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Avril 2008 Le Lectorium Rosicrucianum Le mystère du Graal à notre époque La symbolique du pain et du vin

Papyrus - Rose-Croix d'Or Paris · 2008. 3. 30. · sansavoirlaisse¤d’empreintes.Lesspe¤cia-listess’e¤vertuenta'enrechercherlessour-cesdanslelointainpasse¤,maisellesseper-dentdanslanuitdestemps

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Papyrusbulletin électronique du Lectorium Rosicrucianum

Avril 2008

Le Lectorium Rosicrucianum

Le mystère du Graal à notre époque

La symbolique du pain et du vin

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Papyrus

Sommaire

Le Lectorium Rosicrucianum

Le mystère du Graal à notreépoque

La symbolique du painet du vin

2 ère année, No 4Avril 2008

« Regarde ce cristal: vois de quelle manière l’uniqueLumière se manifeste en douze facettes et chaquefacette réfléchit un seul rayon de Lumière; celui-cicontemple telle facette et celui-là telle autre, mais iln’y a toutefois qu’un seul cristal et qu’une seuleLumière, la Lumière unique, qui brille en toutes. »

Extrait de «L’évangile de la Vie Parfaite.»

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I l existe de nombreux groupes qui utilisent la dénomination degnostiques ou de "Rose-Croix". Et il est réjouissant que le richetémoignage du passé suscite un intérêt et une recherche appro-

fondis à notre époque.

On pense généralement que les gnostiques appartiennent à un mou-vement de pensée imprégné de lointaines traditions qui se seraitgreffé sur le christianisme naissant.

Mais celui qui a compris que les innombrables formes religieuses nesont en fait que des reflets plus ou moins déformés de la profonde etpure Idée gnostique, se rend toujours plus clairement compte que lafraternité universelle des Libérés tente continuellement de ramenertous ces rayons du feu originel vers la source de la ConnaissanceAbsolue.

La Rose-Croix, dans son essence, est une manifestation de cette Idéegnostique, rayonnée comme Connaissance et force vivante du cheminlibérateur.

Selon leurs capacités et leur niveau de conscience, divers chercheursde lumière ont gravi certaines marches de la compréhension et de laréalisation de la gnose de la Rose-Croix. Plusieurs d'entre eux, duXVIème au XVIIème siècle, firent connaître des éléments extérieursde cette Connaissance susceptibles de relier les chercheurs à la purepensée gnostique qui les inspirait.

Et, sur le fondement de l'impulsion qu'il transmet, la tâche des gnos-tiques est de rappeler, aux hommes sensibles à l'exigence d'unetransformation absolue, que la loi fondamentale du retour à la vieoriginelle est profondément présente en eux. C'est à cette seuletâche que l'École Spirituelle de la Rose-Croix d'Or est vouée.

Le Lectorium Rosicrucianum, aussi appelé l’École Internationale de laRose-Croix d’Or, est relié au courant gnostique de tous les temps. C'estune école de pensée qui tente de relier l’homme à sa véritable origine,en lui faisant découvrir le sens profond et prodigieux de sa vie, pour lereconduire à l'état d'homme vrai.La Rose-Croix d'Or s’adresse à tous ceux qu'une intime nostalgie dela vie parfaite prédispose à la recherche de l'Absolu, à tous ceux quireconnaissent la nécessité d'un changement intérieur profond et s'ysentent appelés, sans distinction de race, de milieu social ou de reli-gion. Elle forme une communauté d'âmes libres.

Le Lectorium Rosicrucianum

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Le myste' re du Graal a' notre e¤ poque

Lemonde a connu,depuis le commence-ment, d ’ innombrables re¤ cits incompa-rables qui ont enrichi sa me¤ moire . Ilsracontent la venue de divinite¤ s sur laterre, les aventures de rois puissants, demessagers et de sages, et surtout desaventures humaines.

L’e¤ ternite¤ a toujours fait des incursionsdans le temps. De me¤ moire d ’ homme, ily a une suite ininterrompue de re¤ ve¤ lationssous forme de re¤ cits e¤ piques, de sagas,d ’e¤ vangiles, de chansons, de le¤ gendes, decontes et de traditions, relatant la hauteorigine de l ’ homme, son enlisementdans le temps, son he¤ ro|« que recherche duchemin de retour.

Ils parlent de ce que nous appelons laß chute� et de l ’ homme qui fait la sourdeoreille a' l ’appel de l ’e¤ ternite¤ . Ils parlent deson incarce¤ ration dans le corps mate¤ riel.Mais qui comprend encore cela ? Ils ra-content que l ’a“ me humaine est ronge¤ epar une maladie quasi mortelle. Mais ilste¤ moignent aussi de toutes les exhorta-tions, les possibilite¤ s offertes et les aidessans cesse apporte¤ es a' l ’ homme sous dif-fe¤ rentes formes, adapte¤ es au temps.

L’une de ces formes porte le nom deGraal. Les contes et le¤ gendes du Graalsont des re¤ cits passionnants et ont unsens profond. Ils ont souvent une fortecoloration romanesque et le sens enest voile¤ et symbolique. Ils apportent a'tous, jeunes et vieux, une ouverture ex-traordinaire qui s ’adresse a' l ’a“ me tour-mente¤ e.

Des re¤ cits qui se perdent dans la

nuit des temps

Les le¤ gendes du Graal de¤ crivent, enge¤ ne¤ ral, des aventures mouvemente¤ es,voue¤ es a' la recherche de la perfection, endes temps et des contre¤ es qui ne sont passans avoir laisse¤ d ’empreintes. Les spe¤ cia-listes s ’e¤ vertuent a' en rechercher les sour-ces dans le lointainpasse¤ , mais elles se per-dent dans la nuit des temps.

Le Graal s ’ave' re n’e“ tre pas lie¤ autemps. Il est toujours d ’actualite¤ . Il est, di-rait le poe' te, comme l ’oce¤ an de la ple¤ ni-tude e¤ ternelle : au gre¤ du flux et du reflux,il s ’e¤ loigne et se rapproche, comme la res-piration d ’une conscience pre“ te a' na|“ tre.

Dans tous les re¤ cits, le chercheur estsymboliquement a' la poursuite d ’une re¤ a-lite¤ supe¤ rieure qu’ il doit trouver a' l ’ inte¤ -rieur de lui-me“ me. Les autres he¤ ros et per-sonnages ne sont pas a' l ’exte¤ rieur de lui,mais sont ses propres traits de caracte' re,qu’ il lui faut identifier et regarder en face.

D ’ou' vient le Graal ? En quoiconsiste-t-il ? Ce n’est pas un objet mate¤ -riel. Il traduit une re¤ alite¤ spirituelle dontla lumie' re se re¤ pand dans le c�ur, quis ’adresse directement a' l ’a“ me. Le cher-cheur reconna|“ t de l ’ inte¤ rieur cette re¤ a-lite¤ et, en me“ me temps, il comprend quecela ne lui appartient pas. Raison pour la-quelle les recherches sont si nombreuseset si vagues.Comme a' notre e¤ poque juste-ment.

L’ homme doit ß de¤ couvrir � que leGraal n’est pas un objet, qu’ il ne le trou-vera pas enferme¤ dans quelque cha“ teau auc�ur d ’une fore“ t profonde, mais cache¤

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dans son e“ tre inte¤ rieur. La recherche cons-ciente commence, la recherche de ce qui,depuis le commencement, lui est plus pro-che que les pieds et les mains. Au cours deson exploration, l ’ homme est confronte¤ a'son ignorance, a' sa peur, a' son imperfec-tion. Pour re¤ soudre ces proble' mes, ilentre en lice et combat jusqu’a' ce qu’ iltombe. Mais il aura de¤ couvert aussi sasoif de ve¤ rite¤ , de purete¤ , son ardent de¤ sirde gue¤ rir et de trouver le salut.

Autrefois, les exemples furent em-prunte¤ s a' la chevalerie pour correspon-dre, tout comme aujourd ’ hui, aux pen-se¤ es, aux sentiments et aux e¤ tats d ’a“ mede l ’e“ tre humain.

L’astronomie e¤ value a' quelques cen-taines de milliards les syste' mes galacti-ques qui constituent l ’univers. Notre sys-te' me solaire n’est qu’une infime partie del ’un de ces syste' mes. Dans l ’ Evangile dela Pistis Sophia, la cre¤ ation est appele¤ e ß ledomaine des douze e¤ ons �, que l ’a“ me par-court au long de ses chants de repentance.Ce domaine est comparable aux plus pro-fondes te¤ ne' bres, et il ressemble a' un grainde poussie' re.

Les Essences se reve“ tent de matie' re

Dans l ’ Evangile duVerseau, le Christexplique que le domaine de l ’a“ me estforme¤ des e¤ thers du plan spirituel ayantune vibration moins rapide. Dans lerythme plus ralenti de ce domaine, se ma-nifestent l ’essence de la Vie et celle del ’Amour. A la frontie' re du domaine del ’a“ me, la fre¤ quence de l ’e¤ ther diminue en-core, si bien que les Essences se reve“ tentde matie' re et l ’ homme s ’enveloppe dechair.

L’ homme, Manas, le microcosme,l ’ homme-dieu, l ’ homme Esprit, lamonade, l ’ADM, l ’Adam Cadmon,l ’ homme-a“ me, l ’ homme-Je¤ sus, l ’ homme-Jean, le ve“ tement, l ’ homme tombe¤ ,

l ’ homme ne¤ de la nature, l ’ homme-ani-mal, la chair, l ’ humain. Quand nous par-lons de l ’ homme, de quel homme est-ilquestion ? Qui sommes-nous, nous quinous disons des hommes ? Nous sommesincontestablement ne¤ s de cette nature,notre corps est charnel et suit le destin detoute chair. Nous sommes chair, c ’est-a' -dire matie' re vivante. Chacune de nos cellu-les posse' de une certaine conscience ; de la'provient notre conscience tout entie' re, laconscience humaine.

Tous les e“ tres vivants terrestres sontconstitue¤ s d ’agre¤ gats de matie' re. Apre' sun certain temps, tout retourne a' son ori-gine. Le souffle, la vie, se retire dans lecorps e¤ the¤ rique et se dissout dans legrand champ e¤ the¤ rique du monde. Leprocessus est le me“ me que ce soit pour laterre, pour le corps solaire ou pour les sys-te' mes stellaires. Jacob Boehme appellel ’univers visible ß la maison de la mort �,qui renvoie au fameux : ß Tu es poussie' reet tu retourneras a' la poussie' re �.

Les gradations de la matie' re

Mais il y a sans doute plus que cela.Qu’ y a-t-il entre la chair et l ’ Esprit ?L’Homme ve¤ ritableest-il cache¤ en nous ?De quelle nature est-il ? La vie, telle quel ’e“ tre humain la conna|“ t est une re¤ alite¤pour lui. Il fait l ’expe¤ rience de la matie' rea' tous les degre¤ s comme la seule re¤ alite¤ .De me“ me que son corps : il y est attache¤parce qu’ il le perc� oit comme e¤ tant ß lui-me“ me�. Et en me“ me temps, il ressent dou-loureusement l ’ impermanence, la fuitedes choses. C ’est la voie de toute chair,mais ce n’est pas la voie de l ’ homme ve¤ ri-table, deManas !

Au septie' me livre du ß CorpusHerme-ticum�, verset 5 a' 8, Herme' s Trisme¤ gistere¤ pond a' la question deTat : ß Pourquoi, o“Pe' re, Dieu n’a-t-il pas donne¤ l ’ Esprit enpartage a' tous les hommes ?� ^ ß Il a

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voulu, mon Fils, que l ’union avec l ’ Es-prit, bien qu’a' la porte¤ e de toutes lesa“ mes, fu“ t cependant la re¤ compense desvainqueurs de la course [...]

Il a fait descendre un grand crate' reempli des forces de l ’ Esprit et envoye¤ unmessager charge¤ d ’annoncer au c�ur del ’ homme : Immerge-toi dans ce crate' re,toi, a“ me qui le peux, toi qui as confianceet crois pouvoir t ’e¤ lever jusqu’a' celui quia fait descendre ce vase ; toi qui sais a'quelle fin tu as e¤ te¤ cre¤ e¤ .�

Le Graal, la coupe, le vase, la pierre, etsemblables de¤ nominations, sont les sym-boles d ’une autre re¤ alite¤ . Ils sont une vi-bration ralentie d ’une re¤ alite¤ supe¤ rieure,d ’une autre nature dans le temps, quiappelle l ’a“ me et la pousse a' se plonger,dit Herme' s, dans les forces de l ’ Esprit,a' se laisser purifier par elles et avoirpart a' la Gnose, la vivante connaissancede Dieu, qui l ’e¤ le' ve au-dessus de toutesles limitations humaines ; qui la fait re-na|“ tre et disons pour e“ tre clair : noncomme une sorte de manifestation bio-logique supe¤ rieure mais dans le corpse¤ the¤ rique pur, originel.

Le de¤ passement inte¤ rieur du plan

tridimensionnel

Le ß Corpus Hermeticum� indiqueplus loin que toutes les a“ mes ont potentiel-lement la faculte¤ de se relier a' l ’ Esprit,mais que seule l ’a“ me rene¤ e, purifie¤ e, peutle faire : l ’a“ me qui n’est pas astreinte auxlimites de l ’ intelligence qui peut de¤ passerle plan tri-dimensionnel. Le Graal setrouve en dehors des trois dimensionsconnues, et cependant il est re¤ el ; il est laseule re¤ alite¤ pour l ’a“ me renouvele¤ e. Cen’est pas le cas de l ’ homme terrestre, faitde matie' re, qui se fonde sur la matie' re ettous ses degre¤ s de densite¤ . Pour lui, leGraal n’est qu’une jolie histoire, un re“ ve,un mirage, une illusion.

Le plan spirituel s ’exprime dans leplan physique-e¤ the¤ rique a' travers l ’a“ me.Et me“ me si la science traditionnelle estimpuissante a' le de¤ montrer, cela n’en estpas moins vrai. Depuis des temps imme¤ -moriaux existe une foule d ’ images augu-rant de la vie supe¤ rieure dans la vie infe¤ -rieure. On trouve la me“ me chose en mu-sique. Dans l ’ope¤ ra de Wagner, Parsifalfrappe a' la porte du cha“ teau du Graal endisant : ß Pe' re tout-puissant, abaisse tonregard vers moi, e¤ coute-moi, je t ’ imploredans la poussie' re. La puissance qui m’estvenue de ta splendeur, ne la laisse pas en-core tomber a' terre.�

On a coutume d ’ identifier le re¤ el a' lamatie' re, a' ce qui est soi-disant inde¤ niableet dur comme le fer. Mais quel est le degre¤de re¤ alite¤ du re¤ el, qui, pas une fraction deseconde, n’est identique a' lui-me“ me ? Quiest en mouvement constant ? Et pour-quoi ?

Recherches dans l’univers et dans

l’atome

Ces questions ont toujours pre¤ occupe¤les hommes a' travers les sie' cles. Ils ont

Projet deMendele|« ev,1869,pour leclassementpe¤ riodiqued’environ 60e¤ le¤ ments.

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toujours cherche¤ a' conna|“ tre les causes,les raisons et la cohe¤ rence de la cre¤ ation,les racines de l ’existence. La religion, lascience et l ’art ont, a' tour de ro“ le ou en-semble, pri les devants dans les diffe¤ rentescivilisations. Aujourd ’ hui, c ’est la sciencequi a la parole. Elle cherche dans l ’ infini-ment grand et dans l ’ infiniment petit,dans l ’univers et dans l ’atome. Mais lepoint de de¤ part est toujours la matie' re, a'quelque degre¤ de densite¤ qu’elle se trouve.

Le chimiste russe, franc-mac� on, D.J.Mendele|« ev (1834-1907) e¤ tablit en 1869 unsyste' me pe¤ riodique qui lui permit de clas-ser, en sept cate¤ gories, les e¤ le¤ ments chimi-ques connus, selon leur poids atomique.C ’est une repre¤ sentation analytique de lamatie' re avec, comme premier e¤ le¤ ment,l ’ hydroge' ne. Le tableau s ’arre“ te aux e¤ le¤ -ments radioactifs : uranium, neptuniumet plutonium, avec peut-e“ tre encorel ’americium, nume¤ ro 95. Il se trouve queles trois e¤ le¤ ments radioactifs cite¤ s portentle nom des trois dernie' res plane' tes de¤ cou-vertes : Uranus, Neptune et Pluton. Seloncertains e¤ sote¤ ristes, on devrait de¤ couvrirencore trois autres plane' tes : Isis, Herme' set Horus. On a de¤ ja' calcule¤ la trajectoirede l ’une d ’elles. C ’est ainsi que se de¤ voi-lent pas a' pas, a' la conscience humaine, lesmyste' res de la nature.

Aujourd ’ hui, les e¤ le¤ ments connussont au nombre de 118. Mais a' partir dunume¤ ro 95, on ne les trouve plus a' l ’e¤ tatlibre dans la nature. On ne peut les pro-duire qu’artificiellement ; ils ont unedure¤ e de vie tre' s courte et se comportentde fac� on impre¤ visible.

Des faits non de¤ montrables

La science moderne, initie¤ e par New-ton, s ’appuie sur des faits de¤ montrables,reproductibles, re¤ alisables. Mais ces prin-cipes de base se trouvent de¤ borde¤ s par lesnouvelles de¤ couvertes, par les progre' s des

calculs et des ide¤ es. Par exemple, on a de¤ -couvert l ’existence des champs de forcemorphoge¤ ne¤ tiques, qui ferait dire aux e¤ so-te¤ ristes que ce sont des mondes astrauxdiffe¤ rencie¤ s a' l ’ infini.

La recherche nucle¤ aire, depuis les an-ne¤ es 1900, a effectue¤ d ’ importants tra-vaux sur la relation espace-temps. Onpeut imaginer a' la rigueur que Dieu soitl ’espace. D ’ innombrables mode' les ma-the¤ matiques ont e¤ te¤ e¤ labore¤ s, et teste¤ s,pour confirmer cette hypothe' se. Mais onn’ y est jamais parvenu : ce que l ’on a de¤ -couvert, sans pouvoir l ’expliquer, c ’estque, pour tous les calculs, il y a toujoursunme“ me facteur qui est de lapartie : le fac-teur PSI. Ce n’est pas un parame' tre chi-mique : il se trouve qu’en grec ancien celasignifie ß a“ me�.

A l ’e¤ poque de Platon et de Pythagore,les Grecs avaient de¤ ja' une certaineconnaissance de la plus petite particule.Ils l ’appelaient ß atomos � qui signifie :qu’on ne peut couper, qu’on ne peut divi-ser. Plus tard, on la de¤ signa par lemot ß in-divisible �, c ’est-a' -dire ce qui ne peut e“ trefractionne¤ , ce qui reste, ce qui donc est in-destructible.

Le chimiste russeMendele|« ev dansson bureau.

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Des univers dans l’univers

De nos jours la connaissance del ’atome s ’est conside¤ rablement approfon-die. L’atome est sans doute le plus petitunivers connu. Un univers dans l ’uni-vers. Des univers a' l ’ inte¤ rieur d ’autresunivers.Ce n’est plus de la science fiction,c ’est la re¤ alite¤ . Dans le sixie' me livre duCorpusHermeticum,Herme' s dit a' Ascle¤ -pios : ß Si nous nous repre¤ sentons l ’espaceuniversel, nous n’ y pensons pas commeespace mais comme Dieu, et si l ’espacenous appara|“ t comme Dieu, il n’ y a plusd ’espace au sens commun du mot, il y ala force active deDieu qui embrasse tout.�

Einstein, dans son introduction a' lathe¤ orie de la quatrie' me dimension de l ’es-pace, cite la ß Doctrine Secre' te � de H.P.Blavatski comme source d ’ inspirationpour e¤ tudier le rapport entre masse ete¤ nergie, et la relativite¤ des deux. Au-jourd ’ hui, la science se penche sur lathe¤ orie des mouvements ondulatoires. Etl ’e¤ tape suivante, a' laquelle on arrive natu-rellement, est que tout est e¤ lectricite¤ , e¤ ner-gie,vibration.De¤ couvrirons-nousmainte-nant que la matie' re solide est aussi del ’e¤ nergie ? Que des vibrations de naturee¤ ternelle, ralentissant leur fre¤ quence, ontfini par se transformer en matie' re.

Les alchimistes connaissaient quatree¤ le¤ ments : feu, air, eau et terre ; a' partir dela' , ils expliquaient les quatre corps del ’ homme : mental, astral, vital et phy-sique. Dans des cornues symboliques, ilss ’efforc� aient d ’ introduire l ’ homme,selon sa quadruple stature de bas niveauvibratoire ^ le plomb ^ dans la fre¤ quencevibratoire divine infiniment plus e¤ leve¤ e,l ’Or de l ’ Esprit.

L’e¤ ther, mate¤ riau de construction de

la Cre¤ ation

Les quatre e¤ le¤ ments sont aussi les qua-tre modes de manifestation de l ’atome.L’e¤ ther est le cinquie' me mode de mani-festation. C ’est le mate¤ riau de construc-tion de la Cre¤ ation. A une tre' s basse fre¤ -quence, on trouve l ’ hydroge' ne, e¤ le¤ mentde construction de l ’univers visible.

Hydroge' ne et oxyge' ne, combine¤ s, for-ment l ’eau, l ’e¤ tat liquide, mais aussi laneige, la gre“ le, la glace et la vapeur. Assezre¤ cemment, au Japon, une e¤ tude a mis ene¤ vidence la nature tre' s influenc� able del ’eau, que ce soit par des pense¤ es, desparoles, de la musique ou simplement parune pre¤ sence, une vibration.Or l ’ hommeest constitue¤ a' quatre-vingt pour centd ’eau. Ne serait-ce que par cette eau,l ’ homme est susceptible d ’e“ tre influence¤ ,

Le Graal posse' detous les e¤ le¤ mentspour la gue¤ risonde l’a“ me et ducorps humains. LeßVasmirabile�(manuscritallemand, XVIe

sie' cle).

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voire manipule¤ . Que devient dans toutcela son inde¤ pendance hautement prise¤ e,son autonomie ?

Au sie' cle dernier, a' la fin des anne¤ esquatre-vingt, il a e¤ te¤ prouve¤ que les cellu-les du corps humain, des animaux et desplantes, posse¤ daient une certaine cons-cience, qu’elles re¤ agissaient aux pense¤ eset aux e¤ motions, comme c ’est le cas lorsde la se¤ paration d ’avec le corps maternel.On s ’est aperc� u, de plus, que l ’espace et letemps ne font rien a' l ’affaire. L’ humainest donc plus que de l ’eau, des cellules,des organes. Plus que de la viande. Hom-mes, animaux et plantes sont doue¤ s de vieet de conscience.Toutematie' re posse' de dela conscience. Dans la ß maison de lamort �, cependant, cette vie conscienteest temporelle, elle est lie¤ e a' la matie' re.Quand il y a de la vie, il ne peut y avoirde mort, au sens absolu. La mort absoluen’existe pas. Ce que l ’on appelle ß mort �est la de¤ composition des agre¤ gats de ma-tie' re. ß Tu es poussie' re et tu redeviendraspoussie' re �. La mort n’est pas l ’ane¤ antis-sement d ’e¤ le¤ ments combine¤ s, c ’est la rup-ture des liaisons e¤ nerge¤ tiques entre cese¤ le¤ ments.

La substance primordiale, expression

de l’ Inconnaissable

A l ’ inverse, on devrait oser constaterqu’ il n’ y a aucune vie ve¤ ritable la' ou' lesliaisons peuvent se rompre. C ’est lere' gne de la mort. La vie y est tout au plusune forme d ’existence, une vibration ma-te¤ rielle emprisonne¤ e dans la chairconcre' te.Mais il est e¤ vident que l ’ hommeposse' de quelque chose de plus.

Dans la Gene' se, il est mentionne¤ quel ’ Esprit planait ß au-dessus des eaux�. Laplus haute e¤ manation de l ’ Inconnaissables ’exprime dans la substance primordiale.La cre¤ ation se manifeste en tant qu’e¤ ther.Herme' s dit que l ’univers s ’exte¤ riorise ensept cercles. Les re¤ cits cosmologiques par-

lent de sept stades de manifestation e¤ the¤ -rique, concernant l ’ homme originel, a'partir de l ’esprit, de l ’a“ me et du corps.

Jan van Rijckenborgh e¤ crit dans ß Ele¤ -ments de la Philosophie� que de' s quel ’ Esprit central, ou Monade, se de¤ tachede l ’atome primordial, ce dernier semani-feste sous une triple forme spirituelle qui,a' partir de la substance primordiale, pro-ce' de a' la re¤ alisation de l ’ homme origineltriple. Dans le corps s ’expriment l ’a“ me etl ’esprit, dans l ’a“ me se manifestent lecorps et l ’esprit, dans l ’esprit se de¤ mon-trent l ’a“ me et le corps.Tel est l ’e¤ ternel ori-ginel. Mais dans le champ vibratoire del ’ humanite¤ , d ’autres forces sont a'l ’�uvre. Tout se change constamment enson contraire et, pour la plupart des e“ tres,le sens de la manifestation originelle s ’estperdu.

ß Tu dois, o“ a“ me, parvenir a' la

connaissance de ton e“ tre �

Tout ceci explique l ’aide apporte¤ e auxhommes et la descente du Graal, a' notree¤ poque aussi. A l ’ homme terrestre quiporte et renferme l ’ homme ce¤ leste se pre¤ -sente le Graal dans toute sa re¤ alite¤ .Comprenda-t-il ce myste' re ? Cherchera-t-il leGraal a' l ’ inte¤ rieur de lui-me“ me et nona' l ’exte¤ rieur ? Herme' s pose ces questionsdans le ß De castigatione animae � (Ducha“ timent de l ’Ame) : Tu dois parvenir, o“a“ me, a' la connaissance de ton e“ tre, de sesformes et de ses aspects.Ne pense pas quele moindre aspect dont tu souhaites ac-que¤ rir la connaissance soit a' l ’exte¤ rieurde toi ; non, tout ce que tu dois conna|“ treest a' l ’ inte¤ rieur de toi.�

Maintenant que le monde entre dansl ’e' re du Verseau d ’une anne¤ e stellaire, ilperd de sa densite¤ mate¤ rielle. Il devientcomme transparent ; tout devient mani-feste, visible et surtout connaissable.Rien, ni personne, ne peut plus se dissi-muler. Les cristallisations volent en e¤ clats.

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Tous les joints de la vieille maisoncommencent a' craquer. La souffrance del ’ humanite¤ et l ’ imperfection de touthomme apparaissent avec plus de nettete¤ .L’ humanite¤ souffre en effet. Son a“ me estmalade. Beaucoup le voient et tentent de lamettre sur la bonne voie. Mais ou' etcomment trouver cette voie ?

Que Parsifal, le chercheur, votre servi-teur et vous-me“ me, lecteur,voient leGraal

passer devant eux, poseront-ils la bonnequestion : de quoi souffre le Soi inte¤ rieur,l ’ homme-a“ me-esprit originelreve“ tu dechair ?

Le Graal et sa signification

spirituelle

Celui qui n’a pas lamoindre ide¤ e de cequ’est le Graal ne peut poser cette ques-

Le chercheur deve¤ rite¤ en lui etautour de lui(illustrationPentagramme).

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tion, du moins pas encore. Il doit parcou-rir un long chemin avant de commencer a'chercher le Graal. A travers de nombreu-ses incarnations, l ’e¤ cole de la vie lui per-met de mu“ rir, d ’arriver a' se demanderpourquoi il porte le nom d ’ homme, decommencer sa recherche, la recherche dupourquoi. Ainsi beaucoup d ’e“ tres, actuel-lement, sont a' la recherche duGraal et desa signification.

Aujourd ’ hui, il est beaucoup questionde spiritualite¤ . Dans cette vie agite¤ e, celase traduit par la me¤ ditation, le retour sursoi-me“ me et la re¤ flexion. L’ homme est a' larecherche d ’e¤ quilibre et de calme. Ce a'quoi l ’on atteint de plus e¤ leve¤ est unesorte d ’extase mystique ou d ’ illumina-tion. Un mode' le temporel d ’ harmonietemporelle. Mais est-ce la' seulement lebut de l ’ homme, maintenant que l ’e¤ pe¤ ea' double tranchant de l ’ Esprit Saint apris forme dans le Graal ? L’e¤ pe¤ e dontJe¤ sus dit dans l ’ Evangile de Matthieu :ß Je ne suis pas venu apporter la paix maisl ’e¤ pe¤ e.� l ’e¤ pe¤ e de feu qui, comme la coupesymbolique contenant l ’ Essence spiri-tuelle, posse' de le pouvoir de se¤ parer lepur de l ’ impur.

Les gens ayant une orientation mate¤ -rialiste conside' rent la spiritualite¤ commeune absurdite¤ , une impossibilite¤ , un at-trape-nigaud. Il faut se plonger dans levase sacre¤ pour que l ’ Esprit puisse se re-lier a' l ’a“ me rene¤ e. Cette unification de¤ -passe tout entendement. C ’est la mani-festation de l ’omnipre¤ sence, la quatrie' medimension, qu’on appelle aussi l ’ouver-ture du ß passage �, le passage vers la cin-quie' me, la sixie' me et la septie' me dimen-sion, laquelle est absolument spirituelle.

Libe¤ ration du Graal

Le lieu de la rencontre de l ’a“ me avecl ’ Esprit est le Graal. C ’est un champ vi-bratoire qui re¤ sonne a' une octave e¤ leve¤ e,totalement immate¤ rielle. C ’est la ve¤ ri-

table anti-matie' re, le vide dans le mondedes polarite¤ s. Mais le Graal ne tombe pas,comme c� a, du ciel. Il faut le libe¤ rer par uneexpe¤ rience ve¤ cue. La force libe¤ ratrice estomnipre¤ sente, elle pe¤ ne' tre aussi l ’universtridimensionnel. Pour pouvoir venir enaide a' l ’ humanite¤ , elle doit se manifestersous forme d ’un champ d ’e¤ nergie nonterrestre. Il faut que le Graal soit un bra-sier.

Il y a donc, d ’un co“ te¤ , une aide surna-turelle qui cherche les e¤ gare¤ s, et de l ’autre,l ’ homme qui ressent inte¤ rieurementqu’ il est un fils perdu. L’aide de la forced ’Amour et l ’ homme cherchant la de¤ li-vrance, s ’approchent l ’un de l ’autre pro-gressivement : ß le semblable attire le sem-blable �. A un certain moment, ils se ren-contrent, et il se cre¤ e un foyer. La Gnosevivante, la connaissance directe de Dieu,commence a' se re¤ ve¤ ler. C ’est le re¤ sultatd ’une sorte d ’ induction, d ’une interac-tion inconsciente rendue possible parune re¤ ceptivite¤ a' laGnose. Il n’ y a aucunemystification, aucune mene¤ e expe¤ rimen-tale. On est en pre¤ sence d ’une re¤ alite¤pure, e¤ leve¤ e, scientifique. C ’est une ques-tion de vibration, d ’atomes qui redevien-nent porteurs des Essences spirituelles.C ’est la manifestation du cinquie' mee¤ ther. Elle ne se produit pas simplementpar la force des choses, mais par un pro-cessus de transmutation, suivi d ’un pro-cessus de transfiguration.

Le roi du microcosme

Le Graal est la puissance active del ’origine se manifestant a' notre e¤ poque.Toutes les a“ mes qui le peuvent sont in-vite¤ es a' s ’ immerger en elle, a' s ’ y purifier,a' s ’ y de¤ salte¤ rer, a' y vivre totalement et de¤ -finitivement. Les e¤ le' ves de la Rose-Croixd ’Or sont, comme tant d ’autres, en que“ teduGraal.Conforme¤ ment au sens et aubutde la vie. Ils explorent les dernie' res pro-fondeurs de leur e“ tre, et de¤ duisent les

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conse¤ quences qui s ’ imposent. L’ hommeexte¤ rieur fait partie inte¤ grante du monde,l ’ homme inte¤ rieur est ce roi malade, Am-fortas, gisant dans les murs d ’un cha“ teaudifficile d ’acce' s ; le roi microcosmique,l ’ homme originel reve“ tu de chair. Il doitgrandir dans lamesure ou' lemoi consent a'diminuer. En ce sens, les hommes d ’au-jourd ’ hui sont des chevaliers du Graal etdes chevaliers de laTable ronde. Pour au-tant qu’ ils arrivent a' s ’accorder entre eux.

Le Graal comprend de nombreux as-pects. Me“ me s ’ il se manifeste toujours a'notre e¤ poque, sa de¤ finition ne rele' ve pasde ce monde. Il est un interme¤ diaire duChrist, une archemoderne. Il est sans rap-port au temps, il est omnipre¤ sent. Il est laforce e¤ the¤ rique, l ’e¤ nergie cosmique, lamain tendue de la Gnose, la porte de laVie. Le Graal est sans dimension, sans li-mite. Il est une vibrationprovenant du do-maine de l ’Humanite des Ames vivantes.Il se de¤ voile a' ceux qui comprennentqu’ ils vivent dans une re¤ alite¤ fragmente¤ e,qui de¤ sirent contempler la ple¤ nitude ets ’ y incorporer. Le Graal est la barque ce¤ -leste ; encore de nos jours. Il veut consolertous les hommes et leurmontrer le sens deleur existence. Il veut qu’on le connaisseet il se de¤ voile a' la conscience.

La Barque ce¤ leste de notre temps

Le Graal va d ’ Est en Ouest, du do-maine de la Lumie' re au pays des te¤ ne' bres.C ’est une balise dans la nuit des temps.Celui qui le cherche, se verra parcourir lechemin dans une profonde fraternite¤

d ’a“ me avec beaucoup d ’autres cher-cheurs. Celui qui ne cherche pas encoresera attendu avec la me“ me solidarite¤ . LeGraal plonge ses racines hors des a“ ges. Ilappelle l ’ homme depuis des temps indici-blement longs. Il attend tous les hommesavec une patience infinie. La ve¤ rite¤ , la re¤ a-lite¤ , n’est pas ce que l ’on en pense : elle est .Les e¤ toiles, les plane' tes, les mondes, lese¤ le¤ ments, les atomes, les noyaux, et toutce qui reste a' de¤ couvrir, ont existe¤ de touttemps.On les de¤ couvre quand notre cons-cience y est re¤ ceptive.

Les messagers, les sages, les e¤ vangiles,les e¤ coles spirituelles, les le¤ gendes duGraal, tous portent la re¤ ve¤ lation de l ’e¤ ter-nite¤ dans le temps. L’ homme qui leurouvre son c�ur comprend le but dans le-quel il a e¤ te¤ cre¤ e¤ . Il devient conscient.Gus-tave Meyrink e¤ crit dans ß Das Haus zurletzten Latern� : ß Aujourd ’ hui, apre' sune longue nuit pe¤ nible, j ’ai senti les e¤ cail-les me tomber des yeux, et maintenant jesais, en ve¤ rite¤ , le sens de la vie.ß

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La symbolique du pain et du vin

La symbolique du pain et du vin est tre' sancienne. On la retrouve a' maintes re-prises, sous forme de paraboles, tantdans l ’Ancien que dans le NouveauTes-tament.

Lepain et le vin sont des e¤ le¤ ments essen-tiels de la vie quotidienne. Ils se pre“ tentparticulie' rement a' la comparaison entrel ’alimentation ordinaire et la nourriturespirituelle. Le corps physique de¤ pe¤ ritsans subsistance ; de me“ me l ’a“ me s ’e¤ tiolesans nourriture spirituelle. Ces symbolesfurent utilise¤ s dans les Myste' res pre¤ -chre¤ -tiens, et plus tard dans les Myste' res chre¤ -tiens. Sublimes arcanes, rendues sousforme alle¤ gorique.

Dans l ’antiquite¤ , on conside¤ rait la na-ture elle-me“ me comme une parabole,comme la repre¤ sentation de la re¤ alite¤ ca-che¤ e derrie' re elle. La production de ble¤pour le pain et la culture de la vigne pourle vin ont toujours e¤ te¤ d ’e¤ minentes activi-te¤ s des civilisations. Pain et vin ont tou-jours e¤ te¤ conside¤ re¤ s comme des dons ce¤ -lestes. La mythologie grecque a ample-ment illustre¤ et de¤ crit ces gra“ ces accorde¤ esaux humains.

Le painde ce¤ re¤ ale sustente le corps phy-sique pe¤ rissable ; le pain spirituel construitet entretient le corps spirituel. Dans la pre-mie' re Ep|“ tre aux Corinthiens, Paul dit quele corps physique a e¤ te¤ forme¤ avant le corpsspirituel, lequel ne¤ cessite l ’assimilation desforces du pain et du vin divins.

Dans lesMyste' res d ’ Eleusis, la de¤ esseDe¤ me¤ ter donna le ble¤ aux hommes et leurapprit a' le cultiver. Dionysos, le dieu duvin, e¤ tait repre¤ sente¤ tenant une coupe,

couronne¤ de pampres et de grappes de rai-sin. Pour les Grecs, boire du vin e¤ tait unenoble tradition, et servir a' boire, un hon-neur. C ’e¤ tait barbare que de s ’enivrer.Boire le vin de l ’ Esprit requiert des condi-tions inte¤ rieures spe¤ ciales, ainsi qu’uneparfaite compre¤ hension de la re¤ alisation a'atteindre. Ce vin vient de l ’ Esprit lui-me“ me pour purifier l ’ homme inte¤ -rieurement, et le pre¤ parer a' recevoir direc-tement l ’ Esprit. Le vin sacre¤ est dynami-sant. Le Nouveau Testament nous avertitformellementde ß nepasmettre duvinnou-veau dans de vieilles outres�. Pour recevoirle vin nouveau, il faut d ’abord une purifica-tion inte¤ rieure, une transmutation et un re-nouvellement. Il faut savoir si l ’a“ me est par-faitement pre¤ pare¤ e ; si elle a atteint l ’e¤ le¤ va-tion qui convient ; si elle ne se laisse plus en-tra|“ ner vers lebas ; si elle perse¤ ve' re dans sonde¤ tachement. Le vin de l ’ Esprit ope' recomme un reme' de spirituel pour gue¤ rirl ’a“ me malade. Les Myste' res font toujoursressortir ce pouvoir de gue¤ rison.

Le vin de la terre embrume la cons-cience, le vin de l ’ Esprit l ’e¤ claircit. Lepain spirituel a ce me“ me effet. L’ histoirede la miraculeuse multiplication despains, dans leNouveauTestament,montreque c ’est unemanne ine¤ puisable : tant quel ’on a faim de l ’ Esprit, ce pain est dispo-nible.

Sans le pain et le vinde l ’ Esprit, il n’ y apas de croissance spirituelle possible. Dansune autre parabole, le Christ est le cep de lavigne et les a“ mes sont les sarments. Le vi-gneron ^ Dieu ^ taille les rameaux pourqu’ ils produisent du fruit en abondance.Les branches malades ne donnent pas defruit. Elles ne peuvent recevoir la se' ve du

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Christ. C ’est pourquoi, la gue¤ rison, lasanctification et la restauration sont lapremie' re exigence.Cette parabolemontrebien le processus de purification et detransformation qui doit se produire pourpermettre la croissance spirituelle. C ’estle me“ me the' me qui revient dans les noces

La de¤ essegrecque De¤ me¤ terportant unegerbe et unefaucille (aquarelledeThomasStothard, de¤ butdu XIXo sie' cle).

de Cana ou' le Christ change l ’eau en vin.Le de¤ voilement de ces re¤ cits symboli-

ques apporte une nouvelle compre¤ hen-sion et nous incite a' chercher le chemininte¤ rieur qui conduit a' la vie originelle.Ainsi, d ’un myste' re obscur, on arrive a'la lumineuse compre¤ hension.

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Service de Temple ouvert au Public

Le Mardi 08 Avril 2008 à 20:30Espace Salvator 19, Bd Louis Salvator 13006 Marseille,

Réincarnation ou Renaissance ?

Le Mercredi 23 Avril 2008 à 19:00Espace Salvator, 19, Bd Louis Salvator 13006 Marseille

Conférences du mois d'avril 2008 sur Guadeloupe

DU BOUDDHA A NOS JOURS

Le Vendredi 11 Avril 2008 à 19:30Hotel Fleur d'épée (ancien Novotel), Bas-du-fort, Gosier

Conférences du mois d'avril 2008 sur Lyon

EXPERIENCES DE MORT IMMINENTE, Un message pour l'Âme

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Les Ateliers de l'Âme

Le Samedi 05 Avril 2008 à 14:00Rose-Croix d'Or - 30, rue du Général Schramm 93120 La Courneuve,

Santé et guérison

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Le Mardi 15 Avril 2008 à 19:30L'univers d'Esther, 13 rue des tournelles - 75004 PARIS, M° Bastille

Qui sont les Rose-Croix

Le Mercredi 16 Avril 2008 à 20:30Salle La Bretesque, Place Vogel 80000 AMIENS

La gnose des temps présents : Le verseau et la révolution de la conscience

Le Mardi 22 Avril 2008 à 19:30L'univers d'Esther, 13 rue des tournelles - 75004 PARIS, M° Bastille

A l'écoute de l'être intérieur

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Introduction à l'enseignement gnostique de la rose-croix-d'or

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Quelle Ecologie spirituelle pour le Monde ?

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Si la nature est esprit, qu'en est-il de l'écologie?

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EVEIL SPIRITUEL ET METAMORPHOSES DE L'ÂME

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