 2 , C. Benlatreche 3 , K. Benahsene 4 , D. Roula 5 1 Faculté de Médecine et CHU de constantine, Constantine, Algérie ; 2 SEMEP CHU de Constantine, Constantine, Algérie ; 3 Laboratoire d’immunologie CHU de Constantine, Constantine, Algérie ; 4 Laboratoire d’anatomopathologie du CHU de Constantine, Constantine, Algérie ; 5 Service de Medecine Interne CHU de constantine, Constantine, Algérie. Introduction : La maladie coeliaque et le diabète de type 1 sont deux patholo- gies auto-immunes dont la prédisposition génétique est commune et l’associa- tion très fréquente. La prévalence de la maladie coeliaque chez le diabétique adulte de type 1 est très variable dans le monde, selon les régions. Le but de cette étude était de déterminer la prévalence de la maladie coeliaque chez les diabétiques de type 1 adultes à Constantine. Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale descriptive sur une période s’étalant du 1 mars 2008 au 31 mars 2010. Le dépistage de la maladie coeliaque s’est effectué par la recherche des Anticorps Anti Gliadine de type IgA et IgG et des Anticorps Anti TransGlutaminase de type IgA et IgG. Une biopsie duodénale a été réalisée chez les patients avec au moins une des sérologies positive. Un bilan clinique et biologique exhaustif a été aussi effectué. Résultats : Ont été recrutés 253 diabétiques de type 1, 119 hommes et 134 femmes, âgés entre 16 à 65 ans, la moyenne d’âge étant de 26,73 ± 8,19 ans. La durée moyenne d’évolution du diabète était de 9,84 ± 7,28 ans. Cinquante cinq patients avaient au moins une des sérologies positive, 44 patients ont accepté de se soumettre à l’examen endoscopique et à la biopsie duodénale. 38 patients ont eu une confirmation histologique de la maladie coeliaque. La prévalence était de 15,57 % chez les sujets consentants à l’examen endoscopique. Conclusion : La prévalence de la maladie coeliaque chez les diabétiques de type 1 adultes est très élevée dans la population constantinoise, justifiant un dépis- tage systématique à plus large échelle, d’autant que ses expressions clinique et biologique sont souvent trompeuses. P2069 Le diabète de type 1 auto-immun diagnostiqué après l’âge de 70 ans J.-P. Le Berre 1 , C. Klein 1 , H. M. Ali 2 , C. Mounier 1 , B. Colle 1 , P. Moulin 3 1 Hôpital Desgenettes, service de diabétologie, Lyon ; 2 Service de Santé des Armées, Djibouti, Djibouti ; 3 Hôpital Louis Pradel, service endocrinologie et diabétologie, Bron. Introduction : L’objectif principal de cette étude est de montrer que le DT1 auto-immun peut se révéler à un âge avancé. L’objectif secondaire est de déter- miner des caractéristiques cliniques ou biologiques susceptibles de faire évo- quer ce diagnostic chez la personne âgée. Patients et méthodes : Nous avons réalisé deux études rétrospectives cas- témoins. Un groupe de 12 patients de plus de 70 ans DT1 avec anticorps anti GAD et/ou IA2 positifs sont recrutés dans les hôpitaux lyonnais de 1997 à 2012. Ce groupe est comparé à un groupe de 24 patients DT2 révélés après 70 ans et de 24 témoins DT1 plus jeunes. Sont comparés : la présentation clinique, les antécédents familiaux et personnels, le profil métabolique et biologique, la prise en charge initiale et à distance du diagnostic et l’évolution du diabète. Résultats : En analyse uni-variée, par rapport au sujet âgé DT2, le mode de révélation du DT1 après 70 ans est plus brutal, associé à une perte de poids et à un diabète plus déséquilibré. L’insulinothérapie est instaurée plus souvent. En analyses multi-variées, un terrain auto-immun personnel, un IMC bas et une HbA1c plus élevée sont retrouvées de façon indépendante chez les cas âgés. Par rapport au DT1 du sujet jeune, en analyse uni-variée, le cas âgé est moins symptomatique à la révélation, son IMC est plus haut, il possède plus de com- plications attribuées au diabète et un terrain auto-immun.

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A84 © 2013. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

dépressif augmenterait le risque de diabète soulignant l’intérêt d’étudier lesinteractions entre ces deux pathologies.Matériels et méthodes : Cette étude a eu pour objectif de comparer les variablesmétaboliques et l’état de type « dépressif » de souris nourries avec un régimecontrôle standard (STD : Protéines 21 %, Lipides 5 %) ou un régime hyper-lipi-dique (HFD : Protéines 20 %, Lipides 45 %). Résultats : Les résultats montrent qu’après 8 semaines de régime, les sourisHFD présentent un augmentation de leur poids corporel comparé aux sou-ris STD (34,5 ± 0,9 vs 28 ± 0,6 g ; p < 0,001) associée à une hyperglycémie àjeun (180 ± 4 vs 139 ± 5 mg/dL ; p < 0,001). Différents symptômes d’un étatde type dépressif ont également été observés chez les souris HFD. Dans letest du champ ouvert ou du labyrinthe en croix surélevé, une anxiété exa-cerbée a été mise en évidence chez les souris HFD comparée aux sourisSTD comme en témoigne la diminution de leur temps passé dans les com-partiments anxiogènes dans chaque test (402 ± 41 vs 701 ± 50 sec. ; p < 0,001et 29 ± 3 vs 42 ± 6 sec. ; p < 0,05). Par ailleurs, nous avons observé une aug-mentation du temps d’immobilité dans le test de suspension caudale(120 ± 12 vs 72 ± 10 sec. ; p < 0,05) et une diminution du temps de nettoyage(95 ± 7 vs 180 ± 10 sec. ; p < 0,001) chez les souris HFD suggérant respecti-vement un état de résignation et d’incurie, deux autres symptômes caracté-ristiques de la dépression.Conclusion : Ces travaux permettent de mieux comprendre les liens complexessous-tendant les mécanismes physiopathologiques de l’association entre diabètede type 2 et dépression. Notre étude vise actuellement à déterminer l’impactd’un traitement chronique avec un antidépresseur sur ces variables métabo-liques et psychiatriques.

P2066 Apport de la scintigraphie osseuse au hmdp-99mtc dans le diagnostic et le bilan d’extension des otites externes malignes chez le diabetique

N. Hebaili, I. El Bez, D. B. Sellem, I. Slim, T. B. Ghachem, A. Bahloul, B. Letaif, A. Mhiri, M. F. Ben SlimeneService Médecine Nucléaire Institut Salah Azaiez Tunis. Tunisie.

Introduction : L’otite externe maligne (OEM) est une pathologie infectieuserare mais grave qui se développe à partir du conduit auditif externe (CAE),d’où l’intérêt d’un diagnostic et d’une prise en charge précoces. Le but de notreétude est de déterminer l’intérêt de la scintigraphie osseuse au 99mTc-MDPdans le diagnostic et le bilan d’extension de l’OEM.Matériels et méthodes : Nous avons étudié de manière rétrospective 7 patientsdiabétiques, colligés sur une période de 3 ans (2009-2012), adressés pour biland’extension d’une OEM confirmée. L’âge moyen est de 65,2 ans avec desextrêmes allant de 54 à 84 ans. Tous les sujets ont eu une scintigraphie osseuseau 99mTc-MDP avec acquisition d’images statiques précoces et tardives cen-trées sur le crâne, un balayage corps entier à 120 minutes et une tomoscintigra-phie couplée au scanner centrée sur le du crâne.Résultats : Parmi les 7 sujets diabétiques, 5 étaient insulino-nécessitants(71,4 %). Le diabète était relativement peu équilibré avec une HbA1C entre 9 et10 %. Le germe en cause était le Pseudomonas aeruginosa = 7 cas (100 %) Lascintigraphie osseuse au 99mTc-MDP était : * positive = 6 cas * négative = 1 casUne extension aux structures osseuses avoisinantes a été retrouvée chez6 patients. Cette extension était au niveau : * du rocher = 1 cas * de la mastoïde= 1 cas * de la mastoïde et du rocher = 3 cas * de l’articulation temporo-mandi-bulaire (ATM) = 1 casDiscussion : Le trouble vasculaire lié à l’âge et au diabète constitue un des fac-teurs de risque essentiels, favorisant l’invasion par le Pseudomonas dans untissu altéré par l’ischémie. La scintigraphie osseuse au 99mTc-MDP est considé-rée comme l’examen clé pour un diagnostic précoce. Elle permet de jugerl’extension de l’OEM. La TEMP-TDM a considérablement amélioré les per-formances diagnostiques en terme de précision topographique et de qualité del’image.

P2067 Conséquences de la précarité sur le dépistage et la prise en charge du diabète de type 2 (DT2). Àpropos d’une enquête en Languedoc

C. JaffiolPrespodia, Montpellier.

Introduction : Déterminer les conséquences de la précarité sur le dépistage dudiabète, sur l’équilibre glycémique, le suivi, la prise en charge, le vécu de lamaladieMatériels et méthodes : Le degré de précarité a été évalué par le score EPICES.Une série de paramètres ont été recueillis par l’examen clinique et par question-nement direct en ambulatoire chez 163 DT2. De nombreuses données caracté-risant le diabète ont été comparées entre précaires et non précaires.L’exploitation statistique a recouru aux tests paramétriques et à une analysemultivariéeRésultats : Les diabétiques précaires comparés aux non précaires sont plusjeunes, plus souvent célibataires, de sexe masculin, fumeurs, avec un niveau

d’instruction secondaire et universitaire plus élevé. Leur diabète a été plusrarement découvert par dépistage systématique, il est moins bien équilibréavec plus d’hypoglycémies, de comas et une HbA1c plus élevée. Ils présententplus de problèmes podologiques et dentaires. Ils sont plus souvent sansrégime ni traitement et moins souvent insulinés. Ils consultent moins le géné-raliste, le cardiologue, le dentiste et respectent moins souvent le contrôle bio-logique biannuel. Ils sont demandeurs d’éducation. Leurs conditions de viesocio économiques et alimentaires sont mauvaises et le recours à l’aide ali-mentaire plus fréquent que chez les non précaires avec des difficultés pour sedéplacer. Les repas sont irréguliers et le grignotage fréquent. Le ressenti deleur maladie et leurs conditions de vie sont défavorables avec un importantpourcentage d’états anxio-dépressifs à l’origine desquels la précarité joue unrôle déterminant sensibilisé par les hypoglycémies. La précarité et plusieursde ses composants socio économiques contribuent à influencer défavorable-ment l’équilibre glycémique avec une relation démontrée entre le tauxd’HbA1c et certains paramètres (étude multivariée) Conclusion : La précarité influe défavorablement sur le cours de la maladie dia-bétique. Il convient d’assurer un dépistage précoce, une éducation et une priseen charge spécifiques de ces populations

P2068 Prévalence de la maladie coeliaque chez les diabétiques de type 1 adultes à Constantine

Y. Kitouni1, Z. Berkani1, Z. Adlene1, A. Lakehal2, C. Benlatreche3, K. Benahsene4, D. Roula5

1Faculté de Médecine et CHU de constantine, Constantine, Algérie ;2SEMEP CHU de Constantine, Constantine, Algérie ;3Laboratoire d’immunologie CHU de Constantine, Constantine, Algérie ;4Laboratoire d’anatomopathologie du CHU de Constantine, Constantine, Algérie ;5Service de Medecine Interne CHU de constantine, Constantine, Algérie.

Introduction : La maladie coeliaque et le diabète de type 1 sont deux patholo-gies auto-immunes dont la prédisposition génétique est commune et l’associa-tion très fréquente. La prévalence de la maladie coeliaque chez le diabétiqueadulte de type 1 est très variable dans le monde, selon les régions. Le but decette étude était de déterminer la prévalence de la maladie coeliaque chez lesdiabétiques de type 1 adultes à Constantine.Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude transversale descriptivesur une période s’étalant du 1 mars 2008 au 31 mars 2010. Le dépistage de lamaladie coeliaque s’est effectué par la recherche des Anticorps Anti Gliadine detype IgA et IgG et des Anticorps Anti TransGlutaminase de type IgA et IgG.Une biopsie duodénale a été réalisée chez les patients avec au moins une dessérologies positive. Un bilan clinique et biologique exhaustif a été aussi effectué.Résultats : Ont été recrutés 253 diabétiques de type 1, 119 hommes et134 femmes, âgés entre 16 à 65 ans, la moyenne d’âge étant de 26,73 ± 8,19 ans.La durée moyenne d’évolution du diabète était de 9,84 ± 7,28 ans. Cinquantecinq patients avaient au moins une des sérologies positive, 44 patients ontaccepté de se soumettre à l’examen endoscopique et à la biopsie duodénale.38 patients ont eu une confirmation histologique de la maladie coeliaque. Laprévalence était de 15,57 % chez les sujets consentants à l’examen endoscopique.Conclusion : La prévalence de la maladie coeliaque chez les diabétiques de type1 adultes est très élevée dans la population constantinoise, justifiant un dépis-tage systématique à plus large échelle, d’autant que ses expressions clinique etbiologique sont souvent trompeuses.

P2069 Le diabète de type 1 auto-immun diagnostiqué après l’âge de 70 ans

J.-P. Le Berre1, C. Klein1, H. M. Ali2, C. Mounier1, B. Colle1, P. Moulin3 1Hôpital Desgenettes, service de diabétologie, Lyon ;2Service de Santé des Armées, Djibouti, Djibouti ;3Hôpital Louis Pradel, service endocrinologie et diabétologie, Bron.

Introduction : L’objectif principal de cette étude est de montrer que le DT1auto-immun peut se révéler à un âge avancé. L’objectif secondaire est de déter-miner des caractéristiques cliniques ou biologiques susceptibles de faire évo-quer ce diagnostic chez la personne âgée. Patients et méthodes : Nous avons réalisé deux études rétrospectives cas-témoins. Un groupe de 12 patients de plus de 70 ans DT1 avec anticorps antiGAD et/ou IA2 positifs sont recrutés dans les hôpitaux lyonnais de 1997 à 2012.Ce groupe est comparé à un groupe de 24 patients DT2 révélés après 70 ans etde 24 témoins DT1 plus jeunes. Sont comparés : la présentation clinique, lesantécédents familiaux et personnels, le profil métabolique et biologique, la priseen charge initiale et à distance du diagnostic et l’évolution du diabète.Résultats : En analyse uni-variée, par rapport au sujet âgé DT2, le mode derévélation du DT1 après 70 ans est plus brutal, associé à une perte de poids et àun diabète plus déséquilibré. L’insulinothérapie est instaurée plus souvent. Enanalyses multi-variées, un terrain auto-immun personnel, un IMC bas et uneHbA1c plus élevée sont retrouvées de façon indépendante chez les cas âgés. Parrapport au DT1 du sujet jeune, en analyse uni-variée, le cas âgé est moinssymptomatique à la révélation, son IMC est plus haut, il possède plus de com-plications attribuées au diabète et un terrain auto-immun.