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P2115 Rôle différentiel du NO dans le contrôle de la sécrétion d’insuline au niveau des îlots pancréatiques humains

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Page 1: P2115 Rôle différentiel du NO dans le contrôle de la sécrétion d’insuline au niveau des îlots pancréatiques humains

Diabète – Montpellier 2013

A95Diabetes Metab 2013, 39, A33-A105

SF

D

demandée chez tout patient diabétique âgé de plus de 50 ans avec un diabètede découverte récente surtout si absence d’une histoire familiale ou si évolu-tion rapide vers l’insulino-requérance ou si le patient est connu tabagique oualcoolique.

P2114 Le Losartan, inhibiteur spécifique du récepteur AT1 de l’angiotensine II, protège les cellules bêta de la lipotoxicité induite par le palmitate

R. Cassel1, G. Vial1, S. Ducreux2, M.-A. Chauvin1, E. Errazuriz-Cerda3, J. Rieusset1, C. Thivolet1, F. Van Coppenolle2, A.-M. Madec1

1Laboratoire U1060 CarMeN, Lyon ;2Laboratoire UMR CNRS 5534, Lyon ;3CECIL, Faculté de médecine RTH Laennec, Lyon.

Introduction : La lipotoxocité chronique liés aux acides gras libres entraine uneapoptose bêta pancréatiques et peut conduire au diabète de type 2 (DT2).L’inhibition du système rénine-angiotensine (SRA) a été montrée comme pré-ventive du DT2 chez des patients à risque. Nous faisons l’hypothèse que ceseffets protecteurs passent par une action directe sur les cellules bêta, un SRAlocal ayant été démontré. Nous avons analysé les effets du Losartan, sur lesfonctions réticulaire et mitochondriale, ainsi que sur l’homéostasie calcique descellules bêta murines exposés à une dose chronique de palmitate.Matériels et méthodes : Les cellules MIN6B1 ont été cultivés en présence deBSA ou de palmitate (200 M) durant 24 h, avec ou sans Losartan (5 M).Résultats : Le palmitate active le SRA en induisant une augmentation del’angiotensinogène et l’ACE (p < 0,05 ; p < 0,05, vs contrôles). Il entraine unesurexpression des marqueurs du stress du RE, Grp78 (p < 0,05) CHOP(p < 0,05), pJNK (p < 0,05) et de peIF2a (p < 0,05), inducteur de la voie mito-chondriale de l’apoptose. L’analyse ultrastructurale confirme son effet proapop-totique. Il induit une altération de la respiration mitochondriale (p < 0,05) enlien avec le dialogue RE-mitochondrie récemment démontré. Le RE est le lieude stockage majeur du Ca2+. Le palmitate réduit la concentration calcique réti-culaire (p < 0,001) et l’expression de la pompe calcique réticulaire Serca2b,(p < 0,05). Cette rapide dépletion calcique pourrait contribuer au stress du RE.L’addition du Losartan réduit le stress du RE et les anomalies unltrastructu-rales. L’homéostasie calcique réticulaire et la respiration mitochondriale sontrestaurées.Conclusion : Le Losartan protège les cellules Bêta de la lipotoxicité induite parle palmitate en normalisant l’homéostasie calcique et les fonctions réticulaire etmitochondriale. La mise en jeu du SRA dans ces régulations suggère son rôlemajeur dans la cellule bêta. Ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectivesthérapeutiques dans la prevention du DT2.

P2115 Rôle différentiel du NO dans le contrôle de la sécrétion d’insuline au niveau des îlots pancréatiques humains

F. Castex1, A. Chalançon1, J. Leroy1, K. Mezghenna1, A. Wojtusciszyn2, C. Broca2, R. Gross1, A.-D. Lajoix1

1EA 7288, Montpellier ;2Laboratoire de Thérapie Cellulaire du Diabète, IRB, Montpellier.

Introduction : Nous avons précédemment démontré que la NO synthase neu-ronale (nNOS) est impliquée dans le contrôle de la sécrétion d’insuline chez lerat. Chez l’homme, nous avons retrouvé l’expression de la nNOS dans lescellules � pancréatiques. Notre objectif est donc rechercher si la nNOS, commechez le rat, est capable de moduler la sécrétion d’insuline dans les îlots pancréa-tiques humains.Matériels et méthodes : La sécrétion insuline a été évaluée sur 10 îlots pendant90 minutes, en présence de de glucose et de différents modulateurs pharmacolo-giques.Résultats : L’inhibition de la nNOS par 10 mM de L-NAME amplifie la sécré-tion d’insuline induite par 8,3 et 16,7 mM de glucose (+35 % et +33 % respecti-vement, P < 0,001). En présence de 100 μm de 7-nitroindazole, un inhibiteurplus sélectif de la nNOS, la sécrétion d’insuline est stimulée de 20 % sous8,3 mm (P < 0,01) et de 21 % sous 16,7 mM de glucose (P < 0,001). Un traite-ment substitutif par un donneur de NO, le nitroprussiate de sodium (SNP,300 μm), est incapable de normaliser l’effet amplificateur du L-NAME, maisau contraire stimule fortement la sécrétion induite par le glucose + L-NAME(+76 % sous 8,3 mm et +70 % sous 16,7 mM glucose versus L-NAME seul,P < 0,001), comme celle induite par le glucose seul (+98 % sous 8,3 mm et+108 % sous 16,7 mM, P < 0,001). À l’inverse, nous avons pu démontrer quel’acide urique (300 μm), un piégeur de peroxynitrites, est capable de normaliserl’effet stimulant du SNP, avec ou sans L-NAME, en présence de 8,3 mm et par-tiellement en présence de 16,7 mM de glucose.Conclusion : Dans les îlots pancréatiques humains, de faibles niveaux de NOmodulent négativement la sécrétion d’insuline (S-nitrosylation de protéines dumétabolisme), tandis qu’à plus fortes concentrations, le NO amplifie la sécré-tion d’insuline, probablement via la nitration de protéines de l’exocytose.

P2116 Effets des microparticules monocytaires et d’origine pancréatique exocrine sur la fonction et le devenir des cellules à insuline dans le contexte de l’infection du diabète de la mucoviscidose

A. A. Constantinescu1,2, C. Gleizes1, E. Yala1, F. Zobairi1, L. Kessler1,3, F. Toti11Université de Strasbourg, Laboratoire de la Faculté de Médecine : Stress Vasculaireet Tissulaire en Transplantation, Strasbourg ;2Université de Sciences Agronomiques et Médecine Vétérinaire Bucarest – Roumanie ;3Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg.

Introduction : Les microparticules (MPs), effecteurs cellulaires, sont des frag-ments de membrane plasmique émis par les cellules stressées. Elles sont desmarqueurs pathogènes de désordres thrombotiques et exposent souvent du fac-teur tissulaire (FT). La mucoviscidose, résultant d’une mutation du gèneCFTR, s’accompagne d’un diabète particulier associant une insulinorésistanceet défaut d’insulinosécrétion. Objectifs : définir le rôle des MPs dans l’évolutiondu diabète de la mucoviscidose. Hypothèse : L’infection chronique des patientsfavorise la génération de MPs d’origine monocytaire et pancréatique exocrinecontribuant à la dysfonction des cellules à insuline.Matériels et méthodes : Les cellules à insuline RIN-m5F de rat sont traitées 20 h(n = 5) par 10nM de MPs isolées de monocytes (THP-1) ou de cellules pancréa-tiques exocrines porteuses de CFTR�F508 (CFPAC-1) et stimulées par le LPS(0,2-15 μg/ml). L’activité métabolique est mesurée par rouge neutre, l’insulinesecrétée par ELISA, les MPs totales par test prothrombinase et leur contenu enFT quantifié. Le transfert des MPs aux RIN-m5F est évalué grâce à la sondelipidique PKH26.Résultats : Le LPS (0,2 μg/ml) inhibe significativement l’activité métaboliquedes RIN-m5F (– 17,8% ; p < 0,001), la sécrétion d’insuline restant inchangée.Par contre, les MPs émises par les CFPAC-1 en réponse au LPS portent 13 foisplus de FT que les MPs exocrines normales, et augmentent l’activité métabo-lique des RIN-m5F (+10,32 % ; p < 0,01). Le transfert des MPs exocrines estobservé dans 55,86 % des RIN-m5F et diminue de 50 % (p < 0,01) l’insulinesecrétée. Les MPs monocytaires réduisent l’activité des RIN-m5F (– 14,28%;p < 0,01) mais l’augmentent dans les cellules exocrines (+ 86,67 % ; p < 0,01).Les MPs monocytaires inhibent l’apoptose des cellules exocrines induite par leLPS et restaurent l’activité métabolique (+100 % ; p < 0,01).Conclusion : Les données suggèrent qu’en situation d’infection chronique, leLPS n’altère pas directement la fonction des cellules � et que les MPs exo-crines et monocytaires ont des effets délétères sur la fonction des cellules àinsuline.

P2117 Phénotype cardiométabolique et fonction insulino-secrétoire de diabétiques de type 2 âgés et de patients âgés avec diabète de survenue tardive

M. P. Hermans, S. A. Ahn, M. F. RousseauCliniques universitaires St-Luc, Bruxelles, Belgique.

But : Caractériser le phénotype de diabétiques de type 2 (DT2) devenus vieux[DT2 âgés] et celui de patients âgés devenus diabétiques [DT2 de survenue tar-dive et/ou diabète gériatrique (DG)], notamment leur profil cardiométaboliqueet la rapidité du déclin de la fonction Beta, estimée par le taux de perte, annua-lisé pour l’âge, du produit hyperbolique [BxS].Patients et méthodes : 333 diabétiques consécutifs de > 75 ans ont été divisés en2 groupes, selon l’âge au diagnostic du diabète (< ou > 65 ans), représentant res-pectivement des [DT2 âgés] (n = 238), et des diabètes survenus tardivement[DT2 tardif et/ou DG] ; (n = 95). La sensibilité à l’insuline (S), la fonction beta(B) et le produit [BxS] ont été déterminés à l’aide du logiciel HOMA (Homeos-tatic Model Assessment). Le taux de perte annualisé (%/an) du produit hyper-bolique [BxS] a été calculé selon la formule : (100 %-[BxS])/âge lors de lamodélisation.Résultats : Les [DT2 tardifs/DG] étaient âgés (moyenne) de 82 ans (vs. 77 anspour les DT2 âgés). Ils avaient un IMC, une circonférence abdominale et uneprévalence de stéatose hépatique moindres, et une sensibilité à l’insuline supé-rieure (67 % vs. 56 % ; p < 0,0001) à ceux des [DT2 âgés]. La secrétion résiduelled’insuline [produit BxS] des [DT2 tardifs/DG] était meilleure (38 % vs. 25 % ;p < 0,0001); la perte annuelle de [BxS] moindre (0,8 %/an vs. 1,1 %/an ;p < 0,0001); et l’équilibre métabolique meilleur (-0,3 % HbA1c ; NS) que les[DT2 âgés], malgré une moindre utilisation de metformine (41 % vs. 56 % ;p 0,0150) et/ou d’insuline (30 % vs. 60 % ; p < 0,0001). Les masses grasses (31 %)et musculaires (30 %) étaient comparables entre groupes, de même que la pré-valence de macroangiopathie.Conclusion : Les [DT2 tardifs/DG] diffèrent significativement des [DT2 âgés]en termes de sensibilité à l’insuline, de secrétion résiduelle, de perte annualiséedu produit hyperbolique, et de stéatose hépatique. Ceci corrobore le principed’éviter de sur-traiter pharmacologiquement ces patients par médications anti-hyperglycémiantes ou hypoglycémiantes.