38
PANORAMA DES LEISHMANIOSES EN ALGERIE Z. HARRAT 1 , A. BOUDRISSA 1 , N. BENHABYLES 2 , D. HARRAT-HAMMADI 2 , M. BELKAID 1 . 1 Institut Pasteur d’Algérie. 2 Institut National de Santé Publique. Deux formes de leishmaniose coexistent à l’état endémique en Algérie : la leishmaniose viscérale à Leishmania infantum (LV) et la leishmaniose cutanée (LC). Cette dernière est observée dans nos régions sous deux formes cliniques et épidémiologiques distinctes la forme cutanée sporadique du nord à Leishmania infantum et la forme cutanée zoonotique à Leishmania major. Ces zoonoses sont observées dans 41 wilaya sur les 48 que compte le pays . D’après les déclarations de cas enregistrées à l’Institut National de Santé Publique, ces cinq dernières années (2000-2004), on relève 30541 cas de LC et 584 cas de LV. Ces chiffres , bien qu’ils révèlent une augmentation du nombre de cas par rapport aux années précédentes sont en réalité en deçà de la fréquence réelle de la maladie. La fréquence de la leishmaniose canine varie d’un foyer à l’autre, elle est estimée entre de 11% et 37 % et ne semble pas en rapport avec la fréquence de la leishmaniose viscérale humaine. Ces zoonoses connaissent depuis une vingtaine d’années un bouleversement épidémiologique avec apparition de nouveaux foyers d’infection à leishmania major et sa progression vers le nord, et une urbanisation de la maladie, ces modification semblent avoir un lien avec les facteur anthropiques notamment l’impact des activités humaines sur l’environnement mais également aux changements climatiques enregistrés récemment à l’échelle continentale . Les enquêtes menées sur le terrain par différentes équipes ont permis de caractériser les foyers majeurs : ainsi pour la forme viscérale humaine le chien est le principal réservoir et Phlebotomus perniciosus en est le vecteur confirmé. Pour la forme cutanée du nord le vecteur est P. perfiliewi et le réservoir est représenté par le chien. En ce qui concerne la forme cutanée à L major, les rongeurs gerbillidés Meriones shawi et Psammomys obesus constituent les principaux réservoirs et, Phlebotomus papatasi en est le vecteur majeur. Le Centre National de Référence des Leishmania à l’IPA relève une augmentation inquiétante du nombre de cas de résistance au Glucantime®, administré à tord pour les formes cutanées bénignes. Il constate également la grande variabilité de L infantum (7 zymodèmes décrits jusqu’à présent) contrastant à celle de L. major (un seul variant) Quant à leishmania tropica, signalé en Tunisie et au Maroc, des indices épidémiologiques nous font penser qu’il est effectivement présent en Algérie mais les investigations menées jusqu’à présent ont été vaines. Devant la recrudescence importante du nombre de cas de la maladie, des campagnes de lutte antivectorielle ont été menées dans de nombreux foyers actifs, l’impact des aspersions intra et péridomiciliares de Deltamethrine à 0.25% sur la réduction du nombre de cas de la maladie reste cependant faible.

PANORAMA DES LEISHMANIOSES EN ALGERIE©sumés-IXème... · 1Département de biologie, Université Mohamed ... 3Laboratoire de Biologie et Environnement, Faculté des ... LA LEISHMANIOSE

  • Upload
    lenga

  • View
    219

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

PANORAMA DES LEISHMANIOSES EN ALGERIE

Z. HARRAT1, A. BOUDRISSA1, N. BENHABYLES2, D. HARRAT-HAMMADI2,

M. BELKAID1.

1Institut Pasteur d’Algérie. 2 Institut National de Santé Publique.

Deux formes de leishmaniose coexistent à l’état endémique en Algérie : la leishmaniose

viscérale à Leishmania infantum (LV) et la leishmaniose cutanée (LC). Cette dernière est

observée dans nos régions sous deux formes cliniques et épidémiologiques distinctes la

forme cutanée sporadique du nord à Leishmania infantum et la forme cutanée zoonotique

à Leishmania major. Ces zoonoses sont observées dans 41 wilaya sur les 48 que compte

le pays .

D’après les déclarations de cas enregistrées à l’Institut National de Santé Publique, ces

cinq dernières années (2000-2004), on relève 30541 cas de LC et 584 cas de LV. Ces

chiffres , bien qu’ils révèlent une augmentation du nombre de cas par rapport aux

années précédentes sont en réalité en deçà de la fréquence réelle de la maladie.

La fréquence de la leishmaniose canine varie d’un foyer à l’autre, elle est estimée entre

de 11% et 37 % et ne semble pas en rapport avec la fréquence de la leishmaniose

viscérale humaine.

Ces zoonoses connaissent depuis une vingtaine d’années un bouleversement

épidémiologique avec apparition de nouveaux foyers d’infection à leishmania major et sa

progression vers le nord, et une urbanisation de la maladie, ces modification semblent

avoir un lien avec les facteur anthropiques notamment l’impact des activités humaines

sur l’environnement mais également aux changements climatiques enregistrés

récemment à l’échelle continentale .

Les enquêtes menées sur le terrain par différentes équipes ont permis de caractériser

les foyers majeurs : ainsi pour la forme viscérale humaine le chien est le principal

réservoir et Phlebotomus perniciosus en est le vecteur confirmé. Pour la forme cutanée

du nord le vecteur est P. perfiliewi et le réservoir est représenté par le chien. En ce qui

concerne la forme cutanée à L major, les rongeurs gerbillidés Meriones shawi et

Psammomys obesus constituent les principaux réservoirs et, Phlebotomus papatasi en

est le vecteur majeur.

Le Centre National de Référence des Leishmania à l’IPA relève une augmentation

inquiétante du nombre de cas de résistance au Glucantime®, administré à tord pour les

formes cutanées bénignes. Il constate également la grande variabilité de L infantum (7

zymodèmes décrits jusqu’à présent) contrastant à celle de L. major (un seul variant)

Quant à leishmania tropica, signalé en Tunisie et au Maroc, des indices épidémiologiques

nous font penser qu’il est effectivement présent en Algérie mais les investigations

menées jusqu’à présent ont été vaines.

Devant la recrudescence importante du nombre de cas de la maladie, des campagnes de

lutte antivectorielle ont été menées dans de nombreux foyers actifs, l’impact des

aspersions intra et péridomiciliares de Deltamethrine à 0.25% sur la réduction du

nombre de cas de la maladie reste cependant faible.

ETUDES DES FACTEURS DE RISQUES DE TRANSMISSION DE LA

LEISHMANIOSE CUTANEE ZOONOTIQUE :

CAS DU FOYER DU CHOTT EL HODNA (M’SILA).

A.BOUDRISA1, Z.HARRAT2, K.CHERIF, M.BELKAID2.

1Institut Pasteur d’Algérie, Annexe de M’sila. 2Institut Pasteur d’Algérie, Alger.

La leishmaniose cutanée zoonotique est devenue ces dernières années un

sujet récurent des préoccupations des autorités sanitaires.

Devant l’ampleur de l’épidémie au niveau mondial que national, le coût

financier et social, l’impact psychologique inhérent à cette maladie, l’urgence

d’une mise en œuvre d’un programme de lutte pour contrôler cette zoonose est

posée.

Le présent travail a fait ressortir la relation de cause à effet qui existe

entre les facteurs environnementaux la maladie et l’évolution spatio-temporelle

de la maladie dans le Hodna. Ainsi il a été démontré que les facteurs étudiés

peuvent avoir un effet potentialisant la maladie.

L’inventaire entomologique a permis non seulement d’actualiser la liste des

phlébotomes du Hodna, mais également de dresser la distribution spatiale des

principaux phlébotomes vecteurs et leur fluctuation saisonnière.

L’enquête mammologique sur les rongeurs réservoirs montra le rôle que

joue Meriones shawi dans l’épidémisation de la maladie.

Le taux de parasitisme à Leishmania major a été déterminé chez les deux

réservoirs prouvés de la maladie, Psammomys obesus et Meriones shawi. La

répartition spatiale des deux rongeurs a été également établie.

Le cours de la maladie est conditionné par les facteurs environnementaux,

ce constat a été corrélé avec l’hygiène du milieu, l’exode rural et l’occupation de

l’espace. Ainsi l’on remarque une nette recrudescence de la maladie en milieu

urbain liée à une mauvaise gestion des déchets urbains.

Egalement, la mise en valeur des terres est une cause non négligeable en

tant que facteur favorisant la maladie.

LUTTE CONTRE LA LEISHMANIOSE CUTANEE ZOONOTIQUE PAR

LES MOYENS PHYSIQUES, EXPERIENCE PILOTE DE M’SILA

K.CHERIF1, A.BOUDRISSA1, Z.HARRAT2, M.HAMDI CHERIF1, M.BELKAID2.

1Département de biologie, Université Mohamed Boudiaf, M’sila. 2Institut Pasteur d’Algérie, Alger.

Anthropozoonose en nette expansion en Algérie, la leishmaniose cutanée

zoonotique figure désormais au premier rang des maladies à déclaration

obligatoire.

Devant l’ampleur de l’épidémie, un programme de Lutte intégré s’avère nécessaire

pour arriver à défaut d’éradiquer cette parasitose du moins contrôler sa

propagation spatiale.

Dans la présente communication, nous relaterons l’expérience pilote de lutte

contre la leishmaniose cutanée zoonotique par les moyens physiques dans le foyer

de M’sila, opération financée sur fond public, projet TUP à HIMO (travaux

d’utilité publique à haute densité de main d’œuvre).

BIODIVERSITE DES PHLEBOTOMES (DIPTERA,

PHLEBOTOMIDAE) DE L’EST ALGERIEN ET DIFFERENCIATION

MORPHOLOGIQUE DE DEUX ESPECES AFFINES DU SOUS GENRE

Laroussius : Phlebotomus perniciosus ET Phlebotomus longicuspis.

S.BERCHI1, N.HAFIRASSOU2, K.LOUADI1, I.MIHOUBI3, A.BOUNAMOUS1,

B.PESSON4.

1 Laboratoire de Biosystématique et Ecologie des arthropodes, Faculté des sciences, Université

Mentouri, Constantine, Algérie. 2 Laboratoire de parasitologie et mycologie, CHU Constantine, Algérie. 3Laboratoire de Biologie et Environnement, Faculté des sciences, Université Mentouri,

Constantine, Algérie. 4Laboratoire de parasitologie, Faculté de Pharmacie, Université Louis Pasteur, Strasbourg,

France.

Les auteurs rapportent les résultats des captures de phlébotomes

(Psychodidae, phlebotomidae) réalisées sur deux années dans les régions de Mila

et Jijel (Algérie).

Dans un lot de 6683 Phlébotomes, 7 espèces appartenant à deux genres de

phlébotomes très connus dans l’ancien monde, Sergentomyia et Phlebotomus ont

été identifiées.

Le genre Phlebotomus est représenté par Phlebotomus perniciosus,

Phlebotomus perfiliewi, Phlebotomus longicuspis, Phlebotomus sergenti et

Phlebotomus papatasi totalise 44,35% des captures.

Le genre Sergentomyia forme 55,65% avec Sergentomyia minuta et

Sergentomyia fallax.

La distribution géographique et la densité sont précisées pour chacune des

espèces capturées. Par ailleurs, dans une première approche nous rapportons les

résultats sur les variations morphologiques entres les espèces affines

Phlebotomus perniciosus et Phlebotomus longicuspis . Cet intérêt est justifié si

l’on considère que dans les pays du pourtour méditerranéen, Phlebotomus perniciosus a revelé l’existence de morphologies atypiques qui sont à l’origine

d’erreurs d’identification et par conséquent d’une confusion avec l’espèce affine

Phlebotomus longicuspis .

Pour cette approche nous avons utilisé, outre les critères morphologiques

d’identification e ces espèces à savoir les valves copulatrices, le dénombrement

des soies médianes des coxites.

LES LEISHMANIOSES CUTANEE ET VISCERALE DANS LE FOYER

DE BATNA. BILAN DE DEUX ANNEES 2002-2003

I.CHELGHAM1, S.BELKHALFA1, B.ALLOUACHE1.

1CHU de Batna.

Les auteurs rapportent les résultats d’une étude rétrospective des cas de

leishmanioses cutanée et viscérale diagnostiqués au niveau du laboratoire de

parasitologie du CHU de Batna durant les années 2002 et 2003.

Le diagnostic a été posé sur l’examen direct de frottis cutanés pour la

leishmaniose cutanée et sur frottis de la moelle osseuse pour la leishmaniose

viscérale.

Les résultats préliminaires montrent une recrudescence des leishmanioses

dans le foyer de Batna.

La leishmaniose viscérale reste une maladie de l’enfant, la leishmaniose cutanée

quant à elle se rencontre à tous les âges.

LA LEISHMANIOSE VISCERALE DANS LA WILAYA DE SETIF.

APPROCHE EPIDEMIOLOGIQUE ET ECONOMIQUE DE LA MALADIE

A.M’HATEF1, Z.HALFAYA1, N.SAIDI1, R.KHARCHI1.

1SEMEP Sétif.

Les zooanthropozoonoses sont un problème de santé publique dans les hautes

plaines de Sétif.

De 1995 à 2004 les auteurs ont enregistrés dans les services d’hospitalisations

158 cas de brucellose humaine, plus de 700 cas de kystes hydatiques opérés et

684 cas de leishmaniose viscérale.

La majorité des cas de leishmaniose viscérale (LV) sont situés dans les zones

montagneuses du nord de la wilaya mais depuis quelques années la LV se répand

vers les hautes plaines ou des cas sont enregistrés dans les communes d’Eulma,

de Ain Oulmène, Ain Arnat, Ouled Saber..

Les auteurs ont essayés d’aborder les coûts de la prise en charge de la LV.

Une surveillance à l’aide du logiciel Health Mapper par une équipe

multidisciplinaire améliorera certainement la connaissance épidémiologique de

cette zoonose.

LEISHMANIOSE VISCERALE CHEZ L’ENFANT A ILLIZI :

ETAT DES LIEUX

M.S.R.BENAHMED1, Y.TERFANI2, A.ZAIDI3, R.HALIMI3, N.GRINI3, BENTELI3

1Service de pédiatrie, hôpital de AinTaya, Alger. 2Service d’Epidémiologie, CHU de Bab El Oued, Alger. 3Hôpital d’Illizi.

A plus de deux mille kilomètres au sud d’Alger, à mi chemin entre Illizi et Djanet,

en plein cœur du Tassili N’ajjer serpente l’Oued Imirhou. Dans son lit entre les

blocs rocheux et les eaux stagnantes, vivent plusieurs familles de nomades,

éparpillés sur des centaines de kilomètres carrés avec quelques chèvres et

quelques chiens, dans des conditions climatiques extrêmes.

Durant le premier trimestre 2004, des enfants sont décédés suite à une maladie

fébrile. Nous nous sommes rendus sur place afin d’établir un diagnostic et

estimer l’état nutritionnel des enfants. Gr^ce aux données cliniques et la

ponction de moelle osseuse, nous avons constaté qu’il s’agissait de leishmaniose

viscérale. Des prélèvements sanguins ont été pratiqués chez tous les enfants

pour une étude sérologique. Ces prélèvements que nous avons adréssés à

l’Institut Pasteur d’Algérie, se sont révélés presque tous positifs.

Ceci ouvre de nombreuses discussions notamment dans des domaines tels que la

parasitologie, l’immunologie, l’épidémiologie et bien d’autres encore.

LA LEISHMANIOSE VISCERALE : QU’EN EST-IL A ILLIZI ?

F.BACHI1, Y.TARFANI2, Z.TAHARBOUCHET1, M.BELKAID1.

1Institut Pasteur d’Algérie, Alger. 2Service d’Epidémiologie, CHU de Bab El Oued, Alger.

Bien que connue de longue date, la leishmaniose viscérale ne cesse de montrer de

nouveaux visages qui soulèvent des questions d’ordre épidémiologiques.

En effet, la leishmaniose viscérale existe au niveau des zones arides et cela est

un fait connu mais ce que nous ne maîtrisons pas c’est l’épidémiologie au niveau de

ces foyers.

Pour cela et à la suite de décès d’enfants par une leishmaniose viscérale, à Illizi,

une étude séro-épidémiologique a été réalisée

Sur cette population d’enfants nomades.

Les auteurs présentent les résultats de cette étude avec une réflexion sur le

plan épidémiologique.

ANALYSE DU POLYMORPHISME GENETIQUE DE Leishmania infantum

CIRCULANT EN ALGERIE PAR PCR-RFLP

N.SERIDI1, W.QUISPE2, J.C.DUJARDIN2, L.BOUIBA1, Z.HARRAT1,

M.BELKAID1.

1Service de Parasitologie, Institut Pasteur d’Algérie, Alger 2Unité de Parasitologie moléculaire – Institut de Médecine Tropicale Prince Léopold, Anvers,

Belgique

Leishmania infantum est l’agent étiologique des formes viscérales et cutanées

des leishmanioses qui sévissent actuellement au nord d’Algérie. Cette espèce est

également responsable des formes asymptomatiques. De plus, un important

polymorphisme enzymatique a été révélé par le nombre des zymodèmes

identifiés.

L’objectif de la présente étude porte sur l’analyse du polymorphisme ADN de

L. infantum au moyen des profils de restriction obtenus par PCR-RFLP.

A cet effet deux séquences intragéniques des gènes de la gp63 et la cpb ont été

amplifiées par PCR puis digérées par 6 enzymes de restriction. Les produits de

restrictions ont été séparés par électrophorèse. Des profils de restriction ou

génotypes ont été obtenus permettant de caractériser un ensemble de 60

parasites.

Les différents génotypes identifiés au sein d’un même zymodème ont révélé ainsi

une importante variabilité génétique. Ces résultats ont permis d’évaluer cette

variabilité, d’établir des relations phénétiques et d’aborder la structure

génétique des populations de ce groupe de parasites.

En conclusion à cette application, la combinaison entre zymodème, gp63 et cpb

constitue un outil performant pour des études de génétique des populations et

d’épidémiologie moléculaire. En effet, l’application directe de cette méthode sur

des prélèvements sanguins ou cutanés a fournit un avantage supplémentaire

quant à son utilisation dans le diagnostic et les mesures de surveillance

épidémiologique.

ETUDE COMPARATIVE DE L’EXAMEN DIRECT ET DE LA PCR EN

TEMPS REEL DANS LE DIAGNOSTIC DE LA LEISHMANIOSE

CUTANEE

I.MIHOUBI1, F.DE MONBRISON, N.ROMEUF, T.MOULAHEM1, S.PICOT.

1Laboratoire de parasitologie-mycologie, CHU Constantine.

Compte tenu de la réémergence de la leishmaniose dans le monde, de

la variabilité géographique de l’épidémiologie et de l’augmentation du nombre de

voyageurs, une étude pilote sur le diagnostic de la leishmaniose cutanée a été

réalisée à Constantine : l’un des foyers de l’Est Algérien.

Les prélèvements de sérosités ont été récoltés sur buvards et

testées en PCR en temps réel, et les résultats comparés à ceux de l’examen

direct.

Sur 143 échantillons testés, 69 se sont révélés positifs à l’examen

direct soit 48,25%. Quant à la PCR, elle offre un taux de positivité beaucoup

plus important environ 82%.

Les résultats présentés dans cette étude montrent l’efficacité et la

sensibilité de la PCR dans le diagnostic de la leishmaniose cutanée à partir des

sérosités recueillies sur buvards. Avec cette technique, il est possible de

réaliser un prélèvement sur place et obtenir des résultats dans un délai court.

La PCR pourrait dans l’avenir, compléter les techniques

conventionnelles de diagnostic des leishmanioses et être utilisée à des fins

épidémiologiques et expérimentales dans le cadre de l’évaluation de la charge

parasitaire durant la phase post thérapeutique.

CONTROL OF CUTANEOUS LESIONS INDUCED BY Leishmania major IN BLB/C MICE WITH SODIUM DICLOFENAC

AND N-ACETYL-L-CYSTEINE

B.MEGHZOUCHENE1, R.SLIMANI1, S.BENDALI2, B.DJERDJOURI1.

1Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, USTHB,Alger. 2Institut Pasteur, d’Algérie,Alger.

INDOMETHACIN AND Leishmania spp MODULATION OF PMA-

INDICED ANION SUPEROXYDE PRODUCTION BY ISOLATED-

BALB/C MICE PERITONEAL NEUTROPHILS AND MACROPHAGES

N.TOUNSI1, B.MEZGHOUCHENE1, R.SLIMANI1, B.DJERDJOURI1.

1Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, USTHB, Alger.

LES MYCOSES SUPERFICIELLES DIAGNOSTIQUEES AU

LABORATOIRE DE PARASITOLOGIE DE CONSTANTINE BILAN

DES ANNEES 2003-2004

W.BELDJOUDI1, M. BENCHIKH EL HOCINE1 et T. MOULAHEM1

1Laboratoire de parasitologie-mycologie du CHU constantine

Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective sur les mycoses

superficielles diagnostiquées durant les années 2003 et 2004, au niveau du

laboratoire de parasitologie de Constantine.

D’après les résultats préliminaires il ressort que le pityriasis versicolor occupe la

première place avec plus de 500 cas, suivi des onychomycoses à dermatophytes

avec 418 cas, les teignes du cuir viennent en 3ème position.

Parmi les dermatophytes isolés Trichophyton rubrum est le plus fréquemment

isolé des lésions de la peau glabre et des ongles, et Microsporum canis des

atteintes du cuir chevelu.

Les auteurs notent enfin la fréquence de plus en plus importantes de ces

mycoses au cours des dernières années.

MYCOSES SUPERFICIELLES DIAGNOSTIQUEES AU LABORATOIRE

DE PARASITOLOGIE-MYCOLOGIE DU CHU DE SETIF

ETUDE RETROSPECTIVE DU 01/01/2000 AU 31/12/2004

M.DAHEL1, LATRECHE1, BENKHALIFA1, KERIOU1, KHENCHOUCHE1, EL KOLLI1,

MEHIRIS1, CHOUCHENE1, A .TOUABTI1.

1 CHU de Sétif

Les mycoses superficielles représentent un motif fréquent et croissant de

consultation médicale au niveau de notre unité de mycologie.

Elles sont dues à des champignons microscopiques filamenteux et

levuriformes, qui déterminent respectivement, les dermatophyties : mycoses

superficielles peu graves et les levuroses superficielles représentées

essentiellement par les Candidoses.

Une étude rétrospective effectuée sur l’état des mycoses superficielles

au CHU de Sétif étalée sur 05 ans (2000 à 2004) a permis d’envisager ce

problème.

Les résultats ont conclus à la prédominance de la pathologie

dermatophytique, qui se présente sous différents aspects cliniques dont les

onychomycoses viennent occuper la première place, avec comme agent pathogène

prédominant : Trichophyton rubrum.

Par ailleurs la pathologie levuriforme, par sa diversité topographique,

constitue une partie non négligeable dans les mycoses superficielles, représentée

essentiellement par les Candidoses, Candida albicans étant l’espèce la plus

fréquemment retrouvée, et en second lieu la pityrosporose.

LES OTOMYCOSES RARES

H.ADJMI-HAMOUDI1

1Laboratoire de parasitologie-mycologie, HCA Alger

Les otomycoses posent une double problématique.

D’une part l’incrimination de champignon microscopique est tardive, et d’autre part, le

traitement de l’otomycose est mal codifié.

Dans ce travail nous décrivons les champignons microscopiques filamenteux et

levuriformes retrouvés dans les prélèvements d’oreilles au laboratoire de mycologie de

l’Hôpital Central de l’Armée.

Certaines espèces sont habituellement identifiées d’autres moins courantes ont ainsi

leur place dans l’étiologie de ces affections.

LES OTOMYCOSES, ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET

THERAPEUTIQUE

Y.MERAD1, H.ADJMI-HAMOUDI1.

1Laboratoire de parasitologie-mycologie, HCA, Alger.

Dans ce travail, nous décrivons les différents aspects cliniques des otomycoses.

Nous tenterons une approche thérapeutique d’après les données de la littérature.

LES OTOMYCOSES EN PRATIQUE ORL COURANTE

Dr SAHEB1.

1Service ORL et CCF CHU Béni-Messous

La spécialité ORL est confrontée à l’instar des autres spécialités aux

atteintes parasitaires diverses.

L’otomycose est une affection non négligeable et souvent rencontrée en

pratique courante.

Nous rapportons notre expérience sur l’aspect épidémiologique, clinique,

diagnostique et thérapeutique. Nous discuterons la place de l’examen

parasitologique dans ce type d’affection.

A PROPOS D’UN CAS DE SPOROTRICHOSE

A.BENMEZDAD1, AH. FENDRI1, M.BENCHIKH EL HOCINE1, W.BELDJOUDI1,

T.MOULAHEM1.

1Laboratoire de parasitologie-mycologie, CHU Constantine.

Les auteurs rapportent un cas de sporotrichose cutanéo-lymphatique,

diagnostiqué chez un adulte jeune originaire de la région de Jijel, agriculteur de

profession.

Le patient présentait plusieurs lésions nodulaires et ulcérées siégeant le long

d’un trajet lymphatique du membre supérieur.

Devant cet aspect évocateur d’une sporotrichose des prélèvements mycologiques

ont été effectués. L’examen direct est resté négatif malgré plusieurs

tentatives, la culture sur milieu Sabouraud a donné au bout de cinq jours des

colonies caractéristiques de Sporothrix schenkii.

DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE DU KYSTE HYDATIQUE AU C.H.U DE

CONSTANTINE : BILAN DE L' ANNEE 2004

A. BENMEZDAD1, A.H FENDRI1, S.ACHACHI 1, et T.MOULAHEM1.

1Laboratoire de parasitologie-mycologie, CHU Constantine.

Les auteurs rapportent les résultats d'une étude rétrospective des cas

d'hydatidose diagnostiqués au laboratoire de parasitologie du CHU de

Constantine.

L’étude a porté sur le diagnostic sérologique du kyste hydatique durant l'année

2004 par deux techniques : l'hémagglutination et l'éléctrosynérèse.

118 sérums ont été testés dont 22 se sont révélés positifs (18.64%).

Le foie reste la localisation la plus fréquente de la larve d’Echinococcus

granulosus (12cas) suivi du poumon (07 cas), une localisation rare du plancher

buccal a été notée.

L'adolescent et l'adulte jeune sont les plus touchés.

ROLE POTENTIEL DU MONOXYDE D’AZOTE DANS L’ACTION

TOXIQUE VIS-A-VIS D’Echinococcus granulosus

S.AIT AISSA1, M.AMRI1, R.BOUTELDJA1, C.TOUIL-BOUKOFFA1.

*Equipe NO& Cytokines, Laboratoire BCM-FSB, USTHB

Le monoxyde d’azote (NO), bio-médiateur radicalaire de découverte récente, semble

aujourd’hui encore apporter de nouvelles perspectives thérapeutiques notamment au

cours de l’échinococcose humaine, macro-parasitose endémique en Algérie. La chirurgie

demeure à ce jour l’approche thérapeutique majoritairement employée, aussi, dans la

recherche de marqueurs spécifiques pour l’immuno-surveillance, le diagnostic

différentiel précoce ainsi qu’une amorce thérapeutique de cette pathologie, nous nous

sommes intéressé au monoxyde d’azote.

Une étude in vivo du NO a été réalisée par dosage selon la méthode de Griess modifiée,

dans un premier temps au niveau sérique (74 sérums de patients de localisations

kystiques diverses et 13 de donneurs sains) puis directement au sein de l’hydatide (28

liquides hydatiques de kystes hépatiques, pulmonaires et ovarien). Les teneurs sériques

en nitrites se sont révélées particulièrement élevées notamment pour les patients

atteints de kyste de localisation hépatique (94.8 µM) par comparaison à celles observées

pour les donneurs sains (34.23 µM) suggérant un rôle du NO dans la protection de l’hôte

vis-à-vis de l’hydatide. De plus, la présence conséquente de NO observée et ce, pour la

première fois au sein du liquide hydatique humain (53.7µM) ajoute encore à l’intérêt

porté à l’implication de ce radical dans l’étroite relation entre la réponse immunitaire de

l’hôte et les effets du macro-parasite sur cette dernière. Ces observations nous ont

mené à rechercher la présence de la NOSynthase2, enzyme inductible à l’origine de la

production du NO, au niveau de biopsies de foie (n=8) chez des patients atteints

d’hydatidose hépatique. Cette recherche entreprise pour la première fois au niveau

humain pour cette macro-parasitose, s’est avérée fructueuse et nous pouvons avancer

aujourd’hui la présence de la NOSynthase2 au niveau du cytosol des hépatocytes ainsi

que très probablement au niveau des cellules de Küpffer.

Enfin, dans l’optique d’une solution thérapeutique, nous avons testé l’activité toxique du

NO sur les protoscolex en cultures, ces derniers étant à l’origine des fréquentes

échinococcoses secondaires. Nos premières observations montrent une activité

scolicide du NO et suggèrent une relation dose-dépendante entre l’intégrité, la viabilité

des protoscolex en culture et les formes physiologiquement stables du NO.

L’ensemble de ces données montre qu’en plus de son rôle physiologique, NO pourrait

également agir directement vis-à-vis du macroparasite, ce derniers étant lui même

inducteur de l’expression de la NOS2 dans ce contexte inflammatoire de

l’échinoccocose.

Abr.: NO : monoxyde d’azote ; NOS2: NOSynthase2 Inductible

LE LABORATOIRE DU SERVICE DE DERMATOLOGIE.

BILAN D’ACTIVITE DE L’ANNEE 2004

K.BENKHEROUF1, F.AMMOUR1, A.AMMAR KHODJA1.

1Laboratoire du Service de Dermatologie, CHU Mustapha, Alger.

Le laboratoire de dermatologie du CHU Mustapha est spécialisé dans les analyses

de mycologie, notamment.

A son niveau s’effectue le diagnostic des mycoses relevant du domaine de la

dermatologie.

Les patients reçus sont adressés dans la quasi-totalité des cas par des

dermatologues pour des prélèvements de peau, de phanères, de muqueuses ou

autres.

Des examens parasitologiques de la peau sont également demandés de façon

régulière, telle que la recherche de corps de Leishman et d’ectoparasites.

Le travail présenté est un bilan annuel concernant le nombre de prélèvements

effectués, leur nature, et enfin le résultat des examens.

Le nombre de patients reçus au laboratoire est de 2724

Le nombre de prélèvements effectués est de 3526 dont 3200 examens

mycologiques et 326 examens parasitologiques.

LE PALUDISME AUTOCHTONE EN ALGERIE

D.HARRAT- HAMMADI 1, Z. HARRAT2, A. KABRANE1, B. TCHICHA1.

M. GUETTAI1, M. ACHIR 1. 1Institut National de Santé Publique. 2Institut Pasteur d’Algérie.

Le paludisme en Algérie ne constitue plus l’endémie majeure connue avant l’ère de

l’éradication où le nombre d’impaludés oscillait entre 50.000 et 70.000 cas par

an.

Après la période dite « d’éradication » (1968 – 1978), des résultats

remarquables furent obtenus : en 1975 aucun cas de paludisme autochtone à

Plasmodium falciparum n’a été notifié, en 1978 l’incidence annuelle a baissé à

0,5 cas pour 100.000hab, alors qu’elle était à 100 cas pour 100.000 hab en 1968.

A partir de 1980, en pleine phase de consolidation, des poussées épidémiques

ont été enregistrées au nord et au sud du pays témoignant encore de la

réceptivité de certaines régions.

Depuis, des cas de paludisme autochtone à Plasmodium vivax, sont notifiés

régulièrement dans les Wilaya du sud, particulièrement celles traversées par la

route trans-saharienne (Tamanrasset. Illizi, Adrar, Ouargla).

Durant la période (1990- 2003), 263 cas de paludisme autochtone ont été

notifiés, il s’agit, pour la plupart, de cas à Plasmodium vivax. Cependant des cas

de paludisme à Plasmodium falciparum, classés autochtones ont été répertoriés

dans les wilayas d’Adrar (5 cas en 1999) et de Ghardaïa (1 cas en 2003)

donnaient déjà la sonnette d’alarme.

En 2004 trois autres cas de paludisme à P.falciparum sont signalés dans le

nouveau foyer de Ghardaïa. L’équipe de l’INSP dépêchée sur les lieux, aidée par

les autorités locales, a pu circonscrire l’épidémie. Mais au vu des

bouleversements socio-économiques et changements environnementaux marquant

les wilayas du sud, la menace de survenue d’autres épidémies existe toujours.

Sur la base de ces nouvelles données, le programme de lutte antipaludique a été

relancé, il est axé sur la recherche opérationnelle incluant le dépistage actif –

passif, la surveillance entomologique, le traitement des cas et l’analyse des

facteurs de risque de réapparition de la maladie dans les régions à risque élevé.

LA FASCIOLOSE ET SON INCIDENCE SUR LA SANTE PUBLIQUE :

ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES ET PROPHYLACTIQUES

A.MEKROUD1, A.TITI2, A.BENAKHLA3, D.RONDELAUD4.

1Département des sciences vétérinaires, Constantine. 2Inspecteur vétérinaire, Constantine. 3Département agrovétérinaire El Tarf. 2Laboratoire de parasitologie-mycologie, faculté de médecine, Limoges, France.

La fasciolose est l’une des parasitoses majeures dans le monde animal en

Algérie. Elle occupe le troisième rang des parasitoses viscérales des bovins au

niveau des abattoirs.

Les pertes économiques qu’elle engendre au niveau des productions

animales sont très importantes (perte de poids, perte en production laitière) et à

titre d’exemple les pertes causées par les seules saisies de masses hépatiques

douvées pour la seule ville de Jijel et pour une seule année représentent un

manque à gagner estimé à prés de deux millions de dinars (2.000.000,00 DA).

Une étude épidémiologique menée dans plusieurs wilayas de l’Est du pays a

permis de mieux connaître la prévalence qui sévit au sein de notre cheptel d’une

part (par un dépistage sérologique) et de suivre quelques aspects biologiques de

l’hôte intermédiaire d’autre part.

Il en ressort de l’étude que la fasciolose à Fasciola hepatica est surtout

répandue dans les zones humides (principalement les villes littorales) à forte

pluviométrie et que l’hôte intermédiaire (Galba truncatula) est parfaitement

accommodé au parasite.

Pour l’incidence de cette pathologie sur la santé publique les chiffres

rapportés par l’Organisation Mondiale de la Santé méritent d’être revus à la

hausse et il serait plus judicieux de travailler de concert en équipes

pluridisciplinaires (Médecins, vétérinaires, biologistes) pour établir des

prévalences plus proches de la réalité.

Enfin, nous proposons en dernier lieu tout d’abord un plan de lutte contre

la maladie en ce qui concerne le monde animal, et quelques précautions

élémentaires à prendre en santé publique.

LE PARASITISME DIGESTIF ET CUTANE DU CHIEN ET SON

IMPACT SUR LA SANTE PUBLIQUE

S.RIGHI*, R.S.BENERBAIHA*, A.BENAKHLA*.

*El Tarf.

Le parasitisme di chien par les helminthes digestifs et les ectoparasites

constitue un problème pathologique majeur et un réel danger pour la santé

publique.

Vu l’engouement actuel de plus en plus grand pour les animaux de compagnie,

surtout les chiens, les enfants sont les premiers exposés dans cette

cohabitation.

Deux enquêtes l’une menée à l’ENV d’Alger (2002-2003) sur les ectoparasites

et l’autre à Guelma (2003) sur les helminthes parasites digestifs du chien, ont

permis de se faire une idée sur l’importance de ces différentes affections.

La prévalence des ectoparasites du chien s’élève à 31% pour la région d’Alger.

L’infestation par les tiques prédomine (14%), les autres dermatoses sévissent

avec des taux plus faibles, le plus souvent en dessous de 5% exceptés la gale et

la pédiculose qui représentent des taux respectifs de 6,7% et 6%.

A Guelma, il a été constaté une prévalence du parasitisme du tube digestif par

les helminthes atteignant 75,88%, le parasite le plus fréquemment rencontré est

Toxocara canis avec un taux d’infestation de 55,03% (taux calculé par rapport à

la population parasitée) suivi par les taenidés (41,08%) et les ankylostomidés

(34,10%) Toxocaris leonina, Dipylidium caninum et Trichuris vulpis sévissent

respectivement avec des pourcentages d’infestations faibles : 12 ;40%, 11,62%,

et 3,10%.

Dans cette communication les auteurs passent en revue les différentes entités

en mettant en exergue leur impact sur la santé publique.

POSTERS

DEPISTAGE SEROLOGIQUE DE LA LEISHMANIOSE A SETIF

PRE-ENQUETE

BENKHELIFA1

1CHU Sétif.

160 sérums de patients consultants pour diverses pathologies dans différentes

régions de Sétif, endémiques ou non, ont été testés par hémagglutination et ont

montré 1,25% de positivité.

LA PCR, UN OUTIL DE SUIVI EPIDEMIOLOGIQUE DES

LEISHMANIOSES

L.BOUIBA1, N.SERIDI1, Z.HARRAT1, M.BELKAID1.

1Service de Parasitologie – Institut Pasteur d’Algérie – Alger.

L’amplification par PCR de différentes séquences d’ADN d’origine nucléaire ou

kinétoplastique a fait l’objet de ce présent travail.

A cet effet ces réactions ont été réalisées sur de l’ADN pur de Leishmania (témoin positif) sur des prélèvements sanguins provenant de 25 chiens et de 15

rongeurs (Psammomys obesus) et sur des broyats de foie de ces mêmes

rongeurs.

Les résultats obtenus ont été comparés à la culture sur milieu NNN ou autre, à

l’examen direct (frottis colorés au MGG) et à la sérologie pour les échantillons

canins.

La détection des parasites a été positive dans la majorité des cas et une forte

corrélation avec la culture et la sérologie a été rapportée.

Bien que l’amplification n’a porté que sur un nombre faible de cas, elle suggère

fortement son application sur un échantillonnage plus important voire sur des

spécimens de phlébotomes. De ce fait il serait possible de confirmer les

avantages de cette technique en permettant d’éviter le passage par les cultures

et tout l’intérêt de l’utiliser comme un moyen pour suivre le parasite chez le

réservoir, chez le vecteur, son passage à l’homme et ce, au niveau des différents

foyers où le parasite circule.

ACTION DE L’ INTERFERON GAMMA (IFN-y) SUR LA VIABILITE

DES PROTOSCOLEX AU COURS DE L’HYDATIDOSE.

ROLE POTENTIEL DU MONOXYDE D’AZOTE (NO).

M.AMRI1, S. AIT AISSA 1, C.TOUIL-BOUKOFFA1

1Equipe Cytokines et NO Synthase. Laboratoire de Biologie Cellulaire et Moléculaire.

L’IFN-y est l’agent inducteur essentiel de la voie de synthèse du NO. Ce dernier

est un important médiateur cytotoxique et cytostatique pour une variété de

pathogènes incluant champignons, bactéries et parasites. Cet effet est sous le

contrôle de plusieurs cytokines

Dont L’IFN-y. En effet, il a été déjà rapporté par Touil-Bouffoka et Ait Aissa,

l’implication de L’IFN-y et du No dans la défense anti-hydatique in vivo et in

vitro sur culture de PBMC.

Nous rapportons dans ce présent travail une diminution de la viabilité des PCS

(de 12.5 % à 5.66 % ) mis en coculture avec PBMC de patients hydatiques en

présence d’IFN-y (à 100 UI/ml). Cet effet est accompagné d’une augmentation

concomitante de la production du NO (de 131.25± 23.93 µM à 256.25 ± 37.47 µM)

au stade pré opératoire. Il se traduit par une action scolicite résultant de la

présence de métabolites dérivant du NO. Le même profil est également observé

au stade post opératoire et au niveau des PBMC des sujets contrôles.

Nos résultats suggèrent que dans nos conditions expérimentales, le parasite

serait en grande partie effecteur du signal d’induction de la voie du NO dans le

système monocytaire, aboutissant à la destruction du parasite. Cet effet serait

modulé positivement par l’addition de L’IFN-y.

ETUDE DU PROFIL CYTOKINIQUE DES PATIENTS ATTEINTS

D’HYDATIDOSE SELON DIFFERENTES LOCALISATIONS

D.MEZIOUG1, C.TOUIL-BOUKOFFA1.

1Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, USTHB, Alger.

L’hydatidose est une anthropozoonose parasitaire cosmopolite commune à

l’homme et à de nombreux mammifères domestiques et sauvages. Cette parasitose

désigne l’ensemble des manifestations pathologiques liées au développement dans

l’organisme de la forme larvaire d’Echinococcus granulosus. Ce parasite sévit dans les

régions d’élevage du mouton. C’est en effet tout le pourtour du bassin méditerranéen qui

est sévèrement touché par cette zoonose.En Algérie, l’hydatidose est endémique et

représente un véritable fléau. Cette maladie constitue en effet une menace grave pour

la santé humaine, animale et pour l’économie. L’hydatidose constitue en Algérie un fléau

d’autant plus grave qu’il atteint l’adulte jeune en pleine activité. C’est une affection

quotidiennement rencontrée dans nos hôpitaux d’Algérie et l’hydatidose du bétail

constitue une cause non négligeable de saisie d’organes dans les abattoirs.

L’objectif de notre travail a porté sur l’élargissement du panel d’induction des

cytokines exprimées dans le parcours des réponses immunitaires au cours de l’infection

par Echinococcus granulosus en vue de conforter l’orientation du rapport Th1/Th2 selon

les localisations fréquentes et rares de l’échinococcose humaine.

Nous avons entrepris en ce sens le dosage de l’interféron-γ, de l’interleukine-12, de

l’interleukine-16, de l’interleukine-4, de l’interleukine-5, de l’interleukine-10, et de

l’interleukine-13, in vivo, dans les sérums de patients porteurs de kystes hydatiques au

niveau de plusieurs localisations (hépatiques, pulmonaire, splénique, rénale osseuse,

cérébrale, cardiaque et multiple) et selon le stade clinique (pré et post opératoire).

Cette étude a été complétée par l’établissement de système d’induction de ces

cytokines sur culture de cellules mononuclées du sang périphérique (PBMC) stimulées par

deux effecteurs antigéniques isolés du liquide hydatique humain par chromatographie et

par un effecteur mitogénique : la PHA. L’identification et l’évaluation des activités des

cytokines considérées ont été réalisées en majorité par la technique ELISA en présence

d’anticorps monoclonaux anticytokines. Pour l’INF- γ , nous avons également utilisé la

méthode de l’évaluation de l’effet cytopathogène sur culture de la lignée Wish, lignée

amniotique humaine.

Résultats : Une coexistence de teneurs élevées en IFN- γ , IL-12, IL-16, IL-4,

IL-5, IL-10 et IL-13 est observée dans la plupart des sérums de patients exprimant une

sérologie positive contre les deux antigènes. La comparaison des niveaux de production

des cytokines montre que l’induction de ces médiateurs est fonction de la localisation

anatomique du kyste, du stade clinique et de l’effecteur antigénique. Nos résultats sont

en faveur de l’activation des deux sous populations lymphocytaires Th1 et Th2 pour

toutes les localisations kystiques testées.

En conclusion, au regard global de nos résultats, il apparaît que ces messages

cytokiniques en particulier l’INF-γ et l’IL-12 pourraient constituer des cibles et des

outils privilégiés dans l’immuno-intervention voire l’immunothérapie de cette pathologie.

MYCETOME A Actinomadura madurae. A PROPOS D’UN CAS OBSERVE CHEZ UNE PATIENTE ORIGINAIRE

DE TAMANRASSET (ALGERIE)

H.ZAÏT1

1Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, CHU Mustapha, Alger.

Les mycétomes sont des processus inflammatoires dans lesquels des agents

exogènes fongiques ou actinomycosiques produisent des grains.

Le présent travail rapporte un nouveau cas de mycétome à Actinomadura madurae observé chez une patiente originaire de la banlieue de Tamanrasset.

Le diagnostic de confirmation est apporté par l’examen mycologique des grains

et l’isolement de l’agent étiologique par la culture.

Ce document relate l’écosystème favorable des agents étiologiques des

mycétomes dans la région de Tamanrasset.

BILAN DES MYCOSES SUPERFICIELLES RENCONTREES AU CHU DE

ANNABA : 1999 – 2004

R.MANSOURI1.

1 Laboratoire de parasitologie, CHU de Annaba.

L’étude mycologique de 909 prélèvements de lésions superficielles reçus

au laboratoire a permis de révéler 674 cas positifs de mycoses superficielles

pendant une période de cinq années

Nous notons la prédominance du sexe féminin parmi les malades atteints

et comme agent responsable Candida albicans, Trichophyton rubrum et

Trichophyton glabrum sont les champignons les plus fréquemment isolés.

ETUDE DE LA MYCOFLORE DE L’AIR AMBIANT DE CERTAINS

SERVICES DU CHU ANNABA.

S.BENAISSA1, R.MANSOURI1, M.DEKHIL2, N.DJAHMI2.

1 Laboratoire de parasitologie-microbiologie CHU Ibn Sina Annaba. 2 Laboratoire de Microbiologie CHU Dr Dorbane Annaba.

C’est une étude qui a été réalisée au sein de certains services du CHU

Annaba tel que le service de chirurgie générale, la réanimation médicale, la

gynécologie, l’endocrinologie, l’hématologie et l’infectiologie.

Une étude plus approfondie a été réalisée au sein de service de réanimation

médicale à la demande du médecin chef de service pour prouver l’origine de

certaines infections.

Dans cette étude nous avons constaté que les espèces qui prédominent sont

surtout celles de nature saprophytique, et qui ne peuvent être pathogènes qu’en

cas d’immunodépression sévère, des résultats qui rejoignent la littérature.

DONNEES DE LA FLORE MYCOSIQUE AU CHU ORAN

Z.BENMANSOUR1

1Laboratoire de parasitologie-mycologie CHU Oran.

L’inhalation de spores fongiques entraîne l’apparition des pathologies les

plus diverses, rhinite, dermatite, bronchite allergique, alvéolite allergique

extrinsèque et toute une série de pathologie mal connues liées au modernisme de

nos conditions d’habitat et le milieu de travail.

Parmi les spores on en dénombre au moins 200.000 espèces de moisissures, le

potentiel pathologique n’est identifié que pour quelques espèces Alternaria, Stemphilum, Cladosporium, Aspergillus, et les levuriformes.

Les aspergillus sont certainement les champignons saprophytes, avec les

zygomycètes les plus communément rencontrés dans l’environnement sans

limitation géographique.

Les prélèvements mycologiques ont été effectués dans différents services du

CHU d’Oran, acheminés au laboratoire pour examen mycologique.

Le prélèvement ainsi reçu, traité d’abord par examen direct puis mise en culture

sur milieux spécifique à température adéquate.

Matériel-Méthode

Les différents prélèvements effectués au sein des services du CHU Oran, par

une technique de sédimentation et de captage sur boite de pétri ouverte et

exposée à l’air ainsi que la technique du carré de moquette ne donnent qu’un

aperçu sommaire de la mycoflore.

Les résultats obtenus à partir de cette étude ont montré l’importance de la

mycoflore au sein des services du CHU Oran et de situer certaines

responsabilité de ces champignons dans l’aggravation des états de santé des

malades dans certains de nos services hospitaliers d’ou l’importance de mise en

place d’un réseau de surveillance de cette mycoflore et surtout à la suite de

travaux effectués : démolition, réfection et lieux vétusté.

Conclusion

Les champignons filamenteux sont des saprophytes du milieu extérieur leur

dissémination est assurée par des spores ainsi une bonne connaissance de leur

habitât est nécessaire pour limiter la source d’infection des malades à risques,

l’inexistence de système de filtration d’air, l’introduction de nourriture dans les

chambres des patients, de matériaux contaminés, de plantes en pot, de

nourriture contaminée (poivre, thé) sont tous des facteurs aggravants.

ETUDE RETROSPECTIVE DE LA CRYPTOSPORIDIOSE CHEZ LES

IMMUNODEPRIMES HOSPITALISES AU CHU DE BATNA

(ANNEE 2004)

S.BELKHELFA1, I.CHELGHAM1, B.ALLOUACHE1

1CHU de Batna

Dans cette étude, les auteurs rapportent les cas de cryptosporidiose

diagnostiqués chez les malades immunodéprimés hospitalisés au CHU Batna

(services hématologie, médecine, pédiatrie et pouponnière) durant la période

Avril-Août 2004.

Le diagnostic a été réalisé à partir de prélèvements de selles par examen direct

et frottis de selles colorés au Ziehl-Neelsen modifiée.

Sur un total de 120 prélèvements, 64 sont revenus positifs soit 53,5%.

.

ISOLEMENT DES SPIROCHETES A PARTIR DU TUBE DIGESTIF DES

TIQUES Ixodes ricinus PAR DES METHODES DE BIOLOGIE

MOLECULAIRE

F.ABDOUN1, K.BENALLAL1, I.BITAM1, Z.HARRAT1, M.BELKAID1

1Institut Pasteur d’Algérie, Alger.

La borreliose de Lyme est une zoonose comprenant plusieurs manifestations

cliniques essentiellement transmise à l’homme par morsure d’une tique du genre Ixodes.

Dans le but de rechercher l’éventuelle présence de spirochètes responsables de cette

maladie dans l’intestin d’Ixodes ricinus et d’étudier sa dynamique, nous avons choisi la

région d’Igarssafen (commune de Bouzguène, wilaya de Tizi-Ouzou) en raison des

conditions climatiques favorables au développement de cette espèce.

1752 tiques, à différents stades de développement, ont été récoltées sur la végétation

par la technique du drapeau et sur les bovins.

Sur 441 tiques mises en culture sur milieu BSK-H, 331 ont été analysées par

immunofluorescence directe (IFD).

117 cultures ont été traitées par biologie moléculaire PCR-RFLP en utilisant des amorces

de l’espace inter-génique rrf-rrl spécifiques au complexe Borrelia burgdorferi sensu lato

et par deux enzymes de restriction Mse I et Dra I. La distribution des tiques varie selon les mois. En effet, les adultes sont en abondance

entre février et mars par contre les nymphes et les larves font leur apparition à partir

du mois de mai.

Sur les 441 cultures, 197 se sont révélées positives traduisant un taux d’infestation de

40,38% soit 55,66% pour les mâles et 55,26% pour les femelles. Le taux nul

d’infestation des nymphes et des larves pourrait s’expliquer par la quantité infime de

spirochètes dans les cultures, ne permettant pas ainsi leur détection au microscope à

fond noir.

La technique d’IFD a révélé l’infestation de 157 tiques traduisant un taux d’infestation

de 47,43% soit 40,08% pour les mâles, 48,71% pour les femelles, 47,14 pour les

nymphes et 48,27% pour les larves. Ces résultats permettent de confirmer les deux

modes de transmission des tiques : trans-radial et trans-ovarien.

Après visualisation du produit PCR sur gel d’agarose 1,5% des bandes d’ADN d’environ

260pb se sont alignées conformément au témoin positif signifiant la présence d’ADN du

complexe Borrelia burgdorferi sensu lato. La digestion enzymatique (RFLP) a révélé la

prédominance de l’espèce Borrelia lusitanae.

Au terme de notre travail, nous avons pu établir la différence de la dynamique d’Ixodes

ricinus entre l’Algérie et l’Europe, de confirmer la présence dans l’intestin des tiques de

l’agent étiologique de la borreliose de Lyme et de déterminer l’espèce Borelia lusitanae

dont la pathogénicité fera l’objet d’une autre étude vu le taux élevé d’infestation des

tiques approchant les 63%.

PREVALENCE DE LA MALADIE DE LYME EN ALGERIE

K.BENALLAL1, F.ABDOUN1, I.BITAM1, N .KASSOURI2, M.BELKAID1

.

1Laboratoire d’Entomologie médicale, Institut Pasteur d’Algérie, Alger. 2Service de neurologie, EHS Ben Aknoun.

Principalement estivo-automnale, la borréliose de Lyme est liée à l’inoculation

d’un spirochète appartenant au complexe Borrelia burgdorferi sensu lato, suite à

une morsure cutanée d’une tique du genre Ixodes.

La maladie de Lyme est associée à plusieurs manifestations cliniques et cela selon

le stade de son évolution.

Nous rapportons les résultats d’analyses de la sérologie de Lyme de plusieurs

prélèvements sanguins de patients qui présentaient un érythème migrant, des

troubles neurologiques ou des arthrites (selon les ordonnances accompagnant les

prélèvements).

Sur les 156 prélèvements traités, 29 étaient positifs soit un taux de 18,59%

dont 17 positifs en IgM traduisant une infection récente datée d’une semaine à

deux mois et 12 en IgG signifiant que l’infection date d’au moins trois mois.

La LCR d’une femme âgée de 43 ans, souffrant d’un trouble de vision associé à

une paralysie hémifaciale, adressée par le service de neurologie de BenAknoun, a

été analysé par sérologie et PCR-RFLP en utilisant des amorces spécifiques des

gènes de l’espace intergénique rrf-rrl et des enzymes de restriction Mse I et

Dra I.

La sérologie sur le LCR était négative par contre le produit PCR a donné, après

migration sur gel d’agarose 1,5%, une bande de 260 Pb correspondant à l’espace

intergénique rrf-rrl. La migration sur gel de polyacrylamide 16% après digestion enzymatique par deux

enzymes différentes Dra I et Mse I nous a donné respectivement 3 et 4 bandes

de tailles différentes correspondant au profil de restriction de l’espèce Borrelia

lusitanae. Cette manifestation clinique est d’habitude liée à l’espèce Borrelia garinii, alors

que cette femme héberge l’espèce Borrelia lusitanae, ce qui est nouveau puisque

aucun écrit n’a démontré la pathogénicité de cette souche.

La sérologie ELISA associée à la PCR-RFLP nous a permis un plus dans le

diagnostic de la borréliose et une bonne confirmation des cas hospitalisés au

niveau des hôpitaux d’Algérie.

PREVENTION DE LA LEISHMANIOSE CUTANEE

H.MEBARKI1.

1Hôpital de Metlili – Wilaya de Ghardaïa

La leishmaniose cutanée est une maladie très importante et très répandue ces

dernières années sur le territoire national avec un taux d’incidence important

voir même inquiétant. De ce fait des campagnes de sensibilisations et de

désinsectisations sont à préconiser.

Résumé

Introduction

Situation épidémiologique de la maladie

Définition de la maladie et mode de transmissions

Préparation d’une campagne de désinsectisation

Matériels

Personnels

Insecticides

Conclusion

LEISHMANIOSE CUTANEE :

PREVENTION ET LUTTE ANTI VECTORIELLE

(Expérience du SEMEP du Secteur Sanitaire de Metlili-Ghardaia)

A.BEN AMAR1

1Hôpital de Metlili – Wilaya de Ghardaïa .

La leishmaniose cutanée est très importante en Algérie et plus particulièrement

dans notre Wilaya (Ghardaïa).

Le secteur sanitaire de Metlili a inscrit 311 cas durant l’année 2004 et 212 cas

pour le trimestre 2005. Elle constitue donc un véritable problème de santé

publique.

Pour éradiquer ce fléau, un document de sensibilisation (audio-visuel) est établi

par le SEMEP du secteur sanitaire de Metlili pour sensibiliser les autorités

locales, les citoyens, les malades, etc..

Ce document comporte

-Situation épidémiologique

-Fichier vidéo sur les lésions de la peau dans différentes parties du corps

de quelques malades traités au service

-traitement des lésions

-Campagne de désinsectisation

-conclusion

LEISHMANIOSE CUTANEE : ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE ET

ENTOMOLOGIQUE

(SECTEUR SANITAIRE DE METLILI)

A.BEN AMAR*

La leishmaniose cutanée est une maladie à déclaration obligatoire, elle devient

plus fréquente chaque mois dans nos régions, elle constitue un véritable

problème de santé publique

Durant l’année 2004, on note

311 cas (162 F et 149 H)

par âge 25,72 % des cas de 20 à 44 ans

24,75% des cas de 10 à 10 à 14 ans

01, 92 % des cas + de 65 ans

par trimestre 26,68% 1er trimestre

09,64% 2eme trimestre

04,50 % 3eme trimestre

59,16% 4eme trimestre

par quartier entre 07 à 37 cas par quartier

Campagne de désinsectisation (moyen humain, produit et matériel)

Etude entomologique (matériel, problématique, résultats et conclusions) .