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L’Espagne España la fin des années 20 et le début des années 30 a fines de los años 20 y a principios de los 30 1 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde 1929-1930 : sous le règne d’Al- phonse XIII, la situation politique, éco- nomique et sociale ne connaît pas d’évolution positive, ce qui provoque des tensions, y compris dans les univer- sités et l’armée ; un mouvement en fa- veur d’une république se développe. La monarchie croit apaiser les tensions en provoquant des élections munici- pales dans toute l’Espagne. Le 12 avril 1931, malgré un décou- page aberrant, les formations républi- caines obtiennent 66,9 % des suffrages, avec la majorité absolue dans 41 des 50 capitales de provinces. Le 14 avril 1931, la République est proclamée à Madrid, Barcelone et dans plusieurs autres capitales. Un gouverne- ment provisoire, composé de partisans d’un changement de régime, nomme Eduardo Ortega y Gasset et Lluis Com- panys respectivement gouverneurs civils de Madrid et Barcelone. Le roi n’abdique pas mais s’exile à Paris. Les grandes villes sont envahies par une foule en liesse et bon-enfant. La grande majorité des Espagnols vit pendant des semaines avec d’immenses espérances. Le pouvoir républicain doit faire face à de graves problèmes politiques, économiques et sociaux, très com- plexes, hérités de la monarchie et de la dictature de Primo de Rivera, aggravés par les conséquences de la crise mon- diale de 1929. Beaucoup de régions d’Espagne sont arriérées et misérables. Une assemblée constituante est élue en juin 1931 ; la coalition socialistes-Républicains vote une nou- velle constitution en décembre 1931 : l’Espagne devient une république laïque et parlementaire. Manuel Azaña préside un gouvernement de coalition. 1929-30. Bajo el reinado de Alfonso XIII, la situación política, económica y social no evoluciona de manera positiva, lo que provoca tensiones, incluso en el sector estudiantil y el ejército. Se desarrolla un movimiento a favor de una república. La monarquía piensa que va a apaciguar las tensiones provocando elecciones municipales en toda España. El 12 de abril de 1931, a pesar de la aberración del establecimiento de las circunscripciones, las formaciones republicanas obtienen un 66,9% de los sufragios, con mayoría absoluta en 41 de las 50 capitales de provincias. El 14 de abril se proclama la República en Madrid, Barcelona y otras ca- pitales. Un gobierno provisional, compuesto de varios partidarios de un cam- bio de régimen, proclama la República, nombrando a Eduardo Ortega y Gasset gobernador civil de Madrid, y Lluis Campanys, de Barcelona. El rey no abdica pero se exilia a París. Una muchedumbre alegre y desenfadada invade las grandes ciudades. La mayoría de los Españoles vive varias sema- nas de gran expectación y esperanza. El poder republicano tiene que enfrentarse con grandes problemas políti- cos, económicos y sociales, muy complejos, heredados de la monarquía y la dic- tadura de Primo de Rivera, agravados por las consecuencias de la crisis mundial de 1929. Muchas regiones de España están muy atrasadas. Las cortes constituyentes, elegidas en junio de 1931 con una ma- yoría de coalición socialistas-Republicanos, votan una nueva constitución en diciembre 1931: España se convierte en una república laica y parlamentaria. Manuel Azaña preside un gobierno de coalición. 14 AVRIL, PUERTA DEL SOL, LES MADRILÈNES DESCENDENT DANS LA RUE ET FÊTENT L’ÉVÉNEMENT. 14 ABRIL, PUERTA DEL SOL, EL PUEBLO DE MADRID CELEBRA EL ACONTECIMIENTO. Historia de España , Manuel Tuñón de Lara, tome IX, Ed. Labor S.A. 1981-82. La République espagnole et la guerre civile - 1931-1939 , Gabriel Jackson, Ed. Orbis S.A. 1987.

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L’Espagne Españala fin des années 20

et le début des années 30a fines de los años 20

y a principios de los 30

1 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

1929-1930 : sous le règne d’Al-phonse XIII, la situation politique, éco-nomique et sociale ne connaît pasd’évolution positive, ce qui provoquedes tensions, y compris dans les univer-sités et l’armée ; un mouvement en fa-veur d’une république se développe.La monarchie croit apaiser les tensionsen provoquant des élections munici-pales dans toute l’Espagne.

Le 12 avril 1931, malgré un décou-page aberrant, les formations républi-caines obtiennent 66,9 % des suffrages,avec la majorité absolue dans 41 des 50capitales de provinces.

Le 14 avril 1931, la République estproclamée à Madrid, Barcelone et dansplusieurs autres capitales. Un gouverne-ment provisoire, composé de partisansd’un changement de régime, nommeEduardo Ortega y Gasset et Lluis Com-panys respectivement gouverneurs civilsde Madrid et Barcelone.Le roi n’abdique pas mais s’exile à Paris.Les grandes villes sont envahies par unefoule en liesse et bon-enfant. La grandemajorité des Espagnols vit pendant dessemaines avec d’immenses espérances.

Le pouvoir républicain doit faireface à de graves problèmes politiques,économiques et sociaux, très com-plexes, hérités de la monarchie et de ladictature de Primo de Rivera, aggravéspar les conséquences de la crise mon-diale de 1929. Beaucoup de régionsd’Espagne sont arriérées et misérables.

Une assemblée constituanteest élue en juin 1931 ; la coalitionsocialistes-Républicains vote une nou-velle constitution en décembre 1931 :l’Espagne devient une républiquelaïque et parlementaire. Manuel Azañapréside un gouvernement de coalition.

1929-30. Bajo el reinado de Alfonso XIII, la situación política, económicay social no evoluciona de manera positiva, lo que provoca tensiones, inclusoen el sector estudiantil y el ejército. Se desarrolla un movimiento a favor deuna república.La monarquía piensa que va a apaciguar las tensiones provocando eleccionesmunicipales en toda España.

El 12 de abril de 1931, a pesar de la aberración del establecimiento delas circunscripciones, las formaciones republicanas obtienen un 66,9% de lossufragios, con mayoría absoluta en 41 de las 50 capitales de provincias.

El 14 de abril se proclama la República en Madrid, Barcelona y otras ca-pitales. Un gobierno provisional, compuesto de varios partidarios de un cam-bio de régimen, proclama la República, nombrando a Eduardo Ortega y Gassetgobernador civil de Madrid, y Lluis Campanys, de Barcelona.

El rey no abdica pero se exilia a París. Una muchedumbre alegre y desenfadadainvade las grandes ciudades. La mayoría de los Españoles vive varias sema-nas de gran expectación y esperanza.

El poder republicano tiene que enfrentarse con grandes problemas políti-cos, económicos y sociales, muy complejos, heredados de la monarquía y la dic-tadura de Primo de Rivera, agravados por las consecuencias de la crisismundial de 1929. Muchas regiones de España están muy atrasadas.

Las cortes constituyentes, elegidas en junio de 1931 con una ma-yoría de coalición socialistas-Republicanos, votan una nueva constitución endiciembre 1931: España se convierte en una república laica y parlamentaria.Manuel Azaña preside un gobierno de coalición.

14 AVRIL , PUERTA DEL SOL , LES MADRILÈNES DESCENDENT DANS LA RUE ET FÊTENT L’ÉVÉNEMENT.14 ABRIL , PUERTA DEL SOL , EL PUEBLO DE MADRID CELEBRA EL ACONTECIMIENTO.

Historia de España, Manuel Tuñón de Lara, tome IX, Ed. Labor S. A . 1981-82. La République espagnole et la guerre civile - 1931-1939, Gabriel Jackson, Ed. Orbis S. A . 1987.

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Emperadores del Mediterráneo, Morlen Heiberg, Ed. Planeta, 2006. Herbert Southworth ante los desafios de la historia contemporánea, Angel Viñas, Ed. Planeta-Agostini, 2003.

L’Espagne Españala fin des années 20

et le début des années 30a fines de los años 20

y a principios de los 30

Le programme du Gouvernement :

Tout cela faisait l’objet de multiples lois, no-tamment sociales visant à faire de l’Espagne unpays moderne.Ce programme fut tout de suite contrecarrépar la droite monarchiste et l’extrême-droitequi commencèrent à provoquer des troubleset fomenter des attentats.

Le 29 octobre 1933, José Antonio Primo de Rivera, fils de l’an-cien dictateur, fonda la Falange española (Phalange espagnole).

Le 19 novembre 1933, la droite remporte les élections lé-gislatives. L’extrême-droite (C.E.D.A.) entre au Gouvernementen 1934 et réprime les mouvements sociaux : grèvedes mineurs des Asturies, révoltes paysannes, mou-vements indépendantistes…

Au printemps 1936, le Front Populaire rem-porte les élections législatives.Les attaques de la droite monarchiste avaient com-mencé avant 1936. Le 10 août 1932 eurent lieudeux soulèvements coordonnés : ceux des mili-taires monarchistes à Madrid et du général JoséSanjurjo à Séville, qui échouèrent.

Le 31 mars 1934 le Pacte de Romeoù se rencontrent Antonio Goicoe-chea, chef de Renovación Española(mouvement monarchiste), le géné-ral Barrera, Mussolini et Italo Balbo.Mussolini promettait son aide à unsoulèvement fasciste contre la Répu-blique. Peu de temps avant la putschde juillet 1936, l’officier Juan Yagüe,placé par le général Mola à la tête destroupes espagnoles de la légion étran-gère au Maroc espagnol, avait assuré le chef du Gouvernement,Casares Quiroga, de sa loyauté envers la République. Or, le 17juillet, à Melilla, des officiers félons firent assassiner des mili-taires fidèles au Gouvernement, en faisant disparaître leurs in-signes afin d’empêcher leur identification.

El programa gubernamental:

Este programa fue enseguida objeto de los ataques de las derechas monárquicasy reaccionarias, las cuales empezaron a organizar disturbios mediante organi-zaciones fascistoides.

José Antonio Primo de Rivera, hijo del dicta-dor que gobernó hasta 1930, fundó "la Falange es-pañola", organización de estructura fascista, el 29de octubre 1933.

En noviembre de 1933, la derecha ganó las elec-ciones legislativas y en 1934, la extrema derecha(C.E.DA.) entró en el Gobierno, y reprimió duramentelos movimientos sociales con ayuda del ejército.

En 1936, el Frente popular ganó las elecciones le-gislativas, pero las fuerzas de izquierda estaban des-unidas y la República fragilizada.Los ataques de la derecha monárquica habían em-pezado años antes. Por ejemplo, el 10 de agosto de1932, fracasaron dos sublevaciones coordinadas demilitares monárquicos en Madrid y en Sevilla conel general José Sanjurjo.

El 31 de marzo de 1934 tuvo lugar en Romauna entrevista entre Antonio Goicoechea, jefe de "Re-novación española", movimiento monárquico, y elgeneral Barrera, Mussolini e Italo Balbo. Era el"Pacto de Roma", según el cual Mussolini prometíala ayuda de Italia a una sublevación fascista con-tra la República. El pacto quedó aplazado porquela CEDA (Confederación de Derechas), creada en1933, había entrado en el Gobierno. El jefe del Tercio de Marruecos, Yagüe, prometió sulealtad a Casares Quiroga, jefe del Gobierno. Peropoco después, el 17 de julio, oficiales traidores hicie-ron asesinar a militares fieles a la república, en Me-lilla, destruyendo toda posibilitad de identificación.

- L A MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, DE L’ARMÉE ET DE L AJUSTICE, ET LA LIMITATION DE LA PUISSANCE POLITIQUE DE L’ÉGLISE,

- LA LAÏCISATION DE L’ENSEIGNEMENT ET LA CONSTRUCTION DE 16 000ÉCOLES,

- LE DROIT DE VOTE DES FEMMES,- L A RECONNAISSANCE DES SYNDICATS, PERMETTANT À CEUX-CI

D’INTERVENIR LARGEMENT DANS L’ESPACE PUBLIC ,- UNE REDISTRIBUTION DES TERRES, UN PROGRAMME D’IRRIGATION (EN

ARAGON, NOTAMMENT) COMME LE PRÉCONISAIT JOAQUÍN COSTA, - L’AUTONOMIE POUR LE PAYS-BASQUE ET LA CATALOGNE…

- REFORMA DE L A ADMINISTRACIÓN, DEL E JÉRCITO, DE L AJUSTICIA Y LIMITACIÓN DEL PODER POLÍTICO DE LA IGLESIA,

- L AICIDAD DE L A ENSEÑANZA Y CONSTRUCCIÓN DE 16.000ESCUELAS,

- DERECHO DE VOTO DE LAS MUJERES,- RECONOCIMIENTO DE LA PERSONALIDAD JURÍDICA DE LOS

SINDICATOS, PERMITIÉNDOLES INTERVENIR EN AMPLIOSSECTORES DEL DOMINIO PÚBLICO,

- REDISTRIBUCIÓN (LIMITADA) DE L A S TIERRA S, CON UNAMBICIOSO PROGRAMA DE IRRIGACIÓN (EN PARTICULAR, ENARAGÓN), COMO LO PRECONIZABA JOAQUÍN COSTA,

- UN ESTATUTO DE AUTONOMÍA PARA EL PAÍS VA SCO YCATALUÑA…

GRÈVE DES MINEURS DES ASTURIES.HUELGA DE MINERAS EN ASTURIAS.

MANUEL AZAÑA

ALEJANDRO LERROUX

2 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

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Contexte européen El contexto europeo1930-1936 1930-1936

3 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Le traité de Versailles de 1918 mettait fin à la PremièreGuerre mondiale, interdisant à l’Allemagne vaincue d’avoir uneindustrie de guerre, ne l’autorisant à disposer que d’une arméedérisoire. Cette interdiction fut levée en 1935, après la prise depouvoir d’Hitler en 1933.Hitler, Mussolini et les industriels qui les soutenaient avaient unesoif d’expansion et un grand besoin de matières premières. Il leurfallait une guerre, et une grande armée moderne, équipée et en-traînée. L’Espagne leur offrait pour cela un terrain idéal, d’autantque le Portugal, république fasciste de Salazar, était depuis 1931une base de conspirations et d’agressions contre la démocratie es-pagnole. Il leur suffisait de trouver en Espagne des complicités.

En 1935, en Espagne, on comptait 50 organisations naziesallemandes qui recevaient des fonds et des armes de leurs consu-lats et avaient des liens avec des militaires de haut rang del’U.M.E, Unión Militar Española (Union militaire Espagnole) etdes formations monarchistes et d’extrême droite.Le 20 juillet 1936, il était clair que le coup d’état militaire, tech-niquement bien préparé, avait échoué et pouvait être étouffé.Aucun des deux camps n’était en mesure de faire uneguerre, encore moins, longue. Moins d’une semaineaprès, Hitler et Mussolini intervenaient en Espagneavec de gros moyens militaires marins et aériens, enutilisant le Portugal comme plate-forme d’opérations.

El tratado de Versalles de 1918 ponía fin ala primera guerra mundial. Prohibía a Alemania(la vencida) tener una industria de guerra. Sólo sele permitía disponer de un ejército irrisorio. Esta pro-hibición fue anulada en 1935, después de la tomade poder de Hitler de 1933.

Hitler, Mussolini y los grandes industriales que leshabían ayudado a tomar el poder tenían ambicionesexpansionistas, y necesitaban materias primas. Porlo cual, una guerra era indispensable, y, por consi-guiente, tenían que disponer de un ejército moderno,

bien equipado y entrenado. España lesofrecía un campo idóneo, pues ademásPortugal, la república fascista de Sala-zar, se había convertido desde 1931 enuna base de conspiraciones y agresio-nes contra la democracia española.Sólo les bastaba encontrar en Españacomplicidades y aprendices de brujos.

En 1935, entre los Alemanes residen-tes en España, existían 50 organiza-ciones nazis que recibían dinero yarmas de los consulados alemanes, ytenían relaciones con altos mandos mi-litares de la U.M.E. (Union Militar Española) y con organizaciones mo-nárquicas y de extrema derecha.

El 20 de julio de 1936, quedabaclaro que el golpe de estado militarbien preparado técnicamente, habíafracasado y podía ser definitivamenteaniquilado. Por lo demás, ninguno delos dos bandos estaba en medida dehacer una guerra, aún menos unaguerra larga.

AU PROCÈS DE NUREMBERG, GOERING, MARÉCHAL DE L ALUFTWAFFE, DÉCLARAIT : « LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE AÉTÉ UNE OPPORTUNITÉ POUR METTRE AU POINT NOTREMATÉRIEL ET NOS TECHNIQUES DE COMBAT. POUR QUE MESHOMMES AIENT ACQUIS L’EXPÉRIENCE, ET AUSSI METTRE ÀL’ÉPREUVE MA JEUNE FORCE AÉRIENNE ».

Y EN EL JUICIO DE NUREMBERG, GO-ERING, MARISCAL DE LA LUFTWAFFE,DECLARABA: "LA GUERRA CIVIL ES-PAÑOLA FUE UNA OPORTUNIDAD PARAPONER A PUNTO NUESTRO MATERIALY NUESTRAS TÉCNICAS DE COMBATE.PARA QUE MIS HOMBRES PUDIERANADQUIRIR EXPERIENCIA, Y PONER APRUEBA MI JOVEN FUERZA AÉREA ."

Soy del quinto regimiento - Notas de la guerra española, Juan Modesto, Ed. Ebro, Paris, 1969, tome I, préface/prólogo de Rafael Alberti. Le IIIe Reich, William L . Shirer, Ed. Stock 1960.

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La guerre d’Espagne

La guerra de España

4 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

La guerre d’Espagne permit à 15 000 cadres militaires nazisd’acquérir l’expérience. Techniques et tactiques de combat,matériel militaire moderne et sophistiqué (aviation, artille-rie, chars, transmission…) furent donc éprouvés et mis aupoint en Espagne par Hitler et Mussolini. L’état major alle-mand de la division Condor dirigea presque toutes lesgrandes batailles ; celle de Guadalajara fut dirigée par l’étatmajor de Mussolini.

Les aviations d’Hitler et de Mussolini bombar-daient de façon dévastatrice la po-pulation civile : à Málaga, Madrid,Barcelone, Durango, Gernika etbien d’autres… 21 millions detonnes de bombes furent lâchéspar l’aviation nazie. Les forces aé-riennes fiscistes italiennes furent,elles aussi, très meurtrières.

L’intervention mili-taire d’Hitler et deMussolini, et l’appuide Salazar, constituait unevéritable agression contrela République espagnoleque la plupart des grandespuissances démocratiquesavaient abandonnée aunom d’intérêts diploma-tiques aberrants. Ainsi, le coup d’état per-pétré par des insurgéshors-la-loi avait échoué,mais plongeait l’Espagnedans une guerre fratri-cide, une épouvantablecatastrophe économique,sociale et humaine. Les espoirs qu’avait fait naître et les réformes qu’avait en-treprises cette république progressiste étaient anéantis, mal-gré l’aide remarquable de milliers de brigadistes qui,comme Malraux, étaient venus la défendre.

La guerra de España permitió a 15000 cuadros milita-res nazis adquirir la experiencia que necesitaban. Téc-nicas y tácticas de combate fueron probadas y puestas apunto por Hitler y Mussolini. El estado mayor alemánde la división Condor dirigió casi todas las grandes ba-tallas; la de Guadalajara fue dirigida por el Estadomayor de Mussolini.

Menos de una semanadespués del golpe, Hitlery Mussolini interveníanen España con recursosmilitares importantes(aviación y marina), uti-lizando además Portugal como plataforma de operaciones,sobre todo en los primero tiempos de la guerra. Emprendersemejante operación en tan poco tiempo, sin previa prepa-ración, resultaría difícil, incluso ahora.

La aviación de Hitler y la deMussolini bombardeaban las poblacio-nes civiles de manera devastadora, comoen Málaga, Madrid, Barcelona, Du-rango, Gernika y otros lugares: la avia-ción de Hitler lanzó unos 21 millonesde toneladas de bombas; la de Musso-lini también fue mortífera, en el marcode la ayuda militar de Italia, que repre-sentaba – al cambio de 1939 – unos 24millones de libras esterlinas.La guerra de España hizo ganar a Hi-tler muchos años de preparación del ejér-cito nazi.

La intervención de Hitler y Mus-solini unida al apoyo de Salazar, cons-tituía una verdadera agresión contra laRepública española; además la mayoría

de las grandes potencias occidentales la habían sacrificadoen aras de intereses diplomáticos aberrantes. Así que apesar del fracaso del golpe de estado perpetrado por insu-rrectos fuera de la ley, España fue hundida en una guerrafratricida, en una espantosa catástrofe económica, socialy humana. Las esperanzas despertadas por esa repúblicaprogresista, y las reformas que había emprendido estabananiquiladas, a pesar de la valiosa ayuda de miles de bri-gadistas que, como Malraux, habían salido en su defensa.

ALORS QU’IL COMMANDAIT LA LÉGION ÉTRANGÈREPENDANT LA GUERRE DU RIF (MAROC) DANS LES AN-NÉES 1920, FRANCO ENTRETENAIT DES RELATIONSD’AMITIÉ AVEC UN AGENT DE RENSEIGNEMENTS AL-LEMAND EN ESPAGNE, WILHELM CANARIS. EN 1935,CANARIS DEVENU CHEF DES SERVICES DE RENSEI-GNEMENTS MILITAIRES NAZIS ET FIDÈLE SERVITEURDU FÜRHER, ÉTAIT UN COLLABORATEUR DE REINHARDHEYDRICH ET DE HIMMLER. L’AMIRAL CANARIS, DITLE SORCIER, FUT DÉLÉGUÉ PAR HITLER POUR SUR-VEILLER ET ORIENTER FRANCO.CETTE INTERVENTION MILITAIRE FUT DÉTERMINANTEDANS LA VICTOIRE DES INSURGÉS ET LES AIDA À INS-TAURER UN NAZISME À L’ESPAGNOLE EMPREINT DEHAINE ET DE BARBARIE. DES ACTES DE GÉNOCIDEFURENT COMMIS PENDANT ET APRÈS LA GUERRE.

ESTANDO AL MANDO DEL TERCIO EN LA GUERRA DE MARRUECOS (RIF), EN LOSANOS 20, FRANCO TENÍA REL ACIONES DE AMISTAD CON UN TAL WILHELMCANARIS, AGENTE DE INFORMACIONES ALEMANA . EN 1935 CANARIS ERA JEFEDE LOS SERVICIOS DE INFORMACIÓN NAZIS. LO LLAMABAN «EL BRUJO». FUEDELEGADO POR HITLER PARA VIGILAR Y ORIENTAR A FRANCO EN LA CONTIENDA.ESTA INTERVENCIÓN FUE DETERMINANTE Y PERMITIÓ INSTAURAR UN NAZISMOA LA ESPAÑOLA: ODIO, BARBARIE, ACTOS DE GENOCIDIO.

EN SEPTIEMBRE DE 1940, HITLER LE DECÍA ACIANO, MINISTRO ITALIANO DE ASUNTOS EX-TERIORES, YERNO DE MUSSOLINI: "ITALIA YALEMANIA HEMOS HECHO MUCHO POR ESPAÑAEN 1936… SIN , NUESTRA AYUDA, HOY FRANCONO EXISTIRÍA .

HITLER, EN SEPTEMBRE 1940, DISAITÀ C I A N O , M I N I ST R E D E S A F FA I R E SÉTRANGÈRES ITALIENNES ET GENDREDE MUSSOLINI : « L’ITALIE ET L’ALLE-MAGNE AVONS FAIT BEAUCOUP POURL’ESPAGNE EN 1936… SANS L’AIDE DEN O S PAY S , A UJ O U R D ’ H U I F R A N C ON’EXISTERAIT PAS . »

L’Union soviétique et la guerre civile espagnole - une révision critique, Daniel Kowalsky, Ed. Planeta, 2005. Falacias de la guerra civil, Carlos Blanco Escolá, Ed. Planeta, 2005. Ciel de guerre : Les Espagnols de la Luftwaffe, no18, 3e trimestre 2010, introduction, publication Artipresse 2010, Bagnolet . Espías de Franco. Los servicios secretos en la guerra civil, 09/2010, publicaciones Historia y Vida, Prisma publicaciones, grupo Planeta, Barcelona 2010.

AUTOMNE 1936, À MADRID LA VIE CONTINUE MALGRÉ LES BOMBARDEMENTS QUOTIDIENS DE L’AVIATION D’HITLER.

OTOÑO 1936, EN MADRID CONTINUA LA VIDA A PESAR DE LOS BOMBARDEOS DIARIOS DE LA AVIACIÓN DE HITLER.

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La Retirada La Retiradaet l’engagement

dans la résistance françaisey el alistamiento

en la resistencia francesa

5 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

La démocratie récupérée en Espagne, malgré ses imper-fections, a prouvé pendant ces 25 dernières années que lavoie ouverte en 1931 aurait pu être suivie, consolidant lepluralisme et la tolérance, dans le respect de la diversitéde ce pays. C’est ce que voulaient tous ces jeunes, ceshommes et ces femmes qui s’engagèrent etcombattirent pour la liberté et la démocratie,souvent au prix de leur vie. On mesure au-jourd’hui leur mérite à sa juste valeur.

Dès 1936, et surtout au début de 1939, descentaines de milliers d’Espagnols fuyant leFranquisme entrèrent en France. Ces vaguessuccessives d’immigrés firent l’effet d’une inva-sion ; le pays n’y était pas préparé, d’autant quedès juin 1940 il allait connaître une débâcle ra-pide et brutale ; d’abord la déroute militaireface aux nazis, puis l’occupation facilitée parPétain et Laval. Leur milice et leur police riva-lisaient de zèle auprès de la Gestapo et des SS.

Engagement dans la résistance française

Les exilés espagnols, devant cette réalité, comprenaientqu’ils retrouvaient en France les mêmes enne-mis : le nazisme et le fascisme. Renforcer la Ré-

sistance qui s’organisaitétait, en quelque sorte, lapoursuite du combat qu’ilsavaient perdu en Espagne,avec l’espoir de retournerchasser Franco. Formés àla dure école d’un combatoù l’insuffisance de maté-

riel, face aux moyens d’Hitler et de Mussoliniqui préparaient en Espagneleurs futures campagnes, devaitêtre compensée par beaucoupd’imagination et de courage. Officiers, sous-officiers et sol-dats de l’armée républicaineespagnole apportèrent à la ré-sistance française une organisa-tion complémentaire et uneforce nouvelle. Leurs compatriotes installés enFrance les aidèrent dans leurcombat. Celui-ci fut facilité parle travail de cette arrière-garde où les femmes jouèrent unrôle essentiel.Des milliers le payèrent de leur vie, fusillés en France oudéportés et exterminés en Allemagne. Les survivants som-brèrent dans l’anonymat et l’oubli.

Estos últimos 25 años de democracia recuperada en España,a pesar de sus imperfecciones, es buena prueba de que enel camino abierto en 1931 se habría podido avanzar, asen-tando el pluralismo y la tolerancia y el respeto de la diversi-dad del país.

Muchos jóvenes hombres y muje-res se comprometieron y se juga-ron la vida por la libertad y lademocracia y muchas veces laperdieron. Hoy día, podemosmedir su gran mérito y valor.

Francia no estaba preparadapara acoger a las oleadas suce-sivas de Españoles que entraronen Francia de 36 a 39. Además,la derrota de junio 1940 y laocupación alemana la hundióen un desastre agravado por lacolaboración de Pétain y Laval.

El alistamiento en la resistencia francesa

A pesar de las durísimas condiciones de vida (en particularen los campos de concentración),muchos Españoles se dabancuenta de que en Francia topa-ban con el mismo enemigo quehabían combatido en España: elnazismo y el franquismo. Lucharen las filas de la Resistencia ofre-cía la posibilitad de ganar el com-bate perdido en España, y, talvez, volver y acabar con Franco.Frente a los recursos impresionan-tes proporcionados por Hitler yMussolini que preparaban en Es-

paña sus futuras guerras, los oficiales, subofi-ciales y soldados des ejércitorepublicano tuvieron quecompensar su inferioridadmaterial con un gran valory mucha imaginación. Sugran experiencia aportó a laresistencia francesa nuevasformas de organización y decombate. Sus compatriotas instalados en Franciadesde hacia tiempo les ayudaban en este combate

con el trabajo anónimo de esa "retaguardia", en la que lasmujeres desempeñaban un papel esencial.Muchos lo pagaron con su vida. Fusilados en Francia, de-portados y exterminados en Alemania. Los que sobrevivie-ron cayeron en el anonimato y el olvido.

A UJ O U R D ’ H U I E N C O R EBEAUCOUP IGNORENT QUELA 2e DB DE LECLERC EN-TRANT DANS PARIS POUREN PARACHEVER LA LIBÉ-RATION AVAIT À SA TÊTELA NUEVE, LA 9e COMPA-GNIE ESPAGNOLE DU COM-MANDANT DRONNE.

HOY DÍA, TODAVÍA, MUCHAGENTE NO SABE QUE LA 2a

D.B. DE LECLERC QUE EN-TRO EN PARIS PARA ACA-B A R D E L I B E R A R LO E R AE N C A B E Z A D A P O R " L ANUEVE", LA 9a COMPAÑÍAE S PA Ñ O L A D E L C O M A N -DANTE DRONNE.

LE CANTABRIA ÉCHOUÉ SUR LA PLAGE DE LACANAU TRANSPORTAIT500 RÉFUGIÉS FUYANT SANTANDER.

EL CANTABRIA, FALLADO SOBRE LA PLAYA DE LACANAU,TRANSPORTABA A 500 REFUGIADOS HUYENDO DE SANTANDER.

LE CAMP D’AGDE. EL CAMPO DE AGDE

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Bordeaux, Burdeos,centre

de la résistance espagnolecentro

de la resistencia española

6 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

La résistance espagnoles’organise

dans le Sud-OuestAu début de l’année 1941, une premièrecommission d’organisation a été forméepar Luis Alberto Quesada (Castillo),Lagos (Colina) et Orejón.La Résistance s’organisait de la façon sui-vante : - le bras armé avait pour mission demener des actions contre l’occupant etleurs intérêts

- et la base arrière apportait le soutien lo-gistique (logement, information, inten-dance ainsi que les agents de liaison).

Colina fut le premier chef militaire desgroupes armés de la région.

La región de Burdeos era el centro de la resistencia española

en el SuroesteA principios de 1941, una primera comisiónde organización fue formada por Luis AlbertoQuesada (alias Castillo), Lagos (alias Colina)y Orejón.La Resistencia se organizaba del modo si-guiente:- el brazo armado, cuya misión era llevar acabo acciones contra el ocupante y sus intere-ses,

- y la base trasera con su aportación logística(alojamiento, información, intendencia, asícomo los agentes de enlace).

Colina fue el primer jefe militar de los gruposarmados de la región.

Ce sont-là les chefs de groupes com-posés de trois membres, tous officiersou sous-officiers de l’armée Républi-caine espagnole.Ils n’étaient qu’une petite partie desnombreux Résistants espagnols enGironde.Plus tard, Julian Cosme sera nomméchef militaire espagnol du Sud-Ouestet José Goytía son second (ce dernieravait été commandant de l’aviationrépublicaine espagnole). Membre del’état-major régional F.T.P.F. (FrancsTireurs et Partisans Français), il étaitchargé de faire le lien avec la résis-tance espagnole et préparer les opé-rations des groupes espagnols armés.

Ellos son los cabecillas de grupos for-mados por tres miembros, todos ellosoficiales o suboficiales del ejército repu-blicano español.Sólo representan una pequeña partede los muchos resistentes españoles enGironde.Más tarde, Julián Cosme será nom-brado jefe militar español des Sud-oeste, y José Goytía su segundo (ésteúltimo había sido comandante de laaviación republicana española). Eramiembro des estado mayor regionalFTP franceses. Estaba encargado delenlace con la resistencia española ypreparaba las operaciones de los gru-pos españoles armados.

JOSÉ GOYTÍA (1995).

Julián Cosme (Sanchez)Bernard Álvarez (Cubichi)Ramón García (el Cubanó)José Goytía (Barón)Matrín PrietoÁngel González BorrásJulio Álvarez (el Manco)

Andrés Lacid (el Gato)Elías JuanasJuan GarcíaManuel RodríguezCelestino PajaresCaspueñas

À cette époque les ca-dres du groupe espagnol dela Gironde (FTP Francs Ti-reurs et Partisans), R-3 (Ré-gion 3) étaient :

En aquella época los cua-dros del grupo español de Gi-ronde (FTP FrancosTiradores y Partidarios), R-3(Región 3) eran:

JOSÉ GOYTÍA ET UN COMPAGNON LIBÉRÉS DU CAMP DE MATHAUSEN.

JOSÉ GOYTÍA Y UN CAMARADA LIBERADOS DEL CAMPO DE MATHAUSEN.

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Bordeaux, Burdeos,le chantier

de la Base sous-marineobras

de la Base submarina

7 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

À la Base sous-marine, plusieursgroupes de Résistants étaient actifs

Leur mission consistait à informer les Guérilleros (cer-taines spécificités d'organisation héritées de l'armée répu-blicaine espagnole) de tout ce qui se passait sur le chantier.Angel Villar, témoin vivant à Bordeaux, faisait partie d'unde ces groupes de Résistants. Sa maîtrise du Français et sacompréhension de l'Allemand lui permirent d'occuperdes fonctions importantes sur le chantier de constructionde la Base sous-marine.

Obras de la Base submarina deBurdeos: grupos de resistentes españolesEn la Base submarina actuaban varios grupos de Resisten-tes. Su misión consistía en informar a los Guerrilleros detodo lo que sucedía en la obra (organización específica here-dada des ejército republicano español).Ángel Villar, testigo en vida que reside en Burdeos, formabaparte de uno de esos grupos de Resistentes. Dominaba elFrancés y entendía el Alemán, lo que le permitió desempeñarun papel importante en las obras de la Base submarina.

GROUPE ESPAGNOL D'ÉLECTRICIENS(TOUS RÉSISTANTS). ON RECONNAÎTANGEL VILLAR (À GAUCHE), BIERNES

(TÊTE NUE DERRIÈRE ANGEL). BIERNES ÉTAIT UN DES CHEFS

DE LA RÉSISTANCE, CATALAN IL TRAVAILLAIT À LA BASE

SOUS-MARINE. IL FUT ARRÊTÉ ET ENVOYÉ EN CAMP D'EXTERMINATION

D'OÙ IL NE REVINT JAMAIS.

GRUPO DE ELECTRICISTAS ESPAÑOLES(TODOS RESISTENTES). EL PRIMERO A LA IZQUIERDA ES ÁNGEL VILLAR.

DETRÁS DE ÉL , CON LA CABEZADESCUBIERTA, ESTÁ BIERNES;

CATALÁN, ERA UNO DE LOS JEFES DE LA RESISTENCIA . FUE DETENIDO

Y ENVIADO A UN CAMPO DE EXTERMINIO. NO REGRESÓ.

DOCUMENTS MILITAIRES D'ANGEL VILLAR ENGAGÉ VOLONTAIRE

À 16 ANS DANS L'ARMÉERÉPUBLICAINE ESPAGNOLE.

DOCUMENTACIÓN MILITAR DE ÁNGEL VILLAR, VOLUNTARIO EN EL EJÉRCITO REPUBLICANO

ESPAÑOL A LOS 16 AÑOS.

ON RECONNAÎT SUR CETTE PHOTOCASAS (AU CENTRE AVEC UN BÉRET).

CELUI-CI FUT TUÉ AU COURS D'UN BOMBARDEMENT ANGLAIS

SUR LA BASE. À SA GAUCHE, BIERNES

ET ANGEL VILLAR.

EN ESTA FOTO SE PUEDE VER A CASAS (EN EL CENTRO,

CON UNA BOINA). FUE MATADO EN UN BOMBARDEO INGLÉS

SOBRE LA BASE. A LA IZQUIERDA ESTÁN BIERNES Y ÁNGEL VILLAR.

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Libération de Bordeaux : Liberación de Burdeos:Résistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

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Participation des Résistants et Guérilleros espagnols

à la libération de Bordeaux, août 1944

Bordeaux ne pourra pas ou-blier le sacrifice de Pablo Sán-chez qui tomba sous les ballesallemandes. Son acte héroïquepermit de sauver le pont dePierre de la destruction prévuepar l'armée allemande.

Après avoir libéré Casteljalouxet sa région, la 3e brigade de la24e division de Guérilleros espa-gnols F.F.I. (Force Française del'Intérieur) - U.N.E. (Union Na-cional Española), sous les ordres du commandantEduardo Casado (El Barbas) et composée de 170Guérilleros, reçut l'ordre de se diriger vers Bordeauxpour aider les F.F.I. à libérer la ville. Une fois surplace, cette unité prit possession du pont de Pierre(côté porte de Bourgogne) et sécurisa celui-ci afinde permettre aux maquis qui arrivaient par le Nord(Bergerac, Angoulême, etc.) de pénétrer dans laville sans dommage.

Participación de los Resistentes y Guerrilleros españoles en la liberación

de Burdeos, en agosto de 1944

Burdeos jamás olvidará el sacrificio de Pablo Sán-chez que cayó bajo las balas alemanas. Su acto he-roico permitió salvar el puente de Piedra de ladestrucción preparada por el ejército alemán. Unamuchedumbre de Burdaleses acudió a su entierro.

Después de liberar Casteljaloux y su región, la3a brigada de la 24a división de Guerrilleros es-pañoles F.F.I. (Fuerzas Francesas del Interior) -UNE (Unión Nacional Española), a las órdenesdel comandante Eduardo Casado (el Barbas),compuesta de 170 Guerrilleros, recibió la orden

de dirigirse hacia Burdeospara ayudar a los F.F.I. aliberar la ciudad.En cuanto llegó, esta uni-dad tomó posesión delPuente de Piedra, del ladode la Puerta de Borgoña,para que los maquis que lle-gaban del Norte (Bergerac,Angoulême…) pudieranentrar en la ciudad en todaseguridad.

COMMANDANT EDUARDO CASADO SANCHO (EL BARBAS) 1944

© Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

PLAQUE COMMÉMORATIVE DE L'ACTE HÉROÏQUE DE PABLO

SANCHEZ AU NIVEAU DU 54 QUAI DE BOURGOGNE,

À BORDEAUX.

LÁPIDA CONMEMORANDO EL ACTO HEROICO DE PABLO

SÁNCHEZ, AL NIVEL DEL No54DEL QUAI DE BOURGOGNE,

EN BURDEOS.

LES OBSÈQUES DE PABLOSÁNCHEZASSEMBLÈRENTÉNORMÉMENT DE BORDELAIS.

UNAMUCHEDUMBREDE BURDALESESACUDID AL ENTIERRO DE PABLO SÁNCHEZ

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Libération de Bordeaux : Liberación de Burdeos:Résistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

9 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Août 1944 - la Libération de Bordeaux, la troi-sième brigade de Guérilleros espagnols défila au stade muni-cipal (Parc Lescure), drapeaux français et républicainespagnol ouvraient la marche du défilé. Au lendemain du défilé de cette unité, leurs effectifs avaientdoublé par l'apport des unités structurées à Bordeaux et cellesarrivant de Casteljaloux.

Après la libération de Bordeaux, les F.F.I. (ForceFrançaise de l'Intérieur) français et espagnols se dirigerontvers les points de résistance allemande, notamment la Pointe-de-Grave où se dérouleront de violents affrontements.

Agosto 1944 - Liberado Burdeos, la 3o brigadade Guerrilleros españoles desfiló en el estadio municipal(Parque de Lescure), encabezaban el desfile banderasfrancesa y de la República española. Al día siguiente,los efectivos de esta unidad habían duplicado mediantela aportación de las unidades estructuradas en Burdeosy de las que procedían de Casteljaloux.

Tras le liberaciónde Burdeos, lo F.F.I.(Fuerzas Francesas delInterior), Franceses y Es-pañoles, se encamina-rán hacia los puntos deresistencia alemana, enparticular en la Pointe-de-Grave, donde ten-drán lugar violentosenfrentamientos.

FORCES DU COLONEL CARNOT DU 28 AOÛT ET LE 14 OCTOBRE 1944GROUPE BAYARD (COMMANDANT MARTIN) : 320 HOMMESGROUPE PISTOLET (COMMANDANT DANTA) : 267 HOMMESBATAILLON ARCACHON (COMMANDANT DUCHEZ) : 440 HOMMESÉLÉMENT SANTÉ DU GROUPE MARSOUIN

GROUPEMENT CARNOT :BATAILLON CLAVERIE : 450 HOMMESGROUPE CHARLY DU MÉDOC (LIEUTENANT-COLONEL COMINETTI) : 584 HOMMES

GROUPEMENT MARTEL (2 COMPAGNIES DE LA CORRÈZE)ESCADRILLE DUPEYRON (CAPITAINE LAFFITTE) : 6 AVIONS ET 20 HOMMES

GROUPE FRANC LECLERCBATAILLON NORD-LANDAIS (COMMANDANT LARTIGAU) : 265 HOMMESCOMPAGNIE LE CALOY : 135 HOMMESESCADRON KLEIN : 154 HOMMESGROUPE ESPAGNOL (COMMANDANT CASADO) : 280 HOMMES

GROUPE CHODZKO, DIT BATAILLON PENTHÉSILÉEARTILLERIE DU GROUPEMENT CARNOT

BATAILLON ROCHE : 562 HOMMESBATAILLON COUTURE, DIT MARSOUIN : 285 HOMMES

BATAILLON MIXTE MAROCAIN (BMM) DU COMMANDANT DE LABORDE-NOGUESBATAILLON BERTRAND (COMMANDANT ALESSANDRI) : 342 HOMMESCORPS FRANC DE SAINT-MÉDARD (REJOINT LE BATAILLON PENTHÉSILÉE)

FUERZAS DEL CORONEL CARNOT ENTRE EL 28 DE AGOSTO Y EL 14DE OCTUBRE DE 1944:- GRUPO BAYARD (COMANDANTE MARTIN) 320 HOMBRES- GRUPO PISTOLET (COMANDANTE DANTA) 267 HOMBRES- BATALLÓN ARCACHON (COMANDANTE DUCHEZ) 440 HOMBRES- ELEMENTO SANIDAD DEL GRUPO MARSOUINAGRUPAMIENTO CARNOT, CON BATALLÓN CLAVERIE 450 HOM-BRES- GRUPO CHARLY DE MÉDOC (TENIENTE CORONEL COMINETTI)

584 HOMBRESAGRUPAMIENTO MARTEL (2 COMPAÑÍAS DE CORRÈZE)- ESCUADRILLA DUPEYRON (CAPITÁN LAFFITTE) 6 AVIONES Y 20

HOMBRES- GRUPO FRANCO LECLERC- BATALLÓN DEL NORTE DE LANDAS (COMANDANTE LARTIGAU)

265 HOMBRES- COMPAÑÍA LE CALOY 135 HOMBRES- ESCUADRÓN KLEIN 154 HOMBRES- GRUPO ESPAÑOL (COMANDANTE CASADO) 280 HOMBRES- GRUPO CHODZKO, LLAMADO "BATALLÓN PENTESILEA"ARTILLERÍA DE LA AGRUPACIÓN CARNOT- BATALLÓN ROCHE 562 HOMBRES- BATALLÓN COUTURE, LLAMADO "MARSOUIN" 285 HOMBRESBATALLÓN MISTE MARROQUÍ (COMANDANTE DE LABORDE NO-GUES)- BATALLÓN BERTRAND (COMANDANTE ALESSANDRI) 342 HOM-

BRES- CUERPO FRANCO DE SAINT-MÉDARD (SE REÚNE CON EL BATALLÓN

PENTESILEA)

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Bordeaux et la région : Burdeos y su región:Résistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

10 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Pili (La Piluca) fut un deschefs de groupe de résistants es-pagnols et officier dans l’arméerépublicaine espagnole.

Peu avant le retrait des occu-pants allemands de Bordeaux,elle travaillait dans les cuisinesde la Caserne Luze à Bordeaux.Elle décida, avec beaucoup decourage et avant qu'ils ne soientexécutés par les nazis, de faireévader et cacher des prison-niers soviétiques ainsiqu'un aviateur améri-cain.

Agent de liaison entreles groupes espagnolsrésistants de Bor-deaux et de Monten-dre (Charente-Mari-time), pour l'unité ducommandant EduardoCasado Sancho (ElBarbas). Pilar, accompagnéed'un ami officier alle-mand, transportait dela propagande.

Après la libération, elle continua son engagement dans laRésistance en passant clandestinement en Espagne. Pilar fut arrêtée par la police politique franquiste. Emprisonnée,elle succomba aux mauvais traitements. Nous ne connaissons nile lieu de naissance de Pilar ni l'endroit où elle fut enterrée.

Pili (La Piluca) fue uno de los jefes de grupode resistentes españoles; era oficial en el ejército re-publicano español.

Poco antes de que seretiraran de Bur-deos los ocupantesalemanes, Pili, quetrabajaba en las co-cinas del CuartelLuze de Burdeos,hizo prueba de sugran valor al libe-rar y esconder a pre-sos soviéticos y a unaviador americanoantes de que losnazis los ejecutaran.

Pili era enlace entrelos grupos españo-les resistentes deBurdeos y los deMontendre (Cha-rente -Mari t ime)para la unidad del

comandante Eduardo Casado Sancho (El Bar-bas). Transportaba a menudo, entre otras cosas,propaganda. La acompañaba un amigo oficialdel ejército alemán.

Después de la liberación, siguió con su com-promiso en la Resistencia, pasando clandestina-mente a España. Fue detenida por la policíapolítica. Encarcelada, murió de los malos tratosque sufrió. No sabemos ni dónde nació Pili, nidónde está enterrada.

Une Espagnole dans la Résistanceà Angoulême

Pilar Claver fut internée dans les camps.Elle prit une part active et héroïque dans laRésistance à côté de José Goytía, principale-ment à Angoulême.

Una Española en la Resistencia en Angoulême

Pilar Claver, que fue internada en los campos despuésde refugiarse en Francia.Tomó una parte activa y heroica en la Resistencia al ladode José Goytía, principalmente en Angoulême.

AUTRE RÉSISTANTEEXCEPTIONNELLE :

PILAR CLAVER, EN 1995 EN FRANCE.

OTRA RESISTENTEEXCEPCIONAL: PILAR CLAVER, EN FRANCIA, EN 1995.

12 JANVIER 1945, AU JARDIN DE LA MAIRIEDE BORDEAUX, ENRIQUE RODRIGUEZ

ALVAREZ PREND QUELQUES JOURS DE RÉPITEN COMPAGNIE DE DEUX CAMARADES

RÉSISTANTES (À SA GAUCHE PILI).12-1-1945, EN EL JARDÍN DEL

AYUNTAMIENTO DE BURDEOS. ENRIQUERODRÍGUEZ ALVARO TOMANDO UNOS DÍAS

DE DESCANSO CON DOS COMPAÑEROSRESISTENTES (PILI ESTÁ A SU IZQUIERDA).

LE GROUPE LE JOUR DE LA LIBÉRATION

DE BORDEAUX. (PILI 1re À GAUCHE, ACCROUPIE)

EL GRUPO, EL DÍA DE LA LIBERACIÓN DE BURDEOS,

CON PILI (AGACHADA, 1ra A LA IZQUIERDA).

1e r À GAUCHE, UN IMPORTANTRÉSISTANT ESPAGNOL À BORDEAUX. À SON CÔTÉ SA FEMME, ÉGALEMENT

RÉSISTANTE, SUIVIE DE PILI, CHEF DE GROUPE DE RÉSISTANTS.

1o A LA IZQUIERDA: IMPORTANTERESISTENTE ESPAÑOL EN BURDEOS.

A SU LADO, SU MUJER, TAMBIÉN RESISTENTE, Y PILI,

JEFE DEL GRUPO DE RESISTENTES.

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Bordeaux et la région : Burdeos y su región:Résistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

11 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Rita Pérez, enfant de l'assistance publique espagnole,arriva à Bordeaux en no-vembre 1915 avec sonépoux. Ils résidèrent rueFonfrède (dans le quartierespagnol). Analphabète,elle faisait des ménages.Arrêtée le 4 décembre1942 avec 4 autres Résis-tants, elle fut internée aucamp de Compiègne, puistransférée le 31 décembre1943 au camp de femmesde Ravensbrück, dans l'en-fer des blocks où les méde-cins nazis réalisaient desexpériences médicales. Après sa libération, Rita re-vint à Bordeaux où ellecontinua son combat pourla démocratie en Espagne.Chez les Pérez se rencon-traient Espagnols, Fran-çais et étrangers, comme par exemple Azcarate, dirigeantespagnol de la Résistance.

Gregorio Pérez tra-vaillait aux abattoirs deBordeaux. Il fut arrêté avec4 autres Résistants de songroupe. Leurs fils furent ar-rêtés sur leurs lieux de tra-vail par la police de Vichyà Bordeaux et envoyés encamp en Allemagne.

Paul,, le cadet, mourut au camp d’Oranienburg. Francisco, l’aîné, arrêté à la pâtisserie Monvoisin, bar-rière de Pessac, survécut au camp de Ravensbrück où ilfut interné avec sa future épouse Maria, née à Zarauts.

Rita Martínez (mujer de Gregorio Pérez), nació en To-riello (Asturias). Niña dela Beneficencia, llegó aFrancia en noviembre de1915, con su marido.Viven en la calle Fonfrède,en el barrio español de Bur-deos. No sabía leer ni escri-bir, trabajaba de asistenta.Fue detenida el 4 de diciem-bre de 1942, con 4 otros Re-sistentes. Primero, fueenviada al campo de Com-piègne, de donde salió el31 diciembre 1943, ca-mino del campo de extermi-nio de Ravensbrück, dondellegó el 1-1-1944 con lamatrícula 27/244. Allí co-noció el infierno y el horroren bloques en los cuales losmédicos nazis realizabaninfernales experimentossobre las mujeres y losniños. El campo fue libe-rado el 16 de mayo de1945. Fueron enviadasdos meses a Suecia. Algu-nas murieron de tantocomer tras las privacionesque habían sufrido. Rita

volvió a Burdeos, donde continuó su combate por la demo-cracia en España.El domicilio del matrimonio era un lugar de Resistencia enel que Españoles, Franceses y personas de otras nacionali-dades se reunían. Entre ellos, Azcárate, gran dirigente es-pañol de la Resistencia.

Gregorio Pérez era el marido de Rita Martínez. Sabíaleer y escribir; trabajaba en los mataderos de Burdeos. Fuedetenido con 4 otros Resistentes de su grupo.

Sus hijos fueron detenidos en su puesto de trabajo por la po-licía de Vichy en Burdeos, y enviados al campo de Com-piègne, y más tarde a un campo de exterminio en Alemania.Paul Pérez, el segundón, murió en el campo de exterminiode Oranienburg.Francisco, el mayor, fue detenido en la pastelería Monvoi-sin, en la barrière de Pessac, donde trabajaba. Sobrevivióa los campos de exterminio de Ravensbrück, así comoMaría – nacida en Zarauz, con quien se casó – y regresóa Burdeos.

« NOUS AVONS FAIT CE QUE NOUS AVONSFAIT PARCE QUE NOUS DEVIONS LE FAIRE.COMBATTRE LE FASCISME PARCE QUE LE FAS-CISME IL FAUT LE COMBATTRE OÙ QU'IL SOIT.GRÂCE AU FAIT QU'ON AIT GAGNÉ LA GUERRE,LE FASCISME NE S'EST PAS INSTALLÉ EN EU-ROPE. GRÂCE AU TRIOMPHE DES ALLIÉS BEAU-COUP DE PAYS ONT ÉTÉ LIBÉRÉS. »

RITA PEREZ

"HEMOS HECHO LO QUE HEMOS HECHO,PORQUE DEBÍAMOS HACERLO. ES NE-CESARIO COMBATIR EL FASCISMO DON-DEQUIERA QUE ESTÉ. GRACIAS A MUES-TRA VICTORIA, EL FASCISMO NO SE HAINSTALADO EN EUROPA . GRACIA S ALOS ALIADOS, MUCHOS PAÍSES HANSIDO LIBERADOS."

RITA PEREZ

Source/Fuentes: Mm e s Bellegarde et Jean, petites-filles Pérez - Extraits de Ces femmes espagnoles de la Résistance à la déportation, Neus Catala, Ed. Tiresias.

RITA PÉREZ, NÉE MARTINEZ À TORIELLO (ASTURIES).RITA MARTÍNEZ (MUJER DE GREGORIO PÉREZ), NACIÓ

EN TORIELLO (ASTURIAS)

GREGORIO PÉREZ, NÉ À PO DE CABRALES (ASTURIES)

GREGORIO PÉREZ NACIÓ EN PO DE CABRALES(ASTURIAS).

LETTRE DE RITA À SA FAMILLE, ÉCRITE DU CAMP DE COMPIÈGNE.CARTA DE RITA A SU FAMILIA, ESCRITA EN EL CAMPO DE COMPIÈGNE.

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Bordeaux et la région : Burdeos y su región:Résistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

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Pia Casas (La Ganuza) est née le 16octobre 1898 à Palencia. Son père républi-cain était conducteur de locomotive sur laligne Madrid-Irun. Sachantqu'il devait être arrêté par lapolice du roi Alphonse XIII, ildut s'expatrier, abandonnantson élevage de taureaux. Pia arrive en France en 1913avec ses parents, à Bidart (Pyré-nées-Atlantiques) et se marie le13 septembre 1920, à Bidart,avec Angel Ganuza, cuisinier, néle 4 mars 1895 à Estella (Na-varre). Ils s'installent à Bordeauxen 1924 au dernier étage d'unappartement, au 233 rue Sainte-Catherine, aménagé pour fuirpar les toits.

En 1943, en pleine occupationallemande, l’appartement servitde refuge et de lieu de réunionaux Espagnols résistants.

Pía Casas (La Ganuza). Palencia, 16 octubre 1898.Su padre, Republicano, era chófer de locomotora en la línea Madrid-Irún.

Enterado de que la policía de Alfonso XIII lo iba adetener, se expatrió, cuando gozaba de un buenpuesto, pues era dueño de una ganadería.Pía llegó a Francia en 1913, con sus padres a Bi-dart (Pirineos-Atlánticos).Pía se casó el 13 octubre 1920 en Bidart conAngel Ganuza. Se instalaron en Burdeos en1924, en el ático de una casa sita en el no233 dela calle Sainte-Catherine. El piso estaba prepa-rado para poder huir por los tejados – lo que ocu-rrió varias veces.

En 1943, en plena ocupación alemana, el pisosirvió de refugio y de lugar de reunión para losresistentes españoles.

Sources /Fuentes : Extraits de Ces femmes espagnoles de la Résistance à la déportation (Mujeres españolas de la Resistencia a la deportación), Neus Catala, Ed. Tiresias et Valentine Belaud, fille de Pia Casas.

« UN DES SOUVENIRS QUI FUT LE PLUSTERRIBLE POUR MOI EST LE SUIVANT :IL Y AVAIT PRÈS DE CHEZ MOI LA SYNA-GOGUE. J’Y AI VU DE JEUNES ALLEMANDSÂGÉS DE 17 ANS PIÉTINER, DEVANT NOUS,LA TÊTE DE NOUVEAUX-NÉS. C'ÉTAIT HOR-RIBLE ! UNE DES MÈRES EUT UNE CRISEDE NERFS ET DEVINT FOLLE. LA CROIXROUGE L'EMMENA… »

« J'ÉTAIS AGENT DE LIAISON DANS LA RÉSISTANCE AVECDES CAMARADES FRANÇAIS ET ESPAGNOLS. J’AVAIS DEUXLAPINS CHEZ MOI ET ME RENDAIS DANS UN VILLAGEPOUR CHERCHER DE L'HERBE QUE JE METTAIS DANSMON SAC , CELLE-CI ME SERVAIT À CACHER ET TRANS-PORTER DES DOCUMENTS… LA MAISON ÉTAIT OUVERTEÀ TOUS, C'ÉTAIT LA MAISON DE DIEU. UN CAMARADEESPAGNOL EST RESTÉ 15 JOURS DANS LA CAVE. JE NECONNAISSAIS PAS SON NOM MAIS COMME IL ÉTAIT AVECLE CAMARADE CORRALES... J'AI TRAVAILLÉ AVEC LE CA-MARADE USÉ, QUI A ÉTÉ ARRÊTÉ ET FUSILLÉ À BORDEAUXAVEC 50 RÉSISTANTS FRANÇAIS, SA FEMME FUT DÉPORTÉE.J’AI COLLABORÉ AVEC LE CAMARADE CAMPOS, QUI ÉTAITDANS LE MÊME GROUPE QUE MON COUSIN ESPARZA .UN JOUR, USÉ ME DONNA UN PAQUET ET ME DIT : « GA-NUZA, RÉFLÉCHIS, PARCE QUE S'ILS TE PRENNENT AVECCE PAQUET, ILS TE FUSILLERONT. ALORS FAIS TRÈS AT-TENTION AVEC CE PAQUET. » FALLAIT L'AMENER À LABASE SOUS-MARINE. APRÈS AVOIR PRÉSENTÉ MES PA-PIERS D'IDENTITÉ, J'AI TRAVERSÉ LA BASE. PUIS ILSM'ONT EMMENÉE AU DESTINATAIRE DU PAQUET. JE N'AIRIEN VU D'AUTRE QU'UN ALLEMAND TRÈS GALONNÉ,D'ENVIRON 18 ANS. JE NE SAIS PAS CE QU'ILS SE DIRENTLUI ET MON ACCOMPAGNATEUR, ILS PARLAIENT ALLE-MAND. JE SUIS RESTÉE TOUTE SEULE AVEC LUI ET IL M'ADIT : « VA-T'EN, TOUT VA TRÈS BIEN ». JE NE SAIS COM-MENT JE SUIS REVENUE CHEZ MOI, CAR MES JAMBESTREMBLAIENT, ENFIN... J'AVAIS FAIT CE QUE JE DEVAISFAIRE. APRÈS TOUT CELA J'AI CONTINUÉ À CUEILLIR DEL'HERBE ET TRANSPORTER LES DOCUMENTS. GRÂCE ÀNOUS, BEAUCOUP ONT ÉVITÉ LA MORT. »

«UNO DE LOS RECUERDOS MÁSTERRIBLES PARA MÍ ES EL SI-GUIENTE: EN LA SINAGOGA, CER-CA DE MI CA SA, VI CÓMO DOSALEMANES JÓVENES PISO TEA-BAN LA CABEZA DE UNOS RECIÉNNACIDOS. ERA HORRIBLE. A UNADE LAS MADRES LE DIO UN ATA-QUE Y SE VOLVIÓ LOCA . SE LALLEVÓ LA CRUZ ROJA .»

«YO ERA UNE AGENTE DE ENLACE, COMO OTRAS MUCHAS EN LA RESISTENCIA,CON COMPAÑEROS FRANCESES Y ESPAÑOLES. CRIABA DOS CONEJOS EN CASA, YSOLÍA IR A UN PUEBLO POR HIERBA QUE DEPOSITABA EN UN BOLSO, ASÍ QUEPODÍA ESCONDER DOCUMENTOS O LO QUE FUERA . MI CASA ESTABA ABIERTAPARA TODOS, ERA LA CASA DE DIOS. ESCONDÍ A MUCHOS COMPAÑEROS.INCLUSO, UNO DE ELLOS, UN ESPAÑOL , SE QUEDÓ 15 DÍAS, ESCONDIDO EN LABODEGA . NI SIQUIERA SABÍA, COMO SE LLAMABA, PERO COMO ERA UN AMIGODE CORRALES…HE TRABAJADO CON EL COMPAÑERO «USÉ»; LO DETUVIERON Y FUSILARON ENBURD EOS, CON 50 RE SISTENTE S FRANCE SE S. SU MUJER FUE D EPORTADA .COLABORÉ CON MI PRIMO ESPARZA . UN DÍA, USÉ ME DIO UN PAQUETE Y MEDIJO: «GANUZA, PIÉNSALO BIEN, PORQUE SI TE PILLAN CON ESTO TE FUSILAN.A SÍ QUE MUCHO CUIDADO, ENTRÉGALO EN MANOS PROPIA S». TENÍA QUELLEVARLO A LA BASE SUBMARINA .DESPUÉS DE PRESENTAR MI DOCUMENTACIÓN, CRUCÉ LA BASE ALEMANA. DESPUÉS,ME LLEVARON AL DESTINATARIO DEL PAQUETE, Y NO VI A NADIE, SINO A UNOFICIAL ALEMÁN CON MUCHOS GALONES, UN JOVEN DE UNOS 18 AÑOS.NO SÉ LO QUE SE DIJERON EL Y MI ACOMPAÑANTE, PÚES HABLABAN EN ALEMÁN.ME QUEDÉ SOLA CON ÉL , Y ME DIJO: «MÁRCHATE, TODO VA BIEN». NO SÉ CÓMOVOLVÍ A CASA, PUES ME TEMBLABAN LAS PIERNAS, PERO EN FIN HABÍA CUMPLIDOCON MI DEBER. DESPUÉS DE TODO ESTO, VOLVÍ A COGER HIERBA Y TRANSPORTARDOCUMENTOS.GRACIAS A NOSOTROS, MUCHOS SE HAN LIBRADO DE LA MUERTE. NUNCA FUIDEPORTADA .»

PASSEPORT DE LA FAMILLE GANUZA .

PASAPORTE DE FAMILIA GANUZA .

PIA CASAS (LAGANUZA) ET RITA PÉREZ, RÉSISTANTES RECONNUESPOUR LEUR GÉNÉROSITÉ, LEUR VIE FUT UN COMBAT POUR LA LIBERTÉ

ET LA DÉMOCRATIE TANT EN FRANCE QU'EN ESPAGNE.

LA VIDA DE PÍA Y RITA FUE UN COMBATE PARA LA LIBERTAD.

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Bordeaux : Burdeos:Luis Alberto et Asunción :

un couple dans la résistance armée espagnole

Luis Alberto y Asunción: un matrimonio en la resistencia

armada española

13 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Luis Alberto Quesada Son père et sa mère, Carlota Cerban, sont d'origine anda-louse et enregistrés au consulat d'Espagne à Buenos-Aires.Possédant la double nationalité, il rentre en Espagne avecses parents à l'âge de 3 ans. En 1936, après le coup d'état militaire fasciste, il s'engagedans l’armée républicaine.

Âgé de 17 ans, il se retrouverasur le champ de bataille de la Sierrade Guadarrama près de Madrid. Ilest successivement sergent, commis-saire de guerre, de bataillon, de bri-gade et de division. Capitaine, chefde l'état-major du colonel Galan surle front de Catalogne, il est blessésur le front de Teruel après avoir par-ticipé aux batailles de Belchite, Ja-rama et Madrid.

En 1939, il entre en France à la Re-tirada. Il a 19 ans lorsqu'il est internédans les camps du Tech, Barcarès,Saint-Cyprien et Gurs. Quand la Se-conde Guerre mondiale éclate, il estenvoyé à la frontière belge afin de prolongerles fortifications de la ligne Maginot. L'offen-sive allemande rompt le front à cet endroit.C'est le début de l’occupation.

Quelques mois après son arrivée, ilprend contact avec des patriotes français etdes ex-combattants de la guerre d'Espagne,ils organisent ensemble la Résistance. Ami deCarlos Enrique Guano et avec Lagos et Ore-jón à la fin des années 1940, ils jettent les bases de l'organi-sation de la lutte armée espagnole à Bordeaux et enGironde. Luis Alberto est repéré par la Gestapo pour sesactivités (entre autres, une importante grève à la Base sous-marine). La Gestapo et la police de Vichy le recherchentactivement, il doit quitter la région. Carlos Enrique a déjàété arrêté. Afin de continuer la lutte, il passe en Espagnecombattre dans les groupes d'action contre la dictature fas-ciste. Quelques mois après il est arrêté par la police poli-tique franquiste. Un Résistant, sous la torture, dénonceAlberto. Ayant rejoint la police politique franquiste, l'ex-ré-sistant se rend en France afin de convaincre son épouseAsunción de rentrer en Espagne pour soutenir son mari.Elle est arrêtée avec son bébé par la police politique fran-quiste qui l'attendait à la frontière. Dans les cachots de laDirección general de segudad, Puerta del Sol à Madrid, Que-sada entend depuis sa cellule les pleurs d'un bébé sans sedouter qu'il s'agissait de son propre fils. Plus tard, Asunción sera disculpée et remise en liberté.

Luis Alberto QuesadaSu padre, y su madre Carlota Cerbán son de origen anda-luz y están inscritos en el Registro del consulado de Españaen Buenos-Aires. Regresó con sus padres a España a los 3años, teniendo la doble nacionalidad. En 1936, despuésdel golpe fascista, se alistó en el ejército republicano.

Cumplió los 17 años en la batalla de Guada-rrama. Es sucesivamente sargento, con is ario deguerra, de batallón, brigada y división. Luego, ca-pitán, jefe de Estado mayor del coronel Galán en elfrente de Cataluña. Fue herido en el Frente de Teruel,después de combatir en Belchite, Jarama y Madrid.

Oficial del ejército republicano español.Pasó Francia a los 19 años. Fue encerrado en loscampos de concentración de le Tech, Barcarès,Saint-Cyprien y Gurs.Al estallar la segunda guerra mundial, fue en-viado a la frontera belga para prolongar las forti-ficaciones de la “Ligne Maginot”. Ahí rompe elFrente una ofensiva alemana desde el norte.

Unos meses después, tomó contacto con patrio-tas franceses y ex combatientes de la guerra de Es-

paña y organizaron la Resistencia. Era uno de los mejoresamigos de Carlos Enrique Guano. Con éste, Lagos y Ore-jón, formaron una comisión, estableciendo las bases de lalucha armada, en Burdeos y la Gironde, siendo Quesadauno de los artífices.Trabajando en el hospital Robert-Picqué en Burdeos, LuisAlberto fue localizado por la Gestapo por sus actividadescomo la organización y dirección de una huelga en la Basesubmarina. Lo acosan la Gestapo y la policía de Vichy,por lo cual tiene que huir de Burdeos. Su amigo Guano

ya había sido detenido, y Asun-ción estaba a punto de dar aluz. Cambiando constante-mente de domicilio, pasó en Es-paña, movido par sus ansias

de lucha por la libertad. Llegado a España, integro losgrupos de acción contra la dictatura fascista de Franco,por cuya policía fue detenido unos meses después, porquelo denunció un miembro de la resistencia antifranquistaque, bajo la tortura, había delatado a Luis Alberto y otroscompañeros. Ese traidor, parado al servicio de la policíafranquista, fue a Burdeos para convencer a Asunción quevolviera a España, so pretexto que su marido la requería.Fue detenida en la frontera con el niño, pues la policía losesperaba. En las celdas de Dirección general de segudad,en la Puerta del Sol, Quesada oía los llantos de un bebé,sin saber que era su hijo.Más tarde, Asunción y el niño fueron puestos en libertad,disculpada ella de toda responsabilidad.

MENTRAS TANTO, SE CASÓ CON ASUNCIÓNALLUÉ, EL 10-04-42, EN BURDEOS.ELLA ERA HIJA DE LUIS Y ASUNCIÓN MARTÍ-NEZ, NACIDA EN BARCELONA EL 3-01-1921.

LUIS ALBERTO EST NÉ LE 22 AOÛT 1919, À LOMAS

DE ZAMORA

LUIS ALBERTO QUESADA,NACIDO EL 22-8-1919 EN LOMAS DE ZAMORA

Q U E S A D A S E M A R I E ÀBORDEAUX LE 14 AVRIL1 9 4 2 AV EC A SC E N S I O NA LLU É , N É E À B A R C E-LONE ET QUI TRAVAILLEÀ L' H Ô P I TA L R O B E RT-PICQUÉ À TALENCE.S O N É P O U S E , A S C E N -SION, DONNE NAISSANCEÀ LEUR FILS LOUIS-AL-BERT, LE 23 NOVEMBRE1942, À BORDEAUX.

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Bordeaux : Burdeos:Luis Alberto et Asunción :

un couple dans la résistance armée espagnole

Luis Alberto y Asunción: un matrimonio en la resistencia

armada española

14 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Asunción Allué MartinezComme beaucoup d’autres enfants et adolescents, elle estenvoyée en France, en 1937, pour être protégée des dé-sastres de la guerre civile. Elle réussira à retrouver une par-tie de sa famille à Paris. Ayant certainement menti sur sonâge, elle trouve un travail au pavillon espagnol de l’expo-sition internationale de Paris, qui abritait « Guernica »,l’œuvre de Picasso. Cela lui permis de rencontrer des exi-lés espagnols. Arrivée à Bordeaux, elle travaillera à l’hôpi-tal Robert-Picqué comme aide infirmière defin 1939 à début 1943. Elle rencontrera sonfutur époux, fin 1939, Luis Alberto Quesadaqui lui demandera d’intégrer un groupe deRésistance. Le couple hébergera sous sontoit un grand nombre de Résistants venantde toute la France.Le groupe de Résistance fut infiltré par unagent allemand et un agent franquiste. LesQuesada durent fuir, mais malheureusementfiniront par être arrêtés. En 1943, en France,Asunción sera remise à la police fran-quiste, avec son bébé, et emprisonnéeà Madrid à la Dirección general de segu-dad, Puerta del Sol, où son mari étaittorturé. Asunción Allué faisait proba-blement partie du groupe de BernardoAlvarez (Cubichi), qui fit disparaître untrès important stock de mercure déposéà l’hôpital Robert-Picqué, empêchant lesnazis de se l’approprier. Asunción est dé-cédée en janvier 2008 à Buenos-Aires.

Asunción Allué MartínezComo muchos niños, fue enviada a Francia en 1937, paraevitar los desastres de la guerra. Conseguirá reunirse conuna parte de su familia en París; trabajó entonces en el pa-bellón español de la exposición internacional, donde estabaexpuesto el “Guernica” de Picasso. Eso le permitió relacio-narse con exilados españoles.Después trabajó en Burdeos, de ayudante de enfermera en

el hospital Robert-Picqué, probablemente defines de 1939 a principios de 1943. A finesdel 39, conoció a Luis Alberto Quesada, enBurdeos, con quien se casaría más tarde;Quesada, gran Resistente, la hizo entrar enun grupo de la Resistencia. El matrimonioacogió en un casa a varios Resistentes.El grupo fue infiltrado por un agente ale-mán y otro agente franquista, así que losQuesada fueron detenidos.A Asunción la entregaron con su hijo recién

nacido a la policía franquista, y fueencarcelada a la Dirección generalde segudad, en la Puerta del Sol,donde ya estaba su marido que tor-turaban.Asunción Allué hacía parte, proba-blemente, del grupo de BernardoAlvarez (Cubichi), que hizo despa-recer una importante cantidad demercurio del hospital Robert-Pic-qué para que no se lo llevaran losAlemanes.Murió en enero de 2008 en Bue-nos-Aires.

Quesada subit de violentes tortures durant cinq mois. Ilest transféré dans les prisons de Porlier-Carabanchel puisd’Alcala de Henares où un simulacre de conseil de guerrele condamne à mort. Il passe 4 mois dans le corridor dela mort. Ses parents en Argentine, aidés de leurs relationsofficielles, font pression sur l’ambassade espagnole à Bue-nos-Aires. Le contexte de guerre mondiale a permis quesa peine soit commuée en prison à vie. Il passera 17 ansdans les geôles franquistes de Burgos. Durant la prési-dence du Dr Frondizi en Argentine, à l’initiative de l’écri-vain et journaliste Manuel Cerban Rivas, oncle deQuesada, et avec l’aide d’intellectuels et d’associations so-ciales argentines qui font pression sur le Parlement et leSénat, ils obtiennent la liberté des pri-sonniers politiques argentins. Luis Alberto Quesada et Juan Arhan-cet, sont expulsé d’Espagne.

Quesada fue torturado durante cinco meses, fue condenadoa muerte por un simulacro de consejo de guerra. Tras cuatromeses de espera, su pena fue conmutada en prisión perpe-tua. En efecto, su familia hizo presión sobre la Ambaradade España en Buenos-Aires, en el contexto de guerra mun-dial. Así que Quesada fue trasladado a la prisión de Bur-gos, en que permanecerá 17 años. Bajo la presidencia de

Frondizi, el escritor y periodista ManuelCerbán Rivas (tío de Quesada), con cola-boración de intelectuales y asociaciones ar-gentinas, consiguió la puesta en libertadde los presos políticas argentinos en Es-paña. Entonces, Luis Alberto Quesadafue expulsado de España con otro argen-

tino, Juan Arhancet. Cuando volvió la democracia en Es-paña, recuperó la nacionalidad española. Ahora vive enArgentina. Escribe y publica muchos relatos y poemas.

Sources /Fuentes : Hacia el Sol de la Utopia, Luis Alberto Quesada, 1999, éditions Besana, Buenos-Aires et Ludivine Garcia à Bordeaux

APRÈS LE RÉTABLISSEMENT DE LADÉMOCRATIE EN ESPAGNE, SA NA-T I O N A L I T É E SPAGN O L E LU I E STRENDUE . IL VIT EN ARGENTINE,OÙ IL ÉCRIT ET PUBLIE DE NOM-BREUX RÉCITS ET POÈMES.

DESPUÉS DE TANTOS AÑOSD E LUC HA Y SACR I FI CI OSPOR LA LIBERTAD Y LE DE-M O C R A C I A E N F R A N C I A ,BURDEOS LE NINDE HOY ELHOMENAJE QUE MERECE.

ASUNCIÓNALLUÉMARTINEZ, NÉE LE 13 JANVIER1921 À BARCELONE.

ASUNCIÓNALLUÉMARTINEZ,NACIDA EL 13 JANERO1921 ENBARCELONA .

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Bordeaux : Burdeos:un des cadres de la résistance

armée, capitaine et chef d‘opérations

uno de los jefes de la resistenciaarmada, capitán y jefe de operación de grupo

15 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Bernardo Alvarez (Cubichi) Bernardo est un homme instruit. En 1936, il rejoint les brigades in-ternationales en Espagne pour défendre la République et participeà d’importantes batailles(Terruel, l’Ebre, etc.). À son arrivée en France, ilest interné au Camp d’Ar-gelès-sur-Mer. Il séjour-nera à Bordeaux en 1941,rue Constantin chez sonami Emilio Alvarez (ElManco). Il travaille à l'hô-pital Robert-Picqué où ilfait la connaissance deMaria Blanco de los An-geles et adoptera Elsa An-gela Blanco née en 1935 àMadrid. De l'union de Bernardo etde Maria naîtront deux en-fants Angelina en 1943 etBernard en 1946. Très amiavec Luis Alberto Que-sada, Guano Carlos etd'autres, il s'implique toutde suite dans la résistancearmée avec les Républi-cains espagnols. Son ré-seau dépendra plus tarddes F.F.I. (Force Française del'Intérieur), 4e région militairede la Gironde. Il participe ànombre d'actions contre l'occu-pant comme la disparition dustock de mercure à l'hôpital Ro-bert-Picqué, ou le sabotage et lapose d'une bombe à la Base sous-marine.

Le 12 octobre 1943, lors d'une mission, il est arrêtépar la brigade Poinsot rue Kléber à Bordeaux. Il est tor-turé dans une maison réquisitionnée rue Victoire-Améri-caine (Jardin Public), puis emprisonné au fort du Hâ etenfin à la Caserne Boudet. Il sera envoyé au campde Compiègne et de là, au camp d'extermination deBuchenwald, du 26 janvier 1944 au 22 mai 1945. Ilen reviendra ne pesant que 48 kilos.

Avant la Retirada (exode des Républicains), Mariade los Angeles arrivera en France avec un groupe d’enfantsespagnols, aidés par le syndicat des Instituteurs français qui,après le départ de ces enfants vers le Mexique et l'U.R.S.S. fa-cilitera son installation en 1940 rue Beaufleury à Bordeaux etprendra en charge l'éducation d’Elsa jusqu’à la libération.

Bernardo Alvarez (Cubichi) En 1936, se unió a las brigadas internacionalespara defender la República española y combatió enimportantes batallas (Terruel, el Ebro…).Al llegar a Francia, fue internado en Argelès-sur-Mer. En 1941 llego a Burdeos y trabajo de cocineroen el hospital Robert-Picqué. Se hizo amigo de Que-sada, Guano, y otros. En seguida participo en nu-merosas operaciones de resistencia. Su grupodependerá mas tarde de los F.F.I. (Fuerzas France-sas del Interior) de la 4a región militar de Gironde.Vivía en casa de su amigo Emilio Alvarez (El

Manco), en la calle Constantin. En el hospital Robert-Picqué conocióa María de los Angeles, viuda deFrancisco Blanco Mateos. Adoptó asu hija, Elsa Angela Blanco, nacidaen Madrid en 1935. Con María tuvo dos hijos: Angelina

(1943) y Bernardo (1946).En el hospital Robert-Picqué, hizo desaparecer unaimportante cantidad de mercurio antes de que lo cogie-ran los Alemanes. También organizó sabotajes, comoen la Base submarina, donde colocó una bomba.

El 12 de octubre de 1943, cumpliendo unamisión, fue detenido por la policía de Vichy (bri-gada Poinsot), torturado en una casa de la calle

Victoire-Américaine (cerca des jar-dín publico), y encerrado en el fortdu Hâ, y en fin en el cuartel Bou-det. De ahí lo envían a Com-piègne, y luego al campo deexterminio de Buchenwald,donde permanece del 26.1.1944al 22.5.1945. Cuando volvió aBurdeos, solo pesaba 48 kilos.

Antes de la Retirada, María delos Angeles llegó a Francia conun grupo numeroso de niños,con la ayuda del sindicato demaestros franceses. Muchos fue-ron enviados a México y a laU.R.S.S. El sindicato la instaló,

en 1940, en la calle Beaufleury en Burdeos, y sehigo cargo de la educación de Elsa hasta la libera-

ción de Francia. Bernardo Alvarez vivióen Burdeos, y siguió a su manera lalucha para que en España volviera lalibertad y la democracia, ayudando alos Españoles que llegaban a Burdeos enlos años 60.

Source-fuente : Elsa Angela Belhaj - fille Blanco-Alvarez

BERNARDO ALVAREZ DEMEURE ABORDEAUX ET CONTINUE À SA MA-NIÈRE LA LUTTE POUR QUE L'ES-PAGNE RETROUVE LA LIBERTÉ ETLA DÉMOCRATIE EN SOUTENANT ETEN CONSEILLANT LES ESPAGNOLSQ U I A R R I V E R O NT À B O R D E A UXDANS LES ANNÉES 60.

CUBICHI EST NÉ LE 1ERJANVIER1908 À TRES ARROYOS,BUENOS-AIRES (ARGENTINE),

FILS DE VICTORIANO ETFLORENTINA MAESTRI (TOUS

DEUX ESPAGNOLS).

BERNARD O ALVAREZ, ALIASCUBICHI. NACIÓ EL 1.1.1909 EN

TRES ARROYOS(BUENOS-AIRES,ARGENTINA), ERA HIJO DE

VICTORIANO Y FLORENTINAMAESTRI (AMBOS ESPAÑOLES).

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Bordeaux : Burdeos:une samaritaine Espagnole

de la liberté, féministe dans la Résistance

una buena samaritana, feminista

y resistente activa

16 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Rosa CampsRosa, née le 7 juin 1906 à Barcelone, est la fillede Juan Codony et Felisa Ribas. Femme d'actionelle s'engagera, en 1936 après le coup d’état fran-quiste, dans les milices armées de la C.N.T.(Confédération Nationale du Travail) - F.A.I.(Fé-dération Anarchiste Internationale) à Barcelone.Elle sera chargée avec son groupe, de protégerles lieux de travail ainsi que son quartier.

À la Retirada, le 2 février 1939, elle rejoint laFrance par Bourg-Madame, emmenant avec elle ses enfantsVicente (15 ans) et Libertad (2 ans). Ils passent deux ans dans lecamp de concentration d’Arge-lès-sur-Mer.

En 1941, elle arrive à Bor-deaux avec sa famille et s'ins-talle d’abord rue Rougier, puisdans un appartement au 3e

étage (en partie sous les toits)du 71 quai des Chartrons. Elle exerce plusieurs emplois dont cu-lottière. Très tôt elle s’engage dans laRésistance en tant qu'agent de liaisonentre les groupes armés espagnols deBordeaux et de Bayonne. Elle sert decontact dans la Résistance au Café desArts, cours Victor-Hugo à Bordeaux,avec l’Espagnol Aguaviva.

Elle s'est illustrée également dans laRésistance en conduisant des avia-teurs anglais ou canadiens abattusen France, de Bordeaux à la régionde Bayonne et en cachant des Résis-tants dans son appartement.

Arrêtée, avec son compagnon Valentin Portet, par la Ges-tapo, elle est emprisonnée au fort du Hâ en compagnie d'au-tres Résistantes. Elle y subit de violents interrogatoires parle commissaire Poinsot et sa police. Une très gravehémorragie interrompt sa torture, elle sera transpor-tée d'urgence à l’hôpital, par la Croix Rouge. Réin-tégrée au fort du Hâ, le 2 février 1944, elle retrouvesa cellule vide et apprend que quelques jours aupa-ravant, un dernier convoi est parti pour l'Allemagne.N'ayant pas avoué et sans charges retenues contreelle, Rosa est libérée le 10 mai 1944.

Rosa CampsNació en Barcelona el 7.6.1906. Erahija de Juan y Felisa Ribas. Era teje-dora. Sabia leer y escribir.Se entregaba generosamente a la acción.En 1936, después del golpe franquista,se alistó en las milicias armadas de laCNT-FAI en Barcelona. Su unidadprotegía su barrigón y los lugares detrabajo.

Cuando la Retirada, llegó a Francia el 2.2.1939por Bourg-Madame, con sus hijos Vicente (15 años) y Li-bertad (2 años).Después de pasar 2 años con ellos en el campo de Argelès-

sur-Mer, llegó a Burdeos en 1941.Con otro Español, Aguaviva, ac-tuaba como agente de enlace enel Café des Arts. Su misión eraconducir a aviadores ingleses ycanadienses de Burdeos a Ba-yona. Escondía a Resistentes ensu piso del 71 quai des Char-trons, donde vivía con Valentín

Portet, del ejército republicano.

Rosa ejerció varios oficios, entre los cuales el de panta-lonera en un taller. Valentín era ebanista, sabia leer yescribir. Trabajaba en el cuartel Niel.

Rosa y Valentin fueron detenidos por la Gestapo. Fue encarcelada en el fort du Hâ con otras Resistentes, y

duramente interrogada y torturada porel comisario Poinsot y sus secuaces. El interrogatorio fue interrumpidocuando Rosa tuvo una hemorragia, yfue trasladada de urgencia al hospitalpor la Cruz Roja. Después, volvió alfort du Hâ, el 2.2.1944. Sus compañe-

ras habían sido enviados a Alemania.No habló, y no pudieron establecer su responsabilidad,por lo que fue puesta en libertad el 10.5.1944.

ROSA CAMPSNACIÓ EN BARCELONAEL 7.6.1906.ERA HIJA DE JUAN Y FELISA RIBAS. ERA TEJEDORA .

ROSA CAMP EST NÉE À BARCELONA,LE 7 JUIN 1906, ELLE SAVAIT LIREET ÉCRIRE. ELLE EST LA FILLE DEJUAN ET FELISA RIBAS.

FORT DU HÂ

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Bordeaux et la région Burdeos y su regiónRésistants

et Guérilleros EspagnolsResistentes

y Guerrilleros Españoles

17 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Juliana BerrocalLe parcours de Juliana Berrocal est un roman etceci n’en est qu’un cours extrait. Juliana est née le 7 juillet 1925 à Salamanque, filled'Augustin Berrocal (menuisier charpentier, mili-tant à la C.N.T. (Confédération Nationale du Tra-vail) et d'Angela Martin. Son père vient en Franceen 1930 dans la région de Bordeaux. À l'automne1931, il y fait venir safemme et quatre de sesfilles, dont Juliana. Ilsrésidèrent d'abord auJard, à Mérignac, puiss'installeront rue Gen-san à Bordeaux. Julianaira pendant 5 ans àl'école publique rueGaspard-Philippe oùelle apprendra à maîtri-ser correctement leFrançais.

En 1936, après lecoup d'état militairefranquiste contre la Ré-publique espagnole, legouvernement françaisde l'époque promulgueun décret obligeanttous les ressortissants es-pagnols de moins de 10ans de résidence enFrance, à réintégrerl'Espagne.

Juliana BerrocalLa vida de Juliana es todo una novela. He aquí unos ex-tractos. Juliana, nació en Salamanca el 7.7.1925, era hija de Agus-tín Berrocal (carpintero, militante de la C.N.T.). Agustínvino a Francia en 1930, en la región de Burdeos. En otoñode 1931, hace venir a su mujer y a 4 hijos, entre los cualesJuliana.

Primero se establecieron en elJard (Mérignac), y después enla calle Gensan (Burdeos). Ju-liana fue cinquo años a la es-cuela pública de la calleGaspard-Philippe, y aprendióel Francés.Después del golpe franquistaen 1936, el gobierno francéspromulgó un decreto obli-gando a los Españoles residen-tes desde menos de 10 años, aregresar a España.

A principio des 39, la fa-milia vuelve a Francia. Trasmomentos dolorosos, Julianase halla en la calle du Port(barrio de Saint-Michel). A los 14 años, trabaja comocriada, y cuando la ocupa-ción alemana, en los estableci-mientos Thierry que hacíatrajes para los soldados ale-manes. Allí permaneció 8 años. Entra en la Resistencia consu padre y aprovecha los entre-namientos en el club paratransportar mensajes a ciertospuntos bien precisos.

LA FAMILLE BERROCAL RETOURNE EN ESPAGNE POURS'INSTALLER EN CATALOGNE. LE PÈRE, AUGUSTINBERROCAL S’ENGAGE DANS L'ARMÉE ET SERA ENVOYÉSUR LE FRONT D'ARAGON. AU DÉBUT 1939 TOUTELA FAMILLE REVIENT EN FRANCE. APRÈS UN PARCOURSSEMÉ D'EMBÛCHES, PARFOIS TRÈS DOULOUREUX,JULIANA SE RETROUVE À BORDEAUX RUE DU PORT,DANS LE QUARTIER SAINT-MICHEL. ELLE EST OBLIGÉEÀ 14 ANS, DE TRAVAILLER COMME DOMESTIQUE .SOUS L'OCCUPATION, ELLE INTÈGRERA, COMME COU-TURIÈRE À LA CHAÎNE, LES ÉTABLISSEMENTS THIERRYOÙ ON FABRIQUE DES COSTUMES POUR LES SOLDATSALLEMANDS. ELLE Y RESTERA 8 ANS. ELLE FAIT PARTIE DE L'ÉQUIPE DE BASKET DES CADETSDE GASCOGNE, RUE DU CLOÎTRE À BORDEAUX. AVECSON PÈRE, ELLE INTÉGRERA LA RÉSISTANCE ET PRO-FITERA DES ENTRAÎNEMENTS SPORTIFS DU CLUBPOUR PORTER DANS SES AFFAIRES DES MESSAGESOU DES INFORMATIONS QU'ELLE REMET DANS DES« BOÎTES AUX LETTRES» BIEN DÉTERMINÉES À BOR-DEAUX. CERTAINS JEUNES DE L'ÉQUIPE DE FOOTBALLDES CADETS DE GASCOGNE QUI FAISAIENT DE MÊMEFURENT ARRÊTÉS PAR LA POLICE DE VICHY APRÈSAVOIR COMMIS DES INDISCRÉTIONS. JULIANA ET ANGEL VILLAR, RÉSISTANT LUI AUSSI,SONT TOUJOURS BORDELAIS.

LOS BERROCAL VOLVIERON A ESPAÑA YSE INSTALARON EN CATALUÑA. EL PADRE,AGUSTÍN, SE ALISTO EN EL EJERCITA RE-PUBLICANO, Y LO MANDAN AL FRENTEDE ARAGÓN.

MATCH DE FOOTBALL AVEC PARTICIPATION DU CLUB DES CADETS DE GASCOGNE, AU STADE GALIN

À BORDEAUX-BASTIDE.1942-43 : 2e GAUCHE, FRANÇOISE CABALLERO - 3e, JULIANA BERROCAL ,

TOUTES DEUX SONT RÉSISTANTES MAIS À L'ÉPOQUE ELLES NE LE SAVAIENT PAS.

PARTIDO DE FÚTBOL EN EL ESTADIO GALIN DE BURDEOS

CON EL CLUB DE LOS "CADETS DE GASCOGNE". FRANÇOISE CABALLERO (2d a A LA IZQUIERDA)

Y JULIANA (3a) ERAN RESISTENTES SIN SABERLO(42-43).

ÉQUIPE DE BASKET FÉMININ DES CADETS DE GASCOGNE EN1942.

SUR LA PHOTO, JULIANA PORTE LE No3,À GAUCHE LE PRÉSIDENT DU CLUB,

M. LAFFITTE, IMPORTANT RÉSISTANT À BORDEAUX.

ARRÊTÉ PAR LA POLICE DE VICHY, IL SERA DÉPORTÉ SANS RETOUR.

UNOS JÓVENES DEL EQUIPO DE FÚTBOL DE LOS "CADETS DE GASCOGNE"

FUERON DETENIDOS POR HABER HABLADO DEMASIADO. JULIANA No3, VIVE CON SU MARIDO

ANGEL VILLAR, TAMBIÉN RESISTENTE.

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Bordeaux et la région Burdeos y su regiónRésistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

© Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Celestino Pajares del CastilloNé le 6 avril 1892 à Arévalo (Avila) en Espagne, il épou-sera Carmen Barquin pendant la guerre d'Espagne. Ilavait été arrêté puis emprisonné en Espagne pour ses opi-nions politiques républicaines. En 1939, ils arrivèrent enFrance et résidèrent dans le quartier Saint-Michel à Bor-deaux. Dans l'armée il intégra la Résistance à Bordeauxoù il était un des cadres du groupe F.T.P. R-3 de la Gi-

ronde. Arrêté à son domicile le26/02/1943 par le police deVichy, il fut torturé puis empri-sonné au fort du Hâ et à Com-piègne jusqu'au début 1944. Il futtransféré au camp d'exterminationde Buchenwald . À la libération enmai 1945, il fut rapatrié à Bordeaux.

Celestino Pajares del CastilloNació el 6.4.1892 en Arévalo (Avila), se casa con CarmenBarquín, durante la guerra de España. Fue detenido y en-carcelado por Republicano. Llegan a Francia en 1939 yviven en el barrio Saint-Michel en Burdeos.

Entró en la Resistencia en Bur-deos, donde era conocido comouno de los dirigentes del grupoF.T.P. R.3 de Gironde. La policía de Vichy lo detiene el26.2.43 en su domicilio. Lo en-carcelan y torturan en el fort duHâ, y en Compiègne hasta prin-cipios del 44; de ahí lo mandan

a Buchenwald. Fue Repatriado a Burdeoscuando la liberación.

Carmen Sainz de BarandaNée à Torrelavega (Santander) le 12 mars1906, connue comme l'aristocrate républi-caine espagnole, descendante de la familledes Bourbons, Carmen, épousa l'Argentinbrigadiste Carlos Enrique Guano. Infir-mière dans les rangs de l’armée républi-caine espagnole, elle évacuait les blessésrépublicains en première ligne des combats. Début février 1939 elle rentra en Franceavec son nourrisson et fut internée dans un camp de réfu-giés espagnols près de Perpignan. Elle continua ses fonc-tions d'infirmière avec des moyens dérisoires. Elleretrouva son mari à Bordeaux, mais après l'arrestation deson époux au fort du Hâ, elle décida de partir dans le ma-quis, avec son fils. La guerre terminée, avec son mari, ilsse fixèrent à Bordeaux dans le quartier Saint-Michel.

Carmen Sainz de BarandaNació en Torrelavega (Santander) el12.3.1906, hacía parte de la aristocra-cia republicana y descendía de los Bor-bones, Carmen se casó con el brigadistaargentino Carlos Enrique Guano. En-fermera en las filas del ejército republi-cano, actuaba en primera línea,evacuado a los heridos.A principios de 1939, pasa a Francia

con su niño, y la meten en un campo cerca de Perpignan,ene el que sigue trabajado de enfermera, con recursos irriso-rios. Se reúne con su marido en Burdeos; a él lo detienen yencierran en el fort du Hâ, entonces ella decide ir a los ma-quis, con su hijo. Sigue ejerciendo su oficio de enfermeraentre los Guerrilleros y Resistentes. Al acabar la guerra, seviven en el barrio de Saint-Michel en Burdeos.

Enrique Rodriguez AlvarezCapitaine 1937-38, né le 3 avril 1913 à Cangas-del-Narcea (Asturies), il entre en France le 9 février1939, sera interné dans les camps de concentrationde Prat-de-Mollo (Argelès-sur-Mer), puis d'Agde.De famille aisée (père propriétaire agricole et né-gociant en grains), Enrique étudie jusqu'à l'âge de17 ans dans un collège dominicain d'où ils'échappe pour vivre avec un de ses frères à Madrid.

Il est arrêté en 1934 en tant que militant ouvrier actifet sera plusieurs fois incarcéré dans les prisons madrilènespour son engagement syndical. Il s'engage dans les milicesà la suite du coup d'état franquiste et participera à des ba-tailles importantes comme Somosierra ou l'Ebre. Il épouseAngeles Sanchez le 6 mars 1937, à Mataró (Barcelone).

Enrique Rodriguez AlvarezNació el 3.4.1913 en cangas del Narcea (Astu-rias. Llega a Francia el 9.2.1939, y lo internanen el campo de concentración de Prat-de-Mollo(Argelès-sur-Mer), y en el de Agde. Su familia eraacomodada (su padre era terrateniente y nego-ciante en cereales). Enrique estudió hasta los 17años en un colegio de Dominicanos. Huye del co-legio y se marcha para vivir con un hermano suyoen Madrid, donde trabaja en varias empresas.

En 1934 lo detienen, pues es un militante obrero activo ,y lo encarcelan por sindicalista activo. Tras el golpe franquista, entra en la milicia. Tomara parteen batallas importantes (Somosierra, el Ebro…). Se casacon Angeles Sanchez el 6.3.1937 en Mataró (Barcelona).

Source/Fuente : Mm e Marie Pajares (fille de Celestino)

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Bordeaux et la région Burdeos y su regiónRésistants

et Guérilleros espagnolsResistentes

y Guerrilleros españoles

19 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Jesús FuentesJesús Fuentes, officier de l’artillerie de l'arméerépublicaine espagnole, arrivera à Bordeaux,en 1941. Il travaillera à la Base sous-marine,comme tant d'autres. Il possède de faux papiers et intègre rapide-ment les groupes armés espagnols de la Résis-tance (sous le nom de Pedrito).

À la chute, début 1943, d’un importantgroupe de Guérilleros espagnols dont leschefs étaient José Goytía et Carlos Guano, ildevient avec Juan Castillo et Angel Arias (Lis-boa), un des chefs de la résistance espagnole,à Bordeaux et dans la région. Bien que malarmés, ils participent à la libération de Bor-deaux en août 1944 avec l’aide des Guérillerosespagnols du groupe Casado venu de Casteljaloux.

Le 29 août 1944, le capitaine Jesús Fuentes est le liendes Guérilleros avec l’état major du colonel Druilhe. La guerre finie, il est démobilisé. Il travaillera dans l'indus-trie métallurgique et passera presque toute sa vie à Bor-deaux. Gravement malade à la fin de sa vie il sera rapatriéà Madrid, par son fils, et y décédera.

Jesús FuentesEra oficial del ejército republicano. Llega aBurdeos en 1941, y trabaja en la Base sub-marina como otros muchos, con papeles fal-sos. Entra en los grupo armados españolesde la Resistencia con el nombre de Pedrito.

Cuando, en 1943, cayó un grupo impor-tante de Guerrilleros españoles cuyos jefeseran José Goytía y Carlos Guano, se convir-tió en uno de los mandos de la resistencia es-pañola, con Juan Castillo y Angel Arias(Lisboa). Pese a estar mal armados, toman parte enla liberación de Burdeos en Agosto de 1944,con los Guerrilleros del grupo Casado proce-dente de Casteljaloux.

El 29.8.1944, el capitán Jesús Fuentes es el enlace de losGuerrilleros con el estado mayor del coronel Druilhe.Al acabar la guerra, desmovilizado, trabaja en la industriametalúrgica, viviendo casi siempre en Burdeos. Al final desu vida, enfermo de gravedad, su hijo lo repatria a Madrid,donde morirá.

Julio Recio MeleroJulio Recio Melero, né le 20 février 1917 à Madrid, est ungrand résistant républicain espagnol. Il fut président de l’association des Guérilleros espagnolsde la Gironde. Il était également président de l’associationdes Retraités espagnols de la Gironde jusqu’à son décès.Tous ses documents personnels et ceux attestant de sa par-ticipation dans le Résistance, furent détruits par sa familleà son décès.

Julio Recio MeleroNació el 20.2.1917 en Madrid, Julio era ungran resistente republicano, y llego a ser pre-sidente de la asociación de Jubilados españo-les de Gironde hasta su muerte. Su familia destruyó todos sus documentos,incluso los que certificaban su actividad enla Resistencia.

ÉQUIPE DE FOOTBALL 1945-1946 : JEUNESSE COMBATTANTE.EQUIPO DE FÚTBOL DE LA "JUVENTUD COMBATIENTE" (45.46).

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Un Résistant à Bordeaux :

Un Resistente en Burdeos:

Francisco Sicilia Ruiz1

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Après le coup d'état franquiste, Francisco s'en-gage dans l'armée républicaine où il reçoitune instruction militaire. Il participe à di-verses opérations dont le front de l'Ebre, dansla 140e brigade, 44e division du 12e corps d’ar-mée républicaine.

Le 9 novembre 1938, au cours de com-bats, il est gravement blessé par un obus. Ilsera successivement évacué des hôpitaux espa-gnols vers des français. Mal soignés, ses com-pagnons gravement blessés et lui serontenvoyés au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer. Il survécut à ces conditions drama-tiques de malnutrition, de manque de soins etde médicaments.

Alors que la guerre éclate en 1939,il sera mobilisé et envoyé vers une compagniede travailleurs à Lacanau (Gironde) où leurtâche consistera à construire des voies de che-mins de fer pour le transport du matériel mi-litaire. Peu avant l'occupation allemande, lesblessés de sa compagnie seront évacués versBrive (Corrèze) où ils travailleront commebûcherons et ouvriers agricoles,pour pallier le manque de maind’œuvre.

Pendant l'occupation ils fu-rent tous envoyés à Bordeaux pourbâtir la Base sous-marine. Un certi-ficat établi par un médecin françaisrésistant lui évitera un travail forcé àla Base, mais il n'échappera pas aucamp d'accueil de Sereilhac près deLimoges où étaient affecté hommes blessés, personnesâgées, femmes et enfants et inaptes au travail. La police

de Vichy mettra fin à undébut d'organisation de ré-sistance dans ce camp en ar-rêtant toute la populationmasculine y compris les bles-sés graves. Ces prisonniers fu-rent internés au camp deprisonniers politiques àSaint-Paul-d'Eyjeaux.

Después del golpe franquista, sealista en el ejército republicano.Participa en varias operaciones,entre otras en el frente del Ebro, enla 140a brigada, 44a división del12o cuerpo de armada del ejércitorepublicano.

El 9.11.1-38, es herido de gra-vedad al estallar un obus. Pasó delos hospitales españoles a los fran-ceses. Como sus compañeros, fue-ron muy mal atendidos y losinternan en el campo de Argelès-sur-Mer. Sobrevivió a esas pésimascondiciones de malnutrición yfalta de atención médica.

Cuando estalla la guerra de1939, es movilizado, y enviado àLacanau (Gironde) en una com-pañía de trabajadores, a cortarpinos para construir líneas de fe-rrocarril.

Poco antes de la ocupación ale-mana, los heridos de esta compa-ñía son evacuados à Brive(Corrèze), donde trabajan como le-ñadores o braceros en la agricul-

tura, pues escaseaba lamano de obra francesa, es-tando los campesinos en elejército francés, y a vecespresos en Alemania.

Durante la ocupación,los enviaron a la fuerza àBurdeos para trabajar enla Base submarina. Se libródel trabajo forzado graciasa un certificado expendido

por un médico resistente, pero no podrá evitar el interna-miento en el campo de Sereilhac, cerca de Limoges, dondeconcentraban a los heridos, los ancianos, las mujeres, losniños, y cuantas personas ineptas para el trabajo. La policía de Vichy sofocará un intento de organización de

Resistencia en el campo, dete-niendo a toda la poblaciónmasculina, incluso los heridos.Los presos fueron encerradosen el campo de presos políticosde Saint-Paul-d’Eyjeaux.

COMPAGNIE DE TRAVAILLEURS

ÉTRANGERS (C.T.E.) EN 1939, À LACANAU.

COMPAÑÍA DE TRABAJADORES

EXTRANJEROS (C.T.E.) EN 1939, EN LACANAU.

© Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

DANS UNE COMPAGNIE DE TRAVAILLEURSRÉQUISITIONNÉS.

EN UNA COMPAÑÍA DE TRABAJADORESREQUISADOS.

FRANCISCO EST NÉ LE 18 JUIN 1917, À PEDROCHE (CORDOUE).FRANCISCO NACIÓ EL 28.6.1917, EN PEDROCHE (CÓRDOBA).

CERTIFICAT DU JUGE DE LA COMMUNE PEDROCHE ATTESTANT SA BLESSURE DE GUERRE.

CERTIFICADO DEL JUEZ DEL DOCUMENTO:MUNICIPIO DE PEDROCHE, RELATIVO A LA HERIDA DE GUERRA DE FRANCISCO.

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Un Résistant à Bordeaux :

Un Resistente en Burdeos:

Francisco Sicilia Ruiz2

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Peu de temps après, il furent amenés, en guise de puni-tion à la caserne coloniale, quai de Bacalan à Bordeaux,afin de travailler à la Base sous-marine. Le régime discipli-naire de cette caserne était particulièrement rude, celle-ci accueillant des « terroristes ».Francisco et ses compagnons travaillèrent, dans la« cloche » immergée sous la Garonne, à extraire de la vase.Cette cloche était alimentée en air comprimé, les reclustravaillaient 12 heures par jour dans des conditions extrê-mement difficiles.Francisco Sicilia confiera plus tard, qu’à l’époque de laconstruction de la Base sous-marine on trouvait, outre lesprisonniers espagnols, des Français et des Italiens.

Au moment de la relèvedes équipes de prison-niers, Francisco Sicilias’échappa avec un com-pagnon de confiance endéjouant l’attention desgardes allemands. Il put re-joindre Limoges où, trèsvite, les contacts de Fran-cisco lui permirent d’inté-grer le maquis F.T.P. (FrancsTireurs et Partisans). Sous le commandement ducolonel Guingouin, songroupe armé était une or-ganisation de militairescomposé d’une dizained’Espagnols sur les 50 qu’ilcomptait.

Francisco Sicilia participaaux prises et libérations deLimoges, Angoulême et Co-gnac. Il sera démobilisé en1946, il s’installera à Bor-deaux en 1947 près du mar-ché des Capucins.

En 1978, il est élu présidentde l’association des AnciensGuérilleros espagnols de laGironde, puis, président del’association LIMIGE (Muti-lés et Invalides de la GuerreCivile d’Espagne) pour larégion consulaire de Bor-deaux.

Poco tiempo después, los casti-garon enviándolos al cuartelcolonial de Burdeos, para tra-bajar en la Base submarina.Eran considerados como "te-rroristas" y sometidos a un ré-gimen disciplinario durísimo.Francisco y sus compañerostrabajaban en la campana,bajo el nivel de las aguas delrío Garona, para extraer tie-

rra y barro. En la cam-pana llegaba el airecomprimido, los hombrestrabajaban doce horasdiarias en condicionesprecarias, dificilísimas.Francisco dirá mástarde que además delos Españoles estabantrabajando en la Base Franceses e Italianos.

Aprovechando el relevo entredos equipos de prisioneros, Sili-cia se evadió con un compa-ñero de confianza, burlando lavigilancia de los guardias ale-manes.Pudo llegar a Limoges, dondetenía contactos que le permitie-ron entrar en el maquis F.T.P.Bajo el mando del coronelGuingouin, su grupo armadoera una organización militar,que contaba unos 10 Españo-les entre los 50 del grupo.

Silicia participó en la libera-ción de Limoges, Angoulême yCognac. Lo desmovilizaron en1946, y en 1947 se instaló enBurdeos, cerca del mercado deCapucins.

En 1978, lo eligen presidentede la Asociación de Guerrille-ros españoles veteranos, y, mástarde, de la LIMIGE (mutila-dos e inválidos de la guerracivil), por la región consular es-pañola de Burdeos.

DANS UNE UNITÉ MILITAIRE APRÈS LA LIBÉRATION.

EN UNA UNIDAD MILITAR DESPUÉS LA LIBERACIÓN.

© Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

DANS LE MAQUIS. EN EL MAQUIS.

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Lot-et-Garonne, Landes et Gironde

Lot-et-Garonne, Landes y Gironde

Constitution de la 24e division de Guérilleros espagnols

Organización de la 24a división de Guerrilleros españoles

22 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Matéo Blásquez (Marta)Né en 1919, à Madrid, Matéo Blásquez s'en-gage dans l'armée républicaine. En février 1939, il franchit la frontière fran-çaise et se retrouve dans les camps installéspar le gouvernement de Vichy qui l'affecteau travail dans une ferme puis dans une ex-ploitation forestière.

En 1942, il est envoyé en Allemagne auS.T.O. (Service du Travail Obligatoire) où ilse mutilera les mains pour ne pas soutenirl'effort de guerre nazi. Lors d'une permissionsanitaire en avril 1943, il passe dans la clan-destinité à Castelmoron (Lot-et-Garonne).

Matéo Blásquez (Marta)Soldado republicano, nació en Madrid en1919, Matéo pasó a Francia en 1939.Pasó por los campos instalados por el go-bierno francés; la mandaron a trabajaren une finca y después en un exploraciónforestal.

En 1942, fue enviado a Alemania, alS.T.O. (Servicio de Trabajo Obligatorio),donde se mutiló las manos para no apo-yar a los nazis.Con ocasión de un permiso sanitario enAbril 1943, pasó a la clandestinidad enCastelmoron (Lot-et-Garonne).

Le maquis de la Torgue,commune de Varès, Lot-et-Garonne

Créé en juillet 1943, il comprend une quarantaine de Ré-sistants (persécutés par le gouvernement de Vichy et lesnazis) parmi lesquels 4 Républicains espagnols dontMatéo Blásquez. La résistance des Républicains espagnolsn'aurait pu se concevoir sans l'aide de la population localeet celle de la résistance française. Nous pouvons constaterqu'avec l'évolution de la Résistance, son insertion dans lesdifférents mouvements et plus particulièrement dans leF.T.P. (Francs Tireurs et Partisans) la formation du maquisde la Torgue n'aurait pas été possible sans la protec-tion et le soutien de la population paysanne de cettecontrée tonneinquaise.

El maquis de la Torgue,municipio de Varès, Lot-et-Garonne

Creado en julio de 1943, constaba de unos 40 Resistentes,perseguidos por el gobierno de Vichy y los nazis; entre ellosestaba Matéo Blásquez, con otros 3 Republicanos españoles.La resistencia de los Republicanos españoles no hubiera sidoposible sin la ayuda de la población local y de la resistenciafrancesa. Fue el caso del maquis de la Torgue, con el apoyode la población de la comarca de Tonneins.

« GUÉRILLERO ESPAGNOL ! JE SALUE EN TOI LES VAILLANTS COMPATRIOTES POUR VOTRECOURAGE. PAR LE SANG VERSÉ POUR LA LIBERTÉ ET POUR LA FRANCE. PAR TES SOUFFRANCESTU ES, UN HÉROS ESPAGNOL ET FRANÇAIS. »

GÉNÉRAL CHARLES DE GAULLE

24e DIVISION À LA LIBÉRATION : 1 950 HOMMES

4e BRIGADE ANGOULÊME-COGNAC : 600 HOMMES31e BRIGADE BORDEAUX-POINTE-DE-GRAVE : 500 HOMMES13e BRIGADE DAX : 350 HOMMES20e BRIGADE BAYONNE : 500 HOMMES

“GUERRILLERO ESPAÑOL! EN TI SALUDO A TUS VALIENTES COMPATRIOTAS. POR VUESTROVALOR, POR LA SANGRE QUE HABÉIS DERRAMADO POR LA LIBERTAD Y POR FRANCIA, PORTUS SUFRIMIENTOS, ERES UN HÉROE ESPAÑOL Y FRANCÉS.”

GENERAL DE GAULLE, 1944

24a DIVISIÓN CUANDO LA LIBERACIÓN: 1.950 HOMBRES

4a BRIGADA ANGOULÊME-COGNAC: 600 HOMBRES31a BRIGADA BURDEOS-POINTE-DE-GRAVE: 500 HOMBRES13a BRIGADA DAX: 350 HOMBRES20a BRIGADA BAYONNE: 500 HOMBRES

PARCOURS DES RÉSISTANTS DU MAQUIS DE LA TORGUE JUSQU'À LA LIBÉRATION DE BORDEAUX.RECORRIDO DE LOS RESISTENTES DEL MAQUIS DE LA TORGUE HASTA LA LIBERACIÓN DE BURDEOS.

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Périgord : Périgord:des officiers républicains

espagnols formèrent les chefs de la résistance armée

oficiales del ejército republicanoespañol formaron a los jefes

de la resistencia armada

23 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Des nombreux jeunes seront formés au maniement desarmes et explosifs dans la commune de Saint-Léon-sur-Vézère, à l'Espicerie et à Combareytier. La plupart deschefs de groupes armés deRésistance en Périgord, espa-gnols ou français, sont passéspar l'école de Montignac-sur-Vézère. La plus forte partici-pation des étrangers à la ré-sistance française dans legrand Sud-Ouest fut apportéepar des Républicains espa-gnols pour des raisons géo-graphiques et historiques.

On les retrouvera dans tousles maquis et les mouvementsde résistance de France, sou-vent à des postes à hautesresponsabilités. Ils combattaient en généralsous la bannière des F.T.P.-M.O.I. (Francs Tireurs etPartisans, Main d'Œuvre Immigrée), constituant desgroupes armés majoritairement espagnols. Ces rassem-blements attiraient de fortes concentrations de combattants.Ces détachements s'avérèrent rapidement opérationnelset efficaces. Ils montrèrent un évident professionnalisme,une habileté dans l'utilisation des armes et explosifs,grâce à une grande vigilance et un souci pointilleux de lasécurité. Ce fut le cas aussi en Périgord.

Muchos jóvenes fueron formados para manejar armas y ex-plosivos en el municipio de Saint-Léon-sur-Vézère, en l’Es-picerie y Combareytier.

La mayoría de losjefes de los gruposarmados de la Re-sistencia en Péri-gord pasaron porla escuela de Mon-tignac-sur-Vézère.

La mayor partici-pación de extran-jeros en la resisten-cia en Périgord fuede los Españoles.Ocupaban a me-nudo puestos deresponsabilidad.

Generalmente, sebatían bajo labandera de los

F.T.P.-M.O.I. (Franco Tiradores, Mano de Obra Interna-cional), constituyendo la mayor parte de los grupos ar-mados.Esa concentración de combatientes formaba destacamentosrápidamente operacionales y eficaces, con mucho profesio-nalismo y habilidad en le manejo de armas y explosivos, conmucha vigilancia y cuidado en la seguridad; como se de-mostró en Périgord.

Francisco CoyÀ 24 ans il affronte la rébellion franquiste. Il assure les liai-sons avec les brigades internationales en tant que commis-saire de guerre et sera amené à côtoyer, entre autres, legénéral Tito.En qualité de commandant del'armée républicaine, le 14 février1939, il franchit la frontière avecdes milliers de soldats en retraite.Il connaîtra les conditions réser-vées aux réfugiés espagnols(Compagnies de travailleursétrangers d'Argelès, Agde et Hé-rault) puis en tant que militant ilmaintient l'esprit de lutte surtoutdans les compagnies en Corrèze.En été 1943, à Limoges, il se voitproposer le commandement del'école des cadres qui venaitd'être créée dans les locaux del'Espicerie de Fanlac.

Francisco CoyCombatió los franquistas a los 24 años, adquiriendo unesólida formación militar; era comisario de guerra, encar-gado del enlace con las brigadas internacionales, por lacual conoció, entre otros, al general Tito.

Comandante del ejército republi-cano, paso la frontera el14.2.1939 con la Retirada de mi-llares de soldados. Como otros re-fugiados, formo parte de lascompañas de trabajadores extran-jeros de Argelès-sur-Mer, Agde yHérault; después, como buen mi-litante, mantuvo despierto el espí-ritu de lucía en particular en lascompañas de Corrèze. En el ve-rano de 1943, en Limoges, le pro-ponen el mando de la escuela demandos, que acaba de crearse enl’Espicerie de Fanlac.

NÉ EN 1912 EN CATA-LOGNE, FRANCISCO COY

S'EST FORMÉ AUX COMBATS

DANS L’ARMÉE RÉPUBLICAINE

ESPAGNOLE. COY RECRUTE, GRÂCE À

ELÍSEO MARTINEZLOPEZ, AU MAQUIS

DE TURNAC LE CAPITAINE

TECHNICIEN DE L’ARMEMENT

FERNANDEZ (DEO GRACIAS), ET LE LIEUTENANT

DYNAMITEUR BRAULIO (ORTIZ). COY DEVIENDRA L’ADJOINT DU COLONEL

GODEFROY (RIVIÈRE) QUI COMMANDEINTERRÉGIONALEMENT LE F.T.P.

PAR LA SUITE, CÔTOIERA LE COMMANDANTGUINGOUIN À L’ÉCOLE DE LIMOGES.

FRANCISCO COY:CATALAN, NACIÓEN 1912.CONVERTIDO EN COMANDANTEDUBOIS, TUVOQUE SUPERAR LOS PROBLEMASDE IDIOMA . LOS CAMPESINOSLO LLAMABANPISTOLETTE. EL CAPITÁNFERNANDEZ (DEO GRATIAS)

Y EL TENIENTE BRAULIO (ORTIZ) SE JUNTARON CON EL . MAS TARDE, SERÁ AYUDANTE DEL CORONEL GODEFROY(RIVIÈRE), COMANDANTE INTERREGIONALDE F.T.P. EN LIMOGES, O INSTRUCTOR EN LA ESCUELA DE LIMOGES, DONDECONOCERÁ EL COMANDANTE GUINGOUIN.

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Périgord Périgorddes officiers républicains

espagnols formèrent les chefs de la résistance armée

oficiales del ejército republicanoespañol formaron a los jefes

de la resistencia armada

24 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

En juillet 1943, près de Montignac, à Fanlac, le com-mandant Coy contacte Ellis Martinez-Lopez, pour l'aiderà renforcer l'école de cadres F.T.P. (Francs Tireurs et Par-tisans). Ce dernier s'y rend avec Pernales (personnage em-blématique de la M.O.l., Main d’Œuvre Immigrée). Unpeu plus tard Ortiz, dynamiteur ainsi que Déo Gracias,technicien de l'armement viendront les seconder.

Elíseo Martínez-López (Léon)Humilié par la défaite républicaine en Es-pagne, Elíseo connaît l’exode en France oùil sera retenu dans les camps français. Il intégrera les groupements de travailleursétrangers (G.T.E.) du Sud-Ouest, à Saint-Antoine près de Brive. En mars 1942, les Es-pagnols des différents G.T.E. sont militaire-ment regroupés dans le 14e corps deGuérilleros espagnols (nom d’une glorieuseformation de la guerre civile) dans lequelLéon sera nommé à la tête d’un groupe de6 hommes.

En mai 1942, il tentera de saboter laligne entre Donezac et Allasac alors que Pé-tain se rend à Brive, mais malheureusementcette opération n'aboutira pas. Il continueraà garder une liaison avec la résistance fran-çaise par l'intermédiaire d’une boîte aux let-tres située chez Pierre Bouchetey.

En mars 1943, le premier groupe armé M.O.I. com-posé de 8 hommes est créé en Dordogne à Turnac (can-ton de Domme) sous la direction de Cobos. Le nom de ce groupe, Line Odena, est celui d'une hé-roïque victime des balles franquistes. Ce groupe atteindraune soixantaine d'hommes après l'intégration d'autres Es-pagnols, de Français et d’étrangers et il s'intègre facile-ment à la population locale. Des compatriotes espagnols employés dans les mines deSimeyrolles, Merle, Veyrines, leur fourniront des explosifsqui seront utilisés pour les premiers sabotages de la ligneParis-Toulouse, entre Salignac et Gourdon.

Le 12 octobre1943, les Allemands arrivant de Péri-gueux attaquent le maquis de Turnac. Les maquisardsréussirent à se sauver mais les Allemands arrêtèrent 6 ha-bitants (dont une femme) de Turnac qu'ils enverront endéportation. Deux seulement en reviendront. Léon continuera de jouer un rôle important dans la for-mation d'autres M.O.I. du Sarladais (La Trappe près duLot, Veyrines ou La Plaine-de-Bord près de Vendôme).

En julio de 1943, en Fanlac (cerca de Montignac), elcomandante Coy contacta a Elíseo Martinez Lopez (Léon)para ayudarle a reforzar la escuela de mandos F.T.P. Elíseo acude, con Pernales, figura emblemática de la M.O.I. Más tarde llegarán en su ayuda Ortiz, el dinamitero, y DeoGratias, técnico del armamento.

Elíseo Martínez-López (Léon)Léon humillado por la derrota republi-cana, se exilió a Francia, hallándoseen un primer tiempo en los campos. For-mará parte de los G.T.E. (Grupos deTrabajadores Extranjeros) del suroeste,en Saint-Antoine, cerca de Brive.En marzo de 1942, los Españoles de losdiferentes G.T.E. son reagrupados mili-tarmente en el 14o cuerpo de Guerrilleros(nombre de una gloriosa formación delejército republicano), en el cual Léonmandará une unidad de 6 hombres.

En mayo de 1942, trata de sabotearla línea de ferrocarril entre Donezac yAllasac, cuando Pétain viaja a Brive.Pero la operación fracasó Léon siguióen contacto con la resistencia francesamediante un buzón, en casa de PierreBouchetey.

En marzo de 1943, creación del primer grupo armadoM.O.I., con 8 hombres, en Turnac (comarca de Domme),bajo el mando de “cobos”. El nombre del grupo: “Line Odena”, es el de una víctimaheroica de las balas franquistas. Este grupo llegara a contarunos 60 hombres tras la integración de otros Españoles,Franceses… y otros extranjeros. El grupo se integra con fa-cilidad a la población local. Otros Españoles, empleados enlas minas de Simeyrolles, Merle, Veyrines les proporcionaranexplosivos, utilizados para los primeros sabotajes de la lineaParís-Toulouse, entre Salignac y Gourdon.

El 12 de octubre de 1943, Alemanes procedentes dePérigueux, atacan el maquis de Turnac. Los Guerrilleroslogran escapar, pero los Alemanes detienen a 6 vecinos(entre los cuales una mujer), y los deportaran. Solo dos deellos volverán.Léon seguirá desempeñando un papel importante en la for-mación de otros M.O.I. de la región de Sarlat (La Trappe,cerca de Lot, Veyrines, y también la Plaine-du-Bord, cercade Vendôme).

ELÍSEO, NÉ EN 1912 ÀPIQUERAS (PROVINCE DE

GUADALAJARA)

ELÍSEO NACIÓ EN PIQUERAS

(GUADALAJARA).

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Périgord Périgordchefs emblématiques

espagnols de la Résistance

jefes emblemáticos españoles

de la Resistencia

25 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Le commandant Ordeig, le capitaine Jack et le colonel Berger

(André Malraux)Ordeig entre comme volontaire à l’école de guerre de Bar-celone en 1936 où il obtient le grade de lieutenant d’in-fanterie. Il sera affecté sur le front d’Aragon et aurasuccessivement les grades de chef de section, chef de com-pagnie et officier d’état major, puis celuide capitaine.Lors de son internement au campd’Agde, il sera nommé officier de liaisonentre les autorités françaises et le com-mandant du camp, puis affecté à l’arse-nal de Pamiers pour la construction desateliers de chargement d’obus. Il rentrera en contact avec la directiondes Guérilleros espagnols durant l’été1943 afin de cadrer l’action de la Résis-tance naissante.

Vers la fin mars 1943, alors qu’il dirige le chantierdu barrage de l’Aigle, des « prélèvements » d’explosifs se-ront effectués pour faire sauter, le 1er mai 1943, la ligne àhaute tension du barrage de Marège, entre Neuvic etSaint-Angel, avec la complicité de la jeune Française qu’ilvient d’épouser. Plusieurs interventions et sabotages se-ront effectués malgré le manque d’armement.

En janvier 1944, il rejoint Groléjac (Dordogne) afind’organiser la M.O.I. en y créant la brigade du «A» en deuxgroupes, Groléjac et Belvès. Une vingtaine de Républicainset de nombreux étrangers fuyant les polices françaisesconstituèrent la brigade qui prit vite de l’ampleur : sabotagesà l’usine du Got, dans les mines de Veyrines et d’Allas, deslignes électriques et des lignes de chemin de fer de Péri-gueux à Agen, de Sarlat à Souillac, de Toulouse à Limoges…

Au printemps 1944, avec l’aide des gendarmeries deBelvès et de Domme, des renseignements sur les déplace-ments des G.M.R. (Groupes Mobiles de Réserve) et des Al-lemands ont pu être obtenus. Puis il contacte avec lesforces « Soleil » le réseau Buckmaster dirigé par le capi-taine Jack, avec qui il fonde le futur état major F.F.I. avecle colonel Berger. Ils tiennent leur première réunion à lagare de Castelnaud-Fayrac, début avril.Un détachement de 6 hommes chargé de la protectiondu P.C. du colonel Berger est mis en place pour accroîtrel’efficacité des actions et des mouvements de harcèlementpar la « récupération » d’armement. Il faut survivre, se ca-cher, manger, se déplacer malgré les forces de répression.Les civils de la région redonneront du courage aux Résis-tants en aidant, hébergeant, nourrissant, renseignant etréconfortant.

El comandante Ordeig, el capitán Jack y el coronel Berger

(André Malraux)Ordeig entró en la escuela de guerra de Barcelona, dondeconsiguió el grado de teniente de infantería. Lo destinanal batallón de las ametralladoras en el frente de Aragón, lle-gando a ser jefe de sección, jefe de compañía, oficial de es-

tado mayor, y capitán.Cuando paso a Francia, fue internadoen el campo de Agde. Lo nombran ofi-cial de enlace entre las autoridadesfrancesas y el comandante del campo.Lo destinan al arsenal de Pamierspara la construcción de tallares de car-gamento de obuses. Toma contacto conlos jefes de los Guerrilleros españoles du-rante el verano de 1942 para cuadrarla acción de la resistencia naciente.

Hacia fines de marzo de 1943, mientras dirige lasobras de la presa de l’Aigle, sustrae cierta cantidad de ex-plosivos para volar la línea de alta tensión de la presa deMarège, entre Neuvic y Saint-Angel, con la complicidad deuna muchacha francesa con quien se acaba de casar. Era el 1o de mayo. Organizara varias intervenciones y sa-botajes, de alcance limitado por la escasez de armamento.

En enero de 1944, viaja a Groléjac (Dordona) para or-ganizar la M.O.I., creando la brigada “A”, que reagrupabaa todos los combatientes españoles hasta entonces aisladosen dos grupos (Groléjac y Belvès). La brigada constaba deunos 20 Republicanos y numerosos extranjeros aislados. A pesar de la falta de armamento, las operaciones llevadasa cabo por la brigada cobraron más y más importancia: sa-botajes en las minas de Veyrines y Allas, y en la fábrica deLe Got; en las lineas eléctricas y de ferrocarril entre Péri-gueux y Agen, Sarlat y Souillac, Toulouse y Limoges…

En la primavera de 1944, con la ayuda de los gen-darmes de Belvès y de Domme, consiguieron informacionessobre los desplazamientos de los G.M.R. (Grupos Móvilesde Reserva) y de los Alemanes. Carlos entabla contactos conlas fuerzas Soleil (Sol) y otros organizaciones de la Resisten-cia, como la red Buckmaster, dirigida por el capitán Jack.Con este ultimo y el coronel Berger (André Malraux), echanlas bases del futuro estado mayor F.F.I., con una primerareunión a principios de abril en Castelnau-Fayrac.Un destacamento de 6 hombres del puesto de mando del co-ronel Berger ayuda al grupo para conseguir armas. Además,la vida cotidiana es difícil: sobrevivir, esconderse, despla-zarse a pesar de los ataques de los Alemanes y los colabora-cionistas. Afortunadamente, la población de la comarca lesayuda alojándolos y dándoles de comer.

Source/Fuente : Charles Henri Ordeig, Ralph Finkler, La voix de la Résistance en Dordogne, ANACR no51, décembre 1998 et no68, mars 2003.

NÉ EN 1913 À MATARO(ESPAGNE), CARLOS ENRIQUEORDEIG ÉTAIT ÉTUDIANT À BARCELONA À L’OUVERTUREDES HOSTILITÉS EN ESPAGNE.CARTE DE COMBATTANTNo42397. CARTE DECOMBATTANT VOLONTAIRE DE LA RÉSISTANCE No175992.

CARLOS ENRIQUE ORDEIGNACIÓ EN 1913 EN MATARO.ESTUDIO EN BARCELONADONDE ESTABA CUANDOESTALLO LA GUERRA .

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Bordeaux : Burdeos:les bataillons

Gernika et Libertad sur le front du Médoc

los batallones Gernika y Libertad

en el frente de Medoc.

26 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Gernika est le nom qu'avaient choisi les combattantsbasques réunis dans un bataillon d'infanterie de 200hommes sous le commandement de Kepa Ordoki, ancienofficier de l'armée basque durant la guerre civile espa-gnole, en souvenir du nom de la ville martyre bombardéepar l’aviation allemande sous les ordres de Franco. Pourle bataillon, la guerre franco-allemande était identique àla guerre d’Espagne, il s'agissait de la même lutte pour laliberté et contre la barbarie ; ils avaient répondu avec en-thousiasme à l’appel du gouvernement basque en exil bel-ligérant aux côtés des alliés depuis septembre 1939.

Les hommes du bataillon Gernikaétaient en majorité issus du P.N.V. (PartiNationaliste Basque) réunis dans un ba-taillon d'infanterie de la brigade Carnot.

Le 14 avril 1945, le bataillon Liber-tad (composé en majorité d'anarchistesespagnols) et le bataillon Gernika se lan-cèrent dans une offensive éclair aux côtésdes Français et des alliés sur le front de laPointe-de-Grave. Leur patrie meurtrie etvaincue en 1937 exigeait ce nouveau sa-crifice. Ils combattirent héroïquement.Ces deux bataillons furent intégrés dansles forces commandées par le colonel Mil-let, chef des F.F.I. (Force Française de l'Intérieur). Une se-maine plus tard, le succès est total et les dernières pochesde résistances de l’armée nazie se rendent le 18 avril 1945.

Gernika se llamaba el batallón de infantería integrado por200 hombres bajo el mando de Kepa Ordoki, oficial del ejér-cito vasco en la guerra civil. Los hombres querían recordarel martirio de la población bombardeada por la aviaciónalemana a las órdenes de Franco.Para el batallón, la guerra franco-alemana era idéntica ala guerra de España, pues se trataba de la misma luchapor la libertad y contra la barbarie. Habían respondido conentusiasmo a la llamada del gobierno vasco en exilio quese había unido a los aliados a partir de septiembre de 1939.

Los hombres del batallón Gernika eran en mayoríamilitantes del P.N.V. reunido en un batallón de infantería

de la brigada Carnot.

El 14 de abril de 1945, el ba-tallón Libertad (en mayoría anar-quistas) y el batallón Gernikalanzaron une ofensiva relámpagoal lado de los Franceses y aliadosen el frente de la Pointe-de-Grave,pues su patria vencida y humi-llada en 1937 necesitaba esenuevo sacrificio. Combatieron he-roicamente.Los dos batallones integraron lasfuerzas al mando del coronel Mi-

llet, jefe de las F.F.I. El éxito sólo tardó una semana en sercompleto, y las últimas bolsas de resistencia del ejército nazise rinden el 18 de abril.

Kepa OrdokiC’est un meneur d'hommes, expert en explosifs.Prisonnier, il connut les prisons de Bilbao et Burgos,d'où il s'évadera pour rejoindre la France. Emmenéau camp de Gurs, il s'évade à nouveau pour rejoin-dre le maquis et la Résistance à la fin de l’année 40.

Dès 1943, le gouvernement basque en exil dé-cide de regrouper tous les basques qui luttaientdans les maquis pyrénéens sous le commandementde Kepa Ordoki. Son groupe fut transféré à Bordeaux sous les ordresdu général Caille et du colonel Druihle.

En avril 1945, toujours à la tête du bataillonGernika, aux côtés des alliés et du bataillon Liber-tad, il va contribuer à la défaite des dernièrespoches de la résistance allemande à la Pointe-de-Grave. Après cette glorieuse victoire, le général deGaulle passa en revue ses troupes et se recueillit de-vant le drapeau basque du bataillon.

Kepa OrdokiKepa es un líder, experto en explosivos. Encar-celado en Burgos, se evade y pasa a Francia.Lo llevan al campo de Gurs; se evade de nuevoy se reúne con el maquis y la Resistencia a finesde 1940.

En 1943, el gobierno vasco en exilio decide re-agrupar a todos los Vascos que luchaban en losmaquis del Pirineos, bajo el mando de Kepa Or-doki. Su grupo fue trasladado a Burdeos, a lasórdenes del general Caille y del coronel Druilhe.

En abril de 1945, sigue siendo jefe del ba-tallón Gernika, y toma parte con los aliados yel batallón Libertad en los combates contra lasúltimas bolsas del ejército alemán en la Pointe-de-Grave.Tras esa gloriosa victoria, el general de Gaullepasó revista a sus tropas y se recogió delante dela bandera vasca del batallón.

Documents extraits de la revue Bidasoa.

KEPA ORDOKI, NÉ LE 3 AOÛT 1913, À IRUN.

A 23 ANS QUAND ÉCLATE LA GUERRE CIVILE, IL S'INCORPORERA

DANS L’ARMÉE BASQUE. KEPA ORDOKI,

NACIÓ EL 3.8.1913 EN IRÚN, TIENE 23 ANOS CUANDO EMPIEZA

LA GUERRA CIVIL Y SE ALISTA EN EL EJÉRCITO VASCO.

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Béarn : Béarn:la 10e brigade des Guérilleros

et une combattante hors du commun

la 10a brigada de Guerrilleros españoles

y una combatiente excepcional

27 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

La 10e brigade fut le premier maquis du Béarn et desBasses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques).

Lieutenant Colonel Victor Vicuña

Avril 1943. Victor Vicuña, organise la 10e bri-gade des Guérilleros espagnols dans les Basses-Pyrénées, épaulé par des hauts officiers : Lopez,Oscos, Paco, Meredis, Rocha, Villasante, Fede-rico, Guzman, Hilario, Ruiz, Ventura Blanco. Ce groupe qui réalisa de nombreuses actions, pé-nalisant l’approvisionnement des armées alle-mandes : destruction du pont ferroviaire de laligne de Canfranc ; dynamitage de l'usine de Lou-vie-Juçon ; destruction de lignes à haute tensionà Jurançon, Bizanos, Buzy, et Gan ; destructionsà la centrale électrique de Arthez-d'Asson ; sabo-tage à l'usine de Louvie-Juçon ; attaque de pa-trouille allemande dans la zone frontière deCanfranc.

Les Guérilleros espagnols et les forces de la Ré-sistance livreront de véritables batailles qui se ter-mineront par la libération du département.

La 10a brigada es la 1a unidad de los Guerrilleros españoles.Fue el primer maquis de Béarn y Bajos-Pirineos.

Victor VicuñaEn abril de 1943 organizó la 10a brigada de Gue-rrilleros españoles en Bajos-Pirineos, con altos man-dos: López, Oscos, Paco, Meredis, Rocha, Villasante,Federico, Guzmán, Hilario, Ruiz, Ventura Blanco.Era el jefe de dicha brigada. Este grupo de Guerrillerosllevo a cabo varias operaciones: destrucción del puentede ferrocarril de Canfranc; sabotaje y dinamitaje dela fábrica de Louvie-Juçon; destrucción de líneas de

alta tensión en Juran-çon, Bizanos, Buzy yGan; destrucción de ins-talaciones en la centraleléctrica de Arthez-d'As-son…

A partir de ahí, los Gue-rrilleros españoles y lasfuerzas de la Resistencialibrarán verdaderas ba-tallas que acabarán porla liberación des depar-tamento.

Carmen BlascoCarmen Blasco est une combattante hors du com-mun, une de ces femmes guérilleras de l'arrière front.Luciano, le frère de Carmen, s'engagea volontaire enEspagne à l'âge de 16 ans. En 1939, lors de la Retirada,il est récupéré, en très mauvaise santé, par sa familledans un camp de jeunes près de Latour-de-Carol.

Début 1940, Julio Ferrer, l'oncle de CarmenBlasco devient un des organisateurs de la M.O.I. àPau. En 1941 Carmen participera à l'évasion de l'hô-pital de Pau d'un brigadiste allemand blessé pendantla guerre d'Espagne et recherché par la Gestapo. Carmen et Luciano passeront à la résistance armée endevenant agents de liaison de la 10e brigade de Gué-rilleros. Carmen effectue la liaison entre la montagne,le maquis de Pédéhourat (vallée d'Ossau), la plaine etles vallées entre les différents groupes et bases. Aucunmaquis ne pouvait se passer de cette infrastructure etde ces échanges de communications. Ses principauxcircuits étaient à Oloron, chez son contact le photo-graphe Nicomédes Gómez de l'U.N.E. (Union Nacio-nal Española), Louvie-Juçon et Buzy au 526e G.T.E.Elle transportait courriers, messages, argent, vête-ments, médicaments et parfois même des valises dont elleignorait le contenu. Elle assurait également la liaison entrela 9e et la 10e brigade de Guérilleros des Hautes-Pyrénées.

Carmen BlascoCarmen es una combatiente excepcional, una Gue-rrillera de la retaguardia. Su hermano Luciano sealisto a los 16 años en las filas de voluntarios enel ejército republicano. Cuando la Retirada, lo en-contró su familia en un campo de juventudes cercade Latour-de-Carol. Estaba muy enfermo. A prin-cipio de 1940, Julio Ferrer, tío de Carmen, orga-niza con otros compañeros la M.O.I. en Pau.

En 1941, Carmen interviene en la evasión deun brigadiera alemán, herido en la guerra de Es-paña y buscado por la Gestapo.Carmen y Luciano pasan a la resistencia ar-mada como enlaces de la 10a brigada. Carmenhaciá el enlace entre la montaña (el maquis dePedehourat, valle de Ossau) y el llano, o sea losvalles entre los diferentes grupos y bases. Ningúnmaquis podía prescindir de esa infraestructura,el intercambio de comunicaciones.Su contacto era el fotógrafo Nicomédes Gómez, enOloron, de la U.N.E. Su circuito: Oloron, Lou-vie-Juçon y Buzy, con el 526o G.T.E. en quehabía una estructura clandestina importante.

Transportaba correo, dinero, ropa, medicamentos, a vecesmaletas cuyo contenido no conocía. También hacia el enlaceentre las 9a y 10a brigadas de Guerrilleros de Altos-Pirineos.

Source/Fuente : Rouges (maquis de France et d'Espagne) Les Guérilleros, Jean Ortiz, Ed. Atlantica.

VICTOR VICUÑA

CARMEN BLASCO, NÉE À HUESCA LE 17 JUILLET 1922,

1re FEMME DE LA M.O.I.BÉARNAISE ET DE LA 10e

BRIGADE DE GUÉRILLEROS DES BASSES-PYRÉNÉES. AGENT

DE LIAISON, MAILLONESSENTIEL DE LA LOGISTIQUE

DES MAQUIS.CARMEN, NACE EN AVESCA

EL 17.7.1922. ES LA 1a MUJER DELA M.O.I. BERREAS Y DE LA 10a

BRIGADA DE GUERRILLEROS DE BAJOS-PIRINEOS. ES

UN ESLABÓN ESENCIAL DE LA LOGÍSTICA DE LOS MAQUIS.

MAQUIS ESPAGNOL DE PÉDÉHOURAT,NOVEMBRE 42.

MAQUIS ESPAÑOL DE PÉDÉHOURAT,NOVIEMBRE 42.

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Maquis et Guérilleros : Maquis y Guerrilleros:une aide inestimable

pour la libération de la Franceuna ayuda inestimable

para la liberación de Francia

28 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Les maquis et les Guérilleros espagnols ont représenté uneaide inestimable pour les armées anglo-américaines alliées.

Il n'y eut pas d'intervention de soldats des troupes alliéesau sud du tracé d'une ligne qui va de Nantes à Orléans etDijon mais aussi de l'ouest de Dijon jusqu'à Avignon. C'est une très vaste partie de la France qui fut libérée pardes unités de la résistance armée, maquis et Guéril-leros espagnols.

Il est important de rappeler qu'en-tre janvier et mai 1944, lesorganisations de la Ré-sistance reçurent denombreux parachu-tages (plus de 45 000 fusils Sten, plus de 1 700pistolets, 10 000 fusils,1 800 fusils mitrailleurs, 300bazookas et 140 mortiers).

À l'entrée de l'été 44, les différentes unités de la résis-tance armée disposaient souventd'un armement adéquat.

Le rapport donné (quoique incom-plet) par l'état major national desF.F.I. sur les actions contrôlées et effec-tuées par les Espagnols donne le bilansuivant :- Locomotives, machines de chemin de fer détruites 80

- Ponts détruits 150- Lignes électriques de haute tension 600

- Combats importants livrés 512- Prisonniers ennemis capturés 9 800

- Ennemis tués 3 000- Prisonniers résistants libérés 190

Los maquis y Guerrilleros españoles representaron unaayuda inestimable para los ejércitos aliados.

Es necesario saber que no hubo ninguna intervención delos soldados aliados al sur de una linea que va de Nantesa Dijon, y al Oeste de Dijon a Avignon; lo que significa que

gran parte del territorio francés fue liberada por unida-des de la resistencia armada y los maquis y Guerri-

lleros españoles.

También es importante recordar queentre enero y mayo de 1944, las

organizaciones de la Resis-tencia recibieron por pareci-das mas de 45.000 fusilesSten, 1.700 pistolas,10.000 fusiles, 1.800 fusi-les ametralladores, 300 ba-zookas y 140 morteros.

A principios del verano de 1944, las unidades de la Resis-tencia disponen pues deun armamento adecuado.

Un informe, aunque incompleto, estable-cido por el estado mayor nacional deF.F.I. sobre las operaciones controladas yefectuadas por los Españoles, pone de re-lieve el balance siguiente:- Locomotoras y otros artilugios de ferrocarril destruidos 80

- Puentes volados 150- Líneas de alta tensión 600- Combates importantes 512- Presos enemigos 9.800- Enemigos matados 3.000- Presos liberados 190

Source/Fuente : Memoria de olvida (Mémoire de l'oubli), Ed. F. A .C.E.E.F., 1995, témoignages de Résistants républicains espagnols.

SELON LE GÉNÉRAL EISENHOWER, LES UNI-TÉS DES F.F.I. (FORCE FRANÇAISE DE L'IN-TÉRIEUR) QUI PARTICIPÈRENT AUX COM-BATS DE LA LIBÉRATION REPRÉSENTAIENTL'ÉQUIVALENT DE 15 DIVISIONS. PLUS DE20 000 ESPAGNOLS PARTICIPÈRENT À CESCOMBATS DANS LES RANGS DES F.F.I.

SEGÚN EL GENERAL EISENHO-W E R , L A S U N I DA D E S D E L A SF.F.I. QUE TOMARON PARTE ENLOS COMBATES DE LA LIBERA-CIÓN REPRESENTABAN EL EQUI-VALENTE DE 15 DIVISIONES, CONMAS DE 20.000 ESPAÑOLES.

IL N'Y EUT PAS D'INTERVENTIONDE SOLDATS DES TROUPESALLIÉES AU SUD DU TRACÉ

D'UNE LIGNE QUI VA DE NANTESÀ ORLÉANS ET DIJON

MAIS AUSSI DE L'OUEST DE DIJON JUSQU'À AVIGNON.C'EST UNE TRÈS VASTE PARTIE

DE LA FRANCE QUI FUT LIBÉRÉEPAR DES UNITÉS

DE LA RÉSISTANCE ARMÉE, DES MAQUIS ET DES

GUÉRILLEROS ESPAGNOLS.

ES NECESARIO SABER QUE NO HUBO NINGUNA

INTERVENCIÓN DE LOS SOLDADOS ALIADOS

AL SUR DE UNA LINEA QUE VA DE NANTES A DIJON,

Y AL OESTE DE DIJON A AVIGNON; LO QUE SIGNIFICA

QUE GRAN PARTE DEL TERRITORIO FRANCÉS

FUE LIBERADA POR UNIDADESDE LA RESISTENCIA ARMADA

Y LOS MAQUIS Y GUERRILLEROSESPAÑOLES.

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29 © Association des Retraités Espagnols et Européens de la Gironde

Nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce travail de mémoire.Damos las gracias a todas las personas que contribuyeron a la realización de este trabajo de memoria.

UDP

Des Espagnols, ont activement participé à la résistancefrançaise et à la libération de la France. Des milliers le payèrent de leur vie, fusillés en France oudéportés et exterminés en Allemagne, les survivants som-brèrent dans l’anonymat et l’oubli, exclus de la mémoirecollective malgré leurs actes de résistance. Après s’être battus contre le nazisme et le régime fascistede Vichy, avec l’espoir cette fois-ci de vaincre et de retour-ner en force dans leur pays pour chasser Franco et ainsirendre à l’Espagne sa liberté.

Il est grand temps de raviver les mémoires pour quel’histoire officielle s’enrichisse de la réalité historique.Nous voulons y contribuer. Ce travail de mémoire repré-sente une petite partie de l’histoire commune de laFrance et de l’Espagne, écrite par tant d’hommes et defemmes héroïques.

Españoles participaron activamente a la resistenciay a la liberación de Francia.Muchos lo pagaron con su vida. Fusilados en Francia,deportados y exterminados en Alemania; los que so-brevivieron cayeron en el olvido, fueron excluidos dela memoria colectiva a pesar de sus actos de resisten-cia. Y a pesar de su combate contra el nazismo y el re-gimen fascista de Vichy, con la esperanza que esta vez,podrían vencer y — ¿quién sabe? – volver a Españapara acabar con Franco y devolver la libertad a su país.

Ya es hora de avivar las memorias para que la reali-dad histórica enriquezca la historia oficial. Hacereste trabajo de memoria es contribuir a escribir, contantos hombres y tantas mujeres que se sacrificaronheroicamente, unas paginas de la historia común deFrancia y España.

27 AOÛT 1944 MISSION DE L’UNITÉ DU COMMANDANT EDUARDO CASADO (F.F.I.) :

SAUVER LE PONT DE PIERRE DE BORDEAUX, UNIQUE PONT ROUTIER.

27 DE AGOSTO 1944 MISIÓN DE LA UNIDAD DEL COMANDANTE EDUARDO CASADO (F.F.I.):

SALVAR EL PUENTE DE PIEDRA DE BURDEOS, ÚNICO PUENTE CARRETERO.

ENCRES DE COULEUR ET PASTELS RÉALISÉS PAR EDUARDO BERNADTINTAS DE COLOR Y PINTURAS AL PASTEL , OBRAS DE EDUARDO BERNAD

Guérilleros espagnols Guerrilleros españoles

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