Page 1/6 L'inflammation · 2014. 11. 21. · grammation dc cc second systeme immunitaire, arguant qu'une personne ne sera pas malade lors de tout nouveau contact avec la souche contre

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SOUCCAR7079802400502/GAB/OTO/3

(c) Argus de la Presse 2014

L'inflammationquand le corps lutte tous azimutsll en va de I inflammation comme de la fièvre Avant de lutter contre, i faut en premier lieu se rappeler qu'elles

sont les manifestations du systeme immunitaire luttant pour le maintien de l'équilibre du metabolisme

Bien comprendre l'inflammation et savoir agir pour harmonie de sa sante, tels sont les enjeux de ce dossier

Dossier réalise avec le concours du Dr Naima Bauple et de Vittoria Siege! (conseil en medecine nutritionnel^)

^B tt inflammation est la premiere reaction desrn S défenses naturelles lorsque l'organisme est

rn agresse Elle évolue en trois phasesrn - vasculaire, déclenchée par un signal de\S danger provenant du monde environnant(exogène) ou du milieu interieur (endogène) et mobilisant certains types de cellules et de molecules- cellulaire, au cours de laquelle sont mobilises etactives d'autres types de cellules et de molecules- de resolution et de régénération du tissu endommage

i

UN COMBAT SANS MERCI...

Quelles que soient la nature, la gravite et la duree del'attaque que l'organisme subit, un certain nombrede ses cellules et de ses elements structuraux estirrémédiablement détruit, d'une part par l'agentstressant, de I autre par la reaction inflammatoireelle même En effet, comme tout corps arme engagedans un affrontement, le systeme immunitaireperd des combattants (différents types de cellulesimmunitaires) et des armements (différents typesde molecules) en même temps qu'il ne peut eviter

Un creuset pourles maladies nouvellesOn note une augmentation des maladies inflammatoireschroniques intestinales (MICI) qui regroupent la maladiede Crohn et la rectocolite hémorragique Au delà d'undépistage plus efficace, entrent en cause un systèmeimmunitaire trop susceptible (qui explique aussil'explosion des allergies) et des facteurs génétiques etenvironnementaux Avec quelque 200000 personnesatteintes de MICI (120000 pour Crohn et 80000 pour larectocolite hémorragique), les cas ont ete multiplies pardix en trente cinq ans, entre 1945 et 1980.

d'occasionner des dommages collatéraux du faitque quèlques unes des substances sécrétées lorsde cette operation de «nettoyage» sont non seulement tres toxiques pour l'agent agresseur maîsaussi pour les tissus sains avoisinants

... QUI DOIT ÊTRE DE COURTE DURÉE

Afin qu elle ne soit pas dangereuse pour l'orgamsme lui-même, la reaction inflammatoire ne doitpas excéder une certaine duree C'est pourquoi unmécanisme est charge de la reguler, puis de facili-ter la cicatrisation Quand l'enchaînement des troisphases suit cette belle programmation, on parle deréponse inflammatoire aigue

Malheureusement, il est bien des circonstancebqui altèrent profondement et durablement la qualite de la réponse immunitaire et qui, par voie deconséquence génèrent des processus patholo-giques chroniques qu on repartit en allergies, mala-dies auto immunes et inflammations chroniques,trois processus en pleine expansion depuis quèlquesdécennies dans les pays de culture occidentale

Bien qu il n'existe pas a ce jour d'étude disponible portant sur la repartition en pourcen-tages de ces différents types d altération,il semble bien que l'inflammation chroniquesoit le plus fréquent de ces trois phénomènes,puisque sa presence est constatée dans laplupart des affections chroniques

Quelles en sont donc les raisons' Quelsnsques sont encourus? Une hygiene de vieplus saine pourrait elle en diminuer la fre-quence ' Quelle est l'efficacité des reponsesproposées par la medecine officielle ̂ Pourquelle tolérance' Et enfin, que peuventapporter les thérapies naturelles par rapporta l'allopathie ̂ Voici le programme du voyageau cœur du monde de l'inflammation quenous vous proposons de parcourir avec nous

en bronzeSelon la derniere

etude de l'agence du

medicament (ANSM)

sur la vente des

médicaments en

France, on constate

que, dans le

classement des

trente molécules les

plus vendues en

France, les anti-

inflammatoires non

steroidiens

(représentes par

l'Ibuprofene) sont a

la troisième marche

du podium. Les deux

premieres sont

trustées par des

analgésiques

(paracetamol en

téte, suivi par la

codéine) Preuve

que si la France avait

peur, aujourd'hui,

elle a mal


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Reaction immunitaire

«^ a premiere tache du systeme immunitairern est de différencier de façon aussi précise que

rn possible ce qui est etranger a l'organisme etrn susceptible d'en perturber le fonctionnement^^ (ce que les scientifiques appellent le non-soi),de ce qui participe a sa constitution (le soi)

> Cette première étape accomplie, les défenses

naturelles de l'être humain reposent sur deux

systèmes aussi différents que complémentaires :

Le système immunitaire inné dont la reactionest immédiate, car les mécanismes mis en jeupréexistent au premier contact avec I agent infec-tieux et ne varient pas en fonction de la nature decelui-ci Toutefois, selon le contexte de cette ren-contre, le moyen de defense utilise differe- physique la peau ct les muqueuses cngcntdes barrières que la plupart des elements dunon-soi ne peuvent pas traverser Les poils de lapeau et le film de mucus que sécrètent certainesmuqueuses facilitent encore cette tache— chimique le liquide lacrymal, la salive,les sécrétions vaginales et séminales renfermentdes molecules bactéricides, l'acidité de la sueuret, plus encore, celle de l'estomac s'opposent ala multiplication de certains types de bactenes etdc champignons- inflammatoire lorsque la barriere physique estfranchie, dcs cellules immunitaires peu spécifiquessont alors mobilisées Dénommées phagocytes

Soi, non-soi et non-soi toléré- Le soi immunitaire d'un individu est défini par la somme desmolécules exprimées par son génome et signalées à la surface deses cellules par la présence de molécules particulières dénomméesantigènes maieurs d'histocomptabilité, dont l'ensemble constitue lesystème HLA (Human Leucocyte Antigens).- Le non-soi d'un individu est l'ensemble des molécules autres. Si, pourl'essentiel, il est composê d'éléments provenant du milieu extérieur,il comprend certaines de ses propres cellules quand celles ci ont etéaltérées ou présentent une forme quelconque de cancer

- Toutefois, si le systeme de selection était aussi rigoureux, la viene serait pas possible, car les aliments seraient alors des poisons,la flore commensale intestinale induirait une hyperperméabilité dela muqueuse et les particules véhiculées par l'air provoqueraient deviolentes réactions qui empêcheraient de respirer ll existe donc untroisième statut, celui du non-soi toléré, qui regroupe tous les élementsenvironnementaux considères comme non dangereux.

Un peud'histoireL'inflammation estreconnue depuisl'Antiquité. Celse,au tempsd'Auguste, en adécrit les signescardinaux, ruber ettumor ajm color etdoter (rougeur etgonflement, chaleuret douleur).Son approchescientifique avéritablementcommence au XIXe

siecle avec lestravaux sur lesmécanismes del'infectionbactérienne,(Ehrlich sur lesanticorps,Metchnikoff sur laphagocytose)

(littéralement «cellules qui mangen t> ) parcequ'elles entourent l'élément non soi puis l'ingèrentavant de le digérer ou de le neutraliser, elles initientle processus d'immunisation spécifique contrecelui-ci en présentant sa partie antigemque a cer-tains lymphocytes, les T4

Conçu pour parer aux situations d urgencelocalisées, ce systeme réagit rapidement, maîsil n'a malheureusement pas une efficacité absolue,de sorte que certains agents infectieux parviennentparfois a diffuser a travers l'organisme D'ou l'inté-rêt du second systemeLe système immunitaire adaptatif base sur lamémorisation de toute nouvelle espèce de micro-organismes rencontrée, puis la synthetisation dunanticorps qui lui est spécifique et, a terme, l'assurance de sa rapide destruction lors de toute nouvelle intrusion Les, lymphocytes B synthétisent lesanticorps tandis que les lymphocytes T se repartissent d'autres taches comme la. planification dela réponse immunitaire (lymphocytes T4), la des-truction des cellules infectées par le micro orga-nisme (les T8), la stimulation dc la reaction inflam-matoire (les fh 17) et le retour a l'état de reposattentif (les Treg) Tout ce bci agencement néces-site l'activation et la maturation de ces différentesfamilles de cellules, cc qui prend de 2 a 5 joursLe système immunitaire adaptatif n'est donc pasadapte aux situations d'urgence que représententles premiers contacts Heureusement le systemeinné veille '

La pratique de la vaccination repose sur la programmation dc cc second systeme immunitaire,arguant qu'une personne ne sera pas malade lorsde tout nouveau contact avec la souche contrelaquelle elle a ete immunisée parce que son systerne immunitaire global reagira plus rapidementet plus efficacement que son systeme immunitaireinné

L inflammation est donc un phénomène quiappartient majoritairement au système immunitaire inné

Elle a principalement lieu dans les tissus fortement vasculanses, plus particulièrement dans letissu conjonctif (qui représente a lui seul les deuxtiers du poids de l'être humain)

Climquement, elle est facilement reconnais-sable par la concomitance des cinq signes suivantsau même endroit rougeur œdème, chaleur, douleur et altération de fonction


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Quand le système s'emballe

9 I arrive que la reaction inflammatoire persiste^— et passe a la chronicité Soit l'élément non-M soi n'a pas ete totalement élimine, soit il a

rn ete éradique maîs, pour une raison mexpli-^^ quee, la sécrétion des médiateurs de l'mflam

mation continue a un debit eleve parce qu'elle aéchappe au controle de son systeme dc regulation

> Quelle que soit la cause de l'inflammationchronique, elle sedistingue de l'aiguë par le fait que:

- La phase vasculaire persiste, avec pour consequences locales, un nombre accru des vaisseaux,un epaississement notoire de leur paroi, un ralen-tissement du flux sanguin et une concentrationélevée de globules blancs- La phase de régénération ne se déroule pas normalement parce que les phénomènes de destruclion se pérennisent Ne pouvant plus etre restauresa l'identique les tissus endommages développentalors des fibroses cicatricielles dont certainesimpactent définitivement leur fonctionnementCitons l'exemple de la cirrhose du foie

> Les causes de la constitution d'un terraininflammatoire chronique sont loin d'être toutesidentifiées. À ce jour, on retient par exemple :

- Une alimentation de mauvaise qualite, parfoisavant la naissance du fait de la presence en quan-tite de PTG (produits terminaux de glycation) dansle sang de certaines femmes enceintes ou allaitantes- Le surpoids pendant la grossesse, car celui ciexposerait le futur enfant a un risque accru demaladies auto immunes, d'allergies et de troublesdu developpement psychomoteur, même si unealimentation saine a ete mise en place apres lesevrage- Le stress chronique

Un déséquilibre du microbiote intestinal nonseulement Id présence en nombre de certainesbactéries faciliterait l'installation d'un surpoids,maîs il pourrait aussi provoquer l'émergenced'un cancer colorectal

*• Lorsqu'elle est installée, l'inflammationchronique n'évolue pas de façon linéaire, mais parpoussées, dont le début est totalement imprévisible.De nombreux facteurs semblent susceptibles de lesdéclencher:

- Le surmenage physique et/ou émotionnel

Un pont entre troubles banalset maladies chroniques?L'interleukme 6 (IL6) est l'une des toutes premières moléculeslibérées au cours de la phase aiguë de la réaction inflammatoire, puiselle n'est plus sécrétée dès que la phase de résolution est engagée.Néanmoins, I'IL6 est retrouvée dans le sang à des taux élevés au coursde nombreuses circonstances, et ce en dehors de toute pathologieinflammatoire patente : avancée en âge, vieillissement prématuré, statut

socio-économique faible, troubles du comportement, faible réseausocial, troubles du sommeil notamment De même, elle est égalementprésente en excès au cours de nombreuses pathologies sévèrescancer, diabète, maladie dalzheimer, pathologies cardiovasculaires,polyarthrite rhumatoide ll semble donc bien exister une réaction enchaîne partant de certains inconforts de la vie ordinaire et aboutissantà des pathologies graves, par le biais de la constitution d'un terrain

inflammatoire chronique.

- Le stress traumatique aigu, que le sujet soit lui-même victime de l'événement tragique, qu'il en soittémoin ou que ce soit l'un de ses proches qui soittouche— Le stress chronique les cellules immunitaireséchappent a l'effet régulateur du cortisol (anti in-flammatoire majeur) et continuent a synthétiseret libérer leur panel de médiateurs pro mflammatoires- Une exposition inhabituelle a la lumiere solaire- Pour les femmes, une grossesse ou un accou-chement

*• Le dérèglement immunitaire peut provenir de sapartie innée-on parle d'auto-inflammation-comme de sa partie adaptative - on parle alorsd'auto-immunité. La production d'auto-anticorpsn'a donc lieu que dans le second cas de figure.

Comme les systemes inné et adaptatif sont intn-ques, la réalité est plus complexe et la classifica-tion des maladies inflammatoires reste toujours unsujet de debat C'est celle de McGonagle et McDermott qui fait autorite et dont voici un résume- Maladies auto inflammatoires arthrose, goutte,colite ulcerative, maladie de Crohn, sarcoidose,uveites idiopathiques- Maladies mixtes psonasis, spondylarthrite ankylosante- Maladies auto immunes anémie pernicieuse,diabete de type I, lupus, maladie cceliaque (into-lérance au gluten), polyarthrite rhumatoide,syndrome de Gougerot Sjogren, vitiligo

Que sontle glycationet les PTG?Si les PTG peuventêtre le produit d'uneréaction métabolique(association dans lecorps de sucres et deradicauxprotéiques),on les trouve dansdes aliments cuits oufabriques a hautetempérature(grillades, laitmaternisé) Pro-oxydant et pro-mflammatoirepuissants, leurélimination hors des

cellules n'est paspossible Bon a

savoir les laits

matermsescontiennent jusqu'à100 fois plus de PTG

que le lait maternelA éviter, donc.


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Allopathie: rien que du bonheur!

en premier lieu, distinguons la nature dumedicament, qui varie selon le caractèreaigu ou chronique de I inflammationAu cours de l'inflammation aigue

ce sont les AINS (anti inflammatoires non steroidiens)qui sont préconises Même s ils ont globalementla même efficacité ils différent par leurs effets indesirables étroitement relies a la classe a laquelle ilsappart! ennent- Ceux de premiere generation exposent au nsqued ulcere gastrique Parmi cette classe on comptenotamment l'aspinne, le diclofenac, llbuprofeneAfin d améliorer la tolérance gastrique la prescnption d un IPP (inhibiteur de la pompe a proton s) estsouvent indiquée- Ceux dc seconde generation ont une toxicitecardiovasculaire plus ou mois severe Apres leretrait du rofecoxib (Vioxx) en 2004 puis du valdecoxib (Bextra) en 2005 sur injonction de I Agenceaméricaine des medicaments (FDA) seuls sontaujourd'hui commercialises le Celcbrcx I Arcoxiaun a me tao du Vioxx etleDynastatAu cours de l'inflammation chronique, lapanoplie s'élargit:Les corticoïdes tres souvent administres en premiere intention en raison de leurs propnetes anti in-flammatoires et immunosuppressives rapides etpuissantes Ils sont souvent délivres sous forme debolus (dose importante délivrée en intraveineux enquèlques minutes) de methylprednisolone, ce quipermet de reduire la production de certaines molecules pro-mflammatoires en seulement quèlquesjours malheureusement de façon transitoire

Le régime anti-inflammatoire dansses grandes lignes- Consommer une grande variete de legumes et de fruits, notammentles legumes verts a feuilles les baies, les oranges les tomatesSont également encourages le chocolat noir, le the et le v n rouge- Préférer les aliments riches en omega 3 (produits de la mer huiles delm et de colza, graines de lm, noix de Grenoble) et eviter ceux qui sontriches en omega 6 (huiles de carthame, maîs, soja tournesol et tout platprépare en contenant, produits a base de noisette, de sesame )- Substituer tes légumineuses et les poissons a la viande rouge,a la charcuterie et a la volaille-Abandonner définitivement tous les produits raffines et la restaurationrapide

Immuno-suppres-seurs:restez prèsd'un hôpi-tal!Immunosupresseur

etimmunomodula

leur exposent a un

risque infectieux

non seulement

accru, maîs aussi a

des episodes

sévères voire gra

vissimes C'est

pourquoi une for

mationestsystema

tiquement prodi

guee avant le début

de ce type de traite

rn eni afin q ue le

patient reconnaisse

les premiers signes

d'une infection et

ne tarde pas a se

faire hospitaliser

- Les immunosuppresseurs qui exposent tous aun double risque infectieux a moyen terme cancereux a long terme (retenez ces noms Imurel, NeoralFndoxan CellCept)- Les immunomodulateurs qui sont des moleculesayant chacune une action spécifique, ciblée sur untype particulier de cellules immunitaires sur unmédiateur de l'inflammation ou sur ses récepteursOutre le fait qu ils exposent aussi a une augmentation du risque infectieux chacun possède unetoxicite propre le Prolia presente un nsque elevede fracture expose a l'osteonecrose de la mâchoireet a des episodes d'hypocalcémie severe

UN AVENIR PLUS ROSE? À VOIR...

C'est du moins ce que promet une equipe de chercheurs anglais aux personnes atteintes de maiadies auto immunes Reprenant le pnncipe mêmede la cure de desensibihsation aux allergenesce nouveau type de traitement propose d'administrer des quantites croissantes de fragmentsproteiques identiques a ceux présents dans lesprotéines constitutives de I organisme humain quisont régulièrement la cible du systeme immunitairedepuis que celui ci dysfonctionne La tolérance deplus en plus grande qui résulterait de cette pratiqueconduirait a I abandon des attaques des défensesnaturelles contre I organisme auquel elles appartiennent et donc, le retour pour le patient a une vienormale sans avoir a subir les immunosuppresseurs et leur cortège d'effets indésirables

La forte médiatisation de ces resultats et celledc I annonce dc la creation dc la societe Apitopechargée de les exploiter, ne doit pas fane oublierla fragilite de la reference aux cures de desensibilisation pour traiter les allergies du fait de leurtolérance, lom d'être dcb meilleures et de leursresultats extrêmement variables d une personnea l'autre

Autre voie de recherche la transplantationde flore intestinale dont les effets a court termesont prometteurs (aux dires de leurs promoteurs)Elle réduirait plus ou moins I intensité de la symptomatologie de nombreuses affections chroniquesdigestives (diarrhée chronique infection par IcClostndium difficile, maladie de Crohn, rectocolite ulcerohemorragique obesite maladiesauto immunes) Maîs la tolérance a long termeest lom d etre établie


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Les traitements naturels

est il possible de retourner a l'équilibrephysiologique ? Vaste question a laquellenous repondons par l'affirmative,sous certaines conditions

CHASSEZ LES MAUVAISES HABITUDES

La premiere action a mener est la reduction significative des facteurs susceptibles de générer un terrain inflammatoire chronique Dans notre liste lomd etre exhaustive, nous avons choisi- dè proscrire l'allaitement artificiel : pendantau moins trois mois, le sein garantit un taux san-guin dc CRP nettement plus bas, jusque dans lespremieres annees de vie adulte,- d'éviter les régimes gras, et préférer le regimeméditerranéen aux vertus anti inflammatoiresreconnues, ou le regime du Dr Weil (cf encadre)- de gérer la pollution de l'air: le mieux serait biensur de vivre lom d'une zone polluee En attendant,la prise quotidienne d'un complexe antioxydanta large couverture est nécessaire (par exemple,Anti-Oxydant F4,1 cp/]) De même, en cas de patho-logie inflammatoire installée d'utiliser un epurateurd air dans les pieces de vie les plus utilisées

CE QUE PEUVENTLES MÉDECINES ALTERNATIVES

Le second type d'interventions est le recours a uneou plusieurs medecines naturelles

>• L'acupuncture

Bien que son usage depuis environ 5 DOO ans suf-fise pour en justifier son emploi, le fait que certainesetudes modernes en aient constate l'efficacité luiapporte l'accréditation qui lui manquait jusqu'alors

*• L'homéopathie

De nombreux remedes sont indiques dansles pathologies inflammatoires, aigues commechroniques Certains reviennent souvent du faitqu'ils ontune action, quelle que soit la localisationde l'inflammation En phase aigue, ce sont surtout Aconit napellus, Apis mellifïca, Bclladonna,Brvonia alba, Ferrum phosphoricum et Rutagraveolens, alors qu au stade de la chromcisa-tion, ce sont plutôt Bryonia, Dulcamara et Rhustoxicodendron qui sont les plus fréquemmentrecommandes Toutefois, bien d'autres remedes

Cryothérapie corps entierInspirée de la médecine grecque antique qui recourait à desapplications de neige ou de glace pour diminuer les phénomènesinflammatoires, la Cryothérapie corps entier (CCE) a vu le jour au lapon

Le choc thermique provoqué par cette soudaine exposition à un froidintense déclenche toute une séné de réactions en chaîne: diminution

réflexe du calibre des vaisseaux sanguins, augmentation du débitsanguin et des apports en oxygène au niveau de la masse musculaire,

stimulation de l'élimination des déchets et de la régénération destissus lésés Outre la préparation et la récupération chez le sportif,

la CCE a montre son efficacité dans nombre d'affections chroniques:

eczéma atopique, fibromyalgie, migraine, psoriasis, rhumatismesinflammatoires, sclérose en plaques, spondylarthrite ankylosante,

syndrome dépressif, tendmopathies. Cette cure est remboursée sous

certaines conditions (environ 50 € par séance).

existent, dont l'indication dépend essentiellementde la localisation de l'inflammation

On peut citer, par exemple, Caulophyllumthalictroides en cas d'arthrose des phalanges, 3granules en 5 CH 3 f/j pendant au moins deuxmois, en association aveo le remede de fond correspondant au terrain de l'individu Chminumsulfuricum, indique dans les pathologies ORL(qui s accompagnent de sensations vertigineuseset/ou d'acouphenes) et vertébrales (associées ades maux de tete) 3 granules en 9 CH 2/j ou encas d'inflammation vraiment aigue 3 granules en30 CH le matin ajeun pendant 5 jours, puis aviser

*• La phytothérapie

Parmi les nombreuses plantes possibles, les plusutilisées sont essentiellement le cassis (feuilles etbourgeons), la reme-des pres (feuilles et fleurs), lesaule (ecorce) rharpagophytum (tubercules secondaires) pour leurs activites antirhumatismales

En phytotherapie Unani de nombreuses plantessont également utilisées en association ArthnKalDuo, 3 gelules parjour au cours des affections rhu-matismales en association avec 2 ou 3 applicationslocales de lotion

*• Lanutrithérapie

Nombreuses sont les substances pouvant etreutilisées au cours de l'inflammation aigue commechroniqueLa vitamine B6 : de toutes les vitamines du groupeB, c'est la seule dont la faible presence dans le sangsoit régulièrement correlee avec I existence d'unemaladie inflammatoire chronique

La CCEen détailRevêtu d'un maillot

de bain et de

protections pour les

extrémités (visage,oreilles, mains et

pieds), on accède a

la chambre detraitement a 110°C

en traversantpréalablement uneou deux pieces a

10°Cet-60°C.Sous le contrôlevisuel et sonore d'unoperateur,

on déambuletranquillement enmême temps qu'on

mobilise les bras

La séance dure entre

I et 4 minutes, au

terme desquelles on

revient a

l'atmosphèrenormale


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-»ÀLIRE

• «Le régime crétois,

incroyable protecteurde notre santé»,

P' Serge Renaud,éditions Odile Jacob,6,90 €

• « Les meilleures

recettes du régime

Cretois» Philippe

Chavanne, éditions

First, 17 €.

• a Les secrets de

l'alimentation anti

inflammatoire»,

Dr Catherine Serfaty-Lacrosnière, editionsAlbin Michel, 2010,18,25 €

•« Comment j'ai

vaincu la douleur

et l'inflammation

chronique parl'alimentation n,

Jacqueline Lagacé,éditions Thierry

Souccar, 22 €

•«Cuisiner pour

vaincre la douleur

et l'inflammation

chronique», Diane

Duchesne, LouiseLabrêche et

Gabrielle Samson,

éditions Thierry

Souccar, 22 €

La vitamine D : quand elle est presente dansle corps aun taux adéquat, elle inhibe la productionexcessive de IL6 ctTNF-alpha, deux des principalesmolecules pro-mflammatoires Or le déficit en cettevitamine est si fréquent qu une complémentationest conseillée a chacun, a raison de 5 ug/j au moinsentre le 15 octobre et le 15 avril, même en dehors detoute pathologie constituée En cas d'inflammationchronique, la posologie doit être au moins doublée

L'extrait de gomme de Boswellia serrata, remedede medecine ayurvedique, tire son efficacité anti in-flammatoire de sanchesse en acides boswelkquesSouvent utilise au cours des maladies chroniques,il permet une diminution progressive de la posologiedes traitements allopathiques au point parfois depouvoir se substituer a eux

Cet extrait serait efficace dans toutes les mala-dies entretenues par la production de leucotnenes(dcnvcs pro-mflammatoires de certaines prosta-glandmes) polyarthrite, maladie de Crohn, rectoco-lite, asthme Comme la dose journalière moyennerecommandée est d'1 g d'acides boswelliques(boswellme), le nombre de gelules ou de comprimesau quotidien varie selon le titrage de l'extraitLe coenzyme Q10 modere la reaction inflamma-toire en réduisant I expression de certains genes100 mg/j pendant plusieurs moisLa curcumine, extraite du curcuma et autresremedes ayurvediques, possède un fort pouvoirantioxydant et anti-inflammatoire du fait de sonaction sur les prostaglandines pro-inflammatoires,le NF-kB (médiateur tres implique dans l'entretiende l'inflammation chronique) Des etudes ont mon-tre une efficacité certaine au cours de la poly arthriterhumatoide et de la rectocolite ulcerohemorragiqueLa posologie moyenne employee était de 1200 mg/jpendant plusieurs mois Deux contre-indicationsl'existence de calculs biliaires et un traitement anti-coagulant (notamment par warfanne)

Le soutien de ('aromathérapieDe nombreuses huiles essentielles sont actives lors d'une inflammation.

Certaines formules peuvent être utilisées par voie cutanée ou sublinguale

comme la suivante, proposée par Plantes & Santé n°ll 9

- HE d'hélichryse italienne

(Helichrysum italicum). 25 gouttes,

- HE de menthe poivrée (MenthaX

pipenta) 15 gouttes,

- HE de myrrhe amère

(Commiphora molmol) : 25 gouttes,

HEdecamomille noble

(Chamaemelum nobile) 15

gouttes,

- HE d'eucalyptus citronne

(Eucalyptus citnodord)

100 gouttes,

-HV de noisette: QSR 15 ml.En local 5 à 10 gouttes à faire

pénétrer par massage, jusqu'à

6 f / jEn sublingual 4à6gouttes, 3f/j,5 jours par semaine

La lutéoline, flavonoide present dans de nombreuxlegumes et plusieurs plantes aromatiques, diminueles phénomènes inflammatoires en réduisant la synthese de plusieurs médiateurs pro-mflammatoiresA ce jour, cette substance n'est disponible sur lemarche que sous forme associéeLes oméga-3 a longue chaine (présents dansles produits marins) réduisent sigmficativement- et le DHA plus encore que ITîPA - le terrain mflammatoire, en desactivant les macrophages et en favousant la synthèse par l'organisme de substancesa la fois anti inflammatoires et régénératrices(les resolvines et le protectines) De plus,ils réduisent le niveau d'anxiété ressentie OmegaProtect, 2 gelules le matin pendant un minimum de6 semaines, ou Omegaigue, 3 capsules et 2 gelulesle soirLa pipérine, extraite du poivre noir et autresremedes ayurvediques, reduit a la fois les phenomenés inflammatoires et allergiques en agissanta différents niveaux des reactions en chaine bio-chimiques Comme la lutéoline, cette substancen'est actuellement disponible sur le marche quesous forme associéeLe pycnogénol, extrait d'ecorce de pin des Landes,connu pour ses puissantes propriétés antioxydantes en lien avec sa forte teneur en OPC (oli-go-proanthocyanidines), presente aussi des vertusanti inflammatoires intéressantes dans l'athéros-clérose, la goutte et possiblement dans les maladiesneurodegeneratives, Parkinson en particulierLa quercétine, antioxj dant et anti-inflammatoire,reduit la formation de la plaque atheromateuse etl'msulinoresistance Elle protege également le foie etagirait aussi sur la polyarthrite rhumatoide Dosequotidienne recommandée I g/j au long coursLe resvératrol, également antioxydant et anti inflammatoire, reduit lui aussi la formation de laplaque atheromateuse etl'msulmoresistance, maîssemble-t-il a un moindre degré que la quercétineEn revanche, il protege Ic systeme nerveux et lesfonctions hépatique et rénale au cours de différentesaffections, notamment le diabete Dose quoùdiennerecommandée 40 mg/j au long coursLa serrapeptase, enzyme produite par une bactene presente dans l'intestin du ver a soie Ellepresente des propriétés anti inflammatoiresproches de celles des AINS, sans les inconvénients,maîs elle est moins antalgique que ces derniersBien que plus d'une dizaine d'études ait ete menéea son sujet, aucune n'a suffisamment de rigueurscientifique pour confirmer a grande échelle ccrtains effets bénéfiques observes dans un assezlarge panel de pathologies La posologie efficaceavoisincrait les 120000UI/J

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