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Partager une intuition ambitieuse et humaine de l’avenir 167, rue Raymond Losserand, 75 014 Paris tél. : 01 53 90 63 00 www.fondationhospitalieresaintemarie.com Retrouvez-nous sur L’INTUITION DE L’AVENIR S’appuyer sur une longue histoire et une expertise des secteurs sanitaire et médico-social pour concevoir les prises en charge de demain. LA DÉTERMINATION ET L’ENGAGEMENT Adopter une démarche volontariste essentielle à la création de réponses nouvelles pour l’amélioration continue de la prise en charge. LE RESPECT DE L’INTIMITÉ INDIVIDUELLE S’engager à tous les stades de l’accompagnement pour le respect de l’intimité individuelle de chacun. L’IMPLICATION DES PROCHES ET DES AIDANTS Intégrer la considération des proches, des aidants et des professionnels dans le parcours santé de la personne accompagnée. LA CONSIDÉRATION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL S’impliquer dans une réflexion et une maîtrise liées des impacts environnementaux à chaque stade de notre action. LA CULTURE, UNE VALEUR D’ÉCHANGES Offrir aux patients ainsi qu’à leurs proches une dimension culturelle intégrée à leur projet de soins en élargissant la gamme des lieux et des supports où l’accès à la culture peut être envisagé. Portraits et faits marquants

Partager - Fondation Hospitalière Sainte Marie · nouvelles pour l’amélioration continue de la prise en charge. Le ReSPeCT de L’INTIMITÉ ... • extension de la capacité du

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Partagerune intuition ambitieuse

et humaine de l’avenir

167, rue Raymond Losserand, 75 014 Paristél. : 01 53 90 63 00www.fondationhospitalieresaintemarie.comRetrouvez-nous sur

L’INTUITION de L’AVeNIR S’appuyer sur une longue histoire et une expertise des secteurs

sanitaire et médico-social pour concevoir les prises en charge de demain. LA dÉTeRMINATION

eT L’eNGAGeMeNT Adopter une démarche volontariste essentielle à la création de réponses

nouvelles pour l’amélioration continue de la prise en charge. Le ReSPeCT de L’INTIMITÉ

INdIVIdUeLLe S’engager à tous les stades de l’accompagnement pour le respect de l’intimité

individuelle de chacun. L’IMPLICATION deS PROCHeS eT deS AIdANTS Intégrer la considération

des proches, des aidants et des professionnels dans le parcours santé de la personne accompagnée.

LA CONSIdÉRATION de L’IMPACT eNVIRONNeMeNTAL S’impliquer dans une réfl exion et une

maîtrise liées des impacts environnementaux à chaque stade de notre action. LA CULTURe, UNe

VALeUR d’ÉCHANGeS Offrir aux patients ainsi qu’à leurs proches une dimension culturelle

intégrée à leur projet de soins en élargissant la gamme des lieux et des supports où l’accès

à la culture peut être envisagé.

Portraits et faits marquants

2 32

Accompagner le handicapet la dépendanceà chaque stade de la vie

ÉdITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

FAITS MARQUANTS 2 011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

CHIFFReS CLÉS 2 011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

MISSION eT RePÈReS HISTORIQUeS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

GOUVeRNANCe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

ORGANISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

IMPLANTATIONS GÉOGRAPHIQUeS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10

PROJeT STRATÉGIQUe 2011-2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

Naissance du pôle Enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-13

Soins de Suite et de Réadaptation . . . . . . . . . . . . . . . 14-15

Aide et Soins Infirmiers à Domicile . . . . . . . . . . . . . . . . 16-17

Accueil des personnes âgées dépendantes . . . . . 18-19

Accompagnement des malades Alzheimer . . . . . . . 20-21

Le Centre Robert Doisneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .22

POLITIQUe CULTUReLLe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23

ÉCOLe eT FORMATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24-25

ReCHeRCHe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26

dISPOSITIFS d'ACCOMPAGNeMeNT ASSOCIATIF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .27

BILAN FINANCIeR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-29

BILAN SOCIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30

ReCHeRCHe de FONdS PRIVÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31

“”

Crédits Photographiques© C. Hargoues : p. 2, 6, 7, 15, 16, 17, 23© FhSM : p. 4, 5, 7, 12, 13, 16, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 31© F. Maillard : p. 14© Fotolia : p. 21© Atelier Robert Doisneau : p. 22RédactionIngrid Antier-Perrot, Virginie Debydesign

4 5

La Fondation a connu depuis sa création de multiples évolutions tout en restant fidèle à sa mission initiale : partager avec les personnes aidées, ses salariés et son réseau de partenaires une intuition ambitieuse et humaine de l’avenir, dans une démarche d'adaptation permanente. L'année 2011 marque à plusieurs titres un tournant pour notre Fondation. En premier lieu, la création d'un pôle Enfance avec la reprise des activités de l'Institut de Puériculture de Paris (IPP) répond à un de nos engagements statutaires fondamentaux qui est d'accompagner tous les publics fragiles quels que soient leurs âges. De la même manière que nous intervenons désormais à toutes les étapes de la vie, nous sommes également présents

à toutes les étapes du parcours de soins : en 2011, la Fondation s'est investit dans le domaine de la recherche, en prenant une participation financière dans Streetlab, qui développe et évalue des produits améliorant au quotidien l'autonomie des personnes atteintes de déficience visuelle. À cette occasion, nos professionnels vont être amenés à croiser leur regard de terrain avec celui des chercheurs. Cette rencontre, encore trop rare, permettra ainsi d'enrichir les missions respectives, au plus grand bénéfice de nos patients. Il n'y a qu'un pas – même s'il est parfois très grand – entre la recherche et l'enseignement : l'une découvre les savoirs l'autre les transmet. Ainsi, cette année, la Fondation s'est également dotée d'une activité de formation, en créant son propre Institut. La reprise des activités de l'Ecole de puériculture de l'IPP, une référence pour les métiers de la petite enfance vient enrichir et confirmer cette implication sur le champ de la formation. Notre but est de renforcer les savoirs, savoir faire et savoir être de nos professionnels afin de les soutenir de façon optimale dans leurs missions quotidiennes au regard de la complexité des situations qu’ils rencontrent. Ces nouvelles routes qui s'ouvrent, les équipes qui ont rejoint la Fondation auront à les parcourir ensemble, sans jamais oublier en chemin nos valeurs fondamentales et la finalité de notre mission : accompagner le handicap et la dépendance à chaque stade de la vie.

• absorption de l’ARASSOC (association gestionnaire de 2 EHPAD en Seine-Saint-Denis) en mandat de gestion depuis le 1er janvier 2009

• extension du Service conduite et handicap sur le Centre de Soins de Suite et de Réadaptation de Paris 14e

• mise en exploitation de 34 lits supplémentaires après des travaux de réhabilitation au sein de l’EHPAD Saint-Antoine de Padoue à Noisy-le-Sec

• s ignature d’une convention de partenariat avec l’Atelier Doisneau pour le Centre du 18e. Ouverture prévisionnelle en juin 2013

• prise de participation dans la société Street Lab, plate forme d’innovation pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de déficience visuelle

• mission en Nouvelle-Calédonie en vue de la création d'un EHPAD à Nouméa

• extension de la capacité du SSIAD de nuit sur Paris

• création du service de SSIAD de nuit sur le département des Hauts-de-Seine

• pose de la 1re pierre du Centre Robert Doisneau, Paris 18e

• reprise des activités médico-sociales et de l’École de Puériculture de l’IPP (Institut de Puériculture de Paris)

EDME JEANSON,Président

et DAVID VIAUD,Directeur Général

FAITS MARQUANTS 2 011

1eR SeMeSTRe

2Nd SeMeSTRe

“L'année 2011 marqueà plusieurs titres un tournantpour la Fondation.

6 76

CHIFFReS CLÉS 2 011 MISSION eT RePÈReS HISTORIQUeS

1 924 • Création de l’AFAT, fondatrice

de l’hôpital Sainte-Marie et d’un établissement pour enfants à Bidart

1 981 • Création de la Plaine Montjoy

qui deviendra l’ACSSAD en 2001

2 005 • Reconnaissance d’Utilité

Publique de la Fondation

2 007 • Création du pôle

Soins de Suite et de Réadaptation

2 009 • Fusion avec l’ACSSAD

et création du pôle Maintien à Domicile

• Création du pôle Hébergement

2 011 • Création du Pôle enfance • Entrée dans le champ

de la recherche

eLLe VISe AINSI À :• contribuer à l’amélioration continue de la qualité de prise en charge tout au long du parcours de soins des personnes accompagnées et/ou accueillies,• répondre à des besoins non pourvus ou insuffi samment couverts en apportant sur le territoire national des réponses adaptées et/ou innovantes lorsque les réponses en place sont insuffi santes ou inadaptées.

LA FONdATION CRÉe eT GÈRe deS ÉTABLISSeMeNTS eT SeRVICeS SANITAIReS eT MÉdICO-SOCIAUX En 2011, la Fondation a structuré son activité en quatre pôles métier en Ile-de-France :• un pôle Enfance• un pôle Soins de Suite et de Réadaptation• un pôle Maintien à Domicile• un pôle Hébergement

Repères historiquesLa Fondation hospitalière Sainte-Marie, issue de l’AFAT (Association Française Anti Tuberculeuse, créée en 1924), a obtenu sa reconnaissance d’utilité publique le 28 octobre 2005 par décret voté en Conseil d’État.

Le projet de créer des filières de soins intégrées a trouvé son origine dans le rapprochement des deux premiers établissements de la Fondation : un établissement sanitaire de Soins de Suite et de Réadaptation (l'Hôpital Sainte-Marie) et une activité de Maintien à Domicile qui œuvrait en Seine-Saint-Denis depuis 1981.

LA FONdATION eST Le FRUIT d’UNe TRÈS LONGUe HISTOIRe QUI CONTINUe de S’ÉCRIRe CHAQUe JOUR Elle poursuit son développement dans la continuité et le respect de l’esprit de ses fondateurs : l’accompagnement des personnes, sans discrimination liée à la pathologie, l’âge, la religion, la situation sociale ou fi nancière.

L’ambition de la Fondation de concevoir des fi lières de soins est née d’une volonté de décloisonner les secteurs sanitaire et médico-social dans l’objectif d’améliorer la prise en charge des personnes accompagnées.

contribuer à l’amélioration continue de la qualité de prise en charge tout au long

répondre à des besoins non pourvus ou insuffi samment couverts en apportant sur le territoire national des réponses adaptées et/ou innovantes lorsque les réponses en

LA FONdATION CRÉe eT GÈRe deS ÉTABLISSeMeNTS eT SeRVICeS SANITAIReS En 2011, la Fondation a structuré son activité en quatre pôles

La Fondation hospitalière Sainte-Marie, issue de l’AFAT (Association Française Anti Tuberculeuse, créée en 1924), a obtenu sa reconnaissance d’utilité publique

Le projet de créer des filières de soins intégrées a trouvé son origine dans le rapprochement des deux premiers établissements de la Fondation : un établissement sanitaire de Soins de Suite et de Réadaptation (l'Hôpital Sainte-Marie) et une activité

LA FONdATION eST Le FRUIT d’UNe TRÈS LONGUe HISTOIRe QUI CONTINUe Elle poursuit son développement dans la continuité

et le respect de l’esprit de ses fondateurs : l’accompagnement des personnes, sans discrimination liée à la pathologie, l’âge, la religion, la situation sociale ou fi nancière.

L’ambition de la Fondation de concevoir des fi lières de soins est née d’une volonté de décloisonner les secteurs sanitaire et médico-social dans l’objectif d’améliorer

Notre mission

La mission de la Fondation hospitalière Sainte-Marie est de répondre aux besoins spécifi ques des personnes dépendantes, malades ou atteintes d’affections chroniques invalidantes, quel que soit leur âge. 4 pôles métier : Enfance

Soins de Suite et de Réadaptation

Maintien à Domicile

Hébergement

6 filières

3 fi lières générales : handicap, dépendance, domicile

3 fi lières spécialisées : AVC, Alzheimer, Sensorielle

2 Centres de Soins de Suite et de Réadaptation

ont assuré la rééducation de 2 757 patients

LeS ÉTABLISSeMeNTS de LA FONdATION ONT ACCOMPAGNÉ

269 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

210 personnes âgées dépendantes en eHPAd

1 427 jeunes enfants

149 femmes en situation de handicap

dans leur projet de maternité

Une présence sur 4 départements en Ile-de-France

6 141 personnes accompagnées à domicile

1 668 salariés au 31 décembre 2011

8 9

GOUVeRNANCe ORGANISATION

Une gouvernance plurielleet adaptée au projet stratégiqueLe CONSeIL d’AdMINISTRATION La Fondation est administrée par un Conseil d’administration composé de douze membres bénévoles, présidé depuis sa création par Edme Jeanson. Il règle par ses délibérations les affaires de la Fondation et notamment :• approuve le projet stratégique de la Fondation et veille au respect de son objet statutaire,• adopte le rapport moral et fi nancier,• approuve les comptes de l’exercice,• adopte le règlement intérieur,• accepte les dons et legs et autorise en dehors de la gestion courante les acquisitions et cessions de biens mobiliers et immobiliers,• nomme le Directeur Général.

LA dIReCTION GÉNÉRALe de LA FONdATION David Viaud, Directeur Général, contribue avec le Conseil d’administration à la défi nition des orientations stratégiques qu’il met en œuvre.

Avec son équipe, il impulse le développement et la structuration de la Fondation et accompagne les établissements dans leur projet et leur implication au sein des fi lières.

Au 30 juin 2012, le Conseil d'administration est composé de :Collège des Fondateurs

MONSIEUR JACQUES DE CHALENDARInspecteur Général des Finances honoraire, Vice-président du Conseil d’établissement du pôle Hébergement de la FondationMONSIEUR EDME JEANSONPrésident du Conseil d’administrationAncien industrielMONSIEUR PIERRE TISSERANDInspecteur Général des Affaires Sociales honoraire (IGAS), Président de Santelys (santé à domicile Nord – Pas de Calais – Picardie)

Collège des personnes qualifiées

MONSIEUR ALBERT ARGAAncien Directeur Général de l’Association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (ADAPT),Vice-Président du Conseil d’établissement du pôle SSR de la FondationMONSIEUR BENOÎT JOIN-LAMBERTVice-président et secrétaire du Conseil d’administrationPrésident du Conseil d’établissement du pôle Hébergement de la FondationMONSIEUR JACQUES MARCHALDocteur en médecine, Chirurgien,Ancien chef de clinique à la faculté de Paris,Ancien Conseiller et Directeur Adjoin de l’Agence Régionale de l’Hospitalisation d’Ile-de-France (ARHIF)MADAME MONIQUE SASSIERInspectrice Générale de l’éducation Nationale,Médiatrice de l’Éducation Nationale et de la RechercheMONSIEUR MICHEL SIRVENTrésorierDirecteur Commercial et du Développement d’une banque mutualiste (BFM), Président du Conseil d’établissement du pôle Maintien à DomicileMONSIEUR MICHEL VERNEREYDocteur en médecine,Inspecteur Général des Affaires Sociales honoraire (IGAS)

Collège des Amis de la Fondation

MADAME MONIQUE STRYCHARZDirecteur Administratif et Financier dans le secteur mutualisteMONSIEUR EMMANUEL de LA VILLE MONTBAZONDirecteur Général d'EthiFinance

Commissaire du gouvernement

MADAME FRANÇOISE LAPLAZIEMinistère de l’intérieur

un pas de plusavec vous

Formation

• École de Puériculture IPP• Institut de Formation continue

Conseil d’administration• Président : edme Jeanson

Direction Générale• directeur Général : david Viaud

Conseild’établissements

Pôle Hébergement

• eHPAd• Centre d’accueil de jour

Alzheimer

Conseild’établissements

Pôle Maintien à Domicile

• Services prestataires d’aide à domicile• Services mandataires d’aide à domicile• Services de soins infirmiers à domicile

de jour et de nuit• Équipe spécialisée Alzheimer

Conseild’établissements

Pôle Soins de Suiteet de Réadaptation

• Centres de Soins de Suite et de Réadaptation

• Hôpital de jourpsychogériatrique

LeS CONSeILS d’ÉTABLISSeMeNTS sont composés de personnes bénévoles et présidés par un membre du Conseil d’administration.Leur rôle :• constituer un relais d’information entre le Conseil d’administration et les instances propres aux établissements gérés par la Fondation• soumettre au Président du Conseil d’administration ou au Directeur Général des propositions ou des avis motivés sur les questions relatives au fonctionnement des établissements• délibérer sur les affaires des établissements en fonction des éventuelles délégations reçues du Conseil d’administration

Pôle Enfance

• SAPPH Service d'Accompagnement à la Parentalité des Personnes Handicapées

• PMI Centre de Protection Maternelle et Infantile

• CAMSP Centre d'Action Médico-Sociale Précoce

Associationdes Amis de la Fondation

L’association des Amis de la Fondation

Cette association a pour but de contribuer au développement et à la réalisation des objectifs de la Fondation hospitalière Sainte-Marie.

Elle regroupe des personnes physiques ou morales qui souhaitent s’engager et agirpour assurer la réalisation de la missionde la Fondation.

10 11

PROJeT STRATÉGIQUe 2011-2013

Construire pas à pas des filières intégrées

deS GROUPeS de TRAVAIL POUR CONSTRUIRe deS FILIÈReS INTÉGRÉeS L’ambition de la Fondation est d'ouvrir " un chemin transversal " à une organisation en pôles métiers. Elle a donc constitué des groupes de travail chargés de cette réflexion. L’enjeu est d’offrir au patient – quels que soient son âge ou sa pathologie - de la visibilité et de la fl uidité sur son parcours de soins. Un fonctionnement en fi lières facilitera son passage d'un service à l'autre dans les établissements de la Fondation ou au sein d’organisations partenaires.

Le patient/usager doit être au bon endroit au bon moment sans s'inquiéter de son devenir. Pour lui, c'est un gain de sérénité essentiel pour retrouver ou maintenir son autonomie ; pour les aidants, une tranquillité d'esprit ; pour le système d'as-surance-maladie, une contribution à une meilleure maîtrise du système de santé,l'engorgement des services hospitaliers entraînant des surcoûts considérables.Ce projet est également intéressant pour les professionnels de la Fondation : en s'affranchissant du cadre des métiers et des services, il modifie les relations de travail et intensifi e le croisement des regards et le respect mutuel des contraintes.

En novembre 2010, le Conseil d'administration de la Fondationvotait un projet stratégique triennal. Il était devenu essentiel de formaliser une vision commune aux nombreuses entités intégrées depuis la création de la Fondation en 2005. Parmi les orientations majeures, outre la mise en œuvre d'une politique culturelle inédite dans le secteur médico-social citons la constitution de fi lières de soins intégrées et/ou coordonnées pour contribuer à l'amélioration globale de la prise en charge.

FLUIDIFIERLES PARCOURS DE SOINS

6 groupes de travail, 6 fi lières à construire

• handicap • dépendance • maintien à domicile • AVC (Accident Vasculaire Cérébral)

• Alzheimer • défi cience sensorielle

POINT d’ÉTAPe• 2011 : constitution de six groupes de travail réunissant des salariés issus des différents pôles de la Fondation. Les objectifs : se découvrir, défi nir les modes de collaboration et les sujets à travailler• 2012 : chaque groupe défi nira ses objectifs opérationnels visant à s'organiser en fi lières de soins et d'accompagnement• 2013 : la Fondation publiera un premier bilan des travaux réalisés

PAROLES« L'idée est d'avoir toujours un temps d'avance, de nous projeter avecla personne prise en charge dans son avenir immédiat et à long terme afi n qu'elle ne soit jamais dans l'incertitude, mais aussi pour faciliter son parcours.La Fondation s’est donnée trois ans pour défi nir les contours d'une organisation en fi lières décloisonnées : il faut avancer au juste rythme, simultanément avec l'ensemble des acteurs de santé, pour optimiser les compétences de chacun tout en tenant compte de leurs contraintes. Ce qui importe, c'est de maintenir le dynamisme. »

DAVID VIAUD,Directeur Général de la Fondation

« L'idée est d'avoir toujours un temps

deS GROUPeS de TRAVAIL POUR CONSTRUIRe deS FILIÈReS L’ambition de la Fondation est d'ouvrir " un chemin transversal "

à une organisation en pôles métiers. Elle a donc constitué des groupes de travail chargés de cette réflexion. L’enjeu est d’offrir au patient – quels que soient son âge ou sa pathologie - de la visibilité et de la fl uidité sur son parcours de soins. Un fonctionnement en fi lières facilitera son passage d'un service à l'autre dans les

Le patient/usager doit être au bon endroit au bon moment sans s'inquiéter de son devenir. Pour lui, c'est un gain de sérénité essentiel pour retrouver ou maintenir son autonomie ; pour les aidants, une tranquillité d'esprit ; pour le système d'as-surance-maladie, une contribution à une meilleure maîtrise du système de santé,

Ce projet est également intéressant pour les professionnels de la Fondation : en s'affranchissant du cadre des métiers et des services, il modifie les relations de travail et intensifi e le croisement des regards et le respect mutuel des contraintes.

IMPLANTATIONS GÉOGRAPHIQUeS

Pôle Maintienà Domicile

Unités de viespécialisées

Hébergementtemporaire

Accueil de jourPASAPôle d'Activitéset Soins Adaptés

EHPAD

Exemple de fi lière de soins pour les personnes âgées :un accompagnement dans la dépendance

95Val d’Oise

78Yvelines

91Essonne

94

Val-de-Marne

11e

14e

St-DenisDrancy

BobignyPantin

Villemomble

Hauts-de-Seine (92)

Vanves

Melun

Montereau-Fault-Yonne

Seine-Saint-Denis (93)

Seine-et-Marne (77)Siège Social Fondation

Pôle Enfance

Pôle Maintien à Domicile

Relais locaux aide et / ou soinsinfirmiers à domicile

Services Médico-Sociaux : CAMSP, PMI, SAPPH *

Pôle Soins de Suite et de Réadaptation

Pôle Hébergement

Hôpital de Soins de Suite et de Réadaptation

Hôpital de jour psychogériatrique - malades Alzheimer

Centre de Soins de Suite et de Réadaptation

(incluant service conduite et handicap)

Maison de retraite médicalisée

Centre d’accueil de jour - malades Alzheimer

École de Puériculture IPP

Institut de formation continue

CAMSP : Centre d’Action Médico-Sociale PrécocePMI : Centre de Protection Maternelle et InfantileSAPPH : Service d’Accompagnement à la Parentalité des Personnes Handicapées

*

Noisy-Le-SecParis (75)

12 13

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

LeS 4 ACTIVITÉS de L’IPP RePRISeS PAR LA FONdATION• le CAMSP : dépistage et accompagnement des retards et handicaps de l’enfant• le centre de PMI assure le suivi médical préventif des enfants de 0 à 6 ans. Il soutient la mise en place des liens parents-enfants et accompagne les familles• le SAPPH : accompagnement à la parentalité des personnes handicapées• l’école de puériculture : école d’enseignement aux diplômes d’état d’infirmière puéricultrice, d’auxiliaire de puériculture ; formation continue.

PÉReNNISeR LeS SAVOIR-FAIRe de L’IPP Sur décision du Tribunal de Grande Instance de Paris, la Fondation a repris les activités médico-sociales ainsi que l’école de puériculture de l’IPP. Cette reprise qui offi cialise la création du pôle Enfance de la Fondation a permis de préserver 105 emplois et de maintenir des services essentiels aux Franciliens. L’ambition de la Fondation est bien de renforcer la vocation qui était celle de l’IPP en s’adossant sur des compétences de grande qualité.

LA FILIÈRe " eNFANCe " Les services du pôle Enfance s’inscrivent dans le fonctionnement de la filière francilienne en collaborant activement avec tous les acteurs du territoire intervenant dans le champ de l'enfance : services hospitaliers de néonatalogie, centres et SAMU sociaux, éducateurs de rue, assistantes maternelles, lieux d'accueil de la petite enfance et établissements scolaires.

PeRSPeCTIVeS Le pôle Enfance se consolidera dès 2013 avec l’ouverture d’un IME pour enfants autistes et d’un SESSAD au sein du Centre Robert Doisneau dans le 18e arrondissement de Paris. Ces services seront installés dans un bâtiment neuf et répondront aux besoins de familles qui sont actuellement dans l’obligation de rechercher pour leur enfant des structures d’accueil en dehors de l’Ile-de-France du fait du manque de places à Paris. L’intérêt d’un IME en externat consiste à favoriser le maintien du lien de proximité pour l’enfant qui reste vivre au sein de sa famille.

LE SAPPH, UN LIEU UNIQUE EN FRANCEÉDITH THOUEILLE,Fondatrice et directrice« Notre travail consiste à faire des transfusions d’estime de soi aux parents, au-delà de leur montrer comment donner un bain, un biberon, allaiter, etc. »Le SAPPH (Service d’Accompagnement à la Parentalité des Personnes Handicapées) est né pour accompagner des parents souffrant de handicap physique (sensoriel et moteur) dans leur désir d’enfant, dans l’attente de sa venue ou dans les premiers soins à lui apporter.Nous permettons à ces parents d’être à l’aise dans les gestes « techniques » - le bain, par exemple, peut être un acte terrifi ant pour eux ! Mais nous allons plus loin : nous leur montrons comment entrer en contact avec leur enfant, le toucher, décoder ses demandes. Nous les aidons à dépasser l’angoisse pour créer les conditions de l’attachement.Il se passe alors des choses très belles… J’aimerais qu’un SAPPH s’implante dans chaque région de France. Ce serait une chance pour tous : on n’imagine pas ce que ces parents, tellement inventifs dans leur relation à leur enfant, nous apprennent pour tous les parents. »

Naissance du Pôle Enfance

Avec la reprise des activités médico-sociales de l’Institutde Puériculture de Paris (IPP), la Fondation prend désormaisen charge les jeunes enfants et leur famille. Elle répond ainsià un de ses engagements statutaires initiaux : accompagner,à chaque stade de la vie, le handicap et la dépendance.

CAMSP Le Centre d’Action Médico-Sociale PrécoceLes CAMSP sont des lieuxessentiels aux enfants en situationde handicap : ils ont pour mission de dépister les retards et handicaps, prévenir leur aggravation, rééduquer en cure ambulatoire (par un programme individualisé d’aide et de soins), accompagner les enfants et les familles. Au sein du CAMSP de Paris 14e, l’enfant est suivi seul ou en groupe par des spécialistes : pédiatres, neuropédiatres, pédopsychiatres, ophtalmologues, psychologues, ergothérapeutes, kinésithérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, éducateurs spécialisés, puéricultrices de consultation et de visite à domicile. Des assistantes sociales et des secrétaires médicales facilitent son quotidien en assurant le lien avec les structures d’accueil de la petite enfance, les écoles, les établissements spécialisés, les structures hospitalièreset « de ville ».

PMI Le centre de Protection Maternelle et InfantileLes centres de PMI exercent une mission de médecine préventive enversles enfants de 0 à 6 ans. Le centre de Paris 14e a quelques particularités :ses grandes compétences en dépistage de troubles consécutifs à la prématurité (atteintes motrices, troubles sensoriels ou d’apprentissage,…) et ses approches « extra-ordinaires » de l’enfant, comme la méthode Montessori ou l’échellede Brazelton (observation fi ne du comportement, de la communication,des besoins, des atouts, des vulnérabilités du bébé,et d’items comme sa « consolabilité », sa «câlinité », sa fatigabilité, sa sensibilité).

PAROLES« Notre CAMSP a deux spécifi cités : nous prenonsen charge des grands prématuréset nous comptons au sein de notre équipe des puéricultrices qui se rendent au domicile de certains nouveau-nés. Leurs interventions diminuent sensiblement le nombre des hospitalisations de ces enfantscar elles rassurent les parents, les aident à anticiper et traiter les problèmes qui peuvent survenir. »

DANIELLE VALLEUR-MASSON,Pédiatre au CAMSP

« Notre CAMSP a deux groupe par des spécialistes : pédiatres,

de consultation et de visite à domicile.

enfance, les écoles, les établissements spécialisés, les structures hospitalières

Le SAPPH, C’eST AUSSI…

• un groupe thérapeutique de parole pour les parents• des mères en situation de handicap formées au sein du SAPPH, qui accompagnent à leur tour d’autres mères handicapées• l’échographie en relief, qui matérial ise les contours de l’image sur un papier-calque pour des mères atteintes de défi cience visuelle• des outils pour faciliter le quotidien : la pipette graduée avec encoches pour mesurer les médicaments, des jeux et des jouets « traduits » en braille, une écharpe porte-bébé jusqu’à l’âge de la marche « parce que la poussette dans une main et la canne dans l’autre, c’est impossible »• une « handipuériculthèque », u n p r o j e t e n a t t e n t e d e mécènes : le prêt de matériels de puériculture adaptés « parce que l’environnement peut renforcer le handicap »

Départements couverts par le CAMSP :

75, 93 et 94

458eNFANTS SUIVIS eN 2011

200CAMSP eN FRANCe

149AdULTeS ACCOMPAGNÉS eN 2011

969eNFANTS SUIVIS eN 2011

CAMSP : Centre d’ActionMédico-Sociale Précoce

IME : Institut Médico-Éducatif

PMI : Centre de Protection Maternelle et Infantile

SAPPH : Service d’Accompagnement à la Parentalité des Personnes Handicapées

SESSAD : Service d’Éducation Spécialisée et de Soins À Domicile

14 15

PAROLESdeS PRISeS eN CHARGe CIBLÉeS eT ASSOCIÉeS Un tel rassemblement de spécialités médicales et rééducatives (encore rare dans le secteur SSR) permet de proposer des parcours sur-mesure aux patients. Il facilite aussi le dépistage de pathologies autres que celle(s) ayant motivé leur admission. Transversaux, innovants, ces parcours augmentent les chances de retour à une autonomie optimale. Un « centre de ressources » de cette nature contribue aussi à l’effi cacité du système de santé sur le plan de l’organisation et des coûts.

deS ÉQUIPeMeNTS de POINTe Le pôle dispose d'un des plateaux techniques les plus importants d’Ile-de-France : des espaces de balnéothérapie, d’ergothérapie, de kinésithérapie, un gymnase de ré-entrainement à l’effort, une cuisine de rééducation pour les déficients visuels, des plateaux techniques constitués d’équipements de dernière génération (Lokomat, isocinétisme, laboratoire d’analyse du mouvement,…). En 2011, une unité spécifique « Conduite et Handicap » s’est ouverte au sein du Centre Paris Sud, semblable à celle qui existe déjà au Centre Paris Est. Les personnes handicapées effectuent un bilan sur des véhicules spécifi quement aménagés afi n de défi nir les adaptations nécessaires sur leur propre voiture. Cette unité de référence unique à Paris est ouverte aux partenaires de santé de la Fondation.

Un pôle expertde la rééducation-réadaptation

Le pôle Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) a pour missionle traitement et/ou l’accompagnement médical et paramédicalde patients nécessitant un maintien ou un renforcementde l’autonomie. Ses équipes accueillent des personnes adultessouffrant de défi cience visuelle, de pathologies d’ordre neurologique (accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, maladiede Parkinson…) ou traumato-orthopédique, de pathologiesspécifi ques aux personnes âgées.

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

PAROLES« La valorisation des personnes âgées est fondamentale, auprèsde tous… ».« C’est là une de nos valeurs centrales, au même titre que l’effi cience. Soigner ces patients coûte particulièrement cher : à nous d’être très attentifs à notre efficience, si nous voulons continuer à leur offrir des soins de grande qualité. »

BERNARD DURAND-GASSELIN,Médecin chef de service

« La valorisation des personnes

« La spécificité du service est d'être constitué à la fois de praticiens habitués à la prise en charge de patients de chirurgie et formés en gériatrie. De plus, le service dispose de plateaux techniques très pointus. Leur existence permet d’éviter les complications ou rechutes qui auraient pu survenir si le patient avait dû revenir à son domicile immédiatement après l’opération. Le service offre aussi un grand soulagement pour les aidants… »

ALAIN COSMAO,Médecin gériatre au SSPOG

« J'ai été transférée au SSPOG après une intervention au col du fémur. Je me sens plus tranquille d'être là au lieu d'être rentrée chez moi – et ma famille aussi - car l'équipe surveille de près les suites de l'opération : j'ai 101 ans tout de même, il pourrait y avoir des complications ! »

Une patiente du SSPOG

« La spécificité du service est d'être

« J'ai été transférée au SSPOG après une

« Notre ambition est d’abolir les frontières : nous l’avons formalisée dans un premier projet d’établissement du Centre. Abolir les frontières entre les disciplines, par exemple en intégrant des thérapies innovantes comme la musicothérapie et l’art-thérapie dans la rééducation ; abolir les frontières, aussi, entre les pôles de la Fondation ainsi qu’entre celle-ci et ses partenaires de santé, en créant des parcours de soins transversaux.Ce système doit permettre à nos patients d’être pris en charge successivement par plusieurs de nos services et par d'autres organisations, avec souplesse et facilité administrative. L’emplacement même du Centre, basé sur le site de l’hôpital Saint-Joseph, refl ète parfaitement cette volonté de travailler en fi lières de soins avec des partenaires externes. »

OLIVIA COÏC,Directrice du Centre Paris Sud

« Notre ambition est d’abolir

Soins de Suite et de Réadaptation (SSR)

LE SSPOG, UNE PRISE EN CHARGE QUASI UNIQUE EN FRANCE Créée en 2002, cette unité novatrice est venue répondre à un besoin de suivi que les services de chirurgie, tenus à une durée de prise en charge de plus en plus courte, ne pouvaient plus satisfaire. Elle propose une surveillance postopératoire précoce de la personne âgée, très vulnérable après une intervention, pour éviter rechutes et complications, voire pour dépister des pathologies.Le SSPOG s’inscrit dans une fi lière gériatrique parisienne en collaborant étroitement avec d’autres établissements : il peut, par exemple, leur adresser des patients pour une consultation mémoire Alzheimer ou accueillir leurs patients pour un bilan à la journée. Un coordinateur unique garantit la fl uidité du passage d’un service ou d’un établissement à l’autre, rendantces transferts effi caces et aisés à vivre pour le patient. Un facteur optimisant son rétablissement.

Le CeNTRe PARIS eST, NOISY-Le-SeC (93)• centre de Soins de Suite et de Réadaptation en hospitalisation de jour (centre agréé CRAMIF)• une unité « conduite et handicap » : bilans et mises en situation sur véhicules aménagés.

491PATIeNTSACCUeILLIS eN 2011

Le CeNTRe PARIS SUd, PARIS 14e

• hôpital de Soins de Suite et de Réadaptationen hospitalisation complète et hospitalisation de jour• hôpital de jourpsychogériatrique• une nouvelle unité « conduite et handicap »

2 366 PATIeNTS ACCUeILLIS eN 2011

CROISEMENT Les nombreux spécialistes exerçant à la Fondation s’enrichissent mutuellement par le croisement de leurs approches. Par exemple, les kinésithérapeutes ou l'équipe de balnéothérapie peuvent accueillir des patients défi cients visuels. De la même manière l'expertise des rééducateurs en défi cience visuelle facilite la prise en charge des personnes âgées malentendantes ou malvoyantes.

17 métiers de la rééducation-réadaptation et 4 spécialités médicales réunis, pour un retour à la meilleure autonomie possible : médecine physique et de réadaptation, médecine généraliste, gériatrique

et opthalmologique.

Le service "conduite et handicap" bénéfi cie du soutien de :

16 17

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

Aide et Soins Infirmiers à Domicile

2 011…

UNe LARGe GAMMe de SeRVICeS À dOMICILe La Fondation offre aux personnes souhaitant vivre à domicile dans les meilleures conditions d’hygiène, de sécurité et de bien-être, des services à domicile coordonnés : aide à domicile (prestataire et mandataire), soins infi rmiers à domicile 24 heures/24 et 7 J/7 (personnes âgées et adultes handicapées), soins infi rmiers à domicile spécifi ques pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

COORdONNeR LeS INTeRVeNTIONS, TRANSMeTTRe LeS INFORMATIONS Rester au domicile correspond au choix d’une majorité des personnes accompagnées. L’une des priorités majeures de l’année 2011 fut de poursuivre le déploiement de la coordination entre les services d’aide et les SSIAD (Services de Soins Infi rmiers à Domicile) afi n de favoriser les transmissions d'informations concernant le patient (attentes, rythme de vie, présence des proches…). Les services de la Fondation coordonnent également leurs interventions avec celles de services externes afi n de répondre au mieux au projet de vie des patients et bénéfi ciaires.

POURSUIVRe LA COLLABORATION eNTRe L’HÔPITAL eT LeS INTeRVeNANTS À dOMICILe Un des axes privilégiés est d'organiser la prise en charge à domicile avant que le patient ne quitte l'hôpital. S'il le souhaite, celui-ci peut recevoir la visite d’un cadre de santé qui défi nit avec lui la suite de son parcours. Rendre le "retour à la maison" simple et serein augmente fortement les chances de retrouver le meilleur niveau d'autonomie possible et limite les risques d'une nouvelle hospitalisation.

Rester vivre chez soi

Avec l’évolution de l’espérance de vie, le niveau de dépendancedes personnes qui vivent à domicile augmente. Les professionnels sont confrontés à des situations de plus en plus complexes pour permettre aux personnes de continuer à vivre chez elles.Pour accompagner cette évolution, la Fondation s’est engagée à adapter son offre de façon continue, en s’appuyant sur le déploie-ment de nouveaux services et sur une qualité de coordination accrue entre les acteurs impliqués dans les prises en charge à domicile.

PAROLES

LeS SeRVICeS de SOINS INFIRMIeRS À dOMICILe (SSIAd) JOUR eT NUIT :soins d’hygiène de confort et soins techniques infi rmiers (suivi des traitements médicamenteux, injections, pansements…)Le SeRVICe de SOINS INFIRMIeRS ALZHeIMeR (eNVIRON 100 SeRVICeS eXPÉRIMeNTAUX eN FRANCe) : accompagner les malades dans l'accom-plissement d'actes quotidiens au domicile, stimuler la mémoire et la motricité, apporter un soutien aux aidantsLeS SeRVICeS d’AIde À dOMICILe (auxiliaires de vie sociale et agents à domicile) : accomplissement des actes courants (coucher, repas, courses, entretien du logement, administratif). Une même personne peut bénéfi cier des trois prestations

LA NÉCESSITÉ DES SSIAD DE NUIT SE CONFIRME La Fondationa créé en 2008 le tout premier Service de Soins Infirmiers à Domicile de nuit autorisé en Ile-de-France (remboursé à 100 % par la Sécurité Sociale) : des infi rmiers et aides soignants interviennent de 20 heures à 7 heures au domicile des personnes les plus dépendantes. Cette intervention de nuit permet de prolonger le maintien à domicile en offrant une continuité dans les soins et en prévenant les risques liés à la dépendance, tout en apportant un soutien précieux aux proches. Entre 2009 et 2011, le nombre des places est passé de 145 (pour 236 bénéfi ciaires) à 224. La Fondation intervient désormais sur trois départements : Paris, la Seine-Saint-Denis et les Hauts-de-Seine.

eN 2011NOMBRe de PeRSONNeSACCOMPAGNÉeSÀ dOMICILesur 4 départements :

Services d'aide

4 896 PeRSONNeS

Services de soins

1 245 PATIeNTS

eN 2011NOMBRe de PLACeSde SOINS INFIRMIeRSÀ dOMICILe

Jour

561PLACeS

Nuit

224 PLACeS

Un ergothérapeute propose des séances à domicile pour redonner à ces patients une aisance et de la sécurité dans les gestes quotidiens mais aussi de réfl échir avec eux aux adaptations nécessaires du domicile. Il favorise ainsi l’autonomie de la personne aidée tout en contribuant à l’amélioration des conditions de travail des intervenants à domicile.

SARAH TROTET,Directrice département 75

« Pour accompagner à domicile les derniers instants de vie des personnes âgées, la Fondation travaille avec des associations de soins palliatifs et forme ses intervenants afin qu'ils sachent comment aider la personne et ses proches dans ces moments difficiles. C'est une façon de répondre à la question : "Comment apporter plus et mieux au domicile des patients ?" La question qui nous incite chaque matin à nous lever. »

FRANÇOISE DAIGREMONT,Directrice du département 93

Patients pris en charge par le SSIAD +17 % en 3 ans

Personnes accompagnées par le service d'aide + 32 % en 3 ans

Service Prestataire : Les personnels qui interviennent à domicile sont salariés de la Fondation.

Service Mandataire : Les personnels qui interviennent à domicile sont employés par le bénéfi ciaire des services. La Fondation a un rôle de conseil et d’accompagnement pour la gestion administrative.

Service de Soins Infi rmiers à Domicile Évolution du nombre d'interventions réalisées à domicile entre 2009 et 2011 :

Service d'aide à domicile : nombre d'heures réalisées

Des services en croissance

2 009

2 009

2 009

2 010

2 010

2 011

2 011

198 410

946

373 388

4 171

61 660

1 206

668 877

4 710

71 029

1 245

809 517

4 896

85 908

239 840 241 999

2 010 2 011

UNE ARCHITECTURE REVISITÉE POUR LES RELAIS DU PÔLE MAINTIEN À DOMICILE Deux premiers relais, à Paris Sud, Paris 14e et à Melun (77), ont été entièrement réaménagés selon une charte architecturale privilégiant l'espace et la lumière afi n d’offrir aux salariés un environnement favorisant un mieux-être au travail. C'est essentiel dans les métiers d'intervention à domicile, exigeants physiquement et psychologiquement. Relais Paris sud, Paris 14e

18 19

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

Accueil des personnes âgées dépendantes

UN NIVeAU de dÉPeNdANCe ACCRU Les personnes âgées s'installent en maison de retraite de plus en plus tardivement : en 1980, l'âge moyen d'entrée en institution était de 65 ans contre 82 ans aujourd'hui. Les équipes doivent développer des modes d'organisation et des compétences spécifi ques pour prendre en charge des personnes au niveau de dépendance accru, présentant des pathologies nouvelles, voire des polypathologies.

LA CRÉATION de PLATeS-FORMeS de SeRVICeS INTÉGRÉS Destinées à couvrir l’ensemble des besoins sur un bassin de vie, elles visent à répondre à des besoins encore insuffi samment couverts pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes.L’ambition de la Fondation est de proposer une offre complète : des structures d’hébergement temporaire, permanent et d’accueil de jour, complétées par des relais locaux de services d’aide et de soins à domicile. Par ailleurs, en favorisant la mobilité interne et la formation des professionnels impliqués dans la prise en charge des plus âgés, le partage d’expérience sera facilité et la qualité de prise en charge optimisée.

ÊTRe BIeN CHeZ SOI Les logements constituent l’espace où l’intimité doit être préservée : chaque établissement vise à ce qu’ils soient confortables, spacieux et adaptés aux nouvelles formes de dépendance.Un projet de soins personnalisé, des services hôteliers de qualité, des espaces d’écoute et de divertissement constituent les bases du projet de vie des établissements.Une attention particulière est portée sur le traitement architectural des lieux : lumière, matériaux utilisés, décoration, température… afi n de les rendre agréables à vivre pour les résidents et les professionnels.

Construire avec ellesun nouveau projet de vie

Au sein de ses maisons de retraite médicalisées, l'engagementde la Fondation est d’accueillir les personnes âgées dépendanteset de les accompagner vers un nouveau projet de vie.Dans un contexte où le fi nancement de la dépendance soulève de nombreuses questions, les professionnels doivent rechercher l'effi cience tout en répondant aux besoins spécifi ques de chacundes résidents.

PAROLES« Nous ne devons jamais oublier que les personnes qui arrivent dans nos maisons de retraite ont été autonomes avant de nous rejoindre : elles pouvaient alors définir seules leur individualité. Il est essentiel de les aider à conserver ou retrouver cette individualité. C'est ici que les techniques thérapeutiques (ateliers créatifs, art thérapie, séances de psychomotricité) sont précieuses : elles permettent à ces personnes de se réaliser pleinement. Certaines sont auto-nomes sur ce plan, d'autres ont besoin de notre accompagnement pour identifi er leurs besoins. Mais toutes ont un poten-tiel de réactivité, d'envies : il nous faut être pleinement investis à leur côté pour l'exploiter et l'enrichir. »

ALFRED DRAY,Directeur de l’EPHAD Sainte-Marthe

« Nous ne devons jamais oublier que

ZEN ZEN Des ateliers thérapeutiques sont proposés aux résidents dans nos établissements. Grâce à des disciplines comme la relaxation, la musicothérapie et l'art thérapie, la Fondation souhaite leur apporter un mieux-être, grâce aux effets thérapeutiques de ces approches, et un quotidien animé. Ces ateliers donnent également de la richesse aux échanges entre les résidents, qui partagent leurs expériences et leurs réalisations.

L’ePHAdSAINT-ANTOINe de PAdOUe,À NOISY-Le-SeC

134 LITS eN 2011

L'ePHAd SAINTe-MARTHe, À BOBIGNY

85 LITS eN 2011

34 LITS SUPPLÉMENTAIRES À LA MAISON DE RETRAITESAINT-ANTOINE DE PADOUE La rénovation de l'établissement s'est achevée fin 2011. Cet établissement, dont la première pierre a été posée en 1896, est ouvert aux personnes âgées de plus de 60 ans, valides ou dépen-dantes. L'architecture intérieure, entièrement revisitée, fait désormais la part belle aux couleurs, à l'espace et à la lumière : grandes fenêtres, mezzanines vitrées, parquet blond, vastes chambres équipées de kitchenettes dont certaines sont réservées aux couples. L'extension du bâtiment a permis la création de 34 lits supplémentaires, augmentant la capacité d'accueil de 30 %. Le bâtiment est implanté au cœur d’un parc arboré : en 2012, architecture extérieure et parc feront également l'objet de travaux et d'aménagements, notamment pour accueillir de nouveaux résidents atteints de la maladie d'Alzheimer.

20 21

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

Accompagnement des malades Alzheimer

OFFRIR deS MOYeNS INNOVANTS eT dIVeRSIFIÉS La particularité de la Fondation est de proposer un vaste dispositif pour accompagner ces personnes malades, à Paris et en Seine-Saint-Denis : un hôpital de jour, un centre d’accueil de jour, des places réservées au sein de ses maisons de retraite ainsi qu’un service d’aide et soins à domicile, dont des équipes spécialisées sur la maladie d’Alzheimer.Pour faciliter le parcours du patient, la Fondation coordonne son action avec celle de tous les acteurs (internes ou externes) qu'ils soient médico-sociaux, sanitaires, et libéraux : médecins, psychomotriciens, orthophonistes, infi rmières,… L’essentiel est de construire une offre de soins la plus large possible pour couvrir les besoins de ces patients tout en soulageant leurs proches.

STIMULeR LeS FONCTIONS COGNITIVeS PAR LeS THÉRAPIeS NON MÉdICAMeNTeUSeS À l’hôpital de jour comme au Centre d'accueil de jour Les Rives, la stimulation cognitive par l’art thérapie fait partie intégrante des parcours de soins. En 2011 des visites organisées avec l’association Artz aux musées du Louvre et du Quai Branly, des ateliers de création artistique sur le site de Sèvres Cité de la céramique, des séances de musicothérapie ont contribué à stimuler la créativité et la sensibilité « malgré l’oubli ».

FORMeR LeS PROFeSSIONNeLS En 2011 l'institut de formation a dispensé les premières formations sur la maladie d'Alzheimer à des auxiliaires de vie du pôle Maintien à Domicile.

ReSPeCTeR L’ÉTHIQUe en sollicitant la parole des personnes malades et en respectant leur choix. Le consentement des personnes accueillies est également demandé pour participer à des activités au sein des établissements.

L ‘aide-mémoire…

La maladie d’Alzheimer constitue un problème majeur de santé publique, avec un nombre croissant de cas. Face à cette maladie qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctionsintellectuelles, notamment de la mémoire, il n’existe pas de traitement médicamenteux effi cace. Pourtant, il est aujourd’hui établi que la stimulation cognitive retarde sa progression et améliore le quotidien des personnes atteintes : la prise en charge passedonc par un accompagnement varié et attentif.

PAROLES

« Ma mère, qui dans un premier temps, venait à reculons à l’hôpital de jour, a très vite mesuré le bien que lui faisaient les ateliers. Ensuite, c’était un bon moment dans sa semaine. Les différentes activités lui ont plu. En particulier, l’atelier au musée de Sèvres ! nous avons pu constater de visu le résultat du travail fait là-bas. Bravo ! »

La fi lle d’une patiente

« Une victoire pour ces patients »« Je sais combien la culture véhicule des valeurs de partage, de lien social, d’échanges et d’imagination ; tout ce que cette maladie fait perdre progressivement ! Les reconquérir, fût-ce même un instant, le temps de ces ateliers, est une victoire pour ces patients comme pour les équipes médicales. Nous-mêmes sortons chaque fois grandis de ces initiatives. »

DAVID CAMÉO,Directeur généralde « Sèvres Cité de la Céramique »

« Nous proposons un programme d’information spécifique dédié aux aidants »« Il s’agit de six séances ouvertes aux aidants des patients admis à l’hôpital de jour pour aborder l’accompagnement d’une personne atteinte d’Alzheimer : la maladie, son évolution, animer la vie quotidienne, communiquer avec le malade, gérer ses troubles du comportement, penser à soi… Ces proches disent avoir acquis de nouveauxsavoir-faire qui leur permettent de mieux aider le malade : c’est un réel besoin ! D’ailleurs, de nombreux groupes similaires se montent en France… »

FLORENCE BONTÉ,Médecin gériatreResponsable de l’hôpital de jour

« Ma mère, qui dans un premier temps,

« Une victoire pour ces patients

« Nous proposons un programme

Le CeNTRe d'ACCUeIL de JOUR "LeS RIVeS", PANTIN (93)

59 PATIeNTSACCUeILLIS eN 2011

SeRVICe de SOINS INFIRMIeRS À dOMICILe ALZHeIMeR

92 PATIeNTS ACCUeILLIS eN 2011

L’HÔPITAL de JOUR PSYCHOGÉRIATRIQUe, PARIS 14e

92 PATIeNTSACCUeILLIS eN 2011

PAROLES« Les chiffres prouvent que les personnes fréquentant un centre d’accueil de jour sont moins fréquemment hospitalisées : en effet, un aidant épuisé risque d’avoir recours à une hospitalisation d’urgence du malade quand i l aura besoin de répit, faute de disposer d’une autre solution.Pour les malades, privilégier ce mode d’accuei l régul ier par rapport à l’hospitalisation est un avantage, car tout changement entraîne des périodes de confusion, une accentuation des troubles et une avancée de la maladie. De plus, ce type d’accueil diffère leur entrée définitive en institution. Enfin, il est avantageux pour la collectivité, le coût d'une hospitalisation étant très onéreux. »

NADINE COHEN ZERBIBDirectrice du Centre d'accueilde jour Les Rives

« Les chiffres prouvent que les personnes

Le jardin des senteurs a été aménagé avec le soutien de :

Ne PLUS ÊTRe SeUL CHeZ SOI eST POSSIBLe grâce aux équipes spécialisées Alzheimer qui se rendent au domicile des patients pour des séances de stimulation individualisées (repérage des ustensiles du quotidien, jeux de mémoire,…).POUR PRÉVeNIR OU RÉSOUdRe UNe SITUATION de CRISe L’hôpital de jour psychogériatrique (Paris 14e) accueille des patients en ambulatoire (les soins sont fi nancés à 100 % par l’assurance-maladie).UN RÉPIT POUR LeS AIdANTS est proposé 2 journées par semaine au Centre d’accueil de jour les Rives à Pantin. Cet accueil permet en outre de maintenir un lien social, de stimuler la mémoire, la concentration et la coordination des gestes des personnes malades.

UNE EXPÉRIENCE INÉDITE ET VALORISANTE QUI SERA RÉITÉRÉEEn 2011, Sèvres Cité de la Céramique a ouvert son musée et ses ateliers aux patients de l’hôpital de jour, leur permettant de participer à des ateliers de décors et peinture sur porcelaine.Une exposition a permis de montrer les œuvres

aux familles et professionnels. Cette expérience mêle ainsi réalisation artistique concrète et valorisation de l’estime de soi, deux axes essentiels pour ces patients. L’équipe a constaté que l’état psychologique de certains patients déprimés s’était beaucoup amélioré.

22 23

5 ÉTABLISSeMeNTS SUR UN MÊMe SITe• une maison de retraite médicalisée (EHPAD)• une Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) pour adultes en situation de handicap• un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) pour adultes en situation de handicap• un Institut Médico Éducatif (IME) de 20 places en semi-internat (enfants autistes de 6 à 12 ans)• un Service d'Éducation Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD)

Notre époque l'avait un temps oublié : la science et l'art ont souvent été reliés dans l'histoire. Ce peut être appliqué aux lieux de soin : il est possible de se mettre en marge des schémas habituels tout en respectant les contraintes techniques, pour apporter un mieux-vivre aux patients et aux salariés, voire une forme de thérapie.Ainsi, nos établissements tendent vers un modèle architectural non standard – une programmation personnalisée et narrative, des espaces intérieurs scénographiés ainsi que l’installation d'œuvres, (celles de Lartigue et bientôt celles de Doisneau), constituent les trois dimensions majeures de la démarche créative de la Fondation au service des projets d’établissement.

À ce jour, environ 80 % des établissements ont été ou sont concernés par cette démarche, tous le seront à terme.

deS PHOTOS QUI ONT dU SeNS Jacques Henri Lartigue, c’est le mouvement des corps, le plaisir, la gaîté et le XXe siècle, celui qu'ont connu la plupart des patients. Robert Doisneau ? Sa vision de Paris, la tendresse de son regard, le XXe siècle aussi.

Quand art et architectureservent un mieux-être« L’art est-il moins nécessaire que la science ? »Cette question fait écho à la vision de la Fondationquant à l’architecture de ses établissements : politiques culturelleet médicale doivent servir le projet de vie du patient et le bien-être de tous, usagers et salariés.

PAROLES

« Grâce à ces photos, je vais pouvoir recommencer à rêver. »Un patient de la maison de retraite Saint-Antoine de Padoue

« Grâce à ces photos, je vais

Ainsi, nos établissements tendent vers un modèle architectural non standard – une programmation personnalisée et narrative, des espaces intérieurs scénographiés ainsi que l’installation d'œuvres, (celles de Lartigue et bientôt celles de Doisneau), constituent les trois dimensions majeures de la démarche créative de la Fondation au service des

À ce jour, environ 80 % des établissements ont été ou sont concernés par cette

c’est le mouvement des siècle, celui qu'ont connu la plupart des patients.

SOINS eT ACCOMPAGNeMeNT

UN ÉTABLISSeMeNT SINGULIeR… Ce projet contribue à combler un manque criant, très net à Paris, d'établissements dans chacun des domaines couverts. La réunion de quatre unités médico-sociales sous un même toit est très rare en France, unique à Paris. Pourtant, c'est bien la mutualisation des ressources qui permettra de réduire les coûts, de hausser le niveau de qualité générale et de multiplier les équipements communs, au plus grand bénéfi ce des résidents. Le croisement des savoirs et savoir-faire des professionnels offrira une approche des prises en charge originale et très complète.

VeRS UN PROJeT ARCHITeCTURAL NON STANdARd… Cet établissement est avant tout un lieu de vie : la prise en compte de cette dimension pour la conception de l’architecture intérieure est déterminante. C’est pourquoi la Fondation a souhaité concevoir des " logements " plutôt que des chambres et des surfaces unitaires de 35 m2 et au-delà.Franck Vinsot, architecte scénographe en charge du traitement des ambiances, conduit avec le groupe projet de la Fondation une série d’études spécifi ques tournées vers le bien-être des résidents, des familles et du personnel.La recherche de nouveaux modèles a donné lieu à des propositions innovantes, parmi lesquelles : la création d’un grand potager en terrasse, d’une rue intérieure avec des commerces ouverts sur le quartier et les résidents, une architecture intérieure soignée sur le thème "futur antérieur" (prise en compte des générations accueillies), un pôle Nouvelles Technologies comprenant un outil de stimulation sensorielle inédit et enfi n un partenariat culturel avec les photographies de Robert Doisneau.

Un lieu d'accueilhors normes au cœur de Paris

La construction, lancée au printemps, du Centre Robert Doisneauest un fait majeur de l'année 2011 pour la Fondation.Ce projet unique en France proposera sur un même sitedes établissements et solutions d’hébergement pour adulteshandicapés, personnes âgées dépendantes et jeunes enfants atteints d’autisme.

PAROLES« Nous avons prévu quelques logements destinés aux couples, un fait rare en France. Deux conjoints ne devraient pas avoir à se séparer parce que l'un d'eux est devenu dépendant. Ce peut être terrible pour ces deux personnes. »

DAVID VIAUD,Directeur Général de la Fondation

« C'est un projet très complexe, parce que nous avons choisi de réunir sous le même toit quatre populations dont les besoins et modes de vie sont différents. Nous avons conçu, dans un but de mutualisation, des espaces et services communs, comme la cuisine ou le potager. L'exigence environnementale de la Fondation était forte : c'est un bâtiment éco-conçu, basse consommation (matériaux de bon profil environnemental, panneaux photovoltaïques,…). C'est un beau défi, d'un degré de complexité élevé, qui ne cède en rien sur le confort "extraordinaire" que la Fondation souhaite offrir aux résidents. »

LOUIS SOORS,Architecte du bâtiment

« Nous avons prévu quelques logements

« C'est un projet très complexe, parce

2 011…• la maison de retraite Saint-Antoine de Padoue à Noisy-le-Sec (93), a été entièrement rénovée, permettant la création de 34 lits supplémentaires. En 2012, l'architecture extérieure et le parc seront entièrement revisités• deux premiers relais d'aide et soins à domicile rénovés, à Paris et à Melun (77), selon une charte architecturale misant sur l'ouverture et l'espace et l’améliora-tion des conditions de travail.• l'implantation du service "Défi cience visuelle" au Centre Paris Sud : l'architec-ture intérieure a été pensée avec le groupe projet et accompagne la rééducation : les espaces, les contrastes de couleurs, le traitement de la lumière et des motifs, l'importance du tactile…• La création d'un parcours sensoriel pour les personnes défi cientes visuelles au musée Rodin (Paris 7e). Un programme qui va bien au-delà du simple toucher des œuvres• le stade de conception du Centre Robert Doisneau s'est achevé.

PROPICES À L'ÉVASION 100 photographies de Robert Doisneau orneront les espaces communs. Des documentations et des ateliers de photographie destinés aux résidents feront écho à cette exposition permanente.

190PLACeS d’HÉBeRGeMeNT

30PLACeS d’ACCUeIL de JOUR

25PLACeS d’ÉdUCATION SPÉCIALe eT de SOINS À dOMICILe pour jeunes enfants (SESSAD)

20PLACeS eN INSTITUTMÉdICO-ÉdUCATIF

Le Centre Robert Doisneau

Les projets d'architecture et culturels sont conçus collectivement par les professionnels non soignants, des soignants et patients, pour une parfaite adéquation à notre mission.

POLITIQUe CULTUReLLe

« La contrainte budgétaire est réelle mais doit devenir un moteur de créativité »« La programmation et la conception architecturale doivent servir notre mission de prise en charge : la qualité de l’espace intérieur d’habitabilité, le traitement des ambiances, les couleurs et le choix du mobilier peuvent aider à la rééducation, et devenir entre autres, des éléments de stimulation, des repères, ou un facteur de bien-être.Pour les établissements parisiens, nous avons utilisé les photographies pour créer des parcours supports de rééducation, des ateliers écriture et mémoire, par exemple. »

FRANCK VINSOT,Architecte scénographe et Directeur de la politique culturelle

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68STAGIAIReS FORMÉS

20AIdeS À dOMICILe ONT SUIVI Le PARCOURS d’INTÉGRATION

L’ÉCOLe de PUÉRICULTURe de L'IPP A ReJOINT LeS ACTIVITÉS de FORMATION de LA FONdATION eN 2011 Elle prépare aux métiers d’infi rmière puéricultrice, de sage-femme puéricultrice et d’auxiliaire de puériculture. Elle répond également aux besoins de formation continue des professionnels de santé travaillant dans le secteur de l’enfance. Elle diffère des autres écoles françaises par le nombre conséquent de places qu’elle propose.L’école abrite également le siège du CEEPAME (Comité d’Entente des Écoles Préparant aux Métiers de l’Enfance), association regroupant les écoles de puéricultrices et 60 % des écoles d’auxiliaires de puériculture de France : elle s’inscrit dans un travail collectif de réfl exion innovante.

L’eXCeLLeNCe, AU CŒUR de LA VOCATION de L’ÉCOLe En rejoignant la Fondation, l’École de Puériculture conserve son rôle de pionnier et garantit plus de 60 ans d’expérience aux étudiants qu’elle forme. L’excellence est au cœur de l’engagement de l’école : les formateurs permanents, experts, favorisent l’articulation subtile entre les enseignements magistraux et les enseignements cliniques pendant les stages, en synergie avec les autres partenaires professionnels de la formation.

Formés pour répondre aux besoinsdes enfants et des familles

L'École de puériculture IPP

PAROLES

« Tous les professionnels se sont impliqués pour que cette reprise s'effectue dans les meilleures conditions : nous étions tous conscients que la pérennité de cette école, un patrimoine de l’éducation à la puériculture en France, était en jeu. Nous abordons maintenant une période transitoire de découverte mutuelle.Mais notre intégration est facilitée par le fait que la Fondation défend les mêmes valeurs que nous : j'ai compris qu'elle était le repreneur de choix dès notre première rencontre ! Je crois que de son côté, la Fondation se donne, en intégrant notre école, la possibilité de déployer ses valeurs auprès de nombreux professionnels qui s'en feront, nous l'espérons tous, les ambassadeurs. »

JEAN MARCHAL,Directeur de l’école

« Tous les professionnels se sont impliqués

L’ÉCOLe de PUÉRICULTURe de L'IPP A ReJOINT LeS ACTIVITÉS de FORMATION Elle prépare aux métiers d’infi rmière puéricultrice,

de sage-femme puéricultrice et d’auxiliaire de puériculture. Elle répond également aux besoins de formation continue des professionnels de santé travaillant dans le secteur de l’enfance. Elle diffère des autres écoles françaises par le nombre

L’école abrite également le siège du CEEPAME (Comité d’Entente des Écoles Préparant aux Métiers de l’Enfance), association regroupant les écoles de puéricultrices et 60 % des écoles d’auxiliaires de puériculture de France :

En rejoignant la Fondation, l’École de Puériculture conserve son rôle de pionnier et garantit plus de 60

ÉCOLe eT FORMATION

L'Institut de formation interne

Accompagner la montéeen compétences

Afi n d’accompagner ses professionnels, la Fondation a créé son propre Institut de formation en 2011. Un exercice ambitieux,car l’évolution des besoins est constante, notamment pourles prestations à domicile. L’enseignement dispensé vise égalementà transmettre les valeurs de la Fondation et à favoriser le partagede savoir-faire et de savoir-être au sein de ses équipes.

PAROLES« Nos formations doivent permettre à un professionnel nouvellement recruté de développer un sentiment d’appartenance et, au cours des années, d’accéder à d’autres métiers ou secteurs d’activité. Nous cherchons donc à le former aux différentes approches de son métier.Cette démarche profite aussi au patient. À titre d’exemple, un infirmier travaillant au sein d’un de nos hôpitaux pourra découvrir son métier dans une maison de retraite ou à domicile.Il aura ainsi une vision globale de ce que le patient peut être amené à vivre et sera à même de le rassurer. »

FRÉDÉRIC MARANDON,Responsable de l’institut

« Nous avons demandé une évaluation extérieure, afin de disposer d'un avis objectif sur l’évaluation du parcours d’intégration.Il a été tout à fait positif et riche d'enseignements. Quant aux retours des stagiaires, notamment en matière de parcours d'intégration, ils ont été excellents. Elles se sentent plus à l'aise dans leur quotidien, capables de mieux affronter les difficultés de leur métier ; il leur est plus facile de créer une relation de qualité avec le patient ou l'usager. »

ANNIE BRUNET,Présidente du comité pédagogique

« Nos formations doivent permettre à un

« Nous avons demandé une évaluation extérieure, afin

UNE RÉFÉRENCE HISTORIQUE L’Institut de Puériculture est né à la fi nde la première guerre mondiale dans un contexte de politique nataliste. En 1947, dans le même contexte, son école de puériculture - la toute première dans ce domaine – fut le lieu de la création du diplôme d’état d’infi rmière puéricultrice. Institut et école portaient une mission de santé publique : contribuer à la baisse de la mortalité infantile et améliorer, par l’éducation des mères, l’hygiène et l’alimentation des nouveau-nés.

LeS 2 THÈMeS de FORMATION dISPeNSÉS eN 2011• accompagner les malades Alzheimer• la manutention et le transfert de personnes

100PUÉRICULTRICeSdIPLÔMÉeS eN 2011( 34 écoles préparentau métier de puéricultrice en France.Environ 16 000infi rmières puéricultrices en exercice)

ÉCOLe eT FORMATION

Le nombre de salariés a fortement augmenté du fait notamment de la reprise par la Fondation de plusieurs structures associatives. La diversité des profi ls et des expériences qui en découle est enrichissante, à condition de les partager et de les orienter vers des valeurs communes et un même objectif : placer les attentes des usagers au centre de toutes les démarches.

deS FORMATIONS « MAISON » Les formations, très concrètes, sont conçues par les professionnels travaillant au sein des établissements de la Fondation. L’objectif est de transmettre des pratiques telles qu’elles y sont spécifi quement mises en œuvre.

ReNFORCeR Le PROFeSSIONNALISMe Deux thèmes de formation ont été ouverts à tous les professionnels de la Fondation tandis qu'un parcours d'intégration spécifi que s'adresse aux "aides à domicile" nouvellement embauchées.Ce parcours est unique en France : la majorité des aides à domicile n’étant pas diplômée, il vise à leur donner les compétences pour offrir une meilleure qualité de prise en charge, tout en renforçant leur intérêt pour leur métier. De plus, les formes de dépendance rencontrées se multiplient et se complexifi ent : il est nécessaire de renforcer continuellement leurs savoir-faire pour leur permettre de rester mobilisées.

26 27

UN GRANd SAVOIR-FAIRe dÉdIÉ À UN eNJeU de SANTÉ PUBLIQUe Aux côtés de la Fondation, Streetlab réunit la Fondation Voir et Entendre, l'Université Pierre et Marie Curie, la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que la Fédération des Aveugles de France et BTP Consultants. Il est dirigé par le professeur José-Alain Sahel, dont l'équipe est la première à avoir implanté, à l'hôpital des Quinze-Vingtsà Paris, des rétines artifi cielles en France.

ReCHeRCHe eT eXPÉRIeNCe de TeRRAIN : UN PRÉCIeUX dUO Nos professionnels des soins et de l'aide partagent le quotidien des personnes malvoyantes. Ils sont au fait de leurs contraintes, des solutions qui leur font défaut, de leurs attentes. Leur regard, leur expérience de la rééducation et de l’accompagnement de ces patients sont utiles aux chercheurs, spécialisés dans les pathologies de la vision. Inversement, ces derniers leur offriront une ouverture sur le monde de la recherche qui enrichira leurs pratiques.La possibilité de tester les innovations au sein de la Fondation en vue d’éventuelles améliorations constitue un autre avantage réel et contribuera également à la pertinence de cet échange permanent.

AMÉLIOReR L’ACCeSSIBILITÉ dANS LeS LIeUX PUBLICS Outre le développement et l'évaluation de solutions axées sur la vie quotidienne, Streetlab propose un certain nombre de prestations : former et sensibiliser à la malvoyance, accompagner la défi nition d’une politique d’accessibilité, adapter des produits ou des espaces au bénéfi ce des malvoyants. Ces prestations s’adressent aux acteurs publics, aux collectivités territoriales, aux industriels, aux opérateurs immobiliers, à tous les établissements qui souhaitent offrir une meilleure accessibilité au public qu'ils reçoivent, comme le prévoit la loi handicap de 2005.

Pérenniser le secteur privéà but non lucratif

En 2011, la Fondation a fait son entrée dans le domainede la recherche en intégrant le capital d'une société de recherche. La plateforme Streetlab développe et évalue des solutionstechnologiques innovantes, améliorant l'autonomie et la qualité de vie des personnes souffrant de défi cience visuelle. La Fondation intervient donc désormais en amont de ses métiers d'aide et de soins, dans une réfl exion visant à faciliter la vie quotidienne de ces personnes : une autre façon d'accompagner le handicap et la dépendance à chaque stade de la vie.

dISPOSITIFS d’ACCOMPAGNeMeNT ASSOCIATIF

PAROLES

ReCHeRCHe

La Fondation confirme son implicationdans le champ de la recherche

« L'apport de la Fondation est très important dans le process d'innovation d'un nouveau produit : i l permet d'évaluer les produits pendant et au cours des rééducations et de valider qu'ils correspondent réellement aux besoins des utilisateurs dans la vie quotidienne. »

EMMANUEL GUTMAN,Directeur Général de Streetlab

« L'apport de la Fondation est très

« Plus nous serons nombreux à agir, plus vite iront les progrès : les industriels, par exemple, peuvent largement participer à améliorer le quotidien des personnes malvoyantes. Certains se sont déjà engagés aux côtés de Streetlab.À titre d’exemple, Casino étudie avec Streetlab comment signaler pour les malvoyants les principales informations nutritionnelles sur les emballages de produits alimentaires. »

DAVID VIAUD,Directeur Général

La Fondation hospitalière Sainte-Marie est une organisation privée à but non lucratif qui évolue sur des secteurs social, sanitaire et médico-social en pleine mutation.Portée par la nécessité de développer son activité et par sa volonté de maintenir un secteur privé à but non lucratif fort, la Fondation propose à des structures associatives désireuses de pérenniser leur activité des dispositifs d’accompagnement souples et personnalisés. PAROLES

« Dans ce contexte de regroupement des acteurs impulsé par les pouvoirs publics, l’absolue nécessité de maintenir un secteur privé à but non lucratif fort conduit la Fondation à se développer. Nous avons fait le choix d’inscrire la défense de ce secteur au cœur de notre projet stratégique, afin d'offrir à tous une qualité de soins la plus accessible possible ce qui nous semble un enjeu majeur pour l ’évolution de notre société. »

DAVID VIAUD,Directeur Général

« Dans ce contexte de regroupement L’ÉVOLUTION de L’eSPÉRANCe de VIe, Le VIeILLISSeMeNT de LA POPULATION et le développement de la chronicité des pathologies génèrent des situations de dépendance de plus en plus fréquentes et complexes.De plus, l’évolution des contraintes économiques et réglementaires incite à un regroupement des acteurs des secteurs sanitaire et médico-social en vue de rationaliser les dépenses de santé et d’optimiser l’offre de soins.Ainsi, depuis 2008, une douzaine d’opérations d’accompagnement et/ou de rapprochement ont été réalisées entre la Fondation et des associations désireuses de pérenniser leur activité et les services rendus à leurs bénéfi ciaires.Les rapprochements avec des structures associatives existantes peuvent prendre plusieurs formes : apport partiel d’activité, mandat de gestion, rapprochement des organes de gouvernance…Les dispositifs d’accompagnement quant à eux sont définis au cas par cas avec les équipes de gouvernance des associations. L’accompagnement proposé par les équipes de la Fondation peut prendre diverses formes : aide à la professionnalisation, à la conduite du changement, accompagnement à la réalisation de projets. Cet accompagnement s’inscrit toujours dans le respect du projet et des valeurs associatives des structures accompagnées.

Renseignements : VINCENT KAUFMANN [email protected] 01 53 90 65 29 VINCENT PARIS [email protected] 01 53 90 65 26

La maison de retraite médicaliséeSaint-Antoine de Padoue

Les dispositifs d’accompagnement quant à eux sont définis au cas par cas avec les équipes de gouvernance des associations. L’accompagnement proposé par les équipes de la Fondation peut prendre diverses formes : aide à la professionnalisation, à la conduite du changement, accompagnement à la réalisation de projets. Cet accompagnement s’inscrit toujours dans le respect du projet et des valeurs

« La période de mandat de gestion a permis grâce à l’action conjuguée des équipes de la Fondation et du Gadvim d’envisager l’intégration du GADVIM au sein du pôle Maintien à Domicile (prévue au 1er semestre 2012).Dès 2010, suite à un audit réalisé par la Fondation, un plan de réorganisation avait été proposé et approuvé par le Conseil d’administration du GADVIM et la DASES (La Direction de l'Action Sociale, de l'Enfance et de la Santé de la ville de Paris).En 2011 ce plan a été appliqué et a permis : de retrouver l’équilibre financier, de faire converger les organisations et d'accompagner les salariés dans cette phase de changement de mutualiser les ressources (paie, informatique, comptabilité), d e p r é p a re r l a m i s e e n p l a c e de la télégestion. »

LAURENT CLÉMENT,Directeur du relais Paris Nord GADVIM

LA RePRISe de L'ARASSOC eT de SeS 2 ÉTABLISSeMeNTS eN 2009 dans le cadre d'un mandat de gestion a permis d'engager d'importants travaux de rénovation• 34 lits supplémentaires ont été ouverts en 2011 au sein de la maison Saint-Antoine de Padoue.

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BILAN FINANCIeR BILAN FINANCIeR

Bilan 2 011 (en M€) Évolution des produits par secteur d'activité en €

Répartition des produits d'exploitation 2 011 par fi nanceur

Charges d'exploitation de la Fondation

ACTIFPASSIF

Caisses 9 %

70 000 000

60 000 000

50 000 000

40 000 000

30 000 000

20 000 000

10 000 000

0

Gestion propre Sanitaire Maintien à domicile Hébergement Enfance

CG 938 %

CG 753 %

CG 775 %

Autres 1 %

Bénéfi ciaires10 %

ARS 64 %

Immobilisationsnettes33,65

Créances9,32

Trésorerie16,67

Fondsassociatifs14,50

Provisions7,72

Emprunts20,58

Autres dettes16,83

Une situation financière saine et équilibrée

CHARGeS eT PROdUITS d'eXPLOITATION BILAN

2 008 2 009 2 010 2 011

Salaireset charges72 %

Autres achatset charges externes

18 %

Achats 1 %

Autres charges 0 %

Fonds dédiés 3 %

Dotations aux provisions 3 %

Dotationsaux amortissements

3 %

ACTIFPASSIF

2 009

2 009

Chiffres clés en M€

Chiffres clés en M€

2 010

2 010

2 011

2 011

EXPLOITATION

Produits d'exploitation 29,89 50,31 64,58

Résultat d'exploitation 2,10 -0,87 1,22

Résultat financier -0,48 -0,14 -0,31

Résultat exceptionnel 0,14 -2,46 -0,16

Engagements sur ressources -1,32 3,72 0,38

Résultat comptable 0,43 0,23 1,13

Évolution 2011-2010

BILAN

Fonds associatifs 4,61 4,30 14,50 237 %

Provisions 6,32 2,63 7,72 193 %

Emprunts 3,28 7,16 20,58 188 %

Dettes 6,19 10,47 16,83 61 %

Actif immobilisé 7,65 10,70 33,65 215 %

Créances 4,86 8,22 9,32 13 %

Trésorerie 7,89 5,64 16,67 196 %

TOTAL DU BILAN 20,40 24,55 59,63 143 %

BILAN FINANCIER

Fonds de roulement d'investissement -0,51 -1,45 0,34

Fonds de roulement d'exploitation 7,52 4,46 10,02

Excédent de financement d'exploitation 0,89 -0,18 2,79

Trésorerie 7,89 2,83 13,15

30 31

FORMATION PROFESSIONNELLE La professionnalisation des salariés est un des axes majeurs de la politique Ressources Humaines de la Fondation : investir sur le développement des savoirs, savoir-faire et savoir-être est déterminant pour fi déliser les collaborateurs, ainsi que pour leur bien-être et pour améliorer la qualité des prestations délivrées.

UNe POLITIQUe ReSSOURCeS HUMAINeS VOLONTARISTe dont les finalités s'inscrivent dans la durée s'est notamment caractérisée en 2011 par une volonté :• de constituer et consolider une identité de groupe,• d’assurer le meilleur niveau de compétences individuel et collectif,• de développer des pratiques managériales visant l’amélioration continue de la qualité des prestations apportées aux bénéfi ciaires et garantissant une démarche continue de bientraitance,• de promouvoir et d’animer un dialogue social transparent et constructif.Cette politique vise aussi à adresser aux collaborateurs un message plus global de considération : la Fondation a conscience de leur implication au quotidien auprès des bénéfi ciaires et elle en mesure l’importance.

Une année de consolidation et de structuration

eFFeCTIF TOTAL AU 31 dÉCeMBRe 2011

1 668 SALARIÉS

FRAIS de PeRSONNeL eN 2011

43 800 224 €

NOMBRe de SALARIÉS AYANT SUIVI UNe FORMATION eN 2011

650dont82 au sein de l'institutde formation

dURÉe MOYeNNe de FORMATION eN 2011

19 heures

ÂGe MOYeN deS SALARIÉS AU 31 dÉCeMBRe   44,5 ans pour les hommes

43 ans pour les femmes

ANCIeNNeTÉ MOYeNNe  :

6,34 ans

ReCHeRCHe de FONdS PRIVÉS

Dons, legs et mécénat

Des fonds privésau service de l'intérêt général

PAROLES

« Notre démarche repose avant tout sur une volonté de créer de véritables liens avec nos donateurs. Nous devons expliquer par des exemples concrets à quoi serviront leurs dons. Alors que nous débutons dans cette démarche nous apportons une attention particulière également à la bonne gestion ainsi qu’à l’affectation des dons.Les cartes de vœux qui ont été adressées aux donateurs à l’occasion de notre campagne d'appel aux dons de Noël 2 011 ont été conçues dans le cadre d’ateliers d’art thérapie… pouvant en partie être fi nancés par des fonds privés ! »

INGRID ANTIER-PERROT,Responsable communicationet développement des ressources

« Notre démarche repose avant tout

Face à des besoins en constante évolution dans un contexteoù les enveloppes budgétaires accordées par l’état et les collectivités tendent à se restreindre, de nombreuses organisations à but non lucratif des secteurs sanitaire et médico-social se tournent vers les générosités privées pour diversifi er leurs sources de fi nancement et poursuivre leur mission.

RÉPONdRe À deS BeSOINS NON COUVeRTS Initiée en 2008, la démarche de recherche de fonds privés s'adresse aux entreprises et aux particuliers. Elle vise à fi nancer des services d’insertion et d’accompagnement répondant aux besoins des personnes en situation de handicap et de dépendance. Ces fonds privés permettent notamment :• de disposer d’une plus grande capacité d’investissement indispensable pour mener des projets de construction d’établissements (maisons de retraite, établissements accueillant des adultes et des enfants en situation de handicap)• de fi nancer des ateliers et activités dédiés aux patients pendant ou après les périodes de soins. C’est le cas des séances de musicothérapie et d’art thérapie, des actions de soutien aux aidants. Ces ateliers et activités à vocation thérapeutique participent à l’amélioration de la qualité de vie des personnes accompagnées.

CRÉeR deS LIeNS AVeC LeS dONATeURS En 2011 la Fondation a poursuivi ses actions qui ont porté notamment sur 2 campagnes d’appels aux dons auprès des particuliers. Les actions visent avant tout à tisser de véritables liens avec ses donateurs en privilégiant la qualité des actions menées.

UN dIALOGUe SOCIALSOUTeNU AVeC :Une représentation des salariés active au sein de chaque établis-sement, à travers les différentes instances constituées : • 6 Comités d’Établissement• 6 délégations du personnel• 6 CHSCT

Et une représentation centrale : • 8 élus au Comité Central

d’Entreprise en décembre 2011• 2 Délégués syndicaux centraux

PAROLES

« La politique ressources humaines s'est inscrite dans une démarche de consolidation et de structuration.Les 2 axes majeurs de notre action ont porté en 2011 sur le dialogue social et sur la formation professionnelle q u i n o u r r i s s e n t u n e d y n a m i q u e d'amélioration continue des conditions de travail.Je suis convaincue qu'un salarié qui se sent bien dans son poste offrira au bénéfi ciaire le meilleur de lui même. »

MYRIAM KOKX,Directeur des ressources humaines

Hommes : 21312,7 % Femmes : 1 45587,3 %

cadres : 7 % non-cadres : 93 %

Répartition de l'effectif :

BILAN SOCIAL