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Grand Est MARDI 14 SEPTEMBRE 2010 23 Françoise Faure, maire de Meroux, a découvert en montgolfière la future gare « Belfort- Montbéliard TGV » située sur sa commune. Samedi matin, alors que les bru- mes matinales s’estompent, le maire de Meroux Françoise Fau- re prend place dans une montgol- fière. Rapidement, l’aéronef prend de la hauteur et un paysage magnifique s’offre à la vue des passagers. Les bâtiments en construction de la future gare TGV de Meroux sont caressés par les premiers rayons du soleil. « C’est un spectacle exceptionnel ! » s’exclame le maire. « C’est presque idyllique », poursuit-elle après quelques minutes de silence. « C’est incroyable d’être la première à survoler la gare, qui est construite sur ma commune. On comprend tout : l’agencement des parkings, la voie Belfort-Delle… C’est mieux que sur un plan », estime le maire, en prenant quelques photos. « C’est vraiment féerique, com- mente Françoise Faure. Les lumiè- res du matin nous permettent de découvrir le paysage autrement, les ombres sont différentes. Et sur notre gauche on découvre les Alpes et mê- me le Mont Blanc. Incroyable ! » Une reconnaissance Poussée par un vent léger, la montgolfière longe la ligne à grande vitesse en direction de l’Ouest, puis survole le viaduc de la Savoureuse. « Ce viaduc, je l’ai fait en photos sous toutes les coutures, de la pre- mière pile jusqu’au tablier terminé, mais là, vu du ciel, c’est formidable, s’extasie le maire. Et on découvre la tranchée de la ligne à grande vitesse, qui se fond dans le paysage. » Puis le viaduc de la Lizaine, celui des Épenotte et celui d’Aibre-Tré- moins défilent sous les yeux des passagers. Pour Françoise Faure, ce vol est un grand moment d’émotion. Il illustre le travail accompli, après plus de dix ans d’enquêtes et de chantiers. « C’est une reconnaissance pour la commune de voir ces travaux de la gare s’achever, affirme-t-elle. Il faut savoir que, pour la municipalité, ce sont des dossiers qui se sont entassés depuis 1996… Bien sûr, il y a eu des grincements de dents, des réclama- tions et des nuisances comme la poussière, le trafic des camions au sein de la commune, les tirs de mi- nes… Mais je pense qu’avec l’ouver- ture de la gare, on oubliera vite tous ces tracasAutre conséquence de la cons- truction de la gare : le prix des terrains à construire a doublé sur la commune. « Aujourd’hui il faut compter 10 000€ l’are, note le maire. Il y a dix ans, le prix était seulement de 5000€. Mais il faut vivre avec son temps et je suis vraiment heureuse aujourd’hui de voir la gare TGV bientôt terminée. » Jean Becker TGV Le maire de Meroux découvre la gare vue d’en haut Le maire de Meroux Françoise Faure a découvert avec émotion la gare du TGV depuis une montgolfière. Photos Jean Becker Portes ouvertes samedi Dans le cadre des Journées du patrimoine, la SNCF organise une opération portes ouvertes sur le site de la gare TGV de Meroux — baptisée officiellement « gare Belfort-Montbéliard TGV ». Samedi 18 septembre, de nombreuses animations seront proposées : à partir de 14 h, visites libres ou guidées, expositions, jeux ; de 18 h 30 à 20 h 30, barbecue géant ; de 19 h 30 à 22 h, spectacles musicaux et théâtraux ; pour terminer en apothéose, feux d’artifice. Par ailleurs, la SNCF et Le Pays organisent un concours. Les gagnants se verront offrir des places pour découvrir la future gare vue du ciel en montgolfière. C’est le nombre de jours qu’il reste avant l’arrivée du premier TGV le 11 décembre 2011 à la gare de Meroux. 452 jours N 20 km Dijon Metz Nouvelle gare Strasbourg TGV Est LGV Rhin-Rhône Saverne Mulhouse Marc Vuillermoz Besançon Auxon-Dessus Lons-le-Saunier Belfort Bâle Colmar Nancy Vittel Épinal Vesoul Lure Fribourg Délémont Meroux A36 A36 A31 N 4 km Belfort Héricourt Montbéliard Meroux L’info à Grande Vitesse Chaque mardi, retrouvez dans Le Pays l’actualité du TGV et des régions qu'il va irriguer La gare de Pontarlier va vivre de grands moments samedi 25 et dimanche 26 septembre à l’occa- sion des 150 ans du chemin de fer de l’Arc jurassien. L’histoire du rail, dans la capitale du haut Doubs, démarre avec l’inaugura- tion du premier train le 25 juillet 1860, parti de Neuchâtel pour ar- river à Pontarlier, et est marquée par l’arrivée du TGV dans la cité en 1987… À cette occasion la Ville de Pon- tarlier, la SNCF et les Chemins de fer suisses ont concocté un pro- gramme exceptionnel. Avec no- tamment la présence des locomotives qui ont marqué tou- te cette période. Il y aura aussi du jazz, des danses folkloriques, du rock’n’roll, des circuits de petits trains, et des billets anniversaires à tarif réduit pour circuler en train sur les lignes de l’Arc juras- sien. Pontarlier Cent cinquante ans de chemin de fer dans l’Arc jurassien Les lignes du tacot des Hôpitaux Neufs ont fermé définitivement en 1988. Photo J.B. Le président du Mali Amadou Toumani Touré, en visite officiel- le à Strasbourg à l’invitation du Parlement européen, s’est rendu la semaine dernière à Duppi- gheim, dans le Bas-Rhin, où se trouve le siège du groupe Lohr qui pourrait construire à Bamako le premier tramway d’Afrique subsaharienne. Le projet a germé il y a deux ans, à l’occasion d’une précédente visite du président malien à Stras- bourg. Pionnière en matière de tramway, la capitale régionale al- sacienne a proposé son aide et financé à hauteur de 50 000 € les études préliminaires. Elle a aussi servi d’intermédiaire entre Ba- mako et la société Lohr qui com- mercialise depuis quelques années des tramways sur pneus. Il semblerait aussi que la Chine, qui a déjà investi dans la cons- truction d’un pont traversant le Niger à Bamako, pourrait partici- per au financement. Strasbourg Un tram pour Bamako Elles ont défilé en bikini, mais aussi en salopette… pour le clin d’œil : la première élection de Miss Paysanne suisse a eu lieu à la fin du mois dernier à Delé- mont, dans le Jura suisse. La ga- gnante est Lara Boichat, qui fête d’ailleurs ses 20 ans aujourd’hui mardi 14 septembre. La compétition, une première chez nos voisins helvétiques dont on sait l’attachement à la paysan- nerie, s’adressait uniquement à des jeunes femmes pouvant jus- tifier d’un travail régulier à la fer- me. Originaire de Bois, dans les Franches Montagnes, Lara Boi- chat est fleuriste à Neuchâtel, ses parents ont une ferme, son ami aussi… En prime, « pour l’empor- ter, la lauréate devait avoir du char- me, être souriante et sympathique. Le contraire d’un mannequin pro- fessionnel qui tire la gueule », résu- me l’organisatrice de ce concours. Comme toutes les Miss, Lara Boi- chat aura, pendant un an, un rôle d’ambassadrice. L’occasion aussi, pour elle, de « casser l’image par- fois réductrice que les gens ont de l’agricultrice ». Delémont Miss Paysanne, première ! Les vendanges ont débuté hier en Alsace avec le crémant. « La récol- te s’annonce favorable avec un degré alcoolique déjà satisfaisant », a in- diqué Olivier Sohler, le président des producteurs de crémant. Une récolte d’environ 250 000 hectoli- tres est attendue. Elle devrait per- mettre d’écouler en 2012 quelque 33 millions de bouteilles contre 32 millions à la dernière récolte. Lancée au début du XX e siècle en Alsace, la production de ce vin effervescent est restée confiden- tielle - moins de 100 000 bou- teilles- jusqu’à la publication du décret du 24 août 1976 officiali- sant l’appellation « crémant d’Al- sace ». Le crémant d’Alsace est devenu « le premier crémant vendu en France avec, hors champagne, un quart du marché des vins efferves- cents à appellation d’origine contrô- lée », a précisé Olivier Sohler. Alsace Les vendanges ont démarré Le crémant d’Alsace représente 25 % de la production totale du vignoble alsacien. Photo H.K. vaincre les entreprises et les insti- tutions. Mais l’intérêt en terme d’images pour ces sites est évi- dent », note Arthur Deballon, un des organisateurs de l’évé- nement. Cette manifestation connaît un succès croissant, et pas seule- ment à Dijon : des Vélotours ont été organisés à Orléans et, cette année, à Marseille où 5000 cyclistes ont notamment pu parcourir le stade Vélodro- me. Les organisateurs dijonnais, qui mettent en avant l’aspect promotionnel à la fois pour la ville hôte et le deux-roues, sont en négociation avec d’autres vil- les dont Bordeaux et Paris. La cinquième édition du Vélo- tour a eu lieu dimanche à Di- jon. Plus de 10 000 participants ont traversé à vélo une trentaine de lieux insolites habituellement interdits aux bicyclettes : la scè- ne de l’opéra, le Zénith, une médiathèque, les locaux de la Sécu, un studio télé, un centre de tri de La Poste… Les cyclistes avaient le choix entre deux par- cours de 18 ou 26 kilomètres. Succès croissant Les années précédentes, ils avaient pu passer dans une pri- son, un hôtel quatre étoiles ou encore la patinoire. « Il y a un gros travail pour con- Dijon Plus de 10 000 cyclistes ont pédalé à l’opéra et à la Sécu

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Auxon-Dessus Colmar Saverne Nancy ture de la gare, on oubliera vite tous ces tracas. » Autre conséquence de la cons- truction de la gare : le prix des terrains à construire a doublé sur la commune. « Aujourd’hui il faut compter Strasbourg Metz A31 Besançon Montbéliard Lons-le-Saunier Nouvelle gare Fribourg Dijon Belfort Belfort Délémont Héricourt Les lignes du tacot des Hôpitaux Neufs ont fermé définitivement en 1988. Photo J.B. Bâle Jean Becker Marc Vuillermoz 20 km 4 km N N

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Grand Est MARDI 14 SEPTEMBRE 2010 23

Françoise Faure, mairede Meroux, a découverten montgolfièrela future gare « Belfort-Montbéliard TGV »située sur sa commune.

Samedi matin, alors que les bru-mes matinales s’estompent, lemaire de Meroux Françoise Fau-re prend place dans une montgol-fière. Rapidement, l’aéronefprend de la hauteur et un paysagemagnifique s’offre à la vue despassagers. Les bâtiments enconstruction de la future gareTGV de Meroux sont caressés parles premiers rayons du soleil.« C’est un spectacle exceptionnel ! »s’exclame le maire. « C’est presqueidyllique », poursuit-elle aprèsquelques minutes de silence.

« C’est incroyable d’être la premièreà survoler la gare, qui est construitesur ma commune. On comprendtout : l’agencement des parkings, lavoie Belfort-Delle… C’est mieux quesur un plan », estime le maire, en

prenant quelques photos.

« C’est vraiment féerique, com-mente Françoise Faure. Les lumiè-res du matin nous permettent dedécouvrir le paysage autrement, lesombres sont différentes. Et sur notregauche on découvre les Alpes et mê-me le Mont Blanc. Incroyable ! »

Une reconnaissance

Poussée par un vent léger, lamontgolfière longe la ligne àgrande vitesse en direction del’Ouest, puis survole le viaduc dela Savoureuse.

« Ce viaduc, je l’ai fait en photossous toutes les coutures, de la pre-mière pile jusqu’au tablier terminé,mais là, vu du ciel, c’est formidable,s’extasie le maire. Et on découvre latranchée de la ligne à grande vitesse,qui se fond dans le paysage. »

Puis le viaduc de la Lizaine, celuides Épenotte et celui d’Aibre-Tré-moins défilent sous les yeux despassagers.

Pour Françoise Faure, ce vol estun grand moment d’émotion. Il

illustre le travail accompli, aprèsplus de dix ans d’enquêtes et dechantiers.

« C’est une reconnaissance pour lacommune de voir ces travaux de lagare s’achever, affirme-t-elle. Il fautsavoir que, pour la municipalité, ce

sont des dossiers qui se sont entassésdepuis 1996… Bien sûr, il y a eu desgrincements de dents, des réclama-tions et des nuisances comme lapoussière, le trafic des camions ausein de la commune, les tirs de mi-nes… Mais je pense qu’avec l’ouver-

ture de la gare, on oubliera vite tousces tracas. »

Autre conséquence de la cons-truction de la gare : le prix desterrains à construire a doublé surla commune.

« Aujourd’hui il faut compter

10 000€ l’are, note le maire. Il y adix ans, le prix était seulement de5000€. Mais il faut vivre avec sontemps et je suis vraiment heureuseaujourd’hui de voir la gare TGVbientôt terminée. »

Jean Becker

TGV Le maire de Meroux découvre la gare vue d’en haut

Le maire de Meroux Françoise Faure a découvert avec émotion la gare du TGV depuis une montgolfière. Photos Jean Becker

Portes ouvertes samediDans le cadre des Journées dupatrimoine, la SNCF organise uneopération portes ouvertes sur lesite de la gare TGV de Meroux— baptisée officiellement « gareBelfort-Montbéliard TGV ».

Samedi 18 septembre, denombreuses animations serontproposées : à partir de 14 h, visiteslibres ou guidées, expositions,

jeux ; de 18 h 30 à 20 h 30,barbecue géant ; de 19 h 30 à22 h, spectacles musicaux etthéâtraux ; pour terminer enapothéose, feux d’artifice.

Par ailleurs, la SNCF et Le Paysorganisent un concours. Lesgagnants se verront offrir desplaces pour découvrir la futuregare vue du ciel en montgolfière.

C’est le nombre de jours qu’ilreste avant l’arrivée dupremier TGV le 11 décembre2011 à la gare de Meroux.

452 jours

N

20 km

Dijon

MetzNouvellegare

Strasbourg

TGV Est

LGV Rhin-Rhône

Saverne

Mulhouse

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Besançon

Auxon-Dessus

Lons-le-Saunier

Belfort

Bâle

Colmar

Nancy

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Vesoul Lure

Fribourg

Délémont

Meroux

A36

A36

A31

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4 km

Belfort

Héricourt

Montbéliard

Meroux

L’info à Grande Vitesse

Chaque mardi, retrouvez dans Le Paysl’actualité du TGV et des régions qu'il va irriguer

La gare de Pontarlier va vivre degrands moments samedi 25 etdimanche 26 septembre à l’occa-sion des 150 ans du chemin defer de l’Arc jurassien. L’histoiredu rail, dans la capitale du hautDoubs, démarre avec l’inaugura-tion du premier train le 25 juillet1860, parti de Neuchâtel pour ar-river à Pontarlier, et est marquéepar l’arrivée du TGV dans la citéen 1987…

À cette occasion la Ville de Pon-tarlier, la SNCF et les Chemins defer suisses ont concocté un pro-gramme exceptionnel. Avec no-tamment la présence deslocomotives qui ont marqué tou-te cette période. Il y aura aussi du

jazz, des danses folkloriques, durock’n’roll, des circuits de petitstrains, et des billets anniversairesà tarif réduit pour circuler entrain sur les lignes de l’Arc juras-sien.

Pontarlier Cent cinquante ans de chemin de fer dans l’Arc jurassien

Les lignes du tacot des HôpitauxNeufs ont fermé définitivementen 1988. Photo J.B.

Le président du Mali AmadouToumani Touré, en visite officiel-le à Strasbourg à l’invitation duParlement européen, s’est rendula semaine dernière à Duppi-gheim, dans le Bas-Rhin, où setrouve le siège du groupe Lohrqui pourrait construire à Bamakole premier tramway d’Afriquesubsaharienne.Le projet a germé il y a deux ans, àl’occasion d’une précédente visitedu président malien à Stras-

bourg. Pionnière en matière detramway, la capitale régionale al-sacienne a proposé son aide etfinancé à hauteur de 50 000 € lesétudes préliminaires. Elle a aussiservi d’intermédiaire entre Ba-mako et la société Lohr qui com-mercialise depuis quelquesannées des tramways sur pneus.Il semblerait aussi que la Chine,qui a déjà investi dans la cons-truction d’un pont traversant leNiger à Bamako, pourrait partici-per au financement.

Strasbourg Un tram pour Bamako

Elles ont défilé en bikini, maisaussi en salopette… pour le clind’œil : la première élection deMiss Paysanne suisse a eu lieu àla fin du mois dernier à Delé-mont, dans le Jura suisse. La ga-gnante est Lara Boichat, qui fêted’ailleurs ses 20 ans aujourd’huimardi 14 septembre.

La compétition, une premièrechez nos voisins helvétiques donton sait l’attachement à la paysan-nerie, s’adressait uniquement àdes jeunes femmes pouvant jus-tifier d’un travail régulier à la fer-me. Originaire de Bois, dans les

Franches Montagnes, Lara Boi-chat est fleuriste à Neuchâtel, sesparents ont une ferme, son amiaussi… En prime, « pour l’empor-ter, la lauréate devait avoir du char-me, être souriante et sympathique.Le contraire d’un mannequin pro-fessionnel qui tire la gueule », résu-me l’organisatr ice de ceconcours.

Comme toutes les Miss, Lara Boi-chat aura, pendant un an, un rôled’ambassadrice. L’occasion aussi,pour elle, de « casser l’image par-fois réductrice que les gens ont del’agricultrice ».

DelémontMiss Paysanne, première!

Les vendanges ont débuté hier enAlsace avec le crémant. « La récol-te s’annonce favorable avec un degréalcoolique déjà satisfaisant », a in-diqué Olivier Sohler, le présidentdes producteurs de crémant. Unerécolte d’environ 250 000 hectoli-tres est attendue. Elle devrait per-mettre d’écouler en 2012 quelque33 millions de bouteilles contre32 millions à la dernière récolte.Lancée au début du XXe siècle enAlsace, la production de ce vineffervescent est restée confiden-tielle -moins de 100 000 bou-teilles- jusqu’à la publication dudécret du 24 août 1976 officiali-sant l’appellation « crémant d’Al-sace ».

Le crémant d’Alsace est devenu« le premier crémant vendu enFrance avec, hors champagne, unquart du marché des vins efferves-cents à appellation d’origine contrô-lée », a précisé Olivier Sohler.

Alsace Les vendanges ont démarré

Le crémant d’Alsace représente25 % de la production totale duvignoble alsacien. Photo H.K.

vaincre les entreprises et les insti-tutions. Mais l’intérêt en termed’images pour ces sites est évi-dent », note Arthur Deballon,un des organisateurs de l’évé-nement.

Cette manifestation connaît unsuccès croissant, et pas seule-ment à Dijon : des Vélotoursont été organisés à Orléans et,cette année, à Marseille où5000 cyclistes ont notammentpu parcourir le stade Vélodro-me.

Les organisateurs dijonnais,qui mettent en avant l’aspectpromotionnel à la fois pour laville hôte et le deux-roues, sonten négociation avec d’autres vil-les dont Bordeaux et Paris.

La cinquième édition du Vélo-tour a eu lieu dimanche à Di-jon.

Plus de 10 000 participants onttraversé à vélo une trentaine delieux insolites habituellementinterdits aux bicyclettes : la scè-ne de l’opéra, le Zénith, unemédiathèque, les locaux de laSécu, un studio télé, un centrede tri de La Poste… Les cyclistesavaient le choix entre deux par-cours de 18 ou 26 kilomètres.

Succès croissantLes années précédentes, ilsavaient pu passer dans une pri-son, un hôtel quatre étoiles ouencore la patinoire.

« Il y a un gros travail pour con-

Dijon Plus de 10 000 cyclistes ont pédalé à l’opéra et à la Sécu