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Parcours en rivière ou randonnée inédite en zigzag le long de la Gérine - mer 18 juin 2014 Madeleine B. C’est à 4 que nous partons de Marly, di- rection Plasselbschlund. Basket ou chaussures aux pieds, nous voici partis à la découverte de cette randonnée un peu particulière. En effet, il s’agit de rester les pieds au sec, le plus longtemps possible. Michel n’a pas bien compris … ou alors il s’en moque ! Il a les pieds dans l’eau dès le début…tant pis pour les bas- kets et pieds mouillés, tant que la clope reste au sec ! De cette manière pas besoin de négocier les traversées sur les cailloux et plus facile de faire de belles photos ! « Aux USA, y’en a qui paieraient cher pour faire des excursions sauvages comme ça ! » dixit Roger Macherel. Nous sommes encore en Suisse et paierons de nos efforts pour avancer sur cet itinéraire chaotique. Notre guide lui-même s’étonne : « c’est chaque année différent ! » Il avoue con- naître l’endroit depuis sa tendre enfance (ou adolescence ?) et on devine quelques sorties en amoureux dans cet endroit sau- vage. D’une rive à l’autre, d’un saut de roche à l’autre, nous remontons cette Gérine sau- vage et impétueuse. L’eau n’est pas très abondante, mais suffit à tremper ceux qui n’ont pas assez de détente ou les jambes trop courtes !? S’il faisait plus chaud on n’hésiterait pas à se baigner complète- ment ! Mais le temps est plutôt frais et une petite pluie fine nous fait douter de la fin du parcours. L’orage gronde au loin….et nous épargne ! Quelle chance ! Entretemps Fribourg a été arrosée ! Après 1h30 d’efforts pour rester au sec, tout le monde a les pieds mouillés. Le cœur réchauffé par l’apéro, nous jouons les Robinsons en faisant griller quelques cer- velas (et une chaussette !) sur un feu im- provisé. Quel bonheur ! On a des regrets pour tous ceux qui ne sont pas venus !!! Il ne nous reste plus qu’à remonter sur la route, crapahutant dans les ronces et les branches mortes, on s’entraîne pour Koh Lanta ! Il y avait pourtant un chemin à … 20mètre de là ! Il ne reste plus qu’à nous changer et aller boire un café «lutz » au chalet de Feyer- sage ! Merci Roger de nous faire découvrir de nouveaux itinéraires tout près de chez nous ! Michel M., Doris A. et la scribe pour l’occasion.

Parcours en rivière ou randonnée inédite en zigzag le … · Après le petit déjeuner nous atten-dons encore un bon moment pour enfin partir sans pluie. Nous mon- ... Roger Macherel

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Parcours en rivière ou randonnée inédite en zigzag le long de la Gérine - mer 18 juin 2014 Madeleine B.

C’est à 4 que nous partons de Marly, di-rection Plasselbschlund.

Basket ou chaussures aux pieds, nous voici partis à la découverte de cette randonnée un peu particulière. En effet, il s’agit de rester les pieds au sec, le plus longtemps possible. Michel n’a pas bien compris … ou alors il s’en moque ! Il a les pieds dans l’eau dès le début…tant pis pour les bas-kets et pieds mouillés, tant que la clope reste au sec ! De cette manière pas besoin de négocier les traversées sur les cailloux et plus facile de faire de belles photos ! « Aux USA, y’en a qui paieraient cher pour faire des excursions sauvages comme ça ! » dixit Roger Macherel. Nous sommes encore en Suisse et paierons de nos efforts pour avancer sur cet itinéraire chaotique. Notre guide lui-même s’étonne : « c’est chaque année différent ! » Il avoue con-naître l’endroit depuis sa tendre enfance (ou adolescence ?) et on devine quelques sorties en amoureux dans cet endroit sau-vage.

D’une rive à l’autre, d’un saut de roche à l’autre, nous remontons cette Gérine sau-vage et impétueuse. L’eau n’est pas très abondante, mais suffit à tremper ceux qui n’ont pas assez de détente ou les jambes trop courtes !? S’il faisait plus chaud on n’hésiterait pas à se baigner complète-ment ! Mais le temps est plutôt frais et une petite pluie fine nous fait douter de la fin du parcours. L’orage gronde au loin….et

nous épargne ! Quelle chance ! Entretemps Fribourg a été arrosée !

Après 1h30 d’efforts pour rester au sec, tout le monde a les pieds mouillés. Le cœur réchauffé par l’apéro, nous jouons les Robinsons en faisant griller quelques cer-velas (et une chaussette !) sur un feu im-provisé. Quel bonheur ! On a des regrets pour tous ceux qui ne sont pas venus !!! Il ne nous reste plus qu’à remonter sur la route, crapahutant dans les ronces et les branches mortes, on s’entraîne pour Koh Lanta ! Il y avait pourtant un chemin à … 20mètre de là ! Il ne reste plus qu’à nous changer et aller boire un café «lutz » au chalet de Feyer-sage ! Merci Roger de nous faire découvrir de nouveaux itinéraires tout près de chez nous !

Michel M., Doris A. et la scribe pour l’occasion.

Üssers Barrhorn (3610 m) - vendredi 8 au di-manche 10 août 2014 Sabine W.

Après un bus, deux trains, un petit télé-phérique à 4 places et presque trois heures de voyage nous arrivons au bel alpage de Jungu (1996 m) situé en dessus de St. Niklaus dans la vallée de Zermatt (le Mat-tertal). Sous un ciel plus beau que prévu nous partons vers les nuages et traversons le Jungtal vers la Wasulicke. Il aurait été prudent de porter un casque dans cette cail-lasse des derniers 600 m ; mais nous tra-versons la zone à risque assez rapidement pour éviter tous soucis. Le col est accueil-lant mais un vent froid y souffle. Nous op-tons pour une pause raccourcie avec la cabane Topali en point de mire mais aussi en raison d’averses menaçantes. Et pour-tant, notre fine équipe prend le temps pour admirer les fleurs. D’ailleurs, Christine ne manque pas une grimpette pour photogra-phier le « Roi des Alpes ».

La descente nous réserve une surprise : des chèvres poilues avec de longues mèches noires et blanches… bien nourries aux Edelweiss croisent notre chemin. Entre l’admiration des pierres blanches, du Stel-ligletscher en face et du cercle rocheux im-pressionnant du Barrhorn les derniers kilomètres se font presque seuls pour arri-

ver à la cabane Topali juste avant l’hélico et les premières gouttes de pluie. La vue

sur la route tout au fond de la vallée est magnifique dès que les nuages s’ouvrent un peu pour plonger le regard ! Nous sommes en plein brouillard, dans lequel se cachent les hautes montagnes de la région.

Pourtant rien ne nous empêche de fêter l’anniversaire de Michel avec un gâteau fait et offert par Pierre-Yves Landtwing, notre chef de course prévoyant.

Est-ce que Petrus ou son chef lui-même ont entendus nos prières ? Après le petit déjeuner nous atten-dons encore un bon moment pour enfin partir sans pluie. Nous mon-tons vers un col au pt. 3020 et con-tinuons à monter. Le petit bout du glacier qui suit se traverse facile-ment sans crampons. Puis nous nous dirigeons vers une grande tâche bleue qui signale les échelles menant au Schöllijoch (voir photo

ci-dessus). Entre temps la météo s’est améliorée et grâce à de bonnes conditions nous arrivons facilement au sommet de l’Inners Bar-rhorn. Encore une traversée facile et le Üssers Barrhorn, le sommet de randonné le plus haut de Suisse (3610 m, et oui !) est à

nous. Après avoir apprécié à sa juste valeur les hauts sommets d’en face et d’à côté, un bon vent nous « souffle » le signal de la re-traite. 300 m plus bas sous le soleil re-trouvé, nous rattrapons la pause bien méritée avec le Bishorn droit devant nos yeux. Le cœur plein de joie nous repartons d’un bon pied et la cabane Tourte-magne est atteinte bien trop tôt ! Les belles vestes « CAS-Moléson » des trois autres chefs de course (Michel Rolle, Chris-tine Tendall et Antoinette Bus-sard) y sont une fois de plus admirées par d’autres équipes. Le troisième jour s’annonce en-soleillé et nous en profitons pour une longue ballade sur le balcon de Tourte-magne. Pas stressés pour rentrer rapide-ment, nous longeons le côté gauche de toute la vallée à travers des Ober-, Unter- et Mittelstaffel. De retour dans le monde habité, les fleurs et chardons sont plus bril-lants, les moutons, marmottes, ânes et

autres reines plus vivants. Les oiseaux chantent et l’eau coule tranquillement à la place du pique-nique, plus alléchante en-core dans le bisse de Vorsass !

Pierre Yves avait tellement bien planifié cette course, que nous arrivons à Oberems avec assez d’avance pour une bière fraiche. De nouveau les TP nous servent bien ; en ordre inverse : téléphérique, deux à trois trains et mon bus des tpf me ramènent con-tente jusqu’à la maison.

Plus de photos sous https://picasaweb.google.com/eeSWee/140809Barrhorner

Dent de Savigny- dimanche 31 août 2014 Daniel R.

Ce matin ressemble plus à un dimanched’automne qu’à un dimanche d’été… comme nous nous sommes habitués ces derniers mois d’ailleurs. Le ciel, qui risque de nous tomber sur la tête, ne fait cepen-dant pas peur à José qui emmène 7 per-sonnes vers la Dent de Savigny et plus précisément vers la voie « Savidix », su-perbe voie d’escalade, qui se poursuit par une course d’arête tout au long de la Dent de Savigny. Après une marche d’approche d’un peu moins de deux heures, nous escaladons les quatre longueurs de Savidix (4c) en gros souliers et atteignons le sommet. De là, notre chemin se poursuit par une jolie course d’arête. José connaît très bien son parcours et surtout connaît les échappa-

toires en cas de détérioration de la météo. Mais le ciel tient et nous redescendons en 5 rappels, puis par le chemin normal, boueux et glissant jusqu’au Gros Mont, notre point de départ. La phrase du jour, lorsque José recherche le relais pour le rappel suivant : « José, si tu es trop bas, regarde en haut ! » On boucle le tour en 8 h 40 pour un déni-velé de 900 m. La pluie ne viendra finale-ment qu’en soirée, après que tout le monde soit rentré. Un grand merci à José et à Ma-rie-Claude pour l’organisation parfaite de cette journée. José Ruffieux (chef de course), Marie-Claude (adjointe), Anne, Christine, Didier, Pierre-André, Freddy et l’auteur.

La Dent de Savigny dans toute sa splendeur (c’était un autre jour… pour se faire plaisir) !

Capanna Campo Tencia (2140 m) en traversée - samedi 6 et dimanche 7 septembre 2014 Georgette Fasel

Capanna Campo Tencia, Pizzo delleLoïte, vous connaissez ? Eh ! bien, c’est tout là-bas, de l’autre côté du Gothard. Mais que c’est beau, que c’est sauvage. Une belle découverte proposée par Roger Macherel pour Doris, Pierre, Jacques, Agnès, Madeleine, Nicolas et Georgette. Cependant, il y avait au moins deux défis à relever. Le premier : passer le Gothard sans bouchon ; réussi à moi-tié car c’est par le Col que les vail-lants conducteurs ont franchi ce fameux passage. Et nous voilà à Dalpe, village aux ruelles étroites, perché à 1192 m. Il fait beau, il fait chaud - juste ce qu’il faut - le bonheur quoi, pour débuter la montée par un ancien chemin empierré.

Un banc, une fontaine, c’est agréable pour la pause-dîner et pour « débattre » de la disparition du hameau de Piumogna, sous les assauts d’une avalanche.

Sous les sifflets d’alarme des marmottes, nous poursuivons à travers pâturage et fo-rêt de mélèzes, surplombant un torrent. A Sgnoi, la pente s’accentue, le sentier se fait plus rocailleux. Encore une dernière pente, une traversée de torrents tumultueux et nous serons là-haut, à la Capanna Cam-po Tencia, qui, depuis un moment nous fait signe de presser le pas. Pourquoi ? Pour réussir notre deu-xième défi : arriver à la ca-bane sans être mouillés. Réussi ! Grande et belle terrasse panoramique, dra-peaux de prières et quel ac-cueil des gardiens rem-remplaçants, un couple de

Fribourgeois émigrés en terre tessinoise pour quelques semaines par année. Une grosse averse s’est invitée à l’apéro et l’arc-en-ciel a été servi en entrée de l’excellent repas.

Nuit calme, reposante, bercée par quelques ronflements, copieux petit-déjeuner, majes-tueux lever de soleil sur les Alpes tessi-noises – prémices d’une journée de rêve – et nous voilà repartis. Le sentier grimpe, serpente dans les ga-zons, se faufile entre les rochers, joue à saute-moutons dans les gros blocs, glisse dans un vallon, côtoie des lacs, petits et grands et nous conduit à la Capanna Leit.

C’est par le Passo Vanit, à la blancheur éblouissante de « Trémolite » - superbe et surprenant minéral – que nous amorçons la descente vers Dalpe, entre mélèzes, sapins et prairies.

Soleil, ciel bleu, douce chaleur, le bonheur d’une magnifique randonnée en agréable compagnie. Et quelle découverte ! Merci Roger de nous y avoir emmenés.

Vanil Noir (2389 m) - dimanche 7 sept 2014 Claudine Risse

15:00, arrivée à Bounavaux de la bandedes sept (Jean-Louis notre chef, Chantal, Vidya, Patrice, Jean-Marc, Sonia et moi-même) ; tous en forme, satisfaits et fiers d’avoir parcouru l’arrête du Vanil Noir dans des conditions optimales : fraîcheur le matin et soleil l’après-midi.

Pour moi, ce Vanil Noir (sommet que je regarde souvent de la fenêtre de ma chambre à coucher) était un défi. Lorsque Jean-Louis m’a demandé d’écrire un compte-rendu de la journée, j’ai eu

d’abord envie de refuser tant j’étais fati-guée, puis j’ai accepté…Ceci pour dire merci à Jean-Louis de m’avoir permis de relever ce challenge. Guide confiant, sûr, calme, prévenant : il nous a montré le chemin tout au long de cette arrête vertigi-neuse. Jamais nous n’avons eu peur : au-cune panique n’a ébranlé le groupe. Grâce à ce bon esprit, nous avons pu apprécier le panorama depuis le plus haut sommet des Préalpes fribourgeoises. Jean-Louis, avec toi, nous reviendrons.

Brenleire-Folliéran - dimanche 7 sept 2014 Elisabeth Chatagny

Résumer une course de montagne enquelques mots est une tâche ardue. Je ten-terai néanmoins de le faire, en fournissant quelques explications.

• Consternation : lorsque le réveil retentittel un clairon avant même les premiersfrémissements de l’aurore.

• Stupéfaction : à l’arrivée en fanfared’une Chantal devenue rousse, affubléed’un sac à dos rose Barbie. Pas encorede Botox, ni de bonnet D, mais qui saitce qui pourra encore lui arriver.

• Ballonnements : nos chefs sont ce ma-tin un peu diminués : dessert périmépour l’un et soirée arrosée pour l’autre.

• Essoufflement : à l’ascension du talusabrupt menant à l’arête de Brenleire

• Conversation : l’essoufflement sus-citéne nous empêche quand même pas decauser.

• Etonnement : lorsque Mazzal nous an-nonce avoir aperçu les cornes d’unchameau. Chamois-chameau, autresterrains, même famille ou presque.

• Emerveillement : à la vue depuis Bren-leire. Les Alpes nimbées de brume,éclairées d’un soleil encore timide.

• Concentration : pour ne pas mettre enmouvement les cailloux de la faceNord de Folliéran.

• Encordement : une corde rose Barbiebien entendu pour Mme Bonny.

• Enervement : pour Antoine, en raisondu point précédent. La corde s’estcoincée. Si le piolet est le meilleur amidu motteux, la corde est son entrave.

• Répétition : la 3e de la saison sur cetitinéraire pour l’adjoint du jour. Il con-naît tous les cailloux et tutoie les bou-quetins.

• Califourchon : sur le fil de Galère,point de rames par ici, mais de beauxspits dorés tout neufs (sacrilège).

• Ensoleillement : Popeye n’a pas le mo-nopole des courses ensoleillées. Renéet Antoine sont bien partis pour rivali-ser, même cet été.

• Frissons : le frais bizet du matin,l’austérité des pentes Nord ou l’arêteexposée, de multiples raisons de fris-sonner.

• Soulagement : en quittant le terrain àchamois pour le plancher des vaches.

• Remerciements : pour cette magnifiquecourse, menée de mains expertes (RenéGavillet et Antoine Zurkinden) et dansla bonne humeur.

Dent de Brenleire depuis le col d'Entreroche

Mazzal S. et ses hallucinations, Annaïck C. qui distingue les modèles d’avions aux ru-gissements de leurs réacteurs, Chantal la fausse rousse, les deux Alexandre (Ch. et M.) coureurs amateurs (non, je n’ai pas dit de jupons), Claude M. une nouvelle fois sans biscuits, Patrick K. aux pointes d’humour bien affutées.

Dent de Combette - samedi 20 sept 2014 Danièle Haering

Au rendez-vous matinal, il y a plus de cy-clistes et de piétons que d’automobilistes ! Mais tout le monde trouve une place dans une voiture pour monter au Gros Mont.

Dès le départ, les conversations (et les ran-donneurs) vont bon train : il n’y a rien de mieux qu’un chemin carrossable en faible pente pour prendre des nouvelles de cha-cun. Nadia entame sa (longue ?) carrière de cheffe de course ce jour-là. Plutôt que de suivre le chemin balisé au fond d’une cu-vette, elle nous emmène sur la crête de la butte qui relie Fessu Devant à Fessu… Derrière. Nous amorçons la montée vers le col du Pertet à Bovets, dominés par la sil-houette imposante de la Corne Aubert. On patauge dans un marécage avant de re-joindre le col. Petite pause où nous con-templons la Dent des Bimis qu’on verra toute la journée sous des angles différents. Dans une pente bien exposée au soleil, Laurence aperçoit une vipère, mais la bes-tiole ne se laissera pas admirer par les autres marcheurs. Une petite grimpée à 4 pattes et nous voilà au sommet de la Dent de Combette. Il est trop tôt pour le pique-nique, mais le moment est idéal pour l’apéro ! Pour fêter sa première course en tant que cheffe, Nadia a porté jusque là du cidre, des gobelets, des petits trucs à gri-gnoter présentés dans une jolie corbeille.

Quelle chance d’être là pour partager ce bon moment dans un lieu magnifique, sous un soleil plus généreux que prévu. La descente par la vire herbeuse sécurisée par un câble demande de la concentration. Nous rejoignons le chemin qui suit la crête des Rochers des Rayes. La végétation est méditerranéenne : des pins, de l’herbe sèche, de la caillasse et le soleil qui chauffe. C’est là que nous nous posons pour un long pique-nique où nous compa-rons et goûtons nos menus très différents. Pour retourner au Gros Mont nous évite-rons la route, mais à partir des Sauges le chemin remonte bien ! Petite pause au croisement près du chalet de la Porsogne. C’est là que la sœur et le beau-frère de Monique nous rattrapent. On savait qu’ils étaient à nos trousses. Nous buvons bières et sirops au chalet du Sori. Au départ nous étions 9 ; à l’arrivée aux voitures, nous sommes 11. Il paraît que le chef de course a droit à une perte de 10% de son effectif. Quelle récompense pour celle qui l’augmente de 20% ?

Merci à Nadia … pour cette bonne, chaleu-reuse, joyeuse et belle journée. On revien-dra ! Monique C., Christophe Z., Daniel P., La-rence C., Jean-Jacques N., Pascale F., Claude G. et l’auteure qui tient la plume.

La Rosablanche - samedi 20 septembre 2014 Laurent Andrey

Annulera, annulera pas ? La question estsur les lèvres de bon nombre de clubistes ce vendredi soir au stamm, tant les prévi-sions du lendemain s’annoncent pour le moins… imprévisibles. Alors que le sort semble scellé pour les courses du di-manche, l’arrivée toute guillerette de notre chef de course, de son acolyte et de sa feuille d’inscription redonne du baume au cœur à celles et ceux qui, comme moi, ont lu sur Camptocamp : « Course facile, es-thétique et peu fréquentée ».

Mais dans la moiteur du petit matin, c’est la même question qui nous taraude à nou-veau, au vu du méchant gros nuage qui s’éternise sur le Valais central, selon la carte radar. Du coup la motivation en prend un coup, et lorsque nous débarquons des voitures au pied du terrifiant Barrage de la Grande-Dixence dans une grisaille dégoulinante à faire pâlir un Ecossais, c’est un peu le cafard. Pour l’esthétisme, on re-viendra. Pourtant la suite donnera raison à l’optimisme du chef de course et au com-mentaire de Camptocamp. Les vestes sont définitivement rangées au fond du sac dès la première pause, le cafard fait place à la contemplation des pentes jaunissantes et des ultimes fleurs de l’été. En prenant pied sur le Glacier de Prafleuri, il faut même nous résoudre à enfiler nos lunettes à so-leil. Bizarrement, le parfum de genépi qui flottait tout à l’heure dans l’air continue de nous embaumer, loin des dernières touffes de végétation. A se demander s’il ne pro-vient pas de la besace de l’un d’entre nous. Nous sommes seuls sur le glacier au-jourd’hui, mais ce plaisir virginal est un instant interrompu par la vision quasi-hallucinatoire d’un… skieur qui dévale la pente nord de la Rosablanche avant de dis-paraître tout aussi mystérieusement der-rière sa crête orientale. Sans doute un effet

des effluves de genépi. Encore un chouia d’arête et nous voici au sommet, entre temps complètement dégagé. Mont-Rose, Cervin, Dent d’Hérens, Pigne et Grand-Combin, ils sont tous là pour nous souhai-ter bon appétit. Pour l’esthétisme, on est vraiment gâtés.

La descente par l’arête sud sur une belle

rocaille sèche est une vraie partie de plai-sir. Ne restent que quelques ressauts un peu glissants à franchir en désescalade avant de rejoindre le Pt. 3196. Nous refor-mons les cordées pour descendre le Glacier de Mourti, que dévalent avec nous des cen-taines de petits torrents de surface. Sé-quence pédagogique de la course : ce sont les signes rassurants, apprenons-nous, que le glacier n’est pas crevassé.

Dernière pause vaisselle au détour d’un ruisseau de l’alpage de la Barma pour dé-crasser crampons et piolets avant de gagner les bords de la Grande Baignoire des Dix. Derrière nous, le Mont-Blanc de Cheilon est encore au soleil. Mais devant ça se gâte sérieusement. Nous finirons heureusement au sec et joyeux de cette journée où les gouttes n’ont servi qu’à lubrifier les pare-brise des voitures.

Emmenés par l’infaillible flair montagnard de Yannick et de son acolyte Richard, il y avait Chantal, Isabelle, Samuel, Simon et l’auteur.

Eulengrat - dimanche 21 sept 2014 Alexandre Ch.

Le rendez vous était fixé à 07:00 commed’habitude à la Chassotte.

Vu la météo an-noncée, nous partons con-fiants même avec un peu de retard sur l’horaire. Notre chef de course, Didier Frund, en profite pour nous expli-quer la course et constituer les cordées.

Arrivée dans le Jura, il faut se détendre un peu les muscles et se réveiller avant la grimpe, heureu-sement un petit chemin dans la forêt nous met bien en jambe

9 longueurs : au niveau de la difficulté, on a le choix, il y en a pour tous les gouts, cer-taines cordées se font plaisir, nous on reste dans le plus facile. Comme les voies sont les unes à coté des autres (quelques mètres), on peut rester tous ensemble tout en faisant des voies différentes.

La quatrième longueur est la plus impres-sionnante, on descend les échelles rouges en contrebas jusqu’au pied du Pfaffengilet et le pilier est plutôt patiné à cet endroit. C’est la difficulté du jour que nous passons tous avec le sourire !

Arrivée au sommet de la voie, vue dégagée sur le Jura et sur les Alpes au loin.

On prend le pique-nique un peu plus loin dans la forêt, dans un endroit que seul con-nait notre chef de course jurassien puis on redescend tranquillement par un chemin bien marqué. Verre de l’amitié au bistro du village avant le retour. Merci au chef de course pour cette pre-mière avec le CAS Moléson, on a hâte de remettre ça ! Participants : Laetitia, Didier, Freddy, Pa-trick, Claude, Pierpaolo, Benjamin et l’auteur.

et on arrive au pied de la voie.

Pointe de Cray - samedi 27 septembre 2014 Christine C. & Michel A.

Je ne sais pas si c’est une tradition ou sion s’est fait « avoir » mais il parait que ce sont les petits derniers qui font le compte-rendu de la sortie ! Alors on s’y est mis avec plaisir. Le départ à 07:00 nous fait nous lever tôt, mais comme on dit « quand on aime, on ne compte pas ». On se retrouve avec une bonne partie du groupe sur le parking et après les présentations d’usage, on prend la route vers Lessoc.

Une fois équipé, nous nous mettons en marche. La météo est radieuse, la compa-gnie nombreuse (19 personnes) et notre chef de course Jean-Louis d’humeur bla-gueuse.

Après une bonne heure de marche, nous accédons au col par une petite combe en pâturage humide et nous tournons sur notre droite (après avoir repris notre souffle) pour attaquer la montée vers le point cul-minant de notre randonnée, la pointe de Cray (2070m). Après une pause bien méri-tée, où certains attaquent même le casse-croûte, nous redescendons par Cray-du-Milieu et prenons la direction du sommet du Culan en empruntant un sentier très va-rié, pâturage, forêt et même un peu de ro-

cher aux abords des lits de ruisseaux creu-sés dans la montagne… vraiment splen-dide ! Tout est parfait pour le dîner au sommet du Culand, mise à part le café qui manque… L’après-midi nous revenons en direction de la vallée de l’Intyamon en passant par le sommet de l’Aiguille et puis c’est la des-cente vers notre point de départ au travers d’un pâturage passablement glissant et boueux. Le short de Jean-Louis en garde

d’ailleurs quelques traces !

La chaleur qui nous rappelle l’été que l’on n’a presque pas eu, les couleurs qui nous rappellent que cependant nous sommes dé-jà l’automne, les discussions que chacun

peut avoir, les rires, font vivre à cette che-nille d’êtres humains le seul même but : apprécier la randonnée et les beautés de la nature.

Nous avons eu droit à une superbe journée qui se termine autour d’un verre partagé.

Un tout grand MERCI Jean-Louis pour cette magnifique randonnée : Laurence, Patrice, Jean-Marie, Anne-Pascale, Colette, Chantal, Michel, Jean-Marc, Claudine, Jean-Michel, Claude, Pascale, Jo, Vidya, Nicolas, Nicole

Arête du Faucon et Arête Nostalgique - samedi 27 septembre 2014 Jacqueline F.

Manquer la traditionnelle verrée après lacourse ? Impensable, inexcusable… et pourtant on l'a fait… Désolés, Christophe, d'avoir commis ce « sacrilège » … Comment se racheter ? Peut-être qu'en se chargeant du récit pour le groupe ? Essayons…

La journée commença tout en douceur avec café-croissants à l'hôtel de Sonceboz, seul restaurant ouvert dans la région ce samedi matin. Discussions instructives entre les expérimentés et les novices, for-mation des cordées et départ pour la Heutte. 15' de marche et nous voici au pied de l'Arête du Faucon (photo), secteur Paradis. Une cordée choisie la voie métatarses 6a et les autres s'engagent dans la voie La Purge 4b/4c. Quel drôle de nom ! Nous compren-drons sa signification quelques longueurs plus tard ;-) Nous progressons avec beau-coup de plaisir sur du rocher sec, de bonne qualité et de plus très bien équipé. Sans nous en rendre compte, nous terminons dé-jà la 5e et dernière longueur ! Descente à pied et pique-nique grand confort autour d'une table.

L'après-midi, déplacement vers le secteur les Bonnes Fontaines et réorganisation des cordées. Les chevronnés encadrent les néophytes pour une voie plus difficile an-noncée 5b/5c. La première longueur com-mence par un dièdre où nous expérimen-expérimentons la méthode Dülfer : un peu physique mais on passe… les mains tâton-nent, les pieds cherchent, le corps trouve son équilibre et de petits pas en petits pas, nous arrivons à la fin de la 5e longueur de cette magnifique arête Nostalgique. Que du bonheur ! Nous redescendons par un che-min raide muni de chaînes et retrouvons les

voitures et nos montres…… Zut le temps a filé comme l'éclair !

Bref calcul : l'addition verrée + trajet + douche nécessite une soustraction pour ar-river à l'heure au théâtre, au grand dam des passagers qui auraient bien profité des fau-teuils confortables et de la musique cosy au bord du lac à Bienne ! Un chaleureux merci à Christophe Zahno et à son adjoint Patrick Vauthey de nous avoir fait découvrir ce coin de Paradis : Anne-Laure, Bernard, Didier, Dominique, Freddy, Gabriela et l’auteure.

Gspaltenhornhütte (2458 m) - dimanche 28 sept 2014 Eva Mareckova

Ce dernier dimanche de septembre avecune météo superbe donne envie de faire quelque chose de spécial, pas d’extrê-mement difficile, mais pas trop facile non plus, ni trop connu, ni trop loin J… Mais quoi ? Heureusement, Nicolas a eu la bonne idée de reprogrammer sa course prévue fin août et annulée en raison d’une météo défavorable...

A 07:30 au parking de Moncor, c’est la foule ; tout le monde est arrivé en avance et 16 personnes motivées remplissent rapi-dement 4 voitures ! Toutes sont prêtes pour l'aventure dans la vallée du Kiental, canton de Berne, au départ de Griesalp.

La première chose particulière est la mon-tée en voiture depuis Reichenbach à Grie-salp : la route la plus pentue d'Europe accessible aux cars postaux (28%), avec des virages très serrés. On n’en veut surtout pas croiser un sur cette route étroite ! Heureusement, notre chef de course a calculé le temps pour le laisser passer et nos chauffeurs expérimentés nous amènent au parking sans mauvaise rencontre.

A 09:00 nous commen-çons notre montée depuis Griesalp, situé à 1300 m, en direction de la Gspal-tenhornhütte (2458 m). Selon les panneaux indi-cateurs, la montée via Bürgli et Gamchi prend 3h30, et notre timing est parfait car en arri-vant à la cabane, il est exactement à 12:30. Pendant la montée, on expérimente la ‘sur-

prise du chef' : une douche rafraîchissante au pied d’une paroi de rochers.

Depuis la terrasse ensoleillée de la Gspal-tenhornhütte, nous admirons la vue sur no-tamment le Gspaltenhorn (3436 m), le col de la Gamchilücke (2837 m), le Morgen-horn (3623 m), la Wildi Frau (3260 m), le Gamchigletscher et le Morgengletscher.

Pas étonnant que la région soit inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco !

Nous voyons beaucoup de crevasses sur le glacier. De temps en temps, nous enten-dons des grondements sourds et observons des coulées de neige et de pierre du haut du Morgengletscher. Dommage que ce glacier fonde si vite, comme ont pu l’observer des participants qui ont visité ce site l'année dernière.

Nous avons encore une autre raison de nous réjouir. Aujourd'hui, c’est le dernier jour d’ouverture de la Gspaltenhornhütte pour cette saison et nous pouvons profi-ter de la cuisine de la cabane avec de bonnes soupes. Au cours de cet été 2014 la cabane a été agrandie, une nouvelle partie boisée sur 2 étages vient agrandir la cabane en pierre datant de 1937, pour un meilleur confort des visiteurs.

En descendant, nous passons directement sur la moraine du glacier. Comme le gla-cier est couvert de pierres et qu’il est rela-tivement stable sur l’itinéraire balisé blanc rouge, nous n'avons pas besoin des cram-pons, ni de la corde et du piolet. Le mo-ment le plus excitant de la journée est sans doute la montée sur une échelle de 16 m en

appui contre un pan de glace oblique. On passe ensuite par un chemin balisé via Oberloch et Bundalp et on arrive vers les voitures peu après 16:00. Après un rafraî-chissement, nous descendons à nouveau la route étroite et pentue. Et dès la descente terminée - bon timing à nouveau - un car postal s'approche...

Merci à nos quatre chauffeurs expérimen-tés pour la bonne maîtrise du volant dans ces conditions « extrêmes ». Et surtout un grand merci à notre chef de course Nicolas Siffert pour cette belle randonnée 5 étoiles qui a satisfait les gourmets les plus exi-geants de la montagne dans un site gran-diose et avec une belle ambiance dans le groupe ! On espère vivement que Nicolas nous propose à nouveau de telles sorties géniales dans le futur ! Les 15 participants, tous contents : Cathe-rine W., Pascale G., Laurence C., Donald W., Nathalie Ch., Nicole H., Marie-Thérèse R., Gérard V., Loyse R., Josette R., Myriam M., André M., Chantal Ch., Maria L. et la scribe du jour.

Pigne de la Lé (3396 m) - samedi 4 oct 2014 Claude G.

A la demande de notre chef de course,Jean-François Savoy, une partie du groupe se retrouve à cinq heures du matin. Si, cinq ! Et dans un léger brouillard. Mais c'est qu'il y a deux bonnes heures de route, et un arrêt à Bulle pour compléter l'équipe.

Parking au bout du lac de Moiry : 3°C au fond de cette vallée. La petite laine est de rigueur. Le soleil n'est pas là, mais le pay-sage est déjà beau. Tiens, un tunnel dans le glacier ? Ah non, c'est une partie du glacier qui s'est effondrée, laissant apparaître le rocher sombre. Plus tard nous verrons un second effondrement, bien plus grand.

La montée est joyeuse et nous tombons sur un champ de petits cairns ; ésotérisme ou simple amusement ? Un peu plus loin, nous jonglons presque sur la splendide mo-raine. Celle d'en face n'est pas en reste ; par endroits, elle est striée de ravines, comme si elle avait reçu un coup de peigne géant. Nous découvrons que Sabine semble être ici pour se préchauffer les mollets ; le len-demain elle participera à la course de Mo-rat-Fribourg. Passage par la cabane de Moiry (fermée), avec sa nouvelle extension, que je trouve mal intégrée au paysage. Arrive un retraité jurassien solitaire et nous faisons un peu connaissance. Puis c'est le monde minéral que nous découvrons : un entassement dis-

parate de blocs de pierre, sans aucune flore. Plus haut, les blocs font de plus en plus place à de gros rochers poncés par le glacier depuis longtemps disparu. Quelques cairns sauvages semblent avoir le malin plaisir de nous envoyer dans le dé-cor, mais comme tous les chemins mènent à Rome …

Arrivée au col et au soleil ; cela fait du bien. Poursuite sur l'arête rocheuse sommi-tale. Elle est toute givrée et les souliers glissent sur les pierres. Pas besoin des crampons, car en marchant sur leurs arêtes, la pression exercée fait fondre le givre suf-fisamment rapidement pour que la semelle retrouve la roche. Donc concentration, et montée sans accident.

Voici le grand cairn sommital où l'on re-trouve le Jurassien, qui a passé par le gla-cier. Congratulations traditionnelles et

pique-nique à presque 3'400 m, en plein soleil et face à un panorama à faire pâlir d'envie tout calendrier alpin : Weisshorn, Zinalrothorn, Cervin, Dent-Blanche, pour les principaux. Mini partage avec les clas-siques mais toujours sympa chocards. Voici l'heure d'entamer le retour, par le glacier cette fois. Encordés et crampons aux pieds, Donald ouvre la voie. Neige,

glace et même une centaine de mètres sur le rocher nu poncé ; les crampons y tien-nent tout aussi bien.

Un grand merci à Jean-François Savoy pour ce beau cadeau qui a réjoui toute l'équipe composée de Benjamin S., Chantal Ch., Claude G., Donald W., Jean-Michel P. et Sabine W.  

Arête des Somêtres - samedi 18 octobre 2014 Harold Mrazek

Tout commence le vendredi soir austamm, Sophie arrive et les inscriptions débutent. Petit souci des « nouveaux », elle ne connait ni Chantal ni le soussigné. Viennent alors les traditionnelles ques-tions : Tu as fait quoi ? Avec qui ? Qui te connaît ? Tu connais la course de demain ? Viens j’te montre, t’as le vertige ? Tu veux boire une bière avec Daniel ? (Ah non ça c’est plus tard, mais j’y reviendrai...), bref elle prend son rôle de cheffe de course très au sérieux et au final, elle nous accepte. Départ 06:25, le VW Caddy de Benjamin nous ouvre ses portes, malgré les plaques zougoises ( !), c’est bel et bien depuis Cré-suz qu’il débarque. Nous sortons enfin du brouillard en arrivant au Noirmont, petit café chez Wenger (le frère, pas le gastro-nomique) et achat pour certains des fa-meux nougats. Parking au centre et petite marche d’approche, le soleil se lève et nous promet une magnifique journée. Au pied de la voie, les cordées se forment, les filles partent devant nous montrant le chemin. Daniel se réjouit déjà de la bonne bière en fin de course (je vous ai dit que j’y reviendrais). Nous sommes seuls (pour l’instant). Le rocher est superbe et l’arrivée au sommet de la première arrête est stupé-fiant, une mer de brouillard sur la vallée du Doubs et une vue spectaculaire depuis les Vosges au nord jusqu’à la chaîne des Alpes au sud. On prend tout notre temps, il

ne faudrait pas arriver trop vite, ça serait dommage ! Toutes les techniques d’assurage sont passées en revue, on pro-fite des béquets, des arbres, de quelques spits présents, de la corde en zigzag…

Au bout de quelques heures, une pause bien méritée nous attends au milieu de l’arête, le lieu est idyllique et le temps tou-jours aussi beau et chaud, et Daniel se ré-jouis toujours de sa bière. Un petit coup de crème solaire et nous voilà repartis. On af-fronte quelques obstacles aux noms évoca-teurs : Col des Fous, Aiguille de la Varappe, Petit Cervin ou encore Le Rasoir. C’est au milieu de ce-dernier que notre compagnon Benjamin se fait dépasser par un « local », survêtement des années ‘80, sac à dos des années ‘70 et bien évidem-ment aucun assurage... Au final, il va mettre 1 h 15 pour faire l’arête, c’est la 15e fois cette année... Nous prenons un peu plus de temps mais on ne boude pas notre plaisir ! Une dernière escalade pour arriver sur le belvédère et l’arête est domptée. Une course magnifique durant une superbe journée, ponctuée d’une excellente bière (n’est-ce pas Daniel), BFM pour les uns et blanche pour les autres. Un tout grand merci à notre cheffe de course Sophie et à son adjoint Didier avec sa cordée de trois. Des remerciements cer-tainement partagés par l’ensemble de l’équipe, Chantal, Daniel, Laurent, Benja-min et le scribe du jour.