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Les Chroniques de l’ISR de Edmond de Rothschild Asset Management | N° 3 - janvier 2014 ASSET MANAGEMENT P.3 | ACTUALITÉ Quels sont les bénéfices d’un cadre réglementaire incitatif à plus de RSE ? P.4-5 | POINT DE VUE ACADEMIQUE Peut-on faire du Greenwashing et gagner en performance financière ? P.6 | À LA RENCONTRE DES SOCIÉTÉS Iliad

P.3 | P.4-5 · Responsable de la Gestion ISR Asset Management peut – grâce à et Mid Caps Europe Toutefois, si les progrès réalisés sont patents, il n’en demeure pas moins

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Les Chroniques de l’ISRde Edmond de Rothschild Asset Management | N° 3 - janvier 2014

ASSET MANAGEMENT

P.3 | ACTUALITÉ

Quels sont les bénéfices d’un cadre réglementaire incitatif à plus de RSE ?

P.4-5 | POINT DE VUE ACADEMIQUE

Peut-on faire du Greenwashing et gagner en performance financière ? P.6 | À LA RENCONTRE DES SOCIÉTÉS

Iliad

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Les Chroniques de l’ISRde Edmond de Rothschild Asset Management

Chers lecteurs,

La responsabilité sociale, sociétale et environnementale (RSE) sera le fil conducteur de ce troisième opus des Chroniques de l’ISR.

L’article 225 de la loi « Grenelle II » en vigueur depuis avril 2012 impose aux sociétés françaises un degré sup-plémentaire de transparence dans leur communication extra financière. Nous appuyant sur un document édité par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et sur notre expérience au quotidien auprès des entreprises, nous dressons un premier bilan de l’application de cet article de loi.

L’instauration d’un nouveau cadre réglementaire a favorisé la mise en place de politiques RSE plus ambi-tieuses en France. Les enjeux pour les prochaines années seront l’harmonisation européenne des objectifs de communication extra-financière.

Nous demeurons convaincus de l’importance de la prise en compte des critères extra-financiers au sein des entreprises, et nous félicitons de la prise de conscience même si des efforts considérables restent à faire.

Samuel Touboul, chercheur à HEC, contribuera au débat au sein de ce numéro en nous éclairant d’un point de vue académique sur l’intérêt pour les sociétés à engager une politique de transparence extra financière ou, au contraire, à user de pratiques de greenwashing.

L’équipe ISR d’Edmond de Rothschild souhaite aux lecteurs de ces Chroniques une excellente année 2014.

Bonne lecture !

“ L’instauration d’un nouveau cadre

réglementaire a favorisé la mise en place de politiques

RSE plus ambitieuses en France. ”

Manuel DoméonResponsable de la Gestion ISR

et Mid Caps Europe

Toutefois, si les progrès réalisés sont patents, il n’en demeure pas moins que des difficultés appa-raissent dans l’analyse des résultats.

L’AMF souligne que les données extra financières restent encore à un niveau de disponibilité limitée :– information hétérogène sur les indicateurs, entra-vant le travail de comparaison inter sectorielle et temporelle ; – absence de définition commune au niveau international sur un certain nombre d’indicateurs (exemples du taux d’absentéisme et des ratios de sécurité).– l’information extra financière peine encore à

trouver sa place au sein de la com-munication financière, et reste souvent cantonnée au registre purement RSE.

L’équipe ISR d’Edmond de Rothschild Asset Management peut – grâce à ces nombreuses réunions RSE avec les sociétés européennes – confirmer les réels efforts accomplis en France

mais également les obstacles à franchir afin de rendre mesurables et opposables les informations publiées. Les moyens à mettre en œuvre par les sociétés, surtout celles de taille moyenne, sont importants, générateurs de coûts et consomma-teurs de temps.

Néanmoins de nombreux témoignages de Responsables de relations investisseurs ainsi que l’amélioration de nombreuses notations extra finan-cières attestent de la réalité de la prise en compte de la dimension RSE.

Par ailleurs, notre expérience sur le terrain auprès des entreprises européennes nous montre qu’en l’absence de réglementation spécifique, les progrès de certains pays en matière de communication RSE sont moins rapides qu’en France.

L’engagement croissant des pouvoirs régle-mentaires, relayés par les analystes extra financiers, en faveur d’une démarche de trans-parence permettra de mieux intégrer les grands enjeux de RSE dans une vision globale des perspectives à moyen-long terme des sociétés.

L’entrée en vigueur en 2012 de l’article 225 de la loi dit « Grenelle II » s’est concrétisée par l’obli-gation pour les sociétés cotées sur le marché français de fournir des informations en matière de Responsabilité sociale, sociétale et environnemen-tale (RSE).Un rapport de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF)** dresse un premier bilan de l’application de ce décret.L’analyse d’un échantillon de 60 sociétés représen-tant 38% de la capitalisation boursière de la place de Paris indique des progrès considérables réali-sés en matière de RSE, quelle que soit la taille des sociétés examinées.

Les efforts de communication des sociétés ont porté sur la publication d’indicateurs quantitatifs à caractère extra-financier et ce, sur des périmètres élargis. A ce propos, l’équipe ISR d’Edmond de Rothschild Asset Management a pu vérifier les efforts accomplis lors des réunions RSE avec les sociétés ; les réponses apportées sont de plus en plus précises et argumentées.Près de la moitié de l’échantillon dispose aujourd’hui d’objectifs chiffrés, essentiellement en matière envi-ronnementale et sociale (part des femmes dans l’effectif, santé & sécurité, formation…).Pour 14% de l’échantillon, ces critères extra-finan-ciers entrent dans le calcul des rémunérations variables des dirigeants.

L’AMF souligne que la place accordée à la RSE dans les documents de référence s’est accrue avec davantage d’analyses prospectives sur des objec-tifs précis, des axes de progrès et d’amélioration. De plus, le périmètre d’analyse s’élargit d’année en année avec l’intégration des filiales à l’étranger et des données telles que le taux d’absentéisme, le turnover, le rapport femmes/hommes, sont désor-mais plus souvent renseignées.

Quels sont les bénéfices d’un cadre réglementaire incitatif à plus de RSE* ?

ACTUALITÉ

“En l’absence de réglementation spécifique, les progrès de certains pays en matière de communication RSE sont

moins rapides qu’en France.”

* Responsabilité sociale, sociétale et environnementale**« Rapport de l’AMF sur l’information publiée par les sociétés cotées en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale. », 5 novembre 2013.

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Les Chroniques de l’ISRde Edmond de Rothschild Asset Management

Peut-on faire du Greenwashing et gagner en performance financière ?

Toutes les entreprises n’ont pas le même niveau de performance sociale et environnementale, et celui-ci influence nettement leur performance financière. Les entreprises les plus respectueuses de l’environnement et les plus soucieuses de leurs employés attirent les meilleurs talents, accèdent aux capitaux à moindre coût, et sont moins à risque d’un point de vue réputationel (scan-dales sociaux ou environnementaux).

Cependant toutes ces entreprises peuvent ajuster leur niveau de trans-parence, communiquer plus ou moins sur leur impact social et environnemen-tal. Quel est l’impact de ces stratégies de communication sur la rentabilité des entreprises ? Les entreprises peuvent-elles via des stratégies de Greenwashing attirer les meilleurs talents, préserver leur réputation, voire accroitre leurs profits ?

Pour répondre à cette question, nous avons analysé plus d’un million de données* sur le niveau de performance et de transparence sociale et environne-mentale de 3000 entreprises cotées.

Théorie économique : le Greenwashing est profitable En se basant sur des concepts économiques classiques, certains chercheurs ont développé l’idée que

POINT DE VUE ACADEMIQUE

le greenwashing pouvait être rentable. Ainsi une entreprise qui ne se préoc-cupe pas du bien-être de ses employés, qui tend à polluer plus que ses concurrents, peut, en limitant sa commu-nication et en pratiquant une stratégie de « Greenwashing », faire croire en son implication sociale et environnementale, et donc limiter le risque de scandales. En passant sous le scanner des ONG, des médias, et surtout de leurs propres actionnaires, ces entreprises se traves-tissent en entreprises responsables et peuvent donc améliorer leur perfor-mance financière.

Théorie sociologique : seule la transparence crée de la valeurD’autres chercheurs qui se sont basés sur des concepts sociologiques plus récents sont plus circonspects quant au greenwashing. Pour eux les entre-prises sont contraintes par leurs parties prenantes (employés, action-naires, consommateurs, ONG…). Ces dernières attendent non seulement des entreprises un engagement social et environnemental, mais aussi un certain degré d’honnêteté, et donc un certain degré de transparence. Les ONG tendent à pointer du doigt et à s’atta-quer aux entreprises qui tentent de cacher leur impact social ou environne-mental. Dans cette optique toutes les

entreprises peuvent accroitre leur profi-tabilité en étant transparentes, même les moins exemplaires. Ces dernières démontrent en étant transparentes leur honnêteté et leur désir de mieux faire, et peuvent donc limiter le risque.

Résultats statistiques : le Greenwashing n’est rentable qu’à court terme (1 an), seule la transpa-rence crée de la valeur sur le long terme (5 ans)Pour déterminer si faire du Greenwashing est plus rentable qu’une communica-tion transparente, nous avons analysé l’impact de ces deux stratégies sur le ROA (Return on Asset) à court et long terme (1 vs. 5 ans) de 3000 entreprises cotées en France et à l’étranger.

Nos résultats prouvent que :– les entreprises responsables sont toujours plus rentables quand elles adoptent une communication claire et transparente (en moyenne + 3 points de ROA sur le court terme, et + 1 point de ROA sur le long terme**).– les entreprises les moins respon-sables sont plus rentables sur le court terme quand elles adoptent une stra-tégie de Greenwashing (+ 3 points de

Nous entendons par Greenwashing le cas d’une entreprise qui tend à limiter le degré d’information transmis à propos de son niveau de performance ESG. Contrairement à certaines définitions, considérant le greenwashing comme le fait de mentir aux parties prenantes, nous retenons le greenwashing comme le fait de les tromper en dissimulant une partie de la réalité et en ne diffusant qu’une quantité d’information limitée. Au sein de notre étude, nous avons considéré qu’une entreprise faisait du Greenwashing si sa note de «Transparence» dans la base de données Asset4 était en dessous de la médiane.

Akerlof, G. A. 1970. The market for «lemons»: Quality Unvertainty and the market mechanism. Quarterly Journal of Economics, 84(3): 488-500.

Spence, M. 1973. Job market signaling. Quarterly Journal of Economics, 87(3): 355-374.

DiMaggio, P. J., & Powell, W. W. 1983. The iron cage revisited: Institutional isomorphism and collective rationality in organisational fields. American Sociological Review, 48(2): 147-160.

Philippe, D., & Durand, R. 2011. The impact of norm-conforming behaviors on firm reputation. Strategic Management Journal, 32(9): 969-993.

RÉFÉRENCES

* Les données quantitatives, ROA et variables de contrôle (total des actifs, ratio de liquidité, ratio de solvabilité, industrie, pays), ont été extraites de la base de données Orbis de Bureau van Dijk. Les scores de performance et de transparence sociétale ont été extraits de la base de données Asset4 de Thomson Reuters. Ils couvrent aussi bien les facteurs environnementaux, sociaux, que ceux de gouvernance (ESG). Les entreprises de notre échantillon sont celles appartenant aux 11 principaux indices bour-siers mondiaux, et couvrent donc 63 pays. ** Ces chiffres représentent la différence entre le ROA moyen atteint par les entreprises les plus transparentes, et celui atteint par celles les moins transparentes.

DÉFINITION

Est-il plus rentable d’investir dans une stratégie de développement durable ou de faire du greenwashing ? Nos travaux de recherche prouvent statistiquement que les deux stratégies s’avèrent rentables, l’une sur le court terme, l’autre sur le long terme.

ROA en moyenne**), mais moins rentables sur le long terme que si elles avaient été transparentes (-1 point de ROA en moyenne**)

En résumé, si les stratégies de Greenwashing créent, pour les entreprises les plus polluantes, de la valeur à court terme (1 an), elles pénaliseront toujours finan-cièrement ces entreprises sur le long terme (à partir de 5 ans). Sur le long terme, les entreprises qui cherchent une rentabilité financière élevée ont toujours intérêt à révéler leur performance sociale et environnementale, même si celle-ci consiste en des émissions polluantes et des conditions de travail dégradées.

Samuel Touboul est un professionnel et chercheur au sein du Centre de Recherche « Society & Organizations » d’HEC Paris où il enseigne également l’entreprenariat social. Ses travaux de recherche se concentrent sur la performance financière des investissements responsables, sur les agences de notation extra-financière, et sur le développement des PME en pays émergents. Diplômé de l’ESSEC, de Sciences Po. Paris, et d’un doctorat d’HEC Paris, Samuel a par ailleurs travaillé pour un cabinet de conseil en stratégie, pour la Banque Mondiale, les Nations Unies, ainsi que pour un fonds de capital-investissement.

Samuel TouboulChercheur à HEC ParisCentre de recherche « society & organizations »

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Les Chroniques de l’ISRde Edmond de Rothschild Asset Management

IliadIliad est une société française impliquée dans la téléphonie fixe et mobile ainsi que dans l’accès à l’internet haut débit. Sous les marques Free et Alice, des prestations à prix compétitifs sont proposées aux consommateurs.

La société est récente et connait, de par son positionnement prix, une croissance importante de son activité. En corollaire à cette situation, Iliad enregistrait un certain retard en termes de RSE en raison d’une moins grande transparence sur sa stratégie de déve-loppement durable et une faiblesse dans la communication d’indi-cateurs extra financiers.

Nous avons rencontré en novembre dernier, le responsable des relations-investisseurs du groupe Iliad afin de mesurer les progrès accomplis en matière de développement durable, facilités par la mise en œuvre de l’article 225 de la loi dit « Grenelle II ». En fin d’année 2012, un Comité Développement Durable a été créé. Il rapporte aux Directeurs Généraux et un spécialiste RSE a été recruté.

Un des principaux enjeux du groupe Iliad se situe au niveau de la gestion de son personnel, constitué pour une très forte majorité par des techniciens de maintenance et des opérateurs de centres d’appel. En comparaison avec d’autres sociétés évoluant dans le même environnement, Iliad semble enregistrer un taux d’absen-téisme et de rotation inférieurs à ceux enregistrés par la concur-rence. Iliad privilégie la localisation de centres d’appels sur le ter-ritoire français et pratique une politique de formation intensive et ciblée, avec une moyenne de 10 jours de formation par an et par employé.

Cette stratégie, couplée avec une bonne gestion du stress, a conduit le groupe à être désigné par UFC-Que Choisir comme le meilleur prestataire de services-clients dans son domaine.L’enjeu Environnement est celui où le potentiel d’amélioration est le plus fort. Iliad est en phase d’audit de sa consommation d’énergie, préalable à la constitution d’une stratégie environne-mentale comprenant des objectifs, des axes d’amélioration et des mesures de son empreinte carbone.

Au niveau de la Gouvernance, nous sommes particulièrement sensibles aux règles d’indépendance des conseils d’administra-tion. Iliad se distingue par un contrôle de son capital par Xavier Niel, l’emblématique fondateur du groupe. Toutefois dans ce cas particulier, la notion de compétence du Conseil d’Administration avec des membres opérationnels et très expérimentés constitue un atout pour cette société en pleine croissance.

Dans ce contexte, nous avons relevé la notation ESG d’Iliad et celle-ci ressort maintenant dans le deuxième quartile du secteur Euro des services de télécommunications.

À LA RENCONTRE DES SOCIÉTÉS

L’ÉQUIPE ISR EN ACTION

Edmond de Rothschild Asset Management et son équipe de gestion prennent à cœur leur responsabilité d’ac-tionnaires et ont ainsi exercé en 2013* : 86% de leurs droits de vote (100% en France et 93% en Europe).

Ce début d’année commence par l’ac-tualisation de notre politique de vote 2014 qui sera appliquée à l’ensemble des actions détenues en direct par les fonds.

Par rapport à la saison 2013, les modi-fications apportées concernent entre autre :

– la politique de rémunération de l’en-treprise qui, pour être validée par les gérants, devra intégrer des critères de performance au niveau de la rémuné-ration variable, la fixation d’un montant minimum d’actions de l’entreprise déte-nues et conservées par les dirigeants et la spécification de critères d’ancienneté et de performance dans l’attribution d’in-demnités de départ,

– le pourcentage maximal du capital dans le cadre de résolutions visant à autoriser l’émission en faveur des sala-riés et dirigeants : 1% pour les actions de performance (ou gratuites), 2% pour les plans de stock-options et 3% pour les augmentations de capital réservées aux salariés,

– la prise en compte des représen-tants des salariés dans le calcul du taux d’indépendance des conseils d’adminis-tration ou de surveillance.

* Données à fin octobre 2013

Politique de vote 2014

De gauche à droite : Manuel Doméon, Ariane Hayate, Hortense Lacroix et Camilla Nathhorst Odevall.

En réponse aux attentes variées et sophistiquées des investisseurs en matière de développement durable et de gestion du risque extra-financier, Edmond de Rothschild Asset Management a développé depuis 2007 une solide expertise ISR à travers différentes approches complémentaires et à forte valeur ajoutée.

Notre expertise s’appuie sur une analyse interne et indépendante suivant une méthodologie qui lui est propre. Elle est fondée sur une recherche multicri-tères reposant sur 4 piliers : Environnement, Social, Gouvernance et Parties Prenantes. Cette analyse ESGP repose sur des données recueillies lors des visites de sociétés ainsi que dans les rapports annuels et ceux de développement durable.

L’approche Investissement Socialement Responsable de Edmond de Rothschild Asset Management

“ Notre analyse ESG nous permet

d’anticiper certains risques

de long terme qui ne sont pas perçus par les indicateurs

financiers traditionnels ”

NOS EXPERTS

Cette approche différentiante a été développée par une équipe spécialisée sur l’ISR composée de quatre gérants-analystes. Leur double compétence permet en effet une articulation unique entre l’analyse finan-cière, la connaissance approfondie des sociétés et la prise en compte des risques extra-financiers.

De plus, l’indépendance du Groupe Edmond de Rothschild libère les gérants de tout conflit d’inté-rêts. Cette approche qualitative offre également une grande flexibilité permettant de répondre aux attentes spécifiques des clients au travers des solutions d’in-vestissements sur-mesure.

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Achevé de rédiger le 29/01/2014. Document non contractuel. Ce document est exclusivement conçu à des fins d’information.

Avertissement : Les données chiffrées, commentaires et analyses figurant dans cette présentation reflètent le sentiment de Edmond de Rothschild Asset Management et de ses filiales sur les marchés, leur évolution, leur réglementation et leur fiscalité, compte tenu de son expertise, des analyses économiques et des informations possédées à ce jour. Ils ne sauraient toutefois constituer un quelconque engagement ou garantie de Edmond de Rothschild Asset Management. Tout investisseur potentiel est invité à se rapprocher de son prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre opinion sur les risques inhérents à chaque investissement indépendamment de Edmond de Rothschild Asset Management et sur leur adéquation avec sa situation patrimoniale et personnelle. A cet effet, il devra prendre connaissance des documents d’informations clés pour l’investisseur (DICI) de chaque OPCVM remis avant toute souscription et disponible sur le site « www.edram.fr » ou gratuitement sur simple demande au siège social de Edmond de Rothschild Asset Management.

Directeur de la publication : Manuel Doméon

EDMOND DE ROTHSCHILD ASSET MANAGEMENT

47, rue du Faubourg Saint-Honoré75401 Paris Cedex 08

Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 11 033 769 euros

Numéro d’agrément AMF GP 04000015332.652.536 R.C.S. Paris

Les convictions deviennent preuves quand le temps leur donne raisonNotre expertise en Investissement Socialement Responsable (ISR) s’appuie sur une analyse interne et indépendante, fondée sur une recherche multi-critères reposant sur 4 piliers : Environnement, Social, Gouvernance et Parties Prenantes. Notre analyse ISR se caractérise également par une grande flexibilité permettant de répondre aux attentes spécifiques des clients et d’offrir ainsi des solutions d’investissements sur-mesure. Aujourd’hui, le monde foisonne d’opportunités. Nous sommes là pour vous en faire profiter.

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