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Diabète – Paris 2014 A97 Diabetes Metab 2014, 40, A31-A110 SFD Patients et méthodes : Données recueillies dans 12 pays, 3 continents, pendant 4,0 ± 0,5 an. Contrôle glycémique défini par : (a) le taux moyen d’HbA1C sur quatre ans, (b) le taux d’HbA1C à quatre ans. Résultats : La population étudiée (n = 2 803) était composée de 49 % de femmes (taux initial d’HbA1C 9,5 ± 1,9 % (moyenne ± ET), âge 61 ± 10 ans, ancienneté du diabète 11 ± 8 ans, IMC 29,4 ± 6,3 kg/m 2 ). Les facteurs prédictifs univariés du taux moyen d’HbA1C sur quatre ans étaient l’âge, le sexe, l’IMC, l’HbA1C de base, les comorbidités, les antécédents CV familiaux, les hypoglycémiants oraux et le type d’insulinothérapie (tous p 0,01) ; l’ancienneté du diabète, le tabagisme, la dose d’insuline, la pression artérielle, l’activité physique, et les maladies micro/macro-vasculaires n’étaient pas significativement corrélés. Le modèle multivarié incluait quatre facteurs prédictifs (p < 0,001) du taux moyens d’HbA1c sur quatre ans : l’âge, l’IMC, l’HbA1C de base, et l’ancienneté du diabète. Parmi ces facteurs, l’HbA1C à 4 ans était, en analyses univariées, significativement associé à l’âge, l’IMC, l’HbA1C de base et les comorbidités (tous p < 0,001), tandis que l’ancienneté du diabète et l’hypertension artérielle ne l’étaient pas. En revanche, le modèle multivarié donnait les quatre mêmes facteurs prédictifs pour l’HbA1C à quatre ans que pour le taux moyen d’HbA1C sur quatre ans : l’âge, l’IMC, l’HbA1C de base, et l’ancienneté du diabète. Conclusion : Les caractéristiques cliniques sont le facteur prédictif le plus puis- sant du contrôle glycémique sur quatre ans. Le taux d’HbA1C de base était le facteur prédictif le plus important, suggérant qu’il est plus approprié de débuter l’insuline avant que la détérioration du contrôle glycémique ne soit trop avan- cée. Les comorbidités sont également prédictives, mais de manière non indé- pendante des paramètres cliniques. P294 Utilisation du liraglutide dans la « vraie vie » : il y a répondeurs et répondeurs O. Dupuy 1 , L. Bordier 1 , G. Cyril 1 , A. Brinkane 2 , B. Lormeau 3 , M. Levy 4 , M. Popelier 5 , B. Bauduceau 1 1 HIA Bégin, Saint-Mandé ; 2 Hôpital de Meulan, Les Mureaux ; 3 CHU Bobigny, Bobigny ; 4 CH Max-Fourestier, Nanterre ; 5 Centre hospitalier, Rambouillet. Objectif : Déterminer la proportion des diabétiques de type 2 répondeurs et non répondeurs en terme de poids et d’HbA1c après un an de traitement. Patients et méthodes : Cinq centres de diabétologie ont colligé les données de patients mis consécutivement sous traitement par liraglutide et ont examiné l’évolution du poids et de l’HbA1c sur 12 mois. Seuls les patients ayant main- tenu leur traitement à un an ont été analysés. Les critères de réponse ont été définis par une baisse pondérale > 3 kg et une diminution de l’HbA1c > 1 %. Les patients ont été répartis en trois groupes : non répondeurs, répondeurs HbA1c, répondeurs poids et doubles répondeurs poids et HbA1c. Résultats : 162 patients ont été inclus sur 6 mois. Le sex ratio était de 0,89, l’âge moyen de 58,1 ± 10,7 ans, avec un IMC moyen de 35,5 ± 6,9 kg/m 2 . L’HbA1c initiale était de 8,5 ± 1,5 % et l’ancienneté du diabète de 8,7 ± 6 ans. 25,5 % des malades étaient non répondeurs, 23 % répondeurs uniquement sur le poids, 21 % sur l’HbA1c seulement et 25,5 % sur les 2 critères. Le sex ratio était comparable entre ces 4 groupes. Les doubles répondeurs comparés aux non répondeurs étaient significativement plus jeunes (56,3 ± 9 vs 61,1 ± 10 ans p < 0,05), avaient un diabète plus récent (7,2 ± 3,7 vs 11,9 ± 5,7 ans p < 0,001) et un IMC initial plus élevé (38,5 ± 7,5 vs 35,2 ± 8 kg/m 2 p < 0,01). Discussion : Le liraglutide permet d’obtenir une réponse en termes d’équilibre glycémique et de perte pondérale chez un quart des malades en pratique cli- nique réelle. Une réponse favorable dissociée intéresse environ la moitié des patients soit sur le poids soit sur le niveau d’HbA1c, confirmant un effet propre et indépendant de la molécule sur le poids. La réponse est d’autant meilleure que le diabète est récent, que les patients sont jeunes et que leur IMC est plus élevé. P295 L’empagliflozine améliore les paramètres glycémiques et les facteurs de risques cardio-vasculaires de patients diabétiques (type 2, DT2) : données groupées de quatre études pivots (phase III) B. Gibelin 1 , T. Hach 2 , J. Gerich 3 , A. Salsali 2 , G. Kim 2 , S. Hantel 4 , H. Woerle 2 , U. Broedl 2 1 Laboratoires Boehringer-Ingelheim, Paris ; 2 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Ingelheim, Allemagne ; 3 University of Rochester School of Medicine, Rochester, New York, USA ; 4 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Biberach, Allemagne. Introduction : Nous avons analysé les données groupées de quatre études de phase III randomisées contrôlées par placebo concernant 2 477 patients DT2 (55,6 ans ± 10,2 ; HbA1c 7,99 % ± 0,8 ;IMC 28,7 kg/m 2 ± 5,5) recevant empagli- flozine (EMPA) 10 mg ou 25 mg ou un placebo pendant 24 semaines en mono- thérapie, en addition à metformine (MET) ± sulfamide hypoglycémiant (SU) ou en addition à pioglitazone ± MET. Patients et méthodes : L’analyse intégrale portait sur l’HbA1c, la glycémie à jeun (GAJ), le poids, la pression artérielle systolique et diastolique (PAS et PAD) (N + : 825,831,821). Les lipides et l’acide urique ont été évalués chez tous les patients traités (N + : 825,830,822). Les effets sur la PAS et la PAD ont égale- ment été évalués chez les patients présentant une PA non contrôlée (PAS 130 mm Hg ou PAD 80 mm Hg) à l’état initial (N + : 501,517,506). Résultats : EMPA (10 et 25 respectivement) a réduit significativement versus placebo à la semaine 24 : HbA1c (%) : – 0,62*** et – 0,68*** ; GAJ (mg/dl) : – 27,9***et – 30,6*** ; poids (kg) : – 1,81 et – 2,01 ; versus baseline (mmHg) PAS : – 3,4*** et – 3,8*** ; PAD : – 1,2*** et – 1,5*** ; acide urique (umol/l) : – 28,95*** et – 29,55***. On note des réductions PAS/PAD plus prononcées quand la PA initiale est non contrôlée. De petites augmentations (mmol/l) du cholestérol HDL : 0,07*** et 0,07*** et LDL : 0,08 et 0,10** sont notées ainsi qu’une faible diminution des triglycérides avec EMPA versus PBO. Conclusion : L’analyse groupée des données de quatre études (phase III) montre que 24 semaines sous EMPA 10 mg ou 25 mg améliore de façon cliniquement cohérente : les paramètres glycémiques, le poids, la PA avec des effets positifs sur l’acide urique et faibles sur les lipides. N + : nombre de patients respective- ment sous PBO, EMPA10, EMPA25 **p < 0,01 ;***p < 0,001 P296 L’empagliflozine (EMPA) augmente les infections génitales (IG) mais non les infections urinaires (IU) dans des données groupées de quatre études pivots de phase III B. Gibelin 1 , G. Kim 2 , J. Gerich 3 , A. Salsali 2 , T. Hach 2 , S. Hantel 4 , H. Woerle 2 , U. Broedl 2 1 Laboratoires Boehringer-Ingelheim, Paris ; 2 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Ingelheim, Allemagne ; 3 University of Rochester School of Medicine, Rochester, New York, USA ; 4 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Biberach, Allemagne. Introduction : Les inhibiteurs du SGLT2 augmentent la glycosurie. Cela favo- rise-t-il les Infections Urinaires et les Infections Génitales ? Quatre études (Phase III) randomisées contrôlées vs placebo ont évalué chez des DT2 l’effet de 24 semaines d’EMPA en monothérapie, en addition à metformine (Met) +/-Sul- famides (SU) ou en addition à pioglitazone ± Met Patients et méthodes : Ces études ont inclus 2 477 patients (âge moyen 55,6 ± 10,5 ans) dont 830 sous EMPA 10 mg, 822 sous EMPA 25 mg et 825 prenant un placebo (PBO). Résultats : Le pourcentage (%) de patients présentant une IU a été similaire entre PBO (8,2 %) et EMPA 10 mg et 25 mg (9,3 % et 7,5 %). Par rapport au PBO (0,7 %) plus de patients traités par EMPA (4,2 % et 3,6 %) ont rapporté des IG. Les événements ont été plus fréquents chez les femmes (* : IU : 13 % ; 18,5 % et 15,9 % ; IG : 1,0 %, 6,3 % et 7,0 %) que chez les hommes (* :IU : 3,8 % ; 1,9 % et 1,1 % ; IG : 0,5 % ; 2,6 % et 1,1 %), et plus fréquents chez les patients avec antécédents d’IU (* : 20,8% ; 26,2% et 2 %, vs sans antécédent : *þ7,4 % ; 8,4 % et 6,6 %) ou d’IG (* : 14,3% ; 50,0% et 23,1 % vs sans antécédent : *þ0,6 % ; 4,0 % et 3,3 %). La plupart des patients ont présenté un seul épisode IU ou IG. Très peu de patients ont interrompu l’étude à cause de ces événements la plupart étant d’intensité légère. * : respectivement pour les groupes PBO, EMPA10 et EMPA 25 Conclusion : Dans cette analyse groupée des données de 2 477 patients, et comparativement au placebo, EMPA n’a pas été associée à une augmentation de la fréquence des Infections Urinaires mais a été associé à celle des Infections Génitales. P297 L’empagliflozine en addition à l’insuline pendant 78 semaines améliore le contrôle glycémique avec une perte de poids dans le diabète de type 2 (DT2) insuliné B. Gibelin 1 , J. Rosenstock 2 , A. Jelaska 3 , G. Kim 4 , H. Broedl 4 , H. Woerle 4 1 Laboratoires Boehringer-Ingelheim, Paris ; 2 Dallas Diabetes and Endocrine Center at Medical City, Dallas, TX, USA ; 3 Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals, Inc, Ridgefield, CT, USA ; 4 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Ingelheim, Allemagne. Introduction : L’Empagliflozine (EMPA) inhibe spécifiquement SGLT2 Nous avons évalué son efficacité et sa sécurité d’emploi en addition à l’insuline basale chez des DT2 (58,8 ans ; HbA1c 8,2 % ; IMC 32,2 kg/m²) Patients et méthodes : Les patients randomisés en double insu prenaient quoti- diennement EMPA 10 mg (169) ou EMPA 25 mg (155) ou un placebo (170) pen- dant 78 semaines. Dose d’insuline initiale inchangée pendant 18 semaines, ajustement possible ensuite. Critère principal : delta HbA1c (semaine 18 – temps initial). Critères secondaires principaux : delta dose d’insuline et HbA1c (semaine 78 – temps initial). Résultats : EMPA (10 et 25 mg respectivement) a réduit significativement, versus placebo l’HbA1c aux semaines 18 (– 0,56 %*** et – 0,70 %***) et 78 : – 0,46 % *** et – 0,62 %*** et la dose d’insuline (UI) à la semaine 78 (– 6,66 **et – 5,92 **). EMPA a aussi réduit significativement versus état initial (semaine 78) la glycémie à jeun (mg/dl) : – 10 ± 3 ** et – 15 ± 3 ***, le poids

P296 L’empagliflozine (EMPA) augmente les infections génitales (IG) mais non les infections urinaires (IU) dans des données groupées de quatre études pivots de phase III

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Page 1: P296 L’empagliflozine (EMPA) augmente les infections génitales (IG) mais non les infections urinaires (IU) dans des données groupées de quatre études pivots de phase III

Diabète – Paris 2014

A97Diabetes Metab 2014, 40, A31-A110

SF

D

Patients et méthodes : Données recueillies dans 12 pays, 3 continents, pendant4,0 ± 0,5 an. Contrôle glycémique défini par : (a) le taux moyen d’HbA1C surquatre ans, (b) le taux d’HbA1C à quatre ans.Résultats : La population étudiée (n = 2 803) était composée de 49 % de femmes(taux initial d’HbA1C 9,5 ± 1,9 % (moyenne ± ET), âge 61 ± 10 ans, anciennetédu diabète 11 ± 8 ans, IMC 29,4 ± 6,3 kg/m2). Les facteurs prédictifs univariésdu taux moyen d’HbA1C sur quatre ans étaient l’âge, le sexe, l’IMC, l’HbA1Cde base, les comorbidités, les antécédents CV familiaux, les hypoglycémiantsoraux et le type d’insulinothérapie (tous p ≤ 0,01) ; l’ancienneté du diabète, letabagisme, la dose d’insuline, la pression artérielle, l’activité physique, et lesmaladies micro/macro-vasculaires n’étaient pas significativement corrélés. Lemodèle multivarié incluait quatre facteurs prédictifs (p < 0,001) du tauxmoyens d’HbA1c sur quatre ans : l’âge, l’IMC, l’HbA1C de base, et l’anciennetédu diabète. Parmi ces facteurs, l’HbA1C à 4 ans était, en analyses univariées,significativement associé à l’âge, l’IMC, l’HbA1C de base et les comorbidités(tous p < 0,001), tandis que l’ancienneté du diabète et l’hypertension artériellene l’étaient pas. En revanche, le modèle multivarié donnait les quatre mêmesfacteurs prédictifs pour l’HbA1C à quatre ans que pour le taux moyend’HbA1C sur quatre ans : l’âge, l’IMC, l’HbA1C de base, et l’ancienneté dudiabète.Conclusion : Les caractéristiques cliniques sont le facteur prédictif le plus puis-sant du contrôle glycémique sur quatre ans. Le taux d’HbA1C de base était lefacteur prédictif le plus important, suggérant qu’il est plus approprié de débuterl’insuline avant que la détérioration du contrôle glycémique ne soit trop avan-cée. Les comorbidités sont également prédictives, mais de manière non indé-pendante des paramètres cliniques.

P294 Utilisation du liraglutide dans la « vraie vie » : il y a répondeurs et répondeurs

O. Dupuy1, L. Bordier1, G. Cyril1, A. Brinkane2, B. Lormeau3, M. Levy4, M. Popelier5, B. Bauduceau1

1 HIA Bégin, Saint-Mandé ;2 Hôpital de Meulan, Les Mureaux ;3 CHU Bobigny, Bobigny ;4 CH Max-Fourestier, Nanterre ;5 Centre hospitalier, Rambouillet.

Objectif : Déterminer la proportion des diabétiques de type 2 répondeurs et nonrépondeurs en terme de poids et d’HbA1c après un an de traitement.Patients et méthodes : Cinq centres de diabétologie ont colligé les données depatients mis consécutivement sous traitement par liraglutide et ont examinél’évolution du poids et de l’HbA1c sur 12 mois. Seuls les patients ayant main-tenu leur traitement à un an ont été analysés. Les critères de réponse ont étédéfinis par une baisse pondérale > 3 kg et une diminution de l’HbA1c > 1 %.Les patients ont été répartis en trois groupes : non répondeurs, répondeursHbA1c, répondeurs poids et doubles répondeurs poids et HbA1c.Résultats : 162 patients ont été inclus sur 6 mois. Le sex ratio était de 0,89, l’âgemoyen de 58,1 ± 10,7 ans, avec un IMC moyen de 35,5 ± 6,9 kg/m2. L’HbA1cinitiale était de 8,5 ± 1,5 % et l’ancienneté du diabète de 8,7 ± 6 ans. 25,5 % desmalades étaient non répondeurs, 23 % répondeurs uniquement sur le poids,21 % sur l’HbA1c seulement et 25,5 % sur les 2 critères. Le sex ratio étaitcomparable entre ces 4 groupes. Les doubles répondeurs comparés aux nonrépondeurs étaient significativement plus jeunes (56,3 ± 9 vs 61,1 ± 10 ansp < 0,05), avaient un diabète plus récent (7,2 ± 3,7 vs 11,9 ± 5,7 ans p < 0,001) etun IMC initial plus élevé (38,5 ± 7,5 vs 35,2 ± 8 kg/m2 p < 0,01).Discussion : Le liraglutide permet d’obtenir une réponse en termes d’équilibreglycémique et de perte pondérale chez un quart des malades en pratique cli-nique réelle. Une réponse favorable dissociée intéresse environ la moitié despatients soit sur le poids soit sur le niveau d’HbA1c, confirmant un effet propreet indépendant de la molécule sur le poids. La réponse est d’autant meilleureque le diabète est récent, que les patients sont jeunes et que leur IMC est plusélevé.

P295 L’empagliflozine améliore les paramètres glycémiques et les facteurs de risques cardio-vasculaires de patients diabétiques (type 2, DT2) : données groupées de quatre études pivots (phase III)

B. Gibelin1, T. Hach2, J. Gerich3, A. Salsali2, G. Kim2, S. Hantel4, H. Woerle2, U. Broedl21 Laboratoires Boehringer-Ingelheim, Paris ;2 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Ingelheim, Allemagne ;3 University of Rochester School of Medicine, Rochester, New York, USA ;4 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Biberach, Allemagne.

Introduction : Nous avons analysé les données groupées de quatre études dephase III randomisées contrôlées par placebo concernant 2 477 patients DT2(55,6 ans ± 10,2 ; HbA1c 7,99 % ± 0,8 ;IMC 28,7 kg/m2 ± 5,5) recevant empagli-flozine (EMPA) 10 mg ou 25 mg ou un placebo pendant 24 semaines en mono-thérapie, en addition à metformine (MET) ± sulfamide hypoglycémiant (SU)ou en addition à pioglitazone ± MET.

Patients et méthodes : L’analyse intégrale portait sur l’HbA1c, la glycémie àjeun (GAJ), le poids, la pression artérielle systolique et diastolique (PAS etPAD) (N + : 825,831,821). Les lipides et l’acide urique ont été évalués chez tousles patients traités (N + : 825,830,822). Les effets sur la PAS et la PAD ont égale-ment été évalués chez les patients présentant une PA non contrôlée (PAS≥ 130 mm Hg ou PAD ≥ 80 mm Hg) à l’état initial (N + : 501,517,506).Résultats : EMPA (10 et 25 respectivement) a réduit significativement versusplacebo à la semaine 24 : HbA1c (%) : – 0,62*** et – 0,68*** ; GAJ (mg/dl) :– 27,9***et – 30,6*** ; poids (kg) : – 1,81 et – 2,01 ; versus baseline (mmHg)PAS : – 3,4*** et – 3,8*** ; PAD : – 1,2*** et – 1,5*** ; acide urique (umol/l) :– 28,95*** et – 29,55***. On note des réductions PAS/PAD plus prononcéesquand la PA initiale est non contrôlée. De petites augmentations (mmol/l) ducholestérol HDL : 0,07*** et 0,07*** et LDL : 0,08 et 0,10** sont notées ainsiqu’une faible diminution des triglycérides avec EMPA versus PBO.Conclusion : L’analyse groupée des données de quatre études (phase III) montreque 24 semaines sous EMPA 10 mg ou 25 mg améliore de façon cliniquementcohérente : les paramètres glycémiques, le poids, la PA avec des effets positifssur l’acide urique et faibles sur les lipides. N + : nombre de patients respective-ment sous PBO, EMPA10, EMPA25 **p < 0,01 ;***p < 0,001

P296 L’empagliflozine (EMPA) augmente les infections génitales (IG) mais non les infections urinaires (IU) dans des données groupées de quatre études pivots de phase III

B. Gibelin1, G. Kim2, J. Gerich3, A. Salsali2, T. Hach2, S. Hantel4, H. Woerle2, U. Broedl21 Laboratoires Boehringer-Ingelheim, Paris ;2 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Ingelheim, Allemagne ;3 University of Rochester School of Medicine, Rochester, New York, USA ;4 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Biberach, Allemagne.

Introduction : Les inhibiteurs du SGLT2 augmentent la glycosurie. Cela favo-rise-t-il les Infections Urinaires et les Infections Génitales ? Quatre études(Phase III) randomisées contrôlées vs placebo ont évalué chez des DT2 l’effet de24 semaines d’EMPA en monothérapie, en addition à metformine (Met) +/-Sul-famides (SU) ou en addition à pioglitazone ± MetPatients et méthodes : Ces études ont inclus 2 477 patients (âge moyen 55,6± 10,5 ans) dont 830 sous EMPA 10 mg, 822 sous EMPA 25 mg et 825 prenantun placebo (PBO).Résultats : Le pourcentage (%) de patients présentant une IU a été similaireentre PBO (8,2 %) et EMPA 10 mg et 25 mg (9,3 % et 7,5 %). Par rapport auPBO (0,7 %) plus de patients traités par EMPA (4,2 % et 3,6 %) ont rapporté desIG. Les événements ont été plus fréquents chez les femmes (* : IU : 13 % ;18,5 % et 15,9 % ; IG : 1,0 %, 6,3 % et 7,0 %) que chez les hommes (* :IU :3,8 % ; 1,9 % et 1,1 % ; IG : 0,5 % ; 2,6 % et 1,1 %), et plus fréquents chez lespatients avec antécédents d’IU (* : 20,8% ; 26,2% et 2 %, vs sans antécédent :*þ7,4 % ; 8,4 % et 6,6 %) ou d’IG (* : 14,3% ; 50,0% et 23,1 % vs sans antécédent :*þ0,6 % ; 4,0 % et 3,3 %). La plupart des patients ont présenté un seul épisode IUou IG. Très peu de patients ont interrompu l’étude à cause de ces événements laplupart étant d’intensité légère. * : respectivement pour les groupes PBO,EMPA10 et EMPA 25Conclusion : Dans cette analyse groupée des données de 2 477 patients, etcomparativement au placebo, EMPA n’a pas été associée à une augmentation dela fréquence des Infections Urinaires mais a été associé à celle des InfectionsGénitales.

P297 L’empagliflozine en addition à l’insuline pendant 78 semaines améliore le contrôle glycémique avec une perte de poids dans le diabète de type 2 (DT2) insuliné

B. Gibelin1, J. Rosenstock2, A. Jelaska3, G. Kim4, H. Broedl4, H. Woerle4

1 Laboratoires Boehringer-Ingelheim, Paris ;2 Dallas Diabetes and Endocrine Center at Medical City, Dallas, TX, USA ;3 Boehringer-Ingelheim Pharmaceuticals, Inc, Ridgefield, CT, USA ;4 Boehringer-Ingelheim Pharma GmbH & Co, KG, Ingelheim, Allemagne.

Introduction : L’Empagliflozine (EMPA) inhibe spécifiquement SGLT2 Nousavons évalué son efficacité et sa sécurité d’emploi en addition à l’insuline basalechez des DT2 (58,8 ans ; HbA1c 8,2 % ; IMC 32,2 kg/m²)Patients et méthodes : Les patients randomisés en double insu prenaient quoti-diennement EMPA 10 mg (169) ou EMPA 25 mg (155) ou un placebo (170) pen-dant 78 semaines. Dose d’insuline initiale inchangée pendant 18 semaines,ajustement possible ensuite. Critère principal : delta HbA1c (semaine 18 –temps initial). Critères secondaires principaux : delta dose d’insuline et HbA1c(semaine 78 – temps initial).Résultats : EMPA (10 et 25 mg respectivement) a réduit significativement,versus placebo l’HbA1c aux semaines 18 (– 0,56 %*** et – 0,70 %***) et 78 :– 0,46 % *** et – 0,62 %*** et la dose d’insuline (UI) à la semaine 78 (– 6,66**et – 5,92 **). EMPA a aussi réduit significativement versus état initial(semaine 78) la glycémie à jeun (mg/dl) : – 10 ± 3 ** et – 15 ± 3 ***, le poids