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www.acteurspublics.com www.acteurspublics.com Meilleure enquête de la presse professionnelle 2010

Palmarès de la presse professionnelle

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Le prix de la “meilleure enquête” pour Acteurs publics

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Meilleure enquête de la presse professionnelle 2010

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Acteurs publicswww.acteurspublics.com26, rue Marceau 92130 Issy-les-MoulineauxTél. : 01 46 29 29 29

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Ont également collaboré à ce numéro : Célia Sampol (En Europe)

Rédacteur en chef techniqueMarc Bouder([email protected] – 29 03)

Secrétaires de rédaction : Cécile Prévost et Laure Berthier

Première rédactrice graphiste : Maud Picquenot

Abonnements :Tél. : 01 46 29 29 19 - Fax : 01 47 36 20 [email protected] de ce numéro 6,5€ TTC10 numéros d’Acteurs publics - 65€ TTC/an

Partenariats et publicitéPierre-Alexandre Vidal (29 02)[email protected]

Directeur de la publicationPierre-Marie VidalActeurs publics est édité par la Société d’Édition Publique SAS au capital de 200 000 €

Actionnaires : CFSS - Pierre-Marie Vidal

Secrétaire généraleMargareth RégnierTél. : 01 46 29 29 13 - Fax : 01 46 29 29 [email protected]

ImpressionImprimerie SIEP - Z.A. Les Marchais77590 Bois-le-RoiCPPAP 0211 T 84324 - ISSN 1765-2022Dépôt légal à parution

Crédits couverture : Fotolia - Alexandre Gelebart/RÉA - Vincent Baillais© L’autorisation d’effectuer des reproductions,par reprographie ou dans le cadre d’un panorama de presse diffusé sur intranet,doit être obtenue auprès du Centre françaisdu droit de copie (CFC) - 20, rue des Grands Augustins-75006 ParisTél. : 01 44 07 47 70 - Fax : 01 46 34 67 19Membre adhérent

de la et du

Le prix de la“meilleure enquête”pour Acteurs publics

Le mensuel Acteurs publics s’est vu remettre le prix 2010 de lameilleure enquête pour un dossier, paru en mars, sur la réforme desservices déconcentrés de l’État. Le 12e palmarès de l’Association pourla promotion de la presse professionnelle a été dévoilé lundi 4 octobrelors d’une cérémonie à la salle Wagram à Paris. Acteurs publics a éténominé dans deux autres catégories, celle de la “meilleure photo” et celle de la “meilleure initiative éditoriale”.Ce palmarès annuel récompense les titres qui se sont montrés particulièrement pertinents, efficaces et créatifs. En 2010, 158 dossiers ont été déposés, 60 dossiers présélectionnés et 19 dossiers primés.L’Association pourla promotion de lapresse profession-nelle regroupe plusde 200 publications.

Le palmarès présenté par Tanguy Leclerc, rédacteur en chef de CB News.

Les lauréats de la “meilleureenquête” dans les deux

catégories (diffusion de publications de moins

de 15 000 exemplaires et deplus de 15 000 exemplaires).

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Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire

d’État chargée de la Prospective

et du Développement de l’économie

numérique, a mis à l’honneur les

réalisations numériques primées

cette année.

Bruno Botella, rédacteur en chef d’Acteurs publics,explique la place prépondérantequ’occupe l’enquête dans notrepublication.

De gauche à droite,Bernard Petitjean,

directeur associé deSeprem, membre dujury, Bruno Botella,

rédacteur en chefd’Acteurs publicset Xavier Sidaner,

journaliste à Acteurspublics et auteur de

l’enquête primée.

Les trophées ont été remis

à 19 titres de la presse

professionnelle.

Patrick Bartement OJD - Pierre Biar Agence Yuzu - Christian Coquart Universal MC Cann -Fabrice Deschamps Presse pro - Carole Giroud Dufresne Corrigan Scarlett - Stève Hedouin VolvoTrucks France - Yasmine JourdanWolters Kluwer France - Charles de Larochefoucauld PublicisConsultants France - Romuald Lassagne Placoplâtre - Bénédicte Le Chatelier Stratégiesdurables - Tanguy Leclerc CB News - Jacques Louvet FNPS - Claire Maly Faena Communication -Anne-Sophie Marlot Kubota Europe SAS - Delphine Martin Groupe Dehon/Climalife - José PerezPsion Teklogix - Bernard Petitjean Seprem - Franck Pouzet Butagaz - Jean-Christophe RaveauPYC Édition - Albert Roudaut Crédit mutuel - Aurélie Soly Arjo Wiggins

JURY 2010 PALMARÈS PRESSE PRO

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> ADMINISTRATION TERRITORIALE

L’État local sort

MODERNISATION DE L’ÉTAT à la une

Fotolia

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Les services déconcentrés de l’État n’avaient pas été retouchés depuis

vingt-cinq ans. Voilà pourquoi la réorganisation

du 1er janvier 2010 fera date. Fini les DDEA, les DDASS

ou les Drire… Place aux Dreal,Direccte et autres DRJSCS.

Depuis deux mois, à quelquesexceptions près, les nouvelles

directions régionales et départementales ont une existence juridique. Mais, sur le terrain, tout n’est pas réglé…

des cartons

à la une MODERNISATION DE L’ÉTAT

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(Direccte), synthèses de cinq ministères, enplace dans seulement cinq régions au 1er jan-vier, seront généralisées. Tous les regroupe-ments doivent être bouclés cette année. Lesdirections régionales des finances publiques(DRFIP), à la main des trésoriers-payeursgénéraux, suivront le pas. Les autres direc-tions sont grosso modo la reconduction àl’identique des services préexistants, commeles directions régionales des affaires culturelles(Drac) ou de l’Agriculture (DRAAF), et ontété créées sans difficulté.

Le casse-tête de l’immobilier

À l’échelon départemental, l’organisationest plus avancée. Les deux, ou trois grandesdirections interministérielles (DDI), selonque les départements comptent plus ou moins 400 000 habitants, ont été arrêtées le 3 décembre dernier (voir schéma). Dans lafoulée, à l’exception d’une dizaine d’agents, les directeurs ont été nommés le 3 janvieravant d’être secondés par leurs adjoints finjanvier. En tout, près de deux ans auront été nécessaires pour arrêter cette nouvelleorganisation, de la conception à la “préfigura-tion” et au détail des organigrammes.

Bien qu’existant dans les textes, les nou-velles directions ne commencent à prendretournure que depuis décembre. Mois à partirduquel ont commencé les déménagementsde bureaux en tout genre. Un passage obligépour donner tout son sens à la fusion de plusieurs directions jusque-là éparpillées dansles régions et les départements. Ces change-ments, forcément dérangeants pour les agents,s’apparentent dans bien des cas à un jeu dechaises musicales. Le départ d’une directionpour un autre site permettant à un service de récupérer la place laissée vacante pour se rapprocher d’un autre service… Parfoissimple occupant de locaux appartenant auconseil général, l’État est tenu de mener desnégociations avec le département, négocia-tions parfois sources de conflits ou de retarddans la résiliation des baux. À Évreux, l’ins -tallation de la nouvelle direction de la cohé-sion sociale était ainsi conditionnée au départdes services vétérinaires vers un autre site.Elle-même dépendante d’un accord avec leconseil général sur les locaux occupés parl’ex-DDASS (affaires sanitaires et sociales)…

Dans la Drôme, le préfet François-XavierCeccaldi fait partie des chanceux. Les troisdirections interministérielles seront instal-lées sur deux sites uniquement : un pour la

MODERNISATION DE L’ÉTAT à la une

ela ne pouvait plus durer”,juge Fabienne Buccio, avecdu recul, après vingt anspassés dans la préfectorale,avant de s’asseoir dans le siège de préfète de l’Eure l’an dernier. Après deuxvagues de décentralisation,

le gouvernement s’est enfin décidé à revoir defond en comble sa présence sur le territoire,jusque-là calquée sur son administration cen-trale, de manière uniforme. De la Creuse au Nord-Pas-de-Calais. Par vagues succes-sives, entre fin novembre et début décembre,la plus grande partie des nouvelles directionsinterministérielles départementales et desdirections régionales a été juridiquementcréée. Dans la droite ligne des trois circu-laires de Matignon publiées en 2008, le pôlerégional s’articule désormais autour de neufgrandes directions (voir schéma).

Il faudra attendre 2011 avec la mise enplace des dernières directions régionales del’environnement, de l’aménagement et dulogement (Dreal) pour disposer de l’ensembledes services sous l’autorité du préfet de région.Entre-temps, les nouvelles directions régio-nales des entreprises, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l’emploi

C

Direction régionale environnement,aménagement et logement (Dreal)Elle rassemble les DRE (équipement), Drire (industrie) et Diren (environnement)

Direction interrégionale de la mer (DIRM)Elle rassemble la direction régionale des affaires maritimes, une partie des ex-DDE (équipement) et des Drire (industrie)

Direction régionale de l’agriculture et del’alimentation et de la forêt (DRAAF)Elle rassemble la direction régionale del’agriculture et les services vétérinairesDirection

régionaledes financespubliques (DRFIP)Elle rassemble laTrésorerie générale et les services des impôts

Direction régionale des affaires culturelles (Drac)Elle inclut les services

départementaux du patrimoine

Direction régionale de la jeunesse, dessports et de la cohésion sociale (DRSJCS)Elle rassemble la direction régionale de lajeunesse et des sports et le pôle social desDRASS (affaires sanitaires et sociales)

UNE RÉGION, NEUF DIRECTIONS

Rectorat

Direction régionale des entreprises, de la consommation,de la concurrence, du travail et de l’emploi (Direccte)Elle rassemble la DRTEFP (travail), la DGCCRF (concurrence), une partie des Drire (industrie), la direction régionaledu commerce extérieur, la délégation au tourisme, le service au commerce et à l’artisanat et le chargé de missionrégional à l’intelligence économique.

Ministres

Illustrations: Fotolia

Agence régionale de santé (ARS)Elle rassemble les anciennes ARH, une partie des DRASS (affaires sanitaireset sociales) et une partie des Cram(assurance-maladie)

PRÉFETDE RÉGION

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direction départementale des territoires(DDT) sur l’ancien site de la DDE (équipe-ment) entièrement remis aux normes, et un autre pour la direction départementalede la cohésion sociale (DDCS) et la directiondépartementale de la protection des popu -lations (DDPP). Et non plus cinq sites pour la seule DDCS ! Au passage, l’ensemble des130 agents occupera des bâtiments apparte-nant au domaine de l’État, permettant à celui-ci de fairedes économies sur le paie-ment des loyers. Quand onconnaît le prestige de certainsimmeubles, l’opération peuts’avérer très avantageuse pourles caisses de l’État.

Mais tous les départementsne sont pas logés à la mêmeenseigne. L’opération consis-tant à réunir les services de plusieurs directions est parfois compliquée.“Le marché locatif est difficile sur la régionlilloise et trouver des points de chute n’est guère évident”, souligne François Coudon, le Sgar adjoint de la préfecture du Nord. Là, si la Dreal, présente sur trois sites, sera à ter-me réunie sur un seul, pour la Direccte, lasituation est plus compliquée. Les 380 agentsseront répartis sur pas moins de quatre sites !“C’est un peu la cacophonie” déplore François

Guérard, secrétaire fédéral de FO Santé. À Marseille, les ex-DDASS et DRASS serontréunis dans des locaux vétustes. Dans denombreux départements ruraux, il faudracarrément sortir la pioche et bâtir de nou-veaux immeubles. “Au final, il y a une grandedisparité d’un département à l’autre”, résumeDamien Leroux, représentant syndical de

la fédération CFDT Finances. Cela étant, lesopérations immobilières se passent globale-ment sans brouhaha.

Une chance, car le regroupement desagents est primordial. Sans cela, le volet inter-ministériel – au cœur de la réforme – perdraiten consistance. “Le risque est qu’un ministèreait la main sur un immeuble où se réunirait

DES LOYERS MUTUALISÉS

Décrié pour être un mauvais propriétaire, l’États’est astreint à une rationalisation de sonpatrimoine immobilier. Cette nouvelle politiquede “bon père de famille” trouve au plan localune déclinaison à travers les schémaspluriannuels de stratégie immobilière pilotéspar les préfets de régions. La philosophie estlimpide : les acquisitions doivent être, sauf

exceptions, couvertes par les cessions. Ces schémas détaillantle plan de restructurations immobilières ont été transférés enfin d’année par les préfets de région à France Domaine, avec un droit de regard de la Mirate. Qui a validé à 75 % ces plans.Une fois que l’ensemble des schémas seront validés, les préfetsrecevront les moyens financiers pour payer les loyers à traversune enveloppe régionale (budget opérationnel de programme).

Ce système de mutualisation des moyens satisfait les ministères, récalcitrantsà l’idée de devoir payer des loyers pour des bâtiments, propriété des conseilsgénéraux, qu’ils occupaient très souvent gracieusement.

François Fillon présente les contours

de l’État territorial le 16 novembre 2009, à La Défense, devant

une assemblée de hautsfonctionnaires.

Préfectures derégions et dedépartement

sont astreintesà faire des

économies surleurs baux.

Thomas Coex/AFP

Mychele Daniau/AFP

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une grande part de ses services déconcentréssous la direction d’un directeur issu lui-mêmedu corps des agents qu’il dirige”, relève ce hautfonctionnaire de la préfectorale. Pour la préfète de l’Eure, l’affaire a vite été entendue.“J’avais conscience qu’il fallait que tout le monde soit regroupé pour que la fusion prenneforme.” Même si faire travailler des agentsqui n’ont a priori que peu de missions encommun ne va pas forcément de soi pourdes cadres qui cultivent avec force l’apparte-nance à leur corps d’origine. On ne mélangepas si facilement plus de 50 000 agents rele-vant de cinq ministères et d’environ 70 corps.

Choc des culturesLe profil des directeurs et de leurs adjoints

donne une idée du poids qu’ont pu jouer les corps et de la nécessité de faire arbitrer les nominations non par les ministres maispar une mission rattachée à Matignon (laMirate). Au quotidien, les vieux réflexes corporatistes sont bien vivaces.

Dès le stade de la préfiguration, en amontde la fusion, “les agents issus des services vétérinaires s’asseyaient d’un côté de la salle,ceux de la répression des fraudes de l’autre”,témoigne ce préfet, qui a fait large place à la concertation. Ailleurs, les agents de la DGCCRF (concurrence) ont obligé un préfet

MODERNISATION DE L’ÉTAT à la une

à faire changer les moquettes pour cause desupposées allergies. Ou menacé de demanderdes diagnostics “amiante” de leurs futurslocaux. Des locaux qu’ils doivent partageraujourd’hui avec leurs chers collègues “vétos”au sein de la direction de la population. Dur,dur…

Au sein des Dreal, le climat est toujoursdifficile, même si les cadres, issus desanciennes DDE et DDA avaient l’habitudede se côtoyer. “L’équilibre n’est pas encore trouvé entre ceux qui avaient l’habitude defaire des routes et ceux qui traitaient des questions d’environnement”, relève un hautfonctionnaire, qui ajoute : “Au quotidien, ça se voit dans les documents de travail qui nous sont transmis”… Un autre enfonce leclou : “Les agents des services déconcentréss’iden tifient beaucoup plus à leurs missionsqu’en centrale.” Pour les directeurs, le défi en termes de management est immense. Carles cultures sont différentes et les statuts aussi. Désormais réunis au sein de directions communes, les agents découvrent ainsi queleur collègue direct ne gagne pas la mêmechose, ne touche pas les mêmes primes etfinit à 16 heures tous les jours, sans faired’astreintes… Or, sur tous ces points, l’harmo-nisation n’est pas pour demain. Les syndi-cats ont encore du grain à moudre.

Xavier Sidaner

UNE CHARTE DE GESTION

Annoncée dans la circulaire du 27 février 2009, préparée par la Direction générale de l’administra-tion et de la fonction publique(DGAFP) et la Mirate, les directeursdes services déconcentrés ont désormais à leur disposition une Charte pour la gestion des ressources humaines. La coexistenceentre ce qui relève des ministères etdu pouvoir de management desdirecteurs risque de complexifier la tâche de ces derniers. Pour leuréclairer, la charte fixe les grandsprincipes de gestion des agents dansles nouvelles DDI. Elle identifie d’unepart ce qui relève de la gestion deproximité, incombant aux directeurset leur permettant d’exercer ladirection quotidienne des agents et, d’autre part ce qui relève de la gestion par le ministère de rattache-ment, en fonction du corps auquelchaque agent continue d’appartenir.Les agents ont pu exprimer leursinterrogations sur un site dédiéouvert par la DGAFP.

Direction départementale des territoires (DDT)Elle regroupe la DDEA (équipement-agriculture) et lesservices urbanisme de la préfecture

Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS)Elle regroupe les services de la DDASS (affaires sanitaires et sociales), la partie logement des anciennes DDE (équipement) et les services jeunesse et sports

Direction départementale des finances publiques (DDFIP)Elle regroupe la Trésoreriegénérale et la direction

des services fiscaux

Délégation de l’Agencerégionale de santé

Unité territoriale des DREALElle correspond aux ex-subdivisions des Drire (industrie)chargées desinstallations classées

UN DÉPARTEMENT, HUIT SERVICES

Unité territoriale des DireccteElle est composée des services de l’ancienneDDETFP (travail) et du chargé de missiondéveloppement industriel de la Drire (industrie)

Préfet de région

PRÉFET DE DÉPARTEMENT

Inspection académique

Illustrations: Fotolia

Direction départementale de laprotection de la population (DDPP)

Elle regroupe les servicesvétérinaires et ceux de la concurrence et de la répression des fraudes

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QUI SONT LES DIRECTEURS DÉPARTEMENTAUX ?Source : arrêté ministériel du 1er janvier 2010

TERRITOIRESCOHÉSION SOCIALE/

POPULATIONSPART

INGÉNIEURS PONTS, EAUX ET FORÊTS 60 6 31,7 %

INSPECTEURS VÉTÉRINAIRES 1 32 15,9 %

ATTACHÉS D'ADMINISTRATION 7 15 10,6 %

INSPECTEURS SANITAIRE ET SOCIAL 22 10,6 %

DIRECTEURS DE LA CONCURRENCE 20 9,6 %

INSPECTEURS JEUNESSE ET SPORTS 16 7,7 %

INGÉNIEURS TRAVAUX PUBLICS 9 1 4,8 %

ADMINISTRATEURS CIVILS 2 2 1,9 %

CONSEILLERS PÉDAGOGIQUES 4 1,9 %

INSPECTEURS DU TRAVAIL 3 1,4 %

PHARMACIENS SANTÉ PUBLIQUE 2 1 %

INGÉNIEURS AGRICULTURE 2 1 %

INGÉNIEUR DES MINES 1 0,5 %

ARCHITECTE URBANISTE 1 0,5 %

ADMINISTRATEUR MARITIME 1 0,5 %

DIRECTEUR SERVICES PÉNITENTIAIRES 1 0,5 %

MODERNISATION DE L’ÉTAT à la une

> MOUVEMENTS

La guerre des chefs n’a (pres

Les places ont été chères. Depuis le 1er janvier 2010, le nombre de postesen haut de la pyramide des servicesdéconcentrés de l’État s’est réduit

comme une peau de chagrin. Des vingt etun directeurs départementaux ou régionauxqui existaient jusque-là en moyenne, il n’enreste aujourd’hui que sept ou huit. Du coup, la lutte pour prendre le commandement des nouvelles structures a donné lieu à un jeude chaises musicales compliqué, impliquantles individus, les corps, les ministères et lespréfets. Qui prendra la tête de la directionrégionale de l’aménagement, de l’environne-ment et du logement (Dreal), le directeurrégional de l’équipement, celui de l’industrie

ou bien celui de l’environnement ? Qui diri -gera la direction départementale de la protec-tion de la population (DDPP), le directeur dela concurrence ou l’ancien des services vétéri-naire ? Sans compter que les remaniementsont donné lieu à quelques “parachutages” dehauts fonctionnaires centraux.

Afin d’éviter la foire d’empoigne, les procé-dures ont été très cadrées. Première étape : ladésignation des “préfigurateurs”. Pour lesdirecteurs départementaux, des appels à can-didatures ont été lancés au début de l’année2009. Plusieurs conditions de corps et d’in-dices ont été posées, variables selon la démo-graphie des départements. Le préfet a collec-té les dossiers. Dans certains départements,

aucun candidat ne s’est fait connaître, notam-ment si les directeurs en place se sont portésvolontaires ailleurs. Dans d’autres, le préfetcomptait douze très bons profils pour unseul poste… Il est aussi arrivé qu’aucun dos-sier ne soit retenu !

Une fois toutes les candidatures connues, le préfet a sélectionné pour chaque postetrois noms, classés par ordre de préférence, et envoyé ses listes à Matignon. Plus précisé-ment à la Mirate, la mission pour la réorga -nisation de l’administration territoriale. Auprintemps, la mission a fait ses choix. Dans90 % des cas, elle a suivi le dauphin du préfet,et le deuxième dans 6 %. Yves Colcombet,l’ancien directeur de la Mirate, assure que ce sont les compétences individuelles qui ontprimé avant tout. “Il fallait des individus quine soient pas trop techniciens, capables deprendre de la distance, d’avoir un manage-ment adaptable à des cultures ministérielles différentes”, expose-t-il. Si beaucoup sontpolytechniciens ou énarques, on comptequelques profils atypiques. C’est le cas deJean-Michel Fedon, ex-directeur de servicespénitentiaires, nommé directeur de la cohé-sion sociale et de la protection des popula-tions dans le Tarn. Ou de Serge Barth, inspec-teur des établissements pour sourds, quioccupe la même fonction en Haute-Marne.

Besoin de managersDans les tractations, les logiques minis -

térielles ont également pesé lourd dans labalance. “Ce processus a été extrêmement politique. Beaucoup de nominations ont reflé-té des enjeux qui dépassaient les individus”,affirme Nicolas Fourrier, du syndicat nationaldes ingénieurs des Mines. Si Yves Colcombetsoutient qu’il n’y a pas eu de quotas, il recon-naît qu’il fallait assurer, au niveau national,une répartition à peu près équitable despostes entre les corps et les ministères. “À la

La désignation des directeurs des services déconcentrés a donné lieu à de longs mois de tractations. Un jeu de chaisesmusicales dans une ambiance de réduction des postes.

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à la une MODERNISATION DE L’ÉTAT

que) pas eu lieutête des directions de la protection des popu -lations (DDPP), on trouve davantage d’ins-pecteurs vétérinaires que de directeurs de laconcurrence, car les deux tiers des effectifs sont issus du ministère de l’Agriculture et untiers des Finances”, illustre Béatrice Rolland,directrice de la protection des populations de l’Eure. Au niveau des directions des terri-toires, les X-Ponts, qui régnaient en maîtressur les anciennes directions de l’équipement,se taillent la part du lion. Quant aux direc-teurs de Dreal, ils sont issus à parts égales des corps des Mines, des Ponts et des eaux etforêts. L’équilibre général a aussi été recherchéau travers des directeurs adjoints, très souventissus d’un ministère différent.

Mainmise despolytechniciens

Si, de l’avis de plusieurs observateurs, l’ensemble s’est plutôt bien déroulé, quelquestensions sont apparues. Notamment quandles préfigurateurs n’ont pas été nommés direc-teurs au 1er janvier 2010. Des cas (rares) sontà signaler dans l’Aude, le Nord, le Var et le Bas-Rhin. Certaines de ces défaillances sontliées à un problème technique : des condi-tions d’indices et de grades, qui n’avaientpas été affinées au moment des candida-tures, empêchent des préfigurateurs issusdes corps “intermédiaires” (ingé-nieurs des Mines,des tra-

carrières”, dénonce-t-il. Des changements inattendus de managers déstabilisants pourles équipes et les personnes concernées. “Le triaurait dû être mieux fait en amont, afin d’assu-rer la continuité du management”, regretteAldo Massa, vice-président de l’Associationdes ingénieurs des Ponts et chaussées.

Dernière source de tension : au terme du processus, de nombreux directeurs se sontretrouvés adjoints d’individus qui étaient aupa-ravant au même niveau qu’eux. “Humainement,

ce n’est pas toujours facile”,reconnaît Aldo Massa.C’est pourquoi certainsont préféré, quitte àdevenir adjoint, chan-ger de départementou de région. Histoire

de mieux faire passerla pilule.

Jessica Gourdon

LES PROFILS DES DIRECTEURS RÉGIONAUX

Les directeurs régionauxde l’environnement,

de l’aménagement et dulogement*

11 ingénieurs des Ponts, eaux et forêts

6 ingénieurs des Mines

2 administratrices civiles(Équipement et Environnement)

1 inspecteur vétérinaire

1 ingénieur des Travaux publics

*21 nommés sur 22 régions métropolitaines, JO du 9 janvier 2010

Les directeurs régionauxdes entreprises,

de la concurrence, de laconsommation, du travail

et de l’emploi*

11 directeurs régionaux du travail

5 directeurs de la concurence

3 administratrices civiles(Bercy et ministère du Travail)

3 ingénieurs des Mines

*déjà nommés ou préfigurateurs, nominations du 3 décembre 2009

vaux publics) d’être confirmés dans leursfonctions. Un barrage que Thierry Latger,du syndicat des ingénieurs des travaux publicsd’État (FO), considère comme une mainmise

des polytechnicienssur les postes dedirection. “Du coup,nous nous retrou-vons bloquésdans le déroule-ment de nos

Fotolia

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Page 14: Palmarès de la presse professionnelle

> RÉORGANISATION

Les préfectures déménagent

MODERNISATION DE L’ÉTAT à la unePhotos: DR

À l’automne 2010, la préfecture disposerade l’ensemble des nouvelles directions.

La refonte des services s’est heurtée à certaines aberrations du calendrier de la réforme.

L es jardins de la préfecture de Picardieont accueilli début janvier l’ensemble despersonnels de l’État aux vœux du préfet.

À sa grande satisfaction, 800 d’entre eux sesont bousculés sous le chapiteau dressé pourl’occasion. Pressés sans doute de mettre unvisage sur le nom de leur nouveau chef.Désormais, toutes les politiques régionalesseront conduites sous l’autorité de ce haut fonc-tionnaire de 57 ans, qui aura la main sur une

> PRÉFECTURE DE RÉGION

La Picardie en bute au calendrier

GAINS SUR LE PATRIMOINE

Validé fin 2009, le schéma deprogrammation immobilière arrêté par la préfecture de région Picardie a permis de dégager de sérieuseséconomies :

19 sites au lieu de 37

33 000 m2au lieu de

42 000 m2

950 000 euros de loyersau lieu de 1,6 million d’euros

administration profondément renouvelée.Un tournant à 180° plutôt bien vécu sur

le terrain. “Les fonctionnaires ne sont pas descen-dus dans la rue et nous n’avons pas eu de diffi-cultés majeures”, pointe le préfet, MichelDelpuech. Quelques fumigènes et banderolesn’auraient d’ailleurs pas déstabilisé ce préfet,passé par la Corse et la préfecture de Police.Ferme, il a également fait montre d’une certai-ne ouverture quand il le fallait. “Les agentsavaient des attentes légitimes sur leur statut et le maintien de leurs missions”, se souvient le préfet. Lorsqu’ils sont venus revendiquer,

les “syndicats avaient mille fois rai-sons”, reconnaît-il. Certaines aberra-tions du calendrier, décidé au niveaucentral, étaient objectivement ingé-rables sur le terrain. Exemple : dufait du retard de la création del’Agence régionale de santé (ARS)par rapport à la direction régionalede la cohésion sociale (DRJSCS), ilsubsiste à Amiens dans les murs dela nouvelle DRJSCS des agents enattente d’affectation pour la futureARS…

AbsurditésAutre cafouillage : celui causé

par la mise en place de la directionrégionale de l’environnement(Dreal), antérieurement à la direc-tion régionale des entreprises(Direccte). “Vingt agents des ex-Drire, qui n’appartenaient plus à la Dreal, devaient rejoindre laDireccte, qui elle, n’était pas créée !”Les agents rejoignant tant bienque mal leurs nouveaux bureaux.La Direccte de Picardie, comme

quinze autres de l’Hexagone, n’a en

effet officiellement vu le jour que le 15 février.“Le travail d’organisation va se poursuivre”,

prévient Joël Hermant, sourire aux lèvres, lepréfigurateur et futur patron de la Direccte.Beaucoup reste à faire pour celui qui partageson temps entre Amiens, la semaine, et Metz,le week-end, où il dirigeait, il y a encorequelques semaines, la direction régionale de la concurrence (DRCCRF). Il travaille maindans la main avec le secrétaire général desaffaires régionales pour mettre la dernièretouche à cette nouvelle direction, située à deuxpas de la gare, dans les anciens bureaux del’ex-direction régionale du travail, de l’emploi, etde la formation professionnelle (DRTEFP).

L’enjeu ? Réussir le regroupement de laDireccte, qui traitera de tout ce qui a trait audéveloppement économique. “Les vraies syner-gies sont là, entre le travail et le développementindustriel”, souligne le préfet. Avant cela, ilfaut réaménager l’entresol et prévoir une salled’archives pour faire tourner la boutique etaccueillir convenablement les 160 agents. Et enlever la plaque de l’ex-DRTEFP, encoreaccrochée sur l’un des pignons du bâtiment.

Xavier Sidaner

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Page 15: Palmarès de la presse professionnelle

La préfecture se félicite d’être la première à avoir réuni ses servicesselon la nouvelle organisation.

I l y a quatre jours, les derniers revêtementsont été posés au sol . Ce 2 février, BéatriceRolland, la toute nouvelle directrice de la

protection des populations dans l’Eure, s’apprête à prendre possession de son bureauau troisième étage d’un bâtiment moderne,posé dans un écrin de verdure à cinq minutesdu centre-ville d’Évreux. Le déménagement a été accompli le temps d’un week-end. Lessoixante agents de la nouvelle direction ont depuis pris possession des lieux, aban-donnant sans regret les anciens bâtimentsdu conseil général. Quelque 180 000 euros detravaux auront été nécessaires pour lesaccueillir. Sur le terrain, la réforme a unimpact immobilier bien visible et un coûtbien réel.

Plus loin, dans le centre-ville, un immeublerécent abrite lui les locaux de la nouvelledirection départementale des territoires. Ils’agit du siège de l’ancienne direction dépar -tementale de l’équipement, dont il ne resteplus qu’une plaque à peine lisible. Débutfévrier, des montagnes de cartons jonchaientencore les couloirs et des photocopieusesattendaient d’être raccordées dans les bureauxoccupés par les agents du service de l’architec-ture et du patrimoine au rez-de-chaussée.Enfin, l’installation des services de la direction

> PRÉFECTURE DE DÉPARTEMENT

L’Eure dans les starting blocks

LES CHIFFRES DE LARESTRUCTURATION

18 mois de préparation

180 000 euros pour aménager les locaux

10 postes en moins en 2010

départementale de la cohésion sociale, ausein de la cité administrative existante, a étéplus rapide. Mi-février, tout était bouclé.

Dix postes en moinsAu total, en deux mois à peine, l’ensemble

des trois nouvelles directions départemen-tales interministérielles a été installé, même sitout n’est pas réglé dans les moindres détails.Un tour de force dont se félicite la préfète,Fabienne Buccio, qui a désormais la mainsur ces trois services : “Nous sommes le toutpremier département à avoir réuni nos ser-vices.” Après 18 mois de préparation et demultiples réunions avec les élus et les agents,

la préfète avoue que tout n’a pas été simple.Elle a néanmoins bénéficié d’opportunités.Le conseil général, qui voulait récupérer leslocaux occupés par la direction des servicesvétérinaires pour agrandir son laboratoire, aainsi permis à la préfecture de faire d’unepierre deux coups et de rendre aussi desbureaux occupés par les services de la direc-tion des affaires sanitaires et sociales.

Le volet “ressources humaines” de la réor-ganisation fut, comme souvent en pareillesituation, le plus compliqué à gérer. “Certainsagents étaient plus rétifs que d’autres au chan-gement, témoigne la préfète. Néanmoins, nousn’avons eu à subir aucun boycott de syndicatslors des comités techniques paritaires prévoyantles affectations des agents.” Claude Valadier, le nouveau directeur départemental de lacohésion sociale, renchérit : “Les agents ont globalement joué le jeu.” À l’image de ses deux collègues directeurs, c’est un peu le sautdans le vide qui l’attend. La préfète insiste :“On sait d’où l’on vient, mais on ne sait pasencore bien où l’on va.” Une certitude : dansl’Eure comme ailleurs, la préfecture sait qu’elle devra compter sur des effectifs en baisse. Et “rendre” des postes. Estimation :une dizaine pour la préfecture, qui va passersous le seuil des 200 agents. X. S.

En plein déménagement, les locaux de la Mutualité

sociale agricole, futur siège de la DDPP de l’Eure.

à la une MODERNISATION DE L’ÉTAT

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