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S4* Année . — N* SI CINQV CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES Jeudi 13 Mars 1913 JOURNAL 1 DE SENLIS Rédacteur m chef s I»onp BERTROZ. Paraissait le Jeudi et le Dimanche Paraissant le Jeudi et le Dimanche] Ou a’ABOinra «tu B u im ii d« J o tn a l «t dsju iomi I«s bnrsaux d« posta. — L'»bonn«m«»t ait psyabla d’*vûBoÔntriSr?ÜaU* ** pUia dro1* »M«ptioa * •* t5 d< «üj iqua mhum* Senlis, le 12 Mars 1913 , | L’incident soulevé par M. Bonnet dé montre donc une fois de plus, si c’était I nécessaire, que l'objectif des radicaux tt I radicaux-socialistes est de satisfaire leurs ambitions personnelles, de sauvegarder leurs intérêts particuliers sans s’occuper des principes démocratiques qui ne figu rent dans leurs programmes, dans leurs engagements que pour capter la confiance des électeurs et piper leurs voix. Ce sont des choses qui sautent aux yeux des moins clairvoyants et sur lesquelles il est inutile d’insister. Quand un radical, comme M. Bonnet, soulève un coin du voile pour nous faire voir ce qui se triture dans l’officine du comité exécutif, on lui applique la cen sure, l’excommunication ; on le débarque. C est ainsi qu’on respecte chez eux la liberté d’opinions. C’est ainsi qu’on ap plique la discipline. Il ne reste plus aux électeurs, qui ne veulent pas jouer le rôle de dupes, qu’à tirer de cette leçon de choses tout le parti qu’il convient. L oup BERTROZ. A double face Un député radical-socialiste qui fait partie de la Commission du contrôle a été indigne de cette libéralité et il a menace le Ministre d'une interpellation. On lui a répondu qu’il existait des précédents de même nature en faveur des coopératives agricoles et d’œuvres maritimes. Le dé puté s’est tu, mais La Liberté se dit en mevu-e d’annoncer que, si la question vient à la tribune, il interviendra. Notre confrère s’attend bien à recevoir un démenti du journal des unifiés. « Nous n’en persisterons pas moins à affirmer de la façon la plus formelle , dit-il, que le cadeau de 800.000 francs a bien été fait par l'Etat à la banque unifiée, à la fin de l’année dernière. Il i paraîtra au moins exagéré au public que ses deniers servent ainsi à entretenir ceux qui se déclarent les ennemis de la patrie et de la France. Puisqu’ils font cette sale besogne, que ce soit au moins avec leur seul argent et non avec le nôtre. » Les retraites ouvrières. M. le ministre du Travail vient d'horno- loguer les pensions de retraite ci-après : MM. Hébert, à Acy-en-Multien ; Gratiot, à Acy-en-Multien ; Roy, à Brégy. Delange, à Vèrneuiî ; Mancier, à No» gent-sur-Oise ; Lebon, à Ivors ; Villain, à Cramoisy ; Levasseur, à Fleurines. Mmes Robquin, à Fleurines; Brehamel, à Fleurines; Varin, à Acy en-Multien ; Macron, à Aumont ; Brosse, à Pont-Ste- Maxence; Anty, à Nogent-sur-Oise : Her- gle, à Fleurines; Nourry, à Balagny-sur- Thérain ; Talion, à Balagny-sur-Thérain ; veuve Goujon, à Mareuil-sur-Ourcq ; MM. Darras, à Fleurines ; Bontemps, à Verbe- rie ; Borniche, à Cramoisy. De La Liberté : M. le sénateur Dupont, de l'Oise, nous adresse une petite note, comme président du Comité français des expositions à l’é tranger, d'où il appert que, reçu hier par M. Pojncaré, il l’a entretenu de l’Exposi tion de Gand qu’on inaugurera le 26 avril et de l’Exposition de San-Francisco en 1915. M. Dupont lui a-t-il aussi rendu compte de la réunion de Creil, le 2 mars, où les blocards de l’Oise, ayant à leur tête ledit Dupont, suité de Baudon, l'homme des quinze mille, de Bouffandeau, Chopinet, etc., ont fortement daubé contre tous les projets en cours, militaires ou autres, du ministère actuel qui n’est que le cabinet Poincaré sans Poincaré ? Combien de faux poincaristes ne vont- ils pas de la sorte jouer les vrais à l’Elv- Un aviateur monte à 6.000 mètres L’aviateur Perreyon, chef pilote de i Ecole Blériot, de Bue, est monté mardi matin, avec son monoplan, à une hauteur de 6,000 mètres, battant le record de Garros qui n’avait atteint que 5,610 mètres. Ce vol s est accompli en 1 heure 07 mi nutes. Le torchon brûle dans le clan radical. Voici les pontifes de la rue de Valois obligés de sévir, de menacer de l’excom munication les fidèles blocards qui ne se soumettent pas à leurs décisions ou qui passent au crible les actes des parlemen taires. L’aventure qui a failli provoquer la démission de M. Combes vaut la peine d’être contée. Dans différents congrès, les blocards avaient émis le vœu de confier au suffrage universel le soin d’élire les sénateurs et non pas au suffrage restreint, qui n’a rien de démocra tique. Les sénateurs radicaux devaient élaborer un projet de loi dans le sens indiqué par les congressistes. Une com mission de 9 membres fut nommée à cet I effet. Elle manœuvra avec une lenteur si désespérante que 6 ou 7 de ses membres eurent le temps de passer dans l’autre monde avant d’avoir laissé traces de leurs travaux. Ils ne furent pas remplacés, par la raison que les pères conscrits, radicaux et radicaux-socialistes, n’éprouvaient pas le moins du monde un empressement quelconque à élaborer ce projet. Après lui avoir accordé les honneurs d’un I enterrement de première classe, ils s’en- I dormirent tranquilles, espérant que la I question ne reviendrait jamais sur le tapis. I Mais le radical bon teint qu’est M. I Bonnet, un des manitous de la rue de I Valois « veillait au grain ». Il s’avisa de I convoquer ses collègues pour leur rap- I peler que les sénateurs élus sur un pro- I gramme radical se moquaient de leurs I engagements avec une rare désinvolture. I Cette pierre lancée dans la mare aux gre- I nouilles provoqua un tel scandale que le I petit père Combes, dans un accès din- I dignation, envoya illico et sans autre I forme de procès sa démission de président I du Comité. Ce fut un beau tapage, vous le I pensez, dans les mares stagnantes. Une I délégation fut aussitôt dépêchée chez M. I Combes pour le supplier de retirer sa dé- I mission. Le petit père se laissa attendrir, I mais à la condition que le susdit Bonnet I recevrait pour son incartade une verte I réprimande. Il était inadmissible qu’un I radical, sans l’autorisation de ses su- I périeurs, se permette de reprocher aux I sénateurs d’avoir jeté au panier un vœu I émanant de leurs électeurs. Ce sont cependant des faits qui se pro- | duisent journellement; nos adversaires I ont souvent inscrit dans leurs programmes I en gros caractères : Ni emprunts, ni I impôts nouveaux. Cela ne les a pas em- I péchés d’accabler le contribuable de nou- I velles charges, d’augmenter nos dépenses I dans des conditions scandaleuses et de I faire atteindre au budget le chiffre fabu- I leux de 5 milliards I Tout cela est connu, I mais il est interdit d’en parler dans le clan I radical, sous peine d’encourir les rigueurs | d’une discipline inexorable. *** Et pourquoi donc les sénateurs n’ont-ils I pas d’empressement à demander que la I haute assemblée, comme la Chambre des I Députés, soit issue du suffrage universel? I La raison, vous ne la chercherez pas I longtemps. Avec le suffrage universel, I leur élection deviendrait plus probléma- I tique pour ne pas dire très compromise; I or, comme ils tiennent avant tout à I conserver leurs sièges, ils préfèrent de I beaucoup le suffrage restreint. Que ce I dernier soit moins démocratique voilà le I cadet de leurs soucis. Ce qui leur tient au I cœur c’est l’assiette au beurre, un point I c’est tout. Votes de nos Députés. I Séance du 6 mars 1913. Scrutin sur l’incorporation dans la loi I de finances des articles visant les traite- I ments des instituteurs : I Pour l’adoption : 498. Contre : 30. La Chambre a adopté. l’exception de M. Delpierre absent par congé. » ...... Les biens ecclésiastiques. Par décret en date du 16 février 1913, a été autorisée la création, dans la commu ne de Frétoy-le-Château (Oise), d’un bu reau de bienfaisance dont la dotation a I été constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l’église. Par décret en date du 16 lévrier 1913, a été autorisée la création, dans la commu ne de Montmacq (Oise), d’un bureau de bienfaisance dont la dotation a été consti tuée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l’église. Par décret en date du 16 février 1913, a été autorisée la création, dans la commu ne de Plessis-Brion (Oise), d’un bureau de bienfaisance dont la dotation a été cons tituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l’église. » ------------------ Association des sociétés de gymnastique. L’Assemblée générale annuelle aura lieu à Creil, le dimanche 16 mars 1913, sous la présidence d’honneur de M. Raux’ préfet de l’Oise. . De huit heures et demie à onze heures et demie du matin, cours des moniteurs de l’Association et répétition des mouve ments du concours de la fêle fédérale de Vichy de 1913, ausgymnasede l’Avenir de Creil, rue Benjamln-Raspail ; A onze heures, réunion de la commis sion technique au domicile du président ; A onze heures, réunion de la commis sion de vérification des finances, au domi- I cile du président ; j A raidi un quart, déjeuner familial en i 1 honneur des lauréats de 1912, hôtel du Chemin de fer, avenue de la Gare, à Creil. A deux heures très précises, assemblée générale annuelle, en l’une des salle de l’hôtel de ville de Creil ; Distribution aux lauréats de 1912 des récompenses décernées par le gouverne ment. 1 ♦ - - . Dans les finances. Sont nommés : M. Vanderquand, secrétaire à la direc tion de l’institut national des sourds et muets de Paris, à la perception de Nan- teuil-le-Haudoin (Oise), 2e classe (produit net, 5,973 (candidature exceptionnelle). M. Rivière, percepteur de Brides-les- Bains (Savoie), 2e classe (produit net, 1,329 fr.), à la perception de Chevincourt (Oise), 2e classe (produit net, 4.389 fr. (équivalence, convenances personnelles). M. Bonneau, ancien fondé de pouvoirs I à la perception de Marseille-en-Beauvai- sis (Oise), 2” classe (produit net, 4,829 fr.) -»..n , , >■ - Déclaration de Société. L'Officiel publie la déclaration sui vante : 21 février 1913. L’Espérance de Trosly-Breuil. Objet : Sports. Siège so cial : Trosly-Breuil (Oise). I La mort d’une centenaire. Les obsèques de Mme veuve Cagniarl, la centenaire de Compiègne, ont eu lieu au milieu d’une très nombreuse assistance. Le corps a été transporté à Béthisy- Saint-Pierre. Un cadavre près de l’écluse. A l’écluse de Verberie, située sur le territoire de Lacroix-Saint-Ouen, on vient de retirer un cadavre d’homme a demi dé composé et qui, pour tout vêtement, ne portait qu’un pantalon foncé a raies très usagé. L’état de décomposition du cada vre n’a pas permis de déterminer s’il por tait ou non des blessures. De même, il a été absolument impossible de l’identifier. ' -— - Cheminots tamponnés par des trains. M. Hector Defarcy, occupé à la manœu vre d’un train de marchandises en gare de Breteuil-Embranchement, a été tamponné par un autre train de marchandises et pro jeté sur la voie. Il a été relevé avec de nombreuses fractures, notamment au bras et au crâne. On l’a transporté d’urgence à l’hospice d’Amiens, où son état a été jugé des plus graves. Lundi matin, à sept heures, M. Joseph Gatoire, vingt-huit ans, horiime d’équipe au chemin de fer du Nord, a été tamponné par la machine du train de Compiègne, en gare de Clermont, au moment où ,ii tra versait les voies pour l’aiguillage de ce train. M. Gatoire a été transporté à l’hô pital de Clermont, où l’on aiconslaté qu’il portait de nombreuses contusions à la tête. Le blessé se plaint, en outre, de dou leurs internes. Dans un ordre du jour à son armée, l’îfcpereur Guillaume, après avoir rappelé qu il y a cent ans, la Prusse se préparait à secouer le joug de l’étranger et quel esprit de sacrifice anima le peuple à cette époque, évoque le souvenir des braves qui se sont distingués pendant les guerres de l’Indépendance, et ajoute en substance : « Les exploits de ces glorieux ancêtres sont, pour notre génération, une invitation à faire une réalité de ce mot du poète : « Ce que tu as « hérité de tes pères, acquiers-le pour le pos- « séder ». C’est alors que nous irions au com bat d’un cœur léger et avec assurance, si nous étions appelés un jour à défendre ce qui a été acquis au prix de tant de sang, à protéger 1honneur de l’Allemagne contre celui qui ose rait y toucher. » En concluant, l’empereur invite l’armée à se souvenir que la victoire vient de Dieu et à porter en son cœur la devise : « Dieu soit avec nous 1 » Echos et Nouvelles, M, Jaurès vient de recevoir une fameuse leçon. Il était allé porter à Nice ses pro vocations antipatriotiques et la section socialiste niçoise avait organisé une grosse réclame autour de la conférence annon cée. Mais ce fut un charivari épouvantable ; les Niçois, indignés, firent au leader col lectiviste un accueil qu’il n’oubliera pas de sitôt. On ne dira plus une conduite de Gre noble, mais une conduite de Nice. Dès le début de la réunion, et aussitôt que Jaurès fut monté sur l’estrade, ce fut une bordée de coups de sifflets. Les cris partaient de tous les points de la salle : « A Berlin 1 A Berlin ! » Ce fut en vain qu’il essaya de se faire entendre, le vacarme redoubla: « A bas l’Allemand! » criait-on detoutesparts. « Vive la France! Vive l’armée ! » Et soudain la Marseillaise, éclata et ce fut une rafale. L’Agence Bavas constate - que Jaurès dut s’enfuir sans avoir pu pla cer un mot. Aussitôt une manifestation s’organisa et parcourut la ville en chantant \& Marseil laise et la Marche de Sambre et Meuse. C’est en vain que YHumanité essaie de masquer la déroute de son leader en dé clarant « qu’une poignée de nationalistes a troublé la réunion ». Cette poignée, c’était la presque unani mité du public, c’était l’ensemble des bons citoyens, indignés de la trahison de celui qui est devenu le commandité de l’Alle magne et le porte-parole de Guillaume II. Les lettres à. dix centimes entre la France et l’Angleterre. - Répondant à une question, le Postmaster Général a déclaré à la Chambre des Communes qu’un projet ten dant à abaisser à dix centimes la taxe postale entre la France et l'Angleterre était actuelle ment à l’étude. Il a ajouté ne pouvoir faire aucune déclaration quant à l’issue possible des pourparlers en cours. L’éloquence des faits. — La plupart des Infirmières médaillées par le gouverne ment sont des « religieuses »,-ce que le Jour nal Officiel s’est bien gardé de dire : rappe lons, à ce propos, le Irait que voici, cité par V Igr Gibier, dans son éloquent discours, pro noncé à la salle Wagram, à la clôture du con grès diocésain. Une réunion publique avait lieu dans une commune des environs de Paris pour protester contre l’expulsion des Petites Sœurs de l’As somption. Un ouvrier demande la parole : « Il y a quelques mois, dit-il, j’ai été atteint de la fièvre typhoïde, ma femme a gagné la maladie et aussi mes deux petites filles. Une petite Sœur est venue et nous a soignés pen dant des semaines. Nous avons tous guéri, mais la petite Sœur est morte. » « Je n’ai plus rien à dire. » Une panique dans un cinémato graphe ô, Vervins. — Dimanche, au cours d’une séance de cinématographe donnée dans un ca|é de Monceau-le-Neuf, au premier éta ge, le'récipient contenant le gaz d’éclairage fit explosion. Les spectateurs, qui étaient 120 environ, furent pris de panique. Un certain nombre purent s’échapper par l’escalier, une vingtaine sautèrent par les fenêtres. L’incendie fut rapidement éteint par les pom piers. Quarante-six personnes sont blessées plus ou moins grièvement. Dix d’entre elles seraient dans un état désespéré. M. Poincaré n’est pas décoré. — M Faliières, lorsqu’il so tait, arborait toujoui s à sa boutonnière la rosette de la Légion d’hon neur. M. Poincaré a rompu avec la tradition, et les boutonnières de ses vêtements sont vierges de décoration. Cela ne manque pas de tracasser M. Mol- lard : le protocole, veut, en effet, que le Prési dent de la République, étant grand-maître de l’Ordre , donne l'exemple aux simples citoyens en portant les insignes de la Légion d'honneur. La réponse des ailiés. Le texte de la réponse des gouvernements balkaniques à l’offre de médiation des puis sances est arrêté définitivement ; il ne manque plug que l’approbation, pour la forme, d’un dus a,iies qui, d’ailleurs, a donné déjà en principe son adhésion au projet de la note qui lui avait été soumis. On peut donc s’attendre à ce que cette ré ponse soit remise aux représentants des grandes puissances d’ici à quarante-huit heures. Différends entre alliés. On assure que les Serbes empêchent les métropolites bulgares de Dibra et d’Okrida de sortir de chez eux. Une délégation bulgare, chargée de protester contre ce fait, est partie pour Sofia. La situation serait tendue entre Serbes et Bulgares, à Rezena et Kœprulu. Les Bulgares ont maltraité et ont tué des paysans grecs, dans la région de Negrita. Les troupes grecs sont intervenues, ont pris deux canons et ont fait 72 prisonniers qui ont été amenés à Salonique. La démobilisation Austro-Russe. Un communiqué officiel a annoncé mardi la démobilisation Austro-Russe. Sous ce titre, notre confrère La Libeité oublie un article appelé à faire sensaticn. D’après La Liberté, une somme de 800.000 francs aurait été accordée, à la fin de l’année dernière, sur la caisse des jeux, à la banque dite des Coopérateurs qui est la banque des Unifiés et dont les administrateurs sont deux socialistes uni fiés, MM. Héiiès et Briat. On sait que cette banque a pour but de faciliter les transactions des coopératives ouvrières. Les bénéfices qu’elle réalise permettent au parti socialiste d'alimenter ses caisses de propagande, de soutenir ses journaux et de constituer ses fonds èlectoraux ; autrement dit les fonds qu’elle reçoit soutiennent les élus unifiés dans leur lutte contre le capital, contre l'armée et contre le pays. C’est à cette banque que le Ministère de l’Intérieur a donné 800.000 francs sur les fonds des tinés aux hôpitaux et aux œuvres d’assis tance aux vieillards. La police parisienne a réussi enfin à ar rêter à la fête de la Villette, le bandit La- combe, l’assassin des Aubrais. Il s’est re connu coupable du meurtre du contrôleur Tharry et de l’assassinat de l’anarchiste D«”v,t II a également reconnu avoir par ticipé au sa.c du bureau de poste de Be- zons, mais il a nié le meurtre du receveur de ce bureau. Au moment de son arres tation, Lacombe était porteur de deux brownings chargés, deux cartouches de dynamite et d’un engin pesant 150 gram mes et suffisant pour faire sauter ceux qui auraient voulu le cerner chez lui. Il n’a heureusement pas eu le temps de se dé fendre. —« Petites Aon velles a— M. Alfred Picart, ancien ministre de la mariric, ancien commissaire général do l’Exposition de 1900, est mort à Paris, à l’àge de 69 ans. Ses obsèques auront lieu vendredi, aux frais de l’Etat. — Une explosion s’est produite à bord du soiis- marin Foucault, qui faisait ses essais officiels à Cherbourg. Huit hommes ont été assez grièvement brûlés. On espère cependant que leur vie n’est pas en danger. — Nestor Wilmar, qui vola à l’épargne belge de nombreux millions, a été arrêté, mardi, à Reims. — Le complice de Duez, le liquidateur Martin- Gauthier, condamné par contumace à 20 ans de tra vaux forcés, a été arrêté à San-Remo. 15 F euilleton du COURRIER de L' approche ; mais à ce moment un aboie ment furieux se fait entendre derrière la porte, et, ma foi ! je m’arrête pru demment ; j’espérais que le bruit atti rerait maître Germain et que je m’ac quitterais de ma mission. J’attends donc une, deux, trois minutes : rien. Alors, dame ! la moutarde me monte au nez ; je me sens humilié d’être tenu en échec par un roquet, et sans plus réfléchir, je fonds sur la porte et je l’ouvre. — Et alors ? fit le je»ne homme. — Alors, poursuivit le capitaine d’un ton guttural, il faut avoir vu ça pour le croire... alors un énorme molosse bon dit, sejettesurmoi la gueule enflammée et m’applique ses deux grosses pattes sur la poitrine. Vous voyez ça d’ici. Je n’avais que ma cravache, je la lui cingle à travers le museau, et, jouant des pieds en même temps, je tâche de m’ar racher à ses étreintes. Cela dure quel ques bonnes minutes ; il était devenu comme enragé, et je me voyais déjà bien près d’être dévoré, quand enfin, ayant avisé une petite porte qui don nait sur la ruelle, je battis en retraite et pris la fuite !.. Deux minutes encore, et il n’y avait plus de capitaine Belle- garde ! Paul se confondit en excuses pour le danger auquel le capitaine venait de s exposer afin de lui être agréable, et jura que dorénavant il s’acquitterait lui même de ces missions périlleuses. XIII A quelques jours de là, un soir, vers huit heures, Paul et le capitaine s’a cheminèrent vers le quartier où habi- PAR Pierre ZACCONE PREMIERE PARTIE PÈRE ET MÈRE INCONNUS — Laissez-moi. respirer, répondit le capitaine. Ah ! décidément, Montpellier ne m’est pas favorable. — Qu’est-il arrivé ? — Une chose impossible. Le chien... — Le chien ï — Ah ! vous ne pouvez comprendre, mille millions de tonnerres ! — Expliquez vous, de grâce ! Le capitaine alla prendre un verre d’eau qu’il avala. — Ecoutez, reprit-il; je vous avais promis de voir le jardinier, et il y a une heure je me présentais place du Peyrou, où je demandais à parler à Germain ; on me dii que je n’avais qu’à traverser le jardin, que Germain devait être quel que part par là, et qu’en tout cas je le trouverais certainement dans le pavil lon qu'on m'indiqua. C’était simp e : un enfant aurait trouvé. Je pars ; mais au jardin, personne ! J’ai beau c’ er- cher, fureter dans tous les coins, pas plus de Germain que dans mon œil. Alors, te vais de l’avant; le pavi lon n é.ait plus qu’à quelques pas ; je m’en.

Paraissait le Jeudi et JOURNAL1 DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_03_13_MRC.pdf · 2014-02-10 · S4* A n n é e. — N* S I CINQV CENTIMES — Le Numéro — CINQ

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S 4 * A n n é e . — N * S I CINQV CENTIMES — Le Numéro — CINQ CENTIMES Jeudi 13 Mars 1913

JOURNAL1 DE SENLISRédacteur m chef s I»onp BERTROZ.

Paraissait le Jeudi et le DimancheParaissant le Jeudi et le Dimanche]

Ou a’ABOinra « tu B u im ii d« J o tn a l «t dsju iomi I«s bnrsaux d« posta. — L'»bonn«m«»t a it psyablad’*vûBoÔntriSr?ÜaU* ** pUia dro1* »M«ptioa

* • * t 5 d< «üjiqua mhum*

Senlis, le 12 Mars 1913 , | L’incident soulevé par M. Bonnet dé­montre donc une fois de plus, si c’était

I nécessaire, que l'objectif des radicaux tt I radicaux-socialistes est de satisfaire leurs

ambitions personnelles, de sauvegarder leurs intérêts particu liers sans s’occuper des principes démocratiques qui ne figu­rent dans leurs programmes, dans leurs engagements que pour capter la confiance des électeurs et p ip e r leurs voix. Ce sont des choses qui sautent aux yeux des moins clairvoyants et sur lesquelles il est inutile d’insister.

Quand un radical, comme M. Bonnet, soulève un coin du voile pour nous faire voir ce qui se triture dans l’officine du comité exécutif, on lui applique la cen­sure, l’excommunication ; on le débarque.C est ainsi qu’on respecte chez eux la liberté d’opinions. C’est ainsi qu’on ap­plique la discipline.

Il ne reste plus aux électeurs, qui ne veulent pas jouer le rôle de dupes, qu’à tirer de cette leçon de ch o se s tout le parti qu’il convient.

L o u p BERTROZ.

A double face Un député radical-socialiste qui fait partie de la Commission du contrôle a été indigne de cette libéralité et il a menace le Ministre d'une interpellation. On lui a répondu qu’il existait des précédents de même nature en faveur des coopératives agricoles et d’œuvres maritimes. Le dé­puté s ’est tu, mais La Liberté se dit en mevu-e d’annoncer que, si la question vient à la tribune, il interviendra.

Notre confrère s’attend bien à recevoir un démenti du journal des unifiés.

« Nous n’en persisterons pas moins à affirmer de la façon la plus fo rm e lle , dit-il, que le cadeau de 80 0 .0 0 0 francs a bien été fa i t p a r l'Etat à la banque unifiée, à la fin de l’année dernière. Il i paraîtra au moins exagéré au public que ses deniers servent ainsi à entretenir ceux qui se déclarent les ennemis de la patrie et de la France. Puisqu’ils font cette sale besogne, que ce soit au moins avec leur seul argent et non avec le nôtre. »

Les retraites ouvrières.M. le ministre du Travail vient d'horno-

loguer les pensions de retraite ci-après : MM. Hébert, à Acy-en-Multien ; Gratiot, à Acy-en-Multien ; Roy, à Brégy.

Delange, à Vèrneuiî ; Mancier, à No» gent-sur-Oise ; Lebon, à Ivors ; Villain, à Cramoisy ; Levasseur, à Fleurines.

Mmes Robquin, à Fleurines; Brehamel, à Fleurines; Varin, à Acy en-Multien ; Macron, à Aumont ; Brosse, à Pont-Ste- Maxence; Anty, à Nogent-sur-Oise : Her- gle, à Fleurines; Nourry, à Balagny-sur- Thérain ; Talion, à Balagny-sur-Thérain ; veuve Goujon, à Mareuil-sur-Ourcq ; MM. Darras, à Fleurines ; Bontemps, à Verbe- rie ; Borniche, à Cramoisy.

De La Liberté :M. le sénateur Dupont, de l'Oise, nous

adresse une petite note, comme président du Comité français des expositions à l’é­tranger, d'où il appert que, reçu hier par M. Pojncaré, il l’a entretenu de l’Exposi­tion de Gand qu’on inaugurera le 26 avril et de l’Exposition de San-Francisco en 1915.

M. Dupont lui a-t-il aussi rendu compte de la réunion de Creil, le 2 mars, où les blocards de l’Oise, ayant à leur tête ledit Dupont, suité de Baudon, l'homme des quinze mille, de Bouffandeau, Chopinet, etc., ont fortement daubé contre tous les projets en cours, militaires ou autres, du ministère actuel qui n’est que le cabinet Poincaré sans Poincaré ?

Combien de faux poincaristes ne vont- ils pas de la sorte jouer les vrais à l’Elv-

Un aviateur monte à 6 .0 0 0 mètresL’aviateur Perreyon, chef pilote de

i Ecole Blériot, de Bue, est monté mardi matin, avec son monoplan, à une hauteur de 6,000 mètres, battant le record de Garros qui n’avait atteint que 5,610 mètres. Ce vol s est accompli en 1 heure 07 mi­nutes.

Le torchon brûle dans le clan radical. Voici les pontifes de la rue de Valois obligés de sévir, de menacer de l’excom­munication les fidèles blocards qui ne se soumettent pas à leurs décisions ou qui passent au crible les actes des parlemen­taires. L’aventure qui a failli provoquer la démission de M. Combes vaut la peine d’être contée. Dans différents congrès, les blocards avaient émis le vœu de confier au suffrage universel le soin d’élire les sénateurs et non pas au suffragerestreint, qui n’a rien de démocra­tique. Les sénateurs radicaux devaient élaborer un projet de loi dans le sens indiqué par les congressistes. Une com­mission de 9 membres fut nommée à cet I effet. Elle manœuvra avec une lenteur si désespérante que 6 ou 7 de ses membres eurent le temps de passer dans l’autre monde avant d’avoir laissé traces de leurs travaux. Ils ne furent pas remplacés, par la raison que les pères conscrits, radicaux et radicaux-socialistes, n’éprouvaient pas le moins du monde un empressement quelconque à élaborer ce projet. Après lui avoir accordé les honneurs d’un I enterrement de première classe, ils s’en- I dormirent tranquilles, espérant que la I question ne reviendrait jamais sur le tapis. I

Mais le radical bon teint qu’est M. I Bonnet, un des manitous de la rue de I Valois « veillait au grain ». Il s’avisa de I convoquer ses collègues pour leur rap- I peler que les sénateurs élus sur un pro- I gramme radical se m oquaient de leurs I engagements avec une rare désinvolture. I Cette pierre lancée dans la mare aux gre- I nouilles provoqua un tel scandale que le I petit père Combes, dans un accès din- I dignation, envoya illico et sans autre I forme de procès sa démission de président I du Comité. Ce fut un beau tapage, vous le I pensez, dans les mares stagnantes. Une I délégation fut aussitôt dépêchée chez M. I Combes pour le supplier de retirer sa dé- I mission. Le petit père se laissa attendrir, I mais à la condition que le susdit Bonnet I recevrait pour son incartade une verte I rép r im a n d e . Il était inadmissible qu’un I radical, sans l’autorisation de ses su- I périeurs, se permette de reprocher aux I sénateurs d’avoir jeté au panier un vœu I émanant de leurs électeurs.

Ce sont cependant des faits qui se pro- | duisent journellement; nos adversaires I ont souvent inscrit dans leurs programmes I en gros caractères : N i em prunts , ni I im pôts nouveaux. Cela ne les a pas em- I péchés d’accabler le contribuable de nou- I velles charges, d’augmenter nos dépenses I dans des conditions scandaleuses et de I faire atteindre au budget le chiffre fabu- I leux de 5 milliards I Tout cela est connu, I mais il est interdit d’en parler dans le clan I radical, sous peine d’encourir les rigueurs | d’une discipline inexorable.

***Et pourquoi donc les sénateurs n’ont-ils I

pas d’empressement à demander que la I haute assemblée, comme la Chambre des I Députés, soit issue du suffrage universel? I La raison, vous ne la chercherez pas I longtemps. Avec le suffrage universel, I leur élection deviendrait plus probléma- I tique pour ne pas dire très compromise; I or, comme ils tiennent avant tout à I conserver leurs sièges, ils préfèrent de I beaucoup le suffrage restreint. Que ce I dernier soit moins démocratique voilà le I cadet de leurs soucis. Ce qui leur tient au I cœur c’est l’assiette au beurre, un point I c’est tout.

Votes de nos Députés.I Séance du 6 mars 1913.

Scrutin sur l’incorporation dans la loi I de finances des articles visant les traite- I ments des instituteurs :I Pour l’adoption : 498.

Contre : 30.La Chambre a adopté.

l’exception de M. Delpierre absent par congé.

» ......Les biens ecclésiastiques.

Par décret en date du 16 février 1913, a été autorisée la création, dans la commu­ne de Frétoy-le-Château (Oise), d’un bu­reau de bienfaisance dont la dotation a

I été constituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l’église.

Par décret en date du 16 lévrier 1913, a été autorisée la création, dans la commu­ne de Montmacq (Oise), d’un bureau de bienfaisance dont la dotation a été consti­tuée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l’église.

Par décret en date du 16 février 1913, a été autorisée la création, dans la commu­ne de Plessis-Brion (Oise), d’un bureau de bienfaisance dont la dotation a été cons­tituée au moyen des biens ayant appartenu à la fabrique de l’église.

»------------------Association des sociétés

de gymnastique.L’Assemblée générale annuelle aura

lieu à Creil, le dimanche 16 mars 1913, sous la présidence d’honneur de M. Raux’ préfet de l’Oise.. De huit heures et demie à onze heures et demie du matin, cours des moniteurs de l’Association et répétition des mouve­ments du concours de la fêle fédérale de Vichy de 1913, ausgymnasede l’Avenir de Creil, rue Benjamln-Raspail ;

A onze heures, réunion de la commis­sion technique au domicile du président ;

A onze heures, réunion de la commis­sion de vérification des finances, au domi- I cile du président ; j

A raidi un quart, déjeuner familial en i

1 honneur des lauréats de 1912, hôtel du Chemin de fer, avenue de la Gare, à Creil.

A deux heures très précises, assemblée générale annuelle, en l’une des salle de l’hôtel de ville de Creil ;

Distribution aux lauréats de 1912 des récompenses décernées par le gouverne­ment.

1 ♦ - - .Dans les finances.

Sont nommés :M. Vanderquand, secrétaire à la direc­

tion de l’institut national des sourds et muets de Paris, à la perception de Nan- teuil-le-Haudoin (Oise), 2e classe (produit net, 5,973 (candidature exceptionnelle).

M. Rivière, percepteur de Brides-les- Bains (Savoie), 2e classe (produit net, 1,329 fr.), à la perception de Chevincourt (Oise), 2e classe (produit net, 4.389 fr. (équivalence, convenances personnelles).

M. Bonneau, ancien fondé de pouvoirs I à la perception de Marseille-en-Beauvai- sis (Oise), 2” classe (produit net, 4,829 fr.)

- » . . n , , >■ -

Déclaration de Société.L'Officiel publie la déclaration sui­

vante : 21 février 1913. L’Espérance de Trosly-Breuil. Objet : Sports. Siège so­cial : Trosly-Breuil (Oise). I

La mort d’une centenaire.Les obsèques de Mme veuve Cagniarl,

la centenaire de Compiègne, ont eu lieu au milieu d’une très nombreuse assistance.

Le corps a été transporté à Béthisy- Saint-Pierre.

Un cadavre près de l’écluse.A l’écluse de Verberie, située sur le

territoire de Lacroix-Saint-Ouen, on vient de retirer un cadavre d’homme a demi dé­composé et qui, pour tout vêtement, ne portait qu’un pantalon foncé a raies très usagé. L’état de décomposition du cada­vre n’a pas permis de déterminer s’il por­tait ou non des blessures. De même, il a été absolument impossible de l ’identifier.

— ♦ ' - — -Cheminots tamponnés par

des trains.M. Hector Defarcy, occupé à la manœu­

vre d’un train de marchandises en gare de Breteuil-Embranchement, a été tamponné par un autre train de marchandises et pro­jeté sur la voie. Il a été relevé avec de nombreuses fractures, notamment au bras et au crâne. On l’a transporté d’urgence à l’hospice d’Amiens, où son état a été jugé des plus graves.

Lundi matin, à sept heures, M. Joseph Gatoire, vingt-huit ans, horiime d’équipe au chemin de fer du Nord, a été tamponné par la machine du train de Compiègne, en gare de Clermont, au moment où ,ii tra­versait les voies pour l’aiguillage de ce train. M. Gatoire a été transporté à l’hô­pital de Clermont, où l’on aiconslaté qu’il portait de nombreuses contusions à la tête. Le blessé se plaint, en outre, de dou­leurs internes.

Dans un ordre du jour à son armée, l’îfcpereur Guillaume, après avoir rappelé qu il y a cent ans, la Prusse se préparait à secouer le joug de l’étranger et quel esprit de sacrifice anima le peuple à cette époque, évoque le souvenir des braves qui se sont distingués pendant les guerres de l’Indépendance, et ajoute en substance :

« Les exploits de ces glorieux ancêtres sont, pour notre génération, une invitation à faire une réalité de ce mot du poète : « Ce que tu as « hérité de tes pères, acquiers-le pour le pos- « séder ». C’est alors que nous irions au com­bat d’un cœur léger et avec assurance, si nous étions appelés un jour à défendre ce qui a été acquis au prix de tant de sang, à protéger 1 honneur de l’Allemagne contre celui qui ose­rait y toucher. »

En concluant, l’empereur invite l’armée à se souvenir que la victoire vient de Dieu et à porter en son cœur la devise : « Dieu soit avec nous 1 »

Echos et Nouvelles, M, Jaurès vient de recevoir une fameuse leçon. Il était allé porter à Nice ses pro­vocations antipatriotiques et la section socialiste niçoise avait organisé une grosse réclame autour de la conférence annon­cée.

Mais ce fut un charivari épouvantable ; les Niçois, indignés, firent au leader col­lectiviste un accueil qu’il n’oubliera pas de sitôt.

On ne dira plus une conduite de Gre­noble, mais une conduite de Nice.

Dès le début de la réunion, et aussitôt que Jaurès fut monté sur l’estrade, ce fut une bordée de coups de sifflets.

Les cris partaient de tous les points de la salle : « A Berlin 1 A Berlin ! » Ce fut en vain qu’il essaya de se faire entendre, le vacarme redoubla: « A bas l’Allemand! » criait-on detoutesparts. « Vive la France! Vive l’armée ! »

Et soudain la Marseillaise, éclata et ce fut une rafale. L’Agence B avas constate - que Jaurès dut s’enfuir sans avoir pu pla­cer un mot.

Aussitôt une manifestation s ’o rg a n is a et parcourut la ville en chantant \& Marseil­laise et la Marche de Sambre et Meuse.

C’est en vain que Y H um anité essaie de masquer la déroute de son leader en dé­clarant « qu’une poignée de nationalistes a troublé la réunion ».

Cette poignée, c’était la presque unani­mité du public, c’était l’ensemble des bons citoyens, indignés de la trahison de celui qui est devenu le commandité de l’Alle­magne et le porte-parole de Guillaume II.

L e s l e t t r e s à. d ix c e n t im e s e n t r e la F r a n c e e t l ’A n g le t e r r e . - R épondant à une question, le P ostm aster Général a déclaré à la Chambre des Communes qu’un projet ten ­dant à abaisser à dix centim es la taxe postale entre la France et l'A ngleterre était actuelle­ment à l’étude. Il a ajouté ne pouvoir faire aucune déclaration quant à l’issue possible des pourparlers en cours.

L’é lo q u e n c e d e s f a i t s . — La plupart des Infirmières m édaillées par le gouverne­ment sont des « relig ieuses »,-ce que le Jour­na l O fficiel s’est bien gardé de dire : rappe­lons, à ce propos, le Irait que voici, cité par VI g r Gibier, dans son éloquent discours, pro­noncé à la salle W agram , à la clôture du con­grès diocésain.

Une réunion publique avait lieu dans une commune des environs de Paris pour protester contre l’expulsion des Petites Sœ urs de l’As­somption.

Un ouvrier demande la parole :« Il y a quelques mois, dit-il, j ’ai été atteint

de la fièvre typhoïde, ma femme a gagné la maladie et aussi mes deux petites filles. Une petite Sœ ur est venue et nous a soignés pen­dant des sem aines. Nous avons tous guéri, mais la petite Sœ ur est morte. »

« Je n’ai plus rien à dire. »

U n e p a n iq u e d a n s u n c in é m a t o ­g r a p h e ô, V e r v in s . — Dimanche, au cours d ’une séance de ciném atographe donnée dans un ca |é de Monceau-le-Neuf, au prem ier éta ge, le 'réc ip ien t contenant le gaz d’éclairage fit explosion.

Les spectateurs, qui étaient 120 environ, furent pris de panique. Un certain nombre purent s’échapper par l’escalier, une vingtaine sau tèren t par les fenêtres.

L’incendie fut rapidem ent éteint par les pom­piers.

Q uarante-six personnes sont b lessées plus ou moins grièvem ent. Dix d’entre elles seraient dans un é tat désespéré.

M. P o in c a r é n ’e s t p a s d é c o r é . —M Faliières, lorsqu’il so tait, arborait toujoui s à sa boutonnière la rosette de la Légion d’hon­neur.

M. Poincaré a rompu avec la tradition, et les boutonnières de ses vêtem ents sont vierges de décoration.

Cela ne m anque pas de tracasser M. Mol- lard : le protocole, veut, en effet, que le P rési­den t de la R épublique, é tan t g rand -m a ître de l ’O rdre , donne l'exem p le a u x sim ples citoyens en p o rta n t les insignes de la Légion d 'honneur.

L a r é p o n s e d e s a i l i é s .Le texte de la réponse des gouvernem ents

balkaniques à l’offre de médiation des puis­sances est arrêté définitivement ; il ne manque plug que l ’approbation, pour la forme, d’un dus a,iies qui, d’ailleurs, a donné déjà en principe son adhésion au projet de la note qui lui avait été soumis.

On peut donc s’attendre à ce que cette ré ­ponse soit rem ise aux représentants des grandes puissances d’ici à quarante-huit heures.

D if fé r e n d s e n t r e a l l i é s .On assure que les Serbes empêchent les

métropolites bulgares de Dibra et d’Okrida de sortir de chez eux.

Une délégation bulgare, chargée de protester contre ce fait, est partie pour Sofia.

La situation serait tendue entre Serbes et Bulgares, à Rezena et K œprulu.

Les Bulgares ont m altraité et ont tué des paysans grecs, dans la région de Negrita. Les troupes grecs sont intervenues, ont pris deux canons et ont fait 72 prisonniers qui ont été amenés à Salonique.

L a d é m o b il is a t io n A u s tr o -R u s s e .Un communiqué officiel a annoncé m ardi la

démobilisation Austro-Russe.

Sous ce titre, notre confrère La Libeité oublie un article appelé à faire sensaticn.

D’après La Liberté, une somme de 8 0 0 .0 0 0 francs aurait été accordée, à la fin de l’année dernière, sur la caisse des jeux, à la banque dite des Coopérateurs qui est la banque des Unifiés et dont les administrateurs sont deux socialistes uni­fiés, MM. Héiiès et Briat.

On sait que cette banque a pour but de faciliter les transactions des coopératives ouvrières. Les bénéfices qu’elle réalise permettent au parti socialiste d'alimenter ses caisses de propagande, de soutenir ses jo u rn a u x et de constituer ses fonds èlectoraux ; autrement dit les fonds qu’elle reçoit soutiennent les élus unifiés dans leur lutte contre le cap ita l , contre l'armée et contre le pays . C’est à cette banque que le Ministère de l’Intérieur a donné 800.000 francs sur les fonds des­tinés aux hôpitaux et aux œuvres d’assis­tance aux vieillards.

La police parisienne a réussi enfin à ar­rêter à la fête de la Villette, le bandit La- combe, l’assassin des Aubrais. Il s’est re­connu coupable du meurtre du contrôleur Tharry et de l’assassinat de l’anarchiste D«”v,t II a également reconnu avoir par­ticipé au sa.c du bureau de poste de Be- zons, mais il a nié le meurtre du receveur de ce bureau. Au moment de son arres­tation, Lacombe était porteur de deux brownings chargés, deux cartouches de dynamite et d’un engin pesant 150 gram­mes et suffisant pour faire sauter ceux qui auraient voulu le cerner chez lui. Il n’a heureusement pas eu le temps de se dé­fendre.

— « P e t i t e s A on v e l l e s a—M. Alfred P icart, ancien m in istre de la m ariric,

ancien commissaire général do l’Exposition de 1900, est m ort à Paris, à l’àge de 69 ans. Ses obsèques auron t lieu vendredi, aux frais de l ’Etat.

— Une explosion s’est produite à bord du soiis- m arin Foucault, qu i faisait ses essais officiels à Cherbourg.

Huit hommes ont été assez grièvem ent brûlés. On espère cependant que leur vie n ’est pas en danger.

— Nestor W ilm ar, qu i vola à l’épargne belge de nom breux m illions, a été arrêté , m ardi, à Reims.

— Le complice de Duez, le liquidateur M artin- Gauthier, condam né par contumace à 20 ans de tra­vaux forcés, a été arrêté à San-Rem o.

1 5 F eu il l e t o n du COURRIER de L' approche ; m ais à ce m om ent un aboie­m ent furieux se fait entendre derrière la porte, et, m a foi ! je m ’arrête pru­dem m ent ; j ’espérais que le bruit atti­rerait m aître Germain et que je m ’ac­quitterais de ma m ission . J ’attends donc une, deux, trois m inutes : rien. A lors, dame ! la m outarde me m onte au nez ; je me sens hum ilié d’être tenu en échec par un roquet, et sans plus réfléchir, je fonds sur la porte et je l’ouvre.

— E t alors ? fit le je»ne hom m e.— A lors, poursuivit le capitaine d’un

ton guttural, il faut avoir vu ça pour le croire... a lors un énorm e m olosse bon­dit, se je ttesu rm o i la gueule enflammée et m ’applique ses deux grosses pattes sur la poitrine. V ou s voyez ça d’ici. Je n’avais que ma cravache, je la lui cingle à travers le m useau, et, jouant des pieds en m êm e tem ps, je tâche de m’ar­racher à ses étreintes. Cela dure quel­ques bonnes m inutes ; il était devenu com m e enragé, et je me voyais déjà bien près d’être dévoré, quand enfin, ayant avisé une petite porte qui don­nait sur la ruelle, je battis en retraite et pris la fuite !.. D eux m inutes encore, et il n’y avait plus de capitaine Belle- garde !

Paul se confondit en excuses pour le danger auquel le capitaine venait de s exposer afin de lui être agréable, et jura que dorénavant il s’acquitterait lui m êm e de ces m issions périlleuses.

X IIIA quelques jours de là, un soir, vers

h uit heures, P au l et le capitaine s’a­chem inèrent vers le quartier où habi-

PARP ie r r e ZACCONE

PREM IERE PAR TIEP È R E E T M È R E INCONNUS

— Laissez-m oi. respirer, répondit le capitaine. A h ! décidém ent, M ontpellier ne m ’est pas favorable.

— Q u’est-il arrivé ?— U ne chose im possib le. L e c h ie n . . .— Le chien ï— A h ! vous ne pouvez com prendre,

m ille m illions de tonnerres !— Expliquez vous, de grâce !Le capitaine alla prendre un verre

d’eau qu’il avala.— Ecoutez, reprit-il; je v ou s avais

prom is de voir le jardinier, et il y a une heure je me présentais place du Peyrou, où je dem andais à parler à G erm ain ; on m e dii que je n’avais qu’à traverser le jardin, que Germ ain devait être q u e l­que part par là, et qu’en tout cas je le trouverais certainem ent dans le pavil­lon qu'on m 'indiqua. C’était sim p e : un enfant aurait trouvé. Je pars ; m ais au jardin, personne ! J ’ai beau c’ er- cher, fureter dans tous les coins, pas plus de Germain que dans mon œ il. A lors, te va is de l’a v a n t; le pavi lon n é.a it p lus qu’à quelques pas ; je m ’en .

Page 2: Paraissait le Jeudi et JOURNAL1 DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_03_13_MRC.pdf · 2014-02-10 · S4* A n n é e. — N* S I CINQV CENTIMES — Le Numéro — CINQ

« m n m m a * v w

Chemin de fer du Mord.La Compagnie du Chemin de fer du

Nord, à l’occasion des Fêtes de Pâques, vient de prendre les dispositions suivan­tes :

A. Sous r éseryede l’observai Ion ci-après, les Coupons do retour des billets d’aller et retour individuels (Tarif spécial G. V. n° 2) délivrés à partir du jeudi 13 m ars, seront valables jusqu’au jeudi 3 avril inclusivem ent.

Observation. — Ces billets conserveront la durée de validité déterm inée par le ta rif p ré­cité lorsque, norm alem ent, elle expirera après le 3 avril.

B . — Les billets collectifs de vacances pour les familles d’au moins 3 personnes (Tarif spé­cial G. V. n° 2 bis) p résen tan t des réductions de 15 à 45 pour cent sur les prix de 2 billets sim ples, seron t m is en distribution pendant la période du 13 au 24 m ars inclus. Ils auront une validité de 15 jours non compris le jour du départ, à la condition, toutefois que le retour a it lieu le vendredi 4 avril dans la m atinée, dern ier délai, e t pourvu que l’heure réglem en­ta ire du départ du train de la station de retour ne soit par fixée après m inuit de la journée du 3 avril.

C. — Les billets hebdom adaires des bains de m er (Tarif spécial G. V. n° 6, chapitre II) ■présentant des réductions de 20 à 44 pour cent su r les prix de deux billets simples délivrés à partir du jeudi 13 m ars, seront valables ju s­qu’au jeudi 3 avril inclusivement.

D. — Des billets spéciaux d’aller et retour individuels et de .famille de 2 ' et de 3e classes, p résen tan t des réductions de 20 à 65 pourcen t seront mis en distribution à destination des stations balnéaires et therm ales et des gares de Chantilly, Compiègne, Couey-le-CM teau et V illers-Cotterêts, '

Ces billets seront valables 2 jou rs, le s di­m anche 23 et lundi 24 m ars et pourront être utilisés dans les tra in s du service ordinaire (à l’exclusion des express e t rapides).

qui., croyons-nous est un des promoteurs de l’initiative dont voici l’exposé.

Il s’agit de la formation d’un comité en vue de faciliter aux ouvriers de notre lo­calité les moyens d’acquérir dans des conditions avantageuses le terrain néces­saires à lacon slru elijn d ’une maison avec jardin.

Personne n’ignore que dans certaines localités, les habitations à bon marché ont rendu les plus grands services, nous ne pouvons donc que féliciter sincèrement les honorables personnes qui s’associent à cette œuvre philanthropique par excel­lence.

*---------- ♦ — —

A la G a ze tte .A propos du récent procès de M. de

Mailly devant le Tribunal de Senlis, notre collaborateur a rapporté de l’audience des impressions personnelles qui n’ont pas le don de plaire à la Gazette de l ’Oise. Ceci ne nous surprend pas; mais de deux choses l’une : ou bien le confrère n’a pas voulu comprendre, ou il a tenu à donner à l’article une mauvaise interprétation. Dans les deux cas, nous estimons qu'il n’y a pas à revenir sur le sujet. Nos lecteurs savent d’ailleurs que nous n’avons jamais manqué l’occasion de nous élever contre les chauffeurs imprudents qui, par excès de vitesse, compromettent aussi bien leur existence que celle des piétons.

J ? travers SentisL es A r c h e r s d u MonlauÜtanDimanche dernier, la Compagnie d’arc

du Montauban offrait le banquet tradi­tionnel de la Saint-Sébastien.

La réunion qui a eu lieu dans les salons de; l’hôtel Henri-IV, nous n’avons pas be­soin de le dire, a obtenu un vif et légi­time succès. Une cinquantaine de convives

M. Bonnet, capitaine, a présenté ïes excuses des personnalités que des raisons majeures empêchaient d’assister à cette charmante soirée :

ïâM. Odent, maire de Senlis, Fautrat, connétable, Turquet de la Boisserie, étaient retenus par des réunions de fa­mille ou des empêchements imprévus.

Inutile de dire que les réunions d’ar­chers sont toujours empreintes de la gaîté la plus gauloise, de la plus franche cor­dialité. Quant au menu, puisque le bân- quet avait lieu à l’hôtel Henry-IV, il va de "soi qu’il était bien composé et que le ser­vice ne laissait rien à désirer, M. Debressy est véritablement un des descendants de Vatel ; n’insistons pas pour ne pas froisser sa modestie.• Parmi les convives, nous avons remar­qué : MM. Bontemps, lieutenant de la Compagnie du Montauban ; Lenoble, conseiller municipal ; Chrétien, sous-liëu- tenant des Pompiers de Senlis; Allart, capitaine, et Gauthier, lieutenant de la Compagnie d’arc de Chantilly; Warusfel, de la G azette de l'Oise ; Legrand, du Mo­niteur ; xe Directeur du Courrier, etc.

Au dessert, M. Bonnet, capitaine de la Compagnie, a remercié les invités qui ont bien voulu honorer de leur présence cette réunion confraternelle. Il a retracé en quelques termes simples mais é lo q u e n ts la fête inoubliable qui s’est déroulée l’an­née dernière à Senlis. Après avoir adressé "expression de ses sentiments de re c o n ­naissance à toutes les personnes qu i s’in­téressent aux archers et à leur noble ins­titution, sans oublier la presse dont le Concours est toujours assuré, M. Bonnet lève son verre à la prospérité de la Com­pagnie des Archers du Montauban.

M. Bertroz., notre directeur, au nom de la presse, » remercié la Compagnie de sa gracm üSe invitation. On est toujours heu­reux, a-t-il dit, de se trouver au milieu braves gens qui symbolisentle patriotisme, l’honneur et la bravoure, enfin ce ■ u constitue le patrimoine que nous ont ni- guérnos ancêtres. Il envoie un salut sv tn- pathique à l’honorable M. Fautrat, le connétable, dont il regrette l’absenci «! qui a toujours le secret de toucher l'es cœurs par sa parole vibrante de pair o- tisme en évoquant les traditions de la t;.o- valerie française. Notre directeur' a er- miné en disant que cette fête se: il complète si les femmes la rehaussaieni de leur double éclat auquel nous ne sommes malheureusement pas accoutumés d s les banquets. Sa conclusion a été un do., ble toast aux archers du Montauban ci a leurs femmes.

Ces deux toasts ont été applaudis con >\ > on le pense, et les archers, avec k .- invités, se sont répandus en ville empor­tant dans les établissements comme d a n s leurs familles, cette gaieté, cette joie qui les avaient animés pendant la soirée.

■ ♦ ■■■■—L a r é u n io n b io c a r d e d e S en tis .

Le ban et l’arrière-ban de la Fédération radicale et radicale-socialiste de l’Oi.e s’étaient donné rendez-vous dimanche à l’hôtel des Arènes, leur lieu de réunion habituel.

Cette séance n’a pas donné les résulte!s qu’escomptaient lesapôtresdu « Bloc »'• e notre département.

MM. Bouffandeau, Chopinet, Marti n- Mamy et Cie, entourés de leur public tra­ditionnel, ont réédité leurs non moins tra­ditionnels thèmes contre la politique de M. Poincaré : l’apaisem ent, l ’union à< s républicains et la défense nationale.

Au banquet, une cinquantaine de per­sonnes au maximum et à rassemblée 1140 auditeurs environ. C’est maigre ! Les ganeS blocards ne chantent pas victoire. Ce n’était pas une grrrande m an ifes ta ­tion républicaine ,* un é c la ta n t? tr iom ­ph e , l'écrasement ?•? des adversaires qffils ont l’habitude de proclamer dans les compterendus de parlotes, où ils chantent leurs gloires passées? et leurs su ccès fu tu r s ? L a sé a n c e a été p luV c terne.

Oui, en présence de l’opinion publique en France qui s’élève contre 1 attitude nettement antipatriotique, antimilitariste des radicaux et radicaux-socialistes, ceux ci sentent le terrain se dérober sous leurs pas.

Voilà pourquoi, les orateurs eux-mêmes étaient visiblement gênés par la vague de- froid qui déferlait sur l’assistance. On a dû s’en tenir aux vieux clichés antiques, historiques.

C’est maigre; c’est le glas funèbre du Bloc.

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l in e e x c e l le n te in it ia t iv e .Il nous revient un écho dont nous nous

faisons volontiers l’interprète, sous toutes réserves, et au risque de commettre une indiscrétion. Nous ne tarderons pas, d’ail­leurs, à être lixés, en interviewant un de nos dévoués et sympathiques concitoyens

S a lle Sain t-R iêlil.A la demande de nombreuses personnes

de la localité et des environs, une nouvelle et dernière représentation de Pour la Couronne, sera donnée à la salie Saint- Rieul, le Lundi de Pâques.

Le rideau sera levé à 2 heures très précises pour permettre aux spectateurs n’habitant pas Senlis de prendre les trains de S h.26 (direction de Crépy) et 6 h. 04 direction de Chantilly).

Les places peuvent retenues dès main­tenant, chez M. l’abbé Cugnière, G, rue Sainte-Prothaise. Premières, 3 fr. ; Se­condes, 1 fr. 50 ; Troisièmes, 0 fr. 75.

A u T h é â tr e .,3c__ pj

d e MM. M oïieux e t P ér a r d .

M. Victor Gilbert nous a enOore donné un petit chef-d’muvre dimanche dernier et, bien qu’il m’ait défendu de parler de lui en me recommandant de dire beaucoup de bien des auteurs, je ne veux pas laisser passer cette occasion d’exprimer, au nom des Senlisiens, toute laieconnaissance que nous devons à cet imprésario probe, consciencieux et artiste qui nous a fait vivre des heures si agréables, qui s’appli­que à nous montrer, dans un cadre appro­prié, tous les genres du répertoire fran­çais moderne.

M. Victor Gilbert me rappelle un peu Gémier : il est à la fois artiste et organisa­teur. Chez l’un et l’autre, la préoccupa­tion d’art passe avant tout. Une belle re­cette lui fait sans doute plaisir, mais c’est là l’affaire du public. Son devoir à lui, c’est de nous donner de belles pièces avec des acteurs de talent, et il n’y manque pas. Un ban, donc, à M. Victor Gilbert et à ses collaborateurs.

Le lauréat, si je puis dire, de dimanche fut M. Raymond Dupré dans le rôle du lieutenant de vaisseau Desfarges, com­me-: dant le sous-marin « Hirondelle ». Ce rôle, il en a été le créateur à Paris, au Théâtre-Antoine, où la pièce de MM. Mo- reux et Pérard obtint un immense succès. C’est une tragédie au fond de la mer, un cri d’angoisse du fond des abîmes : de profundis c lam avi.. .

A la lecture d’un fait de guerre, d’une catastrophe qui a englouti des victimes mais qui a élevé au pavois des héros, ne vous est-il jamais arrivé de penser aux héros ignorés. Les mers et les continents ae sont-ils pas semés des ossements de martyrs à qui seule la couronne a man­qué :Oh ! combien d’exploits, combien d’actions célèbres Sont restés sans gloire au m ilieu des ténèbres.

Oui, je voudrais voir au Panthéon, sous la coupole même, un monument avec cette inscription : A ux héros inconnus.

On pourrait ajouter des noms de tom­beaux : le « Lutin », le « Farfadet ».

Le sous-marin « Hirondelle » vient de plonger. La scène représente l’intérieur du bateau. Les timoniers sont à leur poste : gouvernail de direction, gouvernail de profondeur. Au milieu de lascène ae trouve le périscope, sorte de chambre claire où l’on voit apparaître sur un champ lumi­neux les navires de l’escadre qui évoluent dans le voisinage. Le lent déplacement, dans ce champ, des cuirassés, nous révèle le mouvement du sous-marin. On entend d’ailleurs les coups de piston de la machine et on devine les vibrations de l’hélice. Le commandant, de son siège, surveille le manomètre et scrute l’écran lumineux du périscope: « nous sommes à deux kilo­mètres du vaisseau amiral... lamer devient houleuse (en effet, on voit s’agiter la mer sur le périscope)... voyons le manomètre, nous sommes à cinq mètres de profondeur. Attention: nous nous rapprochons de l’es­cadre ». Il donne des ordres brefs : « ti- monnier, cinq à droite. Le commandant est entouré des hommes de l’équipage, Bretons pour la plupart, de Milin, le li­monier (M. Dailly), père de « septgoss< s, plus un sur cale ». Tout d’un coup, un choc épouvantable : les hommes tombent comme des quilles, tous dans le même sens, les lumières s’éteignent, l’image du périscope disparaît, la machine s’arrête. Dans le silence sinistre, on entend la vo x du commandant: « nous coulons à pic, nous avons piqué dans une épave ». C’est un sauve-qui-peut. Hélas ! on ne peut pas se sauver. Le commandant se ressaisi! : «tribord en avant. A toute vitesse... bâ­bord en avant doucement ». Les machirn s s’agitent comme dans une crise nerveuse, puis: silence. Oh! ce silence. La voix énergique du commandant s’attendrit : «N ous sommes pris, mes-enfants ». l e bateau est. à 45 mètres de fond. La coque est faite pour résister à une pression de 40 mètres. Déjà, entre les plaques de tôle on voit suinter de grosses gouttes d’eau. L a m a ré e m o n te . D an s u n e heure on aura 55 mètres d’eau et 1’ « Hirondelle » sera broyée. Se dégager? impossible. On a lâ­ché les « plombs ». Mais l’avant est coincé dans une épave de 2 .000 tonnes. Le com ­mandant ordonne de lâcher la bouée télé­phonique qui sera recueillie par le vais­seau amiral et alors commence le gran­diose deuxième acte, la conversation entre les vivants et les morituri.

« Allo, allo, ah ! c’est vous Lagrange. Je puis tout vous avouer. La situation est grave, maishâtez-vous, hâtez-vous ».

Le commandant essaie de « remonter » ses hommes et c’est là que M. Dupré est grand artiste, on sent qu il ne croit guère

*à ses prévisions optimistes. L’asphyxie fait son œuvre. L’un après l’autre, les hommes tombent, s’agitent râlent. L’ami­ral a bien fait descendre des scaphan­driers. On cnlendleurs coups de marteaux. Ils renoncent. Le silence maudit s’appe­santit encore sur nous. On tentera un 3

su p rê m e m a n œ u v re . L e vaisseau a tm ra l fe r a p a sse r m e c h a în e autour de lacoque.On lirera et le, sous-marin pourra être dégagé, à moins qu’il rie sc brise. L’air est irrespirable Recommandant lui même commence à tituber. Il décide de laisser envahir le fond de la Coque par l’eau pour équilibrer la pression intérieure et celle de l’eau et donner ainsi de plus de force à la coque. Un homme meurt d’asphyxie. l's sont encore huit vivants ou du moins ago ̂nisants. Trois hommes, dit le commandant, vont sortir par le capot et tâcheront de remonter A la nage. U y a un moment d’indiscipline à bord. Les hommes Mo sont pas d’accord sur le genre de mort qu’ils choisiront. On tire au sort. Le comman défit est toujours au téléphone ï un cada* vre est remonté à la surfaecy-^s, un homme dans'Vi coma. Le troisième .'évadé a disparu. L’amiral demande au comman- < danl de lui transmettre les dernièrçs vo- \ lontés des hommes à bord. Le comman- ' dant demande que le terme échu de sa solde soit attribué aux familles des Victi- ! mes, un homme sollicite la bienveillance du ministre de la marine pour son fils et pour sa femme, qui n’est pas sa femme , (ils devaient se marier dans un mois). Un ‘ autre veut faire admettre ses enfants dans : les pupilles de la marine (justement l’/Z- lustration de celte semaine leur consacre j plusieurs pages). Le dernier ne demande ; rien. 1

Nul ne songe plus à lui-tnème.JJe n’est plus : « tous pour un, un pour tous » mais bien « tous pour les absents » .! CS’est la * mort venant au secours de la vie. Moment !- d’abnégation sublime. Ces mourants sont illuminés d’une révélation in extremis ; j la vie, c’est la solidarité au delà du tom- s beau. Tout cela nous est rendu sans phra- j ses, sans cabotinage, avec une grandeur ! antique. ’

Mais on entend grincer une chaîne à l’extérieur de la coque. Un choc. La chaî­ne s’est brisée. C’est fini. « Debout mes enfants, crie le commandant, et vive la France ! Sachons mourir debout ». Les hommes, dans un dernier effort, esquis­sent un dernier geste d’obéissance et s’agrippent aux piliers. Miracle I la chaînePa r l’effo rt q u i la b r isa , a Uegag-A^aoOque de l ’épave . L a ig u ille du m anoibètrC fiX inie.« Nous remontons, dit le commandant, nous sommes sauvés », et beau, joyeux, radieux comme l’arc-en-ciel, le périscope s’éclaire. Voici l’escadre. Nous sommes à la surface,

Impossible de vous dire l’intensité dra­matique de cette belle pièce,

M. Dupré y apporta toute son énergie et toute sa sensibilité.

En somme, la pièce c ’est lui. N’empêche qu’il lut dignement secondé par MM. Charmy, Gilbert, Dailly, Louvet, Raminet, Verly, Totah, Pitiot, Vinchon et Amable. Un mot d’éloge à un figurant, notre ami à tous, Kléber Courmontagne, très correct et à son aise en matelot. Il a de réelles dispositions, c’est M. Dupré qui me l’a dit et M. Dupré s’y connaît.

La soirée de dimanche a commencé par le G am in de Paris, pièce de MM. Bayard et Vanderburgh où Mme Gilberty fit un délicieux petit gavroche de l’époque 1830, M. Pitiot fut grognard à souhait dans le rôle d’un général du premier empire, M. Dailly toujours intéressant et amusant dans un rôle de vieux petit employé.

R. G.

P o lîco c o r r e c t io n n e lle d e S e n lisA udience du 10 M ars 1913

Sn b ll-M a xlm in . — L e i 3 novembre der­nier. M Auguste Berihier, âgé de 37 ans, n é ­gociant a Paris, était Invite à Une partie de chasse par M. Cornuau qui est locataire d’une chast e a Saint Firmia. Sur le terrain réservé se trouve une cham pignonnière appartenant à M. Avmonni r, ancien élève de l’école polylech* nique, officier en congé. Au cours de la chas­se, M. Berihier arriva devant l’un des trous de celle cham pignonnière dont l’oriilce é ta it bou­ché par un treillage formé de quelques mor­ceaux de bois sur losquels était posée une couche de lum ier. M. Berthi er croyant mar- cher sur un tas de fumier, s’avança sur cette clôture fragile qui s ’effondra sous son poids.

! Le ma’heureux chasseur tomba au fond d e l à ; cave sur un tonneau vide où il se brisa lebas-

siq., Relevé par ses amis et transporté avec 10 iff-v 1 ■?s <-• ■ - -ri 1 i0ns possibles à Gbaatilly par une voiture d’am bulance, il mourut aprèsquelques heures de soufîrances.

M. Aymonnier était donc poursuivi lundi de vant le tribunal correctionnel pour avoir par son im prudence et par son infraction aux rè­glem ents qui prescrivent de proléger les car­rières ouvertes, causé la mort de M. Ber- thier.

A l’audience, M. Cornuau est venu faire un récit 3e la mort tragique de son ami. Après l’accident il visita les trous de la champignon­nière qui se trouvaient sur le te rrain de sa chasse et constata qu’un autre de ces trous était à moitié recouvert d’un treillage et d’une couche de fumier comme celui où s’était pro

¥**Le L égataire U niversel.

Dimanche p ro c h a in , 16 mars, une ex­cellente troupe viendra donner, au théâ­tre, une représentation du chef-d’œuvre de Regnard, le Légataire Universel, avec le concours de M. Randal, ex-artiste du théâtre de l’Odéon, de Mlle Marguerite Glamys, de la Porte-Saint-Martin, M. Paul Ruay, du Palais Royal, Mlle Mary Place, du Vaudeville, MM. Delepierrè, Ligoy, Lebond, Rivoire, Mlle de Buxeuil, etc.

La soirée commencera par un proverbe de Musset : I l fa u t qu ’une porte soit ou­verte ou fermée.

CeÜ8 représentation, qui est un vrai spectacle de famille, est appelée à un suc­cès certain, puisque les meilleurs artistes joueront deux chefs-d’œuvre, avec une mise en scène soignée et la certitude d’in téresser et d’amuser le public amateur de bon théâtre.

G rou pe s p o r t if S a in t-R ieu l.Matchs am icaux.

Les équipes du Patronage Saint-Rien 1 et celle de l’école Sainte-Marie, de Pont, se rencontraient de nouveau dimanche dernier, mais cette fois à Senlis, sur le terrain que M. de Waru met gracieuse­ment à la disposition de nos jeunes spot ;- mens.

A s rois heures, le coup d’envoi "VBa sif­flé, au début le jeu se disperse de pan et d’autre, Pont a de la peins à faire arri­ver la balle dans les 18 mètres de Seul s, sans toutefois marquer ; ce n’est qu’au bout d’une demi-heure de jeu sur un p nalty qu’ils parviennent à rentrer le ï rr but, le goal ayant glissé malgré lui. De­vant ce succès, Pont joue avec ardeur cen­tre la balle maintes fois, mais furie résis­tance lui est opposée, la défense de Seni étant très bonne, les demis ayant un b- dégagement et le garde but (exceller, sûr de ses coups, a évité bien des point, à la suite de deux mêlés, Pont marque de nouveau 2 buts.

A la reprise du jeu, Senlis encore bien en forme veut marquer, les avants dot: nent bien (mais pas encore assez de vitesse) seulement les arrières de Pont sont soi - des au poste, renvoient, à chaque essai, la balle au centre.

Aux dix dernières minutes, les descen­tes de Senlis dans le camp adverse soi,f fréquentes mais sans aucun résultat ; c’est ainsi que Pont marque encore 2 buts à 1, seconde mi-temps et porte son actif à la fin de la partie, 5 buts à 0 .

Un goûter champêtre, offeit ensuite, réunissait tous les équipions

E q u ip a g e R a S1 y e - V a 1 U è je .C h a sse d u S M a rs .

Rendez-vous au salon de chasse.Attaqué à Chambre à Vache sur un«

quatrième tète, hardé de biches, où 01 t leur découple les chiens de meute, la harde va jusque la Croix Neuve, où le quatrième tête se sépare, revient à Chambre à Vache, saute dans le Parc du Désert, se fait battre, resaute le treillage, va à la Croix Neuve, au bois de Ver, se fait battre, va au Poteau de 1 Eventai, revient au Poteau d Ermenonville, sau'c dans le Carreau, revient au Petit Carrefour, va à l'Homme Mort, Saint Su!pice, se fai; battre, revient à l’Homme Mort, saute la rivière de ia Ramée, va sur la pelouse du château, au potager, longe le mur du parc, vajusque la grille d’honneur, revient à la Tour du Box et va prendre l’eau dans l'étang de Vallière où il est noyé par les chiens après deux heures de chasse.

Les honneurs à M. Legendre.

M. Ruffin, journalier, affirme que depuis t vingt ans qu'il est au pays, il n’a jam ais vu ces trous protégés par une clô 'ure.

M. Lelong, champignonniste à Chantilly, dit que dans sa çhampignonfiièîG qui ëSt Complè­tem ent ferm ée, les trous sont protégés par uîl entourage de p ierres sèches.

M. Aymonnier déclare reg re tte r bien vive­ment l’accident qui s’est prsduitslt ne lui est pas venu à l’idée de faire p ro téger les tfoîis de sa cham pignonnière, personne parmi ses ouvriers ne lui ayant signalé un danger possible. Il s’est conformé aux usages et a fait m ettre cette clôture en treillage recouverte de fumier pour obtenir toujours la même tem pérature dans ses caves. Chaque trou était d’ailleufs en­touré d’un léger tumulus qu’il jugeait suffisant pour recom m ander la prudence à un homme distrait.

L’adm inistration ne lui avait jam ais faitd ’qbset'vations et 00 rùost qu’à !a suite de l’Stc- cident qu 'elle a prescrit les m esureà de pré* cautions qui ont été prises aussitôt.

M* Guillot, du barreau de P aris se porte partie civile au nom de M. et Mme Berthier père et mère de la victime.

Il réclam e le rem boursem ent des frais cau­sés par l’accident, soit 13$2 francs pour frais d’enterrem ent, 200 francs pouf les am bulan­ces, 300 francs pour le service religieux, qui fut fait à B ourbor-Lancy et 50,000 francs de dommages et intérêts.

Après ayoir rappelé les circonstances de l’accident, M= Guillot Insiste sur ce point que le trou n’était pas protégé e t que la clôture fragile qui le recouvrait pouvait au contraire inspirer confiance à prem ière vue et devait en traîner fatalem ent l’accident.

Il cherche à é tab’ir la responsabi’ité de M. Aymonnier qui, exploitant la carrière, devait la faire p ro téger selon les prescription des rè­glem ents en vigueur. Me Guitlot prévoit très habitera nt les argum ents qui seront présen­tés de l’autre côté de la barre pour esquiver les responsabi ités ou les atténuer. If n’en resso rtira pas moins que M. Aymonnier est coupable d ’im prudence, d’une im prudence qui a causé- un accident mortel. D’aüleurs, M. Aymonnier se souciait si peu des règlem ents qu’il n’avait môme pas fait de déclaration d’ex­ploitation.

Au moment de l’accident M. Aymonnier a , mêjpg tente d’esquiver les responsabhités en d isant que ce n’était pas son affaire et qu’h ne donnerait pas son adresse. C’est la con­duite ■ l'un homme qui sentait déjà son ' tort, il» Gui !ot d e m a n d e a u T rib u n a l d e dire q u e M. Aymonnier est coupable d’im prudence et d’inobservation des règlem ents.

En ce qui concerne les 50 000 francs de dommages et in térêts, Me Guillot se base, pour les réclam er sur les fr, is faits par les parents de la victime pour l’instruction de leur fils et sur la nécessité où iis ont été de vendre avec perte une maison de commerce que le défunt avait su faire prospérér. De plus, il était d’usage dans la fami'de B-’rth icr qu f, chaque année, au l 11' janvier, chacun des enfants rem et une somme de m ille' francs aux parents pour les dédom m ager des sacrifices qu’avaient nécessités leur instruction. C’qsf donc encore une perte, pour M. et Mme Berihier et i! est juste c ’en dem ander la com­pensation à l’au teur involontaire de i’aeei- dent.

M. Lechat, substitut du procureur de la Ré­publique, demande au Tribunal l’application des textes visés dans sa citation, c’est-à-dire une condamnation pour infraction aux régie concernant le s m esures de proiéution à pren dre dans les carrières.

M» Eseavy présente la défense de M Ay­monnier. Après avoir rendu hommage à la victime et dit les reg re ts d e sor. client dont it fait ressortit' l’honorabilité, le défenseur dis­cute les raisons de responsabilité qu’on invo que contre lui. En ce qui concerné l’inobs -r- vation des règlem ents, il entend faire retom ­ber la contravention sur le propriétaire ou créateur de la carrière, M. Aymonni r n’étant que le locataire du fond de ia champigtv 11 iiière et n’avant pas le droit de transform er

” 1 orifice des irons qui la composent. Ce. 11 tàif pas au chauudguoaniste à pro téger «;■ trous et il n 'avait pas à faire de déclaration

• d’exploitation n’ayant pas constitué la car rière. A l'appui de sa ihèse Eseavy cite un arrê t de la Cour de Douai condam nant le pro­priétaire d ’une carriô e, dans laquelle un ac­cident sem blable s’était pro lu,il , alors que c’était l'exploitant qui éta it poursuivi. M* E s­eavy discute ensuite ladem ande de dommages- in térêts et, tout en acceptant le principe du rem boursem ent des frais d’inhumation, il s’é­lève contre la prétention de faire verser à un homme qui n’est pas responsable de l’acci dent, une somme de 50 000 francs, qu’il consi­dère comme le p r x de. la douleur, M. et Mme Berihier possédant une fortune suffisante oo-ir ne nas souffrir m atériellem ent du décès de leur fils.

E feuftm aot, M* Eseavy demande l'acquit­tem ent de M'. A y m o n n ie r et, subsidiairem ent, une responsabilité très atténuée.

Le*Tribunal met l’affaire en délibéré . Ju g e ­m e n t à huitaine.

Fontaine-les-Corps-NucIs. — Gustave Mir- vil.e a été pris s deux reprises par le garde p,-, -t an moment eù il tendait des collets. Il a ai ,si récolté -toux fois quatre mais de prison

4p0 francs d aurai de. li' fait opposition à ce jugem ent et dçinanne 'a confusion des deux

e nés. Le Tribun,h déride qu’il n’y aura pas0 i fusion.

S en tis . — Gaston Fleuron aime la forêt et 1,. liberté. T ravailler Lu est pénible, son occu­pation favorite consiste à ass is te r — en spec­ta teu r -- aux chasses à courre. Cet état de v a g a b o n d a g e , p i s q u ’il n ’a ni d o m ic ile ni moyens d ’ex idehee , lui vaut 15 jours de prison.

E rm enonville . — Vendredi dern ier, une rixe se pro lujsit à la distillerie d 'E rm enon­ville en tre des ouvriers belges et Victor Du- feux, âgé de 28 ans, prêtendaii avoir été m e­nacé par ses adversaires. C raignant pour sa vie, Dufeux asséna un violent eoup de bâton sur le belge Théophile Demouy qui, griève­ment blpssé, dut être transporté à l’hôpital de Senlis.

A l'audience, Dufeux répète qu’il était en étal de défense. D 'ailleurs, l’enquête a étab i qu’il avait bien été menacé par les belges quelques instan ts avant la rixe. Dufeux est ac­quitte.

Vcrberie. — Louis Bainy étan t en état d’i­v resse fut rencontré par les gendarm es qui, en le fouillant, le trouvèren t po rteu r d’un coup de poing am éricain.

Pour ivresse et port d’arm e prohibée, Balny est d’su ian l plus facilem ent condamné à un mois de prison et 5 francs d’am ende qu’il fait défaut.

M onta la ire . — Pam éla Girault, femme Fourré et Joseph Jouan, ont commis le défit d ’adultère . Jouan seul com paraît, Paméla n’ayant pas osé affronter le g rand jour de l'audience.

Les deux complices a ttrapent chacun 50 fr. d’am ende.

C uvergnon. — Maurice Marais, étant ivre, rencontra deux ouvriers, Marcel Mazoyer et Jules Delmont qui, profitant de son éta t, l’inci­tèren t à voler et à tuer deux poules chez Mme Bonnefoy. Marais rem it l’une des poules à Mazoyer qui, la jugeant trop m aigre, la re­passa à Delmont.

Me Eseavy présen te la défense de Marais qu’il rep résen te comme un homme sérieux au ­quel on a fait faire une bêiîse un soir qu’il éta it un peu troublé par un supplém ent de boisson. Les vrais coupables sont Mazoyer et Delmont, absents.

P a r défaut, Delmont et Mazoyer sont con­dam nés à six jours de prison, ainsi que Ma­rais.

S en lis . — Edmond Bouvier est ce jeune garçon qui, pour am éliorer un peu son msnu, par ce tem ps de vie chère, avait trouvé com­mode de se p résen ter chez plusieurs commer­çants de notre ville et de se faire rem ettre, au nom des clients de la m aison, diverses four­n itu res et surtout des gâteaux dont le prévenu est très friand. U se présentait ordinairem ent sous le nom de Couillard et rem ettait au pâ­tiss ie r ou à l’épicier une note signée du nom de leur client et servant a insi de bon. Chez Un pâtissier, il se fit ainsi rem ettre pour 6 f. 75 de gâteaux.

Bouvier, dit Couillard, est âtfôsi poursuivi -pour avoir chassé sans perm is avec une cara­bine dent sa.m ère lui avait fait cadeau. Il s’est bien g a 'd ê de Comparaître devant le Tribunal-

Il pourra tout à loisir digérer ses pâtisseries dans une maison de correction où les juges l'entraient jusqu’à sa vingtième année.

V ez. — ffaliiîÿîé T iercelet, femme Boisnart, a volé un lapin et du rhuffl k Mme Coucy. A l’audience, elle exprim e ses reg re ts les plus sincères et sa victime, qui a été rem bour­sée dû p r is du lapin, ne paraît pas lui gardernonnnrîû fi’ , 1» fpmiTIP. RmsnftWi s’ftH-

Conseil de révision.

rancune. D’àiîleu??, la femme Boisnard s’en­gage à payer aussi lê litre de rhum, ri

— Avez-vous la somme sur" Ÿoms M ui de­mande le président.

— le ne sais pas si j ’ai assez, répond ia prévenue qui sort une pièce de 5 francs:-.

Mme Coûcÿ ne réclam ant que 2 fr. 50, le paiem ent se fait sous 10s ÿeux du Tribunal qui, gagné à l’indulgence p a r le repentir et la pro­bité tardive de Mme Boisnard, ne lui inflige que &0 fr. (l’am ende, avec application de la loi de sursis.

V ersigny . — M. éi Mme Arthur Cosson et M. et Mme André Carlier, craignant le retour du froid, sont allés s ’approvisionner de bois sur la propriété de M. Rudeaux. Ils ne se sont pas contentés ûe ram asser le bois mort tombé à te rre , ils ont coupé aussi quelques grosses, branches sèches, ayant vu souvent des habùduts de Versigny pratiquer de la sorte et ne se doutant pas qu’on les inculperait de vol. . :

Leur bonne foi ne fait aucûiï doute, d itM e Eseavy et leur honorabilité est parfaite. S’ils avaient voulu comm ettre un vol, ils n 'auraien t pas am ené une voiture, en plein jour, ffsns la forêt, pour em porter le bois eoupé.

MM. Cosson, Carlier et leurs épouses sont condamnés à 16 fr. d’am ende avec sursis.

N ogent-sùr-O ise. — Mme Jeanue Galland a le tem péram ent exalté et la parole vive. Ayant eu récem m ent un différend avec une voisine, elle com parut devant le juge de paix qui lui donna tort, Mme Galland en conçut un dépit qui se traduisit aussitôt par quelques appré­ciations peu flatteuses à l’égard du juge. Ces appréciations ayant été émises dévant te ma­g istrat, celui-ci infligea aussilôt une peine di- trois jours de prison et 10 fr. d’amende pour tes délits reprochés à Jeanne Galand.

La prévenue explique au président que le juge de paix l’a condam née sans l’écouier.

— Au moins vous, vous m’écoutez un peu. M. le Président.

M Zeiss sourit.— Et puis, ajoute Mme Galland, si je vais en

prison, il faudra que j ’y emmène mes gosses— Ça, c’est votre affaire, répond M. le subs­

titut. Lâchât.Et le Tribunal confirme la peine pro macée.— Eh! bien, s’écrie la prévenue, j ’écrirai à

Poincaré pour me faire rendre justice !Et elle disparaît au milieu de l’hilarité g é ­

nérale.C reil. — Dans un bal de Montai a r>, une

rixe éclata, il y a q felque temos. entre Mati- r-ce Dsdiur et un habitué du bai, Thierry, di- sa t aussi se nommer Pie-rd. La querelle ■'tait venue à propos d ’une femme. Ou échan­gea quelques vigoureux horions puis, sur

intervention des personnes présentes, tou: rentra dans le calme.

Thierry étan t parti le prem ier, D.edier con­çut des inquiétudes Jégi i nos sur. les suites de cette affaire et, par précaution, il sc fi! accom pagner par deux arms pour ren tre r eh z lui La précaution n’était pas inutile, puisque les trois jeunes gens furent rrjo in ls, en cours do route, par une autre bande que dirigeait peut-être Thierry, mais dont faisait certaine­ment partie Georges Legav, qui courut vers Dédier, avec des intentions visiblement com­batives. Dedier sortit aussitôt son revolver et après avoir sommé Legay de s’arrêter, il tira par deux fois dans sa direction et le blessa âu liras. Puis il courut chercher la police. Pen­dant ce temps, un .anvi de Dédier, le j une Du'hôiî éta it pris à partie par le reste de da bande Legay et mis en assez piteux état.

De-uer, poursuivi pour coups e t b 'essures» n’a pa-i une attitude très' favorab'e à u* ac- qudieuient. Dans son in terrogatoire, il semlve -urtout préoccupé ne m ontrer qu’il n’a 1 eur do personne et qu’il sait m anier un revolver tt se lance dans un long exposé des faits d’où il ressort qu’il n.o craint pas les coups ci qu’il n’a pas le scrupule do m énager ses adver­saires.

M» Eseavy fait rem arquer que la bande Le­gay ne vaut pas cher. Devant l’attitude m ena­çante de ses poursuivants, it était tout naturel que D edier se défendît.

Dedier, qui croyait bien être acquitté, est. pourtant condamné à un mois de prison.

M areuil-sur-O urcq. — Albert Castex, se prom enant au bord de l’eau, trouva un éper- vicr dont le propriétaire éta it absent. Il s’em­para de l’engiri dans lé bateau d’Arthur Morel qui, depuis, prétend l’avoir remis sur la rive. Morel n’a pas un casier judiciaire absolum ent vierge. Il est condamné â un mois de prison. La même peine est infligée à Cijstex, mais ce­lui-ci bénéficie de la loi de sursis.

S ignes conventionnels :B., bon ; s. a., service auxiliaire ; ox.^ exemp­

té ; if., ajourné ; e. v., engagé Volontaire ; b. a., bon absen t; r ., réajourné.

C a n to n d e C ré p y .V endred i 7 M ars.

Afllard Charles-Eugène, Béthisy-St-Martin, b. A rgentais R obert, Crépy, b.Bailly Yictor-Oclave, Crépy, b.Barberye Marcol-Joan, Orrouy, b.Barbier Léon, Bétfiisy-Saint-Pierre, a.Barré Marcel-Alfred, Fcigneux, b.Barré' Marius-Victor, Bétkisy-Saint-Martin, b. Baudequin Maurice-Alfred, Crépy, b.IDïldequin Maurice-Louis, Crépy, b. a.Baudeü Pierre-Jutes, Crépy, b. BeaudequinLouis-A uguste,Béthisy-St-Pierre,b. Bellavd Gaston-Pàyl, Duvy, b.Bergeron Jules-Honor,', Béthisy-St-Pierre, b. Bergeron Ëugène-Alfred, Béthisy-St-Martin, b. Berton Lucien-Léori, Crépy, b.Bertrand E rnest, Vez, b.Bimont Louis-Adolpfie, Crépv, b.Blouquy Fleurv-Alexandre, Crépy, b.Boitel Alexis, Crépy, b . a.Boulogne A ndré, Crépv, a. 30 mai.Bourgeois F.-A ., Bonneuil-en-Valois, b . Bourgeois Joseph, Béthisy-Saint-Martin, b. Bourgoin Léon-Louis, Crépy, b.Bouton Maurice-Gaston, Glaigncs, b.Brunet René, Morienval, a. 30 mai.Cabaret Sylvain-Maurice, Vaumoise, s. a.Cadot Georges, Béthisy-Saint-Martin, b.Cadot Georges, Béthisy-Saint-Pierre, b.Cagniard Joseph-Eugène, Béthisy-St-Pierre, e. v. Caitleux François, Béthisy-Saint-Pierre, b. Caiilict Léon-Jean-Baptiste, Saintines, b.Camus Alfred-Désiré, Russy-Bémont, b.Cavité Maurice-Josepfi, V auciennes, ex.Caron A ndré, Séry-Magneval, b.Caron N oël, Béthisy-Saint-Pierre, b.Carré Marcel, Crépy, b.Carrier A lfred, Russy-Bémont, ex.C arrier Gustave, Crépy, b.Carrière Calixte-Joseph, Béthisy-St-Martin, b. Chariot Louis-Aristide, Crépy, a.Charpentier Camille, Béthisy-Saint-Pierre, b. Ghéron L ucien-Ernest, Crépy, b.Clïoquart Em ile-Eugèns, V auciennes, b- Choron Alphonse, Béthisy-Saint-Martin, b. Chrétien A rthu r, Bonneuil-en-Valois, b. Collette C harles-Pierre, Crépy, b.Colpin Robert-Camille, Eméville, b.Contant P ierre-Jules, Morienval, b.Coulon V ie to r-E ugène , Crépy, b. a.Galeux Em ile-Jules, Crépy, b.DagmaHx Paul-Georges, Béthisy-St-Pierre, a. Debarle À urélie-A lbert, Crépy, b.Debaye Henri, Béthisy-Saint-M artin, b. Debruxellos Henri-Loùis, Rouville, b.Debuire Léon-Edgard, V ez, s. a.Dégodin, Charles-Eugène, Vez, ex.Deliasseter Camille-Augustin, V auciennes, b. a. Delaitre René, Morienval, b.Démichelet Louis-Jules, V auciennes, b. a.De Seroux G.-A., Béthisy-Saint-Martin, e. v. Desjardins Y ictor-Auguste, Crépy, b.Détrv Elie-Léopold, Vaumoise, b,Devanneaux A drien-Paul, Bonneuil-en-V., b. Devaux Julien-Alfred, Crépy, b. ü idele t Emile, Crépy, b.Dlo'î Emilien-Joseph, Saintines, b. a.Dormoy Georges, Eméville, b.Dubois Maijrice-Emile, Crépy, b.Dubreucq Alfri?d-Emile, Crépv, a.Duchêne Emile-Jul.es, Crépy, b.Dujon Robert-Em ile, Béthisy-St-Pierre, b. Duiiiont Jean, Bonneuil-e3-Valois, b.

O bjet p erd u .Il a été perdu, mardi, chez M. Ygouf,

débitant de tabac, un porte-monnaie.Prière de le réclamer au commissariat

de police. .

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iierbot Florian-Léon, Feigneux, ex.Teurtaüt F irm in, Crépy, a. tiurdebourcq Jules, Vauciennes, b. tdalot Lucicn-Sébastien, V auciennes, ex. iacquemard Nicolas, Morienval, b. losseaux Fernand, Crépy, ex. loye Paul-Alexandre, Béthisy-St-Pierre, b. lut (on Marcel-Alphonse, Crépy, b.Kriiet Pierre-Grégoire, Crépy. s. a.Klopsfeil Robert-Àrmand, Crepy, b.Labasque Lueien-Ange, Fresnoy-la-Rivière, b. Lacroix Marcel-Robert, Fresnoy-la-Rivière, b. Lallouette Lucien-Albert, Auger-St.-Vincent, b. Lamarre Jeau-Marie, Crépy, b.Lamoureux Eniile-IIonoré, V auciennes, b. Landat Fernand-Paul, Orrouy, s. a.Langlet Joseph, Gilocourt, e. v.Cannois Eugène-Edgard, Crépy, b. aj. au 30 mai. Larlizien Georges-Henri, V auciennes, ex. . Larue Georges-Alphonse, Feigneux, b. Çavomer Gaston-Gabriel, Béthisy-St-Pierre, b. Lavoisier Romy-Alexandre, Néry, b. L;caillonM .-A ., Fresnoy-la-Rivière, b.Ledcrc Thomas-Louis, Béthisy-St-Martin, b , Lefèvro.Charles-Georges, Ormoy-Villers, b. Lefèvre Jules-Àlexandre, Fresnoy-la-R., s. a. Lefévre Paul-Sulpice, Glaignes, b.Lefort Louis, Morienval, b.Legrand de Mercey G.-F., Vaumoise, b. a. Letunann Robert-Moïse, Crépy, b.Léjay Edouard-Henri, Crépy, e. v.Lej e une Georges-Àlexandre, Béthisy-St-Martln, b. Lespagnondelle Henri, Crépy, s. a.Lesueur Emile-Em manuel, Béthisy-St-Pierre, b. Lesueur Rayinond-Prosper, Saintines, b. Liénard Marcel, Crépy, s. a.Lignereux Albert, Crépy, a.Moignon P ierre, Néry, e. v.Mélàye Fernand, Morienval, b.Mercier Edrnond-Auguste, Crépy, b.Moinat Félix-Eugène, Crépy, b.Moutonnet Moïse, Bonneuil-en-Valois, b.Nibert Gaston-Henri, Morienval, b.Olivier Ilonoré-Désiré, Vauciennes, ex.Padieux A lbert, Crépv, s. a.Parm entier Maurice-Ëdmond, Vez, b.Pécheux Eugène-Augustin, Trum illy, a 30 mai. Périer Fernand-Ernest, Néry, e. v.Picart G.-V., Béthisy-St-Pierre, a. 30 mai.Pierre Charles-Adolphe, Bonneuil-en-V., a. Pinçon André-Edmond, Trumilly, b.Poirée Marcel-Eugène, Auger-St-Vincent, b.Pot Félicien-Alexandre, Crépy, b.Quévrin Lucien, Crépy, b.Roussel Marcel-Edouard, Vaumoise, ex.Ruffin Julien, Bonneuil-en-Valois, a. 30 mai. Sainte-Beuve A ndré, Auger-Saint-Vincent, b. Thornizien Auguste-Victor, Vauciennes, b. Thiéfine Alfred, Eméville, b.Thieux Abélard-Jean-Baptiste, Bétham ourt, b. Ttiioux Raoul-M arcel, O rm oy-V ilters, b.T ru ctin L éon-A lbert, Crépy, b .Vassal Paul-Benjamin, Crépy, b.Vercleijen André, Crépy, b.Ville Aujustin-Polycarpe, Vauciennes, b. Vobécourt A lbert-Prosper, Crépy, b.

Omis de la classe 1911.Bernaille Emillen-Charles, Vauciennës, b.

........

C a n to n d e I V e o i l ly -e n -r h e llc .S a m ed i 8 m ars.

Barbant Lucien-Auguste, E rcuis, b.Boglin Auguste, Ully-Saint-Georgcs, a.Bensse André-A lbert, Ully-Saint-Georges, ex Bernard A lbert-Edouard, Chamhly, b.Billococq Jules-Gaston, Chamhly, b.Blanquet H enri-Eugène, Neuilly-en-Tbelle, b. Boïeldieu Séraphin-Désiré, Ully-St-Georgee, b Boitrel Célestin-Floride-David, E rcuis, b. Bonvalct Gaston-Emile Chamhly, bon.Bouland Georges, Ully-Saint-Georges,.e. v. Bourdon Eugène, Belle-Eglise, b.B not Lucien-Arthur, Balagny-sur-Thérain, b.

Page 3: Paraissait le Jeudi et JOURNAL1 DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_03_13_MRC.pdf · 2014-02-10 · S4* A n n é e. — N* S I CINQV CENTIMES — Le Numéro — CINQ

WniMirtiii i— .r,,].— ... - ..- .M -,

Bris Hippôlyte-Joseph, Balagny-sur-Thérain, b. Brocquet Eugène-Emile-Marie-Joscph, Mesnil-

eri-Thcllè, b.Cabry Lucien-Louis, Chambly, l>.Carpcntier Gaston-Emile, Chambly, I).Clément Paul-Ferdinand, E rcuis, ë . v.Cochet Georges, E rcuis, b.Collignon Paul-Julien-Cléophas, E rcuis, b. a. Copin Alphonso-J.-B., Balàgny-sùr-Tliérain, b. Coppens Clément, Boran, b.Crognier, Mar.cel-Léon, E rcuis, b.Daguenet P&ul-Arthur, Mesnil-cn-Thellc, b.De Beaupuits Louis-Àuguste-Raymond, Belle-

Eglise, b.De la Cropte de Chantérac Marie-Joseph-Michel-

Alain, Cires-les-Mello, a 30 mai.Deligny A drien-Edouard, Dieudonne, b.De Zutter Lucien-Albert, Neuilly-en-Thelle, b. Doligé Auguste-Charles-Louis-Isidore, Neuilly-

cn-Thelle, b.Dormy Fernand-Robert-G., Mesnil-en-Th. b. B ruclert Auguste-Léon, Neuilly-en-Tli., b. a. Dubourget Raphaël, Cires-les-Mello, b.Dufeu Maurice-Paul-Stanislas, Balagny-s.-Th., b. Duhamel Edouard-Prosper, Chatnbly, b.Dumez Jules, Balagny-sur-Thérain, b.Edouard Léon-Edmond, Boran, a.Farcy Arsène, Ully-Saint-Georges, b.Froidure Eugène-Florentin, Neuilly-en-Thelle, b. Gonot Fabien-Henri, Mesnil-en-Thelle, 1). Girardin Alexis-Àn oine-Joseph, Châmbly, b. Gouet Maurice, Ully-Saint-Georges, ex. Guézennec Damon, Balagny-sur-Thérain, b. Hélin Raymond-Antoine-Charles, Bàîàgny-sur- r ïh é ra in , b. a.H erbet Eugène-TIiimothée, Cires-les-Mello, b. Jeulin Nonnance-Isidore, Neuilly-en-Thelle, b. Jum el Paul-Henri, Cires-les-Mello, b.Ladevie Emile-Louis, Cires-les-Mello, b. Langiassé Léon-Augusto, Chambly,-s. a. Langlois Louis-Lucien, Neuilly-en-Thelle, b. Laroche Henri, Cires-les-Mello, b.Lartisien Evariste, Balagny-sur-Thérain, b. Lavoye Louis-Albert, Cliambly, b.Lecloreq Lucien-Victor-Gastoii, Morangles, s. a. Lecontc Paul-Eugène, Belle-Eglise, b.Ledoux Irenée-Marc, Ully-Saint-Georges, b.Le Goff Jean-Yves-Marie, Balagny-sur-Tli., e. v. Lem pereur Edouard-Paul, Neuilly-en-Th. b. Lenoir Gaston-Aurëlien-Oscar, Balagny-sur-Thé­

rain , b.Leroux Georges-Alexis, E rcuis, b.Letierce Gaston, Balagny-sur-Thérain, b. L beurin Maurice-Alexandre, Boran, b.L ibault de la Chetasnerie Xaxier, Puiseux-le-

H autberger, b.Macheu Julien-Valenlin, Fresnoy-en-Th., b. Mercier René-Louis-Ernest, Créuy-en-Th., b. Mareau Alphonse-Gaston, Cires-les-Mello, b. Mignan Marius-René-Maurice, Cires-les-M.,e. v. Morin Charlps-Henri, Ully-Samt-Georges, b. Nicolas Alexis, Belle-Eglise, b.Noël Yictor-AugSsté, Chambly, a".N ourry A rthur, Balagny-sur-Thérain, b.Orner Jules-Henri-Marcel, Chambly, b. ïa r iz o t Marcel-Paul, B oranyb.P écheu r Adolphe-Adrien, Cires-les-Mello, b. P etit Gustave-Octave, Foulangues, b.P etit Henri-Raymond, E rcuis, b . - P etit Ju les, .Ercuis, b.Petit V ictor, E rcuis, b.Pignet Louis-Adolphé, Chambly, a. 30 mai. Pinon Modeste, Ully-Saint-Georges, b.Provost Lucien-Auguste, Chambly, b.Rellot Em ile-A rthur, Balagny-sur-Thérain, b. Rigault Edilbert-Nestor, Balagny-sur-Th., b. Rousselle Alphonse, Ully-St-Georges, b. Rousselle Henri, Cires-les-Mello, b.R outier Rustique-Coïne, Crouy-en-Thelle, b. R oder A ndré, Chambly, b.Sàbier Richard-Alexandre, Boran, b.Savoret Lucien-Aimé, Chambly, b. a. • Serbruyes Désiré, Crouy-en-Thelle, a.Serrain Fernand, Ully-Saint-Georges, b.Soufflet Eugène-Àuguste, Chambly, b.Talion Maurice-Eugènc, Balagny-sur-Thérain, b. Tourdès Raphaêl-Pascal, Neuilly-en-Thelle, b. Traonouë E rnest, N* uilly-en-Thelle, a.T uquet Désiré-Alfred, Cires-les-Mello, b.V assel Charles-Denis, Balagny-sur-Thérain, b. Vassel Jules-Joseph, Balagny-sur-Thérain, b. Villain Edilbert-Renéy Ully-Saint-Georges, b. Mascret P ., ex.

Couvelaire Emilien, ouvrier agricole, engagé volontaire au 5 ' régim ent do chasseurs:

Crété Maurice, étudiant As-sciences, c. v. Dalongeville Marcel, employé de bureau, b. a. Debargo Fernand, chaudronnier en fer, b. Delahaye Moïse, chaudronnier en fer, a. D ém arest Marcel, ajusteur électricien, a. Deveaux Henri, employé de bureau, ex.Dubarle Henri, pointier, b. #D uforest Léon, électricien, b.Dumont, Gaston, fum iste, a.Dutriaux Henri, employé de bureau, b. Fauchard Lucien, tourneur, b.Faux Louis, manouvrier, a.Fourm ant Jean, terrassier, b.Fourm ent Louis, noyauteur, a.Francolin Paul, employé de bureau, b. Gourland Paul, maçon, s. a.Gouzou P ierre , employé de commerce, a.Griffe A lbert, m onteur, b.Hecquet Georges, manouvrier, e. v.H onoré P au l, to u rn e u r , b.Jacomme Elise, tréfilcur, b.Lamécourt Gaston, sans profession, a.Lécat H enri, peseur, a.Lefèvre Lucien, pointier, b.Legendre Em ile, maçon, b.Léger Joseph, verrier, s. a.Lejour Alphonse, brasseur, b.Lemaire Lucien, employé de commerce, b. Lenoir Raymond, employé de bureau, b.Lenoir Roger, étudiant en droit, b.Leroy Emilien, m onteur, b.Luee’Louis, manouvrier, b.Mahodaux Georges, garçon do magasin, b. Mazand Louis, chauffeur d’auto, b.Mennessier Maurice, m ouleur, b. a.Milon Julien, m onteur, b.Molin Charles, ébarbeur, a.Parent Armand, tou rneur su r métaux, b. Parm entier Régis, tou rneur, a.Popis André, employé dés contributions indi.,b. Poulain Emile, camionneur, e. v.Quignon Auguste, manouvrier, b.Raige Alex m dre, graisseur, e. v.Regnault Georges, m ouleur, b.Saintville Camille, ajusteur, b.Sanas Lucien, garçon boucher, b.Sauvage Camille, tisseur, b.Simon Fernand, employé de banque, b.Taftin Raymond, employé dé commerce, b. Taulier Louis, voyageur en vins, b.Tilleaud Robert, dessinateur, b.Tonneau Léon, m anouvrier, b. a.Tringuet Jean, chauffeur, b.Vaillant Charles, m ouleur, b.Vallé Antoine, ouvrier d’usine, b.Vallé Louis, m anouvrier, b.Yvon G abriel, p e in tre eh v o itu re s , b.Talion Fernand, m anouvrier, b. a.

N ogent-sur-O ise.

C ax ito i» â e P o M l - S a i n t c - S ' a x e n c ® ,L u n d i 10 m ars.

Auzoux Lucien-Théodore, V erneuil, b.B eaufort Lucien-Paul, V erberie, b.Blot Noël-Etienne, Pont, b.Bombars Adrien, Verberie, b.B ourbier Robert-Victor, V erberie, b.Cailleux Arlhur-Denis, Pontpoint, b.Campeaux Artliur-Em ile, Pont, b.Caron Léon, V erberie, b.D ébut Amédée-Lèon, Villeneuve-sur-V erbepie, b. Degroote Georges, Roberval, b.De Luppê C.-C., Beaurepaire, a. 30 mai.D etilleul Jean-Marie, Pontpoint, b.Devos Charles-François, V erneuil, b.D oré Charles-François, Pontpoint, b.D uéastelle Eugène-Alfred, Raray, b.D upont Raymond, Verberie, b.Egot Gaston, Pont, a.Eloi André-Achille, V erneuil, s. a.Faciot Gaston, Raray, b.Flam ant Marcel, V erberie, b.Flâm erm ont Josèph-M arie,'Pont, a.Foy A lbert, F leurines, b.Frigaux Moïse-André, V erneuil, b.Galleux Marceau-J.-B., V erneuil, b.Gaudieux Robert-Chârles, Pont, b.Gayant Marcel, Pont, b,G entil Charles, F leurines, a. 30 mai.Gras Henri, Verneuil, e. v.Gressier Gustave-Jean, Rhuys, b.Grison Gabriel, Pont, b.Guffroy Hoche-Josepb, Villeneuve-sur-Verb., b. H aaj Georges, Pont, b.Iialoy Georgcs-Louis, F leurines, b.Hanard Georges-Julien, V illeneuve-sur-Verb.,b, Hauchecorne Emile-Charles, Pontpoint, b ,Havy Julien-Henri, F leurines, b.Hennequin Justin-P ierre, Pontpoint, b,Jandin Fernand, Pontpoint, b.Laurent Georges-Henri, V erberie, b.Leclère Albert-Léon, V erneuil, b.Leclêre Eugène-André, V illeneuve-sur-Verb., b. Legendre Albert-Lucien, Pont, b.Legros Félicien-Alphonse, Pontpoint, b.Lem aire Raymond, V erberie, b.Lézier Emile-Valentin, Pont, a.Luc Robort-Alexie, V erberie, b.Menuechez Léonard-Joseph, B rasseuse, b. Méresse Auguste, Brasseuse, ..Millier A rtliur-Em ile, Pont, a.N am ur Honri-Oetave, Beaurepaire, b.Naze Robert-Victor, Pontpoint, b.Parisselle Emile-Georges, Pont, b.Petit Abel-Jules, Raray, a. 30 mai.Porcher Emile-Charles, Pont, b.Prévost Joseph-UIysse, Pontpoint, b. Prudhom m e M arcel-Arthur, b.Quillet Léon-Sylvestre, Pont, e. v.Rémoivillc Ilenri-A lbert, Pont, b.Roger François, V erberie, ex.Rozé A drien-Albert, F leurines, b.J Sainjost A lbert, V erneuil, b.Sapin Louis, V erneuil, b. a.Sauvai J.-B., V erneuil, b.Temps Marcel-Emilien, Pont, b.Thuillier Marcel, V erberie, b.Violette Mareel-Isaïe, V erneuil, b.Gaillard, b.Pécheux, b.

♦--------Canton do Creil.

M ard i 11 M ars.C reil.

Adam Francis, pointier, s. a.Adam Raymond, pointier, b.André Georges, m ouleur en cuivre, b.Benoit Lucien, m ouleur, b.B ernauer Marcel, chaudronnier, b.Bodinau Constant, m ouleur, b.Boësch Clotaire, sténo-dactylographe, b. Bontot Maurice, a justeur, a.Bouchet André, étudiant, b.Bourgeois Edouard, aide-forain, b. a. Boutillier André, serru rier, b.B rism ontier Maurice, serrurier-m écanicien, b Budin P ierre, chirurgien-dentiste, b. Carbonneaux Charles, comptable, b.Cassayjas Louis, m onteur-électricien, b. Cayeux Raymond, verrier, b.Chambrelent Marcel, forgeron en voitures, b. Clément Georges, pontonnier, b.Cler Marcel, employé de bureau, b.Coûtant Louis, peintre, s. a.Courbe Paul, frappeur, b.

mut), non sans l'avoir c o p i e u s e m e n t bat­tue.

Lucienne Dumont, qui goûte peu ce genre d'affection, a porte plainte à la gen­darmerie.

M o u l a i a i r e *

Avis au x Bouchers. — M. le Commis­saire de police a dû verbaliser contre un boucher de la Ville pour infraction à l’ar­rêté municipal sur le service de l’abattoir pour avoir, tué une chèvre en dehors de l’abattoir et avoir négligé de faire estam­piller la viande.

Carnet mondain. — Nous apprenons avec plaisir le mariage de M. Emile Dody, dessinateur, fils de M. et Mme Dody, la dévouée directrice de l’Ecole Maternelle, avec Mlle Marie Mairot.

La cérémonie nuptiale doit avoir lieu en l’église Saint Pierre de Besançon, le mer­credi 26 mars prochain.

Nous adressons nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.

Vol d’en gra is . — Une enquête est ou ­verte sur un vol de 150 kilos d’engraij; commis au préjudice de M. Gryson-Bras1- seur, dans une carrière située à Gournay, où était remisé cet engrais.

rA U CH ATELETSM I E U X . - M E I L L E U R M A R C H É

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Canton de CreilO R E I L

La Révision. — Le Conseil de révision du canton de Creil dont nous publions les résultats, a eu lieu mardi dernier, dans la matinée.

Il a été suivi d’un banquet, offert aux au­torités à midi, à l’hôtel du Commerce.

Les conscrits précédés de b r i l la n te s musiques ont provoqué toute la jo u rn é e une grande animation en ville.

Accident de voitures. — Lundi matin, M. Octave Schallaert, boucher à Monta- taire, se trouvait rue de la République, en face les magasins de l’Arc-en-Ciel, lorsque l’automobile de M. Robert-Marius van Ylamersynghe, propriétaire à Asniè- res, qui venait de la rue du Parc sans corner vint se jeter dans le cheval du hou cher qui fut contusionné et dont les har­nais furent brisés. L’auto lui aussi a, dans a collision subi des dégâts assez impor­

tants. De part et d’autre, ceux-ci sont peureusement purement matériels.

Une fillette précoce . — La petite H., dont les parents habitent à Chauny, cour Saint-Claude, est âgé de 14 ans, et possède u n peu tous les défauts qu’elle promène au hasard des rues, où elle vagabonde sans aucune surveillance.

G e o rg e tte — c’e s t son p ré n o m — a déjà m a lg ré son je u n e âg e , co m m is q u e lq u e s vo ls . M ais p e rs o n n e n ’a y a n t p o rté plainte, la po lice a rem is l ’e n fa n t à sa fa m ille .

.. pe n O’O O—Ces jours derniers, Georgette trant une autre petite fille Geneviève R., qui sortait de la boucherie de M. Sooupe, rue du Pont-Royal, la suivit jusqu’à un endroit désert, puis plongeant la main dans le panier de Geneviève, elle prit un portemonnaie contenant une petite som­me et disparut à toutes jambes.

Mme R., mise au courant des faits par sa tille, se mit à la recherche de Georgette qu’elle lit arrêter par les agents et q u ia été mise à la disposition de M. le procu­reur de la République.

Chantilly .La Lyre Amicale de Chantilly donnera

son deuxième concert, suivi d’un bal de nuit, le samedi 15 mars 1913, à 8 heures et demie, salle du Théâtre.

A u programme : Bloum field a n d C° pièce eu 1 acte, de G. Frapié.

Scène de fa u x ménage. — Lucienne D u m o n t, 28 a n s , i ta lie n n e et plaoière à M aisons-L affitte , v it d ep u is quelque temps avec un p a le f re n ie r de son âg e , Georges M u rfe tt, d a n s un a p p a r te m e n t de la ï ue du C o n n é ta b le . L u c ie n n e e s t jalousa com m e to u te s se s c o m p a tr io te s e t a y a n t tro u v é d a n s la p o ch e de son a m a n t u n e p h o to g ra p h ie q u i n ’é ta i t p a s la s ie n n e , e lle fit u n e scèn e en rè g le a la je u n e iille qu i v o u la it lu i d is p u te r son a m a n t.

Murfett, informé de cette histoire , mit sa compagne à la porte du domicile com-

I îa r o n .

Garde champêtre. — M. Paul Bidelet est agréé en qualité de garde champêtre de la commune de Baron. La population a L*-Aue accueilli cette nomination avec une véri- 1table satisfaction. Le nouveau garde aura certainement à cœur de remplir ses fonc­tions avec le même zèle que M. Maréchal, son beau-père, déploya pendant près de 30 ans.

B é t h is y - Ç a in t - M a r t in .Le conseil de. révision. — Les jeurtes

conscrits de Béthisy-SaiRt-Martin ont fêté cette année, la révision d’une façon inac­coutumée.

Ils ont offert, à cet effet, aux jeunes gens, un bal qui fut plein d’entrain et se termina vers trois heures du matin. Avant le bal, eut lien, dans le salon de musique Lesueur-Dubois, un banquet qui les ré­unissait tous et à la lin duquel le champa­gne coula à flots, au milieu de chansons variées.

Pendant cette petite fête patriotique, n’a cessé do régner Ja plus franche cordia­lité.

Contravention. — Samedi dernier 8 courant, M. Fougère, propriétaire, demeu­rant à Ghoisy-au-Bac, a été l'objet d’iiue contravention pour avoir négligé d’mlou- rer une carrière, s ise territoire de Béthisy- Saint-M&ï’ün.

B é t h ? s y - S î i i t i t - ï4i e r r e .Un jo u rn a l ie r poignardé à Com-

piègne. -— M. François Caron, 38 ans, journalier, vouait, mardi, de Béthisy pôùx travailler à la foire de Compiègce. A l’au­berge des Dix-huit marmites, il rencontra uue fen ine Léontine Laîné, qui voulut 'entraîner chez elle. Caron refuse. Lors­

qu’il sortit du débit, le journalier fui alors attaqué par un amant de la fille Laîné, le nommé YVe-rmelenger et par un marinier dont on ignore le nom

Caron assommé et frappé d’un coups de couteau au visage fut, en outre, dévalisé de son portemonnaie contenant 25 francs,?Relevé, peu après, par les agents, il dut être conduit à l’hôpital où I on constata qu’il avait ie palais troué d’un coup de couteau et le nez coupé.

Le blessé qui est dans un état très grave a pu cependant désigner ses agreseeurs.

îrmelenger et la femme Laîné ont été arrêtés, mais le marinier n’a pas laissé de traces.

C r é p y - e a - V a lo i s .Rectification. — Une erreur purement

matérielle nous a fait annoncer, pour le 19 mars, une élection au Conseil d’arron­dissement dans le canton de Crépy. Nos lecteurs ont certainement fait d’eux-mô mes la rectification. O n sait en effet qu’il n’y a pas d'élections partielles avant les élections au conseil général.

Accidents du travail. — M. Crépin Ferdinand, 71 ans, bamboutier, travaillant à l’usine Clair, s’est piqué l’annutaiie de ia main droite aveo un clou. — Repos,-6 jours.

— Eu soulevant un morceau de viande,André Heurton, 17 ans, au service de M.Loron, rue Nationale, s ’est fait une rup­ture de la synoviale du poignet gauche. 11 résulte: de cet accident une incapacité de travail de 6 à 8 jours.

T rib u n a l de s im p le police. — A l’audience du 1 r m ars, ont été condamnés :

Pour ivresse: D ecressat Auguste,. 46 ans, à Crépy, Debuire Antoine, 52 ans, à Orrouy, à d fr. d ’amende.

Pour abandon d’atte lage: M. Moizeau Ma- thurin, 28 ans, Béthancourt, 1 Ir. d’am ende.M. Oble't E rnest, Eméville, 6 fr. d’am ende.

Pour défaut de lanterne, M. Visconti Félix,21 ans, Belbisy, 1 fr.

Pour défaut d’appareil sonore, M. Richet M.,16 ans, Bûihisy, 1 fr.

Pour ciéfaut de plaque, M. Debout, 19 ans,Verberie, d fr. d’am ende.

E r m c n o î iv i l î e .

i - P°ur la session de février, sous la j prçsiqeü’ccé deM. Albert, maire de Yau- I rrloise.j ^Etaient présents : MM. Saguet, Jullien,

bpsnonj, Bouvier Louis, Dejoie, Pollion,at^ et 'fessier Henri,

m w ’ ^o.^uaut. adjoint ; MM. Bonnard et i hévenin, s’étaient fait excuser.

Le secrétaire de la mairie donne lecture du procès-verbal de la dernière séance qui est aussitôt signé par les membres pré­sents.

M. le maire donne lecture d’une deman­de d’assistance aux vieillards, faite par le père Etienne. M. Sagnet émet l’avis, que c est à la commune d’Antilly qu’incombe eelte charge. M. Spinoni donne lecture de l’afticle de la loi qui confirme cette opi­nion. Le Conseil rejette en conséquence cette demande.

"[•pîctube est faite d’une lettre de M. Mé- lique qui demande une assistance de 5 fr. par mois, que la loi accorde aux familles defplus de cinq enfants en bas âge. Après une discussion à laquelle MM. Jullien et Spinoni prennent part, le Conseil fait bon accueil â la demande sous la condition expresse que le demandeur fournisse les certificats de naissance de chacun des en­fants.

L’un des membres du Conseil, propose la délibération suivante qui est votée à l’u­nanimité :

« Le Conseil muuieipal ayant examiné l’emploi de l’emprunt qui a été fait pour la cüns ruction des écoles ;

/> Considérant que l’indemnité de 284fr. .35 prélevée sur cet emprunt et mandatée sous le titre : Indemnité de clôture et d’ar- b:os fruitiers, aeu lieu sans aucune déli­bération du Conseil et sans approbation de M. le Préfet.

« Considérant qu’elle est entachée de nuliitê puisque ie contrat de vente du ter­rain ce porte aucune réserve ;

« Considérant que des transformations ont été apportées aux plans et des dépen­ses supplémentaires engagées sans le con­sentement du Conseil.

Prie M. le Préfet de faire vérifier et re­viser par qui de droit l’emploi de l’em­prunt. »

M. Spinoni transmet le vœu de M. Dieu- ^ue" le chemin de Pont-l’Abbé soit

mieux entretenu et la promesse faite par célui-ci de fournir 100 mètres carrés de pierre après entente avec MM. deCornois, Baudeu et Baudouin.-L e Conseil en prend acte.

M. Sagnet demande que la convocation et les délibérations du Conseil municipal soient affichées â la porte de la mairie. — Accepté.

M Albert, maire, donne connaissance de ses démarches auprès des autorités compétentes pour l’entretien de l’avenue de la gare à la poste et laisse espérer qu’il obtiendra satisfaction.

La parole est à M. Jullien pour commu­niquer le rapport de la Commission d’hy­giène et de sécurité publique sur les mai­sons présentant un danger pour les loca­taires.

Il signale en particulier les maisons de M. Pugnant habitée par M. Dejoie ; de M. Gailliardat habitée par Mme Henrist ; de Mme Lallier, habitée par M. Bouhours.

M. Jullien attire, avec instance, l’atten­tion du C o n s e i l s u r J e u x m a i s o n s de M. lî ficourt d: t l’u n e h a b i t é p a M. Carrier menace ruines et l’auire louée â M. Du­barle dont le pignon et 1a cheminée sont ébranlés.

Mêmes observations sur la maisc-n W il- habitée par M. Grégoire et les car­

rières appartenant, à M Gtuby et habitées par la famille Tissier et le père Désiré.

Le Cons ul ému par ce rapport décide d’inviter chaque propriétaire à faire les réparations dans le délai d’un mois, sous peine d’en référer à la Commission canto­nale qui peut oi donner la fermeture de ces maisons dangereuses.

M. Pollion prie qu’on adresse pareille invitation â M. d’flandi pour ht maison .qu’il habile. — Accepté.

M. le Maire donne eonnaiss n e . d’une demande cle MM. Laroche, Guidliart h t et Mme Violette, tendant à des remises pour des transformations de concessions tem ­porelles en perpétuelles et aba don à la commune d’ut e ou plusieurs de ces con­cessions anciennes. Le Conseil s’appuyant sur des précédents, rejette les trois de­mandes.

Rejet également d’une den amie d>> l’hô­pital de Senlis pour transférer Mme veuve Duprezdans une maison d’incurab’es.

ÂccordéàM. Viot. soldat, un secours légal comme père de famille.

Au sujet des retraites ouvrières, le Con­seil nomme M. Gatineau, comme délégué patronal et M. Broué, suppléant. Les dé légués anciens sont réélus.

V e r b è ir fe .Un dram e à Rclleval. — Un drame de

famille a mis en émoi, dimanche soir, le paisible hameau de Belleval.

Un cultivateur, François Téssier, âgé de 54 ans, vivait en mauvaise intelligence avec sa femme, une veuve Lefranc. Celle- ci ayant des enfants d’un premier lit, des scènes continuelles se produisaient entre ces enfants et ceux de Tessier.

Le cultivateur, exaspéré de cette ex is­tence, avait manifesté, à diverses reprises, son intention de se suicider. Mais aupa­ravant, ajoutait-il, j ’en tuerai deux.»

Ces deux-là, dans sa pensée, c’étaient sa femme et son beau-fils, Jules Lefranc, âgé de 25 ans.

Dimanche soir, Tessier rentra fort en colère et pria sa femme de l’aider dans divers travaux.

Mme Tessier répondit qu’il fallait d’a­bord diner. Le mari, furieux, décrocha une canne à épée et tenta d’en frapper Mme Tessier. On parvint à le désarmer, mais pendant tonte la soirée,11 ne cessa de menacer toute sa famille.

Pour mettre fin à cette scène, le fils du cultivateur, Louis Tessier, âgé de 18 ans, dit à sa belle-mère, à sa sœur et à Jules Legrand d’aller se coucher. Puis, pour effrayer son père et protéger la retraite de la famille, il s’arma d’un fusil de chasse.

François Tessier, voyant-que sa famille sortait, devint plus exalté encore. Il reprit sa canne à épée et eu m e n a ç a Jules Le­franc. A ce moment, Louis Tessier le mit en^oueët fit feu. Le père s’abattit aux pieds de son fils La charge avait fait balle et l’avait tué net.

Le maire, aussitôt prévenu par la fa­mille, Tessier,fit garder â vue ie meurtrier dont la douleur était immense.

Peu après, les gendarmes et le parquet de Senlis arrivaient sur les lieux et après un interrogatoire sommaire, Louis Tessier était écroué à la prison de Senlis.

V A R IÉ T É SL ’h e u r e .

L’sdoption de la nouvelle notation des heu­res cause en ce moment une vive préoccupa­tion dans les milieux horlogers .. en attendant qu’elle nous préoccupe aussi.

Ce n’est pas tout de nous indiquer les heu­res des tra ins, des courriers, des conférences voire des spectacles selon le nouvel horaire. Il faut arriver à reviser les cadrans des pen­dules, ce qui est relativem ent aisé, et surtout à rég ler leurs sonneries sur les chiffres... Et voilà la difficulté ! On ne peut faire frapper les coups de un à vingl-quatre, ce se ra it une épou­vantable cacaphonie à partir de la quinzième heure. Qui aurait la patience de com pter jus- q fau bout et qui serait sûr de ne pas s’em ­brouiller avant d ’arriver à la fin d e là kyrielle t

Quel agacem ent lo rsquetou tes nos jiendules se m ettraient à sonner des notes qui se con­tra rie ra ien t de tons et de m esures ! Les fantô­mes de minuit fuiraient à jam ais l’horreur de la vingt-quatrièm e heure ! Pour rem édier à cela, on propose d’user de deux tim bres. Le tim bre ordinaire jusqu’à 9, puis l’adjonction d’un second timbre plus sourd, dont l’unité au­ra it la valeur d’une dizaine. Ainsi, le coup sourd valant dix, il suffirait d’y ajouter les nouf autres pour arriver à d ix-neuf. Deux coups sourds doublant les dizaines indique­raien t vingt et successivem ent un, deux, trois, quatre petits^coups feraient l'appoint des vingt- quatre.

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Etude de M» G a s t o n l .O K I ,l i c e n c ié en droi*. a vou é à S e n ü s ,

24, rué de la République, s u c c e s s e u r de M< D slaporth.

Rixe g ra ve .— Le chauffeur Victor Du- feux, de la distillerie d’Ermenonville, était, depuis quelque temps, en butte aux vexations des travailleurs belges. L’un d’eux, Théophile Demouy, 38 ans, l’ayant menacé de lui briser la tête avec deux bri­ques qu’il avait apportées, M. Dufeux sai­sit un bâton et en porta un coup si violent à son adversaire que celui-ci, atteint à la tempe, s’écroula sans connaissance..

Demouy est à l’hôpital général de Sen­lis. Son état est grave.

P o n ( - S a I n le - M a x c u c e .A djud ica tion . — Le 28 février dernier,

en lhiôlel de la Préféeture, M. Chaulun, quai du halage à Champigny-sur-Maine (S- ine); a été déclaré adjudicataire 13 pour cènt de rabais du travail suivant : Rivière>d Oise canalisée. Rectification de la berge de rive gauche et enlèvement d’un ilot en amont du barrage de Sarron. Montant 90.000 francs.

V a u m o is e .Conseil m u n ic ipa l . — La réunion du

Conseil municipal a eu lieu, dimanche

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• M o s u . n o » o n

L’adjudication sm a lieu le M A R D I 8 A V R IL 1 0 1 3 , à une heure de l’après-m idi, en l’audience des c ié e s du Tribunal civil (le Sc lis, au Palais de Justice de ladite ville, rue de la République.

En exécution d un jugem ent rendu sur requête par lé Tribunal civil de Senlis, le dix huit février mil neuf cf m ireize, enrei i-iré ;

El aux requête, poursuite et dili­gence de :

Monsieur Arthur L e so n , ancien p’ouibifv, dem eurant s-Senl s,

« A g'ssant au nom et comme t< tu teur naturel et légal dp « sou fils mineur .R o g e r l . p d s « Leson, né au Bourget (Sci- « ne), le quatre ju illet mil « huit c ru t quatre-vingt-qua- « lo ze ; »

Poùrsu vaut la vente ; Ayant pour avoué eonsliiuô M«

Gaston Loir, demeurant, à Sentis, rue de la République, 24 ;

En présence ou lui dûm ent appeléde :

Monsieur Louis Ifémet, employé de chemin de fer, dem eurant à Senlis, rue de la Tournelle, numéro 3,

« P ris au nom et comme « subrogé tu teu r du m ineur « Roger-Louis Leson, nommé « à cette fonction par délibé- « ration du conseil de fam ille « dudit m ineur tenue sous la « p résidence de M onsieur le « Juge de P aix du canton de « Senlis, le deux février mil « neuf cent douze, en reg is- « trée ; »

Il sera procédé, le M ard i h u it A v r il m il n e u f cen t treize , à une heure de L’après-m idi, à l’audience des criées du Tribunal civil de Sen­lis, au P a !ais de Justice de la dite ville, rue de la République, aux vente et adjudication, au plus offrant et dern ier enchérisseur, de l’immeuble dont la désignation suit ’■

DÉSIGNATIONET

MISE A PR IXU n e M a i s o n , située à Creil* rue

de Montataire, n° 69, élevée sur caVe d’un rez-de-chaussée com prenant trois p ièces,:d ’un prem ier étage com­prenant aussi tro is pièces, g ren ier au-dessus, couvert en a rdo ises;

Cour et petit jard in ;Le tout contenant deux a res huit

centiares, tenan t d’un côté Duru, d’autre côté B a rth é lé m y , par devant la rue, ( t au fond Te au pin

Mise à prix : 4.000 francs.Le cahier des charges clauses et

conditions auxquelles doit avoir lieii la vente de l’immeuble ci-dessus dé­signé, est déposé au Greffe du Tribu­nal civil de Senlis, où chacun peut en prendre connaissance.

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant soussigné, à Senlis, ie douze m ars mil neuf cent douze.

Signé : G. LOIR.

S ’adresser p o u r les renseigne­m en ts :

A M« G a s t o n L O IR , avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

A M ' G a z e a u , notaire à Senlis ;Et au Greffe du Tribunal civil de

Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Art. 2.

Études de SP E S C A V Y , avoué à Senlis, -

et de M* B A U D O IN , notaire au P lessis-B elleville.

V ente a u x e n c h è re s p u b liq u e sle Dimanche 30 Mars 1913,

à 1 heure 1 /2 du .so ir, à V E R ( O i s e ) ,

D’UN

BSOBlXalBBdép endan t de la com m unau té

M A R T IN -L E S A G E , ci de la succession bénéficiaire de

M™ M A R T IN -L E S A G E.

En vertu d’ua jugem ent rendu conlratoiclo'rem ent par le T ribunal civil de Son is, Je quatre février mil neuf ci nt treize, en reg istré et s i- , gnifié, û sera procédé le D im anche tren te M ars m il n eu f cent tr ize , à une heure et dem ie ’ii so ir, dans une m aison situer à V er, précédent" m ent o u ’Upéé par feus Monsieur et Madame , A liflN-LESACE, et ce par la ininiût.rc de M* BAUDO'-:, no taire au PlesUs-B- hçvil'é,.com m is à cet effet, a Ja vpn te de> meubb-s et objets mïjpxiiers cependan t de la èom néinadie de bien» ayant existé entre . Mo .sieur lienri-Fun-y Maitin et ia dame Lesage, son épouse, tous deux décédés, dont ia désignation suif :

D E S I G N A T I O N

Une table carrée, un fourneau-euî- .S nit re, une table ronde, une com - n o d e , une pendule en z inedoré, son socle et son globe, trois g laces et leurs cadres dorés quatre chande­liers en ci ivre, quatre pe!iis vases.

Un ; buffet à deux corps s porirs ileinos. un lit complet av> c bois de lit en chêo’S une table carrée et son tapis, un vieux fauteuil, un s te rè - 'a ire en m erisier, tin* arm oire en chêne ■ deux portes pleines, un vieux buffet en m erisier.

Une montre d’homme, 12 chromos. Linge de corps et de m énage. B atterie dé cuisine et vaisselles. Un s tè r ”. de bois environ.E t q u a n t i t é t l 'w j i f r e s ohjetjA .

Ç rt’r vente fe ra fa ite an f i n s ü jf ta ’j et dern ier enchérisseur-, au Cffînpla d , sous p A m de fn ü e en» chete , a v x conditions o rd ina ires.

F a:l et rédigé à Senlis, b* huit m ar mil neuf cent treize, par l’avoué

ü te S i t fi v .Signé : Louis ESCAVY.

Ë ruvg ishé.

S ’a esjter pour r> n se ig n 'm en ls : A V* E S C A V Y , avoué à Senlis ; A L- c s t iu t io o , notaire au l’ies-

sis-Thïl<évi!h ;A K* (Ihaslftina. avoué à S nlis.

Ar t . 3.

f tiid é dé M» P l . f l T , notaire à Senlis.

FREMERE INSERTION

Suiva l acte reçu par M* Petit, notair. à Senbs, it-s huit cl dix m ais nul neuf peut treize, Monsieur Eu­gène-Jean Baptiste COUTANT,.char­ron, c l Madame M ane-B éatrix LE- BKUN, son épouse, dem eurant en ­sem ble au Plcssis-Cornofroy, com- muqei de Trumilly, ont vendu à Monsieur Alcide-Paul MIROUX, char­ron, cji Madame Pauline-Ciém entinè PLATEAUX, son épouse, dem eurant ensem ble à Ruilÿ, l e f o n d s d e c q n ù n e r r o «l’e n t r e p r is e d o c lm iG -o n iin g e qu’ils exploitent au Ples-fc-Çoriieiruy , moyennant un piix e\ sous des conditions expri- m ees’audit acte.

LViVrée èïr jouissance a été fixée au d i i m ars mil neuf cent treize.

Doàiiciie a été élu à Senlis, en l’Etucfe de M* Petit, notaire.

La présen te insertion sera renou­velée dans le p résen t journal dans le délai légal et les oppositions, s’il y a

• lién. devront être form ées au domi cite sus-indiqué ju tq u ’à l’expiration du délai de dix jours de la seconde inseriion.

334Pour insertion

P E tIT .

Page 4: Paraissait le Jeudi et JOURNAL1 DE SENLISbmsenlis.com/data/pdf/js/1913/bms_js_1913_03_13_MRC.pdf · 2014-02-10 · S4* A n n é e. — N* S I CINQV CENTIMES — Le Numéro — CINQ

\

L E C 0 U K R 1 E R D E L ’O I S E

Annoncea Judiciaires,Art. 4.

P R E M I E R AVIS

Suivant acte reçu par M® Langlois, n o taire à Senlis, le dix m ars mil neuf cen t treize, Monsieur Paul- Clémenl GENDRE, négociant en charbons, dem eurant à Senlis, a vendu à M onsieur Léon-Jules MAR TIN, chef du service commercial des mines de Ghaiillon-Commentry ei Neuves-M aisons, dem eurant aupara vant à Moniluçon (Allier), rue Mo­liè re , num éro 16, et actuellem ent à Senlis, 1© T onds d© c o m m e r c e d e m a r c h a n d d© c h a r b o n s b r iq u e t t e s e t o o is »le c h a u f ­f a i t© que le cédant exploite à Sen­ti», avenue de Compiègne, numéro 32, avec su< cursales h P rêcy-sur- Oisc, Crouy-en-Thcde et La Cha- pelle-en-Serval.

L’en trée en jouissance a été lixée au prem ier m ars mil neuf cent tre ize .

Domicile est é u à Senlis, en l’Etude de M' Langlois, notaire , où les op­positions devront ê tre faites ju squ ’à i expiration du délai de dix jours ap rès le deuxièm e avis qui paraîtra dans le C ourrier de l ’O ise.

235P our ex trait :

LANGLOIS.

Art 5.

A vis d e C onvocation .

- A - t e l i e i ’S B u r t o n

Société anonym e au. C apita l de 1 .200 .000 fra n cs.

M essieurs les A ctionnaires de la Socié 'é des A t e l i e r s B u r to n ,dont le siège est à NOGENT-SUR- OISE, sont convoqués le M ard i ving t- d e u x Avril, m il n e u f cent tre ize , à quatorze heures, à Paris, 68, rue des M arais, en assem blée générale ordinaire .

ORDRE DU JOUR :R apport du Conseil d’Administration. R apport du Commissaire des comp­

tes .Approbation des comptes de l’exer­

cice 1912, s ’il y a lieu. Distiibulion d’un dividende. Réélection ou rem placem ent du Com­

m issaire des comptes.

M essieurs les A ctionnaires sont prévenus que, conform ém ent à l’ar­ticle 33 des statu ts, les actions au porteur doivent être déposées dix

-jours au moins avant la date de l’as­sem blée, au Siège Social, ou dans une des Agences du Crédit Lyonnais de P a n s ou de Province, et qu’aux term es de l’article 35, les pouvoirs doivent ê tre déposés au Siège Social au moins deux jou rs à l’avance.240 Le Conseil d 'A d m in is tra tio n .

(2* lot),Deitoc Pièces de T erre

te rro ir de V e r , (3*, 4* lots),

WJn P réte rro ir de V e r (5e lot),

P etit Bâtimentà usage de GRANGE, à V e r (6* lot),

Un P réte rro ir de V e r (7® lot),

Une P ièvc de T errelieu dit L’Epine, '

terro ir de Ver (8 ' loi). F acu lté de réun on en ce qu i con­

cerne ces dem ie* s im m eubles des d e u x prem iers lots, et des S" et 7® lots.

L’adjudication au ra lieu le DIMAN­CHE 3 0 MA IIS 1 9 1 3 , à d euxheures de Vaprès-m idi, à Ver, en la salle de l'Ecole des Garçons, par le m inistère de M* Baudon, notaire au Plessis Belleville.

Pour les renseignem ents, s’adros S ir à :

1° >1* E S C A V Y , avoué à Senlis2° M® B a u d o n , notaire au Ples-

sis-Belleville, rédacteur et déposi­ta ire du cahier des charges;

3° M* C l m s t a i n g , avoué co- lieitant.

E tudes de M® E S C A V Y , docteur en droit, avoué à Senlis ;

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3° A M* M o r a n d , avoué à Senlis, co licitant.

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1° A M® E s c a v y , avoué à Senlis 2° A M® L e r o y , notaire à Lian

court, rédacteur et dépositaire du c ih ie r des charges ;

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p our les renseigne-S ’adresser m en ts :

1® A M s E s c a v y , M o ra n d et C h a s ta in g , avoués.

2° A Si® D e s a b ic , notaire Creil.

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pour les renseigne-S 'adresser m m is :

A M* G e o r g e s MORAND, avoué à Senlis, poursuivant la vente.

A M* P ie r r e B a u d e t , avoué à Se dis. p résent à la vente.

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