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EPARTIE 01 > PRÉSENTATION DU TERRITOIREHistoire p. 06Les anciens quartiers et les communes associées p. 06Situation géographique p. 07Connaissance et prise en compte du contexte localDunkerque en chiffres p. 08Les moyens humains et matériels des services municipauxLes services techniques de quartier p. 08Les services centraux p. 08La politique d’aménagement paysager et de fleurissement Une politique environnementale p. 09ANRU et nouveaux quartiers p. 09Le cadastre vert et la gestion des espaces p. 10
PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTALLes éléments paysagers structurantsLe littoral, la plage p. 12Les canaux et le polder p. 14Les maillages et coulées vertes p. 15La zone horticole et maraîchère p. 15Mole 2, une entrée de ville ouverte sur le port p. 16Accompagnement d’habitat collectif :la Verrerie p. 17Le patrimoine arboré et arbustif p. 18Gazons, zones de fauche et prairies fleuries p. 20Le fleurissement p. 20Parcs, jardins et espaces ouverts p. 22parc Coquelle, parc Malo et le jardin d’eau
PARTIE 04 > PARTICIPATION, ANIMATION ET VALORISATION TOURISTIQUEDes actions constantes vers la population Actions de communication p. 38
Des démarches participatives de nature en ville p. 39L’animation et l’événementiel p. 42Actions vers les services municipaux La formation des agents p. 43La communication des agents vers les usagers :la VH, la propreté canine, propreté plage... p. 43la communication vers les touristeset l’offre touristique
Les enjeux touristiques du territoire p. 44Les missions de l'Office de Tourisme p. 44
PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLICMettre en œuvre le plan stratégique biodiversitéApprofondir les connaissances écologiquesdu territoire p. 26Définir et appliquer une gestion durabledes espaces verts publics p. 27Le retour de la nature en ville p. 28Un entretien écologique, le retourau pastoralisme p. 28La fauche tardive et le retour des orchidées p. 28Actions en faveur des ressources naturellesLe plan climat, facteur de changements p. 29L'encouragement aux mobilités actives p. 29L'eau, une ressource à économiser p. 31Un objectif : limiter les intrants p. 32Le traitement des déchets verts p. 32Un enjeu majeur : la maîtrise des énergies p. 33Acheter mieux p. 33Actions en faveur de la qualité de l’espace publicLa maîtrise de l'éclairage public p. 34Valorisation du patrimoine p. 34Enlèvement des tags p. 36Propreté, une attention constante p. 36
PARTIE 01PRÉSENTATION DU TERRITOIRE
PARTIE 01 > PRÉSENTATION DU TERRITOIRE
06PARTIE 01 > PRÉSENTATION DU TERRITOIRE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
plaisance. Historiquement, c'est le berceau de la ville et il correspond
aux limites des fortifications qui entouraient la ville.
Malo-les-BainsCe quartier est une station balnéaire depuis plus de 100 ans. Il est
réputé pour sa plage "la reine des plages du Nord" longue de 4 kilo-
mètres ainsi que son casino et son palais des congrès : le Kursaal. Le
quartier fait partie de Dunkerque depuis le 17 décembre 1969, date
à laquelle les deux villes ont fusionné. La superficie du quartier est de
3,76 km2 et, en 1999, 16 182 Dunkerquois y vivaient.
RosendaëlLa "vallée des roses" a fêté ses 150 ans en 2010. Ce quartier intègre
le centre hospitalier et le complexe sportif Stades de Flandres/Stade
Tribut. À l'instar de Malo, Rosendaël a fusionné avec Dunkerque le 8
octobre 1971. En 1999, Rosendaël comptait 18 272 habitants, vivant
sur une superficie de 3,97 km2.
Petite-SyntheCe quartier est le plus étendu de Dunkerque, il contient une zone
commerciale et une zone industrielle. La ville a fusionné le même jour
que Rosendaël avec Dunkerque. En 1999, les Dunkerquois étaient 16
700 à vivre à Petite-Synthe, répartis sur une superficie de 11,45 km!.
MardyckC'est en 1980, que la ville de Mardyck s'associe avec Dunkerque.
Mardyck est située presque totalement à l'intérieur du Grand port
maritime de Dunkerque. Elle est séparée de Dunkerque par la com-
mune de Grande-Synthe. L'ancienne commune accueille plusieurs
établissements industriels (Polimeri Europe, Arcelor Mardyck, etc.).
En 2009, elle compte environ 331 habitants.
Histoire
L'histoire de Dunkerque, la "cité de Jean Bart" est liée à la mer
du Nord. Fondée il y a plus d'un millénaire, la ville était, à l'ori-
gine, un village de pêcheurs construit à l'extrémité ouest d'un
banc de sable. L'édification d'une chapelle afin d'évangéliser la
zone donna son nom à la ville duun-kerke (l'église des dunes en
ouest-flamand). Dès lors, la ville se développa autour de son port.
De par sa position sur la mer du Nord, Dunkerque suscita de nom-
breuses convoitises. Au cours de l'histoire, la ville a appartenu,
périodiquement, au Comté de Flandre, au Royaume d'Espagne, au
Royaume d'Angleterre et au Royaume de France. Le 25 juin 1658,
la ville changea trois fois de nationalité. Devenue définitivement
française le 27 octobre 1662, la ville devint une place forte redou-
tée à la suite des travaux de Vauban. À cette époque, la ville abrita
des corsaires dont le célèbre Jean Bart, héros entre autres de la
bataille du Texel. Durant la Révolution, à la suite de l'abolition
des cultes, la ville s'appela Dune libre. Durant la Première Guerre
mondiale, demeurée aux mains des Alliés par suite de la défense
franco-belge lors de la bataille de l'Yser, elle fut sévèrement bom-
bardée par les Allemands, conscients du rôle primordial du port.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle fut le théâtre de
l'opération Dynamo et du siège de Dunkerque.
Les anciens quartiers et les communes associées
Dunkerque-Centre, Glacis-Victoire et Dunkerque-SudC'est le quartier central de Dunkerque, on y trouve l'hôtel de ville, la
gare, les principaux pôles commerciaux (Pôle et Centre Marine) et
plusieurs établissements scolaires. Il abrite également les ports de
07LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PRÉSENTATION DU TERRITOIRE < PARTIE 01
Saint-Pol-sur-MerC'est le 8 décembre 2010, que Saint-Pol-sur-Mer s'associe avec
Dunkerque. La commune fut créée en 1877 par détachement de la
commune de Petite-Synthe. Elle doit son nom à l'estaminet qui se
trouvait à l'entrée de la ville : "le Saint Pol" ainsi baptisé en mémoire
du Chevalier de Saint-Pol-Hécourt, compagnon du fameux corsaire
dunkerquois Jean Bart. En 1889, on ajouta "sur Mer" et cela avant
que Dunkerque n'achète en 1912 les terrains situés en bord de mer
pour agrandir son port. En 2009, elle comptait 21 860 habitants
répartis sur une superficie de 5,14 km2.
Fort-MardyckLe 8 décembre 2010, Fort-Mardyck s'associe avec Dunkerque.
L'ancienne commune tire son nom du fort construit en 1622 sous la
domination espagnole, pour protéger la passe Ouest de Dunkerque.
En 1662, après la victoire de Turenne lors de la Bataille des Dunes,
Louis XIV rachète Dunkerque et le fort de Mardyck aux Anglais. Col-
bert, ministre de la marine, installe une colonie de marins sur l'em-
placement du fort. En 2009, elle comptait 3 605 habitants, répartis
sur une superficie de 9,02 km2.
le Méridien de Paris, et depuis 2000 sur la Méridienne Verte. Enfin,
Dunkerque est baignée par la mer du Nord.
La superficie de la ville est de 43,89 km2 et est aujourd'hui la 3ème ville
de la Région Nord - Pas de Calais avec 92 000 habitants au cœur
d'une agglomération de 200 000 habitants.
Situation géographique
Dunkerque est la sous-préfecture la plus septentrionale de France,
située dans le département du Nord à 65 km au Nord-ouest de Lille
et à 241 km au Nord de Paris à vol d'oiseau. De plus, Dunkerque
est à moins de 300 km de cinq capitales européennes : Amsterdam,
Bruxelles, Londres, Luxembourg et Paris. La ville est également sur
DUNKERQUE
LILLE
DOUAI
VALENCIENNES
CAMBRAIAVESNES-SUR-HELPE
Les moyens humains et matériels des services municipaux
Les services techniques de quartier
Pour une gestion de proximité.Les services techniques de proximité des espaces verts et de la
propreté manuelle sont déconcentrés dans les quartiers et sont
organisés en 4 équipes de quartier placées sous la responsabilité
d’un responsable technique de quartier.
Les missions des espaces verts sont l'entretien, la tonte, les planta-
tions. Quant à la propreté manuelle, ses missions sont l’entretien des
voiries et des espaces publics avec le balayage manuel, le vidage des
corbeilles, le salage manuel en cas d’intemperies.
Sur le plan logistique, les équipes sont localisées dans leur quar-
tier au plus près de leur lieu d’intervention et disposent chacune
d’un parc à matériel dédié.
L’effectif total des équipes technique de quartier représente 172 agents.
Le budget d’investissement s’élève à 400 000 ! par an
Les services centraux
Parrallèlement aux équipes de quartiers, la direction des espaces
verts aménage, gère et préserve les grands espaces verts commu-
naux comme les parcs, aires de jeux, espaces sportifs, cimetières et
le patrimoine arboré. Des serres communales de production florale et
Dunkerque en chiffres
Dunkerque terre d'énergies> L’agglomération dunkerquoise abrite le premier pôle
énergétique européen. > Premier port maritime français de la mer du Nord,
Dunkerque bénéficie d’une situation géographique d’exception par son raccordement aux réseaux TGV et autoroutier nord-européen.
> Prix européen des "Villes Durables", Dunkerque est aujourd’hui une agglomération où développement industriel et maîtrise durable de l’environnement cherchent à se conjuguer au présent et au futur.
> Siège de l’Université du Littoral Côte d’Opale (ULCO), qui compte près de 11 000 étudiants et de nombreux laboratoires de recherche, Dunkerque accueille aussi chaque année plus de 6 millions de touristes sur les plages de sable fin des "Dunes de Flandre".
Géographie> Un ensoleillement privilégié : 1 900 heures/an (Bayonne
1 800 heures/an, Besançon 1 900 heures/an, Agen 1 900 heures/an, Lille 1 600 heures/an)
> Une pluviométrie modérée : 650 mm (hauteur des précipitations annuelles sur les 30 dernières années, Lille 687 mm, Cambrai 642 mm).
Population > Dunkerque : 92 000 habitants
Principales filières industrielles> Énergie : 9 entreprises : 2 545 emplois > Sidérurgie : 9 entreprises : 7 143 emplois > Métallurgie : 261 entreprises : 7 248 emplois > BTP : 388 entreprises : 5 524 emplois > Chimie - parachimie : 31 entreprises : 1 747 emplois > Agroalimentaire : 47 entreprises : 1 704 emplois
Le premier pôle énergétique européen> Le terminal gazier (Dunkerque Terminal DA) qui voit transiter, depuis la Norvège l’équivalent du tiers de la consommation française en gaz naturel (15 milliards
de m3/an) > La plus importante unité de production de gaz industriels
en France > 2 raffineries > Réception au Port de Dunkerque de plus de 6 millions de
tonnes de charbon/an
Infrastructures> Une position géographique privilégiée : 5 capitales à
moins de 300 km (Londres, Paris, Amsterdam, Bruxelles, Luxembourg).
> Liaisons ferroviaires : Le TGV relie Dunkerque à Lille (en 30 mn), à Bruxelles (en
1h15) et à Paris (en 1h30). Londres est accessible par le tunnel en 2 heures.
> 500 km de voies ferrées sur le Littoral. > La plus importante gare de triage portuaire de France
(trafic : 14,6 MT en 2000). > Liaisons autoroutières : A 25 : vers Lille (45 mn), Bruxelles (1h30) et Paris (2h30) A 16 : vers Calais et le Tunnel sous la Manche (25 mn),
Boulogne (35 mn) et la Belgique (E40).
CONNAISSANCE ET PRISE EN COMPTEDU CONTEXTE LOCAL
08PARTIE 01 > PRÉSENTATION DU TERRITOIRE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
de décoration florale lui permettent d’assurer le fleurissement lors de
manifestations et grands évènements.
La propreté mécanique assure la propreté des espaces publics, des
voiries et de la plage (pour le compte du Syndicat Intercommunal des
Dunes de Flandre) ainsi que le nettoyage après les manifestations et
les marchés hebdomadaires.
Le service propreté/signalisation/transport compte 44 agents pour
un budget de fonctionnement de 400 000 ! et un budget d’investis-
sement de 2,3M !.
Le service espaces verts compte 51 personnes pour un budget de fonc-
tionnement de 821 000 ! et un budget d’investissement de 1,1M !.
Le service aménagement et maintenance du domaine public compte
14 agents pour un budget de fonctionnement de 2,4M ! et un budget
d’investissement de 1M !.
La politique d’aménagement paysager et de fleurissement
Une politique environnementale
Dans le cadre de sa politique de développement durable, de maintien
et de renforcement de la biodiversité, la ville de Dunkerque s’est
fixée comme priorité de renforcer la perception de la nature en
ville. Pour atteindre cet objectif, les services des espaces verts ont
Ces 4 secteurs ont eu des interventions plus ou moins lourdes et
conséquentes, mais toujours guidées par des principes simples :
Tout investissement se fait avec une perspective opérationnelle de
gestion économe et durable
Les aménagements sont réalisés en remettant en adéquation la
Propriété / les Usages / la Gestion (à usage privée / propriété pri-
vée - à usage public / propriété publique)
Le plan définitif d’aménagement est arrêté après consultation des
usagers
La Ville se garde une possibilité d’interventions après réalisation
pour réajustement (mobilier / aménagement vert)
C’est le Jeu de Mail qui a été le secteur le plus transformé. Comme
sur les autres sites, le plan directeur a fait office de guide pour les
opérations. Chaque nouvel espace a été l’occasion de réflexions par-
ticulières pour être plus en adéquation avec le sens du projet et pour
aller plus loin dans le sens du développement durable.
Les aires de stationnement qui sont passées d’un sol bitume, aux
dalles avec joint vert, en passant par l’over-green et les graviers sont
un des exemples de cette progression qualitative de l’aménagement.
adopté une végétalisation et des plantations durables déclinées sur
l’ensemble des massifs et adaptées à la trame d’accompagnement
de voiries, voies piétonnes et délaissés de voirie. En parallèle, la ville
étend progressivement la gestion différenciée de ses espaces
verts et poursuit l’élaboration de plans de gestion des grands
espaces de nature et parcs urbains.
Ce renforcement de la nature en ville se fait en cohérence avec la
trame verte et bleue projetée sur le territoire de la Communauté
Urbaine de Dunkerque en cohérence avec le SRCE régional.
Les agents comme les usagers sont impliqués dans cette démarche
avec la mise en place de projets participatifs et de la sensibilisation.
ANRU et nouveaux quartiers
Les quartiers en renouvellement urbain, une dynamique d’aménagement sans cesse améliorée.Dans le cadre de la rénovation urbaine, les quartiers du Banc Vert, du
Carré de la Vieille, du Jeu de Mail et de la Basse Ville ont vécu des
transformations importantes.
Très orientées sur un renouveau de l’habitat, ces transformations ont
aussi été l’occasion de revoir les espaces publics, dans leurs destina-
tions, leurs usages et leur gestion.
09LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PRÉSENTATION DU TERRITOIRE < PARTIE 01
D’un territoire de rénovation urbaine à la ville des canaux Les quartiers de L’ile Jeanty, du Carré de la
Vieille, du Jeu de Mail, de la Basse Ville et
de Soubise et Gare forment le territoire de
Dunkerque constitués autours de canaux
urbanisés.
Le Pôle Gare fait l’articulation avec la partie
regroupées autour des bassins.
Le Banc Vert se raccroche à Petite-Synthe et
à Saint Pol sur Mer.
Cette particularité géographique et mor-
phologique rend nécessaire une politique
d'aménagement et de valorisation des bords
à canaux accentuant la singularité de ce
territoire.
Cette informatisation apporte une connaissance exacte de notre
patrimoine et une gestion plus rigoureuse des coûts et du temps.
Ce travail doit déboucher sur une classification des espaces verts
et un code d’entretien pour chaque espace.
Le cadastre vert et la gestion des espaces
La ville de Dunkerque informatise ses Espaces Verts pour une meilleure gestion.Tous les espaces verts sont intégrés dans un Système d'Information
Géographique (ArcGis).
Chaque objet porte un numéro de chantier permettant un traitement
individuel et peut être intégré au SIG de la Communauté Urbaine de
Dunkerque.
La première collecte d'information se fait au moyen d'une orthophoto
géoréférencée ainsi qu'un dispositif GPS de terrain.
Pour les détails, le travail se fait en collaboration avec les équipes
de jardiniers de quartiers (arbres, massifs décoratifs, massifs
arbustifs...).
10PARTIE 01 > PRÉSENTATION DU TERRITOIRE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
PARTIE 02PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL
Les richesses des Dunes de Flandre se reflètent aussi dans l’histoire
et le patrimoine. Ainsi, la batterie de Zuydcoote, le Fort des Dunes
de Leffrinckoucke, les blockhaus, sont autant de témoins de notre
culture et de notre passé.
Ces atouts, il devenait nécessaire de les préserver, de les mettre en
valeur et de les rendre plus accessibles. C’est la raison pour laquelle
la démarche Grand Site a été engagée.
Afin d’en assurer le succès, de nombreux partenaires locaux et ré-
gionaux, ainsi que les partenaires belges de la Province de Flandre
Occidentale, se sont associés au projet.
Cette démarche représente un gage de :
Développement maîtrisé des sports et loisirs de nature
D’attractivité touristique
D’aménagement des sites dans le respect du développement
durable
Les enjeux :
Faire partie d’un réseau de 41 sites prestigieux à l’instar de la Baie
de Somme par exemple
Obtenir à terme le label Grand Site de France par le Ministère
de l’Ecologie qui permettra au Grand Site des Dunes de Flandre
d’acquérir une dimension nationale et européenne
Le projet Grand Site est une réelle opportunité pour les Dunes de Flandre,
il apporte au territoire une dynamique nouvelle, un essor touristique basé
sur la préservation et la découverte de ses ressources originelles.
L’entretien et la surveillance des plagesDans le cadre de ses missions, le Syndicat Intercommunal des Dunes
de Flandre a en charge la sécurité et la propreté plage de son terri-
Les éléments paysagers structurants
Le littoral, la plage
Le projet Grand Site des Dunes de FlandreEn 2012, le Ministère de l’écologie annonçait officiellement le lance-
ment du projet Grand Site des Dunes de Flandre ; une initiative qui
repose sur la préservation et la mise en valeur des espaces naturels
de l’histoire et de la culture locale ainsi que le développement d’un
tourisme durable.
La beauté du territoire des Dunes de Flandre repose sur ses 15 kilo-
mètres de plage de sable qui s’étendent de Dunkerque à Bray Dunes.
Et les massifs dunaires, qui bordent ce littoral exceptionnel, font aussi
la singularité de ces lieux.
Outre ces paysages de bord de mer, se situent plus au Sud les plaines
maritimes avec les réseaux de canaux et le polder.
ZOOMLe littoral, la plage
Le projet Grand Site des Dunes de Flandre > 15 km de plage de sable fin> 1 000 hectares d’espaces naturels remarquables limitrophes
de la zone Natura 2000
L’entretien et la surveillance des plages > 15 km de plage de Dunkerque à Bray Dunes > 129 tonnes de déchets collectés de juin à août 2013 (15 tonnes de moins qu’en 2012)> 20 000 heures consacrées à la propreté à l’année dont 25 %
du volume d’heures est consacré au désensablement > 25 agents mobilisés> un investissement annuel du SIDF de 250 000 ! en matière de
propreté > un investissement annuel du SIDF de 60 000 ! en matière de
sécurité
12PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL
toire de Dunkerque à Bray Dunes dans le cadre d’une convention de
partenariat avec la ville de Dunkerque.
Toute l’année, avec une augmentation significative de l’activité en
été (7/7 jours), une flotte de véhicules ramassent les déchets, trient,
tamisent, s’occupant à la fois de la digue et de la plage sur 15 kilo-
mètres et ceci en collaboration avec la ville de Dunkerque.
Des actions effectuées dans le respect de l’environnement :
Intervention avec un véhicule électrique l'après-midi sur la digue
de Dunkerque pour collecter les déchets au sol ainsi que les cor-
beilles de la digue de Dunkerque à Leffrinckoucke
La nouvelle législation impose aux collectivités ayant une zone de
baignade de réaliser un profil de vulnérabilité des eaux de baignade
avec indications des risques en termes de pollution et le dispositif de
communication correspondant.
A l’initiative du groupe de travail, une même étude est réalisée pour
l’élaboration des profils de vulnérabilité des eaux de baignade sur
l’ensemble du littoral Nord Pas de Calais. A l’heure actuelle, le littoral
Nord - Pas de Calais est le seul disposant d’un même profil pour
l’ensemble de ses plages.
D’autres actions ont été mises en œuvre grâce au groupe d’échange,
comme la réception plus rapide des premiers résultats d’analyses des
eaux de baignade, la formalisation de la procédure d’alerte si suspicion
de contamination des eaux dans le cadre de la gestion active des eaux
de baignade, des échanges avec nos homologues belges, l’optimisa-
tion de la gestion des niveaux d’eau au niveau du canal exutoire...
Le classement de la saison 2014 pour le Dunkerquois :
4 baignades de qualité excellente : Bray Dunes le Perroquet, Zuyd-
coote, Grand Fort Philippe et Gravelines Petit Fort Philippe.
4 baignades de bonne qualité : Bray Dunes Poste Central, Leffrinc-
koucke centre Plage, Dunkerque Malo Terminus, Dunkerque Poste
de Secours.
1 baignade de qualité suffisante : Dunkerque Digue des Alliés.
Mise en service d’un triporteur qui sillonne la digue de mer dont
l’agent saisonnier va à la rencontre des propriétaires de chiens
pour leur proposer des sachets de déjections canines et des kits
de ramassage.
Ramassage mécanique raisonné voir manuel, au niveau des es-
paces dunaires qui tient compte de la laisse de mer et de la forma-
tion de dune embryonnaire. Les agents ont été formés à cet effet
en lien avec le CPIE Flandre Maritime, conformément aux pratiques
préconisées par le Conservatoire du Littoral et Rivages de France.
Mise en œuvre d’un ramassage manuel au droit des massifs du-
naires par une association d’insertion.
Organisation d’opération "Nettoyons la Nature" en lien avec les
associations locales.
Une démarche innovante : un groupe d’échange sur la qua-lité des eaux de baignade sur le littoral dunkerquoisDepuis 2001, un groupe de travail sur la qualité des eaux de bai-
gnade a été mis en place sur le dunkerquois à l’initiative de la ville
de Dunkerque.
Il est composé de l’ensemble des acteurs concernés par les eaux de
baignade, à savoir : les collectivités du littoral, le SIDF, la Communau-
té Urbaine de Dunkerque, l’Agence Régionale de la Santé, l’Agence
de l’Eau Artois Picardie, les services maritimes, le Grand Port Mari-
time de Dunkerque, le Pôle Métropolitain de la Côte d’Opale, l’Insti-
tution Interdépartementale des Wateringues, le port de plaisance, les
associations de défense de l’environnement, nos correspondants du
littoral Belge...
Les objectifs du groupe de travail
Réunir les acteurs concernés par la problématique des eaux de
baignade
Mutualiser les connaissances et créer un réseau
Mettre en place des actions concertées
Mettre en œuvre la nouvelle législation (nouvelle directive du 15 février
2006)
13LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL < PARTIE 02
14PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
Une priorité : l’information au public sur les sites de baignade
Affichage des profils de vulnérabilité des eaux de baignade et des
dernières analyses des eaux de baignade au niveau des postes de
secours
Matérialisation de l’interdiction d’accès des chiens sur la plage
Sensibilisation des usagers par les MNS sur la propreté canine
Les canaux et le polder
Elaboration d’un plan de référence pour la mise en valeur des canaux Le territoire Flandre-Dunkerque (disposant d’un SCoT réalisé par
l’agence d’urbanisme en 2007) couvre l’ensemble de la frange lit-
torale du département du Nord. Sa partie Nord est un site de polder
drainé par un système de canaux et de watergangs rejetant l’eau
à la mer : le territoire des "wateringues" de part et d’autre de l’Aa
canalisée.
Ce système hydraulique complexe a été réalisé de façon progressive
depuis le XIIe siècle. Il est constitué de fossés appelés "watergangs"
(parfois nommés "grachts" ou "vliets") et de canaux, communiquant
par de multiples ouvrages (pompes, vannes, écluses...) afin de régu-
ler le niveau des eaux de surface et évacuer les excédents à la mer.
Les enjeux des canaux
L’enjeu majeur : l’enjeu hydraulique
Des enjeux environnementaux : écologiques (canaux supports pri-
vilégiés de corridors écologiques), de gestion des sédiments (né-
cessité de curage des voies navigables et de création de nouveaux
dépôts de sédiments de dragage), sanitaires (mauvaise qualité de
l’eau ayant des répercussions sur l’état des eaux de baignade en
mer) ;
Des enjeux touristiques liés à la plaisance : aujourd’hui assez
faibles mais présentant des potentialités ;
Des enjeux économiques : Seine Nord Europe permettant d’envisa-
ger de diversifier les trafics et d’étendre l’hinterland fluvial ;
Au-delà de l’inventaire des projets constituant le premier temps de
la démarche, l’objectif est bien de proposer à terme une vision glo-
bale permettant de construire un plan de référence partagé pour les
prochains programmes et aménagements aux abords des canaux.
Cette vision s’appuie sur le rôle structurant des canaux en termes
d’espaces publics majeurs et sur leur potentiel paysager pour
requalifier les quartiers traversés.
Des enjeux de développement et de renouvellement urbain en
termes d’usages et de paysage, les canaux représentant une véri-
table plus-value pour la ville et les quartiers.
À la demande de la ville de Dunkerque, l’agence d’urbanisme de
Dunkerque a engagé une réflexion sur la construction d’un plan
de référence pour les projets aux abords des canaux. Ce travail
s’inscrit dans la continuité de la démarche partenariale "valorisation
des canaux" initiée en 2010 à l’échelle du territoire Flandre-Dunkerque.
En étroite relation avec les services de la ville de Dunkerque, l’agence
a effectué un recensement des projets récemment réalisés, en cours
ou en projet aux abords des canaux sur l’ensemble du territoire com-
munal. Afin de faciliter le repérage, le recensement est réalisé par
canal (canal exutoire, canal de jonction, canal de l’île Jeanty, canal de
Bourbourg, canal de Bergues, canal de dérivation, canal de Furnes).
Il est complété par une identification des principaux espaces poten-
tiellement mutables.
Source : AGUR
15LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL < PARTIE 02
Le plan de référence répondra aux différents enjeux thématiques :
Maintien du bon fonctionnement hydraulique
Continuité des parcours de mobilité douce
Valorisation des franchissements
Traitement qualitatif des fronts bâtis et végétaux
Continuité biologique
Développement des usages sur les canaux et leurs abords...
Il sera appréhendé par séquences paysagères (séquences maritime
et balnéaire, séquence d’entrées d’agglomération, séquence urbaine,
séquence périurbaine, séquences industrielle et urbaine, séquences
horticole et maraîchère), de manière à renforcer sa pertinence et son
adéquation aux problématiques propres à chaque situation.
Les maillages et coulées vertes
Un des grands objectifs énumérés par la loi Grenelle 1 est la consti-
tution d’une trame verte et bleue. Il ne s’agit plus seulement de
protéger des sites ou des espèces "extraordinaires", mais de
constituer un réseau. Ce réseau est un outil supplémentaire et
complémentaire de sauvegarde de la biodiversité. Il doit permettre
d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation et à
la restauration des continuités écologiques entre les milieux naturels.
La Communauté Urbaine de Dunkerque, dans le cadre de la préser-
vation et la valorisation d’un environnement de qualité, s’engage aux
côtés de ses partenaires à décliner localement la trame verte et bleue
régionale et ainsi à contribuer à la restauration, la préservation et la
mise en valeur de la biodiversité.
Consolider :
La connaissance faunistique et floristique du territoire
Le traitement des sols pollués, la gestion différenciée des espaces
verts
La politique forestière tournée vers l’absorption du carbone
La sensibilisation et l’accompagnement des citoyens.
Innover :
Dans la préservation d’espaces de nature (terrestres et aquatiques)
favorables au développement de la biodiversité, en cohérence avec
les initiatives nationales et régionales (trames vertes et bleues)
Dans l’organisation et le maillage des espaces de nature pour
favoriser le développement des espèces animales et végétales
(corridors biologiques).
Les travaux en cours :
Définir et valider les éléments consitutifs de la trame verte et bleue
du territoire communautaire
Mettre en place une expertise locale afin de l’évaluer et la faire
évoluer avec l’aide des associations naturalistes
Constituer un groupe d’échanges avec les communes, les insti-
tutions, les partenaires associatifs et le Grand Port Maritime de
Dunkerque sur les thématiques de la gestion différenciée et de la
biodiversité afin de valider les expertises et mettre en œuvre des
projets d’amélioration de gestion des espaces sur l’ensemble du
territoire.
La ville de Dunkerque travaille ainsi en relation avec la communauté
urbaine dans le cadre de la déclinaison de la trame verte et bleue à
l’échelle de son territoire.
La zone horticole et maraîchère
A Dunkerque, historiquement marquée par sa vocation mari-
time, les activités agricoles sont traditionnellement présentes.
Dans une zone maraîchère de 110 hectares, aujourd’hui protégée
et reconvertie dans la culture horticole et florale, serres vitrées et
champs de fleurs font partie du décor.
Dresser un état des lieux complet de l’état de l’activité économique
Élaborer des scénarii de développement de la zone en explorant
plus particulièrement celui d’une mutation progressive pour un
retour à une production maraîchère en circuit court avec une ins-
cription dans les préconisations des plans climat et biodiversité,
Identifier les conditions de réussite, les temporalités de mise en
œuvre et les modalités d’implication de la ville et de chacun de ses
partenaires pour chaque scénario.
Cette étude doit être menée dans une forte concertation avec les pro-
ducteurs et propriétaires aujourd’hui implantés sur la zone et jeter les
bases d’une collaboration renforcée pour un développement concerté
des activités.
L’étude développerait l’opportunité d’explorer la capacité de conci-
lier les usages entre activités productives et attractivité du site :
La zone horticole et maraîchère représente un patrimoine au
caractère tout à fait singulier de plus en plus approprié par les
habitants et les visiteurs.
Elle constitue également un atout important de biodiversité de par
sa situation entre mer et campagne, en bordure de canal, en liant
trames verte et bleue.
Elle est longée sur toute sa longueur par la nouvelle Vélo Route
Voie Verte dont les franges sont également marquées de nombreux
équipements publics qu’il conviendrait de relier entre eux par des
cheminements doux sécurisés, ayant un caractère pédagogique
pour la découverte de l’activité de la zone, tout en renforçant son
attractivité dans l’éventualité de vente en circuit court des produc-
tions maraîchères et horticoles.
Môle 2, une entrée de ville ouverte sur le port
Après l’aménagement du môle 1 et son parking gratuit qui permet
de rejoindre le centre ville, au printemps 2014, la ville de Dunkerque
s'est attaquée au môle 2 avec la création d’un rond point qui fait
naître une nouvelle entrée de ville depuis le port maritime.
nisations de ses plans climats et biodiversité pour l’adoption, à terme,
de modes de production raisonnés voire biologiques.
La zone horticole et maraîchère constitue également un poumon vert
en milieu urbain que les habitants et visiteurs apprécient. Le souhait
est de concilier les usages par la création de cheminements doux
qui innervent la zone et renforcent son attractivité sans engendrer
d’impact pour les exploitations et leurs propriétaires.
A l’échelle communautaire, la Communauté Urbaine de Dunkerque a
inscrit dans le projet d’aménagement et de développement durable
(P.A.D.D.) de son plan local d’urbanisme communautaire (P.L.U.C.) sa
volonté de préserver l’activité agricole sur le territoire et d’encourager
plus particulièrement la production maraîchère en circuit court.
Ainsi, la ville de Dunkerque intie avec la Chambre d'agriculture
une étude socio-économique prospective pour le développement
de la zone horticole et maraîchère avec les objectifs suivants :
Ce poumon vert aux portes de la ville mérite d’être mieux connu, sa
beauté préservée et son dynamisme encouragé.
En effet, la zone horticole et maraîchère a subi de nombreuses
mutations au fil de l’histoire. La dernière en date s’est produite
dans les années 70 du siècle dernier avec un passage d’une culture
maraîchère traditionnelle à une production horticole. Aujourd’hui, les
cent hectares de la zone sont cultivés à plus de 90 % par des hor-
ticulteurs.
Mais la production des plantes et fleurs se mondialise avec des effets
concurrentiels accrus et des modèles économiques européens, mis à
mal notamment par le coût de la main d’œuvre et des fluides.
La ville de Dunkerque souhaite préserver l’activité économique
de sa zone horticole et maraîchère. Cela passe notamment par
une analyse des conditions à réunir pour assurer son développement
dans le temps. Elle souhaite que ce développement intègre les préco-
16PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
Le parti d’aménagement consistait en la création d’une porte d’entrée
arborée et verdoyante, à deux pas du centre ville et de la gare avec
l’utilisation d’une végétation adaptée aux fortes contraintes du site.
Les essences végétales ont été choisies parmi les prescriptions du
Plan Local d'Urbanisme Communautaire. Ainsi, ont été planté :
Populus canescens
Alnus glutinosa Laciniata
Salix alaba
Haie champêtre
Accompagnement d’habitat collectif, la verrerie
Les immeubles de la rue de la verrerie, à Dunkerque Sud, ont été
rénovés par les bailleurs en 2013 afin de les moderniser. Suite
à ces travaux, nous avons récupéré un espace ouvert au pied
de ces résidences qui devait être entièrement nettoyé, décapé
et aménagé.
La conception de cet espace et le parti d’aménagement ont été réa-
lisés en fonction des demandes et des attentes des habitants. Plu-
sieurs réunions publiques de quartier ont permis de définir différentes
ambiances et différentes zones selon les besoins. On peut lister :
Haie des petits fruits
Plateau sportif
Plantations d’ornement
Boulodrome
Aires de jeux
Carrés de fleurissement
ZOOMMôle 2, une entrée de ville ouverte sur le port
> 68 arbres plantés> 7 000 m2 d’aménagement paysager> 500 ml de plantation mécanisée de bulbes> 110 ml de haie champêtre> 500 m2 de gazon fleuri
Accompagnement d’habitat collectif, la verrerie
> 8 000 m2 d’aménagement> 1 800 m3 de terre végétale apportée > 1 800 arbustes et plantes vivaces> 18 arbres> 2 aires de jeux
LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL < PARTIE 0217
Volume de terre de 6 m3 minimum
Ancrage de motte
Tuteurage
Apport d’engrais et amendement organique,
Cuvette d’arrosage et paillage systématique
Installation de protection de tronc
Calendrier de suivi d’arrosage
Pour le reste l’entretien courant consiste en :
Taille en vert des alignements en raison de fortes contraintes
Port libre pour le reste
Mise en sécurité des arbres dangereux
Suivi du tuteurage
Nettoyage et mise en valeur de la silhouette
En 2013, la municipalité a pris un arrêté pour la protection des arbres
(charte de l’arbre en annexe 2) visant à encadrer les travaux à proxi-
mité des arbres et instaurant un barème de valeur de l’arbre en cas
de mutilation ou de destruction.
Le patrimoine arboré et arbustif
Les arbresHéritage de son histoire, la ville de Dunkerque est très largement
plantée de Peupliers et de Platanes. Dans les nouveaux aménage-
ments, la ville de Dunkerque joue la carte de la diversité végétale afin
d’offrir un paysage qui change selon la rue, le quartier, la situation
ou l’exposition.
C’est pour cela qu’en 2013-2014 pas moins d’une quarantaine
d’essences d’arbres différentes a été plantée.
Pour le choix des variétés, la ville s’appuie sur les préconisations
qui ont été intégrées au Plan Local d’Urbanisme Communautaire en
2010 (voir annexe 1) et qui définissent les espèces locales à privilé-
gier sur le territoire de la Communauté Urbaine, des espèces adap-
tées aux nombreuses contraintes du territoire.
A titre d’exemple, ont été plantés ces deux dernières années :
Acer campestre
Amelanchier lamarckii
Alnus glutinosa
Carpinus betulus
Betula pendula
Salix alba...
Chaque chantier est étudié afin de trouver l’essence d’arbre la plus
adaptée en fonction des contraintes climatiques, mais aussi des
contraintes urbaines. C’est pour cela que sur certains chantiers sont
aussi plantés :
Malus trilobata
Prunus umineko
Ginkgo biloba
Quercus rubra
Acer laciniata...
Sur toutes les nouvelles plantations, la ville intégre des éléments qui
sont indispensables à la pérennité et l’entretien des arbres :
ZOOMPolitique de l'arbre> 6 881 arbres d’alignement> 17 290 arbres d’espaces verts> 334 arbres plantés en 2013 et 2014> Charte de l’arbre signée en 2013> Inventaire du patrimoine arboré (ONF) réalisé en 2010> Cadastre vert en cours de construction
PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 201418
Le renouvellement des plantations se fait en accompagnement
des quartiers en renouvellement urbain ou selon les programmes
de rénovation de chaussée (compétence CUD). Ainsi, la ville tra-
vaille en amont afin de donner un maximum de place au végétal
dans les projets d’aménagement. Une étude ONF (de 2010) donne
les priorités en termes de remplacement selon l’état sanitaire des
arbres.
Les arbustes et plantes grimpantesChaque aménagement est accompagné de plantations arbustives et
de plantes vivaces.
Depuis cette année, la ville de Dunkerque essaye de donner une
place de choix à l’arbuste qui avait tendance à être un peu oublié
au profit des plantes vivaces. C’est pour cela qu'est utilisée mainte-
nant une palette végétale associant les arbustes aux vivaces ou les
arbustes seuls quand cela est possible.
Le choix des espèces est guidé par les prescriptions du PLUC, qui
préconise les essences locales (annexe 1), c’est ainsi que la ville
favorise dès que possible les haies champêtres.
Pour ce qui est des aménagements en centre ville, la ville favorise
une strate arbustive basse avec des essences horticoles asso-
ciées à des vivaces, ainsi nous avons un décor construit avec une
architecture durant toute l’année. La ville a également requalifié
des massifs de vivaces en y intégrant une grande partie d’ar-
bustes.
Les haies taillées monospécifiques ont tendance à être rempla-
cées par des haies libres et diversifiées.
Les massifs d’arbustes sont systématiquement paillés, soit à partir
de toile de paillage biodégradable et de plaquette de bois pour les
nouvelles plantations, soit avec le broyage sur place des déchets de
taille pour les massifs existants.
Pour la taille, les jardiniers ont pu bénéficier en 2010 de plusieurs
formations sur la reconnaissance et la taille raisonnée des végétaux.
De plus en plus, la ville tend à utiliser les plantes grimpantes pour une
végétalisation verticale des espaces, ainsi des modules de haie prêts
à planter en lierre ont été intégrés dans différents projets récents,
cela permet à la fois de masquer ou habiller des vues disgracieuses
et de favoriser la biodiversité.
L’opération "verdissons nos murs", crées en 1997, s’adresse aux
habitants qui souhaitent végétaliser leur façade, la ville s’engage à
leur préparer une fosse de plantation et l’habitant plante et entretient
les végétaux.
Depuis deux ans, cette opération s’est étendue aux murs d’écoles
avec une participation et une sensibilisation des enfants.
ZOOMLes arbustes et plantes grimpantes> 22,16 ha de massifs arbustifs > 18 345 ml de haies> En 2013-2014 : 120 ml de haie "prêts à planter"> 9 200 arbustes plantés en 2014> 2 opérations verdissons nos murs d’écoles en 2013
LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL < PARTIE 0219
Le Fleurissement
La ville offre à ses habitants un fleurissement évolutif sur les quatre
saisons avec un décor sans cesse renouvelé.
Pour l’ensemble du fleurissement, la fertilisation est 100 % organique
(amendement, engrais solide et liquide) et le recours au paillage des
massifs est systématique. De plus, les seuls produits tolérés en pro-
duction sont ceux utilisables en agriculture biologique.
Au printemps le fleurissement est composé d’harmonies bisan-
nuelles/bulbes et de plantation mécanisée de bulbes.
Gazons, zones de fauche et prairies fleuries
Les zones engazonnées participent pleinement à la qualité paysa-
gère et au verdissement des espaces. La ville traite ces espaces en
gestion différenciée selon la fréquentation, le lieu, l’usage et l’intérêt
écologique. Ainsi, ce sont près de 10,4 ha qui sont traités en fauche
chaque année, dans lesquelles se trouvent des espèces endémiques
et protégées.
Depuis quelques années maintenant, les espaces en attente d’amé-
nagement ou espaces d’accompagnement de voirie ou péri urbain
sont traités en gazon fleuri à semis d’automne et servent également
d’outils pédagogiques dans le cas de labyrinthes fleuris par exemple.
Les semis d’automne sont privilégiés et le choix des semences se fait
selon le type d’espaces (semences horticoles ou sauvages, annuelles
ou vivaces).
Un essai de verdissement des cimetières sera mené à l’automne avec
des compositions spécifiques de semences de gazon fleuri et gazon
vert adaptées.
ZOOMGazons, zones de fauche et prairies fleuries> 63,68 ha de gazon> 14 tontes annuelles en zones urbaines > 11 tontes annuelles en zones canaux et plaines> 8 tontes annuelles en zones péri-urbaines> 10,4 ha de zones de fauche avec 2 interventions annuelles> Pâturage au fort de Petite Synthe> 3 500 m2 de gazon fleuri semé à l’automne 2013
PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 201420
En été, c’est une explosion de couleur avec les massifs de pleine terre,
les suspensions, balconnières et bacs d’orangerie. Les harmonies de
couleurs sont travaillées pour être différentes chaque année et sur-
prendre le promeneur en intégrant de nouvelles espèces végétales.
Cette année, nous essayons les tapis de fleurs prêts à planter (voir
photo) qui semblent être concluants tant au niveau du gain de temps
d’installation que de la qualité de mise en œuvre et du peu de dés-
herbage à prévoir.
A l’automne, un décor est installé sur la place de l’hôtel de ville et
les monuments sont fleuris grâce à des chrysanthèmes et plantes
automnales achetées majoritairement chez des horticulteurs locaux.
Le fleurissement alternatif, à base de vicaces, occupe une part de
plus en plus importante dans les aménagements. Il permet d’offrir
un fleurissement pérenne tout au long de l’année en étant moins
gourmand en eau et en main d’œuvre.
Une pépinière de plantes vivaces nous permet à tout moment de rem-
placer les plantes manquantes ou de créer un nouveau massif.
Une palette végétale d’une trentaine de variétés a été testée "in situ"
afin d’adapter le choix aux contraintes locales.
A Noël, 80 000 visiteurs profitent des décors en centre ville crées et
mis en place par les services techniques : un village de noël animé et
féerique qui ravit petits et grands sur près de 1 200 m! de découverte.
ZOOMLe fleurissement> 2 500 m2 de massifs floraux annuels > 3,1 km de plantation mécanisée de bulbes, et 1,525 km prévu à l’automne 2014> En 3 ans, diminution de 2/3 des plantations d’annuelles au
profit de plantations pérennes> 27 600 plantes bisannuelles> 34 000 plantes annuelles dont 2/3 produites dans les serres
municipales> 6 500 chrysanthèmes achetés chez les horticulteurs locaux> 1 100 suspensions et balconnières installées chaque année> 15 000 plantes vivaces plantées en 2014 > 400 sapins installés dans toute la ville pour les décors de Noël
LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL < PARTIE 0221
à la ville de Rosendaël en 1941, bien qu'occupée par les Allemands
de 1940 à 1945. Ayant connu des fortunes diverses, un temps centre
scolaire, puis institut professionnel pour adolescents, le château a été
entièrement rénové et accueille, depuis 1992, la Maison des Jeunes
Parcs, jardins et espaces ouverts
La ville dispose de 10 parcs et 2 espaces naturels dans l'ensemble de
ses quartiers. Au-delà des parcs existants, la ville investit aujourd'hui
de manière significative pour la création d'un nouveau jardin en plein
cœur du projet de rénovation urbaine (ANRU) au Jeu de Mail.
Parc Coquelle
Le plus monumental de tous les Châteaux rosendaliens, le château
Coquelle est le seul à avoir gardé l'intégralité de son parc à l'an-
glaise de 4,3 hectares, planté d'essences indigènes, parcouru d'une
rivière avec cascade et bassin, doté à l'origine d'une volière qui a
aujourd'hui disparu. Propriété du négociant Felix Coquelle, maire de
Rosendaël de 1904 à 1928, cet édifice majestueux, inspiré du style
Basco Byzantin, surmonté d'une tour belvédère, a été construit de
1902 à 1907 sur les plans de l'architecte Jean Morel, le sculpteur
Maurice Ringot ayant réalisé la décoration intérieure.
Dénommée "Euloumad" contraction des prénoms des enfants de
Felix Coquelle (Eugène, Louise et Madeleine), la propriété est cédée
et de la Culture de Rosendaël.
Pour ce qui est du parc, il emprunte au jardin Vauban de Lille ses
structures courbes, comme le souhaitait Mme Coquelle, son pont, ses
larges pierre, le tout agrémenté d'un bassin, d'une rivière et d'une
cascade, de bosquets et d'allées cavalières.
Depuis 2012, le jardin du parc s’est ouvert sur la zone maraîchère et
sur un jardin pédagogique où petits et grands viennent s’exercer aux
techniques de développement durable.
Parc Malo
A deux pas de la mer, le parc Malo est au cœur du quartier du même
nom. Il abrite l’aquarium municipal, un bassin et une aire de jeux
dans un cadre fleuri. Le promeneur découvre ses gracieuses statues
et sa fontaine de marbre. Après d'importants travaux de rénovation
entre 2011 et 2013 (allées, éclairage, jeux et espaces verts), il s’est
vu apporter la touche finale en 2014 avec une clôture toute neuve qui
respecte l’esprit initial du parc.
22PARTIE 02 > PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
Le jardin d’eau au cœur du jeu de mail
La réalisation du jardin d’eau est un concentré des principes de rénovation
urbaine. Ont été mis en œuvre les dispositifs de concertation avec
les habitants, mais aussi un travail depuis l’amont avec les jardiniers
qui en seront les gestionnaires. Cet espace conçu comme un milieu
naturel humide est le premier situé dans le centre ville de Dunkerque.
Il était important que gestionnaires et usagers appréhendent leur
futur lieu et puissent avoir un droit de parole sur sa mise en œuvre,
soit pour l’usage, soit pour une gestion plus naturelle.
Il était important que tout le monde accepte et comprenne ce pas-
sage d’une gestion horticole à une gestion douce et alternative d’un
lieu urbain. Des débats sur plans, la constitution d’herbier provenant
du terrain et de ses environs, la préfiguration in situ du futur aména-
gement, des visites du chantier, des échanges avec le maître d’œuvre
et les entreprises sont des moments clés, qui permettent une appro-
priation partagée entre gestionnaires jardiniers/usagers du jardin.
Mais au-delà de la mise en place de ce morceau de nature en ville,
"le jardin d’eau" se complète aujourd’hui d’un projet dit "la cabane
des jardiniers" veritable lieu d’information sur la vie du "jardin d’eau".
Il permettra de continuer les échanges et les pratiques partagées.
Ces différentes transformations ont donc progressivement mis en
avant une vision plus pertinente de ces "îlots" d’habitat social. L’étude
prospective menée avec l’Agence d’urbanisme va permettre de pour-
suivre cette politique d’aménagement pour ancrer cet ensemble
d’archipels dans sa spécificité de "la ville des canaux".
Au-delà du travail engagé sur les canaux et leurs abords comme
éléments de rapprochement et désenclavement des quartiers, c’est
aussi le paysage de ces territoires comme appartenant à cette ville
d’eau douce qui doit être accentué.
Trois strates de végétalisation se dessinent et doivent s’étudier. L’une
pour les grands axes, des alignements où la nature des sujets obéit
à l’immensité du territoire dunkerquois et donne une unité, malgré la
différence des territoires traversés.
L’autre, plus proche du quotidien de ces quartiers, ancre les espaces
publics de quartier dans une appartenance au lieu, ici la ville des ca-
naux et construit des corridors biologiques. La troisième strate reste-
ra plus personnelle, privée, ponctuelle comme au pied des immeubles
et se discutera plus ouvertement avec les habitants...
Pas à pas, s’amplifie cette prise en compte de tous les aspects de
l’aménagement durable et le jardin d’eau se présente comme un élé-
ment de référence de cette dynamique.
Lieu d’entreprises, puis lieu du logement social, cet espace revient à
la nature et devient une sorte de référence pour la ville des canaux.
LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PATRIMOINE PAYSAGER ET ENVIRONNEMENTAL < PARTIE 0223
PARTIE 03GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC
PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC
Mettre en œuvre le plan stratégique de biodiversité
Les actions entreprises en matière de préservation de la biodiver-
sité, des milieux et des ressources se trouvent inscrites dans le plan
stratégique en faveur de la biodiversité validé par le Conseil
Municipal du 22 octobre 2012.
La ville de Dunkerque souhaite renforcer son implication dans ce
domaine et parfaire ses actions en lien avec les stratégies impulsées
tant au niveau du Nord-Pas de Calais - via le schéma régional de
cohérence écologique (SRCE) - que locale via la trame verte et bleue
intercommunale portée par la Communauté Urbaine.
La municipalité veut voir sa politique dédiée à la préservation et au
développement de la biodiversité s’inscrire sur le long terme avec
des résultats concrets, rapides et ce en lien avec tous les acteurs
du territoire.
En effet, les enjeux sont nombreux :
Enjeu environnemental : un cadre de vie durable pour l’homme
et les espèces vivantes
Enjeu social et de santé publique : un cadre de vie sain pour un
meilleur vivre ensemble
Enjeu économique : une attractivité renforcée de l’agglomération,
Enjeu politique : reconnaissance locale, nationale et internatio-
nale des villes qui préservent leur cadre de vie.
La ville a donc élaboré un plan stratégique de biodiversité dont les
objectifs sont, d’une part, de prendre en compte la biodiversité
"exceptionnelle", mais aussi, et surtout, la biodiversité "ordi-
naire". D’autre part, le document insiste sur la création de trames
Contexte et origine du projet
La mission gestion différenciée Nord Nature Chico Mendes a proposé
à partir de 2010 aux collectivités volontaires un protocole simple de
suivi et d’évaluation des pratiques de gestion des espaces verts :
un protocole impliquant les techniciens eux-mêmes, ne demandant
pas des compétences naturalistes extrêmement développées et peu
chronophage. Cette démarche s’inspire de ce qui existe déjà, à savoir
les outils et protocoles comme Vigie Nature, Noé Conservation et du
Muséum National d’Histoire Naturelle.
Description de l’action
Depuis le printemps 2011, un suivi de la biodiversité ordinaire est
réalisé avec les agents des services des espaces verts sur le terrain
vertes et bleues locales visant à permettre le déplacement des es-
pèces pour assurer leur survie.
Le plan stratégique a donc pour finalité de clarifier et qualifier le statut
de chaque espace et d’en tirer les conséquences pratiques (connais-
sance écologique du territoire, définition et mise en œuvre de plans de
gestion adéquat...). Ce document présente les axes d’intervention et la
mise en œuvre du plan d’actions prioritaires pour 2012-2014.
Plusieurs actions ont été engagées (avec le soutien des partenaires
comme la Communauté Urbaine...) parmi lesquelles :
Le repérage des espaces gérés et définis comme des espaces
de nature/réservoirs de biodiversité et ceux pouvant le devenir. Le
repérage du maillage intermédiaire, c’est-à-dire, entre les espaces
relais (parcs jardins, cimetières... gérés par la Ville).
Le début de qualification des bords à canaux, bords de voies
ferrées, bords des grandes infrastructures routières en corridors
biologiques, le repérage des espaces inscrits dans le Schéma
régional de cohérence écologique mais pas encore gérés comme
espaces de nature.
La sensibilisation de la population pour que les espaces privatifs (jar-
dins de particuliers, jardins partagés, jardins familiaux...) y participent.
Approfondir les connaissances écologiquesdu territoire
Projet participatif d’évaluation de la biodiversité en milieu urbain : projet biodivert Objectifs et enjeux
Evaluer les pratiques de gestion, obtenir des données sur la biodiver-
sité "ordinaire", sensibiliser élus, techniciens et usagers, repérer à
terme des indicateurs pertinents de gestion.
26PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
qui ont été formés à cet effet par l’association Nord Nature Chico
Mendes. Ce suivi se poursuit toujours sur les mêmes espaces définis
au protocole et concerne les oiseaux, les chiroptères et les papillons
de jour.
Les suivis mis en place concernent les oiseaux et les chauves souris
avec Nord Nature Chico Mendès ou une personne relais, en compa-
gnie d’agents techniques. Les relevés papillons de jours sont réalisés
par les agents techniques formés à cet effet.
En 2014, ce suivi participatif est étendu à un suivi floristique des prai-
ries urbaines. Ce programme est piloté par Plante et Cité. Il consiste à
choisir une prairie située sur la commune et à étudier sa composition
floristique entre le 15 juin et le 15 juillet selon un protocole simplifié,
l’objectif étant de produire un indicateur de la qualité écologique des
prairies (programme florilège de Plante et Cité). Deux prairies ont été
identifiées : la prairie de fauche du parc du Vent et la prairie pâturée
au Fort de Petite Synthe.
Définir et appliquer une gestion durabledes espaces verts publics
Définir et appliquer une gestion différenciée selon les usages et spécificités des espaces verts publicsEn février 2013, le parc du vent a obtenu officiellement le label Éco
Jardin.
Lancé en 2012 à l’initiative de 9 grandes villes (Nantes, Lille, Orléans,
Besançon, Paris, Rennes, Montpellier, Lyon, Marseille) avec d’autres
maîtres d’ouvrages et partenaires techniques sous l’égide de Plante
& Cité et dont l’animation a été confiée à Natureparif, le label Eco
Jardin vise à encourager l’adoption de pratiques de gestion respec-
tueuses de l’environnement, valoriser le travail des jardiniers gestion-
naires des espaces verts et sensibiliser les usagers aux probléma-
tiques du développement durable ainsi qu’aux pratiques écologiques
des espaces verts.
Le site du parc du vent a été labellisé pour une durée de 3 ans.
Les points forts identifiés sur le site : l’existence d’un plan de gestion
écologique, la création de cheminement du public tout en préservant
la qualité écologique du site par la mise en place de "casiers" ; une
bonne connaissance de la faune du site avec la création de micro-ha-
bitats (mares, pannes, nichoirs...) ; le suivi du patrimoine par le logiciel
informatique "Astech" ; la formation des agents qui intègre des théma-
tiques écologiques ; l’implication du public dans la gestion du site avec
la réalisation de chantiers participatifs, la sensibilisation des scolaires.
La poursuite de la formalisation des plans de gestion des parcs et grands espaces Suite à la réalisation et à la mise en œuvre du plan de gestion du parc
du vent par le bureau d’études ALFA, un plan de gestion vient d’être
réalisé au parc Ziegler par un élève en BTS Gestion Protection de la
Nature dans le cadre de son contrat d’apprentissage.
Les prochains plans de gestion concerneront le Fort de Petite Synthe
et le Jardin des Sculptures, un site qui fait déjà l’objet de suivis fau-
nistiques et floristiques, ainsi qu’un ensemble d’opérations de gestion
dans l’objectif de maintenir et d’accroître la biodiversité du site.
27LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC < PARTIE 03
Le retour de la nature en ville
En parallèle de ces opérations de gestion, les services des espaces
verts poursuivent les aménagements et les opérations destinées à
accueillir et favoriser la nature en Ville .
Le programme "Abeilles en Ville" se poursuit avec l’implantation
d’une vingtaine de ruches qui sont gérées par un agent municipal.
Un second Hôtel à insectes a été implanté au parc du Château
Coquelles suite au premier du Parc Ziegler.
Un troisième sera réalisé au printemps 2014 dans le parc de Malo.
Chaque année, une soixantaine de nichoirs est posée au niveau des
parcs et des cours d’écoles. Les agents des parcs disposent éga-
lement de boules de graisse et sachets de graines pour aider les
oiseaux en période de grand froid.
Un entretien écologique, le retour au pastoralisme
Le pâturage extensif a été mis en place sur les espaces du Fort
de Petite Synthe difficile d’accès pour un entretien mécanique.
C’est ainsi qu’une convention a été signée entre la ville et l’associa-
tion "Le Berger des Flandres" qui met à disposition de la ville une
dizaine de moutons d’Ouessant.
Les objectifs sont à la fois écologique (maintien et développement de
la biodiversité du site), pédagogique et conservatoire (préservation
d’une espèce locale et rustique).
La fauche tardive et le retour des orchidées
La pratique de la fauche tardive avec exportation est privilégiée
à la tonte dès que l’usage du site le permet. Dans ce cas, une
bande d'un mètre est maintenue en limite de massif au niveau des
cheminements piétonniers. Ce type de gestion permet à la faune et à
la flore de se développer. Cela se traduit par le retour d’orchidées
comme l’orchis bouc, l’ophrys abeille et l’orchidée pourpre sur
des sites comme le jardin des Sculptures par exemple.
28PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
Actions en faveur des ressources naturelles
Le plan Climat, facteur de changements Le plan climat municipal constitue l’un des principaux engagements
en matière de développement durable pris par la collectivité.
La ville conçoit cet engagement en lien fort avec la Communauté
Urbaine, en inscrivant ses actions dans le volet "exemplarité des col-
lectivités locales" du plan climat territorial de l’agglomération dunker-
quoise adopté en novembre 2009.
Périmètre d’intervention Le périmètre d’intervention choisi concerne plus précisément les
services municipaux de la ville de Dunkerque, ceux du CCAS, de
l’ADUGES, ainsi que l’Office du Tourisme.
Etat des lieuxUn état des lieux de l’empreinte carbone de la collectivité - soit
le calcul du niveau des émissions de gaz à effet de serre géné-
rées par le patrimoine et les services produits - a été effectué à
l’automne 2010 (bilan carbone suivant une méthodologie validée
par l’ADEME).
Il en ressort une vulnérabilité importante des services municipaux au
renchérissement du coût des énergies fossiles du fait du caractère
conséquent et fort du patrimoine concerné et de la part notable de la
voiture individuelle dans les déplacements des agents et des visiteurs.
Le secteur patrimonial - bâtiment et éclairage - représente plus des
deux tiers des émissions de gaz à effet de serre et constitue la prin-
cipale cible pour la réduction de l’empreinte carbone globale et les
économies de coût de fonctionnement.
Plan d’actions Ce plan d’actions porte sur les années 2013-2015 et sera complété
pour la période 2015-2020 avec l’intégration des communes asso-
ciées de Fort-Mardyck et Saint Pol sur Mer.
Il est déployé en 23 fiches actions, classées en cinq thématiques :
Patrimoine municipal : disposer d’un parc de bâtiments et d’équi-
pements performants et économes en énergie.
Eco-gestes : rendre les agents municipaux éco-exemplaires
Déplacements : réduire l’impact des déplacements des agents
Eco-responsabilité de la collectivité : développer la culture de la
prise en compte des impacts climat
Politiques publiques : diffuser des bonnes pratiques auprès des
Dunkerquois
L'encouragement aux mobilités actives
Dk’vélo
Dans le cadre de sa politique de mobilité, la ville de Dunkerque a
encouragé la mise en place des vélos en libre service sur son terri-
toire. Une extension des stations sera à l’étude dès 2015.
ZOOMLe plan Climat> Réduction de 20 % à l’échéance 2020 de l’empreinte carbone
et de 75 % à l’horizon 2050
DK'Vélo :> Lancement en septembre 2013> 31 stations dont 24 situées à Dunkerque et 270 vélos> 2 609 abonnés et 100 475 locations au 31 mai 2014> Abonnement à 10 ! (5 ! pour les abonnés DK Bus)> 97 % des locations durent moins de 30 min donc sont gratuites> 500 emprunts/jour en moyenne depuis le lancement
LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC < PARTIE 0329
La ville de Dunkerque est concernée par 2 Véloroutes Voies Vertes :
celle du Littoral et celle des Flandres. Celle du littoral a vocation à
relier Roscoff à Kiev.
Une évolution de la politique de stationnementFin août 2012, le stationnement en cœur d’agglomération a évolué
avec en parallèle l’instauration d’une zone 30 sur le périmètre de
l’hypercentre. Les objectifs sont : favoriser la cohabitation de tous
les modes de transports, renforcer la qualité de vie et améliorer les
conditions d’accès au centre, que ce soit pour le loisir ou les activités
Le développement des Rendez -vous du VéloLa Fête du Vélo, événement national, se déroule chaque année fin mai -
début juin. Traditionnellement, la CUD et la ville de Dunkerque orga-
nisaient un village animation avec un certain nombre de partenaires.
Pour l'édition 2014, la CUD a souhaité mettre en avant les initiatives
existantes autour du vélo sur une période d’environ 6 mois entre avril
et septembre, et labelliser "J’y vais à vélo" des manifestations met-
tant en place des parkings à vélos dédiés.
De nouvelles vélos routes voies vertes (VVV)Les voies vertes (voies en site propre) et véloroutes (mélange de voies
routières sécurisées et de voies en site propre) sont les deux catégo-
ries d'aménagements cyclables répondant à un cahier des charges
défini à l'échelon national.
ZOOMLes rendez-vous du vélo> 2 brochures : 1 pour avril/juin puis 1 pour juin/septembre > Plus de 32 manifestations autour du vélo : un tour avant le
tour, les 4 Jours de Dunkerque, au boulot à vélo, atelier de réparation, etc
> 21 labellisations "J’y vais à vélo" : le tour de France à la voile, les fêtes du nautisme, la finale de la coupe du monde, etc
Les vélos routes voies vertes (VVV)> 2 kilomètres dans le quartier de Rosendaël en cours de
réalisation (livraison en septembre 2014), dans le cadre de la première portion de la VVV européenne (axe Roscoff/Kiev)
> Encore 50 km à réaliser sur le territoire de la communauté urbaine (réflexion sur la suite des tracés en cours)
PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 201430
professionnelles. Des améliorations seront poursuivies sur le mandat
2014-2020 pour accroître l'efficacité de ce plan de stationnement.
Expérimentation d'une mobilité active : la carte des temps
En réponse à un appel à projet du Conseil Général, la ville de Dun-
kerque a proposé d’inciter à l'utilisation active de la marche à pied et
du vélo dans le centre ville de Dunkerque en établissant une "carte
des temps" et en implantant des panneaux d’information.
Les objectifs :
Faire prendre conscience aux usagers du centre ville, c'est-à-
dire résidents, touristes, chalands et pendulaires, de la facilité de
déplacement par d’autres moyens que la voiture pour rallier les
principaux points d’intérêt du centre ville.
Compléter l’offre de service en termes de mobilité des usagers sur
un périmètre identifié (centre ville).
L’eau, une ressource à économiser
La problématique de la gestion de l’eau est, une fois de plus, cette
année, au cœur de l’actualité.
L’utilisation de plantes vivaces sélectionnées pour leur résistance
à la sécheresse et la diminution des surfaces de plantes annuelles
permettent naturellement de diminuer l’utilisation d’eau.
ZOOMActions du Plan Climat> Remplacement d’une partie de la flotte de véhicule ville par
des véhicules électriques avec évaluation de l’utilisation de l’ensemble des véhicules (thermiques, hybrides et électriques)
> Acquisition de 2 vélos à assistance électrique pour les agents> Mise à disposition de 38 vélos de service, y compris sur des
sites extérieurs> Remboursement des abonnements de transport en commun
à hauteur de 50 % pour les trajets domicile travail et gratuité pour les déplacements professionnels
> Ouverture par la mairie, d’un espace réservé aux agents municipaux, sur le site www.covoiturage-dunkerque.fr> Des demi-journées "Cap Mobilités" pour informer les agents de
la ville sur les différents modes de transport> Stage d’éco-conduite à destination des agents> Stage de remise en selle à destination des agents> Développement d’une politique d’implantation des arceaux vélo> Des actions lors de la semaine de la mobilité, 3ème semaine de
septembre, (tout public et habitants)
La carte des temps> 7 mâts avec flèches directionnelles> 9 totems en cours d’implantation (été 2014)> 15 000 flyers
31LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC < PARTIE 03
De plus, dans toutes les nouvelles plantations, qu’elles soient faites
en régie ou par des prestataires extérieurs, la ville impose l’utilisation
de fertilisants organiques, de toiles de paillages biodégradables et de
produits utilisables en agriculture biologique.
Le traitement des déchets verts
Depuis 2010, la ville envoie les déchets verts non valorisés (déchets
de tontes et de résineux) au CVO (Centre de Valorisation Organique)
de la communauté urbaine afin qu’ils soient transformés en compost.
Une fois le compost stabilisé et criblé, le service espace vert l’utilise
pour l’amendement des nouveaux aménagements.
L’usage de deux broyeurs à grande capacité permet désormais de
recycler sur place les branchages issus de la taille des arbustes en
paillage dans les massifs d’origine avec un gain agronomique
pour les sols et une économie de temps de transport et de carburant
sur l’évacuation des déchets. La ville investit également dans des
broyeurs compacts afin de travailler dans des espaces réduits et de
toujours mieux valoriser les déchets sur place.
La Communauté Urbaine de Dunkerque propose à ses habitants
la mise à disposition gratuite d’un composteur afin de limiter les
De plus, depuis 4 ans, nous utilisons un substrat avec rétenteurs
d’eau et fibres de coco pour les suspensions afin d’économiser un
arrosage sur 3.
A cela s’ajoute l’utilisation de systèmes goutte à goutte pour les
massifs de fleurissement qui est beaucoup plus économe en eau que
les systèmes enterrés.
Les récupérateurs d’eau de certains bâtiments publics permettent
également de remplir les cuves des véhicules municipaux pour l’arro-
sage ou le nettoiement.
L’utilisation du paillage est systématisée sur l’ensemble des planta-
tions que ce soit la cosse de cacao pour les annuelles (110 m3 cette
année) ou la plaquette de bois pour toutes les autres plantations de
massifs (270 m3 cette année).
Enfin, dans le cadre communautaire, nous travaillons ensemble afin de
limiter au maximum l’imperméabilisation des surfaces au profit
de revêtements drainants (dalles engazonnées, graves ou pavés fil-
trants), de puits d’infiltration et bassins de rétention. Ces mesures ont
pour but de gérer les eaux pluviales et d’éviter les inondations mais
aussi de limiter l’impact sur l’environnement et les nappes phréatiques.
Un objectif : limiter les intrants
Sur le territoire de la ville de Dunkerque, l’arrêt définitif de l’utilisation
des produits phytosanitaires est effectif depuis 2003 sur la quasi
totalité des espaces publics (exceptés terrains de sports et cimetières)
grâce à l’utilisation de techniques alternatives comme le désherbage
mécanique et thermique, le mulchage, le désherbage manuel, le paillage
et le fauchage. De nouvelles stratégies d’entretien des cimetières com-
munaux sont en cours de mise en œuvre dans l’objectif de réduire au
maximum le recours à l’utilisation des produits phytosanitaires.
En ce qui concerne l’utilisation des engrais et amendements, la
ville utilise une fertilisation 100 % organique pour les massifs d’an-
nuelles et de vivaces. Pour les suspensions, les agents utilisent un
engrais liquide organique et un biostimulant racinaire.
32PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
déchets à traiter. Une sensibilisation aux gestes et à l’usage de ces
composteurs est organisée par des guides composteurs bénévoles.
En 2013, la ville lance un diagnostic sur le compostage de déchets
alimentaires et déchets verts dans les écoles avec un site pilote,
l’école de la Meunerie à Petite-Synthe. Si cet essai est concluant, il
sera généralisé dans l’ensemble des écoles maternelles et élémen-
taires de la ville.
Un enjeu majeur : la maîtrise des énergies
Des panneaux photovoltaïques expérimentésL’installation photovoltaïque permet de produire de l’électricité à par-
tir du rayonnement solaire.
L’énergie produite peut être auto consommée sur site ou revendue
sur le réseau EDF. La solution retenue par la ville de Dunkerque est la
revente complète de la production (plus avantageuse financièrement).
La ville de Dunkerque est productrice d’énergie et la revente génère
des recettes.
Six fermes photovoltaïques sont implantées sur des équipe-
ments scolaires du territoire de Dunkerque.
La plus récente et plus importante est la ferme de l’école Trystram
(année de mise en service 2014, pour une surface de 500 m!) l’esti-
mation de production est de 64 368 kWh/an pour une recette de
9 765 ! TTC.
Les lecteurs de cartes, source d'optimisationIl s’agit d’un système de lecteur de carte magnétique pour gérer le
chauffage et l’éclairage.
Ce système est composé d’un lecteur de carte magnétique qui a été
préprogrammé en fonction d’un planning d’occupation pour chaque
utilisateur (enseignants, association,...).
Si la présence de l’utilisation n’est pas validée par l’introduction de la carte,
le chauffage passe en réduit comme il est prévu le week-end et la nuit.
Pour l’instant, 3 salles des sports en sont équipées et cela a permis
de diminuer de 50 % les consommations énergétiques.
Une première expérimentation de géothermieLe système de géothermie est un dispositif de production de chaleur
avec une alimentation par énergies à 100 % renouvelables, une alter-
native viable et fiable aux systèmes à énergies fossiles.
Le principe étant simple, les capteurs implantés profondément dans le sol
récupèrent l’énergie disponible et cette énergie est utilisée pour alimenter
la pompe à chaleur qui fournira le chauffage nécessaire au projet.
Cette solution est utilisée dans le projet de rénovation de la
salle Gaspard Malo pour alimenter le nouveau système de
chauffage du plateau sportif par panneaux rayonnants et des
autres locaux. Un dispositif d'évaluation sera mis en place à compter
de sa mise en service à l'automne 2014.
Acheter mieux
Développer les achats éthiques28 marchés, soit plus de 10 % des marchés publics, intègrent des
prescriptions en matière environnementale.
En 2013, 33 marchés sur 286 intègrent une clause de développe-
ment durable par recours à des produits labellisés, par une démarche
HQE, par les économies d’énergie ou par les dispositions adoptées par les
entreprises pour lutter contre la pollution et préserver l’environnement.
L’objectif est de poursuivre les achats éthiques sur les volets protec-
tion de l’environnement et insertion sociale.
Mettre en œuvre une charte de déontologie de l’achat public
La charte aura pour objet de définir les règles de déontologie s’appliquant
à toute personne participant de façon directe ou indirecte au processus
achat. Seront concernés les agents de la ville ainsi que toute personne
intervenant dans le processus décisionnel conduisant à l’achat.
Elle regroupera les règles d’action et de comportement concernant la
commande publique pour la mise en œuvre des principes d’indépen-
dance, d’objectivité, de neutralité, d’impartialité ainsi que d’efficacité
économique dans l’organisation de la fonction et dans les relations
avec les fournisseurs.
ZOOML’énergie> 6 fermes photovoltaïques sur des équipements scolaires> 2009, 1ère ferme photovoltaïque de 70 m2
> 2014, la plus grande ferme photovoltaïque de 500 m2, pour une production de 64 368 kWh/an pour une recette de 9 765 !
> 3 salles de sports équipées de lecteurs de carte pour une réduction de 50 % des consommations énergétiques
33LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC < PARTIE 03
Les méthodes de mise en œuvre La régulation et réduction de tension (réalisées à 80 % sur la ville)
L’horloge astronomique (réalisée en 2012)
Le ballast électronique (mise en place lors du renouvellement des
réseaux)
Suppression des boules et ballons fluo au profit des nouvelles
technologies
La valorisation du patrimoine
Une première réflexion sur une Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP) en centre ville. Un premier plan a été réalisé définissant l’architecture d’avant
guerre, l’architecture de la reconstruction et leurs échelles de
valeur en termes architectural et urbain. Une seconde strate
Actions en faveur de la qualité de l’espace public
La maîtrise de l'éclairage public
L’éclairage public est aujourd’hui un sujet porteur de forts enjeux en
matière de sécurité, de qualité des ambiances urbaines nocturnes, de
protection de l’environnement et de rigueur budgétaire.
Les objectifs Réduction de la consommation d’énergie. L’ADEME estime de 20
à 40 % le potentiel d’économie
La contribution à la lutte contre les changements climatiques-
réduction de la production de CO2
La diminution des coûts d’entretien
La revalorisation des quartiers et l’amélioration du cadre de vie
(baisse des niveaux d’éclairement sans compromettre pour autant
la sécurité des lieux)
ZOOMLa maîtrise de l’affichage publicitaire> 151 supports publicitaires comprenant 189 faces > Mise en application du règlement local de publicité en avril 2015> L’application du RLP devrait impliquer l’enlèvement de 60 supports en centre ville, quartier des maraîchers et zone industrielle de Petite Synthe
L’enlèvement des tags> 8 415 m2 de tags et graffitis effacés en 2013
L’éclairage public> 230 km de voies éclairées sur Dunkerque> 10 500 foyers et 12 800 points lumineux> 2 000 kw/h de puissance installée> 4 000 h de fonctionnement par an > 7 700 000 kw/h de consommation annuelle moyenne
PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 201434
mentionne les espaces urbains et leur qualité. Enfin, une dernière
couche concerne le végétal et plus précisément les alignements
d’arbres, les espaces plantés publics et les espaces jardinés pri-
vés de qualité. Patrimoine bâti et patrimoine paysager sont com-
plémentaires, au cœur de la stratégie de mise en place de l'AVAP.
La mise en œuvre d'une charte qualité des terrasses
Un travail partenarial entre la ville, la CCI, les commerçants...
Les principes de la charte : partager l’espace public, renforcer l’at-
tractivité touristique et commerciale, poursuivre la valorisation du
patrimoine, clarifier les limites et rendre lisible le cheminement cita-
din, requalifier la qualité du mobilier extérieur, affirmer une image de
modernité, dans un cadre urbain de qualité.
Prendre en compte la biodiversité dans les opérations de rénovation du bâti ancien et des nouvelles opérationsUne réflexion a été initiée en 2013 avec l’Agur, la communauté ur-
baine et les services de la ville afin de prendre en compte la faune
et la flore dans les opérations liées au bâti, que ce soit pour la réno-
vation d’ancien bâtiment et/ou des opérations de construction. La
construction des locaux de répétitions aux 4 Ecluses pourrait être une
opération de démonstration de ce qui peut être proposé.
35LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC < PARTIE 03
Nettoyer les places et rues après les marchés et gérer les déchets
Salage de la voirie dans le cadre du plan de viabilité hivernal
Salage manuel et déblaiement des accès aux écoles en cas d’in-
tempéries
Les faits marquants de 2013 Utilisations de triporteurs pour des actions de propreté ciblées pour
une plus grande proximité et moins d’empreinte carbone
Réalisation d’une campagne de communication propreté canine
avec distribution de kits propreté canine par les agents de pro-
preté, la police municipale, les maîtres-nageurs sauveteurs sur la
plage
Réalisation d’une campagne de communication viabilité hivernale
Le mandat 2014-2020 verra s'engager une démarche renforcée
("Plan Propreté"), visant à accroître l'efficacité des moyens mis en
œuvre en lien avec le niveau de propreté perçu par les dunkerquois.
L’enlèvement des tags
La Mairie a mis en place un dispositif de nettoyage très efficace avec
une procédure d’enlèvement des tags et graffitis tant pour les bâti-
ments publics que les riverains.
Ainsi les services de la ville interviennent sur demande, par le
biais d’un formulaire de demande d’intervention qui est disponible en
mairie de quartier ou directement téléchargeable sur le site internet
de la ville. Gratuite, cette opération est réalisée par un professionnel
prestataire de service pour la ville par le biais d’un marché public.
La propreté, une attention constante
La Mairie a multiplié ces dernières années les moyens humains et
techniques pour assurer la propreté de Dunkerque, organiser au
mieux la collecte des déchets en lien avec la Communauté Urbaine
de Dunkerque et sensibiliser les habitants aux bonnes pratiques
Les missions
Assurer la propreté des espaces publics, des voiries, de la plage
Assurer le nettoyage après les manifestations
Matérialiser par une signalétique les manifestations et assurer les
transports de matériel
ZOOML’effacement des réseaux> 21 km de réseau enfouis sur le territoire communautaire de
2008 à 2013, dont 9 km sur Dunkerque > 89 km de réseau restent à enfouir sur le périmètre
communautaire > De 2014 à 2017, objectif d’enfouir 15 km sur la Communauté
Urbaine, dont 6 km sur Dunkerque.
La propreté, un effort au quotidien> Une centaine d’agents municipaux intervenant quotidiennement
dès 6h> 247 km de voiries nettoyées> 700 corbeilles vidées> 2 780 tonnes de déchets de voirie ramassés par an > 30 m3 de déchets récupérés chaque jour par la propreté plage
durant la saison estivale> 16 sanitaires automatiques à entretenir quotidiennement> 24 véhicules affectés à la propreté urbaine> 16 véhicules affectés à la propreté plage et transport > Intervention sur plus de 400 manifestations par an > Nettoyage des 6 marchés hebdomadaires> Une centaine de distributeurs de sachets canins> 380 000 sachets consommés par an > 14 400 pinces à crotte en carton distribuées dans les accueils
mairie
36PARTIE 03 > GESTION ENVIRONNEMENTALE ET QUALITÉ DE L’ESPACE PUBLIC LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
PARTIE 04PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE
PARTIE 04 > PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE
Des actions constantes vers la population
Actions de communication
le Dunkerque MagLa ville de Dunkerque édite chaque mois un magazine d’information :
le Dunkerque Magazine.
Ce document est un moyen de communication direct pour la popula-
tion, communication sur le débat politique, sur la culture, le sport, les
Qualiville et Dunkerque Info Mairie
La ville de Dunkerque a engagé depuis 2004 une démarche globale
d’amélioration de l’accueil visant à proposer aux usagers des ser-
vices de la ville des dispositifs d’accueil téléphonique et physique
compétents et performants.
Cette démarche qualité, qui a principalement concernée les primo-
accueil, s’est appuyée sur différentes études et s’est concrétisée par
plusieurs réalisations terrain, telles que :
La mise en œuvre d’un dispositif de primo-accueil physique tra-
vaillant en réseau (hôtel de ville et mairies de quartier) avec des
outils communs
La mise en œuvre, en 2006, d’un pôle mutualisé de réponse télé-
phonique de premier niveau, "Dunkerque info mairie", permettant
de traiter en direct une très large part des appels émanant des
usagers
L’harmonisation des pratiques et des outils de travail au sein
des équipes d’accueil de la ville (charte accueil, le "référentiel
accueil"... )
Le développement des services et informations en ligne
travaux, l’environnement, le cadre de vie... Ces points y sont déclinés
sous la forme de différentes rubriques à savoir événements, cahier
express, dossier cité, vie des quartiers, expression, sorties, mémoire
et bouge2là.
Ce magazine est rédigé et réalisé par la direction de la communi-
cation de la ville. Il est édité en 53 000 exemplaires et diffusé en
toutes boîtes aux Dunkerquois. Il est édité chez un imprimeur labellisé
Imprim’Vert.
L’ensemble des articles est consultable sur le site internet de la ville.
Le site internet et sa rubrique cadre de vie
Une des priorités du site est le développement des procédures visant
à l’amélioration des démarches administratives nécessaires aux ci-
toyens. La téléprocédure permet désormais de remplir les documents
sans avoir à se déplacer.
Le site internet est également un moyen de communiquer vers
l’extérieur, vers le touriste et la promotion des sites aménagés. Les
rubriques vivre à Dunkerque, cadre de vie et découvrir Dunkerque
valorisent les actions menées par les services municipaux et la muni-
cipalité, mais aussi le territoire et son attractivité.
38PARTIE 04 > PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
La mise en place d’un management transversal de la fonction
accueil à travers la création de la mission qualité.
En 2009, la ville de Dunkerque a souhaité poursuivre sa démarche
qualité accueil en s’engageant dans un processus de certification de
service, en optant pour Qualiville ; certification obtenue en 2011 par
les services état civil et Accueil de l’hôtel de ville et des mairies de
quartier (incluant la commune associée de Mardyck).
Le choix de Qualiville pour :
Poursuivre et optimiser les actions d’amélioration de la qualité
d’accueil et du service rendu aux usagers
Inscrire la qualité d’accueil et de service dans un processus
d’amélioration continue
Fiabiliser les services rendus
la biodiversité en milieu urbain. La démarche est coordonnée par
la Direction du Développement Durable et de la Cohésion sociale, en
lien étroit avec les services de la ville (Mairies de quartier, Direction
de l’Aménagement Urbain, Direction de la Solidarité). De nombreux
partenaires sont impliqués et sont indispensables à la réussite de la
démarche : les Maisons de quartier, la Maison de Promotion de la
Santé,...
Trois structures nous accompagnent sur différents secteurs pour
mener à bien les projets de jardins partagés : la maison de l’environ-
nement, le CPIE Flandre maritime et l’association des Ajoncs.
Le territoire de Dunkerque compte à ce jour 7 jardins partagés :
Le jardin aux chats rue Caumartin, dans le quartier Soubise
Le jardin partagé de la Basse Ville
Le jardin de la Violette à Malo les Bains
Le jardin s’en soucie au Carré de la Vieille
Le jardin des cultures à l’arrière de la maison de quartier de
Rosendaël centre
Garantir et maintenir un niveau de satisfaction des usagers
Valoriser le travail engagé par les services en rendant davantage
visible la qualité d’accueil et de service auprès des usagers
Placer la qualité de l’accueil et de la relation à l’usager au cœur
des préoccupations quotidiennes des services
Des démarches participatives de nature en ville
Accompagner et mettre en œuvre les jardins partagés et animer le réseau des habitants jardiniersContrairement au jardin public habituel, le jardin partagé est entre-
tenu et géré par les habitants qui se rassemblent autour d’un projet
commun pour améliorer leur cadre de vie. C’est un espace en ville
pour favoriser la convivialité, les échanges de savoirs, le lien social, la
participation des habitants à la vie du quartier, la sensibilisation à la
nature en ville et à l’alimentation saine...
Le jardin partagé participe au maintien et au développement de
39LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE < PARTIE 04
Dans un second temps, les enfants signent également la charte les
engageant à respecter les plantations réalisées.
Chaque année, ce sont environ une centaine d’enfants qui parti-
cipe à ces plantations.
En octobre 2013, une relance de l’opération "Verdissons nos
Murs" a été réalisée par le biais du Salon de l’habitat. Cette
manifestation a été l’opportunité d’éditer une plaquette de commu-
nication sur l’opération et de présenter un stand sous la forme d’un
mur végétal de lierre et d’une palette de plantes grimpantes adap-
tées. Un reportage photos de l’ensemble des opérations "Verdissons
nos Murs" réalisées sur la ville de Dunkerque a été diffusé.
ceinte ou aux abords de leur établissement scolaire avec le concours
des jardiniers municipaux.
Cette démarche, qui se cantonnait il y a quelques années à la pause
méridienne, a pris de l’ampleur et maintenant les apprentis jardiniers
de l’école Paul Meurisse prennent régulièrement le chemin du jardin
éphémère tout proche pour y enfouir des bulbes et semer des graines.
Elèves et enseignants n’en sont plus à leur coup d’essai avec l’équipe
espace vert de quartier. C’est ainsi qu’une dizaine de carrées de
fleurs agrémente les abords des salles de classe, et que 5 arbres
fruitiers ont été plantés à l’automne dernier.
L’opération Verdissons Nos MursL’opération "Verdissons nos Murs" a été lancée avec la volonté de la
ville de Dunkerque de renforcer la nature en ville.
Au-delà de la protection des habitats naturels existants, chacun peut
être acteur de l’embellissement de son quartier et mener des ac-
tions pour accroître la biodiversité de son environnement proche.
Tout propriétaire riverain qui souhaite végétaliser son mur ou sa clô-
ture est invité à envoyer sa demande de création de fosse de plan-
tation dans sa mairie de quartier. Une équipe analysera la faisabilité
technique du projet sous réserve de validation, financera les travaux
de réalisation de la fosse.
La ville et le propriétaire riverain signent alors une charte qui forma-
lise les engagements de chacun.
Le propriétaire riverain s’engage à acheter et planter les végétaux,
procéder à leur entretien et arrosage, envisager une éventuelle pro-
tection des végétaux si besoin.
Cette opération a été étendue aux établissements scolaires et bapti-
sée "Verdissons nos Murs d’écoles" depuis 2012.
Beaucoup d’écoles disposent d’un mur pignon ou d’une clôture sépa-
rative pouvant faire l’objet d’une opération "Verdissons nos murs".
Partant de ce constat, les scolaires sont invités à réaliser des planta-
tions, avec l’aide des jardiniers municipaux, au printemps dans leur
environnement proche.
Le jardin partagé de Glacis Victoire à côté de la salle polyvalente
Et le jardin pédagogique Coquelle à Rosendaël.
Cette démarche a été poursuivie en 2013 : de nouveaux jardins par-
tagés ont vu le jour ainsi qu’un jardin pédagogique à Rosendaël. De
nombreuses concertations, chantiers participatifs, gâteaux maisons,
récoltes collectives, barbecues, rencontres ont été organisées autour
de la convivialité et du lien social.
Des jardins et du fleurissement à l’école Paul Meurissede DunkerqueLes élèves des écoles maternelle et élémentaire Paul Meurisse à
Petite-Synthe participent régulièrement à des plantations dans l’en-
40PARTIE 04 > PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
La Balade Nature au Fil des canaux
Une démarche participative intitulée "Balade nature au fil des ca-
naux" a été initiée par un groupe d’habitants des quartiers Soubise
et Basse Ville en 2008, afin de valoriser les bords à canaux de
ces quartiers. Avec l’association Entrelianes, la ville de Dunkerque
et les maisons de quartier concernées, le groupe a réalisé un "por-
trait nature de quartier". Il s'agit d'un diagnostic faune flore parti-
cipatif ainsi que des propositions pour favoriser la biodiversité sur
le parcours repéré. Le parcours initial démarre place du Palais de
Justice, pour poursuivre en direction des 4 Ecluses et la station
d’épuration et finit par le pourtour de la Basse Ville. Tout au long
de ce travail, des relevés ornithologiques et faunistiques ont révélé
le caractère incontournable des secteurs des 4 Ecluses, du trans-
formateur EDF (avec le bras mort de la vieille écluse) et le long de
la station d’épuration. Les "portraits nature" ont permis également
d’entamer une série d’animations (encadrées par Entrelianes) pour
sensibiliser le jeune public et les familles ("mon quartier est un
écosystème", chantier participatif de nettoyage des berges, visites
d’autres sites pour se donner des images de référence, organi-
sation de nombreuses balades avec la réalisation et la pose de
périscopes). Du côté institutionnel, la ville n’ayant pas de compé-
tence sur ces espaces de bords à canaux, il était important d’impli-
quer les multiples propriétaires et gestionnaires de ces espaces, à
savoir, la Communauté Urbaine de Dunkerque, les Voies Navigables
de France, le Grand Port Maritime de Dunkerque et l’institution des
Wateringues.
Pour rejoindre la mer, le long des canaux, les portraits nature
se poursuivent : en 2012, celui du quartier Glacis Victoire a été
réalisé avec un groupe d’habitants, la mairie de quartier et la Mai-
son de quartier.
2013 a permis de poursuivre la démarche le long du canal
exutoire pour rejoindre la mer avec le portrait nature du Grand
Large. Au cours des animations avec les enfants et adultes, une
spécificité du quartier est ressortie, celle de l’observation de la mi-
gration ornithologique. Un programme d’actions sera donc élaboré
autour de cette spécificité.
L’année 2013 a également été consacrée à :
La poursuite des aménagements de la balade nature (chantier 4
Ecluses pour fêter le premier anniversaire de la mare, 60 enfants y
ont participé, constitution de panneau de sensibilisation, accessi-
bilité et mise en sécurisation des bords à canaux...)
L’organisation et encadrement de nombreuses balades natures
avec le GECT, à la fête de clôture de Nos quartiers d’été...
Le lancement d’un travail avec le collège Van Hecke autour de
l’histoire et la fonction des canaux à Dunkerque, les risques ac-
tuels...
La communication vers le public a été assurée grâce à la publication
du journal de la Balade Nature au Fil des Canaux.
La sensibilisation du jeune public : exemple des Conseils municipaux d’enfantsLa sensibilisation et la mobilisation du jeune public reste un enjeu
majeur pour préserver la biodiversité. Une réflexion est lancée en
2013 avec les conseils municipaux d’enfants des quartiers de Malo
les Bains et de Rosendaël autour de la préservation des dunes, des
espaces natures de Dunkerque.
Ainsi en 2013, la création d’un rallye de la biodiversité.
Cette année, les représentants des écoliers de Rosendaël prenaient
part au rallye du végétal. Cette fois les CME ont accompagné leurs
copains dans septs lieux stratégiques du quartier en termes de biodi-
versité. L’occasion pour eux de partager les informations reçues lors
de la préparation du rallye avec la Maison du Développement Durable
et la Maison de l’Environnement.
Les représentants des écoliers de Malo les Bains ont travaillé en lien
avec les agents gestionnaires du Parc du Vent sur la réalisation d’une
plaquette de communication sur un sentier d’interprétation au Parc
du Vent et une signalétique en entrée de parc.
Les jardins familiauxLes jardins familiaux représentent 738 parcelles, réparties sur 7 lotis-
sements, dont 4 sur le quartier de Rosendaël et 3 sur le quartier de
Petite-Synthe.
ZOOMLes jardins familiaux > 7 lotissements> 738 parcelles> 13,186 hectares
41LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE < PARTIE 04
La ville a repris en gestion l’ensemble des lotissements depuis 2011
et assure ainsi la maintenance technique des équipements.
Les travaux et démarches entreprises :
Implantations de nouveaux cabanons aux normes écologiques
Installation de puits artésiens
Signature par chaque jardinier d’une charte d’utilisation et d’entre-
tien des chalets, dont l’objectif est d’intégrer au mieux les chalets
dans le paysage et de cultiver en respectant l’environnement
Campagnes de sensibilisation des jardiniers sur des méthodes de
jardinage plus respectueuses de l’environnement
Formation au compostage et implantation de bacs composteurs
Développement des techniques alternatives aux produits phytosa-
nitaire avec des animations en lien avec les services civiques.
L’animation et l’événementiel
la Ville aux Orchidées Tous les 2 ans, l’Hôtel de ville de Dunkerque ouvre ses portes durant
4 jours pour accueillir l’exposition "La Ville aux Orchidées". Ce n’est
pas moins de 18 000 visiteurs venus de Dunkerque et d’ailleurs qui
viennent admirer les mises en scène réalisées à partir de la collection
Nationale d’orchidées du Sénat, la collection du Jardin des plantes de
la ville de Lille, les lycées professionnels et entreprises locales... Pour
l’occasion, l’hôtel de ville est métamorphosé en un immense jardin où
chacun peut cheminer parmis les papillons.
Lors de l’édition de 2013, un jardin au naturel a été recréé sur la
place Charles Valentin afin de présenter aux usagers les aménage-
ments facilement réalisables dans leur propre jardin et propices à
l’accueil et au retour des insectes auxiliaires, des passereaux...
Le marché du végétal Le marché du végétal de Rosendaël, qui se déroule en avril au parc
Coquelle, est désormais un rendez-vous annuel incontournable. Au
delà de créer un événement autour de l’identité horticole et maraî-
chère du quartier, il a été développé depuis 2012 un espace dédié
au développement durable. Il regroupe les associations, telles que le
CPIE Flandre Maritime, la Maison de l’environnement, Entrelianes et
la direction du développement durable de la Ville de Dunkerque. Y
sont mises en valeur, les actions de sensibilisation et d’éducation à
l’environnement et de valorisation du jardin au naturel, à travers les
42PARTIE 04 > PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
carrés potagers, la démonstration de compostage, la construction de
nichoirs à oiseaux, un espace de libre service de matériaux naturels
à reproduire dans son jardin.
La fête des jardins partagésAfin de faire découvrir le réseaux de jardins partagés sur le territoire,
une Fête des jardins partagés s’est déroulée le 7 juin dernier sous la
forme d’un circuit de visite à vélo, en bus ou en covoiturage suivant
les envies de chacun.
Ainsi le parcours se ponctue d’animations et de découvertes au fur et
à mesure des passages sur les 7 jardins partagés.
Des visites guidées au Parc du Vent (labellisé Eco Jardin)
Les agents gestionnaires du parc du vent réalisent des visites guidées
sur la découverte du milieu dunaire pour les différents publics.
Les points mis en avant :
Les statuts de protection du parc (site Natura 2000)
La gestion et les aménagements spécifiques au site dunaire (le
plan de gestion...)
Les espèces patrimoniales présentes sur le site (orchidées, tri-
tons...)
Pour les équipes "gestion des espaces naturels", un plan de forma-
tion individuel a été défini à l’attention des responsables d’équipe, en
complément des formations déjà réalisées et mentionnées ci dessus,
à savoir :
Découvrir et comprendre les différents types d’espaces protégés
Savoir gérer les milieux et les espèces
Acquérir les méthodes et techniques de suivi de la faune.
Par ailleurs, dans le cadre du projet de suivi de la biodiversité ordi-
naire que la ville mène avec l’association Nord Nature Chico Mendes,
les agents du parc ont suivi la formation de reconnaissance des papil-
lons de jour et la flore des milieux prairiales, dispensée par les ani-
mateurs de Nord Nature Chico Mendes. Les agents réalisent ensuite
leur propres relevés.
Enfin, des formations se déroulent en interne par des agents "for-
mateurs". En effet, dans le cadre du développement des échanges
de savoir faire entre les équipes qui gèrent des sites spécifiques
et appliquent des techniques différentes adaptées, ces formations
internes sont privilégiées et permettent également de valoriser les
agents.
La communication des agents vers les usagers :la VH, la propreté canine, propreté plage...
Dans le cadre du plan de viabilité hivernale et de la propreté canine,
les agents ont reçu une formation en interne et disposent de docu-
ments de communication pour une diffusion aux riverains.
Cette démarche permet ainsi à l’agent de diffuser directement l’infor-
mation aux riverains et de l’informer, voire de le sensibiliser.
Pour la propreté canine, cela s’est concrétisée par la distribution d’un
kit composé d’un flyer et d’un étui de sachets canins.
La gestion des espèces invasives
Le travail en relation avec les associations comme le CPIE Flandre
Maritime et Nord Nature Chico Mendes
Les publics visés :
Les scolaires
Les naturalistes amateurs et avertis
Les touristes étrangers
Les agents de la ville et de la communauté urbaine dans le cadre
des "Midi Découverte"
Les stagiaires et contrats d’apprentissage
Les associations d’insertion comme l’AFEJI
Actions vers les services municipaux
La formation des agents
Un bilan objectif des compétences et besoins en formation a été
réalisé en juillet 2009 pour le personnel technique, à l’aide d’une
grille répertoriant les corps de métier. Ce diagnostic a servi de point
de départ aux plans de formation personnalisés des 3 prochaines
années de 2011 à 2013 dans l’optique d’apporter aux agents les
compétences nécessaires à l’évolution du service des espaces verts.
En 2011, 2012 et 2013 plusieurs formations ont été suivies par les
agents :
Lutte biologique intégrée en extérieur
Reconnaissance des végétaux en insistant sur les vivaces
Taille des végétaux
Gestion différenciée des espaces verts
Arrosage intégré
Reconnaissance de la faune et de la flore endémique dans l’objec-
tif d’organiser des comptages et des suivis d’espèces.
43LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE < PARTIE 04
la communication vers les touristeset l’offre touristique
Les enjeux touristiques du territoire
"Affirmer Dunkerque-Dunes de Flandre comme une "station classée de tourisme" située à la frontière de trois pays, dynamique, décalée et aux attraits pluriels (Ville / Port / Plage) ; une véritable destination de courts-séjours actifs et culturels pour une clientèle curieuse ; un lieu privilégié pour les rencontres professionnelles et sportives"
Valoriser l’image du territoire afin de rendre le territoire plus
lisible et attractif par l’intégration des attraits touristiques de la
destination (Ville / Port / Plage) dans la politique de communication
du territoire et faire reconnaître Dunkerque comme "destination
Affaires" de qualité avec une garantie de convivialité.
Accueillir, informer et promouvoir la destination dans le cadre
d’une démarche constante de développement qualité.
Optimiser la commercialisation des produits valorisant le ter-
ritoire afin de rendre la destination plus visible pour le client, par
la construction d’une stratégie marketing de produits identitaires
et originaux, notamment au travers du développement des pôles :
"Création contemporaine"
"Sports et loisirs"
"Plaisance et balnéaire"
"Mémoire et patrimoine"
en mettant en tourisme notre localisation "à la frontière de trois
pays" avec l’eau (mer, canaux, bassins, watergangs) au cœur de la
production et de la communication touristique.
Participer et contribuer à l’émergence de nouvelles filières de
développement touristique de la destination, par l’observation
et la coordination des partenaires du tourisme local dans le cadre
des stratégies locales, départementales et régionales.
le fonctionnement de ses services par la mise en œuvre d'un sys-
tème de management de la qualité reconnu et validé par un orga-
nisme extérieur d'évaluation ou de certification.
L’office de tourisme et des congrès favorise l’implication des habi-
tants dans la promotion du territoire par la création et l’animation
du club "ambassadeur Tourisme".
Commercialisation et son optimisation, produits valorisant le territoire :
L’office de tourisme et des congrès, immatriculé au registre des
opérateurs de voyages et de séjours, a vocation à commercialiser
des séjours, voyages, visites, prestations et forfaits touristiques sur
sa zone d’intervention de la Flandre et de la Côte d’Opale
L’Office de Tourisme et des Congrès au titre de ses missions de
promotion du tourisme d’affaires et de congrès, propose des pres-
tations réceptives adaptées aux attentes des organisateurs de
congrès et séminaires.
L’office de tourisme et des congrès met en œuvre et commercia-
lise dans ses accueils et dans les offices de tourisme des Dunes
de Flandre, ainsi que par l’intermédiaire de ses sites internet, un
programme d’activités sportives, culturelles, de découverte de la
nature et de loisirs, pendant les vacances scolaires de printemps,
d'été et d’automne. Ce programme d’activités est établi en col-
laboration avec les collectivités publiques et les acteurs privés et
associatifs du territoire.
Les missions de l’Office du Tourisme
Valoriser l’image du territoire :L’office de tourisme et des congrès a pour objet d’étudier et de
mettre en œuvre les actions visant à accroître l’activité écono-
mique et touristique de Dunkerque et des Dunes de Flandre ainsi
qu’à valoriser l’image de ce territoire.
L’office de tourisme et des congrès met en place ou participe à des
actions de communication et de promotion de Dunkerque et des
Dunes de Flandre, au plan local, régional, national et internatio-
nal en collaboration avec les collectivités publiques et les acteurs
privés qui partagent ce même objectif de promotion notamment
par le biais d’éditions, de relations presse, insertions, campagnes
d’affichage, de ses sites internet et tout moyen mobilisable.
L’office de tourisme et des congrès accompagne les grands évè-
nements du territoire : Dunkerque 2013, ouverture des nouveaux
équipements culturels...
L’office de tourisme et des congrès valorise Dunkerque dans le
cadre de tout classement ou label pouvant être attribué au terri-
toire, notamment il anime et valorise le label national Famille Plus
sur Dunkerque
Au titre de ses missions de promotion du tourisme d’affaires et de
congrès, l’office de tourisme et des congrès s’engage à favoriser
et à développer l’organisation de réunions et de manifestations
professionnelles en liaison avec le Kursaal-Palais des Congrès de
Dunkerque et les divers partenaires intéressés par le développe-
ment de ce secteur d’activité.
Accueillir, informer et promouvoir la destination :L’office de tourisme assure l’accueil, l’information, la promotion
touristique ainsi que toutes les missions qui lui sont confiées dans
le cadre de son classement en vigueur.
L’office de tourisme et des congrès fournit des services de qua-
lité répondant au plus près aux attentes actuelles et futures de
ses clientèles touristiques tout comme aux habitants. Il maîtrise
44PARTIE 04 > PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014
L’office de tourisme et des congrès commercialise également un
ensemble de produits (souvenirs artisanaux, publications touris-
tiques, produits locaux, etc...) liés à son activité de promotion du
territoire au sein de ses espaces d’accueil et de promotion ainsi
que par l’intermédiaire de ses sites internet. Il participe ainsi à la
valorisation des produits et des savoir-faire locaux.
L’office de tourisme et des congrès organise de visites guidées
thématiques à pied, en autocar ou par tout moyen de locomotion,
individuel ou collectif. Il organise l’accès à la plate-forme panora-
mique du beffroi de Saint Eloi.
L’office de tourisme et des congrès exploite et assure la gestion
des locations d’un parc de cabines de plage (kiosques) sur la plage
de Dunkerque-Malo les Bains pendant la saison balnéaire de mars
à novembre.
Participer et contribuer à l’émergence de nouvelles filières de développement touristique de la destination:
L’office de tourisme et des congrès contribue également à la coor-
dination des actions menées avec les partenaires du tourisme
local, publics et privés. Il s’efforce ainsi de favoriser l’animation
touristique indispensable à Dunkerque comme sur le territoire des
Dunes de Flandre et en assure la promotion avec le concours de
ses partenaires. Il contribue, en liaison avec ceux-ci, à la mise en
valeur des richesses naturelles et monumentales et participe à leur
promotion touristique.
L’office de tourisme et des congrès peut être chargé pour tout
ou partie de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique
locale du tourisme, de l’exploitation d’équipements touristiques
ainsi que de toute étude liée au développement de l’activité et de
l’économie touristique. Il peut être consulté sur des projets d’équi-
pements touristiques. Plus largement, il peut être confié à l’office
de tourisme toute action contribuant au développement touristique
du territoire.
L’office de tourisme et des congrès propose et met en oeuvre les
plans d’actions arrêtés en partenariat dans le cadre :
L’office de tourisme et des congrès participe à l’observation de
l’activité touristique du territoire et son évaluation en partenariat
avec les collectivités publiques et les acteurs privés et associatifs
du territoire.
du contrat de rayonnement touristique signé avec la région Nord
Pas de Calais sur la période 2013-2017,
du fonds de promotion touristique Flandre Cote d’Opale, sou-
tenu par le Conseil Général du Nord,
du "DK cruise club" pour développement des croisières mari-
times à Dunkerque, il accompagne la ville de Dunkerque dans
le cadre de ses adhésions aux réseaux "France Congrès" et
"CNPTU
45LABEL RÉGIONAL VILLES ET VILLAGES FLEURIS 2014 PARTICIPATION, ANIMATION ET PROMOTION TOURISTIQUE < PARTIE 04
CONTACTSDirection Aménagement UrbainSéverine Arnouts-DegrandTél. : 03 28 26 24 41 | Mail : [email protected]
Julien MarienTél. : 03 28 26 24 17 | Mail : [email protected] cr
éatio
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