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CHOISISSEZ L’ORDINATEUR PARFAIT POUR VOUS

Partie 1 / Les bons modèles et systèmes d'exploitation

SYSTÈME D'EXPLOITATION & MODÈLE

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3 / Le bon modèle : tour, convertible, all-in-one…

6 / Système d’exploitation : êtes-vous plutôt Windows, Mac, iOS ou Android ?

11 / Wifi : que signifient tous ces codes ?

14 / Batterie : tirez plus d'autonomie de votre notebook

L’achat d’un nouvel ordinateur ressemble souvent à un parcours du combattant.

Entre une montagne de spécifications techniques et autant de jargon technique,

il semble parfois impossible de trouver l’appareil

parfaitement adapté à vos besoins. Pas de panique :

Mediazine est là pour vous aider ! Dans ce guide en deux

parties, nous vous aidons à prendre les décisions les plus

importantes. La première partie cible le modèle,

le logiciel, le réseau et la batterie.

Ce guide montre un niveau de difficulté moyen.Pour les notions moins claires, nous serons heureux de vous aider en magasin.

SOMMAIRE

Lisez ici la deuxième partie consacrée aux processeurs, mémoires et cartes graphiques.

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CONVERTIBLE, ALL-IN-ONE OU 2-EN-1 ?

Dans un lointain passé, les PC étaient de laides tours beiges et les laptops ne pesaient jamais moins de 10 kg. Les temps ont changé ! Les ordinateurs de bureau sont disponibles dans toutes les formes, tous les formats et toutes les couleurs. Quant aux laptops, ils s’apparentent de plus en plus à une tablette… Ou vice-versa. Cette évolution a mené à certains changements que nous vous expliquons brièvement.

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ALL-IN-ONEUn all-in-one est un ordinateur de bu-reau qui intègre en son boîtier tous les composants de l’ordinateur, mais aussi l’écran. Seuls clavier et souris doivent être connectés indépendamment. Les Apple Macintosh (1984) et l’iMac (1988 et versions ultérieures) en sont les exemples les plus connus. Vous pouvez aussi trouver des all-in-one tournant sous Windows, comme le montre l’impressionnant HP Envy 34 Curved all-in-one. Certains modèles offrent un écran tactile comme le Mi-

crosoft Studio. Les all-in-one ont comme principal avantage d’occuper moins d’espace sur et autour de votre bureau. C’est l’essence même du PC : un écran et des périphériques d’entrée. Cela peut être important d’un point de vue design (pas de câbles ou autres boîtiers dans le chemin) ou simplement parce que vous manquez de place dans votre bu-reau. Autre avantage : vous pouvez le déplacer sans trop d’efforts. Certes, il ne s’agit pas d’un ordinateur portable, mais déplacer un all-in-one dans une autre pièce est un rien plus facile que pour un ordinateur de bureau clas-sique.

Ce choix présente aussi des incon-vénients. Un all-in-one est difficile à upgrader. Cela peut même être impos-sible. Qui a l’habitude de prolonger la vie de son PC en remplaçant certains composants au fil de sa vie doit véri-fier si cela est possible avec l’all-in-one choisi. Gardez aussi à l’esprit que, en raison de sa compacité, il est parfois difficile de remplacer certaines pièces. L’écran nécessite aussi une attention particulière : inchangeable, vérifiez qu’il possède une taille et une résolu-tion qui vous conviendra à l’avenir. En-fin, les all-in-one sont encore relative-ment chers.

Un all-in-one comme le HP Envy 34 offre le meilleur des

mondes.

En 1988 naît l'iconique iMac, présentant un écran et un ordinateur en un.

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CONVERTIBLE / 2-IN-1Nous aimons tout ce qui fait notre ta-blette (ou phablette si l’on parle d’un smartphone XXL). Une tablette est légère, compacte et pratique. Vous la dirigez du bout des doigts et, avec les bonnes apps, vous pouvez quasi-ment tout faire. Malgré ça, il y a des moments où vous préféreriez utiliser un laptop. Un clavier complet reste le meilleur choix si vous avez beaucoup de texte à rédiger. À moins que ce soit une nécessité parce que vous utilisez des logiciels qui ne tournent que sous

Windows. Mais pourquoi ne pas com-biner les avantages des deux appareils? C’est ce que permet un convertible ou ‘2-en-1’. Vous pouvez l’utiliser tant comme une tablette que comme un laptop. Les ‘convertibles’ sont, géné-ralement, des ordinateurs portables Windows que l’on peut plier ou déplier sur le clavier. Un bon exemple ? Le Le-novo Yoga 910. Le terme ‘2-en-1’ est gé-néralement utilisé pour un ordinateur portable Windows dont on peut sup-primer totalement le clavier, comme le

Microsoft Surface Pro. Cette terminologie n’est pas coulée dans le béton. Nous parlerons par-fois de ‘convertible 2-en-1’, mais aus-si de ‘2-en-1 détachable’. Certaines marques utilisent même ces deux termes ensemble. Enfin, ils sont par-fois nommés ‘hybrides’. Ces dispositifs hybrides présentent l’avantage évident de la flexibilité. Dans votre fauteuil, le mode tablette sera le plus approprié tandis que vous passerez en mode laptop si vous vous installez à votre bureau. Vous pouvez aussi utiliser ces appareils en les te-nant droits, ce qui peut être pratique

lors d’une présentation ou pour regar-der un film. Vous en faites bien plus avec un hybride qu’avec n’importe quels autres appareils alors que vous ne devez vous soucier que d’un seul dispositif. Un hybride est généralement plus lourd qu’un ordinateur portable, sauf si vous optez pour une des versions les plus modernes. Faites toutefois atten-tion aux spécifications qui devront ré-pondre à vos besoins réels. En termes de prix, ils sont comparables à un lap-top classique.

Geavanceerde tablets, zoals Microsoft's Surface Pro, worden met

een extern toetsenbord geleverd.

Een 2-in-1 toestel switcht in enkele seconden tussen tablet- en notebookmodus.

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MAC VS WINDOWS, IOS VS ANDROID

Comment faire pour choisir un système d’exploitation (operating system, OS) ? Que vous utilisiez un ordinateur de bureau, un laptop, une tablette ou un smartphone, vous serez tôt ou tard confronté à cette question cruciale. Nous vous aidons à y voir plus clair.

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LE CHOIX DU MATÉRIEL Dans ce domaine, les fabricants peuvent difficilement

se différencier les uns des autres ? MacOS ne fonctionne que sur du matériel Apple (même si celui-ci possède les mêmes composants internes qu’un PC). Apple entend ainsi mainte-nir un fort contrôle sur sa plateforme globale, mais restreint d’autant le choix du consommateur. Le design a toujours été un atout majeur chez Apple. Windows, de son côté, tourne sur une plus large palette de dispositifs. Vous pouvez composer votre PC vous-même, les composants d’un PC étant plus fa-ciles à upgrader au fil du temps. Dans le passé, les appareils tournant sous Windows étaient considérés comme les vilains petits canards de l’informatique, mais ce temps-là est dépas-sé. Les concepts unicorps en aluminium sont disponibles de-puis un certain temps pour les appareils Windows et certains modèles sont même plutôt beaux. Un dernier facteur dans la sélection du matériel est le prix. De par son offre sélective et sa politique de prix, Apple propose souvent des appareils très chers (mais pas toujours). Un prix qui n’est pas toujours en accord avec les performances. Win-dows offre une fourchette de prix bien plus large. N’hésitez donc pas à faire des comparaisons.

MACOS OU WINDOWS ?

La guerre ntre Apple et Mi-crosoft existe depuis de nombreuses années. Parfois ludique, parfois histoire de

fanatique, mais souvent basée sur du non-sens. Quelles sont les différences, réelles et significatives, entre les deux plateformes ?

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L’OFFRE LOGICIELLE MacOS possède une solide réputation d’ergo-

nomie et le système d’exploitation dispose de nom-breux logiciels utiles (retouche photo et vidéo, suite Office complète). Les dispositifs Windows avec seu-lement un système d’exploitation ne peuvent rivali-ser. Les fabricants de matériel enrichissent l’OS d’une gamme de ‘bloatware’ (des logiciels que les fabri-cants installent sous forme d’offre promotionnelle et que vous effacerez en fin de compte). L’installa-tion de MacOS nécessite, a posteriori, celle d’un package Office complémentaire ainsi que d’autres logiciels. Il faut également savoir que l’offre logi-cielle sous Windows est plus importante que sous MacOS. Mais il semble improbable que cela puisse entrer en ligne de compte chez le plus grand nombre. MacOS détient aussi une longueur d’avance – et de-puis longtemps – en matière de sécurité. La raison sous-jacente est que les hackers préfèrent travail-ler de manière économiquement efficace et ciblent ainsi la plateforme la plus usitée (Windows). Depuis quelque temps, MacOS doit également faire face à des soucis de sécurité. Vous devez également tenir compte du fait qu’au-cune plateforme ne vous protège des attaques de type phishing ou d’autres formes de piratage. Aucun système d’exploitation ne sera en mesure de vous protéger si vous donnez vous-même les clés d’entrée.

JEU(X)Le secteur du jeu connaît une longue tradition sur la plateforme Win-

dows et cette avance est aujourd’hui encore marquée. Oui, l’offre de jeux sur Mac a joliment augmenté, mais les vrais joueurs savent qu’il est préférable de se tourner vers Windows. Non seulement Windows dispose de l’offre la plus large, mais permet aussi des mises à jour matériel plus régulières, ce qui joue un rôle majeur dans la jouabilité.

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LE CHOIX DU MATÉRIEL

Dans ce segment aussi, Apple entend tenir les rênes. Vous avez donc un choix limité d’appareils (parfois chers). Ce-pendant, cette limite garantit une parfaite compatibilité avec le système d’exploitation. Vous ne trouvez pas seulement les appareils Android dans toutes les tailles, mais aussi avec un choix très large de fonctionnalités, le tout à des prix très différents. En outre, certaines fonctionnalités ne sont dis-ponibles que sous Android comme les capteurs de fréquence cardiaque ou la communication sans contact NFC (near field communication). Mais un avantage important d’Android est que de nombreux appareils permettent d’augmenter la capacité interne à l’aide d’une carte micro-SD. Chez Apple, le stockage interne ne peut être élargi et les appareils aux capacités les plus éle-vées sont souvent facturés au prix fort.

ANDROID VS IOS

Sur le terrain des smartphones et tablettes, Apple est aux prises avec Google. Et contre toute attente, vous pouvez, ici,

voir s’opposer les mêmes arguments. Remplacez simplement Microsoft par Google et Windows par Android.

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L’OFFRE LOGICIELLE Si nous regardons les systèmes

d’exploitation dans leur forme la plus pure, force est de constater que les deux se valent. La simplicité d’utili-sation est excellente pour l’un comme pour l’autre et les quelques minimes différences ne permettent pas de dé-terminer un gagnant clair. L’offre en apps ne fait pas plus la différence. Les deux plateformes ont une offre riche, la plupart des apps étant disponibles sur les deux. Pour les apps réservées à l’iOS ou à Android, il existe le plus souvent une alternative sérieuse sur l’autre plateforme. Tout comme pour le matériel, Apple tient les choses en main pour iOS. Cela rend l’expérience de l’utilisateur très uniforme, un avantage lorsque vous changez d’appareil ; Android permet beaucoup plus d’adaptations. Les fabri-cants peuvent créer leur propre inter-face et les installer. Vous pouvez ainsi très facilement personnaliser l’app d’e-mailing par défaut, mais aussi celle pour Internet, etc. Vous pouvez même modifier par vous-même le système

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d’exploitation par une version pro-grammée par des bénévoles (nommés ROM). Mais cette liberté montre des inconvénients : les appareils tournant sous Android ne fonctionnent pas au-tomatiquement avec toutes les mises à jour du système d’exploitation (si elles dépendent du matériel fourni par le fa-bricant) et toutes les interfaces utilisa-teurs ne sont pas toujours réussies. Celles et ceux accordant une grande importance à la sécurité se senti-ront peut-être mieux avec un appa-reil Apple, les smartphones Android ne recevant que rarement des mises à jour de sécurité. En outre, la liberté en matière d’apps et de personnalisation ouvre la porte aux logiciels malveil-lants. Le fait qu’Android couvre 80% du marché rend la plateforme bien plus attrayante.

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NORMES WIFI : 802.11A/B/G/N/AC

Les réseaux sans fil sont de plus en plus présents dans notre vie. À la maison, au travail ou dans les lieux publics, les points d’accès au Wifi nous assurent de pouvoir nous connecter à Internet partout et tout le temps. Nous vous guidons parmi les différentes normes Wifi.

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802.11BLa première extension est apparue en 1999 : 802.11b. Celle-ci fonctionne, comme la norme d’origine, sur une fréquence 2,4 GHz, mais offre des flux plus élevés, allant jusqu’à 11 Mbps. Un problème important est que le 2,4 GHz (nous parlons parfois de bande fréquence) peut in-terférer avec les fours micro-ondes, les téléphones sans fil, les monitorings pour bébé et les appareils Bluetooth. Veillez, par conséquent, à conserver une distance suffisante entre votre point d’accès / routeur sans fil et des périphériques similaires. Le signal montre une portée d’environ 35 mètres à l’intérieur, mais cela dépend aussi du nombre de murs, des armoires et autres objets entre le point d’accès et le dispositif.

Les normes utilisées pour les réseaux sans fil sont éta-blies par l’IEEE (Institute of Electrical and Electro-

nics Engineers) et se reconnaissent à la présence du 802.11 dans leur nom. La première version a été diffusée en 1997 (802.11-1997) et présentait un taux de transfert des données de maximum 2 Mbps (2 Mbit par se-conde). À titre de comparaison, les connexions filaires délivraient 10 et 100 Mbps puis, quelques années plus tard, 1 Gbps. Mais les créateurs du Wifi ne se reposent pas sur leurs lau-riers et apportent régulièrement des nouvelles versions offrant des flux de données toujours plus élevés et des connexions de plus en plus robustes.

802.11AUne autre extension, simultanément au 802.11b, est approuvée : 802.11a. Celle-ci livre un transfert de don-nées de 54 Mbps maximum et fonctionne sur une bande fréquence de 5 GHz. L’utilisation d’une fréquence plus élevée a pour avantage que le signal ne souffre pas d’in-terférences telles que celles subies par le 802.11b. In-convénient : le signal passe plus difficilement à travers les murs, rendant la portée moins importante que pour le 802.11b. Les fréquences étant différentes, les deux normes sont incompatibles entre elles. La norme 802.11a étant plus chère à mettre en œuvre, elle est principalement utilisée dans les environne-ments professionnels, tandis que la 802.11b est devenue très populaire auprès du grand public.

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802.11NAvec l’introduction de la norme 802.11n en 2009, les réseaux sans fil ont fait un grand bond en avant. Cette extension permet de travailler tant en 2,4 GHz qu’en 5 GHz, ces appareils reconnaissant par défaut l’entrée ‘dual band’. Attention, certains points d’accès ne peuvent supporter les normes si-multanément. Mieux vaut éviter de tels dispositifs. Le flux de données a été amélioré jusqu’à 72 Mbps, voire 150 Mbps (par l’utilisation de canaux à plus large bande). Des technologies de signal améliorées permettent une portée en intérieur de 38 mètres (à nouveau, en fonction de l’environnement). La norme 802.11n est rétrocompatible avec les normes 802.11a/b/g. La principale amélioration intervient avec le sup-port de MIMO (Multiple Input Multiple Output). En utilisant plus d’une antenne à la fois, chacune en-voyant une partie du flux de données, vous pouvez sensiblement augmenter la vitesse du réseau. Vous reconnaîtrez MIMO à la spécification dans les pa-ramètres de ‘MIMO a x b : c’ où a est le nombre d’an-tennes d’émission, b le nombre d’antennes de ré-ception et c le nombre maximal de flux de données pouvant être transmis. La norme 802.11n autorise une configuration MIMO maximale de 4 x 4 : 4. La vitesse de débit peut ainsi atteindre 288 Mbps (4 x 72 Mbps) ou 600 Mbps (4 x 150 Mbps). Pour accéder à de telles vitesses, le point d’accès doit pouvoir en-voyer 4 flux, le récepteur pouvant en recevoir 4.

802.11ACLa norme la plus récente a été lancée en 2013. Il s’agit de la 802.11ac. La norme a été bâtie sur les améliorations de la norme 802.11n, mais fonctionne sur une bande fréquence de 5 GHz. La plupart des points d’accès sans fil sont désormais dual band et peuvent également être configurés en 2,4 GHz pour les appareils utilisant la norme 802.11n. Que permet la 802.11ac ? En premier lieu, le trans-fert de données a été porté à minimum 96 Mbps, mais aussi jusqu’à 200, 433 et, en option, même 866 Mbps (tout comme avec la 802.11n, cela dépend de la bande passante du canal choisi). En outre, le nombre de flux de données MIMO a été augmenté à un maximum de 8. Théoriquement, cette norme devrait permettre un taux de transfert incroyable de 6,9 Gbps. En pratique, vous ne pourrez utili-ser qu’un nombre limité de canaux. L’équipement actuel permet, en général, de prendre en charge jusqu’à quatre flux, avec un débit de 433 Mbps pour un taux maximum de 1733 Mbps. Outre la multiplication des flux MIMO, la norme 802.11ac introduit également le MU-MIMO (Multi-ple User MIMO). Cela signifie que le point d’accès permet d’envoyer des données à différents dispo-sitifs (maximum quatre) simultanément. Avec les précédentes normes, chaque dispositif connecté obtient une part des données (une des raisons ren-dant la vitesse du Wifi plus sensible si plusieurs personnes sont connectées au même réseau).

802.11GEn 2003 apparaît la 802.11g, une extension fonctionnant sur la bande fréquence 2,4 GHz avec un transfert de données maximum de 54 Mbps. Très important : la 802.11g est rétro-compatible avec la norme 802.11b. Cela signifie que les points d’accès 802.11g plus récents peuvent aussi communiquer avec des dispositifs plus anciens 802.11b et inversement. Bien évidemment, vous obtiendrez de meilleures vitesses si tout le monde utilise le réseau 802.11g.

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TIREZ PLUS DE LA BATTERIE DE VOTRE LAPTOP

Les laptops offrent liberté et mobilité si chères à grand nombre. Vous pouvez les utiliser, partout et tout le temps… du moins, tant que la batterie tient. Vous avez un long vol devant vous ou votre batterie a tendance à se décharger très rapidement ? Avec ces conseils pratiques, vous tirerez le meilleur de votre batterie.

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PAS BESOIN ? COUPEZ-LE !Vous êtes pour un bout de temps au-dessus de l’Atlantique ou vous souhaitez être hors ligne ?

Coupez un énergivore qu’est l’émetteur Wifi. Peut-être pouvez-vous aussi interrompre la connexion Bluetooth. Vous avez un besoin absolu de son ? Optez pour des oreillettes plutôt que pour les haut-parleurs de votre laptop et, s’il s’agit de musique, préférez celle sur un disque local plutôt que celle diffusée par Spotify ou un autre service de streaming. Il y a de fortes chances que le rétroéclairage de votre clavier s’active automatiquement. Pourtant, vous pouvez facilement travailler sans. Étei-gnez-le. Une souris Bluetooth ou USB ? Évitez-les si vous souhaitez tirer le meilleur parti de votre batterie. Idem pour un disque dur externe ou pour un autre périphérique USB. Sauvegardez tout ce dont vous avez besoin sur des disques locaux et réduisez au maximum les périphériques.

AVANT TOUT Votre laptop, notebook et MacBook

vous proposent déjà un certain nombre d’options pour gérer au mieux la charge de la batterie. Vous les trouverez souvent dans les paramètres sous le terme ‘Batte-ry Saver’, ‘Mode Eco’ ou ‘Better Battery’. Elles réduiront automatique la consom-mation de la batterie. Vous y trouverez aussi des options pour contrôler la consommation d’énergie des différents composants, mais aussi des applications. Enfin, vous pouvez aus-si déterminer la vitesse à laquelle votre écran s’éteint automatiquement et celle à laquelle votre ordinateur doit passer en mode veille ou en mode éteint, lorsque vous ne l’utilisez pas. Plus court est le dé-lai, plus vous économiserez la batterie.

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PLONGEZ DERRIÈRE L’ÉCRAN Tous les programmes et applications qui s’exécutent en arrière-plan

ne sont pas immédiatement visibles, tandis qu’ils continuent à consommer de l’énergie et réduisent votre autonomie. Vous synchronisez sans doute vos données dans le cloud sans le savoir, vous effectuez quelques mises à jour sans le remarquer et d’autres logiciels restent silencieusement actifs alors que vous pensez les avoir fermés. Sous Windows, cela vaut la peine de cliquer sur l’icône d’état système pour vérifier les programmes masqués en cours d’exécution. D’un simple clic droit, vous avez la possibilité de les désactiver totalement. Sous MacOS, vous trouverez cette option en cliquant sur la batterie en haut à droite, en cliquant sur ‘l’activity monitor’ et en sélectionnant Energy.

SIMPLE ET ÉCONOME Une opération simple qui vous

permet d’économiser votre batterie est de réduire la luminosité de votre écran de 50%, voire plus encore. Dans la plupart des cas, cela fonc-tionne aussi bien. Les personnes qui tapent du texte ou travaillent dans un tableur n’ont pas besoin, théo-riquement, d’une résolution maxi-male, et peuvent être plus économes en énergie. Vous pensez que l’on va trop loin pour quelques minutes sup-plémentaires ? Qu’en direz-vous le jour où ces minutes viendront à vous manquer ? Oubliez le multitâche. Sauf si vous en avez vraiment besoin, essayez de vous limiter à un ou deux pro-grammes ouverts en même temps. Votre navigateur et Word, une feuille de calcul et votre boîte mail… Plus vous avez de programmes actifs si-multanément, plus vous consommez sur votre batterie. Cela vaut aussi pour les onglets ouverts dans votre navigateur web. Et ce, d’autant plus si ces pages ont un contenu dyna-mique ou lancent automatiquement des vidéos. Gardez ces onglets ran-gés et n’ouvrez que ceux dont vous avez besoin. Votre batterie vous ac-compagnera ainsi un peu plus long-temps.

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AUCUNE BATTERIE N’EST ÉTERNELLE, MAIS…

Il existe une controverse sur la manière de calcu-ler la durée de vie d’une batterie et d’optimiser son autonomie. Le consensus obtenu sur la génération actuelle de batteries Lithium-ion est que vous de-vez régulièrement laisser la batterie aller en des-sous des 20% d’autonomie, mais, de préférence, ne jamais la laisser se décharger complètement. La chaleur est mauvaise pour votre batterie. Évi-tez de laisser votre laptop au soleil et assurez-vous que les grilles de ventilation ne sont jamais blo-quées. Si celles-ci sont situées sur le fond du lap-top, évitez de tenir celui-ci sur vos genoux ou sur un coussin. Quasiment toutes les batteries de laptop peuvent être remplacées et, le plus souvent, vous pour-rez facilement le faire vous-même. Cela signifie que vous pouvez même en conserver une comme back-up. Mais il existe aussi des laptops, souvent les modèles les plus fins, pour lesquels il est im-possible ou difficile de remplacer la batterie. Un point dont vous devrez tenir compte lors de l’achat de votre prochaine machine. Enfin, certains laptops sont fournis avec des blocs d’alimentation externes, comme ceux que vous pourriez utiliser pour votre smartphone ou votre tablette. Certes, le bénéfice de l’autonomie apportée par ces batteries externes portables et rechargeables est contrebalancé par leur poids.

METTEZ À JOUR QUAND C’EST POSSIBLE

La plupart des créateurs de systèmes d’exploitation et autres programmes qui tournent sur votre laptop tra-vaillent continuellement à leur mise à jour. Dans de nom-breux cas, il s’agit de correctifs avec de nouvelles fonction-nalités et optimisations. Ces dernières ont rarement un effet positif sur la consommation d’énergie. Gardez à l’œil ces mises à jour et autres nouvelles versions logicielles. Une autre mise à jour, plus radicale, consiste à remplacer un disque dur ordinaire (HHD) par un support SSD. Ceux-ci sont plus économes en énergie. Notez toutefois que cette mise à jour n’est pas possible sur tous les modèles de lap-tops ou MacBook.

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