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La Lettre de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie • Bimestriel • Mai/Juin 2008 N°12 Parlements et Francophonie « Je suis nègre et après ? » L’événement Les jeunes et la politique dans l’espace francophone Une parole francophone Fernand Texier, recteur de l’Université Senghor d’Alexandrie

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La Lettre de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie • Bimestriel • Mai/Juin 2008 N°12

Parlements etFrancophonie

« Je suis nègre et après ? »

L’événementLes jeunes et la politique dans l’espace francophone

Une parole francophoneFernand Texier, recteur de l’Université Senghor d’Alexandrie

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La Francophonie est en deuil

A vec Aimé Césaire disparaît l’une des plus grandes figures de la litté-rature francophone du XXème siècle. La multiplicité de ses œuvres est le reflet de la diversité des genres qu’il a abordés, et d’abord bien

sûr la poésie. Le titre d’un de ses recueils, « Noria », a été choisi en 2002 par notre Assemblée pour désigner son principal programme de coopération, ten-dant à diffuser l’information législative en langue française.

La Francophonie est en deuil parce qu’avec Aimé Césaire disparaît l’inventeur et le chantre, avec Léopold Sédar Senghor et Léon-Gontran Damas, de la « négritude », c’est-à-dire du rejet de l’assimilation à un modèle unique, et un plaidoyer enflammé pour «l’identité retrouvée, celle de la différence recon-nue, celle de la différence mutuellement consentie et, parce que consentie, surmontable en complémentarité, ce qui rend possibles, je veux l’espérer, une solidarité et une fraternité nouvelles ».

Notre Assemblée est en deuil parce qu’elle perd aussi un de ses anciens col-lègues, qui fut maire de Fort-de-France de 1945 à 2001, député français de 1945 à 1993, représentant à Paris de cette Martinique qu’il aimait tant. Il avait récemment, en mars 2007, reçu les membres du Bureau de la Commis-sion de l’éducation, de la communication et des affaires culturelles.

Poète et politique parce qu’avant tout humaniste, il reste pour nous le sym-bole de la lutte contre le colonialisme, contre toutes les formes d’intolérance, de rejet, le symbole de l’affirmation de la primauté de l’Homme et de sa singularité. « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n’ont point de bou-che, ma voix, la liberté de celles qui s’affaissent au cachot du désespoir », se promettait-il dès 1938. Il a tenu parole. Nous essaierons de toujours mieux la faire connaître.

« ma négritude n’est pas une pierre, sa surdité

ruée contre la clameur du jour

ma négritude n’est pas une taie d’eau morte ruée contre la clameur du jour,

ma négritude n’est pas une taie d’eau morte

sur l’œil mort de la terre,

ma négritude n’est ni une tour ni une cathédrale.

elle plonge dans la chair rouge du sol

elle plonge dans la chair ardente du ciel

elle troue l’accablement opaque de sa droite patience. »

Extrait de Cahier d’un retour au pays natal d’Aimé Césaire.

Jacques Legendre, S e c r é t a i r e g é n é ra l d e l ’A s s e m b l é e p a r l e m e n t a i r e d e l a Fra n co p h o n i e.

SommaireEditorial 2

Vuesur... 3

La section andorrane

L’événement 4

Les jeunes et la politique dans l’espace francophone

Actualités 6

La région Asie-Pacifique

La Commission politique

Les affaires parlementaires

La CECAC

La Commission de la coopération et du développement

Uneparolefrancophone 8

La diversité culturelle à l’Université

Calendriers 10Agenda de notre Assemblée

Elections

Compositiondel’APF 11

Illustrationdecouverture:Photo d’Aimé Césaire© D. R.

Directeur de la publicationJacques Legendre Rédacteur en chefJean-Yves PautiRédactrice en chef adjointeBénédicte FerrièreMaquettiste et rédactriceMarjorie Houle

La Lettre de l’Assemblée parlementaire de la Fran-cophonie est également disponible en format pdf sur le site :http://apf.francophonie.org

Assemblée parlementaire de la Francophonie235, bd Saint-Germain75007 ParisTél. (33) 1 40 63 91 60Fax (33) 1 40 63 91 78Courriel : [email protected]

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La relation de la Principauté

d’Andorre avec la Francophonie est étroitement liée à son histoire. Au

Moyen-âge, les vallées d’Andorre appartenaient au comté d’Urgell. Avec l’expansion de ce comté vers le sud, où se trouvaient les terres les plus fertiles, les zones montagneuses cessèrent d’être intéressantes pour le comte. L’évêché céda donc ces terres en fief au Vicomté de Castellbó. À travers divers mariages, leurs domaines revinrent au comté de Foix. À la suite de conflits entre le comte de Foix et l’évêque d’Urgell, en 1�78 fut signé le premier « Paréage », qui fixe les limites du pouvoir de chaque seigneur, représente la fondation de la Principauté d’Andorre et définit les obligations des andorrans en matière de dîmes et thèmes militaires. Depuis, les droits de coseigneurie sur l’Andorre revinrent à l’Évêque d’Urgell et au roi de France, ce dernier héritier des comtes de Foix.En 179�, compte tenu de l’origine féodale des liens unissant l’Andorre

et la France, les républicains français refusèrent de maintenir les relations avec les andorrans et de percevoir leurs tributs. Ce sera Napoléon qui, en 1806, rétablira la tradition féodale et les droits de coseigneurie. Actuellement, c’est le Président de la République française qui assume le rôle de Chef de l’État andorran, conjointement avec l’évêque d’Urgell.Signalons qu’il fallut attendre plus de six siècles pour qu’un coprince français, Charles de Gaulle, foule de nouveau, le sol andorran, en octobre 1967. Ce n’est qu’en août 1973 que se déroula, pour la première fois, la rencontre des deux coprinces : l’évêque d’Urgell, Joan Martí Alanis, et le Président de la République française, Georges Pompidou.Compte tenu de la spécificité multiethnique et culturelle de l’Andorre, le système scolaire est un vecteur particulièrement important pour l’intégration et la cohésion de

la société. Le premier système éducatif à s’installer en Andorre fut en langue espagnole, aux environs de 1880 et vers 1900 furent ouvertes les premières écoles en langue française. Aujourd’hui, la structure éducative de l’Andorre est constituée par des centres avec des enseignements des systèmes éducatifs andorran, espagnol et français, même si tous enseignent la singularité de la culture andorrane. Le régime légal de l’éducation en Principauté stipule le droit des familles à choisir le système éducatif qu’ils préfèrent pour leurs enfants.L’admission de la Principauté d’Andorre en tant que section associée de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie eut lieu durant la XVIe Session ordinaire, à Yaoundé (Cameroun) en janvier 1989.L’Andorre est également membre de plein droit de l’Organisation internationale de la Francophonie depuis le mois de septembre 2006, lors du Sommet de la Francophonie de Bucarest (Roumanie).La Présidente actuelle de la section andorrane est Bernadeta Gaspà Bringueret, Vice-présidente du Conseil général (Parlement de l’Andorre), qui est, par la même occasion, la première femme dans l’histoire andoranne à assumer cette fonction politique.

La section andorraneAndorre a fait son entrée à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie il y a près de 20 ans, mais sa tradition franco-phone résulte de plus de huit siècles d’histoire.

Vue sur...

Les politiques migratoires dans la principauté d’AndorreLors de la XXème Assemblée Europe qui a eu lieu a Skopje en octobre 2007, la section andorrane a présenté un aperçu de sa politique migratoire.L’exposé reflète le fait que « l’Andorre est un pays essentiellement d’accueil, dont presque 63% de la population est immigrante. Etant donné que l’économie repose surtout sur les secteurs touristique et commercial qui demandent un important nombre de travailleurs, l’on peut établir que l’immigration en Andorre est fondamentalement économique ». On se trouve donc face à deux réalités : « l’Andorre officielle catalane et l’Andorre créée par la grande croissance économique et migratoire. Cette situation demande un grand effort des autorités publiques ainsi que de la société pour éviter une perte de l’identité nationale du pays suite au mélange culturel ».

L’Andorre reçoit l’APFEn 1997 se réunit l’Assemblée régionale Europe, où furent débattus les points suivants :- coopération avec l’Europe centrale et orientale ;- évaluation des résultats de la Conférence intergouvernementale ;- la place de la langue française dans l’Union européenne ;- la promotion du multilinguisme et les droits des minorités ;- l’espace économique francophone ;- TV5 et ARTE.Cette année, la Commission des affaires parlementaires s’est réunit en Andorre, les 6 et 7 mai 2008, sous la présidence de Pierre De Bané, sénateur (Canada).

Ci-haut : Bernadeta Gaspà (Présidente de la Section d’Andorre) En bas : La Vallée d’Incles

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Les jeunes et la politique dans l’espace francophone A l’occasion du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, l’Assemblée parlemen-taire de la Francophonie a organisé une table ronde entre des parlementaires, des jeunes du Parlement francophone des jeunes (PFJ) et un représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie. Voici le message qu’ils ont voulu livrer.

L’événement

Jean-Marie Séverin, V i c e - p r é s i d e n t de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, a ouvert la table ronde.

« Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, disait dernièrement qu’il y a un milliard deux cent millions de jeunes de moins de �5 ans dans le monde. Et vous ici, vous êtes l’extrême minorité, une minorité active politiquement. Mais que pourrions-nous mettre sur pied pour qu’il y ait plus de jeunes qui participent à la vie politique ? Vous-mêmes, vous pouvez être porte-parole dans vos relations, dans votre communauté, dans vos groupements. Cinq valeurs me semblent essentielles : la citoyenneté, l’écoute, la participation, la communication, l’action. Mais on ne sait pas devenir porte-parole sans avoir pris en compte certains éléments. Pour moi, la base fondamentale, c’est de savoir ce qu’est la citoyenneté. Et je crois que dans cet apprentissage de la citoyenneté, il y a quelques points dont il faut tenir compte. Il faut d’abord connaître le fonctionnement des institutions, qu’elles soient locales ou internationales : il faut savoir ce qu’on peut y faire et à quoi ça sert, c’est un minimum. Il y a dans la citoyenneté, ce qui est fort important pour la Francophonie,

des valeurs démocratiques de liberté, d’égalité des chances pour chacun, de solidarité, de justice et de paix. Ce sont des bases pour les francophones que nous sommes, pour les pays que nous représentons, qui sont importantes à propager et à développer. Une chose aussi très importante, c’est l’écoute des autres, le respect d’autrui : accepter qu’un autre ait un avis complètement différent du vôtre. Il faut essayer de comprendre pourquoi il réagit de cette façon-là et essayer de voir les valeurs qu’il défend. Cela peut faire évoluer votre idée. Je crois que l’écoute et la tolérance sont extrêmement importantes dans l’action politique et l’initiation, la politique pour les jeunes. On ne naît pas citoyen par appartenance à une juridiction, on devient citoyen, ça demande un travail important de compréhension, d’effort, de tolérance. Le deuxième aspect pour les jeunes c’est la participation. Cela peut être une participation dans des maisons de jeunes, dans des clubs de jeunes, dans des clubs sportifs, dans des conseils municipaux, régionaux ou provinciaux de jeunes, dans des Parlements de jeunes. La participation donne une visibilité à la jeunesse. La troisième chose essentielle c’est la communication qu’il faut essayer de développer, afin de pouvoir dialoguer et exprimer convenablement ses idées. Enfin, il

y a l’action.Il faut agir de façon à ce que, dans votre pays, votre région ou votre commune, on puisse profiter de vos connaissances et qualifications. Je crois que c’est important que vous participiez et essayiez de faire changer les mentalités des personnes un peu plus âgées et responsables dans une évolution de réflexion et de participation des jeunes. Vous devez vous imposer par votre qualité et votre sérieux et je crois que cela, vous l’avez. »

André Schneider, Président de la C o m m i s s i o n politique de l’APF a poursuivit la discussion.« Il y a eu une

révolution culturelle dans les �5 dernières années, c’est la participation des élèves à la vie de leur école. Il y a eu les premiers conseils d’école, les premières coopératives de classe, etc. Les jeunes peuvent aujourd’hui dès l’âge de 10 ans participer à la politique, à la gestion de leur cité.L’engagement public, soit associatif ou politique, doit répondre à un idéal : avoir envie de faire quelque chose avec et pour les autres.La grande difficulté lorsqu’on est élu c’est la capacité de se mettre au niveau du plus grand nombre, parce que quand on est élu, on a certes été élu par une partie de la population,

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mais on est l’élu de tout le monde. Il faut toujours savoir faire en sorte de s’exprimer au niveau de son auditoire. Quand j’ai accédé à des fonctions d’élu municipal, je me suis demandé quel était le meilleur vecteur pour essayer d’intégrer les jeunes le plus tôt possible dans la vie collective. Cétait de créer des structures.Alors j’ai commencé dans le collège où j’étais professeur, par créer un conseil des délégués de classe, et comme à la même époque je suis devenu conseiller municipal de ma petite ville où se situe le collège, et bien je les ai amenés chaque année dans la salle du conseil municipal de la ville. Un maire voisin a été le créateur des conseils municipaux des enfants. Après, j’ai créé un conseil municipal des jeunes. J’ai aussi créé, à l’image de ce que font nos amis en Afrique, un conseil des sages, c’est-à-dire pour les personnes âgées, celles qui ont l’expérience, le savoir et le temps, et le recul sur le temps. J’ai créé entre ces trois conseils, et l’authentique conseil élu, des liens intergénérationnels. En politique, vous êtes confrontés à des égoïsmes, par exemple, des personnes âgées vont dire : « ah Monsieur le Maire, vous dépensez beaucoup trop d’argent pour les jeunes, le stade, les crèches, etc. ». Inversement, on ne comprend pas toujours aujourd’hui qu’on investisse énormément dans le social alors que, vous le savez bien, dans nos pays les personnes âgées vivent de plus en plus longtemps.Je vous citerai Rabelais, il faut pratiquer l’innutrition : vous vous inspirez du dialogue et comme l’abeille fait son miel, vous en faites

votre pensée. Lorsque vous êtes élu local, la règle d’or dans la marche de cette Assemblée c’est le consensus le plus fort. Le prix à payer pour la démocratie c’est aussi ça, parce que si tout le monde était toujours d’accord avec tout, ça deviendrait aussi très gênant. Alors que si vous restez humble, mais persévérant, vous pouvez passer à travers toutes les difficultés, du moment qu’on vous respecte pour ce que vous êtes, et qu’on vous apprécie pour ce que vous faites. »

Alassani Tigri, responsable de projet à l’Organisation internationale de la Francophonie, a conclut les discours.« Le premier type

d’outils c’est les actions menées par la Cellule jeunesse de la Francophonie. Le deuxième type d’outils c’est la mise en place actuellement d’un projet pilote appelé volontariat francophone de la jeunesse. Le troisième instrument c’est l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique systématique d’éducation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté. S’agissant du premier instrument, la Francophonie aide les jeunes à se constituer un conseil national de la jeunesse.S’agissant du deuxième instrument à savoir le volontariat des jeunes, l’esprit est de permettre aux jeunes de réaliser une expérience humaine, c’est de permettre aux jeunes de pouvoir bénéficier de structures qui leur permettent d’avoir une expérience professionnelle.

Le troisième instrument c’est une politique systématique d’éducation et de formation aux droits de l’Homme et à la citoyenneté. Par rapport à cela, nous avons le Fond francophone d’initiatives, pour la démocratie et la paix. Concrètement c’est un appel à proposition. Tout jeune animant une organisation non gouvernementale dans l’espace francophone peut concevoir un projet de vulgarisation, de promotion des droits de l’Homme, et lorsqu’il présente ce projet, il peut être retenu et il a un financement.Le deuxième élément que nous avons conçu à ce niveau-là aussi, c’est de permettre aux jeunes de pouvoir bénéficier chaque année de sessions de formation et de connaissance des instruments internationaux des droits de l’Homme.Nous avons la conviction qu’une fois que les jeunes auront cette formation-là, ils pourront être d’une grande utilité parce qu’ils ont déjà l’enthousiasme et la sensibilité qui les portent à refuser l’injustice, qui les amène à croire que le monde peut être différent de ce qu’il est maintenant, c’est-à-dire un monde plus juste, plus solidaire, un monde où la différence est davantage acceptée. Nous pensons que ceux qui sont le plus à même d’intérioriser ces valeurs qui sont francophones, sont bien les jeunes. Pour qu’ils puissent être des acteurs de la gestion de la cité en ayant intériorisé ces valeurs, il faut leur donner la formation, il faut s’appuyer sur leur sensibilité naturelle.

Pour en savoir plus : pfj.apf.francophonie.org

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LarégionAsie-Pacifique

La IIIe Assemblée de la région Asie-Pacifique de l’Assemblée parlemen-taire de la Francophonie s’est tenue à Vientiane (Laos) du 26 au 29 mars �008, à l’invitation de la section lao-tienne et de son président, Koukéo Akhamontry, député, Vice-prési-dent de la Commission des affaires étrangères et chargé de mission de la région Asie-Pacifique.L’Assemblée a retenu comme thèmes de travail « La coopération inter-parlementaire » et « La langue fran-çaise ».Les parlementaires des sections du Laos, du Cambodge, du Vietnam et un représentant de la section fran-çaise (Nouvelle-Calédonie) ont par-ticipé à ces assises.La cérémonie d’ouverture a été in-augurée par l’allocution de Pany Gnathouatou, Vice-présidente de l’Assemblée nationale du Laos, sui-vi de la présentation du message du Président de l’APF, Guy Nzouba Ndama, Président de l’Assemblée nationale du Gabon, et celui du Se-crétaire général parlementaire de l’APF, Jacques Legendre, sénateur de la République française.La réunion s’est poursuivie en ses-sion plénière avec la présentation du rapport d’activité du Chargé de mission de la région Asie-Pacifique, Koukéo Akhamontry, et par les rap-ports d’activité des Présidents de délégation des sections membres : Mom Chim Huy (Cambodge), Ngo Anh Dung (Vietnam) et Bounnhong Boupha (Laos). Cette séance plénière s’est terminée par les interventions des invités, notamment celle de Si-mon Loueckhote, sénateur de la Ré-publique française (Nouvelle-Calé-donie) dont la section est invitée à titre d’observateur.Il a enfin été proposé de tenir la pro-chaine réunion de la région Asie-Pacifique de l’Assemblée parlemen-taire de la Francophonie en �009, au Vanuatu.

A l’invitation de Henriette Martinez, députée, Présidente

de la section française de l’APF, la Commission politique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie s’est réunie à Strasbourg (France), les 10 et 11 avril �008, sous la présidence d’André Schneider, député (France), Président de la Commission. Les suivis de l’application de la Déclaration de Bamako, du cadre stratégique décennal et de la ratification des conventions internationales et régionales relatives aux droits de l’Homme ont fait l’objet de débats, de même que les politiques migratoires au sein de l’espace francophone. D’importants débats ont porté sur les manifestions contre la vie chère qui ont marqué l’actualité ces derniers jours. L’étude de diverses situations politiques a donné lieu à l’adoption d’une Déclaration.Dans celle-ci, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie condamne les attentats contre les parlementaires au Burundi et appelle tous les acteurs politiques burundais à la retenue, au dialogue et à la concertation. Elle a aussi souhaité que les élections en Côte d’Ivoire soient organisées le plus rapidement possible. Elle a condamné les attentats politiques perpétrés au Liban et

encouragé la poursuite du dialogue politique afin de permettre l’élection d’un Président. Elle a exhorté la communauté internationale et les organisations régionales à impulser l’organisation d’un dialogue politique entre les Etats de la région afin de trouver une issue pacifique à la crise du Darfour. La Commission politique a souhaité également que le désarmement et la démobilisation des belligérants à l’Est de la République démocratique du Congo s’intensifient. Finalement, elle fait sienne la Déclaration du Comité directeur du Réseau des femmes parlementaires de la Francophonie qui condamne les violences à l’égard de la population civile à l’est de la République démocratique du Congo.

ActualitésLa Commission politique

André Schneider, Président de la Commission politique et Guy Nzouba-Ndama, Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

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LaCommissiondelacoopéra-tionetdudéveloppement

La Commission de la coopéra-tion et du développement de l’APF s’est réunie à Ottawa, du �� au �� avril, sous la présidence de Mahama Sawadogo, et à l’invitation de la sec-tion canadienne de l’APF, présidée par Andrée Champagne, sénatrice.Vingt sections étaient représentées : Bénin, Burkina Faso, Cambodge, Canada, Communauté française de Belgique, Congo, France, Gabon, Jura, Mali, Maroc, Niger, Ontario, Québec, République démocratique du Congo, Roumanie, Sénégal, Syrie, Tchad et Val d’Aoste.Les thèmes de travail ont été :- suivi du Sommet de Ouagadougou sur le développement durable ;- les politiques migratoires ;- l’agriculture dans l’espace franco-phone sous l’angle du commerce et de l’aménagement du territoire ;- le suivi des négociations commerci-ales menées dans le cadre de l’OMC- la désertification ;- l’évaluation de la mise en applica-tion de la Convention de Cotonou : incidences sur le développement des pays francophones APF.Deux résolutions ont été adoptées par la Commission, la première sur les politiques migratoires dans l’espace francophone ; la deuxième sur la Francophonie et l’OMC. La Mission 4 de l’OIF sur le développe-ment durable sera l’objet d’une réso-lution et d’un projet d’avis lors de la Session de Québec. Des résolutions sur la désertification, la crise alimen-taire et la vie chère et la Convention de Cotonou seront également présen-tées lors de cette Session.Trois nouveaux thèmes de travail ont été adoptés par la Commis-sion : la crise alimentaire mondiale ; l’intelligence économique au service du développement ; et la transpar-ence économique et le rôle social des entreprises.

La Commission de l’éducation, de la communication et des

affaires culturelles de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie s’est réunie à Tunis (Tunisie), les � et 7 mai �008, sous le patronage de Fouad Mebazaa, Président de la Chambre des députés, et à l’invitation de la section tunisienne de l’APF et de sa présidente Chadlia Boukchina, députée. Ego Perron, Conseiller général de la Vallée d’Aoste a présidé les travaux.Les sections suivantes étaient représentées à Tunis : Communauté française de Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République centrafricaine, République du Congo, République démocratique du Congo, France, Gabon, Hongrie, Jura, Mali, Maroc, Niger, Ontario, Québec, Sénégal, Suisse, Tunisie et Vallée d’Aoste.La Commission s’est penchée sur les sujets suivants :- le suivi de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles ; - les actions de l’Organisation

internationale de la Francophonie en matière d’éducation et de formation ;- le suivi des activités du Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/SIDA ;- les politiques migratoires en Francophonie ;- l’Année internationale des langues : Diversité linguistique et multilinguisme ;- TV5 Monde ;- préparation d’une Déclaration sur la langue française.La Commission a examiné des projets de résolution sur plusieurs de ces sujets, qui seront finalisées lors de la réunion de la Commission à Québec en juillet 2008. La Commission a décidé par ailleurs de faire le suivi sur les politiques du livre en Francophonie.Au terme de la réunion, le Président Ego Perron a informé les participants qu’il doit quitter ses fonctions. En vertu d’une entente au sein de la région Europe de l’APF, c’est le député de la Suisse, Didier Berberat qui lui succédera.

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La CECAC

AA l’invitation de la section andorrane de l’APF et de sa

Présidente, Bernadeta Gaspa, Vice-présidente du Conseil général, la Commission des affaires parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) s’est réunie à Andorre (Principauté d ‘Andorre) les 6 et 7 mai �008, sous la présidence de Pierre de Bané, sénateur (Canada) Président de la commission.Les sections suivantes étaient représentées : Principauté d’Andorre, Communauté française de Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cambodge, Cameroun, Canada, France, Gabon, Jura, Mali, Maroc, Moldavie, Niger, Ontario, Québec, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Roumanie, Sénégal, Suisse, Tchad, et Val d’Aoste.

Les affaires parlementairesLa Commission a examiné les sujets suivants :- les politiques migratoires en Francophonie ;- l’accès à l’information de tous les citoyens ;- le recueil des procédures parlementaires dans l’espace francophone ;- le suivi du cadre stratégique décennal ;- le suivi des programmes de coopération parlementaire (les missions d’observation électorale, les séminaires parlementaires et les stages de formation, le programme Noria et le Parlement francophone des jeunes).La Commission a adopté le projet de résolution sur les politiques migratoires transmis par la Commission de la coopération et du développement.

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A qui s’adresse l’Université Senghor ?

Fernand Texier : Elle a pour vocation de former et de perfectionner des cadres africains et des formateurs de haut niveau et d’orienter leurs aptitudes vers l’action et l’exercice des responsabilités dans certains domaines prioritaires pour le développement. Elle s’adresse à des candidats ayant au moins un niveau de licence et plusieurs années d’expérience professionnelle. Elle est un pôle d’échanges et de rencontres dans l’espace francophone en organisant des colloques, séminaires et conférences, et en collaborant notamment avec les autres opérateurs et institutions de la Francophonie.Son influence qui concerne tout d’abord les pays africains francophones, va bien au-delà, car elle accueille aussi des étudiants venant de l’ancienne Indochine (Vietnam, Laos, Cambodge) et d’Haïti. Elle est désormais ouverte à tous les francophones intéressés par les problèmes de développement, car elle prépare aux métiers du développement durable dans la droite ligne des Sommets de la Francophonie tenus à Ouagadougou en �00� et à Bucarest en �00�.

De quelle façon se démarque-t-elle des autres opérateurs ?

Fernand Texier : Elle est en effet originale à plusieurs titres. D’abord, au regard de sa mission : Université internationale en langue française au service du développement africain, elle est unique en son genre. Ensuite, par la diversité géographique de ses étudiants, provenant d’une trentaine de pays différents. Finalement, par la composition de

son corps professoral qui rassemble des professeurs d’université et des experts professionnels issus de différents pays membres de la Francophonie, du Canada, d’Europe et d’Afrique.

La diversité culturelle vous tient à coeur?

Fernand Texier : « S’enrichir de nos différences pour converger vers l’universel ». Ce message que nous a légué Léopold Sédar Senghor est une réalité quotidienne à l’Université Senghor compte tenu des origines culturelles différentes des étudiants.Cette université est un vecteur essentiel du dialogue des civilisations, de l’ouverture au monde, de la rencontre et du partage des cultures. Grâce à ce brassage, les étudiants tissent un réseau d’amitié et de liens impérissables, créant ainsi une Francophonie plurielle, dynamique et solidaire.En effet, l’identité francophone, si elle est basée sur la langue en partage, le

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Une parole francophone

La diversité culturelle a l’UniversitéCréée en mai 1989, par le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement ayant le français en partage, l’Université Senghor est un opérateur direct de la Francophonie. Son recteur, Fer-nand Texier nous parle de cette institution de 3ème cycle, localisée à Alexandrie (Egypte).

Fernand Texier, recteur de l’Université Senghor, et Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Oranisation internationale de la Francophonie

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français, elle est aussi fondée sur des valeurs : solidarité, partage, droit de l’Homme et diversité culturelle.L’universalisme francophone va à l’universel par la synthèse des différences et prend en compte la diversité et la solidarité ; le Francophone a la volonté de bâtir un développement durable.

Quelle formation proposez-vous au juste ?

Fernand Texier : Nous proposons un Master en Développement décliné en sept spécialités : gestion de l’environnement, management de projets, gouvernance et management public, santé internationale, politiques nutritionnelles, gestion du patrimoine culturel et enfin, management de la culture et des médias.

Vous offrez aussi parfois d’autres formations ?

Fernand Texier : Toujours à l’écoute des besoins changeants en matière de développement africain et parallèlement à ses activités de formation dans le cadre du Master en développement, l’Université organise régulièrement en partenariat avec les institutions de la Francophonie des séminaires de perfectionnement et sessions de formation continues de courte durée. Ces formations continues contribuent à la mise à jour et au renforcement des compétences de plusieurs centaines de Senghoriens ou de cadres africains en exercice.

Vous semblez très fier de vos étudiants...

Fernand Texier : L’Université Senghor agit donc comme un catalyseur des savoirs et des savoir- être ; ce qui explique sans doute que de nombreux anciens Senghoriens, comme ils aiment s’appeler, soient maintenant à des postes clé dans leurs pays illustrant tout l’intérêt et le formidable pouvoir de cette

diversité maitrisée et de cet esprit fondé sur le dialogue des cultures. Les Senghoriens sont porteurs d’une certaine vision de la Francophonie.Les diplômés de l’Université Senghor travaillent majoritairement dans le secteur public (57%), puis dans le secteur associatif et les ONG (23%), enfin dans le secteur privé (20%). Les emplois occupés par les Senghoriens correspondent massivement aux champs professionnels étudiés à l’Université.Ses diplômés occupent, aujourd’hui,

d’importantes responsabilités dans tous les domaines productifs de leurs pays respectifs.

Laissons le mot de la fin à Léopold Sédar Senghor...

Fernand Texier : Il aimait saluer en ce centre de formation qu’est l’Université, « ce haut lieu de l’Homme, espoir des temps nouveaux, espoir d’une Afrique face à ses défis présents et à venir ».

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HistoriqueLe projet de création d’une université francophone au service du développement africain a été présenté et adopté au Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement des pays ayant le français en partage, à Dakar, en mai 1989. Il a permis, en octobre 1990, l’ouverture de l’Université Senghor, établissement privé de 3ème cycle reconnu d’utilité publique internationale.

MissionOpérateur direct de la Francophonie, l’Université Senghor a pour vocation d’être une université francophone internationale à fi-nalité professionnelle, au service du développement africain. Elle prépare aux métiers du développement dans la ligne du Sommet de Ouagadougou. Elle pilote des projets en matière de développe-ment à travers les travaux des ses étudiants, tissant notamment un réseau de compétences et d’expertises au moyen de la profes-sionnalisation de ses auditeurs, de formations continues et à dis-tance.

StatutUniversité de droit privéAssociation de droit belgeOpérateur direct de la Francophonie depuis 1989

PrésidentHany Helal

RecteurFernand Texier

Budget (2008)�,5 millions d’euros

Bailleurs de fondsFrance (66 %), Canada (15,4 %), Suisse (2,4 %), Canada-Québec (1,2), Ressources propres (15%). L’Égypte assure la mise à disposi-tion des locaux.

Site Internetwww.usenghor-francophonie.org

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Calendriers

Agenda de notre Assemblée (*)

Calendrierélectoral

- 25 mai : Val-d’Aoste, régionales - 1er juin : Ex-république yougoslave de Macédoine, législatives - 27 juillet : Cambodge, législatives- Juillet : Vanuatu, législatives- Juillet : Congo Brazzaville, sénato-riales- Septembre : Rwanda, législatives- Octobre : Lituanie, législatives- 28 novembre : Roumanie, législa-tives- 30 novembre : Côte d’Ivoire, prési-dentielle

© Organisation internationale de la Francophonie

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Elections

Pour plus d’informations, consultez notre site internet :http://apf.francophonie.org

- 15 au 17 mai : �e Conférence francophone des Organisations internationales non gouvernementales (OING) à Caraquet (Nou-veau-Brunswick)- 16 au 19 mai : Rencontre internationale de la Francophonie économique 2008, organisée par les Chambres de Commerce de Québec et de Paris, en partenariat avec l’OIF, sur le thème « Francophonie économique : mythe ou réalité ? » (Québec)- 1 au 3 juin : �0e anniversaire de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie : Colloque à l’Université La-val (Québec)- 4-6 juin : �e Conférence internationale sur le vieillissement dans les sociétés francophones, organisée par l’Association in-ternationale francophone des aînées (AIFA) avec le soutien de l’OIF, à Québec (Québec).- 9 juillet : �7e Conseil permanent de la Francophonie, à Paris (France)

Calendrier de la Francophonie institutionnelle

- 14-16 mai : Assemblée régio-nale Afrique à Antananarivo (Madagascar)- 21 et 22 mai : Séminaire du Réseau des femmes parlemen-taires à Nouakchott (Mauritanie) - Date à préciser : Séminaire d’information et d’échanges à Kinshasa (République démocra-

tique du Congo)- 2 juillet : Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francopho-nie à Québec (Québec)- 4 au 7 juillet : XXXIVe Session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie à Québec (Qué-bec)

A venir...

(*) Une actualisation au jour le jour est disponible sur notre site : http://apf.francophonie.org

Colloque sur « L’avenir de la Francophonie » L’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) a ac-cueilli le colloque « L’avenir de la Francophonie » les � et 7 mai 2008 à Paris (France).Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a ouvert le colloque. Jacques Legendre, Secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie a prononcé un discours sur « La Francophonie dans la mondialisation », suivi d’allocutions de plu-sieurs intervenants dont Mongi Bousnina, Directeur général de l’Organisation arabe de l’Education, de la culture et de la science (ALECSO), Pierre Vergès, Vice-président du Conseil régional de la Réunion, et Dominique Wolton, Directeur de recherche au CNRS, Directeur scientifique de la Cellule de réflexion Stratégique à l’Organisation internationale de la Francophonie.

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Vue sur...

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie regroupe des parlementaires de 74 parlements ou organisations interparlementaires répartis sur les cinq continents. Son action vise principalement à promouvoir et défendre la démocratie, l’État de droit, le respect des droits de l’Homme, le rayonnement international de la langue française et la diversité culturelle.

Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie

Président M. Guy NZOUBA-NDAMA (Président de l’Assemblée nationale, Gabon)Premier Vice-président M. Michel BISSONET (Président de l’Assemblée nationale, Québec)Secrétaire général parlementaire M. Jacques LEGENDRE (sénateur, France)Vice-présidents M. Roch Marc Christian KABORE (Président de l’Assemblée nationale, Burkina Faso) ; M. Hilarion ETONG (1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Cameroun) ; Mme Henriette MARTINEZ (députée, France) ; M. Jean-Marie SÉVERIN (Belgique/ Communauté française/ Wallonie-Bruxelles) ; Mme Andrée CHAMPAGNE (séna-trice, Canada) ; M. Xuan NGO QUANG (Vice-président de la Commission des affaires étrangères, Vietnam)Trésorier M. Jos SCHEUER (député, Luxembourg)Membres M. Mathurin Coffi NAGO (Président de l’Assemblée nationale, Bénin) ; M. Jacques SILLA (Président de l’Assemblée nationale, Madagascar) ; M. Nassour GUELENGDOUKSIA OUAIDOU (Président de l’Assemblée natio-nale, Tchad) ; M. Mustapha MANSOURI (Président de la Chambre des Représentants, Maroc) ; M. Alain SCHWEINGR-UBER (député, Jura) ; M. Foued MEBAZAA (Président de la Chambre des Députés, Tunisie) ; M. N (député, Ontario) ; M. Claude RUEY (conseiller national, Suisse) ; M. Abdel Ahad GAMALELDINE (député, Egypte)Présidents de commissions M. André SCHNEIDER (France, Président de la Commission politique) ; M. Didier BER-BERAT (député, Conseil national, Suisse, Président de la Commission de l’éducation, de la communication et des af-faires culturelles) ; M. Pierre De BANE (sénateur, Canada, Président de la Commission des affaires parlementaires) ; M. Mahama SAWADOGO (député, Burkina Faso, Président de la Commission de la coopération et du développe-ment)Présidente du Réseau des femmes parlementaires Mme Rose-Marie LOSIER-COOL (sénatrice, Canada)Chargés de mission Mme Victoire LASSENI-DUBOZE (sénatrice, Gabon, chargée de mission Afrique) ; M. Michel SAMSON (député, Nouvelle-Ecosse, chargé de mission Amérique) ; M. Koukeo AKHAMOUNTRY (député, Laos, char-gé de mission Asie) ; M. Freddy DEGHILAGE (député, Belgique, Communauté française Wallonie/Bruxelles, chargé de mission Europe)

Bénin Burkina Faso BurundiCambodge Cameroun Canada Cap Vert Belgique, Communauté fr. Wallonie-BruxellesComores Congo

Côte d’Ivoire * Égypte France Gabon Guinée Guinée-Bissau Guinée-Équatoriale Haïti Jersey Jura Laos

Liban Luxembourg Madagascar Mali MarocMauriceMauritanie MonacoNigerNouveau-BrunswickNouvelle-Ecosse

OntarioQuébecRépublique arabe syri-enneRépublique centrafric-aineRépublique démocra-tique du Congo RwandaSénégalSeychelles

SuisseTchadTogoTunisieVal d’AosteVanuatuVietnam

Albanie Alberta Andorre Bulgarie Colombie-Britannique Genève

Hongrie Île-du-Prince-Édouard ex-République yougo-slave de MacédoineMoldaviePologne

RoumanieSaskatchewanValaisVaud

Arménie Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Cen-trale (CEMAC) Géorgie LettonieLituanie Louisiane

MaineParlement du Bénélux Parlement Panafricain République TchèqueUnion Economique et Moné-taire Ouest-Africaine (UE-MOA)

Observateurs Membres associés

* : section d’un parlement non reconnu internationalement

Membres

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