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Tant que le déficit de la production des protéines d’origine avicole subsistera en Algérie, le consommateur sera toujours l’otage de petits éleveurs dont la qualité avicole ne subit quasiment aucun contrôle. LUNDI 26 OCTOBRE 2015 - 12 MOHARRAM 1437 - N° 7621 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l MARCHÉ DE LA VOLAILLE EN ALGÉRIE Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 CONTRIBUTION Pourquoi le Nobel est-il allé aux Tunisiens ? RUPTURE DU CÂBLE SOUS-MARIN RELIANT ANNABA À MARSEILLE PAGES 8 et 9 20 e SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER Le Bonjour du «Soir» Dans le grand courant d'air glacial qui balaie la plaine nue, leurs ombres aux habits papillonnants laissent penser qu'ils vont s'envoler d'un moment à l'autre. L'homme est debout. Assise, une femme en noir lutte contre les rafales. Tout près, un bambin joue dans la poussière... Dans la station parallèle, de l'autre côté, un couple a mis son bébé dans un landau. L'autre jour, un beau soleil éclairait le minois d'une jolie blonde en hidjab qui vous aborde comme un ange... A vot' bon cœur, Monsieur ! Ainsi sont les Syriens dans les relais de Naftal... Loin de la chaleur de la terre natale. Poussés à l'exil par la folie des mercenaires et des vendeurs d'armes. Par l'Arabie Saoudite et le Qatar qui veulent libérer des peuples libres pour mieux écraser, lapider, fouetter leurs propres enfants ! Quand j'ai vu ces couples dans leur dénuement, j'ai pensé aux cheminées de l'Elysée et aux feux de bois de la Maison-Blanche. J'ai entendu les cloches de Noël sonner au-dessus de ces palais où l'on trace des plans pour détruire les Nations et tuer les Présidents rebelles ! J'ai revu Netanyahu et le vrai calife de Daesh, Erdogan... et j'ai couru vers les enfants de Homs ou d'Alep, de Damas ou de Lattaquié, j'ai glissé quelques sous dans leurs mains et j'ai crié : «Vive Poutine !» Ils ne comprenaient rien à ma folie... Alors, je leur ai annoncé la fin du cauchemar. Le drapeau syrien ne changera pas de couleur, la Syrie aura tout le temps de construire sa démocratie et les traîtres, durs, modérés, barbus ou pas, finiront sous les bombardements. Ou dans les geôles de la République. L'émirat et les micro-Etats fantoches made in Al-Jazeera ne verront pas le jour ! La route reprend. La pluie suinte sur les vitres de la bagnole. Derrière, deux ombres virevoltent dans le vent glacial de Aïn Zada ... [email protected] Dans le vent de Aïn Zada Le poids effarant des réseaux clandestins PAGE 4 PAGE 3 Par Abdelkader Leklek Des ambitions, malgré l’austérité Les explications du P-dg d’Algérie Télécom PAGE 3 PAGE 15 l IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET Saâdani seul contre tous Le secrétaire général du FLN est en passe de réussir une prouesse inédite : celle de liguer contre lui tous les hommes politiques, y compris ceux issus du même clan présidentiel.

PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

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Page 1: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Tant que le déficit de la productiondes protéines d’origine avicole

subsistera en Algérie, leconsommateur sera toujours l ’otage

de petits éleveurs dont la qual itéavicole ne subit quasiment aucun

contrôle.

LUNDI 26 OCTOBRE 2015 - 12 MOHARRAM 1437 - N° 7621 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l MARCHÉ DE LA VOLAILLEEN ALGÉRIE

Editio

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N III

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74CONTRIBUTION

Pourquoile Nobel est-il

allé auxTunisiens ?

RUPTURE DU CÂBLE SOUS-MARINRELIANT ANNABA

À MARSEILLE

PAGES 8 et 9

20e SALON INTERNATIONALDU LIVRE D’ALGER

Le Bonjour du «Soir»

Dans le grand courant d'air glacial qui balaie la plaine nue, leurs ombresaux habits papillonnants laissent penser qu'ils vont s'envoler d'unmoment à l'autre. L'homme est debout. Assise, une femme en noir luttecontre les rafales. Tout près, un bambin joue dans la poussière... Dans lastation parallèle, de l'autre côté, un couple a mis son bébé dans un landau.L'autre jour, un beau soleil éclairait le minois d'une jolie blonde en hidjabqui vous aborde comme un ange... A vot' bon cœur, Monsieur !Ainsi sont les Syriens dans les relais de Naftal... Loin de la chaleur de laterre natale. Poussés à l'exil par la folie des mercenaires et des vendeursd'armes. Par l'Arabie Saoudite et le Qatar qui veulent libérer des peupleslibres pour mieux écraser, lapider, fouetter leurs propres enfants ! Quandj'ai vu ces couples dans leur dénuement, j'ai pensé aux cheminées del'Elysée et aux feux de bois de la Maison-Blanche. J'ai entendu les clochesde Noël sonner au-dessus de ces palais où l'on trace des plans pourdétruire les Nations et tuer les Présidents rebelles ! J'ai revu Netanyahu etle vrai calife de Daesh, Erdogan... et j'ai couru vers les enfants de Homs oud'Alep, de Damas ou de Lattaquié, j'ai glissé quelques sous dans leursmains et j'ai crié : «Vive Poutine !»Ils ne comprenaient rien à ma folie... Alors, je leur ai annoncé la fin ducauchemar. Le drapeau syrien ne changera pas de couleur, la Syrie auratout le temps de construire sa démocratie et les traîtres, durs, modérés,barbus ou pas, finiront sous les bombardements. Ou dans les geôles de laRépublique. L'émirat et les micro-Etats fantoches made in Al-Jazeera neverront pas le jour !La route reprend. La pluie suinte sur les vitres de la bagnole. Derrière,deux ombres virevoltent dans le vent glacial de Aïn Zada ...

[email protected]

Dans le vent de Aïn ZadaLe poids effarant des

réseauxclandestins

PAGE 4

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Par Abdelkader Leklek

Des ambitions, malgré

l’austérité

Les explicationsdu P-dg d’Algérie

TélécomPAGE 3PAGE 15

l IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Saâdani seul contre tous

Le secrétaire général du FLN est en passede réussir une prouesse inédite : celle de

liguer contre lui tous les hommespolitiques, y compris ceux issus

du même clan présidentiel.

Page 2: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Abdelaziz Bouteflika convoquera, très prochainement, une réunion duConseil des ministres spéciale. Selon une source très bien informée, cetteréunion aura pour ordre du jour l’examen de l’avant-projet de révision de laConstitution dont la copie finale, «revue» par le groupe des Sept, a été remi-se à Bouteflika, il y a quelques jours de cela.

PPAmmaret LouisaAmmar Saâdani, qui a

l’air déchaîné dans lacélébration du culte duchef, a compris aussicette chose élémentaireen matière de communi-cation politique. Quandon a une idole à chanter,il faut, en contrepoids,un bouc émissaire surlequel braquer toute sonagressivité. Il semblaavoir démocratiquementdésigné LouisaHanoune pour ce rôle deputching ball. LaquelleLouisa Hanoune le luirend bien avec une légè-re variante.

Elle, elle nous sort lecouplet : le chef estbien, c’est son entoura-ge qui…

En tout cas, ils for-ment le duo de l’année,Ammar et Louisa. Ondirait une stéréo d’oùsortent des sons diffé-rents, mais qui est muepar le même courantélectrique…

A. T.arrisetouffan@[email protected]

[email protected]

Lundi 26 octobre 2015 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 36,57%

Non : 59,73%

Sans opinion :3,7%

Résultat sondage

Pensez-vous que l’internet sera rétabli dans moins d’une semaine ?

Les Marocainsen force

Actionnaires minoritaires dans la chaîne TVEuronews, les Marocains se sont alliés àNaguib Sawiris (qui détient depuis avril der-nier 53% dans le capital social) pour orienterles recrutements des journalistes de la nouvel-le chaîne, Africanews, filiale africaine du grou-pe européen. Africanews, qui devra commen-cer à émettre à partir de la capitale congolaise,

Brazzaville, est en train derecruter des journalistes etautres cadres de différentesnationalités. Aussi bien lesMarocains que l'EgyptienSawiris se sont montrésunis contre l'Algérie, enrecommandant des candi-

dats qui ne portent pasnotre pays dans le

cœur.

Un Conseil des ministres spécial pour la Constitution

NON Sans opinionOUI

La préférencefrançaise

C'est finalement la société fran-çaise Polysius qui a triomphé dansla course pour la réalisation clés enmain d'une ligne de production deciment au profit de la cimenterie deSigus (Oum-el-Bouaghi). La ligne,qui offre une capacité de 6 000tonnes de clinker par jour, auracoûté à la filiale deGica un montant de6,25 milliards dedinars et 258,35millions d'euros.

P l u s i e u r sgroupes internatio-naux ont postulé àce marché.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Quelle stratégie ?Beaucoup d'experts se posent

la question de savoir quelle stra-tégie l'Algérie compte défendrelors du prochain sommet duForum des pays exportateurs degaz, prévu à Téhéran le 23novembre prochain.

Entre la politique d'indexationdes prix du gaz sur ceux du pétro-le et la libération des tarifs dumarché du spot,l'Algérie sera cer-tainement soumiseà la double pres-sion des Russes etQataris qui dévelop-pent des stratégiesd i a m é t r a l e -m e n to p p o -sées.

ERISCOOPERISCOOP

Avez-vous l’intentionde vous rendre au prochainSila (Salon international

du livre d’Alger) ?

Page 3: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 3Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) -C’est que son projet de frontdevant accompagner le présidentde la République dans son pro-gramme est loin de susciter l’en-thousiasme de la classe politique,du moins celle cataloguée sur leregistre des grosses cylindrées.

A l’exception du patron deTAJ, le premier à signifier sonadhésion à cette initiative, nonsans abandonner la sienne, celleconsistant en la constitution d’unmur de défense à même d’immu-niser le pays de tout dangerextérieur.

Si le MPA et l’ANR, dont lespatrons ont été des acteurs clés,voire zélés, dans le soutien auprésident de la République, parti-culièrement lors de la dernièreélection présidentielle, ne se sontpas encore positionnés, le RND,l’autre béquille politique du pou-voir de la taille de celle du FLNou presque, est réservé à l’idée.

Son secrétaire général intéri-maire, le revenant AhmedOuyahia, a clairement récusé, ilest vrai diplomatiquement, le pro-jet, lui préférant le sien, celui

consistant en la résurrection dela défunte Alliance présidentielleautour des seuls partis partici-pant au gouvernement. Surtoutqu’il était le premier sur ce «mar-ché à la criée» des propositions,avant que Ammar Saâdani nevienne, quelques jours après, aubout d’un long silence estival deprès de quatre mois, le «parasi-ter» par cette idée vraiment«saugrenue», la plus «inédite»de par les contours que le patrondu FLN lui dresse au fil de sessorties publiques.

En effet, après avoir limité leséventuels adhérents à son initia-tive aux seuls acteurs politiques,associatifs et syndicaux et autresmembres de la société civileayant soutenu le président de laRépublique, Saâdani «accou-chera», un peu plus tard, d’un«non-sens politique». Il propose-ra tout simplement à l’oppositionqui tient, d’ailleurs, comme quin-tessence à son union pour unegrande frange d’elle, justementde sa convergence à dépasser lepouvoir en place qu’elle ne cessede vilipender et de dénoncer, et

souvent en des termes peuamènes, à rejoindre ce front desoutien au président de laRépublique. Il n’y a que l’anciendéputé d’El-Oued qui peut êtrel’auteur de pareille «trouvaillepolitique, ou plutôt politicienne»puisqu’il ne lui manquait qu’àinviter publiquement cette oppo-sition à faire son mea-culpa, à serepentir et à demander pardon !Une opposition qui, faute de

répondre à cet «appel du cœur»,sous couvert «d’intérêt national àsauvegarder en pareille conjonc-ture faite de nombreux défis àrelever», elle qui conçoit cemême intérêt à travers le«dépassement du pouvoir queSaâdani et compères incarnent»,qui via une transition démocra-tique, qui par un nouveauconsensus national à reconstrui-re et tutti quanti, se voit qualifiée

de tous les noms d’oiseaux parce même Saâdani !

Et la palme sur ce registre destristes épithètes attribués par lesecrétaire général du FLN à cha-cune de ses sorties revientincontestablement à la patronnedu PT qui se voit tailler des crou-pières. Saâdani accuse tout sim-plement Louisa Hanoune de«rébellion» contre le président dela République dont, selon lui,«elle dénonce les engagementélectoraux manqués après l’avoirde tout temps soutenu et recon-nu les résultats du 4e mandat».

Tout cela pour dire que lesecrétaire général du FLN est entrain de réunir toutes les condi-tions idoines pour un échec «cui-sant» de son projet ainsi mort-né.Il se retrouvera seul avec comme«soutiens» cette nuée de chefsde partis, d’organisations et d’as-sociations, tous arrimés au vieuxfront et qui ne doivent leur exis-tence «organique» qu’à ce genrede «besognes» d’essence pure-ment «politicienne» qui répon-dent à bien d’autres ambitions etde velléités inavouées, cellesd’émerger et de se distinguer dulot des souteneurs, trop nom-breux et embarrassants…

M. K.

IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Saâdani seul contre tous

Échec cuisant pour le projet de Saâdani.

Le secrétaire général du FLN est en passe de réussirune prouesse inédite : celle de liguer contre lui tous leshommes politiques, y compris ceux issus du même clanprésidentiel.

La direction générale d’AlgérieTélécom a tenté d’apporter hier desexplications au sujet de la rupturedu câble sous-marin reliant Annabaà Marseille. Son P-DG, M. AzouaouMehmel, a tenté d’expliquer lasituation qui a suivi l’incident qui aprovoqué des perturbations auniveau du réseau internet. Le seulfait nouveau réside dans le débutdes travaux de réparation du câbleen question.

Selon le P-dg d’Algérie Télécom, lestravaux de réparation du câble sous-marinreliant Annaba à Marseille devraient seterminer à la fin de la semaine en cours.Toutefois, a-t-il expliqué, «si les conditionsmétéorologiques restent favorables».

Les propos tenus par Azouaou Mehmelont eu lieu lors d’une conférence de pres-se, lors de laquelle il a tenté de répondreaux interrogations soulevées par les jour-nalistes. D’après la même source, «lebateau du consortium international Mecmaa entamé les travaux vers minuit et a puretrouver l’un des deux bouts du câblesous-marin qui a été remonté sur lebateau». Et d’ajouter : «La rupture sous-marin reliant Annaba à Marseille a faitperdre à l’entreprise 81% de ses capacités.

Cet incident concerne plusieursclients, mais on ne peut pas vous donnerleur nombre avec exactitude. Commemesure d’urgence et pour faire face àcette situation, l’opérateur historique destélécommunications a indiqué privilégierd’abord les opérateurs, ensuite les institu-tions et entreprises économiques puis lesparticuliers.

Pour la compensation, il faut attendrela fin de l’opération. En tout cas, nosclients auront droit à une durée d’abon-

nement supplémentaire.» Sur un autrechapitre, le patron d’Algérie Télécom aindiqué qu’un dépôt de plainte contre Xau niveau du parquet de Annaba depuishier dimanche et que «l’enquête judiciai-re déterminera l’auteur de cette rupturequi a affecté le trafic internet de la bandepassante internationale, causant des pré-

judices à Algérie Télécom et à sesclients».

«Pour l’impact de cette coupure qui aprivé Algérie Télécom de 80% de la capa-cité de la bande passante internationaletransitant via le SMWE4 à Annaba, desdispositions ont été prises afin de router letrafic vers le deuxième câble Alger-

Palerme, dans les limites de ses capaci-tés actuelles soit 80 Go», a-t-on indiqué.

Par ailleurs, le patron d’AlgérieTélécom a conclu son intervention endéclarant que les clients de son entrepri-se seront dédommagés une fois que lestravaux seront terminés.

A. Bettache

RUPTURE DU CÂBLE SOUS-MARIN RELIANT ANNABA À MARSEILLE

Les explications du P-DG d’Algérie Télécom

RENDEZ-VOUS «ÉLECTRONIQUES» AADL FACE AUX COUPURES D’INTERNET

«Ça va se rétablir…»

Naouel Boukir - Alger (LeSoir) - Le siège de la directiongénérale de l’AADL s’est habi-tué depuis le temps à la colèreet à l’indignation des citoyensqui viennent faire part de leursrevendications et réclamationsmais qui ne trouvent que lesagents de sécurité pour «inter-locuteurs».

La journée d’hier n’a natu-rellement pas fait exception.Surtout que la dernière déci-sion de l’agence n’a pas faitbeaucoup de satisfaits.

Pour revenir sur le fond deladite décision, celle-ciimplique les souscripteurs duprogramme 2001-2002, ayantactualisé leurs dossiers en2013 et effectué le paiement

de la première tranche (10%).Ceux concernés par l’acquitte-ment de la seconde verrontleurs noms et leurs dates derendez-vous s’afficher réguliè-rement sur le site de l’AADL.Et ce, depuis hier.

Par ailleurs, des convoca-tions ont été transmises parles services de la Poste, ajouteChems Eddine Amraoui, ledirecteur-adjoint de l’AADL.

Les citoyens concernésvoient enfin leur rêve d’unlogement décent concrétisé àmi-chemin. Pourtant, la deuxiè-me partie de la déclaration neles a pas réjouis pour autant.

Le retrait des convocationsdu centre de tri de Bir-Touta aété fortement contesté.

Au-delà du problème detransport que cela impose, inter-vient celui des perturbations duréseau internet global ces der-niers jours. Surtout que la partiela plus déterminante des procé-dures se fait sur la toile.

Disant fournir le «maximumd’informations» sur le sujet, C.Amraoui rappelle des évi-dences. Interrogé sur les per-turbations actuelles du service

internet et leur impact sur laconsultation des rendez-vouspar les citoyens concernés, C.Amraoui se montre lapidaire :«Ça va se rétablir.»

En attendant cette «réhabi-litation», les souscripteursdemeurent dans le suspenseet dans l’espoir que leursnoms figureront sur les listes,s’ils sont «programmés».

N. B.

«Ça va se rétablir…» Il ne s’agit pas de la déclara-tion du directeur de la communication de l’ARPT maisde celle du directeur-adjoint de l’AADL, interrogé ausujet des perturbations du service internet et leurimpact sur la publication et la consultation des rendez-vous des souscripteurs sur le site officiel de l’Agence.

Les souscripteurs inquiets.

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Page 4: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

EnquêteLe Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - Page 4

Tant que le déficit de la produc-tion des protéines d’origine avicolesubsistera en Algérie, le consom-mateur sera toujours l’otage depetits éleveurs dont la qualité avi-cole ne subit quasiment aucuncontrôle.

Ce consommateur se demandera encorelongtemps si la cuisse rôtie qu’il va dégusterou le poulet qu’il va acheter proviennentd’un animal vivant et abattu selon lesnormes hygiéniques ou d’un volatile déjàmort. Il ne sait pas non plus quand les œufsexposés à la vente ont été pondus. Mêmes’il n’est pas certain de la provenance dupoulet qu’il va acheter, le consommateuralgérien le payera dans les prochains mois,probablement, à 1 000 dinars le kilo. Pourles spécialistes du secteur, l’industrialisationde la filière de l’aviculture est une partie dela réponse à ces inquiétudes.

Paradoxe algérien. Selon les experts duministère de l’Agriculture, du Développe-ment rural et de la Pêche, notre pays aatteint un palier appréciable dans la maîtrisede la génétique en matière de volaille de lagrande production – certains producteurséleveurs sont remontés jusqu’aux grandsparents — mais d’un autre côté la produc-tion du poulet, de la dinde et des œufs sefait toujours de manière archaïque. Et pourcause, les réseaux de l’informel ont la main-mise sur plus de 70% du système productif.Du coup se pose avec acuité le problèmedes risques sur la santé des consomma-teurs.

Dilemme : besoins, production et qualité

L’Organisation mondiale de la santé(OMS) préconise une consommationmoyenne annuelle de 42 kg de protéinesd’origine animale par personne, affirmentles spécialistes. Qu’en est-il en Algérie ?Selon les estimations que nous a communi-quée madame Izeboudjéne de la Directiondu développement de la production avicoleau ministère de l’Agriculture, l’Algérienconsomme en moyenne 14 kg de vianderouge, 3 kg de poisson 12 kg de viandeblanche (poulet, dinde et gibier) et 162œufs. On est encore loin de la norme. Ledéficit est important. De plus, si l’on semontre un peu plus regardant sur le détailde la répartition de cette consommation, ony décèlera sûrement des déséquilibresgrandissants entre les franges sociales.

Ce déficit et déséquilibre appellent unequestion : doit-on fermer les yeux sur la qua-lité des produits avicoles pour remplir, à desprix bas, le panier de la ménagère ? Laréponse se trouve au niveau des marchésalgériens où le transport des pouletsvivants, leur stockage, leur abattage et leurcommercialisation n’obéissent à aucun cri-tère hygiénique. Dans ce cas, on fait de lapolitique sociale au détriment de la santé duconsommateur. Quelques statistiques sontrévélatrices du décalage entre la nécessitéde mettre des produits avicoles en quantitéet, surtout en qualité et l’autre nécessité deplacer la santé du consommateur au centredes inquiétudes. Il y a en Algérie, selon lesindications du ministère de l’Agriculture, 985producteurs de poussins. S’agissant deséleveurs de poulets de chair, ils sont 9 111et 1 004 pour la dinde. 6 491 sont des éle-veurs de poules pondeuses. Il est questionde producteurs recensés, c’est-à-direagréés, et qui répondent à un minimum deconditions sanitaires requises par la fonc-tion. En réalité le nombre est beaucoup plusimportant. D’ailleurs au niveau du départe-ment de l’agriculture, on ne s’en cache pas.Comme on sait pertinemment que souventles produits animaliers mis sur le marché nesont pas issus d’un cheptel avicole en par-

faite santé. Selon le département de l’agri-culture, leurs statistiques indiquent que l’Al-gérie produit annuellement environ 460 000tonnes de viande blanche et 6 milliardsd’œufs. Ceci pour ce qui est déclaré. Or laquantité est beaucoup plus importante.Encore une autre fois, les responsables del’agriculture ne se font aucune illusion surles quantités réelles mises sur le marchésans que les structures de contrôle voientce qui se passe. C’est toujours le consom-mateur qui prend le risque. Au niveau duministère de l’Agriculture, des spécialistesont consenti à nous indiquer quelquesrisques pouvant causer différentes infec-tions bactériennes comme les zoonoses oula salmonellose. Ce sont des bactéries quicausent des infections souvent assezgraves. Elles peuvent provenir des produitsavicoles. A ce propos, nous citerons unchiffre resté confidentiel ; il est questiond’environ 10 000 cas d’intoxications qui sur-viennent chaque année dans les restaurantsdes universités du pays.

Quand on sait que ces restaurants sontde grands consommateurs de viandeblanche pour éviter le gonflement du bud-get, on peut aisément imaginer le reste. Il ya également la mauvaise gestion de lasanté des volatiles (surconsommation desantibiotiques) qui peuvent se répercuter surl’individu. Mais selon les techniciens duministère de l’Agriculture, le plus grand dan-ger pour le consommateur peut être cachédans des produits alimentaires fabriqués parl’industrie de l’agroalimentaire et quicontiennent des œufs. Sur ce point, le dan-ger est sournois et peut frapper sur le longterme.

Exigence de la traçabilitéLa parade est-elle possible ? C’est la

question que nous avons posée à des tech-niciens et producteurs. L’exigence de la tra-çabilité des produits avicoles est une pre-mière démarche disent-ils. «Ce qui obligerales producteurs à veiller sur la qualité deleurs produits.» Ce que nous confiait à cepropos Mohamed-Cherif Nahaoui, P-dg dela Sarl Viavi qui produit de manière indus-trielle des œufs à Corso dans la wilaya deBoumerdès et de la viande blanche à l’Ar-baâ dans la wilaya de Blida, n’est pas dutout dénué de bon sens. «Pourquoi sur unebouteille d’eau minérale qui est sans dangerpour la santé du consommateur on imposela date de production et celle de limite deconservation ? Pourquoi le citoyen qui achè-te un yaourt, regarde systématiquement cesdates mais pas quand il achète un poulet ouun œuf ?»

Notre interlocuteur ne craint pas lescontraintes législatives en matière de qualitéet de traçabilité. Mieux, il les revendique.«Nous souhaitons l’adaptation de la législa-tion algérienne en matière de qualité et detraçabilité dans notre filière.» Dès lors laquestion qui se pose sera certainement for-mulée ainsi : les pouvoirs publics évitent-ils

de se mettre à dos cette puissance écono-mique tapie dans l’ombre des zones encla-vées ? L’explication de l’absence de cettetraçabilité se trouve certainement sur le faitque la production et la commercialisationdans le pays du poulet et des œufs provien-nent à 80% du circuit informel.

Au cours de notre enquête, nous avonssu, par ailleurs, que la majorité des commer-çants et les grandes surfaces qui se tar-guent de la maîtrise de la qualité, refusentcette traçabilité quand elle existe. En clair, ilest certain que ces commerçants et grandessurfaces continuent à écouler du poulet etdes œufs alors que leur durée de vie estarrivée à échéance. Qui est, en outre, enmesure de garantir que les poulets et lesœufs écoulés sur le marché national necontiennent pas des médicaments et pro-duits chimiques (sulfamides) interdits enEurope ? Ce qui est certain, c’est que lasanté du citoyen est en jeu. La filière avicoledevient dès lors une affaire sérieuse pour lalaisser prospérer dans la clandestinité.

Intégration industrielle pour éviterdes altérations sur la qualité

et atténuer le coût de productionLes responsables et techniciens du

ministère avec qui nous avons discuté surce dossier sont catégoriques, «il est impéra-tif, disent-ils, d’industrialiser au moins 70%de la filière pour la stabiliser sur tous lesplans et lui permettre de se développer har-monieusement».

L’industrie avicole fait son entrée enAlgérie, mais reste encore hésitante. Etantgénéralement installée dans les zonesrurales, la pénible période vécue par le paysl’a terriblement gênée l’empêchant deprendre son essor pour jouer son rôle desecteur d’approvisionnement de la popula-tion en protéines et d’agent actif dans le pro-cessus politique visant la sécurité alimentai-re du pays. Elle commence en effet à s’im-planter, à l’exemple de ce que nous avonsvu un investisseur privé à Corso, laquelleentreprise a repris à son compte les critèresindustriels, économiques et techniques queceux en cours en Europe — les équipe-ments et la technologie y ont été importés —pour produire en grosse quantité et avec lerespect de la qualité. Mais a priori l’avicultu-re ne jouit pas de la priorité des pouvoirspublics. Vouloir mettre des produits de qua-lité sur le marché afin de faire face à unedemande en constante augmentation estune affaire de vision sur le long terme etd’investissement pour l’acquisition d’équipe-ments modernes. Il y a en Algérie une poi-gnée d’industriels qui ont cumulé assezd’expérience dans ce domaine pour lancerune filière productrice en quantité et en qua-lité. Ces paramètres de production nous lesavons notés chez cette entreprise qui a ins-tallé un processus de production de la«basse-cour» jusqu’à l’étal du commerçantpour éviter des interventions externes pou-vant corrompre la qualité de ses produits.

En clair, elle est en voie de maîtriser tout unprocessus de production allant de l’alimentpour son cheptel jusqu’au recyclage desdéjections des poules en passant par la pro-duction des poussins d’un jour, l’engraissa-ge du poulet de chair, l’abattage (éviscéra-ge/découpage) et la production, par cen-taines de millions d’œufs.

Au niveau de son complexe de Corso,qui emploie 170 personnes, l’entreprise enquestion, que nous avons longuement visi-tée, fait l’élevage de poules pondeuses pourune capacité de 500 000 œufs jour. L’unitéen question est dotée d’équipementsmodernes. L’élevage des poules est entière-ment automatisé. Leur alimentation, l’aéra-tion des poulaillers, la gestion de la lumièreet les récoltes rejets sont informatisés.L’œuf est récolté, acheminé, sans aucuneintervention humaine, vers un appareil qui lescanne – ceux en mauvais état sont détruits— et une fois calibré, trié et surtout datéavec une encre spéciale (date de la ponte),il est emballé et étiqueté pour l’intégrer dansla chaîne de froid. Tout cela s’accomplit enmoins de 10 minutes. Pour renforcer samaîtrise, cette entreprise a fait l’acquisitionde matériel pour monter une unité de pro-duction de poules pondeuses et une secon-de pour le recyclage des déjections despoules en engrais. Elle n’attend que l’attri-bution de terrains pour en faire l’installation.Concernant le poulet de chair, l’entreprise afait l’acquisition d’une unité à Larbaâ appar-tenant à l’Orac.Réhabilitée et modernisée,cette unité qui emploie 120 personnes abat24 000 poulets par jour. «Nous avons intro-duit des conditions d’hygiène draconiennes.Elle a été classée, par des institutions offi-cielles, première au niveau national sur cepoint», dira son patron. En fait seuls lesgrands producteurs dont les unités sontconçues aux normes internationales sont enmesure de garantir la qualité de leurs pro-duits. Cette maîtrise influe également sur lecoût de la production.

Le poulet bientôt à 1 000 dinars ?D’ici le prochain mois de Ramadhan, le

poulet frôlera probablement la cote des1 000 dinars le kilogramme. Plusieurs rai-sons pousseront le prix vers le haut. Il y ad’abord des contraintes endogènes : le sys-tème de production est archaïque. Il n’obéità aucune rationalité économique ; il est spé-culatif. La majorité des éleveurs ne sont pasdes professionnels et n’investissent pasdans le durable. Ils louent des terrains oudes hangars pour 2 ou 3 saisons pour instal-ler leur cheptel. Une fois le bail échu ilscherchent un autre endroit, ce qui se reflètesur le coût de production, ou changent car-rément de fonction. Comme ils ne disposentpas d’équipements, ils gaspillent l’alimenta-tion. Selon les spécialistes du ministère del’Agriculture, les éleveurs algériens utilisentenviron 2,5 kg d’aliments pour produire 1kilogramme de viande blanche. Or la normeinternationale est ramenée à 1,8 kilogram-me d’aliment pour un kilogramme de viande.

Le manque d’hygiène dans des enclosinadéquats et le manque de suivi par desagents qualifiés sont les causes d’une mor-talité élevée alors qu’en Algérie la consom-mation des produits médicaux est supérieu-re par rapport à ce qui est exigé. S’agissantdes contraintes exogènes qui agrandiront, ilfaut le craindre, le cercle des familles nepouvant plus acheter de viande, vu ladépréciation du dinar. En effet la totalité desintrants qu’utilise la filière est importée. L’im-pact sur le prix du poulet est direct. A celas’ajoutera la fluctuation des cours des mar-chés mondiaux des céréales et autres déri-vés. Il faut s’attendre à ce que d’ici quelquessemaines le prix du poulet commencera sonascension pour ne plus s’arrêter.

Abachi L.

MARCHÉ DE LA VOLAILLE EN ALGÉRIE

Le poids effarant des réseaux clandestins

La production de poulet se fait toujours de manière archaïque.

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Page 5: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le président de l’Ordrenational des pharmaciens fait unemise au point. Le pharmacien, dit-il, n’est pas le dernier maillon de lachaîne des soins. Ce dernier seplace au premier rang de la chaî-ne, estime Lotfi Benbahmed quis’exprimait hier sur les ondes de laradio nationale Chaîne III. D’ailleurs, la nouvelle loi sani-

taire qui passera prochainementau vote des parlementaire octroied’autres rôles au pharmacien.Désormais, la tâche du pharma-cien ne se limitera plus à délivrerdes médicaments pharmaceu-tiques et parapharmaceutiquesmais il assumera aussi le rôle de laprise en charge du malade.Comment ? Lotfi Benbahmed aexpliqué que la nouvelle loi sanitai-re élargit le rôle du pharmacien.Ce dernier est désormais impliquédans la prise en charge desmalades, à travers l’éducation thé-rapeutique, notamment dans lesmaladies chroniques comme le

diabète, l’asthme et la prise descoagulants. L’éducation thérapeutique qui

était jusque-là une tâche réservéeau médecin généraliste, à l’infir-mier, au diététicien et au psycho-logue, inclura aussi le pharmacien.«Aujourd’hui, à travers le monde,le pharmacien va vers l’éducationthérapeutique, avant, il ne faisaitque la délivrance de médicamentspharmaceutiques et parapharma-ceutiques, mais aujourd’hui, il seraaussi impliqué dans la prise encharge des malades», a indiqué leprésident de l’Ordre des pharma-ciens. Pour les diabétiques, cite-t-il,

comme exemple, les patients ontaccès à une consultation chez lemédecin chaque fois. Selon lui, «ilfaut les aider pendant ce laps detemps à prendre leur médicamentd’une manière sérieuse, à prendreleur glycémie et leur donner desconseils diététiques ou sur la prisedes coagulants». Benbahmedappelle à «remédicaliser l’officine»

et les pharmaciens à devenir devéritables praticiens. Cependant, dit-il, le pharma-

cien ne sera pas décrété éduca-teur du jour au lendemain. Cetteformation doit être incluse commeune filière dans les programmesde l’enseignement supérieur. Pourles pharmaciens déjà en exercice,ils doivent avoir accès à une for-mation continue. L’officine porte

également la notion d’établisse-ment pharmaceutique dans lecadre de la nouvelle loi. «Jusqu’aujour d’aujourd’hui, nous avions desétablissements qui étaient gros-sistes, des producteurs ou desimportateurs et leurs statutsn’étaient pas bien définis mais lestatut d’établissement permettrade mettre en place de bonnes pra-tiques et assurer la disponibilité

des produits pharmaceutiques etleur qualité notamment par la terri-torialité de la décision d’enregistre-ment (AMM)», a expliqué l’invitéde la rédaction. Par ailleurs, s’agissant de

l’exercice illégal des officines, leprésident de l’Ordre a indiquéqu’une soixantaine ont été fer-mées et poursuivies en pénal. Pour alléger la charge sur le

pharmacien dont les horaires detravail peuvent aller jusqu’à 12heures par jour, ce dernier a ledroit de recruter un pharmacienassistant dont la responsabilitépharmaceutique sera engagée aumême titre que le pharmacien titu-laire. L’invité de la radio a rappeléque la loi sanitaire date de 1985 ettoute une série de modification delois, de décrets, de circulairesencadraient la petite pharmacie.Aujourd’hui, dit-il, il fallait mettre del’ordre dans ce secteur mais sur-tout le mettre aux normes interna-tionales par la mise en place debonnes pratiques et d’un nouveaustatut pour les établissementspharmaceutiques pour assurer à lafois la disponibilité et la qualité desproduits pharmaceutiques.

S. A.

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE5Actualité

SON CHAMP D’ACTION S’EST ÉLARGI

Le pharmacien impliqué dans la priseen charge des malades

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Sid

La nouvelle loi sanitaire octroie au pharmacien plus deresponsabilités. Désormais, le rôle du pharmacien ne selimitera plus à délivrer des médicaments. Ce dernier seraaussi impliqué dans la prise en charge des malades.

La nouvelle loi sanitaire élargit le rôle du pharmacien.

SANTÉ

40% de la population adulte de la capitale atteintede maladies cardiovasculaires

«A Alger, on s’approche d’untaux de 40% de la population adul-te, qui est atteinte d’hypertensionartérielle (HTA) ce qui fait d’ellel’une des régions où la maladie est

la plus répandue», en Algérie, aindiqué le président de SAHA. Ce taux s’approche de celui

enregistré dans le reste du pays etle Pr Chibane souligne qu’un tiersdes Algériens âgés de 20 ans etplus sont touchés par cette mala-die de façon égale pour leshommes et pour les femmes. «Ceci est une moyenne des

nombreux travaux réalisés à tra-vers le territoire national montrantégalement que 50% des sujets

atteints par cette maladie nesavent pas qu'ils sont hypertendusparce que la maladie est peusymptomatique et on l’appelled’ailleurs le tueur silencieux»,selon le professeur. En fait, explique-t-il, les

citoyens n’ont pas encore la cultu-re ou l’habitude de mesurer régu-lièrement leur tension artériellepour faire le diagnostic le plus tôtpossible afin d’avoir les meilleursrésultats thérapeutiques et unemeilleure prévention des complica-tions qui font toute la gravité de lamaladie. Pour la prévention, le profes-

seur indique qu’il y a une donnéeimportante qui attire l’attention detous les chercheurs qui s’intéres-

sent à l’hypertension artérielle enconstatant que la population desadolescents devient de plus enplus exposée à cette maladie dufait de l’augmentation de la séden-tarité dans cette catégorie de lapopulation (micro-ordinateurs,télévision) ainsi que le manqued’activité physique, qui n’est mêmepas programmée dans certainesécoles. De nombreux autres médecins

exerçant dans les secteurs privé etpublic ont insisté sur la préventionpour éviter les maladies cardiovas-culaires. Mohamed Belamdani, médecin

privé à Alger, a indiqué dans sacommunication intitulée«Syndrome d’apnée obstructive du

sommeil et hypertension artérielle,expérience algéroise», que desconseils de prévention sont régu-lièrement adressés aux patientsmême si ceux-ci ne sont pas tousdes résidents d’Alger puisqu’ilsviennent aussi d’autres régions. Selon lui, «la meilleure préven-

tion est l’hygiène de vie qui doitêtre correcte avec la pratiquerégulière du sport, associée à unepériode suffisante de sommeil». L’hypertension, qui touche un

grand nombre de la populationalgérienne, nécessite un dépistageprécoce, estime de son côté Dr N.Kesri du service d’endocrinologiedu CPMC de Mustapha-Pacha.

APS

La wilaya d’Alger est l’une des régions qui connaît letaux le plus élevé d’hypertension artérielle et s’approchede 40% de la population adulte, a indiqué hier à l’APS leprofesseur Ahcène Chibane, en marge du congrès de laSociété algérienne d’hypertension artérielle (SAHA) qu’ilpréside.

La période d'accomplissement duService national sera prise en comptedans le calcul de la retraite, quelleque soit la nature de la retraite (pro-portionnelle ou sans condition d'âge),a indiqué hier la Direction générale dela Caisse nationale de retraite (CNR).Les responsables des agences de la CNR

sont appelés à tenir compte désormais de lapériode du Service national pour le calcul dela pension dans les cas de départ à la retraite,selon les instructions de l'ordonnance n°97/13du 31 mai 1997, et ce à compter de la date deparution de la loi relative au Service national

n°14/06 du 9 août 2014, selon une instructionde la CNR adressée à ses différentesagences. Cette loi intervient pour mettre un terme à

«la différence dans le traitement entre les dos-siers de retraite quelle qu'en soit la forme, etce, à la faveur des dispositions de son article70 qui précise que “le temps du Service natio-nal est compté pour sa durée effective dans lecalcul de l'ancienneté de service exigée pourl'avancement et la retraite”», relève la mêmesource. En effet, la législation en matière deretraite, telle qu'appliquée depuis 1983 à cejour, «ne tient pas compte de la période d'ac-complissement des obligations du Service

national pour le calcul de la pension de retrai-te, que dans le cas du départ à l'âge légal (60ans)». «Les départs à la retraite proportionnel-le ou sans condition d'âge en étaient exclus»,souligne-t-on .La mesure prend effet à compter de la date

de parution de cette loi pour les nouveauxdossiers et les responsables en charge del'application de cette décision, sont instruits deprocéder à la révision des dossiers déjà liqui-dés en prenant cette même date comme dated'effet de la révision, ajoute encore la mêmesource qui insiste sur «la stricte application dela présente instruction».

APS

CALCUL DE LA RETRAITE

La période du Service national prise en compte

AIR ALGÉRIE

Le projet defilialisationinquiète lestravailleursLe projet de filialisation

de l’activité maintenance àAir Algérie ne cesse d’ali-menter l’inquiétude chezles salariés de la compa-gnie.C’est du moins ce qu’af-

firme le communiqué rendupublic par le Syndicatnational des techniciens dela maintenance avion(SNTMA).Le syndicat autonome,

qui affirme avoir fait part deses appréhensions au P-dg de l’entreprise, se pré-pare à tenir une assembléegénérale de l’ensembledes travailleurs afin dedébattre de cette question.

R. N.

Page 6: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Dans le cadre de la coopération algéro-cubaine et partant des programmes de laprotection de la santé de la mère et de l’en-fant et la promotion de la santé de proximi-té, une mission cubaine composée de 12spécialistes a été affectée à l’EPH 240 litsde Aïn-Séfra et ce, dans la nécessité decombler le déficit concernant le volet lasanté maternelle et infantile. L’équipe est composée de 3 spécialistes

en gynécologie-obstétrique, 1 gynécologue,8 auxiliaires en gynéco, néonatalogie etanesthésie, dont 8 ont déjà pris fonction, a-t-on appris auprès de M. Derdour Samir,directeur de l’EPH. L’établissement hospitalier dispose d’un

matériel de haute technologie affecté à tra-vers ses structures, notamment la dotationde blocs opératoires en cœlioscopie, ainsique d’un laboratoire d’analyses médicalesde plusieurs services : hémodialyse, épidé-miologie, transfusion sanguine, radio scan-ner et la médecine légale, de même que lesréalisations prochainement d’un bloc opéra-toire au sein des services des urgences etun centre de référence pour les grossessesà risque, a encore déclaré M. Derdour. Or, depuis le départ, pour desraisons sécuritaires, de la mission médicalechinoise, les efforts pour combler le déficiten matière de spécialistes sont restésvains. En attendant le recrutement prochai-nement de 9 médecins généralistes et l’af-

fectation par la tutelle de 13 autres spécia-listes (ophtalmo., cardio., endocrino. …) etl’ouverture également du nouvel hôpital de120 lits à Aïn-Séfra, on ne parlera peut-êtreplus de problème de santé dans la régionde Aïn-Séfra.

Une gynécologue et deux sages-femmessuspendues de leurs fonctions

Par ailleurs, pour négligence et non-assistance à personne en danger, causant

la mort d’une jeune femme après accouche-ment, une gynécologue et deux sages-femmes ont été suspendues de leurs fonc-tions par la direction, en attendant leur com-parution devant la commission de discipli-ne, a-t-on encore appris. Pour rappel, on déplore 2 décès mater-

nels et 26 mortalités néonatales sur 1 000vivants enregistrés durant l’année 2015auprès de cet EPH.

B. Henine

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 6Régions

AÏN-SEFRA

Une mission médicale cubaineen fonction à l’EPH 240 lits

MILA

Les usagers de la rue Maâmar-Daif dans la gadoue

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Alors que le wali de Mila, MadaniFouatih Abderrahmane, prône depuisson installation un discours rassurantquant au respect des clauses contrac-tuelles des marchés publics engagés,particulièrement les délais de réalisa-tion et la qualité des travaux effectués,il se trouve que la situation est toutautre réellement ! Combien de projets, si on prend unique-

ment le programme d’amélioration urbainede Mila-ville, traînent dans le temps et lacarence dans la qualité ? Des cas, on peutciter à satiété, malgré les 100 milliards decentimes injectés et lorgnés de toutes partspar tout un chacun mais, en tant quecagnotte, malheureusement, pas en tant

qu’opportunité de changement du visagehideux de la ville ! Un exemple bien illustratif : celui d’un

tronçon de rue d’à peine 200 ou 300 mètres,reliant la cité Bensalah à celle des 500 loge-ments, la rue Maâmar-Daif, qui démarre dela mosquée de la cité Bensalah, jusqu’à lajonction du boulevard Hocine-Zerrouki, enpassant par la DJS, la direction des trans-ports, le bâtiment des 32 logements LSP etle centre des jeunes handicapés ; un petitprojet qui comprend la réhabilitation de laroute avec confection des trottoirs et autresavaloirs. Une rue importante qui relie deux

grandes cités mais qui se trouve, malheu-reusement, prise en otage quant à sa réali-

sation, puisque le semblant de chantier quia démarré, il y a presque 3 années de cela,avance à pas de tortue, s’éternise et pénali-se tous les usagers de cet axe routier, sansque personne ne trouve à redire, mis à partles habitants de ces lieux ainsi que les visi-teurs des administrations publiques ayantélu domicile, victimes de cette supercheriequi ne dit pas son nom ! Qui est en charge de la réalisation de ce

semblant de projet ? Qui assure le suivi destravaux et à quel prix ? Pourquoi laisse-t-onfaire sans rechigner ? Autant de questionsqui méritent d’être posées, alors que lescitoyens continuent de patauger dans lagadoue du… Laisser-aller et de la gabegie !

A. M’haïmoud

AÏN-TÉMOUCHENT

40 milliards pourla préparation de la zone d'activité

de TamazouraLa zone d'activité de

Tamazoura, distante de 53 km àl'est du chef-lieu de wilaya,constitue une zone prometteuseen matière de création d'emploiset de richesse. Les responsables locaux y

attachent une grande importan-ce du fait qu'elle devra drainerbeaucoup d'investisseurs et, parconséquent, elle sera un lieud'activités pour des dizainesvoire des centaines d'investis-seurs de la région ouest dupays.Cette zone qui est située

entre trois wilayas que sontOran, Sid-Bel-Abbès et Aïn-Témouchent devra faire l'objetd'une attention particulière de lapart des responsables locauxtout comme les 13 autres zonesd'activité de la wilaya dontquatre sont déjà en activité tan-dis que les neuf restantes sonten voie de préparation. La zone d'activité de

Tamazoura qui, normalement,devrait être opérationnelledepuis plusieurs années,connaît une lenteur inexplicable,raison pour laquelle le chef del'exécutif lui a consacré uneenveloppe financière de 40 milliards de centimes pourl'équiper, surtout que plus de70 investisseurs attendent delancer leurs projets dans laditezone.Il faut noter que beaucoup de

promoteurs et investisseurs quisont passés par le Calpiref (onavance le nombre de 350) émet-tent le vœu d'activer dans cettezone qui est implantée sur unesuperficie de 270 hectares. Cependant, le point noir qui

empêche le lancement des acti-vités au sein de cette zone estqu’elle n’est pas prête, pourtantl'autorisation de répartition enlots est disponible et n'attendque la préparation du site, alorsque 70 investisseurs activentdéjà.

S. B.

Page 7: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Depuis la désignation de laville d’Oran pour abriter lesfuturs Jeux méditerranéens de2021, tout un chacun scrute l’étatd’avancement des projets struc-turants de la capitale de l’Ouest.

De toutes parts, les autorités affir-ment que la situation financière du paysn’aura aucune influence sur les prépa-ratifs et l’organisation de cette éditiondes JM de 2021.

Depuis ce jeudi, beaucoup s’interro-gent sur le devenir d’Oran, appeléedepuis des années à un avenir de gran-de métropole méditerranéenne et qui,du coup, pourrait déboucher sur un nou-veau statut pour la wilaya.

En effet, lors de sa visite à Oran jeudidernier, le ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales a évoqué sans don-ner des détails, l’engagement d’uneréflexion autour de la possibilité d’accor-der, à certaines wilayas, un statut degrande wilaya ou plutôt de super-wilaya.Avec comme support de grands projetspour obtenir cette qualité exceptionnellede grande wilaya.

Avec les JM de 2021, Oran pourraitdonc prétendre à un statut équivalent àcelui d’Alger la capitale. Déjà que beau-coup parlent d’aubaine à Oran, aveccette organisation des JM de 2021,alors que d’autres villes et régions vontdevoir abandonner des projets quidevaient être réalisés sur fonds publics,

Oran va pouvoir achever ses projetssans trop de soucis. Ainsi, l’on cite àchaque occasion, l’extension des tron-

çons du tramway, celle du port d’Oranavec la pénétrante qui permettra derelier les docks du port à l’autoroute Est-

Ouest. Sont encore évoqués dans cetordre d’idées, la création de zones d’ac-tivité sur le périmètre de plusieurs com-munes, une nouvelle aérogare à Es-Senia, et de grands pôles urbains avecdes milliers de logements à la carte,entre promotionnels, haut standing etsociaux.

Sur un autre point, le volet touristiquen’est pas oublié avec là aussi des plansde sauvegarde des vieux quartierscomme Sid El Houari et la réhabilitationdu vieux bâti.

Le parc d’hôtels devrait aussiconnaître un bond avec de nouveauxinvestissements privés essentiellement.Mais l’autre interrogation est de savoirsi toutes ces projections auront unimpact positif pour la population et qu’iln’y aurait pas plutôt un écart encoreplus grand entre la majorité au niveaude vie très bas et l’autre minorité profi-tant de la croissance publique.

Fayçal Moulay

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 7Régions

AVEC LES JM DE 2021

Oran aura-t-elle un nouveau statut ?

BOUIRA

Les transporteurs ferment le siègede l’APC de Saharidj

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Un tronçon décapé depuisplus de deux ans dans le cadred’une réfection mais qui estresté, depuis, en l’état, en sedégradant davantage jusqu’àdevenir un danger pour lesvéhicules, avec les pluies etautre neige des deux hiversprécédents, une véritable pisteavec des nids-de-poule, desornières quand ce n’est pascarrément des mares d’eau deplusieurs dizaines de centi-mètres de profondeur. Aussi,las d’attendre la reprise des

travaux, les dizaines de trans-porteurs qui ont vraiment peurpour leurs véhicules, ont tentéune action pacifique la semai-ne dernière en allant exposerleur problème au maire mais larencontre s’est soldée par unéchec, aucune solutionn’ayant été prise.

Hier, les transporteurs ont,dès la matinée, procédé à lafermeture du siège de leurAPC en signe de protestationcontre l’incapacité des autori-tés locales à résoudre ce pro-

blème qui n’a que trop duré etqui fait souffrir tout le monde,piétons et automobilistes detous bords. 

D’après ces protestataires,le maire, au lieu de présenterdes solutions, s’est perdu dansles causes de ces dégrada-tions dues en grande partieaux travaux engagés dans lecadre de la rénovation duréseau AEP, puis celui du rac-cordement au gaz naturel etenfin, de l’installation de lafibre optique.

N’ayant pas été convaincuspar les arguments avancés parle maire et surtout, n’ayantobtenu aucune promessequant à la réfection de ce tron-çon, les transporteurs ont car-rément fermé le siège del’APC dans l’espoir de voir lewali ou le chef de daïra réagir.

En effet, vers 10h, le nouveauchef de daïra de M’chedellahs’est déplacé sur les lieux et arencontré, en présence dumaire, les représentants destransporteurs auxquels il apromis, après les avoir écouté,d’y remédier dans les plusbrefs délais avec la reprise destravaux de revêtement decette chaussée dès la semaineprochaine.

Après cette entrevue, lesprotestataires ont rouvert lesiège de l’APC et ont reprisleur travail en assurant à nou-veau la navette Saharidj-M’chedellah, au grand soula-gement des citoyens quiavaient souffert durant la mati-née et surtout les travailleursqui sont des centaines à tra-vailler hors de la commune.

Y. Y.

RELIZANE

Des habitantsattendent

l’aménagementde la route

Les habitants du village ElGhemaïzia, dans la commune deOued Djemaâ, à 20 km à l’ouestdu chef-lieu de la wilaya deRelizane, attendent toujoursl’achèvement de l’aménagementde la route qui les rattache à lacommune de Oued Djemaâ et àl’autoroute Est-Ouest. Ainsi, ilsn’auront plus à souffrir de l’isole-ment dans lequel leur bourgadeest enfermée.

El Ghemaïzia est considéré,malgré tout, comme l’un des plusgrands villages de la communede Oued Djemaâ, précisent seshabitants.

Ces derniers n’ont pas cesséd’attirer l’attention des servicesconcernés, d’autant plus que laroute en question relie l’école quise trouve au village, et le chef-lieu de la commune, OuedDjemaâ, distante de 10 km.

Le village susmentionné, avecles changements qui s’opèrentsur le plan d’aménagementurbain et de la réalisation d’infra-structures très importantes, aspi-re à sortir de cet enclavement et,pourquoi pas, s’émanciper, car cevillage qui a tant donné à lanation veut avoir sa part enmatière d’amélioration des condi-tions de vie.

A. Rahmane

L’université Akli-Mohand-Oulhadjde Bouira qui proposait jusque-làdes formations en lettres, scienceshumaines, économie et sciencesvient d’acquérir un nouvel instituttechnologique, l’IT, censé offrir à larégion de Bouira des cadres à la hau-teur et aux étudiants une formationde haut niveau.

C’est afin de renforcer la relation univer-sité-acteurs économiques dans la régionque l’institut technologique a vu le jour.Proposant une formation en continu, l’IT deBouira offrira pour commencer des licencesprofessionnelles (bac+3) dans les spéciali-tés du génie de l’eau, génie chimique etgénie de la formulation et étendra par lasuite les formations avec des spécialisations

en exploration et exploitation du gaz deschiste, gestion administrative et commer-ciale ainsi que l’auto électronique.

Par cette extension, l’université de Bouirase veut un allié pour le secteur de l’industrieet de l’économie en proposant des forma-tions de qualité supérieure, supervisées pardes experts français, via un programmepédagogique incluant un dispositif d’accueil,de tutorat, d’accompagnement et de soutienau bénéfice des étudiants, poussés à davan-tage d’autonomie et de méthodologie. Unenseignement qui alternera cours théo-riques, travaux dirigés et travaux pratiqueset ce, dans le cadre d’une formation enca-drée et de stages en entreprises.

Cet institut sera ainsi doté d’une biblio-thèque d’une capacité de 100 places, delaboratoires, de salles informatiques et pour-

ra recevoir en premier lieu 90 étudiants sousl’encadrement professoral de 20 personnes.

Par ailleurs et toujours dans le but d’amé-liorer sa prestation envers ses étudiants,l’université de Bouira qui compte déjà prèsde 20 000 étudiants annonce la réceptionprochaine d’une nouvelle salle de confé-rences, de l’ouverture de 3 000 places péda-gogiques pour la rentrée 2015/2016 et de 60logements de fonction pour le personneld’encadrement.

La création de deux cellules d’écoute etd’orientation viendra également améliorer lequotidien des étudiants de l’université et laréception d’un centre d’enseignement inten-sif en langues étrangères aidera à la mise àjour des savoirs en acquisition et leur mise àniveau par rapport au reste du monde.

Katya Kaci

UNIVERSITÉ AKLI-MOHAND-OULHADJ

Un institut technologique pour pallierles besoins de la région

Hier et pour la deuxième fois en l’espace d’une semai-ne, des dizaines de transporteurs de la commune deSaharidj, à 60 km à l’est de Bouira, assurant surtout laliaison entre le chef-lieu de commune avec le chef-lieu dedaïra M’chedellah, sur une dizaine de kilomètres au sudle long de la RN 30, ont procédé à la fermeture du siègede l’APC pour protester contre l’état de dégradation d’untronçon de cette route nationale qui traverse le chef-lieusur une longueur de plus d’un kilomètre.

Page 8: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Le Soird’Algérie Contribution Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 8

Le Nobel, cette récompenseautant recherchée que décriée,demeure dans sa crédibilité équi-voque.

Le crédit dont est censé bénéficierce prix avait été à maintes fois et pourmoult raisons ébréché. Des craque-lures garnissent son contour. Oui, carpourquoi voulez-vous que cinq per-sonnes, quels que soient leurs qualités,leurs capacités, leurs compétences,leur probité et autres attributs humains,décident-elles, à partir d’un salon feu-tré, niché dans le froid nordique, derécompenser une ou plusieurs per-sonnes, sinon une ou des institutions,ayant produit une contribution majeurepour la paix dans le monde ? C’est-à-dire cinq personnes qui déci-

deraient, à partir d’une grille d’évalua-tion qui leur est propre, à la place de 7milliards d’êtres humains, dont les 80%n’ont pas accès à la paix, sinon à unepaix boiteuse et inachevée. Une paixsouffrant de plusieurs tares et lestéeencore d’autres lourds carcans. Ensui-te, si à certaines occasions, ce prixavait fait mouche, en gratifiant des per-sonnalités et des organisations, il avaitaussi péché par trop de parades mar-quées : m’as-tu vu ? Ainsi, commentjustifier que cette distinction, si tant ellel’est toujours, aille à Barack Obama,pour ses efforts extraordinaires afin derenforcer la diplomatie internationale etla coopération entre les peuples ? Pourle moins, ce fut fait dans la précipitation.Le 20 janvier 2009, le premier prési-

dent noir de l’histoire des Etats-Unisprêtait serment, et le 9 octobre de lamême année, il recevait cet honneur.Sans entrer dans d’autres détails, il y a,là, pour le moins, un anachronisme, cemot qui ne possède pas de terme équi-valent en langue arabe, sinon par unepériphrase, nous dit l’historien de lapensée islamique et créateur de l’isla-mologie appliquée, Mohamed Arkoun. Comment demeurer crédible et per-

suader l’humanité tout entière du bonchoix pour récompenser la paix et lacoopération entre les peuples, quand lerécipiendaire n’avait pas encore eu letemps de chauffer son siège du bureauOvale? Et également quand il est arrivéà une encablure de la fin de son man-dat qui aura duré huit ans.

Il n’y a qu’à examiner l’état danslequel se trouvent la diplomatie interna-tionale et la coopération entre lespeuples. Et ce qui se passe aujourd’huien Palestine en est une illustration par-lante. Mais au-delà de ces contresens,l’attribution du prix Nobel de la paix au

Quartet tunisien est d’une autre saveur,j’allais dire d’un autre piquant. Oui, carl’exploit n’est pas près d’être reproduitdans la sphère politico-culturelle arabo-phone. De quoi s’agit-il en fait ? D’uneprouesse historique dont l’élémentmoteur fut la société civile et pas lespartis politiques, encore moins tout cequi se réclame de l’institutionnel tuni-sien. Au plus fort de la crise, tous ces

politiciens en panne de solutionsmenaient la Tunisie post-révolte versun blocage dont les conséquencesauraient été particulièrement enduréespar les Tunisiens d’en bas, ceux quiavaient justement fait fuir le généralissi-me résident du Palais de Carthage etsa régente de femme. Il s’était agi derecadrer les discussions sur la nouvelle

Constitution du pays, qui allait tracer lescontours et préciser les fondamentauxdu futur projet de société du pays duJasmin. Le samedi 5 octobre 2013, après

divers tractations, reports et revire-ments, l’Union générale tunisienne dutravail, l’Union tunisienne de l’industriedu commerce et de l’artisanat, la Liguetunisienne des droits de l’Homme etl’Ordre national des avocats de Tunisie,dénommés désormais le Quartet, paropposition à la troïka qui dirigeait lepays depuis les élections du 23 octobre2011, avaient réussi à organiser la pre-mière réunion du dialogue national.

Cette assise tant attendue avaitdémarré le samedi 5 octobre à 9 heuresau Palais des Congrès de Tunis en pré-sence, d’une part, des trois leaders dela troïka, le président de la Républiquepar intérim Moncef Marzouki, le prési-dent de l’Assemblée nationale consti-tuante, Mostefa Ben Jaâfar, et le pre-mier ministre Ali Laârayedh. Et del’autre, les quatre parrains de l’initiativeet les représentants de 26 partis poli-tiques. Toutefois, pour s’imprégner del’ambiance qui avait prévalu en Tunisieet qui avait conduit à ce que des orga-nisations tunisiennes, autres que lespartis politiques, prennent une telle ini-tiative pour le moins inédite sous cescieux et bien d’autres dans la mêmesphère géographique, culturelle et civi-lisationnelle, un retour sur la chronolo-gie des évènements donnera au lecteurplus de visibilité sur mon interrogationde présentation. Tout avait commencéle 25 juillet 2013, le jour de l’assassinatdu leader du mouvement populaire etdéputé Mohamed Brahmi. C’était le deuxième assassinat exé-

cuté en l’espace de six mois, visant une

personnalité politique, par des terro-ristes islamistes tunisiens, après celuicommis contre Chokri Belaïd, avocat etsecrétaire général du Mouvement despatriotes démocrates, le 6 février 2013,avec la même arme à feu. Ce qui allaitdevenir le Quartet (UGTT, UTICA,LTDH et Onat) dénonça aussitôt l’as-sassinat de Mohamed Brahmi et décidade la suspension du dialogue nationalqui avait démarré en mai 2013. Par lasuite, et le 30 juillet 2013, l’UGTT pré-sentait une initiative de sortie de crisequi prévoyait la dissolution du gouver-nement en place, et le choix sur fond decompromis d’une personnalité nationa-le indépendante qui se chargera deconstituer un gouvernement formé decompétences nationales, dans un délaide sept jours. Le 6 août 2013, le président de l’As-

semblée nationale constituante, Musta-pha Ben Jaâfar, annonçait la suspen-sion des travaux de l’ANC jusqu’à l’ou-verture d’un dialogue entre tous lesacteurs politiques. Le 22 août 2013, le mouvement

Ennahdha, aux commandes du pays,accepte l’initiative de l’UGTT, envisa-geant, dès lors, la dissolution du gou-vernement conduit par Ali Laârayedh etson remplacement par un gouverne-ment formé de compétences nationalesavec le maintien de l’Assemblée natio-nale constituante jusqu’au 23 octobre2013. Après cela, c’est-à-dire le 30 août2013, les parrains du dialogue nationalannonçaient que la Troïka s’était enga-gée à accepter le principe de la démis-sion du gouvernement. Cependant, le31 août 2013, les partis de l’oppositionsoumettaient une nouvelle série de pro-positions au Quartet en réponse à lanouvelle initiative lancée par la Troïka.En réplique, le 4 septembre 2013, leQuartet annonce l’échec des négocia-tions avec le Front du salut national sur

ses propositions. Revenant à la charge, le 10 sep-

tembre 2013, le Quartet propose unefeuille de route pour relancer son initia-tive sur la base de la démission du gou-vernement et de la reprise des travauxde l’Assemblée nationale constituanteen présence de tous les élus. Et le 17septembre 2013, les organisations par-rainant le dialogue national présen-taient un nouvel énoncé d’itinéraire, entrois points, en vue de la sortie de crise.Et ce ne sera que le 20 septembre2013, qu’Ennahdha, qui tenait àconserver et à sauver son gouverne-ment, fit état de son adhésion à l’initia-tive du Quartet et de sa pleine disposi-tion à entamer le dialogue national sanscondition. Néanmoins, le 21 septembre2013, le secrétaire général de l’UGTT,

Houssine Abbaci, considérait que laréponse du mouvement islamiste En-nahdha à l’initiative du Quartet était res-tée, dans sa formulation, ambiguë,notamment en ce qui concerne l’accep-tation de la démission du gouverne-ment selon les délais fixés. Ainsi etsans relâcher la pression pour fairerevenir les protagonistes à demeilleures dispositions, notammentceux d’Ennahdha, la commission admi-nistrative nationale de l’UGTT proclamal’organisation de mouvements de pro-testation à l’échelle régionale et secto-rielle, en faveur de l’initiative du Quar-tet. Dès lors, le 26 septembre 2013, desmarches pacifiques dans plusieursrégions du pays en faveur de l’initiativedu Quartet furent organisées, et le 28septembre 2013, le Quartet annonçaitl’adhésion du mouvement Ennahdha àson initiative. Ce n’est qu’après tousces rebondissements, que le 3 octobre2013, l’UGTT avisait du démarrage,samedi 5 octobre 2013, du dialoguenational, au Palais des congrès à Tunis.A la fin de cette première réunion, tousles présents, à savoir les 21 leadersdes plus importantes organisations quifont le paysage politique tunisien,comme Hamma Hammami pour le Tartides travailleurs ; Rached Ghannouchipour le mouvement Ennahdha ; BéjiCaïd Essebsi pour Nidaâ Tounès ;Kamel Morjane pour le parti Al-Mouba-dara ; Maya Jribi pour le Parti républi-cain ; Mohamed Hamdi pour l’Alliancedémocratique Ettakatol ; Mouldi Riahi,et d’autres encore, s’étaient entendussur l’essentiel. Pour tout cet aréopage,il fallait s’arranger et se mettre d’accordsur une démarche programme quidevait mener le pays vers la sortie de lacrise dans laquelle il s’empêtrait ets’enfonçait chaque jour un peu plus.

Ces perturbations multiformes tou-chaient tous les secteurs qui font ladynamique d’un pays. En plus de lacrise politique, sévissaient une réces-sion économique et beaucoup dedégâts dans les domaines de la créa-tion et de la production culturelle. Cettefeuille de route comportait trois grandsaxes qui se déclinaient en diversesactions et mesures à entreprendre,pour que le pays redémarre. Parmi cesaxes et celui sur lequel Ennahdha avaitfait une fixette, et ne voulait rien lâcher,celui de la démission du gouvernement.Il fut aplani.La nouvelle stratégie prévoyait

désormais : premièrement, le parachè-vement des travaux de l’Assembléenationale constituante. Ce chapitre étaitventilé en cinq points :

Tout avait commencé le 25 juillet 2013, le jour del’assassinat du leader du mouvement populaire etdéputé Mohamed Brahmi. C’était le deuxième

assassinat exécuté en l’espace de six mois, visant unepersonnalité politique, par des terroristes islamistestunisiens, après celui commis contre Chokri Belaïd,avocat et secrétaire général du Mouvement des

patriotes démocrates, le 6 février 2013, avec la même arme à feu.

Pour la concrétisation de ce contenu de la feuille deroute, une première réunion dite technique avait eu lieule lundi 7 octobre 2013, pour en quelque sorte valider lerèglement intérieur, qui régulera le déroulement destravaux, qui, selon les participants, devaient débuter

soit le jeudi 10, sinon le vendredi 11 octobre 2013.

Pourquoi le Nobel est-ilPar Abdelkader Leklek

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 9

1- la reprise des travaux de l'Assem-blée nationale constituante, appelée àachever l'examen des questions sui-vantes dans un délai qui ne devait pasdépasser quatre semaines à compterde la date de la première séance dudialogue national ; 2- le choix des membres de l'Instan-

ce supérieure indépendante des élec-tions (ISIE) et l'installation de cette ins-tance dans un délai d'une semaine ; 3- l'élaboration et la promulgation du

code électoral dans un délai de deuxsemaines ;4- la mise en place d'un calendrier

fixant la date des prochaines élections,et ce, dans un délai de deux semainesà compter de la date de l'installation del'ISIE ; 5- l'adoption de la nouvelle Constitu-

tion dans un délai maximum de quatresemaines en ayant recours à un comitéd'experts pour accélérer les travaux decette opération. Deuxièmement, la formation du nou-

veau gouvernement. Cette section étaitrépartie en trois phases : 1- parallèlement à la reprise des tra-

vaux de l'Assemblée nationale consti-tuante, commenceront les concerta-tions pour choisir une personnaliténationale indépendante chargée de for-mer un nouveau gouvernement et dontle nom sera annoncé dans un délaid'une semaine. Les concertations quiseront menées par cette personnalité –M. Mehdi Jomaa, un ingénieur quinqua-génaire, sans étiquette politique, futalors choisi pour ce faire – devaientaboutir, dans un délai maximum dedeux semaines, à la formation d'unnouveau gouvernement ;2- le gouvernement de Ali Laârayedh

devait obligatoirement présenter sadémission dans un délai maximum detrois semaines à compter de la date dedémarrage de la première séance dudialogue national ;3- la formation du nouveau gouver-

nement sera approuvée par l’Assem-blée nationale constituante. Troisièmement et enfin figurait le

point consacré au dialogue national. Ilprévoyait que les acteurs politiquess'engageaient à poursuivre le dialogue

national parrainé par le Quartet en vuede parvenir à un consensus sur lespoints de litige qui entravaient le par-achèvement et la réussite de la périodede transition. Pour la concrétisation de ce contenu

de la feuille de route, une premièreréunion dite technique avait eu lieu lelundi 7 octobre 2013, pour en quelquesorte valider le règlement intérieur, quirégulera le déroulement des travaux,qui, selon les participants, devaient

débuter soit le jeudi 10, sinon le vendre-di 11 octobre 2013. Il s’était agi, selon M. Mohamed El

Fadhel Mahfoudh, avocat, bâtonnier deTunis et porte-parole du Quartet, derégler des questions réglementairesrelatives au processus décisionnel, àl’organisation du travail, à la fixation dulieu où se dérouleront les travaux de lacommission et à la manière dont serontabordées les questions délicates, parti-culièrement celle relative à l’institutionsupérieure indépendante des élec-tions. Ainsi et par-delà cette poussivearrivée à bon port, faite d’atermoie-ments, de tergiversations et de louvoie-ments, les acteurs de la société civile etles protagonistes du paysage politiquetunisien nous avaient renvoyé, à tra-vers cet épisode de leur histoirecontemporaine, une maturité, quidemeure encore perfectible, dans lagestion des différends idéologiques etphilosophiques, mais surtout uneimage nette du triomphe de la raisonsur la force et sur tous les extrémismes. Cependant, pourquoi cette première

tunisienne qui augurerait des jours

meilleurs pour la pratique de la politiquedans ces espaces culturellementproches, n’avait-elle pas essaimé ? Enplus de l’histoire de la formation de laclasse politique tunisienne ; matérielle-ment l’œuvre de l’action syndicale degauche, dont certaines illustres person-nalités avaient fait les annales etl’avaient ancrée dans la postérité. Les leaders tels que Tahar Haddad,

Farhat Hached, Ahmed Ben Salah,Habib Achour, Taïeb Bakouche et bien

d’autres encore avaient laissé un testa-ment toujours renouvelé par des géné-rations de Tunisiens à chaque étape. La classe politique tunisienne actuel-

le a eu l’avantage de bénéficier d’undroit d’inventaire, mais aussi de bienl’utiliser. Historiquement ce mouvementpolitico-syndical de gauche avait été detous les combats. L’UGTT et son légendaire leader

Farhat Hachad avaient, dès le début,c’est-à-dire depuis son congrès fonda-teur en 1946, inscrit le mouvementsyndical dans la lutte tous azimuts dumouvement tunisien pour l’indépendan-ce nationale. Cet héritage militant degauche avait toujours fait contre-pou-voir à tous les dirigeants de la Tunisieindépendante, tant à Bourguiba dansses années de gloire, qu’à Ben Ali dansses années d’errance mégaloma-niaque, cornaqué par la duègne deCarthage, Leïla Trabelsi.Par ailleurs, les Tunisiens, leurs isla-

mistes y compris, furent prudents etlucides pour ne pas s’aventurer là oùleurs voisins d’islamistes algériensavaient mené leur pays. Ils avaient été

échaudés par ce qui s’était passé enAlgérie durant les années 1990 et parses conséquences catastrophiques surtous les segments qui constituent unpays. Ils furent aussi inquiétés par toutce qui s’était passé et persiste encoreen Libye, où le spectre de la scission dupays est tous les jours de plus en plusmenaçant. Enfin, et le plus intéressantdans ce cas de figure, j’allais dire casd’école, c’est le mors, les rênes et labride qui freinèrent les dérives quimenaçaient la Tunisie depuis les élec-tions du 23 octobre 2011, tant auniveau politique que socioéconomique,de division et de dissidence. Ce ne futpoint l’armée tunisienne, ni la rue quiles actionnèrent. Mais ce seront l’opi-nion publique en général et la sociétécivile en particulier, qui avaient pesé surla balance des rapports de force en pré-sence et avaient contraint tout ce beaumonde politique à se rencontrer, à separler et à amorcer les premiers jalonsde sortie de crise sous la houlette de ceque les Tunisiens avaient baptisé : lesorganisations parrainant le dialogue. Etc’est là où ce parangon secoue et inter-pelle, parce qu’il est singulier et inhabi-tuel dans nos contrées.Et qui plus est, pour une fois, depuis

les greffes d’émancipation, vite vain-cues par l’islamisme, qu’un MohamedAli en Égypte, Mohamed Abdou, El-Afghani, les jeunes Tunisiens, lesjeunes Algériens avaient entées ettoutes les réformes diverses, dites desnahdhas, cet exploit démocratique tuni-sien n’était pas importé, il était autoch-tone, pur jasmin. Alors quand il est desurcroît ainsi couronné, c’est la preuvepar la raison contre la tyrannie, l’op-pression, toutes les contraintes, maisaussi contre tous les archaïsmes, lesobscurantismes et autres mimétismescorrupteurs, que, sous les cieux del’espace arabophone, vivent deshommes et des femmes capables deréussir la paix sans reproduire la violen-ce les uns contre les autres. Bravo ànos frères tunisiens !

A. L.

La classe politique tunisienne actuelle a eu l’avantage debénéficier d’un droit d’inventaire, mais aussi de bien

l’utiliser. Historiquement ce mouvement politico-syndicalde gauche avait été de tous les combats. L’UGTT et sonlégendaire leader Farhat Hachad avaient, dès le début,c’est-à-dire depuis son congrès fondateur en 1946,

inscrit le mouvement syndical dans la lutte tous azimutsdu mouvement tunisien pour l’indépendance nationale.

allé aux Tunisiens ?

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Page 10: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Le forfait a été commis dansla nuit du 17 au 18 octobre parune bande de malfaiteurs, com-posée de 8 éléments.

Selon les informations récoltéesauprès de sources locales concor-dantes, un producteur de poulet dechair voyant ses bandes arrivées àmaturité, a fait savoir par les canauxdu marché que sa production étaitmise en vente. L’information a étéreçue aussi par un groupe spécialisédans ce genre de vols.

Toujours selon nos sources, l’éle-veur ne tarda pas à être contacté partéléphone par un des éléments dugroupe qui se disait acheteur au prixexigé.

Le marché est alors conclu et l’enlè-vement fut fixé pour la nuit du 10 au 11octobre vers 3 h du matin.

A l’heure convenue, le groupe deshuit malfrats se présente avec un véhi-cule utilitaire de type Hilux, un camionHyundai et un véhicule léger Accent,au niveau du poulailler sis en zoneéparse, au lieudit Douar Essaïd. Le

propriétaire des lieux reçoit lescontractants du marché conclu partéléphone courtoisement et on se mit àl’œuvre, pesage puis chargement de48 cages de poulets de chair pour unesomme dépassant les 250 millions decentimes, somme qui devait être ver-sée au comptant par les acquéreurs.

Cependant, à la fin du chargement,un des éléments du groupe simula unmalaise, avec nausées et vomisse-

ments, un rôle digne d’une grandepièce de théâtre. On demanda alors aupropriétaire d’aller chercher de l’eaupour que le soi-disant malade puissefaire un brin de toilette et se rafraîchir.Dès que le propriétaire rentra dans sademeure pour ramener de l’eau, lestrois véhicules démarrèrent en trombeet disparurent au lever du jour.

Toujours selon nos sources, aumatin du 11 octobre, l’éleveur se pré-

sente à la brigade locale de la gendar-merie et dépose une plainte.

L’enquête débute alors par l’exploi-tation de la base des données du télé-phone, et c’est ce qui a permis auxenquêteurs d’identifier l’interlocuteurprincipal du propriétaire.

Interpellé et interrogé, il commencepar nier les faits qui lui sont reprochéset prétend que n’ayant pas été satisfaitpar la qualité des volatiles, la cargai-son avait été restituée.

L’interrogatoire a permis aussid’identifier les sept autres éléments dugroupe dont six demeurant à la com-mune d’El Abadia, trois d’entre eux desrepris de justice notoirement connuspour délits en tous genres et deux dela commune de Birtouta (Blida).

La suite de l’enquête a permis derévéler que la prétendue restitution dela cargaison de poulets n’était qu’uneéchappatoire.

Le groupe des huit a été déféré auparquet de Khemis Miliana, jeudi der-nier.

Après avoir été entendu par le pro-cureur de la République qui, retenantles charges d’association de malfai-teurs, de vols planifiés et prémédités,d’escroquerie, a placé en détentionprovisoire les huit malfrats.

Karim O.

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 10Faits Divers

BORDJ-ÉMIR-KHALED (AÏN DEFLA)

Un aviculteur se fait voler une cargaison de poulets

CHERCHELL (TIPASA)

Une œuvre artistique dégradée par des inconnus

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Réalisé à coups de cen-taines de millions, ce jardinpublic contient plusieurschaises disposées en cercleautour de la copie de chapi-teaux rustiques imitant leshautes colonnes de marbrequi trônent au cœur de la pla-cette romaine de Cherchell,ainsi que des jeux et balan-çoires dédiés aux enfants.

Or, il s’avère que depuisquelques jours, les chapiteauxcirculaires qui ornaient lescinq colonnes de cette œuvreartistique et décorative de cejardin public ont été détruitsavec le même art, la mêmeapplication agressive et lamême animosité dont a étévictime en 2014 la fontaineromaine du centre deCherchell, qui fut, rappelons-le, attaquée pour la secondefois au mois de septembre2014 par le même malademental, c'est-à-dire une annéeauparavant.

Devant ce type d’agres-sion, les citoyens s’interrogent: «S’agit-il d’une fixation d’unfou contre les vestiges histo-riques et les œuvres d’art, oubien une œuvre de destructioncalculée et volontaire d’unpatrimoine public ?»

Rappelons à l’attention denos lecteurs que l’attaque duvestige historique de sep-tembre 2014 a concerné lamême «fontaine romaine» quecelle visée par un individu quiavait attaqué cette fontaine enjanvier 2012, dans les mêmescirconstances et qui a étéappréhendé par la police. Eneffet, ce même individu arrêtépour le même forfait en 2012 aété appréhendé et transférévers un hôpital pour être libéréquelques temps après. Cetindividu aurait alors déclaré en2012 au responsable de lapo-

lice locale que «des voix m’ontdit que les habitants de cetteville adoraient ces statuesromaines et je dois détruireces pierres que les impiesprient».

Cet aliéné mental, qui avaitagressé ce monument, seraitun certain B. A., qui avait atta-qué cette placette à coups deburin ; une placette qui futjadis une place de dancingjouxtant l’hôtel Césarée oùévoluaient lors des soiréesmondaines, des couples colo-niaux. Cette «fontaine romai-ne» a été érigée sur le sitemême où furent dégagés audébut de 1900, le mihrabd’une mosquée fatimide et deschapiteaux datant des 10e et11e siècles. Des témoinsavaient alors affirmé quel’agresseur était bel et bien unmalade mental : «Il avaitdépo-

sé à même le sol de la placettecarrelée, un marteau, un burinet un pic. Cet individu escala-da avec aisance et tranquillitéle monument en commençantpar s’attaquer au nez et auvisage de la tête monumentalesculptée, puis redescendit ens’accroupissant en signe deprière. Il remonta et redescen-dit à plusieurs reprises pours’attaquer ensuite aux autrestêtes monumentales desjeunes femmes sculptées.Mais devant la dureté et laconsistance des masquescolossaux, il grimpa plus hautvers le chapiteau en s’atta-quant à nouveau aux deuxcoupoles déjà altérées par letemps. A force de frapper, ildétacha des lambeaux de cescoupoles», ajoutèrent cestémoins.

Houari Larbi

GUELMA

L’incivisme grandissant

des conducteursde bus

L’anarchie qui règne en matièrede circulation et de stationnement àGuelma est incontestablement dueen grande partie à la croissance rapi-de du parc automobile.

Selon les spécialistes, le nombrede véhicules en circulation a vertigi-neusement augmenté ces dernièresannées. C’est donc logique que cettecité se retrouve aujourd’hui dans unesituation de congestion. Il est impé-ratif de trouver une solution pourdésengorger la ville. Or, le pari estloin d’être gagné en raison du tohu-bohu qui caractérise les transportsen commun. Aujourd’hui encore,force est de constater que les usa-gers des autobus vivent un calvaire :des bus dégradés ou insalubres, deshoraires et des arrêts rarement res-pectés, incivisme de certains chauf-feurs et receveurs …

Et à cela s’ajoutent les courses-poursuites auxquelles se livrent avecarrogance les chauffards de bus enplein centre-ville, provoquant degrosses frayeurs aux passagers etmettant en péril la vie des riverains.Ces derniers déplorent ces compor-tements dangereux.

Les appels à la prudence, larépression, la prévention, les dénon-ciations, rien ne semble arrêter cestransporteurs à se conformer aucode de la route.

Ce comportement qui n’est passans danger pour les riverains autantque pour les usagers a été à l’originede spectaculaires accidents ayantcoûté la vie à d’innocentes victimes.Cette fois encore, l'appel est de nou-veau lancé aux autorités compé-tentes pour mettre fin à cette situa-tion qui compromet la sécurité desusagers de la route, notamment lesplus vulnérables.

Noureddine Guergour

CHLEF

Insécurité totale au lycéeHouari-Boumediène

Cette situation est relative aux graves détériorations des murs d'enceinte de l'immen-se cour. Les délinquants et les chômeurs accèdent au lycée avec une facilité déconcer-tante, agressent les élèves, insultent les professeurs et déambulent dans les couloirsavec à la main des transistors qui émettent de la musique dont le son est très élevé.

Les surveillants sont incapables de juguler ces actes. Les dix-sept filles internes sontcelles qui pâtissent le plus de cette situation. Il a été décidé de les transférer vers lelycée Idaïkra-Mohamed. Elles rejettent cette proposition, arguant le fait que cela va leséloigner de leurs familles qui habitent Maâmoura, Kachacha et Oued Goussine. Elles exi-gent la réparation des murs et le renforcement de l'effectif des gardiens et des sur-veillants.

Medjdoub Ali

Un superbe jardin public, nouvellement réalisé etdédié essentiellement aux enfants, vient d’êtredégradé par des inconnus.

Cet édifice public, situé à proximité de la crèchecommunale et du siège de la daïra de Cherchell,jouxte la belle falaise portuaire qui surplombe leport et le phare de Cherchell.

Page 11: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

LIGUE 1 MOBILIS (9e JOURNÉE)

Une étape bien singulière

USM ALGER-RC RELIZANE (2-2)

Le Rapid déroute SoustaraAnnoncée comme une partie sans risque pour la

formation de l’USM Alger dans sa détermination àpoursuivre sa chevauchée fantastique, l’issue de sarencontre face à un nouveau promu, à savoirRelizane, a failli être le coup de tonnerre dans cettecompétition. Personne n’a misé un centime sur les visiteurs

que les fans les plus «chauvins» ne pensaient pou-voir vivre de tels moments. Et pourtant, les protégésde Benyelles ont entamé cette rencontre sans aucu-ne pression et ont joué d’égal à égal avec ceux ducoach Hamdi. A la grande stupéfaction de la galerieusmiste, les visiteurs se permettent d’égaliser etmême mener au score. Il a fallu une sacréedébauche d’énergie pour que les locaux nivellent lescore et se contenter d'un minuscule point du nul.Heureusement que les revers subis par les poursui-vants immédiats ont permis au leader de garder sessix points d’avance. Justement, deux autres formations peuvent se

considérer comme de grands perdants et il s’agit desMouloudéens d’Alger et des Harrachis. Les premiersont raté lamentablement le derby d’Alger alors queles autres Algérois se sont fait corriger dans un desClassicos de cette compétition.

NA HUSSEIN DEY-MC ALGER (2-1)Le Doyen trahipar Chaouchi

Au temple olympique du 5-Juillet, des milliers defans ont envahi les gradins pour porter haut leur for-mation et l’encourager à s’imposer devant celle duNA Hussein Dey. Dès les premières minutes de jeu,le Mouloudia donnait l’impression de faire une pro-

menade de santé devant des «Nahdistes» fébriles.Mais au fil des minutes qui s’égrenaient, le jeu stériledu Mouloudia encourage les Husseindéens à allertenter leur chance. Grâce à de belles orchestrationsoffensives, ils plantent deux beaux buts laissant leursvis-à-vis complètement «sonnés» et un Ighil médusé. Au retour des vestiaires, le football «hourra» des

Mouloudéens était inefficace malgré le but deMerzougui. Retombant lourdement sur terre, lesMouloudéens n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmesde s’être considérés comme imbattables après leurssuccès devant les Canaris.

JS KABYLIE-USM HARRACH (4-2)

Des Kabylesrenversants

Cette rencontre disputée à Tizi-Ouzou a étonné etles fans kabyles et les fans harrachis devant l’am-pleur du score qui a sanctionné ce «Classico».Pourtant, les Algérois ont rallié la cité des Genêtsavec la volonté de s’imposer ou du moins partagerles points puisqu’ils ont mené au score dès les pre-mières minutes de jeu. Après, peu de gens pourraient expliquer ce ren-

versement de situation avec le retour en force desCanaris qui, après avoir égalisé, s’en vont corserl’addition, réussissant leur meilleure victoire de la sai-son avec un tel écart. Les Algérois qui dégringolent mettront longtemps

pour comprendre les raisons de ce naufrage.

ES SÉTIF-CR BELOUIZDAD (1-0)L’Entente presque

parfaiteCette confrontation a mis deux formations en

quête urgente de points pour remonter au classe-ment et aussi rassurer leurs fans. Ayant rallié la ville de Sétif avec la ferme intention

de mettre fin à ce début d’une série négative mar-quée par deux défaites de suite, les Belouizdadis ontaffiché de belles dispositions dès l’entame desdébats. En face, les Sétifiens ont dû suer pour contrecar-

rer les Algérois. Après un jeu équilibré, ce sont lesprotégés de Madoui qui inscrivent un but longtempscontesté par les protégés d’Alain Michel.

MC ORAN-JS SAOURA (2-2)

El-Hamri ne comprend plusEncore une fois, les Mouloudéens déçoivent leurs

milliers de fans qui ont envahi les tribunes du stadeZabana pour les pousser à vaincre les Sudistes de laSaoura. Dans un match joué à cent à l’heure, les pré-sents ont assisté à une course-poursuite qui se ter-mina sur une égalité favorisant plus les Sudistes queles Hamraoua qui pataugent dans la zone rouge.

CS CONSTANTINE-USM BLIDA (1-1)

Les Sanafir «sniffent» la ToseL’issue de la partie opposant les Constantinois

aux Blidéens était cruciale pour les Sanafir. Ils sedevaient de gagner pour faire oublier à leurs fans lesprécédents déboires. De l’autre côté, les Blidéenstenaient à poursuivre leur marche en avant marquéepar six matchs sans défaite. Mais au bout de 90minutes, ce sont les hommes de la Mitidja qui repar-tent avec le sourire d’avoir pris un point aux locauxqui ne rassurent plus leurs fans.

MO BÉJAÏA-ASM ORAN (2-0)

M’dina Djedida joue et perdPositionnés au milieu du tableau, les Béjaouis ne

devaient pas rater cette opportunité d’évoluer chezeux pour augmenter leur capital-points surtout queles visiteurs oranais affichaient une santé précairetraînant trois défaites de suite qui les mettent dans lapeau de potentiels relégables. Sur le terrain, la diffé-rence de niveau s’est manifestée au coup de siffletfinal par la belle victoire des locaux au grand damdes Oranais dont leur horizon s’assombrit.

RC ARBAÂ-DRBTADJENANET (2-2)Sayoud n’a pas suffi

Lors de cette rencontre des extrêmes, les pré-sents ont assisté à des débats disputés de part etd’autre. Malgré la rage de vaincre, les locaux ratentune autre fois une occasion en or de s’imposer etd’engranger de précieux points qui leur permettrontd’enclencher l’opération de survie.

H. C.

KHOUALED ET ABDELLAOUI REJOIGNEN À NOUVEAU L’INFIRMERIE

L’USMA compte ses blessésL’entraîneur de l’USM Alger, Miloud Hamdi, n’a pas

caché son inquiétude à moins d’une semaine du matchaller de la finale de la Ligue des champions d’Afrique faceau TP Mazembe. Samedi face au RC Relizane,Nasreddine Khoualed, qui a repris face au RC Relizaneaprès plusieurs jours de convalescence, a été contraintde quitter le terrain avant la fin de la première mi-tempssuite à sa fracture au nez. En plus du capitaine d’équipe,l’effectif usmiste a enregistré une autre défection avec lasortie de Abdellaoui remplacé à la mi-temps pour causede blessure. Deux éléments qui rallongent ainsi la listedes blessés de l’USM Alger, qui renferme déjà cinq élé-ments en convalescence, à savoir Mazari, Derfellou,Benayada, Bouchema et Nadji. «Je déplore les blessuresdues peut-être à la fatigue et à l’enchaînement des ren-contres. Alors que nous avons tout fait pour éviter lesblessures, en optant pour le turn-over lors de nos der-nières rencontres, voilà qu’on enregistre de nouveauxblessés», a regretté le coach des Rouge et Noir quiespère toutefois récupérer certains éléments d’icidimanche prochain. «Nous allons récupérer certains denos joueurs blessés à la reprise des entraînements.Nous allons passer maintenant à la concentration maxi-male en vue de la finale aller», a-t-il expliqué.

Khoualed : «Je serai présentdimanche prochain»

Le capitaine usmiste, Nasreddine Khoualed, touchéau nez lors de la dernière rencontre de championnat faceau RC Relizane, sera bel et bien présent ce dimanchelors de la finale aller de la Ligue des champions d’Afriqueface au TP Mazembe, a-t-il assuré. «Que les supportersde l’USMA se rassurent, je serai présent dimanche.Certes, j’ai eu une fracture au nez, mais les résultatsmédicaux n’ont rien décelé de méchant. Je dois justeporter un masque de protection le jour du match», a-t-ilprécisé, samedi à l’issue de la rencontre USMA-RCR.

Reprise de BeldjilaliBlessé à l’épaule lors du match aller de demi-finale de

la Ligue des champions d’Afrique disputé à Omdourman,le meneur de jeu usmiste Kaddour Beldjilali a retrouvé saplace samedi lors de la rencontre USMA-RCR où il a étéincorporé à la 2e période à la place de Abdellaoui, blessé.Pour reprendre rapidement, Beldjilali a suivi des soinsaccélérés notamment dans une clinique en France.

Ahmed Ammour

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 26 octobre 2015 - PAGE12

Un round prolifiqueIncontestablement, les attaquants se sont donné le mot

pour secouer les filets adverses à 26 reprises. Avec cettepluie de buts, cette étape est la plus prolifique depuis ledébut de la saison avec une moyenne de 3, 25 buts parmatch.

Une superbe série qui a failli s’acheverC’est celle de la formation de l’USM Alger qui, après

avoir enregistré sa septième victoire, est revenue de trèsloin pour égaliser face à l’équipe de Relizane, évitant ladéfaite.

Des équipes qui voyagent bienBien qu’ayant réussi seulement à ramener un point cha-

cun de leurs déplacements, les formations de Blida, de laSaoura et de Tadjenanet sont les seules à ne pas revenirbredouilles de leurs déplacements.

Le challenge des buteurs s’enflammePassionnant, il l’est ce challenge pour le titre de meilleur

buteur de cette Ligue. Longtemps en tête avec six réalisa-tions, le Sétifien Benyettou est rejoint par Djalit de laSaoura qui a réussi un doublé à Oran. Derrière ce duo, seplace un quatuor composé de Zaâbiya du MC Oran, deMerzougui du MCA, de Moussi du MCO et Diawara de laJSK avec 5 buts chacun.

Les matchs les plus emballantsLe meilleur est sans contexte, celui abrité par le stade

du 1er-Novembre de Tizi Ouzou où six buts ont égayél’après-midi des spectateurs avec quatre des Canaris etdeux des Harrachis. Avec moins de buts, citons les 4 réali-sations du match MCO-JSS tout comme les 4 autres réali-sations du duel RCA-DRBT.

Attention à la série négative Ce rappel est destiné une autre fois au CR Belouizdad

et à l’ASM Oran qui viennent de subir une troisième défaitede suite.

Série sans défaiteCinq formations traversent une période marquée par

une bonne santé sportive sans avoir subi de défaite.D’abord, il y a l’USM Alger avec 8 matchs, suivie par leDRBT et l’ESS avec 7 journées chacun, l’USMB avec 6étapes et, enfin, le NAHD encore invaincu depuis 5 jour-nées.

Inconsolable lanterne rougeLes gars de l’Arbaâ sont vraiment en train de vivre un

cauchemardesque début de saison. Cette malheureuseformation n’arrive pas à s’extirper de cette maudite placede lanterne rouge puisqu’elle a encore raté sa sortie àdomicile, voyant son retard sur les équipes qui la devan-cent s’accroître de plus en plus.

H. C.

APRÈS LEUR VICTOIRE FACE AU MCA

Les Sang et Oravertissent les Canaris !

Après une entame de saisonsur les chapeaux de roues, vic-toire sur l’USM Alger (2-1) lorsde la première journée duChampionnat professionnel dela Ligue 1 Mobilis, le NAHussein-Dey a, depuis, marquéle pas. Et il a fallu attendre la 9e

journée pour que les Sang etOr remportent leur deuxièmesuccès de la saison et devantun adversaire, le MC Alger, quine donnait pas cher de la peaudes Husseindéens.Entre-temps, les capés de Bouzidi,

qui avait succédé à Abdelkader Iaïche— limogé pour mauvais résultats —,ont connu des hauts des bas avec desrésultats en dents de scie. Sur les cinqmatchs disputés à domicile dont troisderbies (USMA-CRB et MCA), leNAHD a réussi deux victoires, deuxnuls et une défaite. Et alors que l’équi-pe commençait à s’enfoncer dans lesprofondeurs du classement de la Ligue1, l’équipe coachée par Bouzidi, épaulédepuis quelques semaines par BillelDziri, a décidé d’effectuer un mini-stage en Tunisie, à l’occasion de latrêve qu’a connu le championnat lorsde la dernière période Fifa, début

octobre courant. Un regroupement quiaura permis aux camarades de Metrefde recharger les batteries pour repartirsur de nouvelles bases. Et depuis leurstage à Hammam Bourguiba, les Sanget Or ont enchaîné deux belles perfor-mances en championnat, à savoir unmatch nul à Tadjenanet face au DRBT(1-1) lors la 8e journée et une victoireface au MC Alger (2-1) lors de la 9ejournée. Une victoire qui aura permis

au NAHD de quitter la place de relé-gable qu’il a cédée au MC Oran, et ducoup redonner confiance auxHusseindéens qui commençaient àdouter de leur équipe.

Bouzidi : «C’est le fruit de notrestage à Tunis»

Samedi face au MCA, lors du derbyalgérois, personne n’a misé sur une

victoire éclatante du NAHD, hormis sonentraîneur Bouzidi. Tout le mondevoyait le Mouloudia vainqueur d’autantplus que le NAHD n’avait pas gagnédepuis le premier match de la saisonface à l’USMA. Le NAHD a également perdu ses

deux derniers derbies face respective-ment au CRB (0-3) à Blida et face àl’USMH (2-0) au stade olympique. «Lesjoueurs ont fait ce qu’il fallait et ont étédes hommes sur le terrain en fournis-sant un match héroïque, a expliquéYoucef Bouzidi, le coach husseindéen. Ce qui est sûr, c’est que ce résultat

vient récompenser les efforts fournislors du stage en Tunisie. Quatre pointsen deux matchs, c’est de bon augure.On espère que la suite sera plus belleet incha’Allah, cette victoire contre leMCA sera le déclic. On enchaînera par un autre bon

résultat face à la JSK». Karim Ghazi,l’ancien sociétaire du MCA, est égale-ment de l’avis de son coach : «Face auMCA, nous sommes rentrés avec unegrande volonté et je pense qu'on agagné plus de duels et c'est ce qui afait la différence dans ce derby, adéclaré.

La victoire contre le Mouloudia serale vrai départ du NAHD».

Ahmed Ammour

MEZIANE IGHIL N’EXPLIQUE PAS LA DÉFAITEDU MCA FACE AU NAHD

Le Mouloudia dans tous ses étatsLe NAHD-MCA de samedi,

comptant pour la neuvièmelevée du championnat de Ligue1 Mobilis, pouvait être d’unniveau plus relevé. Quelquesapproximations et déchetstechniques, un trop-plein decalculs et des erreurs aussibien des joueurs que cellesd’un arbitre qui a perdu la maî-trise qu’on lui connaissait ontfait de ce derby un match ordi-naire, malgré les retombéesqu’il risque de provoquer àtermes.

Mohamed Bouchama - Alger (LeSoir) - Le duel Bouzidi-Ighil a tournéen faveur du premier. Un Bouzidi qui asu galvaniser ses troupes gagnées parle doute depuis la première journée decet exercice quand, en accueillantl’USMA, actuel leader, les Sang et Or,se sont offert un succès pour le moinstonitruant. Si bien que son discours,quelques heures avant le derby faceaux Mouloudéens, s’articulait sur unpoint : remporter coûte que coûte cetteconfrontation à domicile. «Noussommes les maîtres des lieux et il fautgagner ce match», a-t-il tonné devantses joueurs dont une bonne partieavait à cœur de prendre sa revanchesur les Vert et Rouge. Metref, Ouali,Ghazi et Mbingui ont quitté le MCA surla pointe des pieds et, samedi sur lapelouse du temple olympique d’Alger,l’occasion s’y présentait pour prouver àceux qui ont décidé de les envoyer aubas de l’étage qu’ils ne sont pas enco-re hors service. Ghazi et Mbingui ayantété derrière les deux balles chaudesqui ont fait paniquer Chaouchi, auteur

de deux bourdes fatales à son team,pourtant si dominateur depuis l’entamede la rencontre. Dominateur mais peuefficace devant un Boussouf commerévolté. L’enfant de Constantine adécouragé les avants mouloudéens,Gourmi en premier qui, mal inspiré etsouffrant d’une blessure mal soignée,dut quitter le terrain au bout des qua-rante-cinq premières minutes. Khiter,son jeune équipier, en manque d’inspi-ration a également fléchi et a perdu laconfiance de son coach et du publicmouloudéen au bout du premier acte.Le natif de Mesra (Mostaganem) abeaucoup couru mais a manqué l’es-sentiel : un self-control et la maîtrisetechnique d’un attaquant de métier dela trempe d’Ahmed Gasmi.

Une défense qui a la tremblote Et dans cette terrible logique du

football, l’équipe qui ne concrétise passa domination territoriale se fait avoir.Au pire moment. Cinq minutes ont suffià Gasmi, déchaîné à l’idée d’affronterun MCA qu’il a toujours dérouté par lepassé (quand il évoluait surtout sous lemaillot usmiste), et ses frères pourdéstabiliser une formation moulou-déenne trop laxiste. Sa défense, entout cas, se fera punir sur deux bévuesindividuelles du portier Chaouchi passuffisamment alerte et encore moinspeu protégé par ses axiaux. Un axecentral qui a longtemps joué avec lefeu. Bouhenna déambulait comme uneâme en peine dans sa surface. Letransfuge du CSC enfoncera le clou ense faisant justement exclure du terrainpour cumul de cartons. Pour les ama-teurs des statistiques, le Franco-Algérien est un «habitué» des cartonsjaunes. Face au NAHD, il a reçu son

cinquième et sixième avertissement ensix matchs et demi disputés (il a jouécomme titulaire respectivement contrele CRB, le RCR, face à la JSS où il futblessé après 35 minutes, puis contrel’USMH, le DRBT, la JSK et le NAHD).Une situation qui pénalise à chaquefois l’équipe de la capitale, laquellen’arrive pas, par ailleurs, à stabiliserson arrière-garde. Hormis Chaouchi etHachoud, titularisés durant les 9 pre-miers matchs de la saison, le compar-timent défensif des Vert et Rouge a vudéfiler pas moins de 7 joueurs(Benbraham, Zeghdane, Demmou,Bouhenna, Bachiri, Ngoula et Azzi).Pour un ensemble qui a souvent évo-lué avec une défense à 4 joueurs, ceschangements ont d’autres explicationsque les soucis physiques évoqués parle successeur d’Artur Jorge. Les bles-sures sont-elles des raisons valablespour accorder des circonstances atté-

nuantes à une défense qui, en 9matchs, a encaissé 8 buts. Peut-êtreque Meziane Ighil fait allusion à la pré-paration ratée durant l’intersaisoneffectuée en Pologne pour expliquer lenombre élevé des blessés, les troiscompartiments réunis. Une chose estcertaine, le niveau technique de cer-tains joueurs laisse à désirer. C’estpourquoi, à la question de savoirquelles seraient les solutions idoinespour stabiliser et le jeu de l’équipe etses résultats, Ighil laissera entendrequ’il y a possibilité d’aller voir ailleurs. A l’approche du mercato, du mou-

vement, l’effectif du MCA devrait ensubir en décembre pour pallier lesmanques constatés par l’ex-sélection-neur des Verts après moins d’unesemaine de sa prise de fonction. Faceau RCA, ce jeudi, d’autres change-ments sont attendus.

M. B.

FOOTBALL

Différente par rapport aux précédentes étapes, cette 9e de cet exercice au niveau de la Ligue 1 Mobilisa été étonnante de par certains résultats aussi bien des pensionnaires de la première partie que ceux

de la seconde partie du peloton. Ce que les observateurs mettent en exergue est sans contexte ces 24 buts inscritssans oublier des débats détonants qui ont donné lieu à des issues inattendues. Aussi un regard particulier pour

chaque rencontre semblait intéressant à faire.

CLASSEMENT(tous 9 matchs joués)

Pts1- USM Alger 222-DRB Tadjenanet 163-MC Alger 144 -USM El Harrach 145- ES Sétif 14 6- CR Belouizdad 127-MO Béjaïa 128-JS Kabylie 12 9-CS Constantine 1110- NA Hussein Dey 0911- JS Saoura 09 12 - MC Oran 08 13 -USM Blida 08 14 -ASM Oran 07 15 -RC Relizane 07 16 -RC Arbaâ 03

Prochaine journée (9e)Mardi 27 octobre 2015 (15h)A Blida stade Frères-Brakni : USM Blida-MO BéjaïaA Tadjenanet stade Ahmed-Haloui : DRB Tadjenanet-JS Saoura.Jeudi 29 octobre 2015 (18h) A Alger stade 5-Juillet : MC Alger-RC Arbaâ.Vendredi 30 octobre 2015 (15h)A Alger stade du 1er-Novembre : USM El Harrach-MC Oran.A Oran stade Habib-Bouakeul : ASMO-CS Constantine. A Alger stade du 20-Août : NA Hussein-Dey-JS Kabylie.A Relizane stade Zougari : RCR-CR Belouizdad.

Bendebka et le NAHD domptent les Mouloudéens.

Faits et stat’spar Hamid C.

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CR BELOUIZDADConfiance renouvelée

à Alain MichelLe président du CR Belouizdad, Rédha Malek, a indiqué

qu'il maintenait sa confiance en son entraîneur français, AlainMichel, malgré la troisième défaite d'affilée de son équipe,cette fois sur le terrain de l'ES Sétif (1-0), vendredi dernier enmatch comptant pour la neuvième journée du championnatde Ligue 1 Mobilis de football. Le président du Chabab a affir-mé que la question de l'avenir du coach avec le club nedevrait pas être traitée «à la hâte», ajoutant dans une décla-ration à la télévision nationale samedi soir, qu'il faisait encoreentière confiance à son coach. Après un début de champion-nat tonitruant pendant lequel le CRB est parvenu à prendreles commandes du classement, l'équipe marque le pasdepuis quelques temps, en témoignent ses trois défaites derang face au MO Béjaïa (1-0), l'USM Alger (2-1) et l'ES Sétif(1-0). «Certes, il y a des choses à revoir pour redresser lasituation, mais personnellement je suis un adepte de la stabi-lité sans laquelle l'on ne peut aspirer à la réussite», a encoredit Malek. Après neuf journées de compétition, ils sont seule-ment sept clubs des seize pensionnaires de l'élite algérienneayant gardé encore leurs entraîneurs respectifs. Alain Michel, au CRB depuis la fin de l'année 2014, sera

malgré tout dans une situation délicate s'il venait de perdre denouveau lors du déplacement de son équipe à Relizane, leweek-end prochain pour le compte de la dixième journée.

Merzougui tient sa tête ; le MCA va mal.

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Lundi 26 octobre 2015 - PAGE13

Page 12: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

L’athlète algérien MohamedBerrahal a battu le record dumonde du concours du disque,classes jumelées F51/52, sansremporter de médaille, hier àDoha, lors de la 4e journée desChampionnats du monde d’athlé-tisme handisport. Mohamed Berrahal (F51) a

réalisé un jet de 13,17m à son 6eet dernier essai. Le concours aété remporté par Apinis Aigars(Lituanie), de la classe F52, avecun jet à 21,41 m, devant lemédaillé d'argent polonaisRobert Jachimowicz (17,33 m) etle Croate Sandor Velimir, vain-queur du bronze (16,95 m). «Vraiment, c'est injuste et

incorrect ce que fait l’IPC(Comité paralympique internatio-nal). C’est anormal qu’un athlète

batte, dans une compétition del’envergure d’un Mondial, unrecord du monde sans pouvoirespérer une médaille, en raisondu jumelage des classes», s'estemporté l’entraîneur national desmoteurs, Abdelhak Kassouri, ajoutant que «c’est

vraiment honteux» et que «toutle monde ici le reconnaît». Pour l’athlète Berrahal, peu

importe, l’essentiel pour lui étaitde réaliser l’objectif pour lequel ilétait venu à Doha. «J’avais travaillé très dur pour

battre justement le record dumonde du disque et je l’ai fait.Maintenant, être récompenséd’une médaille ou pas, c'est du

ressort des responsables del’IPC», s’est contenté de dire lerecordman du monde à l'APS. Mohamed Berrahal aura deux

autres épreuves à disputer, le100 m (F51) mardi (séries), et le400 m (F51 seulement), samedi.

Médaille d’argentpour Karim Betina

Le lanceur algérien KarimBetina a remporté la médailled’argent au concours du Poids(classe F32), samedi soir austade du Nadi Qatar à Doha, lorsde la 3e journée desChampionnats du monde d’athlé-tisme handisport qui se poursui-

vent jusqu’au 31 octobre. Dansune finale qui a regroupé neufathlètes de différents pays,l’Algérie était représentée pardeux lanceurs, à savoir KarimBetina et Lahouari Bahlaz etc’est le premier cité qui a su tirerson épingle du jeu, en terminant,second avec un jet estimé à7.83 m (réalisant au passage sameilleure performance de la sai-son). Le titre mondial est revenu au

Russe Frolov Vladislav (9.70 m)alors que la médaille de bronzeau Grec Zisidis Dimitrios(7,79 m). En revanche, BahlazLahouari n’a pu faire mieux

qu’une 5e place avec un jet à7.32 m. «Le concours était trèsdifficile pour tous les athlètes sur-tout avec le taux d’humidité élevéenregistré depuis notre arrivée àDoha et qui ne nous arrange pasnous les athlètes à cause denotre handicap. J’ai fait de mon mieux pour

assurer cette médaille qui merend heureux car je l’ai réussieaprès des efforts de toute uneannée», a déclaré Betina, recon-naissant que le niveau a beau-coup progressé et que la compé-tition sera encore plus difficile àl’avenir. En finale de l’épreuve du

800 m, classes jumelées T37/38,Madjid Djemai s’est classé en 5èposition, après une belle coursecourue en 2:06.00, réalisant sameilleure performance de l’an-née. «Courir un 800 m avec laclasse T38 me pénalise person-nellement et ne me donne pas dechances réelles de victoire.Malgré cela, j’ai donné lemeilleur de moi-même, en dépitdu taux d’humidité élevé. Je suiscontent surtout de mon chrono»,a indiqué Djemai qui prendrapart, vendredi prochain, à la fina-le du 1 500 m, avec sa classe ini-tiale, les T37). De son côté, l’athlète Allel

Boukhalfa s’est qualifié pour lafinale de l’épreuve du 200 m,classe T35, grâce à la 3e placedans sa série, comptant pour lesdemi-finales. Boukhalfa a courula course en 27.27.

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 14Sports

Un record du monde pour Berrahal,mais pas de médaille

1re JOURNÉE DE LASUPERDIVISION A

Le WA Boufarikdans la tourmente !La première journée de la Superdivision A

de basket-ball a été profitable à l’US Sétif, vain-queur à Boufarik (69-81) face au Widad localqui se débat dans une crise financière et quirisque de se retirer de la compétition si la situa-tion perdure à l’avenir, selon Khaled Mehnaoui,le président du WAB. «La crise financièreactuelle risque sérieusement de mettre en périlun club qui a toujours été un fleuron pour lebasket-ball au niveau national», a-t-il dénoncé,en interpellant les autorités locales sur la situa-tion financière du WA Boufarik. Par ailleurs,toutes les autres équipes qui ont évolué à domi-cile ont pris le dessus face à leurs adversaires,respectivement. Cette journée a toutefois ététronquée d’une rencontre, COBB Oran-GSPétroliers, reprogrammée pour mardi 27octobre à cause de l’absence des Pétroliers enstage à Tunis pour préparer le championnatarabe des clubs champions de basket-ball.

Ahmed Ammour

RésultatsNA Hussein-Dey-AB Skikda 71 – 63WA Boufarik-US Sétif 69 – 81IRBB Bou-Arréridj-OMS Miliana 84 – 80CRB Dar El-Beida-PS Eulma 65 – 49USM Blida-RC Constantine 71 – 58NB Staouéli-O Batna 82 – 77

Mardi 27 octobre (14h)A Oran (Palais des sports) : COBB Oran – GSPétroliers

ClassementPts J

1 – IRBB Bou-Arréridj 2 1– – NB Staouéli 2 1– – US Sétif 2 1– – USM Blida 2 1– – NA Hussein-Dey 2 1– – CRB Dar El-Beïda 2 17 – OMS Miliana 1 1– – O Batna 1 1– – WA Boufarik 1 1– – RC Constantine 1 1– – PS El-Eulma 1 1– – AB Skikda 1 1 13 – GS Pétroliers 0 0– – COBB Oran 0 0

Prochaine journée (2e)US Sétif – RC ConstantineWA Boufarik – COBB OranOMS Miliana – CRB Dar El-BeïdaPS El-Eulma – NA Hussein-DeyAB Skikda – NB StaouéliO Batna – USM BlidaGS Pétroliers – IRBB Bou-Arréridj

CHAMPIONNATARABE DES CLUBS

CHAMPIONS (DAMES)Les filles du GS

Pétroliers terminent à la 3e place

Eliminées de la demi-finale du championnatarabe des clubs champions de basket-ball, lesfilles du GS Pétroliers terminent la compétitionà 3e place à la faveur de leur victoire face àl’équipe tunisienne Nabeul (62-58) en match declassement disputé samedi soir au Caire. Ainsi,les Algériennes du GS Pétroliers n’ont pas réus-si à faire mieux par rapport à 2014 où ellesavaient terminé également 3e à Alexandrie, enEgypte. «Félicitations à nos représentantes qui ont

vraiment honoré le basket-ball féminin algérien.Merci d'avoir donné ce bonheur et cette joie à lafamille du basket. Vous méritez amplement lepodium et même de jouer la finale. Nous sommes très satisfaits de la médaille

de bronze qui nous a fait oublier les résultatsdes Jeux et de l'Afrobasket 2015», a indiquéM. Rabah Bouarifi, président de la Fédérationalgérienne de basket-ball (FABB) sur la pageFacebook du GS Pétroliers.

Ah. A.

MONDIAUX-2015 (ATHLÉTISME)

CHAMPIONNATS DUMONDE 2015 JUNIORS

9 des 11 Algérienséliminés d’entrée

Samir Nouioua a été le dernier médaillé algérien à Doha.Ph

oto

: DR

Neuf des onze judokas algériens engagés dansles Championnats du monde «juniors», du 23 au 27octobre à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), ont étééliminés dès leur premier combat. OussamaBensekhri et Lili Mohamed Mehdi, les deux derniersAlgériens encore en lice dans ce tournoi monterontsur le tatami respectivement dans la catégorie desmoins de 100 kg et celle des plus de 100 kg.Bensekhri, versé dans la poule «C», sera opposé àl'Autrichien Aaron Fara, au moment où Lili, verséégalement dans la poule «C» des plus de 100 kgaffrontera le Tadjik, Naïmov Barotdzon. RaniaBelhouaoui (-44 kg) a été la première Algérienne às'incliner dans ce tournoi, et dès son premier com-bat, suite à sa défaite par ippon devant l'EspagnoleMireia Lapuerta Comas. Meserrem Hadjer, verséedans la poule «A» des moins de 48 kg s'est égale-ment inclinée dès son premier combat, contre laBelge Marianne Baumans, tout comme KerdjadjSarah chez les moins de 70 kg, devant l'AllemandeGiovanna Scoccimarro. Amrane Sadjia, dans lacatégorie des moins de 52 kg a été exemptée dupremier tour, mais elle a été battue dès son premiercombat, par Distria Krasniqi (Kosovo). Chez lesgarçons, la Fédération algérienne de judo a engagédeux athlètes dans la catégorie des moins de60 kg : Chioukh Salah et Salim Rabahi qui ont tousles deux remporté leur premier combat avant des'incliner au tour suivant. Chioukh s'est imposédevant le Canadien Darren Elcock avant de se faireéliminer par l'Ukrainien Oleh Ovcharenko. De soncôté, Rabahi a commencé par s'imposer devant leFrançais Jolan Florimont avant de s'incliner, dans le2e combat, contre l'Égyptien Ahmed Abderrahmane.Djeddi Oussama a également remporté son pre-mier combat dans la catégorie des moins de 73 kgcontre Lauris Stasjuns (Lettonie) avant de se faireéliminer au tour suivant, par le Russe AlexanderKolesnik. Chez les moins de 81 kg, Habri Oussamaa été sorti par le Brésilien Tiago Pinho, tout commeson compatriote Wali Ezzine, éliminé dès le premiertour par l'Américain Quentin Cook, dans la catégo-rie des moins de 66 kg. Au total, 555 athlètes (336garçons et 219 filles), de 82 pays, participent à cesChampionnats du monde 2015 de judo, catégorie«juniors», à Abu Dhabi. La Fédération algériennede judo a engagé 11 athlètes (7 garçons et 4 filles)dans ce tournoi.

HANDISPORT BASKET-BALL

JUDO

Page 13: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Le Soird’Algérie Culture Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 15

[email protected]

L'austérité qui ne dit passon nom a contraint leSila à une baisse de 50%de son budget qui s'élèvecette année à 91 millionsde dinars. Cette 20e édi-tion se tiendra sous leslogan «Vingt ans à lapage».

Le Salon international dulivre d’Alger (Sila) ouvrira sesportes au public ce jeudi. Cette20e édition du Salon se tiendrasous le slogan «20 ans à lapage», pour un événement quiveut être toujours à la page etqui voit pour la première foisl’ouverture d’un espace dédiéau livre électronique et quiaccueillera, notamment desrencontres-débats sur lesenjeux et les perspectives del’édition numérique et du livreélectronique. 47 pays et un mil-lier d’exposants (maisons d’édi-tion, instituts algériens et étran-

gers...) participeront à cette édi-tion 2015 dont la France estl’invité d’honneur et qui sedéroulera jusqu’au 7 novembreau Palais des expositions de laSafex aux Pins-Maritimes.

M. Hamidou Messaoudi,commissaire du Sila, a animéhier dimanche à la salle deconférences de la Safex uneconférence de presse danslaquelle il a donné une idée desprincipales activités prévues au20e Sila. Ainsi, plus de 54% desparticipants sont algériens. Lapriorité est donnée aux nou-veautés ainsi qu’aux livresscientifiques et universitaires.Les exposants étrangers serontlimités à 200 exemplaires parlivre (titre), contrairement auxAlgériens qui n'ont pas de limi-tation.

La littérature amazighe seraprésente en force (en témoignel’affiche en tifinagh). Les orga-nisateurs ont prévu un espace

qui sera réservé aux enfants. Acause de la baisse du budgetdu Sila , il n'y aura pas de standde la bande dessinée (il seraremplacé par un stand sur lelivre numérique installé en par-tenariat avec Algérie Télécom).

Parmi les nouveautés duSila, figure aussi le prix Assia-Djebar dont le jury constitué de11 membres est présidé parl’écrivain Merzak Bagtache et

qui sera remis le 4 novembre. Le ministre de la Culture,

Azzedine Mihoubi, avait déjasouligné, lors de l’installation dujury, l’importance de ce prix quiconstitue une occasion pour«promouvoir la production litté-raire, inciter les éditeurs àmettre sur le marché desœuvres de qualité et créer unedynamique sur le marché dulivre».

M. Mihoubi a précisé que leprix qui porte le nom de l’écri-vaine de renommée mondialeAssia Djebar est financé pardeux éditeurs publics, l’Agencenationale d’édition et de publici-té (Anep) et l’Entreprise natio-nale des arts graphiques(Enag) et qu’il se veut un hom-mage à l’écrivaine disparue.Pour Hamid Grine, ministre dela Communication, ce prix pro-fessionnel vise notamment àpromouvoir la production litté-raire et à ancrer «la culture dumérite» pour concourir à lacréation d’un esprit compétitif.

Le prix Assia Djebar récom-pense des œuvres écrites enlangues arabe, amazighe etfrançaise. Le montant du prixpour les trois langues est de 1million de dinars pour chaquecatégorie.

Kader B.

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Dans le domaine de l’audiovisuel, leRamadhan est un mois particulier. Eneffet, beaucoup de producteurs et deréalisateurs essayent de faire coïnciderla sortie de leurs productions avec cemois durant lequel le téléspectateuralgérien se réconcilie avec «ses»chaînes, publiques ou privées.

Dans le domaine de la littérature, leSalon international du livre d’Alger (Sila)est un événement particulier. Beaucoupd’éditeurs et d’auteurs essayent de fairecoïncider la sortie de leurs nouveautésavec la tenue du Sila. Les avantagessont multiples lors de cette dizaine dejours que dure ce salon qui réconcilieles Algériens avec le livre.

Un jour, peut-être, tous les mois del’année seront comme le Ramadhandans le domaine de l’audiovisuel. Unjour, peut- être, les Algériens vont tout letemps s’intéresser aux livres comme lorsdu Sila. Les librairies, ce jour-là, serontplus nombreuses que les pizzerias.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Facile à rêver Par Kader Bakou

THÉÂTRE RÉGIONAL MALEK BOUGUERMOUHDE BÉJAÏALundi 26 octobre à 18h : Pièce Muh Terri, du TRBéjaïa, adaptée du conte chinois de H. Ku, parMohya et mise en scène par Mouhoub.PALAIS AHMED-BEY À CONSTANTINEJusqu’au 5 novembre : Festival international demusique malouf.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN (RUE LARBI BEN M’HIDI,ALGER)Jusqu’au 20 novembre : 6e Festival de laphotographie d’art.MAISON DE LA CULTURE MOULOUD- MAMMERIDE TIZI-OUZOULes 26 et 27 octobre : 4e édition des Journées

nationales du chant religieux d’expression amazighe

en hommage à Cheikh Ahmed el Maknaoui elGhobrini.Les 28 et 29 octobre : 6e édition du colloque sur lavie et l’œuvre de Kateb Yacine.Vendredi 30 octobre : Hommage aux chanteurs etcompositeurs Taleb Tahar et Ali Idheflawen, parl’association Adrad at koudhia.10h : Ouverture de l’exposition10h30 : Prise de parole11h : Conférence animée par Abdenour Abdeslam etSlimane Belherat.14h : Gala artistique. Du 31 octobre au 2 novembre : 5e édition desJournées du chant patriotique et révolutionnaire.

GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR(ALGER)

Jusqu’au 12 novembre : Exposition de l'atelierSoupçon d'art, intitulée «La céramique autrement».L'atelier est animé par Rachida et Samia Merzouk etle plasticien Karim Sergoua.CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUEDIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : Exposition de documents etarchives sur l’histoire de la presse algérienneintitulée «La communication de 1954-1962 et de1962 à 1972», montée par Youcef Ferhi, un despionniers de la presse algérienne.COMPLEXE DE RIADH EL-FETH (EL- MADANIA,ALGER)Jusqu’au 27 octobre : 2e Salon national de lacréation, initié par l’Onda.GALERIE D’ART DAR EL-KENZ (LOT BOUCHAOUI2 N°32 (CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 14 novembre : 15e Salon d’automne du

petit format, avec la participation d’une vingtained’artistes dont Bettina Heinen-Ayech, Myriem Aït El-Hara, Moncef Guita, Noureddine Chegrane, MohamedMassen, Hellal Zoubir et Moussa Bourdine. GALERIE D’ART SIRIUS (139, BOULEVARD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 5 novembre : «Exposition d’automne» de l’artisteMoussa Bourdine.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCESAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER)Jusqu’au 31 octobre : Exposition- vente de peintures del’artiste Moncef Guita. PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Le palais de la culture Moufdi-Zakaria informe le public queles inscriptions (2015-2016) à la Bibliothèque d’études et àla Bibliothèque de jeunesse débuteront le 6 octobre et setermineront le 8 novembre 2015.

20e SALON INTERNATIONAL DU LIVRE D’ALGER

Des ambitions, malgré l’austérité

U n concert en hommage au grand maîtrede la chanson chaâbi Boudjemaâ ElAnkis, disparu en septembre dernier, a

été animé au Palais des beaux-arts à Bruxellespar les artistes Naïma Dziria et Hassen Kar-biche qui se sont succédé au micro pour égayerde leur chaude voix et par des tubes toujours envogue le public de ce haut lieu de la culturebelge. Organisée par l'ambassade d'Algérie àBruxelles en collaboration avec l'associationculturelle Itinérances, la soirée concert en hom-mage au défunt Boudjemaâ El Ankis a été mar-quée par la relecture de ses grands tubes, Rahel ghali rah, Bahr ettouffan, Meknine ezzine ouencore Aichi enti, des airs immortels de la

musique chaâbi très appréciés du public, com-posé essentiellement des membres de la com-munauté algérienne établie à Bruxelles.

La chanteuse à la voix puissante a toutdonné, pendant deux heures de concert, avecgénérosité et simplicité, encourageant petits etgrands à se lâcher et à danser. Les quelque 200spectateurs venus en famille à cette soiréeexceptionnelle n’ont pas boudé leur plaisir, àl’image de Fadila Mokhtari, une Algérienne éta-blie à Bruxelles, qui s'est réjouie de la réussitede cette soirée de grande qualité partagée avecun grand nombre d'amis. L’interprétation deNaïma a été longuement ovationnée par lepublic et des youyous fusaient de partout.

Accueilli par un tumulte de sifflets d’encourage-ments et d’applaudissements, l'interprète,auteur et compositeur Hassen Karbiche a renduun hommage particulièrement apprécié de sesfans au regretté Boudjemaâ El Ankis. L’artistea su comment gratifier l’assistance nombreusede plusieurs morceaux puisés de son répertoireou du patrimoine national.

Les deux artistes ont proposé un show d’unequalité irréprochable sur un rythme endiablé,réussissant à enflammer la salle de concert duPalais des beaux-arts de Bruxelles, plus connusous la marque Bozar.

«Je suis tellement fière et honorée de meproduire ici», a dit Naïma Dziria, visiblement

émue, pour clôturer son spectacle. L'organisa-tion du concert s'inscrit dans le cadre du richeprogramme de commémoration mis au point àl'occasion du 60e anniversaire du déclenche-ment de la guerre de Libération nationale, sou-ligne l'ambassade d'Algérie à

Bruxelles. Cette activité qui se déroule dansla capitale européenne «se veut donc une com-mémoration d’une date importante pour lesAlgériens et une occasion pour faire mieux faireconnaître la culture algérienne aux publics belgeet européen et par là même rendre hommage augrand Boudjemaâ El Ankis qui a tiré sa révéren-ce en septembre dernier», a affirmé pour sa partl'association culturelle Itinérances.

CHAÂBI

Concert à Bruxelles en hommage à Boudjemaâ El Ankis

L’ opération de réhabilitation etde restauration des fortifica-tions, des remparts et espaces

de prière classés de la vallée du M’zab(Ghardaïa) vient d’entrer dans saphase de concrétisation, a appris mardil’APS du directeur de la culture de lawilaya. Plus d’une trentaine de monumentshistoriques et d’espaces religieux, desmaisons remparts sur la façade et desfortifications, dans les cinq ksour exis-tant dans la vallée du M’zab (Béni-Isguen, Bounoura, El-Atteuf, Mélika etGhardaïa), témoins d’un legs architec-tural atypique et d’une histoire séculai-re, sont concernés par cette opérationde restauration à laquelle les pouvoirspublics ont mobilisé une enveloppe de60 millions de dinars, a précisé BrahimBaba Addoun. Ces sites religieux et

monuments historiques de la vallée duM’zab, classée patrimoine universel en1982 par l’Unesco, ont connu un pro-cessus de dégradation et de décrépitu-de du fait des «aléas du temps» etnécessitent une revitalisation et unconfortement afin de renforcer la posi-tion touristique et culturelle du M’zab àl'échelle internationale, dans le strictrespect de l'environnement, a-t-il souli-gné. L’opération de restauration, dirigée parl’Office de la protection et de la promo-tion de la vallée du M’zab (OPVM),consiste en le renforcement et confor-tement des édifices, le traitement desfaçades, la restauration des mosquéeset lieux de prière, les anciennesmurailles, forteresses et portails, ainsique les arcades de chaque ksar,conformément aux études élaborées

par des spécialistes, a expliqué ledirecteur de la culture. Elle s’appuie sur le savoir-faire local enmatière de construction traditionnelle,avec pour objectif majeur la sauvegar-de et la valorisation de ce legs patrimo-nial ainsi que la reconquête de sa noto-riété et le développement de l’écotou-risme dans la région, a-t-il soutenu. Véritable musée à ciel ouvert, la penta-pole du M’zab (composée de ses cinqksour), avec son bâti traditionnel consi-déré comme des chefs-d’œuvre archi-tecturaux uniques, ingénieusementconstruits par les premiers habitants dela région et serpentée par une valléeprisée par les touristes, suscite un inté-rêt particulier des spécialistes, cher-cheurs, universitaires et autres étu-diants en architecture et urbanisme. Par cette opération de revitalisation, les

ksour du M’zab devraient retrouver leurvéritable parure, leur rayonnementd'antan et leur aspect esthétique, afinque ce patrimoine national classé «sec-teur sauvegarde» en 2005 par décretexécutif n°05/209, qui mérite d'êtrevalorisé, serve de levier pour la promo-tion du tourisme, notamment culturel,dans la région.Ce précieux patrimoine architecturalavait déjà subi des actions en matièrede réhabilitation et de revalorisation,pour la mise en valeur de cet héritagehistorique témoignant du génie del'homme des Oasis dans la construc-tion avec de la pierre et de la chaux,ainsi que dans la gestion des res-sources hydriques et la préservationd'un équilibre entre ce patrimoineconstruit ancestral et celui naturel despalmeraies.

GHARDAÏA

La restauration des fortifications, maisons et espaces de prière en phase de concrétisation

Page 14: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Le Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 16Monde

«L'anéantissement des orga-nisations terroristes est suscep-tible de conduire à une solutionpolitique recherchée par la Syrieet la Russie», a notamment dit lePrésident Al-Assad. «La victoire contre le terroris-

me protégera non seulement laSyrie mais tous les autres pays»,a ajouté le Président syrien. Cette solution «préservera la

souveraineté de la Syrie, son

indépendance et l'intégrité deson territoire», a-t-il poursuivi.Un des membres de la déléga-tion russe, le député AlexandreIouchtchenko, a révélé que M.Assad était «prêt à organiser desélections avec la participation detoutes les forces politiques quiveulent que la Syrie prospère». Mais ces élections pourront

avoir lieu une fois que la Syrieaura été «libérée» du groupe ter-

roriste autoproclamé Etat isla-mique (Daesh), et M. Assad al'intention d'y participer «si lepeuple n'y est pas opposé», a ajouté M. Iouchtchenko. Le déplacement de la déléga-

tion russe à Damas intervientquelques jours après la visitesurprise de M. Assad à Moscou.Le ministre russe des Affaires

étrangères, Sergueï Lavrov, adéclaré samedi qu'il était tempsde se préparer à des électionsen Syrie, mais cet appel a étérejeté en l'état par le groupearmé dénommé «Armée syrien-ne libre (ASL)», soutenu parl'Occident.

POUR BACHAR AL-ASSAD

L'anéantissement du «terrorisme» conduiraà un règlement politique en Syrie

L'anéantissement des groupes terroristes sévissant enSyrie conduira à un règlement politique du conflit dans cepays, selon le Président syrien Bachar Al-Assad qui s'estexprimé hier en recevant une délégation parlementairerusse à Damas.

Bachar Al-Assad.

Les Congolais votaienthier sur un projet deConstitution contestéouvrant la voie pour 2016 àune nouvelle candidaturedu Président Denis SassouNguesso, qui cumule plusde 31 ans de pouvoir àBrazzaville. Groupés en plusieurs coali-

tions, les opposants au chef del'État ont appelé à boycotter ceréférendum qu'ils qualifient de«coup d'État constitutionnel». A la mi-journée, l'affluence

était discrète dans les bureauxde vote de la capitale congolaise,où la circulation automobile étaitinterdite sauf laissez-passer spé-cial de la police.

M. Sassou Nguesso a glisséson bulletin dans l'urne vers12h30 au bureau de l'Écolenationale des beaux-arts — prèsdu Palais présidentiel — le seuldes six centres visités par l'AFPoù l'on pouvait voir une file d'at-tente. «Nous voulons changer pour

avoir une Constitution d'avenir etnon comme les autres l'évoquentde façon superficielle parce quele Président veut briguer de nou-veaux mandats. Cette question

n'est pas à l'ordre du jour», aaffirmé le chef de l'État, appelantses détracteurs à venir «expri-mer (leur mécontentement) parles urnes» plutôt qu'en s'abste-nant. Depuis mardi, l'internetmobile, les SMS et le signal FMde la radio française RFI, l'unedes stations les plus écoutées dupays, sont coupés. La campagne référendaire

s'était achevée vendredi dansune ambiance tendue, après plu-sieurs jours d'interdiction desrassemblements publics et desviolences meurtrières qui ontravivé dans l'opinion le spectredes épisodes de guerre civileayant déchiré le pays entre 1993et 2003. Dans le centre de la capitale,

Brice Mbemba a déclaré à l'AFPêtre «venu voter pour la paixdans (son) pays». Depuis plu-sieurs mois, les médias officielsprésentent M. Sassou comme«le messager de la paix» ou «legardien de la démocratie». Le projet de nouvelle

Constitution permettrait de fairesauter les deux verrous quiempêchent le chef de l'État debriguer un troisième mandat : lalimite d'âge et celle du nombredes mandats présidentiels. Les électeurs doivent y

répondre par «oui» (bulletin vert)ou «non» (bulletin rouge). Vers midi (11h GMT), un peu

moins de 10% des inscritsavaient voté à la mairie deMakélékélé, un des quartiers sud

de Brazzaville qui s'était embra-sé mardi, selon le responsablede ce centre de vote. A Pointe-Noire (sud), la capi-

tale économique dominée parl'opposition, un journaliste del'AFP a constaté que troiscentres de vote installés dans lequartier 120 Mpaka (sud-est)étaient déserts. Dans l'un de ces centres

comptant près de 4 000 inscrits,on pouvait voir moins d'une dizai-ne d'enveloppes à travers l'urneen plastique transparente à la mi-journée, dans les autres lesurnes étaient vides. «Je suis venu voir si mon nom

est sur la liste mais cela ne m'in-téresse pas de voter», a déclaréGeoffroy, âgé d'une vingtained'années. A Sibiti (220 km à l'ouest de

Brazzaville), un membre de lacommission diocésaine catho-lique locale Justice et Paix a affir-mé par téléphone à l'AFP avoirvu «quelques dignitaires du pou-voir» distribuer de l'argent pourinciter les gens à aller voter. Plusieurs ONG locales et

internationales ont dénoncé cettesemaine un climat de «répres-sion» au Congo rendant impos-sible la tenue d'un scrutin dans

des conditions démocratiques,opinion partagée publiquementpar l'Union européenne. Né en 1943, M. Sassou

Nguesso cumule plus de 31 ansà la tête du Congo, petit paysd'Afrique centrale de 4,4 millionsd'habitants. Riche en pétrole,cette ancienne colonie françaiseoù le groupe Total est solidementimplanté, est classée par l'ONUcomme un pays au «développe-ment humain moyen», mais avecun fort taux de chômage desjeunes. M. Sassou Nguesso a dirigé

le Congo à l'époque du partiunique, de 1979 jusqu'aux élec-tions pluralistes de 1992, qu'il aperdues. Revenu au pouvoir parles armes en 1997, il a été éluPrésident en 2002 et réélu en2009. Plusieurs pays du continent

ont été récemment confrontés àla question de la modification oude l'interprétation de leurConstitution pour permettre auchef de l'Etat de se maintenir aupouvoir, à l'image du Burundi, oùla candidature puis l'élection dePierre Nkurunziza à un 3e man-dat ont plongé le pays dans unecrise profonde et meurtrière.

CONGO

Référendum contesté autour d'un possiblenouveau mandat de Sassou Nguesso

LIBYE

Le bilan de l'attaque de Benghazi s'alourdit à 12 mortsDouze personnes ont été tuées

et 39 blessées vendredi àBenghazi, dans l'est de la Libye,lors d'une attaque visant une mani-festation contre un projet de l'ONUde gouvernement d'union, selon unnouveau bilan établi hier.

Le précédent bilan qui datait de vendre-di, le jour de l'attaque, faisait état de cinqmorts et 30 blessés.

«Selon les derniers bilans médicaux, lenombre des victimes des tirs d'obus surune manifestation sur la place El-Kich à

Benghazi ce vendredi est passé à 12morts et 39 blessés», a indiqué LANA,l'agence de presse officielle du gouverne-ment libyen reconnu par la communautéinternationale.

Le Centre médical de Benghazi (BMC)a fait état de huit morts sur sa pageFacebook et l'hôpital Al-Jalaa a indiqué enavoir comptabilisé quatre autres, portant letotal à 12. L'attaque de Benghazi, qui n'apas été revendiquée à ce jour, a étécondamnée par la Mission des Nations-Unies pour la Libye (UNSMIL) ainsi quepar plusieurs pays. L’UNSMIL a appelé les

Libyens à «rejeter la violence commemoyen de règlement des différends poli-tiques».

La Libye est plongée dans le chaosdepuis la chute de Mouammar Kadhafi en2011 et deux autorités politiques se dispu-tent le pouvoir depuis l'an dernier, l'unebasée à Tripoli et l'autre, la seule reconnueinternationalement, basée dans l'Est.

La communauté internationale tente defaire pression pour la signature d'unaccord sur un gouvernement d'unité. Auterme de près d'une année de négocia-tions, l'émissaire de l'ONU Bernardino

Leon avait présenté le 8 octobre un projetd'accord sur un gouvernement d'union auxreprésentants des deux camps présents àSkhirat (Maroc).

Ces propositions comprenaient la dési-gnation d'un Premier ministre, Fayez El-Sarraj, et de 17 ministres mais elles ontété rejetées par les deux camps. M. El-Serraj, député du Parlement libyen recon-nu et proposé par l'ONU comme Premierministre d'union, a appelé les différentesfactions libyennes à «œuvrer pour sur-monter les différends politiques (...) contrele terrorisme».

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os :

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 26 octobre 2015 - Page 17

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

C’est la 6e fois, depuis 2002, quela réglementation relative à la gestionde la commande publique subit detrès larges modifications. Si les foisprécédentes, les demandes d’assou-plissement de ce code émanaientdes walis (!), cette dernière mouturerépond à de fortes sollicitations du…patronat ! L’article 5 de ce nouveaucode reprend une définitiongénérale : «En vue d’assurer l’effica-cité de la commande publique et labonne utilisation des fonds publics,les marchés publics doivent respec-ter les principes de liberté d’accès àla commande publique, d’égalité detraitement des candidats, et de trans-parence des procédures, dans le res-pect des dispositions du présentdécret.» Un vœu pieux, car d’unepart, cette philosophie est restéedans les tiroirs : la preuve en est lacorruption qui gangrène la comman-de publique à tous les échelons desinstitutions de l’Etat, tant centralesque locales ; et d’autre part, dansnombre d’articles plus loin apparais-sent une série de limites et de spéci-ficités qui sur le terrain vont à l’en-contre de la transparence dans lagestion des marchés publics. A com-mencer par les exemptions mention-nées par les articles 6 et 9.

L’article 6 stipule que  «les dispo-sitions du présent titre sont appli-cables exclusivement aux marchéspublics, objet des dépenses : del’Etat ; des collectivités territoriales ;des établissements publics à carac-tère administratif ; des établisse-ments publics soumis à la législationrégissant les activités commerciales,lorsque ceux-ci sont chargés de laréalisation d’une opération financée,

totalement ou partiellement, surconcours temporaire ou définitif del’Etat ou des collectivités territo-riales». Quant à l’article 9, c’est uncadeau empoisonné aux dirigeantsdu secteur public économique : «Lesentreprises publiques économiquesne sont pas soumises au dispositif depassation des marchés publics prévupar le présent titre. Toutefois, ellessont tenues d’élaborer et de faireadopter, par leurs organes sociaux,des procédures de passation de mar-chés, selon leurs spécificités, fon-

dées sur les principes de liberté d’ac-cès à la commande, d’égalité de trai-tement des candidats et de transpa-rence des procédures.» Enfin unenouveauté contenue dans l’article 88et qui pourrait être intéressante si elleétait réellement mise en place et rapi-dement, ce qui sera peu probable :«Un code d’éthique et de déontologiedes agents publics intervenant dansle contrôle, la passation et l’exécutiondes marchés publics et des déléga-tions de service public est élaborépar l’autorité de régulation des mar-

chés publics et des délégations deservice public instituée par les dispo-sitions de l’article 213 du présentdécret, et approuvé par le ministrechargé des Finances. Les agentspublics précités prennent acte ducontenu du code et s’engagent à lerespecter par une déclaration. Ils doi-vent également signer une déclara-tion d’absence de conflit d’intérêt.Les modèles de ces déclarationssont joints au code.» Pourquoiattendre l’installation de cette «Auto-rité» (elle n’existe pas encore) pourélaborer ce code d’éthique et dedéontologie ?

De la communicationpar voie électronique

Autre nouveauté qui, là aussi,nous laisse sceptique quant à sa fai-sabilité (voir article ci-dessous à pro-pos du site web du ministère desFinances, réputé «gestionnaire» ducode des marchés) : l’article 203annonce qu’«il est institué un portailélectronique des marchés publics,dont la gestion est assurée par leministère chargé des finances et leministère chargé des technologies del’information et de la communication,chacun en ce qui le concerne. Lesattributions en la matière, de chaquedépartement ministériel, sont fixéespar un arrêté conjoint du ministrechargé des finances et du ministrechargé des technologies de l’informa-tion et de la communication. Lecontenu et les modalités de gestiondu portail sont fixés par arrêté duministre chargé des finances». Pour-quoi cette cogestion ? Trop de lour-deur en perspective qui en compro-

mettra la réalisation. Le nouveaucode des marchés est élargi auxdélégations de service public, dispo-sition qui existe déjà dans le secteurde l’eau par exemple ou dans la ges-tion d’infrastructures telles les aéro-ports ou certains transports publics,d’ailleurs des délégations de servicepublic, «offertes» très souvent parvoie de gré à gré à des entreprisesétrangères ! Que dit à ce sujet l’ar-ticle 207? «La personne morale dedroit public responsable d’un servicepublic peut, sauf disposition législati-ve contraire, confier sa gestion à undélégataire.

La rémunération du délégataire estassurée substantiellement par l’exploi-tation du service public. L’autoritédélégante, agissant pour le compte dela personne morale de droit public,confie la gestion du service public parconvention», et l’article 209 de préci-ser que «les conventions de déléga-tion de service public sont régies, pourleur passation par les principes prévusà l’article 5 du présent décret». Ah ! siça pouvait être le cas dans les faits…

Au final, dans ce nouveau code, ily a beaucoup trop de procéduresspécifiques, de procédures adap-tées, de procédures en cas d’urgen-ce impérieuse, de procédures néces-sitant une promptitude de décision,de gré à gré, d’appel d’offres res-treint, de procédures de consultationsélective, de sous-traitance.

Beaucoup de nouvelles structuresà créer qui se surajouteront à cellesexistantes qui ont failli dans leursmissions, notamment celle quiconsiste à prévenir la corruption dansles marchés publics...

Djilali Hadjadj

UN NOUVEAU CODE DES MARCHÉS PUBLICS

Trop de cas spécifiques et la partbelle au gré à gré

LE MINISTÈRE DES FINANCES ET LES MARCHÉSPUBLICS SUR LE WEB

En retard de plusieurs guerresSur le site web du ministère des Finances (site d’une indigence

effrayante) — ministère pourtant «gestionnaire» du code des marchéspublics —, figure toujours la réglementation de 2013 : celle qui vient deparaître n’y est pas encore enregistrée.

Qu’est-ce qu’on y trouve concernant les marchés publics ? Presque rien! Une sous-rubrique intitulée «Présentation de la DMP» où on apprend quela division des marches publics est chargée : «De participer à la program-mation et à l'orientation des commandes publiques, conformément à la poli-tique définie par le gouvernement ; de participer à l'élaboration de la régle-mentation des marchés publics ; de veiller à l'établissement et à la mise enœuvre des dispositions législatives et réglementaires pour une meilleureutilisation des deniers publics ; d'assurer le secrétariat de la Commissionnationale des marchés, en matière de contrôle de la régularité des procé-dures de passation et d'attribution des marchés relevant de la compétencede cette commission ; de mettre en œuvre les instruments d'analyse et decontrôle de la dépense publique en relation avec les marchés publics ;d'œuvrer à la modernisation des procédures de passation, d'exécution etde gestion des marchés publics.»

Cette DMP est composée de deux directions : la direction des mar-chés publics et la direction du contrôle de la régularité des marchéspublics. Figure aussi sur le portail électronique du ministère des Financesune autre sous-rubrique intitulée «site web des marchés publics», coquillevide, avec la seule mention : «En construction !» (ndlr/ le «!» de «Enconstruction» est inscrit pour de vrai sur le site). Quelle crédibilité accor-dée à ce ministère parmi les plus importants du gouvernement, surtoutdans un contexte économique aussi difficile, et qui n’est même pascapable de disposer d’un site web à la hauteur des enjeux actuels ? Peut-on alors prendre au sérieux cette notion de «communication par voie élec-tronique» introduite dans le nouveau code des marchés ?

D. H.

Le décret présidentiel portant réglementation des marchés publics et des délégations de service public est enfin paru : il porte le n°15-247, il est daté du 16 septembre 2015 et a été publié au Journal officiel n°50 du 20 septembre 2015.

Pour rappel, le Conseil des ministres, réuni le 22 juillet 2015, avait adopté un nouveau code des marchés publics, projet qui n’avait pas été annoncé auparavant (voir le Soir Corruption du lundi 27 juillet 2015).

Création d’une autorité de régulation des marchéspublics et des délégations de service public

Il est institué auprès du ministrechargé des finances, une autorité derégulation des marchés publics et desdélégations de service public dotée del’autonomie de gestion. Elle comprenden son sein un observatoire de la com-mande publique et un organe nationalde règlement des litiges. L’autorité apour attributions : élaborer et suivre lamise en œuvre de la réglementation desmarchés publics et des délégations deservice public. Elle émet, à ce titre, desavis destinés aux services contractants,organes de contrôle, commissions desmarchés, comités de règlement amiabledes litiges et aux opérateurs écono-miques. Ses prérogatives sont : d’infor-

mer, de diffuser et de vulgariser tousdocuments et informations relatifs auxmarchés publics et aux délégations deservice public ; d’initier les programmesde formation et de promouvoir la forma-tion en marchés publics et en déléga-tions de service public ; d’effectuerannuellement un recensement écono-mique de la commande publique ;d’analyser les données relatives auxaspects économiques et techniques dela commande publique et faire desrecommandations au gouvernement ;de constituer un lieu de concertation,dans le cadre de l’observatoire de lacommande publique ; d’auditer ou defaire auditer les procédures de passation

des marchés publics et des délégationsde service public et leur exécution, à lademande de toute autorité compétente ;de statuer sur les litiges nés de l’exécu-tion des marchés publics conclus avecdes partenaires cocontractants étran-gers ; de gérer et d’exploiter le systèmed’information des marchés publics ;d’entretenir des relations de coopérationavec les institutions étrangères et lesinstitutions internationales intervenantdans le domaine des marchés publics etdes délégations de service public.

L'organisation et les modalités defonctionnement de l'autorité de régula-tion des marchés publics et des déléga-tions de service public sont fixées pardécret exécutif. Sur le papier, cette«autorité» a de l’allure : c’est la copieexacte de celle déjà existante en France.Mais les pouvoirs publics nous ont habi-tués ces dernières années à créer desstructures qui ne voient jamais le jour, ouqui sont inefficaces ou ont les mainsliées, sans aucune marge de manœuvre.Un triste exemple : cela fait déjà plu-sieurs années que la création d’un obser-vatoire de la commande publique existedans le code des marchés, observatoirequi n’a jamais… vu le jour !

D. H.

DES MOTS POUR LE DIRE «… Les politiqueurs…»

«Il n'y a de morale que dans la liberté. Le suffrage universel» a accru cettehideuse classe des politiqueurs, qui se font un métier de vivre de leur parole, cour-tisant d'abord les électeurs, puis quand ils sont en place, se tournant vers les puis-sants,... mendiant les places, les sinécures et les pensions».

Elysée Reclus, pédagogue et géographe français (1830-1905) : citoyen dumonde avant l’heure, précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, dela géohistoire et de l'écologie.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de treize joueurs au CS Constantine (2015/2016).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Attaquant ivoirien»

1- CEDRIC2- REMACHE3- BELAKHDAR4- BENCHERIFA

5- MEKKAOUI6- AKSAS7- CHEKLAM8- ANANE9- BOUCHERIT

10- MESSAÂDIA11- BEZZAZ12- VOAVY13- MEGHNI

MOT RESTANT = KONÉ

H G E M Y V A O V Z A SN A D I A B E Z Z A S KI A H C U O B E N A C AK S E N H IO S R A E UN E I M K OE M T A L AC E D R I C R E M A C KR A D H K A L E B E H KB E N C H E R I F A M E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S I D I K H A L E D - S A R I NA V I S - U T - R E S I D E - AL - C E D A - C - V I R E - P TE - T R A - B A L I S E - C O U- B E E - E P R I S E - C O U RB A S - E T - D O E - D O - L EO L - S - O R A N - R - R A I LU - A E R I E N - C E N D R E -B A S C U L E - M A N I E E - AN E S - D E - V A R I E S - R MI R I S E - L O U P E E - V I AD - S E - P O I R E S - T A O NE T E - S A U L E S - H A I - TR A - V E R T E S - R U - N A -- R A I N U R E - F O R C E N EC D - S I R E - B A C L E S - NR E G A L E - R O I - E S - G TE R I G E - S A U T E S - C A R

M A T E - H A L T E S - G E R AE I E - V U - A O S - B O - O I- T - V O I S I N - S A L A U DA - T O U T E S - M U R E S - EM I N I E R S - S A I D A - D -E N T R E E - S A N T E - M E SR A - I S - B O U G E - R E C UE P I E - H A U T E - M U R I RS T E - F A I R E - M C A - M E- E T - F I N I E S - O S E E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

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M I E - T A I R E - H E - E G OI E - N U L L E - R A R E T E -L - T O L L E - F E M M E - N PI N A - I I - A - A M E - O T EE U R O P E E N S - A - C U - NU S I N E - R E A L M A D R I D

LETTRES DELETTRES DEPAPOUASIE-NOUVELLEPAPOUASIE-NOUVELLE

GUINNÉEGUINNÉE

- - - - P A P O U S - - - -- - - M A D A N G - - - - -- - - - - - P Y G M E E S -- P O R T M O R E S B Y - -- - R A B A U L - - - - - -- - - B U K A - - - - - - -- - - - - - S A L O M A N -- - - - A M I R A U T E - -- - - - L A E - - - - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sapassion

Lents----------------Cochons

Planète----------------Canard

Sonpays

Préposition----------------Terre----------------Vedettes

Argon----------------Plat----------------SportConspue----------------Démonstratif----------------Façonne

Pas assez----------------Interjection----------------Pronom

Issue----------------Rappel----------------Béryllium

Organisation----------------

Outil

Courtois----------------

Clos

Jeu----------------Amoureux(inv)----------------Capitale

Pays----------------Hahnium----------------SéchéeRongeur----------------Dinar----------------Poisson

Contact----------------Monnaies

Groupe deRaï

----------------Règles

Héritage----------------

PlantePeuple

----------------Empressé

Tellure----------------Joua auRCK

Démonstratif----------------Inspiratrices

Inscrit----------------Apprécia

Détester----------------Jante----------------DanseCésium

----------------Objectifs

Déplace----------------Frappe

Abri----------------Titane----------------ContratSilencieux----------------Banque

Pronom----------------Air----------------Nobélium

Vil----------------Chiffré----------------DouleurChaîne TV----------------Exagères----------------Diplôme

Bord----------------Pronom----------------Titane

Constructeurallemand

----------------Durée

Isolés----------------

Foot àMilan

Refuges----------------Totalité----------------ForêtS’y produit----------------

Sadiscipline

1- PAYS

2- COURS D’EAU

3- VILLEANTIQUE

4- PEINTREGREC

5- PAYS FRON-TALIER

6- FRESQUE

OKHRID

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Ohrid

Page 17: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 19

Se servirsoi même

----------------Enduré

Enlevions----------------

StupéfaitCaptifs

----------------Coutumes

Lithium----------------Cité antique----------------Liaison

Préposition----------------Coutumes----------------Langue

Fin de nuit----------------Hassium----------------Pronom

Rappel----------------Piège (ph)----------------PossessifEx-Société----------------Rigoles----------------Soudés

Possessif----------------Pronom----------------Ex-Assemblée

Conjonction----------------Poisson----------------EditéGivrés----------------Clair----------------Banque

Mer----------------Intrigue----------------DirigéePrécieux

----------------Exprimées

Légume----------------Champignon----------------Salie

Graffiti----------------

Formed’être

Sortie----------------

Fille

Anneau----------------

ExploseSélection

----------------Joyeux

Gaz----------------Mi-glossine----------------ConsonnedoublePays

----------------Récom-penser

Carnages----------------

Enorme

Hypocrite----------------

NickelPréposition----------------

Diplôme

Hôpital àAlger----------------Va àLondres

Tellure----------------

Dans lafrappe

Essais----------------

Unis

Crisse----------------Assurances----------------BruitCycles

----------------Loi

Ego----------------Fin de série----------------Usages

Sans le sou----------------

Egard

Issus----------------

Netteté

Tantale----------------Changement----------------Flatteur

Pays----------------

Tennis

A payer----------------Cobalt (inv)

Ailles----------------

EvoquesRestitue

----------------Formations

Allonge----------------Chaussure

Ceinture(inv)

----------------Fatal

Foot à Sétif----------------Habitudes

Dénoncer----------------

CirculasDuos

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Préposition----------------

DiplômeHardi (dés)----------------

Libérer

Coller----------------Polars----------------RadiumTrès chères----------------

StaffReposa

----------------Château

Près d’Oran----------------

DésLisière----------------Hordes----------------Personnel

Plient----------------Sommet----------------QuaisRéfuta

----------------Pousses

Loupais----------------Valises----------------RushsPossessif

----------------Entourés

Doué----------------

HabitsSaines

----------------Bourrent

Pouffa----------------

Béryllium

Dans lasoirée

----------------Possessif

Difficiles----------------

Sur lesquais

Accords----------------

Article

Atténuer----------------

Plante

Titres----------------Silencieux----------------NoteProuva

----------------Equiper

Figures----------------

CourPas assez

----------------Nœud

Plis----------------Semblable

Interpelles----------------

RigolaiNote

----------------Période

Baudets----------------

Champ

Louper----------------Livides----------------Concept

MembreOrnes

----------------Consonne

double

Sables----------------

Pauvreté

Actinium----------------

ChoisirBaryum

----------------Reptiles

Aliment----------------

Pronom

Loupa----------------

DisqueFerme

résolution

Page 18: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

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due perte deNacer Messoussi

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En cette triste occasion, je prie sesfilles, mes cousines et amies, ainsi que safemme et tous ses proches d’accepter mescondoléances les plus sincères.

Monsieur Messoussi, vous êtes partitrop vite, laissant l’image d’un hommegentil et bon envers les autres, votre legsrestera à jamais à travers vos filles quevous avez dignement élevées.

Pais à votre âme et que Dieu accordela foi et la force à votre famille pour sur-monter cette pénible épreuve.

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Page 19: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

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Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 26 octobre 2015 - PAGE 23

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Churros Cuisson : 20 min, temps de repos : 30 min

Farine : 1 bol, sel : 1 pincée, eau bouillante : 1 bol, sucre vanillé

Portez l'eau salée à ébullition. Mettez la farine dans une jatteet creusez un puits au centre. Versez l'eau bouillante enremuant soigneusement avec une cuillère en bois. La pâteépaissit très vite, mais sa texture doit rester fine et homogène.Laissez refroidir à température ambiante, puis mettez-la auréfrigérateur. Placez la pâte dans une poche à douille canneléede 1 cm de diamètre. Faites chauffer l'huile de friture. Plongez-y des bandes de pâte d'environ 10 cm de long, directement dela poche à douille dans l'huile. Laissez-les dorer environ 1 minen les retournant à mi-cuisson. Procédez en plusieurs fournéespour éviter que les churros ne collent les uns au autres.Déposez au fur et à mesure sur du papier absorbant etlaissez-les égoutter. Saupoudrez de sucre semoule ou desucre glace au moment de servir.

Chaque soir, accordez-vous un momentde détente afin d'optimiser la qualité devotre sommeil ! Prenez ainsi le tempsde vous détendre en pratiquant cetexercice de relaxation. Position dedépart : allongez-vous sur le dos, brasdétendus le long du corps. Exercice : montez vos mains sur leshanches en expirant. Inspirez. Et en expirant, faites glisser lentementvos bras sur votre corps au-dessus devotre tête. Inspirez et soufflez enrevenant à la position de départ. Durée : pratiquez cet exercice derelaxation pendant 5 à 10 minutesquotidiennement. Résultat : tout dépend du temps derelaxation et de votre capacité à faire levide dans votre esprit. Ainsi, au bout de3 au 4 séances, votre corps ressentirales bienfaits immédiatement. Conseil : détendez votre corps aumaximum, ne pensez à rien, respirezprofondément et pratiquez cet exerciceavant de vous coucher et avant de vouslever.

Relaxez-vousavant votre coucher

Info : donner confianceà votre enfant

Il réussit à monter les escaliers pour la première fois, à emboîter lescubes ensemble, à boire dans un grand verre, à mettre sa veste toutseul : félicitez-le haut et fort ! Ces gestes peuvent sembler anodinsmais pour lui, ce sont des exploits au quotidien. Dites-lui : «C'est trèsbien, je te félicite». Vous lirez le plaisir et la fierté dans ses yeux.Donner confiance à votre enfant, c'est lui donner toutes les chancesd'être un adulte heureux qui osera entreprendre et sera courageux.

Pour y parvenir, il suffit de seregarder par l'autre bout de lalorgnette. Au lieu de garderl'œil braqué sur ses défauts, ilvaut mieux le tourner vers sesqualités. Tout le mondepossède au moins un atout :une peau claire et douce, desjambes fuselées, unechevelure soyeuse, des mainsfines… En concentrant sonattention sur cet élément deson image, on peut apprendre

à le mettre en valeur, que cesoit par la démarche, l'alluregénérale, les gestes, lesmimiques ou par les vêtements(un maillot de bain bien choisi,par exemple). Du coup, les défauts surlesquels on se focalised'ordinaire deviennentsecondaires. Nous montronsaux autres une image de nous-mêmes plus valorisante, etforcément plus juste !

Mettre en valeurses qualités

Pommes de terrefarcies aux herbes

Préparation : 15 min, cuisson 1h 15 minutes + 20 min

4 pommes de terre, 1/4 de tasse de fromage râpé, 1/4 de tasse de crème fraîche, 1 cuil. à soupe de persil haché

Allumez le four thermostat 180°C. Piquez les pommes deterre avec la fourchette et mettez-les dans le plat. Faites-lescuire 75 min environ. Sortez-les du four et laissez-les un peurefroidir. Coupez un des bouts de chaque pomme de terre aupremier tiers. Avec la cuillère, évidez entièrement toutes lespommes de terre. Enlevez la peau des bouts que vous avezcoupés. Mettez la chair dans le saladier et écrasez-la bienavec la fourchette. Ajoutez 1/4 de tasse de fromage, la crèmeet le persil. Mélangez bien. Remplissez chaque pomme deterre évidée de ce mélange et recouvrez du reste de fromagerâpé. Faites-les cuire au four 20 min.

La vitamine A, que l’on trouve sousforme de rétinol dans les alimentsd’origine animale (foie, huilede poisson) ou de béta-carotène dans lesvégétaux (tomate,choux,carottes…)joue

un rôleimportant

dans lemaintien des

tissus sains etd'un bon système

immunitaire. Sespropriétés anti-

oxydantes en fontégalement un rempart

contre les radicaux libres. Sivous consommez régulièrement

du foie, des légumes assaisonnés ou cuits, unesupplémentarité en vitamine A n’est généralement pasnécessaire ; en cas de régime pauvre en graisses, d’uneforte consommation de tabac, d’une infection, descompléments peuvent s’avérer utiles. Attention cependant, la vitamine A qui s’accumule dans lefoie peut s’avérer toxique à forte dose. Un excès devitamine A se traduit par des troubles cutanés, unesécheresse de la peau, une chute des cheveux, mais aussides migraines, des nausées, et, plus grave, des troublesdigestifs et hépatiques.

BON À SAVOIRA forte dose, lavitamine A peutêtre toxique

Alimentationà corriger

- La cuisine au beurreou à la crème estmauvaise pour lesartères. - Dans 85% des cas,nous mangeons tropvite, sans mastiquer. - Le grignotage et les«plateaux télé». - Diminuer

sérieusement les sucreries, mais éviter les édulcorants.- Le fromage ? Pas plus de 60 g de camembert par jour,juste pour le calcium. - Pour compenser la poignée de cacahuètes que vousallez prendre vous devrez faire 1 heure de sport. - Les repas du soir trop copieux font prendre du poids.

Phot

os :

DR

Page 20: PAGES 8 et 9 IL COLLECTIONNE LES REFUS À SON PROJET

Depuis quelques années,chaînes satellites et sites por-nographiques ou alléchants

s'ingénient à «arabiser» leurs mes-sages, pour mieux attirer une clientè-le supposée constituer un vivier pourl'avenir. Certains sites de rencontres,virtuelles ou réelles, recourent mêmeà des astuces, du genre «beurettes»ou «asiatiques», avec des noms devilles idoines, propres à laisser croi-re que le bonheur est tout près. Cesfenêtres intempestives, devant les-quelles les pare-feux restent le plussouvent impuissants, vous assaillentdésormais jusque sur des sites d'infoqu'on ne peut soupçonner de compli-cité de racolage. Bref, l'industrie duporno à portée de clic, indubitable-ment née en Occident, est en train dese développer et de s'épanouir,jusque dans les sanctuaires réputésinviolables de l'Islam. En parlant desanctuaire, le quotidien saoudien El-Watan nous en apprend des vertes etdes pas mûres sur les pays arabes etmusulmans, principaux fournisseursde visiteurs. Il est connu que la trèsconservatrice Arabie Saouditedéploie de grands efforts pour empê-cher ses citoyens d'accéder à desersatz de plaisirs interdits. Ceci, bienentendu, au nom du principe de«faites ce que je vous dis, mais nefaites pas ce que je fais», que lescontradicteurs du royaume résumentpar la formule lapidaire : «Ce quinous est interdit leur est permis.»Le quotidien rapporte que l'Arabie

Saoudite occupe la 11e place dans lemonde en matière de fréquentationde sites destinés à attiser ou à cal-mer les «fitnas» physiologiques quis'emparent des croyants, aux heuresde grande solitude. Or, selon El-Watan, le pays entretient une véri-table armée d'électroniciens compé-tents qui sont voués au blocage dessites considérés comme pornogra-phiques, au regard des critères

locaux. Ces censeurs vigilants quitravaillent vingt-quatre heures survingt-quatre parviennent statistique-ment, toutes les trois minutes etdemie, à verrouiller l'entrée d'un siteindésirable, si l'expression est demise. De ce point de vue, et en matiè-re de censure, le royaume wahhabite,gardien autoritaire et vigilant desLieux-Saints de l'Islam, occupe lapremière place. Mais alors se pose,pour le journal saoudien, la questionde savoir non pas pourquoi l'ArabieSaoudite occupe la 11e place, maisquel serait son classement s'il n'yavait pas ces barrages ? Questionencore plus délicate et pleine delourds sous-entendus : ce sont dixpays musulmans qui figurent en têtede ce classement singulier, à savoirl'Iran, les Emirats, l 'Égypte, leBahreïn, le Koweït, le Qatar, l'ArabieSaoudite, le Soudan, la Palestine etl'Indonésie.«Où se situe la faille morale dans

l'éducation, l'enseignement et lesprogrammes, qui nous a conduits àfigurer dans ce palmarès du scanda-le ? Quelle est cette éducation quinous a menés à occuper ce rang,alors que toutes les données ettoutes les conditions plaident pour lecontraire ? s'interroge El-Watan. Cecien dépit du fait que nous sommes lesfidèles d'une religion moralisatrice,venue parachever l'œuvre de purifi-cation spirituelle et promouvoir enl'homme les idéaux les plus nobles. Ilest donc permis de supposer que sinous ne disposions pas de cettearmada de censeurs, nous serionsaussi à la première place, mais entermes de fréquentation des sites. Etpour enfoncer le clou, sachez que leSaoudien clique sur près d'un millionde liens par an, et qu'il a la surprisede tomber sur ce message “Site inac-cessible”, à chaque tentative»,conclut le quotidien saoudien. Anoter que le journal s'est référé uni-

quement à des statistiques fourniespar le Guide européen annuel de lafréquentation des sites pornos ouassimilés. Une autre étude réaliséecette année par la plateformeSimilarweb, en partenariat avec lemagazine en ligne américain TNW,donne d'autres indications. Ainsi, cesont deux pays arabes, l 'Irak etl'Égypte, qui sont en tête du «Topten», le classement des dix pays plusgros consommateurs de «sites pouradultes», expression qui se substitueparfois à «Sites X» dans un souci depudeur.L'Irak est ainsi tête de liste mon-

diale avec plus de 10% du traficgénéré directement sur les sites por-nos, révèle cette étude. L'Égypteoccupe la deuxième place mondialeavec 8% du trafic, alors que le Maroc,qui a une réputation surfaite là-des-sus, n'est classé qu'au 13e rang avecprès de 4,40%, la moyenne mondiale.Pour ce qui est du temps passé parles internautes arabes sur ces«pages interdites», on retrouvel'étonnant Koweït, dont les inter-nautes restent rivés à l'écran torridedurant 4 heures et 19 minutes. Lesvertueux citoyens de la prude ArabieSaoudite passent un peu moins detemps devant les images diabo-liques, avec 3 heures et 36 minutes,et ils sont talonnés par les conci-toyens du cheikh qatari, Karadhaoui.Autre donnée qui peut paraîtrecontradictoire, mais qui ne l'est pas,et pour cause, l’Arabie Saoudite, leQatar, les Émirats arabes unis et leKoweït sont les pays où les «sitespour adultes» sont les moins consul-tés. La faute en incombe essentielle-ment aux «Firewall» que ces paysopposent aux sites X, comme l'a faitremarquer El-Watan, au sujet duroyaume wahhabite. Les sites inter-dits ont peu de place dans le trafic deces quatre pays, mais ceux qui s'yconnectent y passent beaucoup de

temps, comme pour en profiter aumaximum, avant le fatidique «circu-lez, il n'y a rien à voir !», noteSimilarweb.Curieusement, il y a des inter-

nautes arabes qui quittent les sitespornos dès les premières pages,comme ceux de l'Égypte, du Qatar,de l’Arabie Saoudite et du Maroc, quiquittent dès l'ouverture. L'étude l'ex-plique par la possibilité de clics acci-dentels sur ces liens, suivis d'undépart précipité à la vue des pre-mières pages, mais il doit sans doutey avoir d'autres explications. Et puis,il n'est pas dit que ceux qui entrentpar accident sur ces sites ne sontpas les mêmes qui y reviennent etqui s'y vautrent le plus longuement.Quant à savoir où en est l'Algériedans tout ça, c'est simple : vous avezl'injonction «circulez, il n'y a rien àvoir !» avant même de pouvoir cli-quer sur un lien de votre choix.

A. H.

Circulez, il n'y a rien à voir !

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Rupture du câble de fibre optique. Algérie Télécomdépose plainte contre X. Quoi ? Plainte contre X ?Mais c’est tout le contraire qu’il faut faire ! Ne surtoutpas porter plainte contre X.

Mais plutôt le rétablir !

Saâdani a prononcé l’oracle. Et tous, nousdevons l’appliquer. Le plus sérieusement dumonde, le chef du FLN a dit ceci devant destémoins médusés, mais polis : «Même l’oppositiondoit soutenir le programme du PrésidentBouteflika.» Amen, serais-je tenté de rajouter. Oui! Ammar a dit. Donc, ça sera ! Ave Ammar !L’opposition doit soutenir le programme deAbdekka. Elle est obligée de le soutenir. Et ellen’est pas seule à devoir ainsi soutenir le program-me du chef-raïs adoré. Le câble de fibre optiquequi git dans les fonds marins doit lui aussi soute-nir le programme du Président, sinon, il resteracoupé. Toute Symbol sortie des ateliers Renaultd’Oran après l’oracle de Saâdani, tampon surcarte jaune faisant foi, doit individuellement, autitre de véhicule particulier, mais aussi collective-ment comme un bel exemple de la réussite du«lego industriel» algérien, soutenir en chœur et en

klaxon le programme de Boutef’. L’Algérie toutentière, saules pleureurs et palmiers d’autoroutesasphyxiés par les gaz d’échappement compris,doit soutenir le programme du chef de l’Etat. S’il lefaut, si la mobilisation fait malgré tout défaut, desdescentes musclées auront lieu dans les materni-tés, et tout nouveau-né qui aura eu la bonne idéede… naître après le discours de Saâdani devrasoutenir le programme du Grand Chef vénéré,même si c’est entre un hoquet, un renvoi de liqui-de amniotique et des pleurs. Comme l’oppositionpeut le constater, elle ne sera pas seule à soutenirentièrement, complètement et amoureusement leprogramme de Abdekka. C’est cela la nouveautésous régime civil. Avant, sous régime militaire,l’opposition pouvait s’opposer, dire son désac-cord et même le revendiquer. Quelle drôle d’idée,tout de même. Une opposition qui s’oppose ! A-t-on idée franchement de s’opposer lorsqu’on faitpartie de l’opposition ? Non, bien sûr ! Alors ren-dons grâce à Saâdani et au pouvoir civil de nousavoir enfin ouvert les yeux. De force ! Je fume duthé et je reste éveillé, le cauchemar, si Saâdani leveut bien, continue.

H. L.

Les bienfaits du pouvoir civilchantés et dansés au pas de l’oie !

Par Ahmed [email protected]

KIOSQUE ARABE